Sous-partie I - C : Le périmètre d'application du SAGE Drôme
Sujet très complexe, source de conflit entre usager ou d'erreur ...... Les tests,
lorsqu'ils sont réalisés, montrent des pertes pouvant atteindre 50 ou 60 %. ......
possible, celui-ci sera réalisé sous le logiciel SIG de la structure porteuse du
SAGE. ..... Les mesures hydrobiologiques, couplées avec les mesures physico-
chimiques, ...
part of the document
REVISION du SAGE Drôme
PLAN DAMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX
Document adopté par la CLE le
Arrêté par le préfet le
.
Sommaire
TOC \o "1-3" \h \z \u HYPERLINK \l "_Toc303784329" PARTIE I : PREAMBULE PAGEREF _Toc303784329 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc303784330" Sous-partie I - A : Quest-ce quun sage ? PAGEREF _Toc303784330 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc303784331" Sous-partie I - B : La portée juridique du SAGE PAGEREF _Toc303784331 \h 6
HYPERLINK \l "_Toc303784332" Sous-partie I - C : Le périmètre dapplication du SAGE Drôme PAGEREF _Toc303784332 \h 10
HYPERLINK \l "_Toc303784333" PARTIE II : INTRODUCTION PAGEREF _Toc303784333 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc303784334" Sous-partie II - A : Lhistoire du SAGE Drôme : les dates clés PAGEREF _Toc303784334 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc303784335" Sous-Partie II - B : La révision du SAGE Drôme PAGEREF _Toc303784335 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc303784336" Sous-partie II - C : Les acteurs du SAGE PAGEREF _Toc303784336 \h 13
HYPERLINK \l "_Toc303784337" Sous-partie II - D : Quels sont les objectifs par masse deau sur le territoire du SAGE ? PAGEREF _Toc303784337 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc303784338" Sous-partie II - E : Lorganisation du PAGD PAGEREF _Toc303784338 \h 19
HYPERLINK \l "_Toc303784339" PARTIE III : Synthèse de létat des lieux PAGEREF _Toc303784339 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc303784340" Sous-partie III - A : Analyse des milieux aquatiques existants PAGEREF _Toc303784340 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc303784341" Sous-partie III - B : Les différents usages de la ressource en eau PAGEREF _Toc303784341 \h 28
HYPERLINK \l "_Toc303784342" Sous-partie III - C : Le potentiel hydroélectrique PAGEREF _Toc303784342 \h 33
HYPERLINK \l "_Toc303784343" Sous partie III - D : Principales perspectives de mise en valeur des ressources en eau PAGEREF _Toc303784343 \h 35
HYPERLINK \l "_Toc303784344" PARTIE IV : LES ENJEUX DU SAGE, LES OBJECTIFS A ATTEINDRE ET LEURS DISPOSITIONS PAGEREF _Toc303784344 \h 37
HYPERLINK \l "_Toc303784345" Enjeu n°1 : Pour une gestion durable des milieux aquatiques PAGEREF _Toc303784345 \h 38
HYPERLINK \l "_Toc303784346" Objectif 1A : Faire prendre conscience aux acteurs du territoire de limportance des milieux aquatiques PAGEREF _Toc303784346 \h 40
HYPERLINK \l "_Toc303784347" Enjeu n°2 : pour un bon état quantitatif des eaux superficielles et souterraines PAGEREF _Toc303784347 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc303784348" Objectif 2A : Déterminer puis maintenir les débits et niveaux piézométriques objectifs par une répartition optimisée des volumes prélevables entre usages PAGEREF _Toc303784348 \h 47
HYPERLINK \l "_Toc303784349" Objectif 2B : Maintenir les débits objectifs par une réduction des prélèvements en période détiage tout en prenant en compte un accès à leau pour le secteur agricole PAGEREF _Toc303784349 \h 53
HYPERLINK \l "_Toc303784350" Objectif 2B : Maintenir les débits objectifs par une réduction des prélèvements en période détiage tout en prenant en compte un accès à leau pour le secteur agricole PAGEREF _Toc303784350 \h 54
HYPERLINK \l "_Toc303784351" Objectif 2C : Atteindre le bon état quantitatif des eaux souterraines et nappes daccompagnement par la gestion et la sécurisation des réseaux deau potable PAGEREF _Toc303784351 \h 59
HYPERLINK \l "_Toc303784352" Enjeu n°3 : pour une bonne qualité des eaux superficielles et souterraines et une qualité baignade PAGEREF _Toc303784352 \h 65
HYPERLINK \l "_Toc303784353" Objectif 3A : Atteindre une bonne qualité des eaux superficielles et souterraines PAGEREF _Toc303784353 \h 68
HYPERLINK \l "_Toc303784354" Objectif 3B : Atteindre la qualité baignade des eaux superficielles PAGEREF _Toc303784354 \h 85
HYPERLINK \l "_Toc303784355" Objectif 3C : Connaître et préserver les masses deau souterraines et nappes daccompagnement à forte valeur patrimoniale dans une perspective dun usage eau potable prioritaire PAGEREF _Toc303784355 \h 88
HYPERLINK \l "_Toc303784356" Enjeu n°4 : pour préserver et valoriser les milieux aquatiques, restaurer la continuité écologique et conserver la biodiversité PAGEREF _Toc303784356 \h 94
HYPERLINK \l "_Toc303784357" Objectif 4A : Améliorer la connaissance, protéger et valoriser les zones humides PAGEREF _Toc303784357 \h 97
HYPERLINK \l "_Toc303784358" Objectif 4B : Restaurer la continuité écologique des cours deau pour les rendre favorables au développement de la biodiversité PAGEREF _Toc303784358 \h 105
HYPERLINK \l "_Toc303784359" Objectif 4C : Stopper la perte de la biodiversité PAGEREF _Toc303784359 \h 112
HYPERLINK \l "_Toc303784360" Enjeu n° 5 : pour un bon fonctionnement et une dynamique naturelle des cours deau PAGEREF _Toc303784360 \h 123
HYPERLINK \l "_Toc303784361" Objectif 5A : Définir et gérer lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant de la Drôme PAGEREF _Toc303784361 \h 127
HYPERLINK \l "_Toc303784362" Objectif 5B : Pour atteindre le profil déquilibre, favoriser la dynamique naturelle ou la stabilisation du lit des cours deau du bassin versant par une gestion globale et équilibrée du transport solide PAGEREF _Toc303784362 \h 134
HYPERLINK \l "_Toc303784363" Enjeu n°6 : pour gérer les risques dinondations en tenant compte du fonctionnement naturel des cours deau PAGEREF _Toc303784363 \h 141
HYPERLINK \l "_Toc303784364" Objectif 6A : Réduire laléa PAGEREF _Toc303784364 \h 143
HYPERLINK \l "_Toc303784365" Objectif 6B : Réduire la vulnérabilité PAGEREF _Toc303784365 \h 153
HYPERLINK \l "_Toc303784366" Objectif 6C : Savoir mieux vivre avec le risque PAGEREF _Toc303784366 \h 157
HYPERLINK \l "_Toc303784367" Enjeu n°7 : pour un territoire « vivant » et en harmonie autour de la rivière PAGEREF _Toc303784367 \h 162
HYPERLINK \l "_Toc303784368" Objectif 7A : Concilier les usages et lintérêt des usagers « amateurs » de la rivière PAGEREF _Toc303784368 \h 165
HYPERLINK \l "_Toc303784369" Objectif 7B : Promouvoir un tourisme « vert » sur le bassin versant PAGEREF _Toc303784369 \h 175
HYPERLINK \l "_Toc303784370" Objectif 7C : Promouvoir une éducation à lenvironnement pour nos générations futures PAGEREF _Toc303784370 \h 179
HYPERLINK \l "_Toc303784371" Enjeu n°8 : pour un suivi du sage à travers la mise en place dun observatoire PAGEREF _Toc303784371 \h 182
HYPERLINK \l "_Toc303784372" Objectif 8A : Evaluer et suivre latteinte des objectifs du SAGE PAGEREF _Toc303784372 \h 185
HYPERLINK \l "_Toc303784373" Objectif 8B : Construire et mettre en place des systèmes dalertes PAGEREF _Toc303784373 \h 204
HYPERLINK \l "_Toc303784374" Objectif 8C : Informer et sensibiliser PAGEREF _Toc303784374 \h 208
HYPERLINK \l "_Toc303784375" PARTIE V : EVALUATION DES MOYENS MATERIELS ET FINANCIERS NECESSAIRES A LA MISE EN OEUVRE ET AU SUIVI DU SAGE DROME PAGEREF _Toc303784375 \h 211
HYPERLINK \l "_Toc303784376" Evaluation économique du SAGE Drôme PAGEREF _Toc303784376 \h 211
HYPERLINK \l "_Toc303784377" PARTIE VI : ANNEXES PAGEREF _Toc303784377 \h 216
Liste des figures :
Fig. 1 : définition du bon état des eaux superficielles et souterraines
Fig. 2 : Grille de lecture des dispositions du SAGE
Fig. 3 : Comparaison de la répartition des prélèvements par usage en 1997 et 2004
Fig. 4 : Débits mensuels moyens (en m3/s) de la Drôme à Luc-en-Diois (données 1907 2007). Source Banque Hydro
Fig. 5 : Débits mensuels moyens (en m3/s) de la Drôme à Saillans (données 1910 2007). Source Banque Hydro
Fig. 6 : Débits journaliers minimum et médian par an sur les mois de juillet et aout à la station de Saillans. Le trait noir est la tendance sur cette période avec une régression locale. Source Banque Hydro.
Fig. 7 : Périmètres de protection et ressource stratégique
Fig. 8 : Exemple de délimitation de lespace de bon fonctionnement et de lespace fonctionnel
Fig. 9 : Cours deau domanial et non domanial
Liste des annexes :
ANNEXE 1 : Arrêté préfectoral du 15 octobre 1993 fixant le périmètre du SAGE Drôme
ANNEXE 2 : Arrêté préfectoral du 23 août 2011 modifiant la composition de la CLE du SAGE Drôme
ANNEXE 3 : Liste des zones humides prioritaires du SAGE Drôme
ANNEXE 4 : Liste des ouvrages transversaux prioritaires
ANNEXE 5 : Glossaire
ANNEXE 6 : Abréviations
PARTIE I : PREAMBULE
Sous-partie I - A : Quest-ce quun sage ?
Le Schéma dAménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), institué par la loi sur leau n°92-3 du 3 janvier 1992, est un document de planification dune politique globale de gestion de leau à léchelle dune « unité hydrographique cohérente ». Cette unité hydrographique peut être un bassin versant dun cours deau, ou un système aquifère.
Le SAGE a pour rôle de définir des priorités, des objectifs ainsi que des actions, permettant daboutir à un partage équilibré de leau entre usages et milieux.
Le SAGE sappuie ainsi sur 2 principes majeurs :
1 évoluer de la gestion de leau vers une gestion des milieux aquatiques, afin de garantir la satisfaction la plus large et la plus durable des usages multiples de leau,
2 donner la priorité à lintérêt collectif.
A lissue des travaux délaboration pilotés par une assemblée délibérante, dite Commission Locale de lEau (CLE), et après une large phase de consultation, le SAGE est approuvé par arrêté préfectoral. Il acquiert alors une vocation opérationnelle ainsi quune valeur juridique conférée par la loi.
Le SAGE Drôme est un dossier constitué de 4 documents distincts et complémentaires :
Le Plan dAménagement et de Gestion Durable (PAGD) de la ressource en eau et des milieux aquatiques. Il expose la stratégie retenue pour le territoire suite à un important travail de concertation au sein des groupes de travail du SAGE. Pour chaque enjeu du SAGE, une liste dobjectifs est définie. Ces objectifs sont eux-mêmes déclinés en une série de dispositions référencées ;
Le règlement : il isole, dans un document bien identifié, les prescriptions réglementaires du SAGE. Il est illustré par des documents cartographiques associés ;
Le rapport environnemental : il permet didentifier les incidences notables négatives sur lenvironnement puis de les réduire, le cas échéant, en proposant des mesures correctrices ;
Un atlas cartographique
Sous-partie I - B : La portée juridique du SAGE
La Loi sur leau et les milieux aquatiques (LEMA) n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 a introduit deux nouveaux documents :
un PAGD à limage de la version précédente du SAGE, opposable directement aux autorités administratives compétentes pour adopter les décisions dans les domaines concernés, à savoir :
LEtat et ses services déconcentrés (notamment les préfectures) ;
Les Collectivités territoriales et leurs établissements publics (communes, départements, régions, groupements de collectivités territoriales).
Les décisions administratives prises dans le domaine de leau, les documents durbanisme locaux (carte communale, plan local durbanisme (ci-après, PLU) et schéma de cohérence territoriale (ci-après, SCoT) et les schémas départementaux de carrière (SDC) doivent être compatibles ou, le cas échéant, rendus compatibles avec les orientations de gestion définies dans le PAGD.
un règlement opposable
A toute personne publique ou privée pour lexécution de toute installation, ouvrage, travaux ou activité autorisée ou déclarée au titre de la loi sur leau (IOTA);
A toute personne publique ou privée envisageant la réalisation dune installation classée pour la protection de lenvironnement (ICPE) soumise à autorisation, déclaration ou enregistrement ;
A toute autre personne visée aux rubriques de larticle R. 212-47 du Code de lenvironnement.
Il existe une obligation de conformité entre les dispositions du règlement et le document quil encadre.
La portée juridique du PAGD :
Le Code de lenvironnement et le Code de lurbanisme disposent que les décisions administratives prises dans le domaine de leau, les schémas départementaux de carrière, ainsi que les documents durbanisme locaux (carte communale, plan local durbanisme (ci-après, PLU) et schéma de cohérence territoriale (ci-après, SCOT) doivent être compatibles ou, le cas échéant, rendus compatibles avec le PAGD dans les conditions et délais quil fixe.
En conséquence :
- Cette relation entre les documents susvisés et le PAGD implique que ce dernier ne soit opposable directement quà ladministration ; en dautres termes, personne ne peut se prévaloir de la violation du SAGE, et donc du PAGD, par un acte privé. A titre dexemple, on ne pourra pas attaquer directement un industriel au motif que son rejet dans le cours deau nest pas compatible avec un objectif ou une disposition du PAGD. En revanche, on pourra attaquer pour ce type de motif la décision administrative qui autorise ce rejet dans la mesure où ce rejet est conforme aux prescriptions édictées par ladministration.
- Deuxième conséquence : cette notion de compatibilité implique que les « options fondamentales » du PAGD ou son « esprit » ne soient pas remis en cause.
La circulaire du 4 mai 2011 relative à la mise en uvre des schémas daménagement et de gestion des eaux, complétant la circulaire du 21 avril 2008 précitée, définit la notion de compatibilité en les termes suivants :
« (
) Un document est compatible avec un document de portée supérieure lorsquil nest pas contraire aux orientations ou aux principes fondamentaux de ce document et quil contribue, même partiellement, à leur réalisation. (
) »
Dans lhypothèse où un tiers ou une administration attaque une décision administrative (visée plus haut) au motif quelle contredirait une disposition du PAGD ou son esprit général, le juge regardera en priorité si la décision administrative attaquée ne fait pas obstacle à la réalisation dun des objectifs du SAGE. Trois hypothèses :
- soit le juge estime que la décision administrative compromet en effet lobjectif visé du PAGD et juge ainsi de son incompatibilité et en prononce, le cas échéant, son annulation.
- soit le juge estime souverainement que la décision attaquée ne fait pas obstacle à la réalisation de lobjectif visé et décide de rejeter la requête.
- soit le juge a un doute sur la compatibilité ou la non compatibilité de la décision avec lobjectif visé. Dans cette hypothèse, et seulement dans celle-ci, le juge regardera plus précisément si la décision attaquée ne remet pas en cause une ou plusieurs dispositions du PAGD répondant à lobjectif visé. Le juge prêtera une attention particulière aux dispositions claires et précises.
Avant 2004, cette exigence de compatibilité ne simposait quaux décisions administratives prises dans le domaine de leau en vertu de larticle L212-5-2 alinéa 2 du Code de lenvironnement. La circulaire du 15 octobre 1992, remplacée par celle du 21 avril 2008, précise la notion de « décisions administratives dans le domaine de leau » en établissant une liste des décisions concernées. Même si cette liste semble de bon sens et reflète la position du ministère chargé de lenvironnement, elle nest au plan juridique quindicative. Ce sera le juge qui, lorsquil sera saisi, déterminera au cas par cas si la décision administrative en cause relève du domaine de leau ou non.
La loi n°2004-338 du 21 avril 2004, portant transposition de la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau, étend ce rapport de compatibilité aux documents durbanisme type carte communale, PLU et SCoT, , auxquels ne simposait jusque là quun simple rapport de prise en compte.
La LEMA vient finalement étendre cette obligation de compatibilité aux schémas départementaux de carrières (article L.515-3 dernier alinéa du Code de lenvironnement) permettant ainsi dassurer une cohérence des démarches de planification.
Les délais de mise en compatibilité : le choix des délais est normalement laissé à la libre appréciation de la CLE sauf sils sont fixés par la loi, tels pour les documents durbanisme et les schémas départementaux des carrières.
Précisément, doivent être compatibles ou rendus compatibles avec le SAGE :
Le SCOT : (L. 122-1-12 du Code de lurbanisme, créé par la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour lenvironnement) : Lorsquun SAGE est approuvé après lapprobation dun SCOT, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de trois ans.
Le PLU : (articles L. 111-1-1 et L. 123-1-9 du Code de lurbanisme créés par la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour lenvironnement, applicable au 13 janvier 2011) : En l'absence de SCOT, les PLU doivent notamment être compatibles, s'il y a lieu, avec les objectifs de protection définis par les SAGE. Lorsqu'un SAGE est approuvé après l'approbation d'un plan local d'urbanisme, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de trois ans.
Les cartes communales : (article L. 124-2 du Code de lurbanisme) : Lorsqu'un SAGE est approuvé après l'approbation d'une carte communale, cette dernière doit, si nécessaire, être rendue compatible dans un délai de trois ans.
Le schéma départemental des carrières : (article L. 515-3 du Code de lenvironnement) : Le schéma départemental des carrières doit être compatible ou rendu compatible dans un délai de trois ans avec les dispositions du SAGE.
Quant aux décisions administratives prises dans le domaine de leau, elles doivent être compatibles ou rendues compatibles avec le plan d'aménagement et de gestion durable de la ressource en eau du SAGE dans les conditions et les délais qu'il précise
(article L. 212-5-2 du Code de lenvironnement).
Ainsi, les délais varient selon que la décision administrative prise dans le domaine de leau a été prise avant ou après la publication du SAGE :
Les décisions prises dans le domaine de leau après publication du SAGE doivent immédiatement lui être compatibles, sauf si le SAGE fixe lui-même des délais pour la mise en uvre de ces dispositions ;
les décisions administratives antérieures au SAGE : elles doivent être rendues compatibles avec le PAGD. Les délais varient dun PAGD à un autre. Aucun texte ne fixe de terme. Ainsi, le PAGD peut fixer la mise en compatibilité des décisions avec le SAGE dans un délai de 6 ans (SAGE du bassin de lHuisne), de 3 ans ou voire dun an (SAGE du bassin de la Lys). En raison des difficultés politique et technique de la procédure de mise en compatibilité, il convient dêtre réaliste et denvisager cette démarche en fonction des priorités du SAGE.
La portée juridique du règlement :
Larticle L. 212-5-2 du Code de lenvironnement dispose que le règlement et ses documents cartographiques sont opposables à toute personne publique ou privée pour lexécution de toute installation, ouvrage, travaux ou activité autorisée ou déclarée au titre de la loi sur leau (IOTA).
Cette opposabilité affirmée expressément par le Code de lenvironnement, ne se limite pas aux IOTA relevant de la loi sur leau, elle sapplique également à toute personne publique ou privée envisageant la réalisation dune installation classée pour la protection de lenvironnement (ICPE).
Au regard des rubriques de larticle R. 212-47 du CE, elle sapplique également :
Aux utilisateurs de masses deau superficielles ou souterraines ; (Selon la circulaire du 21 avril 2008, seraient seuls concernés les bénéficiaires dautorisation ou de déclaration au titre de la loi sur leau ou des ICPE et non les utilisateurs ayant des usages domestiques des dites masses deau).
Aux maîtres douvrage dopérations engendrant des prélèvements et des rejets dans le sous-bassin ou le groupement de sous-bassins concerné, qui entraînent des impacts cumulés significatifs ; (Selon la circulaire du 21 avril 2008, cela exclurait les ouvrages qui relèvent dune procédure administrative préalable).
Aux exploitants agricoles qui génèrent des épandages d'effluents liquides ou solides dans le cadre prévu aux articles R. 211-50 à R.211-52 du CE ; (Selon la circulaire du 21 avril 2008, sont exclus les bénéficiaires dune autorisation ou dune déclaration au titre de la législation relative aux ICPE et aux IOTA).
Aux maîtres douvrage dopérations effectuées dans le périmètre des aires dalimentation des captages deau potable ;
Aux maîtres douvrage dopérations effectuées dans des zones dérosion identifiées dans le périmètre du SAGE ;
Aux maîtres douvrage dopérations effectuées sur des zones humides dintérêt environnemental particulier ou dans des zones stratégiques pour la gestion de leau ;
Aux exploitants douvrages hydrauliques fonctionnant au fil de leau susceptibles de perturber de façon notable les milieux aquatiques listés dans linventaire prévu dans le PAGD.
Lopposabilité du règlement aux tiers suppose quil existe un rapport de conformité. En conséquence :
Contrairement à la relation qui existe entre le PAGD et les décisions administratives visées plus haut, lobligation de conformité entre les dispositions du règlement et le document quil encadre suppose que ce document respecte scrupuleusement le règlement. Les règles du règlement sont opposables directement, supposant que :
Les règles sont invocables directement par lautorité administrative chargée de contrôler lopération, linstallation, louvrage, les travaux ou les activités concernées.
Les autorités administratives compétentes peuvent se fonder sur la non-conformité dun projet avec les dispositions du règlement du SAGE pour refuser une autorisation, sopposer à une déclaration, ou encore imposer des prescriptions et solliciter des études complémentaires dans le cadre de la délivrance de ces actes.
Un requérant tiers a la possibilité dinvoquer la non-conformité dune déclaration ou dune autorisation avec le règlement du SAGE pour demander son annulation dans le cadre dun recours porté devant le juge administratif.
Cette notion de conformité implique un strict respect de la règle de la part de la décision administrative attaquée. Aucune marge dappréciation nest laissée à ladministration pour apprécier cette règle, ni au juge pour contrôler cette règle. Par conséquent, dans lhypothèse où un tiers ou une administration attaquent un industriel au motif que son autorisation de rejet nest pas conforme au règlement du SAGE, le juge vérifiera directement si la décision attaquée est contraire à la règle utilisée. Cest pourquoi la règle doit être claire et précise.
Les délais de mise en conformité varient selon que lactivité soit existante, en cours dapprobation, ou future :
Les opérations futures doivent se conformer aux prescriptions du règlement lorsque le SAGE a été approuvé et publié.
Le SAGE peut en revanche fixer librement le délai de mise en conformité des décisions administratives prises dans le domaine de leau existantes ou en cours, qui doivent être compatibles avec le PAGD du SAGE.
Le lien avec le règlement est mentionné au début de chaque objectif. Chaque article du règlement possède une justification de sa règle et un lien avec un objectif du SAGE.
Sous-partie I - C : Le périmètre dapplication du SAGE Drôme
Le périmètre du SAGE a été fixé par arrêté préfectoral du 15 octobre 1993 (cf. annexe 1).
Il concerne 83 communes (cf. Atlas Carte 1) :
toutes drômoises,
toutes comprises en tout ou partie (même minime) dans le bassin versant de la Drôme,
soit 1 800 km², alors que la superficie du bassin versant est de 1 640 km².
Il touche 10 cantons, dont 2 concernés par 1 commune.
Vu létat actuel des connaissances sur la délimitation des eaux souterraines et en particulier de la nappe daccompagnement de la Drôme, ce périmètre a été représenté et réapprouvé en CLE plénière le 19 février 2009.
PARTIE II : INTRODUCTION
Sous-partie II - A : Lhistoire du SAGE Drôme : les dates clés
1980s
Plan dAménagement Rural engagé dans le Val de Drôme par le District dAménagement du Val de Drôme (DAVD, actuelle Communauté de communes du Val de Drôme)
1985
1987
Le projet est relancé par le DAVD : Mobilisation et implication des acteurs
1989
1990
1er Contrat de rivière
1991
1ère Mission Inter Services de lEau (M.I.S.E) de France regroupant DDE, DDASS et DDAF créée dans la Drôme
1992
15 10 1993
Arrêté préfectoral de délimitation du périmètre du SAGE
28 12 1993
Arrêté préfectoral de création de la CLE
29 04 1994
17 02 1995
Décret et arrêté préfectoral n°443 : Zone de Répartition des Eaux sur 30 communes de laval du bassin versant, outil réglementaire de gestion du déficit quantitatif.
1996
30 12 1997
Arrêté préfectoral dadoption du SAGE
1999
2ème Contrat de rivière
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Etude bilan du SAGE et des Contrats de rivières
01 2007
Transfert de la compétence rivières des EPCI au SMRD qui devient structure porteuse du SAGE et des procédures contractuelles.07 2008
La CLE décide de réviser le SAGE
Assecs de la Drôme aval
Série de crues destructrices
Sous-Partie II - B : La révision du SAGE Drôme
Approuvé en 1997, le SAGE Drôme a plus de 10 ans de mise en uvre. La démarche pour arriver à une gestion de la rivière a, quant à elle, plus de 20 ans. Entre cette prise de conscience et aujourdhui, beaucoup dactions ont été réalisées qui ont conduit à améliorer réellement la situation du bassin : 1million de m3 a été trouvé pour lirrigation, en substitution du prélèvement en rivière, et la qualité de leau sest très nettement améliorée permettant davoir une eau baignable en 10 ans sur plus de 80 % du linéaire de la Drôme.
Malgré cette réussite, des points restent néanmoins à traiter : trouver davantage de ressource de substitution, améliorer la gestion de leau potable, améliorer les dispositifs dassainissement non collectif, préserver les zones humides et la biodiversité, restaurer la continuité écologique des cours deau, préserver lespace de vie des cours deau, gérer le transport sédimentaire des cours deau, régler les conflits dusages en rivière, etc.
Par ailleurs, le contexte réglementaire a évolué. En effet, la directive du 23 octobre 2000 (DCE) établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de leau est venue fixer de nouveaux objectifs pour les masses deau des pays de la communauté européenne, notamment celui de bon état des eaux dici 2015.
La loi du 21 avril 2004 transposant la DCE vient réviser le Code de lurbanisme en imposant aux documents durbanisme locaux, type carte communale, plan local durbanisme et schéma de cohérence territoriale, de se mettre en compatibilité avec les objectifs du SAGE.
Par la suite, la LEMA, abrogeant la loi sur leau du 3 janvier 1992, est venue compléter le dispositif en créant deux nouveaux documents constitutifs du SAGE : un plan daménagement et de gestion durable (PAGD) se substituant à lancien SAGE, et un règlement, contenant des prescriptions opposables aux tiers pour les opérations de police de leau visées à larticle R. 212-47 du Code de lenvironnement. Elle impose ainsi que les SAGE en cours délaboration, arrêtés ou approuvés au 30 décembre 2006, soient révisés avant le terme de lannée 2011 afin dintégrer lesdits documents. Elle a repris également les nouveaux objectifs fixés par la DCE et impose que les SAGE, déjà approuvés à la date dadoption du SDAGE révisé, comme cest le cas du SAGE Drôme, se mettent en compatibilité avec ce dernier dici fin 2012.
Confrontés à ces nouvelles échéances, les acteurs locaux ont exprimé leur volonté dentrer en phase de révision en CLE plénière les 9 et 18 juillet 2008.
Une étude bilan du SAGE et des actions déjà réalisées, a été menée entre 2005 et 2008. Les préconisations de cette étude ainsi que la méthode envisagée pour procéder à la révision ont été présentées et approuvées en Comité dAgrément de Bassin le 9 octobre 2008.
La révision a été menée par le Syndicat Mixte des Rivières de la Drôme et ses affluents (SMRD), structure porteuse et secrétariat de la CLE, nouvellement étoffée pour ces missions. Véritable structure de bassin depuis le transfert de compétence début 2007, il fédère lensemble des communautés de communes du bassin versant, ce qui représente un véritable atout pour réfléchir plus largement en termes daménagement du territoire et de milieux.
En sus de la réalisation de létude bilan réalisée du SAGE et des Contrats de rivières, des études complémentaires ont été menées ou lancées :
Pour étayer la connaissance technique du bassin, un suivi topographique du cours deau et une étude sur la qualité de leau et la situation de la baignade sur le bassin ont été engagés et intégrés. Une étude sur les volumes prélevables a été lancée. Lappui du CREN a également été souhaité pour la protection des zones humides.
Concernant lélaboration du SAGE, un appui pour la réalisation de la cartographie de lobservatoire du SAGE, un appui juridique ainsi quun plan de communication ont été prévus.
Une dynamique de concertation a aussi été lancée en début dannée 2009 qui a permis daborder toutes les questions de fond et doù sont nés les objectifs décrits dans le présent document.
Relancer la concertation sur un territoire, où ces sujets sont traités depuis plus de vingt ans, a nécessité de se remettre autour dune table, de refaire des études, de réfléchir à de nouveaux enjeux. Pour travailler sur ces sujets, une nouvelle approche a été élaborée avec la mise en place de commissions thématiques, de façon à répartir les réflexions au niveau de groupes opérationnels qui ont pu travailler parallèlement. Les réflexions qui y étaient menées, étaient régulièrement mises en cohérence par des bureaux et des CLE plénières, la CLE étant le seul organe de validation finale.
Dans la pratique, ces groupes ont analysé 3 types de problématiques :
Celles traitées dans la première mouture du SAGE et le précédent Contrat de rivière, et dont il est possible de considérer quelles sont résolues ;
Celles partiellement traitées dans la première mouture du SAGE et le précédent Contrat de rivière qui méritent dêtre approfondies, tout en tenant compte des évolutions du contexte(;
Celles nouvellement identifiées ou modifiées suite à lévolution du contexte.
Une première série de réunions de travail de ces commissions sur janvier 2009 a été loccasion de reprendre le contenu de létat des lieux et de confirmer la situation actuelle du bassin.
Une deuxième série de réunions sest tenue en mars pour travailler sur les objectifs fixés par le SDAGE et le programme de mesures.
Deux autres séries de réunions sur mai et janvier 2010 ont permis de formaliser et rédiger le contenu des objectifs retenus.
Pendant cette phase de concertation et de construction, si les différentes commissions thématiques ont pu travailler en petits comités sur leurs problématiques, il était capital de garder une vision densemble par la CLE, réel lieu de concertation. Des CLE plénières ont ainsi été régulièrement organisées tout au long de la période de concertation (tous les 2 mois environ) de façon à ce que tous les acteurs aient une vision densemble de ce qui se dessinait pour le bassin versant.
La CLE est bien le seul organe habilité à valider les objectifs et à prendre une décision. Lors de la phase finale de validation, appuyée par son bureau, elle a pu prioriser les objectifs entre eux et retenir ceux qui ont finalement été maintenus pour le SAGE. Les documents finaux obtiennent la validation en CLE plénière, avec un quorum au 2/3.
Une fois validé en CLE, le SAGE doit suivre certaines étapes de consultation précisées à larticle L.212-6 du Code de lenvironnement (L.212-10, II du Code de lenvironnement) avant dêtre finalement validé en Préfecture. Ainsi, la Commission Locale de l'Eau devra soumettre le projet de SAGE à l'avis des conseils généraux, des conseils régionaux, des chambres consulaires, des communes, de leurs groupements compétents, et, sil existe, de létablissement public territorial de bassin ainsi que du comité de bassin intéressés. Hormis celui du comité de bassin, ces avis sont réputés favorables s'ils n'interviennent pas dans un délai de quatre mois.
Le projet de schéma, éventuellement modifié pour tenir compte des avis recueillis, sera soumis à enquête publique. A l'issue de l'enquête, le schéma sera approuvé par le préfet. Larrêté préfectoral d'approbation, qui modifie et complète larrêté approuvant lancien SAGE, sera publié. Le schéma devra être tenu à la disposition du public.
Par la suite, le SAGE pourra être modifié par le préfet, après avis ou sur proposition de la Commission Locale de l'Eau, si cette modification ne porte pas atteinte aux objectifs de ce schéma (L.212-7 du Code de lEnvironnement).
Sous-partie II - C : Les acteurs du SAGE
La Commission Locale de lEau (CLE) et son bureau
La Commission Locale de l'Eau est une assemblée délibérante, indépendante et décentralisée, chargée de la préparation et de la mise en uvre du Schéma dAménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). Au cur du dispositif en termes de propositions, de concertation et de décisions, elle en est le véritable moteur.
La CLE du SAGE Drôme date de 1993 et est une des plus anciennes CLE de France. La concertation et la discussion sur le bassin versant de la Drôme sont ainsi vues depuis longtemps comme une solution aux problèmes qui nous entourent.
La CLE est composée pour au moins la moitié de représentants des collectivités locales et établissements publics locaux, pour au moins un quart de représentants dusagers et pour le reste de représentants des services de lÉtat.
La composition de la CLE du SAGE Drôme, révisée par arrêté préfectoral du 23 août 2011, rassemble ainsi 53 membres répartis en 3 collèges :
le collège des élus : 27 membres dont 15 représentants des maires ;
le collège des usagers, propriétaires riverains, organisations professionnelles, associations : 16 membres ;
le collège des représentants de lÉtat et ses établissements publics : 10 membres.
Le Président de la CLE, élu pour 6 ans par les représentants des collectivités locales et établissements publics locaux, a pour rôle dorganiser et de dynamiser la commission.
Les membres de la CLE du SAGE Drôme figurent en annexe 2.
Le Président du SAGE Drôme est Jean SERRET, Conseiller général, Président de la CCVD et maire de Eurre.
Un Bureau, forme plus réduite de la CLE, est chargé de suivre plus précisément les différentes phases de travail et de préparer les séances plénières de la CLE. Il comprend 16 membres choisis parmi les 3 collèges précédents.
Des commissions thématiques ont été mises en place dans le cadre de la révision du SAGE, afin de proposer à la CLE des modalités concrètes de construction des nouveaux objectifs du SAGE. Les commissions thématiques sont des éminences de la CLE auxquelles sont conviés des experts (industriels, chercheurs, techniciens) en fonction des problématiques abordées.
5 commissions ont été constituées pour balayer lensemble des problématiques selon des points dentrée « usages » :
Les Commissions thématiques
Relancer la concertation sur un territoire, où ces sujets sont traités depuis plus de vingt ans, était le vrai chalenge de 2009.
Des commissions thématiques avaient été imaginées fin 2008 de façon à répartir les réflexions dans des groupes opérationnels. Ces commissions ont pu travailler parallèlement en 2009, sachant que les réflexions qui sy sont menées ont été régulièrement mises en cohérence par des CLE plénières, seul organe de validation.
Les commissions thématiques sont donc des éminences de la CLE auxquelles ont été conviés des experts (industriels, chercheurs, techniciens) en fonction des problématiques abordées.
5 commissions ont été ainsi crées pour balayer lensemble des problématiques selon des points dentrée « usages » :
La commission « usages agricoles et industriels » : qui travaille sur le volet quantitatif (lirrigation représente 96 % de lutilisation des eaux de surface et 38 % des eaux souterraines), en essayant de réfléchir à des pratiques utilisant leau différemment et qui intègrent les évolutions de la PAC et du marché actuel, et également sur le volet qualitatif avec la problématique des pollutions diffuses. Le volet social/économique est également important au regard des emplois créés par ces secteurs, quil faut absolument maintenir en zone rurale.
La commission « usages domestiques » : qui travaille sur le volet quantitatif, avec lalimentation en eau potable et les utilisations individuelles par forages, et sur le volet qualitatif pour préserver ces ressources. Ce volet qualitatif est important puisquil est également question de lassainissement collectif et individuel, du traitement des eaux pluviales, des pollutions diffuses par le traitement des jardins ou des espaces verts des communes.
La commission « usages biophysiques » : qui travaille sur la prévention des crues, la définition des espaces de mobilité et fonctionnel, lentretien des berges et du lit, mais aussi la question de la gestion sédimentaire et du transport solide. Tout ce qui impacte physiquement les cours deau, comme les travaux de protection de berges, les ouvrages hydrauliques, certaines politiques durbanisme seront concernés. La partie biologique concerne lentretien de la ripisylve.
La commission « usages partagés » : qui travaille sur le volet usage environnemental avec la préservation des zones humides, de la biodiversité et des espaces naturels remarquables, la gestion des zones patrimoniales. Cette commission travaille également sur la mise en valeur de ce patrimoine par la communication, léducation à lenvironnement et la labellisation, et la mise en cohérence de tous les usages qui sont faits de la rivière à travers un volet activités (tourisme, sports deau vive ou de nature, pêche). Ces activités participent au développement économique de la vallée et doivent apprendre à cohabiter et à respecter les milieux quils utilisent.
La commission « observatoire » : qui travaille sur les indicateurs à mettre en place pour suivre les différents objectifs du SAGE.
Les partenariats et le financement
La CLE na pas de personnalité juridique ni de budget en propre : cest une instance de représentation et de délibération.
Le Syndicat Mixte de la Rivière Drôme et de ses affluents (SMRD) est la structure qui assure la maîtrise douvrage déléguée et le secrétariat de lélaboration du SAGE pour le compte de la CLE. Il est la « structure porteuse ».
Syndicat mixte ouvert, il fédère :
le Département de la Drôme,
la Communauté de Communes du Val de Drôme,
la Communauté de Communes du Crestois,
la Communauté de Communes du Pays de Saillans,
la Communauté de Communes du Diois,
la Commune de Crest,
soit 82 communes.
Les orientations de gestion sont prises au sein dun Comité Syndical comportant 34 membres.
Le Président du SMRD est Bernard BUIS, Conseiller général et Maire de Lesches-en-Diois.
Trois partenaires ont assuré le financement de la révision du SAGE, en complément des fonds propres du SMRD (participations statutaires des différentes collectivités membres) :
le Département de la Drôme,
lAgence de leau Rhône Méditerranée & Corse,
la Région Rhône Alpes.
Sous-partie II - D : Quels sont les objectifs par masse deau sur le territoire du SAGE ?
Létat dune masse deau, au sens du SDAGE et de la DCE, se définit à partir de :
létat quantitatif pour les eaux souterraines (traité dans lenjeu 2)
létat chimique correspondant au suivi de 41 molécules toxiques pour les eaux souterraines et superficielles (traité dans enjeu 3)
létat écologique pour les eaux superficielles uniquement.
Concernant létat écologique des cours deau, il est défini dans le SDAGE comme étant le croisement de 3 critères :
la qualité physico-chimique par le respect des normes fixées sur certains paramètres physiques et chimiques de leau (traitée dans lenjeu 3)
la qualité biologique qui quantifie les faunes benthiques (indice IBGN), micro-cellulaires (indice IBD) et piscicoles (IPR) présentes dans les cours deau et les pondère aux potentialités daccueil naturel (taille des sédiments, colmatages, débit,
) de façon à en déduire limpact de la qualité de leau sur le milieu (traitée dans les enjeux 3, 4 et 5)
le respect de la valeur seuil dune liste de polluants spécifiques (traité dans lenjeu 3)
Fig.1 : définition du bon état des eaux superficielles et souterraines
Le très bon état écologique prend en compte lhydromorphologie des cours deau (traitée dans lenjeu 5).
Ainsi, pour les masses deau superficielles principales situées sur le bassin versant de la Drôme :
Identification de la masse d'eauPréconisation du SDAGE 2010-2015Code masses d'eau (SDAGE)Longueur en km
sur SAGENomobjectif viséEtat écologique
2009Année pour l'objectif écologiqueEtat chimique
2009Année pour l'objectif chimiqueMotifs de la dérogationFRDR438a18.3La Drôme de Crest au Rhônebon potentielMédiocre
IC 32015Bon
IC 12015 FRDR438b10.8La Drôme de la Gervanne à Crestbon étatBon
IC 12021Bon
IC 12015morphologie, hydrologie, continuitéFRDR43929.9La Gervannebon étatMoyen
IC 22015Bon
IC 12015 FRDR44036.2La Drôme de l'amont de Die à la Gervannebon étatBon
IC 32015Bon
IC 32015 FRDR44134La Roannebon étatTrès bon
IC 32015Bon
IC 32015 FRDR44275La Drôme de l'amont de Die, Bès et Gourzine inclusbon état
Moyen
IC 32015Mauvais
IC 32021substances prioritairesIC = Indice de confiance de létat des eaux évalué. Soit 1 pour faible, 2 pour moyen et 3 pour fort.
Et pour les masses deau secondaires situées sur le bassin versant de la Drôme :
Identification de la masse d'eauPréconisation du SDAGE 2010-2015Code masses d'eau (SDAGE)Longueur en km
sur SAGENomobjectif viséEtat écologique
2009Année pour l'objectif écologiqueEtat chimique
2009Année pour l'objectif chimiqueMotifs de la dérogationFRDR1000510.7ruisseau de Charsacbon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1000920.2ruisseau la Brettebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR100404.2le petit Rhônebon étatMoyen
IC 12021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticides, morphologieFRDR101028.4ruisseau des Boidansbon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR102107.3ruisseau d'Aucelonbon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1022011.6ruisseau de Boulcbon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1043213.8torrent de la Béousbon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR104345.1ruisseau des Caux*bon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1046711ruisseau le Maravelbon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1049927.5rivière la Surebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR105147.2ruisseau Corbièrebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR105155.3ruisseau de Pémyabon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR105187ruisseau la Romanebon étatMoyen
IC 12021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticidesFRDR105356.5ruisseau de Valcroissantbon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR105678ruisseau de Lambresbon étatMoyen
IC 22021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticides, morphologieFRDR107059.5ruisseau de Saleinebon étatMoyen
IC 12021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticides, morphologieFRDR108015.9ruisseau de Grimonebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR108089ruisseau de Bornebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR108095.5ruisseau la Lancebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1082412.6rivière la Syebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1099812ruisseau le Rioussetbon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR111128.6ruisseau la Sépiebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR111639.3ruisseau la Courancebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR112999.2ruisseau de Marignacbon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR113316.8ruisseau de Saint Laurentbon étatMoyen
IC 12021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticidesFRDR113428.1ruisseau de colombebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR113747.8rif Misconbon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR114829ruisseau de Lausensbon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1149517.2ruisseau de Grenettebon étatMoyen
IC 12021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticidesFRDR115925.4torrent de Nière Gourzinebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR116018.8ruisseau le contèclebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR117027.3ruisseau la Vaugelettebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR117726ruisseau l'Esconavettebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR117738.5ruisseau de Blanchonbon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR117785.1ruisseau de Riaillebon étatMoyen
IC 12021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticidesFRDR1195831.7ruisseau de l'Archianebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1202418.4ruisseau de Meyrossebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015FRDR1203911.7ruisseau la Comanebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015IC = Indice de confiance de létat des eaux évalué. Soit 1 pour faible, 2 pour moyen et 3 pour fort.
Pour les masses deau secondaires situées hors du bassin versant de la Drôme mais au moins en partie sur lune des communes du SAGE :
Identification de la masse d'eauPréconisation du SDAGE 2010-2015Code masses d'eau (SDAGE)Bassin versantLongueur en km sur SAGENomobjectif viséEtat écologique
2009Année pour l'objectif écologiqueEtat chimique
2009Année pour l'objectif chimiqueMotifs de la dérogationFRDR10081Veore Barberolle5ruisseau le Pétochinbon étatMoyen
IC 12021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticides, morphologieFRDR10666Veore Barberolle10ruisseau d'Ozonbon étatMoyen
IC 12021Pas de mesure2015nutriments et/ou pesticides, morphologieFRDR448aVeore Barberolle1.2La Véore de la D538 (Chabeuil) au Rhônebon potentielMoyen
IC 32021Bon
IC 12015morphologie, nutriments et/ou pesticidesFRDR10643Vercors8.3rivière de Léoncelbon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015 FRDR10815Eygues6.3ruisseau d'Aiguebellebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015 FRDR11740Eygues8.5torrent d'Arnayonbon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 22015 FRDR11516Roubion Jarbon14.2rivière la Vèbrebon étatTrès bon
IC 22015Bon
IC 12015 FRDR12061Roubion Jarbon3.4rivière la Tessonnebon étatBon
IC 22015Bon
IC 22015 FRDR2007bRhône aval1.8Vieux Rhône de Charmes-Beauchastelbon potentielMédiocre
IC 12015Pas de mesure2015 FRDR2007cRhône aval1.6Vieux Rhône de Baix-Logis-Neufbon potentielMédiocre
IC 12015Pas de mesure2015 IC = Indice de confiance de létat des eaux évalué. Soit 1 pour faible, 2 pour moyen et 3 pour fort.
Sous-partie II - E : Lorganisation du PAGD
Le présent document constitue le Plan dAménagement et de Gestion Durable (PAGD) de la ressource en eau et des milieux aquatiques du bassin versant de la Drôme. Après une présentation générale de la démarche SAGE et une synthèse du diagnostic des milieux aquatiques de la Drôme, il expose les éléments de la stratégie de la Commission Locale de lEau et définit les conditions de réalisation des objectifs du SAGE.
La Commission Locale de lEau a ainsi défini 8 enjeux pour la gestion de leau et des milieux aquatiques du territoire du SAGE Drôme. A chacun de ces enjeux correspond plusieurs objectifs. Ces objectifs sont définis pour répondre aux diverses difficultés et carences observées sur le territoire. Il sagit de propositions qui doivent concourir à la mise en place dune gestion concertée des ressources en eau de la Drôme, en sattachant à concilier les attentes et besoins des divers usagers socio-économiques, dans le respect des milieux aquatiques dont le « bon état » qualitatif et quantitatif est systématiquement recherché.
Les enjeux et les objectifs associés pour le SAGE Drôme sont :
HYPERLINK \l "_Toc303784345" Enjeu n°1 : Pour une gestion durable des milieux aquatiques
HYPERLINK \l "_Toc303784346" Objectif 1A : Faire prendre conscience aux acteurs du territoire de limportance des milieux aquatiques
Enjeu n°2 : Pour un bon état quantitatif des eaux superficielles et souterraines
Objectif 2A : Déterminer puis maintenir les débits et niveaux piézométriques objectifs par une répartition optimisée des volumes prélevables entre usages
Objectif 2B : Maintenir les débits objectifs par une réduction des prélèvements en période détiage tout en prenant en compte un accès à leau pour le secteur agricole
Objectif 2C : Atteindre le bon état quantitatif des eaux souterraines et nappes daccompagnement par la gestion et la sécurisation des réseaux deau potable
Enjeu n°3 : Pour une bonne qualité des eaux superficielles et souterraines et une qualité baignade
Objectif 3A : Atteindre une bonne qualité des eaux superficielles et souterraines
Objectif 3B : Atteindre la qualité baignade des eaux superficielles
Objectif 3C : Connaître et préserver les masses deau souterraines et nappes daccompagnement à forte valeur patrimoniale dans une perspective dun usage eau potable prioritaire
Enjeu n°4: Pour préserver et valoriser les milieux aquatiques, restaurer la continuité écologique et conserver la biodiversité
Objectif 4A : Améliorer la connaissance, protéger et valoriser les zones humides
Objectif 4B : Restaurer la continuité écologique des cours deau pour les rendre favorables au développement de la biodiversité
Objectif 4C : Stopper la perte de la biodiversité
Enjeu n° 5 : Pour un bon fonctionnement et une dynamique naturelle des cours deau
Objectif 5A : Définir et gérer lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant de la Drôme
Objectif 5B : Pour atteindre le profil déquilibre, favoriser la dynamique naturelle ou la stabilisation du lit des cours deau du bassin versant par une gestion globale et équilibrée du transport solide
Enjeu n°6 : Pour gérer les risques dinondations en tenant compte du fonctionnement naturel des cours deau
Objectif 6A : Réduire laléa
Objectif 6B : Réduire la vulnérabilité
Objectif 6C : Savoir mieux vivre avec le risque
Enjeu n°7 : Pour un territoire « vivant » et en harmonie autour de la rivière
Objectif 7A : Concilier les usages et lintérêt des usagers « amateurs » de la rivière
Objectif 7B : Promouvoir un tourisme « vert » sur le bassin versant
Objectif 7C : Promouvoir une éducation à lenvironnement pour nos générations futures
Enjeu n°8 : Pour un suivi du SAGE à travers la mise en place dun observatoire
Objectif 8A : Evaluer et suivre latteinte des objectifs du SAGE
Objectif 8B : Construire et mettre en place des systèmes dalertes
Objectif 8C : Informer et sensibiliser
Chaque objectif se décline ensuite en dispositions référencées. Ces dispositions correspondent aux moyens prioritaires pour atteindre ces objectifs généraux tels que définis dans larticle R.212-46 du Code de lenvironnement et constituent le vrai noyau opérationnel de la mise en uvre de la stratégie du SAGE. Elles sont décrites dans le corps du présent document.
Il sagit :
Soit des dispositions de mise en compatibilité (Comp.), numérotée de 1 à 4.
Il sagit de mesures impliquant une décision administrative simposant à elle. Sont concernées, les décisions prises dans le domaine de leau et les documents durbanisme.
Soit des recommandations de la CLE (Rec.), numérotées de 1 à 92.
Celles-ci sont :
des rappels de la réglementation
des orientations de gestion ou mesures incitatives : mesures souhaitant influer sur le fonctionnement, la gestion de certaines activités ou usages, règles de lart.
Les recommandations citent au minimum linterlocuteur potentiel et les délais de mise en uvre.
Soit des actions (Act.), numérotées de 1 à 74.
Celles-ci regroupent :
un programme dactions : mesure intégrant une démarche à long terme reposant sur une étude, des travaux, lélaboration dun plan ou dun programme de gestion.
de lacquisition de connaissance : mesure prévoyant la réalisation dune étude ou dun inventaire.
de la communication : mesure visant à sensibiliser certains acteurs.
Elles indiquent au minimum et à titre indicatif :
un éventuel rappel de la règlementation ;
lénoncé de laction ;
les modalités prévisionnelles de mise en uvre ;
le coût estimatif sur 10 ans ;
les acteurs potentiels (porteur, partenaires, financeurs) ;
le calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps ;
la localisation ;
lindicateur de suivi.
Les recommandations et actions ont la même portée juridique, le juge restant souverain pour apprécier ce qui est doté dune portée juridique et ce qui ne lest pas, ce dernier sattachant plus au contenu et à la rédaction qu au « nom juridique » donné à la disposition.
Disp. N°
DX-03
DY-06
Titre de la disposition
Description / contenu de la disposition.
((
¬ ¬ ¬
Atlas Carte N°
Fig.2 : Grille de lecture des dispositions du SAGE
PARTIE III : Synthèse de létat des lieux
Pour plus dinformations techniques, se référer au document détat des lieux validé par la CLE le 23 septembre 2009.
La vallée de la Drôme se situe dans une zone de transition entre un milieu montagnard humide au nord, avec le Vercors et une dominante méditerranéenne au sud avec la Drôme provençale. La Drôme sécoule sur 106,5 km et ses principaux affluents proviennent du Vercors sur sa rive droite. Elle présente un régime hydrologique de type préalpin à tendance subméditerranéenne. Ce régime est caractérisé par de très basses eaux en période estivale, des basses eaux en hiver et un maximum découlement de mars à avril. Toute lannée, mais particulièrement en automne et au printemps, peuvent survenir des crues très puissantes.
La forêt reste très largement présente sur ce territoire (71 % pour bois et landes dont plus de 50 % de territoire boisé), si lon sait que la moyenne nationale en termes de territoire boisé est inférieure à 25 %.
Lagriculture joue un rôle moteur sur le territoire. Les surfaces cultivées représentent 26 % de la surface. Sa présence et son maintien sont des facteurs essentiels de la qualité du cadre de vie. La diversité des productions participe à la variété des paysages naturels offerts. Son poids économique reste important pour le territoire car près du tiers des entreprises sont agricoles ou agro-alimentaires. Ces dernières années, les secteurs spécialisés sont en progression comme lagriculture biologique, lélevage caprin, ou de façon très remarquable, les plantes aromatiques et médicinales.
Les zones urbaines sétendent peu et leur évolution tient davantage à la création de ZI ou de ZAC en périphérie. Les têtes de bassin à lest du périmètre et les zones de montagne restent peu peuplées et peu dynamiques en termes de démographie, mais néanmoins stables, à lexception de Lus-la-Croix-Haute qui bénéficie de lattractivité du Vercors (+ 38 hab.). La vallée de la Drôme, en aval de Crest, continue à attirer la population avec une densité de plus de 100 hab./km². En périphérie de Livron-sur-Drôme et Loriol-sur-Drôme, les communes dAllex et Montoison bénéficient notamment de cette évolution positive, tout autant que Crest. La Communauté de Commune du Diois bénéficie, dans une moindre mesure, de cet accroissement démographique (entre 10 et 100 hab. au km²). La partie centrale du périmètre reste stable, probablement hors du rayon dattractivité de la vallée du Rhône à louest, ou de celle de Die, plus modeste. La construction reste basée sur lindividuel, ce qui a des conséquences directes sur les réseaux dAEP et dassainissement en zone urbaine et sur la gestion des habitats dispersés en dehors (assainissement non collectif), du fait de la forte hausse des habitations en résidences secondaires, notamment dans larrière pays de la basse vallée de la Drôme.
Lemploi salarié est concentré sur les pôles urbains avec de forts déséquilibres : le développement de lactivité se fait principalement sur la confluence du Rhône et le long de la vallée de la Drôme. Les autres zones affichent une prédominance rurale avec une part majoritaire demplois liés à lagriculture, particulièrement dans les zones de montagne.
Sous-partie III - A : Analyse des milieux aquatiques existants
a) les eaux souterraines
Le périmètre détude couvre plusieurs masses deau souterraines. Les formations marno-calcaires et gréseuses du bassin de la Drôme sétendent sur une très grande partie du secteur, mais les calcaires et marnes crétacés du massif du Vercors, les alluvions de la Drôme à l'aval de Crest et les calcaires turoniens du synclinal de Saou, jouent un rôle important dans les ressources en eau du périmètre. Les autres masses deau souterraines sont marginales.
Aspects quantitatifs :
Fig. 3 : Comparaison de la répartition des prélèvements par usage en 1997 et 2004
Plusieurs constats :
Une légère augmentation des volumes prélevés, en particulier en nappe.
Une diminution des prélèvements industriels (Granulats Rhône-Alpes et Béton Rhône-Alpes ne prélèvent quasiment plus, Héro reste le 1er préleveur).
Une augmentation des prélèvements de la distribution publique (autres usages possibles) et de lagriculture.
Aspects qualitatifs :
La qualité des eaux brutes saméliore globalement par rapport à la situation de 1997, à la fois dun point de vue bactériologique et physicochimique. Le nombre de communes non-conformes a augmenté entre 1995 et 2005, mais ceci est lié au fait que le nombre de captages surveillés a augmenté. Les valeurs excédentaires sont plus faibles quen 1995. Les communes de Beaufort sur Gervanne, Autichamp et Chabrillan ont des taux de nitrates encore élevés. Les dépassements de seuils autorisés sont ponctuels pour le suivi des pesticides.
b) les eaux superficielles
Le périmètre détude comprend six masses deau superficielles principales identifiées par la DCE et 48 masses deau secondaires appelées très petits cours deau. 38 de ces masses deau secondaires, font partie intégrante du bassin versant de la Drôme, 10 autres sont situées sur un autre bassin versant mais traversent, au moins en partie, une commune du SAGE Drôme. Les affluents et chevelus de tête de bassin ne sont actuellement pas pris en compte dans ces objectifs de masses deau. Létat général des milieux aquatiques est globalement bon. Les paramètres déclassants peuvent être les micropolluants ou des manifestations deutrophisation sur laval.
Le bassin de la Drôme subit malgré tout une forte pression dorigine agricole, à la fois qualitative au moment des productions et de la valorisation des produits (grandes cultures, viticulture, élevage), mais aussi quantitative lors des prélèvements deau pour lirrigation. Physiquement, ces prélèvements entraînent en effet des modifications hydrologiques et des problèmes de connectivité avec les milieux annexes dans la partie aval.
Les autres pressions polluantes, principalement dues à lhabitat, ont un impact moyen sur laval. Lassainissement est jugé insuffisant sur lensemble du bassin, tout comme le traitement des rejets des caves viticoles. Par ailleurs, les espèces invasives, sont notées comme ayant un impact sur tout le linéaire de la Drôme.
Aspects quantitatifs :
En 10 ans, si lon tient compte des erreurs afférentes aux mesures de débit, on constate une relative stabilité du module et du QMNA5 (cf. figures 3 et 4). A linverse, sur la période 1966-2009, la tendance à la diminution des débits estivaux est assez claire (cf. figure 5).
Aspects qualitatifs :
Fig. 6 : Débits journaliers minimum et médian par an sur les mois de juillet et aout à la station de Saillans. Le trait noir est la tendance sur cette période avec une régression locale. Source Banque Hydro.
Aspects qualitatifs :
Lévolution de la qualité physico-chimique, globalement bonne à très bonne depuis 1994, est difficile à appréhender, en raison en particulier dun manque de séries de données représentatives sur du long terme. Pour latteinte des objectifs du SAGE, des efforts sont encore à faire sur la Drôme à lamont de Crest et sur tous les affluents, notamment la Gervanne aval, la Grenette, pour obtenir une qualité 1A (très bonne). La qualité 1B (qualité bonne) est atteinte à laval de Crest sur la Drôme. Lévolution de la qualité bactériologique est très claire, puisque 88 % des cours deau sont « baignables » (qualité bonne ou très bonne). Quelques points noirs subsistent toutefois :
Sur le Bez entre la station dépuration de Châtillon et la confluence avec la Drôme (qualité mauvaise),
Sur la Drôme à la hauteur de la station de Luc-en-Diois et en aval de la station de Recoubeau (qualité mauvaise),
Dans une moindre mesure sur la Drôme entre Aouste et Crest (qualité moyenne).
Deux cours deau sont en mauvais état écologique : le Lausens et le Saint Laurent (ou Villeneuve).
c) les milieux aquatiques remarquables
Leffort porté par le SAGE et le Contrat de rivière sur la réalisation détudes, portant sur lidentification et la caractérisation des zones humides, a permis de réaliser un inventaire très détaillé de tous les sites sur le périmètre. En outre, lévolution de la réglementation européenne permet de donner un cadre et de renforcer les outils de protection des milieux.
Le réseau NATURA 2000 : 13 zones sont classées en zones spéciales de conservation et 4 sites au titre des sites de protection spéciale.
Au total, létude FRAPNA 2005 a recensé 221 zones humides et 39 plans deau. Lensemble des zones humides identifiées couvre une superficie de 2 503 ha qui correspond seulement à 1,53 % de la superficie du territoire. Cet inventaire et la mise en place des dispositifs règlementaires sur les zones et sites identifiés doivent permettre de préserver voire de restaurer les milieux remarquables qui font de la Drôme une rivière encore « naturelle » pour une grande partie. Ce travail permet également dalerter sur létat de dégradation et donc de réduction de certaines zones, du fait de lintervention des activités humaines. Ces milieux naturels humides sont le berceau de la biodiversité. En ce sens, si on considère quil ny a pas eu de destruction massive de ces milieux sensibles sur le bassin versant, on peut considérer quil ny a pas eu, non plus, de réelle perte de la biodiversité.
Un gros travail dinventaire a également été réalisé sur les espèces patrimoniales qui permet davoir une bonne vision de la biodiversité du territoire.
d) la dynamique fluviale
Ce thème regroupe à la fois les problématiques transport solide et lentretien de la végétation alluviale.
Le transport solide
Le transport des sédiments ou graviers est appelé transport solide ou transit sédimentaire. Il désigne le phénomène de transport, par un cours deau, déléments solides plus ou moins grossiers. Le transport solide est un phénomène complexe, dépendant dune multitude de facteurs géologiques, géomorphologiques, météorologiques, hydrologiques
. mais également humains.
Daprès les comparaisons des données topographiques, les volumes de matériaux déstockés en aval de la confluence avec le Bez représentent 8 millions de m3, de 1928 à nos jours, soit le volume approximatif extrait dans le lit mineur de la rivière pendant les années dexploitation. Lenfoncement du lit de la Drôme est essentiellement imputable à ces extractions. La diminution des apports, liée à la végétalisation des versants, joue également un rôle, en particulier sur les affluents. Sur ces affluents, la morphologie du lit a changé mais la réduction des apports naurait pas encore atteint le cours principal de la Drôme.
Entre 1986 et 2006, période de la fin des extractions, les fonds se sont incisés pratiquement partout, les plus forts abaissements sont :
Traversée de Die
De Ste Croix à Pontaix
De Saillans à Aouste
Digue dAllex-Grâne en amont du seuil des Pues
Si une grande partie du linéaire de la Drôme et de ses affluents connait ce phénomène dincision, certains secteurs localisés connaissent un exhaussement. En effet, un changement de la morphologie du lit (élargissement, rupture de pente, ou la présence dobstacles au transport solide) va créer des zones où la rivière va déposer les matériaux quelle transporte, entraînant ainsi une remontée du niveau du lit. Ce phénomène est particulièrement remarquable, en amont de léboulement du Claps. Cet éboulement spectaculaire a totalement obstrué le lit de la Drôme, créant un lac en amont. Ce barrage a également stoppé complètement le transport solide, engendrant le comblement complet du lac et un engravement important de la plaine. Le transit est ici entièrement bloqué est nécessite le curage régulier des pièges à graviers mis en place.
Entre 2003 et 2006 période sans extraction, on note une tendance à lexhaussement :
De Luc à la confluence avec le Bez
De Pontaix à Vercheny
En amont du seuil SMARD
En amont de lentonnement dAllex
En amont de la RN7
Les exhaussements plus anciens (depuis 1986) sont situés entre la confluence du Bez et Aix en Diois.
Les zones datterrissements, associées à une évolution des fonds en exhaussement et critiques vis-à-vis du risque inondation sont :
Ruisseau des Gats (exhaussement depuis 1995)
Confluence du Bez (Exhaussement depuis 1986)
Traversée dAix en Diois (Exhaussement depuis 1986)
Plaine de Vercheny (exhaussement depuis 2003)
Entonnement dAllex (exhaussement depuis 2003)
De lamont de la RN7 au seuil CNR (exhaussement depuis 1995)
Les extractions de régulation
3 zones dextractions subsistent sur le bassin versant, 2 en amont du Claps et une à laval.
Le blocage du transport solide dans la plaine du Lac conduit, en effet, à un engravement menaçant lensemble de la vallée à long terme. 2 pièges à graviers et un plan de gestion ont été mis en place. Les volumes prélevés sont 36 000 m3 depuis 1993 sur le Maravel et 6 000 m3 depuis 1997 sur les Tours.
Sur Loriol, au seuil CNR, 763 000 m3 ont été extraits de 1987 à 2007 afin déviter lengravement au droit du Rhône. Les curages réalisés assurent léquilibre du lit dans la partie aval.
Vers un retour à léquilibre
Létat des lieux de létude PAPI Drôme montre que depuis larrêt des extractions, au début des années 1990, la Drôme tend à retrouver un équilibre sédimentaire et un profil déquilibre, à des niveaux bien sûr inférieurs à ceux du début du 20e siècle. En effet, le profil en long de la Drôme, en aval du Claps, ne présente aujourdhui pas de zones de grande discontinuité du transport solide. Un retour naturel à un profil en long déquilibre, avec homogénéisation des pentes, devrait naturellement se produire. Cette évolution devrait conduire à un engravement très partiel des zones déficitaires et plutôt à une érosion des zones aujourdhui relativement engravées. Le retour à un profil similaire à 1928 est peu probable naturellement avant quelques siècles et peut être peu souhaitable vu laugmentation du risque dinondation par débordement qui serait occasionné. Il apparait donc inévitable daccepter le niveau actuel du lit de la Drôme tout en travaillant sur une recharge des secteurs les plus incisés.
Cest dans ce cadre que sinscrit le programme LIFE Eau et Forêt, programme européen traitant des problématiques dinteraction entre leau et la forêt, et qui a permis de mettre en uvre des procédures expérimentales visant à remobiliser des matériaux, soit depuis les versants, soit depuis danciennes terrasses alluviales. De plus, lévolution naturelle étant globalement satisfaisante, il paraît important de conforter rapidement les ouvrages affouillés. Il est conseillé déviter la construction de seuils de calage. Il apparait également indispensable de mettre en place un suivi régulier de lévolution du lit, sur lensemble du linéaire. Des levés complémentaires pourront être réalisés localement si un engravement important est suspecté.
Les zones datterrissement ponctuelles
De nombreuses zones datterrissement ponctuelles sont présentes sur lensemble du linéaire, la majorité de ces zones sont liées à la dynamique naturelle de la rivière et à la configuration morpho dynamique du lieu. Ces atterrissements peuvent être préjudiciables au regard déléments économiques ou humains en accentuant les débordements et les érosions de berges, et en créant des dommages aux ouvrages. Ils restent cependant des phénomènes normaux de respiration de la rivière. Il convient tout de même déviter une fixation trop importante de ces atterrissements en menant des opérations dentretien visant à éliminer la végétation et à déstabiliser les matériaux.
Sur les affluents
Sur les affluents, les données topographiques sont insuffisantes pour identifier lévolution des profils en long. Seules les indications de terrain permettent dappréhender les tendances. Lincision y est générale suite à une érosion régressive à la confluence avec la Drôme et à une diminution des apports de matériaux dans les cours deau. Lensemble des affluents font souvent lobjet de travaux de stabilisation du profil en long.
Lentretien de la végétation
En 2006, pour faire suite aux programme dentretien du Contrat de rivière et afin dassurer un entretien régulier de la végétation alluviale des cours deau de lensemble du bassin versant, un nouveau Plan pluriannuel dentretien a été réalisé par le bureau détude Géo+, sous maîtrise douvrage du SMRD.
Ce PPE dresse un état des lieux global de la végétation alluviale de lensemble du bassin versant. Le diagnostic général de létat de la végétation des rives de la Drôme et de ses affluents fait nettement ressortir quil ny a pas durgence en ce qui concerne lentretien de la végétation des rives, tant les boisements en place ne présentent pas un état dégradé ou en cours de dégradation. Dans son ensemble, que ce soit en amont ou en aval des cours deau, la végétation des rives en place présente un état sanitaire satisfaisant. Cet état, et particulièrement la faible présence dembâcles et de bois mort, est en grande partie dû aux nombreuses interventions réalisées sur la Drôme et ses affluents suite aux dégâts de la crue de 2003.
Les déséquilibres ou altérations remarqués, souvent ponctuels, sont essentiellement induits par les facteurs anthropiques et les déséquilibres morphodynamiques parfois liés. La pression anthropique (agriculture, route, urbanisation, aménagements de cours deau, etc.), fréquemment flagrante sur les secteurs moyens et avals, réduit notablement le corridor rivulaire dans sa largeur. Les phénomènes dincision et dérosion déconnectent ou déstabilisent les sujets de haut de berge qui bien souvent périssent et chutent dans le cours deau. La végétation ainsi touchée ne joue plus ses rôles bénéfiques pour le cours deau (maintien physique des berges, épuration des polluants, cache biologique, etc.) et laspect paysager est fortement dégradé.
On remarque également, et plus particulièrement sur la région du Diois (partie amont du bassin versant), la présence dune végétation rivulaire mâture présentant fréquemment de gros sujets (principalement des Peupliers blancs et noirs). La déprise agricole et le désintéressement des populations riveraines vis-à-vis des boisements de rive expliquent le développement de cette végétation sans entretien. La rivière Drôme, notamment sur son cours moyen, présente également de nombreux sujets de gros diamètre et une végétation peu variée dans ses essences. Le Peuplier est bien souvent la seule essence présente.
e) Les inondations et les risques liés aux crues
Le régime de la Drôme et de ses affluents et de type préalpin, subméditerranéen. Ce sont des cours deau torrentiels, très irréguliers et présentant une forte variabilité saisonnière. Les débits maximum se retrouvent en hiver et au printemps avec des crues pouvant être subites et violentes, entretenant un transport solide important et une forte dynamique du lit. Après une longue période sans crue importante (70 ans), ces dernières années ont été marquées par plusieurs crues notables (1993, 1994, 2002, 2003).
Entre la fin du 18e et le début du 20e siècle, les hommes ont cherché à se protéger des dégâts causés par les crues ainsi quà gagner des terres exploitables sur le lit de la rivière. Pour ce faire, sur une grande partie du cours de la Drôme et de ses affluents, de nombreuses digues ont été édifiées. Les plus importantes sont celles de la basse Drôme (entre Crest et Livron/Loriol) où 70 % du parcours est endigué. Les territoires protégés par ces ouvrages ont dabord connu un développement des activités agricoles, puis dun habitat diffus et de quelques agglomérations. Ces ouvrages protègent également les deux principales voies de communication de la vallée : la RD 93 et la voie ferrée Valence-Gap, ainsi que de nombreuses infrastructures et voies secondaires.
Lensemble des digues est aujourdhui fortement fragilisé par, dune part, le vieillissement des ouvrages et leur manque dentretien et, dautre part, par lincision quasi généralisée du lit de la Drôme, qui met à nu les fondations des ouvrages et les fragilise. Le risque inondation est donc souvent très présent, notamment sur les communes riveraines de la Drôme à laval du bassin versant (Loriol, Livron, Grâne, Allex
). Cette situation a largement été mise en avant par les différentes études réalisées sur le bassin versant (ISL, SOGREAH, BCEOM
) et nécessite donc une attention particulière.
Malgré la relative absence dintervention du SAGE dans la gestion du risque inondation, à lexception de quelques études destinées à améliorer la connaissance de laléa sur le plan préventif, des Plans de Prévention du Risque inondation portés par la Direction Départementale de lEquipement se mettent en place. Parallèlement, le SMRD porte les études préalables à un PAPI (Programme dAction et de Prévention des Inondations) qui permettra de gérer les situations existantes. Lensemble de ces actions montre lengagement de lEtat et des collectivités du bassin de la Drôme dans l'élaboration d'un projet global de prise en compte du risque inondation pour l'aménagement de la vallée.
Sous-partie III - B : Les différents usages de la ressource en eau
a) eau et collectivités
lAEP : alimentation en eau potable
La production deau potable sur le territoire Drôme se fait uniquement à partir deaux souterraines : forages ou captages de source ou de résurgence. Il y a un grand nombre déquipements, très dispersés et de faible importance. Les principaux efforts engagés par le SAGE portaient sur la qualité de leau distribuée.
Létude BCEOM 2006, de sécurisation AEP, met en évidence un faible développement des structures et infrastructures dalimentation en eau potable. En effet, seules 24 communes sur 99 sont regroupées en 6 syndicats de distribution deau, ou disposent dinterconnexions, et 11 communes sont interconnectées par des réseaux dadduction deau. Les autres communes assurent individuellement leur alimentation en eau et 3 communes ne possèdent pas de réseau de distribution deau potable. Les six structures intercommunales de production et de distribution deau potable sont :
SIE Sud Valentinois (Léoncel, Montoison, Ambonil, Le Chaffal)
SIE Bas Roubion (Puy-Saint-Martin)
SIE Haut Roubion (Mornans, Truinas, Félines-sur-Rimandoule, Crupies, Le Poet-Celard, Bezaudin-sur-Bine et Bourdeaux)
SIE Mirabel et Blacons/Drôme Gervanne (Aouste-sur-Sye, Beaufort-sur-Gervanne, Montclar-sur-Gervanne, Piegros-La-Clastre, Suze)
SIE Drôme-Rhône (Loriol-sur-Drôme, Cliousclat, Grâne, Mirmande)
SIE de la Vallée de Quint (Saint-Julien-en-Quint, Saint-Andéol, Vachères-en-Quint)
Viennent sajouter à ces structures intercommunales des groupes de communes interconnectées par des réseaux dadduction deau :
Aurel, Rimon-et-Savel, Vercheny
Autichamp et La Répara-Auriples
Crest, Divajeu, Eurre et Vauvaneys-la-Rochette
Die, Molières-Glandaz
Plusieurs communes voient leur alimentation en eau potable vulnérable à une pollution accidentelle de la ressource :
En raison de prélèvements dans la nappe daccompagnement de la Drôme (risques de pollutions accidentelles ; forte perméabilité, transfert rapide, présence de routes et dactivités à proximité
) : Crest et interconnexion sur Divajeu, Eurre, Vaunaveys-la-Rochette
Unicité de la ressource : Allex
En saison estivale : Espenel, Pontaix, Die, Aix en Diois.
En 2008, 120 captages bénéficient de périmètres de protection sur 168. 71% des ressources utilisées pour la distribution de leau potable publique bénéficient dune protection règlementaire.
La qualité de leau distribuée sest améliorée ces dernières années : seulement une commune, Autichamp, a distribué une eau avec des teneurs en nitrates élevées, au lieu de 5 en 1995. Cette commune distribue aujourdhui une eau conforme depuis la réalisation de la source Dorier en complément du captage de Chaffoix, captage référencé comme prioritaire, inscrit au SDAGE et au Grenelle, qui doit bénéficier de mesures agro environnementales adaptées.
Sur la bactériologie, la qualité des eaux distribuées est encore insuffisante et la maîtrise des petites unités de distribution est délicate. Entre 1995 et 1997, 13,5 % du réseau du bassin versant présente un taux de conformité bactériologique supérieur à 90 % et 36 %, un taux inférieur ou égal à 50 %. Entre 2006 et 2008, 43 % du réseau présente un taux de conformité supérieur à 90 % et 13 % un taux inférieur ou égal à 50 %. Les deux périodes ne sont pas comparables car la norme de conformité a évolué. La présence de coliformes totaux, considérée au préalable comme indicateur de non-conformité constitue, depuis 2003, une référence de qualité.
Lanalyse quantitative de la ressource en eau fait apparaître que huit communes risquent dêtre menacées à court et moyen terme dun déficit de ressource en eau. Ce sont les communes dAurel, Barnave, La Bâtie-des-Fonds, Les Près, Miscon, Montmaur-en-Diois, Recoubeau-Jansac et Vercheny. Il faut approfondir lanalyse sur ces communes pour permettre de dresser un diagnostic précis de leur situation et lanalyse de solutions de sécurisation de leur alimentation en eau potable. Les préconisations portent, notamment, sur la mise en place dinterconnexion entre les réseaux de communes proches et pour lesquelles ce type de projet ne rencontre pas de barrière topographique.
Un nouvel enjeu apparaît progressivement sur le bassin versant concernant les prélèvements individuels par le biais de forages ou de pompages dans les cours deau. Jusque là, la règlementation était assez souple pour ces pratiques et il était impossible de connaître les volumes prélevés individuellement. Le décret n° 2008-652 du 2 juillet 2008 relatif à la déclaration des dispositifs de prélèvement, puits ou forages réalisés à des fins dusage domestique de leau et à leur contrôle ainsi quà celui des installations privatives de distribution deau potable, oblige maintenant à une déclaration systématique des ouvrages à venir et existants. La double problématique concerne les volumes prélevés et les risques de pollution de la nappe.
lassainissement
Bilan de lassainissement collectif
Létat initial du SAGE intervient lors du bilan du 1er Contrat de rivière. Ce contrat a permis la réalisation et/ou la mise aux normes de réseaux dassainissement et de stations dépuration sur 11 communes du périmètre du SAGE, parmi lesquelles figurent les principales agglomérations : Die, Saillans, Crest-Aouste, Allex-Grâne, Livron, soit la création déquipements dune capacité totale de plus de 60 000 Equivalent-habitants (EH).
Aujourdhui, le 2ème Contrat de rivière a permis de compléter le parc des unités de traitement, en particulier dans des communes de moindre importance, et daugmenter la capacité de traitement de 24 600 EH. Les 2/3 des communes du territoire sont équipées ou raccordées à un équipement dassainissement collectif, pour une capacité de traitement totale de 94 000 EH. Le tiers des communes restant ne compte que 2 500 habitants, et seule la commune de la Répara-Auriples a plus de 200 habitants en 2005. Plusieurs petites communes nont pas réalisé les travaux prévus dans le 2ème Contrat de rivière pour des raisons financières.
La pollution collectée est de lordre de 52 300 EH et la pollution sortante de 5 800 EH. Les plus gros rejets sont produits par 4 stations : Allex-Grâne, Crest, Die et Livron, qui totalisent 60 % des rejets, mais ces unités ont des rendements très bons, entre 91 % et 94 %. Par contre, Châtillon-en-Diois et Vercheny, qui produisent respectivement 10 % et 5 % des rejets, ont de mauvais rendements (31 % et 13 %) et rejettent à la rivière léquivalent de 600 EH et 300 EH. Les 2 stations de Luc-en-Diois et de Recoubeau sont aussi mises en avant par la DDASS et le SATESE pour leur dysfonctionnement (rejets de 250 et 80 EH). Un certain nombre de petites unités de moins de 400 EH fonctionne très mal, les bassins de décantation en particulier qui épurent dans le meilleur des cas 5 % de la pollution entrante (rejets de quelques dizaines dEH à lexception de Vercheny).
Si de nombreux efforts ont été faits ces dernières années, les enjeux actuels se posent en termes damélioration du rendement de certains équipements, dont les rejets concentrés peuvent être plus dommageables aux milieux aquatiques maintenant quavant linstallation dun assainissement collectif. Le territoire doit aussi sadapter aux variations importantes de population, entre été et hiver, lorsque la production de flux polluants est plus importante et que les capacités de dilution des milieux récepteurs sont moindres.
Bilan de lassainissement non collectif (ANC)
18 communes du bassin ont un syndicat porteur dun SPANC (voir carte 19 de latlas).
Depuis le démarrage de lactivité SPANC au 31 décembre 2005, la structure syndicale du SIGMA (Syndicat intercommunal de gestion mutualisé de l'assainissement depuis le 12 février 2009), qui regroupe 12 communes, a réalisé 1 170 opérations de contrôle de diagnostic et de bon fonctionnement dinstallations dANC existantes, 334 opérations de contrôle de conception, dimplantation et de bonne réalisation des travaux de systèmes dANC neufs ou réhabilités, ainsi quenviron 650 visites de conseil sur site.
Il apparaît que près de 80 % des installations existantes visitées ne sont pas conformes avec la réglementation actuellement en vigueur. Néanmoins, 30 % dentre elles, bien quétant classées non conformes, ne présentent pas de dysfonctionnement majeur pouvant entraîner une pollution ou une atteinte à la salubrité publique.
En ce qui concerne la gestion des matières de vidange, il a été constaté que près de 95 % des volumes produits (évalués à 2200 m3) sont évacués de façon non conforme.
Après plus de 3 ans dapplication, des obligations légales pour le compte de ses communes adhérentes, lexécutif de SIGMA a pu identifier les manques suivants :
La législation en matière dassainissement non collectif demande encore aujourdhui à être complétée de manière à ce que leurs acteurs puissent appliquer une réglementation en labsence de vides juridiques et au plus proche des caractéristiques propres au territoire.
A léchelle de la vallée, de nombreuses communes nont pas encore répondu à leurs obligations légales de mise en place et de fonctionnement effectif du SPANC sur leur territoire, retardant le bénéfice attendu sur la protection des ressources en eau et des milieux par la pollution diffuse (cf. carte 19) et, en labsence de réaction de lautorité de tutelle, donnant un sentiment diniquité aux territoires ayant fait leffort de sorganiser.
b) eau et agriculture
lirrigation
Rappel : Le bassin de la Drôme en aval de Saillans a été classé en zone de répartition des eaux (décret n°94-354 du 29 avril 1994 relatif aux zones de répartition des eaux et arrêté n°443 du 7 février 1995).
Depuis une dizaine dannées, les périmètres irrigués de la Drôme sont confrontés à des problèmes de sécheresse pendant la période estivale mettant en cause la viabilité des systèmes irrigués et les conflits par les différents usagers. Laugmentation du déficit en eau est due principalement à la variabilité du climat, aux assolements qui privilégient la culture du maïs et à laugmentation de superficies irriguées. De même, on constate en août, une diminution de 16 % des débits de la rivière Drôme par rapport à la période 1960-1989. Pour information, les surfaces irriguées sur le bassin, ont été actualisées à 4 800 ha par la DDAF en 2007.
Le premier SAGE a pu instaurer un gel des surfaces irriguées à la situation de 1995, stabilisant ainsi le besoin en eau. Parallèlement, des recherches de ressources de substitutions ont eu lieu. Ainsi, depuis quelques années pour la structure SII Allex-Montoison et depuis 2006 pour Crest Nord, un apport complémentaire est assuré par le Syndicat Intercommunal Sud-Est Valentinois en prenant leau dans le canal de la Bourne qui est stockée dans la réserve des Juanons. La pression sur la Drôme a donc diminué de façon notoire depuis 2006. En outre, pour le SII Allex-Montoison, un projet dalimentation de substitution est en cours détude dans une nappe souterraine sur la rive droite de la Drôme. Un premier forage dessai a été réalisé qui a fourni un débit de 450 m3/heure, soit environ 120 ha. Il semble que ce forage naffecte pas les ressources de la Drôme.
Lautorisation de prélèvement des irrigants collectifs sest achevée en 2007 avec une prolongation dun an à titre exceptionnel. Le dossier de renouvellement a été accordé en 2009, sachant quen 2011 un organisme unique devra prendre en charge la gestion de lensemble de lirrigation (irrigants collectifs ou non), en application de la Zone de Répartition des Eaux.
les pollutions agricoles
Les principales pollutions dorigine agricole sont dues aux nitrates qui affectent les eaux souterraines et les aquifères de la basse vallée de la Drôme (Drôme et Grenette). Les autres sources de pollution sont les rejets dactivités ou de nettoyages de cuves : abattoirs, caves, piscicultures ainsi que les distilleries de plantes aromatiques et médicinales.
En 2005, 13 communes sont classées en zone vulnérable nitrates. Les communes qui réduisent progressivement leur taux de nitrates sont : Allex, Grâne, Eurre, Chabrillan, Vaunaveys-la-Rochette.
Les nouvelles communes : Autichamp, la Répara-Auriples, Piégros-la-Clastre, Suze (le dernier arrêté sur les Zones vulnérables est paru au 31/12/2002 par le Préfet coordonnateur du bassin, et le suivant est sorti le 28/06/2007). Cette zone est soumise à un programme daction contre les nitrates. Le 3e programme a été voté en juillet 2004, révisé en 2006 et prorogé le 20/12/2007. Un 4e programme a été validé par arrêté préfectoral le 7 juillet 2009.
Un captage est désigné prioritaire dans ce programme : le captage Chaffoix à Autichamp. Les actions déjà entreprises (DDAF et Chambre dAgriculture) sur ce captage permettent de voir une stabilisation, voire une baisse, des teneurs en nitrates. Des efforts doivent encore être faits pour ramener le nitrate à la teneur règlementaire de 50 mg.
Les activités délevage concernent principalement des élevages de volailles, de porcs et dovins. Un seul des sites suivis par la DDAF au titre des activités dindustrie agro-alimentaire, réalise lélevage et labattage de cailles sur le même lieu (Drôme cailles). Les activités de transformation qui sont soumises à autorisation concernent principalement les abattoirs situés sur les communes suivantes :
DIE : porcs principalement, bovin, ovin.
GRANE : volailles
MONTOISON : cailles, élevage et abattage. La régularisation de cette activité sest faite par une décision à lété 2006, et lentreprise a deux ans pour réaliser sa propre station de traitement.
Globalement, on constate une inversion favorable de la courbe vers une diminution de la production de nitrates. Actuellement, une seule commune est au dessus de la norme de 50 mg/litre et devrait être dans les règles dici 2 à 3 ans (Autichamp). Un captage complémentaire, source Dorier, a permis de distribuer une eau conforme sur cette commune. Il reste encore des communes dont les taux avoisinent les 40 mg/L (source des Freydières, à Beaufort-sur-Gervanne, nappe suspendue superficielle et influencée par le ressuyage des champs), mais la tendance est véritablement vers latteinte du seuil de 20 mg/L. Ceci est renforcé par le fait que les élevages sorientent vers le compost et que bon nombre de producteurs se développent en agriculture BIO, ce qui les incite également à respecter ces normes. On constate, toutefois, dans les données globales du département, que les niveaux restent élevés.
La Direction des Services Vétérinaires (DSV) sest alors intéressée aux petits élevages qui ne sont pas soumis à autorisation mais qui, en fait, de façon globale génèrent une grosse production de nitrates. Jusquici les petits élevages en déclaration nétaient pas suivis régulièrement. Dautre part, avec lévolution des textes européens (PAC) et nationaux, et le contrôle de conditionnalité déligibilité aux aides de la PAC, les contrôles de la DSV se sont orientés sur les élevages en déclaration installés sur les zones vulnérables. Les nouvelles démarches de suivi et de contrôle porteront, notamment, sur la mise en place des plans dépandage.
Deux piscicultures sont installées sur le bassin versant:
la pisciculture de Font Rome sur la Gervanne à Beaufort-sur-Gervanne
la pisciculture sur lArchiane à Treschenu Creyers (cirque dArchiane)
Jusquà cette année 2006, la pisciculture de la Gervanne produisait des rejets non conformes. Depuis le dernier relevé de juillet 2006 (DSV 2006), les rejets sont conformes grâce à linstallation dun système de traitement interne par décanteur.
c) eau et industrie
Limpact des industries sur la gestion de leau est généré par les facteurs suivants :
les dérivations principalement liées à la production délectricité
les dérivations pour une utilisation de leau dans les systèmes de refroidissement : cette pratique naffecte pas la quantité de leau, ni sa qualité intrinsèque mais produit des rejets deau avec une température supérieure à celle prélevée
les prélèvements pour les productions agro-alimentaires : comme par exemple les fruits, noix, jus de fruits et les boissons sucrées
les rejets deau ayant servi au nettoyage de cuves : caves, cartonneries, et les distilleries de plantes à parfum et plantes médicinales.
les caves
Lactivité vinicole est une composante importante de la production agricole locale. En 1997, on recensait une quarantaine de caves, dont 3 coopératives (Die, Vercheny et Loriol) et 37 caves particulières réparties le long de la Drôme avec une concentration autour de Die, pays de la Clairette. On recense, en 2006, 19 caves viticoles faisant lobjet dune déclaration Installation Classée Pour lEnvironnement (ICPE), dont 2 coopératives à Die (clairette) et Loriol-sur-Drôme.
Il y a trois époques importantes dans lannée pour lactivité viticole qui ont une incidence forte sur la ressource en eau : la vendange (septembre) qui est fortement consommatrice en eau et engendre le lavage des cuves et des bennes, le soutirage en janvier et le reste de lannée. La moyenne nationale donne une consommation d1 litre deau pour la production d1 litre de vin. Ladministration ne connaît pas précisément les conditions dans lesquelles les caves rejettent au réseau.
La Coopérative de Die est raccordée à la STEP communale qui a été dimensionnée pour accueillir les rejets des vendanges qui arrivent à la suite de la saison d'été. Cette STEP produit des boues liquides qui ne sont pas autorisées à être épandues sur des terres de cultures de céréales (principe de précaution). La Coopérative de Loriol a vu, en 2005, son activité reprise par la Coopérative de la Valdaine à St Gervais-sur-Roubion (hors périmètre). On ne sait pas où se fait la vinification (moins de 5000 hl). Le vendangeoir dEspenel nest plus classé et probablement plus en activité car le jus de raisin est apporté directement à Die.
laiteries et fromageries
Deux laiteries et fromageries industrielles sont recensées sur le bassin de la Drôme en 1997, à Aouste-sur-Sye et à Crest, chacune étant raccordée à la station dépuration intercommunale (STEP du Crestois). Une quarantaine de petites fromageries existent parallèlement sur le territoire.
les autres industries
Les prélèvements pour lindustrie concernent donc principalement les activités agroalimentaires.
HERO fruit, fabricant de compotes de fruits à Allex : La plus grosse activité est en été et nécessite une très forte consommation d'eau. La société dispose d'un forage dans la Zone de Répartition des Eaux et n'a jamais manqué d'eau, même en été. Une autre consommation concerne le système de refroidissement qui utilise leau de la ville (de 2500 à 3500 m3/mois) et le forage privé : entre 5000, 7000 m3 et voire 15 à 19000 m3/mois notamment en fin d'été, et sur la période de septembre à décembre. La Société HERO fruit a construit sa propre STEP à côté de la station intercommunale Allex-Grâne. Le traitement tertiaire seffectue par UV (respect de la qualité baignade). Le réseau dévacuation traverse les Ramières et va se jeter dans la Drôme en deçà des points de baignade. Un plan d'épandage des boues des 2 stations avec traçabilité des boues a été mis en place.
Les productions vinicoles consomment en eau autant que la production de vin, estimée à 10 000 m3 (0.01 Mm3). Mais cette demande est assez ponctuelle dans le temps, au temps de vendanges et donc des eaux plutôt basses.
Sans avoir de données précises à ce sujet, on peut aussi mentionner le nettoyage des noix, une activité qui nécessite également une quantité deau non négligeable, qui se pratique de plus en plus dans les communes productrices du Diois.
En 2005, 32 activités industrielles sont recensées et suivies par la DRIRE (Direction Régionale de lindustrie, de la recherche et de lEnvironnement) :
31 sont soumises à autorisation
1 est soumise à simple déclaration
3 carrières sur Allex (Chazel), DIE (SERG) et Loriol-sur-Drôme (Granulat Rhône-Alpes)
1 coopérative de céréales sur ALLEX (Coopérative drômoise de céréales)
6 entreprises de récupération de matériaux non ferreux
21 entreprises de transformation chimique et matières plastiques, phytosanitaire, industries diverses et agroalimentaires, industries des gaz
1 entreprise de cartonnage à Crest (Smurfit Kappa)
Les distilleries de plantes aromatiques, qui se sont beaucoup développées ces dernières années, demandent de leau pour leur système de refroidissement, mais fonctionnent de plus en plus en circuit fermé.
lhydroélectricité
Dune manière générale, la rivière Drôme ne possède pas de barrage (de type EDF), elle na donc aucun ouvrage structurant modifiant son parcours et son régime hydrologique torrentiel de type méditerranéen. Seuls les affluents (en rive droite de la Drôme) sont concernés par des microcentrales en activité. 13 sont actuellement identifiées sur le bassin versant (9 à lamont et 4 à laval). Le débit réservé varie de 25 à 300 l/s et le tronçon moyen court-circuité est de 605 m, pour des puissances en kW allant de 13 à 900 kW (ex : microcentrale du Claps). Deux microcentrales seulement ont une passe à poissons. La puissance brute installée est estimée à 3 150 kW.
Les microcentrales sont, pour la plupart, danciens moulins dont lusage sest perdu (droits deau) et qui se sont reconvertis sur lhydroélectricité. Certains propriétaires possèdent des fondés en titre (à prouver auprès de ladministration), mais la réglementation de plus en plus contraignante (notamment sur les modifications des prises deau), les obligent à respecter le 1/10ème du module de la rivière (débit réservé).
Des ouvrages à labandon perdurent également pour lesquels les dérivations subsistent. Un inventaire de ces installations est à réaliser.
d) tourisme et eau
Lactivité de tourisme et loisirs est au cur des orientations de développement de la vallée de la Drôme. En termes déquipements de tourisme ayant un impact sur la rivière (direct ou indirect), on recense :
1 stade deau vive non praticable,
8 bases de canoës,
54 campings,
11 sites de baignade non aménagé (au sens DDASS) et 2 en projet,
1 site de baignade aménagé.
Par ailleurs, 7 sites touristiques ont fait lobjet daménagements dans le cadre du Contrat de rivière ainsi que 6 sites naturels.
La préservation de la ressource en eau, en quantité pour les activités deau vive, et en qualité pour la baignade ou la pêche, est un élément fondamental pour le développement de ces activités, tout comme la préservation des zones humides et sites naturels remarquables. A ce titre, le SAGE peut offrir un véritable espace de concertation pour la prise en compte de tous les usages de leau, au cur même des stratégies de développement touristique, comme dans les arbitrages avec les autres usages.
Sous-partie III - C : Le potentiel hydroélectrique
a) Eléments de méthodes
Le potentiel hydroélectrique du bassin versant a été estimé à partir des données fournies par lAgence de lEau et issues de létude dévaluation du potentiel hydroélectrique du bassin Rhône-Méditerranée.
Cette étude a permis didentifier à léchelle de différents sous-secteurs :
Potentiel doptimisation, de suréquipement, ou de turbinage des débits réservés des centrales existantes (correspond au potentiel de développement des installations existantes) ;
Potentiel daménagements nouveaux identifiés par les producteurs (hors stations de transfert deau par pompage STEP-) ;
Potentiel daménagements de nouvelles stations de transfert deau par pompage, identifiés par les producteurs ;
« Potentiel théorique résiduel », identifié par le bureau détude et correspondant, en plus des projets identifiés par les producteurs, à un calcul établi par modélisation.
Cette identification a été croisée avec une évaluation des enjeux environnementaux établie selon la classification suivante :
« Potentiel non mobilisable » : rivières réservées au titre de la loi du 16 octobre 1919, zones centrales des parcs nationaux ;
« Potentiel très difficilement mobilisable » : réserves naturelles nationales, sites inscrits, sites classés, sites NATURA 2000, cours deau classés au titre de larticle L432-6 du code de lEnvironnement ;
« Potentiel mobilisable sous conditions strictes » : arrêté de protection de biotope, réserves naturelles régionales, délimitation de zones humides, contenu des SDAGE et SAGE et chartes des parcs naturels régionaux ;
« Potentiel mobilisable suivant la réglementation habituelle ».
Cette classification, si elle apporte une visualisation utile à léchelle de la réalisation de létude menée par lAgence de lEau (le bassin Rhône-Méditerranée), ne doit pas masquer la spécificité de chacun des outils liée à sa portée réglementaire propre et à la nature des périmètres quil définit. Les conclusions de létude, en ce sens, doivent donc être appréhendées avec un certain recul dès lors que lon se situe à une échelle plus locale.
b) Résultats pour le bassin Isère Drôme
Optimisation des aménagements existants / turbinage des débits réservés
Sur ce sujet, les données disponibles issues de létude réalisée par lAgence de leau sont disponibles à léchelle des territoires des commissions géographiques du Comité de bassin.
A léchelle du bassin Isère Drôme :
Potentiel d'optimisation et de suréquipement (MW)Potentiel de turbinage de débit réservé (MW)493,310,4
Sur le bassin versant de la Drôme, il nexiste actuellement aucune donnée chiffrée permettant de quantifier le potentiel doptimisation des aménagements existants et du turbinage des débits réservés.
Ce quil faut retenir concernant le bassin versant de la Drôme
Potentiel nouveaux projets :
Catégorie environnementaleNombre de projetsSous conditions strictes2
Potentiel STEP : RAS sur le bassin versant de la Drôme.
Potentiel résiduel :
Catégorie environnementalePuissance (kw)Productible (kwh)Potentiel mobilisable sous conditions strictes30 196,9141 925 336Potentiel très difficilement mobilisable35 485,2166 780 440« Potentiel théorique résiduel » = 0,8 x (potentiel théorique total - existant
[hors STEP] - potentiel de suréquipement - potentiel des nouveaux
aménagements identifiés par les différents producteurs [hors STEP]).
Sur le bassin versant de la Drôme, le potentiel hydroélectrique est modeste. De plus, le SDAGE demande de ne pas dégrader de nouvelles masses deau en cas de nouveaux projets hydroélectriques émergents dici 2015 (DCE). Cependant, le « Grenelle de lenvironnement » demande daller vers une baisse de la consommation en énergie et un développement des énergies renouvelables, ce qui comprend le développement dune « hydroélectricité durable, plus performante en termes énergétique et exemplaire en matière dinsertion environnementale » (JL Borloo). La mise en uvre dun SAGE nest pas incompatible avec le développement de lhydroélectricité, à condition davoir une connaissance précise des orientations à prendre en corrélation avec cet usage sur le bassin versant (identifier les cours deau ou les zones à préserver) et de limiter limpact des aménagements.
Sous partie III - D : Principales perspectives de mise en valeur des ressources en eau
Le présent état des lieux évolutif a permis de mettre en avant les progrès réalisés en termes de gestion de leau sur le territoire. Le projet de révision du SAGE montre la volonté locale de poursuivre cet effort sur les différents axes reconnus :
a) La gestion quantitative de la ressource en eau
Au niveau agricole, le territoire ne souhaite pas remettre en cause le gel des surfaces irriguées en place depuis 1997 qui permet de stabiliser les besoins en irrigation. Lenjeu est maintenant, dune part de continuer à essayer de diminuer le besoin en eau, dautre part dy répondre en continuant le travail de recherche de substitution. La prise en compte du réchauffement climatique ne peut que conforter ce choix.
Au niveau urbain, la lettre récente de lINSEE 144 de mai 2011 prévoie une évolution de la population sur le bassin versant de lordre de +13 300 habitants dici 2040, soit +30% entre Livron et Mirabel et Blacons. Limpact sur la ressource en eau potable est à prendre en compte. Des mesures doivent être prises pour avoir une adéquation entre lurbanisation et lapprovisionnement en eau potable sur les communes et travailler sur des économies deau (consommation, fuites en réseau
).
b) La qualité des eaux (souterraines, superficielles, eau potable)
Le territoire souhaite continuer leffort fait sur la qualité de leau et réaffirmer lobjectif baignade sur un certain nombre de cours deau.
Cet effort sera dautant plus important si lévolution de la population évoquée plus haut se concrétise. Des mesures doivent être prises pour avoir une adéquation entre lurbanisation et la capacité dassainissement des communes.
c) La gestion physique des cours deau (Lit, sédiments, végétation, berges, et ouvrages)
Ce point a connu également de gros progrès avec larrêt des extractions dune part et lentretien de la végétation des cours deau dautre part. Il est prévu de poursuivre ces programmes mais aussi de les compléter pour mettre en place une gestion du transport solide, à léchelle du bassin versant, visant à faciliter le retour à léquilibre des cours deau, et pour améliorer la continuité écologique.
d) Les milieux naturels et milieux aquatiques remarquables
Disposant maintenant dun inventaire précis des zones humides du territoire, il est question de suivre lévolution de ces surfaces et de la biodiversité quelles occupent et dessayer de les préserver et de les mettre en valeur du mieux possible.
Des documents de planification comme le Schéma Directeur dAménagement et de Gestion de lEau (SDAGE), le Plan National dActions (PNA) pour lApron, le Plan de gestion des poissons migrateurs (PLAGEPOMI) ou le plan de gestion Anguille seront pris en compte dans la mesure où ils aident à la préservation effective des milieux et des espèces.
e) Les risques (inondation, érosion)
Ces sujets sont bien avancés sur le territoire qui a une réelle conscience du risque.
Létude Aléa, réalisée par la DDT en 2006 à permis une amélioration de la connaissance du risque inondation et la prescription de PPRi sur 41 communes du bassin versant. Cette étude aléa démontre que les principaux risques existant sur le bassin sont liés à la présence de digues et aux phénomènes de rupture de celles-ci.
De son côté, le SMRD à réalisé, en 2008, une étude préalable a un PAPI proposant, dans le prolongement des mesures réglementaires, un programme de restauration et dentretien des digues fortement vulnérables du bassin versant, programme repris dans le nouveau SAGE.
f) Le tourisme et les loisirs
Laugmentation potentielle de la population risque dentraîner une augmentation de la fréquentation de la rivière à but récréatif. Sujet très complexe, source de conflit entre usager ou derreur dappréciation par les élus locaux, il est le plus difficile à faire évoluer. La non gestion actuelle doit, petit à petit, laisser la place à un schéma de cohérence de ces différents usages de façon à limiter les impacts sur le milieu.
PARTIE IV : LES ENJEUX DU SAGE, LES OBJECTIFS A ATTEINDRE ET LEURS DISPOSITIONS
Enjeu n°1 : Pour une gestion durable des milieux aquatiques
La confluence Drôme / Rhône SMRD, 2010
Pour une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau, la CLE souhaite instaurer un certain nombre de principes généraux applicables à tous les projets naissant sur son bassin versant.
La CLE rappelle également les particularités du territoire du SAGE Drôme :
un territoire essentiellement rural ;
un bassin versant peu pollué, peu façonné par lhomme à lexception des extractions de graviers et des secteurs endigués ;
une rivière torrentielle sauvage avec des étiages sévères et de fortes crues dynamisant le transport solide ;
une richesse naturelle de paysages et de biotopes.
Elle en déduit les axes prioritaires du SAGE, à savoir :
la gestion quantitative et lengagement du territoire vis-à-vis du secteur agricole pour que lirrigation soit satisfaite 4 années sur 5 : objectif 2B ;
la gestion du transport solide qui structure nos paysages et modèle notre territoire : Enjeu n°5 ;
la sécurisation des personnes présentes derrière les digues : objectif 6A ;
la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel et des zones humides : Enjeu n°4.
En lien avec les Orientations fondamentales 1 à 4 du SDAGE RM :
privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus defficacité
concrétiser la mise en uvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques
intégrer les dimensions sociales et économiques dans la mise en uvre des objectifs environnementaux
organiser la synergie des acteurs pour la mise en uvre de véritables projets territoriaux de développement durable
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Depuis plus de 20 ans, le territoire a pris conscience de limportance de la concertation dans la gestion de leau et des milieux aquatiques. La CLE est un lieu reconnu de démocratie locale où chacun peut exposer ses projets ou sa problématique, échanger avec lensemble des membres et partenaires et trouver des solutions consensuelles.
La CLE reconnait avoir la chance et le mérite de soccuper dun territoire rural relativement préservé à forts potentiels naturels, écologiques et touristiques représentant un cadre de vie apprécié de tous.
Comme le préconise le SDAGE, la CLE souhaite privilégier la prévention et les interventions à la source et concrétiser la mise en uvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques tout en intégrant les dimensions sociales et économiques dans la mise en uvre des objectifs environnementaux.
Après plus de 10 ans de procédures SAGE et 2 contrats de rivière, le bilan et le nouvel état des lieux réalisés permettent de redécrire les nouvelles problématiques et de les prioriser entre elles.
LISTE DES OBJECTIFS ET DISPOSTIONS VISES POUR ATTEINDRE LENJEU N°1
Objectif 1A : Faire prendre conscience aux acteurs du territoire de limportance des milieux aquatiques
Rec. 1Inciter les porteurs de projets locaux à consulter la CLE lorsque ces projets sont susceptibles davoir un impact sur les milieux aquatiquesRec. 2Appliquer le principe de non-dégradation des milieux aquatiques dans la mise en uvre des projets locauxRec. 3Intégrer les dimensions sociales, économiques, dans la mise en uvre des projets locauxRec. 4Organiser la synergie des acteurs pour la mise en uvre des projets locaux garantissant une gestion durable de leauRec. 5Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus defficacitéAction 1Mettre en compatibilité des documents durbanisme approuvés avec les dispositions du SAGE Rec. 6Développer un partenariat avec la rechercheRec. 7Mettre en place un suivi des objectifs du SAGERec. 8Communication du SAGERec. 9Réfléchir à lévolution de la structure porteuse dans un but de pérennisation
Objectif 1A : Faire prendre conscience aux acteurs du territoire de limportance des milieux aquatiques
Lien avec le règlement
Sans objet
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Depuis plus de 20 ans la concertation a permis aux acteurs locaux de trouver des solutions aux conflits et situations difficiles rencontrés dans le cadre de la gestion de leau. La signature du premier SAGE de France puis de deux contrats de rivière en ont été le fruit. La CLE souhaite continuer à travailler en concertation et en conscience avec les acteurs locaux.
Description de lobjectif
La CLE souhaite sensibiliser les acteurs locaux à limportance des milieux aquatiques. Elle souhaite responsabiliser chacun pour une meilleure préservation de ces milieux au quotidien et à tous les niveaux.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Rec. 1
D1-01Inciter les porteurs de projets locaux à consulter la CLE lorsque ces projets sont susceptibles davoir un impact sur les milieux aquatiques
La CLE rappelle sa vocation à être le parlement de leau à léchelle dun bassin versant. Lieu de la concertation entre les usages actuels et futurs de leau, elle encourage les porteurs de projets locaux susceptibles davoir un impact sur leau et les milieux aquatiques à solliciter la CLE en amont des procédures, de façon à sinscrire dans la démarche locale de gestion patrimoniale et partagée de leau.
Les politiques doivent également se croiser, soit au sein de la CLE via des présentations des projets et bilans, soit par des invitations du Président de la CLE aux comités de suivi et de pilotage.
De manière générale, la CLE sassurera que les projets répondent aux différents objectifs du SAGE et pourra, le cas échéant, proposer des améliorations.
Interlocuteur potentiel : Porteurs de projets locaux
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
¬
Rec. 2
OF2Appliquer le principe de non-dégradation des milieux aquatiques dans la mise en Suvre des projets locaux
La CLE souhaite une gestion équilibrée et durable des milieux aquatiques et des ressources en eau qui repose sur l'objectif de non dégradation, à court terme, de leurs fonctionnalités naturelles.
La CLE veillera à ce que tout projet susceptible davoir un impact sur les milieux aquatiques, et pour lequel la CLE doit être consultée pour avis en application de larticle R.214-10 du Code de lenvironnement, soit élaboré en visant la non dégradation de ceux-ci. Il devra également constituer, par sa nature et ses modalités de mise en uvre, la meilleure option environnementale permettant de respecter les principes évoqués aux articles L211-1 et L212-1 du CE.
Il sera rappelé que pour les installations, ouvrages, travaux et activités soumis à déclaration délivrée au titre de la loi sur leau, larticle R. 214-37 du Code de lenvironnement dispose que la copie de la déclaration et du récépissé, ainsi que, le cas échéant, des prescriptions spécifiques imposées et de la décision d'opposition sont communiqués au président de la commission locale de l'eau lorsque l'opération déclarée est située dans le périmètre d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux approuvé ou y produit des effets.
La CLE souhaite que le milieu soit pris en compte pendant la réalisation des travaux et quune remise en état des sites après travaux soit réalisée systématiquement.
Interlocuteur potentiel : CLE / Porteurs de projets locaux
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
¬
Rec. 1
Rec. 3
D3-03Intégrer les dimensions sociales, économiques, dans la mise en Suvre des projets locaux
La CLE veillera à intégrer l aspect coût/bénéfice (humain, économique, sociologique) pour la mise en Suvre des projets locaux.
Interlocuteur potentiel : CLE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
¬
Rec. 1
Rec. 4
D1-01Organiser la synergie des acteurs pour la mise en Suvre des projets locaux garantissant une gestion durable de l eau
La CLE souhaite que tout projet daménagement susceptible davoir un impact sur les milieux aquatiques soit orienté vers des actions à bénéfices multiples (ex. : lutte contre les inondations et valorisation du milieu
).
Elle incitera ainsi à une meilleure coordination des acteurs pour la réalisation des travaux daménagement permettant de répondre ainsi aux différents bénéfices attendus.
Interlocuteur potentiel : Porteurs de projets locaux
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
¬
Rec. 1
Rec. 5
OF1
Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d efficacité
Les actions curatives, qui ont largement prévalu lors des dernières décennies, ont montré leurs limites. A l'inverse, la correction à la source, privilégiant la prévention, est encore sous-utilisée alors qu'elle pourrait, dans de nombreux cas, savérer moins coûteuse et plus efficace sur le long terme, donc entrer davantage dans une logique de développement durable.
La CLE souhaite ainsi privilégier les actions de prévention et les interventions à la source. Léconomie d'eau et la gestion rationnelle de la ressource, le développement des technologies propres en industrie, la réduction des intrants en agriculture, la lutte contre les pollutions diffuses dans les bassins d'alimentation de captage, la préservation des champs d'expansion de crue, la préservation du fonctionnement naturel des milieux aquatique et des zones humides
sont autant dactions de prévention qui sont proposées dans ce document.
Interlocuteur potentiel : Porteurs de projets locaux
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
¬
Rec. 1Act. 1
D4-07Mettre en compatibilité des documents d urbanisme approuvés avec les dispositions du SAGE
Rappel de la règlementation
La CLE rappelle l obligation, pour les documents d urbanisme approuvés type carte communale, plan local d urbanisme, SCOT, de se mettre en compatibilité avec les dispositions du SAGE dans un délai de 3 ans à compter de sa validation.
Elle demande à ce que les POS se mettent en compatibilité avec les dispositions du SAGE dans le même délai.
Cas particulier des communes soumises au RNU :
Pour les communes ne possédant pas de document durbanisme approuvé, et sans préjudice de lapplication des règles générales durbanisme (RGU), la CLE rappelle que les opérations daménagement type ZAC, lotissements, et les autorisations dutilisation du sol, doivent prendre en compte les dispositions du SAGE à compter de la validation de ce dernier.
Enoncé de laction
En ce qui concerne les documents durbanisme, il conviendra que la CLE soit associée tout au long de la procédure de concertation préalable (en élaboration et en révision), en amont de la procédure denquête publique, afin dassurer une mise en compatibilité de ces derniers avec le SAGE.
La CLE souhaite ainsi que soit rédigé un guide à destination des communes pour les aider à mettre en compatibilité leur document durbanisme avec le SAGE et également à le prendre en compte dans les opérations daménagement. Une fois le guide rédigé, la CLE s'assurera de sa transmission à tous les maires des communes du SAGE.
Première modalité de mise en uvre
Il conviendra dans un premier temps de recruter un stagiaire en urbanisme sur une période de 6 mois maximum qui sera chargé :
de rencontrer les personnes ressources (maires, le CAUE et le service urbanisme et planification de la DDT)
de rédiger le guide qui comportera plusieurs volets (SAGE et carte communale; SAGE et PLU/POS; éventuellement SAGE et SCOT ; SAGE et opérations d'aménagement)
Après validation, le guide sera reproduit en 200 exemplaires et diffusé aux communes et différents partenaires.
Coût estimatif sur 10 ans
Rédaction : 2,5 K¬ HT
Reproduction et diffusion du guide technique et documents associés : entre 0,5 et 1 K¬ HT
Total : entre 3 et 3,5 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : CAUE/ service urbanisme planification DDT/collectivités territoriales
Financeurs : Agence de l eau, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation et diffusion du document à la date prévue
(((
¬
Rec. 6
Développer un partenariat avec la recherche
La CLE souhaite que le partenariat avec le monde de la recherche soit poursuivi et renforcé.
Interlocuteur potentiel : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
¬
Rec. 7
D2-06Mettre en place un suivi des objectifs du SAGE
La CLE souhaite suivre la réalisation des objectifs du SAGE par la mise en place d un observatoire, porté par la structure porteuse du SAGE, permettant de centraliser les données existantes et d analyser des indicateurs pertinents de l évolution de la situation du territoire du SAGE.
Interlocuteur potentiel : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
¬
Enjeu 8
Rec. 8Communication du SAGE
La CLE organisera un plan de communication de façon à diffuser, le plus largement possible, les enjeux et objectifs du présent SAGE.
Interlocuteur potentiel : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
((
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Rec. 9
D4-02Réfléchir à l évolution de la structure porteuse dans un but de pérennisation
La CLE souhaite la pérennisation de la structure porteuse du SAGE par une consolidation des statuts, des compétences, et des budgets.
Interlocuteur potentiel : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
¬
Enjeu n°2 : pour un bon état quantitatif des eaux superficielles et souterraines
La Drôme au seuil des Pues SMRD, 2007
Reconnaître l'AEP comme un usage prioritaire et maintenir léquilibre quantitatif des masses deau définies par le SDAGE et la DCE et pour toutes les autres masses deaux superficielles et souterraines du bassin versant en 2015 (ou 2021 pour les masses deau en dérogation).
En lien avec les Orientations fondamentales 7 et 3 du SDAGE RM :
atteindre léquilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource et en anticipant lavenir
intégrer les dimensions sociales et économiques dans la mise en uvre des objectifs environnementaux
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Malgré la mise en place de mesures de restriction de lutilisation de la ressource en eau par le premier SAGE visant, notamment, à réduire la consommation deau par les irrigants, la Drôme connaît toujours des étiages estivaux sévères pénalisant à la fois le milieu et les différents usagers. Bien que les agriculteurs soient les principaux utilisateurs de leau sur le territoire du SAGE, ils sont aussi la principale ressource économique de la vallée. Le territoire du SAGE subit peu de pression par rapport à lusage eau potable. Néanmoins, des pertes importantes existent, dues à des gaspillages ou à une mauvaise gestion des captages et des réseaux.
Extrait délibération n° 2008-32 du 9 octobre 2008 : Le Comité dagrément du bassin RHONE MEDITERRANEE PREND ACTE des nouveaux enjeux du bassin versant de la Drôme et de la nécessité dengager une révision du SAGE, en vue daméliorer la gestion quantitative de la ressource en eau et de définir des règles de partage de leau qui permettent dassurer le fonctionnement biologique des milieux (superficiels et souterrains) et lensemble des usages, avec une priorité à lalimentation en eau potable.
LISTE DES OBJECTIFS ET DISPOSITIONS VISES POUR ATTEINDRE LORIENTATION SPECIFIQUE N°2
Objectif 2A : Déterminer puis maintenir les débits et les niveaux piézométriques objectifs par une meilleure répartition des volumes prélevables entre usages
Action 2Connaître les débits et niveaux piézométriques objectifs et les volumes prélevablesAction 3Suivre l'état quantitatif des eaux superficielles et souterraines Action 4Mieux connaître limpact des prélèvements à usage domestiqueAction 5Réalisation et mise en uvre dun protocole de partage de leau entre usages
Objectif 2B : Maintenir les débits objectifs par une réduction des prélèvements en période détiage tout en prenant en compte un accès à leau pour le secteur agricole
Rec. 10Maintenir une grande diversité dassolement et de pratiquesAction 6Rechercher les économies d'eau pour les professionnels agricoles et industrielsRec. 11Mobiliser de nouvelles ressources de substitutionRec. 12Accompagner la mise en uvre des projets visant à mobiliser de nouvelles ressources de substitutionRec. 13Produire de lénergie renouvelable dans les réseaux sous pressionRec. 14Remplir les piscines avant le 1er juin
Objectif 2C : Atteindre le bon état quantitatif des eaux souterraines et nappes daccompagnement par la gestion et sécurisation des réseaux deau potable
Action 7Elaborer une étude sur l'eau potable, à léchelle du bassin versantRec. 15Limiter les pertes en réseau AEPRec. 16Cohérence des opérations daménagement et durbanisme, type ZAC, Permis de construire et permis daménager, avec les capacités dapprovisionnement en AEPRec. 17Sécurisation des réseauxAction 8Economiser leau potable et récupérer leau de pluie pour les usages non sanitairesAction 9Etudier lopportunité dune saisonnalité du prix de leau
Objectif 2A : Déterminer puis maintenir les débits et niveaux piézométriques objectifs par une répartition optimisée des volumes prélevables entre usages
Lien avec le règlement
Article 1 : Maintien du gel des surfaces irriguées
Article 2 : Pas de nouveau prélèvement en ZRE
Rappel du contexte et des enjeux locaux
La Drôme et ses affluents connaissent des étiages estivaux sévères. Les assecs de la Drôme aval ont été constatés entre 1989 et 1991, mais aussi entre 2003 et 2005 et en 2009. Près de 90 % des prélèvements en eaux de surface et en nappe daccompagnement de la Drôme sont destinés à lirrigation, principalement pour laval du bassin versant (cf. Atlas cartes 24, 25 et 26). La période critique correspond à juillet avec 40 à 50 % du besoin en irrigation du maïs.
Suivant les conditions climatiques et létat des nappes, les volumes consommés pour lirrigation varient du simple au triple entre une année sèche (2009) et une année humide (2008), doù la difficulté de travailler avec des moyennes. Afin de ne pas aggraver le problème, un gel des surfaces irriguées à la situation de 1995 a été instauré avec le SAGE en 1997. Sans entrer dans le détail des volumes consommés à lhectare, cette mesure permet de stabiliser le besoin en eau du secteur agricole sur le bassin versant.
SI Allex-Montoison
(SIAM)SI Crest Nord
(SICN)SI Crest Sud
(SICS)Irrigants individuelsDispo-nibleOrigine du prélèvementRivière DrômeJuanonsRivière DrômeJuanonsRivière DrômeLivron Loriol
Amont SaillansVolume moyen consommé du 15/04 au 15/09 (m3)1 250 000 435 000 900 000 750 000 1 560 000 2 750 000 520 000Surfaces irriguées gelées470 Ha110 Ha*423 Ha230 Ha**500 Ha2 851 Ha216 Ha* Déconnexion de la rivière en cas de nécessité ** Déconnexion permanente de la rivière
Sources : - SI : volumes de la demande des syndicats dirrigation reprise au rapport du CODERST du 23/04/09 pour le renouvellement dautorisation dexploiter
- Irrigants individuels: DDT, moyenne 2007 - 2008 - 2009
Par ailleurs, les prélèvements individuels à usage domestique sont très mal connus.
Le maintien dun débit et dun niveau piézométrique objectif en période détiage est nécessaire au milieu naturel, à latteinte du bon état mais aussi aux usages touristiques (baignade, sports deau vive) et donc à léconomie de la vallée.
Le bassin de la Drôme en aval de Saillans a été classé en Zone de Répartition des Eaux en 1994 (décret n°94-354 du 29 avril 1994 relatif aux zones de répartition des eaux et arrêté n°443 du 7 février 1995). Larrêté préfectoral n°10-055 du 8 février 2010 ayant classé en ZRE la Drôme amont, cest la totalité du bassin qui est aujourdhui classé en ZRE. Ce déficit chronique reconnu, le bassin versant est concerné par les études de détermination de volumes prélevables et la mise en place dun organisme unique pour la gestion de lirrigation.
Létude des volumes prélevables sur le bassin versant de la Drôme et de la nappe daccompagnement a ainsi démarré en mars 2009. Les résultats sont attendus dici fin 2012. Elle se déroule en 7 phases :
Phase 1 : Caractérisation des sous bassins et aquifères et recueil de données complémentaires
Phase 2 : Bilan des prélèvements existants, analyse de lévolution et délimitation des zones stratégiques pour lAEP
Phase 3 : Impact des prélèvements et quantification des ressources existantes
Phase 4 : Détermination des débits minimums biologiques et des objectifs de niveau en nappe
Phase 5 : Détermination des volumes prélevables et des Débits Objectif dEtiage
Phase 6 : Proposition de répartition des volumes entre les usages
Phase 7 : Réflexion sur les stratégies dintervention pour la préservation des ressources désignées et proposition dactions de préservation prioritaires
Les résultats de cette étude feront lobjet dune concertation au sein de la CLE avant dêtre mis en application sur le territoire.
Description de lobjectif
Respecter les débits et les niveaux piézométriques objectifs sur l'ensemble du bassin et réduire le déficit de la ressource en eau.
Dans lattente des résultats de létude de détermination des volumes maximums prélevables, le débit à respecter est fixé à 2,4 m3/s au seuil des Pues ce qui correspond au 1/10e du module (débit réglementaire), par application de larticle L. 214-18 du Code de lenvironnement.
A lissue de cette étude, il sagira de garantir le ou les débits objectifs détiage ainsi que les niveaux piézométriques dont les localisations et les valeurs seront validées par la CLE sur la base des données fournies par ladite étude.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Act. 2
D7-02
D7-01
Connaître les débits et niveaux piézométriques objectifs et les volumes prélevables
Enoncé de laction
La CLE souhaite quune étude de « détermination des volumes maximums prélevables » soit réalisée de manière à déterminer, après concertation :
- le ou les objectifs de débit à fixer sur le bassin versant à partir de la détermination des débits minima biologiques des cours deau. Ces valeurs seront à respecter en lieu et place du débit réservé qui est actuellement de 2,4m3/s au seuil des Pues ;
- les niveaux piézométriques à respecter sur le bassin versant pour un bon état des masses deau souterraines ;
- les volumes prélevables dans les différentes ressources du bassin versant en respect des débits objectifs détiages ci-dessus et leur répartition entre les différents usages connus sur le bassin versant.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Dans la perspective de cette étude, les objectifs intermédiaires mais indispensables sont les suivants :
- détermination des prélèvements totaux et de leur évolution ;
- quantification des ressources existantes ;
- détermination ou révision des niveaux seuils aux points stratégiques de références : Débit Objectif de Crise Renforcée
6 phases concernent la détermination des volumes prélevables et les objectifs de débit et de niveau de nappe :
Phase 1 : Caractérisation des sous bassins et aquifères et recueil de données complémentaires
Phase 2 : Bilan des prélèvements existants, analyse de lévolution et délimitation des zones stratégiques pour lAEP
Phase 3 : Impact des prélèvements et quantification des ressources existantes
Phase 4 : Détermination des débits minimums biologiques et des objectifs de niveau en nappe
Phase 5 : Détermination des volumes prélevables et des Débits Objectif dEtiage
Phase 6 : Proposition de répartition des volumes entre les usages
La détermination des débits et niveaux piézométriques objectifs permettra un suivi de l'état quantitatif des eaux superficielles et souterraines à travers l'observatoire du SAGE.
Cette étude, portée par le SMRD, a été confiée à la société SOGREAH et a démarré le 17 mars 2010. Les résultats sont attendus pour fin 2011.
Coût estimatif sur 10 ans
Réalisation de l étude volumes prélevables : 140 K¬ HT
Suivi de l état quantitatif des eaux superficielles et souterraines : variable
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : COPIL, secrétariat technique
Financeurs : Agence de l eau, Région, Structure porteuse
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des masses d'eau superficielles et souterraines du territoire du SAGE (Cf. cartes 11 à 14 de l'atlas)
Indicateur de suivi
réalisation de l'étude à la date prévue
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Enjeu 8Act. 3
D7-03
D2-06
D7-04
Suivre l'état quantitatif des eaux superficielles et souterraines
La CLE souhaite suivre l'état quantitatif des eaux superficielles et souterraines à l aide d un observatoire opérationnel et fédérateur de lensemble des données piézométriques et hydrologiques acquises et comparer ces données aux débits et niveaux objectifs visés ci-dessus.
Lobservatoire du SAGE Drôme centraliserait toutes les données acquises par les différents partenaires et acteurs de leau :
mesures hydrologiques en surface et en nappe réalisées par la DIREN, le BRGM, le SMRD, le CG26, la CNR, les communes
;
prélèvements réalisés par les usagers AEP, irrigation, industriels.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Voir le chapitre « production de données relatives au volet quantitatif » de l objectif 8A.
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Atlas Carte 45Act. 4
D7-06Mieux connaître l impact des prélèvements à usage domestique
Rappel de la règlementation
La CLE rappelle que la déclaration des ouvrages à usage domestique est obligatoire depuis le 1er janvier 09 (décret 2 juillet 08) quels que soient les volumes prélevés et la taille du dispositif.
En cas de pollution de la nappe, labsence de déclaration pourra constituer un élément intentionnel dans le cadre de la procédure pénale qui pourra être prise à l'encontre du contrevenant.
Enoncé de laction
Le manque de connaissance sur les prélèvements à usage domestique engendre des inquiétudes à la fois sur le plan quantitatif (comportement des forages en période détiage) et qualitatif (impact sur la ressource en eau).
La CLE souhaite ainsi quantifier, qualifier et bancariser les points de prélèvements individuels (forages, pompes) de façon à en évaluer limpact cumulé. Si limpact cumulé est jugé négatif au regard des éléments fournis par létude de détermination des volumes maximums prélevables en particulier, il sera envisagé dalerter les communes concernées de façon à ce quelles puissent prendre des mesures de protection de la ressource.
Mieux connaître limpact des prélèvements à usage domestique permettra dapporter des éléments de réflexion pour une prochaine révision du SAGE Drôme.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La Structure porteuse du SAGE sensibilisera la population et les professionnels foreurs afin que l'obligation de déclaration des points de forages en mairie soit respectée. En parallèle, elle devra quantifier, qualifier et bancariser les points de forages déclarés au travers de son observatoire en se mettant en relation avec les communes du territoire.
Coût estimatif sur 10 ans
Bancarisation des points de forage : en fonction des déclarations
Sensibilisation par envoi d une plaquette informative à l ensemble des habitants du territoire : entre 4 et 10 K¬ HT
Total : entre 8 et 10 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Communes, Autres structures ayant travaillé sur ce sujet
Financeurs : à déterminer pendant la phase de mise en Suvre du SAGE
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Evolution du nombre de forages recensés
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Act. 5
D7-05Réalisation et mise en Suvre d un protocole de partage de l eau entre usages
Enoncé de l action
La CLE souhaite qu une fois les volumes prélevables déterminés, et leur répartition par usage réalisée dans la concertation, ils soient respectés par les différents groupes dusagers, ceci pour chaque ressource identifiée.
Il est ainsi nécessaire détablir et mettre en uvre un protocole de partage de l'eau entre les différents usages existants.
Ce protocole devra indiquer les volumes alloués pour chaque usage, prévoir les modalités de gestion en situation de crise ainsi quun système dalerte aux usagers par lintermédiaire de lobservatoire du SAGE.
Cette disposition vise à limiter les situations de gestion de crise, en moyenne, à 2 années sur 10. La CLE rappelle que la priorité sera donnée à lalimentation en eau potable.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Le protocole devra permettre de faire respecter les résultats de la concertation autour des conclusions de l'étude de détermination des volumes prélevables soit :
- Le respect des volumes alloués pour chaque usage (irrigation, AEP, industriel et domestique)
- Le maintien des débits et niveaux piézométriques objectifs
- La mise en place des débits d'alertes pour anticiper le dépassement du débit objectif et en faciliter la gestion.
Il sera construit en étroite concertation avec l'organisme unique, la MISE et les membres de la CLE.
Ce protocole, rédigé par la structure porteuse du SAGE, pourrait être mis en uvre par le Préfet/MISE.
Lorganisme unique, qui sera en charge, à partir de 2011, de la gestion collective de lirrigation sur le bassin versant, sera chargé d'assurer la répartition entre les différents irrigants (individuels et collectifs) du volume qui aura été alloué à l'usage irrigation, ceci pour chaque ressource identifiée.
Coût estimatif sur 10 ans
Néant, réalisation en interne
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : MISE, Organisme unique, membres de la CLE
Financeurs : aucun
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des cours deau et masses d'eau souterraines du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation du protocole à la date prévue
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Rappel de la réglementation existante
Objectif 2B : Maintenir les débits objectifs par une réduction des prélèvements en période d étiage tout en prenant en compte un accès à leau pour le secteur agricole
Lien avec le règlement
Article 7 : Encadrer la procédure de création de retenues, type plan deau
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Si lagriculture est le premier usager de leau sur le territoire du SAGE, cest aussi le secteur économique le plus important pour la vallée avec le tourisme.
En termes de diversité dassolement, le territoire est déjà en avance avec une moyenne de 4 à 5 cultures par exploitation. Les marges de manuvre sur ce point pour réduire les volumes consommés sont donc faibles.
Lélevage, générateur demploi, doit également être maintenu. Néanmoins, le territoire nest pas autosuffisant en aliments délevage et doit importer plus du tiers du maïs nécessaire à laviculture. A lheure des bilans carbone, il semble aberrent de réduire la production de maïs en local pour en favoriser limportation.
Après 20 ans de concertation et 10 ans de SAGE, aucun changement radical des pratiques agricoles nétant envisageable, les pistes les plus réalistes pour résoudre les problèmes de gestion quantitative, tout en maintenant une agriculture dynamique et rentable sur le territoire, restent la recherche de substitutions pour diminuer les prélèvements en eaux de surface. Même si létude de détermination des volumes prélevables nest pas réalisée sur le bassin versant, des estimations ont déjà pu être faites sur le bassin versant pour quantifier le besoin du secteur agricole.
Par ailleurs, à cette pression agricole en période détiage viennent sajouter des pressions domestiques et industrielles contre lesquelles il devient indispensable dagir.
Description de lobjectif
Pour pouvoir maintenir les débits objectifs détiage, la CLE souhaite réduire les prélèvements en période détiage tout en prenant en compte un accès à leau pour le secteur agricole, en particulier à travers la recherche de ressources de substitution.
La sensibilisation et les efforts en matière déconomies deau pour les usagers agricoles seront poursuivis.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Rec. 10
D7-05Maintenir une grande diversité dassolement et de pratiques
La CLE recommande le maintien de la diversité dassolement existant sur le périmètre du SAGE Drôme. La CLE rappelle limportance des niches économiques comme certaines plantes aromatiques, semences ou cultures de consommation. Lélevage fait également partie des secteurs à préserver sur le territoire dans le cadre de la diversité des pratiques et au regard des emplois générés.
Une réflexion et une coordination de la gestion et de la répartition des assolements par lorganisme unique seront nécessaires pour optimiser la ressource disponible en période détiage et répartir de façon équitable entre les agriculteurs le volume alloué à lirrigation.
Cette réflexion sera initiée à travers un stage en collaboration avec le grand projet Biovallée®.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Chambre dAgriculture / Organisme unique
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 6
D1-05
D7-05Rechercher les économies d eau pour les professionnels agricoles et industriels
Enoncé de l action
La CLE souhaite continuer les efforts déjà réalisés avec les professionnels agricoles et industriels en mettant en place des programmes de recherche déconomies deau. La CLE souhaite sensibiliser et responsabiliser les professionnels sur la lutte contre le gaspillage. Elle incite à favoriser le recyclage de l'eau et ladaptation des processus de fabrication et souhaite que la profession continue à rechercher et à expérimenter des techniques alternatives.
La CLE souhaite également quune analyse des mesures réalisées par la Chambre dAgriculture 26 lors du premier SAGE soit menée. (Irrimieux, Zoom 26 automatisation et réglage du matériel dirrigation, reconversion à l'irrigation localisée, conduite raisonnée et pilotage de l'irrigation
). Ceci afin destimer les économies réalisées.
Dans le secteur industriel, la CLE rappelle quun protocole en situation dégradée doit être élaboré et disponible en cas de crise.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Afin de poursuivre les efforts déjà réalisés avec les professionnels agricoles pour rechercher les économies d'eau, différentes actions sont prévues :
- Une étude agronomique et impact économique et environnemental de l'irrigation sur l'amont du bassin versant de la Drôme. Cette étude, dans la continuité du projet MIPAIS et APPEAU, doit permettre délaborer un outil daide à la décision et simulation économique de limpact de lirrigation sur les exploitations agricoles.
- Des actions de sensibilisation à la lutte contre le gaspillage en direction des professionnels. Elles seront intégrées dans un guide technique détaillant les objectifs et dispositions du SAGE qui sera transmis aux agriculteurs, syndicats d'irrigants et chambre d'agriculture. Par la suite, un partage d'expériences au travers de projets innovants devra être mené.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude irrigation sur lamont du bassin versant (continuité du projet APPEAU : 25 K¬ HT
Sensibilisation des professionnels aux économies d eau au travers d un guide technique général : entre 3 et 5 K¬ HT
Sensibilisation des professionnels aux économies d eau par du partage d expérience : entre 28 et 30 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Chambre d'agriculture, DRIRE, Syndicats d'irrigants, SYGRED
Financeurs : Agence de l'eau, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation effective de l'étude et des actions de sensibilisation
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Rec. 11
D7-05Mobiliser de nouvelles ressources de substitution
Rappel de la règlementation
Le SDAGE RM « prévoit la mobilisation, et si nécessaire, la création de ressources de substitution dans le respect de l'objectif de non dégradation de l'état des milieux tel qu'exposé dans l'orientation fondamentale n°2 ; [
] Lors de l'élaboration d'un plan de gestion quantitative de la ressource en eau comportant un projet de ressource de substitution (transfert inter-bassin ou la création d'une nouvelle ressource), il convient, dans le but d'optimiser les infrastructures existantes, de mener au préalable les études portant sur :
les marges de manuvre et économies d'eau qui peuvent être dégagées des pratiques actuelles (optimisation de la gestion des ouvrages de stockage multi usages existants, réutilisation des eaux usées,
) ;
l'analyse économique des projets envisagés et la capacité des porteurs de projets et des bénéficiaires à les financer ; »
Enoncé de la recommandation
La CLE recommande la mobilisation, dici 2015, de nouvelles ressources de substitution dans la perspective dune meilleure adaptation des prélèvements dans la ressource aux objectifs de débit et de niveaux piézométriques, par une diminution des prélèvements réalisés en eau de surface et nappes daccompagnement en période détiage.
Pour pouvoir prononcer son avis sur les dossiers qui lui seront soumis avant autorisation, la CLE souhaite être sollicitée en amont de leur dépôt par la transmission dune analyse dopportunité incluant une analyse économique de limpact de ces ouvrages par les pétitionnaires.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Organisme unique / Syndicats dirrigants/ autre pétitionnaire
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 12
D7-05Accompagner la mise en Suvre des projets visant à mobiliser de nouvelles ressources de substitution
La CLE s engage à étudier les projets visant à mobiliser de nouvelles ressources de substitution qui lui seront soumis, et à accompagner leur réalisation dès linstant quils répondent aux objectifs et critères énoncés dans le présent SAGE.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Article 7 du règlementRec. 13
D7-05Produire de l énergie renouvelable dans les réseaux sous pression
Toutes les pistes sont à explorer en matière de recherche d énergie renouvelable. A ce titre, la CLE recommande, lorsque cela est possible, la production dénergies renouvelables dans le secteur de lEau et de lAssainissement dans la mesure où ces techniques, sans dérivation, sont en parfaite adéquation avec le milieu et nimpliquent pas de prélèvement supplémentaire.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / Syndicats dassainissement / Collectivités territoriales / France hydroélectricité
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 14
D7-05Remplir les piscines avant le 1er juin
Certains usagers remplissent leurs piscines via des pompages en eau superficielle. La CLE recommande le remplissage des piscines individuelles avant le 1er juin et encourage les systèmes sans vidange.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / particuliers
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rappel de la réglementation existante
Objectif 2C : Atteindre le bon état quantitatif des eaux souterraines et nappes daccompagnement par la gestion et la sécurisation des réseaux deau potable
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Peu de communes sur le territoire du SAGE connaissent aujourdhui des problèmes dalimentation en eau potable. Cependant, leau est une ressource difficilement renouvelable dans un contexte de réchauffement climatique. Par ailleurs, leau est un bien commun de lhumanité dont la revendication par les territoires en pénurie est un droit naturel. Il est donc important dapprendre, dès aujourdhui, à mieux gérer et à économiser leau potable à tous les niveaux pour anticiper les problèmes futurs.
Description de lobjectif
Sensibiliser et favoriser les économies deau pour tous les usagers et aider à une meilleure gestion de la ressource. Améliorer les équipements de prélèvement et de distribution de leau potable et leur utilisation.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Act. 7
D7-09Réaliser une étude sur leau potable, à léchelle du bassin versant
Enoncé de laction
Réaliser une étude sur leau potable, à léchelle du bassin versant, synthétisant et complétant les diagnostics réseaux et permettant :
de prioriser les travaux de réparation à réaliser (réduction des fuites et amélioration des rendements) ;
de sécuriser les réseaux (interconnexion possibles) ;
de déterminer les communes présentant un risque dapprovisionnement sur le bassin versant.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
A partir d'une synthèse des schémas eau potable existants et suite aux résultats de l'étude volumes prélevables, l'étude devra s'attacher à :
- Réaliser une description des points de prélèvement des collectivités (bilan quantitatif, analytique, évaluation de la vulnérabilité de louvrage de captage)
- Analyser le fonctionnement des services (analyse du fonctionnement actuel en fonction des conditions période normale, étiage, crise)
- Mettre en évidence les insuffisances et les communes présentant un risque au niveau de l'approvisionnement en eau potable
- Proposer des pistes d amélioration ou renforcement des ressources, du réseau d'adduction et des réseaux de distribution.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude eau potable : 30 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ARS, Département, communes
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation de l'étude à la date prévue
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Rec. 15Limiter les pertes en réseau pour l alimentation en eau potable
Rappel de la règlementation :
La CLE rappelle les obligations de l article L 2224-7-1 du CGCT : « Les communes sont compétentes en matière de distribution d'eau potable. Dans ce cadre, elles arrêtent un schéma de distribution d'eau potable déterminant les zones desservies par le réseau de distribution. [
]
Le schéma mentionné à l'alinéa précédent comprend notamment un descriptif détaillé des ouvrages de transport et de distribution d'eau potable. Lorsque le taux de perte en eau du réseau s'avère supérieur à un taux fixé par décret selon les caractéristiques du service et de la ressource, les services publics de distribution d'eau établissent, avant la fin du second exercice suivant l'exercice pour lequel le dépassement a été constaté, un plan d'actions comprenant, s'il y a lieu, un projet de programme pluriannuel de travaux d'amélioration du réseau.
Le descriptif visé à l'alinéa précédent est établi avant la fin de l'année 2013. Il est mis à jour selon une périodicité fixée par décret afin de prendre en compte l'évolution du taux de perte visé à l'alinéa précédent ainsi que les travaux réalisés sur ces ouvrages. »
En rapport avec cet article, la Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite Grenelle 2 indique :
« II.-Le code de l'environnement est ainsi modifié : 1° Le V de l'article L. 213-10-9 est complété par cinq alinéas ainsi rédigés : « Le taux de la redevance pour l'usage " alimentation en eau potable figurant au tableau ci-dessus est multiplié par deux lorsque le descriptif ou le plan d'actions visés à l' HYPERLINK "http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=8C23E190CA3BF9337154D7A34D0BCE1C.tpdjo02v_1?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006390365&dateTexte=&categorieLien=cid" article L. 2224-7-1 du code général des collectivités territoriales n'a pas été établi dans les délais prescrits. « Cette majoration prend effet à partir de l'année suivant le constat de cette carence jusqu'à l'année suivant laquelle : « soit il est remédié à la non-réalisation du plan d'actions ; « soit le taux de perte en eau du réseau de la collectivité s'avère inférieur au taux fixé par le décret prévu par le même article L. 2224-7-1.
L'agence de l'eau peut verser aux collectivités territoriales des incitations financières à la réduction des pertes en eau du réseau. »
Enoncé de la recommandation :
Les réseaux AEP du territoire du SAGE sont très souvent mal connus et vieillissants. Les tests, lorsquils sont réalisés, montrent des pertes pouvant atteindre 50 ou 60 %. A travers cette disposition, la CLE souhaite une amélioration du rendement des réseaux AEP.
La CLE souhaite que tout nouveau dossier de forage ou de prélèvement, relevant des rubriques 1110 et 1120 prévues à larticle R214-1 titre 1er du code de lenvironnement, alimentant les réseaux publics deau potable, suive les préconisations suivantes :
- réaliser une étude diagnostique du réseau en précisant le rendement et les pertes;
- réaliser un planning de réduction de ces pertes lorsquelles existent.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
Rec. 16
D2-01
D7-07Cohérence des opérations daménagement et durbanisme, type ZAC, Permis de construire et permis daménager, avec les capacités dapprovisionnement en AEP
Lors de linstruction des procédures type ZAC, permis de construire ou daménager, la CLE recommande au service instructeur de vérifier leur cohérence avec :
les capacités dapprovisionnement déterminées par létude sur leau potable,
les volumes maximums prélevables de la masse deau sollicitée, une fois létude de détermination des volumes prélevables validée,
les actions préconisées sur les périmètres de ressources stratégiques majeures.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Service instructeur des autorisations doccupation du sol
Calendrier: à compter des validations successives par la CLE de létude eau potable, des volumes maximum prélevables et du programme dactions des périmètres de ressource stratégique.
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 7
Act. 2
Act. 16 et rec.32
Rec. 17Sécurisation des réseaux
La CLE recommande la sécurisation des approvisionnements par le maillage des réseaux.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 8
D7-05
Economiser l eau potable et récupérer l eau de pluie pour les usages non sanitaires
Enoncé de l action
L eau du robinet doit être recentrée sur les véritables usages d eau potable.
Pour ne pas reporter la pression sur les puits individuels ou les prélèvements en rivière en période détiage, la CLE recommande la récupération collective ou individuelle des eaux pluviales pour l'arrosage des jardins (lien risque inondation) et les systèmes sans vidange annuelle pour les piscines individuelles.
La CLE recommande la création dEco quartiers.
La CLE souhaite sensibiliser et responsabiliser les usagers domestiques à la lutte contre le gaspillage et à une adaptation des usages aux pénuries estivales.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Une communication et sensibilisation auprès des usagers du bassin versant, des communes, des entrepreneurs, sera menée par la structure porteuse du SAGE (réglage des appareils domestiques, distribution de kits pour robinets deau en collaboration avec le projet BIOVALLEE, remplissage des piscines au printemps, espaces verts peu gourmands en eau,
).
Coût estimatif sur 10 ans
Dépliant, présentation BV sensibilisation (création, impression, envoi) : entre 8 et 12 K¬ HT
Concours projets sur la récupération des eaux de pluies : entre 2 et 6 K¬ HT
Total : entre 10 et 18 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : BIOVALLEE, EPCI, Communes
Financeurs : AERMC, BIOVALLEE
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Campagnes de communication, de sensibilisation et d'éducation (fiche indicateur)
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Act. 9
D7-05D3-04
Etudier l opportunité dune saisonnalité du prix de leau
Enoncé de laction
Etudier les impacts économiques et lévolution des consommations deau dans le cas dune saisonnalité du prix de leau. Ceci pour une éventuelle mise en uvre sur le bassin versant. Une modification des tarifs de leau par péréquation (maintien de la moyenne annuelle) permettrait daugmenter le coût de leau les 3 mois dété, de façon à inciter à léconomie pendant la période critique et à reporter les grosses consommations (remplissage des piscines, lavage des voitures, stockage de leau pour larrosage,
) au printemps, hors pénurie.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Suite à l'étude eau potable, une analyse des impacts économiques et des évolutions des consommations deau dans le cas dune saisonnalité du prix de leau sera réalisée.
Cette étude devra s'attacher à :
- Répertorier les différents types de tarifications en cours sur le périmètre du SAGE
- Analyser, pour chaque tarification, l'eau consommée et l'impact économique
- Construire des scenarios permettant d'évaluer les impacts économiques et lévolution des consommations deau dans le cas dune saisonnalité du prix de leau
En fonction des résultats, travailler avec une ou plusieurs communes pilotes.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude d'opportunité saisonnalité du prix de leau : entre 20 et 30 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : BIOVALLEE, EPCI, Communes
Financeurs : AERMC, BIOVALLEE
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation de l'étude à la date prévue((
¬
Rappel de la réglementation existante
SHAPE \* MERGEFORMAT
Enjeu n°3 : pour une bonne qualité des eaux superficielles et souterraines et une qualité baignade
L eau potable, une qualité vitale à garantir SMRD, 2011
Reconnaître l'AEP comme un usage prioritaire et maintenir un bon état chimique et physico-chimique des masses deau définies par le SDAGE et la DCE et pour toutes les autres masses deaux superficielles ou souterraines du bassin versant en 2015 (ou 2021 pour la masse deau en dérogation).
Au-delà de ces objectifs, atteindre la qualité baignade sur lensemble des eaux superficielles.
En lien avec lOrientation fondamentale 5 du SDAGE RM : lutter contre les pollutions en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé
Et plus précisément les Orientations fondamentales 5A, 5C, 5D et 5E :
poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions dorigine domestique et industrielle ;
lutter contre les pollutions par les substances dangereuses ;
lutter contre les pesticides par des changements conséquents dans les pratiques actuelles ;
Evaluer, prévenir et maîtriser les risques pour la santé humaine.
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Le premier SAGE et les deux Contrats de rivière ont permis daméliorer très nettement la situation du bassin versant en termes de qualité. Néanmoins, des problèmes restent à régler, notamment la mise en conformité des stations dépuration, la réduction des pollutions diffuses, la connaissance des nouvelles pollutions, le respect de la directive baignade
Des pollutions localisées par les nitrates et les bactéries affectent également les eaux souterraines indispensables pour un usage eau potable futur.
Extrait délibération n° 2008-32 du 9 octobre 2008 : Le Comité dagrément du bassin RHONE MEDITERRANEE PREND ACTE des nouveaux enjeux du bassin versant de la Drôme et de la nécessité dengager une révision du SAGE en vue de renforcer la lutte contre les pollutions diffuses agricoles (nitrates et pesticides) et notamment vis-à-vis des eaux souterraines.
LISTE DES OBJECTIFS ET DISPOSITIONS VISES POUR ATTEINDRE LENJEU N°3
Objectif 3A : Atteindre une bonne qualité des eaux superficielles et souterraines
Action 10Renforcer la politique dassainissement des communesRec. 18Disposer dun SPANC sur toutes les communes du périmètre du SAGE et diagnostiquer toutes les installations autonomes dici 2012Rec. 19Caractériser la notion de « point noir »Action 11Elaborer une étude diagnostic sur lassainissement à léchelle du périmètre du SAGE et des propositions damélioration des systèmes priorisées en fonction de leur impact sur le milieuAction 12Identifier et stopper les autres sources de pollutionRec. 20Eliminer 100 % des « points noirs » sur lensemble du périmètre du SAGE Comp. 1Eliminer 100 % des « points noirs » sur lensemble du périmètre du SAGEAction 13Améliorer la gestion des sous-produits de lassainissementRec. 21Couvrir les sols en période de lessivageRec. 22Implanter des bandes enherbées et boisées en bord de cours deauAction 14Développer les aires collectives de récupérations de produits phytosanitairesRec. 23Réduire limpact de la production deffluents délevages, vinicoles et industrielsRec. 24Privilégier les techniques alternatives de désherbageAction 15Sensibiliser les usagers de produits phytosanitaires amateursRec. 25Organiser les points de collecteRec. 26Réaliser des conventions spéciales de déversementRec. 27Cas des vidanges des eaux de piscine dans le milieu naturelRec. 28Limiter lutilisation du sel en hiverRec. 29Encourager le BIO et les pratiques respectueuses de lenvironnementRec. 30Prendre conscience et anticiper la lutter contre les nouvelles pollutions chimiques
Objectif 3B : Atteindre la qualité baignade des eaux de surface
Comp. 2Disposer dun système de traitement adapté entre mai et septembre Rec. 31Mettre en place des profils de baignade : résorber les pollutions identifiées et suivre la qualité de leau pour garantir la sécurité des baigneurs
Objectif 3C : Connaître et préserver les masses deau souterraines et nappes daccompagnement à forte valeur patrimoniale dans une perspective dun usage eau potable prioritaire
Action 16Procéder au zonage et à la qualification des ressources stratégiques majeures pour un usage eau potable actuel et futur Rec. 32Préserver les périmètres des ressources stratégiques majeures dans les documents durbanismeAction 17Sensibiliser les foreurs pour préserver la qualité des nappesRec. 33Achever la mise en place des périmètres de protection des captages AEPRec. 34Conformité des installations ANC en périmètre de protection de captage
Objectif 3A : Atteindre une bonne qualité des eaux superficielles et souterraines
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Létat dune masse deau, au sens du SDAGE et de la DCE, se définit à partir de :
létat quantitatif pour les eaux souterraines (traité dans lenjeu n°2),
létat chimique correspondant au suivi de 41 substances prioritaires pour les eaux souterraines et superficielles (traité dans le présent enjeu),
létat écologique pour les eaux superficielles uniquement,
concernant le bon état écologique des cours deau, il est défini dans le SDAGE comme étant le croisement de 3 critères : la qualité physico-chimique par le respect des normes fixées sur certains paramètres physiques et chimiques de leau (traitée dans le présent enjeu),
la qualité biologique par lanalyse des écarts aux valeurs fixées pour référence concernant les diatomées, invertébrés et poissons présents dans les cours deau.
Le très bon état écologique prend également en compte lhydromorphologie des cours deau (traitée dans lenjeu 5).
Toutefois, en labsence de mesure, la connaissance des pressions et de leurs impacts sur un type de milieu donné est suffisante pour déterminer latteinte ou non du bon état / bon potentiel écologique au titre de la DCE. 9 masses deau sont ainsi en dérogation 2021 pour latteinte du bon état ou du bon potentiel (voir Atlas Carte 12) en relation avec les pressions existantes (8 sont en dérogation pour le bon état ou le bon potentiel écologique et une pour létat chimique : la Drôme de lamont de Die, Bez et Gourzine inclus).
Le premier SAGE et les deux Contrats de rivière mis en place sur le bassin de la Drôme ont déjà permis davancer sur laspect qualitatif. La qualité globale des eaux de surface est maintenant bonne à très bonne sur quasiment tout le linéaire. Quelques problèmes restent à régler. En particulier, les échéances imposées par la Directive sur le traitement des eaux résiduaires urbaines n°91/271/CEE du 31 mai 1991 dite ERU sont aujourdhui dépassées et la conformité des agglomérations d'assainissement doit être atteinte sans délai.
Le bassin versant de la Drôme est également soumis à de multiples pollutions diffuses augmentant la vulnérabilité des nappes et des cours deau. Ces pollutions sont, principalement, dues à lutilisation de nitrates et de produits phytosanitaires en agriculture renforcée par linsuffisance de la couverture végétale. La pression urbaine, domestique et industrielle sur le territoire du SAGE, bien quelle soit relative par rapport à dautres territoires, est susceptible dengendrer de nouvelles pollutions : pollutions par des substances dangereuses, le sel, les substances médicamenteuses, produits herbicides
. Ces pollutions concernent à la fois les eaux de surface après rejet par les STEP, ou les eaux souterraines par infiltration. Lutter contre ces différentes formes de pollutions passera par une identification des cibles et une sensibilisation efficace.
Létude, lancée par le SMRD en 2009 (étude master COGEVALEAU), démontre la réalité des pressions sur le Lausens (pas de dérogation), le Saint Laurent (Villeneuve), la Drôme à Chabrillan (pas de dérogation), la Sye (pas de dérogation), la Saleine, le Lambres, la Grenette, la Roanne (pas de dérogation) et la Romane. Elle identifie 2 cours deau en mauvais état aujourdhui :
Le Lausens : Dégradation physique (recalibrage, décharge sauvage) et physicochimique (centre équestre, rejets domestiques) (pas de dérogation)
Le Saint Laurent : Dégradation physique naturelle (remodélisation par les crues) et physicochimiques (agriculture, rejets domestiques, absence de réseau dassainissement, lessivage des routes) (dérogation 2021 pour les nutriments).
Description de lobjectif
Lutter contre toute forme de pollution, y compris diffuse, dorigines domestique, agricole ou industrielle, susceptible de porter atteinte à la qualité chimique et/ou physico-chimique des eaux superficielles ou souterraines.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Rappel des obligations des communes
Rappel de la réglementation
Suivant les termes de larticle L. 2224-10 du CGCT, dans leurs versions modifiée par la loi du 12 juillet 2011 dite : « (
) Les communes ou leurs établissements publics de coopération délimitent, après enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement :
1° Les zones d'assainissement collectif où elles sont tenues d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées ;
2° Les zones relevant de l'assainissement non collectif où elles sont tenues d'assurer le contrôle de ces installations et, si elles le décident, le traitement des matières de vidange et, à la demande des propriétaires, l'entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif ;
3° Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ;
4° Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement. »
Notons, que la loi sur leau de 1992 donnait pour date butoir le 31 décembre 2005. Suivant larticle L. 123-1-5 du Code de lurbanisme, créé par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour lenvironnement, le règlement du PLU peut délimiter les zones visées à l'article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales concernant l'assainissement et les eaux pluviales.
Plus encore, la CLE rappelle lopportunité de larticle L. 1331-1-1 du Code de la santé publique qui oblige les propriétaires dinstallation dassainissement autonome à, citons-le, assurer « (
) l'entretien régulier et qu'il fait périodiquement vidanger par une personne agréée par le représentant de l'Etat dans le département, afin d'en garantir le bon fonctionnement. » A lissue du contrôle, de deux choses lune : le propriétaire se voit remettre une attestation de conformité ou la liste des travaux à effectuer. En cas de non-conformité : « (
) Le propriétaire fait procéder aux travaux prescrits par le document établi à lissue du contrôle (
), dans un délai de 4 ans suivant la notification de ce document (
)». Le contrôle en question doit avoir été réalisé avant le 31 décembre 2012 puis selon une périodicité qui ne peut excéder 10 ans (article L. 2224-8 du CGCT).
Act. 10
D5A-01Renforcer la politique dassainissement des communes
Rappel de la règlementation
La directive sur le traitement des eaux urbaines résiduaires (Directive 91/271/CEE) fait obligation aux agglomérations de lUnion européenne de collecter et de traiter leurs eaux urbaines résiduaires :
« Article 4
1. Les États membres veillent à ce que les eaux urbaines résiduaires qui pénètrent dans les systèmes de collecte soient, avant d'être rejetées, soumises à un traitement secondaire ou à un traitement équivalent selon les modalités suivantes:
au plus tard le 31 décembre 2000 pour tous les rejets provenant d'agglomérations ayant un EH de plus de 15000,
au plus tard le 31 décembre 2005 pour tous les rejets provenant d'agglomérations ayant un EH compris entre 10000et 15000,
au plus tard le 31 décembre 2005 pour les rejets, dans des eaux douces et des estuaires, provenant d'agglomérations ayant un EH compris entre 2000 et 10000. [
]
Article 7
Les États membres veillent à ce que, au plus tard le 31 décembre 2005, les eaux urbaines résiduaires qui pénètrent dans les systèmes de collecte fassent l'objet, avant d'être déversées, d'un traitement approprié, tel que défini à l'article 2 point 9, dans les cas suivants:
- rejets, dans des eaux douces et des estuaires, provenant d'agglomérations ayant un EH de moins de 2000, [
] »
Enoncé de laction
La CLE souhaite ainsi renforcer la politique dassainissement des communes et recommande :
daméliorer lefficacité de la collecte et la surveillance des réseaux ;
daméliorer le fonctionnement des ouvrages par la mise en place de services techniques à la bonne échelle territoriale ;
de favoriser le renouvellement des ouvrages par leur budgétisation ;
de mettre en cohérence les possibilités dassainissement avec les perspectives durbanisme.
La CLE encourage également le recours à limplantation dunités dassainissement collectives de moyennes capacités pour la prise en charge des eaux usées de hameaux ou de petits regroupements dhabitations individuelles.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Plusieurs communes ont des projets de création, d'amélioration ou d'extension de leur système d'assainissement. Ces projets, sils répondent bien aux objectifs du SAGE, seront soutenus par la CLE pour obtenir les meilleurs financements.
Coût estimatif sur 10 ans
Assainissement : entre 5 000 et 10 000 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Communes, syndicats d'assainissement
Partenaires : Département (SATESE)
Financeurs : Département, AERMC et Région
Calendrier prévisionnel et détail des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation des travaux
(((((
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Atlas Carte 17Rec. 18
D5A-04Disposer d un SPANC sur toutes les communes du périmètre du SAGE et diagnostiquer toutes les installations autonomes d ici 2012
Rappel de la règlementation
La CLE rappelle lobligation faite aux communes de disposer dun service public dassainissement non-collectif (SPANC) et davoir au préalable réalisé un zonage d'assainissement.
Enoncé de la recommandation
La CLE encourage ainsi les communes qui nont pas encore répondu à leurs obligations légales de mise en place et de fonctionnement effectif du SPANC, à rejoindre les structures existantes, de façon à sorienter vers un service homogène sur le territoire du SAGE.
La CLE rappelle que 100 % des installations autonomes doivent être contrôlées dici 2012.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / structures porteuses dun SPANC
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
((
Atlas Carte 19
Diagnostiquer les pollutions existantes et les « points noirs »
Rec. 19Caractériser une notion de « point noir »
Enoncé de la recommandation
La CLE souhaite définir précisément une notion de « point noir » de façon à décrire une pollution jugée prioritaire au regard de ses conséquences immédiates sur lenvironnement (rejet en puisard ou en cours deau par exemple).
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
1/ Définir le champ des pollutions possibles
2/ Etablir un lien avec la sensibilité du milieu
Une même pollution na pas le même effet suivant sa position. On parle déjà de zones humides, de cours deau, de puisards
. Travailler sur les exutoires des « points noirs » : Mettre en place une typologie des milieux pouvant être impactés.
3/ Etablir des critères pour définir un « point noir »
Etudier les normes qui existent déjà dans différents domaines pour sen inspirer et voir ce qui serait pertinent comme critère de caractérisation des « points noirs ».
4/ Mise en uvre concrète
De façon opérationnelle, quelle méthodologie sera appliquée lorsquune pollution sera identifiée ? Qui pourra la qualifier de « point noir » ? Quelle conséquence sur son traitement ? Comment cette priorisation peut-elle être formalisée au niveau de la MISE ?
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE, DDT, ONEMA, ARS, Département (SATESE), communes, structures porteuses de SPANC
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
¬
Act. 11
D5A-01 Elaborer une étude diagnostic sur lassainissement à léchelle du périmètre du SAGE et des propositions damélioration des systèmes priorisées en fonction de leur impact sur le milieu
Enoncé de laction
Cette étude a pour but de mettre à jour le diagnostic sur lensemble du territoire et de définir, à lintérieur de chaque unité identifiée, les solutions techniques les mieux adaptées à la gestion des eaux usées dorigine domestique. Ces solutions techniques, qui vont de lassainissement autonome à la parcelle à lassainissement de type collectif, devront répondre aux préoccupations et objectifs du SAGE.
Les documents durbanisme devront être consultés de façon à estimer les projets dextension des communes et ainsi leurs besoins futurs en assainissement.
Des « points noirs », sources de pollutions flagrantes, seront définis et identifiés de façon à les prioriser.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
A partir d'une synthèse des schémas directeurs assainissement existants et des données disponibles auprès des structures porteuses de SPANC, du SATESE et des communes, l'étude devra s'attacher à :
- Diagnostiquer les ouvrages (stations dépuration, ANC, réseaux, refoulements, déversoirs dorage) et établir un état des taux de collecte et des taux de raccordement des réseaux
- Identifier les « points noirs » des assainissements collectif et autonome, cest-à-dire des situations effectivement polluantes et jugées prioritaires (rejets directs en cours deau, des points deau ou dans des puisards,
). Une attention particulière sera portée aux installations ANC en périmètres de protection de captage
- Proposer des pistes damélioration pour l'évacuation et le traitement des eaux usées en tenant compte des contraintes naturelles et économiques du territoire.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude diagnostic assainissement : entre 30 et 50 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ARS, Département (SATESE), communes, structures porteuses de SPANC
Financeurs : AERMC et Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation de l'étude à la date prévue
(((
¬
Atlas Cartes 15 et 17Act. 12
D2-06D5A-06
Identifier et stopper les autres sources de pollution
Enoncé de l action
La CLE souhaite que soient identifiées précisément les autres sources de pollutions dorigines urbaines, agricoles ou industrielles (hors assainissement) dici 2 ans. Il sagit dune étape intermédiaire de caractérisation des pressions subies par les cours deau en vue datteindre lobjectif de bon état des masses deau 2015-2021.
Lidentification pourra être organisée selon une échelle de priorité tenant compte, notamment, de la sensibilité des secteurs et la définition de « points noirs ». La structure porteuse du SAGE centralisera toutes les sources de pression identifiées sur le terrain, les priorisera et les transmettra à lautorité compétente pour les traiter (MISE, ONEMA, Commune
).
Les solutions à mettre en uvre pour résoudre les pollutions identifiées seront planifiées de façon à atteindre lobjectif des différentes masses deau.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Afin d'identifier précisément les autres sources de pollutions des eaux dorigines urbaine, agricole ou industrielle (hors assainissement), la structure porteuse du SAGE réalisera un recensement de ces pollutions à partir d'un travail en interne et à partir des données externes.
Il s'agit de :
- Réaliser un protocole de recensement et de centralisation des données
- Recenser en interne les données par un travail de terrain régulier
- Récupérer les données extérieures en développant un partenariat actif avec les agents de terrain du territoire.
- Centraliser toutes les sources de pression identifiées sur le terrain, les prioriser (notion de points noirs) et les transmettre à l autorité compétente pour les traiter (MISE, ONEMA, Communes& ).
Coût estimatif sur 10 ans
Stage pour la mise en place d'un protocole : entre 2 et 3 K¬ HT
Recensement et centralisation des données : en fonction des acquisitions
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ARS, CG26 (SATESE), communes, ONEMA, DDT
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Masses d'eau sur le périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Nombres et typologie des sources de pollutions recensées
((((
¬
Atlas Cartes 15
Améliorer la qualité de l eau
Rec. 20
D5A-02Eliminer 100 % des « points noirs » sur l ensemble du périmètre du SAGE
Enoncé de l action
Suite à l étude diagnostic sur l assainissement et en fonction des autres sources de pollutions identifiées, la CLE souhaite que les « points noirs » soient éliminés.
La notion de « point noir » fait référence à une pollution jugée prioritaire au regard de ses conséquences immédiates sur lenvironnement
Une attention toute particulière sera attachée lamélioration des systèmes dassainissement non collectifs pour une absence de pollution en bordure des cours deau.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Installations individuelles, Communes, Collectivités territoriales / structures porteuses dun SPANC, Département (SATESE),
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
Atlas Cartes 15Comp. 1Eliminer 100 % des « points noirs » sur lensemble du périmètre du SAGE
Précisément, le présent SAGE fixe un objectif de bon état ou bon potentiel des eaux en fonction des masses deau.
Devront ainsi être compatibles avec cet objectif les rejets, qualifiés de « points noirs », soumis à autorisation ou déclaration au titre de la loi sur leau, des stations dépuration des agglomérations dassainissement ou dispositifs dassainissement non collectifs devant traiter une charge brute de pollution organique au sens de larticle R. 2224-6 du Code général des collectivités territoriales.
Au titre du principe de mise en compatibilité et pour ce type dinstallation, les services de la police de leau devront notamment prendre en compte le fait quaucun rejet ne se fasse directement dans un milieu fragile (en rivière ou dans une zone humide) sans dispositif de traitement.
Le SAGE vise également un objectif de 100 % dinstallations ANC conformes à la législation et à la réglementation en vigueur à échéance 2 ans à partir de la validation du SAGE en bordure de cours deau ou de zone humide.
Améliorer la gestion de lassainissement
Act. 13
D5A-03Améliorer la gestion des sous-produits de lassainissement.
Rappel de la règlementation
La CLE rappelle que les boues répondant aux normes de qualité NFU 44-041 (arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles pris en application du décret n° 97-1133 du 08/12/97 relatif à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées) peuvent être épandues conformément à la règlementation sur le territoire du SAGE sans risque pour le consommateur. Il ny a donc pas lieu de durcir la réglementation sur ce point.
Enoncé de laction
La CLE encourage limplantation dune ou plusieurs nouvelles unités de traitement des boues et des matières de vidange sur son territoire afin daméliorer leur gestion.
Elle incite également à optimiser et faciliter le traitement des boues des ANC.
La CLE encourage la mise en place des filières de traitement pour les autres sous-produits des stations dépuration (dégrilleurs, dessableurs, dégraisseurs).
La CLE travaillera avec les distributeurs pour une valorisation agricole des boues garantissant les filières (BIO, arboriculture
) et la sécurité du public et luttera contre les préjugés en améliorant la connaissance et en informant sur la qualité des boues.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
L'épandage des boues d'assainissement est encore trop souvent perçu comme polluant alors que ces boues répondent à des normes strictes qui garantissent l'absence de risque pour le consommateur.
Afin de lutter contre les préjugés, une communication et sensibilisation auprès des élus locaux, des agriculteurs, des centrales d'achats et des habitants du territoire sera menée par la structure porteuse du SAGE.
Coût estimatif sur 10 ans
Articles de presse : 2 sur 10 ans
Sensibilisation par du partage expérience : variable
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Département (SATESE), Chambre d'agriculture
Financeurs : aucun
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Nombres de sources de pollutions recensées
(
¬
Lutter contre les pollutions diffuses
Rec. 21
D5D-01D5D-02
Couvrir les sols en période de lessivage
Rappel de la règlementation
En zone vulnérable aux nitrates, la couverture des parcelles agricoles pendant la période de lessivage avec désherbage mécanique est obligatoire (voir détail dans le 4e programme de lutte contre les nitrates : arrêté n°10-3123 du 27 juillet 2010 modifiant larrêté préfectoral n°09-3151 définissant le 4ème programme daction à mettre en uvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates dorigine agricole).
En dehors de la zone vulnérable, larrêté du 13 juillet 2010 fixant les règles déligibilité aux BCAE exige que 70 à 80 % de la SAU soit couverte en période de lessivage.
Enoncé de la recommandation
La CLE recommande que 100 % de ces surfaces soit couverte dès lapprobation du SAGE en dehors de la zone vulnérable.
NB : Le traitement chimique est autorisé dans le cas où la culture suivante est mise en place par la technique du semis direct, puisque, par définition, cette technique a pour finalité de ne pas travailler le sol avant l'implantation, donc exclut tout traitement mécanique.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT / Chambre dAgriculture / Agriculteurs
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
((
Atlas Carte 18
Rec. 22
D5D-01
D5D-02Implanter des bandes enherbées et boisées en bord de cours deau
Rappel de la règlementation
Sur lensemble du territoire, limplantation de bandes enherbées ou boisées le long des cours deau sur 5 m de large est obligatoire à partir de la campagne 2010 (règles de la conditionnalité des aides 2010).
Lorsque les espèces sont bien choisies, la bande boisée assure de multiples fonctions :
limite la dispersion aérienne des produits phytosanitaires ;
favorise lautoépuration des cours deau ;
ombrage les cours deau et favorise la biodiversité ;
stabilise les berges ;
participe au bon fonctionnement des cours deau ;
réduit leffet des crues par pompage et limitation du ruissellement.
Les cours d'eau concernés sont définis par arrêté préfectoral, révisé annuellement. Larrêté actuel reprend tous les cours d'eau en trait plein et en partie les pointillés de la carte IGN au 1/25 000e. Cet arrêté est diffusé dans chaque mairie concernée, à chaque mise à jour.
Enoncé de la recommandation
A choisir, la CLE recommande plutôt un système mixte associant une bande boisée (ou arbustive) et enherbée dont la composition en largeur dépendra de la taille du cours deau et des possibilités de chaque agriculteur.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / Chambre dAgriculture / Agriculteurs
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
Lien Objectif 3B et 4A
Act. 14
D5D-01
D5D-02Développer les aires collectives de récupérations de produits phytosanitaires
Enoncé de laction
Les produits phytosanitaires sont classés comme produits dangereux.
La CLE rappelle que les aires de remplissage et de lavage ainsi que les lieux de stockage des produits phytosanitaires sont soumis à une règlementation très stricte en vue de la protection des utilisateurs et du milieu naturel.
La CLE souhaite aider à la mise en place collective daires de récupération de produits phytosanitaires pour les agriculteurs et les communes du périmètre du SAGE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Le but de cette action est daider à la mise en place collective daires de récupération de produits phytosanitaires pour les agriculteurs et les communes du bassin versant.
La CLE, en partenariat avec la Chambre d'agriculture et la Fédération départementale des CUMA, aidera à l'émergence de projets, ceci à travers 4 axes principaux :
- la réalisation d'enquêtes pour mieux connaître les attentes des agriculteurs en 2009 (amont du bassin) et 2010 (aval du bassin) ;
- l'organisation de réunions d'informations et réunions techniques
- un partage d'expériences à travers les projets pilotes en cours (CUMA de Chamarge et Agriculteurs dAouste-sur-Sye).
- l'installation d'aires collectives de récupérations de produits phytosanitaires en fonction des attentes et besoins locaux.
Coût estimatif sur 10 ans
Réalisation d'enquêtes auprès des agriculteurs : entre 0,5 et 1 K¬ HT
Réunions informatives et techniques : variable
Partage d'expériences
Installation d'aires collectives : entre 25 et 300 K¬ HT
Total : entre 26 et 301 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE / CUMA /Collectivités
Partenaires : Chambre dagriculture, structure porteuse du SAGE
Financeurs : AERMC, RRA
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Mise en place effective d'aires collectives de récupérations de produits phytosanitaires
(((
¬
Rec. 23
D5A-07Réduire l impact de la production d effluents d élevages, vinicoles et industriels
Rappel de la règlementation
Sur tout le périmètre du SAGE, hors zone vulnérable directive nitrate, la CLE rappelle l obligation minimale de respecter le Règlement Sanitaire Départemental. En particulier, les articles 153, 155, 157, 158 et 159 donnent des règles dimplantation par rapport aux ressources en eau, points deau, zones de baignade et cours deau. Par exemple, les bâtiments délevages, stockages de fumiers, daliments pour animaux conservés par voie humide, de matières fermentescibles, les épandages,
doivent se faire à plus de 35 m des puits, forages, sources, stockages deau potable, berges de cours deau. En sus du respect du règlement sanitaire départemental, la CLE rappelle également lobligation de se soumettre à la police des ICPE.
En Zone vulnérable nitrate, la CLE rappelle lobligation aux agriculteurs de respecter le programme dactions nitrate.
Enoncé de la recommandation
La CLE recommande de sensibiliser les professionnels afin de réduire limpact de la production deffluents délevages, vinicoles et industriels.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT / Chambre de lAgriculture / Agriculteurs / structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
((
¬
Atlas Carte 18
Rec. 24
D5D-01
D5D-04
Privilégier les techniques alternatives de désherbage
La CLE incite les communes et les infrastructures de transport et télécommunication à utiliser des techniques alternatives à l'utilisation de produits herbicides. Si des circonstances locales, telle que la prolifération de plantes invasives, justifient lutilisation dherbicides, celle-ci doit être conduite de manière raisonnée.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Département / RFF / Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 15
D5D-01Sensibiliser les usagers de produits phytosanitaires amateurs
Enoncé de l action
La CLE souhaite sensibiliser les usagers amateurs sur l utilisation de produits phytosanitaires (jardins, potagers). Ils n ont souvent pas conscience de la dangerosité des produits quils manipulent aussi bien pour la santé que pour lenvironnement.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Afin de lutter contre les pollutions diffuses, une sensibilisation des usagers amateurs de produits phytosanitaires sera menée.
Il s'agit de mettre en uvre une communication et sensibilisation à travers la réalisation d'un dépliant diffusé à l'ensemble des habitants du bassin versant.
En parallèle, une plaquette spécifique aux produits phytosanitaires sera réalisée et transmise aux communes pour affichage en mairie.
Coût estimatif sur 10 ans
Dépliant de présentation BV et sensibilisation (création + impression + envoi) : entre 8 et 12 K¬ HT
Plaquette spécifique aux produits phytosanitaires : 2 K¬ HT
Total : entre 10 et 14 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Communes
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
D = Création, impression et diffusion du dépliant / P = Création et diffusion des plaquettes aux communes
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réception du dépliant et affichage de la plaquette
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Rec. 25
D5C-06
D5D-01Organiser les points de collecte
La CLE souhaite que soient redéfinies les modalités daccueil des déchetteries pour les artisans professionnels comme pour les particuliers et quune communication soit établie à ce sujet.
Elle souhaite ainsi que soient facilités et organisés les points de collecte pour les professionnels et les individuels (substances dangereuses, objets encombrants et/ou polluants, solvants, déchets verts
).
Après avoir comparé les différences de fonctionnements dans les collectivités du territoire et le besoin des usagers, il sera proposé dopter pour le fonctionnement le plus approprié en termes d horaire et de facilité d accès.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 26
D5C-05
D5C-06Réaliser des conventions spéciales de déversement
La CLE souhaite intégrer la problématique "substances dangereuses" sur le périmètre du SAGE pour les établissements industriels et commerciaux soumis à la police des ICPE et hors ICPE. Pour cela, elle se fixe un objectif de maîtrise des flux polluants.
Rappel de la règlementation :
La collecte et le traitement des eaux usées domestiques sont de la responsabilité de la commune.
Les rejets industriels sont placés sous celle de l'entreprise quand ils se déversent soit en milieu naturel (rivières et lacs), soit dans le réseau collectif de collecte (égouts). Dans ce dernier cas, une autorisation doit être délivrée par la collectivité propriétaire du réseau.
Dans le cas de raccordement au réseau collectif, outre lAutorisation, une Convention de Raccordement peut être passée entre lindustriel, la collectivité et éventuellement la société chargée de la collecte et du traitement des rejets. Cette convention précise la nature des effluents, les modalités techniques de leur prise en charge, les conditions dans lesquelles les déversements peuvent intervenir (nature, fréquence, volume, etc.), le partage des charges financières entre la commune et l'industriel, ainsi que le partage des responsabilités. Les modalités de ces conventions peuvent être fixées par un règlement dassainissement.
Enoncé de la recommandation
Dans cet optique de maîtrise des rejets polluants, la CLE recommande aux collectivités ou groupement de collectivités propriétaires des réseaux, en partenariat avec le gestionnaire de la station dépuration, détablir ces conventions spéciales de déversement avec les établissements industriels et commerciaux dont elles prennent les effluents en charge, y compris les petites industries et les entreprises artisanales non soumises à la règlementation ICPE.
La CLE souhaite ainsi que lui soient communiqués :
le nombre de communes dotées dun règlement dassainissement,
le nombre darrêtés dautorisation de rejets par rapport au nombre dentreprises concernées
et le nombre de conventions spéciales de déversement signées.
En outre, la CLE recommande à lAdministration daccorder une attention toute particulière au contrôle de conformité des activités industrielles, artisanales, logistiques ou commerciales du territoire du SAGE.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / Collectivités territoriales
Calendrier: 1 an à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 27Cas des vidanges des eaux de piscine dans le milieu naturel
Rappel de la règlementation
La CLE rappelle que le rejet de ces eaux est interdit dans les réseaux de collecte des eaux usées.
Enoncé de la recommandation
L eau des piscines présente des qualités physico-chimiques (taux de chlore, température
) très différentes du milieu naturel. Vidanger une piscine peut avoir des conséquences graves sur les espèces présentes dans un cours deau. La CLE recommande donc aux particuliers des systèmes sans vidange annuelle de façon à limiter les quantités deau modifiées rejetées dans le milieu. Elle souhaite communiquer et sensibiliser sur :
les risques de pollution liée au rejet des eaux dans le milieu
les solutions à proposer.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 28Limiter l utilisation du sel en hiver
Le sel utilisé dans les agglomérations et sur les routes ruisselle directement vers le milieu naturel. La CLE recommande aux communes ainsi quau Conseil général la mise en uvre de pratiques alternatives type sablage. Ces pratiques sont déjà en place sur le périmètre du PNR du Vercors.
En cas de salage obligatoire, la CLE souhaite que le matériel utilisé soit adapté à ce minéral de façon à maîtriser parfaitement les dosages. Le salage à la pelle est déconseillé.
La CLE recommande également aux communes :
de sensibiliser ses habitants sur les risques de pollution liés à lutilisation du sel ;
de ne mettre à disposition des habitants que des matériaux alternatifs au sel.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Département / Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 29
D1-05
D5D-01
D5D-02D5D-05Encourager le BIO et les pratiques respectueuses de lenvironnement
La CLE encourage les conversions vers lagriculture biologique et les pratiques permettant de réduire les intrants chimiques agricoles.
Elle encourage les objectifs fixés dans le grand projet BIOVALLEE® davoir :
- 50 % des surfaces agricoles en BIO dici 2015
- moins 50 % dintrants chimiques agricoles dici 2020
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Chambre dagriculture
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 30
D5E-07Prendre conscience et anticiper la lutte contre les nouvelles pollutions chimiques
Les produits médicamenteux et les molécules endocriniennes sont utilisés pour la santé humaine et animale, sous le contrôle des professions médicale et agricole. En effet, ces substances peuvent être dangereuses si elles sont consommées à mauvais escient. Par ailleurs, la plupart des systèmes de traitement des eaux usées sont inefficients pour éliminer ces molécules complexes qui se retrouvent dans le milieu naturel. Peu danalyses sont réalisées pour les rechercher, mais lorsquon sen préoccupe, on réalise que le milieu en est imprégné.
Les conséquences de leur dispersion dans le milieu sont difficiles à appréhender compte tenu de la connaissance actuelle. Pour autant, la CLE veut anticiper les problèmes pouvant survenir sur le milieu et la santé humaine. Elle souhaite ainsi :
- suivre lévolution de la recherche sur le sujet et sur lévolution des procédés de traitement dans les eaux usées,
- mieux connaître limportance du problème sur le territoire du SAGE, et créer un groupe de travail avec des professionnels de la santé pour élaborer un programme de sensibilisation et déducation adapté,
- aider à faire émerger une prise de conscience aux niveaux individuel et médical.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / ARS / DDT
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rappel de la réglementation existante
Objectif 3B : Atteindre la qualité baignade des eaux superficielles
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Dans les années 80, la Drôme était déclarée non baignable sur plus de 80 % de son linéaire. Depuis la réalisation des deux Contrats de rivières successifs et linstallation denviron 40 stations de traitement, le suivi de la qualité bactériologique sur lannée 2009 conclut à une qualité moyenne sur la quasi-totalité des points de mesures (cf. carte atlas n°16-A).
En complément de lobligation du maire dassurer la salubrité publique en vertu de son pouvoir de police générale, la directive baignade du 15/02/2006 impose aux responsables de leau de baignade, généralement le maire, détablir des profils de baignade avant le 1er février 2011 sur les eaux de baignade recensées et/ou déclarées. Les 12 points de mesures actuels, contrôlés au titre de la directive, sont les sites de baignade recensés par lARS (ex-DDASS). Cf. Atlas Carte 16
Le critère nouvellement admis pour la qualité baignade concerne la bactériologie. Les taux visés sont :
ParamètreExcellente qualitéBonne qualitéQualité suffisanteEntérocoques intestinaux (UFC/100 ml)200 (1)400 (1)330 (2)Escherichia colis
(UFC/100 ml)500 (1)1000 (1)900 (2)(1) Évaluation au 95e percentile de la fonction normale de densité de probabilité log10
(2) Evaluation au 90e percentile de la fonction normale de densité de probabilité log 10
Atout phare du tourisme dans la vallée, la qualité baignade est un véritable enjeu sur le territoire. Létude COGEVALEAU 2009 a identifié les principaux sites de baignade actuels. Pour la sécurité sanitaire des baigneurs, la CLE vise un objectif de qualité baignade bonne à excellente sur lensemble des cours deau concernés par des points de baignades identifiés lors de cette étude.
Description de lobjectif
Atteindre, pour la bactériologie, les objectifs de qualité baignade bonne à excellente, du 15 juin au 15 septembre, sur les cours d'eau fréquentés à savoir la Drôme, le Bez, la Gervanne, le Riousset (Rieussec), la Roanne et la Brette.
Cf. Atlas Carte 16.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Comp. 2
D5A-05Disposer dun système de traitement adapté entre mai et septembre
La CLE fixe un objectif de qualité baignade pour les cours d'eau fréquentés, à savoir la Drôme, le Bez, la Gervanne, le Riousset (Rieussec), la Roanne et la Brette.
Les rejets des stations dépuration des agglomérations dassainissement ou dispositifs dassainissement non collectif devant traiter une charge brute de pollution organique au sens de larticle R. 2224-6 du Code général des collectivités territoriales, soumis à déclaration ou à autorisation délivrées au titre de la loi sur leau, doivent être compatibles avec cet objectif.
Pour atteindre lobjectif baignade, les stations dépuration visées ci-dessus passeront par un système de traitement adapté entre mai et septembre. Ce point est indispensable à labattement bactériologique nécessaire pour atteindre la qualité baignade.
Les stations non encore équipées seront identifiées à travers létude assainissement prévue au SAGE.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / Collectivités territoriales
Calendrier: Les déclarations et autorisations existantes - délivrées au titre de la loi sur leau pour les rejets des stations dépuration ci-dessus visées - doivent être rendues compatibles avec les dispositions du SAGE dans un délai de 5 ans à compter de lapprobation du présent SAGE.
Localisation : périmètre du SAGE
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Atlas Cartes 15 et 16
Act. 11Rec. 31Mettre en place des profils de baignade : résorber les pollutions identifiées et suivre la qualité de l eau pour garantir la sécurité des baigneurs
Rappel de la règlementation
La CLE rappelle lobligation, pour les communes responsables dune eau de baignade, délaborer, au plus tard au début de 2011, des profils de baignade conformément à la directive baignade de 2006 et aux articles D1332-14 à 38 du Code de la Santé publique.
Enoncé de la recommandation
Vu lobjectif baignade visé par la CLE, celle-ci encourage les communes concernées à réaliser les profils baignade et souhaite que celles-ci linforme de leur réalisation et de leur résultat de façon à aider à la résorption des pollutions identifiées.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales, ARS
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Atlas Cartes 16 et 44
Rappel de la réglementation existante
Objectif 3C : Connaître et préserver les masses deau souterraines et nappes daccompagnement à forte valeur patrimoniale dans une perspective dun usage eau potable prioritaire
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Le fonctionnement des aquifères du bassin versant de la Drôme est complexe et assez mal connu en ce qui concerne les eaux souterraines. Les karsts constituent un soutien détiage naturel fragile et une ressource stratégique pour leau potable, mais vulnérable aux pollutions. Les nappes daccompagnement sont très sollicitées par les usages agricoles et AEP. Cf. Atlas Carte 13
Leau potable du bassin versant est, en effet, puisée uniquement dans les eaux souterraines du bassin versant, que ce soit en nappe profonde ou en nappe superficielle. Ces nappes sont donc des ressources stratégiques quil faut préserver pour les générations futures. Même si la qualité des eaux souterraines est aujourdhui globalement bonne sur le bassin versant, on note des problèmes de pollutions par les nitrates localisés à laval et des pollutions bactériologiques sur lamont. La préservation et la non dégradation des eaux souterraines demeurent donc capitales sur ces parties du bassin.
Toutes les masses deau souterraines du bassin versant ont un objectif de bon état fixé à 2015, à lexception des secteurs de la Molasse du Miocène déclassés sur les critères chimiques (nitrates pesticides). Cf. Atlas Carte 14 et 49
Description de lobjectif
Lusage AEP est lusage prioritaire de leau. Il se fait à partir des eaux souterraines et nappes daccompagnement du bassin. A ce titre, la CLE souhaite connaître et préserver les karsts du Vercors et du Royans, la Molasse Miocène du Bas Dauphiné entre lOuzon et la Drôme, les nappes daccompagnement de la Drôme et de la vallée du Rhône.
Les périmètres de protection de captage doivent être particulièrement protégés de tout risque de pollution ponctuelle.
Fig. 7 : Périmètres de protection et ressource stratégique (source AERMC Seine Normandie)
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Act. 16
D5E-01
D5E-03D7-01Procéder au zonage et à la qualification des ressources stratégiques majeures pour un usage eau potable actuel et futur
Enoncé de laction
La CLE souhaite procéder au zonage et à la qualification des ressources stratégiques majeures pour un usage eau potable actuel et futur : karsts du Vercors et du Royans, Molasse Miocène du Bas Dauphiné entre lOuzon et la Drôme, nappes daccompagnement de la Drôme et du Rhône.
A lissue de ces études, une concertation sera à prévoir :
- pour la mise en uvre dactions (à limage du programme dactions prévu pour les aires dalimentation de captage article L211-3 II 5e du CE et R114-1 à 10 du Code rural et de la pêche maritime)
- et la définition des préconisations pour les documents durbanisme par le SAGE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Une étude de zonage et de qualification des ressources stratégiques majeures pour un usage eau potable sera menée, le but étant dassurer un approvisionnement en eau potable durable dans le temps pour le bassin versant de la Drôme.
Cette étude devra :
- Identifier sur lensemble du bassin versant de la Drôme, les ressources en eau souterraine à faire valoir comme stratégiques pour lalimentation en eau potable en distinguant formellement les ressources déjà exploitées et les ressources à préserver pour les usages futurs.
- Délimiter et établir un bilan de la nappe daccompagnement de la Drôme à loccasion de létude de détermination des volumes prélevables
- Proposer, par type de situations rencontrées, les stratégies dintervention les mieux adaptées pour la préservation de la nappe daccompagnement de la Drôme (outils réglementaires, politique foncière ou autres).
- Intégrer les résultats des autres études en cours (les alluvions du Rhône - étude AERM&C ; les karsts du Vercors et de la Gervanne - portage envisagé par le PNR du Vercors ; la molasse du Miocène - étude envisagée suite aux thèses en cours)
La concertation nécessaire à lidentification et au choix des mesures de protection à mettre en Suvre sera menée au sein de la CLE.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude de zonage et de qualification ressources stratégiques majeures pour un usage AEP : entre 20 et 30 K¬ HT
Concertation nécessaire à l identification et au choix des mesures de protection
Total : entre 20 et 30
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : COPIL des différentes études
Financeurs : AERMC, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Karsts du Vercors et du Royans, Molasse Miocène du Bas Dauphiné entre lOuzon et la Drôme, nappes daccompagnement de la Drôme et du Rhône
Indicateur de suivi
Réalisation effective de l'étude et mise en place d'actions
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Act. 2Rec. 32
D5E-05
Préserver les périmètres des ressources stratégiques majeures dans les documents d urbanisme
La CLE vise à garantir la non dégradation de la qualité des eaux destinées à un usage eau potable actuel ou futur : karsts du Vercors et du Royans, Molasse Miocène du Bas Dauphiné entre lOuzon et la Drôme, nappes de la basse Drôme et de la vallée du Rhône.
Par anticipation à la révision du SAGE, la CLE recommande que les communes tiennent compte, dès lapprobation des périmètres des ressources stratégiques majeures, de la nécessité de préserver ces espaces de tout aménagement de nature à nuire à la qualité de la ressource, lors de lélaboration ou de la révision de leurs documents durbanisme. Elles pourront ainsi prévoir un classement et des mesures de protection adaptés en fonction des niveaux de préservation à atteindre.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 1
Act. 17Sensibiliser les foreurs pour préserver la qualité des nappes
Enoncé de l action
Dans les périmètres des ressources stratégiques pour l eau potable, les forages, lorsqu ils sont réalisés sans précaution, peuvent entraîner des pollutions de la nappe et avoir des conséquences graves sur la qualité de leau destinée à un usage eau potable. La CLE souhaite donc réaliser un code de bonne pratique du foreur pour éviter les pollutions lors de la mise en place des forages et les éventuelles communications entre niveaux de nappes en phase de fonctionnement. Ce code sadressera à tous les types de forages, public ou privé, y compris ceux non soumis à la Loi sur leau.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La CLE souhaite sensibiliser les foreurs afin de préserver la qualité des nappes.
Pour ce faire plusieurs actions sont envisagées :
- Réalisation d'un code de bonne pratique du foreur pour éviter les pollutions des eaux souterraines et les éventuelles communications entre niveaux de nappes lors de la réalisation des forages. Pour ce faire, Il devra se baser sur la Norme Afnor NF X10-999. Ce code devra également signaler l'obligation de déclaration en mairie afin que l'information soit relayer directement aux particuliers par l'entreprise. Le code sera diffusé aux communes et entreprises de foreurs recensées (territoire du SAGE et territoires voisins).
- Après diffusion du code, des réunions de sensibilisation seront organisées avec les foreurs recensés.
Coût estimatif sur 10 ans
Réaliser et diffuser un code de bonne pratique du foreur : entre 1 et 3 K¬ HT
Organiser des réunions de sensibilisation avec les foreurs : variable
Total : entre 1 et 3 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ARS, communes
Financeurs : AERMC, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Code = conception, impression et diffusion du code de bonnes pratiques / R = Réunions avec les foreurs
Localisation
Département de la Drôme
Indicateur de suivi
Réalisation et diffusion du Code
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Rec. 33
D5E-04Achever la mise en place des périmètres de protection des captages AEP
Rappel de la règlementation
La CLE rappelle que, pour tout prélèvement deau potable destinée à la distribution publique, la Directive n°98/83/CE du 3/11/98 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine impose la mise en place de périmètres de protection. Ces périmètres constituent un moyen efficace de prévention des risques sanitaires liés aux pollutions hydriques, et ont pour but de protéger les captages contre les pollutions accidentelles. Leur instauration contribue ainsi à la qualité et à la sécurité de lalimentation en eau.
Enoncé de la recommandation
La CLE souhaite vivement que tous les captages AEP du bassin versant soient protégés par un périmètre de protection. Elle souhaite que lARS linforme annuellement de leur état de protection.
NB : Concernant ces périmètres, seule la cartographie disponible en ARS ex DDASS - est valable.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : ARS / Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Atlas Carte 21
Rec. 34
Conformité des installations ANC en périmètre de protection de captage
Une attention toute particulière sera attachée à la conformité des dispositifs dassainissement autonome situés dans les périmètres de protection des captages (rapprochés et éloignés). Pour cela, le SAGE fixe un objectif de 100 % dinstallations ANC conformes à échéance 2 ans à partir de la validation du SAGE dans les périmètres de protection immédiats, rapprochés et éloignés des captages AEP, sauf mention expresse spécifiée dans larrêté de protection de captage concerné, sil existe.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structures porteuses dun SPANC / Collectivités territoriales / ARS
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rappel de la réglementation existante
Enjeu n°4 : pour préserver et valoriser les milieux aquatiques, restaurer la continuité écologique et conserver la biodiversité
Une zone humide sur Saint Roman-en-Diois SMRD, 2008
Participant au bon état écologique des eaux superficielles et au bon état quantitatif des eaux souterraines, les zones humides forment, avec les cours deau, lossature de la trame Bleue qui constitue le maillage essentiel à la préservation de la biodiversité.
Ces actions participeront à lamélioration du critère biologique considéré lors de lévaluation du bon état écologique des cours deau.
En lien avec lorientation fondamentale 6 du SDAGE RM : préserver et redévelopper les fonctionnalités naturelles des bassins et des milieux aquatiques
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Les zones humides couvrent moins de 2 % de la superficie du SAGE Drôme. Par ailleurs, ces milieux subissent des pressions anthropiques importantes. Or, le rôle multifonctionnel et patrimonial des zones humides donne un intérêt écologique, économique et sociologique à leur conservation. Les zones humides étant rares et vulnérables sur notre territoire, leur conservation devient un point majeur du SAGE. Le Ministère de lEcologie, de lEnergie et du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) a lancé, depuis février 2010, un Plan national en faveur des zones humides. Le SAGE en reprend les principales modalités, dont lobjectif majeur est denrayer leurs dégradations et de stopper la perte de biodiversité.
Une majorité des zones humides présentes sur le territoire du SAGE sont inféodées aux cours deau et constituent de véritables corridors biologiques. Ces corridors, constitués de connections entre deux milieux aquatiques ou un milieu aquatique et un milieu terrestre, sinscrivent, notamment, dans le cadre du plan sur la continuité écologique élaboré par le ministère de lécologie et dans celui de la trame verte et bleue initiée par la loi de programmation du Grenelle de lenvironnement du 12 juillet 2010. Cette continuité est aujourdhui menacée par linfranchissabilité douvrages transversaux. Elle est dautant plus menacée que la Drôme et ses affluents sont le lieu de vie de plusieurs espèces piscicoles migratrices et despèces endémiques telles que lApron du Rhône (Zingel asper), classé comme espèce en voie de disparition. Cest pourquoi, le SAGE souhaite assurer la continuité écologique des cours deau et milieux aquatiques associés.
Dautres espèces, à forte valeur patrimoniale, associées aux milieux aquatiques y sont également menacées : languille, lécrevisse à pattes blanches
. Le maintien de ces espèces passe par des actions de préservation et une gestion équilibrée. La présence despèces exotiques envahissantes, de types animal et végétal, peut également constituer un danger pour la préservation de la biodiversité.
Extrait délibération n° 2008-32 du 9 octobre 2008 : Le Comité dagrément du bassin Rhône Méditerranée :
RAPPELLE que, dans le cadre de cette révision, la CLE devra intégrer [
] les dispositions qui découleront de la traduction législative des travaux issus du « Grenelle de lenvironnement » ainsi que les orientations et les préconisations du futur SDAGE Rhône-Méditerranée en cours de préparation ;
ATTIRE LATTENTION de la CLE sur limportance de sa participation à la définition préalable des débits réservés et des règles de continuité écologique qui devront être mises en place sur son territoire) à partir de 2014, conformément à la loi sur leau et les milieux aquatiques (LEMA).
LISTE DES OBJECTIFS ET DISPOSITIONS VISES POUR ATTEINDRE LENJEU N°4
Objectif 4A : Améliorer la connaissance, protéger et valoriser les zones humides
Action 18Assurer un suivi écologique des zones humides inventoriées sur le périmètre du SAGEAction 19Inventorier les zones humides d" 1000 m2 présentes sur le territoire du SAGEAction 20Renforcer l information et la communication pour mieux préserver les zones humidesAction 21Engager une procédure de classement des zones humides en ZHIEPRec. 35Elaborer des plans de gestion sur les zones humides de la liste prioritaireRec. 36Encourager les initiatives de préservation, de restauration ou de renaturation de zones humidesComp. 3Préserver les zones humides, y compris celles de moins de 1 000 m², dans les documents durbanisme locaux (cartes communales / POS/ PLU / SCOT)
Objectif 4B : Restaurer la continuité écologique des cours deau pour les rendre favorables au développement de la biodiversité
Action 22Compléter l'inventaire des ouvrages hydrauliques transversauxAction 23Assurer la continuité piscicole des cours deauRec. 37Accompagner les projets améliorant la franchissabilitéRec. 38Adapter le débit prélevé aux besoins AEPRec. 39Réguler la dérivation deau dans les canauxRec. 40Contribuer à la définition de la Trame bleue Comp. 4Développer une politique de préservation de la ripisylveRec. 41Développer une politique de préservation de la ripisylve
Objectif 4C : Stopper la perte de la biodiversité
Rec. 42Suivre et mesurer les espèces à forte valeur patrimoniale Rec. 43Préserver la souche méditerranéenne de la truite fario (Salmo trutta fario), souche autochtone du bassin versantRec. 44Mettre en uvre le plan départemental de protection et de gestion du patrimoine piscicole deau douce et halieutique (PDPG) dans une optique de gestion patrimoniale des espèces piscicolesRec. 45Suivre la réintroduction de lApron du Rhône (Zinger aspel) et prendre en compte les dispositions du plan national dactionsRec. 46Mettre en uvre les plans de gestion des poissons migrateurs amphihalins Action 24Améliorer la connaissance et préserver lespèce patrimoniale écrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes) Action 25Le Castor (Castor fiber) : connaître, préserver et gérer lespèceAction 26Permettre le retour naturel de la Loutre dEurope (Lutra lutra) sur la DrômeRec. 47Alerter les collectivités et entreprises locales sur le risque environnemental des espèces végétales exotiques envahissantes Action 27Informer et sensibiliser sur les espèces invasives animales et végétales à destination du grand publicAction 28Elaborer des plans de lutte contre la prolifération des espèces invasives animales et végétalesRec. 48Eviter lintroduction de nouvelles espècesObjectif 4A : Améliorer la connaissance, protéger et valoriser les zones humides
Lien avec le règlement
Article 4 : Maintien des zones humides supérieures à 1(000(m2 et leurs fonctionnalités
Rappel du contexte et des enjeux locaux
La loi sur le développement des territoires ruraux (DTR) du 23 février 2005 proclame que : « la préservation, la valorisation et la gestion durable des zones humides sont dintérêt général ». Au sens juridique, larticle L211-1 du Code de lenvironnement les définit comme « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés deau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de lannée ». Les zones humides assurent de multiples fonctions:
- hydrologiques : elles participent en effet à la régulation des crues, au soutien détiage, à la recharge des nappes, à la protection contre lérosion ;
- épuratoires : elles jouent le rôle dépurateur des intrants organiques et chimiques ;
- biologiques : elles concentrent une très grande diversité despèces végétales et animales ;
- paysagère et récréative.
Il sagit de milieux fragiles qui peuvent être soumis à de nombreuses pressions, susceptibles dinfluencer ou modifier leurs caractéristiques : drainage, rectification de cours deau, projets daménagement, fermeture du milieu ou pratiques agricoles inadaptées. La faible superficie est un facteur de vulnérabilité pour les zones humides du territoire. Celles de bordure de cours deau sont les mieux représentées avec 116 espèces patrimoniales recensées (faune et flore). Un inventaire des zones humides de plus de 1 000 m2 a été réalisé en 2005 par la FRAPNA, dans le cadre de lobservatoire de la rivière Drôme (cf. Atlas Carte 30). Le résultat de cet inventaire comptabilise 221 zones humides représentant 2 503 Ha, soit 1,53 % de la superficie du SAGE. Parmi elles, 39 sites de plans deau, tous inférieurs à 4,4 Ha, occupent 34,3 Ha. Les zones humides de taille inférieure ont aussi leur rôle à jouer dans la diversité des habitats et comme zone tampon (stockage et restitution de leau) à linterface des zones cultivées.
Une partie des sites identifiés bénéficie dun statut de protection et dune gestion conservatoire effective (ex : Réserve naturelle des Ramières, APPB des Freydières, ENS
); dautres mériteraient le même effort de conservation et de gestion. Pour rappel, la loi DTR du 23 février 2005 instaure deux nouveaux outils de protection et de gestion durable des zones humides :
Les ZHIEP pour lesquelles le préfet vient fixer un programme dactions ;
Les ZSGE sur lesquelles seront instaurées des SUP obligatoirement annexées au PLU/POS, que seul le SAGE a compétence à délimiter.
Description de lobjectif
La CLE saisit limportance daméliorer la connaissance de ces milieux aquatiques remarquables, de part leur diversité et leur rareté sur notre territoire, mais aussi sur le plan technique et socio-économique.
La politique du SAGE consiste à hiérarchiser les modalités daction envers la protection et la gestion des zones humides du territoire. Une liste de 22 zones humides, définies comme dintérêt majeur, sera ainsi traitée en priorité (cf. Atlas Cartes 31a-k). Celles définies comme présentant un « grand intérêt » ou un « intérêt moyen » doivent pouvoir aussi bénéficier de mesures de suivi et de gestion, notamment par la mise en place de la nouvelle procédure ZHIEP. En parallèle de ces mesures de gestion, le SAGE vise à protéger lensemble des zones humides de son territoire. Des actions de communication et de sensibilisation à leur préservation doivent être engagées auprès des élus locaux, du grand public et des agriculteurs.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Connaissance et suivi
Act. 18
D6B-1
Assurer un suivi écologique des zones humides inventoriées sur le périmètre du SAGE
Enoncé de laction
Sur la base de linventaire FRAPNA 2005 des zones humides du bassin versant de la Drôme et du Haut Roubion, et des inventaires complémentaires réalisés ultérieurement, la CLE souhaite fortement un suivi écologique des zones humides du SAGE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Sur les bases du travail d'inventaire des zones humides réalisé sur le périmètre du SAGE, la structure porteuse du SAGE réalisera tous les cinq ans, un suivi des zones humides.
Ce suivi devra permettre de dégager les principales évolutions spatiales des zones humides, mais aussi lévolution fonctionnelle, lévolution faunistique et floristique et les évolutions en termes de dégradations, de menaces et de gestion.
Coût estimatif sur 10 ans
Suivi des zones humides inventoriées : 60 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : FRAPNA, bureaux d études
Financeurs : Agence de l eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des zones humides inventoriées sur le périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Evolution des zones humides (fiche indicateur)
(((((
¬
Act 65
Atlas Carte 30
Act. 19
D6B-1
Inventorier les zones humides de moins de 1 000 m2 présentes sur le territoire du SAGE
Enoncé de laction
Jusquà présent, seules les zones humides de plus de 1 000 m2 ont été inventoriées. Or, au même titre que celles supérieures à 1 000 m2, les zones humides de taille inférieure ont leur rôle à jouer dans la diversité des habitats (supports de la faune et flore locale) et comme zone tampon (stockage et restitution de leau) à linterface des zones cultivées. Ces zones humides ne sont pas forcément inféodées aux cours deau et intègrent généralement les complexes agro-environnementaux du bassin versant ou les Surfaces agricoles utiles (SAU) des exploitations agricoles (ex : prairies humides, fossés drainants, fonds de thalweg
). Cest pourquoi la CLE sengage à inventorier ces zones humides.
Modalité prévisionnelles de mise en uvre
Ce travail sera mené par la structure porteuse du SAGE sur les bases de la méthodologie énoncée ci-dessous :
- "Pré-localisation" des zones humides (synthèse des inventaires et études existants, analyse des conditions physiques de terrain et recours au savoir local).
- Phase de terrain pour identifier in situ les zones humides, les délimiter sous SIG et les qualifier à travers une "fiche terrain"
Ce travail sera réalisé par les techniciens de la structure porteuse et pourra être complété par le travail de stagiaires.
Coût estimatif sur 10 ans
Stage de 4 à 6 mois : entre 2 et 6 K¬ HT
Travail en interne au sein de la structure porteuse du SAGE : variable
Total : entre 2 et 6 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : CREN, Chambre d agriculture, ONEMA, associations naturalistes, ONCFS, ONF, Fédération départementale de Chasse, communes
Financeurs : Agence de leau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Nombre et surface de zones humides inférieures à 1 000m2 recensées.
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¬
Act. 20
D6B-1
D1-01Renforcer l information et la communication pour mieux préserver les zones humides
Enoncé de l action
La CLE rappelle que la communication et l information sur les enjeux de conservation des zones humides sont essentielles afin de sensibiliser et porter à connaissance auprès des acteurs locaux, usagers et habitants du territoire, les objectifs de préservation des zones humides et leurs rôles écologiques, économiques et sociologiques (fonctionnement, rôles et valeurs, intérêts de préservation économiques, boîte à outils,
).
La CLE mettra en uvre une politique de communication et de sensibilisation adaptée localement.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La CLE, via la structure porteuse du SAGE, transmettra aux collectivités du territoire et aux partenaires institutionnels les données des inventaires et les fiches par secteurs (cartographie), afin quils les intègrent dans leur base de données
Afin de sensibiliser sur la problématique zones humides, la CLE, via la structure porteuse du SAGE, développera une plaquette dinformation sur la biodiversité du territoire avec un volet concernant les zones humides (fonctionnement, rôles et valeurs, outils de préservation,...).
Cette plaquette sera diffusée en mairie et auprès des habitants du territoire. Elle servira également à alimenter le site internet de la rivière Drôme.
En parallèle, un travail de sensibilisation auprès des scolaires sera mené
Coût estimatif sur 10 ans
Diffusion des données des inventaires relatifs aux zones humides
Sensibilisation par envoi plaquette informative aux communes et à l'ensemble des habitants du territoire : entre 6 et 10 K¬ HT
Sensibilisation auprès des scolaires
Total : entre 6 et 10 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : CREN, ONEMA et Agence de l eau
Financeurs : Agence de l eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Ensemble du territoire du SAGE
((((
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Act. 1
Act. 52 et 53
Act. 1
Act. 52 et 53
Gestion et mise en valeur
Act. 21
D6B-4
D6B-5D6B-2
Engager une procédure de classement des zones humides en ZHIEP
Rappel de la règlementation
La LEMA du 30 décembre 2006 vient renforcer le dispositif en permettant au SAGE de fixer des objectifs qui seront repris dans le programme daction des ZHIEP. La délimitation du périmètre des ZHIEP, accompagnée de programmes dactions doit être validée par arrêté préfectoral.
Enoncé de laction
La CLE souhaite quun classement en ZHIEP des zones humides du territoire soit réalisé dans un délai de 6 ans à compter de la validation du SAGE. La CLE se donne la liberté de proposer telle ou telle zone humide au classement ZHIEP en fonction de ses qualités. Elle souhaite également que soit étudiée et discutée la possibilité dun classement ZSGE pour les zones humides dintérêt majeur. Une délimitation et un classement pourront alors être proposés dans une future révision du SAGE Drôme.
Un comité de pilotage, qui peut être une émanation de la CLE, suivra lévolution de ces classements et leurs mises en uvre.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
A partir des données des inventaires des zones humides existants et futurs, et à partir des zones humides prioritaires au titre du SAGE, la CLE s'engage à proposer au préfet, dans un délai de 6 ans, un classement ZHIEP.
Une proposition de classement sera construite par la structure porteuse du SAGE et un comité de pilotage pouvant être une émanation de la CLE. Ce travail sera réalisé en concertation étroite avec les services compétents et les collectivités locales. La proposition de classement finale sera ensuite validée et approuvée en CLE avant d'être soumise au préfet pour validation.
Le classement devra prévoir 4 phases :
- Une phase de sélection des zones humides à classer en ZHIEP.
- Une phase de qualification et de délimitation précises des ZHIEP potentielles avec une réflexion sur les possibilités dun classement ZSGE pour les zones humides dintérêt majeur.
- Une phase de concertation avec les propriétaires, usagers et maître(s) d'ouvrage potentiels.
- Une phase de construction des programmes d'actions pour chacune des ZHIEP ayant un maître d'ouvrage identifié et l'accord des propriétaires. Ce travail sera réalisé avec l'appui dopérateurs spécialisés tels que le CREN et la Chambre d'agriculture.
Coût estimatif sur 10 ans
Qualification, délimitation ZHIEP; concertation; programmes d'actions : entre 50 et 100 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : CREN, DDT, ONEMA, collectivités locales, associations, chambre d'agriculture, propriétaires fonciers&
Financeurs : Agence de l eau, Etat
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des zones humides recensées sur le territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Procédure de classement ZHIEP engagée / classement final validé par le préfet
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Rec. 35
D6B-2 D6B-5
D6B-7Elaborer des plans de gestion sur les zones humides de la liste prioritaire
Dans lattente du classement en ZHIEP, et sur la base du plan national daction en faveur des zones humides de février 2010, la CLE souhaite que soient élaborés des plans de gestion sur les 22 zones humides prioritaires du SAGE répertoriées sur 14 sites, dans un délai de 3 ans.
Dans le cadre de la loi n° 2005-157 relative au développement des territoires ruraux dite DTR et de la loi n°2006-11 dorientation agricole du 5 janvier 2006, la CLE encourage les collectivités locales et les associations de gestion et protection de la nature à mettre en uvre une politique de maîtrise foncière préalable aux mesures de gestion sur ces sites.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / associations de protection de la nature / CREN
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Atlas Cartes 31 a-k
Annexe 3
Rec. 36
D6B-8Encourager les initiatives de préservation, de restauration ou de renaturation de zones humides
Sur la base d initiatives locales, un accompagnement de la CLE pourra être proposé pour la mise en Suvre d opérations de préservation, de restauration ou de renaturation des zones humides.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
((
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Mesures de protection
Comp. 3Préserver les zones humides, y compris celles de moins de 1 000 m², dans les documents d urbanisme locaux (cartes communales / POS/ PLU / SCOT)
La CLE fixe l objectif de préservation des zones humides sur le périmètre du SAGE. Ces zones devront être préservées de tous travaux dassèchement, remblaiement, de nature à nuire à la vie de la zone humide.
Pour ce faire, les documents durbanisme (SCOT, PLU, carte communale) doivent être compatibles avec cet objectif de préservation des zones humides. Ceci impliquera, notamment pour les POS/PLU, un classement et des mesures de protection adaptés en fonction des niveaux de préservation à atteindre.
Il est préconisé que les Communes disposant dun POS en vigueur sur le territoire communal mettent en place un dispositif de protection analogue.
La cartographie détaillée annexée au règlement du SAGE, est opposable aux autorités administratives compétentes en matière durbanisme sagissant des zones humides dune superficie de plus de 1 000 m².
Pour les zones humides dune superficie inférieure ou égale à 1 000 m², il est préconisé que les autorités administratives compétentes en matière durbanisme réalisent un inventaire de ces zones, à charge pour elles dadopter le dispositif adéquat de protection de ces zones humides.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 1
Atlas Carte 30
Annexe cartographique détaillée du règlement
Rappel de la réglementation existante
SHAPE \* MERGEFORMAT
Objectif 4B : Restaurer la continuité écologique des cours deau pour les rendre favorables au développement de la biodiversité
Lien avec le règlement
Article 3 : Adapter les prélèvements effectués à la source aux besoins
Article 5 : Assurer la continuité piscicole des cours deau
Article 6 : Préserver les tronçons court-circuités au niveau des microcentrales hydroélectriques
Rappel du contexte et des enjeux locaux
La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour lenvironnement (loi Grenelle 2) fixe comme objectif denrayer la perte de biodiversité. A cette fin, la définition dune trame verte et bleue doit contribuer à :
1°) Diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels et habitats d'espèces et prendre en compte leur déplacement dans le contexte du changement climatique ;
2°) Identifier, préserver et relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité par des corridors écologiques ;
3°) Mettre en uvre les objectifs visés au IV de l'article L. 212-1 et préserver les zones humides visées aux 2° et 3° du III ;
4°) Prendre en compte la biologie des espèces sauvages ;
5°) Faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces (faune et flore);
6°) Améliorer la qualité et la diversité des paysages.
La trame bleue est constituée (1) des tronçons de cours deau classés au titre de larticle L214-17 du CE, (2) des zones humides concernées par les objectifs de la Directive cadre sur leau et (3) dautres cours deau, parties de cours deau ou canaux et zones humides importants pour la préservation de la biodiversité. Les composantes (2) et (3) seront définies par les schémas régionaux de cohérence écologiques pilotés par les régions. A terme, les documents durbanisme et projets dinfrastructures routières et ferroviaires devront prendre en compte ce schéma régional de cohérence écologique. La composante (1) sera établie par lEtat, en concertation avec les gestionnaires de bassin et les usagers, au plus tard en 2014. Ces listes de tronçons de cours deau viendront se substituer au classement actuel en rivières réservées et classées. Les tronçons candidats seront identifiés par lONEMA, la DREAL et lAgence de lEau. Le projet de liste départementale final sera élaboré en collaboration avec la CLE et en concertation avec les acteurs concernés (Fédération de pêche, association de protection de la nature), comme prévu dans larticle R214-110 du Code de lenvironnement (créé par le décret n°2007-1760 du 14 décembre 2007- art.5).
Lobjectif principal de la trame bleue est la restauration de la continuité écologique pour les milieux aquatiques, cest-à-dire la libre circulation piscicole et le libre transport sédimentaire (cf. enjeu 5). Certains usages liés aux ouvrages transversaux (type seuil) des cours deau ont été abandonnés et dautres perdurent ou sont reconvertis pour lhydroélectricité. Dans le cas du SAGE Drôme, les obstacles à la migration partielle ou totale devront être identifiés pour être traités dici à 2015.
Parmi les corridors écologiques qui doivent permettre de relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité, la ripisylve constitue un élément majeur, en première ligne des pressions exercées par lhomme sur les milieux aquatiques. Les sources en tête de bassin, sollicitées fortement pour lusage AEP, sont également de formidables réservoirs de biodiversité dont lassèchement, en cas de pompage excessif, peut contribuer à faire obstacle à la continuité biologique et engendrer une perte de biodiversité.
Description de lobjectif
Pour améliorer létat écologique des cours deau, la CLE souhaite agir en faveur dun décloisonnement des cours deau. Ainsi, elle vise à compléter les inventaires sur les ouvrages transversaux aux cours deau et à rendre franchissables, par leur effacement ou leur aménagement, les ouvrages portant atteinte à la continuité écologique. En parallèle, le SAGE souhaite que les prélèvements au niveau des sources soient adaptés aux besoins pour garantir une continuité biologique et préserver la biodiversité des têtes de bassins.
La CLE incite également à la mise en place de mesures de protection et de gestion pour préserver et restaurer les corridors biologiques.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Act. 22
D6A-05 Compléter linventaire des ouvrages hydrauliques transversaux
Enoncé de laction
Sur la base de linventaire de lONEMA intitulé « Référentiel des obstacles à lécoulement » et de sa déclinaison à léchelle départementale, la CLE souhaite que soit compléter linventaire des seuils existants à labandon ou en ruine sur le périmètre du SAGE, afin didentifier les obstacles infranchissables non pris en compte par lONEMA permettant daméliorer la circulation à la montaison comme à la dévalaison pour les différentes espèces concernées.
Cet inventaire complémentaire permettra de prioriser les interventions en vue dune restauration du franchissement piscicole et viendra en complément de la liste des ouvrages identifiés comme prioritaires dans le règlement du SAGE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Sur la base d'enquêtes puis de terrain, la structure porteuse du SAGE complétera linventaire des ouvrages transversaux existants sur le bassin versant, faisant obstacle à la continuité écologique (ROE-ONEMA).
Les objectifs sont :
- De compléter l'inventaire par intégration des seuils non répertoriés dans le ROE.
- De compléter les informations sur les seuils déjà inventoriés dans le ROE
Les principales données recueillies seront :
- La localisation (x, y) / le propriétaire
- Une description de louvrage et les caractéristiques principales du lit mineur
- L'intérêt et l'usage de louvrage
- La présence ou non d'un ouvrage de franchissement et une classe de franchissabilité
Coût estimatif sur 10 ans
Aucun (travail en interne)
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ONEMA, Agence de leau, DDT, MRM, Fédération de pêche 26
Financeurs : Agence de l eau, Etat, Europe
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ouvrages transversaux (fiche indicateur)
Indicateur de suivi
Ouvrages transversaux (fiche indicateur)
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Atlas Cartes 27 et 32Act. 23Assurer la continuité piscicole des cours deau
Le bassin versant de la Drôme est riche en espèces piscicoles migratrices dont les plus représentatives sont menacées (truite méditerranéenne, anguille, alose, apron). Afin dassurer leur survie, il est nécessaire de permettre la franchissabilité des ouvrages transversaux pouvant constituer un obstacle à leur migration. Or, de nombreux seuils, dont certains sont à labandon, sont aujourdhui classés comme infranchissables sur le bassin versant et perturbent la continuité piscicole. A travers cette disposition, la CLE souhaite favoriser davantage la libre circulation piscicole.
Rappel de la règlementation
Pour les ouvrages déjà existants identifiés comme prioritaires par le SAGE, prévoir un aménagement adapté suivant les enjeux, et les espèces cibles présentes définies en létat actuel des connaissances afin dassurer la franchissabilité piscicole selon le calendrier suivant :
Cette obligation sapplique :
dans un délai de trois ans suivant le jour de la publication de larrêté préfectoral approuvant le SAGE pour les ouvrages classés en priorité 1,
dans un délai de cinq ans suivant le jour de la publication de larrêté préfectoral approuvant le SAGE pour les ouvrages classés en priorité 2.
Le délai de réalisation inclura études et travaux.
Enoncé de laction
La CLE a identifié des ouvrages quelle a classés en priorité 3. Parmi cette liste de priorité 3, des ouvrages identifiés et validés par la CLE sur des critères doptimisation du rapport gain écologique / coût économique, devront faire lobjet, dans les 5 ans après la date de publication de larrêté préfectoral approuvant le SAGE, dune étude davant-projet à la charge du propriétaire, en vu de son aménagement, son arasement ou de son effacement. Pour ces ouvrages étudiés, les travaux devront être réalisés dans un délai de 10 ans après la date de publication de larrêté préfectoral approuvant le SAGE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Réalisation de létude dopportunité, par la structure porteuse, permettant didentifier les ouvrages nécessitant dêtre aménagés parmi les 8 pré identifiés.
Travail en concertation avec les propriétaires des ouvrages.
Pour les ouvrages choisis par la CLE, accompagnement technique des propriétaires dans le montage de leurs dossiers et pour la rédaction des cahiers des charges.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude doportunité : 5k¬
Travaux de franchissabilité des ouvrages : entre 100 et 500 k¬
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE ; propriétaires des ouvrages
Partenaires : ONEMA, Agence de l eau, DDT, MRM, Fédération de pêche 26
Financeurs : Agence de l eau, Etat, Europe
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ouvrages transversaux de la priorité 3
Indicateur de suivi
Ouvrages transversaux (fiche indicateur)
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Annexe 4 : liste des ouvrages transversaux prioritaires
Atlas, carte 32 Rec. 37Accompagner les projets améliorant la franchissabilité
Vu la complexité technique, les délais règlementaires et les délais de financements pour la mise en uvre de laction ci-dessus, la CLE souhaite que les études nécessaires à la réhabilitation des seuils de la priorité 2 du SAGE soient réalisées, par les propriétaires douvrage, dans les 2 ans suivant lapprobation du SAGE. Pour ce faire, elle souhaite quun appui technique et administratif soit apporté aux propriétaires porteurs de projets qui respecteront ce calendrier.
Elle rappelle que la concertation se fera au sein de la CLE et que cette dernière sera sollicitée pour donner un avis sur les projets.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Atlas Cartes 27 et 32
XXXRec. 38
D1-04Adapter le débit prélevé aux besoins
Les sources sont souvent captées intégralement lorsqu il s agit de l usage AEP, par exemple. La CLE souhaite une meilleure adaptation du débit prélevé aux besoins. En effet, de nouveaux systèmes existent permettant de ne capter que l'eau nécessaire à l'usage souhaité et de restituer le reste de l'eau au milieu. Il est ainsi souvent possible:
- soit dinstaller un réducteur sur la canalisation partant du captage,
- soit dinstaller un ouvrage de répartition permanente du débit entre, d'une part la canalisation, et d'autre part le trop plein au milieu naturel,
- de prélever moins mais sur une durée plus longue (aménagement de plages horaires ; prélever par exemple sur 10 heures au lieu de 4 h pour une quantité équivalente),
- de stopper les prélèvements au captage lorsque les réservoirs sont pleins (système de robinet à flotteur : quand le réservoir est plein, plus rien n'est prélevé dans le captage),
- de privilégier les trop-pleins des captages plutôt que ceux des réservoirs.
La CLE recommande que les communes réalisent une étude dopportunité qui permettra de cibler les captages existants pour lesquels une meilleure adaptation du débit prélevé aux besoins en AEP sera nécessaire.
La CLE recommande la même chose aux propriétaires de captages à usage domestique.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales, propriétaires de captages
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
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Atlas Carte 22
Rec. 39Réguler la dérivation d eau dans les canaux
Les canaux d irrigation à vocation agricole ou domestique peuvent dériver de l eau toute l année avec une gestion des vannages empirique. Certains ont des prises d eau communes avec des microcentrales. Ils sont le plus souvent en multipropriétés (ASA, ASL, autres statuts
), où chacun fait valoir son droit deau. Certains canaux, du fait de leur structure, sont favorables à la biodiversité mais en période détiage peuvent porter préjudice au cours deau au niveau du tronçon court-circuité. Il est donc impératif davoir une meilleure gestion des vannages, notamment de la prise deau, du débit prélevé et de sa restitution.
Au vu des résultats de létude volumes prélevables, lors de la révision du SAGE Drôme, une mise à jour sera proposée par la CLE, pour optimiser le fonctionnement des canaux dirrigation agricole et domestique du territoire du SAGE, par une meilleure gestion et régulation des vannages (prises deau et restitution), conformément à la nomenclature en vigueur, afin de préserver les tronçons court-circuités en période détiage.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / ASA, ASL
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
Rec. 40
D6B-8
D1-01
D1-04
D6A-02
D6C-03Contribuer à la définition de la Trame bleue
La CLE encourage la définition dune trame bleue sur son territoire. Elle sengage à fournir toutes les informations nécessaires à la réalisation du schéma régional de cohérence écologique Rhône Alpes.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / Région Rhône Alpes
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
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Atlas Carte 33
Comp. 4
D6A-02Développer une politique de préservation de la ripisylve
La préservation de la ripisylve est en lien direct avec la définition de la trame bleue (dimension spatiale), puisqu elle est une de ses composantes (corridors).
Larrachage ou les coupes rases des ripisylves conduisent à une dégradation significative des berges, du lit et parfois des frayères et potentiellement à une perte de biodiversité.
Le SAGE Drôme fixe lobjectif de développement dune politique de préservation de la ripisylve avec lequel doivent être compatibles les documents durbanisme (tels les PLU). Il est vivement recommandé que les POS adoptent également cette disposition.
Pour atteindre cet objectif, les documents durbanisme pourront par exemple prévoir des mesures de protection et de gestion pour préserver les ripisylves et, à cet effet, prévoir des procédures de classement adaptées (ex : EBC, ZN
).
La compatibilité de cette disposition sappréciera au regard de la mise en compatibilité effectuée au titre des zones humides et de la cartographie référente.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / DDT / Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
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Comp. 3Rec. 41Développer une politique de préservation de la ripisylve
La CLE recommande également de préserver les ripisylves soit par des mesures agro-environnementales (PDRH), soit par des dispositifs de reconstitution de la ripisylve (PPE) ou par de lacquisition foncière par des collectivités.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / DDT / Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
Rappel de la réglementation existante
Objectif 4C : Stopper la perte de la biodiversité
Rappel du contexte et des enjeux locaux
La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour lenvironnement (Loi Grenelle 2) fixe comme objectif denrayer la perte de biodiversité. Le bassin versant de la Drôme est propice à une biodiversité exceptionnelle due à la variété et à la qualité de ses milieux naturels. Néanmoins, les principaux facteurs à lorigine dune perte de la biodiversité aquatique sur notre territoire depuis le début du 20e siècle sont : la dégradation de la qualité de leau, la destruction des habitats, les extractions de granulats, linfranchissabilité des seuils, les pêches excessives, la gestion de repeuplement des espèces.
Malgré une amélioration très nette ces dernières années de la qualité de leau sur le bassin versant, des efforts considérables réalisés dans la gestion de lirrigation et une pratique plus raisonnée de la pêche permettant à certaines espèces de se maintenir, des efforts doivent encore être faits pour améliorer la connaissance des seuils infranchissables pour les poissons et assurer leur franchissabilité, pour préserver et restaurer leurs habitats et avoir une gestion patrimoniale des ressources piscicoles (cf. Objectifs 3A et 3B). Parmi les espèces menacées ou en voie de disparition, certaines ont un caractère patrimonial indéniable.
Au niveau piscicole, lApron du Rhône, espèce endémique au bassin du Rhône, autrefois très présent sur la Drôme, a quasiment disparu aujourdhui. Les migrateurs amphihalins comme lAnguille, dont la présence passée est réelle sur notre bassin, fût perturbée par les grands barrages hydroélectriques du Rhône. De même, lAlose feinte semble avoir complètement disparu de la basse vallée de la Drôme, suite aux extractions de granulats et aux pêches excessives. Pour ce qui est de la truite fario de souche méditerranéenne, la menace de disparition est due principalement à sa mixité avec la truite fario de souche atlantique (élevage), son repeuplement ayant été mal géré sur certains cours deau. Enfin, lécrevisse à pattes blanches nest quasiment plus présente que sur les têtes de bassin de certains cours deau.
Parmi les autres espèces patrimoniales emblématiques et menacées, la loutre dEurope a disparu de nos rivières depuis de nombreuses décennies en raison des activités humaines principalement (chasse, piégeage, empoisonnement, pollution
). Protégée intégralement depuis 1981, elle na toujours pas reconquis nos cours deau, malgré la restauration des habitats et de la qualité de leau. Des constats dincursion depuis lArdèche sont néanmoins observés de plus en plus fréquemment dannée en année, depuis la fin des années 90.
Le castor, espèce patrimoniale protégée du bassin versant, à lépoque menacée, a recolonisé notre territoire depuis le Rhône et fait aujourdhui lobjet de mesures de gestion adaptées. Néanmoins, cette recolonisation réussie est victime de son succès et rencontre des difficultés de cohabitation avec lhomme.
Lamélioration des connaissances par les spécialistes (ONEMA, Fédération de pêche, ONCFS, FRAPNA, CREN
) a permis didentifier les menaces sur ces espèces. Des efforts de suivi, de connaissance et de gestion raisonnée doivent être poursuivis.
Si des espèces patrimoniales sont menacées ou en voie de disparition, les espèces invasives animales et végétales prolifèrent et constituent un danger à la fois pour la santé humaine, mais aussi pour la survie des espèces patrimoniales en compétition avec elles.
Description de lobjectif
La CLE sengage à stopper la perte de la biodiversité en élaborant une stratégie de préservation des habitats et des espèces qui y vivent. Elle sengage à estimer et quantifier la perte de biodiversité subie sur le territoire du SAGE, de façon à mettre en uvre des actions adaptées. La lutte contre les espèces exotiques envahissantes et la préservation des espèces patrimoniales déjà identifiées doivent être dores et déjà réalisées.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Agir pour la préservation des espèces patrimoniales
Rec. 42Suivre et mesurer les espèces à forte valeur patrimoniale
116 espèces faune et flore sont recensées dans linventaire FRAPNA 2005 :
Groupes despèces patrimoniales Nombre despèces
Plantes patrimoniales 51
Odonates patrimoniaux 16
Lépidoptères patrimoniaux 5
Crustacés patrimoniaux 1
Poissons patrimoniaux 6
Amphibiens patrimoniaux 10
Reptiles patrimoniaux 3
Oiseaux patrimoniaux 22
Mammifères patrimoniaux 2
Total 116
80 % de ces espèces sont inféodées aux milieux aquatiques. La gestion de ces espèces indicatrices de la qualité des milieux est un gage datteinte du bon état écologique des masses deau (ou du bon potentiel).
Cest pourquoi la CLE souhaite suivre et mesurer ces espèces, en sappuyant sur les partenaires institutionnels et associatifs travaillant déjà sur le bassin versant et en lançant des inventaires complémentaires. Un suivi de la biodiversité sera mené à travers l observatoire.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
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Rec. 81, Act. 66
Atlas Carte 46
Atlas Carte 35
Enjeu 8
Rec. 43
D6C-02Préserver la souche méditerranéenne de la truite fario (Salmo trutta fario), souche autochtone du bassin versant
La CLE souhaite préserver la souche méditerranéenne autochtone de la truite fario sur ses cours deau. Ainsi, elle préconise de ne pas recourir aux repeuplements dans les masses deau en très bon état ou en bon état écologique, sauf cas spécifique de maintien de la biodiversité de masses deau perturbées pour lesquelles il nexiste pas dalternative de restauration et en sassurant de la non dégradation de leur état écologique.
En application du PDPG, un effort particulier sera apporté aux risques de pollution génétique de la truite fario (souche autochtone) sur les politiques de repeuplement vis à vis de la souche atlantique, en particulier pour les têtes de bassin.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : AAPPMA / ONEMA / Fédération de pêche de la Drôme
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Atlas Carte 35
Rec. 44
D6C-02D6C-05Mettre en Suvre le plan départemental de protection et de gestion du patrimoine piscicole d eau douce et halieutique (PDPG) dans une optique de gestion patrimoniale des espèces piscicoles
La CLE rappelle que l exercice du droit de pêche implique un devoir de gestion et de protection des milieux aquatiques. A ce titre, la CLE souhaite que soit mise en uvre une gestion équilibrée et planifiée du patrimoine piscicole deau douce qui permette un développement halieutique de qualité en tenant compte des peuplements de référence.
La CLE préconise une gestion patrimoniale sur les cours deau du bassin où les contextes piscicoles sont conformes. Dans le cas de contextes perturbés, une gestion différée sera de mise, mais dans un but de reconquête des milieux, en sappuyant sur les objectifs de restauration prescrits par le PDPG.
La CLE préconise, à terme, dans les plans de gestion des AAPPMA, un arrêt total des lâchers de repeuplements à partir du moment où le contexte perturbé est redevenu conforme et daller vers une gestion patrimoniale, telle que définie dans le PDPG.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : AAPPMA / ONEMA / Fédération de pêche de la Drôme
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 45Suivre la réintroduction de l Apron du Rhône (Zinger aspel) et prendre en compte les dispositions du plan national d actions
Un plan national de restauration de l espèce est à l élaboration, mais sa mise en Suvre n est pas envisagée avant 2012. Cest pourquoi, suite au programme Life Apron II (porté par le CREN Rhône-Alpes), la CLE recommande de poursuivre les actions déjà engagées sur le bassin de la Drôme pour cette espèce en voie dextinction et endémique au bassin du Rhône.
La CLE souhaite également être informée annuellement des résultats du suivi de la réintroduction de lApron du Rhône.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : ONEMA / CREN / Fédération de pêche de la Drôme
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : bassin versant de la Drôme
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Atlas Carte 35
Enjeu 8
Rec. 46
D6A-07
Mettre en Suvre les plans de gestion des poissons migrateurs amphihalins
Selon les articles R436-46 et suivants du C.E., un plan de gestion quinquennal des poissons migrateurs (PLAGEPOMI) a été arrêté par le préfet coordonnateur de bassin RMC. Parallèlement au PLAGEPOMI, un plan de gestion anguille (PGA) du bassin RMC est défini en référence au règlement européen n°1100/2007 qui institue des mesures de reconstitution du stock anguille.
La Drôme et ses affluents principaux sont désignés comme Zone dAction Prioritaire pour lAnguille par le PGA. La Drôme jusquà Die est désignée zone daction pour lAlose feinte, par le PLAGEPOMI 2010-2014.
Dans le cadre de la mise en uvre du PLAGEPOMI (2010-2014) et du plan anguille, la CLE recommande lacquisition de connaissances sur la présence de lAlose.
La CLE souhaite également :
Le rétablissement de la continuité écologique sur les deux seuils identifiés prioritaires par le PLAGEPOMI et le PGA (seuil des Pues à Crest et pont de Mirabel-et-Blacons).
Lamélioration des conditions de vie de lAnguille et de lAlose dans les zones daction du PLAGEPOMI.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / ONEMA / Fédération de pêche de la Drôme / Conseil général
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Article 10
Atlas Carte 34
Act. 24Améliorer la connaissance et préserver l espèce patrimoniale écrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes)
Enoncé de laction
La CLE souhaite améliorer les connaissances de cette espèce et de son aire de répartition, pour permettre la construction dun plan daction en faveur de sa conservation et de sa préservation.
Dans lattente de ce plan daction, la CLE souhaite que la période de pêche, soit deux jours par an, ne soit pas étendue.
La CLE souhaite également quune concertation soit lancée afin de concilier préservation de lécrevisse à pieds blancs et pratique du canyonisme sur lamont du bassin versant, et plus particulièrement sur la Comane (affluent rive droite de la Drôme).
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Afin de préserver l'écrevisse à pieds blancs, la structure porteuse du SAGE, l'ONEMA et la Fédération de pêche de la Drôme, mettront en place un suivi de cette espèce et de son aire de répartition pour permettre la construction dun plan daction en faveur de la conservation et la préservation de lespèce.
Ce travail peut être décliné en trois étapes :
Etape 1 : Dresser un état des lieux des connaissances sur la présence de l'espèce autochtone et des écrevisses exogènes avec une cartographie des zones de répartition.
Etape 2 : Identifier les secteurs à risque en fonction de différents facteurs : présence d'écrevisses exogènes, piétinement, turbidité de l'eau, pollutions,
'Etape 3 : Définir un plan d'action en faveur de la préservation de l'espèce et notamment un plan de lutte contre les écrevisses exogènes.
Répartition prévisionnelle des missions :
Mission
ONEMA
Fédération de pêche 26
Structure porteuse du SAGE
Suivi des écrevisses à pieds blancs
Suivi des écrevisses exogènes
Cartographie des aires de répartition
Identification des secteurs à risque
Définir un plan d'actions
En parallèle, et dans l'attente de l'étude dimpact de la baignade et des sports d'eau vive sur les milieux aquatiques, la CLE lancera une concertation autour de la question de la conciliation entre pratique du canyonisme et la préservation de lécrevisse à pieds blancs. Problématique importante sur l'amont du bassin versant et notamment sur la Comane.
Coût estimatif sur 10 ans
Aucun (travail en interne)
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE, ONEMA et Fédération de pêche
Partenaires : AAPPMA, RN des Ramières
Financeurs : Europe, Etat, Agence de leau
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des masses d'eau du SAGE avec en priorité les masses d'eau classées en réservoirs biologiques.
Indicateur de suivi
Espèces cibles (fiche indicateur)
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Atlas Carte 35
Enjeu 8
Enjeu 7
Act. 44Act. 25
D6C-02Le Castor (Castor fiber) : connaître, préserver et gérer l espèce
Enoncé de laction
Le Castor a recolonisé tout le bassin versant de la Drôme depuis le Rhône jusquaux têtes de bassins de certains affluents. La CLE recommande la prise en compte et la préservation de cette espèce protégée lors de lentretien des cours deau. Pour ce faire, la CLE souhaite que les zones de répartition du castor sur le territoire du SAGE soient étudiées et cartographiées en vue de leur intégration et de leur préservation lors de la réalisation et de la mise en uvre des plans de gestion de la végétation et du transport solide.
Aujourdhui, sa cohabitation avec lhomme nest pas sans poser quelques problèmes sur le bassin versant : le castor crée des barrages sur les cours deau et peuvent provoquer des dégâts en berge ou dans les propriétés privées (dégâts dans les jardins). En cas de désagréments avérés, la CLE souhaite, pour une meilleure cohabitation avec lhomme, quune médiation soit mise en uvre afin de concilier préservation de lespèce et propriété privée.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Afin que la problématique castor soit inclue aux futurs plans de gestion de rivière ou les aménagements sur le bassin versant, la structure porteuse du SAGE lancera une cartographie des habitats pour permettre de localiser les huttes et les barrages et analyser l'expansion spatiale de l'espèce.
Cette étude devra étudier en priorité :
- la présence des barrages éventuels dimportance, des huttes ou gîtes identifiés ;
- lenvironnement immédiat de chaque site afin danticiper les désagréments futurs.
Pour ce faire, les informations disponibles auprès des différents partenaires seront recueillies, puis complétées si nécessaire par un travail de terrain de la structure porteuse. La cartographie et le suivi seront menés à travers l'observatoire.
La répartition spatiale sur chaque cours deau colonisé sera fournie à l'ONCFS.
Coût estimatif sur 10 ans
Stage : entre 1 et 3 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ONCFS, FRAPNA, Castors et Hommes, Réserve des Ramières
Financeurs :
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des masses d'eau du SAGE avec en priorité les masses d'eau classées en réservoirs biologique.
Indicateur de suivi
Espèces cibles (fiche indicateur)
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Enjeu 7
Act. 26Permettre le retour naturel de la Loutre d Europe (Lutra lutra) sur la Drôme
Enoncé de laction
Super prédateur de la rivière, la loutre est considérée comme lespèce « clef de voûte » dans la chaîne alimentaire des milieux aquatiques. Bon indicateur de la biologie des milieux aquatiques, elle participe à la préservation et à la qualité de nos rivières.
Cette espèce patrimoniale emblématique protégée et vecteur dune image « positive », qui participe à lécotourisme du bassin versant, na toujours pas reconquis nos cours deau malgré la restauration des habitats et la qualité de leau.
La CLE souhaite donc que soit étudié le potentiel de recolonisation de cette espèce sur le bassin de la Drôme en collaboration avec le département de lArdèche : PNR, SAGE, ONEMA, Fédération de Pêche, FRAPNA, groupe Loutre (LPO)
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Une étude des habitats favorables sur le bassin versant et d'une potentielle reconquête par les populations de l'Ardèche sera réalisée dans le cadre d'un stage au sein de la structure porteuse du SAGE.
A travers lobservatoire de la rivière Drôme, un suivi local sera mis en place. Il sappuiera sur un réseau dobservateurs (naturalistes locaux) et sur les observations directes ou indirectes au niveau de la Réserve naturelle des Ramières.
Coût estimatif sur 10 ans
Stage (étude des habitats favorables et potentiel de reconquête) : entre 1 et 3 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ONCFS, Station nature de la Gare des Ramières, LPO Drôme, ONEMA
Financeurs :
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des masses d'eau du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Espèces cibles (fiche indicateur)
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Enjeu 8
Lutter contre les espèces invasives
Rec. 47
D6C-06Alerter les collectivités et entreprises locales sur le risque environnemental des espèces végétales exotiques envahissantes
La CLE recommande que dans les cahiers des charges de travaux des collectivités locales sur les cours deau (ex : restauration-entretien de cours deau type PPE) et daménagements des milieux aquatiques (type protection de berges), des préconisations soient prises pour éviter le risque dintroduction despèces invasives à conséquence environnementale ou sanitaire (ex : renouée du japon, ambroisie, ailante, etc.). La CLE rappelle que des guides de bonne utilisation des matériels et matériaux à lusage des collectivités et des entreprises sont disponibles.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités locales / Structure porteuse du SAGE / DDT
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 27
D6C-06Informer et sensibiliser sur les espèces invasives, animales et végétales, à destination du grand public
Enoncé de l action
La CLE devra informer et sensibiliser le grand public sur les espèces invasives et les moyens de lutte à mettre en uvre sur le bassin versant.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La structure porteuse du SAGE proposera des outils dinformation et de communication à destination du grand public et des collectivités territoriales sur la problématique des espèces invasives présentes sur le territoire (animal et végétal).
La CLE développera une plaquette dinformation sur la biodiversité du territoire avec un volet concernant les espèces invasives.
Cette plaquette sera diffusée en mairie et auprès des habitants du territoire. Elle servira également à alimenter le site internet de la rivière Drôme.
En parallèle, un travail de sensibilisation auprès des scolaires sera mené.
La CLE développera également une démarche concertée de lutte contre les espèces invasives et sappuiera sur les compétences de FREDON Rhône alpes, la Chambre dagriculture de la Drôme, l'Etat et dautres partenaires (ex : ONEMA, CREN, Région RA, Agence de leau
) à léchelle du périmètre du SAGE.
Coût estimatif sur 10 ans
Démarche concertée lutte espèces invasives
Sensibilisation par plaquette informative aux communes et à l'ensemble des habitants BV
Sensibilisation auprès des scolaires
Total : entre 6 et 10 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : CREN, Réserve naturelle des Ramières
Financeurs : Agence de leau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Campagnes de communication, de sensibilisation et d'éducation (fiche indicateur)
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Act. 20
Act. 52 et 53
Act. 20
Act. 52 et 53
Act. 28
D6C-07Elaborer des plans de lutte contre la prolifération des espèces invasives animales et végétales
Enoncé de l action
3 espèces végétales et 2 espèces animales sont jugées prioritaires :
lAmbroisie à feuilles darmoise (Ambrosia artemisiifolia), plante fortement allergisante ;
la Renouée du Japon (Fallopia japonica) ;
le Buddleia de David (Buddleia davidii) ;
les écrevisses dorigine américaine ;
la tortue de Floride.
La lutte étant pour linstant laissée aux initiatives locales, la CLE souhaite que des plans de lutte soient généralisés à léchelle du bassin versant, sur les espèces invasives citées ci-dessus avec, notamment, une priorité sur lambroisie en raison du risque sanitaire quelle représente au-delà du risque environnemental.
Un suivi de ces espèces invasives sera mené à travers lobservatoire (voir OS 7).
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
A partir des informations issues du suivi des plantes invasives, la structure porteuse du SAGE lancera l'élaboration de plans de lutte contre la prolifération des espèces invasives de type animal et végétal. Ce travail sera réalisé par un bureau d'étude spécialisé. Il concernera les espèces citées ci-dessous :
1- de type végétal : 3 espèces prioritaires
lambroisie à feuille darmoise (Ambrosia artemisiifolia)
la renouée du Japon (Fallopia japonica)
le buddleia de David (Buddleia davidii)
2- de type animal :
écrevisses dorigine américaine
tortue de Floride
La CLE s'appuiera sur les compétences de la Chambre dagriculture, de lAgence de leau et du CREN et les expériences tentées sur dautres bassins versants ou organismes dans ce domaine pour lutter contre les espèces invasives.
Ex : expérience de la RN des Ramières sur l ambroisie
Coût estimatif sur 10 ans
Elaboration de plans de lutte : entre 20 et 50 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Agence de l eau, Chambre d Agriculture, CBN, ONEMA, CREN, Réserve naturelle des Ramières
Financeurs : Agence de l eau, Etat, Europe
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation des plans de lutte
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Enjeu 7
Act. 65
Rec. 48Eviter lintroduction de nouvelles espèces
La CLE recommande une vigilance toute particulière quant à lintroduction despèces non désirables sur son territoire et non endémiques. Toutes les réintroductions doivent tenir compte des peuplements de référence et des risques de contamination des milieux avoisinants (risque de pollution génétique). Cette disposition sapplique à tous les milieux aquatiques (cours deau, zones humides, plans deau
) en lien avec la pratique de la pêche.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / Fédération de pêche de la Drôme / ONEMA / AAPPMA
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rappel de la réglementation existante
SHAPE \* MERGEFORMAT
Enjeu n° 5 : pour un bon fonctionnement et une dynamique naturelle des cours deau
Le secteur en tresse de la réserve des Ramières SMRD, 2007
Se mettre daccord sur la délimitation dun espace fonctionnel, dans lequel la rivière pourra circuler librement, tout en prenant en compte les contraintes socioéconomiques et sociologiques des riverains.
Ces actions participeront à lamélioration du critère biologique considéré lors de lévaluation du bon état écologique des cours deau.
En lien avec les Orientation fondamentales 6 et 3 du SDAGE RM :
préserver et redévelopper les fonctionnalités naturelles des bassins et des milieux aquatiques
intégrer les dimensions sociales et économiques dans la mise en uvre des objectifs environnementaux
Et plus précisément, lOrientation fondamentale 6A :
Agir sur la morphologie et le décloisonnement pour préserver et restaurer les milieux aquatiques
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Bien que la Drôme soit reconnue comme lune des dernières rivières sauvages dEurope, les activités et usages de lhomme (extraction de matériaux, endiguements, revégétalisation des versants
) ont contribué à modifier profondément son bon fonctionnement écologique et morphodynamique.
Extrait délibération n° 2008-32 du 9 octobre 2008 : Le Comité dagrément du bassin RHONE MEDITERRANEE :
PREND ACTE des nouveaux enjeux du bassin versant de la Drôme et de la nécessité dengager une révision du SAGE en vue de faciliter la recharge sédimentaire des cours deau et restaurer les habitats aquatiques en lit mineur,
ATTIRE LATTENTION de la CLE sur limportance de sa participation à la définition préalable [
] de continuité [
] sédimentaire qui devra être mise en place sur son territoire de par la loi sur leau et les milieux aquatiques, à partir de 2014.
Fig. 8 : Exemple de délimitation de lespace de bon fonctionnement et de lespace fonctionnel
LISTE DES OBJECTIFS ET DISPOSITIONS VISES POUR ATTEINDRE LENJEU N°5
Objectif 5A : Définir et gérer lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant de la Drôme
Action 29Mettre en place une commission référente "espace fonctionnel" au sein de la CLEAction 30Définir et valider l'espace fonctionnel des cours d'eauRec. 49Mettre en place une réserve financière Rec. 50Privilégier les reculs de berges et de diguesRec. 51Avis de la CLE sur les dossiers de déclaration IOTA touchant à lespace fonctionnelRec. 52Préserver lespace fonctionnel dans les documents durbanismeRec. 53Limiter la création dactivités impactant sur le milieu aquatique dans lespace fonctionnelAction 31Assurer un entretien adapté de lespace fonctionnel
Objectif 5B : Pour atteindre le profil déquilibre, favoriser la dynamique naturelle ou la stabilisation du lit des cours deau du bassin versant par une gestion globale et équilibrée du transport solide
Action 32Mettre en place une commission référente "transport solide" au sein de la CLEAction 33Mettre en place un référentiel topographiqueRec. 54Favoriser la dynamique naturelle du transport solide sur la Drôme et le BezRec. 55Favoriser la stabilisation des profils en long des affluents en déséquilibre sédimentaireRec. 56Accepter lérosion latérale contrôléeAction 34Mettre en place un plan de gestion géomorphologique à léchelle du bassin versantRec. 57Poursuivre la connaissance des mécanismes du transport solide et des possibilités de recharge sédimentaire sur la Drôme et ses affluentsRappel de la réglementation existante
SHAPE \* MERGEFORMAT
Objectif 5A : Définir et gérer lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant de la Drôme
Rappel du contexte et des enjeux locaux
La Drôme et ses affluents, comme la majorité des cours deau, ont vu leur structure et leur fonctionnement fortement modifiés du fait daménagements, douvrages et dusages de lhomme autour de la rivière. Lensemble de ces aménagements et usages ont fortement altéré le fonctionnement naturel des cours deau (modifications du régime hydrologique, de transport solide, de la continuité écologique, de la relation avec les milieux annexes
).
La conservation ou la restauration des potentialités morpho-dynamiques et écologiques des cours deau passe par la définition dun espace, garant de latteinte ou de la conservation du bon état ou du bon potentiel écologique, tel que défini par la directive cadre européenne sur leau. Cet espace, nécessaire au bon fonctionnement du cours deau, est appelé « espace de bon fonctionnement ». De nombreuses études, pouvant contribuer à la définition de lespace de bon fonctionnement, ont été réalisées sur lensemble du bassin versant de la Drôme, mais aucune délimitation claire de cet espace na encore été réalisée et validée par les instances locales.
Lenjeu du SAGE Drôme révisé est donc dopérer une définition multicritère de cet espace et dapporter un certain nombre de dispositions afin de protéger, gérer ou restaurer cet espace, garant du bon fonctionnement des cours deau et des milieux aquatiques et permettant datteindre, ou de conserver le bon état ou le bon potentiel écologique des masses deau du bassin versant.
Description de lobjectif
Définir, protéger, gérer, voire restaurer lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant de la Drôme.
Lespace de bon fonctionnement est défini comme lespace nécessaire au bon fonctionnement hydraulique, hydromorphologique et écologique des cours deau. Lespace fonctionnel qui sera défini sur les cours deau du bassin versant de la Drôme est un compromis entre lespace de bon fonctionnement tel que défini par le SDAGE et la prise en compte des spécificités locales telles que les contraintes socio-économiques et sociologiques liées aux usages, activités et implantations humaines autour des rivières.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Définir lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant.
Act. 29
D6A-01
D6A-02Mettre en place une commission référente « espace fonctionnel » au sein de la CLE
Enoncé de laction
La définition de lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant ainsi que lélaboration, la mise en uvre et le suivi des actions et recommandations relatives à cet espace de fonctionnement, seront réalisés dans le cadre dune commission référente « espace fonctionnel » au sein de la CLE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La commission « espace fonctionnel et transport solide » créée au sein de la CLE aura une double mission :
- La définition de lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant ainsi que lélaboration, la mise en uvre et le suivi des actions et recommandations relatives à cet espace.
- La définition, la mise en uvre et le suivi des études et des opérations de gestion du transport solide sur le bassin versant de la Drôme.
Composition de la commission
Membres permanents :
- 4 représentants du collège des élus de la CLE (4 membres + 4 suppléants)
- 1 représentant des riverains au sein de la CLE
- DDT Service Police de lEau
- DDT Gestionnaire du DPF
- ONEMA
- Agence de lEau
- FRAPNA
- Structure porteuse
- FDPPMA
- UNICEM
- Région Rhône-Alpes
Membres non permanents, en fonction des sujets abordés :
- 1 représentant de la ou des communes concernées
- 1 représentant des riverains concernés (sur secteurs non domaniaux)
- 1 expert scientifique
Lexpert scientifique sera une personne issue du monde de la recherche ou dun bureau détude spécialisé dans les thèmes abordés par la commission.
Le choix du prestataire fera lobjet dune consultation. Cette consultation (élaboration du cahier des charges, choix du prestataire
) sera réalisée par les membres permanents de la commission.
Missions de la commission
Pour la définition et la gestion de lespace fonctionnel :
- Elaboration des critères et de la méthode de définition de lespace fonctionnel des cours deau.
- Délimitation et cartographie de cet espace fonctionnel en concertation avec lensemble des acteurs concernés.
- Définition des modalités de protection de cet espace fonctionnel.
- Définition et suivi des modes de gestion à mettre en uvre sur cet espace.
- Définition et suivi des travaux de restauration qui pourrait être mis en uvre sur certains secteurs.
- Avis sur les dossiers Autorisation/Déclaration au titre de la LEMA et impactant lespace fonctionnel.
- Suivi des études et expérimentations.
- Relation avec le bureau de CLE et la CLE plénière.
Pour les problématiques de gestion du transport solide :
- Elaboration, mise en uvre et suivi du référentiel topographique.
- Elaboration, mise en uvre et suivi du plan de gestion du transport solide défini dans le cadre du SAGE.
- Avis sur les dossiers Autorisation/Déclaration au titre de la Loi sur lEau.
- Suivi des études et expérimentations.
- Relation avec le bureau de CLE et la CLE plénière.
Coût estimatif sur 10 ans
Prestation d'un expert : entre 25 et 50 K¬ HT
Cette intervention sera réalisée dans le cadre d un marché à bons de commande.
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Membres de la commission
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Création de la commission référente
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Act. 30
D6A-01
D6A-02
D6A-03Définir et valider l espace fonctionnel des cours d eau
Enoncé de l action
La définition de lespace fonctionnel des cours deau du bassin versant se fera au sein de la commission référente « espace fonctionnel ».
La définition de cet espace prendra en compte les éléments suivants :
Les critères fixés par le SDAGE :
Le lit mineur : espace fluvial, formé dun chenal unique ou de chenaux multiples et de bancs de galets, recouvert par les eaux coulant à plein bord avant débordement.
Lespace de mobilité : espace du lit majeur à lintérieur duquel le ou les chenaux fluviaux assurent des translations latérales pour permettre la mobilisation des sédiments ainsi que le fonctionnement optimal des écosystèmes aquatiques et terrestres.
Les annexes fluviales : ensemble des zones humides en relation permanente ou temporaire avec le milieu courant par des connections soit superficielles soit souterraines : îles, bras morts, prairies et forêts inondables, ripisylves
Le lit majeur : espace situé entre le lit mineur et la limite de la plus grande crue historique répertoriée.
Lespace de fonctionnalité des zones humides.
Les zones dexpansion naturelle des crues.
Les zones participant aux fonctionnalités auto-épuratoires des masses deau.
Les réservoirs et les corridors écologiques.
Les critères propres au bassin versant de la Drôme :
Les contraintes socio-économiques et sociologiques liées aux usages, activités et implantations humaines autour des rivières.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Lespace fonctionnel sera défini par la commission référente « espace fonctionnel et transport solide » et validé par la CLE selon la méthode suivante :
- Centralisation de lensemble des données existantes, puis réalisation dune analyse et dune synthèse de lensemble de ces éléments (aspect hydro-morphologique, aspect hydraulique, aspect écologique, aspect urbanisme, aspect socio-économique, Ortho-photos).
- Définition de lespace de bon fonctionnement des cours deau au sens du SDAGE.
- Définition des critères et contraintes locales (aspects socio-économiques et sociologiques liés aux usages, activités et implantations humaines autour des cours deau), permettant de définir lespace fonctionnel des cours deau propre au bassin versant de la Drôme.
- Croisement de lensemble de ces données permettant la réalisation dune première cartographie de lespace fonctionnel, servant de base pour les investigations de terrain.
- Visites sur site de la commission, en présence des acteurs concernés (élus locaux, propriétaires
) afin de définir précisément et de matérialiser les limites de lespace fonction
- Validation progressive de cet espace par cours deau ou tronçon de cours deau par la CLE.
- A loccasion des prochaines révisions du SAGE, inscription des espaces définis dans le nouveau document.
Coût estimatif sur 10 ans
Coût intégré dans le cadre du fonctionnement de la commission « espace fonctionnel et transport solide »
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des masses d'eau du territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Définition et validation de l'espace fonctionnel
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Lien Objectifs V-A et B
Atlas Carte 36
Restaurer l espace fonctionnel des cours d eau
Rec. 49
D6A-01
D6B-8Mettre en place une réserve financière
La CLE recommande la mise en place d une réserve financière permettant l acquisition de terrains sintégrant dans lespace fonctionnel ou permettant la restauration de zones naturelles inondables. Cette réserve pourra également permettre le dédommagement des propriétaires ou exploitants de terrains inclus dans lespace fonctionnel. Les modalités de mise en place de ce fond et de son utilisation seront définies dans le cadre de la CLE, en collaboration avec la SAFER et France Domaine (Acquisition domaine privé de lEtat) ou dautres établissements privés d'acquisitions foncières.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE((((
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Rec. 50
D6B-8
D6A-01D8-06
Privilégier les reculs de berges et de digues
Sur certains secteurs fortement aménagés et sur lesquels lespace disponible ne permet pas le bon fonctionnement du cours deau (essentiellement les secteurs endigués et anthropisés), la CLE recommande, en fonction des conditions techniques, humaines et économiques, de privilégier le recul de digues et de berges.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Protéger l espace fonctionnel des cours d eau
Rec. 51
D6A-01
D8-02
Avis de la CLE sur les dossiers de déclaration IOTA touchant à l espace fonctionnel
Rappel de la règlementation
Suivant l article R. 214-10 du Code de l environnement, la CLE émet un avis sur les dossiers de demande dautorisation pour les IOTA, dès lors que lopération pour laquelle lautorisation est sollicitée est située dans le périmètre dun SAGE approuvé ou a des effets dans un tel périmètre.
Sagissant des IOTA soumis à déclaration, il importe de relever que suivant les termes de larticle R. 214-37 du Code de lenvironnement, copie de la déclaration et du récépissé, ainsi que, le cas échéant, des prescriptions spécifiques imposées et de la décision d'opposition sont communiqués au Président de la Commission locale de l'eau lorsque l'opération déclarée est située dans le périmètre d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux approuvé ou y produit des effets.
Enoncé de la recommandation
La CLE se réserve la possibilité demmètre un avis simple sur les opérations soumises à déclaration au titre de la nomenclature des IOTA touchant à lespace fonctionnel des cours deau. A cet effet, elle pourra consulter, si nécessaire, la commission « espace fonctionnel ». La CLE pourra alors proposer des prescriptions particulières sur ces opérations, en conformité avec les recommandations du SAGE, étant entendu que seule la DDT a le pouvoir de fixer les prescriptions définitives à prendre en compte par le pétitionnaire.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT
Calendrier: à compter de lapprobation de lespace fonctionnel par la CLE
Localisation : espace fonctionnel
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Rec. 52
D6B-8
Préserver l espace fonctionnel dans les documents d urbanisme
Par anticipation à la révision du SAGE, la CLE recommande que les communes tiennent compte, dès l approbation de l espace fonctionnel par la CLE, de la nécessité de préserver cet espace lors de lélaboration ou de la révision de leurs documents durbanisme. Elles pourront ainsi prévoir un classement et des mesures de protection adaptés en fonction des niveaux de préservation à atteindre.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de lapprobation de lespace fonctionnel par la CLE
Localisation : espace fonctionnel
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Rec. 53
D6A-01
D8-02Limiter la création d activités impactant le milieu aquatique de l espace fonctionnel
Par anticipation à la révision du SAGE, la CLE souhaite veiller au respect du milieu aquatique dans l espace fonctionnel dès son approbation. Elle recommande dy éviter :
toute nouvelle opération entrant dans le cadre du titre III de la nomenclature IOTA ;
toute nouvelle ICPE ;
toute décision prise dans le domaine de leau ;
et ne présentant pas un caractère dIntérêt général ou de sécurisation des populations et des ouvrages existants.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT
Calendrier: à compter de lapprobation de lespace fonctionnel par la CLE
Localisation : espace fonctionnel
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Gérer l espace fonctionnel des cours d eau
Act. 31
D6A-01
D6A-02
D6B-8
D8-06Assurer un entretien adapté de l espace fonctionnel
Enoncé de l action
L espace fonctionnel devra faire l objet d un entretien adapté permettant d assurer et/ou de restaurer les potentialités naturelles des milieux.
La CLE préconise la mise en uvre de programmes dentretien, portés par la collectivité, ne se limitant pas au seul entretien des berges et du lit mineur, mais prenant en compte lensemble de lespace fonctionnel en fonction denjeux et dobjectifs qui seront définis dans le cadre de la commission « espace fonctionnel ».
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La CLE souhaite que soit poursuivi lentretien régulier et préventif de la végétation des cours deau du bassin versant, dans le cadre de programmes globaux, portés par la collectivité, et en fonction denjeux et dobjectifs de gestion clairement définis.
Ces programmes doivent être construits tous les cinq ans et intégreront autant que possible la lutte contre les plantes invasives. Ils devront être élargis à lensemble de lespace fonctionnel défini ainsi quaux zones naturellement inondables. Ils devront également prévoir des travaux ponctuels dentretien sur les sites, parcours et itinéraires des canoës-kayaks et rafts de la Drôme et du Bès, hors statut de protection.
Coût estimatif sur 10 ans
Réalisation d'un Plan Pluriannuel d'Entretien (PPE) : 100 K¬ HT
Travaux d'entretien de la végétation des cours d'eau et travaux ponctuels d entretien (sites, parcours, itinéraires canoës-kayaks et rafts) : entre 4 500 K¬ et 5 000 K¬ HT
Total : entre 4 600 K¬ et 5 100 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Membres de la commission espace fonctionnel, ONEMA, DDCS
Financeurs : Agence de l'eau, Région et Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des masses d'eau du SAGE
Indicateur de suivi
Entretien de la ripisylve (fiche indicateur)
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Objectif 5B : Pour atteindre le profil déquilibre, favoriser la dynamique naturelle ou la stabilisation du lit des cours deau du bassin versant par une gestion globale et équilibrée du transport solide
Rappel du contexte et des enjeux locaux
A létat naturel, la Drôme est une rivière divagante présentant de nombreuses zones de tressage et de méandrage liés à un transport solide important capable de modifier très souvent la physionomie de la rivière. On trouve encore ce phénomène sur quelques secteurs, dits en tresse, où la rivière est encore capable de divaguer dans un lit majeur non contraint, comme cest le cas sur les secteurs non endigués de la Réserve Naturelle des Ramières.
Lincision importante, de 2 à 5 mètres par rapport au profil de 1928, dune grande partie du linéaire des cours deau est un phénomène difficile à quantifier, résultant de la combinaison de multiples facteurs.
Elément incontournable de lincision, de 1950 à 1993, dénormes quantités de matériaux ont été extraits du lit de la rivière. Certaines années, 250 000 m3 de matériaux étaient prélevés du lit mineur, alors que la production de matériaux de la Drôme nétait que de 40 000 m3 par an. Daprès les comparaisons des données topographiques, les volumes de matériaux déstockés naturellement, en aval de la confluence avec le Bez, représentent 8 millions de m3, de 1928 à nos jours, soit le volume approximatif extrait par lhomme dans le lit mineur de la rivière. On peut alors penser que lenfoncement du lit de la Drôme est essentiellement imputable aux extractions. Cependant, dautres facteurs aggravants ont contribué à diminuer les apports de matériaux en provenance du bassin versant :
La végétalisation des versants a entraîné une forte diminution de lérosion et donc une baisse des apports de matériaux dans les cours deau. Cette diminution des apports, particulièrement sensible sur les affluents qui connaissent de fortes modifications morphologiques, naurait pas encore atteint le cours principal de la Drôme.
Ladoucissement du climat au cours du 20e siècle a engendré une diminution du phénomène érosif ainsi que la raréfaction des grosses crues morphogènes.
Les grands travaux dendiguement de la rivière ont entraîné une chenalisation de la Drôme sur une grande partie de son cours. Il en résulte une concentration des écoulements et une diminution du méandrage qui va augmenter le phénomène dérosion du fond du lit.
La stabilisation des berges génère une diminution du potentiel de berges érodables, limitant ainsi les apports de matériaux dans la rivière.
Lincision constatée du lit de la Drôme, si elle permet localement une diminution du risque dinondation par débordement, va cependant avoir de nombreuses conséquences néfastes :
Fragilisation des ouvrages dart (ponts, digues) mais également des berges. Avec 68 km de protection de berges, 43 ponts et 13 seuils transversaux sur la Drôme, le Bez et la Roanne, cette incidence est une source dinquiétude importante.
Abaissement du toit de la nappe daccompagnement de la rivière.
Augmentation de la pente et de la puissance hydraulique du courant.
Diminution de la biodiversité et de la valeur piscicole des milieux : apparition du substrat rocheux (sur environ 6 % du linéaire de la Drôme), uniformisation des milieux, vieillissement des forêts alluviales
Si une grande partie du linéaire de la Drôme et de ses affluents connait un phénomène dincision, certains secteurs localisés connaissent un exhaussement. Ce phénomène est particulièrement remarquable en amont de léboulement du Claps. Cet éboulement spectaculaire a totalement obstrué le lit de la Drôme, créant un lac en amont. Ce barrage a également stoppé complètement le transport solide, engendrant le comblement complet du lac et un engravement important de la plaine. Le transit est ici complètement bloqué est nécessite un mode de gestion particulier.
cf. Atlas Carte 37
Vers un retour à léquilibre :
Létat des lieux de létude PAPI Drôme (2008) montre que depuis larrêt des extractions, au début des années 1990, la Drôme tend à retrouver un équilibre sédimentaire et un profil déquilibre, à des niveaux, bien sûr, inférieurs à ceux du début du 20e siècle. En effet, le profil en long de la Drôme, en aval du Claps, ne présente pas de zones de grande discontinuité du transport solide. Un retour naturel à un profil en long déquilibre, avec homogénéisation des pentes, devrait se produire. Cette évolution devrait conduire à un engravement très partiel des zones déficitaires et plutôt à une érosion des zones aujourdhui relativement engravées.
Le retour à un profil similaire à 1928 est peu probable avant quelques siècles, et peut-être peu souhaitable au vu de laugmentation du risque dinondation par débordement qui serait engendré.
Il apparaît donc inévitable daccepter le niveau actuel du lit de la Drôme et de mettre en uvre des mesures de suivi et de gestion adaptées, permettant de favoriser ce retour à léquilibre et danticiper les évolutions sur le moyen et le long terme.
Description de lobjectif
Pour atteindre le profil déquilibre, favoriser la dynamique naturelle ou la stabilisation du lit des cours deau du bassin versant par une gestion globale et équilibrée du transport solide. Favoriser ainsi le retour à léquilibre sédimentaire de la rivière Drôme, prendre en compte les déséquilibres existant sur les affluents et anticiper les modifications du transport solide qui pourraient intervenir sur le moyen et le long terme.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Act. 32
D6A-05Mettre en place une commission référente « transport solide » au sein de la CLE
Enoncé de laction
La définition, la mise en uvre et le suivi des études et des opérations de gestion du transport solide sur le bassin versant de la Drôme, seront réalisés dans le cadre dune commission au sein de la CLE. La composition de cette commission est similaire à la commission « espace fonctionnel des cours deau ».
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Idem action 29
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Act. 33
D6A-05Mettre en place un référentiel topographique
Enoncé de l action
La CLE préconise la mise en Suvre d un véritable référentiel topographique, sur les cours de la Drôme et du Bez mais également sur une partie des affluents.
L ensemble des données recueillies alimenteront lObservatoire du SAGE Drôme.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Sur la Drôme et le Bez :
Sur lensemble du linéaire de la Drôme et du Bez, une mission topographique sera réalisée tous les 5 ans ou après chaque crue morphogène (occurrence supérieur à 20 ans).
La première mission topographique a été effectuée en 2010.
Sur certains secteurs jugés sensibles, la commission transport solide se laisse la possibilité de mettre en place un suivi topographique plus précis et régulier.
Sur les affluents :
Peu de données sont aujourdhui disponibles bien que des levés ponctuels aient pu être réalisés. Lensemble de ces levés sera récupéré auprès des collectivités et services de lEtat et centralisé par lObservatoire du SAGE.
La CLE préconise de mettre en uvre un référentiel topographique sur une partie des affluents.
Ce référentiel sera réalisé sur les secteurs jugés sensibles du point de vue inondation ou présentant de fortes instabilités du lit. Ces levés seront calés, autant que possible sur des levés existants.
La définition des points « sensibles » et le mode de suivi (nb de levés, fréquence des levés) seront réalisés par la commission « transport solide » puis validés par la CLE.
Coût estimatif sur 10 ans
Mission topographique globale sur Drôme et Bez : 100 K¬ HT
Mission topographique spécifique sur Drôme et Bez : 50 K¬ HT
Référentiel topographique sur une partie des affluents : 50 K¬ HT
Total : 200 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Membres de la commission espace fonctionnel
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des masses d'eau du SAGE
Indicateur de suivi
Mise en place du référentiel topographique
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Atlas Carte 47
Enjeu 8
Rec. 54
D6A-05D8-06Favoriser la dynamique naturelle du transport solide sur la Drôme et le Bez
Bien que très inférieure à celui du profil en long de 1928, lévolution du lit de la Drôme et du Bez est globalement satisfaisante. Le lit ne présente pas de discontinuités majeures entre le Claps et la confluence avec le Rhône et tend à retrouver un équilibre sédimentaire. La CLE préconise ainsi daccepter le niveau actuel du lit et vise à favoriser la dynamique naturelle du transport solide.
Les seuils, ouvrages coûteux et qui nécessitent un entretien important, créent des discontinuités du transport solide en nentraînant pas de remontée généralisée du lit (les engravements en amont étant compensés par les érosions à laval). De plus, ces ouvrages créent des obstacles importants à la continuité de la rivière pour la faune, la flore, mais également pour les activités deaux vives.
Pour contribuer à latteinte de lobjectif de favoriser la dynamique naturelle du transport solide, la CLE recommande déviter la construction de nouveaux seuils sur la Drôme et le Bez.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : rivières Drôme et Bez
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Atlas Carte 32
Rec. 55
D6A-05
D8-06
Favoriser la stabilisation des profils en long des affluents en déséquilibre sédimentaire
Sur de nombreux affluents, les forts déséquilibres existants peuvent néanmoins nécessiter la mise en uvre de seuils de stabilisation, en fonction des résultats de létude géomrphologique du bassin versant de la Drôme, actuellement en cours de réalisation Ces ouvrages, qui ne devront pas être un recours systématique à la lutte contre lincision, devront être conçus de manière à ne pas créer dobstacles à la continuité piscicole et écologique des cours deau. De plus, ceux-ci devront être réalisés de façon à ce quune fois le seuil garni, celui-ci ne soit pas un obstacle à la continuité du transport solide. La mise en uvre de seuils de calage devra être ainsi justifiée par des arguments socio-économiques importants et une expertise de terrain.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
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Rec. 56
D6A-03Accepter l érosion latérale contrôlée
La CLE recommande l acceptation contrôlée de l érosion latérale pour favoriser la recharge sédimentaire de certains secteurs, dans le cadre de l espace fonctionnel des cours d eau, clairement définis, validés et inscrits au SAGE.
La CLE recommande donc de favoriser lapport de matériaux au réseau hydrographique en favorisant les érosions de berge dans le cadre de lespace fonctionnel des cours deau, et lorsque cela est compatible avec la valeur et lutilisation des terrains en retrait. Il sagit en fait de laisser faire lérosion, notamment en sabstenant de protection de berge ou en implantant la protection aussi reculée que possible par rapport au lit, plutôt que dintervenir lourdement.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Riverains / Structure porteuse du SAGE / DDT
Calendrier: s applique à compter des validations successives par la CLE de l espace fonctionnel.
Localisation : espace fonctionnel
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Act. 34
D6A-05
D8-06
Mettre en place un plan de gestion géomorphologique à léchelle du bassin versant
Pour répondre aux exigences de la DCE, aux orientations du SDAGE, lobjectif du SAGE est détablir un diagnostic de la dynamique fluviale et de la qualité physique des cours deau du bassin versant, de clarifier les références géomorphologiques et biologiques à atteindre afin de proposer une stratégie globale et priorisée en fonction des objectifs retenus. La finalité est dassurer la diversité et la dynamique des milieux et des habitats, propices au maintien et au développement de la biodiversité, tout en prenant en compte les enjeux socio-économiques afin de maintenir les usages existants qui seront retenus comme prioritaires.
Le plan de gestion géomorphologique préconisé par la CLE sapplique donc à lensemble du bassin versant et soriente autour de 3 types dactions :
Gestion du transport solide ;
Restauration de la continuité écologique ;
Restauration et préservation des espaces de mobilité.
Lensemble des opérations de ce plan de gestion seront réalisées en lien avec la définition de lespace fonctionnel des cours deau.
Lensemble de ce plan de gestion global du transport solide à léchelle du bassin versant sera porté par la structure porteuse du SAGE et fera lobjet dune Déclaration dIntérêt Général, telle que visée à larticle L.211-7 du Code de lenvironnement.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Ce plan de gestion géomorphologique sera construit courant 2011/2012 suite à létude géomorphologique du bassin versant de la Drôme actuellement en cours de réalisation par un bureau d'étude spécialisé.
La construction de ce plan de gestion sera réalisée en 4 étapes :
- Réalisation dun état des lieux du fonctionnement et des évolutions morphologiques et écologiques des cours deau. Sectorisation des cours deau. Evaluation des incidences de ces évolutions sur la diversité et la qualité des milieux et des habitats et sur la sécurité vis-à-vis des biens et des personnes. Proposition des références biologiques et géomorphologiques théoriques (gamme de profils, enveloppes despaces de mobilité).
Pour chaque tronçon, réalisation dun diagnostic, analyse des principales causes daltération du transport sédimentaire et de la morphologie, mesure des écarts entre le fonctionnement actuel et les référentiels théoriques proposés en phase 1.
Caractérisation et priorisation des enjeux par tronçon.
Cette phase aboutira à la validation des éléments dobjectif (profils en long, espaces de mobilité, enjeux).
En fonction des éléments dobjectif et enjeux retenus, définition dune stratégie globale et dobjectifs sectorisés permettant de maintenir et restaurer le bon fonctionnement morphologique et écologique des cours deau.
- Déclinaison des stratégies retenues par des outils opérationnels ; plan de gestion du transport solide et de la continuité écologique et programme de restauration et de préservation des espaces de mobilité. Ces programmes daction incluront les outils de suivi et les études complémentaires à mettre en uvre.
Après validation par la CLE ce plan de gestion sera mis en Suvre sur le territoire.
Coût estimatif sur 10 ans
Réalisation du plan de gestion : entre 250 et 400 K¬ HT
Mise en Suvre du plan de gestion sur la haute Drôme et du plan de gestion sur le reste du territoire (en fonction du plan de gestion) : entre 900 et 3 600 K¬ HT
Total : entre 1 150 et 4 000 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Membres de la commission espace fonctionnel
Financeurs : Agence de l'eau, Région Rhône Alpes, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des masses d'eau du SAGE
Indicateur de suivi
Prévu dans le cadre du plan de gestion
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Rec. 57Poursuivre la connaissance des mécanismes du transport solide et des possibilités de recharge sédimentaire sur la Drôme et ses affluents
Lamélioration de la connaissance passe par la poursuite des études engagées sur le bassin versant depuis 2002 dans le cadre du programme LIFE Eau et Forêt (programme aujourdhui nommé « Observatoire de la recharge sédimentaire et de la dynamique fluviale dans le bassin versant de la Drôme ».
Les nouveaux appels à projet ou recherches de terrain détude proposés par le monde de la recherche feront lobjet dun avis de la commission transport solide ; la commission sera alors largement associée aux différents comités de pilotage ou de suivi de ces démarches. En outre, et en fonction des besoins pouvant émerger, la commission « transport solide » proposera la réalisation détudes complémentaires.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Enjeu n°6 : pour gérer les risques d inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d eau
Une crue de la Drôme à Crest SMRD, 1995
Assurer la sécurité des biens et des personnes contre les dégâts liés aux crues
En lien avec lOrientation fondamentale 8 du SDAGE RM : gérer les risques dinondations en tenant compte du fonctionnement naturel des cours deau
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Le régime de la Drôme et de ses affluents est de type préalpin, subméditerranéen. Ce sont des cours deau torrentiels, très irréguliers et présentant une forte variabilité saisonnière. Les débits maximums se retrouvent en hiver et au printemps avec des crues pouvant être subites et violentes, entretenant un transport solide important et une forte dynamique du lit.
Après une longue période sans crues importantes (70 ans), ces dernières années ont été marquées par plusieurs crues notables (1993, 1994, 2002, 2003, 2008). Les crues sont caractérisées, entre autres, par un débit maximum que lon appelle le pic de crue et par une fréquence de retour. Létude daléa, réalisée en 2006 sur le bassin versant, donne les valeurs de débit pour chaque type de crue (à comparer avec les débits de la dernière « grosse » crue en 2003) :
StationCrue décennaleCrue centennaleCrue 2003Le Bez à Châtillon en Diois95 m3/s210 m3/s186 m3/sLa Drôme à Luc en Diois85 m3/s190 m3/s134 m3/sLa Drôme à Saillans430 m3/s950 m3/s692 m3/sLa Drôme à Loriol570 m3/s1 260 m3/s
Il sagit de prendre en compte le risque inondation et lutter contre les dégâts liés aux crues dans le cadre du bon fonctionnement des cours deau. Afin déviter les dégâts humains et économiques et de limiter les coûts des réparations pour la collectivité, la CLE préconise des actions de prévision, prévention et protection contre les inondations et les dégâts liés aux crues, en agissant de façon efficace et adaptée aux enjeux et en prenant en compte les fonctionnalités naturelles des cours deau et des milieux aquatiques.
LISTE DES OBJECTIFS ET DISPOSITIONS VISES POUR ATTEINDRE LENJEU N°6
Objectif 6A : Réduire laléa
Limiter les ruissellements à la sourceRec. 58Améliorer la gestion du ruissellement urbainRec. 59Prendre en compte le ruissellement dans les pratiques culturales et forestièresRec. 60Réaliser un inventaire des parcelles agricoles susceptibles de présenter un risque lié au ruissellement ou à lérosion des solsRec. 61Réhabiliter et entretenir les fossés et canauxRec. 62Mettre en place des bassins dinfiltration/rétention des eaux de ruissellementFavoriser le ralentissement dynamique des crues Rec. 63Conserver et entretenir les zones naturellement inondables par débordementRec. 64Favoriser la création de zones dexpansion des crues ou la rétention dynamique des cruesMettre en place un programme dentretien et de restauration des digues, dans le cadre de la protection des biens et des personnes existants Action 35Mettre en place une inspection visuelle régulière des ouvrages dendiguementAction 36Mettre en place un programme global dentretien et de restauration des diguesRec. 65Favoriser les reculs de diguesRec. 66Abandonner les ouvrages nayant plus de rôle de protectionAssurer une protection adaptée et justifiée des berges Rec. 67Prendre en compte la limite de lespace fonctionnel pour limplantation des protections de bergesRec. 68Mettre en uvre des protections en pieds des ouvrages et infrastructures affouillésRec. 69Justifier économiquement et/ou sociologiquement les travaux de protection de bergesRec. 70Réaliser les travaux dans les règles de lartRec. 71Adapter les travaux aux enjeux en privilégiant les techniques les moins perturbantesPoursuivre lentretien régulier et préventif des cours deau dans le cadre de programmes globaux, portés par la collectivité et déclarés dintérêt général Action 37Poursuivre lentretien régulier et préventif des cours deauRec. 72Améliorer linformation et la sensibilisation des riverains
Objectif 6B : Réduire la vulnérabilité
Rec. 73Poursuivre la connaissance de laléa et de son évolutionRec. 74Mettre à jour les PPRiAction 38Etudier les phénomènes d'inondation par remontée de nappe
Objectif 6C : Savoir mieux vivre avec le risque
Action 39Etudier lopportunité et les modalités de mise en place dun système dalerte de crueAction 40Mettre en place un système dalerte de crueAction 41Diffuser les informations relatives aux crues et au risque inondationAction 42Réhabiliter les repères de crues existants et mettre en place de nouveaux repèresObjectif 6A : Réduire laléa
Lien avec le règlement
Article 8 : Interdire la construction de nouvelles digues
Rappel du contexte et des enjeux locaux
La notion de risque inondation résulte du croisement de laléa et de la vulnérabilité.
Laléa : Laléa est la composante naturelle de la notion de risque. Il représente la crue et ses conséquences en tant que phénomène physique.
La vulnérabilité : La vulnérabilité est une notion socio-économique exclusivement liée à loccupation des sols et à sa tolérance aux inondations et aux érosions. Plus une zone présente dhabitations, plus elle est vulnérable.
Les éléments issus de létude socio-économique du PAPI (2007) mettent en évidence les coûts importants, induits par une inondation de la Drôme en crue centennal. Cette simulation, réalisée en configuration avec et sans digue, et en fonction de laléa, met bien en évidence le rôle primordial joué par les digues, en particulier sur laval du bassin versant.
Aléa faibleAléa moyenAléa fortALEA TOTALEmprise sans digueMaisons 1221012264822621Commerces et ou entreprises311249152Maisons + commerces1251122504912773Campings0018182STEP00110Vignes (Ha)10130Autres agricultures (Ha)43838319822555Milieu naturel (Ha)060744806146Coût total en ¬ 1 358 6861 511 7514 405 5287 275 96540 841 642
En outre, ces estimations ne prennent pas en compte les coûts qui pourraient être engendrés sur les affluents ni les coûts liés aux phénomènes érosifs et aux déstabilisations douvrages en bordure de cours deau. Dautre part, entre la fin du 18e siècle et le début du 20e, les hommes ont cherché à se protéger des dégâts causés par les crues mais aussi à gagner des terres exploitables sur le lit de la rivière. Pour ce faire, sur une grande partie du cours de la Drôme et de ses affluents, de nombreuses digues ont été édifiées. Les plus importantes sont celles de la basse Drôme (entre Crest et Livron / Loriol) où 70 % du linéaire est endigué.
Les territoires protégés par ces ouvrages ont dabord connu un développement des activités agricoles, puis un habitat diffus et quelques agglomérations. Aujourdhui, lensemble de ces digues est fortement fragilisé par le manque dentretien et déstabilisé par lincision du lit de la Drôme. Malgré la présence de nombreuses zones dérosion, des enjeux importants se trouvent à larrière des ouvrages et il existe un risque très fort sur certains secteurs. En 2001, un premier diagnostic et une première hiérarchisation des endiguements sont réalisés par le bureau détude ISL. Cette étude porte sur un linéaire de 48 km de digues (cf. Atlas Cartes 40 et 41). Aucun programme global de restauration na été engagé suite à cette étude.
Etat des diguesétat satisfaisant9,4 kmdégradations locales26 kmdégradation généralisée12,7 kmUrgence (en fonction de la vulnérabilité et des enjeux)pas d'intervention à court terme21,8 kminterventions à programmer24,9 kminterventions urgentes1,3 km
Description de lobjectif
Réduire laléa à lorigine des risques, dans le respect du fonctionnement naturel des cours deau, en diminuant les débits de crue et en assurant une protection adaptée et justifiée des berges et des digues.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Limiter les ruissellements à la source
Le ruissellement des eaux de pluie va engendrer la crue des cours deau, lorsque ceux-ci ne sont pas en capacité de faire transiter une quantité suffisante deau. Des dommages et des inondations sont également constatés directement par le ruissellement et limperméabilisation des sols, hors de lemprise des cours deau, lors de violents orages. Afin de limiter les risques dinondation, il apparaît nécessaire dagir sur les causes premières de ces inondations en favorisant linfiltration des eaux de pluie et le ralentissement du ruissellement et des écoulements.
Rec. 56
D8-03Améliorer la gestion du ruissellement urbain
Rappel de la règlementation
Suivant les termes de larticle L. 2224-10 du CGCT, « Les communes ou leurs établissements publics de coopération délimitent, après enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement :
1° Les zones d'assainissement collectif où elles sont tenues d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées ;
2° Les zones relevant de l'assainissement non collectif où elles sont tenues d'assurer le contrôle de ces installations et, si elles le décident, le traitement des matières de vidange et, à la demande des propriétaires, l'entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif ;
3° Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ;
4° Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement. »
Enoncé de la recommandation
Conformément à larticle L2224-10 du CGCT, la CLE recommande aux communes et EPCI dachever létablissement de leur zonage pluvial, sus-numéroté 4°. Une étude ultérieure identifiera les communes prioritaires et moins prioritaires, pour lesquelles un délai dachèvement sera défini, ainsi que les communes qui ne nécessitent pas, de par leur taille et la nature du problème, de zonage particulier.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales/ Structure porteuse du SAGE
Calendrier: sapplique à compter de la validation des résultats de létude par la CLE.
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 59
D8-03Prendre en compte le ruissellement dans les pratiques culturales et forestières
Les pratiques culturales et, dans une moindre mesure, la gestion forestière, peuvent participer à l imperméabilisation des sols et à l augmentation de la vitesse du ruissellement.
La CLE recommande la prise en compte du ruissellement dans les pratiques agricoles et la gestion forestière en incitant, notamment, à une meilleure adaptation des pratiques culturales : modification du sens des labours, entretien et/ou restauration de haies bocagères, de fossés
. Celles-ci permettraient également, en améliorant les infiltrations, de favoriser la recharge des nappes phréatiques, de limiter la pollution par les intrants agricoles en réduisant le lessivage des sols, de recréer des milieux intéressants pour la biodiversité, notamment concernant les haies bocagères et les fossés.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Chambre dagriculture / ONF / CRPF
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 60
D8-03Réaliser un inventaire des parcelles agricoles susceptibles de présenter un risque lié au ruissellement ou à l érosion des sols
La CLE recommande aux communes de réaliser un recensement des parcelles en culture présentant, pour les biens situés en aval, un risque de sinistre lié au ruissellement et à lapport de matériaux issus de lérosion des parcelles.
De même, suite aux épisodes de forte pluviométrie, la CLE recommande aux communes la réalisation dun inventaire des parcelles ayant présenté un fort taux de ruissellement, ainsi que des désordres éventuels provoqués par ce ruissellement (débordements de cours deau, glissements de talus, coulées de boue
).
La CLE recommande aux communes, le cas échéant, daviser le ou les propriétaires des parcelles concernées en proposant des mesures correctives.
Le compte-rendu des recensements et des mesures correctives proposés seront transmis à la CLE.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Communes
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 61
D8-03Réhabiliter et entretenir les fossés et canaux
La CLE recommande la réhabilitation et l entretien des fossés et canaux existants, ayant pour vocation la rétention et/ou le ralentissement des eaux de ruissellement.
Ces réhabilitations ne devront pas augmenter le risque inondation sur les zones à enjeux situées en aval.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / Département
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 62
D8-03Mettre en place des bassins dinfiltration/rétention des eaux de ruissellement
La CLE recommande, en fonction des enjeux à sauvegarder et des caractéristiques dinfiltration des terrains, la mise en place de bassins dinfiltration/rétention des eaux de ruissellement. Ce type de projet devra faire lobjet dune analyse coût/avantage et présenter un réel bénéfice en termes de réduction de laléa.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales/ Département
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Favoriser le ralentissement dynamique des crues
Le principe du ralentissement dynamique est d accepter l inondation, voire la sur-inondation de zones présentant des enjeux faibles à modérés, en vue de limiter linondation des zones à enjeux plus fort à laval. Le stockage de leau, sur des zones naturellement inondables ou sur des sites pouvant faire lobjet de travaux permettant une sur-inondation, va permettre de réduire le débit de pointe de la crue. Les dernières études ont démontré que, sur les cours de la Drôme et du Bez et au vu de la morphologie de ces cours deau, ceux-ci étaient peu favorables à la mise en place de zones de stockage (gain très faible sur les quantités stockées et les lignes deau à laval). Cette solution peut cependant être étudiée sur de nombreux affluents.
Rec. 63
D8-01Conserver et entretenir les zones naturelles inondables par débordement
La CLE recommande de conserver et entretenir les zones naturelles inondables par débordement en inscrivant ces zones dans le cadre de la délimitation de lespace fonctionnel des cours deau. Les dispositions relatives à cet espace fonctionnel sappliqueront alors sur ces zones.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
((((
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Rec. 64
D6B-8
D8-01
D8-04Favoriser la création de zones d expansion des crues ou la rétention dynamique des crues
La CLE recommande de favoriser la création de zones dexpansion des crues, en prenant en compte les aspects socio-économiques de ces projets.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / Collectivités territoriales
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
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Mettre en place un programme d entretien et de restauration des digues, dans le cadre de la protection des biens et des personnes existants
Dans le cadre de l étude préalable au PAPI, le bureau d étude Egis Eau a actualisé et complété le travail réalisé en 2001 par ISL. Pour chaque digue ou tronçon de digue homogène, une fiche diagnostic a été réalisée, reprenant les principales caractéristiques de la digue (état général, désordres constatés, vulnérabilité, enjeux liés
), établissant une classification en fonction du degré durgence des travaux de confortement à réaliser, et proposant différentes actions de gestion, entretien et confortement des ouvrages.
Concernant les travaux de confortement, létude PAPI propose différentes solutions techniques, en fonction des enjeux présents derrière la digue, du niveau de protection recherché, des capacités financières du maître douvrage
Sur certains secteurs, en labsence dargument socio-économique fort, des simulations de recul de digues ont été effectuées et sont proposées en termes de travaux.
Act. 35
D8-05Mettre en place une inspection visuelle régulière des ouvrages dendiguement
Enoncé de laction
La CLE préconise la mise en place dune inspection visuelle régulière des ouvrages dendiguement, surtout sur les zones à enjeux. Cette surveillance permettrait de détecter, à temps, un certain nombre de désordres qui pourraient être cause de dégradations de louvrage lors de prochaines crues, et de proposer les mesures dentretien et de réparation qui pourraient être mises en uvre. La fréquence des inspections sera adaptée aux sollicitations et aux problématiques propres à chaque secteur.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Cette inspection visuelle des ouvrages dendiguement sera organisée surtout sur lesdites zones : Loriol, Livron, Grâne, Allex, Vercheny, Pontaix
La finalité est de repérer lensemble des indices de surface révélant une faiblesse manifeste de louvrage ou la laissant préjuger. Une inspection visuelle est dans la plupart des cas suffisante si elle est entreprise avec soin et méthode. Elle se fait en parcourant, à pied, lintégralité du linéaire et concerne lensemble de la digue (talus côté rivière, crête de digue, talus côté aval).
La fréquence des inspections doit être adaptée aux sollicitations et aux enjeux propres à chaque ouvrage.
Cette inspection sera réalisée :
- une fois par an pour les digues peu sollicitées par les crues courantes,
- deux fois par an si les sollicitations sont régulières ou les enjeux forts,
- de manière systématique après chaque crue ayant fortement sollicité louvrage.
Coût estimatif sur 10 ans
Aucun (travail en interne)
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : à déterminer
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Secteurs endigués de l'ensemble des cours d'eau
Indicateur de suivi
Etat des digues (fiche indicateur)
(
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Atlas Cartes 40 et 41Act. 36
D8-05Mettre en place un programme global d entretien et de restauration des digues
Enoncé de laction
Parallèlement aux travaux dentretien de la végétation déjà engagés depuis de nombreuses années au travers de programmes globaux. Ces travaux sont à poursuivre et devront, sur certains secteurs sensibles, être intensifiés de manière à faciliter linspection visuelle des ouvrages.
Face à létat de dégradation important de certaines digues et au vu des critères socio-économiques très forts à larrière des ouvrages de protection, la CLE préconise la mise en uvre dun programme global de restauration des digues, en mettant la priorité sur les ouvrages les plus urgents au regard de la protection des biens et des personnes existants.
Pour chaque ouvrage, la solution technique sera adaptée au niveau de protection recherchée, aux critères socio-économiques liés et à la capacité financière des maîtres douvrage.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Dans le cadre des différentes études réalisées sur les ouvrages d'endiguement de la Drôme et du Bez et plus particulièrement la dernière en date "étude préalable à la mise en place dun PAPI sur le bassin versant de la Drôme", un programme daction global de réfection des ouvrages dendiguement est proposé.
Ce programme est composé de 3 scénarios en fonction de la vulnérabilité des ouvrages et des enjeux liés :
- Aménagements à réaliser à court terme
- Aménagement à réaliser à moyen terme
- Aménagement à réaliser à long terme
Pour chaque secteur de digue, différentes solutions techniques sont proposées avec, entre autres, des projets de recul de digues lorsque les enjeux à l arrière le permettent.
Coût estimatif sur 10 ans
Réalisation du programme d'action : entre 4 400 et 13 000 K¬ HT ;
estimation, pour les travaux de premières urgences et en fonction des choix techniques
Acteurs potentiels
Porteur : Communes, propriétaires et/ou gestionnaires douvrage
Partenaires : à déterminer
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Secteurs endigués de l'ensemble des cours d'eau
Indicateur de suivi
Etat des digues (fiche indicateur)
(
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Atlas Cartes 40 et 41
Act.37Rec. 65
D6B-8D8-06Favoriser les reculs de digues
Sur certains secteurs, des simulations de recul de digues ont été réalisés. Ces reculs de digues permettraient de recréer un espace de liberté et une régulation du transport solide sur certains secteurs tout en garantissant un degré de protection équivalent, voire supérieur, pour les biens et les personnes. De plus, les travaux de confortement ponctuel de digues peuvent savérer plus coûteux que la réalisation dune digue éloignée.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((((
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Rec. 66
D8-06Abandonner les ouvrages n ayant plus de rôle de protection
Certains ouvrages d endiguement n apparaissent plus justifiés aujourd hui, soit par l absence d enjeux à l arrière des ouvrages, soit par l absence de rôle de protection contre les crues (ouvrages totalement dégradés, ouvrages non mis en charge
). La CLE recommande labandon de ces ouvrages.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / Département / Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
((
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Assurer une protection adaptée et justifiée des berges
Les phénomènes d érosion, sur le bassin versant, sont essentiellement liés à la divagation naturelle du cours d eau, à l abaissement généralisé des niveaux de fond de lit et à l absence ou au mauvais entretien de la végétation rivulaire. Si lérosion des berges participe au bon fonctionnement du cours deau, en recréant un espace de liberté et en régulant le transport solide, la mise en place de protection peut savérer nécessaire pour la préservation de critères humains, socio-économiques ou sociologiques. La CLE constate que les travaux de protection et de réhabilitation de berge, suite aux épisodes de crues, sont réalisés par de nombreux maîtres douvrages, sans coordination des actions et des techniques employées.
Rec. 67
D8-02Prendre en compte la limite de lespace fonctionnel pour limplantation des protections de berges
La CLE a pour objectif de faire de lespace fonctionnel un espace de libre divagation du cours deau. Au sein de lespace fonctionnel, la CLE recommande ainsi de ne plus mettre en uvre dopérations de protection linéaire de berge visée par la rubrique 3140 de larticle R214-1 du CE qui contraindraient le lit de la rivière. Limplantation de nouvelles protections de berges sera néanmoins possible à la limite et en dehors de cet espace.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT
Calendrier: à compter de l approbation de l espace fonctionnel par la CLE
Localisation : espace fonctionnel((((
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Rec. 68Mettre en Suvre des protections en pieds des ouvrages et infrastructures affouillés
Lacceptation dun niveau bas, mais durable, du lit de la Drôme et du Bez, ainsi que le constat dune incision quasi généralisée des affluents imposent de mettre en uvre rapidement des protections en pied des ouvrages et infrastructures affouillés.
La CLE recommande fortement aux gestionnaires et propriétaires douvrages dagir en ce sens.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Collectivités territoriales / Département
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 69Justifier économiquement et/ou sociologiquement les travaux de protection de berges
Il parait nécessaire à la CLE que les travaux de protection ou de réhabilitation de berges, visés par la rubrique 3140 de larticle R214-1 du CE, soient justifiés économiquement et /ou sociologiquement et de prendre en compte les impacts de ces travaux sur le milieu naturel.
Préalablement au dépôt de tout dossier de déclaration ou dautorisation délivré au titre de la loi sur leau, la CLE encourage vivement les pétitionnaires à prêter une attention particulière sur ce point. Ces derniers pourront trouver un appui technique auprès de la structure porteuse du SAGE.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT/ CLE/ structure porteuse
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 50Rec. 70
D8-06Réaliser les travaux dans les règles de l art
La CLE recommande à tous les porteurs de projets, une réalisation, dans les règles de lart, des ouvrages de protection visés par la rubrique 3140 de larticle R214-1 du CE, en sattachant notamment à la qualité des matériaux employés, à un ancrage profond dans les berges et à la mise en place de moyens de lutte contre laffouillement.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT/ CLE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 50/Rec. 51
Rec. 71
D8-06Adapter les travaux aux enjeux en privilégiant les techniques les moins perturbantes
La CLE recommande à tous les porteurs de projets, d adapter les travaux de protection visés par la rubrique 3140 de l article R214-1 du CE, en fonction du niveau de protection recherché et des enjeux liés, en privilégiant les techniques les moins perturbantes pour le milieu naturel, le bon écoulement des eaux et le transit sédimentaire.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT/ CLE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 53
Poursuivre l entretien régulier et préventif des cours d eau dans le cadre de programmes globaux, portés par la collectivité et déclarés d intérêt général
Depuis le début des années 90 et le premier Contrat de rivière, les programmes préventifs dentretien de la végétation des berges de cours deau se sont succédé sur lensemble du bassin versant, permettant de prévenir efficacement les dommages liés aux crues, mais également de valoriser le milieu naturel (cf. Atlas Carte 38). Ces programmes dentretien, portés par la collectivité et déclarés dintérêt général, permettent de faire face aux carences dentretien de la part des propriétaires riverains, légalement responsables de lentretien au droit de leurs parcelles.
Act. 37
D6A-02Poursuivre lentretien régulier et préventif des cours deau
Enoncé de laction
La CLE souhaite poursuivre lentretien régulier et préventif de la végétation des cours deau du bassin versant, dans le cadre de programmes globaux portés par la collectivité et en fonction denjeux et dobjectifs de gestion clairement définis.
Ces programmes dentretien devront sattacher à maintenir, voire restaurer les fonctionnalités naturelles des cours deau, tout en préservant la sécurité des biens et des personnes contre les dégâts liés aux crues. Ils seront élargis à l ensemble de l espace fonctionnel des cours d eau.
Modalités prévisionnelles de mise en Suvre
Idem action 31
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Rec. 72Améliorer l information et la sensibilisation des riverains
La CLE recommande daméliorer linformation, la sensibilisation et la responsabilisation des riverains et des porteurs de projets potentiels, quant à leurs obligations en termes de préservation, dentretien et de gestion des cours deau.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rappel de la réglementation existante
SHAPE \* MERGEFORMAT
Objectif 6B : Réduire la vulnérabilité
Rappel du contexte et des enjeux locaux
En avril 2006, la Direction départementale de l équipement a lancé une étude hydraulique visant à définir laléa (cest-à-dire létendue des zones inondables et lintensité des phénomènes qui les affectent) des principaux cours d'eau du bassin versant. Sur la base de cette étude et des enjeux affectés par les inondations, 41 Plans de Prévention au Risque inondation ont été prescrits, par commune, sur le bassin versant (cf. carte 39). De plus, la concertation engagée entre les services de la DDE et les communes a permis de déterminer de nouveaux cours deau susceptibles de créer des désordres localement. Des études aléa complémentaires ont donc été engagées sur de nombreux affluents.
Par ailleurs, la nappe daccompagnement de la Drôme est une nappe dite « libre » car aucune couche imperméable ne la sépare du sol. Lors dévénements pluvieux importants conjugués à un niveau élevé de la nappe, celle-ci peut atteindre la surface du sol : cest linondation par remontée de nappe. Ce type dinondation peut engendrer de nombreux dommages :
Inondation de sous-sols, de garages semi-enterrés ou de caves ;
Fissuration dimmeubles ;
Remontée de cuves enterrées, de canalisations, de piscines
;
Dommages aux réseaux routiers ;
Pollutions.
Ces phénomènes dinondations sont largement constatés sur de nombreuses communes du bassin versant mais ne sont, pour le moment, pas pris en compte dans les documents durbanisme.
Description de lobjectif
Prendre en compte laléa et son évolution dans une optique de réduction de la vulnérabilité.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Rec. 73
D8-08Poursuivre la connaissance de laléa et de son évolution
Laléa dépend des évolutions et modifications morphologiques et hydrauliques des cours deau, quelles soient naturelles ou anthropiques, mais également de lévolution de lurbanisation sur des secteurs non couverts par un PPRi.
La CLE recommande de suivre ces évolutions impactantes de façon à mieux connaitre laléa sur lensemble du bassin versant.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
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Atlas Carte 39
Rec. 74
D8-07D8-08Mettre à jour les PPRi
En fonction des évolutions impactantes qui pourraient intervenir dans l aléa, la CLE rappelle la nécessité d élaborer de tels documents et de procéder à leur mises à jour régulière, et ce, afin dassurer une efficacité optimale.
En particulier, en fonction des évolutions impactantes qui pourraient intervenir dans laléa, les PPRI pourront - le cas échéant - être modifiés ou révisés dans les conditions de forme définies par le Code de lenvironnement (articles L. 562-4-1 et R. 562-10 dudit Code).
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Atlas Carte 39
Act. 38
D8-07D8-08Etudier le phénomène d inondation par remontée de nappe
Enoncé de l action
Des phénomènes d inondation par remontée de nappe sont constatés de façon localisée sur certaines communes à l aval du bassin versant.
La CLE souhaite mieux connaître ce phénomène par la réalisation dune étude dont les résultats seront éventuellement intégrés dans les PPRI existants ou en cours de prescription.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Ces inondations, actuellement non prises en compte dans les documents réglementaires (PPRi) et les documents locaux durbanisme, peuvent avoir de nombreuses conséquences socio-économiques.
La CLE souhaite donc lancer une étude pour mieux connaître ce phénomène sur le périmètre du SAGE avec en priorité les communes riveraines de la Drôme. Cette étude se basera sur les études et modélisations existantes et se déroulera en 3 phases :
- Une approche quantitative de la contribution des eaux souterraines au débit de crues par sous bassin versant (modélisations)
- Une approche qualitative adaptée aux contextes spécifiques de chaque sous bassin modélisé
- Une valorisation à l'échelle du bassin versant de la Drôme
- Les résultats de l'étude devront être intégrés dans les PPRI en cours de prescription.
Coût estimatif sur 10 ans
Réalisation d'une étude sur les phénomènes d'inondation par remontée de nappe : entre 50 et 100 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : à déterminer
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Bassin versant de la Drôme avec en priorité les sous bassins de la Drôme et du Bez
Indicateur de suivi
Réalisation effective de l'étude
((
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Rappel de la réglementation existante
Objectif 6C : Savoir mieux vivre avec le risque
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Sur la Drôme et le Bez, les dernières études ont montré que les enjeux dans lemprise « avec digues » sont relativement faibles : quelques habitations individuelles, très peu dentreprises ou de bâtiments publics, par contre, un nombre relativement élevé de campings. Les enjeux touchés seraient beaucoup plus importants, sur la Drôme et le Bez, en cas de rupture de certaines digues. Des inondations importantes au droit de zones urbanisées peuvent se produire sur certains affluents (la Roanne à St Nazaire le Désert, la Grenette à Grâne, la Blayne à Piégros-la Clastre
).
En matière de prévention des crues, la Drôme nest pas un cours deau réglementaire géré par lEtat. Les données de deux stations de mesures présentes sur la Drôme (Saillans et Loriol) sont collectées par le SPCGD (Service de Prévision des Crues du Grand Delta), mais servent uniquement à la surveillance des crues du Rhône. Il nexiste actuellement pas de système dalerte cohérent sur le bassin versant. Seuls quelques établissements de camping ont mis en place des systèmes « artisanaux » basés sur les hauteurs deau au droit des établissements. Au vu des enjeux sur le bassin et de la localisation des capteurs existants (hydrométriques et pluviométriques), les délais danticipation estimés pourraient permettre une bonne anticipation des crues. Ce système dalerte de crue pourrait être basé, soit sur le réseau de capteurs existants (avec convention avec le SPCGD et Météo-France), soit sur un réseau de mesures indépendant, géré localement.
Par ailleurs, il nexiste actuellement pas de plan global de communication autour des crues et du risque inondation, sur le bassin versant de la Drôme. La communication autour des crues et du risque inondation doit pouvoir informer à la fois les gens habitant sur le bassin versant (et notamment ceux vivant dans les zones inondables) et les populations de passage sur les risques liés aux crues, mais également sur les impacts des crues sur les milieux et leur fonctionnement. Lémergence dune conscience du risque dans les populations, locales ou non, doit passer par un accès simple et clair aux informations.
Description de lobjectif
Sensibiliser et informer les populations aux crues et aux risques dinondations.
Dispositions techniques et juridiques pour atteindre lobjectif
Act. 39
D8-09
D8-10Etudier lopportunité et les modalités de mise en place dun système dalerte de crue
Enoncé de laction
La CLE souhaite étudier lopportunité et les modalités de mise en place dun système dalerte de crue sur le bassin versant, en regardant notamment la possibilité dune intégration au Service de Prévision des Crues du grand Delta.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Il nexiste actuellement pas de système dalerte cohérent sur le bassin versant ; seuls quelques établissements de camping ont mis en place des systèmes « artisanaux » basés sur les hauteurs deau au droit des établissements.
Une réflexion doit sengager au sein de la CLE sur lopportunité de mettre en place un système dalerte de crue (étudier notamment les populations cibles de ce système) et les modalités de mise en place dun tel système (portage, coordination, choix du système à mettre en uvre
)
Ce système de prévision de crue pourrait être basé, soit sur le réseau de capteurs existants (avec convention avec le SPCGD et Météo-France), soit sur un réseau de mesures indépendant, géré localement.
En fonction des résultats de l'étude et des réflexions menées au sein de la CLE, un système d'alerte de crue pourrait être mis en place sur le bassin versant.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude d'opportunité
Mise en place du dispositif d'alerte : entre 120 et 800 K¬ HT
Suivi et entretien du dispositif : entre 100 et 300 K¬ HT
Total : entre 220 et 1 100 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : à déterminer
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation effective de l'étude d'opportunité et mise en place du système d'alerte.
(
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Act. 40
D8-09
D8-10Mettre en place un système d alerte de crue
Enoncé de l action
En fonction des résultats des études de faisabilité, la CLE préconise de mettre en place un système d alerte de crue.
Modalités prévisionnelles de mise en Suvre
Voir action 39
(
¬
Act. 41
D8-09
D8-10Diffuser les informations relatives aux crues et au risque inondation
Enoncé de l action
La CLE préconise la diffusion, par différents supports (plaquettes, panneaux dinformation
), vers les populations, locales ou non, dinformations relatives aux crues et au risque inondation. Linformation diffusée ne devra pas se limiter à laspect « risque » mais envisager également les impacts dune crue sur le milieu et sur le fonctionnement de la rivière.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Linformation diffusée ne devra pas se limiter à laspect « risque » mais envisager également les impacts dune crue sur le milieu et sur le fonctionnement de la rivière.
Coût estimatif sur 10 ans
Mise en place de panneaux d'information : entre 10 et 15 K¬ HT
Diffusion de plaquettes : entre 8 et 12 K¬ HT
Total : entre 18 et 27 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : à déterminer
Financeurs : Agence de l'eau, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Campagnes de communication, de sensibilisation et d'éducation (fiche indicateur)
(
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Act. 42Réhabiliter les repères de crue existants et mettre en place de nouveaux repères
Enoncé de l action
La CLE préconise la réhabilitation des repères de crues existant sur l ensemble du bassin versant, ainsi que la mise en place, sur certains points stratégiques par rapport à la fréquentation humaine, de nouveaux repères de crues. Ces repères de crues devront être mis à jour après chaque événement dimportance.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Sur de nombreuses communes, des repères de crue permettent de conserver une mémoire du risque inondation auprès des populations. Cependant, un grand nombre de ces repères sont aujourdhui abandonnés, sans entretien et sans mise à jour des événements récents.
Les repères de crues existants seront recensés pour permettre, si nécessaire, de les réhabiliter et de les remettre à jour.
En outre, sur certains points stratégiques au niveau de la fréquentation humaine, de nouveaux repères pourront être installés.
Lensemble de ces repères devra être mis à jour après chaque événement dimportance.
Coût estimatif sur 10 ans
Recensement des repères
Réhabilitation des repères existants : entre 2,5 et 20 K¬ HT
Mise en place de nouveaux repères : entre 2,5 et 20 K¬ HT
Total : entre 5 et 40 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Communes et/ou structure porteuse du SAGE
Partenaires : à déterminer
Financeurs : AERMC, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Nombre de repères existants / nombre de repères réhabilités et créés.
(
¬
Rappel de la réglementation existante
Enjeu n°7 : pour un territoire « vivant » et en harmonie autour de la rivière
Les plages de bord de Drôme en été SMRD, 2010
Des paysages naturels à partager et à faire partager. Une bonne entente à trouver entre les usagers pour le bien-être de chacun et du milieu. Apprendre à aimer une rivière dès le plus jeune âge.
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Le partage des usages est parfois sensible et délicat sur un bassin versant prioritaire en déficit quantitatif estival récurent. La vallée de la Drôme et le Diois bénéficient dune augmentation régulière de fréquentation touristique, principalement sur la période mi-juillet, mi-août. Les activités proposées sont essentiellement de pleine nature. Les sites fréquentés sont liés fortement à la présence de leau, que ce soit pour la baignade, la pratique du canoë-kayak, du canyonisme et même de la randonnée aquatique. Or, le SAGE doit garantir ces usages et notamment prendre en compte lusage environnemental, point commun à tous. Dans le cadre de la concertation, des propositions de nouvelles règles de gestion ont été avancées pour les activités loisirs et sportives liées à leau.
Le bassin versant de la Drôme bénéficie dun patrimoine naturel et paysager remarquable que le SAGE veut valoriser par le développement de lécotourisme et, notamment, du tourisme pêche moins développé quailleurs, et par des démarches de labellisation.
Cette entente et ce respect de chacun pour autrui et son environnement ne sera viable à long terme que par une prise de conscience individuelle et collective. Léducation à lenvironnement est un principe constitutionnel auquel le SAGE veut répondre.
LISTE DES OBJECTIFS ET DISPOSITIONS VISES POUR ATTEINDRE LENJEU N°7
Objectif 7A : Concilier les usages et lintérêt des usagers « amateurs » de la rivière
Rec. 75Respecter le droit de la propriété privée du riverain sur les cours deau domaniaux et non domaniaux Action 43Proposer une mise en valeur sur les sites de baignade les moins impactants pour le milieu aquatiqueAction 44Mesurer limpact de la baignade et des sports d'eau vive sur les milieux aquatiquesAction 45Sécuriser les parcours, itinéraires et sites des loisirs et sports deau vive de type flottaison dans le cadre des programmes globaux dentretien des cours deau (PPE)Action 46Elaborer un schéma de cohérence des activités de loisirs et sportives liées à l'eau viveRec. 76Informer et sensibiliser les usagers de la rivière Action 47Elaborer un code de bonne conduite et installer des panneaux de sensibilisation sur site pour l'exercice des activités canyoningRec. 77Solliciter la Commission départementale des espaces sites et itinéraires (CDESI) pour harmoniser le schéma de cohérence avec le Plan départemental des espaces, sites et itinéraires (PDESI)Action 48Former les encadrants de sports deau viveAction 49Permettre le franchissement des radiers de ponts prioritaires par les canoës-kayaksRec. 78Permettre le franchissement par les canoës-kayaks en cas de nouveaux ouvrages dart ou seuils sur les parcours des loueurs professionnels
Objectif 7B : Promouvoir un tourisme vert sur le bassin versant
Action 50Elaboration dun plan dactions et de mise en valeur du patrimoine naturel et bâti lié à leauRec. 79Développer un tourisme vert au sein des espaces protégés du SAGE et du réseau NATURA 2000 Action 51Promouvoir le tourisme pêche
Objectif 7C : Promouvoir une éducation à lenvironnement pour nos générations futures
Action 52Harmoniser et étendre sur tout le périmètre du SAGE les programmes pédagogiques à lenvironnement existants à destination du public scolaire primaire Action 53Structurer l'offre pédagogique du public scolaire secondaire et étudiantRappel de la réglementation existante
SHAPE \* MERGEFORMAT
Objectif 7A : Concilier les usages et lintérêt des usagers « amateurs » de la rivière
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Les activités loisirs et sportives liées à leau vive (canoë-kayak, canyonisme, randonnée aquatique, nage en eau vive) et la baignade connaissent un réel essor avec lamélioration de la qualité de leau et des milieux aquatiques depuis une dizaine dannées (cf. Atlas Cartes 42, 43 et 44). La pêche, bien quelle soit pratiquée différemment entre lamont et laval du bassin versant, reste bien présente (6 AAPPMA).
La CLE recherche un partage de la ressource en eau équitable au regard des usages liés à la baignade et aux loisirs deau vive pratiqués sur la rivière Drôme et ses affluents. Elle sappuie en partie sur létude réalisée par le Master 2 COGEVALEAU : « Qualité des milieux aquatiques et gestion de lactivité de baignade sur le bassin versant de la Drôme » (2009), et sur les compétences du Département de la Drôme dans le domaine de lorganisation des sports nature (CDESI). Létude citée ci-dessus a permis lidentification de 3 problématiques majeures :
la pollution de leau et des berges,
le manque daménagements,
le manque de prise en compte des conflits dusages (baigneurs, canoéistes et pêcheurs).
La pratique de la baignade nest, pour linstant, pas organisée (cf. Atlas Cartes 43 et 44) ni assumée par les communes et les professionnels du tourisme. Du fait de cette désorganisation actuelle, des conséquences dordre écologique, social et politique sont apparues. Laugmentation de la fréquentation des sites de baignade et labandon de déchets en bordure de rivière, engendrent des conflits de voisinage avec les propriétaires riverains. De plus, les risques encourus par la baignade (noyade, hydrocution, infections, accidents
) ne sont pas assumés par les communes. Rappelons que le maire a lobligation dassurer la sécurité des baigneurs en vertu de son pouvoir de police générale fondé sur larticle L2212-2 du CGCT.
Le canoë-kayak est le sport et le loisir deau vive le plus développé sur la rivière Drôme, sur le plan associatif et sur le plan professionnel, en particulier au travers du Syndicat professionnel de loueurs de canoës-kayaks de la Drôme et des loueurs indépendants (campings). La pratique récréative du canoë-kayak est concentrée essentiellement en période estivale tandis que la pratique sportive se déroule au printemps et à lautomne, quand les débits le permettent. Le raft se cale aussi sur les périodes à forts débits ou le lendemain de pluies dorages. Ponctuellement, il est nécessaire dintervenir sur les parcours et les itinéraires, à la demande des loueurs professionnels principalement, pour enlever des obstacles à lécoulement et à la circulation des embarcations.
Les itinéraires navigables les plus pratiqués sont cartographiés et validés par la CLE (cf. Atlas Carte 43). Les plus usités sont les petits parcours entre 6 et 13 km. Actuellement, quelques 600 embarcations à la journée, en pleine saison, descendent la Drôme entre Pont-de-Quart (Aix-en-Diois) et Crest. Le parc de location en activité sur la rivière Drôme nest en aucune mesure comparable avec celui de la rivière Ardèche, les enjeux économiques nétant pas les mêmes. Cependant, lactivité reste importante en période estivale et limpact sur les milieux aquatiques est encore mal mesuré et doit être évalué pour en définir des seuils acceptables en fonction des débits. Des conflits sont régulièrement constatés sur la Drôme entre baigneurs et kayakistes dus à létroitesse de la lame deau, et entre pêcheurs, naturalistes et kayakistes, les pêcheurs et naturalistes reprochant à ces derniers de perturber la vie du poisson, de lavifaune et des invertébrés, sans fondement scientifique. Cependant, la CLE ne souhaite pas réglementer lactivité commerciale de location de canoës-kayaks, son implantation et son développement sur le territoire.
Dautres sports deau vive sont aussi en plein développement comme le canyonisme et la randonnée aquatique (ex : Haut-Diois, vallée de la Roanne, de la Comane et de la Gervanne). Trois sites concentrent, pour linstant, les activités de canyonisme sur une approche découverte des milieux aquatiques :
Le « Rio Sourd » sur la commune de Treschenu-Creyers (sur le territoire du Parc naturel régional du Vercors), sur un tronçon de 500 m ;
Les gorges de la Comane sur la commune de Chamaloc (sur le territoire du Parc naturel régional du Vercors), sur un tronçon de 900 m ;
Le ruisseau de Betton sur la commune de St Benoît-en-Diois, sur un tronçon de 750 m.
Et dans une moindre mesure, le canyon des Gleyzolles, Moulin vieux, etc., ce qui représente une quinzaine de sites potentiels (principalement basés dans le Diois).
Limpact du canyonisme ou de la randonnée aquatique sur les milieux naturels na pas été clairement démontré. Le linéaire des canyons utilisés est restreint (de 500 m à 1500 m en moyenne) sur les 3 sites majeurs. Cependant, des suspicions subsistent vis-à-vis de limpact, sur la faune, du piétinement ou de la surfréquentation de sites. Le plus souvent, la pratique est encadrée par des professionnels (90 %). La pratique libre (associatifs et individuels) est faible, mais semble davantage poser problème, car peu de gens connaissent les particularités de ces sites sur les plans environnemental et sécuritaire.
Description de lobjectif
Veiller au bon déroulement des activités de loisirs et sportives deau vive dans le respect du milieu naturel et des autres.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Rec. 75Respecter le droit de la propriété privée du riverain sur les cours deau domaniaux et non domaniaux
La CLE souhaite que lensemble des activités récréatives liées à leau se déroule dans le respect des droits fondamentaux de la propriété privée des riverains sur les cours domaniaux et non domaniaux.
La partie domaniale du bassin versant de la Drôme, nommée Domaine public fluvial (DPF), propriété de lEtat, comprend la Drôme, depuis la confluence avec le Rhône jusquà la confluence avec le Bès, puis le Bès jusquà la confluence avec lArchiane. La délimitation du DPF, en secteur naturel, est définie selon le principe dit du « plenissimum flumen », correspondant à la limite des plus hautes eaux avant débordement. La CLE reconnaît lexistence dune servitude de marchepied de 3,25 m le long du DPF, non matérialisée actuellement par des bornes, du fait de lévolution constante du lit mineur. Tout propriétaire, locataire, fermier ou titulaire d'un droit réel, riverain d'un cours d'eau ou d'un lac domanial est tenu de laisser les terrains grevés de cette servitude de marchepied à l'usage du gestionnaire de ce cours d'eau ou de ce lac, des pêcheurs et des piétons. En dautres termes, les baigneurs ont le droit de circuler sur la zone de servitude, mais celle-ci doit en priorité servir à laccès au lit de la rivière.
La partie non domaniale couvre la totalité des affluents du bassin versant, à lexception du Bez jusquà la confluence avec lArchiane, et dune partie de la rivière Drôme, depuis sa confluence avec le Bez jusquaux sources. Sur les cours deau non domaniaux, le riverain est propriétaire depuis la berge jusquà la moitié du lit. Il est donc obligatoire pour lusager de la rivière de demander lautorisation au propriétaire du lit et de la berge avant daccoster.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT / Propriétaires riverains
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
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Atlas Carte 3
DPF de l Etat
Servitude de marchepied
Fig. 9 : Cours d eau domanial et non domanial
(schéma sur apprends-moi-le-paysage.fr)
Act. 43Proposer une mise en valeur des sites de baignade les moins impactants pour le milieu aquatique.
Enoncé de laction
Actuellement, 79 sites de baignade ont été identifiés sur la rivière Drôme et ses 4 principaux affluents (Bez, Roanne, Riosset, Gervanne). La Drôme, à elle-seule, concentre 51 sites, ce qui revient à une fréquentation diffuse. Certains de ces sites pourraient être mis en valeur par linstallation de sanitaires, parkings, accès facilités
.
La CLE souhaite quune étude de faisabilité soit lancée qui proposera des mises en valeur possibles en fonction du niveau de sensibilité des sites de baignade identifiés, de façon à orienter la fréquentation vers les sites les moins dommageables pour le milieu aquatique..
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Létude COGEVALEAU de 2009 (enquête auprès des riverains et communes concernées) identifie 79 sites de baignade ont été identifiés sur la rivière Drôme et 4 affluents : Bez, Roanne, Gervanne et Riosset.
Une première hiérarchisation des sites a été réalisée en fonction de leur impact sur les milieux naturels remarquables et les inventaires ZNIEFF, soit :
- Site de niveau 1 : faible qualité écologique et faible fréquentation
- Site de niveau 2 : un niveau de fréquentation élevé pour un niveau de sensibilité faible ou un niveau de fréquentation faible pour un niveau de sensibilité élevé.
- Site de niveau 3 : niveau fort de fréquentation et un niveau fort de sensibilité du milieu.
Seuls les sites de niveau 1 et 2 sont susceptibles dêtre aménagés et de supporter une fréquentation estivale.
Suite à cette étude, la CLE souhaite affiner ce classement et réaliser une étude de faisabilité afin de cerner les sites potentiellement aménageables en fonction des usages en cours, des activités de loisirs pratiquées, des campings à proximité et des impacts sur lenvironnement.
En fonction des résultats, des mises en valeur de certains sites devront être proposées aux communes et réalisées.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude de faisabilité et propositions de mise en valeur : entre 30 et 50 K¬ HT
Aménagement de sites : entre 250 et 1 000 K¬ HT
Total : entre 280 et 1 050 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE / Communes
Partenaires : DDCS
Financeurs : Agence de l eau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Rivière Drôme et 4 affluents: Bez, Roanne, Gervanne, Riosset
Indicateur de suivi
Réalisation effective de l'étude
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Atlas Carte 43 et 44
Act. 44
D1-01
Mesurer limpact de la baignade et des sports d'eau vive sur les milieux aquatiques
Enoncé de laction
La baignade, le canyonisme, la randonnée aquatique, la nage en eau vive et le canoë-kayak peuvent générer des perturbations sur les milieux aquatiques. Une forte suspicion d'impact est avancée par les pêcheurs et les naturalistes en période estivale, lorsque la fréquentation est à son maximum.
Afin de mieux connaître ces dommages présumés, la CLE souhaite la réalisation dune étude dimpact de ces activités sur les milieux aquatiques concernés et des propositions de gestion.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Réalisation dune étude d'impact de ces activités loisirs et sportives sur les milieux aquatiques accompagnée de propositions de gestion.
Coût estimatif sur 10 ans
Etude dimpact des activités deau vive et propositions de gestion des sites concernés : entre 30 et 50 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : DDCS, ONEMA, Parc du Vercors, Fédération de Pêche, FRAPNA
Financeurs : Agence de l eau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Cours d'eau avec pratique d'activités loisirs et sports d'eau vive
Indicateur de suivi
Réalisation effective de l'étude
(((
¬
Atlas cartes 43 et 44
Act. 45Sécuriser les parcours, itinéraires et sites des loisirs et sports d eau vive de type flottaison dans le cadre des programmes globaux dentretien des cours deau (PPE)
Enoncé de laction
La CLE souhaite que soient prévus annuellement, dans le cadre des programmes globaux dentretien des cours deau, des travaux ponctuels dentretien et de sécurisation sur les sites, parcours et itinéraires des canoës-kayaks et rafts de la Drôme et du Bès, où la pratique est reconnue et encadrée (ex : enlèvement darbres penchés, de branches, embâcles, objets métalliques et encombrants indésirables,& ).
Modalités prévisionnelles de mise en Suvre
Idem action 31
Pour des besoins plus importants, des conventions seront proposées aux loueurs professionnels en partenariat avec la structure porteuse du SAGE, en saison estivale.
((
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Atlas carte 43
Act. 46
D1-01
Elaborer un schéma de cohérence des activités de loisirs et sportives liées à leau vive
Enoncé de laction
La CLE précise que les activités de loisirs ou sports deau vive pratiqués sur la Drôme sont légitimes et participent au développement économique de la vallée. Dans ce contexte économique et touristique, lenjeu du SAGE est de garantir la pratique des activités loisirs et sportives deau vive et de préserver les milieux aquatiques.
Il conviendra de planifier, dorganiser et gérer ces activités de loisirs et sportives deau vive sous la forme dun schéma de cohérence :
permettant didentifier les itinéraires et sites pratiqués,
établissant des principes de pratique et daménagement respectueux des milieux aquatiques,
prévenant des incivilités et des conflits pouvant apparaître entre usagers (baigneurs, pêcheurs, canoéistes, canyonistes,
).
La CLE sollicitera le Préfet pour faire valider ce schéma de cohérence par arrêté préfectoral.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Lenjeu du schéma réside dans la conciliation de ces activités récréatives deau vive et la limitation les conflits dusage entre baigneurs, canoéistes et pêcheurs principalement. Proposer laménagement de sites de baignade (suite à l'étude de faisabilité) et officialiser des sites dembarquement et de débarquement des canoës (en lien avec les campings en bord de Drôme). Sensibiliser les pratiquants de sports nature deau vive sur limpact quelles peuvent avoir sur les milieux aquatiques vis à vis du monde de la pêche et des naturalistes, et proposer des secteurs à préserver; mais aussi proposer des outils de sensibilisation (panneaux, plaquettes d'information, etc.).
Le respect de la propriété privée doit être pris en compte, dans létablissement du schéma de cohérence, par rapport à la sur-fréquentation de certains sites (dégradation des berges ou de la ripisylve), la gestion des déchets (aspect sanitaire) et la sensibilité des milieux.
La CLE a sollicité la CDESI, dans le cadre de lélaboration de son plan départemental, pour construire ce schéma de cohérence et que soient prises en compte les dispositions du SAGE prises au regard des sports natures deau vive.
La construction et l'élaboration du schéma de cohérence sera confiée à un bureau d'étude.
Coût estimatif sur 10 ans
Phase de concertation du schéma
Phase d'élaboration du schéma (BE) : entre 30 et 40 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ONEMA, DDCS, DDT
Financeurs : Agence de l eau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE Drôme
Indicateur de suivi
Elaboration effective du Schéma de cohérence territorial
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Atlas cartes 42, 43, 44
Act. 43
Act. 44
Rec. 77
Rec. 76Informer et sensibiliser les usagers de la rivière
La CLE recommande une meilleure information et sensibilisation des usagers de la rivière :
sur labandon des déchets et détritus en bordure de rivière,
sur la dégradation des berges,
sur le dérangement principalement de lavifaune (oiseaux) et de la faune aquatique (poissons, batraciens, invertébrés,
).
La CLE souhaite quune campagne dinformation et de sensibilisation soit mise en place à destination des usagers, des touristes et professionnels du tourisme. Des documents dappels (ex : dépliants, flyers, affiches,
) et des panneaux dinformation in situ ou à proximité des zones de baignade ou dembarquement des canoës-kayaks seront à prévoir.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE / AAPPMA / Fédération de pêche de la Drôme / Associations
Calendrier: 1 an à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 47Elaborer un code de bonne conduite et installer des panneaux de sensibilisation sur site pour l'exercice des activités canyonisme
Enoncé de l action
La CLE préconise plus de sensibilisation et de prévention sur la pratique des activités canyonisme, dans le temps et lespace, en sappuyant sur lélaboration dun code de bonne conduite, en collaboration avec les fédérations sportives de canyonisme amateur et professionnel. Ce code devra être diffusé par lintermédiaire de panneaux dinformation et de sensibilisation, sur site, à destination des pratiquants et encadrants (sur les parkings ou départs, offices du tourisme et lieux spécialisés).
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La CLE souhaite sensibiliser et prévenir sur la thématique de l'impact potentiel des activités canyonisme et de randonnée-aquatique sur le milieu aquatique.
Pour ce faire, elle souhaite :
- Que soit élaboré un code de bonne pratique à destination des pratiquants et encadrants.
- Que soient installés des panneaux d'information et de sensibilisation, sur les 3 sites identifiés : le Rio Sourd, la Comane, le ruisseau de Betton.
Coût estimatif sur 10 ans
Elaboration et diffusion d'un code de bonne pratique : entre 3 et 5 K¬ HT
Création et installation de panneaux d'information et de sensibilisation sur sites : entre 6 et 9 KE HT
Total : entre 9 et 14 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : à déterminer
Partenaires : DDCS, Parc Naturel Régional du Vercors
Financeurs : Agence de leau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Trois sites identifiés (Rio Sourd, la Comane, le ruisseau de Betton) voir carte n°43 de l'atlas
Indicateur de suivi
Réalisation et diffusion du code de bonne pratique
Réalisation et installation des trois panneaux
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Atlas carte 43
Rec. 77
D1-01Solliciter la Commission départementale des espaces sites et itinéraires (CDESI) pour harmoniser le schéma de cohérence avec le Plan départemental des espaces, sites et itinéraires (PDESI)
La CLE souhaite solliciter le Président de la CDESI :
pour mettre en harmonie le schéma de cohérence et le PDESI sur lorganisation et le développement maîtrisé des sports nature deau vive,
pour mettre en cohérence de façon pérenne les différentes évolutions dans le cadre des 2 procédures.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 46Act. 48
D1-01
Former les encadrants de sports d eau vive
Enoncé de l action
La CLE souhaite que soit proposée une formation spécifique au bassin de la Drôme à destination des encadrants amateurs et professionnels de sports d eau vive. Cette formation a pour but principal de les sensibiliser sur limpact possible des pratiques de sports deau vive sur les milieux aquatiques.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La CLE souhaite que soit proposée et labellisée une formation courte à destination des encadrants et pratiquants professionnels ou amateurs des sports deau vive sur le bassin versant de la Drôme.
Le contenu de cette formation et ses modalités d'application seront construits à la suite des résultats de l'étude d'impact de la baignade et des sports d'eau vive sur les milieux aquatiques, en concertation avec les gestionnaires de cours deau, les services de lEtat (ONEMA, DDCS
), la Fédération de Pêche de la Drôme, les associations sportives et les associations de protection de la nature.
Le but est de sensibiliser ce public sur limpact potentiel du canyonisme, de la rando-aquatique, de la nage en eau vive et du canoë-kayak sur les milieux aquatiques et sur le dérangement de la faune locale. Cette formation doit sadresser à un public de professionnels, dassociations ou damateurs encadrants principalement.
Les aspects réglementaires et techniques de gestion des cours deau ainsi que la politique du SAGE Drôme doivent être abordés.
Cette prestation, initiée par la structure porteuse du SAGE, pourra sappuyer sur les compétences du service sport nature du Conseil général, de la DDCS (en accord avec les fédérations sportives), lONEMA, la Fédération départementale de pêche et les associations de naturalistes concernés.
Coût estimatif sur 10 ans
Aucun, travail de concertation
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE, Département
Partenaires : ONEMA, DDCS, Fédération de pêche, FRAPNA
Financeurs : Agence de leau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE Drôme
Indicateur de suivi
Construction effective de la formation
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Act. 44
Act. 47Act. 49Permettre le franchissement des radiers de ponts prioritaires par les canoës-kayaks
Enoncé de l action
L'usage loisirs et sports d'eau vive (canoë-kayak, raft) étant reconnu par le SAGE, il est nécessaire d'avoir une démarche cohérente au niveau de la circulation des engins de type flottaison sur les itinéraires et parcours commerciaux reconnus, par les loueurs professionnels et la fédération française de canoë-kayak sur la Drôme et ses affluents navigables.
La CLE souhaite vivement que les deux ouvrages prioritaires quelle a identifié (radier du pont de Mistral à Crest et radier du pont de Blacons) soient rendus franchissables par les Canoës-kayaks. Ces travaux devront être menés par les services du Conseil général de la Drôme, propriétaire des deux ouvrages, dans les trois ans suite à lapprobation du SAGE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Les 2 ouvrages identifiés comme prioritaires devront être rendus franchissables dans un délai de trois ans par le Conseil général de la Drôme, propriétaire des ouvrages.
Un appui technique pourra être apporté par les techniciens de la DDCS et du Comité régional de canoë-kayak lors de l'élaboration des projets.
Coût estimatif sur 10 ans
Aménagement de glissières à canoë-kayak : environ 200 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Département (service ouvrages d'art)
Partenaires : DDCS, DDT, ONEMA, Structure porteuse du SAGE
Financeurs :
Région, Département, Europe
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Le radier du pont de Mirabel-Blacons et le radier du pont Mistral à Crest (voir carte 43 de l'Atlas)
Indicateur de suivi
Ouvrages transversaux (fiche indicateur)
(
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Atlas carte 43
Rec. 78Permettre le franchissement par les canoës-kayaks en cas de nouveaux ouvrages dart ou seuils sur les parcours des loueurs professionnels
Afin de garantir lactivité économique liée à la pratique du canoë-kayak, la CLE souhaite que tout nouvel ouvrage dart ou seuil implanté sur les itinéraires et parcours commerciaux, entre Pont de Quart et Crest, permette le franchissement des canoës-kayaks. Un appui technique pourra être apporté par les techniciens de la DDCS et du comité régional de canoë-kayak lors de l'élaboration des projets.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Département
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(
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Atlas carte 43
Objectif 7B : Promouvoir un tourisme « vert » sur le bassin versant
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Lécotourisme ou tourisme « vert » doit concilier des objectifs de conservation de la diversité biologique du territoire et de développement local durable. Le SAGE doit prendre en compte cette dimension à son échelle et avoir une réflexion sur la valorisation des espaces à forte valeur patrimoniale de la vallée de la Drôme, tant sur le plan touristique que sur le plan agricole.
Le tourisme « vert » a pour objectif principal de faire découvrir la nature, tout en respectant les écosystèmes, voire parfois à les restaurer dans certains cas. Il doit amorcer une dynamique de développement durable et permettre la valorisation de la biodiversité en sappuyant, par exemple, sur le réseau NATURA 2000. Cest un dispositif porteur de labellisation des sites, de mise en valeur des produits et des activités qui sy trouvent, au travers décolabels, qui y sont certifiés.
Cette démarche passe également par une mise en valeur du patrimoine bâti lié à leau.
Le tourisme pêche est aussi associé à cette démarche de découverte dune région par la promotion dune activité respectueuse de son environnement, par le biais de produits labellisés et par des gestionnaires éco-responsables, comme au sein dun PNR (ex : gîte de pêche, hôtels,
).
Description de lobjectif
Favoriser le développement du tourisme « vert » dans la vallée de la Drôme par la labellisation des pratiques respectueuses de lenvironnement et la mise en valeur du patrimoine naturel et bâti lié à leau.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Act. 50Elaboration dun plan dactions et de mise en valeur du patrimoine naturel et bâti lié à leau
Enoncé de laction
Sur la base des sites classés et inscrits du périmètre du SAGE, la CLE préconise de mettre en valeur ces sites dans un objectif de découverte des richesses naturelles, en vue de développer un tourisme « vert » lié à leau. Ces sites seront sélectionnés en fonction de leur position sur le territoire, de leur statut, de leur potentiel de développement et dinterprétation et de leur état de conservation de leurs qualités environnementales (faune, flore, habitats).
La CLE prend également en considération le patrimoine naturel et bâti lié à leau, non inscrit ou classé, pour sa conservation et sa mise en valeur, comme témoignage des usages passés. Pour exemple : les moulins et leurs biefs, les canaux dirrigation, les anciens moulinages, les ouvrages dintérêts majeurs
quand ils existent encore. Cependant, la conservation du patrimoine historique bâti, notamment les prises deau, devra tenir compte des nouveaux dispositifs réglementaires du code de lEnvironnement (article L214-17 du CE).
Pour plus de cohérence dans les actions, la CLE souhaite que soit élaboré un plan dactions de ce patrimoine à léchelle du SAGE. Au préalable, un inventaire et une étude de faisabilité seront réalisés dans un objectif de connaissance, de réhabilitation et de conservation de ce patrimoine, quand il ny a plus dusage.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Un inventaire et une étude de faisabilité seront lancés à l'échelle du bassin versant, permettant l'élaboration d'un plan d'actions de classification et de mise en valeur du patrimoine naturel et bâti lié à l'eau.
Une évaluation économique et conservatoire des ouvrages et sites sera également faite.
Ce travail pourra sappuyer sur les sites classés et inscrits existants, sur l'inventaire des milieux remarquables (Michelot - 1996) du bassin versant de la Drôme et sur les études de projet de mise en valeur, comme pour le Claps de la Drôme, les sources de la Drôme et la vallée de la Roanne (Etude de définition des sites touristiques du Diois Pierron Paysages en 2005).
Coût estimatif sur 10 ans
Inventaire + étude de faisabilité : entre 30 et 50 K¬ HT
Plan d'actions : entre 30 et 50 K¬ HT
Mise en valeur de sites : entre 50 et 450 K¬ HT
Total : entre 110 et 550 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE / Communes
Partenaires : à déterminer
Financeurs : Région, Département, Europe
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE Drôme
Indicateur de suivi
Réalisation effective de l'inventaire, de l'étude de faisabilité et du Plan d'actions
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Atlas Cartes 28 et 29Rec. 79Développer un tourisme « vert » au sein des espaces protégés du SAGE et du réseau NATURA 2000
Le tourisme « vert » offre un moyen privilégié de sensibiliser le grand public au respect de lenvironnement. La CLE souhaite quune démarche concertée entre les opérateurs (PNR Vercors, Réserve naturelle nationale des Ramières, ONF, Conseil général 26,
) soit lancée sur le réseau NATURA 2000 des milieux aquatiques ou humides du périmètre du SAGE. Lobjectif à atteindre est dadhérer à la charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés et de définir une stratégie à moyen terme (5 ans) en faveur dun développement touristique de qualité et durable améliorant loffre actuelle.
La CLE recommande également au sein des autres projets de territoire comme Biovallée dintégrer la politique NATURA 2000.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
((
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Atlas Carte 29Act. 51Promotion du tourisme pêche
Enoncé de l action
Les territoires de la basse vallée de la Drôme et du Diois possèdent un potentiel important pour le tourisme pêche : qualité des paysages, qualité de l eau, qualité piscicole des rivières et des plans deau. Néanmoins, ce potentiel est peu développé à ce jour, en particulier dans le Diois et les secteurs de moyenne montagne du bassin versant (ex : Roanne, Gervanne). La CLE souhaite sensibiliser les hébergeurs aux spécificités du tourisme pêche et à la possibilité de diversifier leurs activités sur l'année ; elle apportera des informations sur la réglementation et la gestion des cours d'eau du territoire.
Sur la question des plans deau et notamment des anciennes gravières, la CLE propose néanmoins que, lorsque des aides publiques sont attribuées à des propriétaires privés pour réaménager danciennes gravières, le propriétaire sengage à laisser un tiers de la surface du plan deau en zone dinterdiction de pêche dans un but de préservation du milieu.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La CLE encourage les professionnels à structurer cette filière avec 4 objectifs principaux à atteindre :
1/ Développer la filière "guide de pêche" en collaboration avec les AAPPMA sur le bassin versant de la Drôme, la Fédération de pêche, Club halieutique
.
2/ Développer une charte du tourisme pêche en lien avec la Fédération nationale de pêche.
3/ Création dun réseau dhébergement de type gîtes et hôtels, labellisé « Accueil Pêche Rivière Drôme » : proposer aux hébergeurs intéressés de mettre en place un accueil de qualité, un appui et du conseil technique.
4/ Développer les écoles de pêche, les techniques, les parcours de pêche "no kill", stages de découverte en torrent et des techniques de pêches adaptées à nos rivières. Animations autour de la rivière.
Coût estimatif sur 10 ans
Développer et structurer une filière tourisme pêche : environ 100 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Fédération de Pêche et AAPPMA du territoire
Partenaires : Offices de tourisme, ADT, Structure porteuse du SAGE
Financeurs : Europe, Agence de leau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE Drôme
Indicateur de suivi
Emergence d'une filière tourisme pêche(((
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Objectif 7C : Promouvoir une éducation à l environnement pour nos générations futures
Rappel du contexte et des enjeux locaux
La CLE reconnaît l éducation à l environnement comme un investissement pour les générations futures. Découvrir le milieu de la rivière et faire prendre conscience de sa richesse, mais aussi de sa fragilité, aux élèves et étudiants est ainsi une préoccupation du SAGE.
Les enjeux dinformation, de sensibilisation et déducation à lenvironnement liés au SAGE, doivent passer par la création de nouveaux outils en élaborant un projet pédagogique avec les écoles primaires de la vallée de la Drôme, avec la station nature de la Gare des Ramières, la Fédération de pêche, mais aussi avec dautres partenaires (ex : FRAPNA, CPIE, PNR
). Les étudiants et les établissements scolaires extérieurs à la vallée doivent pouvoir bénéficier des mêmes prestations. Les thématiques rattachées à la biodiversité, à la gestion de la ressource en eau, au changement climatique et au développement durable doivent entrer en ligne de compte dans ces programmes pédagogiques à lenvironnement.
Description de lobjectif
La CLE souhaite lélaboration dune véritable stratégie dinformation, de sensibilisation et déducation à lenvironnement sur son territoire. Laccès du public scolaire et étudiant à la connaissance des milieux aquatiques est un droit et un devoir envers la jeunesse.
Lobjectif est de faire connaître les milieux aquatiques et faire prendre conscience de leur richesse et de leur fragilité et permettre à un public scolaire et étudiant dêtre informé et sensibilisé à la protection de la nature, aux usages, aux activités liés à leau et aux enjeux du SAGE.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Act. 52Harmoniser et étendre sur tout le périmètre du SAGE les programmes pédagogiques à lenvironnement existants à destination du public scolaire primaire
Enoncé de laction
La CLE souhaite faire un état des lieux des intervenants et des programmes pédagogiques existants (structures, contenus des programmes, établissements destinataires, budgets et financements, plannings
).
En fonction des intervenants et de leurs compétences respectives à léchelle du territoire du SAGE, la CLE souhaite ensuite élaborer un projet éducatif à lenvironnement à destination du public scolaire primaire.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La structure porteuse du SAGE, en partenariat avec la station nature de la Gare des Ramières et la Fédération de pêche, travaillera à l'échelle du bassin versant afin de développer un programme pédagogique à destination dun public scolaire primaire sur la rivière Drôme et ses affluents.
Cette action peut se décliner en 4 orientations :
1/ Faire un état des lieux des programmes pédagogiques sur le périmètre du SAGE et développer un projet éducatif autour de la pêche et de la rivière (histoire, faune, flore, milieux aquatiques
)
2/ Coordonner et hiérarchiser les interventions sur la rivière entre les différentes structures en fonction du ou des programmes pédagogiques
3/Proposer des animations et/ou la découverte du patrimoine bâti lié à l'eau (canaux, moulins, seuils, moulinages
)
4/ Développer des parcours de pêche éducatifs, de type « No kill », par exemple, mais aussi mettre en valeur les étangs ou lacs de pêche pour de l animation.
Coût estimatif sur 10 ans
Etat des lieux des programmes pédagogiques
Elaborer et mettre en Suvre un projet éducatif
Animations
Aménagements à vocation éducatifs : entre 20 et 100 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Gare des Ramières, Fédération de pêche, AAPPMA
Financeurs :
Europe, Agence de leau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Campagnes de communication et de sensibilisation (fiche indicateur)
((((
¬
Act. 53Structurer l offre pédagogique du public scolaire secondaire et étudiant
Enoncé de l action
La CLE souhaite structurer l offre pédagogique au public scolaire et aux étudiants.
Modalités prévisionnelles de mise en Suvre
La CLE souhaite que soit constitué un groupe de travail réunissant des acteurs pédagogiques du bassin et des personnes ressources (professeurs de lEducation nationale, techniciens collectivités, chercheurs,
) afin :
dune part didentifier les publics cibles,
dautre part de choisir les thématiques en lien avec les enjeux du SAGE,
et enfin, délaborer des animations type alternant des présentations en salle et sur le terrain, répondant à la demande des établissements du secondaire et des filières concernées (notamment pour les étudiants).
Par la suite, il s'agira d'élaborer et mettre en uvre des animations type répondant aux programmes et aux formations des scolaires du secondaire et étudiants.
Coût estimatif sur 10 ans
Groupe de travail pour identifier le public et les thématiques
Elaboration et mise en uvre des animations
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Gare des Ramières, Collèges, Lycées, chercheurs (ZABR, GRAIE)
Financeurs : Europe, Agence de leau, Région, Département
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Campagnes de communication et de sensibilisation (fiche indicateur)((((
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Enjeu n°8 : pour un suivi du sage à travers la mise en place d un observatoire
Levés Lidar sur les 115 km du linéaire Drôme et Bez SMRD, 2010
Mettre en place un outil opérationnel complet permettant de suivre et de faire vivre le SAGE et ses objectifs. Cet outil est à destination des acteurs locaux mais aussi du grand public amateur de ces rivières.
En lien avec les Orientations fondamentales 2 et 7 du SDAGE RM :
concrétiser la mise en uvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques
atteindre léquilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant lavenir
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Un observatoire est un dispositif dobservation mis en uvre pour suivre lévolution dun phénomène, dun domaine ou dune portion de territoire dans le temps et dans lespace. A lorigine dun observatoire, il devrait toujours exister une problématique, des objectifs concernant le territoire traduits sous forme de buts. Ceux-ci permettent de définir des indicateurs dont le calcul nécessite lintégration et le traitement de données.
Le volet C "Coordination, gestion et communication" du second Contrat de rivière a permis, en 2004, la mise en place dun observatoire de la rivière et de ses affluents. Lobjectif était davoir une gestion plus prospective de la rivière et un suivi précis de leffet des actions sur la qualité et la quantité de la ressource en eau et sur la biodiversité. Afin de mener à bien ces différentes missions, des stations hydrométriques et des piézomètres ont été installés sur laval du bassin versant. Plusieurs études et inventaires sur les milieux ont été réalisés. Toutefois, les difficultés de la mise en uvre de cet observatoire au cours des dix dernières années ne permettent pas encore de disposer dun outil de mesure et de suivi à la hauteur des enjeux du bassin versant. Une importance prioritaire doit être donnée à la mise en place de cet outil.
Dans le cadre de la révision du SAGE, les prérogatives de lobservatoire ont été réaffirmées et renforcées en élargissant les thématiques suivies. Afin dorganiser le recueil de données et analyser les résultats, un ensemble dindicateurs de suivi ont été définis.
Extrait délibération n° 2008-32 du 9 octobre 2008 : « Le Comité dagrément du bassin Rhône Méditerranée PREND ACTE des nouveaux enjeux du bassin versant de la Drôme et de la nécessité dengager une révision du SAGE en vue de consolider les outils de suivi et dévaluation déjà mis en place (observatoire notamment) pour apprécier lefficacité des dispositions retenues dans le SAGE ».
LISTE DES OBJECTIFS ET DISPOSITIONS VISES POUR ATTEINDRE LENJEU N°8
Objectif 8A : Evaluer et suivre latteinte des objectifs du SAGE
Portée générale de lobservatoireRec. 80Créer un outil de connaissance et de suivi des hydrosystèmesRecueil et centralisation des données extérieuresRec. 81Recueillir et centraliser les données extérieuresRec. 82Informer la CLE des volumes et débits deau prélevés Rec. 83Mettre en place des conventions et des protocoles déchangeRec. 84Mettre en place un Système dInformation Géographique (SIG)Rec. 85Etre informé systématiquement de toutes les études ayant un impact sur le fonctionnement des hydrosystèmes réalisées sur le territoire du SAGEProduction de données relatives au volet quantitatif du SAGEAction 54Assurer la maintenance et le bon fonctionnement des mesures de débits et des piézomètres de nappeAction 55Réaliser des mesures de débits détiages ponctuellesAction 56Installer des échelles limnimétriques détiageAction 57Lancer des études hydrauliques sur les affluents pérennesAction 58Compléter au besoin le parc dinstruments de mesures Action 59Suivre les assecsProduction de données relatives au volet qualitatif du SAGEAction 60Réaliser des mesures hydrobiologiquesAction 61Réaliser des mesures physico-chimiquesAction 62Réaliser des mesures sur les métaux Action 63Réaliser des mesures bactériologiquesProduction de données relatives au suivi des zones humides et la biodiversité Action 64Suivre les zones humides inventoriéesAction 65Suivre les espèces invasives exogènesAction 66Inventorier les oiseaux, les libellules et les papillons de jourProduction de données relatives au suivi du bon fonctionnement des cours deau et des risques liés aux cruesAction 67Suivre la bande active et lincision de la DrômeAction 68Suivre le colmatage « naturel » des fonds de litsProduction de données relatives au suivi de la conciliation des usages autour de la rivière Action 69Suivre la fréquentation baignade sur sites « témoins »Action 70Envoi dun questionnaire concernant la connaissance du SAGE par le grand publicValorisation des donnéesRec. 86Mettre en place un tableau de bord du SAGE à partir dindicateurs de suiviAction 71Présenter un rapport annuel dactivité à la CLE
Objectif 8B : Construire et mettre en place des systèmes dalertes
Action 72Mettre en place un système dalerte en période détiageRec. 87Lalerte détiage doit avoir une finalité préventive et informativeRec. 88Prise en compte des informations de lobservatoire lors de la mise en place de mesures réglementaires en période détiage Rec. 89La CLE peut demander la tenue dun dune Commission Départementale de lEau (CDE) en situation de criseAction 73Construire un dispositif d'alerte des pollutions accidentelles
Objectif 8C : Informer et sensibiliser
Rec. 90Partager linformationRec. 91Créer un centre de ressource sur le bassin versantAction 74
Diffuser sur Internet les données relatives à lobservatoireRec. 92Sensibilisation des acteurs locauxObjectif 8A : Evaluer et suivre latteinte des objectifs du SAGE
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Le premier observatoire, mis en place en 2004, sorientait principalement autour « dindicateurs détat » (suivi de la situation environnementale et des caractéristiques biophysiques du milieu) et « dindicateurs de pression » (suivi des pressions exercées par les activités humaines). Il a été conçu pour répondre à une volonté daméliorer la gestion des usages et la préservation de la ressource et de ses milieux.
Les principes de bon sens qui prévalent sont que lon protège mieux ce que lon connaît et que lamélioration se mesure au travers dune progression entre deux situations. Ainsi, des stations hydrométriques et des piézomètres ont été installés sur laval du bassin versant et plusieurs études et inventaires sur les milieux ont été réalisés ainsi quun suivi de l'assainissement. Toutefois, sa mise en uvre a été compliquée (nombreux problèmes techniques des stations hydrométriques) et les résultats obtenus peu exploitables dans le cadre dun suivi (études ponctuelles non suivi dans le temps).
Lobjectif DCE de « bon état des masses deau » à lhorizon 2015 et la nécessité de résultat quil implique ont conduit à renforcer lobservatoire du SAGE en le dotant dun tableau de bord constitué dun ensemble dindicateurs de suivi construit sur le modèle pression état - réponse. Lobjectif est double : permettre dévaluer les principales dispositions du SAGE au regard des objectifs fixés, mais également proposer une veille environnementale pour adapter les dispositions et actions futures.
Description de lobjectif
Le tableau de bord et les indicateurs doivent permettre :
- dévaluer les dispositions mises en uvre au regard des objectifs fixés pour juger de leur pertinence et de leur efficacité (indicateurs de réponse) ;
- de suivre lévolution des pressions exercées par les activités humaines (indicateurs de pression).
Ils visent aussi à mieux cibler les évolutions environnementales et les caractéristiques bio- physiques du milieu (indicateurs détat), en proposant une veille environnementale en vue dadapter les dispositions futures.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Portée générale de lobservatoire
Rec. 80Créer un outil de connaissance et de suivi des hydrosystèmes
La CLE souhaite créer un outil de connaissance et de suivi des hydrosystèmes de son territoire basé sur les données et informations existantes complétées par des études ou des relevés de terrain en fonction du besoin.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE(((
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Recueil et centralisation des données extérieures
Rec. 81Recueillir et centraliser les données extérieures
A travers lobservatoire, la CLE sengage à recueillir, auprès de structures extérieures, un maximum dinformations sur le bassin versant en lien avec les objectifs du SAGE et les indicateurs de suivi. Ce recueil concerne les thématiques suivantes :
Aspects quantitatifs de la ressource en eau
Aspects qualitatifs de la ressource en eau
Milieux aquatiques, zones humides, paysage et biodiversité
Hydromorphologie et risques dinondation
Aspects socio-économique du bassin versant
Météorologie
Les données recueillies seront mises en cohérence, centralisées dans la base de données et le SIG de lobservatoire, puis analysées afin de les rendre accessibles au grand public.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 82 Informer la CLE des volumes et débits d eau prélevés
Vu le déficit quantitatif sur le territoire, la CLE souhaite être informée systématiquement des volumes et débits d eau prélevés pour l irrigation, pour l AEP et pour l industrie, afin d assurer au mieux sa mission de gestionnaire de la ressource en eau.
Aussi, pour tout nouveau dossier, et dossier en cours, dautorisation et déclaration de prélèvement soumis aux rubriques 1120, 1210, 1310 du titre I de larticle R214-1 du CE, la CLE souhaite être destinataire des données relatives aux volumes et débits prélevés par les syndicats dirrigants, par les gestionnaires de réseau deau potable, et par les industriels, avec une information précise sur la source de prélèvement (eau de surface, nappe daccompagnement, nappe profonde, ressource de substitution). Ce besoin dinformation sétend aux exploitants individuels rattachés à lorganisme unique de gestion collective de lirrigation à la mise en place de ce dernier.
Au niveau des syndicats dirrigants et exploitants individuels rattachés à lorganisme unique de gestion collective de lirrigation, la CLE souhaite que lui soient transmises les consommations journalières, de manière hebdomadaire entre le 1er juin et le 15 septembre.
Au niveau des prélèvements industriels, la CLE souhaite que lui soient transmises de manière annuelle les consommations mensuelles.
Au niveau des prélèvements pour leau potable, la CLE souhaite que lui soient transmises les consommations mensuelles pour la période de juin à septembre, les consommations sur le reste de lannée étant à fournir une fois par an.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE, avec une tolérance de 2 ans pour leau potable en cas dabsence de compteur en tête de réseau de distribution.
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 83
D1-01Mettre en place des conventions et des protocoles d échange
A travers l observatoire, la CLE recommande la mise en place de conventions et de protocoles déchange entre les structures extérieures et la structure porteuse du SAGE, en vue de faciliter et pérenniser les échanges de données. Ce partenariat doit permettre de créer une synergie sur le bassin versant, une complémentarité des compétences et une cohérence dans les décisions à prendre et les actions à mettre en uvre sur le territoire du SAGE.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
(((
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Rec. 84Mettre en place un Système d Information Géographique (SIG)
La CLE recommande la mise en place d un Système d Information Géographique (SIG) dans le cadre de l observatoire du SAGE Drôme. Une base de données spécifique à l observatoire devra être créée. Lorsquun géo-référencement des données est possible, celui-ci sera réalisé sous le logiciel SIG de la structure porteuse du SAGE.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 85Etre informé systématiquement de toutes les études ayant un impact sur le fonctionnement des hydrosystèmes réalisées sur le territoire du SAGE
La CLE souhaite être destinataire du résumé non technique de toutes les études ayant un impact sur le fonctionnement des hydrosystèmes réalisées sur le territoire du SAGE. Une copie intégrale pourra être demandée ; elle devra alors être transmise à la CLE par le maître douvrage. Afin de rendre effective cette recommandation, la CLE informera lensemble des maîtres douvrages potentiels par courrier à la date dapprobation du SAGE.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Production de données relatives au volet quantitatif du SAGE
Act. 54Assurer la maintenance et le bon fonctionnement des mesures de débits et des piézomètres de nappe
Enoncé de l action
La CLE souhaite poursuivre la maintenance des stations hydrométriques et des piézomètres de la structure porteuse du SAGE. Cette maintenance devra être étendue en cas dinstallation de nouveaux matériels. Seuls les piézomètres dAllex et Grâne seront conservés. Ils devront être géo-référencés en hauteur. Les appareils de mesures au lac des Freydières et sur la commune de Eurre, aujourdhui défectueux, seront désinstallés mais ne seront pas remplacés.
Au niveau des stations hydrométriques, celle située au seuil SMARD sera maintenue. Au seuil des Pues, des travaux devront être réalisés afin dinstaller un nouvel appareillage de mesures des débits détiages avec télétransmission des données.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Assurer le bon fonctionnement des matériels de mesures hydrométriques et piézométriques de la structure porteuse. Soit deux piézomètres et deux stations de mesures des débits détiages.
- Il sagit de prolonger dune année sur lautre le contrat de maintenance avec la société OTT France et dintervenir en interne lorsque cest possible.
- Il sagit de faire géo-référencer en altitude les deux piézomètres.
- Il sagit de réaliser des travaux au niveau du seuil des Pues afin d'installer une station de mesures des débits d'étiages pérennes.
Travaux qui devront par la suite faire l'objet d'un entretien annuel.
Coût estimatif sur 10 ans
Travaux d'aménagement du seuil des Pues : 15 K¬ HT
Entretien régulier en amont du seuil des Pues (2 interventions par an) : 10 K¬ HT
Maintenance du Parc de mesure : 15 K¬ HT
Géo-référencement en altitude des deux piézomètres : 0,5 K¬ HT
Total : 40,5 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE, syndicats d'irrigants
Partenaires : Entreprise OTT France, géomètre, Réserve des Ramières, ONEMA, Syndicats d'irrigants
Financeurs : Région, Agence de leau, syndicat dirrigants
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Piézomètres sur les communes dEurre et de Grâne.
Stations de mesures des débits détiages au niveau du seuil SMARD (Drôme aval en limite communale de Crest et Divajeu) et au niveau du seuil des Pues (Drôme aval en limite communale entre Allex et Grâne).
Indicateur de suivi
Réalisation effective des travaux, entretien et maintenance
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Atlas Carte 45Act. 55Réaliser des mesures de débits d étiages ponctuelles
Enoncé de l action
La CLE souhaite que l observatoire réalise des mesures de débits détiages ponctuelles. Lobjectif est triple :
réaliser des jaugeages en vue de létalonnage et du contrôle des stations de mesure automatisées,
réaliser des mesures sur des cours deau dont les débits ne sont pas suivis,
bénéficier dune solution alternative pour obtenir des mesures en cas de panne des stations automatisées.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La structure porteuse du SAGE doit se doter dinstruments de mesure des débits et former son technicien rivières suivi des cours d eau à leur utilisation.
Coût estimatif sur 10 ans
Achat d un courantomètre : 9 K¬ HT
Achat d un conductivimètre : 0,5 K¬ HT
Total : 9,5 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : OTT
Financeurs : Agence de l eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des cours deau du territoire du SAGE
Stations hydrométriques de la structure porteuse du SAGE
Indicateur de suivi
Investissement effectif dans du matériel de mesures
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Act. 56Installer des échelles limnimétriques d étiage
Enoncé de l action
A la suite des résultats de l étude volumes prélevables concernant les débits biologiques et à la suite de l acquisition de matériels de mesures hydrométriques manuelles, la CLE recommande que soient installées des échelles limnimétriques sur les cours deau ne faisant lobjet daucunes mesures hydrométriques et dont les débits objectifs détiages sont connus. Ces échelles devront permettre, après jaugeage, le suivi et le contrôle du respect des débits objectifs détiages.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Achat et pose déchelles limnimétriques sur les cours deau où un suivi des débits détiages est jugé nécessaire.
Coût estimatif sur 10 ans
Définition des sites d'implantation par la CLE
Achat et installation d''échelles limnigraphiques * : entre 5 et 20 K¬ HT
(*) : Variable en fonction des dispositions du site d installation
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Entreprise OTT
Financeurs : Agence de leau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
La localisation des échelles limnigraphiques sera fonction des résultats de létude "volumes prélevables" sur les débits biologiques. Les sites dimplantation seront définis par la CLE.
Indicateur de suivi
Installation effective des échelles limnimétriques
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Act. 57Lancer des études hydrauliques sur les affluents pérennes
Enoncé de l action
La CLE souhaite qu à la suite ou parallèlement à l étude volumes prélevables, des études hydrauliques soient lancées sur les affluents pérennes et les cours d eau de tête de bassin présentant des lacunes en termes de connaissance. Ces études devront sattacher plus particulièrement à la définition des modules, des débits annuels et mensuels, des débits détiages, des débits détiages de références et, à terme, définir les débits réservés et biologiques.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Réalisation des études complémentaires jugées nécessaires.
Coût estimatif sur 10 ans
Définition des sites d'études par la CLE
Réalisation d'études hydrauliques : entre 2 et 25 K¬ HT
Coût variable en fonction du type et de la localisation des études
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Bureaux d études
Financeurs : Agence de l eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
La localisation des études sera fonction des résultats de l étude "volumes prélevables". Les sites d implantation seront définis par la CLE.
Indicateur de suivi
Réalisation effective des études
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Act. 58Compléter au besoin le parc dinstruments de mesures
Enoncé de laction
Suite aux préconisations de létude volumes prélevables et aux résultats des études hydrauliques, la CLE souhaite pouvoir compléter au besoin le parc en place avec linstallation de stations de mesures hydrométriques et de piézomètres.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Il sagit de disposer de mesures de débits détiages et dhauteurs de nappes précises qui permettront :
- la réalisation dun suivi des débits détiages et des hauteurs de nappes ;
- la mise en place d'un système d alerte en période d étiage.
Coût estimatif sur 10 ans
Stations de mesures hydrométriques avec télétransmission : entre 5 et 14 K¬ HT
Piézomètres : entre 5 et 10 K¬ HT
Total : entre 12 et 24 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Entreprise OTT
Financeurs : Agence de leau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
La localisation sera fonction des résultats de létude "volumes prélevables" et des études hydrauliques lancées sur les affluents. Les sites dimplantation seront définis par la CLE.
Indicateur de suivi
Installation effective de nouvelles stations hydrométriques et piézomètres
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Act. 58
Atlas Carte 45Act. 59
D7-04Suivre les ASSEC
Enoncé de l action
La CLE souhaite que l observatoire réalise un suivi terrain des assecs en période estivale. Ce suivi sera mené sur le linéaire le plus sensible du bassin versant, en amont du seuil CNR entre les communes de Livron et Loriol.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Le technicien rivière suivi des cours deau de la structure porteuse centralisera les alertes dassecs fournies par les différents partenaires et suivra ces phénomènes sur le terrain.
Le but est destimer le plus précisément possible le nombre de jours et le linéaire en assecs par an sur un point sensible du bassin versant.
Coût estimatif sur 10 ans
Aucun, travail en interne
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ONEMA, Fédération de pèche, Réserve des Ramières
Financeurs : Agence de leau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Point sensible du bassin versant en termes dassecs : en amont du seuil CNR, entre les communes de Livron et Loriol.
Indicateur de suivi
Assecs (fiche indicateur)
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Production de données relatives au volet qualitatif du SAGE
Act. 60Réaliser des mesures hydrobiologiques
Enoncé de l action
La CLE souhaite que la structure porteuse du SAGE réalise chaque année, à partir de la date d approbation du SAGE, sur chaque site identifié, une mesure Diatomée et une mesure Invertébrés par an. 12 sites sont identifiés sur la Drôme et ses affluents. Il sagit principalement de cours deau en dérogation au titre de la DCE. Ces sites pourront être complétés en fonction des besoins.
Les mesures hydrobiologiques, couplées avec les mesures physico-chimiques, devront permettre de suivre efficacement létat des eaux au titre de la DCE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Les normes utilisées pour les mesures devront être DCE compatibles. 12 sites sont déjà identifiés et ont fait lobjet dun recensement. Chaque site fera lobjet dune mesure Diatomée et dune mesure Invertébrés par an confiées à un bureau détudes. Le suivi global et lanalyse de lévolution des résultats pourront être menés par le technicien rivière suivi des cours deau de la structure porteuse.
Coût estimatif sur 10 ans
Mesures Diatomées : 30 K¬ HT
Mesures Invertébrés : 66 K¬ HT
Total : 96 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Bureaux d études
Financeurs : Agence de l eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
12 sites sont identifiés (Cf. Atlas carte 48). Ces sites pourront être complétés en fonction des besoins.
Indicateur de suivi
Qualité hydrobiologique (fiche indicateur)
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Atlas Carte 48Act. 61Réaliser des mesures physico-chimiques
Enoncé de laction
La CLE souhaite que la structure porteuse du SAGE réalise chaque année, à partir de la date dapprobation du SAGE, des mesures physico-chimiques sur la Drôme et ses affluents. Ces mesures seront réalisées sur les 12 points de suivi hydrobiologique, à raison de quatre mesures par an. En fonction des besoins, le nombre de sites pourra être étendu.
Les mesures hydrobiologiques et physico-chimiques devront permettre de suivre efficacement létat des masses deau au titre de la DCE, en particulier sur les cours deau en dérogations.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Les normes utilisées pour les mesures devront être DCE compatibles. Le suivi sera confié à un bureau détude sur les 12 sites (les mêmes que pour l'hydrobiologie). Le suivi global et lanalyse de lévolution des résultats pourront être menés par le technicien rivière suivi des cours deau de la structure porteuse.
Coût estimatif sur 10 ans
Mesures physico-chimiques : 38,4 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Bureaux d études
Financeurs : Agence de l eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
12 sites sont identifiés. Ces sites pourront être complétés en fonction des besoins.
Indicateur de suivi
Qualité physico-chimique (fiche indicateur)
(((
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Atlas Carte 48Act. 62
D5C-01
D5C-06Réaliser des mesures sur les métaux
Enoncé de l action
La CLE souhaite que la structure porteuse du SAGE réalise un suivi des métaux sur la Drôme.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Ce suivi sera réalisé en complément du suivi DCE par analyse sur bryophytes autochtones (mousses) sur trois points de la rivière Drôme, à raison dune mesure par an. Ces sites pourront être complétés en fonction des besoins.
Coût estimatif sur 10 ans
Mesure des métaux : 3 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Bureaux d études
Financeurs : Agence de l Eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Le suivi des métaux sera réalisé sur trois points de la rivière Drôme, en aval de la STEP de Die, à Chabrillan en aval de Crest et à Loriol sur Drôme en aval du pont de l A7.
Indicateur de suivi
Teneur en polluants spécifiques des eaux (fiche indicateur)
(((
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Atlas Carte 48Act. 63Réaliser des mesures bactériologiques
Enoncé de laction
La CLE souhaite que la structure porteuse du SAGE réalise un suivi bactériologique des eaux de la rivière Drôme et ses affluents au niveau des sites actuels de lARS. Ce suivi devra être en cohérence avec la directive baignade.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La CLE demande qu'un suivi de la qualité baignade sur les sites, actuellement suivi par l'ARS, soit poursuivi.
La structure porteuse du SAGE pourra se substituer à l'ARS en cas d'abandon du suivi sur certains sites et pourra être amenée à compléter le suivi pour être en cohérence avec la directive baignade.
Coût estimatif sur 10 ans
Mesures bactériologiques : 39,6 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ARS (ex-DDASS)
Financeurs : Agence de leau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Sites baignades suivi par l'ARS (Cf. Atlas carte 16)
Indicateur de suivi
Qualité bactériologique (fiche indicateur)
(((
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Atlas Carte 16
Production de données relatives au suivi des zones humides et la biodiversité
Act. 64
D6B-1Suivre les zones humides inventoriées
Enoncé de l action
La CLE recommande un suivi régulier des zones humides.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Sur la base des inventaires existants, lobservatoire devra réaliser tous les cinq ans des études de suivi des zones humides. Ces études devront permettre de dégager les principales évolutions spatiales des zones humides, mais aussi les évolutions fonctionnelles, les évolutions faunistiques et floristiques et les évolutions en termes de dégradations, de menaces et de gestions.
Coût estimatif sur 10 ans
Suivi des zones humides inventoriées : 60 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : FRAPNA, bureaux d études
Financeurs : Agence de l eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble des zones humides inventoriées sur le périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Evolution des zones humides (fiche indicateur)
(((
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Act. 18
Atlas Carte 46Act. 65
D6C-06D6C-07Suivre les espèces invasives exogènes
Enoncé de l action
La CLE souhaite qu un zonage des plantes invasives de type Ambroisie à feuilles darmoise (Ambrosia artemisiifolia), Renouée du Japon (Fallopia japonica) et Buddleia (Buddleja davidii) soit mené à travers lobservatoire.
La CLE souhaite également quun suivi des écrevisses exogènes soit mené, en partenariat avec lONEMA et la Fédération de Pêche de la Drôme.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Un premier inventaire des espèces végétales et de lécrivisse signal a pu être réalisé en 2011 par un travail de stagiaires.
Pour les espèces végétales, il sera complété par du suivi terrain des techniciens rivières de la structure porteuse, en autres, au moment de lentretien des cours deau.
La structure porteuse, en partenariat avec l'ONEMA et la Fédération de pêche de le Drôme, réalisera également un suivi des espèces astaticoles (écrevisses) exogènes à laide dexpertises terrain et en sensibilisant les pêcheurs.
Coût estimatif sur 10 ans
Construction d'un protocole de suivi
Suivi en interne (observatoire)
Stages de 4 mois/an pour procéder au suivi : entre 2 et 6 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE, Fédé de pèche
Partenaires : FRAPNA, étudiants, ONEMA,
Financeurs : Agence de l Eau
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Ensemble du périmètre du SAGE
Indicateur de suivi
Espèces envahissantes (fiche indicateur)
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Act. 66
D6C-04
D6C-02Inventorier les oiseaux, les libellules et les papillons de jour
Enoncé de l action
La CLE souhaite que l observatoire réalise un suivi des oiseaux (avifaune), des libellules (Odonates) et des papillons de jour (Rhopalocères) sur le bassin versant de la Drôme. Ce suivi devra être mené tous les deux ans.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Afin de compléter les études et inventaires menés par les structures extérieures, lobservatoire devra réaliser des inventaires biennaux sur les odonates, les rhopalocères et lavifaune.
- Concernant lavifaune, l'inventaire permettra de déterminer un Indice Ponctuel dAbondance et un Indice Kilométrique dAbondance. Il devra se baser sur la méthodologie et les sites de suivi de lavifaune sur les rivières Drôme, Bez, Grenette et Lausens (étude CCVD et FDCD, 2006).
- Concernant les odonates et rhopalocères (indicateur détat des milieux), l'inventaire devra se baser sur la méthodologie et les sites de suivi des peuplements de lépidoptères, rhopalocères et dodonates du bassin versant de la Drôme (étude CCVD et FRAPNA26, 2005).
Coût estimatif sur 10 ans
Inventaires avifaune : 40 K¬ HT
Inventaire odonates-rhopalocères : 75 K¬ HT
Total : 115 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : FRAPNA, étudiants
Financeurs : Agence de l eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Sites de suivi des études de 2006 (Cf. Atlas carte 46).
Indicateur de suivi
Espèces cibles (fiche indicateur)
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Atlas Carte 46
Production de données relatives au suivi du bon fonctionnement des cours d eau et des risques liés aux crues
Act. 67
D6A-04Suivre la bande active et lincision de la Drôme
Enoncé de laction
La CLE souhaite que lobservatoire réalise des études à partir de photos aériennes et à partir du référentiel topographique pour permettre de suivre la bande active et lincision du lit des rivières Drôme et Bès en lien avec loccupation du sol. Ces études seront réalisées à la suite des acquisitions topographiques menées dans le cadre de lobjectif 5B.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La structure porteuse du SAGE réalisera des études diachroniques à partir de photos aériennes et à partir des relevés topographiques pour permettre de suivre la bande active de la rivière en lien avec loccupation du sol le long des berges.
Cette étude permettra de mieux cerner lévolution de la bande active de la Drôme et dorienter la gestion du transport solide. Elle permettra également dapporter des éléments techniques à la commission « espace de fonctionnement » dans son travail de délimitation et de gestion de lespace fonctionnel de la Drôme.
Coût estimatif sur 10 ans
Travail en interne, coût des relevés topographiques prévu dans l'action 33
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : Département
Financeurs : Agence de leau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Rivière Drôme et Bez
Indicateur de suivi
Bande active de la Drôme (fiche indicateur)
(((
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Act.33
Atlas Carte 47Act. 68
D6A-04Suivre le colmatage « naturel » des fonds de lits
Enoncé de l action
La CLE souhaite que l observatoire réalise un suivi du colmatage des fonds de lits sur la Drôme amont et les principaux affluents concernés.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Ce travail se déroulera en trois temps :
- Définition des secteurs à suivre dans le cadre de la CLE après concertation avec les partenaires locaux
- Etat des lieux par cartographie et qualification du colmatage sur les secteurs de suivi précédemment définis
- Suivi annuel du colmatage (importance et localisation).
Coût estimatif sur 10 ans
Travail en interne à travers l'observatoire
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE Drôme
Partenaires : ONEMA, fédération de pêche de la Drôme.
Financeurs : Agence de lEau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Sur les secteurs qui seront définis par la CLE.
Indicateur de suivi
Colmatage "naturel" des fonds de lits (fiche indicateur)
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Production de données relatives au suivi de la conciliation des usages autour de la rivière
Act. 69Suivre la fréquentation baignade sur sites « témoins »
Enoncé de l action
La CLE souhaite que l observatoire réalise un suivi annuel de fréquentation des points de baignade du bassin versant. A la suite de la définition des profils baignade, la CLE sera en charge de définir le nombre et la localisation des points de suivi afin quils soient représentatifs de la fréquentation sur le bassin versant.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La structure porteuse du SAGE installera des systèmes de comptage de personnes sur des sites de baignade jugés représentatifs, dans lotique de suivre lactivité baignade sur le bassin versant.
Coût estimatif sur 10 ans
Définition des sites "témoins"
Mise en place de compteurs de personnes sur les sites "témoins" : entre 6 et 10 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : FRAPNA, bureaux d études
Financeurs : Agence de l Eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
A définir par la CLE
Indicateur de suivi
Points de baignade (fiche indicateur)
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Act. 70Envoi d un questionnaire concernant la connaissance du SAGE par le grand public
Enoncé de laction
La CLE souhaite quun questionnaire relatif au SAGE et à sa structure porteuse soit diffusé aux habitants des communes du SAGE. Cet envoi sera réalisé en début, en milieu et en fin de procédure. Ce questionnaire devra permettre de suivre la connaissance du SAGE et de sa structure porteuse par le grand public.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Le questionnaire, conçu par la structure porteuse, sera envoyé aux habitants des communes du SAGE (environ 20 000 habitants) en début, en milieu et en fin de procédure. Il pourra être accompagné d'une plaquette informative.
Lenvoi pourra se faire en accompagnement de l'Inf'EauDrom' distribué à lensemble des habitants du territoire.
Coût estimatif sur 10 ans
Impression des questionnaires, format A3, fermé en A5 : 4,5 K¬ HT
Diffusion des questionnaires : 15 K¬ HT
Total : 19,5 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : à déterminer
Financeurs : Agence de l Eau, Département, Région
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Boîtes aux lettres sur les communes du périmètre du SAGE (environ 20 000)
Indicateur de suivi
Campagnes de communication, de sensibilisation et d'éducation (fiche indicateur)
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Valorisation des données
Rec. 86Mettre en place un tableau de bord du SAGE à partir dindicateurs de suivi
La CLE recommande de mettre en place un ensemble dindicateurs de suivi qui constitueront le tableau de bord du SAGE. Les indicateurs sont construits sur le modèle pression - état réponse. Ils concernent lensemble des thématiques abordées par le SAGE :
- Aspects quantitatifs de la ressource en eau
- Aspects qualitatifs de la ressource en eau et météorologie
- Milieux aquatiques, zones humides, paysage et biodiversité
- Hydromorphologie et risques dinondation
- Aspects socio-économiques du bassin versant
Les indicateurs sont actualisables dans le temps. Ils sont construits à partir ou après analyse des données de lobservatoire et renseignés en fonction des dernières informations connues. Ces indicateurs devront sorganiser via une base de données liée à un Système d'Information Géographique (SIG). Lobservatoire pourra être amené, par la suite, à développer de nouveaux indicateurs qui sajouteront à ceux déjà énoncés.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 71Présenter un rapport d activité à la CLE
Enoncé de l action
Chaque année, un document de synthèse des informations produites à travers le tableau de bord sera présenté en CLE. Tous les cinq ans, un bilan global sera construit, comprenant :
Un bilan des études menées dans le cadre de lobservatoire
La compilation des indicateurs du SAGE
Un bilan de la communication
Ce bilan sera présenté et validé en CLE puis diffusé à lensemble des partenaires du SAGE.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
La rédaction sera réalisée par la structure porteuse tandis que la duplication pourra être sous-traitée.
Coût estimatif sur 10 ans
Conception d'un document de synthèse annuel
Conception / diffusion bilan tous les 5 ans : entre 4 et 8 K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : à déterminer
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévFGHIJhij¥§°±²ÉÊËü÷ïüçÜÓÅÓ¼¬|lYJY3,jh/Lh/L0J,CJUaJmHnHuh/LhY½CJOJQJaJ%jh/LhY½CJOJQJUaJh½,h½,;CJ OJQJaJ "h½,hY½5;CJ OJQJaJ hxë5;CJ OJQJaJ h+Lóh+LóCJOJQJaJh+Lóh+Ló5CJOJQJaJh+Ló5OJQJjhéTUmHnHuhµ~5OJQJh(}h(}nH tH h(}nH tH hÈaÒnH tH hÈaÒ>*hÈaÒFGHIKLMNOPQRSTUVWXYùôùëééùääÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞ7$8$H$gd(} $7$8$H$a$$a$ü^üù>V¨º¨©ÒýýýýýYZ[\]^_`abcdefghij¥§°±!
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Localisation
Périmètre du SAGE Drôme
Indicateur de suivi
Création du document de synthèse / Diffusion du bilan
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Objectif 8B : Construire et mettre en place des systèmes d alertes
Rappel du contexte et des enjeux locaux
Du fait des conditions hydrologiques, la Drôme est une rivière présentant une forte variation des débits selon la période de lannée. Ainsi, les étiages estivaux sévères sont récurrents ; ils correspondent à la période où la demande en eau est la plus forte, en particulier du fait de lirrigation sur laval de la vallée. Afin de tendre à maintenir un débit suffisant en période estivale, le premier SAGE a fixé un débit objectif de 2,4 m3/s au seuil des Pues en aval des principaux prélèvements. Or, le suivi de ces débits na jamais été réellement opérationnel et les réponses seulement apportées dun point de vue réglementaire.
En ce qui concerne la qualité des eaux, la qualité globale sest nettement améliorée, mais il reste des pollutions ponctuelles et accidentelles qui ne font lobjet daucun suivi.
Les membres de la CLE ressentent un manque dinformation et de réactivité des acteurs territoriaux en période détiages et en cas de pollutions accidentelles des eaux. Les crises sont trop souvent gérées dans lurgence avec tous les problèmes que cela implique. Lenjeu est donc de pouvoir réagir rapidement en cas de crise, voire de lanticiper, pour pouvoir mieux la gérer et en atténuer les effets.
Description de lobjectif
La CLE souhaite construire et mettre en place des systèmes dalertes en amont des dispositions réglementaires au niveau des problématiques étiages et pollutions accidentelles des eaux. Ces systèmes devront être construits dans une optique de prévention, dinformation, de responsabilisation et damélioration de la gestion de crise.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Alerte détiage
Act. 72
D7-04
Mettre en place un système dalerte en période détiage
Enoncé de laction
La CLE recommande la construction dun système dalerte en période détiage dans le cadre de lobservatoire de la rivière Drôme. Ce système dalerte visera à informer les services de lEtat, les irrigants et les différents usagers de leau, en anticipant le dépassement du débit objectif détiage.
Dès à présent, la CLE souhaite fournir un point dinformation sur le site internet du SMRD concernant les débits et hauteurs deau mesurées aux seuils SMARD et au seuil des Pues, entre le 1er juin et le 30 septembre, avec une mise à jour hebdomadaire. Elle souhaite aussi informer, par mail, les services de lEtat et les syndicats dirrigants du bassin versant lorsque les débits réservés mesurés au seuil SMARD et au seuil des Pues passent en deçà du 1/10e du module, soit le débit réglementaire actuel.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Le protocole dalerte sera construit par la commission « observatoire » en concertation étroite avec les différents usagers de leau, puis validé par la CLE. Il devra se baser sur les résultats des réunions de la Commission de gestion quantitative de la ressource en eau (Conférence départementale de leau) et évoluer en fonction des résultats de létude « volumes prélevables ».
Coût estimatif sur 10 ans
Travail de concertation,
Maintenance du matériel de mesures des débits
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : DDT, irrigants, usagers de leau
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Seuil Smard et seuil des Pues sur la Rivière Drôme (Cf. Atlas carte 46)
Indicateur de suivi
Nombre d'alertes de l'observatoire
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Act. 54Rec. 87
D7-04L alerte d étiage doit avoir une finalité préventive et informative
La CLE souhaite traiter les problèmes en amont en responsabilisant les acteurs. Ainsi, la CLE souhaite vivement que toute personne, morale ou physique, qui prendra connaissance de lalerte détiage de lobservatoire, prenne en compte celui-ci en anticipant la crise et les mesures réglementaires qui laccompagneront.
La structure porteuse du SAGE souhaite fournir toutes les informations et les conseils nécessaires pour la mise en place de mesures correctrices.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 88Prise en compte des informations de l observatoire lors de la mise en place de mesures réglementaires en période d étiage
Les alertes d étiages ont vocation à anticiper les problèmes en amont de la crise. Toutefois, si les mesures correctrices nécessaires ne sont pas prises ou ne sont pas suffisantes, et si lalerte persiste, les services de lEtat pourront tenir compte des informations fournies par la structure porteuse du SAGE pour la mise en place des mesures réglementaires.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 89
La CLE peut demander la tenue d une Commission Départementale de l Eau (CDE) en situation de crise
Les alertes ont avant tout une finalité préventive et informative. Toutefois, la CLE pourra demander au préfet la tenue d une Commission Départementale de l Eau (CDE) si la situation des débits d étiages est jugée critique.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : DDT
Calendrier: à compter de l approbation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Alerte en cas de pollutions accidentelles
Act. 73Construire un dispositif d'alerte des pollutions accidentelles
Enoncé de laction
La CLE souhaite la construction dun système dalerte en cas de pollution accidentelle des eaux de surface ou des eaux souterraines.
Le protocole dalerte sera construit par la CLE en concertation étroite avec les services de lEtat, les élus locaux, les agriculteurs et industriels et les usagers de leau.
Lobjectif étant daboutir à un système dalerte capable dinformer les services compétents, le plus rapidement et largement possible, afin que soient mises en place des mesures préventives en cas de risque de contamination de l'eau potable et des zones de baignade.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Après construction, la CLE devra trouver une structure susceptible de mettre en place ce dispositif d'alerte sur le bassin versant de la Drôme.
Coût estimatif sur 10 ans
Travail de concertation
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : ARS, élus locaux, agriculteurs, industriels, DDCS, syndicats de loueurs de canoës
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Territoire du SAGE
Indicateur de suivi
Réalisation effective d'un dispositif d'alerte des pollutions accidentelles(((
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Objectif 8C : Informer et sensibiliser
Rappel du contexte et des enjeux locaux
La création d un observatoire est un élément essentiel de centralisation et de production de données locales. Ces données doivent pouvoir bénéficier à l ensemble des travaux détudes et de recherche menés sur la Drôme et doivent permettre une sensibilisation de la population et des acteurs locaux sur la nécessité de préserver la rivière et les milieux naturels. Il sagit à la fois de participer à lamélioration des connaissances du territoire et des problématiques liées à leau mais également de faire évoluer les mentalités et les pratiques. Faire prendre conscience que la rivière est un bien commun fragile et que chacun peut agir à son niveau pour la préserver.
Description de lobjectif
A partir des données produites et centralisées dans lobservatoire, la CLE souhaite développer le partenariat avec le milieux scientifique et technique, mieux communiquer autour du SAGE, de la thématique « rivière » et des problématiques et enjeux propres au bassin de la Drôme. Pour ce faire, lObservatoire devra faciliter la transmission de linformation et des données. Il devra aussi favoriser la sensibilisation des différents publics à la gestion intégrée et partagée de la ressource en eau et des milieux aquatiques, à léchelle du bassin.
Dispositions techniques ou juridiques pour atteindre lobjectif
Rec. 90Partager linformation
La CLE recommande un partage des données centralisées dans lobservatoire.
- Sauf avis contraire explicité dans la convention ou par le SMRD, les données pourront être transmises à toute personne, morale ou physique, qui en fait la demande. Des conventions déchanges seront signées.
- Les données de lobservatoire serviront à alimenter le site Internet du SMRD/SAGE Drôme. On peut citer en exemple la qualité des eaux de baignade, les dispositions sécheresse, les débits détiages mesurés
- Les données de lobservatoire serviront à la réalisation des actions de communication et de sensibilisation ponctuelles.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Rec. 91
Rec. 91Créer un centre de ressource sur le bassin versant
La CLE souhaite qu un centre de ressource soit créé sur le bassin versant. Ce centre aura vocation à centraliser les données scientifiques, techniques, historiques et les données vulgarisées afin de faciliter laccès à linformation. Un travail devra être mené avec lensemble des acteurs locaux pour définir les modalités de mise en place de ce centre de ressource.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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Act. 74Diffuser sur Internet les données relatives à l observatoire
Enoncé de l action
La CLE souhaite que soient diffusées sur Internet les données de l observatoire. Pour ce faire, le site Internet du SAGE Drôme (SMRD) devra être amélioré ou un nouveau site Internet créé. Lobjectif est de mieux communiquer sur la thématique rivière, sur les pressions et les enjeux du bassin versant et sur les actions de la CLE. Ce site Internet devra aussi permettre de faire le lien entre les différents acteurs du territoire.
Modalités prévisionnelles de mise en uvre
Afin de diffuser au plus grand nombre les données de l'observatoire, la structure porteuse du SAGE a déjà amélioré son site internet actuel (http://www.riviere-drome.fr/).
Dautres évolutions ou la création d un nouveau site seront à discuter après quelques temps de manipulation et d analyse des données de l observatoire.
Coût estimatif sur 10 ans
Conception ou amélioration d'un site internet : 5K¬ HT
Acteurs potentiels
Porteur : Structure porteuse du SAGE
Partenaires : à déterminer
Financeurs : à déterminer
Calendrier prévisionnel et détail estimatif des coûts et du temps
Localisation
Néant
Indicateur de suivi
Réalisation effective d'un nouveau site internet ou évolution du site actuel.
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Rec. 92
D1-01Sensibilisation des acteurs locaux
Par le biais de lobservatoire, la CLE préconise de développer une sensibilisation des acteurs locaux autour de leau, des milieux naturels et de la rivière.
Plusieurs thèmes généraux sont dores et déjà identifiés :
La sensibilisation à la valeur patrimoniale de la ressource en eau
La sensibilisation aux problèmes quantitatifs de la ressource en eau durant la période estivale et à une utilisation raisonnée de la ressource
Linformation sur la localisation, lintérêt écologique et fonctionnel et la fragilité des zones humides du bassin versant
La sensibilisation sur le thème du transport solide et des inondations
Le rôle du SAGE, ses objectifs et son caractère réglementaire
La sensibilisation à la gestion concertée et partagée de la ressource en eau.
A partir des données de lobservatoire, la CLE sattachera à définir et mettre en place des outils de communication et sensibilisation adaptés au public ciblé (population locale, touristes, agriculteurs, industriels, élus, scolaires, etc.). Tous les supports sont privilégiés : cartographie, lettre dinformation papier, site Web, expositions, panneaux, etc.
Interlocuteur(s) potentiel(s) : Structure porteuse du SAGE
Calendrier: à compter de lapprobation du SAGE
Localisation : périmètre du SAGE
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PARTIE V : EVALUATION DES MOYENS MATERIELS ET FINANCIERS NECESSAIRES A LA MISE EN OEUVRE ET AU SUIVI DU SAGE DROME
Sous-Partie V A : Evaluation économique du SAGE Drôme
Les ressources en eau constituent un facteur d aménagement du territoire. Elles conditionnent laccueil ou le développement dactivités économiques. Celles du territoire du SAGE Drôme sont tournées principalement vers lagriculture et vers le tourisme de plein air. Ces deux activités sont largement dépendantes de la ressource en eau, autant pour lirrigation que pour la pratique des activités récréatives liées à leau. Leau constitue donc une ressource stratégique pour le développement local.
Lusage environnemental, à travers la protection des milieux naturels, revêt également une importance économique directe dans la mesure où plusieurs activités lui sont intimement liées et parce que ces milieux remplissent des fonctions dintérêt collectif qui sont susceptibles dépargner de lourds investissements matériels (cf. rôles des zones humides OS 3). Par conséquent, la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques est un enjeu économique majeur pour lactivité locale et le SAGE doit en définir les principes généraux.
Lanalyse économique du SAGE porte à la fois sur lanalyse des enjeux pour lactivité économique locale, mais également sur lanalyse financière des dispositions préconisées. Ce dernier point doit cependant être abordé avec prudence dans la mesure où certaines actions ou recommandations contenues dans le SAGE ne peuvent être que des propositions pour lesquelles les maîtres douvrages potentiels ne sont pas engagés formellement. Aucune garantie de réalisation effective nest donc acquise. Par ailleurs, les données et études sur lévaluation économique et environnementale dans le domaine de leau sont peu nombreuses. Une analyse chiffrée locale précise nécessiterait une étude relativement lourde. Cest pourquoi le choix a été fait de procéder à une analyse générale et pragmatique des enjeux économiques du SAGE en se fondant, lorsque cela était possible, sur quelques études de cas.
1) Rappel des enjeux
La CLE rappelle les particularités du territoire du SAGE Drôme :
un territoire essentiellement rural ;
un bassin versant peu pollué, peu façonné par lhomme à lexception des extractions de graviers et des secteurs endigués ;
une rivière torrentielle sauvage avec des étiages sévères et de fortes crues dynamisant le transport solide ;
une richesse naturelle de paysages et de biotopes.
Elle en déduit les axes prioritaires du SAGE, à savoir :
la gestion quantitative et lengagement du territoire vis-à-vis du secteur agricole pour que lirrigation soit satisfaite 4 années sur 5 : objectif 2B ;
la gestion du transport solide qui structure nos paysages et modèle notre territoire : Enjeu n°5 ;
la sécurisation des personnes présentes derrière les digues : objectif 6A ;
la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel et des zones humides : Enjeu n°4.
2) Analyse financière
2.1) Coût des dispositions
Le tableau ci-dessous synthétise les coûts de mise en uvre estimés pour les différentes dispositions du SAGE. Il reprend les éléments des fiches actions ainsi que les coûts estimatifs des recommandations et classe les enjeux de la plus onéreuse à la moins onéreuse. Le détail est donné en au niveau de chaque disposition.
La mise en uvre du présent SAGE sur 10 ans est donc estimée entre 30 et 65 millions deuros, hors coût danimation.
2.2) Analyse coûts/bénéfices par enjeu du SAGE
Enjeu 6 - Pour gérer les risques dinondations en tenant compte du fonctionnement naturel des cours deau
Voilà le volet le plus coûteux du SAGE sil était mis en uvre intégralement. La meilleure façon de se protéger des crues est sûrement de sinstaller loin des cours deau. Lorsque lon sinstalle trop près, souvent pour des raisons économiques dailleurs (agriculture, industries, tourisme) ceci entraîne des frais pour se protéger. Pour lutter contre le risque inondation, sur un territoire où lendiguement est présent un peu partout et principalement à laval, les actions onéreuses sont nombreuses et indispensables :
inspecter et diagnostiquer les digues,
entretenir voire restaurer les digues existantes,
entretenir les cours deau,
protéger en pied les ouvrages et infrastructures affouillées,
mettre en place un système dalerte de crue,
créer des zones dexpansion de crues.
Pour ne pas aggraver la situation, le SAGE oriente les dépenses vers lentretien de lexistant et ne souhaite par construire de nouvelles digues. Il demande une justification économique et/ou sociologique en cas de nouvelle protection de berge. Par ailleurs, le recul dune digue qui permet de réduire le risque inondation, peut être moins onéreux que de persister à la préserver.
Le coût dune non mise en uvre est chiffré dun point de vue dommages matériels en cas dinondation. Laléa total en crue centennale est ainsi de plus de 7 millions deuros si les digues tiennent et 41 millions deuros si les digues cèdent. Après plus de 20 ans dentretien des cours deau, la dernière crue de 2008 na pas eu de conséquence en cours deau alors que des dégâts ont été constatés dans les zones urbaines de différentes communes. Quant au gain écologique dun recul de digue, il est toujours aussi difficile à estimer.
Dun point de vue économique, au-delà du coût dune terre agricole qui part à la rivière en cas de crue, il faudrait considérer la perte de revenue induite sur lexploitation pouvant peut-être aller jusquà labandon de lexploitant et son départ de la commune.
Le bénéfice global direct sur les milieux attendu de lensemble de ces dispositions est de 3/5.
Enjeu 2 Pour un bon état quantitatif des eaux superficielles et souterraines
Lagriculture est la principale économie du territoire. Or, La rentabilité de cette activité est conditionnée par lirrigation, essentiellement à laval du bassin versant. Les prélèvements en eaux superficielles sont source de conflit, notamment en période détiage.
Bien que la Directive Cadre nimpose pas dobjectif de bon état quantitatif des eaux superficielles pour 2015, les prélèvements intensifs en eaux superficielles en été peuvent avoir pour conséquence indirecte, labaissement du niveau de la nappe daccompagnement de la Drôme, elle-même en déséquilibre quantitatif ciblé par le SDAGE. Par ailleurs, les faibles débits estivaux entraînent une dégradation de la qualité de leau et du milieu susceptibles de remettre en question lobjectif de bon état qualitatif des eaux fixé par la DCE.
Il sagit également de concilier lactivité agricole avec dautres usages dépendant également de la ressource en eau : la pêche, la baignade, la pratique des sports deau vive, considérés comme des secteurs économiques importants sur le territoire du SAGE.
Il est donc nécessaire de concilier le maintien de lusage agricole, indispensable à la vie du territoire, tout en réduisant les prélèvements en période détiage. Le SAGE maintient pour cela le gel des surfaces à la situation de 1995 et prévoit la détermination des volumes prélevables. Dans le même temps, le SAGE favorise également la mobilisation de ressources de substitution qui permettraient de diminuer sensiblement les prélèvements en eaux superficielles en période de crise. Si cet objectif de mobilisation de ressources de substitution induit nécessairement des coûts et des impacts négatifs à court terme pour le secteur agricole, il sagit dactions stratégiques qui sinscrivent dans le long terme pour préserver la ressource ainsi que lactivité agricole. Cet objectif passe aussi par des actions de sensibilisation permettant daméliorer les pratiques et les prises de conscience.
Le projet APPEAU a pu estimer limpact économique des restrictions sur les exploitations de la basse vallée de la Drôme (territoire des 3 syndicats dirrigation Crest Nord, Crest Sud et Allex Montoison). Sur la base des données de lannée 2005, le déficit en eau pour lagriculture, au bénéfice des milieux, a été estimé à :
1 280 000 m3, en cas dapplication des arrêtés sécheresse notifiés en 2005 ;
3 720 000 m3 en cas darrêt de lirrigation à partir de 2,4m3/s sauf cultures spéciales ;
4 620 000 m3 en cas darrêt de lirrigation à partir de 2,4m3/s sans dérogation.
Sur cette même année, la valorisation de leau a été estimée entre 0,4 à 0,6 ¬ EBE/m3 en 2005, ce qui sous entend une perte d EBE pouvant aller jusqu à 2,8 Mions ¬ sur le simple territoire de la basse vallée.
Parallèlement à ce projet, les premiers résultats de l étude de détermination des volumes prélevables chiffre entre 1 et 1,4 m3/s limpact moyen des prélèvements pour lirrigation au seuil des Pues en juillet et en août.
Le bénéfice global direct sur les milieux attendu de lensemble de ces dispositions est de 2/5.
Enjeu 3 Pour une bonne qualité des eaux superficielles et souterraines et une qualité baignade
Bien que la qualité des eaux superficielles et souterraines ne soit pas soumise à de fortes pressions, le SAGE Drôme vise à lobjectif général du bon état des eaux de surfaces et souterraines pour 2015 (SDAGE et DCE). Il vise aussi à latteinte de la qualité baignade sur les cours deau du bassin versant. Par ailleurs, il convient de concilier les secteurs économiques en présence avec les activités de pêche et baignade dépendantes dune très bonne qualité de leau.
Plusieurs secteurs économiques sont susceptibles davoir un impact sur la qualité du milieu :
le tourisme et lurbanisation, à travers les rejets deaux usées et lutilisation de nouvelles substances polluantes telles que le sel, les herbicides,
lagriculture, à travers lutilisation des amendements organiques, des nitrates et des phytosanitaires,
le secteur industriel, dans une moindre mesure, à travers le rejet de substances dangereuses.
Même si le précédent Contrat de rivière a permis de faire des progrès considérables en matière de traitement des eaux usées qui fait que ces objectifs ne relèvent plus des enjeux prioritaires du SAGE, il subsiste encore quelques points noirs que le SAGE préconise de supprimer, conformément aux obligations communautaires. Sur les autres secteurs économiques, le SAGE vise essentiellement à sensibiliser et prévenir les acteurs dans la mesure où la réglementation existante apporte déjà des contraintes fortes. Enfin, la préservation des ressources stratégiques majeures pour leau potable mettra en uvre le principe de précaution.
Mis à part le volet assainissement (collectif et individuel), les mesures envisagées pour atteindre lobjectif ninduisent pas de coûts importants, et permettent de préserver la qualité de leau ainsi que certains secteurs économiques comme le tourisme, sensible à la qualité du paysage et de lenvironnement visité.
Lassainissement tient à cur des élus locaux qui ont conscience des dommages quils créent à lenvironnement et aux milieux aquatiques. Aujourdhui, le fait que ces investissements lourds et nécessaires soient de moins en moins subventionnés entraîne une incompréhension des politiques de préservation des milieux aquatiques.
Le bénéfice global direct sur les milieux attendu de lensemble de ces dispositions est de 2/5.
Enjeu 5 - Pour un bon fonctionnement et une dynamique naturelle des cours deau
Les extractions de matériaux, les endiguements, le boisement des versants, ont perturbé le fonctionnement des cours deau. Si la Drôme tend à revenir progressivement vers un équilibre sédimentaire, il sagit maintenant de travailler sur les affluents, de prendre en compte lespace nécessaire aux cours deau et de le préserver. Cet objectif nest pas forcément facile à mettre en uvre lorsque lon vit a côté du cours deau. Il faut savoir vivre avec et non pas contre la rivière. Le SAGE prendra bien en compte les contraintes socio-économiques et sociologiques des riverains à travers la notion despace fonctionnel.
La concertation sera le principal « coût » pour la délimitation de cet espace. Après une étude géomorphologique qui aidera à délimiter le périmètre des actions, un plan de gestion du transport solide sera la principale action. Si ces coûts de mise en uvre sont relativement faciles à évaluer, le coût de leur non mise en uvre lest beaucoup moins.
Le bénéfice global direct sur les milieux attendu de lensemble de ces dispositions est de 3/5.
Enjeu 4 - Pour préserver et valoriser les milieux aquatiques, restaurer la continuité écologique et conserver la biodiversité
A travers cette orientation, le SAGE vise dans un premier temps à gérer, mettre en valeur et protéger les zones humides. Ces milieux remarquables, rares sur notre territoire, sont soumis à une pression foncière de plus en plus forte. Bien que leur préservation à travers le SAGE soit susceptible de freiner lurbanisation et de modifier les pratiques agricoles, il apparaît clairement que la dégradation de ces milieux ne serait pas sans conséquences économiques :
La présence de zones humides contribue à la régulation des débits : stockage hivernal de leau, soutien des étiages par une restitution progressive des eaux stockées, régulation des crues. Les zones humides participent ainsi à réduire des coûts dinvestissement liés à la réalisation douvrages de protection contre les crues des cours deau ou douvrages de substitution ;
Les zones humides jouent également un rôle protecteur pour la qualité de leau en participant à lépuration naturelle et au piégeage des particules en suspension.
Les activités de loisirs (sports nautiques, baignade, pêche, découverte de la nature
) sont également liées à un entretien régulier des milieux aquatiques. Le SAGE vise à restaurer la continuité écologique en obligeant notamment les propriétaires douvrages faisant obstacle à cette continuité dinstaurer des dispositifs de franchissement pour les poissons.
Toutes ces actions peuvent paraître coûteuses car leurs retombées économiques sont indirectes. Chiffrer le coût induit par la destruction dun milieu étant impossible, on focalise obligatoirement sur le coût de sa restauration. Pour autant, les actions de cette orientation sinscrivent exactement dans les objectifs du SDAGE et de la DCE et bénéficient, à ce titre, des meilleurs taux de subvention actuellement.
Le bénéfice global direct sur les milieux attendu de lensemble de ces dispositions est de 3/5.
Enjeu 7 - Pour un territoire « vivant » et en harmonie autour de la rivière
Si la conciliation des usages est un axe fort du SAGE, le coût de sa mise en uvre nest pas majeur. Les actions résident principalement dans de la concertation, de linformation et de la formation. Lélaboration dun schéma de cohérence sera mise en pratique à travers laménagement de sites de baignade et de radiers de pont pour le passage des canoës. La mise en valeur du patrimoine bâti lié à leau, sil participe à lattrait touristique, peut également entraîner des coûts pour les communes.
Le bénéfice global direct sur les milieux attendu de lensemble de ces dispositions est de 3/5.
Enjeu 8 - Pour un suivi du SAGE à travers la mise en place dun observatoire
La principale critique concernant le premier SAGE est labsence de suivi qui a rendu son bilan très difficile. Lamorce dun observatoire des débits et de la biodiversité initiée au dernier contrat de rivière na donné des résultats que partiellement concluants. Les acteurs locaux ont maintenant conscience de lintérêt de la mise en place dun observatoire solide qui donnera de la consistance à la mise en uvre du SAGE. Au-delà du suivi des objectifs quantifiés (débits, qualité, profils, fréquentation,
), cest en suivant lévolution des milieux quil sera un jour possible de quantifier lintérêt indirecte de certaines actions sur lenvironnement et ainsi dorienter les actions futures. Outil ambitieux, il présente un coût en études et en personnel danimation.
Le bénéfice sur les milieux attendu de lensemble de ces dispositions est indirect.
3) Conclusion
La mise en uvre du SAGE, si elle apporte une amélioration de la situation nécessaire au développement local, présente un coût élevé pour le territoire qui doit rester supportable par les différents acteurs si on veut que les réalisations se fassent.
Des outils financiers existent qui permettent doptimiser les financements sur les territoires les plus organisés comme cest le cas de celui du SAGE Drôme. Dans le cadre dun contrat de rivière, par exemple, la plupart des actions citées obtiendraient un financement de lordre de 80 %. Les volets les moins financés restent les restaurations de digues, les réseaux deau et lassainissement (50 % de subvention au mieux). En considérant ces outils financiers qui aident à assumer les dépenses, il faut alors prendre en compte la plus value économique de la mise en uvre du SAGE en termes de développement local et demplois sur le territoire dès le court terme.
Par ailleurs, il est à noter que certaines dispositions ont déjà été engagées avant même lapprobation du présent document comme létude de détermination des volumes prélevables, la délimitation des ressources stratégiques, létude économique de lirrigation sur lamont du bassin versant, la délimitation de lespace de mobilité et le bilan/diagnostic des ripisylves, du transport solide et de la franchissabilité conduisant à la rédaction de plans de gestion ainsi quun certain nombre de stations dépurations et de diagnostics de sécurité des digues. Ces éléments montrent la volonté des acteurs locaux à agir rapidement et confortent la réalité de lintérêt porté aux présentes dispositions.
Sous-Partie V B : Mise en uvre du SAGE Drôme
La mise en uvre du SAGE Drôme va se construire dès le début 2012, en parallèle des étapes de la consultation. Le Projet de SAGE dresse maintenant une stratégie concrète qui doit permettre datteindre les objectifs fixés.
Il est temps maintenant de passer à laction. Les jours et les mois défilent tandis que les milieux ont besoin dêtre préservés. Les échéances fixées par la DCE, le SDAGE ou le Grenelle, nous rappellent à lordre. Cest donc sans attendre lapprobation du SAGE que la CLE et le SMRD souhaitent commencer à engager les discussions avec les financeurs pour prouver leur motivation et se mettre daccord sur le montage dun partenariat. Ce dernier, qui pourrait prendre la forme dun contrat entre nos différentes parties, doit être signé dici janvier 2014 pour ne pas perdre en efficacité.
a). Les dispositions plus ou moins incitatives du SAGE : un règlement, des dispositions de mise en compatibilité et des recommandations
Pour ces types de dispositions, les coûts seront essentiellement liés à la mise en uvre par les services de lEtat et à leur animation par la structure porteuse du SAGE qui accompagnera les acteurs pressentis.
Les autres coûts induits peuvent être de la communication pour sensibiliser les acteurs ou des coûts non évaluables à ce jour (coût de lapplication du règlement par exemple).
b) Les actions du SAGE
Les actions sont les dispositions pour lesquels un budget a été identifié ainsi que des délais et des porteurs potentiels. A chaque fois, une fourchette haute et une fourchette basse de réalisation ont été estimées.
Le SMRD
Depuis le 29 janvier 2007, le Syndicat Mixte de la Rivière Drôme et de ses affluents sest vu transférer les compétences rivière des différentes structures intercommunales devenant ainsi une véritable structure de bassin versant qui a une légitimité sur lensemble du territoire du SAGE.
Les compétences du SMRD dont les locaux techniques sont basés à Saillans, commune centrale sur le bassin, se décomposent comme suit :
élaboration, mise en uvre et pilotage de programmes contractuels de type « contrat de rivière », SAGE,
mise en place et suivi dobservatoires,
coordination du volet hydraulique et des programmes de dégâts dorage,
diagnostics et études relatifs à la gestion équilibrée de la rivière,
secrétariat, animation et suivi de la CLE,
élaboration et mise en uvre des programmes dentretien de la végétation,
missions dassistance à maîtrise douvrage et de mandat de maîtrise douvrage.
La mise en place des nouveaux statuts du SMRD répond entièrement à la demande dune organisation unique et cohérente sur lensemble du bassin versant et le transforme en structure porteuse unique des procédures.
Le porteur principal du volet études est le SMRD avec 943 K¬ HT chiffrés en fourchette basse sur les 10 prochaines années. L étude de détermination des volumes prélevables, la délimitation de la ressource stratégique sur la nappe d accompagnement de la Drôme et létude géomorphologique de la Drôme devant conduire à lélaboration des plans de gestions sont déjà lancées et devraient être finalisées début 2012 pour les 2 premières et début 2013 pour la troisième. Il restera ainsi à mener :
des études pour rechercher des pistes déconomie deau pour les différents usagers,
une étude globale à léchelle du bassin sur les problèmes dassainissement,
le schéma de cohérence des activités liées à leau et une étude dimpact des sports deau vive sur le milieu naturel,
létude de la mise en valeur possible du patrimoine naturel et bâti lié à leau sur lensemble du territoire,
une étude sur les phénomènes de crue par remontée de nappe,
les études de connaissance de lobservatoire.
Les 4 premiers points sont importants à la quantification des actions plus précises ou des travaux à mener. Les autres points sont plus liés à de la connaissance et peuvent sétaler dans le temps.
( 5 études préalables peuvent être menées rapidement
En ce qui concerne les actions concrètes en vue de latteinte des objectifs, le SMRD portera la réalisation des plans de gestions de la végétation, du transport solide, ce qui représente 90% des travaux prévus en maîtrise douvrage SMRD. Ces plans étant prévus au cahier des charges de létude géomorphologique de la Drôme devraient être disponibles fin 2013.
Les autres actions moins coûteuses et tout aussi importantes pour latteinte des objectifs sont :
le recensement et le diagnostic des pollutions du territoire
la rédaction dun guide à destination des collectivités pour aider à la mise en compatibilité des documents durbanisme avec le SAGE mais aussi à destination des communes au RNU
travailler sur les nouvelles pollutions chimiques
faire de la sensibilisation pour lefficience dun certain nombre de dispositions du SAGE importantes mais pas forcément contraignantes (préserver les milieux et les zones humides, déclaration et bonne pratique des forages domestiques, vidange des piscines, connaissance des espèces patrimoniales ou invasives, usage des phytos, économies deau, conflits dusages, éducation à lenvironnement
)
mettre en uvre le plan de communication du SAGE
Les communes et collectivités
Les communes et collectivités sont les porteurs pressentis principaux des actions à mettre en uvre pour atteindre les objectifs du SAGE (60% de la masse financière estimée) :
assainissement,
réseaux AEP,
franchissabilité en domanial,
mise en valeur des sites de baignade les moins impactants,
toute la problématique hydraulique (recul et/ou entretien des digues,
) pour le milieu,
mise en valeur du patrimoine lié à leau.
Vu le contexte économique actuel, un soutien financier important leur sera nécessaire pour passer à laction et pour que ces dispositions ne soient pas des vux pieux.
Les autres porteurs
Les autres porteurs, même si moins nombreux et moins impliqués financièrement dans le projet, en proportion, sont stratégiques pour la réussite globale du projet.
Le secteur agricole, acteur principal pour résoudre la problématique de la gestion quantitative (économie deau et recherche de substitution) et la problématique des pollutions par les phytos (mise en place daires de lavage et de traitement)
Les particuliers propriétaires douvrages hydrauliques devant simpliquer pour améliorer la franchissabilité piscicole sur les affluents de la Drôme
Ceux ayant un ANC à mettre aux normes
Ceux ayant une zone humide à préserver et valoriser
Le bassin versant de la Drôme est en ordre de marche pour agir pour la préservation des milieux et atteindre les objectifs qui lui sont imposés tout comme ceux quil sest fixés à travers le SAGE.
Lautofinancement du SMRD semble suffisant pour assumer, à la fois lanimation du SAGE et le montage du futur programme dactions, puis la fourchette basse des dispositions pointées en portage SMRD dans le SAGE et qui doivent sinscrire dans ce futur programme dactions.
Les Présidents de la CLE et du SMRD souhaitent donc présenter un projet de territoire pour la mise en uvre du SAGE aux financeurs à loccasion dune réunion de travail qui permettrait, début 2012, de choisir loutil financier le plus adapté et sorganiser sur la marche à suivre pour le réaliser.
Sous-Partie V C : Suivi du SAGE Drôme
Le suivi du SAGE sera assuré par la structure porteuse actuelle, le Syndicat Mixte de la Rivière Drôme. Dores et déjà, des indicateurs ont été imaginés lors de lélaboration du SAGE de façon à pouvoir suivre, le plus simplement possible, sa mise en uvre. Cette étape est capitale à la gouvernance pour pouvoir faire un bilan pertinent de la procédure et préparer la révision.
Ces indicateurs seront alimentés par lobservatoire décrit dans lenjeu 8. Ils sont pour linstant au nombre de 48 :
10 indicateurs pour la gestion quantitative
11 indicateurs pour la gestion qualitative
7 indicateurs concernant la biodiversité
11 indicateurs concernant lhydromorphologie et les risques dinondations
9 indicateurs concernant le territoire en lien avec la rivière
Elaborés par la Commission observatoire, ils permettront de lui rendre compte ainsi quà la CLE de lavancement du SAGE et permettront de réaliser les tableaux de bord prévus à la recommandation 86 et les bilans annuels prévus à laction 71.
La CLE anticipera également la future révision du présent document. En effet, même sil nexiste pas de durée légale dapplication dun SAGE, les SDAGE étant révisés tous les 6 ans, la mise en compatibilité des SAGE doit avoir lieu dans les trois ans suivants. De plus, lors de lélaboration du présent document, des résultats détudes structurants étaient attendus qui mériteront dêtre intégrés au SAGE, après concertation. Ces éléments seront, eux aussi, consignés dans un tableau de bord de suivi pour être analysés par la CLE, en parallèle de la mise en uvre du SAGE.
Dores et déjà, on peut identifier les points majeurs suivants :
Le périmètre du SAGE : les résultats des différentes études en cours sur le bassin versant de la Drôme ou les bassins voisins (Etude de détermination des volumes prélevables, Etude de délimitation des ressources stratégiques pour lAEP, Thèse sur la Molasse du Miocène,
) vont conduire à mener une réflexion sur le périmètre dapplication du présent SAGE, pour en affiner la cohérence hydrographique.
Létude de détermination des volumes maximums prélevables : cette étude doit permettre, après concertation, de fixer des volumes deau en pourcentage entre type dutilisateur. Ces pourcentages ouvrent ensuite des possibilités pour le règlement du SAGE.
La délimitation des ressources stratégiques majeures : Une fois délimitées, la concertation pourra fixer des objectifs sur ces espaces pour lesquels des mesures de protection pourront être envisagées dans les documents durbanismes. La recommandation 32 pourrait passer en disposition de mise en compatibilité.
La délimitation de lespace fonctionnel : Une fois délimité, des mesures de protection de cet espace pourront être envisagées dans les documents durbanismes. La recommandation 52 pourrait passer en disposition de mise en compatibilité.
Le classement de zones humides en ZHIEP : laction 21 prévoit, après concertation, de classer des zones humides du territoire en ZHIEP. Une fois les classements approuvés par le préfet, ces derniers ouvriront des perspectives pour le règlement du SAGE.
PARTIE VI : ANNEXES
ANNEXE 1 : Arrêté préfectoral du 15 octobre 1993 fixant le périmètre du SAGE Drôme
ANNEXE 2 : Arrêté préfectoral du 23 août 2011 modifiant la composition de la CLE du SAGE Drôme
ANNEXE 3 : Liste des zones humides prioritaires du SAGE Drôme
ANNEXE 4 : Liste des ouvrages transversaux prioritaires
ANNEXE 5 : Glossaire
ANNEXE 6 : Abréviations
ANNEXE 1 : Arrêté préfectoral du 15 octobre 1993 fixant le périmètre du SAGE Drôme
ANNEXE 2 : Arrêté préfectoral du 23 août 2011 modifiant la composition de la CLE du SAGE Drôme
ANNEXE 3 : Liste des zones humides prioritaires du SAGE Drôme
N°Code siteSuperficieNom du siteJustification et fonctionnalités
1Z26CCVD000217,60 haMarais et casier sud de Printegarde (Livron)Grande diversité biologique générale, odonates, avifaune (étape migratoire), mammifères ; fonction dépuration, zones dexpansion de crues ; importante nappe phréatique alluviale.
2Z26CCVD00170,89 haMare des sources des Versannes (Piégros-la Clastre)Espèces patrimoniales : odonates ; mares qui se sont crées sur des dalles de calcaire ; sources alimentées par la nappe alluviale de la Drôme.3Z26CCVD00191,12 haMarais du Pas de Lestang (Saou)Flore, odonates, amphibiens. Zone particulière dalimentation pour la faune et de reproduction. Marais alimenté par les eaux de ruissellement et certainement une nappe souterraine dorigine karstique.(fonctionnement hydrologique original)
4Z26CCVD004757,38 haLit du Bès en aval vers le confluent avec la Drôme (St Roman, Menglon et Barnave)Zone de tressage, fonction corridor, grande diversité biologique générale ; flore et faune : odonates, mammifères (castor) ; Zone dexpansion de crue, nappe phréatique, dynamique fluviale. Forte mobilisation des sédiments solides.
Z26CCVD00494,41 haLes Nays (St Roman)Grande diversité biologique générale et dhabitats hygrophiles liés aux nombreux barrages de castors ; flore et faune : odonates ; Zone alimentée par une puissante source, soutien naturel détiage.Z26CCVD005189,07 haZone de tressage de la Drôme (de Recoubeau-Jansac à Aix-en-Diois)Grande diversité biologique générale, flore, faune : odonates, mammifères ; Forte zone de tressage avec nombreuses freydières à la confluence Drôme-Bez ; extraction de graviers en bordure de Drôme ; zone dexpansion de crue, zone de recharge sédimentaire, nappe phréatique et dynamique fluviale.
5
Z26CCVD00659,31 haSources de la Drôme (la Bâtie-des-Fonts)Grande diversité dhabitats et despèces patrimoniales : flore, odonates, lépidoptères (Azuré de la Sanguisorbe) ; tête de bassin et soutien détiage ; complexe de sources tufeuses, marais alcalins ; site menacé par la fermeture des milieux.Z26CCVD00660,97 haPrairies humides des Garants (Valdrôme)Lépidoptères (Azuré de la Sanguisorbe) ; prairies humides bordant le lit de la Drôme, fonction dhabitats ; fonction épuration, zone dexpansion de crues et de ralentissement du ruissellement.Z26CCVD00850,77 haMarais de Cheylard (Valdrôme)Lépidoptères (Azuré de la Sanguisorbe) ; zone de sources et de marais liée à la nappe alluviale de la Drôme ; fonction dhabitats ; fonction dépuration, ralentissement du ruissellement.
6
Z26CCVD007718,90 haMarais des Bouligons (Beaurières)Le plus grand marais alcalin du département, déconnecté du lit majeur de la Drôme (voie ferrée et route) ; grande diversité et qualité biologique générale, flore, odonates, avifaune ; sources, fort soutien détiage à la Drôme ; le marais fonctionne comme la 2ème source de la Drôme (en étiage).
7Z26CCVD01497,34 haMarais de Champagnat (Livron)Marais issu dancienne extraction de graviers. Fonctions dhabitats et étapes migratoires pour lavifaune, amphibiens (triton crêté), odonates ; rôle de zone refuge dans un contexte agricole et urbanistique fort. Fonction dépuration ; marais alimentée par la nappe phréatique.
8Z26CCVD020346,14 haConfluent Drôme Rhône (Livron et Loriol)Halte migratoire, Grande diversité biologique générale ; odonates, avifaune, flore, mammifères ; zone dexpansion de crue, importante nappe phréatique alluviale.
N°Code siteSuperficieNom du siteJustification et fonctionnalités
9Z26CCVD0039142,93 haLit majeur de la Drôme (Pontaix, Vercheny, Aurel, Espenel)Importante zone de tressage ; grande diversité biologique ; avifaune, odonates, mammifères ; étape migratoire et zone de reproduction (Petit Gravelot) ; extraction de graviers au bord de la Drôme ; plaine alluviale (régulation hydraulique), zone dexpansion de crue, soutien détiage naturel.Z26CCVD004018,96 haLit majeur de la Drôme (bassin dEspenel-Saillans)Grande diversité biologique, avifaune, mammifères ; fonctions dhabitats ; fonction de régulation hydraulique ; plaine alluviale, zone dexpansion de crue, soutien détiage. 10Z26CCVD00352,84 haRuisseau et barrage de castors en aval de St RomanMilieux rares au niveau départemental, multitude dhabitats pour la faune aquatique du à laction des castors ; grande diversité biologique ; fonction dépuration et régulation hydraulique, ralentissement du ruissellement.
11Z26CCVD002014,05 haSources de la Vèbre (Saou)Alimenté par des petites résurgences (milieux fontinaux) ; fonction dhabitats, faune (écrevisses à pieds-blancs) et flore diversifiée ; zone humide de bas fond en tête de bassin, soutien naturel détiage.Z26CCVD010712,64 haVallée de la Vèbre en amont de SaouPetite vallée alluviale ; petits et moyens cours deau des secteurs de montagne et de gorges. Fonction dhabitats et zone de reproduction ; fonction dépuration, ralentissement du ruissellement, soutien naturel détiage.Z26CCVD021137,16 haPlaine alluviale drainée du confluent Vèbre Roubion (Saou, Francillon-sur-Roubion)Plaine alluviale drainée dominante dans la partie aval (secteur agricole, lieu-dit : Souvionne) ; fonction dhabitats ; expansion naturelle de crues, fonction régulation hydraulique, ralentissement de ruissellement ;
12Z26CCVD01332,15 haCol de Jiboui -versant Nord (Treschenu-Creyers)Zone de sources et tourbières basses alcalines (abreuvement du bétail) ; fonction dhabitats, faune (grenouille rousse), flore ; fonctions dépuration, régulation hydraulique et ralentissement du ruissellement, soutien détiage.Z26CCVD01340,78 haCol de Jiboui (versant sud) Treschenu-Creyers et GlandageSuintements et sources, sols hydromorphes et petits marais alcalins ; fonctions dhabitat, faune, flore ; fonction dépuration, ralentissement du ruissellement, soutien détiage.
13Z26CCVD01135,59 haSources et ruisseau de vallon de Combeau (Treschenu-Creyers)Sources, ruisseaux et ruissellement en fond de vallée ; fonctions dhabitat, faune, flore (espèces hygrophiles alpins) ; ralentissement du ruissellement et soutien naturel détiage ; milieux fontinaux des étages montagnards supérieurs rare à léchelle du territoire.
14Z26CCVD02522,85 haSources du Volvent (Chalancon et Volvent)Zone de plusieurs sources avec nappe phréatique affleurant, prairies humides (zone humide de bas fond en tête de bassin) ; fonctions dhabitat, faune, flore ; fonction épuratoire, régulation hydraulique et ralentissement du ruissellement, soutien naturel détiage.
ANNEXE 4 : Liste des ouvrages transversaux prioritaires
ANNEXE 5 : Glossaire
A
Alimentation en eau potable (AEP)
Ensemble des équipements, des services et des actions qui permettent, en partant dune eau brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs. On considère 4 étapes distinctes dans cette alimentation : prélèvements-captages, traitement, le cas échéant, pour potabiliser leau, adduction (transport et stockage), distribution au consommateur.
Aquifère
Formation géologique perméable permettant le stockage et éventuellement lécoulement dune nappe deau souterraine. Dans la pratique, ce concept est souvent confondu avec celui de la nappe souterraine quil renferme.
Assainissement
Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales dune agglomération, dun site industriel ou dune parcelle privée avant leur rejet dans le milieu naturel. Lélimination des boues issues des dispositifs de traitement fait partie de lassainissement.
- assainissement collectif : cest le mode dassainissement constitué par un réseau public de collecte et de transport des eaux usées, et dun traitement public de ces eaux usées;
- assainissement autonome ou assainissement non collectif (ANC) : par opposition à lassainissement collectif, il désigne tout système de collecte, traitement puis infiltration ou rejet des eaux usées des maisons ou immeubles non raccordés au réseau public dassainissement.
B
Bassin versant
Surface d'alimentation d'un cours d'eau ou d'un lac. Le bassin versant se définit comme l'aire de collecte considérée à partir d'un exutoire, limitée par le contour à l'intérieur duquel se rassemblent les eaux précipitées qui s'écoulent en surface et en souterrain vers cette sortie. Aussi dans un bassin versant superficiel, il y a continuité longitudinale, de l'amont vers l'aval (ruisseaux, rivières, fleuves) et latérale, des crêtes vers le fond de la vallée des eaux superficielles. Les limites sont la ligne de partage des eaux superficielles. Les écoulements profonds dans un bassin versant hydrogéologique permettent des transferts dun bassin versant superficiel à un autre.
C
Carrière
Gisement exploité de substances minérales défini par opposition aux mines qui font lobjet dune législation spécifique. Les carrières concernent les matériaux de construction, dempierrement, etc. Elles peuvent être superficielles ou souterraines, alluviales ou en roche massive.
Comité de Bassin
Assemblée qui regroupe les différents acteurs publics ou privés agissant à un titre ou à un autre dans le domaine de leau. Son objet est de débattre et de définir de façon concertée les grands axes de la politique de gestion de la ressource en eau et de protection des milieux naturels aquatiques à léchelle du grand bassin hydrographique.
D
DIG
Déclaration dIntérêt Général. Acte administratif reconnaissant le caractère d'intéret général à une opération projetée par une personne publique ou pour son compte, après avoir recueilli l'avis de la population à l'issue d'une enquête publique. Cet acte ne nécessite pas dexpropriation mais donne le droit dintervenir sur des terrains privés.
DOE
Les Débits dObjectif dEtiage sont ainsi définis dans le Schéma Directeur dAménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Rhône Méditerranée : « Débits pour lesquels sont simultanément satisfaits le bon état des eaux et, en moyenne huit années sur dix, lensemble des usages. Les DOE peuvent être définis à partir des débits de référence, notamment le QMNA5 ».
DUP
Déclaration dUtilité Publique. Acte administratif reconnaissant le caractère d'utilité publique à une opération projetée par une personne publique ou pour son compte, après avoir recueilli l'avis de la population à l'issue d'une enquête d'utilité publique. Cet acte est en particulier la condition préalable à une expropriation (pour cause d'utilité publique) qui serait rendue nécessaire pour la poursuite de l'opération.
E
Étiage
Période de lannée correspondant aux plus faibles débits dun cours deau. Les mois détiage diffèrent selon lhydrologie du cours deau.
Etude de détermination des volumes maximums prélevables
Les volumes prélevables doivent être compatibles avec le maintien :
En cours deau, dun débit dobjectif: le Débit dObjectif dEtiage (DOE) ;
En nappe, dun Niveau Piézométrique dAlerte (NPA) ;
Ces volumes sont déclinés par saison, avec un point spécifique sur les saisons détiage.
F
Forage
Puits de petit diamètre creusé mécaniquement et généralement destiné à lexploitation dune nappe deau souterraine (ou dun autre fluide).
I
ICPE
Installations Classées au titre de la Protection de lEnvironnement.
Les installations visées sont définies dans la nomenclature des installations classées établies par décret en Conseil d'État, pris sur le rapport du Ministre chargé des installations classées, après avis du conseil supérieur des installations classées. Ce décret soumet les installations à autorisation ou à déclaration suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation. Sont soumis aux dispositions de la loi "Installations classées" du 19 juillet 1976, les usines, ateliers, dépôts, chantiers et d'une manière générale les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature et de l'environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments. Les dispositions de la présente loi sont également applicables aux exploitations de carrières aux sens des articles 1er et 4 du code minier (Loi 76-663 du 19/07/76).
Infrastructures linéaires
Nouvelles voiries de liaison hors desserte de proximité, chemins de fer, transports en site propre, stationnements, pipelines.
IOTA
Cette nomenclature désigne les Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements soumis à autorisation ou à déclaration par la législation sur leau. Leur liste figure dans un tableau annexé à larticle R214-1 du code de lenvironnement.
M
Masse deau souterraine
Eaux souterraines regroupées en un ou plusieurs aquifères de même type.
Micropolluant
Produit actif minéral ou organique susceptible d avoir une action toxique à des concentrations infimes (de l ordre du ¼g/l ou moins).
N
Nappe
Eaux souterraines remplissant les vides (porosités, fissures, fractures, conduits
) dun terrain perméable (laquifère). Les nappes peuvent être captives ou libres selon la disposition et la géométrie de laquifère.
Nappe alluviale
Volume deau souterraine contenu dans des terrains alluviaux, en général libre et souvent en relation avec un cours deau.
Natura 2000
Le réseau Natura 2000 a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de lUnion européenne. Il assure le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des habitats despèces de la flore et de la faune sauvage dintérêt communautaire. Il est composé de sites désignés spécialement par chacun des États membres en application des directives européennes dites « Oiseaux » (1979) et « Habitats » (1992).
NPA
Les NPA sont ainsi définis dans le projet de SDAGE Rhône Méditerranée : « niveaux piézométriques de début de conflits dusages et de premières limitations de pompages ».
P
Piézomètre
Appareil de mesure servant à mesurer ou enregistrer le niveau dune nappe deau souterraine. La surface piézométrique dune nappe est définie par les niveaux mesurés en plusieurs points, et peut se représenter par des courbes de niveau. Le prélèvement dune nappe provoque un baissement de sa surface topographique appelé rabattement.
R
Ripisylve
La forêt riveraine, rivulaire ou ripisylve (étymologiquement du latin ripa, « rive » et sylva, « HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt" forêt ») est l'ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d'un HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Cours_d%27eau" cours d'eau.
S
Surface Agricole Utilisée (SAU)
La SAU est composée des terres labourables, des cultures permanentes ou non (sont compris les terrains en préparation et en jachère), des pâturages (ou « Surfaces Toujours en Herbe » ou STH) et des jardins familiaux.
Z
ZNIEFF
Zone naturelle présentant un intérêt écologique, faunistique ou floristique particulier ayant fait l'objet d'un inventaire scientifique national sous l'autorité du Muséum National d'Histoire Naturelle pour le compte du Ministère de l'Environnement. Deux types sont ainsi recensés : les zones de type I d'intérêt biologique remarquable, les zones de type II recouvrant les grands ensembles naturels. A ce jour, l'inventaire des ZNIEFF concerne par exemple : les zones humides, cours d'eau, marais, tourbières, landes,...
Zones humides
« Terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés deau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de lannée. »
Ces zones sont des espaces de transition entre la terre et l'eau. Comme tous ces types d'espaces particuliers, elles présentent une forte potentialité biologique (faune et flore spécifiques). Elles servent notamment d'étape migratoire, de lieu de reproduction et/ou d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux d'eau et de poissons, chaque zone humide constituant ainsi le maillon d'une chaîne (ou corridor) indispensable à la survie de ces espèces. En outre, elles ont un rôle de régulation de l'écoulement et d'amélioration de la qualité des eaux.
ANNEXE 6 : Abréviations
AAPPMA : Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique
AEP : Alimentation en Eau Potable
ANC : Assainissement Non Collectif
APPB : Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope
ARS : Agence Régionale de Santé (ex DDASS)
ASA : Association Syndicale Autorisée
ASL : Association Syndicale Libre
BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière
BV : Bassin Versant
CCC : Communauté de Communes du Crestois
CCD : Communauté de Communes du Diois
CCPS : Communauté de Communes du Pays de Saillans
CCVD : Communauté de Communes du Val de Drôme
CE : Code de lEnvironnement
CEMAGREF : Institut de Recherche pour lIngénierie de lAgriculture et de lEnvironnement
CDE : Commission Départementale de lEau
CDESI : Comité Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires
CG : Conseil Général
CGCT : Code Général des Collectivités Territoriales
CLE : Commission Locale de l'Eau
CNR : Compagnie Nationale du Rhône
CPIE : Centre Permanent dInitiatives à lEnvironnement
CREN : Conservatoire Régional des Espaces Naturels
DCE : Directive Cadre sur l'Eau
DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (cf. ARS)
DDT : Direction Départementale des Territoires
DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires
CE : Code de lEnvironnement
DIREN : Direction Régionale de lEnvironnement (cf. DREAL)
DMB : Débit Minimum Biologique
DREAL : Direction Régionale de l'Environnement de lAménagement et du Logement (ex DIREN, DRIRE)
DRIRE : Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement (cf. DREAL)
DUP : Déclaration d'Utilité Publique
DIG : Déclaration dIntérêt Général
DTR : loi sur le Développement des Territoires Ruraux
ENS : Espaces Naturels Sensibles
FRAPNA : Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature
IBD : Indice Biologique Diatomées
IBGN : Indice Biologique Global Normalisé
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l'Environnement
IOTA : Installation, Ouvrage, Travaux, Activité
IPR : Indice Poissons Rivières
LEMA : Loi sur lEau et les Milieux Aquatiques
LPO : Ligue pour la Protection des Oiseaux
MEEDDM : Ministère de lEcologie, de lEnergie et du Développement Durable et de la Mer
MISE : Mission Inter-Services de l'Eau
OF : Orientation Fondamentale du SDAGE
ONEMA : Office National de lEau et des Milieux Aquatiques
ONF : Office National des Forêts
OS : Orientation Spécifique du SAGE
PAC : Politique Agricole Commune
PAGD : Plan dAménagement et de Gestion Durable
PAPI : Programme dActions et de Prévention des Inondations
PDPG : Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles
PDRH : Plan de Développement Rural Hexagonal
PGA : Plan de Gestion Anguille
PLAGEPOMI : Plan de gestion des poissons migrateurs
PLU : Plan local d'urbanisme
PNR : Parc Naturel Régional
POS : Plan d'Occupation des Sols
PPE : Plan Pluriannuel dEntretien de la ripisylve
PPRI : Plan de Prévention des Risques dInondation
RMC : Rhône Méditerranée Corse
RCS : Réseau de Contrôle de Surveillance
RCO : Réseau de Contrôle Opérationnel
RFF : Réseau Ferré de France
RNU : Règlement National dUrbanisme
SAGE : Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux
SAFER : Sociétés d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural
SATESE : Syndicat d'Assistance Technique pour l'Epuration et le Suivi des Eaux
SAU : Surface Agricole Utilisée
SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale
SDAGE : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux
SDC : Schéma Départemental des Carrières
SIE : Syndicat Intercommunal des Eaux
SIG : Système dInformation Géographique
SMRD : Syndicat Mixte de la Rivière Drôme et de ses Affluents
SPANC : Service Public dAssainissement Non Collectif
SPCGD : Service de Prévention des Crues du Grand Delta
STEP : Station dEpuration
SUP : Servitude d'Utilité Publique
UNICEM : Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction
ZAC : Zone Artisanale et Commerciale
ZI : Zone Industrielle
ZNIEFF : Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique
ZRE : Zone de Répartition des Eaux
ZSGE : Zone Stratégique pour la Gestion de lEau
Le SAGE Drôme est un dossier constitué de 4documents distincts et complémentaires :
Le Plan dAménagement et de Gestion Durable (PAGD) de la ressource en eau et des milieux aquatiques : cest le document principal. Il expose la stratégie retenue pour le territoire suite à un important travail de concertation au sein des groupes de travail du SAGE. Pour chaque enjeu du SAGE, une liste dobjectifs est définie. Ces objectifs sont eux-mêmes déclinés en une série de dispositions. Les modalités de mise en uvre concrètes des actions préconisées sont précisées dans des fiches-actions annexées au PAGD ;
Le règlement : il isole dans un document bien identifié les prescriptions réglementaires du SAGE. Il est illustré par des documents cartographiques associés ;
Un atlas cartographique commun à létat des lieux détaillé, au PAGD et au rapport environnemental ;
Le rapport environnemental : il permet didentifier les incidences notables négatives sur lenvironnement puis de les réduire, le cas échéant, en proposant des mesures correctrices ;
à ce jour abrogée et remplacée par la Loi sur leau et les milieux aquatiques, loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 (LEMA)
La notion de décision prise dans le domaine de leau a été précisée par la circulaire du ministère de lEcologie, de lEnergie, du Développement Durable et de lAménagement du Territoire (MEEDDAT) du 21 avril 2008 relative aux SAGE (voir sur ce point, son annexe 3 qui énonce une liste non limitative de décisions prises dans le domaine de leau. Par exemple, sont considérés comme telles les autorisations ou déclarations dinstallations, douvrages, de travaux soumis à autorisation ou déclaration, définis dans une nomenclature au vu de larticle L. 214-2 du Code de lenvironnement).
Annexe liste reprise dans la circulaire du ministère de lEcologie, de lEnergie, du Développement Durable et de lAménagement du Territoire (MEEDDAT) du 21 avril 2008 relative aux SAGE.
cf. Sous-partie I - B « la portée juridique du SAGE »
La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour lenvironnement a reporté le délai au 31 décembre 2012.
Réf. « sous-partie I A : la portée juridique du SAGE »
QMNA5 : débit mensuel minimal annuel de fréquence quinquennale sèche
Bureau de Recherches Géologiques et Minières
La « Trame bleue » est la partie de la « HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Trame_verte_et_bleue" \o "Trame verte et bleue" Trame verte et bleue » qui concerne directement l'eau et les zones humides. Ces trames font partie des grands projets nationaux français issus de la Loi de programmation du HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Grenelle_de_l%27Environnement" \o "Grenelle de l'Environnement" Grenelle de l'Environnement du 12 juillet 2010 et vont devenir, avec les SDAGE,f8h8j8l88´8¶8¸8à8J9L9N9R9T9V9X9Z9^9`9b9d9îá×Ǻ°ºÇ£|m×aWM@84hÈaÒhÈaÒOJQJhÈaÒ56CJOJQJhCJOJQJhJCJOJQJh¬aâhJ5OJQJ j§ðh9¦CJ$OJQJaJ$ j§ðh:!;CJ$OJQJaJ$h:!;5CJOJQJhë`hýèCJOJQJhë`hë`CJOJQJhýèCJOJQJh:!;h:!;CJOJQJhä_¸hýè6>*CJOJQJh:!;CJOJQJh:!;hýèCJOJQJ!jÈÐh:!;h:!;CJOJQJUj8l88¶8¸8à8L9N9V9Z9\9^9öööööêáÕÉÀÀ $$Ifa$$$Ifa$gdJ$$Ifa$gd:!; !$IfgdÓF!$$Ifa$gdë` !$Ifgdýè^9`9b9ê9ì9î9: :â>öìÞìÔìöìÔÊÀ¶ÀìÀ¬¢¬{n{d¬d¬Ô¬Z¬Ô¬hn&CJOJQJhÈCJOJQJh=wâhñCJOJQJh=wâhÈCJOJQJh=wâh°#sCJOJQJh=wâhÈaÒCJOJQJh=wâCJOJQJhÈaÒCJOJQJhÖR8CJOJQJh°#sCJOJQJhñCJOJQJhCJOJQJhÖR8h;]yCJH*OJQJh;]yCJOJQJh
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