lasainteethique.org
TP. Autres. Continu. Examen. UE fondamentales. UEF1. 112.5. 4.5. 3. 6. 11 ......
vide et dans un milieu matériel, ondes magnétiques planes, productions des
ondes électromagnétiques,? ... A.- R. Choudhuri, Astrophysics for physicists (
2010).
part of the document
t de certaines situations infâmes qui répugnent aux foules. Une égyptologie pas moins infâme aurait également négligé la scientificité pour suivre des directives politiques. Troisièmement de grands pans de la psychanalyse serait sujette à des manuvres semblables à lusage de lhypnose. Contre ces censures idéologiques voire directe atteinte aux énergies psychiques, quelques voix dans la psychanalyse ont été et sont encore engagées dans la certitude que son domaine est politique. En date donc dune égale intervention que jai produite concernant la gestion de lADN humain par les Etats, javance cet appui intellectuel : le chapitre 5 de La Sainte Ethique qui décrit le refoulement actif depuis lInquisition relayée par une partie défaillante de la psychanalyse refoulement de la scène primitive de la science occidentale que les partis de la répression étendent dans lactualité des censures et privation de communication.
TOME 2
LA SAINTE ETHIQUE
Volume 3
PRATIQUE
Chap.5
Passé
LE TRIPLE HERMES
Akhnaton-Moïse-Oedipe
Règles dusage de la matière synthétique
Dr William Théaux
LA SAINTE ETHIQUE
Dr William Théaux
Est médecin psychiatre au Puy en Velay, Haute-Loire 4300 France.
Il est Ancien Interne des Hôpitaux Psychiatriques de la Région Parisienne.
De 1980 à 1990 il a fondé lAnalyse Plurielle à Lyon en lAssociation loi 1901 : UNEFPE Une Fonction Psychanalytique.
De 1990 à 2000 il a présenté ses travaux à létranger et fondé à New York la première organisation civile de préservation de la mémoire génétique humaine.
De 2000 à 2010 il expose en France, au Puy en Velay, les nécessités écologiques de la préservation de la mémoire humaine.
LA SAINTE ETHIQUE
Règles dusage de la matière synthétique
Dr William Théaux
Publication PsyBakh
PsyBakh
PsyBakh est une Association 1901 consacrée à la préservation de la mémoire dans la perspective de lécologie.
PsyBakh répond aux règles cybernétiques des relations et de leur contrôle entre les organismes vivants et les machines. Elle y ajoute la notion que le psychisme est linterface qui matérialise ces relations.
En 1900 LInconscient est la première intuition de cette relation. La préservation génétique en est la concrétisation en 2000.
PsyBakh est partenaire de Cyberontime pour la technologie de la préservation.
PsyBakh est éditeur de lexpression théorique de la préservation de la génétique humaine.
La Sainte Ethique est un label déposé. Il réclame quune psychanalyse scientifique garantit lhumanité au cours de la métamorphose technologique de lécosystème.
Couverture graph :Station Z.Xin LAPREFLEXION / PSO Ed. UNEFPE 1989 ISBN 2-907878-04-2
LA SAINTE ETHIQUE
Tome.2
Chap.5 Version1:
Passé
V1.C5.00--Préface
Le 5em chapitre de La Sainte Ethique traite dhistoire et de souvenir. On peut concevoir que certains personnages de lhistoire ont été mémorisés sous dautres noms que sous leur nom dorigine. Leur histoire aussi a pu être altérée sous forme de contes ou de mythes. Il existe de la sorte une hypothèse, depuis longtemps établie et relativement bien fondée, qu'Akhnaton, un pharaon découvert à la fin du 19em siècle, aurait été après son règne connu dans l'histoire sous d'autres noms (tandis qu'en Egypte-même sa mémoire avait été proscrite).
Si parmi ces noms, fables ou mythes furent Moïse et sa légende, Oedipe et son mythe sans préjuger quil y en eut dautres encore il est simple d'appeler cette hypothèse AMO (signifiant Akhnaton=Moïse=Oedipe).
Ce chapitre consacré à cette hypothèse 'AMO' aujourdhui en 2010, clôt une période de 25ans de recherche et dexposé période qui fut elle-même précédée d'un petit siècle durant lequelle AMO était 'posable' mais en pratique jamais proposée.
La découverte à laube du 20em siècle d'Akhnaton, de sa ville aujourdhui dite 'Amarna' et de sa révolution, permettait de poser cette triple identification. Mais bien que cette hypothèse fut vraisemblable, elle a suivi le destin de ce qui était formulable en termes beaucoup plus abstraits (et que le 3em chapitre de La Sainte Ethique a décrit et traité) ; il s'agit d'un problème de logique, que la tradition illustre par une mise en scène d'Oedipe devant la sphinge de Thèbes (lhistoire recense deux "Thèbes" lune est la capitale de lEgypte antique, lautre est en Grèce) :
V1.00.01--Une première réponse
Cest un problème que la logique moderne traite également en terme d' " information transmise par un mensonge ". Comment traiter un message si l'on ne sait s'il est 'vrai' ou 'faux' ? la logique répond qu'il faut chercher dans ce message 'ce qui serait déduit dans le cas de son inverse' (voir [C3.20.30.10]). Mais c'est une solution presque aussi énigmatique que son problème. Durant lhistoire occidentale AMO s'est avérée tenir la place d'un exemple pratique de cette désespérante question.
Mais du fait que lhypothèse ne soit plus aujourdhui qu'une situation uniquement abstraite (puisque larchéologie la objectivée vers 1900), les conditions pour y réfléchir, la comprendre et s'en instruire sont beaucoup plus commodes.
On constate en effet que pendant un moment (de 1900 à 2000), l'hypothèse AMO, comme un message indécidable n'a été opposé par.. nulle objection recevable. Ou bien on ne comprenait pas ce que AMO signifiait, ou bien ça n'était pas écrit assez gros, ou ce n'était pas l'heure.. bref ! les arguments fusaient et c'était 'n'importe quoi'. Durant un siècle AMO n'a ainsi trouvé aucune contradiction ; mais faute de combattant et de contradicteur, l'examen n'avait jamais lieu. Ce n'est qu'à lissue dun siècle, au cours de l'année 2010, que l'égyptologie a fourni un résultat décisif. Comme un coup de gong une découverte allait mettre fin au débat qui n'avait jamais commencé. En 2010 on découvrit que lhypothèse ne se posait même pas ; les analyses génétiques de momies essentielles révélaient que lhypothèse dun Akhnaton plus ou moins voyageur était hors de question.
V1.00.02--Renversement
Mais en fait, le problème logique du mensonge se trouve au contraire concrètement exposé car le susdit « résultat décisif » savère pour le moins 'douteux' presque une escroquerie et il a presque été immédiatement contredit par une frange d'observateurs égyptologues. Du coup, AMO qui se trouvait flottant et sans prise devient à présent tout à fait instrumentable par les voies de la logique et les déductions de linversion [ci-dessus mentionné « traitement de linformation du mensonge »]. Avec une égyptologie biaisée, techniquement et politiquement, le vulgaire chercheur moderne se retrouve comme Oedipe face à ses deux sphinges, l'une qui dit AMO=vrai et l'autre AMO=faux. A la différence du moment précédent où il n'y avait rien pas un écho ni un seul débat sur "AMO?" à la place du vide, nous pouvons à présent effectuer l'opération d'analyse croisée : si AMO est vrai, quelle est la qualité qui le discrédite et si AMO est faux quel est ce qui lui prête crédit. Ce double transfert de la vérité a charpenté la rédaction de ce 5em chapitre de La Sainte Ethique.
V1.00.03--Résultat
Peut-on affirmer la vérité à présent ? Non. L'énigme n'est pas résolue mais elle est déchiffrée. Elle n'est pas résolue parce que, de même que la mémoire d'Akhnaton était proscrite en Égypte d'où cependant elle ressortait, ce souvenir qui ressort actuellement du christianisme y est, du même ressort et continûment proscrit. Cela tient à cette raison ontologique qui fait qu'un sujet ne peut avoir la connaissance de soi-même. Ce n'est pas un maléfice ni une justification retorse de lOccident, c'est un sort qui entache naturellement toute Scène Primitive. C'est aussi par sa logique qu'une division affecte les choses, et particulièrement le 'Sujet' qui doit raisonner son matérialisme en fonction d'un espace psychique et relative aux lois d'un Inconscient. En l'occurrence un déchiffrage (le souvenir actuel) effectué demande encore, si on peut dire une impression comme lorsquon demande à un traitement informatique qu'il soit considérable sur un support papier. C'est ainsi que l'énigme actuellement déchiffrée sera effectivement résolue par l'aide de l'instrument que j'écris : /ia/ (pour : "intelligence artificielle") et que cette /ia/ nous 'sortira' le résultat. Donner la raison de cette nécessité est l'objet de ce 5em chapitre de La Sainte Ethique. Le prochain, le 6em, s'ouvrira sur une observation que je n'ai pas eu l'espace d'insérer dans celui-ci, mais j'en fais ici part sans délai :
V1.00.04--Suite
Autant AMO serait un exemple concret qu'autrement on explique par une logique abstraite, autant la circonstance actuelle, notre présente époque fournit le cas concret de ce qu'on appelle en théorie une répétition (d'un phénomène inconscient).
De même qu'également l'espace psychique actuel s'avère-t-il une doublure de l'espace cosmique précédemment, mais plus frustrement, mis en évidence par les calculs puis par l'exploration - de même plus globalement les temps présents répètent-ils la Renaissance. Prendre des repères sur cette comparaison est commode et économique, justifié et précis et, dans une large mesure, utilitaire. Le traitement de l'énigme AMO en donne encore une occasion saisissante ; voici comment :
Dans ses premiers temps, la Renaissance fut marquée par une découverte et des documents trouvés au Proche-Orient (en Macédoine et apportés en Italie). En les déchiffrant, les plus érudits (Marsile Ficin) déduisirent que Moïse et Orphée pouvaient être (voire probablement étaient) des noms alternatifs désignant un pharaon égyptien monothéiste (dont on avait une obscure notion et quon nommait à lépoque Trismegiste). Une égalité identique à AMO fut alors constituée (Trismegiste=Moïse=Orphée) qui ébranla les croyances européennes. Une 'énorme' transformation de lhistoire se laissait envisager. Au cours de convulsives hésitations, cette « TMO » fut violemment débattue (des papes en furent partisans, leur successeur opposant, puis encore partisan etc..) mais pour finir, jugée nulle et non avenue car une autre découverte mit fin au débat, comme un coup de gong.
Cet élément décisif, qui émergea au cours dun siècle de trouble fut une datation. Comme un grain de sable dans une énorme machine, cette datation dite « de Casaubon » était presque une escroquerie ou du moins parfaitement douteuse. Tout le monde le savait ; mais elle fut unanimement acceptée. Lénorme machine de critique de lhistoire sarrêta et lhypothèse TMO fut oubliée.
On laura compris : telle est exactement la situation et la chronique de AMO actuellement avec lélément génétique que lon pourra dénommer « élément 55 » (il ne sagit plus dune date mais de lidentification ADN de loccupant dune tombe désignée KV55).
Le seul argument qui puisse soutenir laffirmation AMO=faux cest à dire cet "élément de 55" est strictement comparable, aussi faible, mineure et douteuse, que fut la "datation de Casaubon" au nom duquel on disait TMO 'faux'. Nous sommes face à une exacte répétition de la manière dont la persistante énigme AMO depuis des siècles se laisse déchiffrer.
Pour finir cette présentation, aujourdhui on peut également ajouter que la Datation de Casaubon a été invalidée avec certitude. Elle était basée sur la dénonciation que le fameux personnage Trismegiste avait été inventé plusieurs siècles après le début du christianisme, à des fins de propagande chrétienne. Or au milieu du 20em siècle la découverte dune bibliothèque ancienne, à Nag Hammadi, a fourni une preuve incontestable de lexistence pré-chrétienne décrits hermétiques. Par conséquent la suggestion de TMO, émise à la Renaissance savère avoir été objectée par un discrédit invalide.
V1. 00.04.10--Cependant
Il faut ajouter que si nous décalquons ce compte-rendu à lépoque actuelle et si nous devons attendre un franc éclaircissement sur l élément 55, il nous faudra attendre quelques siècles et encore.. ! car à rebours, nous constatons que linvalidation contemporaine de la vieille datation de Casaubon na pas beaucoup ému les érudits et universitaires prétendument aux aguets. Ils se sont ébahis devant la découverte de Nag Hammadi, une peu troublés pour lappliquer à la datation de Casaubon, et nullement formalisé pour la répercuter encore plus loin sur les conséquences quavaient entraînées ladite datation.
Instruit de ce constat, et observant le peu de cas que lon fait de linvalidation presque sur le champ de lélément 55, il semble que la vieille histoire na toujours rien à craindre ; du moins si cest lordre de la Répétition qui doit la menacer, même si lélément est invalidé, lintelligentsia le perpétuera sans sen formaliser.
Toutefois, si au lieu de lobjectivité distrayante on sapplique au nerfs de la répétition elle-même, peut-être en sera-t-elle troublée. Cest pourquoi La Sainte Ethique met laccent sur ce qui altère lautomatisme de répétition à savoir la cybernétique et l/ia/ selon les démonstrations quelle avance. Nous allons voir ce que cela signifie.
V1.C5.00.10--technique de navigation
Deux moyens sont offerts pour une lecture plus rapide de ce chapitre ; on peut le réduire en commençant la lecture à lindex 2.1 éventuellement 2.2. Ceci dispense dun exposé de configuration générale abstrait. On peut aussi lire son résumé, extrêmement réduit à quelques paragraphes, voire quelques lignes que lon trouve à la fin, en 30.10.30.10.
V1.C5.00.20--Présentation dune avenue de la mémoire
Mais ce chapitre et le présent tome constituent un ensemble autonome, comme chaque autre partie de La Sainte Ethique. Bien que chacun s'enchaîne à un autre, il est en soi-même signifiant et chaque élément de ce livre peut être considéré et utilisé comme une unité indépendante et suffisante.
Ainsi la structure du chapitre 3 se forme sur une psychohistoire où l'on trouve les même structures de la psychanalyse : lhistoire humaine construite des cinq étapes [C3.10.30] que sont le symbole ou la loi, le type ou genre, le milieu ou convention puis l'individu, imaginaire jusquà lidentification de lun* et enfin la subjectivité c'est à dire le chiffre. Ce sont des stades que l'on retrouve également dans la pulsion et cette retrouvaille est en soi-même et suffisamment un 'stade'. Ainsi le chapitre 4 succède-t-il à une objectivité déjà intégrale de sorte quil devient lui-même autonome lorsquil introduit lhoméomorphisme qui reconnaît cette énergie (pulsion) à la psychologie collective.
A présent nous allons voir cela sous l'angle de la mémoire. Autrement dit, ces domaines permutables que l'on appelle psychohistoire, psychanalyse, chiffrage ou déchiffrage sont également, tout autant les uns que les autres un Art de la Mémoire. Le chapitre finira en comprenant comment l'écologie aussi est un art de la mémoire.
V1.C5.10--Psychanalyse et Art de la Mémoire
L'Art de la Mémoire est une très ancienne pratique et doctrine antique, issue de la Grèce Antique (Simonide) passant par Rome (Cicéron) jusquà la fin du Moyen-age (Giordano Bruno) et toujours dactualité (si on garde en mémoire que la psychanalyse avant de porter le nom de "psychanalyse", avait été initialement appelée « cure de mémoire »). Encore faut-il vérifier à quel point cette continuité sémantique est bien fondée.
Si "Cure de Mémoire" était sa dénomination originaire on se souvient que la psychanalyse est avant tout une opération de mémoire ; telle est la loi de la mémoire être 'avant tout' mémoire et à preuve de restituer des souvenirs. Or nous n'avons pas cessé d'observer depuis qu'on l'observe que la méthode de Freud est toujours en contradiction avec elle-même : elle prétend découvrir l'Inconscient - ce qui est paradoxal car ce qui est alors découvert n'est plus inconscient - , prétend lever du refoulé qu'elle accentue au contraire [C2.30.20] et s'apparente à des sectes [C2.0.40] qui ignorent leur fonction propre. Par bonheur ce tableau négatif n'est quune moisson, qu'elle rassemble et à laquelle elle sassemble.. pour être déchiffrée - et en cela c'est une bonne moissonneuse ! Ce que nous allons constater au cours du présent chapitre est un souvenir dont probablement la psychanalyse s'interdit la mémoire - mais quelle a engrangé et remarquablement conservé.
Après la psychologie collective ralliée à la psychanalyse au cours du volume précédent, nous allons examiner un souvenir qui fut la préoccupation majeure de toute l'uvre de Freud. Il aborda le sujet très tôt, pratiquement dès le début de la psychanalyse mais ne s'en acquitta qu'aux derniers moments de sa vie, quand il publia, en 1939, ce livre débuté au début de la psychanalyse, au plus tard à partir de 1912, et écrit graduellement jusqu'à sa mort. En ce geste on peut, par comparaison, reconnaître la façon dont Copernic se comporta avec sa théorie et son livre (La Révolution des Orbes) qu'il cacha durant toute sa vie pour ne le divulguer qu'au seuil de la mort, cest à dire quand il savait que l'Inquisition n'aurait plus le temps de le poursuivre. Tel est exactement la manière dont Freud géra ce qu'il considérait être une description de la probable scène originaire de la civilisation monothéiste. Il craignit tant d'en retrouver la mémoire, ou la manière dont cette mémoire serait reconnue, qu'il ne rendit publique son étude qu'une fois programmée l'injection létale qui allait mettre fin à des souffrances probablement cancéreuses. Une injection de morphine juste un peu plus dosée que dhabitude, et Freud séteint quand l'édition du texte allait être propagée. Je ne tiens pas autrement à comparer Freud et Copernic (Lacan sen est chargé), mais je mentionne les attitudes des deux auteurs pour qu'on en saisisse la vive structure : le livre de Freud qui porta des titres divers s'intitule en résumé : Moïse et la religion Monothéiste ; il sest chronologiquement constitué comme La Révolution des Orbes ; il traite de la mémoire de la révolution amarnienne, qui ne fut pas simplement oubliée, passée avec le temps mais refoulée, occultée délibérément et cela, immédiatement dès la fin du règne dAkhnaton.
Sur la base de ces documents, faits et comportement, le chapitre qui souvre va consister comme un exercice de mémoire.
V1.10.10--Nulle découverte par la psychanalyse
Au milieu du vacarme de la guerre qui éclata au moment de sa publication, Moïse et le Monothéisme ne fit pas grand bruit. Après la guerre, cette uvre dune vie suivit le cours du destin terne d'une lubie sans grande consistance que Freud, vieillard malade aurait lâché par faiblesse. Telle est la réputation quon fit à cette dernière uvre. Cétait refouler la disposition et la nature du livre. Personne ne défendit sa thèse ; pourtant il aurait été facile et puissant d'argumenter que les premiers chapitres avaient été écrits au cours des plus jeunes années où l'auteur était à l'acmé de son talent et de sa pénétration. Est-ce quaprès guerre, la psychanalyse avait d'autres choses à faire ? et particulièrement régler le protocole d'une technique dont on ne connaissait pas l'intime mécanisme (puisqu'il ne se sera révélé qu'un siècle plus tard par un phénomène neurologique précis et particulier [C2.30.30]). On sait que durant son premier siècle, elle allait devenir spécialement une technique de défense de l'individualité et de la singularité, tournant le dos à la psychologie collective et même à la civilisation puisque le développement dun moi que lon dirait " civilisé " ne peut se limiter à une affaire égotique et mondaine. Ces egos 'renforcés' affirment dans lhistoire un paradoxe de mépris pour l'entreprise de masse et de domination que la civilisation nécessite et quils sapproprient. Satisfait dêtre en lui-même narcissiquement suffisant, ce moi dhomopouvoir* se moque de Moïse et le Monothéisme jusquen ses derniers paragraphes qui déclarent nulle et sans avenir la psychanalyse tant qu'elle n'aura pas élucidé la psychologie collective (c'est à dire levé le refoulé de la scène primitive du monothéisme, si cette psychologie collective est dordre pulsionnelle comme je pense lavoir dit au résultat du premier volume et en C8.10.30).
En d'autres termes : Freud affirmait que sa psychanalyse ne découvrirait rien de bon avant que de partir du bon pied, par connaissance de ce qui est à l'origine de l'hypnose de masse, aux origines d'une culture - ce qu'on appelle aussi "convention" [C3.20.40.10] posée pour être dépassée au terme de la civilisation. Pourquoi ny est-il pas parvenu ? Pourquoi ses disciples ne sy sont pas avancés ? Que signifiaient ces bonnes intentions déclarées et ces préceptes jamais suivis ?
V1.10.10.10--Découvertes abandonnées
V1.10.10.10.10--Orgone
Ce serait donc en tant que prévenue, en attente et plutôt que mal faire, que la psychanalyse n'aura, à ce jour, rien découvert du tout ! A part des hypothèses et théories complexes, inattaquables et indéfendables, son histoire n'a pas cessé de montrer une absence de résultat objectifs. Rien ne lempêche de se défendre en argumentant que si elle, la psychanalyse, nobtient pas de résultats scientifiques, cest à sa société quelle a mis en état de faire des découvertes quen incombe la responsabilité ; mais même cette défilade « Je sous ai soignée ; vous ne guérissez pas ! », mise à part l'identité de la mouche du coche, est invérifiable.
Cependant la psychanalyse insiste. Puisquil n'y a aucune découverte qui soit assignable à cette science, il lui reste le champ non négligeable et honorable des découvertes potentielles et on peut effectivement en dénoter au moins deux, lhypnose et la libido :
L'orgone est une version matérielle de la libido. Cette question n'est pas hors-sujet dans le cadre dune mémoire de la psychanalyse, dans la mesure où lorgone nous informe par ses mésaventures. Il sagit dune énergie décrite, dénommée et visualisée, enregistrée et accumulée par Wilhelm Reich, disciple de Freud. La description de cette énergie que Reich nomma "orgone"après que Freud ait parlé de "libido" aura prêté à tous les diagnostiques de folie. Mais après la mort de Reich, l'astrophysique à développé seule et de son côté la notion et limportante découverte reconnue aujourdhui du plasma magnétique particulièrement notable au niveau planétaire, qui est ce que Reich appelait "orgone". Jusquà la précision du détail Reich avait préalablement décrit et donc, peut-être, déchiffré ce plasma dans son livre Superposition Cosmique. Cependant les astrophysiciens nassocient pas réciproquement leur "plasma" à l'orgone, depuis longtemps oubliée ; pas plus que les psychanalystes collègues de Reich navaient voulu y voir l'énergie pulsionnelle découverte par Freud. En bref, nul navait lintention de ressortir la libido de son cantonnement dans labstraction qui la coupe dune charge politique dune hypnose de masse.
Car l'hypnose est la seconde matière et signe dune pulsion dont la psychanalyse a potentiellement la clé.
V1.10.10.10.20--Hypnose*
Lhistoire de la psychanalyse la place comme la science aujourdhui encore la plus qualifiée vis à vis de lhypnose.
V1.10.10.10.20.10--Conditions matérielles du savoir
Au cours du développement de ce livre il ne demeure jamais ignoré que parlant dhypnose et de relations ainsi que de leurs contrôles psychologiques et cybernétiques ne sont mentionnés davancements technologiques que de banales notions communément acquises, cest à dire à lexclusion de probables notions réservées, secrètes, non pas seulement militaires car létat social contemporain livre ses forces économiques et de recherche à des laboratoires privés de lindustrie plutôt quà luniversité. Cette disposition fait quen certains domaines, particulièrement en manipulation, informatique, neurologie, publicité, des progrès ne sont pas tous connus sans délai de la population si tant est quils soient jamais connus pour certains. Cest une forte probabilité et même une certitude sagissant des autorités militaires qui nont jamais caché quelles convoitaient la cybernétique et lexpérimentation de drogues, particulièrement neurologiques, pour en faire des secrets détat (on suivra les biographies de R.Wiener et T.Leary). En réalité les canaux de la connaissance sont considérablement réduits par nos administrations. Dans cet état, par conséquent je ne saurais parler de ces matières que comme un enfant pour ainsi dire. Je me suis toujours écarté des invitations des sectes, jai fait le fou pour ne pas faire mon service militaire et aucun laboratoire pharmaceutique ne visite mon cabinet étant donné que je suis le seul psychiatre dun département de prescriptions records de psycholeptiques, à ne délivrer tout au plus quune ordonnance par semaine au sein de ma clientèle. Je suis donc isolé des laboratoires et considèrerai nécessairement les conditionnements et manipulations (drogues, hypnose etc.. ) avec un regard, pour ainsi dire 'vierge'.
Cette mise au point maintenant faite, ou pourra estimer quelle liberté relative saura traiter de lhypnose :
V1.10.10.10.20.20--La psychanalyse et la science de lhypnose
Lhistoire du développement humain montre ceci de probablement très particulier : une sexualité est intensément développée chez lenfant naturellement vierge (ce qui ne veut donc pas dire "sans savoir"). Cette sexualité infantile que le freudisme a laissé reconnaître à la civilisation, est probablement une conséquence de laptitude et de lacquisition du langage par le jeune membre de cette espèce. La nature importante de cette acquisition dans des conditions de prématurité révèle par comparaison les conséquences que la psychanalyse a subi à partir de sa position vis à vis de lhypnose : comme la sexualité interdite à lenfant, le freudisme sest interdit lhypnose ; cest son acte fondateur. Il en est par conséquent ressorti extrêmement dépendant et partiellement averti.
Cette position sest produite sur un terrain préalable : au terme de sa formation de médecin quand balbutiaient les spécialités quon allait nommer neurologie et psychiatrie, Freud alla parfaire sa formation de neurologie à Paris pour suivre lenseignement du professeur Charcot qui incorporait dans la médecine ce quon avait préalablement classé parmi les sorcelleries puis à moitié naturalisé comme mesmérisme (relevant de ce quon appelait "magnétisme animal"). Il sagissait de transes et de phénomènes ainsi nommé après un Dr Franz Anton Mesmer (1734-1815). Cest évidemment ce que plus tard on rapprochera de lorgone dont je viens de parler mais qui, à lépoque de Freud passait au rang de maladie ou de moyen thérapeutique.
Charcot montrait que certains symptômes mentaux relevaient de mécanismes auxquels on attribua lappellation de "psychiques", explorables voire démontrables par le moyen de lhypnose. Freud sen instruisit en 1885-86 puis rentra à Vienne où il ouvrit son cabinet de jeune médecin des maladies nerveuses. Malgré cette formation de qualité il renonça bientôt à lusage du moyen hypnotique et quatre ans plus tard inaugura la méthode psychanalytique en 1900 - avec un ouvrage sur linterprétation des rêves. Autrement dit, comme linhibition de la sexualité porte ses effets imaginaires, la renonciation à lhypnose ouvrit à Freud une acuité particulière sur le monde du rêve. Cependant lhypnose demeurait, comme une sexualité repoussée, la préoccupation 'intensément développée' de la psychanalyse qui comme la sexualité de lenfant, fut pratiquement tue mais continua à mûrir pour devenir majeure ou du moins un phénomène majeur :
Durant la carrière de Freud la psychanalyse passa ainsi par des périodes dévolution. Au moment où il transformait son univers de niveaux (de conscience) à une structure (psychologique), ce qui fut appelé à partir de 1912 une « seconde topique » devint un berceau pour un nouveau-né : le 'berceau' fut la psychologie collective, le 'nouveau-né' fut le 'moi' et, pour le déclarer, un article fit le faire-part, intitulé Psychologie collective et analyse du moi. Or ce traité comporte le seul modèle que Freud ait effectivement constitué et dont on a ici fait de nombreuses fois usage [fig.C1.80]. La "psychologie collective" est de ce fait soulignée comme un élément principal de la psychanalyse ce qui nest pas toujours reconnu. Dautre part elle soutient est une thèse comme on nen trouve nulle part daussi systématique et complète qui décrive le phénomène de lhypnose.
Il est important dêtre bien au clair avec ce fait : lhypnose est un phénomène objectif et incontestable mais aucune théorie médicale ou neurologie ne lexplique ni même aucune tentative notable de lexpliquer na été soutenue sauf par le seul et unique traité que je viens de citer. Il sagit de psychologie collective. De surcroît ce traité est inséré dans lhistoire de la psychanalyse qui ne parle jamais de lhypnose ailleurs ou autrement mais qui est témoin de sa science pour sen être éloignée voire privée.
En France après Charcot la pratique de lhypnose allait graduellement tomber en désuétude pour navoir plus cours que sur des scènes de music-hall et peut-être alcôves occultes pour quon ne le sache jamais. Cette extinction fut telle que, lorsquelle fut remise à lordre du jour de lobservation scientifique, elle était devenue absolument exclue de tout ordre médical ; plus personne ne lexerçait en médecine en France lorsque sa cause fut restaurée par Léon Chertock, après quanalysant de J.Lacan, et avant quil ne donne en 1959 sa première conférence sur lhypnose.
Ni les scientifiques de qualité qui avaient entretenu lhypnose aux USA, ni Chertock layant développé en URSS, nont jamais publié de modèle scientifique arrivant à la cheville du schéma freudien concernant ce puissant phénomène quils manipulaient et qui aujourdhui est de nouveau commun. Seul le modèle collectif de Freud demeure et a toujours été présent sur la scène de la connaissance, toutefois sans découvrir le phénomène dans sa dimension dindividu à un autre. Larticle de Freud qui décrit lorganisation de la psychologie collective à partir de lois que lhypnose manifeste, se défend de modéliser sa psychologie individuelle. A propos dhypnose individuelle, il nexiste en psychanalyse fondamentale quune sorte de lapsus de Jacques Lacan qui sétonna un jour daboutir au résultat dune déduction en trouvant le psychanalyste en place dhypnotisé ceci pour donner une lumière sur le Transfert.
De Freud à la carrière de Chertock, jusquau silence qui par moment lécarte, ces faits placent lhypnose vis à vis de la psychanalyse, montrant comment elle y est principale malgré la discrétion de règle qui la cache. Larticle de Freud est cette exception dont on semble avoir toujours besoin pour confirmer une règle. En résumé, avec lorgone dont jai signalé les deux liens dune part avec la libido et dautre part avec lhypnose par les antécédences du magnétisme lhypnose fait partie des découvertes potentielles de la psychanalyse, qui ne brille par aucune autre (la sexualité infantile non pas découverte mais révélée au public était connue certainement des religieux je le mentionne sans arrière-pensée mais pour la manifeste symbolique, enfantine et libidinale, que les religions emploient si souvent que cest généralement un lieu commun).
V1.10.10.20--Ultime découverte de limpossible
Deux découvertes discutables et seulement potentielles (lorgone et lhypnose) font un maigre résultat à soutenir la scientificité de la psychanalyse. Comme il sagirait dune science un peu particulière néanmoins on lui accorde une tolérance vis à vis de la traditionnelle exigence de preuves objectives, en lui donnant encore une chance avec un résultat de nature exceptionnelle à savoir se découvrir elle-même. Ce nest pas un espoir stupide pour une pratique qui se déclare de réflexion et dune relative connaissance de soi.
Jai déjà fait allusion à cette trouvaille au cours des chapitres précédents et déjà mentionné que la psychanalyse était quelque chose qui avait eu cours antérieurement et qui avait été refoulée. Jai expliqué quil sagit de lArt de la Mémoire, un exercice proscrit en 1600 et qui réapparut en 1900 sous la label de la psychanalyse. Cette restitution sopéra par intuition pour commencer, plutôt que claire conscience de cette antécédence. Avant de relater les conditions de cette redécouverte graduelle, je rappelle la série déléments identifiant cet art :
V1.10.10.20.05.10--UNEFPE, LAnalyse Plurielle et lArt de la Mémoire
Lassociation créée en 1985 au titre dUNE Fonction Psychanalytique marque une étape sur le chemin précédemment ouvert par la psychanalyse. Ni plus ni moins quen développant strictement les acquis par Freud puis par lacan, Une FP a rapidement mis en place une technique quelle nomma "Analyse Plurielle". Après avoir organisé cette pratique, simplement en suivant la logique du 20em siècle et de la psychanalyse, puis en exerçant cette pratique, cette même Unefpe découvrit une autre pratique, antérieure, ancienne et oubliée mais totalement reconnaissable dans cette psychanalyse dite plurielle. Cétait cet « Art de la Mémoire » ; cest à dire une procédure probablement venue dEgypte ancienne [C4.30.20.10] et transportée via la Grèce, certainement passant à Rome doù durant le Moyen-Age [C4.30.20.20] elle procéda à légide dune doctrine ou religion nommée à lépoque Hermétisme [C4.30.20.30.20]. En toute inconscience de cette tradition, UNEFPE* en 85 en avait reconstruit et détaillé toute la technique [C4.30.10.20.10.10 & C4.30.10.20.20] avec plus de précision même que lors de son exercice ancien.
Ce nest que quelques années plus tard, en le trouvant décrit par sa spécialiste France Yates, quelle découvrit quelle avait procédé à la remise en activité de lArt de la Mémoire.
Cet art avait atteint en 1600 un sommet avec un des plus fameux martyrs de lInquisition [C3.40.20.20.20], transmis bien avant par le non moins malheureux Cicéron à partir du Simonide grec [C4.30.10.10], cest à dire des transmissions classiques de lordre de Socrate, Sophocle, Platon etc
Méconnu, interdit et censuré depuis lInquisition, UNEFPE en ignorait tout cela quand elle mit au point lAnalyse Plurielle ; et si nous en levons le tabou, il savère en déduction logique que la psychanalyse est la réactualisation de cet Art de la Mémoire.
Quil se soit agit, durant cet exercice dUNEFPE dune retrouvaille par la psychanalyse de sa modalité antérieure et par conséquent dune forme de connaissance de soi se constate à lhistoire de cette découverte :
V1.10.10.20.05.10.10--Mise en image de la découverte
La pure et simple 'Découverte' se fait bien sans le savoir. Nous nous servons de récits légendaires pour comprendre notre histoire. Christophe Colomb découvre les Amériques croyant atteindre son but et arriver aux Indes dit-on, de sorte que lon sache quune découverte nest pas quelque chose que lon cherche ni évidemment que lon connaît déjà. Ce grand modèle de la navigation nous éclaire ; cest de manière beaucoup moins majestueuse quUNEFPE saventura dans lhistoire puisquelle ny parvint quen cherchant à rassembler des morceaux épars dune psychanalyse que Jacques Lacan avait délibérément cherché à déglinguer pour en forcer lépreuve. Ayant bien réussi ce quil appelait un 'ratage', il restait devoir subsister sil fallait continuer. Jexpliquerai au chapitre suivant de la clinique, comment menacé par la police, mis à lécart par les confrères et sérieusement trahi par des professeurs [10.20.20.20.30 ; C.7.10.30.10] jappareillais en UNEFPE, 1985 et 1990, les composants de lAnalyse Plurielle. Puis aussi net quun jour la Pinta vit terre, le Pluriel Analytique paraissait mais cétait dans lignorance totale de ce que lon pensait connaître alors dune psychanalyse vieille dun siècle dun siècle. Il fallut attendre quelques années pour quà partir dun pressentiment que dautres appellent un goût pour lésotérisme je minstruise, pour démonter ou démontrer leur mauvaise impression, dun livre scientifique de lhistorienne ci-dessus mentionnée [Yates]. Jy trouvais dès louverture la description grecque de Simonide transmise à Rome par Cicéron. Il était évident que la psychanalyse plurielle que javais inventée était lArt de la mémoire que javais découvert.
La stricte identité de la psychanalyse freudienne avec lArt de la Mémoire tel que je lai décrite avec les références ci-dessus, a donc été reconnue par la psychanalyse après quelle lait formulée aussi matériellement et objectivement quun camp que des marins bâtissent sur une rive quils accostent mais sans lavoir cherché et sans savoir quelle existait comme tel. Estimant être en Inde, la flotte de Colomb ne cherchait pas lAmérique, elle la découvrit estimant développer la psychanalyse, on (re)découvrit lArt de la Mémoire. Cette comparaison aide à comprendre pourquoi, avec lassimilation de lArt de la Mémoire, cest un statut ontologique de découverte qui est attribuable à la psychanalyse delle-même et par elle-même. En cela on peut dire quelle répond à lépineuse exigence dune science de la conscience qui soit une connaissance de soi.
V1.10.10.20.10--Politique de ce que lon se cache
Nous sommes donc comptables de trois faire-valoirs qui résument les crédits que la psychanalyse saurait miser pour prétendre être une science ; à partir de quoi elle aura nécessairement une audience politique. Mais nous voyons que, même sils sont de qualités fondamentales : une énergétique sociale avec la libido, une psychologie réelle avec un moi relié à la psychologie collective et une capacité introspective manifeste : un art de la mémoire ayant retrouvé le souvenir de soi, ces trois nantissements ne satisferont pas encore les comptables indifférents à ce que la comptabilité soit consciente. En effet ! navons-nous pas discerné une Convention de Mensonge que la culture à son terme actuel doit dépasser [C4.00.20] ? Dans cet état une science, aussi défendable puisse-t-elle être, doit encore faire ses preuves au moins par des fautes spectaculaires. Cest une surprise et si la raison chancelle, resaisissons-la avec une comparaison :
Lastronomie nest véritablement une science humaine quavec la théorie de la relativité qui certifie que le modèle de Newton est une illusion. La physique également nest assimilable quà partir du moment où lon sait que latome est une illusion. La psychanalyse doit être reconnue comme une science lorsque sera montré que son absence de résultat est une illusion ; autrement dit et il ny aurait pas dautre solution : la psychanalyse a déjà trouvé tout ce dont elle a besoin de matière à résultat (ce que jappelle à linstant 'ses preuves'), lequel résultat serait retenu par une illusion négative comme ce quon appelle en pathologie une 'hallucination négative', privant la perception dune réalité signifiante.
V1.10.10.20.10.10--Complexe de Castration
Nous allons donc devoir partir sur la piste de Freud à la recherche de ses traces qui auraient déjà découvert quelque chose. Et sur cette quête nous allons nous avertir de ce sans quoi, forts de science, nous tomberions dans le panneau que cette force ouvre nécessairement : découvrir quelque chose de refoulé doit nécessairement être quelque chose qui a une action lorsquelle nexiste pas autant que lorsquelle existe.
Ce nest donc pas précisément une faute que la raison réclame mais une néantification certains lauront décrite castration.
Considérons à présent lhypothèse quune propagande fasse état dune guerre au motif dentretenir lignorance dun meurtre des guerres, nest-ce pas, servent parfois à cacher dautres crimes. Le meurtre en question est de nature 'refoulé' mais surtout, à la cause de la guerre il est indifférent quil existe ou pas. La fameuse analyse de La Lettre Volée par Lacan joue sur ces mêmes cordes où il est démontré que ce qui est écrit sur la lettre est indifférent et peut être ignoré de tous. Le motif du message est le plus contingent de toute la messagerie et il faut le constater pour se rendre compte quon le refoule. Cest pour cette raison que létude de lhypnose dut précéder la psychanalyse.
On trouve ces doubles rouages lorsquun hypnotiseur suggèrerait à lhypnotisé de ne plus manifester de symptômes mentaux (par exemple une obsession) à partir du moment où, après la transe, il boira un verre deau. Plus tard, en buvant un verre deau, la personne affectée préalablement dun refoulement qui aura présidé à ses symptômes constatera leur disparition, encore une fois sans savoir que cest un refoulement celui de linjonction hypnotique qui aura modifié son comportement. Dans ce cas lhypnotiseur aura conçu, confectionné un placebo (le verre deau) mais comme la guerre sans motif trompe sur laction dune absence, cette action placebo permet dignorer que cest leffort dentretenir un nouveau refoulement qui soustrait des forces un moment au symptôme.
Dans lhypothèse, donc, où lon découvrirait une découverte de la psychanalyse, déjà ou par nature refoulée, il faudra nécessairement douter que son illusion nen soit pas vraiment une. Si par exemple elle découvrait un meurtre ou son revers une fuite, illusion lun de lautre caché il faudra escompter que laffaire est encore tout à fait autre chose comme si par exemple la vie était tellement indifférente, que les notions débattues navaient aucun sens vis à vis de lexistence. Cest un complexe de culpabilité, seul et lui-même, qui pose problème ; le crime, lui, est dérisoire. Jen appelle à Lacan, 1950, Introduction théorique aux fonctions de la psychanalyse en criminologie, si on ne comprend pas ce que je dis ; ou bien on trouvera la figure de ces deux illusions inverses [fig.C3.30].
Nous savons donc maintenant que la ou les preuves, que nous allons trouver devront elles-mêmes être confondues à lindistinction et ce quon appelle lindécidable.
Ainsi gardé de part et dautre abjection et irréalisation - des panneaux des fausses certitudes on peut sengager au moindre risque à affronter le paradoxe que nous avons dit, à savoir : partir à la recherche dune découverte qui a eu lieu.
V1.10.10.30--Exigibilité minimale de souvenirs
En comptant à présent nos acquis nous trouvons : trois potentiels, la libido (lintuition), lhypnose (la théorie) et la mémoire (soi-même) auxquels sajoute, dans le tiroir, la notion quil est à double fond éclairant sa situation avec la question « quel est le fond dun tiroir à double fond ? » La réponse est : cest indécidable ! et la lumière qui sest faite est celle de lindifférence qui doit taxer le quatrième acquis. Notamment formulé par Lacan [C1.30.10.20-/30-] et en loccurrence : quel est lindécidable meurtre ou fuite ?
V1.10.10.30.10--Enquête sur la preuve de fond
Si la psychanalyse est lArt de la Mémoire, elle aura retrouvé un souvenir. Si elle na rien trouvé dobjectif, au moins aura-t-elle trouvé cela. Mais au-delà de lart de la mémoire, un souvenir est aussi exigible qui ne soit souvenir de soi-même. Et de là retombons-nous aussitôt déçus : il faudra trouver un souvenir 'indécidable'. Voyons voir :
Nous devons nous rappeler que Freud, avant de mettre fin à ses jours, fait une requête et énonce lavertissement précis que jai déjà cité [Note 100.vol.1] : il sagit de « ne plus avancer dun seul pas sur la voie ouverte avant que de gagner le moyen de franchir labîme qui séparait encore de la psychologie collective ». Avant de trouver ce moyen personne na bougé sauf ceux qui sont tombés dans labîme. Ce constat déduit logiquement que sil ressort de la psychanalyse quelque souvenir retrouvé mais encore caché, cest dans les papiers de Freud quils sont notés.
Il est vain de les chercher dans les souvenirs de ses analyses individuelles ou dans les rêves interprétés ; non seulement sait-on que ce terrain est labouré comme un champ de bataille, de toutes les critiques et mises en doutes mais encore, quil a été retourné, quadrillé et désherbé à la manière de policiers que La Lettre Volée a immortalisés « sans quun cinquantième de ligne échappât [séminaire.Lettre Volée] ». Ces matériaux sont éculés. Mais pas encore polluée cest dans la psychologie collective quil faut espérer notre trouvaille. Nous pouvons donc poser les yeux sur deux volumes de souvenirs de la psychologie collective !
Cest une belle occasion de sexclamer au motif quon les a rarement, sinon jamais bien regardés. Il est cependant certain que les deux livres de Freud : Totem et Tabou et Moïse et le Monothéisme précédemment cité sont les supposés souvenirs de la supposée psychologie collective dont le freudisme manquait, ou du moins quil navait pas réussi à imposer, crédibiliser, valoriser au point de pouvoir développer la psychanalyse plus loin quà la distance du dernier souffle de son fondateur.
V1.10.10.30.20--Découvrir dans le savoir
Evidemment, je nai pas encore fondé lespoir de faire admettre ce que jécris, avec cette seule raison logique, et je nai pas encore livré le nom de cette 'preuve pratique' que je commente par avance. Il va falloir limposer plus certainement car le refoulement précisément que je dénonce est attendu. On peut ainsi interjeter quon a beaucoup parlé de Totem et Tabou. Cest une thèse dont on a même fait des 'tartines' comme dit lusage. Mais une tarte ne peut pas cacher quelle cache lentartré je rappelle que nous sommes à la recherche de quelque chose qui a été caché pour bien le faire voir de sorte quheureux de lavoir trouvé au fond, on reste détourné du double-fond.
Lentartré pourra donc se pourlécher de la crème comme autour de lusage qui a été fait de Totem et Tabou. Pour rappel, il sagit du meurtre du père puis avec un peu plus de "cuisinement" de lalliance des fils et, vraiment pour les gourmets, de labsence de considération du rôle des femelles de la horde où seuls les mâles sentretueraient et sallieraient. Ce troisième cliché, ce silence sur le rôle féminin, est un raffinement qui a déjà été perçu sinon certifié dans la légende ddipe : si dipe le fils se comporte en tous points sans savoir, il est inévitable que sa mère, Jocaste, avait une meilleure connaissance de la situation puisquelle en était à lorigine en épargnant lenfant jeune du meurtre commandé par son époux et père du futur 'complexé'.
Pourtant ce rôle de la femme nest pas ce quil faut retrouver de souvenir dans une psychologie collective qui na pas de genre ou, du moins lon brille dun genre neutre. Disons que nous espérons quelque chose dautre encore, qui serait comme une carte retournée dans Totem et Tabou qui naurait pas ou peu été remarqué le quatrième terme à linstant expliqué qui dun statut refoulé porterait à la psychanalyse le crédit dun efficace
Procédons donc à lexamen de quel élément Totem et Tabou serait un souvenir de la psychologie collective que la psychanalyse aurait découvert :
V1.10.20--Psychanalyse historienne de Freud
V1.10.20.10--Préhistoire sociale Totem & Tabou
Lorsque Freud écrivit Totem et Tabou en 1913, à la même époque avec sa seconde topique il scellait lanalyse du psychisme à la condition sociale. Cependant il navait pas connaissance de lhistoire de Neandertal et du cannibalisme que lanthropologie contemporaine dessine au possible destin de son extinction. Aujourdhui on décrit le développement de Cro magnon à côté de Neandertal qui séteignait, et des signes danthropophagie paraissent détectables ainsi quune proximité des communautés intime jusquà la sexualité et reproduction entre les espèces ou races. Nous sommes à laube de ces objectivations. Il est suffisant pour notre gouverne quelles soient posées tandis quau fond comme je viens de lexpliquer en logique leur véracité particulière est relative, voire indistinctive et indifférente. Freud nen estima que lapproche globale que son époque autorisait.
En consultant cette situation, nous pouvons faire usage dune observation comparable et complétée à cette date. Il sagit de la comparaison préparatoire, faite plus haut [10.10.10.10-] en écho à la découverte abstraite de la libido, entrer la théorie de lorgone [C4.00.10.10] et la confirmation acquise de lexistence dun plasma magnétique, qui établit que la libido sen pose comme lintuition. La différence entre les deux situations est minime. Lintuition de la libido pouvait être suggérée par le mesmérisme ; la structure dintuition du plasma à lalibi de la libido nen demeure pas moins. Dans le cas du cannibalisme de la horde humaine, lintuition naura même pas besoin dalibi préalable pour être affirmée dans le cas dune vérification de son fait par les examens de lanthropologie en cours. Ce qui est en effet enfoui et, du fait, "découverte", qui affleure de ses fondations dans Totem et Tabou, est au fond le banquet rituel du corps dévoré et de lingestion de son pouvoir.
Cependant les fils se fichaient un peu que le mâle dominant de la horde fut leur père à la manière dont Freud le souligna ils lévaluèrent et sen rendirent compte plus tard. Lessentiel était la force de lidéal Manas quils incorporaient en lingérant. Le motif de Totem et Tabou est celui de lutilité de la pulsion orale. Or à lépoque, ce qui initia lhumanité fut la consommation de drogues. De fait, le shamanisme au double-fond du cannibalisme ne peut-être signalé que par son refoulement.. La découverte, 'la preuve' quapporte Totem et Tabou, est le refoulement de lingestion de drogue.
V1.10.20.20--Histoire sociale Moïse et le Monothéisme
Sans compter lorgone, qui fut par la psychanalyse elle-même répudiée (après que Freud ait refusé de signer le document permettant sa sortie dEurope les Nazis le cherchaient pour lui faire payer le culot quil avait eu décrire à Berlin la Psychologie de masse du fascisme conçue au demeurant à linstigation de Freud - les psychanalystes plus tard ont également abandonné Wilhelm Reich et sa théorie), le souvenir de lanthropophagie comme rapport pulsionnel occupant la scène primitive de la civilisation fera la première preuve objective et déterminante dun résultat de la psychanalyse scientifique. Elle sera passée par un paradoxal moment de "refoulement manifeste" si un jour lhistoire le démontre. Jai donc fait un très bref usage de Totem et Tabou pour illustrer en un éclair comme sintroduit le quatrième acquis [10.10.30-] de la psychanalyse ; puis en attendant le tonnerre, ce délai invite à ce que nous en passions le temps en examinant la seconde 'preuve-souvenir' que jai annoncé comme découverte de la psychologie collective.
V1.10.20.20.10--Probable découverte des origines dIsraël
Jai déjà plusieurs fois mentionné Moïse et le Monothéisme tout dabord je faisais état de la prescription de Freud [C4.00.20] autorisant que la métamorphose de lêtre humain civilisé sannonçât par la science, puis au début du présent chapitre pour habiller le rappel que la psychanalyse est un art de la mémoire. A présent je vais le citer pour ce quil recèle la preuve de ce qui est refoulé.
V1.10.20.20.10.10--Dernière défense
On comprend certainement que ce ne soit pas sans geste voire gesticulation, que lon puisse lever, énoncer, formuler quelque chose qui soit refoulé par la psychanalyse collective. Le langage à lui seul ne peut pas sortir de son ordre. A vrai dire, tout ce que La Sainte Ethique explique, est que pareille entreprise nécessite une prothèse, un appareil sans quoi ce qui fait lalibi du moi est suffisamment efficace à rendre vain la moindre et première esquisse de son analyse. Shabiller de cet appareil est déjà un premier geste comme on enfile un scaphandre pour pénétrer un milieu hostile.
Ladoption dune attitude nest pas superflue dans cette circonstance car nous nous engageons dans un conte où notre belle intelligence humaine se raréfie comme loxygène à distance de la planète. Nous noublions pas que le refoulement psychique occasionne forcément une bêtise, laquelle est terne et routinière, presque commode quand le refoulé sommeille ; mais qui peut réaliser des prouesses quand aculé, le refoulé na dautre que les grands moyens de la confusion, de la violence, parfois jusquà lévanouissement par captation de toutes les ressources de la conscience.
La bêtise est particulièrement la réaction quil faut le plus attendre à lémergence de lintelligence artificielle par plaisir, par abandon, soulagement et régression jusquà cette prise de passion pour le dégoût de soi dont le masochisme est lavertisseur ; guerres et mutilations ayant su nous rendre sans étonnement devant labsurde. Je nexagère pas un tableau relativement probable mais quil nous faut estimer comme pratiquement conséquent car, sil venait à se produire, nous ne nous en rendrions pas compte.
Je tâcherai donc de ne pas mollir sur la description de la bêtise lorsque je la rencontrerai au cours de la levée de ce refoulement que jaborde et sil savère bien existant. Nous ne pouvons pas savoir si un refoulement collectif existe, par conséquent, tout le traitement que lon peut en faire némerge pas du régime du possible ni de la probabilité et certainement pas de la certitude. Seule exception évaluable par une intelligence est une bêtise certaine. Quelle soit feinte ou organique nest pas forcément décidable pour quelle soit objective. On peut prendre un exemple :
Supposons quen compagnie de Gérard Jules voie Jean avec Germaine Jules dit à Gérard je vois Jean et Gérard qui craint pour Hector (le mari de Germaine) dit « je ne vois rien ». Gérard fait le bête, il nest même pas capable de reconnaître Jean. Jai pris cet exemple parce que, somme toute, il nest pas rare et sil faut être bête pour ne pas comprendre ce que jai écrit plus haut, il faut être 'excessivement' bête pour ne pas saisir ce que je veux dire à linstant. La bêtise est un moyen favori du refoulement. De surcroît il faudrait être malhonnête pour ne pas admettre que cet usage de la bêtise peut avoir cours entre professeurs, docteurs et même des intellectuels. On peut prendre un autre exemple : puisque nous parlions dun livre faisant mention de Moïse, étant entendu que lon ne sait pas qui est Moïse sinon quil sagit probablement - dun être humain qui a vécu et qui a au moins laissé une légende sinon une histoire, imaginons que quelquun dise à son voisin : « Moïse cest Aménophis.4 » et que lautre réponde « que veux-tu dire ? » ; le premier se répète et le second « ah ! tu veux dire que cest une réincarnation dAménophis.4 ». Non ! dit le premier qui se répète encore : « Moïse cest Aménophis.4 » et lautre de poursuivre « ah ! tu veux dire quAménophis.4 nest pas Aménophis.4 ? » Non ! et non ! et ainsi de suite jusquà la fin ou le second excédé se fâche en disant « Pourquoi me dis-tu que Moïse est Aménophis.4 pour me faire croire que Moïse est Aménophis.4 ? » !
Cela ressemble à un fameux mot desprit étudié en psychanalyse mais je nexagère pas ; cest de lexpérience vécue. Le mot desprit étudié par Freud est celui-ci : « Pourquoi me dis-tu que tu vas à Cracovie pour que je crois que tu vas à Lemberg alors que tu vas à Cracovie? » il est de la structure de ce que découvre lanalyse de la Convention du Mensonge [C3.20.40]. Mais encore ces jeux de mots sont ils relativement subtils, plus ou moins flirtant avec la bêtise. Maintenant, on peut essayer de faire la même chose, non plus avec un personnage historique ou de légende, mais avec une figure réputée mythologique. Dites à des historiens par exemple : « dipe est Aménophis.4 » - insistant sur le fait quAmenophis.4 est un personnage historique vous verrez les savants archéologues autant que les mythologues incapables de comprendre et raisonner sur ce que la phrase signifie jusquà ce quils vous taxent violemment de crétinerie ou de délire.
Je ne cite ni invente ces exemples par moquerie. Je cite des faits exacts, à peine peints en gras. Je rappelle que nous devons estimer que nous soyons face à un symptôme, et si nous devons parler dune psychologie collective, nous devons pour commencer, admettre que nous allons trouver des pathologies, cest à dire des inhibitions et des choses dabord choquantes, peu crédibles avant quon les observe et les soigne.
V1.10.20.20.10.20--Les origines dIsraël
Dans lespoir de quelque peu préparer à en découdre avec lobjection de la bêtise au refoulement, il convient aussi de mesurer la taille de ce qui risque de venir sur la scène. Sil se souvint du rôle de Moïse dans létablissement de la ou des religions monothéistes, Freud en pratique, cest à dire en politique, cest à dire en économie etc.. se chargea d un gros morceau puisque comme toute chose réelle, de lorigine dIsraël dépendait son destin et que lhomme Moïse qui instruisit le peuple hébreux de cette religion est la pièce explicative de cette origine.
On peut donc appréhender les conditions qui vont présider à la vérification, à partir de Moïse et le Monothéisme, du caractère effectif dun souvenir et partant, dune découverte, soit, par conséquent dune science. Lobservation de Totem et Tabou a pu faire le tableau dun souvenir 'en attente' mais dans le cas de lessai sur Moïse, il est possible que le temps soit présent qui fournisse les éventuelles pièces à conviction faisant du délai que Freud requérait, aujourdhui du passé.
Pour convaincre que mes attitudes tortueuses et mes longues façons de parler sans détour, sont le minimum que lon puisse faire de concession à la gestuelle nécessaire pour se jouer de la bêtise cest à dire le dernier retranchement du refoulement je vais sur linstant dire de quoi je parle et citer ce qui entre même si ce sont des apports minimes au sein de lensemble dans la série des pièces à conviction ; cest une sorte de résumé préparatoire pour annoncer ce quon voudra lire plus en détail :
Moïse et le Monothéisme, publié en 1939 commence par un article antérieurement publié dans une revue freudienne de lépoque Imago en 1912, intitulé Un égyptien : Moïse ; Freud y examine alors que Moïse ait pu être un dignitaire égyptien. Lorsquil écrit les articles qui construisent le livre au cours des années suivantes, il élabore une déduction qui le mène à identifier cet égyptien à un dignitaire dAkhnaton (Akhnaton est un pharaon de Thèbes en Egypte puis dAmarna, un peu plus de 1000 ans av.JC, disparu et dont les traces furent très volontairement effacées. Ce nest quà partir de 1900 que légyptologie allait exhumer des sables sa mémoire et aujourdhui le faire connaître, du moins par son épouse, Néfertiti et par son fils et successeur, Thothankhamon).
Ce dignitaire, le supposé Moïse selon Freud, était tout près et à deux doigts dêtre Akhnaton lui-même (puisquAkhnaton disparut dAmarna mystérieusement, sans traces ni document, au moment où Moïse apparaissait extraordinairement). Or Freud nalla pas jusquà identifier ledit 'compagnon' avec le pharaon lui-même ; quelque chose devait le troubler et, quand en 1904 il se rendit en Grèce en guise de consulter lOracle du moins ce quil en restait (voir son souvenir dun Trouble de la Mémoire sur lAcropole) il fut pris dun vertige. Il témoigna de tout cela qui laissait gésir le souvenir de Moïse comme un ombre incertaine à côté ddipe, ombre certaine. Bref, repoussant toutes les identifications strictes, il traita dun côté du Complexe ddipe, et dune autre lHomme Moïse durant une carrière au milieu de guerres et dannées folles puis les choses restèrent en létat.
Longtemps après la mort de Freud, vingt et quarante ans plus tard, un puis deux indices parurent. La première est un livre titré dipe et Akhnaton qui dans son contenu signifie que « dipe est Akhnaton ». La seconde est également un livre, encore vingt ans plus tard, titré Moïse, roi dEgypte soutenant que « Moïse est Akhnaton » [10.20.20.20.30-].
Lun et lautre livre ont été écrits en méconnaissance et sans influence lun de lautre ; le première par antécédence, le second par ignorance (lauteur men témoigna). Nous aboutissons donc à une déduction : si lun et lautre livres sont exacts, Moïse et le Monothéisme avec son cortège de symptômes sera donc un souvenir que la psychanalyse a retrouvé sous la forme première dun refoulement manifeste [10.20.20-]. Nous examinerons ces deux livres que jai cités ici comme 'pièces à conviction' : lun lautre sont issus de la technique scientifique, le premier de larchéologie, le second de légyptologie. Evidemment, il sagit dun nud gordien quil nest pas question de trancher. Jai commencé par résumer laffaire, car le dire en deux mot prévient une réaction que la suite de la lecture risque de rencontrer : sil sagit des origine dIsraël que le souvenir que nous abordons retrouve, étant donné quil sagit dune nation associée à lintelligence, la principale opposition qui pourra suivre sera celle à linverse, dune bêtise mise en activité avec intelligence. Au travers du débrouillage du nud nous trouverons ces symptômes, aussi nommés défenses, jusquà la possibilité de poser ce travail à la fin et le prendre pour autre chose qui aura si Totem et Tabou est moins un souvenir du meurtre du père que celui de lanthropophagie et de la drogue valeur aussi objective comme souvenir du pouvoir et de la censure à loccupation la scène primitive du nationalisme [10.20.20-].
V1.10.20.20.20--Pièces par puzzle
Je vais partir de lhypothèse que Moïse et le Monothéisme nest pas plus un traité sur quelque meurtre fondateur (ce pour quoi il est communément reçu) que le souvenir dune autre scène primitive du nationalisme. Pour examiner cette hypothèse qui concerne la psychologie collective, sa confrontation à ladite psychologie collective est aussi primordiale que sa confrontation à lépreuve des indices et documentations archéologiques. Lorsque lon veut tester un carburant un moteur suffit, mais pour tester un souvenir il est nécessaire de consulter autant létat mental présent que ce quon peut trouver de preuves dans un passé toujours disparu. Comme la confrontation à létat mental, ou à la psychologie collective finira forcément, si elle est victorieuse, sur une apothéose de la bêtise, des sensations étranges pourront paraître à lexamen ceci ne faisant pas moins partie des sensations détrangeté que lon rencontre de manière presque caractéristiques de la névrose ou du refoulement, de sa guérison et de sa levée.
La simplicité étant la meilleure conduite à tenir face à dextrêmes complexités, je vais donc commencer en racontant simplement mon histoire :
V1.10.20.20.20.10--Le contenu du livre : LATRESSE
Je vivais à Lyon depuis 1980 à peu près ; la première scène se situe vers lannée 1984 lorsque la télévision diffusait comme chaque dimanche Le jour du Seigneur ; chaque confession y a sa tribune. Je lisais en même temps Moïse et le Monothéisme et je tenais le livre en main en observant deux révérends rabbins souriant dire que tout le monde avait toujours su que Moïse était un égyptien et quil ny avait rien de bien extraordinaire chez Freud... sauf que..: le livre qui pesait en ma main témoignait de lépoque où il parut. Jusquà la fin de la vie de Freud il est certain que le Moïse "égyptien" avait été sérieusement opposé par le rabbinat.
En 1985 jétablissais de nouvelles conditions de travail avec en mémoire cette contradiction qui mavait frappée. Ce nétait rien dautre quun détail au milieu de la quantité dinformations que lon traite chaque jour mais elle était stricte et concise. Je navais par ailleurs aucune connaissance en égyptologie. Or je cherchais à rédiger un article exposant la nature du mensonge vis à vis du psychisme et comment on peut le déchiffrer afin den tirer la vérité [C3.20.40]. Je me souvenais que légyptien Moïse selon Freud était couplé à une fréquentation dAkhnaton et que ce pharaon avait disparu de la scène sans que son caveau nait été jamais occupé par la suite et que nulle inscription navait jamais été trouvée qui portât lindice de son décès. Cétait une bonne base pour construire un mensonge artificiel et mener "lexercice scolaire", montrant comment démonter sa ruse. Puisque de part et dautre dune frontière lun disparut tandis lautre apparaissait, tous deux aussi mystérieusement que synchroniquement, ce mensonge affirmait que Moïse fut carrément Akhnaton lui-même chose que je navais jamais entendu dire ni lu nulle part et que jescomptais invalider rapidement. Nous étions alors en 1985-1986.
Je dois ouvrir deux parenthèses à cet endroit : tout dabord je viens décrire que le caveau mortuaire dAkhnaton na jamais été occupé. Cétait la notion égyptologique commune en 1986 ; mais récemment jentendis un égyptologue rapporter au contraire quil avait été brièvement occupé mais sans preuve. Cette parenthèse introduit quelque chose qui est notable dans la science égyptologique discipline à part, isolée et particulièrement traitée, voire soignée, au sein de larchéologie générale : lorsquon en fait connaissance, on découvre que cette sorte de science à part entière est occupée dune foule de contradictions et dinformations changeantes. Lautre parenthèse est plus substantielle :
Lorsque je me suis engagé en 86 dans cet exercice destiné à montrer que M (Moïse) nest pas égal à A (Akhnaton) autrement dit : démontrer à fin dexercice, que A=M était un mensonge jai rencontré dabord une objection qui aurait dû me satisfaire. Je la cite à présent parce quon me laura inlassablement répétée tout le cours durant les nombreuses années : « la raison pour laquelle A négale pas M est dans les dates lesquelles, entre Akhnaton et Moïse, ne coïncident pas ». Cest une affirmation remarquable et exemplaire au titre des objections de la bêtise dont jai annoncé laffrontement basique. En effet, premièrement on ne connaît pas avec certitude les dates du règne dAkhnaton ; on peut aujourdhui encore affirmer que lécart de datation proposé est énorme. Il sagit dune fourchette de quelques siècles. Au milieu de ce créneau on trouve ce quon admet généralement et qui est le plus probable, mais en connaissance des courants contestataires, il est documenté quil existe une contestation et une incertitude sérieuse encore aujourdhui. Deuxièmement et surtout, quant à Moïse, cest à linverse plutôt lincertitude qui est la plus généralement admise quant à sa datation beaucoup envisagent même quil y ait pu y avoir plusieurs Moïses et plusieurs Exodes. Objecter que les dates entre A et M ne coïncident pas relève du coup de pied dans les tibias pour parler tranquillement. Troisièmement reconnaissant que Freud était un égyptologue amateur mais très connaisseur, constater quil put toute sa carrière durant soutenir la coïncidence chronologique entre les deux personnages, prouve évidemment quil ny eut pas dobjection forte sur ce point. On peut estimer que son livre est la preuve que le caractère contemporain des vies dAkhnaton et de Moïse est très plausible et réciproquement que lobjection des dates est très faible.
Pourtant lobjection « ils nont pas vécu à la même époque » ne tarit pas
Ayant expérimentalement inventé ce mensonge, "A=M", immédiatement parut cette objection infondée, encore plus bête que lhypothèse je ferme donc ici la parenthèse pour revenir à la période où, au fur et à mesure où jéchouais à montrer comment M ne peut pas être A, jétais proportionnellement de plus en plus décidé à résoudre ce qui devenait une énigme agaçante. Je restais néanmoins attaché à ne voir en A=M quune formule du mensonge ; je minstruisais forcément dégyptologie mais sans le vouloir ; jéchouais encore à invalider A=M puis je tombais malade.
V1.10.20.20.20.20--Le contenu du livre : ORDONC
Cest lors de ma convalescence quun document essentiel me parvint. Il faut maintenant, à ce stade de lexposé, ajouter quelques informations générales :
V1.10.20.20.20.20.10--La convalescence et Vélikovsky
Amarna cest ainsi que de nos jours on appelle la cité que le gouvernement dAkhnaton fit construire alors quil était roi de Thèbes, plus au nord sur le Nil na été exhumée des sables et révélée à la connaissance européenne, quà partir de 1900. Cest un site qui, aussitôt après la disparition dAkhnaton, avait été soigneusement rasé. On pouvait estimer quon lavait, ni plus ni moins que "découvert", mais à vrai dire la ville originaire était entourée de falaises sculptées ; ces dénommées stèles frontières étaient bien au-dessus des sables et sont restées visibles de manière permanente depuis leur réalisation. Ces stèles exposnt des scènes de la vie quotidienne amarnienne, des déclarations et des serments du roi. Cependant personne ne sy intéressait avant que l égyptologie napporte en Europe le buste, statues, figures dAkhnaton. A ce moment Freud et ses disciples trouvèrent linformation passionnante. On avait toujours entendu parler du légendaire Moïse et tout à coup on découvrait un pharaon voisin. Freud commença alors à rédiger les premières pages du livre quil publierait à la veille de sa mort ; la conception du premier article Un égyptien : Moïse eut lieu vers 1910.
Cependant de fameux évanouissements de Freud eurent lieu à cette époque précisément lors de discussions sur le sujet. Dans son entourage un Immanuel Vélikovsky sentant la poudre choisit de prendre celle descampette non pas quil répudiait la psychiatrie et la psychanalyse mais parce quil décida daller voir sur pièces et sur le terrain de quoi retournait la question. Bien des années plus tard il rentra au bercail occidental, directement à New York pour publier ses résultats : dipe et Akhnaton qui fut applaudi et si bien accueilli quen prévision dune vaste audience on lui demanda de publier dabord dautres choses préparatives.. notamment sur lastronomie. Dautres spéculations de Vélikovsky sur lastronomie ancienne rencontrèrent effectivement un grand succès cependant si populaire, et si bouleversant quil fut banni des sociétés scientifiques quil contrariait. Ce nest quaprès ces fantastiques ouvrages sur des catastrophes cosmiques que son livre sur Akhnaton fut publié or lastronomie lavait alors grillé et il ne fut plus ni suivi ni même écouté. Bien plus tard Vélikovsky et Albert Einstein qui ne lavait dabord pas compris se nouèrent damitié alors que le dernier séloignait dun monde qui le décevait. Le génial physicien laissa ouvert et bien en évidence sur son bureau quand il quitta son domicile pour aller à lhôpital mourir, un ouvrage dImmanuel Vélikovsky. On nexpliqua pas ce geste sinon quavant de quitter la vie les vieillards sont souvent déraisonnables comme Freud, disait-on déjà avec Moïse et le Monothéisme.
Le livre qui nous intéresse à présent sintitule dipe et Akhnaton. Il explique ddipe est Akhnaton. Je dois mentionner à cette occasion lexception requise qui démontre la règle mentionnée ci-dessus [1.1.3.1] selon laquelle nul souvenir na été produit par la psychanalyse après les deux hypothétiques de Freud que nous vérifions présentement. Cependant dipe et Akhnaton est un pur et authentique souvenir quun psychanalyste a remis en mémoire. Il sagit de la démonstration que la saga oedipienne divulguée en Grèce était lhistoire dAkhnaton, par ailleurs et par conséquent refoulée en Egypte. La démonstration de Vélikovsky est simple et limpide. Aussitôt après 1900 un grand nombre de détails avaient été révélés par lEgyptologie qui font de lhistoire amarnienne la période la mieux documentée de toute lhistoire égyptienne. Il suffit alors de mettre sur deux colonnes les listes des deux contingents de données : dune côté les trois pièces de Sophocle, de lautre le rapport égyptologique et sautent aux yeux des parallélismes nombreux et précis, très bien structurés également. Ce ne sont pas deux ou trois suggestions qui coïncident dans la colonne du roi de Thèbes-en-Grèce (dipe) et dans celle du roi de Thèbes-en-Egypte (Akhnaton), mais des dizaines, pratiquement toutes de qualité saisissante. On peut dire sans faute que jusquà dipe à Colone Sophocle réalise la mise en équation dune égalité entre dipe et Akhnaton, beaucoup plus convaincante quune hypothétique série de hasards.
On mapporta dipe et Akhnaton sur mon lit dhôpital et sans tarder je partis sans payer la chambre et les soins. Mes confrères refusaient de me soigner sans Sécurité Sociale. Sur ce point il faudra compter avec les comportements dattitude [1.2.2.1.1] que toute recherche sur notre histoire implique ; cest un compte que le chapitre suivant sera consacré à régler il correspond aux effets quune analyse impose sur son milieu, cest à dire ce qui ajoute la subjectivité à lobjectivisme individuel ; cest à dire cette objectivité ici portée par le livre dipe et Akhnaton qui apporte légalité O=A.
Ldipe de Sophocle ne raconte pas seulement lépisode de son règne à Thèbes mais aussi la fuite, lorsque le roi déchu choisi lexil. Il traduit alors plusieurs épisodes de comportements, personnalités ou lieux de vie il y est même dit à la fin comment il doit se cacher et se faire passer pour un autre sil veut échapper à ses poursuivants résolus à effacer de lui toute mémoire. Autrement dit, si lon peaufinait un peu la formule, il serait bon décrire au lieu dun trop simple 'O=A', pour compter les règles de la subjectivité en employant la lettre 'm' pour "mystère" : O(=m)=A.
A ce point, je dois marrêter encore parce que on laura compris : les ennuis réellement commençaient. Je résume en bref la situation : quand Freud tomba évanoui, Karl Abraham parlait de la ressemblance troublante entre lhistoire dAkhnaton nouvellement découverte et celle de ldipe ancien cest en parlant deffacement de noms que Freud craqua. Vélikovsky dans ce contexte a décampé. Il va fouiller au Proche-Orient et trouve des éléments probants. On lui dit de publier autre chose et il se fait agonir. Jai contacté son traducteur français, jai été voir son éditeur pour glaner ces renseignements. A mon tour javais décampé (de lhôpital) et je fouillais. Jallais commencer par lAngleterre mais avant cela je revenais à Paris.
V1.10.20.20.20.30--Angleterre et Osman
Pour dire le type de problème que jallais rencontrer, il fut une illustrative brève entrevue avec mon ancien président de thèse et mémoire de psychiatrie qui sappelait Yves.. Pélicier cest à dire malheureusement trop proche de policier pour que la scène ne soit pas drôle.
Avec estime que jai gardée pour mon professeur je venais au rapport une dizaine dannées après avoir quitté les bancs de son université. Le dossier que japportais alors avait déjà été jugé durant son élaboration, par quelques lecteurs et amis. Il était mature au point de soumission à un critique vierge. Je résume ici même ce que je présentais à lépoque :
Premièrement de 1912 au plus tard jusquà 1939, Freud pose une équation de proximité, en interprétant les données de son époque dépeignant Moïse comme un proche dAkhnaton que lon venait de découvrir ; ce quon peut écrire « M#A » (Moïse proche dAkhnaton). A cela on peut ajouter quAkhnaton disparut sans quaujourdhui lon sache ni où ni comment (corps jamais retrouvé [voir ci-après 20.20.10.20]) sinon quil aurait selon Freud croisé Moïse apparu, singulièrement en Egypte. Deuxièmement une enquête approfondie conclut quaucune donnée ne satisfait à prouver que Moïse et Akhnaton soient différents. En termes rabachés : A&M sont si proches quon ne peut arriver à les distinguer différents. Troisièmement et par ailleurs une donnée recevable permet décrire lhypothèse quun autre personnage, dipe, serait historique (non pas un mythe) et identifiable comme lAkhnaton, de lEgypte mais sous un autre nom ce qui pourrait sécrire « O=A » ; à quoi on peut ajouter que ce roi en quittant son royaume et, en fuite, aurait vu sa mémoire menacée à moins quil ne change son identité impliquant que si le fait est historique un mystère y append, inscriptible « O(=m)=A ».
Légyptologie confirme quà la suite dAkhnaton, Ramsès.2 qui rasa Amarna menaçait de mort quiconque prononçait le nom du disparu. Dans ces conditions le rapprochement entre A & M appelle à la stricte égalité par la certitude dune troisième dénomination ce qui peut sécrire en conclusion A=M=O.
Jexpliquais tout cela au professeur Pélicier qui mécoutait attentivement.
Pour soutenir cette hypothèse que je nomme à toutes fins utiles "AMO", nous pouvons observer avec quelle facilité elle se compose tandis quen contraste, il devient symptomatique que, quatrièmement : Freud na jamais mentionnée, ne serait-ce quune fois et comme hypothèse dans tout son livre, la seule et simple égalité « A=M.» au point quil semble, à priori et sans raison, que cette possibilité est inimaginable. Il fallut quun disciple apporte la clef, A=O, et surgit lexplication dun autre malaise de Freud, cette fois-ci en visite sur lAcropole, qui suggère un refoulement de sa part qui cependant approcha
bla, bla.. Je nen disais pas plus, car le professeur policier minterrompit droit dans les yeux et entre hommes il me fou du roi y a.. : « Avouez ! Théaux, vous pensez que vous êtes Akhnaton » ! mon explication était complète, il navait rien écouté.. la thèse du refoulement était bien alimentée.
Je bredouillais que mon camarade de promotion Patrick mavait dit la veille : « William, quand jétais au cabinet jai pensé : si tes pas cru, tes cuit ! ».. Pélicier connaissait bien Patrick ; il se tint coi. Puis nous nous sommes remerciés lun lautre sans pouvoir dire un mot de plus. Je navais pas réussi à attirer son attention ailleurs que sur lhypothèse que je disais nimporte quoi. La première hypothèse en cause restait entière et Pélicier ne mavait jamais appris que quelquun qui sen tenait à une hypothèse était délirant. Certains délirants pouvaient ne pas admettre certaines hypothèses.. mais je nallais pas lembêter avec cela. Jétais bientôt cuit.
Nous étions en 1989. Mon père sénervait et me demandait ce que je ferais sil fracassait "ma petite machine à écrire". Je méquipais dune ordinateur portable (avec ses subventions car il restait néanmoins présent en suivant mes banqueroutes). Je commençais une certaine errance et me retrouvais à Londres. Je my renseignais sur Vélikovsky. Un grand reporter spécialisé de la BBC en astronomie éclata de rire en me disant que cétait le seul cinglé quil navait jamais eu la chance dinterviewer. Cette vedette de la télévision était connue de toute lAngleterre comme quelquun qui savait de quoi il parlait. Puis un grand égyptologue dAllemagne menvoya en réponse une lettre la plus écurante et méchante que je navais jamais imaginée. Seul je dois dire Hubert Reeves de mes nombreux contacts fit exception à la règle de la bêtise ou de la cruauté. A part ce seul témoignage digne dun immense respect, seuls des gens simples et peu instruits jobtenais les conclusions « ça paraît évident ». Hélas ! Comment prendre appui sur un engeance réputée ignorante et crédule ?
Je devais me contenter dune certaine chance.
Naurais-je pas été à Londres, je naurais probablement pas assisté à la publication dun livre dégyptologie qui aggrava terriblement ma situation. Il sagit de la thèse qui prétendait démontrer du moins montrant quil est évidemment possible quAkhnaton devint Moïse. Jai cité plus haut [10.20.20.10.20-] ce livre dAhmed Osman Moses: Pharaoh of Egypt qui formule légalité A=M, dune manière aussi simple et limpide que Vélikovsky quand il formula A=O.
QuOsman ne soit pas mieux considéré que Vélikovsky par les universitaires ne peut empêcher quau pire de manière rudimentaire, on puisse rapprocher Moïse dAkhnaton jusquà lidentité. Cest un état de fait et si Osman nest pas validé par lacadémie, il nest pas non plus infirmé ; cest au minimum une hypothèse considérable et il nest plus nécessaire de peser et soupeser la questionnable évidence que durant les trente années quil passa à méditer la question du rapprochement, Freud ne publia pas phrase, pas une seule ligne, pas un mot mentionnant cette possibilité : quun simple traité dégyptologie de base puisse manifestement la formuler sans complexe ne signifie pas quelle est juste, mais certainement signifie que Freud la refoulait, ou entretenait son refoulement. Or pour déchiffrer lInconscient, on ne cherche pas des preuves.. on cherche surtout ce qui est effacé.
V1.10.20.20.20.40--New-York et Bernal
Je ne suis pas entré dans les détails pour poser le petit nombre déléments qui campent suffisamment la situation. Les études et rapports que jai fait de ce cas sont beaucoup plus approfondis et si on veut les voir, on trouvera chaque fois des indices appuyant AMO, aucun jusquà présent ne rendant lhypothèse caduque. La force cependant, et laccumulation de preuves sont insuffisantes dans la circonstance du refoulement qui ajoute une obtusion du jugement. Jai continué et continue donc à dire que je ne parle que dune hypothèse.
Avant daborder le seul et unique élément objectif [C5.10.20.20.20.50.10.10-], très récent puisque cest lui qui a motive que je fasse aujourdhui cette récapitulation qui sy oppose fermement, deux anecdotes importantes rappelleront quelle est réellement la matière que traite lhistoire scientifique.
Ce nétait plus à Londres mais à New-York que je résidais quelques années plus tard. Entre temps javais fait des passages à Paris, où javais décroché dans des cafés des rendez-vous furtifs au courus desquels japprenais quà présent on admettait bien lhypothèse A=M ; elle était pratiquement acquise dans certains cénacles quon ne nommait pas - mais qui faisaient savoir quà linverse A=O ne trouvait aucun crédit. Immanuel Vélikovsky et Wilhelm Reich étaient rangés côte à côte : des malades avec leurs écrits pour preuve (nonobstant quils fissent preuve de salubrité (voir orgone et plasma magnétique [10.10.10.10-] ; et montrant par là les usages de la dénégation ['obscénité'*] au renfort du refoulement)). Jallais alors à New York où dune université (Cornell) un professeur Martin Bernal avait produit un travail célèbre (Black Athena) mais terni car son tableau dinfluence et de présence dégyptiens à linstigation de lantique Athènes avait suscité lenthousiasme des communautés noires intégristes. Ses collègues ne lapplaudissaient plus. Dans sa retraite je linterrogeais et il fut formel à réduire toute suspicion sur la validité du A=O. Par contre et cest là où nous goûtons la complication il me pressait doublier A=M quil estimait sans aucun crédit. Je men tenais là et ne retournais pas à Paris pour entendre encore une fois linverse !
V1.10.20.20.20.50--Trahisons internes
Le but que je vise dans ce chapitrer est dabord de montrer combien lidée AMO - est simple. Sans savoir si elle est juste ou fausse, il est possible détablir quelle est plausible. Plutôt que faible elle est également documentée. Si elle est donc digne de considération, le rapport de cette considération est un rapport de fautes perpétuelles à sa réception : fautes dintelligence, dattention ou de bonne foi.
Ce rapport est également inscriptible en termes si résumés quen formules : pour commencer la mise en cause de deux égalités : A=O (Vélikovsky [10.20.20.20.20]) et A=M (Osman [10.20.20.20.30]). La logique les assemble en une troisième formule sujette à un refoulement (Freud [20.10.20]) : A=M=O. Passé les premiers rejets sans considération (Pélicier [10.20.20.20.30]), une fois les deux égalités acquises, à leur tour elle sopposent lune lautre (non-oui & oui-non, Europe & USA [10.20.20.20.40]) ; et dans cette galère il ne fut pas encore trouvée dobjection rationnelle. Il fallait arriver à une dernière confrontation pour obtenir une sorte de réponse :
La scène se situe beaucoup plus tard, en France en 2006. Vingt ans avaient passé depuis la première observation, limpossibilité de prouver que Moïse nest pas Akhnaton. Je passe encore sous silence le monument quil faudra ajouter (Hermétisme [30-]), men tenant ici avec la rencontre en 2005 dun auteur guadeloupéen qui par le seul moyen dune lecture des textes bibliques de bases concluait, comme Freud et plus précis que Freud, à cette même identité, A=M. Un colloque de trois jours sorganisait pour 2006 ajoutant deux autres intervenants des USA et du Canada. Une analysante dAMO semployait à lorganisation de la manifestation qui était de petite ampleur mais au château du naissance de lhistorique général De LaFayette.
A lheure douverture de la conférence le guadeloupéen était absent. Lassistante disait quil arrivait. Elle savait quil était à Paris et il sagissait dun coup monté. La mégère empochait son salaire à lissue de quoi elle allait retrouver son lapin car elle était devenue sa maîtresse. Par la suite pour dénier le sabotage la femme mattaqua avec le concours dune bande de psychologues de cabinets concurrents que je ne connaissais pas ; mais laffaire fut portée au Conseil de lOrdre, qui la classa si bien que jen fus averti par hasard. A part ça lamant noir maccusait davoir cherché à faire croire à sa maîtresse quAkhnaton était un grec blanc. On tombait sur la tête ; cétait une affaire de racisme ! Aucun de nous navait rien gagné sauf peut-être un soupçon : rééditant le motif raciste qui avait étouffé la thèse de Bernal, lépisode affirmait une mention qui napparaît ni dans les textes anciens ni lhistoire avant les temps modernes mention à nuancer, certes, mais quil allait falloir dautant plus considérer.
V1.10.20.20.20.50.10 L "homopouvoir"
Je reviendrai souvent au procédé de la chronique pour déchiffrer ce que les formes instituées sont faites pour entretenir caché. Les quatre ou cinq scènes à présent relatées au cours de ce chapitre permettent de situer une configuration densemble.
De Lyon, puis à Paris, Londres, NewYork et de retour en France, jai décrit la chronique de la proposition dune idée non coutumière dans une société conventionnelle. Cette idée acronyme : AMO est une hypothèse et sa qualité nest pas la première chose que jai considérée. Il faut plutôt situer dans le temps la période considérée. Cette période couvre lémergence jusquà sa solution dune hypothèse offerte à la considération publique sur la durée dun siècle - ce qui est peu de chose au regard de sa condition latente retenue sur quelques trois mille ans. Lépisode en effet, ayant eu lieu durant lantiquité égyptienne, se caractérise par la connaissance quen acquiert soudain lEurope, en 1900. Ni la culture ni la religion navaient de notion explicite dAmarna jusqualors ce quil convient de préciser exactement :
Nulle notion 'explicite' nexclut pas, bien au contraire une connaissance occulte ou inconsciente, comme la mémoire de tout souvenir oublié. Pour se servir dune comparaison, utilisons la récente découverte quil existe de leau sur la planète Mars, témoin dun passé possiblement propice à la vie : avant cette découverte, on considérait par défaut que Mars avait été toujours inerte à cet égard. Telle était grosso-modo lalternative de lénigme. Puis partir du moment où on obtient la preuve quil y eut de leau en quantité, toute lidée que lon se fait de son histoire est légitimement modifiée.
Comment ne pas sattendre également à de nouvelles idées et une nouvelle conception, du moment où lon découvre une extraordinaire source de vitalité ou de religion au cours dune histoire égyptienne que lon pensait précédemment inerte. Il nétait ni officiel, ni seulement connu quau moment-même où naît la religion de Moïse, son voisinage est bouleversé par une révolution religieuse. Pourtant depuis 1900, date à laquelle Amarna a été découvert pour lEurope, pour la civilisation occidentale et généralement pour lHistoire, pas la moindre modification des conceptions établies de lorigine de la civilisation occidentale ne sest produite. « De leau sur Mars ? » diraient les uns - « son histoire inchangée ! » sétonneraient les autres. Cest pourquoi jai commencé ce chapitre par la liste des découvertes de la psychanalyse.
Cest principalement la psychanalyse qui a été chargée de la complexe découverte de la scène amarnienne comme dune scène primitive. A côté de létude de Freud les universités se sont gardées dy risquer leur réputation. Or même au cur de ladite psychanalyse, lorsquon interroge « une révolution à Amarna ? », on entend de lOccident « son histoire inchangée ! »
Depuis ce siècle, à part des guerres de religion en quelque sorte ranimées, aucune modification des conceptions de lOccident na lieu. Il faut se rendre à lévidence : lorsquune investigation est en faillite, le regard se tourne vers lorganisme qui en est chargée.
V1.10.20.20.20.50.10.05--Psychanalyse et censure de lInquisition
Comme je lai décrit précédemment, la psychanalyse 'freudienne' savère commencer en symptôme [C2.30.20-]. Selon sa propre théorie, si elle a le mérite de découvrir un refoulement, elle le refoule aussitôt. Cest elle même qui énonce cette loi. Elle nomme cela "résistance". Nous sommes donc avertis. Je reprends donc mon propos : cette idée, AMO est une hypothèse, accommodée par le fait que la présence dAkhnaton, reconnue dans lhistoire après quon leut ignorée complètement, doit nécessairement entraîner quelque modification de certaines autres idées convenues.
Si rien ne sest passé dans notre connaissance durant un siècle après la découverte dAmarna, en apportant Akhnaton à lEurope, cest un peu comme si lEgyptologie jetait un pavé dans une marre en sattendant à ce quil ny ait pas de vagues ce qui sentend si elle est secondée par une technique spécialisée dans le refoulement. Cependant cest aussi un exemple caractéristique de bêtise. Car cette situation dune découverte sans conséquence na pas dautre explication que de cacher un refoulement découvert. Symptomatologiquement, la communauté qui repousse une hypothèse et nen proposant aucune tandis que la nécessité en appelle, se défend avec une raison pratique. Sil manquait à son mandat déclairer les populations, un universitaire expliquerait : « Il sagit dune hypothèse trop complexe ce nest pas quelle soit embarrassante ! non ! elle est seulement trop complexe et nous devons attendre davoir plus dinformations, nouvelles précisions et confirmations, pour quon puisse en parler ; avant cela mon devoir peut être de manifester une obstruction, voire les mensonges qui sont parfois nécessaires au lieu de jeter un trouble inutile. » Tout le monde comprendra cet universitaire qui, du coup, se sent réconforté. Les médailles sont un peu faites pour cela, au revers de la gène mi-dite : un peu freiner les choses, voire mentir cest à dire faire usage dun instrument. La chronique de lhistoire dAMO trouve la psychanalyse remplir cette fonction : a) Ainsi le Moïse de Freud montre des lacunes ; b) ses disciples sen saisisse pour navancer rien. c) la culture demeure un siècle amorphe sur la découverte.
Lopération sacclimate bien de lInconscience ; et il nest pas nécessaire de faire appel à une pulsion de mort quand la psychiatrie a déjà décrit des cas de crétinisme [C6]. Cependant, pour compléter la névrose et comme notre pulsion de vie au contraire nous inquiète, nous voyons luniversité si bien servie quun complexe de culpabilité la presse sélancer dans la plus extravagante des crises dhystérie :
V1.10.20.20.20.50.10.10--Conseil Suprême
En aparté : je ne pensais pas introduire cette dernière scène dans ma chronique elle est si récente, actuelle le renversement de la place Tahir aura eu lieu durant la confection du texte quil convient que je lannonce si elle doit se développer plus tard. Nous verrons entre-temps et de toutes façons à quel degré lhypothèse AMO est conséquente dans la mesure ou, du seul fait de sa possibilité, quelque chose dInconscient est authentiquement conséquent. [20.30.20.20-].
Lhypothèse de Vélikovsky A=O revient à dire que les initiés grecs ont conservé et traduit lhistoire dAkhnaton sous un autre nom décrivant un roi (dipe Roi de Sophocle) qui se soumet à un exil (dipe à Colone, ibid) il se déduit que cet exilé fut (si cest Akhnaton) ensuite connu sous un autre nom (lhistoire à ce point suggère le nom 'Moïse') pour se garder des menaces portées sur sa mémoire (Antigone, ibid). Cest une hypothèse qui requiert certaines conditions, la première et la plus évidente étant que le corps du fugitif ne soit pas retrouvé à lendroit quil aurait puisque cest lhypothèse quitté ! Ainsi ne trouvant aucun vestige et traces de funérailles à Amarna dAkhnaton mais au contraire son caveau inemployé il est pressant de penser quAkhnaton sest enfui dAmarna, par la suite errant ailleurs comme exilé. Sur ce point Sophocle apporte une remarquable précision dans son dipe à Colone. Il y est expliqué que lancien pouvoir de Thèbes se restaurerait dautant quil ferait croire que le roi dipe (Akhnaton) naura jamais quitté lEgypte ni livré à létranger ses secrets. Ses successeurs, dit Sophocle, feront croire quil est inhumé en Egypte, aux mains des hommes au pouvoir égyptiens.
On évalue alors toute la difficulté du cas ! puisque le fuyard lui-même dit quon le trouvera au point de son départ comme si le refoulé disait quil ne létait pas (refoulé) ! (ce qui est évidemment la structure quon soupçonne).
Dans ce contexte, complexe et prophétique, ces dernières semaines, au milieu de lannées 2010, le directeur des antiquités Egyptiennes, dans un climat politique soumis aux ordres gouvernementaux je nexagère pas inaugure ce que lhistoire attestera comme la première exposition grand-spectacle hollywoodien du compte-rendu scientifique de la découverte de la momie dAkhnaton. Le Dr Hawass saute comme un acteur de cinéma jouant un aventurier dans les puits pleins de momies quon découvre dans son pays. Il courre en poussant des cris dans des galeries mystérieuses, tape sur ses étudiants pour quils travaillent plus fort (il fait semblant, nous sommes à lécran). Il nest pas nécessaire que je métale sur lexhibition et la manière dont lEgypte enseigne légyptologie par YouTube et autre documentaire people puisquheureusement chacun peut sy rendre en tapant le mot "chapeau de cow-boy". Cest avec ces gesticulations quau nom du Conseil Suprême des Antiquités Egyptiennes, Zahi Hawass a annoncé avoir retrouvé Akhnaton dans une cache de la Vallée des Rois grâce à la génétique. Décidément à la hauteur de la vertu du progrès il ne peut sempêcher de conclure en soulignant le nombre considérables de touristes qui vont être attirés.
Cette découverte est le seul et unique coup mais il est fatal qui infirme AMO. Comme je lai dit précédemment, il ny a eu aucune raison valide qui ait pu honnêtement mettre AMO en défaut et à linstant je livre ce coup fatal à lhypothèse (AMO) avant quelle nabatte toute ses cartes car elle est forte dun second registre déléments probatoires. Mais pour épuiser une première logique jusquau bout, jai assorti de lindication que le coup porté par Hawass aux ordres du Conseil Suprême était annoncé par la prophétie de Sophocle. Nous sommes par conséquent dans une circonstance où la scène théâtrale se joue dans la réalité.
Si nous sommes sur une 'scène', par les uvres de lInconscient, il restait une valeur datout quon ne pouvait pas laisser sans la jouer. Sophocle dailleurs est très précis « ou bien te feront-ils passé pour mort, à la frontière assassiné » dit Ismène à dipe et Freud sest chargé de la propagande envers lassassinat ; « ou bien feront-ils croire que tu es resté à Thèbes » - cest le deuxième atout qui coupe AMO à présent. Il est difficile dy répliquer : autant on ne saurait déclarer volé un objet quon retrouve dans sa poche, prétendre quAkhnaton a quitté lEgypte devient inepte si on ly trouve. Il ne resterait quà soutenir lindéfendable accusation quon aurait subrepticement glissé une copie de lobjet à la place de lobjet réellement dérobé ; mais ne nous égarons pas avec ces soupçons. Cest ce que dit Sophocle au fond, mais cest une défense si louche que nous préférerions voir si on ne peut pas à présent avancé le second registre que nous navons pas encore sorti du jeu dAMO.
Avant de jouer ce coup, il faut que je cite une autre scène exemplaire :
V1.10.20.20.20.50.10.10--Zététique
Lexpérience de cette scène a lieu dans un cercle où lon traite des idées rares. Cest un forum sinspirant dune philosophie signifiant de lancien grec "qui aime chercher", quon prononce zététique et quon peut espérer du moins un zeste éthique. En effet son objectif est « la mise à l'épreuve d'énoncés pourvus de sens et de nature scientifique (id est réfutables) dont les explications ne semblent pouvoir se rattacher à aucune théorie communément acceptée. » La scène se passe avant "la découverte Hawass "dont je viens de parler, toute la communauté scientifique pensait encore les reste dAkhnaton introuvables en Egypte. Mon intention était de soumettre à lépreuve de cette communauté le second registre dindices de léquation A=M=O, qui la consolide considérablement. Pour des motifs divers et toujours hors de raison honnête, il ne fut pas possible une seule fois de seulement mentionner un résumé ni même le nom ou lidée de cette double preuve.
Jai tiré lenseignement de lexpérience. Il faut éclaircir toute objection qui frappe le premier registre de crainte que le second, quelquil soit, soit assourdi. Il faut complètement épuiser le premier. Même si cela paraît un peu lent, nous aurons gagné à la fin au lieu de perdre les deux.
Puisquil est dans une mauvaise passe, fragilisé, saisissons-nous de son résumé, pour apurer ce que jappelle "premier registre" de largumentation dAMO :
Pour commencer, cest un fait quil existe, rédigé par des scientifiques, égyptologues et archéologues, la démonstration dune équation quon écrira A=M (Akhnaton est Moïse par A.Osman) et celle dune autre : A=O (Akhnaton est dipe par I.Vélikovsky). Cest aussi un fait que la logique et lécriture servent à déduire du premier fait la triple nomination : A=M=O. Cette déduction simplissime est toutefois niée par la communauté scientifique. Non pas niée intellectuellement, cette négation a été "fanatique" ; jemploie le terme pour traduire que durant tout son examen et sa confrontation pas une fois une objection raisonnable ny a été portée. Après vingt-cinq ans de ce régime quon appelle 'ostracisme', on a officiellement annoncé la découverte dun élément qui contrarie enfin objectivement ladite hypothèse ; à savoir que le corps dAkhnaton a été identifié en Egypte - il ne saurait par conséquent sêtre exilé matériellement. Donc A négale ni M ni O.
Cet élément si décisif mérite un nom. Puisquil sagit de lidentification de la dépouille dAkhnaton dans la tombe cotée "KV55", on peut donc appeler cet élément décisif de lenquête "élément 55".
Une fois cette situation bien campé, nous pouvons sans faute non plus recenser la double observation du fait que lélément 55 est produit par une science dEtat et sur le mode dun rapport hystérique. Il est dailleurs au jour où jécris entouré de mitraillettes et dassassinats dhommes politiques et de populations civiles, dans sa région où se combinent à léconomie de largent (plutôt que des choses) des causes religieuses ou racistes.
Consultons donc la documentation de cette affaire :
V1.20 La chronique égyptienne dAmarna
Un récapitulatif de la documentation sur lEpisode égyptien dAmarna permet de saisir comment les faits appellent les hypothèses :
V1.20.10 Trois documentations
On peut distinguer trois outils dont cette documentation relève. Dabord évidemment légyptologie. Mais trop évidente, elle attire un doute. Comme toutes choses spectaculaires, avec facilité et insensiblement cette science très académique aura pu être investie par des influences politiques et économiques. Cest un sort invisible qui sintroduit en toute science ; songeons à latome : quoi de plus objectif que la science physique. Osera-t-on pourtant dire et croire que le développement de la connaissance de latome nest pas soumis à la politique et à léconomie ? Lincidence dune idéologie est si flagrante et contextuelle quon la néglige, persuadé de la liberté de la recherche en physique des énergies. La situation est largement pire en égyptologie, qui est ouvertement devenue un théâtre et, quon le veuille ou non, une farce dans léblouissement de cette vérité éclatante [voir aussi 20.20.10.10°&°20.20.10.20-] que doit être le mensonge pour développer ses dimensions profondes.
Le second lecteur de lhistoire est larchéologie. Cest une science plus large qui inclut la spécialité égyptologique. Moins sujette à lidéologie elle nen est pas moins victime à loccasion ; le conflit entre créationisme et darwinisme en témoigne ; évidemment toute la question ndu racisme aussi.
La troisième source documentaire est évidemment la psychanalyse qui a lavantage dêtre demblée si critiquée et vite agonie que quand elle parle dhistoire elle peut le faire sans complexe. Freud ne sest pas privé de cette liberté, dans linterprétation de lhistoire autant que dans celle des rêves. Mieux que toutes autres réflexions, quand elle est honnête, elle assume de manière technique que faire des erreurs peut être une source denseignement.
Avertis de la précarité de notre savoir, je commence par le premier point de vue :
V1.20.10.10--Egyptologie dAmarna
La dynastie dAmarna (qui se situe au milieu des deux-trois millénaires de lhistoire antique de lEgypte) réalise une apogée rapide survenue après une quasi extinction. Cette puissante période est la 18em dynastie ; au début réfugiée en lextrême sud du Nil, proche de se perdre dans les jungles de lAfrique centrale hantées de pygmées fous dibogaïne, elle aura ensuite reconquis les territoires du Nil, de sa source jusquà son embouchure et même au-delà, occupant et passant lIsthme actuellement arabique qui joint lAfrique et lEurasie. Puis elle aura franchi les fleuves babyloniens, pratiquement pénétré en Asie tandis que plus à lOuest elle investissait les rives de la mer Egée. Ce climax annonce la fin de cette dynastie. Cétait avant quAthènes ne naisse. Israël nexistait pas non plus. La Crête était une citadelle militaire. Seule avait résisté à cette extension le Royaume Hittite, occupant le territoire actuel de la Turquie. Au milieu de tout cela, le territoire qui serait celui dIsraël était fermement inclus dans lEgypte ; le Sinaï était une place forte, militaire et gouvernementale de lEgypte. Lorsque Moïse y rencontra Dieu, le coin était assez passant et plein dégyptiens. Comme il doit y avoir beaucoup de richesse moscovite à Genève, il y avait autant de puissant thébains dans la région de la révélation. LEgypte navait jamais été aussi étendue, puissante et, techniquement, 'moderne, employant des matériaux et des techniques issues de toutes ces communautés ; elle dirigeait niches écologiques, riches et variées. Elle était tellement étendue quelle était au point où les systèmes sinversent. Sa belle administration conquérante était au bord du bric à brac. Les peuples circulaient, les langues se mélangeaient, les industries se confondaient. Au terme de son extension, la 18em dynastie devait prendre une mesure synthétique, très semblable pour quon la comprenne bien, par comparaison à la nécessité actuelle que la planète rencontre et qui cherche à sorganiser en nations unies, globalisation, mondialisation ou autre alternative pour vivre en système clos ou total.
A lextrême de cette apogée Aménophis.3 était encore roi on ne dira "pharaon" quà partir du règne de son fils, Akhnaton. La 'grande épouse' d Aménophis nétait pas comme lui dorigine royale mais pas non plus une 'étrangère' ; ses parents étaient issus dune tribu qui ne sétait pas encore nettement particularisée ou qui était masquée on trouvera quil sagissait probablement dun peuple Hébreux [C5.2.1.1.2.3] avant quon ne lattache à la nomination dIsraël. Un fils dAménophis.3 et de cette reine nommément Tiye fut naturellement désigné Aménophis.4. Il allait devenir Akhnaton. Tel était le contexte général.
Dans le particulier, Amenophis.3, lourdement imprégné dopium 'made in Mitani' avait aussi le soucis en tête détablir une unité permanente des populations, clans et niches dun immense territoire polymorphe. Sinon tout allait redevenir comme le sable.
V1.20.10.10.10--La construction ndAmarna
Les conseillers dAmenophis.3 et de Tiye étaient forcément partagés en deux motions et selon les deux seules solutions alternatives : ou bien augmenter par force la cohésion de létat comme la défense dun moi resserre ses fractures. Il sagissait daugmenter la répression et la domination du vieil état dorigine ; ou bien fondre intégralement les divisions, créant un nouveau concept, nouvelle administration, nouveau monde, nouvelle logique ou signifiant pratiqué à lépoque suivant une "religion". Tout semble indiqué que la première solution fut mise en garde et la seconde mise à lessai. Comme celle-ci présentait du nouveau, il convient quune comparaison pour lillustrer soit extravagante :
Imaginons que demain, 2020, Pékin/Beijing capitale du monde au G8 ou 9 du jour, propose suivant une théorie globaliste, Prague/Praha, nouvelle capitale du Monde pour répondre à la distribution des cartes dune nouvelle écologie planétaire qui viendrait de sortir de ses psycho-ordinateurs un bouddhisme revisited propre à faire du Tibet annexé la nique à lInde ! Ou mieux : quIsraël suivant Yalta fut estimée devoir prendre place comme Amarna pour offrir aux tensions des guerres mondiales un centre aux monothéismes en fusion. Ces fictions répondent à la fonction qui désigna Amarna en faction de lempire égyptien qui sétendait aux quatre horizons.
Ce sont des exemples étourdissant qui répondent à la problématique de la 18em dynastie quand Aménophis.3 réglait sa succession ; mais ils ne sont pas tant extravagant quon vit à lépoque de former lEurope, en 1600, strictement cette conjonction et la solution de lample recomposition politique que lhistoire a connue. On consultera les prémisses de la Guerre de Trente ans, quand René Descartes fut à Prague et que le Vatican jouait le rôle de ci-dessus Pékin avant de faire machine arrière [C8.20.10.10.10-].
Jai construit ce comparatif car il est de nécessité spéculative quune structure analogue se soit présentée en Egypte. LHistoire atteste que la politique dAménophis.3 rencontrait la situation de cette alternative ; elle sy est donc présentée. Comme dans les fiction que je viens de proposer (par exemple désignant Prague centre de la nouvelle écologie) ladministration conseillère dAménophis.3 indiqua au souverain un centre ancien mais dune bonne valeur 'pré-historique'. Il sagissait dune zone centrale dEgypte, au bord du Nil où une divinité, Thoth, avait été vénérée, formulée chiffrée - dans le passé. Au regard de cette zone, cest à dire sur la rive Est, adverse de lancien thothisme à lOuest ladministration dAménophis.3 dessina la nouvelle ville. Elle établissait les fondations du projet politique de fusion et de nouvelle religion, alternative à la solution dun totalitarisme thébain.
Intellectuellement cette description géo-politique est plus satisfaisante que lidée enfantine dun roi solitaire qui simpose, invente une nouvelle religion, et construit une capitale parce quil est paranoïaque ou par quelquexpression dune maladie génétique. Cette dernière idée, proche dun conte de Perrault ou dune bande dessinée, est celle que légyptologie laisse le plus souvent entendre quand elle prétend instruire. Mais de plus profondes raisons économiques, écologiques et sociologiques doivent être appelées et si une égyptologie insiste avec des idées naïves simili-paranoïaque en effet elle renforce lindice dun processus actif de psychologie collective que la psychanalyse aura pour office de ramener à la raison.
Le projet, la capitale et la religion furent effectivement menés, la cité construite et mise en activité prouvant que le débat politique avait conclu en faveur de lexpérience globaliste et de refonte. Lexpérience ne dura que quelques années et son résultat fut catastrophique non pas quelle en fut nécessairement la cause car on aura compris quil sagissait peut-être dune catastrophe annoncée et quAmarna puisquil sagit du lieu où se déroula lexpérience était un faire-valoir des capacités dadaptation du génie égyptien aux circonstances les plus inéluctables.
Amenaphis.3 et Tiye assistèrent à la construction et résidèrent dans la cité quaon attribue naïvement au seul génie de leur fils, Amenophis.3 qui se fit appeler dans le mouvement "Akhnaton" du nom de la nouvelle religion quil promulguait.
Cette religion était à la fois nouvelle et ne létait pas : le projet politique qui visait à créer un nexus de rencontre, dadministration, déchange et de négociations de la nouvelle distribution des régionalisme égyptiens devait offrir un concept religieux unique et synthétique. Pour que tous les peuples que couvrait lEgypte, du Soudan, pratiquement au Pakistan (actuel) sinon du Mitanni, et autant jusquen Macédonie (actuelle) sinon de Crête, sans négliger l Arabie et la Méditerranée dEst en Ouest, il fallait un concept neutre, commun à tous et relativement nouveau. Je ne parle pas encore des drogues également en usage dans toutes les fondations religieuses de cette époque. On choisit une divinité qui pouvait être unique et historique. Une représentation solaire ancienne Aton jugée mineure et quasiment oubliée répondait au cahier des charges : son disque fut le logo du nouvel establishment.
Opérationnellement la Cité fut formalisée et cadrée ; au centre de lempire dans ce lieu isolé et fermé dune enceinte naturelle de falaises, on y grava en bas-relief des stèles frontières déjà mentionnées [10.20.20.20.20-] faisant état du serment par le roi quon appellerait pharaon, que sa fusion expérimentale ne déborderait pas de cette enceinte. Ainsi était indiqué la tutelle préservée de lancienne Thèbes et un retour possible et rapide sur les bases antérieures qui gardaient ainsi leur traditionnel pouvoir.
Or, au regard de ce pouvoir occulte établi (Amon), cest le nouveau pouvoir (Aton) qui déborda ; comme il pouvait le craindre, latonisme nouveau qui rayonnait dAmarna chercha précipitamment à sétablir sur tout lempire en réclamant la fermeture de ses anciens temples traditionnels.
V1.20.10.10.10--Egyptologie simple
Ayant à présent établi le contexte, les origines et la constitution du projet amarnien, et nous concentrant sur la zone plus étroite de la fin de la 18em dynastie, nous exploiterons au mieux cette vision plus large que lon vient de tracer. Pour quelle fournisse toute sa ressource il faut que lon soumette cette documentation (lévidence objective) au filtre de la chronique (les épisodes de lusage de ladite objectivité) ; cela est simple à voir et comprendre aussitôt que je le montre, à savoir :
Pratiquement jamais lintelligence de nos savants égyptologues ne sest employée à raisonner le type de real-politics que je viens de déchiffrer. Cette lacune sexplique. Jai déjà fait allusion [10.20.20.20.10-] à la psychologie que condense la communauté des égyptologues. Beaucoup sont chargés dune tendance religieuse quils apurent avec cette science touchant à lorigine et à la manipulation des esprits. Effectivement ils glosent sur limpétuosité, la folie ou le génie dAkhnaton qui, seul et à la force de sa crosse de pharaon, aurait mené lEgypte à la baguette, au gré de sa fantaisie et inventions, construisant une capitale par-ci, en détruisant une autre par-là. Si ces savants avaient une nostalgie de leurs propres rêves denfants, ils ne sauraient mieux la satisfaire, sinon satisfaire les populaces quils voient, en Egypte comme ailleurs, enfantines. Ce nest pas un rêve que lon puisse envisager une psycho-pathologie dun corps professionnel ; dautant quon peut supposer certaines forces et symptômes que lon trouve peut-être chez lhomo-pouvoir [*] afficher la psychologie collective de son savoir, si un Inconscient existe.
Cette naïveté au demeurant, certifiée par les compulsions didentification du Directeur des Antiquités, Hawass à Indiana Jones, une certaine partie doit sen élever au degré ultérieur de la crise de lâge de la raison (entre sept et onze ans). On y trouve le stade religieux. La passion égyptologique et des universitaires expliquant le comportement politique dAkhnaton par une logique religieuse, arme ou membre cet infantilisme en une fiction régressive. A côté de la figure dAkhnaton tout-puissant qui construit son rêve sans que rien ni personne ne lempêche, jouxte lanimisme dune théologie sociale que lestablishment des égyptologues fourbit en labsence de toute explication géopolitique de lépisode amarnien (comme en labsence dexplication écologique de la civilisation du Nil sur les désertifications Sahara, Madian - pré-dynastiques). Telle est légyptologie de règle quon ira constater si lon veut en fouillant quelques bibliothèques ou en sinscrivant à la fac.
Il y a, pour preuve, des exceptions qui confirment la règle et certaines études égyptologiques tendent à décrire comme je le montre une hypothèse rationnelle à la montée en puissance du pouvoir dAkhnaton jusquà ce que soit bâtie en quelques années, sur les plans de son père, une capitale entourée de prévenances quil nen sorte jamais et administre, de cette enceinte isolée, lEgypte immense et protéiforme devenu létat de lexpérience dune identité moniste, agrégant la totalité du monde soumis à la connaissance, particulièrement, dun certain type décriture et de traitement des images. Cest sur cette fusion culturelle, sociale et territoriale, quAkhnaton établit un gouvernement écologiste (à la lecture d ses hymnes on aura nommé Akhnaton " premier individu "de lhistoire ; également " premier écologiste ") dont on allait distinguer, immédiatement après, le caractère que lon allait qualifier de monothéiste. Jouissons, sous cette optique, de la qualité du zoom que lon peut à présent appliquer à Amarna :
V1.20.10.10.10.10--Raison de fuir Amarna
La cité de lexpérience était à lépoque nommée "Akhet-aton" signifiant le 'berceau' dAton. Elle se tient sur la rive Est du Nil, à mi-distance entre Thèbes au sud et la méditerranée au nord. Elle a été rapidement construite. Le vieil Aménophis.3 âgé y séjourna brièvement, Tiye un peu plus longtemps. Akhnaton y régna une dizaine dannées avec son épouse Néfertiti ; des enfants naquirent de cette maison royale dont parmi eux ThothAnkhAton. A la disparition dAkhnaton, honnie et bientôt délibérément rasée, la cité est interdite. Le pouvoir est rétabli à Thèbes. Il renomme le fils héritier ThothAnkhAmon. Le nom dAton est proscrit ; la prononciation de celui dAkhnaton puni de mort. Il ne reste dAkhet-Aton que les marques de fondations au sol et.. une correspondance sur des tablettes gravées (témoins des relations avec létranger et provinces distantes) ainsi que des fresques en morceaux tardivement retrouvées, ironiquement mieux préservés quailleurs dans le remblaie de monuments des censeurs successeurs. Il restait troisièmement les grandes stèles gravées sur les falaises de la circonférence du site déjà mentionnées. Elles ont forcément été connues des générations ultérieures qui ont pu les voir et les lire en permanence durant les 300 ans suivants, lorsquil sagissait de pèlerins instruits, à nouveau aventurant là où sinitiant à quelque 'mystère'.
On peut donc à présent spéculer sur la raison de ce destin. Il ne semble pas suffisant que politiquement sur toute lÉgypte la pagaille se soit faite et que léconomie commençait à seffondrer pour expliquer un tel ostracisme.
Dernièrement lURSS de Gorbatchev a offert un calque exemplaire [C7.Fig.50-d & e] à lévènement amarnien. Le dirigeant de la Glasnotz est encore vivant et, pour linstant, la seule différence se trouve dans leffacement que la mémoire de la Perestroika na pas encore subi. Après une succession rapide de brefs régimes le grand Inquisiteur qui finalisa la proscription de latonisme fut le célèbre Ramsès.2 ; si on suit la chronique de la répétition [C7.20.10.1.10.10-] ils est encore à venir.
Ces destins suivent la trajectoire commune de lextension, lapogée et la fin dun Empire puisque Ramsès débuta sur le long terme le déclin jusquà la fin de lEgypte antique. On ne comprend cependant pas bien la raison de la censure. Au lieu dun appui sur la leçon de léchec, comme en aurait fait bon usage la propagande de la restauration, un oubli imposé nest pas rationnel ; un peu dintelligence suffit même à prédire quun trou de mémoire est néfaste. En alléguant un banal oubli coutumier, légyptologie explique mal quil ait été aussi drastique. Les archives ultérieures des historiens égyptiens en sont symptomatiques. Pour cette raison, à laube des temps modernes et quand la mémoire se ressaisit, avant même quAmarna soit ressorti des sables, cette période dEgypte, est soupçonnée celle de divulgations de secrets détat. Contemporain rival de Champollion, un DOlivet encore bruissant des échos dun Hermétisme passé, évoque la désacralisation dun alphabet et autres codes. Sorties des gouvernements des informations auraient fui, réclamant des mesures particulières de la part de la propagande pour les désamorcer.
Cest une appréciation générale qui rendrait compte de lactif bannissement qui suivit le disparu dAmarna. Nous avons à notre disposition la force dun indice logique pour en préciser lhypothèse :
V1.20.10.10.10.10.10--Le silence sur la célébration
On peut entendre que des secrets furent divulgués lorsque la révolution amarnienne prescrivit la transparence des cultes et des institutions. Il est indiqué de les rallier à ce qui est aujourdhui saillant de ces effacements quon interroge. Nous savons que les drogues étaient principales aux initiations et il est observable que légyptologie nen parle jamais. Cest un refoulement que lon peut dire si bruyant au matin de nos neurosciences, quil fait entendre lusage de ces drogues parmi les codes dont lEgypte voulut interdire la reconnaissance après la débâcle amarnienne. Au trousseau des secrets détat peut-être multiples (histoire écologique de lEgypte, stratégies de pouvoir, usage de la lettre et kabale, etc..) cette clé est si flagrante quon peut sarrêter à son détail :
Comme aujourdhui nous les diabolisons, les drogues sont négligées et perçues comme élément mineur ; elles sont pourtant au moins aussi importantes que les alibis religieux réclamés par les Egyptologues des hauts sommets de la pensée mystique des masses ! Ces savants ne font jamais fait état de lusage de psychodysleptiques on peut nommer ainsi les drogues shamaniques. Cette absence de considération est à peut près équivalente à celle quon réservait à lacte sexuel en philosophie avant que la psychanalyse prenne acte de la copulation dans la scène primitive de la personne et de la pensée humaine. Les extases hallucinogènes étaient certainement en usage dans les initiations et formations de prêtres, secrètement dans les temples de toutes religions antiques. Dans la capitale Akhet-Aton, en sa révolution, de deux choses lune : ou bien il nen fut plus fait usage et la religion devint purement abstraite, ou bien il en a été fait usage ouvertement, en contradiction avec le secret initiatique une tradition à ciel ouvert qui était caractéristiques de lAtonisme. Sajoute un contexte à cette alternative : celui de la fusion culturelle dont jai souligné la causalité. Amarna aurait marqué nécessairement un moment dusage de drogues nouvelles, dont au moins une fut différente de la traditionnelle fondation dAmon qui fut sans doute libogaïne de lAfrique Noire.
Dans la première hypothèse, sil ne fut fait usage de drogues dans le culte atonien, la nouveauté de la méthode était bouleversante pour lintellect religieux. Si des drogues nouvelles de cultures lointaines participèrent au contraire au culte, la circonstance fut également bouleversante. Si ce facteur peut être mineur il lest comme la copulation charnelle à lorigine dune existence ! Autrement dit, si légyptologie ne le considère jamais nous devons y faire attention car une attitude semblable a touché la psychanalyse qui néglige de manière chronique et sidérante au point de constituer un scandale intellectuel lusage abondant de cocaïne par Freud durant sa découverte de la psychanalyse. Ce type de mépris, de négligence ou de bêtise lorsquon est en train daborder le chimie du cerveau, de la synapse au noyau, avec des puissances de calcul bientôt inimaginables, est une aberration quon ne saurait mesurer quà loffuscation dun psychiatre moderne si on lui présentait que les neuroleptiques ne présentent aucun effet sur la schizophrénie.
Lhabitude de ne pas parler du facteur psychédélique en histoire est devenue telle quelle est inapparente. Il était fait usage dopium, de cannabis, dibogaïne, de champignons et nombreuses autres substances parmi lesquelles on a découvert dernièrement le LSD. A peine une génération plus tard Athènes mettaient en scène le siècle de Périclès, notamment domaine dune intense floraison publique de toutes sortes de psychodysleptiques libres et majeurs tels lusage de seigle ergoté à Eleusis. Il donna lieu à une expérience géopolitique de la Mer Egée semblable à celle dArmana et une révolution de la psychologie collective que lon vénère encore au titre des Républiques. Plus proche, si la marque de la cocaïne ne suffit pas à nous choquer, il est répugnant quune psychologie ne tienne compte que Freud fut perpétuellement intoxiqué par le tabac puis par la morphine de 1926 jusquà la fin de sa carrière. Ce sont des faits typiques de pédants et dune ignorance dans laquelle est délibérément tenue la neuroscience vis à vis de la substance aussi matérielle quest la matière physique pour lastronomie néanmoins complètement ignorée avant la Renaissance. Nous sommes donc certainement, avec la neurologie collective, en létat actuel dun refoulement qui frappe aussi une des clés de lhistoire amarnienne et ce nest pas la psychiatrie qui favorise la levée de ce malaise anorexique tant quelle abreuve en silence les populations aujourdhui dune pharmacopée limitée à la composante anémiante et narcoleptique des drogues.
V1.20.10.10.10.20 La fuite et le silence
Laissant ces silences universitaires traîner derrière nous, souvre une possibilité, une issue évidemment probable et nécessairement envisageable pour quiconque évalue le tableau. Il viendrait à lidée de nimporte quel dirigeant imaginatif et impétueux, dans ces conditions historiques, sil se trouvait menacé, de quitter les lieux et de se réfugier dans des zones abritées pour prendre appui et refuser le destin tracé dAmarna. Même De Gaule aurait fait ça ! .. évidemment il y a une marge entre Akhnaton le général exilé, mais jemploie cette comparaison osée car maintenir une résistance est si fréquent parmi les chroniques dEtats que lon peut rester pantois à lidée que légyptologie névoque jamais cela sauf, comme cité plus haut [10.20.20.20.30-], selon lexception qui confirme la règle, en loccurrence Osman suffisant à prouver que la documentation en autorise lhypothèse ; cest un fait beaucoup plus explicite que Sophocle qui quelques siècles après Amarna décrivait la fuite du roi de Thèbes. « Evidemment, Thèbes en Boétie ! Vous navez rien compris, » dira lacadémicien en écho au fait que 'maintenir une résistance' est fréquent, aussi, parmi les chroniques de Facultés.
Nous devons nous faire à lidée dun certain nombre de silences marquants au crédit, ou au débit comme on jugera de légyptologie quune litanie pourrait cinématographier : « Il ny a pas eu de géopolitique à Amarna ! Tu nas jamais vu de drogue à Amarna.. » à linstar dun célèbre Hiroshima mon amour qui, pour mémoire, nous susurre « Tu nas rien vu à Hiroshima ! Il ne sest rien passé à Hiroshima.. » Une autre version bien connue décline : « Tu ne diras pas qui tu as reconnu sur le Sinaï,» - ce personnage porte un voile pour cacher son identité et le scénario celui de la Transfiguration des Evangiles, un autre chef-duvre culte.
On reconnaîtra jespère, que je ne fais pas lapologie de la bombe atomique en rappelant ce fait, ni celle du Christianisme dont je ne révèle rien en disant quil affirme ce secret. Je ne fais non plus celle de livresse ou autre moyen illégal de prendre connaissance ni ne prétend reconnaître quiconque au seul examen des documents dEgypte. Ils nautorisent que de légères comparaison et no font quimaginer de flasques bulles de silence quon verrait passer sur londe en la science de lÉgypte, éventuellement irritantes sinon pour lhonneur de la science ; douloureuses comme des ampoules dans des chaussures trop serrées.
Avec la science, les temps modernes ayant découvert lespace et la matière des luminaires célestes, ils nont pas fait de découverte fracassante quant à leur propre histoire. Mais ils se documentent et leur documentation montre des lacunes. Petit à petit ces lacunes se révèlent complexes :
V1.20.10.10.20 Egyptologie intrigante
Jai donc parlé dampoules afin de souligner par contraste, lexistence également dans cette académie "inconstestable" de sérieux et.. dépines. Je vais en citer quelques unes principales, qui réduisent les orientations officielles à une sorte dimpotence - avant de passer enfin à lauto-critique de la thèse AMO qui, évidemment ne peut pas senorgueillir de toutes les misères que je catalogue à son avantage depuis le début du chapitre. Mais cest pour mieux lattaquer « car nous allons enfin pouvoir tordre le cou à cet AMO débile ! » - que jexpose en priorité ses atouts et arguments :
V1.20.10.10.20.10 Datation dIsraël & Quades
Une première épine au credo de nos peuples encore fanatiquement religieux pour la plupart se trouve dans la mémoire entretenue dans le domaine voisin de légyptologie, qui est celui de la documentation dIsraël. Le peuple dIsraël, jusquà sa nation contemporainement a gardé une mémoire de son histoire. Ses documents sont ambigus mais "archéologiques" avec vestiges sur le terrain dune part et dautre part littéraires. Sa littérature est riche mais très relativement fiable. ; toutefois sa situation affirme avec certitude quelque chose :
Lépine en question est le fait que le nom 'Israël' est pour la première fois retrouvé dans lhistoire juste après Amarna. Il y est dit pour commencer « ..est défaite.. » ; déjà poursuivie et persécutée à linitial, Israël paraît dans lhistoire lors des opérations du rétablissement de lordre après le bazar atonique. Elargissant dailleurs un peu notre connaissance on observera quAthènes également naquit à cette instant mais avant de revenir à cette coïncidence, examinons ce que, de son côté Israël relate de ses origines :
Il faudra mettre des rabbins et des égyptologues à la même table pour cette étude ; on peut être certain quà cette confrontation lun et lautre trouvera loccasion dune exquise politesse à ladresse de son semblable en refusant dempiéter sur lexclusive du voisin. Ce sera le motif dun silence quon ne peut pas accuser de bêtise feinte. Une fois Amarna déblayée restera sur la table les documents hébreux. Nous ne chercherons pas à les interpréter puisque seuls les rabbins (et ci-dessous Freud) ont lautorité pour ce faire. Nous remarquerons simplement quil y a quelque chose quils ne mentionnent pas. Il faut, pour voir cette épine creuse séclairer, se satisfaire de ce que les ecclésiastes affirment pour le peuple : la littérature hébraïque, disent-ils, est un document et de vérité et dhistoire. Effectivement on trouve en abondance et en détail toute la chronique des batailles, des poursuites et des massacres qui sont caractéristiques du chapitre historique. Il ne saurait donc pas manquer que la plus grande bataille qui se déroula en cette période et sur ces lieux soit mentionnée. Même si elle se résolut en une négociation pacifique, il sagit de la bataille dite de Quades (ou Kadesh) qui est un classique de lhistoire et de légyptologie. Cest le fait darme qui est au centre de la propagande et du règne de Ramsès.2. Il sest déroulé entre le Liban au Nord et le Sinaï au Sud cest à dire sur ce quon appellera par ailleurs la Terre Promise. Quades est majeur, principale et centrale à toute lorganisation et la distribution des territoires qui eurent lieu depuis et après Amarna puis durant le long règne de Ramsès.2. Il est donc inconcevable que la Bible, qui conte linstallation dIsraël et ses conquêtes à cette époque, sur ce champ de bataille et dans ces circonstances nen fasse pas état ; Quades se déroula précisément sur le territoire qui devenait le sien à ce moment-là ! (Israël est citée avant par Séti, jamais pendant, puis établie après).
Le fait épineux est celui-ci : de cet essentiel fait darme du censeur de la mémoire amarnienne mentionné ci-dessus, la littérature dIsraël, spécialiste en 'bataillologie' ne dit pas un mot. Comme si un livre dhistoire européren sur le vingtième siècle de lEurope non seulement ne parlait pas de la Shoa, mais passerait même sous silence la Seconde Guerre mondiale toute entière.
V1.20.10.10.20.10.10--Le milieu conventionnel de la vérité
Je préciserai ci-dessous un détail sur cette mention biblique, mais je marrête un instant sur cette énormité. Je crois que ce que je viens décrire est tellement iconoclaste ou perturbant que nous sommes à nouveau devant une observation qui ne peut soulever que lappréhension de la bêtise. Israël sort du champ de bataille de Quades dont elle ne dit rien et personne ne le relève ! Est-ce quun olibrius peut crédibiliser des choses aussi incongrues ? Est-ce que nous ne comprenons plus rien ? Les historiens ne peuvent pas être idiots et comment supporter une pareille déchirure sans estimer que probablement lintellectuel que vous lisez est lui-même tombé sur la tête. Est-ce lui lidiot qui a perdu toute mesure ou veut-il nous faire croire que nous sommes menés par un culte de limbécillité voire ce quil cherche à faire accroire : le fait quil a déjà abstraitement, lourdement et laborieusement déchiffré et détaillé dans le précédent volume de sa Sainte Ethique à savoir que nous serions les sujets dune Convention du Mensonge.
A ce point nous sommes portés vers une autre explication folle : nous nous dirigeons vers une Théorie du Complot ! théorie que nous comprenons par ailleurs être une aporie. Il faut donc faire le point, rassembler nos idées et nous éloigner de cette impossible solution. En faisant ce rassemblement, nous nous souvenons dune chose : nous sommes à létude de la psychologie collective avec loutil-concept du refoulement. Le refoulement substitue à la Théorie du Complot une autre théorie, celle de lInconscient. Cette thèse freudienne est admise de la modernité et ne présente aucune difficulté à lexplication quune scène majeure, centrale et primitive soit collectivement "absolument" ignorée, et affectivement niée quand elle se présente et représente. Il est même de son point de vue presque requis que nous trouvions, en loccurrence, un rapport conflictuel et négocié dans la région et précisément au carrefour que fut la Terre Promise de lIsraël actuel, et que nous devions assimiler que ce rapport ait été ignoré avec une telle passion quelle présente la folie à sa place. Nous concluons donc avec une hypothèse rationnelle de ce qui a dabord semblé insoutenable ; nous serions sur un point qui justifie la théorie de la psychanalyse. Si le mensonge [C3.20.40-] stigmatise la logique de lInconscient, la grande bataille et organisation connue de tous autour, nest pas citée par Israël où elle campa et se déroula, selon la psychologie collective dune convention de mensonge. Examinons sil existe dautres épines similaires ou apparentées :
V1.20.10.10.20.20 No-Mans Land à occuper
A lanalyse, les historiens pensent quen tant que bataille, Quades na pas vraiment eue lieu mais quelle sest métamorphosée en une négociation secrète, ultérieurement présentée comme une bataille pour la propagande des rois. Etant impossible que la Bible ne parle pas de Quades tandis que manifestement elle nen parle pas. La seule possibilité reste quelle en parle, très bien et clairement, mais que par quelque vertu du texte, il soit masqué quil en soit fait état. A vrai dire, dans le rapport historique que constitue la littérature dIsraël, il est fait mention dune réunion et négociation des tribus après lExode et leur errance transitoire dans le Madian. Elle évoque une décision douloureuse et menaçant de dissension entre les tribus, à propos de ladoption de territoires en contre-partie déventuels refoulement de la mémoire, voire de négoce idéologique. DIsraël on relate donc à lorigine cette conférence houleuse quun terme hébreux désigne assonant avec 'Quades' et signifiant "la dispute". Autour de cette affaire interne se joue les notions du dogme fondateur et de la fin, de mort de Moïse et la disparition de son corps selon un schéma que lon ne trouve pas que dans cette seule tradition : Moïse séloigne pour disparaître il meurt à lécart et dans un lieu secret pour que sa dépouille ne puisse être profanée et exploitée à des fins de propagande. Cest éventuellement une coïncidence mais la même issue est allégué par Sophocle contant et expliquant la fin identique de son légendaire dipe : sa mort est une esquive, il échappe à des poursuivants qui ont lintention de faire usage de sa dépouille pour falsifier sa mémoire.
Du point de vue littéraire, Moïse comme dipe, lun lautre, sen vont à lécart finir leur jour dans un endroit secret afin que nul (sauf Josué pour le premier, Thésée pour le second) ne sache où leur cadavre gît. Du point de vue archéologique, en résumé, pendant que les restes de lempire dAkhnaton sont discutés à Quades, les tribus dIsraël au moment de prendre possession de leur territoire se disputent sur lexplication et le sens à donner à leur épopée qui trouve son point de chute au milieu de ce champ de bataille négocié.
V1.20.10.10.20.30 Dignitaire Hébreu en Egypte
Il reste au moins une autre épine intéressante à mentionner ou plutôt à 'enlever' car il est essentiel au point de vue biblique que Moïse soit hébreu ; et puisque le scandale que Freud redoutait était de porter au monde la connaissance quil titrait (ouverture de Moïse et le Monothéisme) : "Un égyptien : Moïse".
Il faut revenir à Osman [10.20.20.20.30-] dont lhypothèse A=M (Akhnaton-Moïse) suit une étude préalable appliquée aux parents de Tiye, la mère dAkhnaton. Les parents de Tiye sont bien connus par légyptologie, du moins leur momies et leur rôle au gouvernement car leurs origines sont mystérieuses. Particulièrement son père Yuya peut-il être assimilable à un personnage biblique et donc un hébreu. Akhnaton serait donc hébreu comme laffirme Israël par sa mère Tiye.
Selon ma manière de procéder, devant une telle publication dont jétais informé à Londres en 1990 (Out of Egypt ; A.Osman), jai fais lachat dun exemplaire que jai porté auprès diautorités compétentes, comme je le fis avec ldipe et Akhnaton dI.Vélikovsky en interrogeant M.Bernal [10.20.20.20.40-]. Je faisais parvenir auprès duniversitaires israéliens que je connaissais, la prétention de Osman. Je reçus de leur part confirmation que la thèse était dune excellente facture. Ces spécialistes juifs de la littérature dIsraël et à loccasion égyptologues nen disaient pas tant de son Akhnaton-Moïse, comme je lai expliqué mais quant à moi, leur jugement sur Yuya était suffisant pour le seul ordre des 'possibles' que la psychanalyse requiert. Il est donc, selon ces enquêtes et ces avis, tout à fait possible et sérieusement probable quAkhnaton soit de descendance hébraïque. Ce qui nous libère à présent du champ strictement égyptologique que jai écumé, pour examiner la documentation freudienne :
V1.20.10.20 Freud et Moïse
Après avoir évidemment cité Freud, premier notable et encore le seul à ce jour à avoir estimé la découverte dAmarna et dAkhnaton en 1900 susceptible dintroduire des révisions dans les notions historiques préalablement acquises cest à dire à avoir évalué la probabilité quAkhnaton ait influencé Moïse, il a été nécessaire de citer deux restrictions majeures à apporter à ses hypothèses : dune part sa déduction faisait de Moïse un égyptien, voulant dire non-hébreux or on vient de voir que cela nest pas nécessaire dès lors quun Akhnaton hébreu est 'possible'. Deuxièmement son analyse témoigne navoir jamais exposé la simple hypothèse dune stricte identité (A=M) quaprès coup légyptologie révèle être une autre possibilité de premier ordre. Il y a donc lieu destimer que Freud a particulièrement tordu le chemin de son exploration. Il aurait pu faire beaucoup plus simple et bien moins bouleversant pour sa propre culture : « Moïse est un hébreu élevé à la cour comme un prince et il avait porté le nom dAkhnaton ». La seule étonnante nouveauté nest que dun degré dintensité : la vie du prince avant son exil avait été encore plus brillante et conséquente que la Bible ne le laissait imaginer.
Cependant, le mérite de Freud ne peut pas lui être ôté. Quelles que furent les conséquences de ses erreurs, il fut durant un siècle le seul savant qui tira à conséquences précisément lintroduction de données objectives nouvelles mais par un revers que tout élan comporte, il fut aussi à la cause de lexposé de la réaction du 20em siècle à lobjectivité historienne. Ce quon appelle le 'revers de la médaille' expose celui qui découvre ce qui cache comme celui qui cache. Lorsque nous sortons dune enveloppe un mensonge, notre main porte un mensonge. Par conséquent avec son action, Freud apporte une réaction de défense et de résistance aux transformations de la pensée au point de former son héroïque erreur au lieu du recul sans ressort du silence qui sacrifie la vérité dans la plus pure tradition du sacrifice en exposant son matériel documentaire, un mensonge, à la lumière de lanalyse. Pour reprendre une allusion précédente : pour révéler un double-fond, on expose dabord un fond trompeur et sa tromperie. En résumé voici comment Freud pratiqua son biais pour aborder ce quaucune prise de face naurait mieux révélé :
Sil avait imaginé que le pharaon découvert à Amarna avait pu " finir ses jours à lécart dans un endroit secret [20.10.10.20.20-]" comme on la légende le relate de Moïse, Freud aurait sans doute reconnu dipe. Mais lapproche de lhistoricité ddipe provoquait chez lui des malaises signifiants dun refoulement [10.20.20.10.20-]. Cependant puisquil pressentait que cette découverte, en 1900, devrait modifier des conceptions de lhistoire, en loccurrence révéler lorigine dun monothéisme israélien, il fallut que son transmetteur (Freud) révélât au moins une nouveauté dans lidentité du traditionnel Moïse. Partant de ce principe, ce qui devait être nouveau de Moïse était son identité égyptienne. Une fois cette intuition circonscrite Freud estima nécessaire dexpliquer comment elle avait été refoulée.
Tandis queffectivement, par ironie de la découverte [10.10.20.10-], il devait refouler la véritable identité de Moïse, Freud avança que son meurtre était la raison dun complexe de culpabilité qui fut à son tour négocié par le remplacement du disparu par un sosie hébreu. Ce sosie navait pas besoin dêtre très ressemblant, puisque la littérature biblique réclame que le visage dudit Moïse soit porteur dun voile cachant son identité. Il fallut donc quil y eut deux "Moïse" selon Freud avec un meurtre du premier. En résumé, au lieu de faire simple comme « Akhnaton prend le maquis » - Moïse et le Monothéisme échafaude lhypothèse qu « Akhnaton eut un collaborateur égyptien, qui pris le maquis, qui se fit assassiner et qui fut remplacé par un sosie hébreu. »
On voit que la documentation freudienne est beaucoup plus alambiquée que la simple identité rapprochée (A=M) quautorise la documentation égyptologique. Mais elle a son mérite je lai dit, par le fait dexister et parce que comme un rêve que lon ose dire et soumettre à lanalyse, elle offre une source déclairage de la psychologie collective et de sa mémoire des origines dIsraël [10.20.20.10.20-], en particulier coordonnée à la négociation que fut le nud gordien de Quades [20.10.10.20.20-]. Or cette présence de Quades dans la Bible est censurée, expliquant que nous soyons réduits, quant à cette documentation, au statut considérablement filtré qui mérite la comparaison du rêve cependant que, si cest un affaiblissement qui ne peut être corrigé que par une interprétation, on en trouvera probablement un début avec la troisième documentation annoncée, puisque linterprétation des rêves a lieu avec le complexe ddipe :
V1.20.10.30--Vélikovsky et Oedipe
Immanuel Vélikovsky est organiquement en position dinterprète de la confrontation entre les deux premières documentations, freudienne et égyptologique, comme entre le rêve (de Freud) et la réalité "névrotique" (de lUniversité). Un résumé dont je crois être en partie responsable et qui a subsisté longtemps sans altération sur Wikipedia restitue cette 'organisation' : « Durant ses études et un séjour à Vienne il (Vélikovsky) assiste à un débat entre Sigmund Freud et Karl Abraham au sujet des ressemblances entre ldipe légendaire et le pharaon Akhnaton historique. (Ensuite) durant un séjour en Palestine il écrit dipe et Akhnaton qui identifie un même personnage sous les deux noms. Il migre alors à New York en vue de la publication du livre ; mais ses éditeurs le pressent de faire passer en priorité les textes sur l'astronomie. dipe et Akhnaton sera donc retardé tandis que les thèses astronomiques rencontrent un grand succès populaire et déclenchent le conflit déploré par Sagan. » Le 'conflit déploré' par le fameux astronome Karl Sagan est celui qui mena à lexclusion et à la censure de Vélikovsky par les universitaires et le 'débat' en question, entre Freud et Karl Abraham est celui que jai déjà mentionné [10.20.20.20.20.10-], qui présidait aux malaises et évanouissements.
Jai aussi dit de quelle facture était la documentation de Vélikovsky et comment finalement sa qualité en astronomie fut reconnue par Einstein. Pour dipe et Akhnaton, il mena une étude comparative entre un supposé mythe (dipe) et une découverte archéologique (Akhnaton). A lissue de cette étude, le mythe se révèle être probablement une mémoire qualifiable dhistorique qui attendait une documentation objective (égyptologie) pour être reconnue comme telle (comme un souvenir nest quimaginaire jusquà ce quon trouve les traces de son fait dorigine). Le travail de Vélikovsky est à ce titre assez banal au catalogue de laventure historienne qui cherche afin de vérifier sa mémoire, des preuves matérielles qui ôtent dun doute certains souvenirs.
Jai troisièmement fait état du crédit ultérieur qui a été porté à cette étude de Vélikovsky parfaitement recevable au dire duniversitaires spécialistes dont certains réputés. Il le statut structurel de la documentation dans la chronique des apports. En effet on se rappelle des deux moitiés de la vérité [10.20.20.20.40-] : à Paris on entendait : « Oui, pour A=M ! mais non à A=O », tandis quà New York à la même question on entend « Oui, pour A=O ! mais non à A=M ».
Sil lui fallait choisir, Vélikovky se rangeait nécessairement à cette seconde 'mi-disance'. En effet son dipe et Akhnaton, alourdit sa simple prise de position en taxant son dernier chapitre quil titre- en hommage au maître Freud : « le voyant de notre temps » dune charge contrastée qui sévèrement le blâme et laccuse davoir "flétri", dit-il, "dégradé, "déprécié" et "rétrogradé" Moïse et son peuple.
Si lon cherche à comprendre pourquoi Vélikovsky termine son livre par cette chute, nous pouvons probablement léclairer de la structure de linterprétation et de sa chute particulièrement bien notée dans La Lettre Volée selon Lacan :
V1.20.10.30.10--Les confins de lobservation
La loi authentique, voire dauthenticité, dune conscience de la réalité doit employer ces trois séquences que les trois documentations présentent :
Selon cette analyse de cette Histoire Extraordinaire de Poe, la loi authentique, voire dauthenticité, dune conscience de la réalité doit employer ces trois séquences que les trois documentations présentent :
Dans lhistoire une a) première scène chez la reine - le ministre vole la lettre suivie dune b) seconde chez le ministre le détective voit la lettre mène à la c) conclusion où le détective vole la lettre en laissant un mot. Historiquement à lidentique, a) légyptologie expose la lettre cest à dire livre sa documentation. Freud est témoin du silence total ; cest à dire que comme le ministre voyant que 'le roi ne voit pas', il escamote le document. Toujours comme le ministre il laffiche b1) dans son cabinet ou son uvre et 'personne ne le voit'. Dans lhypothèse présente, cest AMO que Freud exhibe, mais de manière symptomatique, comme en évidence. Chez Freud, b2) Vélikovsky assiste aux évanouissements, aux symptômes, oublis et dénis qui enveloppent AMO, et comme le détective Dupin dA.E.Poe c) il sen saisit et la dévoile mais 'sans la lire' de sorte que toujours suivant la structure de la signification, il laisse, à linstar du billet (extrait de lAstrée de Crébillon) que Dupin laisse au ministre, un chapitre final quil inflige à celui quil nomme le "voyant de notre temps".
Ce que lanalyse de cette structure nécessaire du progrès apporte, se trouve dans la suite : la lettre volée part pour loubli, rien ne sest passé, seuls les uns et les autres ont gagné de largent, le roi, le ministre, le détective et sans doute le chef de la police qui récupère la pièce. Cest ainsi quaprès a) lapport en Europe de la documentation amarnienne, suivie de b1) lexposé Moïse et le Monothéisme quand b2) Velikovsky voit dipe et Akhnaton, ce dernier en c) laissant un mot pour finir, restitue AMO sans quaucune conséquence nait résulté de la découverte initiale. Cest cette neutralité que nous allons dabord voir. Cest seulement ensuite que pourra être utilement introduite la seconde démonstration [30.10-] annoncée et que jai, dans ce souci [10.20.20.20.50.10.10-] retardée. Cest sur cette base de neutralité établie quelle pourra opérer avec toute son efficacité sans ressortir des procédés dits 'magiques'.
20.20 Les complexes de la documentation
Jai indiqué au lecteur, au début de ce chapitre, la possibilité de sauter lintroduction et commencer par la documentation [2.1]. Avant cette documentation la première partie, en effet, qui traite de la psychanalyse et de lArt de la Mémoire, ajoute la chronique de ma propre approche et les étapes par lesquelles je suis passé. Or le premier sujet, la psychanalyse, il faut ladmettre, est un repoussoir pour beaucoup et le second, lArt de la Mémoire, fait partie des activités quon juge dhabitude obsolètes. Troisièmement parler de soi sert tous les prétextes pour linterlocuteur à ignorer ce qui se dit. En commençant donc directement par la documentation on trouve la surface lisse que lon trouve partout cest à dire souvent ce quon admet de lire. Considérons donc cette situation.
Pour le lecteur pressé et généralement cultivé qui a commencé par lire la documentation, il est possible de continuer à présent par la suite que jappelle « les complexes de la documentation ». La documentation ayant regroupé les points de vue de légyptologie, de lhistoire voire de lastronomie [2.1], ce lecteur aura trouvé notamment appuyés les points qui contestent, objectent voire infirment une hypothèse, dite "AMO" qui y est mentionnée de manière frustre. On pourra donc ainsi trouver justice à ne pas avoir lu le début qui au contraire faisait létalage détaillé mais partisan de tous les arguments en faveur de ladite AMO. Les amoureux de lintrigue ne devront pas non plus sen désoler puisque ces deux étapes 'chronique' et 'résultats' ont à terme mené au constat que ni la chronique en faveur ni les résultats en défaveur ne peuvent conclure à une certitude et que du fait que lun lautre prêtent au soupçon de bévue sinon de malhonnêteté, limportant par conséquent consiste a appliquer lopération qui déjoue ces objections réciproques (cette méthode et conduite pratique a été traitée au premier volume par lexamen de la logique du mensonge [C3.20.30.10]). Après avoir évalué les complexes de la documentation à la suite de la documentation elle-même, nous arriverons à cette opération (suite à quoi et si son intérêt persiste, pour compléter son opinion, le lecteur susdit saura reprendre au début ce quil aurait dabord trouvé sans motif) :
20.20.10 Egyptologie en défaut
Une histoire scientifique est nécessairement en défaut. Toute lecture quelle fasse du passé ratera ce que ce passé a voulu laisser pour que ce ne soit pas lu cest du moins le sort de la science policée sortie duniversité dans la plupart des états. Cependant cest en mauvaise conscience de ce fait que ladite lecture peut devenir un symptôme et par la suite redessiner sa vérité. Un symptôme du fait dorigine se remarque principalement de ce qui ne se voit pas. Je saisis cette occasion pour faire remarquer une chose. Dès que lInternet, puis surtout dès que le Web a été accessible au public, en 1995, jy développais un site : akhnaton.com devenu en 2000 akhnaton.net. Toute la thèse AMO y est exposée, en détails et résumés. Considérons à côté de cela le monde universitaire de légyptologie ; il sagit en général dune population de chercheurs employés, salariés par et au service de la société dans certains pays, cest directement lEtat qui finance les émoluments de ces serviteurs. Dans cette condition il est attendu lorsquune thèse émane de la population générale, que ladite population générale ne sy intéresse pas puisquelle se guide sur les conseils de ces employés que ses impôts financent par contre cet état conditionne doublement les universitaires à une obligation professionnelle et déontologique de prendre connaissance et dinterroger les thésards "laïques" dhypothèses nouvelles ou contradictoires. Le summum et lexcellence dun point de vue universitaire se porte donc sur lexamen des idées populaires ce que généralement luniversitaire corrompu méprise comme 'la populace'.
Je ne parle plus des rejets méchants et méprisants duniversitaires contactés par des laïques imaginatifs ; mais je témoigne quaucun de ces employés, ni de leurs étudiants pour une critique de la marginalité, na jamais une fois contacté lauteur de ces sites qui exposent cette hypothèse AMO jusquà ce jour irrésolue (ou seulement très dernièrement éventuellement résolue). Je ne dis pas cela pour me plaindre mais pour lintérêt du fait et ce dont il instruit pour évaluer le milieu et les conditions dans lequel on doit recevoir et éventuellement interpréter une documentation, surtout lorsquelle est relative à des facteurs dhypnose collective [x].
A cette remarque il est bien évident que le bureaucrate répondra quil y a un grand nombre de dingues et de mégalos pour parler comme on en parle - dans la société et quà côté de la probabilité de perdre son temps à luvre discrète de chercher une lumière dans un asile de fous, soppose limpératif écrasant de lénorme masse de travaux et de recherches bien dirigées à quoi les chercheurs ont pour obligation ou vocation de se sacrifier ou de souscrire par contrat.
Nous détournant du problème de ceux qui parlent quand ils nont quà écouter, nous entrons donc à présent dans le cercle plus étroit de ceux qui savent de quoi ils parlent les vrais universitaires, les bons. Et une deuxième remarque se laisse remarquer :
20.20.10.10 Défaut moral
Sans plus parler de ce qui fait défaut, des ombres aussi signalent. Avec moins de précision que les manques, elles arrivent néanmoins à détailler des inconvenances voire des irrégularités quune lecture peut par bonheur traduire comme lappel dun symptôme :
Lorsque légyptologie était internationale elle avait les meilleures chances de neutralité peut-être cette chance eut-elle été encore plus élevée si légyptologie nétait particulièrement pas égyptienne (littérature et cinéma du sens populaire en montre lintuition, et la crainte que seul un point de vue extérieur puisse savoir le code, lorigine dun système, figuré comme un observateur extraterrestre). Cette relative distance a produit ses bons résultats puisquà lorigine légyptologie fut européenne mais cétait une distance déjà réduite par la proximité de lEurope à des origines en partie - voire totalement selon certaines thèses [x] - égyptiennes. Cependant dernièrement cette relativité sest volatilisée quand, pour sa gloire quaucune autre glorieuse nation ne saurait critiquer, lEgypte sest proclamée maîtresse delle-même et donc de son histoire. Sans faire état de linconvenance elle signifiera, par cette maîtrise et pour ses radicaux, la connaissance de soi et de sa propre mémoire.
Evidemment ! qui mieux que moi connaît mon histoire ? Comme il suffit que je connaisse sans rire « mon Inconscient », qui mieux que le sérieux de lEtat égyptien pourra garantir la qualité de la connaissance de son histoire ? Le fait quil soit attesté que chaque roi et pharaon de ce pays comme ailleurs bâtissait son identité en effaçant tout ce qui était possible qui nuisait à ses affaires ou à sa popularité prouve que cest une habitude du temps passé « qui na donc plus cours à présent puisquelle est dénoncée » disent des hommes au pouvoir, passé de la propagande à la publicité ; cest ainsi que toute la documentation égyptologique depuis quelques années, lattribution des zones de fouille, la propriété des archives et le droit de leur usage, dépend du Conseil Suprême des Antiquités et du Ministère de la Culture Egyptiennes (CSAMC). Nous sommes donc dans la situation où légyptologie est devenue une science nationale
Bonjour laide des gars !
Sil elles ne sautent pas aux yeux comment cela peut se faire, il suffit de réfléchir aux conséquences extérieures du fait. Prenons par exemple le cas de la recherche génétique sur certaines momies. Le cas a eu lieu et il est exemplaire. Il y a dexcellentes équipes de généticiens au Japon, aux USA, Russie, Europe. Bien que des demandes dautorisation étaient posées, lanalyse génétique de Thothankhamon a été longtemps retardée elle fut même déclarée interdite sine die. En réalité elle avait été faite et confiée à un laboratoire hors dEgypte qui avait eu cet honneur à la condition de le garder secret les résultats et reconnaître au CSAMC lautorité sur sa divulgation. Je ne sais si je mentionnerai les raisons qui motivaient ce quasi secret-défense il est plus utile den faire abstraction pour mesurer le procédé et les effets de système :
Cette organisation presse à imaginer les conditions qui gouvernent les universitaires égyptologues 'étrangers'. Une université qui nobtient pas une concession de recherche peut fermer son unité. Un professeur qui ne rapporte pas sa pitance à ladministration, demain limogé napportera pas non plus à sa famille la sienne. Pour tout égyptologue diplômé et farouchement concurrent il est de rigueur daccepter tous les termes et rejeter les résultats contraires aux espérances du CSAMC. Cest une honteuse évidence et sil ny avait pas la Grandeur de lEgypte, les effets dune nationalisation dune science seraient ainsi factuellement mesurables, non seulement à la mesure de la catastrophe quelle peut produire au sein de nation propriétaire mais en la redoublant des effets de la soumissions de lextérieur à une exigence en retour poussée au fanatisme.
20.20.10.20 Lunique preuve scientifique
Je crois en avoir assez dit au crédit et en prévenance de tout ce qui pourrait être de mise en défaut à la thèse AMO. Il sagit dune thèse qui aurait tous les arguments positifs pour elle et - tandis quelle est depuis vingt ou trente ans rejetée partout et par tous - thèse qui dépeint de surcroît les conditions maladives de son entourage qui ne la reconnaît pas. Autrement dit cest « moi, William Théaux jai raison et en déclarant pourquoi et comment les autres ont tort, par conséquent ils persécutent la vérité.» ! et contre cette déduction justifiée et pathognomonique de la paranoïa [pelicier], jai organisé lexposé afin de pouvoir au mieux 'poser le terme conclusif qui en fin de compte invalide AMO. Avec ce démontage nous parvenons à la démonstration aboutie de la nature dune erreur ou un mensonge [initial] ainsi que la façon de les résoudre [projet :démontrer faux].
Pour bien porter ce coups de grâce, il faut répéter quil sagit dune thèse dont jai cherché à me débarrasser et prouver la fausseté durant près de trente ans sans que soit une seule fois possible de me soulager de son fardeau caractérisé par labsence totale déléments objectivement et honnêtement invalidants, et par labondance au contraire déléments en sa faveur. Tournant au cauchemar dans lequel tous les spécialistes interrogés garantissaient par leur immédiat rejet sans appel, quil était vain despérer une contradiction sensée, je navais que mes preuves logiques et scientifiques pour les discuter. Ce nest quau bout de trente ans que je pus reconnaître que ces professeurs attendaient la preuve qui venait enfin.
Cette preuve, cest à dire linvalidation de AMO, je lai déjà mentionnée où je lai appelée élément ou "argument 55" [1.2.2.2.5.1.1] en citant quelle est acquise depuis 6 mois environ (nous sommes actuellement en septembre 2010) et en mentionnant son radical outil quest la génétique. Les probabilités grâce à ce moyen atteignent très souvent des degrés certifiants. Nous pouvons donc nous garantir dune conviction raisonnable. Lintrigue est résolue comme suit : selon lhypothèse AMO, jusqualors honnêtement irrécusable en tant quhypothèse, Akhnaton aurait quitté Amarna et, enfui dEgypte son corps ne saurait y être retrouvé. Or légyptologie vient de révéler après un long moment détude que la momie dAkhnaton se trouve sur son sol, dans une tombe chiffrée KV55.
Il ne serait que pour un pinailleur que AMO fut encore valide car le corps aurait pu être 'ramené' - mais en fournissant la certitude de cette présence, on peut dire quavec une même probabilité que celle dont elle est coutumière, la génétique écrase (enfin !) lhypothèse AMO.
20.20.10.20.10 Accessoire certification
Jai également mentionné [x] un autre élément. Ce second élément est beaucoup moins spectaculaire mais beaucoup plus déterminant ; il sagit du fait que lon dise, également récemment, que la tombe destinée au pharaon à Amarna a été brièvement occupée par la momie dAkhnaton (qui y a dabord été inhumée et secondairement déplacée en KV55 avec le reste de la famille plus ou moins entassée à proximité mais dans la Vallée des Rois, loin dAmarna, ramenée proche de Thèbes). Cest linhumation dAkhnaton à Amarna est définitivement et absolument déterminante pour invalider AMO. Même avec tout le poids de la certitude génétique, la momie de KV55 aurait pu être ramenée, pourquoi pas, Nous avons donc une consolidation du fait quAkhnaton soit retrouvé en Egypte par le second fait quil naurait jamais quitté Amarna. Akhnaton aurait donc assumé son serment inscrit sur les stèles frontières de sa cité [x] et naurait pas étendu extérieurement son expérience. Avec cette occupation du caveau amarnien cest non seulement lévénement mais lesprit dAMO qui devient certainement une erreur ou un mensonge
Je cite cet élément second pour sa valeur que je viens de décrire. Il convient tout de même de reconnaître quà linverse du premier, il nest pratiquement pas étayé et ne sappuie sur aucune forme de preuve. On na pas retrouvé un cheveu ou un poil de momie qui aient attesté de la génétique dAkhnaton dans le caveau amarnien. On dit seulement, dernièrement, que le caveau a bien été occupé. On laffirme. Apparemment, auparavant, on disait le contraire tout aussi gratuitement. Heureusement, il nest pas nécessaire de chipoter sur ce point. Tout le monde sentend sur le fait que le premier élément la momie identifiée en KV55 est suffisamment certifiante.
Voilà donc un brillant résultat scientifique et personnellement jen suis enfin soulagé. La diabolique erreur ou les mensonges artificiels que javais montés en 1985 afin den démontrer lartifice, sont aujourdhui bel et bien démontés.
20.20.10.20.20 Par défaut scientifique
Las ! cest une histoire sans fin.
Voilà ce qui sest produit, quinze jours après la déclaration en fanfare de la CSAMC : son interprétation est révélé ridiculement précaire. En deux semaines des généticiens arrivent à conclure jusquà linverse. Pour eux, lADN de KV55 prouverait au contraire que la probabilité est bien plus forte que ce ne soit pas Akhnaton qui soit inhumé là !
Il faut nous accrocher et écarquiller les yeux pour suivre ce quil nous faut admettre : nous sommes à lécoute des plus grands égyptologues, nest-ce pas, et je continue à ne témoigner que de la documentation que lon trouve aussi bien officiellement (rapport Hawas-CSAMC ; National Géographic [tableau ci-dessous] et autres autorités) quau moindre des comptoirs indépendants mais spécialisés. Je napporte aucune exagération aux faits ; et si au fond de cette affaire nous réalisons que lenjeu est le déchiffrage de lorigine du monothéisme mais aussi des nations, il faut vérifier les bases de notre espoir en ce que la science puisse extraire lhumanité des séductions du mysticisme, voire plus en-dessous des tendances à la barbarie. On aimera donc que je fasse un état détaillé et précis de la situation de largument 55, gloire du CSAMC, si brutalement clamé puis aussitôt dénoncé. Voici le détail de la situation :
La momie de KV55 a été trouvée à proximité dautres caches, KV35, 62etc.. Ces nombreuses momies sont des personnages de la famille amarnienne. Lorsquon commença à ouvrir KV55, il y a de nombreuses années, légyptologie sétait exclamée : « Voilà le corps dAkhnaton enfin retrouvé ! » puis certains indices avaient imposé un recul de lenthousiasme et de la conviction. En fait, si ce nétait lui, cétait probablement son frère ! Cette expression du langage coutumier sappliquait bien à cette occasion. Notamment I.Velikovsky appuyé sur la probabilité quun frère dAkhnaton fut à cette place, constatait une pièce supplémentaire qui, du puzzle dipe-Akhnaton sajoutait (Sophocle décrivant un frère-fils de linceste oedipien inhumé non loin de Thothankhamon) tandis que légyptologie également connaît lexistence dun frère et/ou dun fils, énigmatique et qui nest pas désigné dans la famille actuellement affichée des momies amarniennes :
fig :
Mais oublions ce cafouillage de démarrage. Aujourdhui, quarante ans plus tard, lidentification de KV55 est clamée à nouveau à présent acquise avec la quasi-certitude quoffre la génétique De manière rassurante le CSAMC a pris son temps puisque la plupart des analyses ADN datent de plusieurs années. Cest donc de manière forte et posée, avec les garanties du sérieux dune science doublée de la vérification dEtat que lon a pu réviser les incertitudes et revenir sur la première impression : « Voici la révélation génétique, il sagit bien du corps dAkhnaton !»
Si on veut bien saisir cette affirmation, il faut connaître le moyen obtenant pareille certification. Il est possible de prélever de lADN dun corps. Mais il ne suffit pas davoir de lADN pour dire que cest celui de telle ou telle personne. Il faut soit le comparer à une autre partie ADN connue pour appartenir à ce corps soit constater son inscription dans un contexte dADN familiaux en montrant quil sy ajuste comme une pièce de puzzle. En loccurrence (puisquil nexiste nulle trace génétique à comparer de lAkhnaton connu) cest cette seconde voie et inscription qui ont été constatées, au cur de la famille amarnienne. Il sagit donc dune certification génétique non par comparaison directe dADN mais par une analyse conjoncturelle des croisements héréditaires par rapport aux momies trouvées à côté. Mais dans ce cas et au principe général, il est évidemment difficile de pouvoir affirmer sil sagit dun personnage ou de son frère lun et lautre exposant les mêmes statistiques héréditaires.
Pour surmonter cette incertitude générale, une évaluation conjoncturelle de ce type sappuie sur des particularités propres à chaque famille ; et dans ce cas particulier cest à partir de lintégration dune épouse connue que lon peut, à partir des enfants ajouter un faisceau dindices qui conclut à reconnaître tel individu, par exemple tel homme et non son frère. Pour que ce principe particulier soit également réduit à lincertitude il faudrait que la mère ait trompé son mari avec ledit frère.
On peut éviter de se casser la tête avec des scandales de genre oiseux et pour cela on les range dans des mythes à la spéculation réputée vaine. En loccurrence il sagit de celui des frères jumeaux, Atrée et Thyeste le premier cocu par lautre fait manger au second ses propres fils, sans se soucier quil lélève au rang du dieu du Temps. Ces mythes sont vains et les allusions quon y trouve sont indéfinies (cest pourquoi cest ce mythe quon trouve à la fin de La Lettre Volée si souvent mentionnée [x] au cur de la psychanalyse) ; nous labandonnons donc.
Or même en refusant demprunter le chemin détestable des alluvions ésotériques, on ne peut pas couvrir dun voile quen loccurrence lépouse attribuée au prétendant KV55 nest pas lofficielle Nefertiti, jamais retrouvée à ce jour et qui disparut un jour de la scène sans quon sache comment ni pourquoi, ni où elle finit et sans quon nait aucune momie identifiée delle. Nul besoin donc de faire appel à "un scandale dans la famille" royale ; pour distinguer Akhnaton de son frère en KV55 le seul appui est une femme non-identifiée, cest à dire une ressource sans ressource, autrement dit une impasse dans lanalyse conjoncturelle.
Malgré cela le CSAMC est formel : il y reconnaît Akhnaton et officiellement déclare sa découverte.
Jai déjà expliqué que je ne suis ni égyptologue, ni généticien, et lexposé que je viens de faire pourrait être une supercherie ou une faible élucubration. Cependant il nest produit quen témoignage et exposé pour donner lidée au lecteur de ce que semble être le terrain voire le sable mouvant sur lequel légyptologie se serait dernièrement basée. Pas moins de deux semaines après la publication du résultats et lannonce tonitruante de Hawass-CSAMC clamant « KV55=Akhnaton définitivement identifié » ! Après quelle ait été diffusée comme je lai déjà dit dans tous les médias concernés et populaires, sans aucun remous de la part des universités des marginaux mais spécialistes libres ont publié des déductions radicalement inverses et opposées à partir de lanalyse du même résultat ADN et de son interprétation. Ils ont été encore suivis quelques mois plus tard, je viens de lapprendre par dautres groupes de recherches (italiens) remettant également à leur tour en question et par dautres biais la fiabilité des résultats du CSAMC.
Le Conseil Suprême de légyptologie égyptienne a donc affirmé sans une hésitation quelque chose de notoirement incertain au point que les remous et les contradictions que livrent ces savants relèguent les politiciens au rôle denfants de chur. La plupart des contradicteurs indépendant du CSAMC qui, lui, parade en affichant lorgueil de la certitude scientifique, prétendent que linterprétation de lanalyse au contraire tend à prouver que ce-nest-pas la dépouille dAkhnaton.
Jai répété et répète encore que je ne connais pas bien légyptologie je sais fort peu de choses, de sorte que je nobserve que les rapports et comment les rapports se situent par rapport aux rapports des rapports. Cest ma distance qui permet de lobserver et cest une véritable 'Science' qui procède de la sorte, qui puisse dénouer des oppositions multiples, bloquées par une hypnose collective et ce qui sen suit de symptômes de propagande. Elle a lieu dans une situation de complexe quil faut sattendre à trouver face à lorigine de religions, de nations, dattribution de territoire etc.. au moment crucial dune fin de monde. Retrouvant la scène primitive de ce monde qui conclut, cette science isole ses chercheurs de tous, chassés à bonne distance des administrations garantes dabord de lhypnose pour garantir, sous la couverture hypnotique, la vérité quelle expose secondairement, cachée mais en réalité comme la "lettre volée" quon veut bien voir.
Il sagit de la psychanalyse que Freud appelle "notre science" pour marquer la distinction de ces chercheurs reculés. Cette science que La Sainte Ethique expose prend forcément quand elle aborde certains faits un ton sermonné car aussi mal traitée quelle soit, comme la vérité, la morale est malgré tout toujours intègre et intégrale - sauf à la bévue de son approche ; cest ainsi que se présente la conclusion quil nest pas raisonnable daffirmer sans mention de la probabilité dautres possibilités que loccupant de KV55 est Akhnaton. Peut-être est-ce bien le cas mais en terme daffirmation scientifique, il est actuellement faux et cest un mensonge de commettre une affirmation pareille.
Comme toujours dans tout le cours de cette affaire lhonnête observateur reste pantois on lassimile à un mou ton. Mais on na dabord rien à dire quand on prend connaissance puis on sétonne de voir le mensonge lemporter si bien. Cest en effet par la convention du mensonge quil faut procéder, nous lavons vu en théorie [x] nous lappliquons en pratique suivant la règle du raisonnement par labsurde :
20.20.20.4) AMO en défaut
Nous nallons pas rester dans un état désolant dincertitude voire pire, celui dhébétude qui avertit de la pression politique. Je pourrai élever dautres éléments en faveur et défaveur dAMO. On trouve assez de traces dans la presse pour que je ny insiste, expliquant que lidentification génétique de la famille amarnienne a été source dangoisse et quelle a subi un traitement spécial de la part de ceux qui durent la rendre publique car elle aurait pu laisser penser que lhérédité hébraïque était présente à un degré déterminant dans lidentification de la royauté amarnienne.
Au lieu dattiser les susceptibilités racistes, il est pratiquement plus utile de prendre le parti consensuel. Même si la raison de la victoire est pitoyable puisquon nous assure quau moins elle entraînera un engouement touristique et que cest pour légyptologie un résultat désiré et réjouissant - au lieu dêtre trouble fête en ridant cette belle vitrine, il est plus intéressant pour AMO finalement dadmettre la partie perdue. Parlons dune seule voix et nous serons plus forts pour déclarer :
Nous sommes sûrs maintenant quAkhnaton est mort en famille à Amarna ! quil na jamais quitté sa Cité du Soleil, quil y a été inhumé comme de coutume et quune fois lEgypte rétablie de ses frasques et ramenée au calme, les dirigeants ont rassemblé toute ce petit monde momifiée dans la Vallées des Rois pour rendre un digne hommage à ceux qui furent malgré leurs erreurs à son service. Nous savons de ce fait que Moïse na rien à voir avec ce 'raté' car en fin de compte il na pas de meilleur qualificatif à porter et que dipe ne conte pas son histoire puisque dipe cest un pléonasme cest un mythe.
Nous avons ainsi la part du vrai, de lofficiel universitaire, et des illusions du psychisme à redresser, fussent-elles persistantes, séduisantes ou partiellement armées ; nous nallons plus mentir et peut-être réussir une autocritique :
20.20.20.10 Raison de la faute
On sest assez moqué dAMO pour quAMO nai pas à se moquer du CSAMC qui brille comme le phare dAlexandrie sur les reste dAmarna, les origines du monothéisme et celles du peuple Juif à la charge duquel il laisse son mystère. A côté de cette connaissance établie, une psychiatrie collective aura su faire un diagnostique : AMO est un symptôme.
Il est utile pour ne pas répéter nos erreurs, de reconnaître les symptômes afin de les corriger. Ce symptôme AMO se décrit ainsi ; je le résume à nouveau à mesure quil se précise : on découvrit vers 1890 Amarna, et comprit bientôt quil aurait été comme un berceau en prévision dun bébé malheureusement jamais né. On peut bien découvrir un berceau dans un grenier et que rien ne soit pour autant changé dans lhistoire dune famille. La découverte a changé une seule chose : à lhistoire familiale connue sest ajouté un fantasme, un symptôme, une fantaisie qui a commencé par quelques troubles de la conscience, en loccurrence du scientifique le plus douteux du siècle, un fils relativement névrosé de cette famille qui en fit un incident pour motiver une invention sienne et bizarre quil appelait "psychanalyse". En perpétuel déséquilibre et discussions indéfinies, il appela cette fantaisie : Moïse et le Monothéisme. Elle fut rapidement démontée [x]. Comme il est cependant caractéristique des idées folles, elle persista, évoluant de charybde en scylla, reprise à partir dautres points de vues, accumulant les couches dextravagance, des arguments grecs ridiculisés [x] pour finir trente ans soutenue par un seul acharné dont un professeur avait immédiatement diagnostiqué [x] la folie des grandeurs.
Pour cadrer ce symptôme, on laura vu propagé par au moins trois éditeurs internationaux de certaines publications persistantes, de Freud, de Vélikovsky, dOsman. Puisque personne ne les prenait au sérieux, quelle raison laura soutenu sinon un caractère dhumour caché des grandes maisons dédition (Laffont, Harper Collins pour en citer des moindres) ou bien un motif de pitié pour un peuple incurablement avide de rêve et dinvraisemblance ?
Puisque légyptologie universitaire dy a jamais fait écho, il faut dautant plus sinterroger pour isoler la seule explication possible dans le domaine du sérieux. Il sagit de la qualité des symptômes qui, comme les jeux de scènes font la culture, ouvrant aux dimensions spirituelles au revers de leur sacrificielle absurdité. Un symptôme est comme lenveloppe quon jette pour lire la lettre quelle cache ; il ne vaut rien mais sans lui un objet particulier naurait pas été protégé. Puisque AMO est une erreur, un fantasme, un symptôme, gardons et regardons alors ce quil recèle [2.2.2.1] et préserve [2.2.2.2] de la sorte suite à quoi trouvant [2.2.2.3] peut-être même que par sa bêtise attirant la bêtise [x] il puisse révéler les notions précieuses de lart du clown :
20.20.20.10.10 Symptomatologie du Temps corriger2.2.2.1 & [2.1.1.2.3]
Reprenons ce qui est imprimé sur lenveloppe du symptôme : il est quelque chose certainement bien découvert mais que légyptologie intègre lentement : avant quil ne fut un désert, le Sahara était une forêt tropicale. Son assèchement participa de la naissance de lEgypte. Légyptologie na pas encore effectué cette prise de conscience et ne décrit pas comment la désertification accoucha de lEgypte. Sil ny a plus demain de forêt amazonienne la culture brésilienne qui vient au monde actuellement en sera impressionnée. Pour raisonner lhistoire dEgypte en dépit de ce facteur saharien, on dira que la rapidité des phénomènes (qui pourrait être rapide au Brésil) est incomparable dans une situation et dans lautre (le processus de désertification saharien se déroula sur des siècles). En bref : "Brésil, oui ! Egypte, non !" et pour sacrifier du même coup au culte de la bêtise dont il est dit sans mépris le renfort à la Convention du Mensonge [x] on dira quil est malvenu den parler en même temps que dAkhnaton puisque ce dernier vécut bien après la naissance de la civilisation du Nil.
Pourtant, dans la perspective du symptôme, nous accueillons bien cette anecdote écologique. Nous pouvons sur son appui nous rappeler quun symptôme psychique emporte le plus souvent un traitement de la temporalité. Cest par lintervention de lirrecevable Vélikovsky quAMO, symptomatique, produit loccasion dune lumière sur le sujet. Avec cet auteur, la confusion intellectuelle caractéristique des égyptologues amateurs montrait, de la manière caricaturale que les semi-déments savent offrir, la manière dont le temps est distordu dans la mémoire. Vélikovsky en effet soutint des choses extravagantes tel par exemple que la planète Vénus, aujourdhui orbitant entre la terre et le soleil, gravitait en date proche dAmarna sur un orbe extérieur, quand en frôlant la terre elle vint se placer sur lorbite contemporain. Le souffle de lénorme déplacement aurait ouvert la Mer Rouge Vélikovsky écrivait des choses comme ça ! jen cite lexemple pour quon comprenne pourquoi il fut si fermement exclu de la communauté scientifique ; mais comme je lai dit, je me suis porté comme à mon habitude auprès de spécialistes (astronomes) pour poser directement ma question et enquêter sur le symptôme. Jappris que Vélikovsky pouvait avoir eu raison mais si cétait le cas, ce quil décrivait avait eu lieu à des dates immensément plus antérieures. Les planètes effectivement, ont plus que probablement sauté dorbes en orbes en se formant au début du systèmes solaire. Lélève de Freud plus tard ami dEisntein nétait donc pas totalement 'fêlé' comme je lentendais dire ailleurs, mais prenait ou confondait des réalités anciennes avec des choses récentes. On lentendait parler dhier comme si cétait à linstant notamment dérivant ainsi à la lecture de textes réputés éternels et par conséquent sacrés.
Vélikovsky nétait pourtant pas mystique et par son office nous rencontrons la fonction de recel du symptôme.
Avant que lédition nautorise ldipe et Akhnaton initial et considéré au contraire comme naïf mais raisonnable [ai-je réfé la trope?]), elle pressa au préalable et en primeur la publication des élucubrations sur un système solaire en chaos. Avec ces textes publiés suivant une chronologie inversée on peut estimer quImmanuel Vélikovsky, stigmatisant par sa pathologie temporelle le symptôme AMO, portait des indications sur le traitement que lon fait de la mémoire encore aujourdhui où légyptologie est sans voix sur les changements climatiques inauguraux de son objet détude. Disons pour parler imagé, que labus de Vélikovsky trouvant la préhistoire dans lhistoire reflète à linverse la disette universitaire qui sert lhistoire sans préhistoire. Le symptomatique AMO en ce sens éclairerait sur ce problème plus vaste que je citais au début de ce chapitre concernant la datation en égyptologie générale [x].
Néanmoins il sagit dun avantage relatif et mineur pour une si lourde bévue que AMO porte. Pour admettre que ce symptôme gagne un crédit dutilitaire plus instructif que létalage des monstruosités fussent-elles dintérêt il va falloir constater que sa méprise lemporte encore de nos jours concernant des problèmes actuels et cruciaux de notre société :
20.20.20.10.20 Symptomatologie de lintoxication
Il gît dans lerreur AMO cest à dire dans le fantasme dune fuite dAkhnaton, une cause que jai à peine évoquée. Elle est plus embarrassante que la géopolitique. La politique est précisément faite pour que cette cause soit si bien réduite quon nen subisse plus le fantasme quà travers la seule répugnance. Je parle de la drogue que jai le plus sommairement possible évoquée [x]. La politique interdit la drogue et toujours du même ton mou - cest tellement justifié quelle en corrompt jusquà la notion. Autrement dit, se droguer nest pas quobscène ce qui serait qualifié d 'adulte ' à notre époque cest mal ; et parler de drogue ce nest pas beaucoup mieux. Cest quelque chose qui ne doit pas exister. Si par exemple on devait tenir compte de toutes les orgies et défonces des classes au pouvoir il ne serait plus possible de faire une étude stable et raisonnée du droit et de la spiritualité. Tel quon est obligé de sabstraire du vacarme pour écouter son téléphone portable dans une gare, de même pour étudier le thème de la religion égyptienne de bon aloi en égyptologie on ne peut pas faire cas des paradis ou des sensations artificielles ; telle est notre démarche conventionnelle.
Eclairée sur cette loi du bon sens, légyptologie sinterdit de prendre en compte lusage des psychodysleptiques dans la culture et le destin égyptien. Ce facteur brouillerait la vue limpide que lon cherche à avoir sur le phénomène spirituel lui-même. Nous savons déjà quil a fallu écarter la géopolitique des considérations pour pouvoir expliquer la manière dont Akhnaton tout seul a transformé durant quelques années le grand pays égyptien [x]. Il sagit de la même rigueur. On laisse la géopolitique aux politiques et de même réserve-t-on laffaire des drogues aux spécialistes du cerveau, presquexclusivement militaires en ce cas. Pour que chacun puisse travailler dans son domaine réservé sans perturbation, on a laissé au Dr Albert Hoffman lexploration des possibles usages de cette drogue dans lantiquité. Personne na voulu soccuper de cela. Comme cétait Hoffman qui avait (re)découvert le LSD par hasard, on la laissé se débrouiller avec cela. Les militaires nont pas tendance à sintéresser à lHistoire sans nécessité et il nétait pas souhaitable délargir le domaine civil des chercheurs [x].
Comme ce principe de secret précisément doublait le secret de cet usage déjà dans la Grèce antique, peu reconnaissant de la vertu des initiations ni, en vérité, de la culture originelle de la civilisation, les spécialistes de la Grèce nont pas tenu compte de louverture dHoffman. On appelle globalement Mystères dEleusis, les fondations psycho-spirituelles dAthènes et, ces principes initiatiques ayant fait la Grèce, on ne pourrait plus étudier la Grèce si ce secret était levé. Cest donc par le recul dune manifestation extérieure (à la Grèce) que ce facteur occulte peut être abordé. Il na pas été abordé non plus par légyptologie. Si cette-ci cédait aux appels dune interdisciplinarité ; irait-elle dire à la mythologie hellénique ce quelle occulte ? Lune lautre sur ce thème reviendrait au « mêlez-vous de ce qui vous regarde ! ». Cest pourquoi légyptologie ne parle ni ne décrit jamais à Amarna des Mystères qui se déroulaient chez ses voisins en toute négligence, je lai déjà mentionné [x], du réalisme géopolitique de la réunion de synthèse culturelle amarnienne.
Je men tiendrai donc simplement à citer les thèses, néanmoins universitaires que sont celles dHoffman dune qualité magistrale, relevons-le en passant - ainsi que Le Manas de Moïse cest à dire louvrage canadien et universitaire qui établit la possibilité, puis la probabilité forte, que Moïse ait transmis entre autres choses conséquentes à Israël un vecteur de linitiation religieuse de lépoque qui était courant sur les terres voisines qui allaient devenir celles de la civilisation athénienne. Mon propos nest pas dexposer ces thèses en détail mais celui de les mentionner car elles indiquent ce qui aurait pu se trouver derrière une thèse comme celle dAMO si elle navait pas été une fantaisie et un égarement de frange dans une société riche en penseurs qui la méprisent. Si Amarna avait été en relation avec Eleusis, le risque daborder un tel sujet que la drogue était bien trop grand pour quon nen fourre pas lhypothèse dans un symptôme névrotique.
Si Moïse était Akhnaton et également dipe, roi de la Thèbes égyptienne, exilé, pourchassé, recherché de Colone pour quon ramène sa dépouille et en use comme un outil de propagande sur la terre égyptienne (tel est ce dont avertit Sophocle par la bouche dIsmène, la fille dOedipe quil met en scène sur ce motif dans dipe à Colone), il faudrait penser au rôle de substances étrangères (les Mystères dEleusis en développement en ce qui serait la Grèce) dans une scène primitive de la civilisation. Il serait dautant plus malsain de laisser planer une telle idée que Moïse nest pas en KV55.. puisque cest Akhnaton ! affirme le Conseil Suprême des antiquités dégypte. Il faut donc quun procédé mette à distance cette perspective perturbatrice ; et cest en loccurrence AMO qui exerce cet office de préservation dans la forme denveloppe quun symptôme peut prendre.
Sans laide dun symptôme, nous savons quil ne reste plus que la bêtise, juste avant la violence, pour repousser dirraisonnées mises à mal de ce que lHistoire a mis tant de temps et pris de peine à établir de façon saine et claire.
Nous sommes ainsi rassurés que linanité dAMO se soit finalement imposée, gardée dans un cortège de psychanalystes muets et, puisque la séduction de la bêtise est du même coup repoussée dans une rassurante bévue, nous pouvons relever comme un sorte dexpression du pardon, non seulement le recel et la préservation mais une valeur même positive dans le symptôme sacrificiel de la névrotique hypothèse :
histoire du LSD et de St Antoine
20.20.20.10.30 Symptomatologie de lalphabétisation
Si Akhnaton est chargé de réputation certaine davoir brièvement marqué lEgypte dun style unique constituant lart amarnien (apparentes et caractéristiques déformations des images et des statues), Moïse de son côté est chargé de la réputation principale davoir transmis à son peuple des lois, cest à dire pour les écrire et les lire, un alphabet. Ces lois sont abstraites comme il se doit mais sont profondes comme le signifie la lettre hébraïque dotée dune dimension complexe et diversement interprétable quon signale sous le nom "Kabale". Au principe de la lecture du texte hébreux il existe en effet une sorte de linguistique si habile quelle ressemble à leffet dun chiffrage et un déchiffrage quelle définit en même temps quelle lapplique en elle-même.
On sait aujourdhui que telle vertu pourrait positionner cette écriture et son langage dans les rangs de ce qui aboutit à une structure cybernétique appareillant le monde humain quelque trois millénaires après que cette écriture et ses lois aient été introduites. Mais introduites dans la civilisation doù, et par qui et comment ? A cette question jusquà présent il ny a pas eu dautre réponse que de Dieu, par Moïse et en créant Israël. Cest une réponse satisfaisante à la mesure de son énigme. La science ne sest pas encore mêlée de cela. Quand à la Renaissance on décrivait lespace on tenait encore à ce que cen fut Dieu lordonnateur, aujourdhui encore on tient ni plus ni moins à Dieu pour la raison dIsraël. Cest pourtant également durant la Renaissance quune tentative de rationalisation du monothéisme et du nationalisme fut orchestrée, par le cercle quon appelle herméticien. Or cette prétention fut vite rabattue et classée avec les magies vaines et infantiles pour ne pas dire dangereuses. Nous risquons, à nous y repencher, de trouver une troisième raison et possible utilité dun symptôme pour canaliser de rémanents soubresauts possibles il nest pas sûr quun être normal ou normalisé veuille le vérifier et, usuellement, nous lignorons plutôt.
On ne touche pas à la Bible ni à lécriture hébraïque ; de tardifs soubresauts en effet de cette activité furent accusés de magie et de pensée magique ; elle sest aussi trouvée en rivalité à Champollion (qui découvrit que les hiéroglyphes étaient des lettres) quand à la fin de la révolution (deux siècles après la Renaissance), la rationalité réglée commença à investir lEgypte pour dire ce quon pouvait penser dune composante probablement importante de lorigine de notre culture. Dans ce domaine, la découverte de la signification champollionnesque de lécriture hiéroglyphique signification littérale des images fut opposée par un adversaire dont les uvres sont encore publiées de nos jours en particulier : La Langue Hébraïque Restituée. Il sagit dun traité de léquation champollionnesque renversée limage, le hiéroglyphe est moins une lettre que la lettre, à linverse, est un hiéroglyphe. Un o par exemple ny est pas un signe seulement propre à être distingué par exclusion de vingt-cinq autres ; selon cette "restitution" de 'la langue hébraïque', cest le signe dun trou ou dun tout (Tao), ou simplement dune bouche qui dit et fait « oh ! » ou encore dyeux comme des billes etc... Cest un renversement subtil mais opposé aux égyptologues lisant les hiéroglyphes avec une sorte dalphabet et aux hébraïsants ne lisant pas leur texte traditionnel comme un livre dimage.
Il ny a rien qui soppose à ce que les deux points de vues soient fusionnés mais dans la pensée moderne lun exclue lautre. Des lettres peuvent rester des lettres en étant des images et réciproquement des images rester imaginaires en passant à lusage de lettres mais il est pourtant exclu dy penser si vous nêtes pas.. herméticien(ne). Avant la cybernétique, la science sest refusée à expliquer cette exclusion. Il convenait tout à fait de la ranger cette exclusion dans un symptôme, une pensée erronée et malsaine qui, comme images et lettres confondait pharaons et dissidents, cest à dire AMO. Cest effectivement une source ancienne dAMO dont je nai pas encore parlé [à vérif] que lon retrouve composée à loccasion de cette objection à Champollion :
Dans La Langue Hébraïque Restituée lauteur, Fabre dOlivet par ailleurs versé dans des traductions dinitiations pythagoricienne explique comment une succession ordonnée dimages aurait été transmise à Israël. Il se serait agi dun système hiéroglyphique secret, cest à dire attaché au gouvernement des prêtres et volé au clergé égyptien. Moïse selon dOlivet aurait été un pharaon, ou du moins un dirigeant excentrique dEgypte qui aurait divulgué ce code jusque là réservé aux initiés, aux fins dalphabétisation dun peuple sinon des masses. On voit donc quen XXXX dOlivet dessinait toute larmature du symptôme AMO que je reconstituais personnellement près de deux siècles plus tard (je nétais informé dune pareille antécédence, dans les conditions et suivant la logique que jai décrite au début du présent chapitre[xx]). Puisque, comme pour commencer en 1985, jai admis dernièrement quAkhnaton-Moïse-dipe est une idée fausse et que je réalise à présent mon auto-critique, ce nest pas la persistance de la mémoire que lépisode dOlivet rappelle mais celle des maladies, symptômes et conceptions infantiles. Dailleurs sil fallait encore en ajouter démontrant linanité de cette bévue, on peut facilement lui tendre un piège et lui poser une question simple mais dévastatrice : « Si les lettres sont des images, mais alors des images de quoi ? »
La documentation apporte des réponses à cette question mais les complexes de la documentation également ! car ce sont évidemment des réponses sans validité. La lecture du texte hébraïque comme un système dimages combiné à un ordre littéral peut-il même parfois occuper lexercice de rabbins mais ce caractère de prêtrise ne garantit pas plus quun autre contre le déséquilibre mental. On trouve effectivement des élucubrations chez des 'Tennant' du New Age et je nentre pas ici inutilement dans leur profond détail ; elle se résument simplement à répondre que de telles lettres kabalistiques figurent des images de parties ou de perspectives de notre corps humain ; on se figure à quelle magie cela peut faire rêver !
Pour une fois, il est épargné de devoir faire usage de la bêtise pour repousser une hypothèse tordue qui joue de lobscurité ambiante. Pour quon en soit débarrassé, cette fois-ci, la bêtise delle-même emporte la théorie malade. Si jamais il y avait un doute de ce que les lettres de lalphabet occidental ne soient que des signes arbitraires qui ne signifient rien en-soi, on sait qua la moindre complaisance et faiblesse à éloigner ce doute, sinsinuent derechef comme un cheval de Troie les fantômes monstrueux de prophètes égyptiens traversant les frontières comme les murs. Or cet AMO dans ce cas revenu comme repoussent sans cesse les serpents de Méduse, se dénonce lui-même car à la troisième conséquence de son hypothèse initiale, il na dautres arguments que sa propre bêtise présentant lalphabet comme une série anatomique de lyeux, des i(s) 'i', de 'Q ( !)' et autre rébus et serpentins de code. Même un enfant rejetterait naturellement cette idée dès quil apprendrait à écrire. Je répète que jépargne le lecteur de mentionnez plus précisément ces délires qui nous ramèneraient en maternelle. Nous concluons ainsi à la troisième vertu du symptôme qui épargne la raison de devoir parfois faire usage de la bêtise, en sen changeant tout seul. Cest une telle économie quon peut la reconnaître comme valeur positive.
20.20.30 Linsistance de la névrose
Voilà, on dirait que jai fait mon acte de contrition en tant que soutient de lhypothèse AMO après son étalage de preuves, lultime preuve de son erreur :
Jai commencé par la thèse de Freud interrogeant : A?M [x], suivie par la vérification de Vélikovsky posant : O=A [x], et solutionnée par la démonstration égyptologique dAhmed Osman : A=M [x] ; suite à quoi jai quant à moi re-vérifié durant quinze années et cherché, sans en trouver nulle part, un moindre élément invalidant. Ne trouvant par contrer que violence ou bêtise je me suis reconnu sur les sables mouvants que lhypnose collective promet [x] ; cest alors que par bonheur lhistoire ma fait grâce en cédant la première, seule et unique preuve objective du chemin faux que je suivais : elle a délivré lélément 55 [1.2.2.2.5.1.1]. cest à dire la contradiction à A=M=O du fait quAkhnaton a été retrouvé en Egypte !
Nonobstant que cet élément déchut en moins de quinze jours, je me suis cramponné à cette contre-preuve émanant de cette autorité nationale (CSAMC) des autorités (universités) libérales, comme à une bouée simposant par-dessus toutes les fins-de-non-recevoirs qui mavaient laminé. Jétais heureux de savoir que javais tort et, prêt à my tenir, je réclamais à présent quAMO était un non-sens.
Suivant la coutume de lautocritique jai énuméré les faux-espoirs et les raisons pour une part honteuses qui mavaient fait charrier une illusion trompeuse. Jai cité les raisons pendantes au symptôme : celles de voir les choses sous un angle politique, défendre la cause de la drogue et, à peine moins horrible, saper le bel alignement des lettres anonymes dun arbitraire alphabet délivré par un Moïse voilé.
Cest à ce stade de cette belle dénégation quune craquelure sest faite jour : il apparaissait dans la mémoire collective leffroyable présence du symptôme déjà là, avant moi. Allait-il falloir que jajoute à ma charge, non seulement mon autocritique mais celle de penseurs avant moi ? Las ! peut-être est-ce mérité..
Je ne vais pas donc pas faire les choses à moitié. Je dois dire, avec cette gène qui rend lautocritique difficile, que le symptôme AMO a été prononcé en réalité bien avant moi et quil est considérablement plus étendu quau petit aventurier raté que jétais en essayant de doubler les savants de larchéologie du 20e siècle Avec cette large extension du symptôme que jai déjà annoncée et que je vais finir par dire, nous sommes presque en demeure de considérer au lieu dun symptôme, lampleur dune maladie par soi-même. On verra vite quon ne peut plus se tenir aux gesticulations hystériques dun égyptologue ni aux miennes repentantes. Ce nest pas depuis un siècle que lon parle dAMO à commencer par Freud mais depuis trois mille ans et nous lignorions parce que depuis trois siècles on nous a interdit dy penser. Ma pointe aventureuse est lexpression dun magma souterrain refoulé, interdit et immense quon ignorait. Prenant acte que ce rapport nest plus du tout mon fait, mais sort de lUniversité dite royale de Londres, face à la gravité dune telle situation nous nallons plus pouvoir nous en débarrasser. Il va falloir opter pour une stratégie nouvelle et un positionnement de négociation médiane :
20.20.30.10 Rapports historiens
Puisque dune part lhypothèse AMO a été formulée et quelle reste nulle et non avenue, du moins sans considération et que dautre part y colle par ailleurs une série considérable darguments en sa faveur ; puisque troisièmement nous pourrions être sujets à une hypnose collective et que son examen actuel est chargé, disons, dirrégularités , il ne nous reste que la certitude quil existe un questionnement : AMO est-il vrai ? AMO est-il faux ? Si nous ne voulons pas trancher le nud Gordien, prendre le parti du plus faux pour le plus fort, nous devons lemployer pour un autre dénouement. Il est possible daboutir à ce que, vrai ou faux, ou quelque soit le cas, le crédit à en tirer soit le même. Cest la situation universelle de lêtre humain moderne devant sa cybernétique, situation spectaculairement commune sous la forme du Web et des informations incertaines et contradictoires. On a déjà vu dipe résoudre logiquement ce problème [x]. Suivant cette même solution, dune ambiguïté tâchons de tirer un double bénéfice.
Sous la forme dun Sphinx dans lAntiquité on exposait la scène : avant de tirer lOracle, pour affermir léquilibre de sa balance, à lopposé de laffirmation archéologique dite "élément 55" (affirmation de la présence de la momie dAkhnaton en terre égyptienne), nous avons de nombreuses suggestions quil ait quitté ce pays : certains en ont trouvé dans la Bible (A=M), dautre dans lhistoire grecque (A=O), dautres encore simplement à partir de l égyptologie. A ces deux affirmations contraire on peut ajouter à la pesée une évidence de poids que je cite dabord sommairement : il sagit de la mémoire elle-même cest à dire dopinions dhistoriens et il existe dans cet ordre un volume considérable dinformations produites, non plus par des légendes ou des croyances sacrées ou dobjets de fouilles, mais par les textes historiens et depuis longtemps. Serait-il seul que suffirait le cas dun historien majeur de lépoque greco-romaine dénommé Strabon. Il sagit dune source où puisent les historiens contemporains : durant le début du Christianisme ce voyageur de lantiquité se renseigne en Égypte auprès de confrères. On lui rapporte avec force détails et dimpressionnants coïncidences, lhistoire dun ancien pharaon fugitif entraînant une population avec une nouvelle religion. Cependant Amarna avait été rasée depuis plus de mille ans. Aujourdhui, ce qui fut rapporté à Strabon corrobore AMO. En continuant à chercher on trouve dautres noms majeurs à Rome, puis durant le Moyen Age, qui auront cité et décrit des conjonctions et des faits paraissant rejoindre AMO ou que AMO rejoint. Ces informations viennent de Pères de lEglise comme St Augustin, Lactance et de nombreux autres, qui le dénomment Triplex. Nous constatons donc que lhypothèse AMO est très ancienne, et découvrons que certains Papes de la Renaissance sen seront même réclamés ! Mais le conflit fut si fort entre opposants et partisans qui navaient que des textes et nulle pièce archéologique à charge ou décharge, quil fut tranché par lInquisition. Nous comprendrons donc aussi pourquoi, quand en 1900 lEurope apprend lexistence ancienne dAmarna elle tombe des nues, ne se souvenant évidemment ni du fait amarnien effacé des lieux sitôt né - mais ni même de la mémoire que lhistoire en avait cependant tenue durant des siècles jusquen 1600 après JC. En 1900 lEurope sest réveillée dune période où lInquisition venait de faire depuis peu de temps quelques trois siècles table rase, interdiction et tabou, daller-venir et revenir sur le sujet. Ainsi lorigine triplexe de la civilisation était une notion spécialement proscrite en 1600 sur les braises de bûchers si prompts à reprendre du gaz, cependant en 1900 encore frappée dun trou de mémoire écrasant quand Freud sévanouissait.
20.20.30.20 Hermopolis
On comprend que même interdite par lautorité du CSAMC aujourdhui, AMO a de quoi se montrer persistante. Il est bon de ne jamais oublier que cest un fantasme névrotique mais il est nécessaire de bien en prendre sa mesure pour le volatiliser et y appliquer une solution finale. Dire à quel point les historiens étaient insistants sur la mémoire de lexpérience amarnienne que certains politiques avaient violemment interdite doit encore se mesurer à la qualité du geste. Il ne sagit pas simplement de ce que lon a raconté mais de ce que lon a fait. Il sagit de mesures que les migrants grecs ont prises lorsquAlexandre de Macédoine étendit lAthène ddipe sur lEgypte. Nous pouvons imaginer la situation en 300avJC, moins dune dizaine de siècles après que Ramsès et ses ramessides aient rasé le sol dAmarna en proscrivant sa mémoire. Lendroit avait été déserté. Puis lEgypte sétait affaiblie ; il nen restait plus rien. Du cirque de la cité et de lexpérience ne demeuraient que les stèles frontières ornant comme aujourdhui les falaises entourant le site par ailleurs ouvert sur le Nil. Les interdits de ramessides navaient plus de force, Athènes avait réalisé son immense expérience, Israël était revenue de Babylone et Rome nouvelle venue au monde commençait sa consolidation.
Cest alors quannexant lEgypte à la Grèce, Alexandre puis les Ptolémées y élèvent au bord de la Méditerranée pour mémoire Alexandrie fameuse pour ses malencontreux incendies et dommageables.. trous de mémoire mais en même temps érigent une cité égale en importance au cur du territoire et dont la réputation allait influer sur toute la Méditerranée. Il sagit dHermopolis, le centre spirituel et de pèlerinage de lÉgypte ptolémaïque ; avant que Rome ne passe en tête du monde, cest la Jérusalem, la Mecque ou le Vatican du monde occidental.
Hermopolis Magna fut dressée sur la rive du Nil faisant face à Amarna, là où jai mentionné précédemment [x] un domaine attribué à Thoth, raison quon appelle lHermès dHermopolis : « Hermès-Thoth.» Il est impensable que cette conjonction architecturale, tendant dessus le Nil une arche entre deux moments de rayonnement sur un même site, ait été fortuit, voire même inconscient. On le verra, après lAncien Testament et Sophocle, Israël et Athènes gardant deux sortes darchives sur Moïse et dipe, cet épisode initial, "hermétique" marque le point de départ dun Art de la Mémoire lequel, comme rappelé à linstant, durera en Europe jusqu en 1600. Il ne sagit donc pas simplement de textes historiens, comme des rêves, mais des gestes, des empreintes qui ramènent ici la Grèce à Amarna, comme un stigmate qui répondra plus tard dun dipe-Akhnaton. Ainsi le symptôme AMO tient-il, depuis extrêmement longtemps et jusque sur des bases sur le terrain de sorte que, contre légyptologie de lEgypte contemporaine voilà des termes dune opposition équilibrée et égaux dans la balance, bien que contingents nous pouvons envisager de tirer une vérité de leur adversité.
20.30 Psychopathologie de la vérité
La situation est descriptible en bref : La Sainte Ethique souscrit à la vérification pratique de sa théorie. Un Art de la Mémoire doit réaliser des uvres de mémoire. A partir dun fait historique Amarna porté à la connaissance en 1900, la raison logique a employé les éléments scientifiques qui lui parvenaient, pour envisager que sa scène primitive ait pu être retrouvée, propre à une objectivation. Cependant les opinions universitaires sy sont opposées elles ont finalement produit un argument estimable comme une invalidation définitive. Nous appelons cette hypothèse sur la sellette ou sous la guillottine "AMO".
Mais si historiquement lhypothèse AMO est fausse, pourquoi est-elle en logique et en chronique mieux soutenue et défendue que la seule et unique preuve archéologique qui linvalide ? La question est dailleurs encore plus aiguë car cette preuve postulante comme décisive est quasiment malhonnêtement fomentée [x]. La question plus précisément demande alors : si AMO est fausse alors quen logique et en général elle est mieux défendue, pourquoi son invalidation est-elle douteuse ? Il existe à cette question une réponse proche dune loi ; les universitaires le savent bien : il existe un désir dirrationalité au fond de chacun et spécialement des ignorants. Par conséquent un sort est jeté sur toutes carrières et tout acquit scientifique, forcément bordé, parfois couronné, toujours accablé dun cortège de fantasmes, de lubies et dinvraisemblances. Pour cette raison il peut y avoir, il doit y avoir et il y a dailleurs tant déléments accumulés au cours de lhistoire autour dune scène amarnienne où rien de conséquent ne sest en réalité passé. Tel est pourquoi la cause est bien défendue.
Rien ne sest donc passé à Amarna et nous pouvons ajouter à cette remarquable conclusion scientifique qui mit un siècle à sobtenir, une double leçon car elle offre les plus pures possibles de lobservation dun désir. Autour de ce rien on a vu croitre des illusions certaines jusquà lhallucination ; elles ont été si persistantes puisquon les suivra deux mille ans durant que leur insistance parfois jusquà enkystement aura pu creuser une sorte despace derrière le rideau de lhistoire objective. On nomme ce maillage psychisme, rêve ou illusion où lon reconnaît lespace virtuel du désir. Même sil est sans objet un tel tissu est aussi utile à la compréhension de la réalité que sont utiles des nombres imaginaires pour lexpression de calculs qui secondent nos sens premiers. Ainsi pourquoi la preuve qui destitue la cause est-elle douteuse ?
Pour exploiter le désir sans y céder, nous avons la célèbre neutralité de la science. En cela elle est thérapeutique en sus de sa détermination première de connaissance. Mais pour connaître les origines de sa propre civilisation elle se divise en deux rapports opposées dAMO. Une bonne part de cet exercice a été pratiqué au cours des développements déjà acquis de ce chapitre et pour le compléter, je commencerai par observer ce que lon peut déduire au cas où bien quexacte ou justifiée AMO serait malgré tout justement invalidé par la science. Ensuite nous profiterons de lassurance officielle pour tirer de la fausse AMO tout aussi justement invalidée par la science lobservation dun désir animant cette science.
20.30.10 AMO=vrai, pourquoi le taire ?
Dans ce premier cas (celui où AMO serait vrai) la situation signifierait que la science en létat actuel exerce, consciemment ou inconsciemment, le refoulement de AMO. On sait également qualors elle ne fait non plus seulement usage de la bêtise (mépris des universitaires pour lignorance laïque [x]) mais de numéroe spectaculaire type Dr Hawass 'qui en a!' sous son chapeau de cow-boy (ce nest pas par mépris que je le décris mais pour faire sentir la mesure quil faut quon juge sur pièce en consultant les vidéos éducatives et informatives distribuées par son académie { durant la révision de la première rédaction de ce texte, des évènements révolutionnaires en Egypte soulignent et dune : la corruption du pouvoir qui par conséquent dut atteindre lintelligence de luniversité et secondement : le franc côté de la bêtise dans lentreprise idéologique de ramener le trésor égyptien éparpillé - comme lInternet - pour sa sauvegarde de par le monde, tant que les risques de la concentration se sont immédiatement vus au saccage du Musée du Caire }). Examinons cette organisation du refoulement :
20.30.10.10 Avertissement dIsmène
Selon Sophocle, dipe en exil à Colone est averti (par sa fille Ismène) que ses successeurs à Thèbes sont déterminés à le rattraper et le saisir mort ou vif, afin dexposer son corps sur le sol Thébain. Ils veulent exploiter le corps du fugitif ou sa mémoire à des fins de propagande. Sil sagit de la Thèbes égyptienne, afin de restaurer leur image, il importe aux dirigeants égyptiens de dénier que le pouvoir ait fui dEgypte après un crime impuni. A suivre ce modèle, si trois mille ans plus tard et aujourdhui sur le sol de lancienne Thèbes égyptienne, le Conseil Suprême du gouvernement annonce que Akhnaton est sur son sol, on dira que Sophocle laura prédit. Mais plus personne nest prêt à croire ni même seulement estimer une prophétie ; en réalité Sophocle raconte cela pour expliquer quaverti que de persistantes poursuites le menacent encore en son exil, lancien tyran de Thèbes senfonce plus loin à létranger, dans un lieu secret où il transmettra son initiation à Thésée, connu par ailleurs comme le premier roi et fondateur dAthènes.
Heureusement que nous ny croyons plus ; dautant que ce soupçon que la tragédie grecque laisserait planer sur des plans égyptiens se superpose assez strictement avec la légende de Moïse ; car selon les hébreux, lorsque leur prophète qui avait été un moment prince égyptien sent sa dernière heure arriver, il est informé que ses poursuivants, personnifiés par Satan, ont lintention de faire usage maléfique de sa dépouille ou de sa mémoire. Par conséquent Moïse se retire dans un lieu plus profond, plus au nord et disparaît, comme dipe, sans laisser de traces autre quune initiation terminale.
Par conséquent, dans la situation où il serait faux, voire mensonger, que loccupant de KV55 soit Akhnaton, nous aurions tant avec dipe quavec Moïse, deux figures sinon la même à premièrement expliquer quil fallait sy attendre (le sol thébain fera un usage politique, économique, touristique ou idéologique de la dépouille mortelle dAkhnaton sur son territoire) et deuxièmement candidates à compléter ou fournir lhistoire du supposé disparu.
20.30.10.20 Refoulement géopolitique
Aussi proches de la circonstance que ces anciennes légendes puissent se trouver, elles fournissent néanmoins peu de détails sur un motif politique réaliste. On reprocherait à dipe un inceste ce qui est fantasque et à Moïse un meurtre ce qui est vague pour un dirigeant politique. Dautre part, même si ces deux sources (le mythe ddipe et la légende de Moïse) émanent de la région et de lépoque où Amarna fut au centre de lextension maximale du royaume égyptien et même si par conséquent elles sont bien mieux placés que nous pour avoir eu des raisons de dire quelque chose sur le sujet, nous nous sommes fait une règle de ne plus les croire. Nous ne nous appuierons pas sur des attestations anciennes de refoulement géopolitique.. nous en avons de bien plus actuelles à notre disposition avec les éléments contemporains dont jai déjà fait état [x] : en se réclamant dune règle officielle de circonspection extrême quant aux légendes et mythes, luniversité couvre et cache en quelque sorte une règle de limitation équivalente mais officieuse : couverte par lalibi de son rationalisme qui rejette les manipulations anciennes, légyptologie subtilise le fait quelle ne traite de domaine géopolitique (non seulement sans le passé mais :) en aucun cas et particulièrement pas de géopolitique contemporaine. On constate le revers du bannissement de ce domaine dexplication par lobservation simple du fait quelle préfère explorer et se limiter à la personnalité, la folie et la mystique de lindividu Akhnaton [x].
On comprend aussi le fait dune occultation de la géopolitique par une observation double :
Jai dune part mentionné également [x] des motifs seulement évoqués je les complète ici : le retard, le secret et les méandres qui ont abouti à la révélation de lélément 55 (identification de la 18em dynastie [x) ont tenu au fait quon risquait de trouver dans ces analyses génétiques assez de composants pour rattacher cette famille amarnienne à la nation Israëlienne. Ce motif (Akhnaton et Thothankhamon, des princes hébreux qui auraient leur place à Jérusalem) est tellement embarrassant que bien quayant été personnellement informé (par mon amitié avec Osman lui-même ancien ami et proche de Hawass) ce nest que sur la base de documentations de presse que je laffirme. Une fois le caractère public de lélément 55 politiquement décidé, cet épineux problème de race est noyé dans lévidence quassez de gènes ayant circulé durant trois mille ans dans la bouillonnante région il était décidé de ne pas porter attention aux analyses de populations en loccurrence seul le traitement danalyse génétique limité aux quelques dix personnages de la famille est digne dintérêt. Par conséquent cette raison géopolitique à largument génétique sest naturellement évanouie ou plutôt, son refoulement est de bon aloi.
Cette observation est effectivement double : nous venons détablir que lidentification hébraïque de lélément 55 nest pas sujet à un refoulement géopolitique parce que celui-ci est dissout dans la sagesse et le bon sens mais soulagé quil soit ainsi refoulé, il en ressort ni plus ni moins comme sujet géopolitique, ceci étant apparent à lexamen de la situation universitaire de légyptologie, totalement dirigée par la politique égyptienne [x]. Par conséquent, de ce point de vue il retombe naturellement dans un refoulé plus large en tant quobjet scientifique traité par un état. Sans quil fut nécessaire den avoir lidée par un recours aux mythes et légendes, cette situation géopolitique contemporaine explique aisément la raison pourquoi, au cas où AMO serait identification exacte, elle serait empêchée.
Cependant cette allusion à la géopolitique contemporaine, même si elle est potentiellement explicative, nest pas suffisamment consistante car elle ne fournit pas en soi la raison pour laquelle la politique opterait pour la solution du refoulement plutôt quau contraire celle dune exploitation directe et ouverte. Si Moïse et dipe sont des noms dun seul et même Akhnaton, le motif des races est certainement suffisamment passionnant pour quon repousse cette réunion, mais cest également un motif si facilement manipulable quil na pas besoin de cacher AMO pour alimenter ses tensions et ses drames. Il faut quil existe ou du moins que participe une raison plus objective au choix politiquement et économiquement coûteux dun tel refoulement.
20.30.10.30 Toxicomanie et angoisse
On repère effectivement un autre élément brillant, par son absence de toute mention par légyptologie ; je lai cité précédemment [x] : il sagit des agents psychoactifs, généralement chimiques, qui sont tabou en égyptologie comme dailleurs en politique. Comme motif dinterdits ils sont très objectifs en comparaison de motifs idéologiques ; mais à lépoque actuelle ils représentent un poids économique énorme combinant lindustrie mafieuse et lindustrie pharmaceutique légale. Dans le passé leur influence était également objective ; elle permettait laccès aux secrets cest à dire à des postes administratifs dans les écoles et les temples.
20.30.10.30.10 Le Mana biblique
Je vais dire très succinctement lénorme documentation que contient ce volet. Si AMO est exact, son optique qui unifie les territoires orientaux de la Méditerranée (tel quils étaient effectivement unifiés) rapproche également les usages et coutumes, particulièrement les rassemblant en Amarna qui est la brève capitale globalisant ces lieux. Certainement les mystères Éleusiens, révélés par la suite, devaient être introduits par ce fait et pratiqués publiquement comme de règle dans lenceinte Amarnienne (où le principe déclaré était louverture des temples au jour et la communication au lieu du secret). Cette probabilité très haute renforce et explique donc la thèse citée par ailleurs [x] dun Mana délivré au peuple Hébreu par Moïse en même temps que lécriture et les lois. A ce titre on trouve de nouveau une coïncidence entre les rapports et situations hellénique et hébraïque.
Comme je lai également expliqué, jai durant ma carrière procédé en vérifiant en personne les hypothèses auprès de spécialistes et des auteurs accessibles. Mais dans ce cas, malgré un proximité fréquente et recherchée auprès dintellectuels du clergé catholique, cette pratique chimique a toujours été impossible à discuter jusquau summum où en 2006 janimais un colloque [x] dans les locaux-même dun séminaire dun évêché principal et où lévêque, la porte à côté nadressa même pas un séminariste ou un clerc pour massister ni simplement assister à létude. Je ne mentionne pas les diverses autres tentatives faites dans monastères et collèges.
Pourtant il est notable et documenté, à la connaissance de ce clergé, que son sacrement comparable au susdit mana que Moïse aurait distribué, fut une fois le christianisme engagé, perpétré en Egypte au sein de communautés monastiques alchimiquement instruites par un médecin des régions Eleusiennes. Il sagit du dénommé St Antoine qui exécutait cette mission. Ce médecin est légendairement réputé pour des fièvres telles quil fut le patron bien plus tard des escadrons dexorciseurs désignés à la fièvre des ardents que les derniers accidents en Europe ont permis dattribuer à lintoxication par un LSD mal dégrossi. Ces symptômes de ce quon appelle lergotisme sont assez caractéristiques pour être supposés décrits de manière allusive, assombrissant encore la catastrophe amarnienne d épidémies (nécroses, amputations) selon la documentation, ténue dans le cas des historiens égyptiens, mais précise suivant lépisode du buisson ardent par ailleurs décrit dans la Bible.
Jai suffisamment mentionné Hoffman [x] et ses recherches pour quon puisse évaluer la consistance du dossier à propos duquel nulle part, ni dans léglise ni dans luniversité je nai pu confronter largument. Mais une telle disette, quasiment une misère des attestations de connaissance par les prélats et même les universitaires nest plus dactualité sur ce sujet nous sommes déjà affranchis. Sans contrainte dinhibition il est présentement intéressant car il désigne un mobile à léventuel refoulement dAMO.
Or la raison sans censure entrevoit limportance quest actuellement sur le point de prendre la gestion organique des comportements neurologiques des populations durant des épisodes économiques, sociaux et écologiques un peu difficiles que lhumanité sapprête à aborder. Le contrôle, cest à dire dabord le tabou sur les drogues et leur distribution est un facteur plus matériel que lidéologie politique ; la psychologie collective peut éventuellement sen trouver inconsciente et pas moins la gérer. La nécessité de révéler la fonction de la drogue ne simpose pas.
Ce facteur tout à fait objectif doit être pris en compte dans le cas où AMO serait valide. AMO suggère par déduction que la cause dune industrie de la drogue, collective ou culturelle participe aux origines de la civilisation. Au lieu des notions morales ce facteur chimique quon appelle aussi cybernétique serait plus objectivement responsable ou explicatif dun refoulement de AMO (si AMO est vrai). De surcroît cette matérialité nempêche pas quil soit doublé dune autre casuistique, du type de celle du désir dont nous soupçonnons que lalibi soit essentiel au traitement de lhypothèse (AMO) vraie ou fausse :
20.30.10.30.20 Une phobie amarnienne
Ce dregré prend les choses inversées telle que lanalyse dun comportement psychologique les démontre également dans ce cas effectives (motivant quon leur donne le nom particulier de psychisme). Ces choses à lenvers sont, en la présente occurrence, les manifestations dopposition et de refoulement à la drogue amarnienne (éventuelle), émanant du sein même de ladite expérience amarnienne (et non plus de ses opposants passés ou actuels). Cest dans ce complexe des choses que nous rencontrons la mécanique la plus proche et motivante du désir.
Toujours et dernière circonstance, en cas de sa pertinence, lhypothèse AMO doit compter avec sa mise en échec et la traduction éventuelle dun refoulement initialisé par les protagonistes eux-même de laffaire amarnienne et en premier chef par Akhnaton. Cette règle danalyse qui sapplique à la réflexion rationnelle a été réglée par Freud et bien dautres mais particulièrement soulignée dans le cas dun rapport à lInconscient. Ainsi nest-il pas possible quun usage de drogue se déroule sans conflits et difficultés induits par lusager. Une drogue, puisquelle agit sur les comportements et en premier lieu sur celui qui règle lusage de la drogue forme une boucle cybernétique. On ne peut pas soumettre à létude des phénomènes cybernétiques sans entrer dans un paradoxe équivalent ; or il ne se résout que par lappoint dun appareil cybernétique précisément autrement dit le contrôle de la société cybernétique en construction ne peut se produire quà laide de ces mêmes appareils (cybernétiques). Cette loi fait lobjet de létude de La Sainte Ethique. Cest une loi qui a imprimé ses conséquences sur Amarna au cas où il y eut un usage de drogue dans son expérience.
Si, dans lextrême hypothèse où Moïse, en ce cas Akhnaton, chercha volontairement (avec désir) lexpérience extatique comme la Bible le décrit dans linitiation du buisson ardent, les conditions où cet événement se serait produit (cest à dire sans une primaire organisation de temple ni surtout sans lintelligence artificielle qui émerge en même temps que les grandes proportions dintoxications de masse contemporaines au motif du loisir mais surtout de la psychiatrie) devait aboutir une initiation ratée, refoulée, sauf à lissue dun usage de labsolu cest à dire du monothéisme en loccurrence. A nouveau je nai pas lespace dentrer dans les détails mais je peux supposer que la chose est suffisamment compréhensible. Elle permet de conclure dans lhypothèse où AMO serait exacte et dans le cas où alors elle serait refoulée par les académies, duniversité et de pouvoir que ce refoulement serait explicable par lintervention chimique sur la psychologie dAkhnaton lui-même et/ou de ses compagnons puis disciples ; et nous débouchons sur une règle du désir dans la psychologie collective :
20.30.10.40 Perpétuation automate de la censure (était la misère de luniversité*homopouvoir1.2.2.2.5.1)
Lobservation laboratoire met en évidence des fonctionnements collectifs qui expliquent, plus tard dans leur répercussion psychologique, une base des phénomènes de refoulement. Une démonstration exemplaire est fournie par ce quon appelle parfois le Théorème du Singe. Lemploi du mot 'singe' convient par lallusion à limitation dont le mot 'singer' opère la caractérisation, car les phénomènes dimitation jouent un rôle en partie dans lexpérience. Celle-ci consiste à assembler une petite communauté de chimpanzés dans une pièce équipée de douches mais aussi dune potence à laquelle une banane est suspendue. Il existe par ailleurs un instrument, comme une échelle, quun individu de cette communauté peut gravir pour atteindre le fruit ; mais lorsquil le décroche un système déclenche un arrosage une douche froide sur toute la communauté. Ayant bientôt compris la cause du désagréable incident la communauté sinterdit de cueillir le met tentant. Une fois cette règle acquise, on sort un singe de la communauté, que lon remplace par un nouvel individu 'vierge' qui, immédiatement va grimper léchelle mais sen trouver aussitôt arrêté par les autres ; après quelque dispute il y renonce. Puis à nouveau un singe ayant vécu lacquisition de la règle est exclu et remplacé par un nouvel innocent qui va tenter de grimper léchelle mais va se faire rabrouer.. et ainsi de suite. Cependant, on observe que les derniers arrivés cest à dire ceux qui ne connaissent pas la raison de linterdiction - participent à lempêchement et sont plus violents pour interdire aux nouveaux venus laccès à léchelle. Bientôt, il ny a plus aucun témoin de la raison originelle de ne pas toucher à léchelle, et dans la communauté sinterdisant de cueillir le fruit défendu chaque nouveau venu qui sy essaie naïvement recueille un assaut de violence bien plus sauvage que ce qui existait au départ de ce conditionnement. La douche ne fonctionne plus jamais, la banane est toujours là et accessible mais une société déréglée et violente vit autour sans la toucher.
Cette expérience illustre la gamme de formations diverses dun refoulement dAMO. Au cas où Akhnaton serait Moïse et en ce cas plus probablement dipe (ainsi quinversement sil était dipe il serait encore probablement Moïse) et donc dans la circonstance actuelle qui en manifesterait le refoulement, le théorème du singe explique ou annonce un phénomène automatique dentretien dudit refoulement. Même durant le siècle de la découverte dAkhnaton après des milliers dannées doublis, lévidente hypothèse quil subsista sous dautres noms fut finalement réprimée. Quun théorème du singe soit seul en cause ou quil soit appuyé par dautres raisons, stimulations ou un renforcement volontaire du même refoulement, il indique de toutes manières la part automate de ce mécanisme.
On sait que dans lhistoire les successeurs directs dAkhnaton et principalement Ramses.2 qui vécut un long règne, appliquèrent un bannissement sur la mémoire de ce pharaon. Il aura suffi que durant une génération vivante, il fut interdit de prononcer son nom et dévoquer sa mémoire sous peine de mort ainsi que Ramses.2 effectivement en posa lordre pour que tout nouveau venu dans cette société réprimée fut, comme les singes nouveaux venus : nouvel innocent cest à dire également formé avec dautant plus de violence à appliquer lostracisme. Cependant il faut également concevoir quune origine encore plus antérieure fut désignable de ce mécanisme cest à dire Akhnaton lui-même qui, soumis à lépreuve dAmarna dont il avait promis de diriger lexpérience, leut à un certain point sabordée. Ainsi, presque sans légende ou caricature, en quittant Amarna cest à dire rompant sa promesse de borner lexpérience à son enceinte et en se rendant dans la région sinaïque pour établir la religion monothéiste, il aurait initialement causé la poursuite par Ramsès.2 automatiquement lancée par la promesse, lengagement, rompu.
A ce point jai pratiquement pour la première fois eu besoin de mettre en cause lindividu lui-même et son comportement. Après avoir constaté que le refoulement du sort ddipe était annoncé par Sophocle, mais sans faire cas dune psychologie collective qui pourrait actuellement, in situ, nous tromper on peut former une cause déventuel refoulement, venant indistinctement de lun ou de lautre protagoniste (Akhnaton ou Ramsès) et naboutissant quau résultat dune perpétuation automatique. Nous mesurons à quel point lhypothèse AMO est si inconcevable à vérifier et par conséquent inutile à considérer. Nous pouvons donc enfin aborder le sol plus certain de son invalidation certifiée par lacadémie dégyptologie dEgypte. Quittons donc la perspective de lhypothèse que lhypothèse (AMO) soit exacte mais refoulée et engageons nous à présent dans lautre sens, admis de tous, en suivant le courant certain que la momie dAkhnaton occupe KV55 de la Vallée des Rois dEgypte et que lhypothèse AMO est fausse.
20.30.20 AMO=faux, pourquoi le dire ?
Puisque AMO (entendons-nous) est moins une hypothèse quune lubie, quelle est sa raison dêtre ? Nous avons un autre exemple qui permet de constater que la question se pose : depuis plus de quatre siècles nous connaissons les lois qui régissent les corps célestes. Elles permettent daffirmer avec certitude que lastrologie est une lubie. Pourtant dans notre société sans plus de conteste rendue au " Rational Radical " lastrologie reste une pratique et une croyance vive (aussi en vogue, pourrait-on dire quune psychanalyse de semblant qui ne connaît sa véritable nature scientifique [*]). Ce paradoxe semble également frapper AMO, moins passionnant et dans des cercles plus spécialisés, néanmoins bien caractéristique dune résistance à lévidence scientifique.
Comment expliquer que malgré son non-sens, dauthentiques savants aient composé un volume de documentation semblant faire accroire que Moïse et dipe aient pu dénommer un seul et même individu en la personne dAkhnaton ?
20.30.20.10--Les faux-crédits de Gunter Sachs
AMO et astrologie sont deux lubies. Incité par leur ressemblance, on peut sappuyer sur lune lautre lubie pour expliquer sa partenaire. Une enquête a été menée vis à vis de lastrologie, qui peut être aussi éclairante vis à vis des fantasmes que le théorème du singe vis à vis des conditionnements. Cette étude a été menée par un personnage qui nest ni astrologue, ni scientifique bien quil fasse état dune formation universitaire, en mathématiques statistiques en loccurrence. Cette formation nétant pas exceptionnelle, ce qui par contre a distingué cet expérimentateur est sa richesse, financière, exceptionnelle. Héritier de nombreuses fortunes, Gunter Sachs est un personnage mondain, parmi les plus connus play-boys de la fin du siècle dernier. De ce sérail on imagine la manière dont il serait reçu par les scientifiques sil pénétrait leur terrain. Cest effectivement ce qui sest passé et ce quon aura pu imaginer sest réalisé :
« ..Après être parvenu aux tous premiers résultats.. ..je me suis mis à publier dans la presse allemande et suisse quelques articles.. Que navais-je fait là : cétait comme si javais déclenché une avalanche : une pluie dinjures et dinsultes sest abattue sur moi.. .. Je ne soupçonnais absolument pas de quoi les universitaires peuvent être capables.. ..quen définitive mes calculs soient bons, nintéressait guère ceux qui mont critiqué » écrit Mr Sachs après être passé sous la douche aux singes ou rossé par le maintien de lordre de la pensée. Les observations et calculs quil avait réalisés avaient conclu quen fonction de la date de naissance, compartimentée, sérialisée, selon les catégorisations astrologiques, les statistiques de mariages entre signes partenaires, choix de métiers, types de talents etc.. étaient largement et manifestement significatives. Pour être conséquente un telle enquête doit être réalisée sur un grand nombre de gens et en connaissance déléments relativement privés ; des universités détat en auraient le moyen mais, à linstar des contraintes que légyptologie subit dans la permission de fouiller et lexpression de ses résultats [x], des départements, par exemple dastronomie trouveraient difficilement des crédits pour vérifier quelque chose qui serait contre sa propre évidence de même des départements de sociologie ne verraient pas longtemps leurs crédits les nourrir sils déclaraient dobjectivité publique les cabinets dastrologues. Les facilités et droits de regard des universités étant donc sans conséquence, il ny avait que des sommes considérables dargent indépendantes et libres qui pouvaient obtenir le matériel et accomplir létude effectuée par Gunter Sachs.
Une fois le matériel acquis et le droit den faire usage obtenus, nétaient plus nécessaires que des calculateurs pour obtenir une évidence on ne peut plus objective à savoir quen statistique les comportements individuels sont prédictibles par les catégorisations astrologiques. Cest un fait que Sachs a mathématiquement démontré (Le Dossier Astrologique Ed M.Lafon oct 2000). Nous avons donc une bonne base de comparaison avec AMO qui, affichant de hautes probabilités doublées dune croyance illusoire est toutefois si ridiculisée par la science que.. par un mauvais sort, elle ne sy intéresse même pas.
20.30.20.20--Le captivant du faux-crédit
Saluant laudace et le courage de G. Sachs, jobjecte néanmoins à une extension de ses conclusions. Après avoir démontré quil existe sur le comportement « une influence liée à des caractéristiques corrélées aux signes du zodiaque, » il exclut de cette casuistique ce quil appelle la « prophétie-auto-réalisée.» Une prophétie qui se réalise elle-même se verrait en lexemple suivant : lastrologie déclarerait que "les signes du béliers se marient entre eux" tandis que des sujets béliers amateurs dastrologie et par conséquent informés chercheraient pour conjoint des béliers lastrologie serait alors prouvée après-coup. Sachs rejette cette possibilité, après avoir fait un grand nombre de calculs croisés de multiples manières semblant exclure que ce soit par préjugé quun comportement prouverait en écho une suggestion à lorigine arbitraire. Particulièrement certains résultats à lopposé des 'prophéties' (par exemple : "les signes du béliers ne se marient pas entre eux") mais probants statistiquement (suite de lexemple : lanalyse démontrant que "les béliers se marient significativement entrer eux") ruinerait lexplication par « prophétie-auto-réalisée.»
Cette opinion de G.Sachs témoigne dune notable ignorance de ce que rendrait au contraire possible la prise en compte dun Inconscient (qui est un autre modèle de mémoire et dinfluence). Or luniversité elle-même par ailleurs lanthropologie, notamment structuraliste décrit nettement comment des structures désignées "arbitraires", astrologies ou mythologies, peuvent jouer un rôle de déterminant à linsu de leurs sujets. La nuance, subtile mais radicale que la psychanalyse apporte à cette élucidation, sécrirait dans une altération de la formule « prophétie-auto-réalisée » (ou « prouvée-après-coup.») devenant « prophétie-entretenue-après-coup.» Dans la seconde version existe un sujet (entretenant) qui sajoute à la première (automate) ; la subtilité ainsi découverte tenant à ce que le sujet de laprès-coup peut indistinctement se situer avant ou après ladite prophétie. Cette situation équivaut à lobservation déjà rencontrée qui concluait à ce que la valeur dAMO tenait à ce quil était en pratique équivalent que son égalité, Akhnaton=Moïse=dipe soit vrai ou fausse [x & théorie du mensonge x]. Un autre exemple en fait état :
20.30.20.20.00.10 Exemple dune fausse linguistique
Jai précédemment mentionné [x] le crédit que certains kabbalistes octroient à lhypothèse que la lettre (hébraïque, alphabétique) serait un hiéroglyphe et dessiné par ombre projeté dune forme tridimensionnelle. De cet unique objet quelques dizaines de perspectives composeraient une série éventuellement ordonnée en table, mais aussi en mots, en phrases. Cette notion est si peu répandue quil en est dautant plus étonnant de voir à quel point elle simpose à lexpérience ; comme les statistiques de Gunter Sachs appliquées au zodiaque, le recensement des ombres-portées dune certaine forme spirale force à le constater. Pourtant, que les projections de cette spirale puissent lune après lautre révéler chaque lettre de lalphabet ne signifie pas que ledit alphabet ait été composé de la sorte ni à cette fin.
Que des gouttes deaux mouillent le sol ne signifient pas que le sol appelle la pluie (du moins pas dans ce quon appelle le paradigme scientifique) ! De même que des comportements peuvent révéler des signes zodiacaux sans que les signes zodiacaux en soient nécessairement la cause, les lettres alphabétiques peuvent coïncider avec des ombres singulières et néanmoins en être indépendantes. Pour être plus précis : les lettres peuvent précéder le constat quelles ressemblent à certaines composition dombres.
Cependant, si le cas est frappant et effectivement est-il frappant de voir lombre de cette spirale projeter ces lettres (un visiteur un jour est venu men montrer lévidence ; démonstration que lon trouve par ailleurs sur livres, illustrations et Internet) une fois lalphabet composé il naura pas manqué quon saperçoive (ultérieurement) de la coïncidence, et naturellement le soupçon que ces ombres soient à lorigine des lettres viendra renforcer la pérennisation de lalphabet, lui portant un faux-crédit (en loccurrence de hiéroglyphe volé à quelque clergé secret). Une fois le faux-crédit institué il devient équivalent que la lettre soit un hiéroglyphe (une ombre projetée) ou inversement que les hiéroglyphes soient des lettres. Indifférent aussi lequel de Champollion ou Fabre dOlivet [x] soit dans le vrai ou le faux car dans tous les cas, cest une coïncidence entretenue qui aura objectivé lambiguïté à la cause dun sujet lecteur et écrivain.
Le cas dAMO présente cet identique potentiel ; si cest une vérité fausse, elle peut être et lhistoire montre quelle aura été entretenue-après-coup et être devenue lobjectivation dun potentiel dautant plus pérennisant. Cest ainsi que la science peut affirmer quAkhnaton soit resté en Egypte comme Champollion, dans son domaine, aura affirmé que les hiéroglyphes sont des lettres, lhypothèse AMO nen subsistera pas moins déterminante, comme Zodiaque et Comportement coïncident, comme lettres et images forment un objet réel. De ce point de vue le terme dhypothèse peut être relégué (à lhypothèse) et celui de structure lui être substitué.
20.30.20.30 Le faux-crédit réhabilité
Cest en terme de structure AMO que nous pouvons donc relever trois déterminations dans lHistoire, annexes à la récente découverte de la dépouille dAkhnaton en KV55.
20.30.20.30.10 Le grand périple (imaginaire)
Nonobstant que les corps de la 18em dynastie aient tous été retrouvés en Egypte dans la Vallée des Rois (et quAkhnaton soit donc resté en Egypte), une hypothèse (comme le zodiaque est une hypothèse, comme les structures de la parenté selon C.Levi-Strauss et comme la matrice hiéroglyphique de lalphabet selon les kabbalistes sont à lorigine de la nature d'hypothèse') a germé au décours de lexpérience amarnienne mais naurait pas cru plus manifestement que la lubie suivante : à lopposé ou en contradiction avec son serment gravé sur les stèles frontières de sa cité, Akhnaton, le pharaon et les siens se sont déplacés hors des lieux ; entraînant avec lui une partie de sa population il sexila vers les bases égyptiennes du Sinaï (le buste le plus remarquable de sa mère, Tiye a été retrouvé par les archéologues sur le Sinaï). Bientôt cet exil devint lExode quand le roi déplacé fut informé que le clergé resté à Thèbes avait ordonné sa capture mort ou vif (pour ramener et exposer son corps en Egypte). Akhnaton senfuit, reprit son voyage, vers le nord et la mer qui sera plus tard nommée "Egée". Il aura alors initié la fondation dAthènes comme il sera ensuite conté par Sophocle dans dipe à Colone par ailleurs la Bible écrite plus tard aura gardé le souvenir de son passage en décrivant que le guide de lExode, Moïse, aura échappé à ses poursuivants en quittant son peuple exilé pour se perdre plus loin, seul mais caché en délivrant une dernière initiation.
Tandis que le pharaon décédé repose normalement dans le caveau prévu pour lui dans sa cité, ce fantasme version "long périple" est celui dune sorte de rêve que lhistoire aura recueilli aussitôt ou bientôt après Amarna. Il sera devenu une hypothèse, elle-même prenant corps et devenant influente. Cette sorte dincarnation (puisque ce fantasme primaire est entretenu-après-coup [voir.sus]), même si elle opère en écho avec des structures biologiques, anatomiques, génétiques est également renforcée par des organisations spécifiques : par exemple une propagande (pendante à la propagande de Ramsès qui aura cherché à effacer la mémoire dAkhnaton) aura pu objectiver ladite 'hypothèse' en créant les légendes bibliques et helléniques, de toutes pièces mais néanmoins comme un écho à une ambition ou une solution quAkhnaton et les siens auraient rêvées, imaginées sans avoir pu ou osé lappliquer.
Des éléments et une phénoménologie dans ce cas, comparable à celle du désir, se montre ainsi rapidement construits après et en réparation de léchec amarnien en une sorte de déni de sa défaite mais néanmoins aussi effective que si Akhnaton avait effectivement imprégné et marqué lhistoire de toute la région méditerranéenne léguée à ses soins par son père et achevant luvre de la 18em dynastie (voir lobjectivité de lastrologie révélée par G.Sachs [C5.20.30.20.10]).
20.30.20.30.20 Le périple inhibé (symptôme)
Autre configuration ; nonobstant que les fouilles aient retrouvé en Egypte les personnages amarniens (prouvant quAkhnaton est resté en Egypte), une hypothèse a été constituée au décours dAmarna, laquelle charge leur corps de conséquences initialement imaginaires mais rapidement plus effectives que leurs propres conduites et agissements. Selon cette seconde hypothèse cest lindividu Akhnaton qui sest engagé dans un exil. Isolé au milieu dune population hébraïque quil a projeté hors dEgypte mais qui lui voue une reconnaissance ambiguë, il est assassiné durant au fait de lentreprise. L 'hypothèse' alors prend, à proprement parler corps par le remplacement du guide par un second personnage qui fera rapidement oublier à la fois et le meurtre et la substitution. Ce périple interrompu et maquillé constitue lhypothèse que Freud déchiffre dans luvre de sa vie (Moïse et le Monothéisme [x]). La Bible se serait souvenue de ce meurtre ; ensuite la Grèce aurait construit une autre fable réparant le désir contrarié, décrivant la version où le roi de Thèbes en exil échappe à lattentat.
Cest la forme dun symptôme qui est en ces termes composée. Elle est aussi effective que la première (le Grand Périple fantasmatique susdit qui se sera composé en civilisation hermétique ci-dessous décrite [x] ) et constitue lodyssée judaïque selon linterprétation dite freudienne à la veille de la Seconde Guerre Mondiale.
20.30.20.30.30 Le périple avorté (inconscient)
Une troisième hypothèse est également attestée par lhistoire (puisque historiquement la documentation chronique dAMO est manifeste et effective) sans quelle soit en contradiction avec les fouilles archéologiques attestant de linhumation dAkhnaton en Egypte cest à dire en toute adéquation au programme et serment dAmarna affirmant la résidence circonscrite de lexpérience. Akhnaton naurait pas dérogé à son plan, mais léchec sur place aurait produit, à lextérieur, la forme du périple avorté qui aurait pu, au contraire, mener au succès de lexpérience. AMO serait, ontologiquement, sans rêve ni symptôme, éminemment Inconscient. Analogue au refoulement susdit [x] dun usage de psychodysleptique LSD, un refoulement que lon appelle "primaire" aurait issu le rayonnement de lAtonisme et de la 18em dynastie sur le bassin méditerranéen. Par cette forme ontologique, en restant dans lenceinte amarnienne le désir de nen pas sortir fut rapidement objectivé comme le zodiaque manifesté à partir du moment où la conscience humaine reconnaît quelle sen distingue comme la structure détermine du moment où elle chiffre la liberté comme le hiéroglyphe écrit à partir du moment où il ne sait plus quil est une image.
AMO en ce cas serait totalement infondé, mais in status nascendi plus effectif que sa tentative. Il ne serait pas non plus limpasse dune génération spontanée mais la sorte de paradoxe qualifiable de 'cynisme' : AMO serait strictement 'rationalisé' par le comportement, autrement irrationnel des successeurs dAkhnaton, particulièrement représentés par Ramsès.2 qui sans leffective production dAMO naurait aucune raison davoir appliqué le bannissement historique quil ordonna sur la mémoire dAkhnaton. Si en effet ce dernier avait souscrit jusquà son terme au compromis géopolitique négocié et à lorigine de son expérience, il ne saurait exister de motif raisonné au bannissement dont il fut néanmoins payé en retour. Le bannissement ayant eu lieu, la réaction à lostracisme injustifié rétablit la rationalité dune signification objective prenant corps en termes dAMO. En cette troisième hypothèse Ramsès.2 aurait principalement contribué à leffectivité dun désir quAkhnaton naurait pas eu lui-même le talent ou la force dexprimer.
Il reste alors à chercher le motif qui aurait poussé Ramsès et son clergé à linjuste dépersonnalisation dAkhnaton. Il faut entrer dans les détails pour trouver quelquindice. Une première étape de lanalyse identifie que, si Akhnaton na jamais pensé quitter Amarna (libérer les hébreux, trahir les secrets etc..), cest que Amarna était déjà le lieu dexil signifié par Sophocle par le nom de Colone (voire celui de lexit où quittant Colone en ce cas premières années de lAtonisme encore à Thèbes). Cette signification trouve son ampleur lorsquelle est doublée dun autre détail : dans la débâcle dAmarna lappel lancé par une princesse à une alliance maritale avec un prince Hittite, parent de la future grèce. Colone suivant cet indice est figurable comme le lieu de létranger. Or on a des raisons de penser que le racisme sorganise à partir dune formule qui na initialement pas de signifiant cest à dire en loccurrence, labsence dinfraction dAkhnaton néanmoins banni pour une cause qui sera générée par lextérieur, ainsi que le montrerait cette génération dAMO sans autre raison quun non-lieu égyptien.
Nous aboutissons aux confins dun exposé et dun texte qui se veut borné au sens commun et sans recours à largumentation très spécialisée de nombreux détails traités dans dautres volumes. Ce serait le cas de craindre quà déborder du niveau auquel je me suis assigné, on me rejette dans le champ des spécialistes dont jai déjà fait état de lintolérance. Hors du bon sens je figurerais ce que je décris et ma parole réduite à un tollé rance ; comme AMO, témoin les origines du racisme, je ne serais plus reconnu. Mais le tollé a déjà eu lieu et na pas besoin dêtre prolongé. Nous sommes à présent du point où AMO na pas de raison dêtre et pourtant elle est. Le fait ne demande pas de détail, la généralité, les lois générales de la signification, suffisent à montrer comment.
20.30.20.40 Premiers arguments du crédit
Nous aboutissons donc à la conclusion que sil a été raisonnable même si linjustice et la bêtise ont été employées de réprimer tout examen de lhypothèse AMO en attente de la preuve formelle quAkhnaton ne puisse être Moïse et dipe (puisquil est tout simplement demeuré durant sa vie, jusquà sa mort et après à Amarna, puis sans son caveau, puis dans la cache KV55) cette raison aura servi à montrer que, sans pouvoir être réelle, AMO aura été "réaliste".
Autrement dit, il aura fallu que lhistorique AMO ait été traité par la science comme une fiction, afin de pouvoir comprendre comment une fiction le désir constitue la casuistique effective de lhistoire de lhumanité. Pour bien comprendre quel est précisément le caractère 'réaliste' de ce caractère social ou humain, lexamen retrouve typiquement les manifestations historiquement objectives de ladite fiction-par-entretien-après-coup [2.3.2.2] témoin de la présence ou de lactivité dAkhnaton dans lHistoire.
20.30.20.40.10 Une objectivation spectaculaire
Si nous considérons lépisode historique animé par Alexandre de Macédoine, il est difficile de ne pas lui attribuer une qualité objective et effective. Alexandre a bien existé et ses conquêtes on bien été réalisées. Au cas où elles laisseraient déchiffrer la structure AMO, il sera difficile également de considérer que lhypothèse AMO ne soit pas objective, sans quoi le rôle de cette structure ne serait autrement explicable que par une force magique, une création issue dun mythe, comme une âme qui avant lastronomie expliquait lorbe des planètes par quelque volonté naturelle. Tant quun mythe nest pas réduit à lobjectivité par le déchiffrage dun code, la pensée qui en fait cas est religieuse ou animiste. Ainsi le Complexe ddipe relève-t-il de lanimisme sans génétique, anatomie ou événement en Thèbes historique. A linverse lorsque les structure de la parenté sont déchiffrées lexplication du mouvement des alliances se forge à lobjectivité. Cest le cas où on retrouve une structure, par ailleurs répétée comme on le verra immédiatement. En loccurrence lorsque Athènes avant de séteindre explose comme une étoile devenant transitoirement géante pour couvrir limmense territoire conquis par Alexandre, on constate premièrement quil recouvre à lidentique lambitieuse conquête aboutie à la fin de la 18em dynastie et quAkhnaton eut pour rôle de gouverner, sans doute à partir doutils appropriés mais prototypes (la centralisation, capitale, amarnienne). Puis on retient la constatation encore plus singulière et indicative que les administrateurs succédant au conquérant bâtissent le centre principal de leur culture, avec Alexandrie, à Hermopolis également. Or le lieu choisi est celui du site antique dAmarna plus précisément, en vis à vis sur de lautre côté du Nil et pas moins significatif.
On peut rester indifférent à ces indices et expliquer quAlexandre ne dirigea pas son expansion vers lEurope ou vers la Mongolie parce quil navait aucune imagination et quil aimait à priori lEst et le Sud. On pourra aussi dire quHermopolis fut érigée à cet endroit pour la même raison quon aurait pu construire à Hiroshima un grand aéroport asiatique parce que le terrain était nettoyé et sans propriétaire. On peut aussi dire quévidemment ces choix géopolitiques étaient plus ou moins hasardeux et circonstanciels et que cest également par hasard quon y trouve le semblant dune trace dAMO. On peut aussi penser quAlexandre ne faisait pas nimporte quoi ; nous chercherons donc des objectivations plus sérieuses.
20.30.20.40.20 Les observations techniques de lHistoire
Une source essentielle déléments objectifs dhistoire passe précisément par ce que lhistoire relate delle-même. Il sagit alors de science que lon dit historique, traitée par des historiens ; il sagit aussi de rapports administratifs quon appelle littérature grise : des registres, des catalogues, listes et réceptacles ou la littérature plus idéale que sont des livres, la Bible, certaines pièces et autres légendes. Généralement les scientifiques ne les prisent pas sans toutefois rejeter certains croisements de coïncidences qui en ressortent.
20.30.20.40.20.10 Objectivation historienne
Cest tout dabord lobjectivation scientifique techniquement et scrupuleusement traitée et entretenue par les historiens qui construit la meilleure raison. Il a existé dans lhistoire des historiens réputés et réputés crédibles. Beaucoup de choses de lhistoire romaine ou grecque nous sont par exemple connues par les historiens romains et grecs. Parmi eux Strabon vécut à lépoque dite du Christ. Il voyagea en Egypte, le long du Nil, visita Babylone etc.. Hermopolis Magna fut au rang de ses expéditions. De lEgypte je ne saurais mieux faire que de recopier le passage de Strabon que javais déjà relevé , vers 1985, lors dun premier article que je soumettais à mes pairs [x] avant de regretter quils naient jamais le temps de me dire ce quils en pensaient le voici à nouveau :
Quand Strabon visita l'Egypte avec Aelius Gallus qui en était le préfet, et avec Athénodore de Tarse, philosophe stoïcien, les prêtres d'Egypte lui dirent ce qui suit :
« Moïse était un prêtre d'Osiris, qui occupait une partie du pays méridional. En dissidence avec le culte extérieur, il quitta le nôme, suivi d'une foule d'hommes qui adoraient la Divinité à sa manière.
Il professait que le symbolisme zoologique maintenait le peuple dans l'erreur, au sujet des choses divines; que le symbolisme andrologique des Libyens et des Grecs avait le même inconvénient; que si le Dieu Vivant se manifeste à travers l'Univers tout entier, c'est une raison pour ne pas le particulariser, en lui prêtant une des formes partielles du Cosmos. Il ajoutait qu'on devait se borner à adorer l'Ineffable dans un sanctuaire digne de Lui, environné d'un territoire consacré, mais dépourvu de toute image représentative, de tout signe et de tout attribut figuré.
Dieu et les sciences qui se rattachent à son culte : voilà quelle était sa force. Un territoire neutre pour y fonder un temple, une Université de Dieu : voilà quel était son but. Il promettait d'instituer une Religion, une Synthèse sociale, sans exaction sacerdotale, sans fantaisie imaginative sous prétexte de révélation, sans surcharge de formalisme, sans dévergondage de pratiques.
Moïse acquit un grand pouvoir sur l'opinion publique de ces parages. Nombre de tribus limitrophes vinrent grossir ses sectateurs. Ses Enseignements et ses Promesses les entraînèrent, et il réussit à créer un nouvel Etat d'une importance relative. Ses successeurs se conformèrent à ses préceptes et marchèrent droit dans les voies de la Justice et de la vraie Religion; mais pas pendant longtemps. Bientôt cette Société dégénéra, et passa de l'ignorance à la superstition et au fanatisme. »
Ce point de vue égyptien diffère de celui de la Bible mais, en terme historien, sans y trouver de contradiction il ajoute un point de vue qui fait immanquablement songer à Akhnaton à partir du moment où on considère la contemporanéité absolue ou relative des personnages. Il est possible mais moins probable que ledit "prêtre dOsiris" ait été un autre prêtre concurrent plutôt quAkhnaton lui-même dans la circonstance que AMO dépeint (en loccurrence selon une version ici proche de celle de Freud). Strabon offre donc fortement à penser que les prêtres égyptiens lui ont parlé, sous le nom de Moïse, de celui qui nous connaissons aujourdhui sous le nom dAkhnaton. Cependant nous avons tout à fait admis que AMO était invraisemblable puisquaucun savant ne lui porta aucun crédit jusquà la preuve par KV55 qui la contesterait absolument. On comprend évidemment que dans ces conditions, autant Strabon est-il une référence établie, cest pour dautres domaines et autrement que pour ce rapport. Sans doute ne mentait-il pas mais témoignait-il dune hypothèse en vogue, certes invraisemblable mais racontée par des historiens un peu retardés comme létaient les égyptiens dégénérés (selon luniversité contemporaine) au moment où Strabon passait les voir. Or cest la présence de cette lubie qui nous intéresse. Car si déjà nous pouvions voir que sa structure donnait le change à lépoque dAlexandre, on la voit persister sous la forme dune croyance erronée encore quelques siècles plus tard. Si Strabon sen est laissé conter, nous ne nous laisserions plus aujourdhui prendre au piège mais il nous intéresse de constater que le piège était donc actif, au moins à certaines époques égyptiennes. Cest ce déterminant, fut-il irraisonné, qui par sa rémanence nous intéresse dans la perspective détude dun désir qui aurait pu être cause de quelque trame dhistoire.
20.30.20.40.20.20 Lobjectivation politique
Du côté hébreux également nous trouvons les nombreux éléments déjà mentionnés qui appellent à travers lAncien Testament à lhypothèse AMO. Mais émanant directement de cette période ptolémaïque, précisément à sa fin et assistant à la fermeture des temples et des écoles dHermopolis, nous trouvons ni plus ni moins que le prophète du Christianisme, son Messie Jésus Christ dont lobjectivité nest pas ici questionnable puisque cest le témoignage en soi qui nous intéresse. Ce témoignage quil soit hypothétique ou réel rapporte par les Chrétiens Coptes que linitiation du voyage de la sainte famille en Egypte passa par Hermopolis pour limpression, on le sait, que lenfant fit ensuite aux érudits hébreux, lors de ses visite au Temple de Jérusalem. A la fin de son ministère, ayant appris la condamnation qui scellait son sort, le dénommé Christ révéla, toujours selon ce rapport témoin, les enjeux et motif de sa condamnation : la scène est nommé de la transfiguration où cest lidentité de Moïse qui est révélée au apôtres avec lavertissement que le rabbinat avait au contraire ordonné de maintenir le voile sur le personnage.
Rien en cela ne révèle évidemment lidentité du prophète voilé mais révèle que cest le secret à son sujet qui fera largument principal du Christianisme puisque cest sur cette initiation que son fondateur laisse les apôtres présents avec la mission den par conséquent faire cas auprès des nations étrangères à Israël.
20.30.20.40.20.30 Institutionalisation de lobjet
Ces trois types dobjectivation (lunité dun territoire (Alexandre) normalement distribué en trois parties à Akhnaton, à Moïse et à dipe, laffirmation dhistorien (Strabon), les allusions pendantes aux secrets des politiques (J.Christ)) concourent à entretenir un hypothétique AMO qui aurait pu en lui-même devenir facteur objectif et historique (de même que par comparaison et pour illustration dhypothétiques constellations zodiacales révèlent par leur entretien quelles sont effectivement objectives au titre de lexpérience humaine).
Cest la suite de lhistoire cest à dire lhistoire du Christianisme, qui va effectivement apporter la preuve de la pérennisation objective dAMO. Je lai annoncée et jai reculé cette partie de lexposé pour expliciter préalablement la configuration logique qui préside au problème, comme je viens de lachever.
Au cours de cette explicitation le point de formation de lhypothèse a dabord procédé de morceaux épars, témoignages séparés de nations ou de cultures étrangères les unes aux autres, hellénique, hébraïque, égyptienne ; puis il sest aggloméré au moment de la synthèse de ces territoires recomposés après la fin dAthènes en une vaste zone ptolémaïque, bientôt rivale puis conquise par Rome. Durant la période de cette synthèse matérielle et politique du monde antique on a retrouvé la formation de cette hypothèse selon divers types dobjectivations mais encore flous et relatifs. Cest à Rome et avec le Christianisme, cest à dire au décours, si ce nest en conséquence de la capitulation ptolémaïque et de lenvahissement romain, que lon va découvrir lhypothèse AMO caractéristiquement sorganiser et sépanouir, opérer et influencer avec toute la conséquence de lobjectivité.
30 La mémoire européenne dAMO (lHermétisme)
Cest une part de lhistoire et une part du Christianisme qui nest pas connue par les Chrétiens et on saura comprendre pourquoi ; pour cela il faut apprendre que cette part a été récemment interdite, refoulée, volontairement oubliée. Le processus a été imposé il ny a pas longtemps : il y a quatre siècles. Aujourdhui nous dénonçons souvent les effets redoutés du révisionnisme dans lhistoire ; nous sommes en effet avertis ! après que lInquisition ait proscrit lHermétisme avec les moyens de torture et deffacement à sa disposition, le terrain culturel du Christianisme a été totalement rasé de la mémoire de la structure AMO et de la connaissance quelle avait été comprise, enseignée comme un fait historique et fondamental de la culture européenne et chrétienne. La fin de lopération déradication de cette mémoire peut être estimée assez précisément vers lan 1600. Il sagit dun révisionnisme culturel de lordre de ce quon redoute frapper lhistoire récente (exple : Shoa). Ni plus ni moins dailleurs quaprès leffacement de la mémoire de son prédécesseur par Ramsès.2, il y a de milliers dannées, cest sur une même tabula rasa que légyptologie découvrait Akhnaton en 1900. On aura alors vu pendant un siècle, avec tous les artifices de la mauvaise foi et même de la malhonnêteté, notre culture retenir interdite la mise en équation AMO jusquà obtenir enfin ! - enfin vers 2010 largument désigné affaire 55 qui, grossièrement mais suffisamment permet à tout le monde, un peu objectivement de justifier cet interdit.
Jai dit combien je trouvais ça tout à fait bien, si les gens et les savants cherchent et réussissent à se faire plaisir ensemble. Pour cette raison nous avons loccasion dexaminer comment une lubie aura pu devenir la cause de toute une phénoménologie historique, digne de présenter à une psychanalyse en constitution, les coordonnées dun désir et dun fantasme à son alibi immanent à une psychologie collective. Au plaisir de ce désir, nous pouvons donc continuer à faire confiance au Conseil Suprême de lEgyptologie, aux autorités rabbiniques et au bon sens de nos historiens universitaires afin dexaminer - avec le plaisir mesuré du raisonnable, sans crainte que le désir à sa cause ne déborde dans lillusion ou de délire - la simple hypothèse AMO dans toute sa splendeur expressive, à partir des Pères de lEglise pour commencer.
30.10 Le 4em monothéisme
Lorsque lEglise catholique allait entamer sa spectaculaire et dramatique révision de la Renaissance, on produisait encore à lépoque des illustrations représentant quatre monothéismes : sortaient en succession dune source divine un certain "Hermétisme", puis le Judaïsme, suivi du Christianisme et enfin de lIslam. Aujourdhui nous penserions sans hésitation quil ny en a jamais eu que trois, sauf à compter des exceptions mineures comme le Zoroastrisme du passé et dautre diront le Bahaïsme du futur [x]. Nous avons en effet perdu notion quil y eut un monothéisme passé majeur, particulièrement voisin du Christianisme. Cependant la place dun culte dHermès dans un paradigme monothéiste sexplique nécessairement par limportance et le rayonnement queut lHermopolis dEgypte.
30.10.10 Configuration Christianisme
Comme je lai mentionné [x], à partir de 300avJC Hermopolis Magna fut érigée et entretenue sur un lieu de culte plus ancien consacré au dieu de lécriture Thoth. Cétait une des villes sinon la ville la plus importante dEgypte pour des visiteurs venus dAsie et de tout le bassin méditerranéen. Les grecs ptolémées lavaient bâtie et consacrée à leur divinité Hermès ; pour signifier le caractère initial du lieu il y fut nommé Hermès-Thoth et les visiteurs pouvaient également sinstruire dune lempreinte demeurée désertique (Amarna), mais ceinturée des stèles représentant Akhnaton célébrant à Aton, en vis à vis sur la rive opposée du Nil.
Lorsque juste avant lavènement du Christianisme lEgypte capitula devant lexpansion romaine le culte en cette ville de pèlerinages et dinitiation séteint.
Les romains dédièrent par la suite lendroit à Antinoüs (lun des jumeaux référent de lArt de la Mémoire [x]). Tandis que le Christianisme émergeait concurremment en Israël, il est hors de doute que ce monothéisme du Nouveau Testament puisa en une continuité dans les expressions voisines qui séteignaient. Le Christianisme sénonça dans la suite en contraste du dénommé Ancien Testament hébreux puisque cétait le berceau dont il émergeait mais aussitôt hors ce berceau, il ajouta à son crédit une source plus profonde puisée à Hermopolis Magna :
30.10.10.10 Les pères
Les Pères de lEglise ont cité à lorigine de leur doctrine le culte ptolémaïque que les romains venaient déteindre. Saint Augustin, Lactance et bien dautres écrivent que Moïse avec été initié par un prophète égyptien quils nommaient Hermès Thoth en y ajoutant le qualificatif de Trismegiste. Parfois simplement nommé "Trismégiste" ou Triplex, qualifié également trois-fois-maître ou trois-fois-né, ce prophète portait le nom entier référent au culte dHermopolis Magna, cest à dire la cité grecque érigée après Amarna. Augustin décrit Hermès Thoth Trismegiste comme un roi dEgypte, monothéiste. Lui étaient attribués des enseignements nommés hermetica rassemblés en un Corpus Hermeticum. Ces textes sont principalement des écrits scientifiques, psychologiques, sociologiques, comme il sentendait à lépoque cest à dire également théologiques. Ils décrivent le soleil comme lastre moteur principal, tenant en laisse la terre et les planètes qui tournent autour, le chargeant également dattributs divins.
Plus tard lauthenticité de ces écrits aura été contesté [x] on peut le dire, avec un acharnement comparable à la ténacité qui fit rejeter tout examen dAMO avant quune affaire 55 lui offre une invalidité. On sait que présentement, nonobstant que cette preuve " 55 " fut immédiatement mise en défaut, on doit admettre quil faille laccepter à partir de 1600apJC on renonça pareillement aux hermetica bien quaujourdhui larchéologie ait prouvé que leur contestation est infondée. Il est devenu certain quun enseignement issu dHermopolis Magna survécut à sa fermeture et participa aux origines du Christianisme. Ce dernier sen sépara pour suivre un cours parallèle mais non pas désolidarisé. Beaucoup plus orienté vers une pensée à lambition scientifique lHermétisme du Trismegiste anima les courants thérapeutiques et bientôt alchimistes tandis que durant le Moyen-age. LEglise sen désintéressa mais ne le contesta pas jusquà la Renaissance.
30.10.20 Renaissance
Cest avec la Renaissance que lhypothèse AMO sest explicitement révélée comme structure, nommément de lHermétisme. Suite à lacquisition par de puissantes familles italiennes de documents découverts en Macédoine un brillant éclairage fut porté sur le Corpus Hermeticum qui était devenu un enseignement comparable à celui du New-Age contemporain, sans influence politique déclarée mais à fort potentiel culturel. Avec les nouvelles informations remises à la traduction du lettré majeur de la Renaissance, Marcile Ficin il devint nécessaire de reconnaître en Hermès Trismegiste, non plus un initiateur de Moïse comme le pensaient les Pères (et plus tard Freud), mais Moïse en personne. Lorsque dautre part on lappelait trois-fois-maître par allusion au fait quil avait également initié le personnage grecque Orphée, avec sa nouvelle identification, ce dernier devenait également le Triplex, et par conséquence Moïse était Orphée.
Le trouble fut grand mais, contrairement à ce que lon penserait aujourdhui, le scandale ne fut pas immense. Les dogmes originaux encore en cours avaient formé les croyances à un tel type de point de vue. Le Corpus Hermeticum était un texte familier, en usage et respecté. Certes on ne connaissait pas le nom dAkhnaton, mais le Hermès=Moïse=Orphée était strictement ce quon écrit aujourdhui AMO, Akhnaton=Moïse=dipe, avec le pharaon de mémoire Hermès-Trimégiste à la place de lAkhnaton de larchéologie. La preuve du caractère admissible de cette identification se trouve dans lalternance qui se produisit dun Pape à lautre se succédant ou rivalisant, certains adoptant la nouvelle version de l histoire et décorant les appartements en correspondance avec de limagerie égyptienne que leur successeur contestait et le suivant réadoptait encore
jusquà lInquisition finale.
Des détails parvinrent : la cité du Triplex était dénommée Adocentyn vocable certainement parent à cité dAton quon appelait aussi Adon, de "Adonis". Elle aurait été construite disait-on, afin dhéberger un culte au soleil et, évidemment, monothéiste. Une nouvelle histoire de lEurope était en train de se construire. Ce ne fut que linterdiction violente qui y mit un terme à la manière dont jai décrit la fonction de la bêtise [x]. Cependant, après luvre déradication par lInquisition de la mémoire hermétique on trouve, jusque dans les carnets de Newton des notes faisant allusion aux données et à leurs conséquences incluses dans cette structure, si puissantes que le grand astronome, à ses dires, préférait quelles ne fussent pas à son époque livrées au jour.
30.10.30 Structure manifeste et refoulée
Nous devons mesurer, peser le poids considérable dAMO.
30.10.30.10 Résumé
Avant dévaluer comment AMO sinscrit (comme scène primitive) dans une clinique générale de la civilisation contemporaine, je vais conclure ce chapitre avec sa récapitulation. Je lai déjà plusieurs fois, par étapes récapitulé pour traduire une sorte de processus discursif, analytique et le moins complexe possible ; mais néanmoins devant jouer sur les deux tableaux de la vérité et de lerreur, voire simplement du mensonge en temps quil est la convention de notre mentalité au stade où elle en est de son développement. Cest donc un processus relativement délicat que jai tenté au fil dun discours avec ses aller-retour et ses inversions. Jose espérer quen le suivant, il a dispensé en continu des informations constructives ; mais boucles et réflexions de méandres napparaissent pas toujours sur le chemin que lon suit pas à pas. La résumé indexée que jen vais faire laissera peut-être voir ces dimensions ajoutées et comprendre certains détours :
Jai commencé par décrire une anecdote ; cest à dire dabord son contexte qui est celui de la psychanalyse au constat quelle na objectivement rien découvert [10.10] depuis un siècle quelle est en activité tandis que pourtant Freud avait fermement indiqué quel domaine (psychologie collective) elle devait aborder pour quérir ses découvertes [1.2]. Ses disciples cependant nont pas investi ce domaine.
Lanecdote est donc celle-ci, quen tentant de rompre cette inhibition, on découvre que la première des découvertes probables de la psychanalyse était celle des origines dIsraël [10.20.20.10]. En réalisant cela, on comprend immédiatement quon rencontrera un obstacle. Lanecdote ne le repousse pas mais énumère les étapes, chacune effective comme les pièces dun puzzle ou les ingrédients dun plat, en petit nombre et matérialisés par des auteurs et leur livre : jai dabord découvert que S.Freud avait identifié Moïse comme un proche dAkhnaton [10.20.20.20.10] puis jappris que certains de ses élèves (K.Abraham puis I.Velikovsky) avaient fermement désigné dipe comme un nom que les Grecs donnaient à Akhnaton dans leur mémoire [10.20.20.20.20]. Sur cette piste je rencontrais déjà les quolibets mais en même temps découvrait un traité récent (A.Osman) dexclusive et stricte facture égyptologique révélant probable Moïse fut également le nom signifier Akhnaton refoulé [10.20.20.20.30]. Lanecdote se poursuit en relatant les confirmations par des universitaires réputés [10.20.20.20.40] mais en même temps les disputes qui chaque fois quelle est proposée ruinent légalisation des termes Akhnaton = Moïse = dipe [10.20.20.20.50].
En prenant acte que lhypothèse sans quaucun argument raisonnable ne la flétrisse ou la déchoie devait être néanmoins inadmissible, jai deuxièmement envisagé ce quil fallait déduire de cette anecdote [20]. Jai dabord recensé les faits historiques connus [20.10.20] et évalué le caractère, le détail et les enjeux, des deux équations, Akhnaton-Moïse [20.10.20] puis Akhnaton-dipe [20.10.30]. Une fois ces positions précisées jai déchiffré le complexe de la documentation que lHistoire nous a léguée [20.20].
Notamment nous trouvons-nous avec une égyptologie moderne, une histoire biblique retorse jusquà nos jours disputée, et un contingent de témoignages et dévènements historiens du bassin méditerranéen. Ces trois termes forment un corpus documentaire : légyptologie apporte un lot déléments décisifs [20.20.10] ; mais la Bible et lhistoire Juive nous met en garde contre de possibles motifs et manipulations révisionnistes [20.20.20]. Troisièmement les historiens savèrent souvent porter des éléments en faveur de AMO [20.20.30]. Ce corpus savère complexe, dautant que le seul "élément décisif" [KV55] soupçonné est lui-même soupçonné par les deux autres dêtre une manipulation et quau sein même de légyptologie il a été rapidement mis en doute.
Nous rencontrons donc un problème traité au chapitre III (logique de lâge typal [C3.20.30.10] et structure dudit conventionnel [C3.20.30.10]) et qui mérite de sappeler « convention du mensonge ». Il se résout par une analyse croisée qui reprend deux affirmations contraires :
Lautocritique de chacune conclut que si AMO est vrai il réclame de lui-même un refoulement automatique [30.10] mais que sil est faux, il va nécessairement générer son crédit, forcément en ce cas un 'faux-crédit'. Cest donc seulement ce dernier qui puisse servir dappui (comme dipe use de la réponse dune sphinge sur lautre pour la dénoncer [C3.20.30.10]). Cest ainsi que nous avons commencé par examiner les premiers arguments du questionnable crédit [30.20.40] puis ceux qui sont devenus systèmes en lespèce de la religion chrétienne [40]. Cet examen nous a mené à ce point. Si ce crédit savérait juste, cest évidemment laffirmation que AMO soit faux qui entrerait dans la catégorie du mensonge. Mais nous savons par ailleurs que ce jeu spéculaire [x] est conscrit à une indécidabilité sauf à sen remettre aux effets dune intelligence artificielle [C3.40.20].
30.10.30.20 Conclusion
Même si elle avait toutes les chances dêtre vraie, on peut cependant admettre que lobjectivité dAMO soit fausse comme celle du Zodiaque ; mais ce serait dautant moins une raison de lignorer, car par sa persistance, et sa prégnance, elle simposerait comme une fiction entretenue-après-coup par une humanité par conséquent caractérisée et personnalisée par ladite fiction devenue conséquente comme une réalité. Par cette vertu fictionnelle elle renseigne mieux que lhistoire factuelle sur le désir, lexpression et la nature humaine (tandis que si elle nétait pas fiction étant alors à lévidence une réalité refoulée, cest encore elle qui renseigne excellemment sur cette nature, désir et expression, humaine).
Dans les deux cas opposés AMO est des deux manières un élément fondamental qui nous guide et que notre connaissance doit éclairer. Les informations élémentaires que jai fournies au cours de ce chapitre sont toutes documentées. Elles sont bien plus précises dans leurs détails au cours des années et dizaines de volumes qui ont été élaborés durant leur examen. Je nai pas cité la plupart des références, livresques, les historiens sources, elles sont dans les volumes qui sont à la disposition de quiconque veut sen renseigner [lienBiblio]. Jai décrit comme jétais averti que feront obstacle à cet examen, le fait des difficultés à dabord faire savoir quil existe. Mais si quelquun en prend connaissance et estimerait sauf à mettre en doute mes sources et références quil nest pas impératif den compter lhypothèse et strictement critiquer ses conclusions, ce serait une personne irresponsable si elle prétendait être intellectuelle et, en un simple terme, un crétin ce qui est une notion psychiatrique et terme clinique précis que les chapitres suivants expliquent.
Le refoulement rend imbécile ; cest cette raison qui est ici en jeu. Newton avait peut-être raison de parier sur limbécillité durant un moment. Cest également ce qui est justifié en terme danalyse cybernétique, lorsquon montre que faire lidiot est une passe nécessaire à un bon rapport avec une intelligence artificielle [Lacan, traité cybernétique de La Lettre Volée]. Mais nétant pas certain que ce soit une solution permanente, il y a lieu délever pour finir lhypothèse à la perspective quelle découvre si elle est admise [au cours des chapitres suivants] :
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