Td corrigé stratégie de délivrance de formation master pdf

stratégie de délivrance de formation master

Veolia. Gestion des infrastructures de transports. Abertis. IFSTTAR ... d'initiatives individuelles des chercheurs (une création en 2011 émanant du LIGM), ), elle ..... jeu de données à traiter, polycopié, corrigés) ou en complément du cours (ex .... TD ou bureau d'étude, mini-projet, note de synthèse, devoir maison, exposé, etc.




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DOSSIER DE DEMANDE D'ACCRÉDITATION
DE L'ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES
À RÉALISER DES FORMATIONS DE MASTER







PLAN DU DOSSIER



 TOC \o "1-3" \h \z \u  HYPERLINK \l "_Toc401134953" AVANT PROPOS  PAGEREF _Toc401134953 \h 3
 HYPERLINK \l "_Toc401134954" PREMIÈRE PARTIE : STRATÉGIE DE FORMATION DE L'ÉTABLISSEMENT  PAGEREF _Toc401134954 \h 6
 HYPERLINK \l "_Toc401134955" DIAGNOSTIC  PAGEREF _Toc401134955 \h 6
 HYPERLINK \l "_Toc401134956" INTRODUCTION  PAGEREF _Toc401134956 \h 6
 HYPERLINK \l "_Toc401134957" RESSOURCES HUMAINES  PAGEREF _Toc401134957 \h 7
 HYPERLINK \l "_Toc401134958" RELATIONS INTERNATIONALES  PAGEREF _Toc401134958 \h 8
 HYPERLINK \l "_Toc401134959" PARTENARIATS ET RÉSEAUX  PAGEREF _Toc401134959 \h 9
 HYPERLINK \l "_Toc401134960" DÉVELOPPEMENT DURABLE  PAGEREF _Toc401134960 \h 10
 HYPERLINK \l "_Toc401134961" POLITIQUE DE FORMATION  PAGEREF _Toc401134961 \h 11
 HYPERLINK \l "_Toc401134962" POLITIQUE SCIENTIFIQUE ET FORMATION DOCTORALE  PAGEREF _Toc401134962 \h 14
 HYPERLINK \l "_Toc401134963" STRATÉGIE DE DÉLIVRANCE DE FORMATION MASTER  PAGEREF _Toc401134963 \h 18
 HYPERLINK \l "_Toc401134964" DEUXIÈME PARTIE : MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE DE L'OFFRE DE FORMATION  PAGEREF _Toc401134964 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc401134965" DÉMARCHE QUALITÉ  PAGEREF _Toc401134965 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc401134966" VIE ÉTUDIANTE  PAGEREF _Toc401134966 \h 22
 HYPERLINK \l "_Toc401134967" ACCOMPAGNEMENT DES ÉTUDIANTS ET ACCUEIL DES PUBLICS SPÉCIFIQUES  PAGEREF _Toc401134967 \h 23
 HYPERLINK \l "_Toc401134968" STRATÉGIE NUMÉRIQUE  PAGEREF _Toc401134968 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc401134969" BIBLIOTHÈQUE ACADÉMIQUE  PAGEREF _Toc401134969 \h 25
 HYPERLINK \l "_Toc401134970" ENSEIGNEMENT DES LANGUES  PAGEREF _Toc401134970 \h 26
 HYPERLINK \l "_Toc401134971" CONTRÔLE DES CONNAISSANCES ET DES COMPÉTENCES  PAGEREF _Toc401134971 \h 27
 HYPERLINK \l "_Toc401134972" PRÉPARATION ET SUIVI DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE  PAGEREF _Toc401134972 \h 27
 HYPERLINK \l "_Toc401134973" SERVICE D’APPUI A LA FORMATION  PAGEREF _Toc401134973 \h 27
 HYPERLINK \l "_Toc401134974" TROISIÈME PARTIE : ARCHITECTURE DE L'OFFRE DE FORMATION  PAGEREF _Toc401134974 \h 29
 HYPERLINK \l "_Toc401134975" DOMAINE SCIENCES, TECHNOLOGIES, SANTÉ  PAGEREF _Toc401134975 \h 29
 HYPERLINK \l "_Toc401134976" MENTION MÉCANIQUE (Co-accréditation avec l'UPEM et l'UPEC)  PAGEREF _Toc401134976 \h 29
 HYPERLINK \l "_Toc401134977" MENTION GÉNIE CIVIL (Co-accréditation avec l'UPEM)  PAGEREF _Toc401134977 \h 35
 HYPERLINK \l "_Toc401134978" MENTION SCIENCE DES MATÉRIAUX (Co-accréditation avec l'UPEM et l'UPEC)  PAGEREF _Toc401134978 \h 41
 HYPERLINK \l "_Toc401134979" MENTION ÉNERGIE (En propre)  PAGEREF _Toc401134979 \h 46
 HYPERLINK \l "_Toc401134980" MENTION MATHÉMATIQUES ET APPLICATIONS (En propre)  PAGEREF _Toc401134980 \h 50
 HYPERLINK \l "_Toc401134981" DOMAINES SCIENCES, TECHNOLOGIES, SANTÉ & SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES  PAGEREF _Toc401134981 \h 54
 HYPERLINK \l "_Toc401134982" MENTION TRANSPORT MOBILITÉ RÉSEAU (En co-accréditation avec l'UPEM et l'UPEC)  PAGEREF _Toc401134982 \h 54
 HYPERLINK \l "_Toc401134983" DOMAINES DROIT, ÉCONOMIE, GESTION & SCIENCES, TECHNOLOGIES, SANTÉ  PAGEREF _Toc401134983 \h 61
 HYPERLINK \l "_Toc401134984" MENTION ÉCONOMIE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DES TRANSPORTS (En co-accréditation avec l'UPSAy et l'UPOND)  PAGEREF _Toc401134984 \h 61

AVANT PROPOS



L'École nationale des ponts et chaussées (l'École) est pour l'heure co-habilitée à délivrer 22 diplômes de Master correspondant à des spécialités dans le domaine de la mécanique, du génie civil, des mathématiques appliquées, de l'économie, de la finance, de l'énergie, des transports, de la ville et de l'environnement. Ces spécialités sont réalisées en partenariat avec de nombreux établissements. Les universités porteuses des diplômes actuellement co-habilités par l'École sont l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM pour les spéciliatés MMS, MSROE, SMCD, MAF, MISE, VISU et EIS), l'Université Paris-Est Créteil (UPEC pour la spécialité TM) l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense (UPOND pour les spécialités EDDEE et FPFS), l'Université René Descartes (MVA), l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC pour les spécialités ANEDP et OACOS), l'Université Paris-Diderot (Paris 7 pour la spécialités SAGE, MAPE, AIR) l'Université Paris-Sud Orsay (NE) et l'EHESS (APE). Trois spécialités correspondent à des Masters Internationaux ("ex Duby") réalisés dans le cadre de ParisTech (TraDD, MVE et GTESD). Dans le cadre de ParisTech, l'École Nationale des Ponts et Chaussées participe également à la délivrance du Master REST.

Comme la première partie du présent dossier l'illustrera, ces partenariats s'inscrivent pleinement dans une cohérence thématique, géographique et institutionnelle pour l'École. Ainsi a-t-elle développé des liens privilégiés au sein des deux PRES auxquels elle appartenait (15 des 22 diplômes délivrés le sont avec des partenaires de ces anciens PRES), mais elle s'est également focalisée sur les domaines scientifiques qui lui sont naturels de part la nature des ingénieurs qu'elle forme. Cela l'a conduit a développé et entretenir des partenariats avec d'autres universités reconnues pour leur pertinence en économie (UPOND et EHESS), en mathématiques (Paris 5 et 6) et en génie de l'environnement (Paris 7).
L'élaboration du présent dossier a impliqué de la part de l'École une interrogation profonde quant à sa stratégie en termes de Master, quant aux thématiques et domaines scientifiques et aux partenariats institutionnels qu'elle souhaitait renforcer dans ce cadre. Naturellement un rapprochement fort avec les universités de la ComUE Paris-Est sur ce dossier a accompagné cette réflexion. Cette stratégie a été validé par le Conseil d'administration de l'École.

Ce dossier est donc la résultante de cette réflexion. Le calendrier différent de nos partenaires en vague D implique que nous ne présenterons pas dans le présent dossier nos choix relatifs à certains Masters dont nous comprenons qu'ils demeurent pour l'instant sous le régime de l'habilitation (OACOS, SAGE, APE).

Liste des mentions déposées

DomaineMentionParcoursCo-accréditation Sciences, technologies, santéMécaniqueModélisation et Simulation en Mécanique des Solides (MS2)
Modélisation et simulation en Mécanique des fluides et transferts thermiques (MFT) Approches Multi Echelle pour les Matériaux et les Structures (AMMS)Co-accréditation avec UPEM et UPECGénie CivilMécanique, Matériaux et Structures pour la Construction et les Transports (MMSCT),
Ingénierie de projet en Génie Civil (IPGC)
Mécanique des sols, des roches et des ouvrages dans leur environnement (MSROE)Co-accréditation avec UPEM Sciences et génie des matériauxMatériaux Avancés et Nanomatériaux (MAN)
Sciences des Matériaux pour le Construction Durable (SMCD)Co-accréditation avec UPEM et UPECEnergieDurabilité des matériaux et des structures pour l’énergie (DMSE)
Démantèlement et gestion des déchets ( Decommissioning and Waste Management -DWM)En propreMathématiques et applicationsMathématiques Appliquées à la Finance (MAF)
Mathématiques Vision Apprentissage (MVA)
Analyse Numérique et Équations aux Dérivées Partielles (ANEDP)
Recherche opérationnelle (RO)En propreSciences, technologies, santé & Sciences humaines et sociales Transport, mobilité, réseauxTransport, Mobilité (TM)
Transport et développement durable (TraDD)Co-accréditation avec UPEM et UPECDroit, économie, gestion & Sciences, technologies, santé Économie de l’environnement, de l’énergie et des transportsÉconomie de l'environnement
Économie de l'énergie
Modélisation prospective
Co-accréditation avec UPSAy et UPONDAinsi, nous restons co-habilitant des spécialités SAGE (portée par Paris 7), OACOS (portée par l'UMPC ) et APE (portée par l'EHESS) pour lesquelles nous resterons sous le régime de la co-habilitation jusqu'à ce que les établissements porteurs passent eux-mêmes sous celui de l'accréditation.

Concernant la spécialité GTESD, nous demandons pour l'instant à en rester co-habilitant jusqu'à ce qu'une décision soit prise avec les autres établissements co-habilitant quant à l'avenir de cette spécialité aujourd'hui portée par ParisTech.

L'École choisit de ne plus être entité diplômante, en propre ou via une co-accréditation des mentions de Master incluant les parcours AIR, MAPE, MVE et FPFS. L'École pourra néanmoins rester partenaire de ces formations.

PREMIÈRE PARTIE : STRATÉGIE DE FORMATION DE L'ÉTABLISSEMENT



DIAGNOSTIC

INTRODUCTION

L'École nationale des ponts et chaussées (l'École) a été fondée en 1747 (à l’époque comme « École royale ») pour former les ingénieurs du corps éponyme créé en 1716, responsables au sein de l’État de la construction des routes, ponts, canaux et autres ouvrages. L'enseignement se structura progressivement et les Ingénieurs des ponts et chaussées accrurent leurs prérogatives en matière d’aménagement du territoire, jouant un rôle majeur dans le développement économique de la France. Au long du 19e siècle, l'École conforta ses traits distinctifs tout en s’adaptant au progrès incessant des techniques. A partir de 1851, l'École s'ouvrit aux élèves externes (français et étrangers) et aux auditeurs libres. Après-guerre, l'École affirme sa modernité et adapte ses enseignements aux besoins du monde économique ainsi qu’aux attentes d’une société plus soucieuse de l’environnement. Les effectifs ont augmenté sensiblement afin de répondre à la demande croissante d'ingénieurs tant pour le corps des ponts et chaussées que pour le secteur privé. A partir des années 1950, les effectifs des élèves civils vont dépasser ceux des ingénieurs-élèves et l’École accueille la première femme élève en 1959. Devenue, le 1er janvier 1994, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) de type grand établissement (article D. 717-4 du code de l’éducation) relevant du ministre chargé de l’équipement (actuellement la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie - MEDDE),, l'École possède aujourd'hui la personnalité juridique propre à favoriser les initiatives adaptées au dynamisme de son développement. Elle a pris en 2008 le nom de marque École des Ponts ParisTech, et ambitionne aujourd’hui de former les ingénieurs dont la Nation -administrations publiques, entreprises - a besoin pour répondre aux demandes des citoyens dans des domaines clés de la vie quotidienne comme les transports, l’habitat, les services urbains, mais aussi dans des domaines amonts qui leurs sont liés comme l’énergie, l’environnement, les sciences du climat, l’aménagement et le développement durable des territoires.

Le décret n°93-1289 du 8 décembre 1993 relatif à l’École nationale des ponts et chaussées établit ainsi en son article 2 la mission de l’École :
« L'École nationale des ponts et chaussées a pour mission principale la formation initiale et continue d'ingénieurs possédant des compétences scientifiques, techniques et générales de haut niveau, les rendant aptes à exercer des fonctions de responsabilité dans les domaines de l'équipement, de l'aménagement, de la construction, des transports, de l'industrie et de l'environnement.
Dans les domaines de sa compétence, l’École mène des actions de recherche et participe à la diffusion des connaissances. Elle exerce ses activités sur les plans national et international. »
C'est donc en cohérence avec sa stratégie de recherche, sa volonté d'ouverture à d'autres publics et pour renforcer la formation scientifique de certains de ses élèves ingénieurs que l'École souhaite être accréditée à réaliser des formations de Master comme l’y autorise son statut (cf. article 3 du décret cité).

RESSOURCES HUMAINES

L’École met en œuvre sa formation en s’appuyant sur des personnels et enseignants des catégories suivantes :
des personnels permanents en charge des fonctions d’animation académique, d’ingénierie et d’organisation pédagogique et de suivi des étudiants, au sein de ses départements d’enseignement,
des chercheurs de l’École investis dans les fonctions d’enseignants et d’appui à l’enseignement,
des enseignants permanents de langues,
des enseignants vacataires issus des milieux économiques ou d’autres organismes de recherche et établissements d’enseignement supérieur.
L’École s’assure de la cohérence du profil de ses enseignants avec ses objectifs et missions par :
un dispositif basé sur le principe d’appels à candidatures pour recruter les responsables des modules ;
un système d’évaluation généralisée des enseignements.

Personnels des départements d’enseignement
Une équipe, en charge de l’animation et le pilotage d’un département d’enseignement, est constituée d’un président de département, personnalité extérieure ou chercheur de l’École, d’un directeur ou responsable académique du département (ingénieur ou docteur), d’un inspecteur des études et d’un soutien administratif.
Cette équipe joue un rôle primordial dans la mise en œuvre de la formation, en assurant notamment les fonctions suivantes :
pilotage stratégique de l’offre de formation,
animation et recrutement de l’équipe enseignante,
recrutement des étudiants,
mise en œuvre des formations,
suivi de la scolarité des élèves, assistance, conseil, gestion des contrats de formation,
relation avec les entreprises et appui à la construction du projet professionnel des élèves.

Les Masters sont rattachés dans leur pilotage aux différents départements de cycle Master de l'École (Génie civil, Génie mécanique, Ingénierie mathématique et informatique, Sciences économiques gestion finance, Génie industriel, Ville environnement transport). Il existe un responsable ad nominem de chaque actuelle spécialité de Master qui assure la présence de l'École dans la gouvernance du Master.

Chercheurs permanents
Les chercheurs employés par l’École n’ont pas de statut d’enseignants-chercheurs mais sont fortement impliqués dans l’enseignement. Ainsi la majorité des cours assurés dans une des 22 spécialités de Master co-habilité par l'École le sont par des chercheurs employés par l’École ou par des chercheurs de ses laboratoires. La grande majorité des chercheurs qui enseignent, et la totalité des chercheurs ayant le titre de professeur, sont titulaires d’une habilitation à diriger des recherches (HDR). Cette forte présence de chercheurs dans la formation de Master assure une continuité dans la réalisation du projet pédagogique et un haut niveau scientifique de l’enseignement donné en adéquation avec les thématiques développées dans la recherche. Ces apports sont complétés par ceux d'intervenants issus du monde professionnel qui garantissent l'adéquation des enseignements avec les attentes du monde de l'entreprise.

Enseignants permanents de langues et autres enseignants internes
Le département de la formation linguistique emploie 12 enseignants de langue en anglais, français langue étrangère, espagnol, italien et allemand ; il a par ailleurs recours à 44 vacataires.

Le personnel administratif et technique permanent de l’École assure une partie des enseignements comme par exemple la préparation et l’encadrement de travaux pratiques et de projets. En outre, une partie des personnels permanents de la direction de l’enseignement et des départements d’enseignement participent directement en tant qu’enseignant, tuteur, membres de jury à la mise en œuvre de la formation d’ingénieur.

Enseignants vacataires
L’École recrute également des responsables de modules d’enseignement issus d’entreprises constituant les débouchés de la formation d’ingénieur, d’organismes de recherche et d’établissements académiques. Ces enseignants sont recrutés par appel à candidatures ; les candidats sont auditionnés par un jury dont les propositions sous soumis à avis du conseil d’enseignement et de recherche avant d’être présentées à la décision du directeur. La durée totale du mandat est de 10 ans. La nomination est provisoire pour une première période de deux ans, confirmée pour une période de 4 ans. Ensuite le mandat peut être renouvelé pour une durée de 4 ans par le Directeur après avis du président du département d’enseignement.

La notoriété de l’École, l’importance des relations École-entreprises, les liens qu’elle entretient avec ses anciens diplômés, la qualité du réseau scientifique et technique sous tutelle du ministère en charge du développement durable, la valeur et le nombre des partenariats de l’École avec des universités (notamment au sein de la ComUE Paris-Est) et des grandes écoles (notamment celles membres de ParisTech) permettent de puiser dans un vivier large d’enseignants ; ils permettent également que les enseignants ainsi recrutés manifestent un attachement fort à l’École, attachement que celle-ci entretient, à travers des actions comme la rédaction du guide de l’enseignant ou la journée des enseignants.

Personnels administratifs, techniques et chercheurs permanents
L’École emploie, en adéquation avec ses missions, 457 personnes dont 211 sont des chercheurs. 20% sont affectés à l’enseignement, 48% à la recherche et 32% à des activités support. Les filiales (Ponts Formation Conseil, filiale de formation continue et le MBA) emploient 67 personnes.


RELATIONS INTERNATIONALES

Politique et organisation
En matière d’enseignement, l’École a bâti depuis de longues années une renommée internationale particulièrement forte dans le domaine du génie civil. Au-delà d’un premier cercle de relations privilégiées (Espagne et Maroc), elle a su construire plus récemment des partenariats actifs au Brésil, en Chine, au Japon et dans les PECO, et, conformément aux orientations de son contrat d’objectifs, elle a développé des liens avec des établissements de pays européens et anglo-saxons (TU München, KTH, Imperial College, Manchester). Elle entend maintenir ce réseau et le développer de manière modérée vers d’autres pays (Russie, Turquie ; l’accès au marché indien, s’il est souhaité, restant plus difficile à développer), ainsi que conforter ses liens avec l’Asie du Sud-est et les États-Unis, qui est la destination la plus attractive pour la mobilité sortante. L’École doit également s’appuyer sur des capacités d’accueil dans des départements d’enseignement moins bien connus à l’international que le département d’enseignement « génie civil et construction ».

Consciente donc de l’enjeu que représente la mondialisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’École a inscrit l’internationalisation comme l’un des axes majeurs de sa stratégie de développement. La direction des Relations Internationales (DRI) définit et met en œuvre la politique de développement à l’international de l’École. Composée de trois personnes, la DRI s’appuie sur un réseau de correspondants internationaux et sur les laboratoires de recherches de l’École.

Les Masters participent activement à cette dynamique d'internationalisation de l'École. Elle participe actuellement à trois Masters Internationaux ParisTech ("ex Duby") exclusivement réservés à des étudiants étrangers ou en formation continue.

Pleinement intégrée dans l’espace européen de l’enseignement supérieur (processus de Bologne), l’École a mis en place la structure LMD et le système de crédits ECTS. Elle a développé de nombreux partenariats avec les meilleures universités européennes et a entrepris, depuis plusieurs années, de s’ouvrir au reste du monde (Asie, Amérique du Sud, Amérique du Nord, Maghreb et Moyen-Orient), en particulier au Brésil, à la Russie et à la Chine. Le Master Transport et développement durable fait par exemple l'objet d'un diplôme de double Master avec l'Université de TongJi en Chine.

L’École participe à plusieurs réseaux internationaux d’universités lui permettant d’asseoir sa réputation internationale et de nouer de nouveaux partenariats avec des universités prestigieuses du monde entier : le Réseau T.I.M.E. (Top Industrial Managers for Europe), le Réseau IDEA League, l’Association EUCEET (European Civil Engineering Education and Training). L’École a par ailleurs noué des collaborations internationales au niveau des formations de master, des formations doctorales et de la recherche.


PARTENARIATS ET RÉSEAUX

Description du contexte industriel régional concerné
Les diplômés de l’École sont amenés à travailler dans des contextes professionnels très divers, que ce soit à l’échelle locale, régionale, nationale, ou internationale. En conséquence l’École est en relation avec des entreprises travaillant aux différentes échelles ; de même elle travaille avec des institutions publiques tant nationales que locales.

Participation des professionnels et des représentants du milieu socio-économique aux instances dirigeantes de l'École (conseil de perfectionnement, démarche qualité)
Le statut de l’École prévoit la présence au conseil d’administration de 8 personnalités qualifiées reconnues pour leurs compétences dans les domaines de l'équipement, de l'aménagement, de la construction, des transports, de l'industrie et de l'environnement. 5 d’entre elles sont actuellement issues des entreprises et du milieu socio-économique : Jacques TAVERNIER, président de l’USIRF, ancien P-DG d’Eurovia, Diane d'ARRAS, directeur délégué Eau Europe Suez Environnement, François BERTIERE, président-directeur général de Bouygues Immobilier, Michèle CYNA, président-directeur général de Burgeap, Fouad AWADA, directeur général adjoint de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la région Ile-de-France.


DÉVELOPPEMENT DURABLE

De par ses thématiques de recherche et d’enseignement (transport, urbanisme, matériaux, énergie, environnement, économie sectorielle…), l’École a choisi depuis de nombreuses années d’offrir les instruments de réponse aux enjeux du développement durable allant bien au-delà de la simple prise en compte des impacts environnementaux. Elle a fait le choix d’une approche systémique, pluridisciplinaire, scientifique et ouverte comme axe structurant du développement de sa formation et de sa recherche. La stratégie de l’École, depuis les années 1990, est ainsi en pleine cohérence avec son ministère de tutelle en incluant les problématiques sociétales : dialoguer avec les parties prenantes, mettre l’acceptabilité au cœur de la durabilité, contribuer à l’évolution des modes de gouvernance.

Au-delà de la nécessaire sensibilisation aux enjeux relatifs aux trois piliers du développement durable (sociétal, environnemental et économique) et d’une formation aux concepts et méthodes permettant de mesurer et réduire l’impact environnemental des activités, le moteur de l’évolution de la formation à l’École est une compréhension bien plus profonde de l’enjeu que constitue le développement durable en termes de gouvernance. L’émergence de modes de gouvernance cohérents avec le développement durable, tant dans les entreprises privées que dans la décision publique, ne pourra s’opérer que si les acteurs de la transformation des sociétés, que sont les diplômés et futurs diplômés de l’École des Ponts ParisTech, sont à même de développer dans leur formation des savoirs et compétences cognitives leur permettant d'appréhender les enjeux dans leur complexité et de travailler en bonne intelligence avec les autres pour développer des solutions intégrées durables.

L’École poursuit l'objectif d'inscrire les formations qu'elle propose en cohérence avec le développement durable. Le choix est explicitement celui d'une approche diffuse ne visant pas à former des spécialiste du développement durable (pour lesquels il n'existe d'ailleurs pas de réels débouchés professionnels) mais bien des professionnels conscients des enjeux de la durabilité et capables, dans leurs différents métiers, de contribuer à la durabilité des réponses apportées.

L’École est très active sur ces enjeux puisqu'elle participe de manière très suivie aux Groupes de Travail CGE/CPU sur les compétences des formations à un développement durable et sur la préparation de la COP21. Elle est par ailleurs "Full player" du Sustainable Literacy Test. Il s'agit d'un questionnaire mondial de connaissance sur les enjeux et les actions du développement durable établit sous l'égide de l'ONU et de l'UNESCO. 215 universités des cinq continents proposent déjà ce test à leurs étudiants. L’École a fortement contribué à l'élaboration de la base de données de question et à sa diffusion auprès de ses partenaires.
POLITIQUE DE FORMATION

Organisation et chiffres clés de la formation
La direction de l’enseignement est responsable de la formation d’ingénieur, des formations spécialisées (hors MBA des Ponts) et des masters. Le doctorat est géré au sein des écoles doctorales de la ComUE Paris-Est, qui délivre directement ce diplôme. La filiale Ponts Formation Conseil est en charge de la formation continue de l’École. La filiale MIB Développement est responsable des programmes de MBA de l’École.
Pour l’année académique 2013-14, les chiffres clés des effectifs élèves sont les suivants :
870 inscrits en formation d’ingénieur,
139 inscrits en master (dont 59 élèves-ingénieurs de 3e année en double cursus),
191 inscrits en mastère spécialisé,
308 doctorants,
330 élèves du MBA des Ponts,
18 élèves en formation post concours d'architecte urbaniste de l’État,
soit 1 797 inscrits (dont 1/4 de filles), à part les 8.000 participants à la formation continue.

Offre de formation
Formation d’ingénieur
L’École propose une formation conduisant à la délivrance du diplôme d’ingénieur de l’École nationale des ponts et chaussées.

Masters
L'École des Ponts ParisTech participe à 5 programmes de masters délivrés par ParisTech :
Master International ParisTech Transport et développement durable (TRADD) avec l’École Polytechnique et Mines ParisTech en partenariat avec la Fondation Renault. L'École est pilote de cette formation
Master International ParisTech Gestion et traitement des eaux, des sols et des déchets (GTESD) proposé par AgroParisTech avec Chimie ParisTech, l’ENSTA ParisTech, l’ESPCI ParisTech et Mines ParisTech
Master International ParisTech Mobilité et véhicules électriques (MVE) proposé par Arts et Métiers ParisTech, Mines ParisTech et ENSTA ParisTech, en partenariat avec la Fondation Renault
Master Énergie nucléaire avec l’université Paris-Sud, ParisTech, l'École Centrale Paris, Supélec, l'INSTN ; l’École est copilote du parcours démantèlement et gestion des déchets
Master Renewable Energy Sciences and Technologies (REST) réalisé dans le cadre de ParisTech

L'École est habilitée à délivrer le diplôme de 15 spécialités de masters à finalité recherche ou professionnelle :
Domaine Mécanique, matériaux, génie civil, génie nucléaire
Mécanique des matériaux et des structures (MMS) avec l’UPEM
Science des matériaux pour la construction durable (SMCD) avec l’UPEM et l’École Polytechnique,
Mécanique des sols, des roches et des ouvrages dans leur environnement (MSROE) avec l’UPEM, l’UPMC, l’École Centrale Paris et l’École Polytechnique,
Matériaux du patrimoine dans l’environnement avec l'Université Paris Diderot et l’UPEC
Domaine Mathématiques, mathématiques financières, informatique
Mathématiques, vision, apprentissage (MVA) avec les Universités Paris Descartes, Paris Dauphine, l’ENS Cachan, l’École Polytechnique, Télécom ParisTech, l’École Centrale Paris et l'EGIM
Mathématiques et applications (et notamment le parcours Analyse numérique et équations aux dérivées partielles - ANEDP) avec l’UPMC, l’ENS Paris et l’École Polytechnique,
Mathématiques et applications en finance (MAF) avec l’UPEM, l’UPEC et l’Université d’Évry-Val-d’Éssonne
Domaine Ville, transport, environnement
Transports et mobilités (TM) avec l’UPEC et l’UPEM
Villes, services, usages (VISU) avec l’UPEM
Océan, atmosphère, climat et observations spatiales (OACOS) avec l'UPMC, l'ENS Paris, l'École Polytechnique et l'ENSTA ParisTech
Systèmes aquatiques et gestion de l’eau (SAGE) avec l'Université Paris Diderot et l’UPEC
Atmosphère et qualité de l'air (AIR) avec l'Université Paris Diderot et l’UPEC
Management et Ingénierie des Services à l'Environnement avec l'UPEM et l'Université de Cergy Pontoise, en partenariat avec le Campus Veolia
Domaine Économie, sociologie
Entreprise, innovation, société (EIS) avec l’UPEM
Financement de projet - financements structurés (FPFS) avec l’université Paris Ouest Nanterre La Défense
Analyse et politique économique (APE) avec l’EHESS, l’ENSAE ParisTech, l’ENS Paris et l’École Polytechnique
Économie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie (EDDEE) avec l'UPOND, AgroParisTech, l’EHESS, l'IFP School, l’École Polytechnique, l’INSTN et Mines ParisTech
Par ailleurs, l’École contribue également au master « Politique publique et développement » (PPD) avec l’EHESS et l’ENS en partenariat avec l’AFD et l’IRD, J-PAL Europe et le CEPREMAP, et prévoie de demander prochainement l’habilitation à délivrer ce diplôme. Elle participe enfin au master « Gestion et exploitation des systèmes de transports » délivré par l’EHTP de Casablanca.

Mastères spécialisés et MBA
L’École développe en propre ou opère conjointement avec d’autres partenaires co-accrédités 11 programmes de mastères spécialisés:
Politiques publiques pour le développement durable (PAPDD) avec AgroParisTech
Aménagement et maîtrise d’ouvrage urbaine (AMUR)
Génie civil européen (GCE)
Génie civil des grands ouvrages pour l’énergie (GCGOE) avec l’École Centrale Paris
Immobilier, bâtiment et énergie (IBE) avec le CSTB
Systèmes de transports ferroviaires et guidés avec l’ARF, Alstom Transport, Ansaldo STS France, Bombardier, la FIF, la RATP, RFF, Siemens Transport System, la SNCF, l’ENTPE, l’ENSIAME / Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis et l’Université Technologique de Compiègne
Supply chain Design et Management avec l’EPFL et l'AFT/IFTIM
Ingénierie et gestion de l’environnement avec AgroParisTech et Mines ParisTech
Ingénierie des véhicules électriques avec Arts et Métiers ParisTech, ENSTA ParisTech, Mines ParisTech avec le soutien du groupe EDF et de groupements professionnels de l'automobile
Génie urbain et technologies de l'information (URBANTIC) avec l’EIVP
BIM, Conception intégrée et cycle de vie du bâtiment et des infrastructures, avec l’ESTP
Integrated Urban Systems, avec l'EIVP
MS logistique avec l'École Hassania des Travaux Publics (EHTP - Maroc)


A travers sa filiale MIB Développement elle offre des Master of Business Administration, accrédités par l’Association mondiale des MBA (AMBA), en France et à l étranger.

Formation continue
Depuis 30 ans, l École met en Suvre des actions de formation continue au travers de sa filiale à 55% Ponts Formation Conseil (PFC). Avec un chiffre d affaires de 8,5 M¬ en 2013, l’École est l’un des premiers organismes français de formation continue pour les cadres, principalement dans les secteurs qui ont trait aux domaines de compétence de l’École comme l'aménagement, la construction, les transports, l'environnement, ou la gestion des projets.

PFC entretient un réseau de 1 800 spécialistes, experts reconnus des sujets traités, professionnels du monde de l’entreprise, des administrations, des centres de recherche.

Autres formations assurées par l’établissement
L’École assure conjointement avec le Centre des hautes études de Chaillot, pour le compte des ministères chargés respectivement du développement durable et de la culture, la formation des architectes et urbanistes de l’État élèves ; formation en un an. L’École pilote en coopération avec l’Institut des sciences politiques de Paris le programme pédagogique de l’Institut des Hautes Etudes du Développement et de l’Aménagement du Territoire Européen (IHEDATE) association créée en 2004 à l’initiative de la délégation interministérielle à l’aménagement et la compétitivité des territoires.


POLITIQUE SCIENTIFIQUE ET FORMATION DOCTORALE

Finalité de la recherche
La recherche à l'École a pour but :
de pouvoir proposer à la formation d’ingénieur des ressources pour bâtir une offre pédagogique du meilleur niveau académique tout en étant en prise directe avec les problématiques industrielles et pour développer des enseignements expérimentaux, et de contribuer à une formation doctorale visant excellence académique et pertinence économique et sociale,
de produire des connaissances scientifiques et techniques au service du développement économique, social et environnemental, notamment dans les différents domaines couverts par l’École dans la formation de ses ingénieurs, et contribuer à leur diffusion par l’enseignement, les colloques, les congrès et les publications,
de promouvoir la visibilité et la notoriété de l'École et de ses diplômés, notamment à l'international et auprès des entreprises par une production de la meilleure qualité académique et pertinente socialement.

La recherche couvre les champs de l’ingénierie mathématique, de l’informatique, de la mécanique et des matériaux, de l’environnement, de l’économie, des territoires et de leur aménagement, des transports. L’ensemble des ces orientations ont été confirmées dans le contrat d’objectifs 2011-2014 de l’École qui met l’accent sur l’insertion de la recherche de l’École dans son voisinage proche : la ComUE Paris-Est et le « Pôle Scientifique et Technique du MEDDE/MLETR » en cours de constitution.

Organisation
La Recherche à l’École est organisée en laboratoires (unités de recherche reconnues par l’AERES), le plus souvent communs avec d’autres partenaires (universités, organismes de recherche, voire entreprise privée). L’ensemble des laboratoires de recherche regroupe environ 1 000 personnes, situées pour la plupart dans l’École ou sur la cité Descartes (le  HYPERLINK "http://www.saint-venant-lab.fr/saint-venant" LHSV est situé à Chatou, le HYPERLINK "http://www.centre-cired.fr/"CIRED à Nogent-sur-Marne, le HYPERLINK "http://www.enpc.fr/laboratoire-de-meteorologie-dynamique"LMD et HYPERLINK "http://www.pse.ens.fr/"PJSE sur les campus de l’ENS dans Paris). Il s’appuie sur un vivier de doctorants (environ 300 doctorants de l’École) et de chercheurs titulaires de grande qualité (environ 420 chercheurs permanents dans les laboratoires de l’École, dont 90 salariés de l’École). Ses relations avec sa tutelle et les entreprises sont également un atout important, de même que son réseau d’anciens élèves.

Les activités peuvent être présentées suivant 4 champs d’application :
la mécanique, les matériaux et des structures : l'École regroupe au sein du HYPERLINK "http://navier.enpc.fr/"Laboratoire Navier (UMR CNRS et laboratoire commun avec l'IFSTTAR), des compétences en mécanique, physico-chimie des matériaux et simulation numérique autour des questions liées aux matériaux et structures pour les ouvrages d’art, la construction et l'énergie, en liaison avec les acteurs industriels. Elle s’intéresse avec le CEREMA et EDF R&D aux écoulements hydrauliques avec surface libre au sein du LHSV ;
les politiques publiques, de l'aménagement et des transports : le HYPERLINK "http://www.lvmt.fr/"LVMT privilégie une vision systémique des transports, et le HYPERLINK "http://www.latts.fr/"LATTS aborde la question des villes, de leurs réseaux et de leurs territoires dans leur complexité, en associant les aspects économiques, physiques, spatiaux, temporels, démographiques, et en utilisant sa triple compétence en sociologie, aménagement et ingénierie ;
l’environnement : l’École participe au LMD et a des activités diversifiées en environnement atmosphérique au HYPERLINK "http://cerea.enpc.fr/fr/"CEREA, et sur des questions d'environnement hydrologique et de génie urbain au HYPERLINK "http://leesu.univ-paris-est.fr/"LEESU ;
l’économie et de la finance : l’École est membre fondateur de l’École d’Économie de Paris et est tutelle de l'UMR PJSE, et se développe sur les questions couplant non seulement ingénierie et développement durable, mais aussi environnement et développement notamment au CIRED et maintient sa longue tradition d’activité dans le champ des outils mathématiques pour la finance.
Deux laboratoires plus disciplinaires, en mathématiques appliquées (HYPERLINK "http://cermics.enpc.fr/"CERMICS) et en informatique (HYPERLINK "http://ligm.u-pem.fr/"LIGM), complètent le dispositif.

Animation et orientation
La recherche à l’École repose actuellement sur une organisation donnant beaucoup d’autonomie à ses laboratoires, ce qui favorise réactivité et prise de risque, et sur une forte exigence d’excellence académique sur les thématiques liées aux secteurs-clefs d’activité de l’École, notamment dans le domaine du génie civil, des transports, de l’aménagement ou de l’environnement. L’activité ne s’inscrit donc pas dans une logique de programmation mais de pilotage stratégique, et conduit à mêler étroitement et de façon équilibrée recherches sur le front des connaissances et applications (avec environ 70% de recherche fondamentale et 30% de recherches finalisées).

L’animation de la recherche par la direction de l’École se fait suivant plusieurs modalités. Sous l’égide de la direction de la recherche sont organisées des conseils de laboratoires bimensuels, traitant de sujets aussi bien scientifiques que liés à des points d’organisation de la recherche ou des fonctions support. Des réunions annuelles avec les laboratoires sont organisées par la direction générale, dont l’ordre du jour est à l’initiative du laboratoire, qui choisit de présenter des zooms ou faits marquants scientifiques, de discuter de moyens humains ou matériels, de problèmes de fonctionnement, etc. Enfin, la direction de l’École s’appuie sur un Conseil Scientifique.

L’évaluation scientifique des laboratoires est désormais confiée à l’AERES, instance d’évaluation nationale. Tous les laboratoires de l’École sont destinés à être des unités de recherche, donc à être évalués. Chaque laboratoire a reçu une note globale accompagnant le rapport de l’AERES. Nos laboratoires ont reçu en 2009 6 notes maximales A+, 4 notes A et une note B (pour un laboratoire tout nouvellement créé). Ces notes confortent l’École dans son effort constant pour développer une recherche de qualité et au meilleur niveau international. Chaque laboratoire a été invité à présenter en séance du Conseil Scientifique comment il a compris les remarques des évaluateurs et pris en compte leurs recommandations.

L’excellence de la recherche de l’École est également attestée par la réussite remarquable aux appels à projets du programme d’investissements d’avenir : en effet, tous les laboratoires de l’École sauf celui de création récente sont membres d’un Labex, tous les projets de Labex dans lesquels se sont investis les laboratoires de l’École ont été retenus : Futurs Urbains, Bézout (modèles et algorithmes du discret au continu), SITES (Sciences, innovations et techniques en société) OSE (Ouvrir la science économique), MMCD (Modélisation et Expérimentation Multi-échelles des Matériaux pour la Construction Durable).

Recherche partenariale, valorisation
La valorisation des résultats de la recherche est un enjeu majeur pour le développement économique du pays. Le mode principal de valorisation de la recherche de l’École et de son transfert vers le milieu économique et social est la recherche partenariale avec des entreprises (industrielles ou de service) publiques ou privées, ou des services et organismes publics. L’École ne dispose pas de « structure de valorisation » externe.

En premier lieu, elle se mobilise sur la contractualisation de partenariats structurants et de long terme, manifestations d’un souhait commun d’un ou plusieurs industriels et de l’École de relancer formation et recherche sur une thématique donnée. Ces partenariats structurants ont pris la forme de la création de deux laboratoires communs avec un industriel (CEREA et LHSV communs avec EDF R&D) et de seize « Chaires d’Enseignement et de Recherche » qui sont des partenariats de long terme, de cinq ou dix ans, dans un cadre de mécénat, sur des thèmes stratégiques pour l’École (avec EDF, Veolia, Vinci, Bouygues, Saint-Gobain, Lafarge, le STIF, Société Générale...).

En second lieu, l’École a récemment redynamisé sa « recherche partenariale », génératrice de ressources propres (et donc support du développement de ses activités). Ces ressources ont crû d environ 3 M¬ en 2005 à environ 6 M¬ en 2014 (avec environ 36% de recettes venant d entreprises privées, 33% de financements d agences publiques, 16% de financements publics ministériels, européens ou étrangers, 15% de collectivités locales). Cette activité continue à se développer.

L'École a ainsi développé 16 chaires d'enseignement et de recherche, dont 8 sont directement positionnées sur des enjeux du développement durable, 2 sur l’environnement durable et 3 visent à améliorer les performances des systèmes ferroviaires pour une mobilité durable. Ceci témoigne de la qualité de la recherche produite par l’École sur ces thématiques.

Liste des Chaires de l'’École Nationale des Ponts et Chaussées

Nom de la chaireEntreprise(s) partenaire(s)Ecole partenaire(s)Modélisation prospective au service du développement durableEDF, Total, Renault, Schneider Electric, ADEMEMINES ParisTechCaptage, Transport et Stockage du CO2Air Liquide, EDF, GDF SUEZ, Lafarge, Ville et communauté d’agglomération du Havre, Grand Port du Havre et TotalMINES ParisTech, Université du Havre et BRGMÉco-conception des ensembles bâtis et des infrastructuresVinciMINES ParisTech et AgroParisTechSolutions innovantes pour un habitat durable et responsableSaint-Gobain Bâtir durable et innoverBouyguesEcole Centrale de Paris, Supélec, CSTB Durabilité des matériaux et des structures pour l’énergieLa Fondation européenne pour les énergies de demain et son fondateur EDF, GDF, Suez, GRT GazMINES ParisTechSciences des matériaux pour la construction durableLafargeVilleAFD (Agence Française de Développement), SUEZ Environnement, GDF SUEZSocio-économie et modélisation des transports collectifs urbains de voyageursSTIFMécanique des fluides appliquée à l’hydraulique et l’environnementEDFHydrologie pour une ville résiliente VeoliaGestion des infrastructures de transportsAbertisIFSTTARRéinventer les gares au XXIe siècleSNCF Gares & ConnexionsSciences pour le transport ferroviaireGroupe EurotunnelRisques financiersLa Fondation du Risque et son fondateur la Société GénéraleÉcole Polytechnique, Université Pierre et Marie CurieLe partenariat «d.thinking Paris»Thales, GDF SUEZ, Panasonic Europe
Concernant le transfert de technologie et la valorisation directe, l’École dépose en propre peu de brevets (6 brevets actifs en cours) ou de logiciels (5 dépôts APP depuis 2009), et privilégie les valorisations définies au préalable avec des partenaires industriels. Enfin, si l’École n’est pas organisée pour promouvoir la création d’entreprise au-delà de l’accompagnement d’initiatives individuelles des chercheurs (une création en 2011 émanant du LIGM), ), elle commence à structurer une réflexion autour de l’entrepreneuriat dans le cadre de la réforme en cours de la formation d’ingénieur et de la mise en place des PEPITE.

Participation de l'établissement à des Écoles doctorales
Les chercheurs de l’École sont fortement impliqués dans l’enseignement en master. Par ailleurs, l’École des Ponts a délégué la formation doctorale au pôle de recherche et d’enseignement supérieur (communauté) Université Paris-Est (UPE) - depuis septembre 2007, tous les doctorants de l’École sont inscrits et seront diplômés à l’UPE - tout en restant fortement investi dans cette formation, comme l’illustre le fait deux chercheurs de l'École dirigent des écoles doctorales de l'UPE.

L’École est habilitée à délivrer le titre de docteur, et a délégué cette compétence à la Communauté Université Paris-Est. A ce titre, elle est impliquée dans 4 Écoles doctorales : "Sciences, Ingénierie et Environnement" (SIE) ; "Ville, Transports, Territoires" (VTT) ; "Mathématiques et STIC" (MSTIC) et "Organisations, Marchés, Institutions" (OMI). Les doctorants les laboratoires de l'École représentent environ la moitié des doctorants de l'ED SIE et le tiers des doctorants des ED VTT et MSTIC

Des laboratoires de l’École sont aussi rattachés à 6 autres Écoles doctorales : "Économie" de l’Université Panthéon-Sorbonne, "Agriculture, Biologie, Environnement et Santé" (ABIES) d’AgroParisTech, "Economie et Mathématiques" de l’Université Paris-Ouest, "Sciences sociales" de l’EHESS, "Sciences de l’environnement d’Ile de France" de l’Université Pierre et Marie-Curie et l’École doctorale de l’École Polytechnique.


STRATÉGIE DE DÉLIVRANCE DE FORMATION MASTER

L’École s’inscrit pleinement dans la recomposition du paysage de l'enseignement supérieur français (création de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), de l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES), des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur hier et aujourd'hui des ComUE…). Ainsi, depuis 2007, elle est membre d’Université Paris-Est, de « l’École d’Économie de Paris » et de ParisTech. Elle est un partenaire majeur des Labex « Futurs Urbains », « SITES » et « Bézout » retenus en vague 1 du programme des investissements d’avenir ; et du Labex « MMCD » retenu en vague 2.

L’École est en outre fortement partie prenante de la création par le ministère chargé du développement durable, dont relève l’École, du pôle scientifique et technique Paris-Est. Le ministère chargé du développement durable a souhaité accompagner le développement sur la cité Descartes d’un campus à visibilité mondiale sur la thématique « Ville, Environnement et leurs Ingénieries » en regroupant à proximité de l’École des Ponts ParisTech et du CSTB des unités de recherche des ex-organismes LCPC et INRETS aujourd’hui fusionnés dans l’IFSTTAR. Ce pôle implique 1 500 chercheurs, ingénieurs et doctorants, et est l’un des plus grands centres mondiaux sur les domaines de la Ville accordant toute son importance à l’interdisciplinarité.

De la même manière, dans un paysage francilien multipolaire, l’École ne délaisse pas pour autant tout lien avec les acteurs de l’enseignement supérieur de Paris-Centre : qu’il s’agisse des membres parisiens de « ParisTech », de l’École normale supérieure ou encore de l’Université Pierre-et-Marie Curie. Le rattachement (association) récent de l’École des ingénieurs de la Ville de Paris à l’École doit permettre de surcroît de la renforcer sur le champ du génie urbain et de lui offrir une relation privilégiée avec la capitale.
En tant qu’établissement d’enseignement supérieur relevant du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, l’École est directement concernée par les engagements du Grenelle de l’Environnement et ceux actuellement en discussion au Parlement sur la transition énergétique. Elle se doit de contribuer par les enseignements qu’elle dispense ou les recherches qu’elle mène aux réponses aux enjeux du développement durable dans les domaines clés des lois Grenelle 1 et 2 qui sont également des domaines d’excellence de l’École : bâtiment, urbanisme, transports, énergie, eau, risques-santé-environnement, déchets. Sa contribution s’intègre notamment dans le cadre de collaborations avec les autres écoles sous tutelle du ministère chargé du développement durable et en particulier dans le champ transport.

L’École se mobilise sur les thèmes de l’égalité des chances et de l’ouverture sociale dans les grandes écoles notamment par son implication dans les cordées de la réussite mais aussi par l’augmentation des places offertes à l’issue du 1er cycle universitaire.

Si l’importance des relations entre acteurs économiques et établissements d’enseignement supérieur ne constitue pas un élément de contexte nouveau, les formes de coopération évoluent (chaires, IRT, IEED) et les enjeux dépassent aujourd’hui la réponse à un besoin de cadres techniques et scientifiques qualifiés et se posent en termes de participation au développement des capacités d’innovation et de la compétitivité des entreprises françaises.

La volonté de co-accréditer des formations de Masters avec les universités franciliennes et d'en délivrer certaine en propre répond principalement aux objectifs suivants :
maintenir et renforcer les liens étroits avec les deux universités de la ComUE Paris-Est ;
contribuer au recrutement dans les laboratoires de l’École de doctorants de qualité ;
s'élargir à d'autres publics que ceux présent dans son cycle d'ingénieur, notamment à l'international ;
offrir aux élèves-ingénieurs la possibilité d’une formation complémentaire par la recherche ;
confirmer la visibilité nationale et internationale de l’École sur le thème de la ville durable (mobilité, énergie, bâtiment durable…) et des disciplines associées (génie civil, génie mécanique, économie de l'environnement, financement de projet) et participer activement à la création sur le campus du l'École d'un pôle scientifique et technique de référence internationale dans le domaine de la ville durable et de ses ingénieries ;
maintenir et développer le niveau d'excellence de l’École en mathématiques appliquées et en économie.

Il s'agit également de développer la politique de partenariats de l’École. La construction de l’articulation master-formation d’ingénieur et du continuum master-formation doctorale conduit l’École à se positionner en tant que Graduate School comme l’y incite l’AERES dans son rapport d’évaluation récent sur l’École.

Au-delà de la variété des cursus, la formation de Master de l'École repose sur un projet pédagogique commun caractérisé par les éléments suivants :
une formation scientifique de haut niveau : l’exigence d’un haut niveau scientifique des diplômés est cohérente avec l’ambition de l’École d’apprendre à ses élèves à apprendre, de les former au-delà des besoins et perspectives du seul premier poste, de les armer pour ceux d’entre eux qui le souhaitent à des carrières ou débuts de carrières de recherche ou d’expertise ; cet objectif de formation vise également à donner aux élèves la capacité de comprendre et mettre en œuvre les démarches de modélisation conceptuelle, mathématiques ou numérique et d’en évaluer de façon critique les résultats.
une confrontation aux démarches de recherche : le lien enseignement-recherche continue à être renforcé et permet à la formation de Master de se développer en s’appuyant sur l’excellence des laboratoires de l’École. En outre, en tant que mode pédagogique cette confrontation aux démarches de recherche favorise l’apprentissage de certaines compétences. Pour certains élèves, elle ouvre des perspectives de formation doctorale et de carrière de recherche ;
une formation scientifique et technique poussée dans un domaine de spécialisation identifié
une formation en relation étroite avec les entreprises : la complémentarité entre enseignants chercheurs et enseignants issus des secteurs constituant les débouchés de la formation est une force de l’École qui continuera à s’appuyer sur ces deux piliers en matière de recrutements des enseignants. Le lien avec les entreprises en matière de formation améliore l’adéquation des enseignements techniques avec les besoins du marché. Il prend également d’autres formes qui seront maintenues et développées : place des stages dans la formation d’ingénieur, projets sur mandats d’industriels, cours et études de cas soutenus par des chaires, séminaires métiers et activités extra académiques d’appui à la construction du projet professionnel des élèves ;
la capacité à prendre en compte les problématiques de société : à cet égard, la formation en sciences humaines et sociales est une des composantes à part entière du projet de formation Master (M1 des mentions portées en propre par l'École). Elle vise à donner aux élèves une intelligence du monde dans lequel ils seront amenés à agir, un recul sur les méthodes, une capacité d’adaptation aux contextes et aux évolutions, l’aptitude à travailler avec des personnes de cultures différentes et celle d’innover dans un univers incertain et complexe.
Par son histoire et son positionnement, l’École forme des ingénieurs inscrivant leur action dans « le temps long » et dans les territoires et entend former ses élèves aux enjeux du développement durable, de l’action en univers incertain et de la maîtrise des risques ;
la dimension internationale : cette dimension se décline sur plusieurs volets : un fort recrutement d’élèves internationaux, le suivi d'au moins 6 cours de langue (8 ECTS) durant le cycle Master (pour les mentions portées en propre par l'École) parmi une offre de 10 langues enseignées, le développement de cours sur les enjeux et méthodes de l’interculturel, l’obligation de mobilité internationale. Ces éléments de la formation donnent aux élèves la capacité à travailler dans un contexte international et multiculturel.

L'élaboration du présent dossier généré une dynamique de réflexion forte autour de la stratégie Master de l'École au sein des directions de l'enseignement, de la recherche et générale. Le présent dossier constitue une première étape, validée par le Conseil d'administration de l'École, de cette stratégie.
DEUXIÈME PARTIE : MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE DE L'OFFRE DE FORMATION



DÉMARCHE QUALITÉ

Évaluation des formations et conseils de perfectionnement
Depuis le début des années 1990 l’École a mis en place un dispositif d’évaluation des enseignements. La procédure s’appuie sur le recueil de l’avis des élèves en fin de module, la synthèse de ces avis par un élève délégué, le recueil de l’avis des enseignants par écrit ou par oral, la confrontation des points de vue et le dialogue entre élève délégué, enseignant et responsables académiques lors d’une commission d’évaluation. L’évaluation est systématique à chaque fin de module, la procédure est disponible sur internet, ainsi que les guides de l’évaluation destinés aux élèves et aux enseignants.

L’évaluation des modules fait l’objet de trois types de rapports. Le premier type reste interne à la direction de l’enseignement. Il s’agit d’un tableau de suivi, comprenant des indicateurs de la qualité du déroulement de la procédure, un indicateur de la satisfaction des élèves, un indicateur estimant l’atteinte des objectifs pédagogiques et un résumé des conclusions de l’évaluation en quelques phrases par module. Le deuxième type de rapport est celui qui est fait par le département d’enseignement aux enseignants : il résume ou explique les conclusions de l’évaluation et transmet tous les avis individuels des élèves ainsi que la synthèse faite par l’un d’eux. Enfin, un rapport annuel sur l’ensemble des évaluations est présenté en Conseil d’enseignement et de recherche (CER). Ces rapports annuels sont disponibles en intranet. Le détail des évaluations de chaque module peut-être consulté par tout élève qui en fait la demande ; l’École expérimente la publication en intranet des comptes-rendus des commissions d’évaluation.

L’originalité et la richesse de la procédure mise en œuvre à l’École repose sur les commissions d’évaluation, d’une part, qui sont de véritables lieu d’échange et de recherche sur la pertinence des objectifs visés et sur la qualité des modalités pédagogiques mises en œuvre ; sur le suivi assuré par le Pôle pédagogie qui vérifie chaque année que les décisions prises l’année précédente ont été mises en œuvre par les enseignants ou les responsables académiques. L’évaluation des enseignements fait partie de la culture de l’École et répond aux attentes des élèves, des enseignants et des responsables pédagogiques.

En 2013-2014, le taux de réponse des élèves aux questionnaires d’évaluation s’élevait à 58 %. L’indicateur de satisfaction des élèves s’élevait à 86% (pourcentage des réponses indiquant que le module pourrait être conservé sans changement ou avec des changements mineurs). 10% des modules font l’objet d’un suivi particulier de la direction de l’enseignement afin d’assurer que les conclusions de la démarche d’évaluation sont suivies d’effets.

Les commissions d’évaluation sont l’occasion de questionner non seulement la qualité d’un module d’enseignement mais aussi la cohérence de l’ensemble des modules constituant une formation. Les informations recueillies sont discutées dans les instances décisionnelles (département d’enseignement, comité d’orientation ou comité pédagogique selon la formation) afin de faire évoluer les formations.

Délivrance de l’ADD (annexe descriptive au diplôme)
L’École délivre un supplément au diplôme répondant aux normes en vigueur.

Insertion professionnelle
L’École des Ponts ParisTech assure le suivi de l’insertion professionnelle de tous les élèves inscrits dans l’établissement. L’enquête d’insertion est menée de façon annuelle sous la responsabilité du service Stages et orientation professionnelle rattaché à la Direction de l’enseignement. En 2014 l’enquête affichait un taux de réponse de 64% à 88%, en fonction des formations, avec un taux d’insertion moyen variant de 74% à 92%. Les jeunes diplômés interrogés exprimaient des indices moyens de satisfaction (sur 10) de leur formation de 7,5 à 7,9 et d’adéquation formation/connaissances variant de 6,8 à 7,6.

VIE ÉTUDIANTE

La mise en valeur de la richesse de la vie étudiante de l’École et le renforcement de l’articulation de l’action des associations et celle de l’École constitue un des objectifs fixé par le contrat quadriennal de l’École.

La richesse de la vie associative est manifeste à l’École et contribue à renforcer le lien entre les élèves et l’institution. Le Bureau des Élèves (BDE) anime, coordonne et incarne cette vie associative, avec l’appui de l’École. Il chapeaute l’activité de nombreux clubs couvrant des activités très variées : arts, musique, soirées, club informatique…

Conditions matérielles de la vie étudiante et services offerts
L’École met à la disposition de la vie étudiante des moyens logistiques, financiers et humains.

Moyens logistiques : un ensemble de locaux (foyer élèves, bureau des élèves, local du bureau des sports etc.) sont à la disposition des associations d’élèves et des élèves sur une surface totale de 470 mètres carrés.

Par ailleurs l’École fait largement bénéficier les élèves, pour leurs activités associatives, culturelles ainsi que pour les galas et soirées étudiantes des espaces normalement dédiés à l’enseignement (amphi, salles de cours) mais aussi d’une salle polyvalente et du hall d’accueil. L’École met en outre à la disposition du bureau des sports ses installations sportives : stade, gymnase…

L’École verse au BDE et au BDS associations une subvention pour financer des activités bien ciblées : accueil des élèves étrangers et des nouveaux arrivants, activités culturelles, achat de matériels et locations d’équipements pour le sport. Le Bureau des élèves et l’association sportive (BDS) reçoivent chaque année de l’École respectivement 45 000 ¬ et 28 000 ¬ de subvention. Les élèves font appel à des partenaires pour compléter leur budget qui sont de l ordre de 260 000 ¬ pour le BDE et de 60 000 ¬ pour le BDS. Par ailleurs, l École prend directement en charge les coûts de vacations d enseignement pour assurer des activités sportives ou culturelles (théâtre). Par ailleurs, au sein de la direction de l’enseignement, 3 responsables sont plus particulièrement chargés de soutenir les principales associations étudiantes et de collaborer avec elles.

L’École accueille en son sein plusieurs associations d’élèves et notamment le Bureau des élèves (BDE), l’association sportive (BDS) et DévelopPonts (association à but humanitaire et d’ouverture sociale). L’École a mis en place une relation originale avec l’association DévelopPonts, concrétisée par la signature en janvier 2012 d’un accord de coopération : en effet, le programme « Expérience Ouverture », labellisée cordée de la réussite, qui permet à une vingtaine de collégiens et une centaine de lycéens de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis de bénéficier d’un programmes de visites et d’ateliers de sensibilisations à des questions scientifiques sur un thème choisi chaque année, est organisé conjointement par cette association et l’École.

Par ailleurs, une Junior Entreprise (Ponts Études Projets), également très active et bien organisée, permet aux élèves qui le souhaitent de développer leurs expériences professionnelles.

Prévention des comportements à risques :
Les conventions conclues entre l’École et le BDE d’une part, le BDS d’autre part, comportent des dispositions spécifiques sur la prévention des comportements à risques, notamment lors d’évènements festifs. Le BDE élabore ainsi un protocole de prévention du risque alcool applicables aux différents types d’évènements ; ce document est visé par la convention passée avec cette association.
Le service de médecine préventive de l’École joue un rôle important dans les actions de sensibilisation menées dans le cadre de cette politique.

Interactions avec l’enseignement secondaire
L’établissement recrute ses élèves aux niveaux L3, M1, M2 et doctorat, il ne reçoit donc pas de jeunes directement issus de l’enseignement secondaire. Via le programme « expérience ouverture », l’École s’inscrit dans l’effort national pour promouvoir la science et les formations scientifiques auprès de jeunes collégiens et lycéens issus de quartiers défavorisés. Ce programme est labellisé « Cordées de la réussite ». Expérience ouverture propose aux jeunes un cycle d’activités pédagogiques leur permettant d’aborder la science sous un jour nouveau, par le jeu, la visite de musées, de laboratoires ou de sites industriels et par la rencontre d’hommes et de femmes engagés dans des professions liées à la science. Des cours de soutien scolaire sont également organisés bénévolement au sein de l’École, au bénéfice de lycéens.


ACCOMPAGNEMENT DES ÉTUDIANTS ET ACCUEIL DES PUBLICS SPÉCIFIQUES

Tous élèves inscrits dans l’établissement bénéficient du fort taux d’encadrement pratiqué habituellement par les écoles d’ingénieurs. Ceci permet la prise en compte des cas particuliers, qu’ils soient individuels ou propre à une catégorie de la population étudiante. Ainsi des stages intensifs de français langue étrangère sont proposés à certains élèves à leur arrivée à l’École ; des mises à niveau en mathématiques, mécanique ou économie sont proposés à d’autres ; du tutorat est organisé au besoin. Le suivi des élèves et de leurs scolarités est organisé au niveau des départements d’enseignement. Chaque formation ou cursus de formation bénéficie, au moins, d’un directeur académique et d’une inspectrice des études qui développent des relations individuelles avec chaque élève. De plus, les enseignants sont à la disposition des élèves pour répondre à des questions précises relatives à leur cours ou plus largement pour les aider à trouver les moyens de combler des lacunes. Enfin des réponses sont apportées au cas par cas aux besoins spécifiques des étudiants handicapés.


STRATÉGIE NUMÉRIQUE

Au sein de la direction de l’enseignement, le pôle pédagogie qui regroupe la mission évaluation des enseignements et la mission TICE, a pour vocation de veiller sur les bonnes pratiques pédagogiques, promouvoir et animer les réflexions internes autour de la pédagogie, de documenter ces réflexions par des apports extérieurs et de proposer aux enseignants et responsables académiques des formations dans ce domaine. Le pôle a constitué une bibliothèque en ligne de ressources (« les objectifs pédagogiques », « l’utilisation de diaporamas numériques », « les projets pour l’apprentissage »…), s’occupe d’accompagner des enseignants demandeurs de la révision de leur module, et organise des activités de formation pédagogique.

Aujourd’hui l’École n’incite pas tant à l’usage des TIC qu’au soin de l’ingénierie pédagogique, de la précision des objectifs pédagogiques à l’évaluation des acquis. Elle accompagne cependant l’évolution des usages par la mise en place de nouveaux moyens pédagogiques. Depuis 2009, toutes les salles de cours sont équipées de moyens de vidéo projection et connectées au réseau. L’École a acquis en 2013 et 2014 des moyens de captation et de diffusion vidéo, en direct et, en différé dont l’usage se développe petit à petit. La visioconférence se développe également, ainsi que l’usage des tableaux interactifs.

Les appels à candidatures pour le recrutement d’enseignants responsables de modules proposent un cahier des charges qui précise non seulement les contenus d’enseignement mais aussi les objectifs pédagogiques (ce que les élèves devront connaître ou être capables de faire en fin de module) et les objectifs de formation (la finalité professionnelle du module). À l’intérieur de ce cadre, chaque responsable de module conçoit son enseignement en variant les pédagogies pour s’adapter aux différents types d’apprenants de son public et maximiser la qualité des apprentissages. Les modalités pédagogiques et les objectifs qu’elles servent sont discutés lors du recrutement du responsable de module puis, chaque année, lors de la commission d’évaluation du module. Les enseignants présentent leur cours et en discutent avec leurs pairs en conseil de département après l’avoir enseigné cinq ou six ans.

L’École dispose d’une plateforme sous Moodle permettant d’offrir des ressources numériques en accompagnement de chaque cours. La fréquentation de cette plateforme ne cesse d’augmenter. Ainsi, le nombre d’utilisateurs uniques l’ayant utilisé en un mois (mois de janvier) s’élevait à 830 en 2014 (début 2011 = 240 ; début 2012 = 650 ; début 2013 =740 ; début 2014 = 830). Elle est essentiellement utilisée à ce jour pour la mise à disposition de ressources statiques, nécessaires au cours (ex : consignes, jeu de données à traiter, polycopié, corrigés) ou en complément du cours (ex : exercices facultatifs, liens vers des ressources extérieures, textes complémentaires). Quelques enseignants pionniers utilisent les fonctions interactives (ex : forum, dépôt de devoir).

Une première expérience de formation à distance à l’aide d’outils numérique, le Mastère Spécialisé BIM a démarré en septembre 2014. Deux personnes ont été recrutées pour développer les outils et les méthodes, former les enseignants et les accompagner dans la production de ressources pédagogiques médiatisées.

Des démarches sont en cours au niveau de la ComUE Université Paris-Est pour la mutualisation d’outils et de services. La création d’un studio d’enregistrement mutualisé sur le site de Marne-la-Vallée est en projet.


BIBLIOTHÈQUE ACADÉMIQUE

La diffusion des connaissances fait partie intégrante des missions de l’École. Elle est inscrite à  HYPERLINK "http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000882340&fastPos=1&fastReqId=1674460172&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte" \t "_blank" l'article 2 du décret n°93-1289 relatif à l'École nationale des ponts et chaussées et portée par sa Bibliothèque, centre de ressources documentaires de l’École. La Bibliothèque est organisée en 3 pôles d’activité : la bibliothèque Lesage, service central pour les élèves et les équipes pédagogiques, le pôle Information Scientifique et Technique tourné vers la recherche et le pôle patrimoine et archives, garant de la préservation de la mémoire de l’École.

Instrument privilégié pour l’acquisition de connaissances, la Bibliothèque est spécialisée dans les domaines d’enseignement de l’École. Son portail documentaire donne accès à l’ensemble des ressources utiles pour l'enseignement et la recherche : catalogue de 200 000 ouvrages (de niveau L3, Master), 18 000 revues et 13 000 livres électroniques, une photothèque de 11 000 documents, la base de données de 9 000 travaux d’élèves.

Elle est ouverte 55 heures par semaine, de 9 h à 20 heures et constitue au sein de l’École un espace à la fois de travail et de sociabilité. Cette large plage d’ouverture, résultat d’une extension récente rendue possible par la création de deux emplois étudiants, démontre l’importance accordée à la qualité de l’environnement de formation.

Répartie sur deux niveaux, la salle de lecture offre des espaces de recherche, de consultation et de travail individuels et collectifs.

La Bibliothèque accompagne les élèves tout au long de leur parcours de formation par des actions de conseil et d’apprentissage des méthodes de recherche d’information. A ce titre, elle intervient dès la première année dans le cadre des projets d’élèves sur des sessions de formation de 2 à 4 heures. Les élèves apprennent à mener une recherche documentaire, à élaborer une bibliographie et sont familiarisés avec les principales bases de données scientifiques, techniques et économiques.

La Bibliothèque élabore des bibliographies, des dossiers et veilles documentaires sur des thématiques enseignées à l’École et en lien avec des évènements tels que les cafés des sciences, les leçons inaugurales. Elle diffuse ces informations sur le portail documentaire. Elle valorise les publications des enseignants-chercheurs.

Des partenariats sont développés au sein de plusieurs réseaux d’information scientifique et technique : Université Paris-Est, ParisTech , le réseau thématique  HYPERLINK "http://www.urbamet.com/partenaires/listepartenaires.htm" \t "_blank" URBAMET qui fédère les professionnels de l'urbanisme. La Bibliothèque est membre du consortium COUPERIN pour l’achat de ressources électroniques.

La Bibliothèque assure la diffusion des connaissances produites par les laboratoires à des fins de recherche. Son pôle Information Scientifique et Technique anime 10 bibliothèques de recherche, met à disposition des chercheurs les ressources électroniques et contribue à la valorisation des publications. A cette fin, une archive ouverte a été créée sous la forme d’un portail HAL-École. Plus de 6000 publications émanant des laboratoires de l’École dont près de 2/3 en texte intégral sont ainsi consultables sur l’archive institutionnelle.

Enfin, le Pôle « Patrimoine » de la Bibliothèque est en charge de la collecte, de la conservation et de la valorisation des collections patrimoniales et des archives. Il met en œuvre en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France et en concertation avec le réseau des pôles associés une politique active de numérisation de ses collections patrimoniales. Il assure également au quotidien la collecte et la communication des archives administratives et pédagogiques de l’établissement.


ENSEIGNEMENT DES LANGUES

La globalisation de l'économie génère une dynamique internationale qui implique de préparer les étudiants à travailler dans un cadre international et parfois exercer leurs fonctions à l'étranger. L'interculturalité est au cœur de projet pédagogique de l'École, stimulant le développement personnel des étudiants et sollicitant leurs capacités d’adaptation.

Les langues jouent évidemment un rôle primordial par rapport à cette internationalisation des formations. Multiplication des rencontres, métissage des identités, besoins grandissants de médiation interculturelle, voici les éléments caractéristiques les plus évidents du changement en cours. La communication internationale et la mobilité physique des personnes supposent, nécessitent et stimulent une mobilité mentale qui a besoin des langues pour pouvoir se déployer. Apprendre une langue est une voie royale qui nous mène vers l’empathie, cette capacité à comprendre la vision du monde et la façon d’agir de l’autre. La bonne maîtrise d'une ou plusieurs langues étrangères combinée avec cette empathie et une curiosité culturelle a pour conséquence une ouverture d’esprit et l’acquisition de compétences interculturelles aujourd’hui très recherchées sur le marché du travail.

Grâce à une pédagogie active, fondée sur le principe « Learning by speaking », l’apprenant volontaire progresse rapidement dans sa capacité de communiquer. Les cours offrent de multiples occasions de prise de parole par les mises en situation (par ex. entretien de recrutement, simulations de situations professionnelles, apprentissage d'une langue en tandem etc.). Les joutes oratoires en anglais, allemand et espagnol, les pratiques théâtrales et d'autres formes d'apprentissage renforcent encore le développement des compétences communicatives réelles. Ces pratiques pédagogiques centrées sur l'apprenant en tant qu'acteur social sont complétées par des séances d'entrainement assistées par l’ordinateur ou par d'autres outils qui aident surtout à améliorer efficacement la prononciation. Les langues enseignées sont l’anglais (obligatoire), l’allemand, l’arabe, le chinois, l’espagnol, l’italien, le japonais, le portugais et le russe. Le français langue étrangère (FLE) est obligatoire pour les élèves internationaux non francophones.

CONTRÔLE DES CONNAISSANCES ET DES COMPÉTENCES

Au catalogue des enseignements, chaque fiche descriptive de module précise les modalités du contrôle des connaissances. Tout changement est signifié par écrit aux élèves et aux responsables académiques. Ces modalités sont sous la responsabilité de l’enseignant responsable de module à qui il revient de vérifier, par les moyens qui lui paraissent le plus opportuns, que les objectifs pédagogiques sont atteints. Elles sont cependant objet de discussion, à la création ou au renouvellement du module d’une part, puis à chaque commission d’évaluation du module, d’autre part. La discussion avec les responsables académiques et les représentants des élèves prend en considération plusieurs facteurs comme : la pertinence des exercices demandés au regard des objectifs visés, le caractère plus ou moins sommatif et/ou formatif de l’évaluation, la charge de travail personnel demandée et sa répartition dans le temps, les interférences possibles avec d’autres travaux demandés en parallèle pour d’autres modules. Il est rare que l’évaluation soit fondée sur un unique contrôle final. Elle fait le plus souvent l’objet d’un mix entre différents types d’exercices : examen, compte-rendu de TP, TD ou bureau d’étude, mini-projet, note de synthèse, devoir maison, exposé, etc. et prend le plus souvent en compte la qualité de la participation pendant le cours.

Le cadre général de la validation des modules, du passage d’une année à l’autre, et des conditions de diplômation est défini dans le règlement de scolarité disponible sur le site internet de l’École. En 2011, un article sur l’honnêteté intellectuelle a été introduit dans ce règlement afin de prévenir et mieux traiter les rares cas de fraude et de plagiat.


PREPARATION ET SUIVI DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

Tout élève inscrit à l’École des Ponts ParisTech bénéficie des services du Service Stages et Orientation Professionnelle : rencontres de professionnels, ateliers CV et lettre de motivation, construction du projet professionnel, séances de coaching individuel, diffusion d’offres de stages et d’emploi. Chaque élève dispose d’un « carreer center » offert par l’École en partenariat avec la plateforme JobTeaser. La proximité des responsables académiques avec les élèves permet de plus un accompagnement personnalisé au sein de la formation.

Le suivi de l’insertion professionnelle est assuré par les enquêtes d’insertion (voir 2.1.).


SERVICE D’APPUI A LA FORMATION

Créé en 2008, le Pôle pédagogie propose l’accompagnement et la formation pédagogique des responsables de formation et des enseignants. Il est également responsable de la diffusion des outils numériques et accompagne les enseignants dans leur mise en œuvre. Parmi les actions du pôle pédagogie on peut citer :
l’accueil individuel systématique des nouveaux responsables de modules,
la publication du guide de l’enseignant et la mise à jour de l’espace enseignants du site internet,
l’organisation de la journée annuelle de l’enseignant,
la proposition d’un programme annuel de formations à la pédagogie d’une demi-journée à deux jours (en interne ou mutualisées avec Université Paris Est et avec ParisTech),
la mise à disposition de ressources bibliographiques et numériques sur la pédagogie,
l’organisation et le suivi de l’évaluation des enseignements.


TROISIEME PARTIE : ARCHITECTURE DE L'OFFRE DE FORMATION



DOMAINE SCIENCES, TECHNOLOGIES, SANTE

MENTION MECANIQUE (Co-accréditation avec l'UPEM et l'UPEC)

UPEM
UPEC
ENPC   DOMAINESciences, Technologies, Santé (STS)NIVEAUMasterMENTIONMécaniqueEléments de contexte de la formationIntitulés des parcours types de formation :Le Master mention Mécanique dispense en M1 une formation générale commune en mécanique des milieux continus solides et fluides, transferts de chaleur et méthodes numériques ainsi que des UE d'ouverture (tronc commun de 44 ECTS) et propose au second semestre des cours optionnels (16 ECTS) orientés vers les trois parcours types suivants :

Modélisation et Simulation en Mécanique des Solides (MS2) : Modélisation et Simulation en Mécanique des Solides (MS2) : porté principalement par l’UPEC,

Modélisation et simulation en Mécanique des Fluides et Transferts thermiques (MFT) : porté principalement par l’UPEM.

Ces 2 parcours sont à débouché « professionnel » ou « recherche » selon la coloration du stage en M2. Ils sont orientés vers l’utilisation et le développement de codes de simulation numérique (grands codes commerciaux ou prototypes). Dans le cas du parcours MS2, l’objectif est la modélisation et le dimensionnement de systèmes mécaniques avec des applications dans les domaines des industries mécaniques et des transports ; dans le cas du parcours MFT, il s’agit de la modélisation d'écoulements complexes et des transferts de chaleur et de matière rencontrés dans l’industrie, l’habitat et l’environnement.

Approches Multi échelle pour les Matériaux et les Structures (AMMS) : porté principalement par l’ENPC, le parcours est à débouché « recherche » et est orienté vers la modélisation mécanique des matériaux composites hétérogènes à partir des propriétés de leurs constituants, avec des applications dans les domaines du génie mécanique et du génie civil et plus généralement de l'industrie.

Le tronc commun au trois parcours en M2 est de 7 ECTS (auxquels s'ajoutent 4 ECTS commun aux parcours MS2 et MFT).
Les effectifs visés sont de 30 étudiants en M1 et 40 en M2 (entre 12 et 15 par parcours chaque année).
Liens avec les axes stratégiques définis en matière de recherche Le Master de Mécanique s’appuie sur les compétences, les enseignants-chercheurs et les moyens des laboratoires Modélisation et Simulation Multi Echelle (MSME UMR 8208 CNRS-UPEM-UPEC) et Navier (UMR 8205 CNRS-ENPC-IFSTTAR) qui font partie du Laboratoire d’Excellence MMCD, dédié à la Modélisation et l’Expérimentation pour la Construction Durable. Le Master est construit autour des axes de recherche développés par ces entités parmi lesquels on peut citer : (i) l’élaboration de méthodologies de modélisation et d’outils de simulation numérique permettant de mieux comprendre et maîtriser le comportement mécanique et physique des matériaux et des structures ; (ii) l’établissement des relations de comportement des matériaux solides par une analyse de leurs microstructures, des mécanismes physiques élémentaires qui y opèrent et de leurs interactions ; (iii) la modélisation et la simulation des transferts de masse et de chaleur par convection ; (iv) la modélisation et la simulation du comportement mécanique des matériaux vivants en prenant en compte divers niveaux structurels.

Dans le cadre de la formation à et/ou par la recherche, les étudiants intéressés seront amenés à traiter, en projets d’étude, des sujets issus des laboratoires MSME et Navier et ils seront accueillis en stage de Master 2 dans ces laboratoires. Ils pourront également être recommandés dans les laboratoires proches tels que l'ICMPE (UMR 7182) à Thiais et le FAST (UMR 7608) et le LIMSI (UPR 3251) à Orsay avec qui des collaborations étroites entre enseignants-chercheurs existent.
Objectifs de la formationLe Master Mécanique forme des scientifiques de niveau bac+5 pouvant occuper des postes d’ingénieurs d’études, de recherche et de développement en modélisation et calcul scientifique. Le Master prépare également aux métiers de la recherche dans les domaines de la mécanique des matériaux, des solides et des structures, de la mécanique des fluides et des transferts de chaleur et de matière. Pour le parcours Modélisation et Simulation en Mécanique des Solides (MS2), les débouchés se feront essentiellement dans les secteurs des industries mécaniques et des transports. Pour le parcours Modélisation et simulation en Mécanique des fluides et transferts thermiques (MFT), les débouchés se feront essentiellement dans les secteurs de l’énergie (production, stockage), de l’habitat et de l’environnement et dans l’industrie des transports. Pour le parcours Approches Multi Echelle pour les Matériaux et les Structures (AMMS), les débouchés se feront essentiellement dans les secteurs des industries cimentières, des constructions et des ouvrages, de l’élaboration de matériaux innovants et des outils de l’investigation physique des matériaux.

Le master mention Mécanique s’adresse prioritairement à des étudiants ayant validé une licence dans le domaine de la mécanique. La formation est adaptée pour les étudiants issus de la licence Sciences pour l’ingénieur option Mécanique de l’UPEC et la licence Physique, Chimie, parcours Mécanique, de l’UPEM. De manière générale, la formation s’adresse à des étudiants ayant validé une licence mention Mécanique ou d’autres mentions telles que Sciences pour l’ingénieur, Génie Civil, Physique ou Physique Chimie qui comportent des parcours avec un socle d’enseignements suffisant en mécanique des solides et des fluides.

Les parcours MS2 et MFT du Master 2 sont ouverts de plein droit aux étudiants ayant validé le Master 1 de Mécanique de l’UPEC, l’UPEM et l’ENPC. Le parcours AMMS est accessible en M2 sur dossier. Les autres candidats en Master 2 seront sélectionnés sur dossier s’ils sont titulaires d’un Master 1, d’un diplôme d’ingénieur ou d’un diplôme étranger reconnu comme équivalent dans les domaines de la mécanique, du génie civil, de la physique ou de l’énergétique, à condition qu’ils comportent une formation suffisante en mécanique, modélisation et méthodes numériques.

Les enseignements disciplinaires de Master 1 portent sur la mécanique des milieux continus (solides et fluides), sur les modes de transferts de chaleur et matière associés, sur l’analyse et les méthodes numériques (méthodes des différences finies, éléments finis, volumes finis), l’informatique et la programmation et sur l’utilisation de logiciels industriels. En Master 2, ces enseignements sont approfondis et, selon le parcours choisi, des enseignements plus spécifiques sont proposés :

pour le parcours Modélisation et Simulation en Mécanique des Solides (MS2), ces enseignements portent sur la simulation numérique des structures, le comportement des systèmes multiphysiques, la CAO et le maillage, le traitement et l’analyse des résultats d’essais. Le parcours comporte aussi un module d’ouverture aux problèmes liés à la veille technologique et à l'innovation ;
pour le parcours Modélisation et simulation en Mécanique des fluides et transferts thermiques (MFT), ces enseignements portent sur la modélisation et la simulation numérique d’écoulements complexes (polyphasiques, avec ou sans changement de phase, multiconstituants, turbulents, en milieux poreux) et des transferts radiatifs en milieux inertes et semi transparents ;
pour le parcours Approches Multi Echelle pour les Matériaux et les Structures (AMMS), ces enseignements abordent la problématique du comportement non linéaire des solides (plasticité, endommagement…) ainsi que son traitement numérique. Le parcours propose par ailleurs une formation approfondie concernant les techniques d’homogénéisation en mécanique des matériaux et des structures hétérogènes qui résultent d’un assemblage de plusieurs constituants à des échelles différentes.

Des cours d’anglais sont planifiés en M1 et en M2, avec une préparation spécifique au TOEIC en M2. Un cours de Techniques d’expression est proposé en M1 et un module Outils de recherche d’emploi est mis en place en M2 avec le concours du personnel du SCUIO pour aider les étudiants dans leur recherche de stage ainsi que dans leur future recherche d’emploi. En M2 également, des séminaires présentant des applications industrielles nécessitant des modélisations numériques sont dispensés par des professionnels des secteurs concernés.

Un des objectifs du Master étant d’acquérir des compétences techniques en modélisation et simulation numérique, 30% de la formation en M1 et 50% en M2 sont construits autour de la réalisation de travaux pratiques et de projets de simulation concrets sur les différents phénomènes physiques abordés dans les cours théoriques, auxquels vient s’ajouter un stage de 4 à 6 mois en M2.

Quel que soit le parcours, le diplôme prépare aux métiers de la recherche dans les domaines de la mécanique et des transferts de chaleur et de matière. Les diplômés du Master peuvent donc poursuivre en thèse de doctorat.
Compétences communes à l'ensemble des parcours types de cette formationA l’issue de la formation les compétences acquises sont :
capacité de compréhension et d’analyse des phénomènes physiques mis en jeux dans la mécanique des matériaux solides et fluides et dans les transferts de chaleur et de matière associés ;
capacité de modélisation mathématique de ces phénomènes physiques de l’échelle macroscopique à l’échelle microscopique (selon les parcours et les options) ;
capacité de mise en œuvre des méthodes de résolution numériques associées, par le développement de codes prototypes ;
maîtrise de grands codes commerciaux leaders dans le domaine et largement utilisés dans l’industrie et les laboratoires de recherche ;
capacité de rendre compte à l’écrit et à l’oral, en français et en anglais, des études menées.
Présentation de l'équipe pédagogiquePotentiel enseignants-chercheurs et enseignants de l’établissement participant à la formationPour l’UPEC : 3 PR 60, 5 MCF 60, 1 PRAG
Pour l’UPEM : 1 PR 62, 5 MCF 62, 1 MCF 60
Pour l'École : 7 PR ENPC, 5 MCF ENPC, 1 ICPEF ENPC
Apport des représentants du monde socioprofessionnel participant à la formationLes partenariats au sein des Masters actuels avec Renault, Sherpa Engineering (Nanterre) et le Centre Francilien de l'Innovation (participation aux jurys, interventions lors de séminaires, accueil des étudiants en stage, participation au forum entreprises de la faculté de Sciences et technologie) seront poursuivis. Il seront élargis à d’autres entreprises, en particulier à la SNCF, à Dassault Systèmes et à PSA Peugeot Citroën.

Apport des représentants du monde socioprofessionnel participant à la formationUn partenariat avec EDF est mis en place pour la réalisation de cas d’étude avec le code Saturne (intervention d’ingénieurs d’EDF) et l’accueil de stagiaires. Un partenariat du même type sera mis en place avec le CSTB de Champs-sur-Marne pour la présentation de méthodes et de codes de simulation pour la thermique de l’habitat.

Au total, une dizaine de représentants du monde socioprofessionnel interviendront dans la formation dans le cadre de séminaires communs à l’ensemble du Master et d’enseignements spécifiques aux parcours MS2 et MFT.

Ces professionnels seront sollicités pour participer au conseil de perfectionnement de la formation (voir paragraphe « Organisation pédagogique spécifique … »).
Personnel de soutien à la formation et modalités d’organisation de ce soutienUn secrétariat pédagogique dans les trois établissements associés au master existe déjà.

Le Centre de Ressources Informatiques (CRI) ou la Direction des Services Informatiques (DSI) des trois établissements (UPEC, UPEM, ENPC) mettent à disposition un ingénieur systèmes pour gérer les salles d’informatique pédagogique rattachées au Master.Organisation pédagogique spécifique mise en place si différente des dispositifs générauxCertains professionnels dans l’industrie peuvent être admis à suivre tout ou partie du Master Mécanique dans le cadre de la formation continue. Certaines UE du Master Mécanique seront proposées à la formation continue, en particulier celles liées à l’apprentissage des logiciels commerciaux enseignés dans le Master.

Pour certains enseignements, le cours et/ou la documentation sont en anglais. Les trois établissements mettent à disposition des cours d’anglais et des laboratoires communs pour l’apprentissage des langues.

Un responsable pédagogique et un responsable adjoint animeront et gèreront la formation sur chacun des trois sites. Les responsables pédagogiques mettront également en place une évaluation de la formation et des enseignements par les étudiants. Un conseil pédagogique commun se réunira deux fois par an pour mettre en place l’année universitaire et faire le bilan de chaque semestre écoulé.

Un conseil de perfectionnement sera mis en place. Il aura pour objectif de discuter des orientations de la formation, tant du point de vue académique que sur le plan des débouchés professionnels. Il lui appartiendra d’éclairer les responsables du master sur les évolutions à réaliser afin d’intégrer les mutations dans les enseignements et faciliter l’insertion ou le développement professionnel des étudiants en s’assurant de la pertinence des compétences développées tant pour l’enseignement et la recherche que pour l’intervention en entreprise. Le conseil de perfectionnement pourra être composé des responsables du master, d’enseignants-chercheurs, de chercheurs, de professionnels issus de l’industrie, de personnels assurant la logistique du master et de représentants étudiants. Le conseil se réunira au moins une fois par an.
Localisation de la formationLe Master 1 sera partagé entre l'UPEC et l'UPEM. Chaque parcours type de M2 sera effectué dans un seul établissement : parcours MS2 à l'UPEC, MFT à l'UPEM et AMMS à l'École.
PartenariatsCo-accréditation ou partenariat avec un autre (ou des autres) établissement d'enseignement supérieurCo-accréditation UPEC, UPEM et ENPC.
Implication équilibrée des enseignants-chercheurs de l'UPEC et l'UPEM dans la mise en œuvre du tronc commun du Master Mécanique.Internationalisation des formations Les étudiants peuvent effectuer un semestre à l’étranger dans le cadre du réseau Erasmus Mundus ou effectuer leur stage de Master 2 à l’étranger. Des étudiants ont déjà profité de ces deux possibilités au sein des Masters SPI de l’UPEC et SM de l’UPEM. Un étudiant de M1 SM (UPEM) est parti un semestre en République Tchèque via Erasmus Mundus. Le M2 SPI Spécialité CoMeT (UPEC) a accueilli une étudiante de République Tchèque durant un semestre. En outre, plusieurs étudiants des Masters 2 SPI Spécialité CoMeT (UPEC) et SM spécialité DFPTE (UPEM) ont effectué leur stage de M2 à l'étranger. Il n'y a cependant pas d’accord particulier mis en place dans ce domaine pour le moment. Les responsables du Master auront pour rôle d’identifier des formations similaires à ce Master situées à l’étranger afin de mettre en place des partenariats pour des échanges d’étudiants. Des discussions sont en cours pour un partenariat avec l'Algérie (USTHO), la Tunisie (ENIM), la République Tchèque (University of West Bohemia in Pilsen) et l’Italie (Roma Tre, Département d’Ingénierie).
Conventionnement avec une institution privée françaiseAucunCommentaires DGESIP
MENTION GENIE CIVIL (Co-accréditation avec l'UPEM)

UPEM
ENPCDomaine : Sciences, technologies, santé Niveau MasterMentionGénie civilEléments de contexte de la formationIntitulés des parcours types de formation :
Mécanique, Matériaux et Structures pour la Construction et les Transports (MMSCT)

Ingénierie de projet en Génie Civil (IPGC)

Mécanique des sols, des roches et des ouvrages dans leur environnement (MSROE)
Liens avec les axes stratégiques définis en matière de recherche
La formation est adossée aux laboratoires suivants :
MSME, UMR 8208 (UPEMLV, UPEC, CNRS) ; Navier, UMR 8205 (Ecole des Ponts ParisTech, IFFSTAR, CNRS) ; Labex MMCD, "Multi-Scale Modelling & Experimentation of Materials for Sustainable Construction", ANR-11-LABX-0022 (CERMICS, ICMPE, MSME, Navier) ; MSSMAT UMR 8579, Ecole Centrale Paris ; Metis (Ex Sisyphe), UPMC

Le parcours MMSCT comprend, en M1 et M2, des stages pouvant être à orientation recherche en M1, et à orientation recherche en M2. En M1 et M2, des enseignants-chercheurs du laboratoire MSME peuvent proposer et accueillir des stagiaires.

Les parcours MMSCT et MSROE conduisent à une poursuite en doctorat. Les étudiants diplômés pour ces deux parcours peuvent préparer un diplôme de doctorat dans les laboratoires cités ci-dessus, ou dans d’autres laboratoires en France ou à l’étranger.
Objectifs de la formation
Objectifs scientifiques et pédagogiques :
D’un point de vue général, l’ensemble du master donne le socle général de connaissances en mécanique, plus spécialement dans le domaine des applications au génie civil.

Objectifs professionnels et débouchés :
Les perspectives générales, et précisées ci-dessous pour chaque parcours, cumulent les carrières dans le domaine d’ingénierie du génie civil par un début de carrière au niveau ingénieur et les perspectives dans le domaine de la recherche, essentiellement recherche industrielle en entreprise, mais également recherche académique, via la formation doctorale en mécanique et génie civil. Les débouchés industriels sont accessibles soit directement à l’aval de du parcours IPGC ou du parcours MMSCT (précédemment Mécanique des Matériaux et des Structures), soit indirectement suite à une formation acquise au sein d’une des filières suivie par une formation doctorale en liaison avec les entreprises de mécanique et de génie civil (contrats Cifre,…)

M1 des trois parcours :
Les étudiants admis en master M1 proviennent soit de la Licence «Physique, Chimie », Parcours EEA-MECA, ou sont recrutés sur dossier depuis l’extérieur. Les effectifs attendus sont d’environ 30 étudiants en M1.
Parcours MMSCT
Objectifs et compétence visées
Le principal objectif du parcours MMSCT est d’offrir une filière complète orientée vers la recherche en Mécanique des Matériaux et des Structures pour les domaines de la Construction et des Transports.

Pour le M2 du parcours MMSCT (semestres 3 et 4), l’objectif prioritaire est de permettre aux étudiants d’acquérir une formation théorique et pratique de haut niveau, en matière d’analyse, de modélisation et de simulation numérique dans les domaines suivants de la mécanique :
mécanique des solides et mécanique des structures complexes/ouvrages (dont les dimensions vont de quelques micromètres - e.g. pour l’étude de microsystèmes - à quelques mètres - pour les structures de l'industrie mécanique, des transports, du génie civil, etc.) ;
mécanique et modélisation physique des matériaux hétérogènes résultant d’un assemblage de plusieurs constituants à des échelles différentes.

Ces domaines sont abordés en tenant compte des préoccupations actuelles des industriels, des problématiques posées par la recherche technologique dans le court terme et moyen terme et des problématiques de recherche du secteur dans le long terme.

Objectifs professionnels et débouchés
Les professionnels formés exercent des métiers de la Recherche (ou de la Recherche et Développement) autour de la Mécanique dans les grands organismes et centres de recherche nationaux et internationaux (CEA, EDF…), dans les laboratoires des universités, dans les entreprises et ainsi que dans les sociétés de service (d'ingénierie et/ou de conseil). Les domaines d’applications sont variés :
industries mécaniques, constructions et ouvrages du Génie Civil ;
industries du transport (automobile, aéronautique, spatial, naval, ferroviaire) ;
élaboration des produits industriels par transformation de matière (métal, composite, etc.) ;
production et transformation de l'énergie (pétrochimie, gaz, électricité).

De façon non exhaustive, les types d’emplois associés sont : chef de projet ; ingénieur d’études ; ingénieur R&D ; doctorant (ouvrant sur les carrières de chercheur CNRS et d’enseignant-chercheur - maître de conférences, professeur d’université).

Public et effectifs visés
Les étudiants admis en master M2 MMSCT proviennent du M1, ou sont recrutés sur dossier depuis l’extérieur. Les effectifs attendus sont d’environ 20 étudiants en M2 MMSCT.

Parcours IPGC
Objectifs et compétence visées
Le parcours IPGC a pour objectif de permettre aux diplômés d’appréhender et résoudre l’ensemble des problèmes majeurs posés par la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’ouvrages de Génie Civil, dont la vocation est industrielle, commerciale ou d’habitation, publique ou privée. En pratique, les diplômés seront à même de concevoir, dimensionner et construire les ouvrages de types cités, en s’appuyant sur les nouvelles réglementations techniques européennes. La formation permet également d’appréhender la cadre global du projet en tenant compte de ses spécificités. Elle traite ainsi des aspects liés aux stratégies et techniques de gestion du projet, des rôles et responsabilités des différents acteurs dans un projet et de son cadre juridique spécifique.

Ce parcours prépare à l'exercice de responsabilités techniques et fonctionnelles, grâce à une approche globale des spécificités liées à la construction, la maintenance et l’exploitation des ouvrages de Génie Civil. Il s’agit notamment de maîtriser les outils de conception, de calcul, de fabrication, de construction et de maintenance des ouvrages. Il s’agit également d’aborder les stratégies et techniques de gestion de l’ensemble du processus de mise en œuvre, y compris les aspects juridiques propres à un site de réalisation.

Objectifs professionnels et débouchés
Ces professionnels travaillent dans des grands groupes industriels du génie civil, des bureaux d’études spécialisés, des sociétés de contrôle technique, des entreprises impliquées dans la conduite de travaux.

Les professionnels formés peuvent prétendre aux emplois suivants : chargé d’affaires ; contrôleur technique ; ingénieur chargé d’études routières ; ingénieur d’affaire ; ingénieur de travaux ; ingénieur d’études ; ingénieur d’études assistant ; ingénieur d’études dans le gros œuvre ; ingénieur d’exécution ; ingénieur méthodes.

Public et effectifs visés
Les étudiants admis en master M2 IPGC proviennent du M1ou sont recrutés sur dossier depuis l’extérieur soit en formation initiale, soit en formation continue. Les effectifs attendus sont d’environ 40 étudiants en M2 IPGC.

Parcours MSROE
Objectifs et compétence visées
La compétence particulière visée par la Spécialité « Mécanique des Sols, des Roches et des Ouvrages dans leur Environnement » est la maîtrise des méthodes modernes d’analyse et de modélisation dans les domaines suivants :
reconnaissance des sites et modèles géologique, géophysique et géotechnique ;
comportement mécanique et hydraulique des sols et des roches ;
modélisation des ouvrages en statique (fondations, soutènements, tunnels et ouvrages en terre) ;
géotechnique de l’environnement et risques naturels ;
comportement sismique et dynamique des sols.

Objectifs professionnels et débouchés
La spécialité prépare :
aux métiers de la recherche dans les grands organismes de recherche, dans les centres de recherche, dans les laboratoires des universités ;
aux métiers de la recherche - développement dans les entreprises et aux métiers de l’ingénierie et du conseil.

La spécialité débouche aussi bien sur une insertion professionnelle immédiate que sur les études doctorales.

Les domaines technologiques qui sont particulièrement concernés sont : les constructions et les ouvrages du Génie Civil ; les industries de l’eau et de l’environnement ; le traitement des déchets ; les risques naturels ;L’ingénierie et le conseil technique.

Public et effectifs visés
Les étudiants admis en master M2 MSROE sont soit des élèves ingénieurs de l'École ou de l’ECP, ou sont recrutés sur dossier depuis l’extérieur. Les effectifs attendus sont d’environ 25 étudiants en M2 MSROE.
Compétences communes à l'ensemble des parcours types de cette formation
Le volume global du socle commun en M1 est de 45 ECTS, correspondant au 1er semestre de M1. Le M1 se divise ensuite en deux options au second semestre, associés aux parcours, chacune comprenant 15 ECTS.

Les axes prioritaires pour le M1 (semestres 1 et 2) sont :
la compréhension, l’acquisition et l’approfondissement des bases théoriques de la Mécanique ;
la maîtrise des modélisations mécaniques qui en découlent pour les problèmes de base et les problèmes pratiques rencontrés dans les technologies de l’Industrie et du Génie Civil ;
la formation et l’acquisition des méthodes numériques en Mécanique, la pratique des outils informatiques associés ;
la préparation des étudiants à l’acquisition des méthodes théoriques et numériques plus avancées pour les métiers de la Recherche ;
le développement des applications de la Mécanique aux technologies du Génie Civil et des technologies de la Mécanique des Structures pour les industries mécaniques, les industries liées aux transports terrestres, maritimes, aériens, spatiaux, les industries de production d’énergie, etc.
Présentation de l'équipe pédagogiquePotentiel enseignants-chercheurs et enseignants de l’établissement participant à la formation
Pour le M1 et les parcours MMSCT et IPGC : 9 MCF de l’UPEM (dont 1 HDR) et 5 PR de l’UPEM en section 60 ; 1 MCF de l’UPEM en section 62 ; 5 vacataires issus du monde professionnel ; 2 enseignants de l'École.

Les enseignements du M2 du parcours MSROE sont entièrement assurés par des enseignants de l'École, de l’ECP et de l’UPMC. L'équipe est constituée de : 13 enseignants de l''École ; 5 enseignants ECP ; 3 enseignants Paris 6 ; d’un enseignant Ecole des Mines de Paris ; d’un enseignant Ecole Polytechnique.
Apport des représentants du monde socioprofessionnel participant à la formation
Le parcours IPGC fait appel à plusieurs intervenants issus du monde professionnel, au vu des finalités orientées professionnalisantes du parcours :
M. Boisset (Directeur de l'ingénierie de la BU Nucléaire Civil chez DCNS) ; C. Cordier (Responsable du pôle Activités Contentieuses chez "Earth Avocats"- Avocat au Barreau de Paris) ; S. Charfi (chef de projet R&D SAIPEM SA, chef de section - Spécialiste projet Construction Métalliques - SAIPEM Paris) ; H. Djedjik (ingénieur expert construction société SARETEC) ; M. Kengne (Systra SA - Tunnels et Structures Souterraines)

Ces enseignements représentent 67 % du volume horaire du master M2 du parcours IPGC

Ce parcours possède également plusieurs partenaires industriels qui réalisent des interventions dans la formation et organisent des visites de chantier. Les interventions consistent à présenter les activités des entreprises et de proposer des contacts en vue des recherche de stage qui pour ce parcours s’effectuent exclusivement dans les entreprises de génie civil. Les entreprises partenaires mentionnées sont VINCI, BOUYGUES, SNCF, BRGM et EDF.
Personnel de soutien à la formation et modalités d’organisation de ce soutien
1 secrétaire pédagogique, 1 responsable pour chacun des trois parcours :
Parcours MMSCT : J. Guilleminot (MCF, MSME, UPEM)
Parcours IPGC : C. Perrot (MCF, MSME, UPEM)
Parcours MSROE : YJ. Cui (ENPC)Organisation pédagogique spécifique mise en place si différente des dispositifs généraux
Un M1 commun à tous les parcours est suivi des trois parcours mentionnés ci-dessus en M2. Le M1 est composé :
d’un tronc commun de 33 ECTS ;
d’options au second semestre, associées aux trois parcours comprenant pour chaque option 15 ECTS ;
d’un stage obligatoire de courte durée, représentant 12 ECTS.

Parcours MMSCT : le M2 du parcours MMSCT est constitué :
d’un tronc commun de 18 ECTS ;
d’options (4 options à choisir parmi 6), représentant 12 ECTS ;
d’un stage recherche de 4 mois minimum, représentant 30 ECTS.

Parcours IPGC : le M2 du parcours PGC est constitué :
de 7 UE obligatoires en 1er semestre, représentant 30 ECTS ;
d’un stage industriel de 6 mois, représentant 30 ECTS.

Parcours MSROE : le M2 du parcours MSROE est entièrement géré de façon collégiale par les responsables du master MSROE de l'École, de l’ECP et de l’UPMC. Il est constitué :
d’un tronc commun de 7 UE obligatoires, représentant 30 ECTS ;
d’options (2 à choisir parmi 3), représentant 12 ECTS ;
d’un stage de recherche représentant 18 ECTS.

La formation sera animée et gérée par le responsable de la mention et les responsables des parcours communs.
Un conseil de perfectionnement sera mis en place. Celui-ci pourra être composé des responsables du master, d’enseignants-chercheurs, de professionnels issus de l’industrie intervenant dans le master, de personnels assurant la logistique du master et de représentants étudiants. Celui-ci se réunira au moins une fois par an et aura pour objectif de discuter de la pertinence des enseignements et du fonctionnement de la formation vis-à-vis des objectifs académiques et de l’insertion des étudiants sur le plan des débouchés professionnels.Localisation de la formation
Le M1, les M2 des parcours MMSCT et IPGC sont localisés à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée à Champs-sur-Marne.
Le M2 du parcours MSROE est localisé à l'École des Ponts à Champs-sur-Marne (2 jours), à l'École Centrale Paris à Châtenay-Malabry (3 jours), et ponctuellement à l’Université Pierre et Marie Curie.

PartenariatsCo-accréditation ou partenariat avec un autre (ou des autres) établissement d'enseignement supérieur
La formation est co-accréditée avec l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM).

Un partenariat est établi avec l'École Centrale Paris (ECP) et l’Université Pierre et Marie Curie Paris 6 (UPMC).Internationalisation des formations
Des conventions ont été établies avec les Universités de Hubei, Chine, et les Ecole Supérieure de Génie Civil (ESGC) et Ecole Supérieure des Communications et des Transports (ESCT) de Hanoï au Vietnam. Ces conventions prévoient l’admission d’étudiants de niveau ingénieur diplômés de ces universités, et admis au niveau du M1 et/ou M2. La sélection des étudiants est réalisée par les responsables du master Génie civil. Celle-ci se base sur un examen des dossiers des candidats, ainsi que sur des entretiens par visio conférence. Ces conventions prévoient un volet formation doctorale, notamment par le financement par l’ESCT de bourses de thèses co-encadrées conjointement par des professeurs de l’ESCT et du laboratoire MSME.
Conventionnement avec une institution privée française
Commentaires DGESIP
MENTION SCIENCE DES MATERIAUX (Co-accréditation avec l'UPEM et l'UPEC)

UPEC
UPEM
ENPCDomaine : Sciences, Technologies, Santé (STS)Niveau MasterMentionSciences et Génie des MatériauxEléments de contexte de la formationIntitulés des parcours types de formationMatériaux Avancés et Nanomatériaux (MAN)

Sciences des Matériaux pour le Construction Durable (SMCD)
Liens avec les axes stratégiques définis en matière de rechercheCette formation de Master s'appuie sur des laboratoires de la ComUE Paris-Est, à forte visibilité au niveau national et international : des activités originales sont développées du point de vue des applications ou des méthodes d’élaboration et de caractérisation au niveau francilien (élaboration métallurgique, générateurs électrochimiques, géomatériaux industriels, matrices de stockage, matériaux du patrimoines, thermoélectricité, réfrigération magnétique, nanomatériaux magnétiques, spectroscopies appliquées aux matériaux) ou au niveau national et européen (stockage d’hydrogène). Des réseaux de recherche fédérateurs au niveau national et européens sont issus de ces laboratoires donnant lieu à des ateliers de formation et il existe des liens étroits avec l’industrie (SAFT, CEA, AREVA, UMICORE, Véolia, Kernos, Calcia, Saint-Gobain, Chryso, Suez-Environnement, EDF). Des plateformes d’élaboration performantes dont certaines ont été financées par la région contribuent au développement de ces activités.

La création d'un parcours Matériaux Avancés et Nanomatériaux permettra une valorisation de ces travaux de recherche avec des retombées positives pour l'Université Paris-Est en termes de visibilité dans des secteurs porteurs du développement durable, de l’énergie et le stockage de déchets. Cette filière répondra à des besoins croissants du secteur industriel dans ces domaines d’activité.

Les enseignants du parcours Sciences des Matériaux pour la Construction Durable sont majoritairement issus des laboratoires de Paris-Est travaillant dans le domaine des Matériaux de Construction. De nombreux étudiants de la spécialité sont accueillis en stage ou poursuivent en thèse dans le laboratoire NAVIER, les départements de l'IFSTTAR ou des entreprises du secteur. Un séminaire regroupant les étudiants de la spécialité, les doctorants et les chercheurs des laboratoires Navier, de l'IRC et des départements MAST ET GERS de l'IFSTTAR est organisé. Des visites de laboratoires industriels et académiques sont également organisées.

Les laboratoires de recherche concernés sont :
l'ICMPE (Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est) UMR 7182, CNRS-UPEC ;
le PLMC (Physique des Liquides et Milieux Complexes) UPEC - EA 3954 ;
l'ESYCOM-ESIEE : à partir de 2015 Équipe Capteurs et Microsystèmes de Mesure (CMM) ;
le LGE (Laboratoire Géomatériaux et Environnement) UPEM - EA 4508 ;
le laboratoire Navier : Unité mixte de Recherche ENPC / LCPC & CNRS
le département (MAST) Matériaux et Structures de l'IFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux)
le Département GERS (Géotechnique, Environnement, Risques naturels et Sciences de la terre) de l’IFSTTAR

L'Institut de Recherche en Constructibilité de l'ESTP (École Spéciale des Travaux Publics) est également impliqué dans cette formation.
Objectifs de la formationLa création d’une mention "Sciences et Génie des Matériaux", pour l’enseignement de la physique, de la chimie et de la mécanique des matériaux, permettra d’offrir une lisibilité pour les étudiants. Cette formation permet de proposer des débouchés en termes de métiers et de poursuite d’étude en doctorat dans des domaines innovants et porteurs.

Cette mention constitue un débouché pour les étudiants des licences de physique et de chimie de l’UPEC et de la nouvelle licence de "Physique-Chimie" de l'UPEM. Des étudiants peuvent être recrutés en provenance d’autres universités françaises ou étrangères ou de certaines écoles d'ingénieurs. Dans un avenir proche, la formation sera internationalisée.

30 - 35 étudiants sont attendus au niveau du M1 et 15 - 20 étudiants par parcours en M2.

Le M1 est commun aux deux parcours MAN et SMCD et offre les bases d’enseignement pour accéder à chacun des parcours.

Des mutualisations d’UE en M1 sont également possibles avec le nouveaux master Chimie (connaissance de l’entreprise; électrochimie générale ; colloïdes ; chimie quantique ; introduction à la nanoscience et nanotechnologie). Ces mutualisations avec une autre mention de Master de l’UPEC et avec l’UPEM ne devraient pas entraîner de surcoût (M1+M2).

Les objectifs du parcours Matériaux Avancés et Nanomatériaux (MAN) sont de fournir des bases solides en élaboration, mise en œuvre et caractérisation des propriétés de matériaux métalliques, inorganiques ou hybrides organiques-inorganiques, sous des formes massives, dispersées, poreuses ou nanostructurées mais aussi développer les concepts théoriques décrivant les applications visées pour ces matériaux ainsi que les technologies associées. Les applications se situent dans le cadre du développement durable pour les technologies nouvelles ou émergentes de l’énergie (production, stockage et conversion : filière hydrogène, stockage électrochimique, conversions photovoltaïque, thermoélectrique ou magnétocalorique) ainsi que dans des problématiques environnementales telles que le stockage de déchets ou de gaz dans des géomatériaux.

Le parcours MAN est une formation pluridisciplinaire en physique-chimie, unique sur le secteur Paris-Est et également sur le secteur Parisien de par ses contenus et les applications visées.

A la suite du Master les étudiants peuvent poursuivre leur parcours en doctorat (pouvant déboucher sur des postes de recherche fondamentale (laboratoires CNRS, universitaires) ou bien devenir ingénieur R&D dans l’industrie (automobile, stockage et conversion d’énergie, production ou recyclage de métaux/matériaux, stockage de déchets ménagers ou industriels, cimentiers).

Le parcours Sciences des Matériaux pour la Construction Durable (SMCD) permet d'acquérir les bases scientifiques nécessaires à une approche multidisciplinaire et multi-échelles du comportement des matériaux, de l'optimisation de leur fabrication, de leurs propriétés d'usage et de leur durabilité sous conditions environnementales définies. Organisée en modules thématiques dans les domaines de la physique, de la mécanique, de la chimie, et de la simulation numérique, et en modules d’ouverture aux problématiques environnementales et énergétiques, cette formation prépare aux métiers de la recherche et du développement dans les entreprises de pointe et les laboratoires de recherche.

Les deux parcours proposent un dispositif qui permet une insertion professionnelle immédiatement après le Master : En plus des UEs disciplinaires la formation propose des UEs pré-professionnalisantes (conduite de projet et communication)
Compétences communes à l'ensemble des parcours types de cette formation
Le Master 1, commun aux deux parcours MAN et SMCD, permet d’acquérir les bases scientifiques nécessaires à une approche multidisciplinaire du comportement des matériaux, de l'optimisation de leur élaboration et caractérisations. Organisée en modules thématiques dans les domaines de la physique, de la mécanique, de la chimie, et de la simulation numérique, et en modules d’ouverture aux problématiques énergétiques, cette formation prépare aux métiers de la recherche et du développement dans les entreprises de pointe et les laboratoires de recherche.

Les UE obligatoires sont communes aux deux parcours, les options permettent de différencier le choix du parcours.
En plus des compétences spécifiques à chaque parcours l’étudiant aura acquis des compétences communes :
Développement des démarches d’expérimentation ou de modélisation pour améliorer les performances des matériaux ou pour trouver des solutions innovantes. Interprétation, validation et valorisation des résultats expérimentaux.
Formulation et optimisation de matériaux en fonction de critères d'usage,
Adoption des démarches d’investigation innovantes pour résoudre des problématiques et répondre à des enjeux dans des situations de production ou des contextes de recherche
Planification et définition d’un projet de recherche scientifique ou un projet de recherche et développement.
Communication auprès d’experts et d’utilisateurs.
Recherche bibliographique et veille documentaire sur les matériaux, leurs procédés d'élaboration et de mise en œuvre,
Restitution et diffusions des connaissances et savoir-faire auprès d’experts et d’utilisateurs.Présentation de l'équipe pédagogiquePotentiel enseignants-chercheurs et enseignants de l’établissement participant à la formation
En 28ème section : 2 PR (UPEC) et 3 PR (UPEM), 5 MCF (UPEC) et 1 MCF (UPEM)
En 31ème section : 3 MCF (UPEC)
En 32ème section : 1 MCF (UPEC)
En 33ème section : 2 PR, 3 MCF (UPEC)
En 35ème section : 3 PR, 1 MCF (UPEM)
1 PRAG (UPEC)
6 ICPEF (IFSTTAR et ENPC)
2 IGPEF (IFSTTAR) et 1 IDTPE (IFSTTAR)
1 DR Ministère de l'Ecologie (ENPC)
1 Prof Université (Université de Bourgogne)
2 DR CNRS et 1 CR CNRS
(ICPEF : Ingénieur en Chef des Ponts, des Eaux et des Forêts, IGPEF : Ingénieur Général des Ponts, des Eaux et des Forêts, IDTPE : Ingénieur Divisionnaire des Travaux Publics de l’État, ENPC : École Nationale des Ponts et Chaussées)
Apport des représentants du monde socioprofessionnel participant à la formation
Intervention en cours magistraux et durant des conférences d'ingénieurs de Recherche (Thalès, SAFT, MAHYTEC, MACPHY, SNAM, ...) ce qui représente 15% du volume horaire total ;
Participation au conseil de perfectionnement ;
Intervention dans un cycle de conférences d'experts (Saint Gobain, Lafarge, IFSTTAR, ….) ;
Visite de laboratoires de recherche (Saint Gobain et Lafarge Centre de recherche).
Personnel de soutien à la formation et modalités d’organisation de ce soutien
4 Ingénieurs de l'ICMPE des plateformes d'élaboration et de caractérisation ainsi que les BIATSS des plateaux techniques de physique et de chimie de l'UPEC, 3 ingénieurs (2 IR et 1 IE) au LGE (UPEM) sur la plateforme de caractérisation de l'UPEM, 1 Ingénieur de Recherche en Chimie de l'UPEM.Organisation pédagogique spécifique mise en place si différente des dispositifs généraux
Le jury sera composé des responsables des mentions et des deux parcours. Le jury se réunira une fois par semestre pour les contrôles de connaissances et aussi pour le recrutement des étudiants extérieurs.

Il sera mis en place un conseil de perfectionnement constitué des responsables des mentions et des deux parcours, des délégués étudiants et d'une ou deux personnalités issues du milieu industriel.

Modalités d’évaluation des formations et des enseignements :
Une évaluation annuelle des formations UE par UE sera organisée au moyen d’un questionnaire anonyme. Les résultats de cette évaluation sont diffusés auprès des enseignants. Ils sont également présentés et exploités dans le conseil de perfectionnement.

Il sera proposé la mise en ligne sur la plateforme EPREL (cours en ligne) des cours et TD et la mise en place un forum étudiant. Les conférences et séminaires de nos laboratoires de recherche seront mis à la disposition des étudiants de Master. Dans l'objectif de favoriser la réussite des contrôles continus seront organisés.
Localisation de la formationLes cours du M1 et du parcours MAN auront lieu à l’UPEC/UPEM. Les cours du parcours SMCD auront lieu à l'École.  PartenariatsCo-accréditation ou partenariat avec un autre (ou des autres) établissement d'enseignement supérieurLa formation sera co-accréditée entre l'UPEC, l'UPEM et l'École. Dans cet objectif un partenariat est mis en place avec les responsables de la licence de physique-chimie de l'UPEM pour homogénéiser le contenu des enseignements.

La spécialité SMCD est labellisé par ParisTech.Internationalisation des formations
L'UPEC et l'UPEM sont engagées dans des programmes Erasmus Mundus, nos étudiants seront encouragés a effectuer des stages à l'étranger. Par ailleurs, des accords sont signés avec Campus France ce qui permettra d'inscrire des étudiants étrangers dans le Master Sciences de la Matière.

La spécialité SMCD est délivrée en Anglais. Elle accueille de nombreux étudiants en provenance d'Universités ou d’écoles étrangères (Chine, Maroc, Liban, Indonésie, Autriche, Italie, Grèce, Russie, Brésil). Stages et poursuites en thèse à l'étranger (USA, Suisse, …). L'ÉCOLE a mis en place une série d'accords de double diplôme avec établissements d'enseignement supérieur étrangers. Une part non négligeable (environ 40 à 50 %) des étudiants de la spécialité SMCD provient de ces établissements.
Conventionnement avec une institution privée française
Une convention est déjà signée entre l'UPEC et le centre de recherche et développement au synchrotron SOLEIL. Des visites et des stages seront organisés annuellement.Commentaires DGESIP 
MENTION ENERGIE (En propre)

UNIVERSITE :
ENPCDomaine : Sciences, Technologies, Santé (STS)Niveau MasterMentionEnergieEléments de contexte de la formationIntitulés des parcours types de formation
La mention "Energie", en demande de création accréditation en propre, ENPC, contiendra deux parcours :
Durabilité des matériaux et des structures pour l’énergie (DMSE). Ce parcours est réalisé en partenariat avec l’université Pierre et Marie Curie
Démantèlement et gestion des déchets (Decommissioning and Waste Management - DWM). Ce parcours est réalisé en partenariat avec l'École Centrale Paris.

Les semestres S1 et S2 sont communs aux deux parcours, donnant une formation de base en énergie, mécanique et génie civil.

Le semestre S3 correspond à une spécialisation.

Pour le parcours DMSE, le semestre S4 est consacré au stage de 5 à 6 mois.

Pour le parcours DWM, le semestre S4 comporte une première partie de cours et de projets et se conclue avec un stage de 17 semaines.
Liens avec les axes stratégiques définis en matière de recherche
Les laboratoires de recherche concernés sont :
le laboratoire Navier: ENPC-IFSTTAR-CNRS
le laboratoire LEESU : ENPC-UPEC-UPEM-AgroParisTech

La formation s'appuie sur des laboratoires situés sur le secteur de la ComUE Paris-Est, à forte visibilité au niveau national et international.

Ces laboratoires ont orienté un certain nombre de leurs recherches sur le sujet de l’énergie.

Le laboratoire Navier travaille sur les enjeux sociétaux qui concernent la construction durable, les risques naturels, l’environnement et l’énergie, tandis que le LEESU travaille plutôt sur l’environnement urbain au sein duquel l’énergie prend une place importante.

Il existe des liens étroits avec l’industrie (EDF, GDF Suez, CEA, AREVA, Veolia, Saint Gobain, Schlumberger, Total…).

Les contacts avec EDF sont primordiaux puisque ces parcours font suite à une demande de formation d’EDF, qui finance d’ailleurs en grande partie ces parcours.

La filière nucléaire française s’appuie sur un socle de recherche et de recherche et développement extrêmement solide en lien direct avec la formation. La loi sur la Transition énergétique en cours de finalisation prévoit un passage de la production nucléaire dans le mix électrique à 50% à moyen termes. Les questions de démantèlement comme celles de la gestion des déchets nucléaires vont se poser de manière accrues dans les prochaines années et de la qualité des réponses apportées dépendra très fortement la capacité de la France à accompagner d'autres pays dans leurs stratégies de mixité énergétique.

Un nombre important de professeurs intervenant dans ces parcours sont d’ailleurs issus d’EDF R&D.
Objectifs de la formation





Les débouchés de ces formations sont dans le domaine de l’énergie. Une partie dans le nucléaire pour tout ce qui traite la gestion des déchets, le démantèlement des premiers laboratoires ayant ouvert la voie au nucléaire civil ou les premières centrales de conception UNGG ou au sodium.

L’autre partie dans la réparation et réhabilitation des ouvrages anciens pour l’énergie (centrales électriques, barrages, etc…). La position d’EDF consiste à participer à ces formations en vue de pouvoir recruter des ingénieurs qualifiés et opérationnels. D’autres industriels sont également intéressés par les profils d’élèves issus de ces parcours. C’est le cas de l’ANDRA, AREVA, CEA, etc…

Le parcours DWN a pour objectif de faire acquérir à des étudiants étrangers et français de haut niveau, les principaux savoirs nécessaires à l’industrie nucléaire. Il permet aux industriels ou aux entreprises qui recrutent ces étudiants de gagner un temps précieux dans leur employabilité initiale grâce à la qualité et à l’étendue des contenus traités. Les emplois visés par cette spécialité concernent, d'une part, les métiers liés à la gestion et au traitement des déchets radioactifs (hors combustible), et, d'autre part, les métiers liés au démantèlement des installations nucléaires de toutes natures. La formation est ainsi fondamentalement orientée vers des objectifs professionnels (métiers de l’ingénieur, gestion de projet, apprentissage par problème et par projet, technico-économie) grâce à l’enseignement délivré principalement par des professionnels du secteur. Une poursuite en recherche (thèse) est également possible, vu les problématiques scientifiques et techniques sous-jacentes traitées.
La formation de cette spécialité ouvre notamment sur des emplois tels que:
Ingénieur d'études, chargés de concevoir la nature des opérations de déconstruction et leur planification, ou chargés de concevoir les entreposages et les stockages de déchets générés
Ingénieur de réalisation, chargés de conduite et de surveillance des opérations sur site
Ingénieur d'exploitation des installations d'entreposage ou de stockage des déchets.
Ces emplois sont notamment chez :
les exploitants de centrales électronucléaires (EDF, GDF-SUEZ…) ou d'autres installations nucléaires (AREVA, CEA…), tant en France qu'à l'étranger, qui ont en charge la déconstruction de leurs installations.
les organismes responsables de la gestion et du stockage des déchets, tant en France qu'à l'étranger (ex ANDRA en France)
les industriels, moyennes et petites entreprises, qui réalisent les opérations de déconstruction, ou les travaux liés à l’entreposage et au stockage.
Compétences communes à l'ensemble des parcours types de cette formation
Une partie des compétences communes s’articule autour de l’énergie et du secteur du nucléaire particulièrement.

Le deuxième socle de compétences communes traite de la mécanique et de la simulation.Présentation de l'équipe pédagogiquePotentiel enseignants-chercheurs et enseignants de l’établissement participant à la formation
Divers professeurs et maitres de conférences issus des laboratoires rattachés à l'École prennent part à l’enseignement de ces parcours.

Apport des représentants du monde socioprofessionnel participant à la formation
Une partie importante des enseignants provient du groupe EDF. Un certain nombre de conférences d’industriels sont organisées pour confronter les étudiants à la réalité du terrain.

Le CEA fournit un accès au TP de démantèlement accessible sur leur site de l’INSTN Saclay avec un nouveau dispositif de salle d’immersion.

Au sein du parcours DWN, 25 représentants AREVA/EDF/IRSN/ANDRA/AIEA/NUVIA interviennent. Le pourcentage horaire de l’intervention des représentants du monde socioprofessionnel représente : 90%
Personnel de soutien à la formation et modalités d’organisation de ce soutien
La mention mobilise deux personnes à temps partiel pour le secrétariat et le suivi des élèves, un responsable de mention et deux responsables des parcours. Organisation pédagogique spécifique mise en place si différente des dispositifs généraux
Les parcours sont des masters classiques au sens que le M2 est constitué d’un semestre de cours et d’un semestre de stage pour le parcours DMSE et deux semestres de cours suivi d’un stage de 17 semaines pour le parcours DWM afin de s’adapter au calendrier universitaire.

Le parcours Démantèlement et gestion des déchets est intégralement enseigné en anglais.

Des jurys sont organisés pour le recrutement des étudiants ainsi que pour la validation de la formation.
Localisation de la formation

Le parcours M1 est dispensé à l'École.

Le M2 du parcours Démantèlement et gestion des déchets est dispensé à l'École, à l'École Centrale Paris et l’INSTN.

Le M2 du parcours Durabilité des matériaux et des structures pour l’énergie est dispensé à l'École et à l’UPMC.
PartenariatsCo-accréditation ou partenariat avec un autre (ou des autres) établissement d'enseignement supérieur
Partenariat pour le parcours Démantèlement et gestion des déchets : Ecole Centrale Paris / ENSAM / INSTN. Il existe également une autre voie pour le M1 que celle proposée en propre par l'École. Il s’agit d’une voie proposée par l’Université Paris Saclay.

Partenariat pour le parcours Durabilité des matériaux et des structures pour l’énergie : UPMC.
Internationalisation des formations
Le parcours Démantèlement et gestion des déchets est clairement à visée international et ses cours de M2 sont en anglais. Environ 50% des effectifs de la spécialité de Master Decommissioning and Waste Management proviennent de l’étranger parmi lesquels 20% ont une nationalité hors UE.

Conventionnement avec une institution privée française
EDFCommentaires DGESIP




MENTION MATHEMATIQUES ET APPLICATIONS (En propre)

UNIVERSITE :
ENPCDomaine : Sciences, Technologies, Santé (STS)Niveau MasterMentionMathématiques et applicationsEléments de contexte de la formationEléments de contexte de la formationIntitulés des parcours types de formation :
Mathématiques appliquées à la finance (MAF)
Mathématiques, vision, apprentissage (MVA)
Analyse numérique et équations aux dérivées partielles (ANEDP)
Recherche opérationnelle (RO)
Liens avec les axes stratégiques définis en matière de recherche
La formation est adossée principalement sur les 2 laboratoires de l'École des Ponts ParisTech :
Le CERMICS, laboratoire de mathématiques appliquées ( HYPERLINK "http://www.enpc.fr/" \n _blankÉcole des Ponts ParisTech).
Le LIGM, Laboratoire d'Informatique Gaspard Monge ( HYPERLINK "http://www.cnrs.fr/" \n _blankCNRS, l' HYPERLINK "http://www.u-pem.fr/" \n _blankUniversité Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM),  HYPERLINK "http://www.esiee.fr/" \n _blankESIEE Paris et l' HYPERLINK "http://www.enpc.fr/" \n _blankÉcole des Ponts ParisTech )

Le CERMICS et le LIGM sont, avec le LAMA, laboratoire d'analyse et de mathématiques appliquées (CNRS, UPEM et Université Paris-Est Créteil), membres de la Fédération Bézout du CNRS (FR3522) créée en 2012. Ils participent au LabEx Bézout (Modèles et algorithmes : du discret au continu) depuis 2011. Le CERMICS participe au LabEx MMCD (Modélisation & Expérimentation pour la Construction Durable) depuis 2012. Le CERMICS héberge l'équipe-projet INRIA-ENPC Matherials et participe à l'équipe-projet INRIA-UPEM-ENPC Math-Risk.

Le CERMICS et le LIGM constituent des piliers de l' HYPERLINK "http://www.univ-paris-est.fr/fr/-ecole-doctorale-mathematiques-et-stic-mstic-ed-532/" \n _blankEcole Doctorale MSTIC de la ComUE UPE.
Objectifs de la formation
Pour des raisons variées (multiplications des échanges internationaux, usage croissant des NTIC, …), tous les secteurs économiques connaissent actuellement une complexification importante des processus qu’ils abritent et des problèmes auxquels ils sont confrontés. Les mathématiques appliquées, couplées à l’arrivée de calculateurs puissants, fournissent des outils pertinents pour appréhender cette complexité.

Cette mention « Mathématiques et applications » a plus précisément pour objectif de former des étudiants aptes à analyser les objets et les phénomènes industriels complexes, à les modéliser et les simuler, et à proposer des réponses innovantes aux questions qu’ils peuvent soulever. Une attention particulière est accordée à la prise en compte du risque et des aléas. Elle vise à renforcer l’intégration de la modélisation et de la simulation pour créer de la valeur ajoutée dans l’entreprise. Elle forme aux métiers :
de la modélisation aléatoire et les applications en finance (recherche et développement dans les banques et les assurance, gestion de l'énergie) ;
nouveaux de l'informatique (technologie du web, gestion de la connaissance, le traitement d'images, l'optimisation en logistique) ;
de la modélisation et des applications industrielles du calcul scientifique (recherche et développement en milieu industriel) ;
de l'optimisation et la recherche opéretionnelle (recherche et développement , supply chain management, transport).

Le parcours Mathématiques appliquées à la finance prépare au métier d'analyste quantitatif, à la modélisation et à la gestion des risques en finance. Les banques, les assurances, les grandes compagnies énergétiques, les hedge funds, et les sociétés de développement de logiciels informatiques spécialisés pour les banques constituent l'essentiel des débouchés. Quelques étudiants poursuivent par un doctorat.

Le parcours Mathématiques, vision, apprentissage offre une formation de haut niveau en vision et apprentissage avec leurs fondements mathématiques et prépare aux métiers associés au sein des grands groupes industriels et de l'internet, des start-up de haute technologie et dans le monde de la finance.

Le parcours Analyse numérique et équations aux dérivées partielles prépare à une formation doctorale en mathématiques appliquées, ainsi qu’à des postes d’ingénieur de recherche et développement en calcul scientifique dans l’industrie et les services.

Le parcours Recherche opérationnelle prépare les étudiants aux métiers de l'optimisation de la supply chain et des process industriels, du yield management, de la planification dans les secteurs de l'énergie ou des transports, etc.. Les débouchés se trouvent dans les grands groupes, les entreprises de conseil ou les start-up.
Compétences communes à l'ensemble des parcours types de cette formation
Les compétences acquises sont :
Appréhender un problème de sa modélisation à sa résolution numérique : capacité à poser des problèmes (compréhension, analyse), modélisation (ie traduction mathématique d'un problème), capacité à concevoir des algorithmes, conception d'une chaîne de calculs et programmation, création de connaissances par calcul et simulation, analyse critique (vérification et validation), savoir formuler des contraintes ;
Gérer de la complexité par l'abstraction et la rigueur : capacité à l'abstraction et à la généricité, rigueur et fiabilité dans le raisonnement, savoir décomposer des problématiques complexes, incorporer les notions de risques et aléas, création et traitement de volumes de données ;
Adapter ses connaissances à diverses situations techniques : capacité à utiliser son bagage mathématique pour s'adapter à divers types d'application, maîtriser des environnements logiciels existants.
Présentation de l'équipe pédagogiquePotentiel enseignants-chercheurs et enseignants de l’établissement participant à la formation
Les chercheurs de l'École des Ponts ParisTech participant à la formation sont :
Aurélien Alfonsi (HdR), Jean-Philippe Chancelier (HdR), Michel De Lara (HdR), Jean-François Delmas (HdR), Virginie Ehrlacher (CR), Benjamin Jourdain (HdR), Bernard Lapeyre (HdR), Tony Lelièvre (HdR), Renaud Marlet (HdR), Laurent Monasse (CR), Pascal Monasse (CR), Guillaume Obozinski (CR), Nikos Komodakis (CR), Eric Cancès (HdR), Alexandre Ern (HdR), Frédéric Legoll (HdR), Frédéric Meunier (HdR), Vincent Leclère (CR), Gabriel Stoltz (HdR).
Apport des représentants du monde socioprofessionnel participant à la formation
Concernant l’année scolaire 2013-2014 :
Dans le parcours Mathématiques appliquées à la finance, plusieurs séances ont été réalisées par des praticiens : Christophe Michel (CACIB) : Modèles de taux d'intérêt ; Marie Bernhart (EDF) : Processus avec sauts et applications au marché de l'énergie ; Lorenzo Bergomi (Société Générale) : Mesures de risque en finance. De plus une semaine entière a été consacrée en début de M2 à des présentations de professionnels, afin de présenter les différents débouchés à l'issue du master
Dans le parcours Recherche opérationnelle : des représentants d’Air France, de la SNCF, de Google, de GDF-Suez, de Saint-Gobain et d’Orange sont intervenus.

L'intervention des professionnels du monde industriel se traduit par l'obtention de stages pour les étudiants au sein des entreprises. Les liens des laboratoires et des formations avec le monde professionnel permettent de mettre en adéquation les enseignements avec l'évolution du monde professionnel
Personnel de soutien à la formation et modalités d’organisation de ce soutien
La mention "Mathématiques et applications" sera pilotée conjointement par le département Ingénierie Mathématique et Informatique et le Pôle Master de l'École des Ponts. Le département réunit un président, un directeur académique, une inspectrice des études et un secrétariat, soit 2,2 ETP. Le pôle master réunit une inspectrice des études à plein temps. Des responsables de chacun des parcours et un responsable du M1 sont également désignés.
Organisation pédagogique spécifique mise en place si différente des dispositifs généraux
Néant.Localisation de la formation
Le M1 se déroule à l'École des Ponts ParisTech à Champs sur Marne.
Concernant le M2 :
Parcours Mathématiques appliquées à la finance : les cours se déroulent à l'École des Ponts ParisTech et à l'UPEM, à Champs sur Marne.
Parcours Mathématiques, vision, apprentissage : le parcours se déroule dans les locaux de l'ENS de Cachan, de l'École Polytechnique, de Télécom ParisTech et de l'ENS de Paris.
Parcours Analyse numérique et équations aux dérivées partielles : les cours ont lieu à l’Université Pierre et Marie Curie et à l'École Polytechnique.
Parcours Recherche opérationnelle : la formation est dispensée dans les locaux du Centre National des Arts et Métiers à Paris.
PartenariatsCo-accréditation ou partenariat avec un autre (ou des autres) établissement d'enseignement supérieur
Le parcours Mathématiques appliquées à la finance est réalisé en partenariat avec l'Université Paris-Est Marne-la-vallée et l'Université Paris-Est Créteil. Il s'appuie également sur les forces de recherche et d'enseignement du laboratoire d'analyse de mathématiques appliquées (LAMA) de l'UPEM et UPEC, et sur le Projet INRIA-ENPC MathRisk.

Le parcours Mathématiques, vision, apprentissage est réalisé en partenariat avec l'Université René Descartes, l'ENS Cachan, l'École Polytechnique, Telecom ParisTech, l'Université Paris Dauphine et l'École Centrale Paris.

Le parcours Analyse numérique et équations aux dérivées partielles est réalisé en partenariat avec l'Université Pierre et Marie Curie et l'École Polytechnique. Il s'appuie donc également sur les forces de recherche et d'enseignement du Laboratoire Jacques-Louis Lions (LJLL) de l'Université Pierre et Marie Curie et du Centre de Mathématiques Appliquées de l'École Polytechnique (CMAP).

Le parcours Recherche opérationnelle est réalisé en partenariat avec le CNAM l'École Polytechnique, l’ENSTA, TELECOM ParisTech et l’ENSIEE. Ce parcours s'appuie donc sur les forces de recherches et d'enseignement du laboratoire d’informatique de l'École Polytechnique (LIX), du laboratoire d’informatique du CNAM (CEDRIC - Centre d'Etudes et De Recherche en Informatique et Communications), du laboratoire de mathématiques appliquées de l’ENSTA ParisTech (UMA - Unité de Mathématiques Appliquées) et du laboratoire d’informatique de TELECOM ParisTech (LTCI - Laboratoire Traitement et Communication de l'Information).
Internationalisation des formations
Conventionnement avec une institution privée française
Néant.Commentaires DGESIP
DOMAINES SCIENCES, TECHNOLOGIES, SANTE & SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES

MENTION TRANSPORT MOBILITE RESEAU (En co-accréditation avec l'UPEM et l'UPEC)

UNIVERSITE :
UPEM
UPEC
ENPCDomaine : Sciences, technologies, santé & Sciences humaines et socialesNiveau MasterMentionTransport, Mobilité, RéseauEléments de contexte de la formationIntitulés des parcours types de formation :
La présente mention de master a été élaborée dans le cadre d’un projet de co-accréditation entre l’Institut d’urbanisme de Paris (UPEC), l’Institut français d’urbanisme (UPEM) et l'École Nationale des Ponts et Chaussées (Ecole des Ponts-Paris Tech). Ce projet de co-accréditation d’une mention Transport, Mobilité, Réseau s’inscrit dans la continuité du Master 2 spécialité « Transport et Mobilité » créé il y a plus de 30 ans entre L’École des Ponts et l’Université de Créteil (DEA Transport), rejoints par l’université Marne la Vallée il y a 8 ans (Master UAT-Spécialité Transport) mais également dans celle du Master International "Transport et développement durable", crée en 2004 par l'École des Ponts ParisTech en partenariat avec Mines ParisTech et l'École Polytechnique. Au-delà de cette continuité, elle s’inscrit aussi sur la volonté de créer à la Cité Descartes – Champs sur Marne un pôle de formation et de recherche de premier plan dans le champ des Transports et des Mobilités, s’appuyant notamment sur l'École des Ponts ParisTech, le LVMT (Laboratoire Ville, Mobilité, Transports) laboratoire commun à l'École des Ponts ParisTech, l'IFSTTAR et l'UPEM, créé il y a dix ans. Cette volonté s’est récemment concrétisée par l’installation de l’IFSTTAR sur ce site, suivie en septembre 2014 de celle de l’IFU et de l’IUP dans le même bâtiment, le recrutement d’enseignants chercheurs à l’UPEM-IFU comme à l’UPEC IUP travaillant dans le champ des transports et des mobilités et le projet de création de l'École d’Urbanisme de Paris qui rassemblera l’Institut d’urbanisme de Paris (UPEC) et l’Institut français d’urbanisme (UPEM).

La mention est organisée autour d’un Master 1 et deux parcours de Master 2 :
Le M1 est proposé par l'École des Ponts-Paris Tech ;
Le M2 articule deux parcours :
Transport, mobilité, proposé en FI et FC, est mutualisé avec le parcours « transport, mobilité » de la mention Aménagement et Urbanisme, co-accréditée par l'UPEM et l'UPEC. Il vise un effectif de 60 étudiants. Il est ouvert aux étudiants du M1 de la mention Aménagement et Urbanisme, et au M1 de la mention Transport, mobilité, réseau. Des étudiants d’autres origines peuvent également être admis directement dans ce parcours de M2.
Transport et Développement Durable est proposé en FI et FC par l'École des Ponts Paris Tech dans le cadre d’une très forte ouverture aux étudiants étrangers ingénieurs ou non (80%). Il peut accueillir 30 étudiants. Il est opéré en partenariat avec le parcours "Transport et développement durable" de la mention "Economie de l'environnement, de l'énergie et des transports" de l'Université Paris-Saclay et le parcours "Transport et développement durable" de la future mention "Energie" de Paris Sciences et Lettres.
La gouvernance de la mention et des formations attenantes est organisée autour :
d’un comité de pilotage réunissant des responsables du M1 de la mention "Transport, mobilité, réseaux" et du M1 de la mention "Aménagement et urbanisme", des responsables de chacun des deux parcours de M2 et des professionnels pour conduire l'évaluation des dispositifs de formation, formuler leurs évolutions en toute cohérence et pertinence en termes de contenu et de pédagogie. Composition envisagée :
un représentant de chacun des établissements co-accrédités (ENPC, UPEC, UPEC)
les responsables des deux M1
les responsables de chaque parcours de M2
un à trois enseignants de chaque parcours de M2
des professionnels : Renault, Keolis, EDF, Banque Mondiale, Orange, SNCF, Vinci...
d’un comité pédagogique par parcours qui traite des dimensions opérationnelles (emploi du temps, logistiques, administratives, financières) et pédagogiques pour chacune des deux années du cycle Master.
Liens avec les axes stratégiques définis en matière de recherche
Au plan de la recherche, la formation par la recherche s’appuie principalement sur 6 laboratoires :
le Lab’Urba, laboratoire commun à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM) et à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC), qui s'est installé sur le campus de la cité Descartes à l’été 2014 ;
le Laboratoire Ville, Mobilité, Transport (LVMT), laboratoire commun à l’École des Ponts ParisTech, à l’UPEM et à l’Institut Français des Sciences et des Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR) ;
le Laboratoire Technique Territoire Société (LATTS), laboratoire commun à l’École des Ponts ParisTech, à l’UPEM et à l'École d'Urbanisme de Paris ;
le Centre International de Recherche en Environnement et Développement (CIRED), laboratoire commun à l'École des Ponts ParisTech, AgroParisTech, l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales et le CIRAD (unité mixte CNRS UMR 8568 EDF R&D) ;
La spécialité a pu récemment bénéficier de la logique de site, avec notamment l’installation sur le campus de plusieurs laboratoires de l'IFSTTAR, notamment les laboratoires Système Productifs, Logistiques, Organisation des Transports, Travail (SPLOTT) et Génie des Réseaux, Transport, Technologies et Informatique Avancée (GRETTIA) dont plusieurs chercheurs font partie de l’équipe pédagogique de la spécialité.

Ces laboratoires participent à l’axe « Ville, environnement et leurs ingénieries » qui structure la recherche au sein de l’Université Paris-Est. Ils participent également au Labex Futurs Urbains. Ils constituent les structures porteuses de l’école doctorale Ville, Transports et Territoires de la COMUE Université Paris-Est.Objectifs de la formation
La formation se fixe pour objectif de donner aux étudiants les connaissances pluridisciplinaires indispensables dans le domaine du transport, de l’aménagement territorial et de la mobilité des personnes et des marchandises. L’ambition de cette mention est de former des professionnels et des chercheurs à une formulation prospective des enjeux actuels de développement soutenable des territoires et des mobilités et à leur traitement, articulant les dimensions politiques, économiques, sociales, organisationnelles, techniques et technologiques. Les deux parcours de cette mention permettent de se former aussi bien aux métiers du transport de personnes qu'à ceux du transport de marchandises. La formation est bâtie sur une articulation forte entre les sciences de l’ingénieur, l’ingénierie des métiers du transport et les sciences sociales. Elle est ouverte en conséquence à des étudiants ingénieurs et des étudiants en sciences sociales, leur donnant une expérience peu commune d’échanges disciplinaires et une vision élargie des métiers concernés et de leurs exigences. Pour autant elle respecte les formations d’origine des étudiants dans la délivrance des diplômes. Un autre point fort de cette mention est qu’elle considère l’importance d’une articulation entre recherche, formation et métiers : la formation proposée comporte une initiation à la recherche notamment en M2 en proposant une formation à la recherche et s’appuyant sur les six laboratoires du campus pour la réalisation de stages dédiés à la recherche.

Ces principes se concrétisent dans l’organisation de la mention en deux parcours qui chacun opérationnalise ces dimensions.

Parcours Transport et mobilité : l’objectif de transversalité des compétences autour d’un objet transport inscrit dans les contextes territoriaux répond à un besoin opérationnel qui se renforce avec la complexité des systèmes socio- techniques au sein desquels les projets se conçoivent, se décident et se développent. Ce parcours met l’accent sur l’articulation entre transport, mobilité et aménagement, à différentes échelles. Les compétences auxquelles le parcours forme incluent :
la compréhension des modes de production de la ville, des réseaux de transport, des dessertes et des pratiques de mobilité ;
la capacité à produire et analyser un diagnostic territorial, en lien avec la diversité d’acteurs impliqués et sous divers aspects, économiques, sociaux, environnementaux ;
la formulation de solutions cohérentes aux enjeux impliquant le domaine des transports en articulant si besoin les différentes échelles territoriales.

Ce parcours intègre un apprentissage à et par la recherche en M2 au cours duquel un stage de recherche de 4 à 6 mois et un mémoire de recherche sont réalisés en S4, sous la responsabilité d’un enseignant encadrant et d’un chercheur du laboratoire d’accueil ; d’autre part des activités dédiées à l’apprentissage à la recherche sous la forme d’activités sont proposées au sein du parcours lui-même en lieu et place des séances de séminaire transversal dédiées (séminaires de recherche, …). Par ailleurs tous les étudiants intéressés à cet apprentissage auront accès aux activités dédiées à l’apprentissage à la recherche organisées en transversal par la mention Aménagement urbanisme. Les principaux employeurs des étudiants sont les bureaux d’étude (Setec, Systra, Egis, Arcadis, Transitec, BG Conseil…), les opérateurs (SNCF, RATP, Transdev-Véolia, Kéolis…), mais aussi les autorités organisatrices du Transport et les collectivités territoriales (STIF, Régions, départements, intercommunalités, Ville de Paris,…), et les laboratoires de recherche sur ces thématiques.

Parcours Transport et développement durable : en apprenant à des étudiants à mobiliser des domaines de connaissances très variés (ingénierie, économie, sciences de l'environnement), l’objectif de ce parcours est de permettre aux diplômés de resituer les différents aspects sur lesquels ils seront amenés à travailler dans une perspective globale (prise en compte des dimensions sociale, économique et environnementale, inscription des problématiques dans le long terme). Les diplômés témoigneront d’une réelle aptitude à répondre à des enjeux concrets en manifestant une maîtrise pratique des outils (modélisation, analyse institutionnelle, management). Ils auront également développé une capacité à rationaliser le débat sur les transports en étant à même :
d'identifier, d'analyser et de prévoir les véritables déterminants de la demande de transport ;
de déterminer les domaines de pertinence en termes de durabilité des différents modes de transports, pris isolément ou combinés ;
d'apporter des réponses opérationnelles crédibles aux enjeux de transports durables combinant des dimensions techniques, organisationnelles et comportementales.

L'imbrication rationnelle de ces solutions de différentes natures, associée au choix des leviers d'action, et la capacité à communiquer autour des enjeux et des réponses proposées comptent autant dans la réussite de l'entreprise que les modalités des solutions retenues. C'est pourquoi les étudiants auront acquis une connaissance pragmatique des outils à mettre en œuvre pour rendre cohérent la satisfaction des besoins de transport avec des objectifs de développement durable. Le parcours œuvre ainsi à l'adoption généralisée de modes de gouvernance durables en formant aux enjeux du développement durable les futurs cadres mondiaux de la planification et de la conception des systèmes de transports. Il vise explicitement à former les cadres à même de :
développer des services de mobilités innovants ;
promouvoir l'ingénierie de la mobilité durable française à l'international.
Compétences communes à l'ensemble des parcours types de cette formation
Elles reposent sur l’organisation d’une pédagogie commune aux parcours types autour de l’acquisition de :
1- Connaissances permettant de situer et décrypter les enjeux, de décoder les situations de décision et d’action : histoire et théories, analyse critique des débats et des réalisations traitant des transports à travers différentes approches (urbanisme, géographie, ingénierie, aménagement, sciences politiques, économie…). Ceci se traduit en cours classiques mais également en enseignement transversaux visant l'acquisition d'une culture solide en transport.
2- Compétences permettant de construire des décisions, des actions et des choix d’une manière rigoureuse et méthodique : les méthodes et leurs limites dans les champs d’action sur les transports. Le positionnement est fortement situé sur une articulation entre sciences sociales et sciences de l'ingénieur. L’acquisition de ces compétences passe par une part importante de mise en situation de production effective pour articuler prise de connaissance et apprentissage pratique.
3- Compétences permettant la maîtrise d’outils et instruments de travail utiles dans le domaine des transports et de l’aménagement : compétences dans le traitement quantitatif de base de données, dans le maniement de SIG, dans la modélisation de la demande et de l’offre de transport dans le temps et dans l’espace, dans les méthodes et outils d’évaluation des projets de transports. La formation propose une acquisition de compétences dans le recueil et traitement qualitatif des données comme la conduite d’enquêtes et entretiens qualitatifs, l’analyse de discours, l’analyse par l’image et les imaginaires …
Dans ce cadre commun, les deux parcours types proposent ainsi soit des ateliers permettant une mise en situation professionnelle de l’étudiant (travail à réaliser en petits groupes sur la base d’une commande réelle présentée par un organisme public voire privé) soit des projets d’envergure à réaliser par petits groupes d’étudiants proposés par les enseignants. Ils proposent aussi des visites de terrain et un stage professionnel de 4 à 6 mois en fin de M2 faisant l’objet d’un suivi par un enseignant référent et de séminaires collectifs d’encadrement.
Présentation de l'équipe pédagogiquePotentiel enseignants-chercheurs et enseignants de l’établissement participant à la formation
Parcours Transport, mobilité: 2 PR UPEC, 2 PR UPEM ; 3 MCF UPEC, 3 MCF UPEM ; 1 PR ENPC, 1 Ingénieur ENPC
Nacima BARON, UPEM, PR, LVMT; Nicolas COULOMBEL, ENPC, Ingénieur, LVMT ; Aurélien DELPIROU, UPEC, MCF, Lab'Urba ; Jean-François DOULET, UPEC, MCF, Lab'Urba ; Sonia GUELTON, UPEC, PR, Lab'Urba ; Florent Le NECHET, UPEM, MCF, LVMT ; Fabien LEURENT, ENPC, LVMT, PR ; Marie-Hélène MASSOT, UPEC, PR, Lab'Urba, ; Philippe POINSOT, UPEM, MCF, LVMT ; Vaclav STRANSKY, UPEC, MCF, LVMT ; Sandrine WENGLENSKI, UPEM, MCF, LVMT ; Pierre ZEMBRI, UPEM, PR, LVMT.
Parcours Transport et développement durable :
Vincent AGUILERA, CEREMA, CR; Corinne BLANQUART, IFSTTAR, SPLOTT, DR; Emeric FORTIN, ENPC, MCF, CIRED; Jean-Charles HOURCADE, CNRS, CIRED, DR; Fabien LEURENT, ENPC, LVMT PR; Marie-Hélène MASSOT, UPEC, Lab'Urba, PR; Patrick NIERAT, IFSTTAR,SPLOTT; Yelva ROUSTAN, CEREA, CR.
Apport des représentants du monde socioprofessionnel participant à la formation
L’École des Ponts et l’IFSTTAR développent des liens partenariaux étroits avec le ministère de l’Ecologie et le ministère en charge des Transports. Des chaires ont été créées à l'École des Ponts qui ont permis de renforcer les liens avec des acteurs majeurs dans le domaine de transports : SNCF, VINCI, EDF, Renault, Schneider Electric, STIF, Abertis, Gares & Connexions, Eurotunnel.
Par ailleurs la formation du parcours "Transport, Mobilité" s'inscrit dans le cadre de l'École d'Urbanisme de Paris et bénéficie du réseau professionnel de cette institution, commune à l'UPEC et à l'UPEM. Les liens entre les établissements cohabilitant et ces entreprises, ainsi que d'autres (RATP, SYSTRA, EGIS, SETEC, BG, ARTELIA et les autres bureaux d'ingénierie en transport, EPFL, Keolis, Transdev, SARECCO, …) sont étroits à la fois dans des actions de recherche mais également d'enseignement.

Cela se traduit également par l’accueil régulier des étudiants de la spécialité en stage au sein de ces grandes structures, ce qui par ailleurs témoigne d'une bonne adéquation des enseignements dispensés avec l’attente des employeurs potentiels et l’adaptation constante du contenu de la formation à cette demande.

Parcours Transport et mobilité :
Un PAST affecté à l'UPEM réalise une partie conséquente de son service dans le cadre des enseignements en Transport (Transport et Aménagement, Conception des Systèmes de Transport). D'autre part les liens entre le parcours et l'IFSTTAR sont anciens et font l'objet d'un partenariat fort autour des cours liés aux transports de marchandises. Enfin, l'intervention de plusieurs professionnels issus de bureaux d'étude, notamment SYSTRA, assure d’ores et déjà un lien étroit entre la formation et le tissu professionnel.

Corinne BLANQUART – IFSTTAR – SPLOTT – DR; Simon COHEN, IFSTTAR, DR, GRETTIA; Guillaume DE TILIERE, BG Conseil, PAST UPEM ; Anne-Elise GUIGUEN, SYSTRA ; Robin FOOT – CNRS – LATTS – CR ; Patrick NIERAT – IFSTTAR – SPLOTT – CR; Philippe WIESER, EPFL, PR.

Parcours Transport et développement durable :
Le parcours Transport et développement durable est issu d'un partenariat entre ParisTech et Renault qui soutient très fortement ce parcours depuis 2004. Des intervenants issus du monde professionnel assument la responsabilité de certains modules du parcours. D'autres réalisent des interventions ponctuelles. Au total, c'est plus de 15% des enseignements qui sont réalisés par des intervenants directement issus du monde professionnel
Philippe AYOUN - DGAC; Kris DANARADJOU - MEDDE; Thierry HOMMEL - Thierry Hommel Conseil ; Benjamin PELLETIER - Conseil en management interculturel

Au-delà de ces professionnels fortement impliqués dans la formation par leur prise en charge de module d’enseignement, d'autres réalisent des interventions ponctuelles dans le cadre des deux parcours. Au total, c'est quelques 15% à 20% des enseignements qui sont réalisés par des intervenants directement issus du monde professionnel dans ces parcours (Bureaux d’études, chercheurs, Ademe, collectivités territoriales, institutions nationales voire internationales, associations).
Personnel de soutien à la formation et modalités d’organisation de ce soutien
Le personnel de soutien à la formation est très présent tout au long de l’année académique, et est assuré dans chaque parcours à hauteur de leur contribution relative dans l'enseignement. Les missions principales sont, séparément pour chaque parcours sauf mention contraire :
la mise en œuvre du dispositif pédagogique ;
les relations avec l'ensemble des intervenants ;
l'organisation des recrutements ;
le suivi pédagogique des étudiants ;
le suivi des missions professionnelles en entreprise et le choix des tuteurs académiques ;
le maintien et l'élaboration de liens étroits avec les entreprises ;
l'évaluation de la qualité de la formation et la préparation des réunions du Comité de pilotage (qui existe au niveau de la mention);
l'organisation administrative, budgétaire et logistique du Master ;
la communication du Master et la recherche de partenariats professionnels.

Pour le parcours Transport, Mobilité, le soutien à la formation est réalisé conjointement par l'École d'Urbanisme de Paris et le département "Ville, Environnement, Transport" (VET) de l'École, en fonction du lieu d'inscription des étudiants.

Au total le personnel venant en soutien à la formation concerne 9 personnes de l'EUP, auxquelles il faut rajouter l'association d'anciens étudiants "Transponts" qui depuis plus de 25 ans représente un appui réel à la formation notamment par le biais de la gestion de l'annuaire d'anciens étudiants.

Pour le parcours Transport et Développement durable, l'École des Ponts finance 0,6 EPT pour la direction du parcours (par un maître de conférences) et 0,5 EPT en assistanat pédagogique. Cette équipe correspond donc à un peu plus d'un temps complet.
Organisation pédagogique spécifique mise en place si différente des dispositifs généraux
Parcours Transport, Mobilité : pas de modalité spécifique

Parcours Transport et développement durable : ce parcours international se déroule sous format standard en 2+3 semestres (deux semestres de M1 + deux semestres académiques et un semestre de mission professionnelle de fin d'étude en entreprise), éventuellement complété par un semestre initial. Il peut également être suivi à temps partiel sur 4 semestres en contrat de travail à temps partiel ou en contrat de professionnalisation.
Localisation de la formation
Site de la cité Descartes à Champs sur Marne
Ecole des Ponts Paris Tech
Ecole d'Urbanisme de Paris (Bâtiment Bienvenüe)
Des cours du parcours Transport et Développement durable se déroulent à Mines ParisTech (Paris centre) et à l'École Polytechnique (Plateau de Saclay)
PartenariatsCo-accréditation ou partenariat avec un autre (ou des autres) établissement d'enseignement supérieur
L'École Nationale des Ponts et Chaussées, l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée et l'Université Paris-Est Créteil demandent à être co-accréditées pour cette mention.

Le parcours Transport et développement durable est par ailleurs réalisé en partenariat avec l'Université Paris-Saclay (qui propose ce parcours au sein de sa mention Economie de l'environnement, de l'énergie et des transports) et avec Mines ParisTech (membre de Paris Sciences et Lettres).
Internationalisation des formations
En cohérence avec le caractère international des enjeux du transport durable, la pluralité des nationalités représentées (10 en moyenne par promotion) au sein du parcours Transport et développement durable (ex Master DUBY), réunies autour de la langue française, inscrit le parcours dans une vraie dynamique d'ouverture. Plus de 95% des élèves de ce parcours ne sont pas français. Sélectionnés au sein des meilleures universités de leurs pays respectifs, les étudiants apportent à ce parcours des cultures, des problématiques et des modes de raisonnement très divers dont la confrontation en constitue incontestablement une grande richesse. La gouvernance prévue permettra d’instiller cette richesse à toutes les formations de la mention Transport Mobilité réseau et d’initialiser une réflexion sur la construction de partenariats internationaux.
Conventionnement avec une institution privée française
Commentaires DGESIP
DOMAINES DROIT, ECONOMIE? GESTION & SCIENCES, TECHNOLOGIES, SANTE

MENTION ECONOMIE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ENERGIE ET DES TRANSPORTS (En co-accréditation avec l'UPSAy et l'UPOND)

UNIVERSITE :
UPSAy
UPOND
ENPCDomaine : Droit, économie, gestion & Sciences, technologies, santé Niveau MasterMentionEconomie de l'environnement, de l'énergie et des transportsEléments de contexte de la formationIntitulés des parcours types de formation :
Economie de l'environnement

Economie de l'énergie

Modélisation prospective : économie, énergie, environnement
Liens avec les axes stratégiques définis en matière de recherche
Les unités de recherche listées ci-dessous sont étroitement associées à la mention à travers les projets collectifs et travaux multidisciplinaires de S1 et l'ensemble des cours de S3-S4. Ces derniers sont assurés en grande partie par des chercheurs de ces unités. A travers la participation des étudiants aux cours de spécialisation, de formation à la recherche, aux stages et aux mémoires de master, la mention EEET est fortement articulée autour des axes de recherche de ces unités. Il serait trop long ici d'énumérer les axes stratégiques des différents laboratoires, mais ils portent sur des thématiques qui sont au centre du projet de la mention EEET. On peut citer :

la transition énergétique (UMR : EconomiX, Cired, CERNA; IFPEN, EPOC-LGI, I-Tésé)
la biodiversité et le capital naturel en général (UMR Economie publique, CIRED, UMR LEF)
l'usage des sols et la concurrence alimentation-bioénergie-environnement (UMR Economie Publique, CIRED, ALISS)
La gestion intelligente d'un mix intégrant des énergies nouvelles (I-Tésé, IFPEN, CERNA, CIRED, CERMICS)
La mitigation et l'adaptation au changement climatique (LSCE, LEF, I-Tésé, UMR Economie Publique, CIRED, LMD)

La mention EEET joue un rôle considérable dans la structuration de la recherche en économie de l’environnement et de l'énergie en Ile de France. EEET bénéficie des collaborations initiées par dix-huit années de fonctionnement collectif entre les unités dans le cadre de l'ancien master EDDEE. La mention EEET préserve et élargit cette collaboration à de nouveaux partenaires comme l'EPOC-LGI (Ecole Centrale de Paris). Au niveau de l'Université Paris-Saclay, la mention EEET constitue un point d'appui important pour le département SHS, les schools BASE et ESSM mais aussi le LabEx BASC (Biodiversité, Agroécosystèmes, Société, Climat). La mention EEET est centrale dans le positionnement de l'Université Paris Ouest Nanterre-La Défense comme un pôle de compétence Université/CNRS en économie de l'environnement et d'énergie en Ile de France.
La mention EEET s'appuie sur la participation étroite de l'Inra, du CNRS, du CEA, de l'Ifpen. Les unités ci-dessous sont laboratoires d'accueil de la mention :
UMR Inra 210 Economie Publique (AgroParisTech et Inra)
UMR CNRS 8568 CIRED- Centre International de Recherches sur l’Environnement et le Développement (AgroParisTech, ENPC, CNRS, EHESS, CIRAD)
Unité I-Tésé (CEA)
UMR Inra 356 LEF-Laboratoire d'Economie Forestière (AgroParisTech et Inra)
UMR CNRS 7176- PREG-CECO (Ecole Polytechnique, CNRS)
Unité UR 1303 Inra ALISS-Alimentation et Sciences Sociales
Unité EPOC-LGI (Ecole Centrale Paris)
Unité Economie et Veille (Ifpen)
UMR CNRS 7235- EconomiX (Université Paris Ouest-CNRS)
UR CERNA (MINES-ParisTech)

La mention EEET est également insérée dans le LabEx (Laboratoire d'excellence) BASC (Biodiversity, Agrosystems, Society, Climate) labélisé en 2012.

D'autres équipes de recherche qui accueillent des étudiants, participent à l'enseignement et/ou sont associées à travers les Chaires de la mention à des contrats de recherche :
CERMICS, Centre d’Enseignement et de Recherche en Mathématiques et Calcul Scientifique. Laboratoire de l'École des Ponts ParisTech ;
Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Energie (ADEME) ;
UMR8212 LSCE-Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA-CNRS-UVSQ)
UMR CNRS 8539 Laboratoire de Météorologie Dynamique (Ecole Polytechnique, ENS, Université Pierre et Marie Curie)
Objectifs de la formation
L'objectif de la mention est d'offrir une formation traitant de l'ensemble des questions d'énergie et d'environnement en économie. Cette formation forme des étudiants souhaitant travailler dans l'entreprise, la recherche et la décision publique. Les diplômés doivent avoir les compétences pour concevoir des stratégies face aux défis énergétiques et environnementaux (e.g., changement climatique, surexploitation des ressources naturelles ou encore pollution de l’eau et de l’air). Ils doivent pouvoir intégrer ces stratégies dans les métiers de production, de services et de conseil. Ils doivent aussi disposer des connaissances scientifiques permettant aux plus motivés d'intégrer la recherche privée comme publique.

Les enjeux environnementaux et énergétiques demandent de mobiliser des connaissances multiples dans des approches intégrées. Les diplômés doivent i) maîtriser la théorie économique et ses applications à la décision ; ii) être immédiatement opérationnels dès la sortie de la mention, et savoir mettre en place les outils de modélisation, les méthodes statistiques et économétriques ainsi que les moyens informatiques nécessaires ; iii) comprendre les enjeux politiques, économiques et scientifiques et connaître les développements récents de la recherche ; iv) avoir une culture générale et des connaissances managériales (analyses coûts bénéfices, décision dans l'incertain, gestion des controverses, négociation). Des cours ciblés sur des enjeux pratiques environnementaux et énergétiques et leurs gestions dans divers secteurs (énergies nouvelles, eau, déchets, agriculture, bio-industries, etc.) leur permettent d'intégrer différents milieux professionnels.
Ces outils complétés par une compréhension des systèmes de transport, permettent dans une même dimension intégrative d'aborder plus spécifiquement au sein du parcours Transport et développement durable les enjeux des mobilités durables et de développer des réponses opérationnelles crédibles combinant des dimensions techniques, organisationnelles et comportementales.

Les débouchés de la mention EEET sont les entreprises de l'ensemble des secteurs de l'énergie et de l’environnement, aussi bien dans les directions de production, stratégiques, commerciales, d'études ou de "développement durable". Les secteurs particulièrement dynamiques incluent les énergies nouvelles (biomasse, éolien, solaire) ; les services liés à l'environnement (déchets, logistique, économies d'énergie) ; le conseil et l'expertise autour des transitions énergétiques et environnementales (adaptation au changement climatique) ; les métiers de la finance et du trading de l’énergie ; ceux dans l'agriculture, l’alimentation, les entreprises de l'eau et de l'industrie des bioproduits ; une gamme de métiers dans le secteur des hydrocarbures et de l'électricité, en particulier dans les services (gestion et logistique du mix énergétique, grilles intelligentes).

La mention prépare également à la recherche publique et privée et, pour quelques étudiants, à la haute fonction publique française et internationale. Les meilleurs étudiants ont l'opportunité de poursuivre leur formation par une thèse en France ou à l’étranger. Le manque d’experts français sur ces questions et la mobilisation des laboratoires autour de la mention assurent des débouchés aux doctorants issus du master.

Les étudiants qui ont validé le M1 peuvent intégrer l'un des trois parcours de M2, "Economie de l'environnement", "Economie de l'énergie", "Modélisation prospective énergie-climat". Des passerelles sont prévues pour rejoindre d'autres mentions de la school BASE, ou de la school ESS de l'Université Paris-Saclay, ou de l'UFR SEGMI de l'Université Paris Ouest. Les étudiants de la voie Galilée "Sciences pour les défis de l'environnement" peuvent se diriger vers un S3 et S4 de la mention EEET, en particulier le parcours "Modélisation Prospective". Par ailleurs, un quatrième parcours « Economie des Transport » est en cours d’instruction.

Parcours Economie de l’Environnement
L'expérience de la spécialité EDDEE montre que les étudiants issus du parcours "environnement" ont pour beaucoup rejoint les directions stratégiques du développement durable des entreprises, ou le secteur du conseil, des études et plus généralement des entreprises de services. Ceux-ci restent des gisements d'emploi porteurs. Les collectivités locales qui mettent en œuvre la décentralisation des politiques environnementales ont encore besoin de telles expertises malgré des moyens réduits. Les directions d’études et recherche des grandes entreprises apprécient les compétences des étudiants dans le domaine de l’analyse quantitative (données, modélisation), à l’interface entre les directions techniques et les directions économiques, financières ou de développement durable de l’entreprise. Le reporting, la démarché qualité environnementale, la responsabilité sociale restent également des secteurs actifs. Les marchés des instruments financiers dérivés des matières premières sont dynamiques. C'est aussi le cas dans les secteurs de l'eau, de la forêt, de la biomasse et des déchets. De nouveaux métiers se développent dans les bio-industries (bioplastiques, enzymes) et dans la gestion des services écosystémiques (aspects économiques de la biodiversité, coordination autour des enjeux qui y sont liés, acceptation sociale, management d'acteurs, réglementations). La poursuite en doctorat permet l'accès à des fonctions de haut niveau à l'international, bien au-delà de la recherche académique.

Parcours Economie de l’Energie
Les entreprises sont un débouché naturel pour ce parcours. L’expérience montre que les directions d’études et recherche des grandes entreprises ont besoin de compétences analytiques en modélisation, simulation et en gestion de grandes quantités de données. De nombreux étudiants rejoignent les directions stratégiques, d'études ou de distribution de grands groupes énergétiques, ainsi que de plus petites entreprises dans le secteur des énergies nouvelles. Les financements de projet d'énergies renouvelables offrent également aux étudiants des opportunités dans le secteur des banques, des études, et des collectivités locales en plus de l'industrie et des services liés à l'exploitation. La formation donne aux étudiants des outils pratiques (choix de projets, gestion de réseaux, approvisionnement, bilans énergétiques, analyses de cycle de vie, etc.) facilement valorisables sur le marché de l’emploi. Une partie des étudiants travaille dans les organismes financiers sur les marchés des instruments dérivés énergétiques et de matières premières ainsi que dans les entreprises de conseil et d’audit. Des cours avec les professionnels et les stages en cabinet de conseil et d’audit permettent une familiarisation avec les différentes facettes de ces métiers. Les entreprises sont particulièrement intéressées par les contrats doctoraux de type CIFRE dans le secteur de l'énergie qui demandent des avancées méthodologiques (smart grids, mix énergétique, planification en incertain de grands projets, biomasse, renouvelables).

Parcours Modélisation prospective : Economie, Energie, Environnement
Ce nouveau parcours forme des scientifiques de haut niveau dans la modélisation économique destinés à travailler dans les directions d'études et de prospective de grandes entreprises, dans le conseil, dans les organisations internationales et les organismes de recherche. L’un des objectifs est de pallier au manque d’experts français sur ces questions tant au sein des organisations internationales que des grandes entreprises et de l'Etat. Cette formation doit permettre à la communauté scientifique française de mieux s'insérer dans les grands programmes de recherche intégrés sur le climat, l'environnement, les ressources naturelles, l'usage des sols et de l'eau. Les financements de recherche internationaux sur ces programmes assurent qu’un flux d'étudiants pourra s'insérer dans ces programmes souvent pluridisciplinaires mêlant de plus en plus des outils de modélisation, de gestion de données et des méthodes de prospective. La poursuite en doctorat est une opportunité pour les meilleurs étudiants, tant les directions stratégiques des grands groupes, en particulier énergétiques, aéronautiques et automobiles sont demandeuses d'étudiants issus de ce type de formation. La chaire "Modélisation prospective énergie-climat" soutenue par plusieurs grandes entreprises participe au parcours et supporte financièrement la formation.
Compétences communes à l'ensemble des parcours types de cette formation
Un ensemble de cours communs et obligatoires, répartis entre M1 et M2 donne un socle commun à tous les étudiants quel que soit leur parcours, dans les disciplines suivantes :
Statistiques, modèles aléatoires, processus stochastiques, séries temporelles, systèmes dynamiques (M1)
Optimisation, modélisations (M1 et M2)
Macroéconomie (M1 et M2)
Microéconomie (M1 et M2)
Théorie des jeux (M1 et M2)
Econométrie (M1 et M2)
Economie des ressources naturelles, renouvelables et non renouvelables (M1 et M2)
Epistémologie (M1)
Négociation, médiation des conflits, anthropologie (M2)

Dans les différents parcours, des cours communs sont proposés dans une liste optionnelle, en particulier les cours d'optimisation avancée, de modélisation en équilibre général et partiel, de finance des matières premières, de macroéconomie avancée, d'économie des ressources renouvelables et non renouvelables, la mobilité durable, la responsabilité sociétale des entreprises.
Présentation de l'équipe pédagogiquePotentiel enseignants-chercheurs et enseignants de l’établissement participant à la formation
M1: 9 MC et 4 PR AgroParisTech ; 1 PR ECP ; 1 PR ENS (CNU 35) ; 1PR UPMC (CNU 37) ; 2 PR UVSQ (CNU 35 et 5) ; 13 PR et MC Polytechnique (1 CNU 5 ; 1 CNU 36 ; 4 CNU 37 ; 1 CNU 60 ; 1 CNU –65) ; 11 PR et MC U.Paris Ouest (CNU 5).
Parcours Economie de l’Environnement : 1 MC et 8 PR UPOND CNU 5. 1 PR Université Montpellier 1 ; 2 PR Mines ParisTech ; 2 PR et 4 MC AgroParisTech; 1 PR IFP School; 1 PR ENSTA ParisTech, 1 PR ECP, 1 DR EHESS, 2 PR Polytechnique; 1 PR U. Caen.
Parcours Economie de l’Energie : 2 MC et 2 PR UPOND CNU 5,; 2 Ing IFPEN 2 PR INSTN, 1 PR U Montpellier 1 CNU 5, 1 PR U Toulouse CNU 5, 2 PR UC Louvain, 1 PR Mines ParisTech, 1 PR U Paris 9 CNU 5, 1 PR U. Bourgogne CNU 5, ; 1 PR Ponts ParisTech ; 4 PR IFP School ; 1 PR ESCP Europe, 1 PR ESSEC1 PR ENSTA ParisTech ; 1 PR AgroParisTech.
Parcours Modélisation prospective : Economie, Energie, Environnement : 1 PR Polytechnique; 2 PR AgroParisTech , 3PR et 1 MC UPOND CNU 5, 1 PR Université de Caen 1 PR ENSTA ParisTech; 1 PR ECP ; 1 PR Ponts Paris Tech ; 1 PR Mines Paris Tech ; 1 PR IFP School ; 2 PR Agro ParisTech ; 1 PR Polytechnique.
Apport des représentants du monde socioprofessionnel participant à la formation
M1 : 21 intervenants du monde professionnel. 2 Ingénieurs IPEF, 1 CR - Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité; 1directeur d’agence GEOTEC ; 1 Ingénieur IFSTTAR ; 1 DR IFPEN ; 1 DR ONERA/CERT ; 1 DR LCP ; 3 DR INRA, 2 CR INRA, 8 DR CNRS;

Le pourcentage horaire de l’intervention des représentants du monde socioprofessionnel représente : 32%

Parcours Economie de l’Environnement : 20 intervenants du monde professionnel. 11 intervenant monde professionnel. 1 administrateur OCDE ; 2 CEPII ; 1 Conseil Français de l'Energie, 1 CEREN, 1 IFPEN ; 2 IPEF, 1 Corps des Mines ; 4 Ministère Ecologie ; 1 Agence de l'Eau Seine Normandie ; 6 DR et 2 CR INRA.

Le pourcentage horaire de l’intervention des représentants du monde socioprofessionnel représente : 18%

Parcours Economie de l’Energie : 30 intervenants monde professionnel. 1 économiste Total, 1 DR – CEA , 1 Ingénieur ENERDATA, 1 économiste Natixis ; 1 Consultant indépendant; 1 Chef de Production et 1 analyste - GDF Suez ; 1 Conseil d'Analyse stratégique, 1 ADEME, 1 CEREN, 2 IFPEN, 1 BIPE, 1 CRE, 1 Power Next, 1 CEPII, 1 ENI Corporate, 1 Goldman Sachs; 2 EDF, 1 SPE Belgique, 1 Ministre - Tunisie ; 1 Conseil Français de l'Energie ; 1 ATIC Services, 1 ingénieur Sovlay ; 2 DR et 1 CR INRA, 3 DR CNRS,
Le pourcentage horaire de l’intervention des représentants du monde socioprofessionnel représente : 8%

Parcours Modélisation prospective : Economie, Energie, Environnement : 8 intervenants monde professionnel. 1 Economiste CEPII, 2 IPEF (Min. Agriculture) ; 3 CR et 2 DR INRA.

Le pourcentage horaire de l’intervention des représentants du monde socioprofessionnel représente : 29%
Personnel de soutien à la formation et modalités d’organisation de ce soutien
4 secrétariats pédagogiques (UPOND, INSTN, Ifpen, AgroParisTech) assurent le suivi administratif de la formation. Un conseil de mention et trois conseils pédagogiques de parcours assurent le suivi pédagogique. Une évaluation des enseignants par les élèves et une enquête emploi approfondie permettent à un conseil de perfectionnement d'orienter les formations aux débouchés nouveaux enjeux scientifiques. En outre, les différentes directions des études des établissements qui inscriront des étudiants dans la mention mettront en œuvre dans un cadre concerté : i/ le processus global allant de la candidature à la diplômation avec édition du supplément au diplôme; ii/ le suivi de l’insertion des diplômés de la mention, en lien avec le responsable de la mention et les responsables de parcours; iii/ la mise en oeuvre de l’évaluation des enseignements en fin de M1 et en fin de M2.
Organisation pédagogique spécifique mise en place si différente des dispositifs généraux
Apprentissage : Parcours Economie de l’Energie ; Parcours économie de l'environnement. Actuellement les Centre de Formation des Apprentis permettent cet apprentissage de manière séparée dans le cadre de AgroParisTech, UPOND et IFP School, mais une demande sera faite au conseil régional pour une consolidation des cursus au cours du quinquennal.

Contrat de professionnalisation : EEET. Les élèves peuvent suivre le parcours Transport et développement durable sur 3 ans dont les deux dernières se font en alternance avec un contrat de professionnalisation.

Utilisation de la FAD : En S1 et S2 des cours numériques sont proposés (le MOOC France Université Numérique : "Développement Durable" développé par l'École Centrale de Paris), et des modules
courts de mathématiques, statistique, économétrie sont proposés pour que les étudiants dont des lacunes ont été identifiées puissent combler celles-ci avec une liste de tests à valider.
Localisation de la formation
Université Paris-Saclay (campus d’AgroParisTech et INSTN), Université Paris Ouest Nanterre La Défense (une partie du S1-S2).
PartenariatsCo-accréditation ou partenariat avec un autre (ou des autres) établissement d'enseignement supérieur
Co-accréditation : Université Paris Saclay, Université Paris Ouest Nanterre la Défense, Ecole des Ponts ParisTech

Au sein de la COMUE Paris-Saclay sont impliqués : AgroParisTech, l'École Polytechnique, l'INSTN, l'ENSTA ParisTech, l'ECP et Université Paris-Sud
Par ailleurs l'IFP School (Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs), l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), Mines ParisTech et l'Université de Bourgogne sont également partenaires. Le CEA, l'INRA et le CNRS sont des organismes soutien à la formation.
Internationalisation des formations
L’ensemble des étudiants de la mention suivent un enseignement en langue étrangère soumis à ECTS (M1 ou M1+M2). La majeure partie du M1 "Sciences pour les défis de l'environnement" (voie Galilée), la majeure partie du parcours "Modélisation prospective", une partie des parcours "Economie de l'énergie" et "Economie de l'environnement" sont dispensées en anglais.

Les accords internationaux concernent des équivalences avec le programme gradué pour que les étudiants poursuivent en doctoral étranger. Tous les ans, quelques étudiants sélectionnés poursuivent leurs études dans le cadre d’un PhD (U. California Davis, U. Maryland, Grantham Institute de la London School of Economics). La mention est aussi intégrée au réseau KIC Climat (Climate Knowledge and Innovation Community) à travers l'Université Paris-Saclay. Ceci permet aux étudiants de suivre les formations pan-européennes (summer schools) et de bénéficier de financements doctoraux.

De nombreux étudiants effectuent leur stage de M2 à l’étranger, en entreprises, en laboratoires de recherche ainsi que dans les organisations internationales (Banque Mondiale, International Food Policy Research Institute, International Institute for Applied Sciences Analysis, Food and Agriculture Organisation, Organisation de Coopération et de Développement Economiques, Programme des Nations Unies pour l’Environnement, etc.). L'insertion des équipes de recherche associées dans les grands programmes de recherche communautaires (Horizon 2020) permet à des étudiants de M2 de rédiger leur mémoire dans des laboratoires étrangers. Sur les trois années récentes, un quart des étudiants a effectué son stage de master à l'étranger (sur la base de l'ancienne formule du master EDDEE).
Conventionnement avec une institution privée française
Commentaires DGESIP

 Mécanique des matériaux et des structures
 Mécanique des Sols, des Roches et des Ouvrages dans leur Environnement
 Sciences des Matériaux pour le Construction Durable
 Mathématiques Appliquées à la Finance
 Management et Ingénierie des Services à l'Environnement
 Villes, Services, Usages
 Entreprise, Innovation, Société
 Transport et Mobilité
 Économie du Développement Durable, de l'Environnement et de l'Energie
 Financement de Projet, Financement Structuré
 Mathématiques Vision Apprentissage
 Analyse Numérique et Équations aux Dérivées Partielles
 Océan, Atmosphère, Climat et Observations Spatiales
 Systèmes Aquatiques et Gestion de l'Eau
 MAtériaux du Patrimoine bâti dans l'Environnement
 Atmosphères et qualité de l'aIR
 Nuclear Energy (énergie nucléaire)
 Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
 Analyses et Politiques Economiques
 Transport et Développement Durable
 Mobilités et Véhicules Electriques
 Gestion et Traitement des Eaux, des Sols et des Déchets
 Renewable Energy Sciences and Technologies
 Les Masters SAGE, AIR et MAPE sont également opérés avec l'Université Paris-Est Créteil
 École des Hautes Études en Sciences Sociales. L'École est également membre fondateur de la Paris School of Economics au sein de laquelle les spécialités APE et PPD sont réalisées.
 Communauté d'Universités et d'Établissements
 Université Paris-Est Marne-la-Vallée
 Université Paris-Est Créteil
 Université Paris Saclay
 Université Paris Ouest Nanterre La Défense
 Communauté d'Universités et d'Établissements
 Union des syndicats de l’industrie routière française
 Conférence des Grandes Ecoles / Conférence de Présidents d'Université
  HYPERLINK "http://www.sustainabilitytest.org/fr/substainability_home" http://www.sustainabilitytest.org/fr/substainability_home
 Université Paris-Est Marne-la-Vallée
 Université Pierre et Marie Curie
 Université Parise-Est Créteil
 l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense
 Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
 Association des Régions de France
 Fédération des Industries Ferroviaires
 Réseau Ferré de France
 École Nationale des Travaux Publics de l'Etat
 École Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Informatique, Automatique, Mécanique, Énergétique, Électronique
 École Polytechnique Fédérale de Lausanne
 École des Ingénieurs de la Ville de Paris
 École Supérieure des Travaux Publics
 L’association des anciens élèves (Ponts Alliance) est avec 45% du capital l’autre actionnaire de référence de PFC.
 Ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité
 Pour plus d'informations :  HYPERLINK "http://www.enpc.fr/sites/default/files/files/Plaquette-recherche-2013-FR.pdf" http://www.enpc.fr/sites/default/files/files/Plaquette-recherche-2013-FR.pdf
 Laboratoire d’Hydraulique Saint-Venant
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