Guide sur le contrôle qualité pour les cabinets de petite et de ... - IFAC
DSCG session 2008 UE4 Comptabilité et audit Corrigé indicatif. DOSSIER 1 - IN
FORMATION ... examen de la situation financière et du résultat ;. - trésorerie et ...
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LInternational Federation of Accountants (IFAC) a pour mission de servir lintérêt général, de renforcer la profession comptable du monde entier et de contribuer au développement déconomies internationales robustes en assurant et en promouvant ladhésion à des normes professionnelles de haute qualité, en faisant progresser la convergence vers ces normes internationales et en sexprimant sur les problèmes dintérêt public là où lexpertise de la profession est la plus pertinente.
On peut télécharger gratuitement le présent document depuis le site de lIFAC à HYPERLINK "http://www.ifac.org/"http://www.ifac.org.
Small and Medium Practices Committee
International Federation of Accountants
545 Fifth Avenue, 14th Floor
New York, NY 10017 USA
Copyright © Mars 2009 International Federation of Accountants (IFAC). Tous droits réservés. Il est possible de faire des copies du présent Guide, à la condition que ces copies servent pour la formation ou pour un usage personnel et quelles ne soient ni vendues, ni distribuées, et à la condition que chaque copie porte lindication de la source suivante: « Copyright © Mars 2009 International Federation of Accountants (IFAC). Tous droits réservés. Utilisé avec lautorisation de lIFAC. Pour obtenir lautorisation de reproduire, stocker, transmettre ou traduire le présent Guide, communiquez avec permissions@ifac.org. » Par ailleurs, il est nécessaire dobtenir lautorisation écrite de lIFAC pour reproduire, stocker, transmettre ou utiliser autrement le présent Guide, sauf selon les conditions prévues par la loi. Communiquer avec HYPERLINK "mailto:permissions@ifac.org"permissions@ifac.org.
ISBN: 978-1-934779-91-0
Guide SUR LE CONTRÔLE QUALITÉ POUR LES CABINETS DE PETITE ET DE MOYENNE TAILLE
TABLE DES MATIÈRES
Page
Préface 1
Appel à commentaires 2
Comment utiliser le Guide 4
Adaptation du Guide 4
Contenu et structure 5
Acronymes utilisés dans le Guide 7
But 7
Adaptation des modèles de manuels 8
Introduction 8
Présentation de létude de cas 9
Glossaire 12
Énoncé de politique général 17
Aperçu 17
Rôles et responsabilités généraux des associés et du personnel professionnel 18
1. Responsabilités de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet 21
1.1 Aperçu 21
1.2 Ton donné par la direction 21
Étude de cas Ton donné par la direction 24
2. Règles de déontologie pertinentes 25
2.1 Aperçu 25
2.2 Indépendance 25
2.3 Conflit dintérêts 31
2.4 Confidentialité 33
Étude de cas Indépendance 36
3. Acceptation et maintien des relations clients et des missions ponctuelles 37
3.1 Aperçu 37
3.2 Acceptation et maintien 37
3.3 Nouvelles offres de services 40
3.4 Interruption dune relation client 41
Étude de cas Acceptation et maintien 42
4. Ressources humaines 43
4.1 Aperçu 43
4.2 Recrutement et fidélisation 44
4.3 Perfectionnement professionnel continu 45
4.4 Affectation des équipes de mission 46
4.5 Mise en application des politiques de contrôle qualité (discipline) 48
4.6 Conformité récompensée 49
Étude de cas Ressources humaines 50
5. Réalisation des missions 52
5.1 Aperçu 52
5.2 Rôle de lassocié responsable de la mission 53
5.3 Planification, supervision et revue 54
5.4 Consultation 57
5.5 Divergences dopinions 59
5.6 Revue de contrôle qualité dune mission 61
Étude de cas Revue de contrôle qualité dune mission 66
6. Surveillance 67
6.1 Aperçu 67
6.2 Programme de surveillance 69
6.3 Procédures dinspection 70
6.4 Rapport sur les résultats de la surveillance 71
6.5 Évaluation, communication et correction des déficiences 73
6.6 Plaintes et allégations 75
Étude de cas Plaintes et allégations 78
7. Documentation 79
7.1 Aperçu 79
7.2 Documentation des politiques et procédures du cabinet 80
7.3 Documentation de la mission 80
7.4 Documentation de la revue de contrôle qualité de la mission 81
7.5 Accès aux dossiers et conservation de la documentation des missions 81
Annexes 85
Annexe A Reconnaissance dindépendance Associés et personnel professionnel 85
Annexe B Déclaration de confidentialité 87
Annexe C Acceptation du client (suggestions de questions à prendre en considération) 88
Annexe D Affectation du personnel aux missions (étapes de planification suggérées) 97
Annexe E Consultation 99
Annexe F Revue de contrôle qualité de la mission (procédures suggérées) 101
Annexe G Processus de surveillance du système de contrôle qualité (suggestions de questions à prendre en considération) 103
Annexe H Rapport du responsable de la surveillance (contenu suggéré) 107
Modèle de manuel de contrôle qualité Professionnel en exercice individuel avec du personnel non professionnel
Modèle de manuel de contrôle qualité Cabinet comptant 2 à 5 associés
Préface
Le présent Guide a été commandé par le Comité des cabinets de petite et moyenne taille (Comité SMP) de lIFAC pour promouvoir une application uniforme de la Norme internationale de contrôle qualité (ISQC) 1, « Contrôle qualité des cabinets réalisant des missions daudit ou dexamen détats financiers et dautres missions dassurance et de services connexes ».
Bien que le Guide ait été élaboré par lAssociation des comptables généraux accrédités du Canada (CGA-Canada), le Comité SMP de lIFAC en assume lentière responsabilité. Le personnel de lInternational Auditing and Assurance Standards Board (IAASB) et un groupe consultatif mondial, composé de membres provenant dun échantillon représentatif des organismes membres de lIFAC, ont aidé à la révision du Guide.
Le Guide contient des lignes directrices ne faisant pas autorité sur lapplication dISQC 1 remaniée, qui exige que les cabinets établissent des systèmes de contrôle qualité en conformité avec la norme avant le 15 décembre 2009. Il ne doit pas être utilisé en remplacement dISQC 1, mais comme un complément destiné à aider les professionnels en exercice à comprendre cette norme et à la mettre en uvre de façon uniforme dans leurs cabinets lorsquils élaborent un système de contrôle qualité pour les audits et les examens de linformation financière et les autres missions dassurance et de services connexes.
Le Guide présente une analyse détaillée dISQC 1 et des exigences dans le contexte dun cabinet de petite ou de moyenne taille, et aborde les concepts clés de la responsabilité de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet, les règles de déontologie pertinentes, lacceptation et le maintien des relations clients et des missions ponctuelles, les ressources humaines, la réalisation des missions, la surveillance et la documentation. Il fournit aux cabinets des indications sur la façon daborder le contrôle qualité par lélaboration de leurs propres politiques, et offre quelques outils daide utiles. Cependant, il ne constitue pas une trousse complète avec tous les formulaires, listes de contrôle et programmes nécessaires pour satisfaire à toutes les exigences dISQC 1.
Le Guide vise à expliquer et à illustrer, de façon à favoriser une compréhension approfondie des exigences nécessaires pour satisfaire aux normes sur le contrôle qualité en conformité avec ISQC 1. Il présente une approche pratique que les professionnels en exercice peuvent utiliser lorsquils élaborent le système de contrôle qualité de leur cabinet. Il devrait enfin aider les cabinets de petite et de moyenne taille à offrir des services de qualité élevée à leurs clients et leur permettre ainsi de mieux servir lintérêt général. Il est prévu que le Guide sera utilisé par les organismes membres, les cabinets et dautres entités et personnes comme base pour la formation des professionnels comptables et des étudiants.
Les organismes membres et les cabinets peuvent utiliser le Guide tel quel, ou ladapter pour tenir compte de leurs propres besoins et de leur pays. Il constitue une base à partir de laquelle les organismes membres et dautres entités et personnes peuvent élaborer des produits dérivés comme des cours de formation, des listes de contrôle et des formulaires.
Sylvie Voghel, présidente, Comité SMP de lIFAC
Décembre 2008
Appel à commentaires
Il sagit de la première version du Guide. Nous considérons que cest un document de haute qualité et utile dans sa forme actuelle, mais comme toute première version, il peut être amélioré. En conséquence, nous nous engageons à le mettre à jour régulièrement pour quil reflète les normes actuelles et quil soit aussi utile que possible.
La prochaine mise à jour est prévue pour le début de 2010. Nous aimerions recevoir les commentaires des organismes nationaux de normalisation, des organismes membres de lIFAC, des professionnels en exercice et dautres entités et personnes au cours des douze prochains mois. Ces commentaires nous permettront dévaluer lutilité du Guide et de laméliorer avant de publier la deuxième édition. Nous aimerions tout particulièrement recevoir des commentaires sur les questions suivantes:
Comment utilisez-vous le Guide? Par exemple, lutilisez-vous comme base pour la formation, comme un document de référence pratique ou à dautres fins?
Les renvois à ISQC 1 sont-ils suffisants pour une consultation facile pendant la lecture du Guide?
Croyez-vous que le Guide intègre de façon appropriée toutes les normes pertinentes au processus de contrôle qualité? Y a-t-il selon vous des éléments qui devraient être ajoutés ou éliminés?
Considérez-vous que le Guide aborde les questions clés en matière de contrôle qualité qui se posent aux cabinets de petite et de moyenne taille?
Le Guide est-il facile à consulter? Dans la négative, pouvez-vous suggérer des façons den améliorer la consultation?
Selon vous, quelles autres améliorations rendraient le Guide plus utile?
Avez-vous connaissance de lexistence de produits dérivés par exemple des cours de formation, des formulaires, des listes de contrôle et des programmes qui ont été élaborés à partir du Guide? Dans laffirmative, veuillez préciser.
Nous vous prions de soumettre vos commentaires au directeur technique principal, Paul Thompson, dont voici les coordonnées:
Courriel: HYPERLINK "mailto:paulthompson@ifac.org"paulthompson@ifac.org
Télécopieur: +1 212-286-9570
Courrier: Small and Medium Practices Committee
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Déni de responsabilité
Le présent Guide est conçu pour aider les professionnels en exercice à mettre en uvre la Norme internationale de contrôle qualité (ISQC) 1, « Contrôle qualité des cabinets réalisant des missions daudit ou dexamen détats financiers, et dautres missions dassurance et de services connexes » dans les cabinets de petite et de moyenne taille, mais il ne vise pas à remplacer ISQC 1 elle-même. En outre, le professionnel en exercice doit utiliser le Guide à la lumière de son jugement professionnel et des faits et circonstances propres à son cabinet et à chaque mission. LIFAC décline toute responsabilité pouvant découler, directement ou indirectement, de lutilisation et de lapplication du Guide.Comment utiliser le Guide
Ce Guide vise à fournir des lignes directrices pratiques pour la mise en uvre dun système de contrôle qualité par les cabinets de petite et de moyenne taille (SPM). Cependant, aucune partie du Guide ne doit remplacer:
la lecture dISQC 1
On suppose que les professionnels en exercice possèdent déjà une connaissance de la Norme internationale de contrôle qualité (ISQC) 1, « Quality Control for Firms that Perform Audits and Reviews of Financial Statements, and Other Assurance and Related Services Engagements » (Contrôle qualité des cabinets réalisant des missions daudit ou dexamen détats financiers et dautres missions dassurance et de services connexes). Cette norme, qui était en cours de traduction au moment de la traduction du présent guide, a récemment été remaniée dans le cadre du projet sur la clarté. On pourra télécharger gratuitement les versions françaises, lorsquelles seront prêtes, à partir de la base de données de lIFAC, à ladresse HYPERLINK "http://www.ifac.org/Translations/database.php"http://www.ifac.org/Translations/database.php, sous French, puis sous International Standards on Auditing and Quality Control (Drafted based on the IAASBs clarity conventions). On trouve en outre les versions anglaises de la norme ISQC 1 et de toutes les autres normes clarifiées, de même quune foire aux questions (FAQ) et dautres documents utiles, à ladresse HYPERLINK "http://web.ifac.org/clarity-center/index"http://web.ifac.org/clarity-center/index.
lexercice du jugement professionnel
Il est nécessaire dexercer le jugement professionnel en fonction des faits et circonstances propres au cabinet et à chaque mission, et lorsquil faut procéder à linterprétation dune norme.
Même sil est prévu que les cabinets de petite et de moyenne taille seront le principal groupe dutilisateurs, le Guide aidera peut-être dautres professionnels en exercice à mettre en uvre les exigences relatives au contrôle qualité des missions daudit ou dexamen détats financiers et dautres missions dassurance et de services connexes.
Le Guide peut être utilisé aux fins suivantes:
pour aider un cabinet à élaborer un système de contrôle qualité;
pour promouvoir lapplication uniforme des exigences relatives au contrôle qualité aux missions daudit ou dexamen détats financiers et aux autres missions dassurance et de services connexes;
comme document de référence pour la formation au sein du cabinet.
Le Guide fait souvent référence à une équipe de mission, ce qui sous-entend que plus dune personne participe à la réalisation de la mission. Cependant, les mêmes principes généraux sappliquent aussi aux missions réalisées par une personne seule (le professionnel en exercice individuel).
Adaptation du Guide
Traduction
Pour faciliter la traduction, le Guide reprend, dans la mesure du possible, la terminologie des ISA et dISQC 1. Dans les situations où les termes ne se trouvaient pas dans ces sources, lauteur sest efforcé dutiliser une terminologie standard.
Au moment de la traduction du Guide, certains des documents auxquels il fait référence étaient en cours de traduction. L'équipe de traduction sest donc fondée sur des versions françaises antérieures et/ou provisoires de ces documents.
Adaptation nationale
Lorsque les normes nationales diffèrent dISQC 1 (pour des raisons de nature légale ou autres) le Guide doit servir de point de départ et être adapté pour tenir compte des exigences nationales.
Contenu et structure
Résumé du contenu
Le tableau qui suit résume le contenu de chaque chapitre du Guide.
ChapitreTitreBut1Responsabilités de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinetDécrire les responsabilités du cabinet à légard de la promotion dune culture interne axée sur le contrôle qualité2Règles de déontologie pertinentesFournir des lignes directrices sur les principes de base qui définissent léthique professionnelle3Acceptation et maintien des relations clients et des missions ponctuellesFournir des lignes directrices sur létablissement de politiques et de procédures appropriées dacceptation et de maintien4Ressources humainesFournir des lignes directrices sur les composantes ressources humaines de politiques et de procédures de contrôle qualité efficaces5Réalisation des missionsFournir des lignes directrices sur les éléments de la réalisation des missions, en mettant laccent sur le rôle de lassocié responsable de la mission, la planification, la supervision et la revue, la consultation, la résolution des divergences dopinions et lexécution de la revue de contrôle qualité dune mission6SurveillanceFournir des lignes directrices sur la surveillance des politiques et procédures liées au système de contrôle qualité, y compris le programme de surveillance du cabinet, les procédures dinspection, le rapport du responsable de la surveillance, le traitement et lélimination des déficiences et le traitement des plaintes et allégations7DocumentationFournir des lignes directrices sur les exigences sappliquant à la documentation, en ce qui a trait à la mission (y compris la revue de contrôle qualité de la mission) et au système de contrôle qualité du cabinetAnnexes
Les annexes du Guide offrent plusieurs ressources supplémentaires:
Annexe A Reconnaissance dindépendance Associés et personnel professionnel
Annexe B Déclaration de confidentialité
Annexe C Acceptation du client (suggestions de questions à prendre en considération)
Annexe D Affectation du personnel aux missions (étapes de planification suggérées)
Annexe E Consultation
Annexe F Revue de contrôle qualité de la mission (procédures suggérées)
Annexe G Processus de surveillance du système de contrôle qualité (suggestions de questions à prendre en considération)
Annexe H Rapport du responsable de la surveillance (contenu suggéré)
Ces annexes sont présentées à titre doutils daide pour les cabinets qui choisissent de les utiliser. Elles peuvent être adaptées, au besoin, en fonction des exigences réglementaires et professionnelles du pays concerné, et selon ce qui est jugé approprié compte tenu des politiques et procédures du cabinet.
Résumé de la structure
Chaque chapitre du Guide est structuré selon le format suivant:
Titre
But du chapitre
Brève présentation du contenu et du but du chapitre.
Principaux renvois
Le ou les renvois mentionnés au début de chaque chapitre concernent les paragraphes dISQC 1 qui sappliquent plus particulièrement au sujet considéré dans ce chapitre. Il ne faut pas en déduire quil ny a pas dautres renvois applicables ou à prendre en considération.
Aperçu et corps du chapitre
Laperçu comporte les éléments suivants:
le texte des exigences applicables dISQC 1;
un résumé des sujets abordés dans le chapitre.
Laperçu est suivi dune discussion détaillée du sujet considéré et de lignes directrices/dune méthodologie pratique, étape par étape, sur la façon de mettre en uvre les exigences. Ces lignes directrices comprennent notamment des renvois à dautres documents pertinents, et tout particulièrement à lInternational Standard of Auditing (ISA) 220, « Contrôle qualité des missions daudit détats financiers ».
Acronymes utilisés dans le Guide
IAASB International Auditing and Assurance Standards Board
IES International Education Standard
(Norme internationale sur la formation des professionnels comptables)
IFAC International Federation of Accountants
Code de lIFAC Code de déontologie des professionnels comptables de lIFAC
Manuel de lIFAC IFAC Handbook of International Standards on Auditing, Assurance, and Ethics Pronouncements
IFRS International Financial Reporting Standard
(Norme internationale dinformation financière)
ISA International Standard on Auditing
(Norme internationale daudit)
ISAE International Standard on Assurance Engagements
(Norme internationale sur les missions dassurance)
ISQC International Standard on Quality Control
(Norme internationale de contrôle qualité)
ISRE International Standard on Review Engagements
(Norme internationale sur les missions dexamen)
ISRS International Standard on Related Services
(Norme internationale sur des services connexes)
SME Small- and Medium-Sized Entity
(Entité de petite ou de moyenne taille)
SMP Small- and Medium-Sized Practice
(Cabinet de petite ou de moyenne taille)
But
Le Guide a pour objectif le maintien et lamélioration de la qualité de la performance en ce qui a trait à lensemble des prestations du cabinet. En conséquence, il présente à la fois des exigences et des outils dapplication portant sur tous les aspects dISQC 1.
Lorsque les professionnels en exercice mettent en uvre les suggestions du Guide, ils doivent sassurer, dans leurs communications avec le personnel, de décrire dans le détail les politiques et procédures de contrôle qualité en plus des objectifs quelles visent. Ils doivent également rappeler que chaque personne est individuellement responsable de la qualité et quelle est censée se conformer aux politiques et procédures du cabinet.
ISQC 1 traite des responsabilités du cabinet concernant son système de contrôle qualité des missions daudit et dexamen détats financiers et des autres missions dassurance et de services connexes. Les cabinets doivent se conformer à toutes les exigences dISQC 1 auxquelles le Guide renvoie à compter du 15 décembre 2009.
Adaptation des modèles de manuels
Les cabinets souhaiteront adapter les modèles de manuels fournis pour tenir compte de leurs propres activités. En conséquence, il faudra lire attentivement ces manuels et les adapter en fonction des besoins précis du cabinet.
Lorsquil indique une meilleure pratique suggérée, plutôt quune exigence, le texte est présenté en italique. Les cabinets peuvent choisir déliminer ces paragraphes de leur modèle de manuel.
Les mesures suivantes devraient être prises pour adapter le manuel aux besoins du cabinet:
choisir les postes qui sappliquent au cabinet (les modèles de manuels suggèrent des postes la page 5 des deux modèles de manuels sur le contrôle qualité présente les postes suggérés pour les cabinets);
attribuer la responsabilité pour toutes les fonctions clés de contrôle qualité applicables dans le cabinet;
choisir parmi les diverses politiques (le cas échéant) ou modifier les politiques au besoin;
sassurer que les modèles utilisés pour les missions sont mis à jour pour refléter les politiques du manuel;
sassurer dobtenir lassentiment de tous les associés (dans une société de personnes);
présenter le manuel à tous les associés et au personnel professionnel, de préférence dans le contexte dun séminaire;
modifier les en-têtes et pieds de page pour y insérer le nom du cabinet et la date de réalisation du manuel (cette date devrait être modifiée à chaque mise à jour);
dans le cadre des séances dorientation des nouveaux employés, remettre le manuel et effectuer une entrevue de suivi pour sassurer quils ont bien lu et compris le manuel;
réviser et mettre à jour le manuel à mesure que de nouvelles normes ou de nouvelles politiques du cabinet sont élaborées (il est suggéré que cette tâche soit accomplie au moins annuellement).
On notera que dans le modèle de manuel concernant le cabinet dun professionnel en exercice individuel, le terme « personnel » employé seul désigne le personnel technique, à savoir le ou les membres du personnel qui exécutent les tâches techniques relatives aux missions et apportent un soutien au professionnel exerçant à titre individuel. Cette définition exclut le personnel qui exécute uniquement des tâches non techniques de nature administrative.
Introduction
La nature, létendue et la documentation des politiques et procédures de contrôle qualité élaborées par les cabinets dépendront de nombreux facteurs tels que la taille et la nature du cabinet, ainsi que les caractéristiques de son fonctionnement. Il nest pas nécessaire que des politiques et procédures efficaces requièrent un temps considérable ou soient complexes. Dans un petit cabinet, il se peut quune même personne doive exécuter la plupart des fonctions nécessaires à la mise en uvre dun système de contrôle qualité, ou que le cabinet décide de retenir à cette fin les services dune personne extérieure qualifiée.
Le Guide comprend une étude de cas qui peut servir de base pour des documents de formation et de discussion.
Présentation de létude de cas
Une étude de cas a été élaborée pour illustrer lapplication pratique de certains éléments dun système de contrôle qualité. La description ci-après présente des informations générales relatives au cabinet fictif dun professionnel en exercice individuel, Cabinet M&M. Les chapitres qui vont suivre feront appel à létude de cas pour illustrer lapplication pratique des concepts.
Les lecteurs sont avertis que cette étude de cas est présentée uniquement à des fins dillustration. Les données, lanalyse et les commentaires ne reflètent pas toutes les circonstances et tous les aspects que le cabinet devra prendre en considération dans une situation donnée. Comme toujours, les associés et le personnel professionnel doivent exercer leur jugement professionnel.
Cabinet M&M
Renseignements généraux
Cabinet M&M est le cabinet dun professionnel en exercice individuel appartenant à Marcel Mooney, qui compte cinq employés. Le cabinet réalise un nombre important de missions dexamen (certaines pour des membres de la famille ou des amis proches), plusieurs petits audits et trois audits de moyenne envergure. Les clients daudit plus importants comprennent une maison de retraite, une agence gouvernementale régionale et le plus important concessionnaire de motos de la ville. Lagence gouvernementale régionale a fait lobjet dune publicité fort négative récemment, des accusations de corruption ayant été portées contre les hauts dirigeants. Marcel connaît les dirigeants depuis de nombreuses années et croit que ces accusations ne sont pas fondées. La maison de retraite accuse presque une année de retard dans le règlement de ses honoraires pour laudit du dernier exercice, et le cabinet doit bientôt commencer à établir le calendrier du travail sur place.
Marcel, 48 ans, a démarré son cabinet en 1990, sans employé. Le cabinet a connu une croissance graduelle au cours des 18 dernières années. Marcel est dynamique et sait rendre la vie au sein du cabinet intéressante. Si un événement amusant survient, Marcel en est généralement lauteur. Il excelle en marketing et fait la promotion du cabinet partout où il se trouve. Marcel gagne bien sa vie et nenvisage pas la retraite. M&M emploie Deborah DAlessandro, qui compte trois années dexpérience au sein du cabinet et espère devenir une professionnelle comptable lan prochain, un technicien en comptabilité, Bob Moreau, et deux étudiants inscrits depuis peu à un programme détudes en comptabilité qui sont nouveaux au sein du cabinet. Bob a une année dexpérience et il a commencé à travailler pour le cabinet il y a quatre mois. Son enthousiasme compense son manque dexpérience. Deborah rappelle constamment à Bob de poser davantage de questions aux clients et de constituer une documentation plus complète. À plusieurs reprises, Bob a omis de consigner des éléments importants dans le dossier et Deborah a dû sadresser au client pour obtenir davantage dinformations.
Marcel, comme bon nombre de professionnels en exercice, hésite toujours à refuser de nouveaux clients, parfois même ceux qui ont mauvaise réputation. Il croit que toute personne a droit à des services professionnels. Récemment, il a accepté Marc Spitzer comme client daudit. Marc possède le restaurant local, qui a des liens avec des membres de la communauté dont la réputation est douteuse. Marc a aussi eu avec le fisc des ennuis qui ont donné lieu à des amendes, à des pénalités et même à une peine de prison avec sursis. Deborah nentrevoit pas avec plaisir cet audit et le contexte de travail quelle devra endurer pendant quelle effectuera ce travail.
Malgré la petite taille du cabinet, et lattitude quelque peu désinvolte de Marcel à légard de lélaboration de politiques, le cabinet na pas fait lobjet de plaintes ou daccusations, et la majorité des clients se disent satisfaits des services du cabinet.
Processus de planification du cabinet
Le processus de planification du cabinet consiste en une journée consacrée par Marcel à réfléchir sur lexercice écoulé et à préparer un budget simple. Le budget reprend généralement les chiffres de lannée antérieure ajustés pour tenir compte des gains et pertes connus de clients. Il reflète également les besoins de trésorerie, les coûts de dotation en personnel et les frais de bureau. Comme les concurrents locaux semblent effectuer moins de missions daudit et dexamen, Marcel y voit une occasion daccroître sa part du marché des missions dassurance. Il a pensé sinscrire auprès de lautorité de réglementation pour pouvoir réaliser des audits dentités cotées. Marcel discute normalement de ses plans relatifs au chiffre daffaires du cabinet avec Deborah, et ensemble ils planifient la dotation en personnel et les autres ressources requises, notamment par lidentification des besoins en matériel et en mobilier de bureau pour la prochaine année.
Ressources humaines
Le processus de recrutement est informel. Lorsquun employé annonce quil quitte le cabinet, Marcel met une annonce dans le journal local ou examine les curriculums récemment reçus de personnes qui cherchent un emploi. Lorsquil trouve un candidat, il le reçoit en entrevue puis prend une décision. Marcel sefforce de vérifier les références ou les compétences des candidats, mais parfois il narrive pas à se rendre au bout du processus en raison des pressions associées aux rencontres avec les clients et à la réalisation des missions. Deborah aide Marcel à établir le calendrier de travail du personnel lorsquun conflit dhoraire survient et trouve des tâches pour occuper les employés lorsquils nont rien à faire.
Comme les employés subalternes ne demeurent jamais au sein du cabinet très longtemps, Marcel hésite à consacrer temps et argent à les former. Dailleurs, il croit que la formation « sur le tas » est la meilleure formation. De plus, il ne procède pas souvent à des évaluations de la performance et ninscrit que de brèves notes dans les dossiers des employés, à lexception des renseignements personnels obligatoires nécessaires à la préparation des déclarations annuelles de revenu.
Normes professionnelles
Marcel est préoccupé par les nouvelles règles sur lindépendance. Il craint quelles ne lempêchent de réaliser certaines missions dassurance. Par exemple, lorsque Deborah la interrogé au sujet de lindépendance du cabinet à légard dun nouveau client daudit, Super Dollarabais (une entreprise appartenant en partie à la belle-sur de Marcel), il a répondu: « Je connais à peine cette femme. Il ny a pas de menace à lindépendance. »
Marcel consacre son temps à gérer ou à attirer des clients, de sorte quil ne sest pas tenu au fait des nouvelles normes professionnelles autant quil laurait souhaité. Il croit que les nouvelles normes sont trop complexes et que leur compréhension requiert un temps considérable pour le professionnel exerçant seul et ses clients. Il trouve à peine le temps de se tenir au fait de tous les changements fiscaux. Il confie à Deborah la responsabilité de sassurer que les dossiers daudit répondent aux normes professionnelles.
Marcel résiste à la technologie de pointe, mais il a succombé aux pressions et a acheté récemment des ordinateurs portables pour Deborah et Bob, qui voulaient commencer à utiliser un logiciel de dossiers de travail. Les étudiants partagent un ordinateur de bureau. Marcel a envisagé de devenir membre dun groupe local de petits cabinets qui donne une formation sur les nouvelles normes, mais il na pas encore eu le temps de communiquer avec le groupe et dexaminer les avantages et les coûts associés à cette affiliation.
Par suite des commentaires reçus lors de la dernière inspection du cabinet il y a deux ans, M&M a acheté un abonnement à certains documents dune bibliothèque de ressources, y compris un manuel daudit et dexamen qui comprend des modèles standardisés.
Planification et revue des dossiers
Comme Marcel connaît bien ses clients, il croit que les réunions de planification sont rarement nécessaires. Lapproche la plus couramment utilisée par le cabinet consiste simplement à refaire ce qui a été fait lannée précédente. Marcel effectue lui-même la revue des dossiers. Le personnel affecté à la mission assiste à une séance dinformation donnée par Marcel avant de commencer le travail sur place. Le cabinet obtient des lettres de mission des clients, mais pour les clients existants, il ne le fait que lorsque la mission a pris fin. Le cabinet utilise le plus souvent un modèle standard. Le personnel est censé faire de son mieux pour compléter le dossier, puis le remet pour quil fasse lobjet dune revue. Deborah effectue la revue de son propre travail et de celui de Bob et des étudiants avant de remettre les dossiers à Marcel qui indique son approbation au moyen de sa signature. Marcel naime pas particulièrement le travail patient que requiert la revue des dossiers et est agacé lorsque les dossiers contiennent trop de papier. Il aimerait prendre le temps deffectuer une revue minutieuse, mais parfois en raison de la quantité de papier que les employés mettent dans le dossier, cette revue exige un temps trop considérable.
Lorsque Marcel a entendu parler des nouvelles normes de contrôle qualité, il a demandé à Deborah détudier ces normes et de lui recommander une marche à suivre pour le cabinet. Il a imposé une seule condition, à savoir que les changements devaient être aussi minimes que possible parce que les règles relatives à la conformité ont tendance à gruger des heures facturables.Glossaire
Les définitions données dans la version française du Guide sont des traductions fondées sur les définitions que lon retrouve dans le Code de lIFAC, le glossaire des termes et ISQC 1. Les associés et le personnel professionnel doivent tous connaître ces définitions.
Associé
Toute personne ayant autorité pour engager le cabinet en ce qui concerne la réalisation dune mission de services professionnels.
Associé responsable de la mission
Associé, ou une autre personne du cabinet, qui est responsable de la mission et de sa réalisation ainsi que du rapport délivré au nom du cabinet et qui, le cas échéant, a obtenu lautorisation dune instance professionnelle, légale ou réglementaire.
Assurance raisonnable
Dans le contexte du Guide (et dISQC 1), niveau dassurance élevé, mais non absolu.
Cabinet
Professionnel en exercice individuel, société de personnes ou société par actions ou autre entité regroupant des professionnels comptables.
Cabinet membre du réseau
Cabinet ou entité appartenant à un réseau donné.
Contrôle qualité
Politiques et procédures adoptées par un cabinet visant à lui donner lassurance raisonnable que le cabinet et les membres du cabinet se conforment aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires, et que les rapports délivrés par le cabinet ou les associés responsables de missions sont appropriés dans les circonstances.
Date du rapport
Date retenue par le professionnel en exercice comme date de son rapport.
Documentation relative à la mission
Informations consignées au sujet des travaux effectués, des résultats obtenus et des conclusions auxquelles le professionnel en exercice est parvenu (des synonymes tels que « dossier de travail » ou « feuilles de travail » sont parfois utilisés).
Dossier de travail
Documents préparés par et pour le professionnel en exercice, ou obtenus et conservés par le professionnel en exercice, relativement à lexécution de la mission. Les dossiers de travail peuvent avoir la forme de données consignées sur papier, sur film, sur un média électronique ou autre.
Entité cotée
Entité dont les actions, les parts ou les titres de créance sont cotés ou inscrits à la cote officielle dune bourse de valeurs reconnue, ou négociés suivant les règles dune bourse de valeurs reconnue ou dun autre organisme équivalent.
Équipe de mission
Tous les associés et le personnel professionnel réalisant une mission, ainsi que toute personne dont le cabinet ou un cabinet membre du réseau a retenu les services et qui met en uvre des procédures au cours de la mission. Les experts externes dont les services ont été retenus par le cabinet ou un cabinet membre du réseau sont exclus de cette définition.
États financiers
Représentation structurée dinformations financières historiques, comprenant des notes annexes, qui vise à renseigner sur les ressources économiques et les obligations de lentité à un moment précis ou sur leur évolution au cours dune période conformément à un référentiel dinformation financière. Les notes annexes comprennent généralement un résumé des principales méthodes comptables ainsi que dautres informations explicatives. Le terme « états financiers » désigne généralement un jeu complet détats financiers, entendu au sens que lui donne le référentiel dinformation financière applicable, mais au singulier il peut également désigner un seul état.
Expert choisi par lauditeur
Personne ou organisation qui possède une expertise dans un domaine autre que la comptabilité ou laudit et dont le travail dans ce domaine est utilisé par lauditeur pour lobtention déléments probants suffisants et appropriés. Lexpert choisi par lauditeur peut être un expert externe (fournisseur de services et non pas employé auprès de lauditeur) ou un expert interne choisi par lauditeur.
Indépendance
Indépendance desprit état desprit qui permet à une personne de donner une opinion sans être influencée par des éléments qui nuisent à lexercice du jugement professionnel, et dagir avec intégrité et de faire preuve dobjectivité et de scepticisme professionnel.
Apparence dindépendance évitement des faits et circonstances qui revêtent une importance telle quun tiers raisonnable et informé, ayant connaissance de toutes les informations pertinentes, y compris toutes les sauvegardes appliquées, serait raisonnablement amené à conclure que lintégrité, lobjectivité ou le scepticisme professionnel du cabinet ou dun membre de léquipe affectée à la mission dassurance ont été compromis.
Information sur le sujet considéré
Résultat de lévaluation ou de la mesure dun sujet considéré. Information à légard de laquelle le professionnel en exercice recueille des éléments probants suffisants et appropriés pour étayer lexpression dune conclusion dans un rapport dassurance.
Inspection
Pour les missions achevées, procédures visant à fournir la preuve du respect, par les équipes de mission, des politiques et procédures de contrôle qualité du cabinet.
Membres du cabinet
Associés et personnel professionnel
Mission dassurance
Mission dans le cadre de laquelle un professionnel en exercice exprime une conclusion destinée à accroître le degré de confiance des utilisateurs prévus autres que la personne responsable à légard du résultat de lévaluation ou de la mesure dun sujet considéré au regard de critères. Le résultat de lévaluation ou de la mesure dun sujet considéré est linformation qui résulte de lapplication des critères.
Normes professionnelles
Normes de lIAASB relatives aux missions, définies dans la « Préface aux normes internationales de contrôle qualité, daudit, dexamen, dautres missions dassurance et de services connexes » de lIAASB (Preface to the International Standards on Quality Control, Auditing, Review, Other Assurance and Related Services), et les règles de déontologie pertinentes.
Partie responsable
Personne(s) qui:
dans une mission dappréciation directe, est (sont) responsable(s) du sujet considéré;
dans une mission dattestation, est (sont) responsable(s) de linformation sur le sujet considéré (lassertion) et peut (peuvent) être responsable(s) du sujet considéré.
Personne externe qualifiée
Personne extérieure au cabinet ayant la compétence et les capacités nécessaires pour agir en tant quassocié responsable dune mission, par exemple un associé dun autre cabinet, ou un employé (possédant lexpérience requise) soit dun organisme professionnel comptable dont les membres peuvent réaliser des missions daudit ou dexamen dinformations financières historiques ou dautres missions dassurance ou de services connexes, soit dune organisation qui fournit des services de contrôle qualité pertinents.
Personnel professionnel
Professionnels, autres que les associés, y compris les experts employés par le cabinet.
Professionnel comptable
Personne membre dun organisme membre de lIFAC.
Professionnel en exercice
Professionnel comptable exerçant à titre libéral.
Règles de déontologie pertinentes
Règles de déontologie auxquelles léquipe de mission et le responsable du contrôle qualité de la mission sont soumis, qui comprennent habituellement, dune part, les Parties A et B du Code de lIFAC relatives à une mission daudit détats financiers et, dautre part, les exigences plus strictes propres à chaque pays.
Réseau
Vaste organisation qui, à la fois:
poursuit un objectif de coopération,
a clairement pour but le partage des profits ou des coûts, ou se caractérise par une unicité de propriété, de contrôle ou de gestion, des politiques et procédures de contrôle qualité communes, une stratégie dentreprise commune, lutilisation dune marque unique ou le partage dune part considérable des ressources professionnelles.
Responsable(s) de la gouvernance
Personne(s) physique(s) ou morale(s) (par exemple une personne morale agissant comme fiduciaire) ayant la responsabilité de superviser lorientation stratégique de lentité et lexécution de ses obligations en matière de reddition de comptes. Cette responsabilité sétend à la supervision du processus dinformation financière. Dans certaines entités de certains pays, les responsables de la gouvernance peuvent comprendre des cadres dirigeants, par exemple les administrateurs-dirigeants dun conseil de gouvernance dune entité du secteur privé ou public qui participent à la gestion de lentité, ou un propriétaire-exploitant.
Responsable du contrôle qualité de la mission
Associé, autre personne du cabinet, personne externe qualifiée ou équipe composée de telles personnes, dont aucune ne fait partie de léquipe affectée à la mission, ayant lexpérience et lautorité suffisantes et appropriées pour évaluer de façon objective, avant la délivrance du rapport, les jugements importants portés par léquipe affectée à la mission et les conclusions auxquelles elle est parvenue aux fins de la formulation du rapport.
Revue (dans le contexte du contrôle qualité)
Dans le contexte du Guide (et du manuel de lIFAC), évaluation de la qualité du travail exécuté et des conclusions tirées par dautres.
Revue de contrôle qualité de la mission
Processus mis en place pour évaluer de façon objective, à la date du rapport ou avant, les jugements importants portés par léquipe affectée à la mission et les conclusions auxquelles elle est parvenue aux fins de la formulation du rapport. La revue de contrôle qualité de la mission porte sur les audits détats financiers dentités cotées, et, le cas échéant, sur les autres missions pour lesquelles le cabinet a déterminé quelle était nécessaire.
Secteur public
Gouvernements nationaux, gouvernements régionaux (par exemple un État, une province, un territoire), Administrations locales (par exemple, une ville) et entités gouvernementales connexes (par exemple agences, conseils, commissions et entreprises).
Services connexes
Procédures convenues et compilations.
Surveillance
Processus comportant le suivi et lévaluation en continu du système de contrôle qualité du cabinet, et comprenant une inspection périodique portant sur un échantillon de missions achevées, destiné à fournir au cabinet lassurance raisonnable que son système de contrôle qualité fonctionne efficacement.
Utilisateurs prévus
Personne ou personnes ou groupe de personnes à lintention desquels le professionnel en exercice prépare le rapport dassurance. La partie responsable peut être lun des utilisateurs prévus, mais pas le seul.
Énoncé de politique général
But du chapitrePrincipaux renvoisFournir des lignes directrices sur:
la nécessité dappliquer et de respecter les règles pertinentes;
les éléments dun système de contrôle qualité.ISQC 1.11,
ISQC 1.16.17Aperçu
ISQC 1.11 énonce:
Lobjectif du cabinet est de mettre en place et de maintenir un système de contrôle qualité afin dobtenir lassurance raisonnable que:
le cabinet et ses membres se conforment aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires;
les rapports délivrés par le cabinet ou les associés responsables de missions sont appropriés dans les circonstances.
ISQC 1.16.17 énoncent:
Le cabinet doit mettre en place et maintenir un système de contrôle qualité qui comporte des politiques et procédures couvrant chacun des éléments suivants:
responsabilités de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet;
règles de déontologie pertinentes;
acceptation et maintien des relations clients et des missions ponctuelles;
ressources humaines;
réalisation des missions;
surveillance.
Le cabinet doit formaliser ses politiques et procédures de contrôle qualité et les communiquer à ses membres. (Réf.: par. A2 et A3)Le cabinet doit mettre en place, mettre en uvre, maintenir, surveiller et faire respecter un système de contrôle qualité afin dobtenir lassurance raisonnable que les membres du cabinet se conforment aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables, et que les rapports de mission du cabinet sont appropriés dans les circonstances.
En conséquence, le système de contrôle qualité du cabinet doit comporter des politiques et procédures faisant lobjet dune documentation, dune communication et dune surveillance appropriées, et couvrant chacun des éléments suivants:
les responsabilités de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet;
les règles de déontologie pertinentes (y compris lindépendance);
lacceptation et le maintien des relations clients et des missions ponctuelles;
les ressources humaines;
la réalisation des missions (y compris la revue de contrôle qualité de la mission);
la surveillance.
Il est suggéré que les fondements sous-jacents du système de contrôle qualité soient ancrés à des principes qui mettent de lavant:
un comportement éthique;
lindépendance et lobjectivité;
le maintien de la compétence professionnelle;
la diligence et la qualité du travail;
des normes dexercice généralement reconnues;
la clarté de la rédaction et des directives;
la faisabilité et la pertinence en regard des aspects économiques, de la taille du cabinet et de ses ressources, et des considérations avantages-coûts pour les clients et le cabinet;
une fidélisation raisonnable des clients;
le perfectionnement, la satisfaction et la fidélisation des membres du cabinet.
En conséquence, le système de contrôle qualité est conçu pour englober les différents éléments et pratiques spécifiques nécessaires pour respecter ou dépasser les normes professionnelles, les exigences légales et réglementaires applicables et le Code de lIFAC.
Dans la présentation de lénoncé de politique général sur le contrôle qualité du cabinet, le cabinet peut ajouter son énoncé de mission. Il peut également indiquer les buts quil sest fixés et les détails de la structure organisationnelle.
Rôles et responsabilités généraux des associés et du personnel professionnel
Les associés et le personnel professionnel sont responsables, à des degrés divers, de la mise en uvre des politiques et procédures de contrôle qualité du cabinet.
Le cabinet, en consultation avec les associés et le personnel professionnel, peut choisir de déterminer les valeurs communes auxquelles il souhaite souscrire, et qui feront partie de son manuel de contrôle qualité. Ces valeurs pourraient comprendre la qualité du service, une communication appropriée et dans les meilleurs délais avec les clients, et une attitude professionnelle commune au sein du cabinet reposant sur lintégrité, la diligence et la consultation.
Il importe que le personnel professionnel interprète la culture interne comme une culture qui récompense une prestation et un travail de qualité. Ce message doit être transmis clairement au personnel dans toutes les formes de communication, comme lénoncé de mission et les buts du cabinet, la formation interne et externe et les échanges avec lassocié (les associés) du cabinet.
Par exemple, le cabinet pourrait envisager de passer en revue toutes les pratiques actuelles, ce qui encouragerait les associés et le personnel professionnel à harmoniser ces pratiques avec les principes directeurs et politiques en matière de contrôle qualité, de la façon suivante:
traiter le comportement éthique et la qualité du service comme la priorité absolue; les considérations dordre commercial ne peuvent primer sur la qualité des travaux réalisés;
lire, comprendre et respecter le Code de lIFAC;
comprendre les responsabilités qui incombent au cabinet et à ses membres didentifier, de dévoiler et de consigner en dossier les menaces à lindépendance et le processus à suivre pour traiter et gérer les menaces identifiées;
éviter les circonstances où lindépendance peut être (ou semble être) compromise;
se conformer aux exigences en matière de perfectionnement professionnel continu, y compris maintenir des dossiers à titre de preuve;
demeurer au fait des développements qui surviennent au sein de la profession, du référentiel dinformation financière et des normes dassurance applicables (par exemple les IFRS, les ISA), des pratiques en matière de comptabilité et dinformations à fournir, du contrôle qualité, des normes du cabinet et des développements pertinents propres au secteur dactivité et aux entités clientes;
fournir aux autres associés et au personnel professionnel une aide courtoise, lorsquelle est nécessaire et demandée, pour leur permettre dapprendre grâce au partage des connaissances et de lexpérience et pour améliorer la qualité du service à la clientèle;
tenir des relevés de temps exacts et détaillés (entrés régulièrement dans les systèmes de facturation du cabinet) pour retracer et identifier le temps consacré à une mission et aux activités administratives (facturable et non facturable);
sauvegarder, et utiliser et maintenir de façon appropriée, le matériel de bureau et le matériel informatique (y compris le réseau et les outils de communication) et les autres actifs partagés, y compris utiliser les ressources technologiques du cabinet uniquement à des fins professionnelles appropriées, compte tenu des questions déthique, de confidentialité et de protection des renseignements personnels;
protéger les données du cabinet et des clients, linformation de nature commerciale et linformation concernant les clients de même que les renseignements personnels, et préserver la confidentialité de ces informations;
veiller à ce que linformation électronique générée par le cabinet au sujet du client ou du cabinet soit stockée dans le réseau du cabinet conformément à des procédures appropriées de stockage de linformation (le cas échéant);
signaler à un associé ou un directeur tout manquement significatif observé au contrôle qualité du cabinet, à léthique, y compris à lindépendance, et à la confidentialité, ou toute utilisation inappropriée des ressources du cabinet (y compris du Web et du courriel);
consigner en dossier tous les échanges importants avec les clients lorsque des conseils professionnels sont donnés ou demandés, et maintenir des dossiers appropriés sur ces échanges;
consigner en dossier toutes les consultations, discussions, analyses, solutions et conclusions importantes relatives à la gestion des menaces à lindépendance, aux questions difficiles ou controversées, aux divergences dopinions et aux conflits dintérêts, et maintenir des dossiers appropriés sur ces questions;
respecter les pratiques standard du cabinet relativement aux horaires de travail, à la présence, à ladministration, au respect des échéances et au contrôle qualité.
Les plus petits cabinets peuvent choisir de confier cette revue à un tiers à lextérieur du cabinet.
CONSEILS UTILESConviez les associés et le personnel professionnel à une séance stratégique. Définissez ensemble lénoncé de mission et les buts du cabinet. Déterminez comment ces buts peuvent être raisonnablement atteints. Examinez lorganigramme pour vous assurer que la structure actuelle peut soutenir les objectifs du cabinet.
Responsabilités de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet
But du chapitrePrincipal renvoiDécrire les responsabilités du cabinet à légard de la promotion dune culture interne axée sur le contrôle qualité.ISQC 1.18.19Aperçu
ISQC 1.18.19 énoncent:
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à promouvoir une culture interne qui reconnaît la qualité en tant quélément essentiel de la réalisation des missions. Ces politiques et procédures doivent requérir du directeur général du cabinet (ou son équivalent) ou, selon le cas, du conseil des associés (ou son équivalent), quil assume la responsabilité ultime du système de contrôle qualité du cabinet. (Réf.: par. A4 et A5)
Le cabinet doit établir des politiques et procédures faisant en sorte que la ou les personnes auxquelles le directeur général ou le conseil des associés attribue la responsabilité fonctionnelle du système de contrôle qualité du cabinet possèdent lexpérience et les capacités suffisantes et appropriées et lautorité nécessaire pour assumer cette responsabilité. (Réf.: par. A6)Ton donné par la direction
Les associés déterminent toutes les questions clés qui concernent le cabinet et ses activités professionnelles. Leur attitude et leurs messages au personnel professionnel constituent le « ton donné par la direction ». Ce ton doit communiquer un appui indéfectible à un travail de qualité et à une culture axée sur le contrôle qualité.
Les associés ont la responsabilité de définir et de promouvoir une culture axée sur le contrôle qualité au sein du cabinet et de fournir et maintenir le manuel de contrôle qualité du cabinet ainsi que tous les autres outils daide et lignes directrices nécessaires pour assurer la qualité des missions. Lengagement des associés envers ces buts est essentiel pour que le cabinet puisse mettre en place et maintenir avec succès un contrôle qualité.
Les associés ont la responsabilité de déterminer la structure de fonctionnement et la structure hiérarchique du cabinet. En outre, les associés doivent désigner, parmi eux ou dautres membres qualifiés du personnel professionnel, annuellement ou selon une autre base périodique, les personnes responsables des éléments du système de contrôle qualité.
Il est suggéré que les personnes qui assument des responsabilités et des tâches spécifiques soient de préférence les personnes les plus qualifiées et expérimentées en matière dobligations professionnelles et réglementaires. Un même associé peut assumer la responsabilité de plus dune fonction, dans la mesure où toutes les fonctions sont assignées à un responsable. Ces fonctions peuvent comprendre notamment la gestion du bureau, lindépendance, les conflits dintérêts, la confidentialité, le contrôle qualité, la technologie de linformation et les ressources humaines. Lautorité délaborer les politiques et les procédures et de les mettre en uvre accompagne logiquement ces responsabilités.
Les associés désignés sont en définitive responsables de leurs rôles respectifs de surveillance, tels que définis dans lénoncé de politique général sur le contrôle qualité, le manuel de contrôle qualité et le contrat de société du cabinet, et doivent en rendre compte au cabinet.
Les associés désignés peuvent déléguer des fonctions et une autorité spécifiques à dautres membres cadres, mais ils conservent la responsabilité de leurs rôles respectifs de surveillance.
Peu importe qui a la responsabilité du système de contrôle qualité, les associés doivent veiller à ce que les considérations dordre commercial du cabinet ne priment pas sur les responsabilités de gestion ayant trait à la qualité, que lévaluation de la performance, la rémunération et la promotion démontrent la primauté de la qualité, et que des ressources suffisantes soient affectées à lélaboration, à la consignation en dossier et au soutien des politiques et procédures de contrôle qualité.
CONSEILS UTILESIl est suggéré que vous rappeliez aux associés et au personnel professionnel, au cours des réunions du personnel tenues régulièrement, dadhérer aux politiques et procédures de contrôle qualité du cabinet et dutiliser les outils conçus pour aider les équipes de mission à respecter les exigences. Demandez des commentaires et des suggestions sur les améliorations à apporter et prévoyez du temps pour les questions. Ces réunions pourraient aussi être utilisées pour reconnaître et récompenser les associés et le personnel professionnel qui démontrent leur attachement au système de contrôle qualité du cabinet.
Pyramide de la responsabilité de léquipe dirigeante
Étude de cas Ton donné par la direction
Pour connaître les détails du cas, reportez-vous à la section intitulée « Présentation de létude de cas », dans le Guide.
Cabinet M&M
Marcel a la responsabilité de promouvoir au sein du cabinet une culture axée sur le contrôle qualité. Cependant, il esquive cette responsabilité, comme en témoigne son manque dintérêt à légard de plans officiels de formation pour les étudiants et le personnel technique, et le fait quil ne demande pas aux employés de participer à létablissement de lénoncé de mission du cabinet et des buts quils souhaitent atteindre.
La planification annuelle (essentiellement une journée par année) nindique pas vraiment lorientation que Marcel aimerait donner au cabinet, la prise en considération des risques associés au type de clients que le cabinet attire, ou les compétences du personnel actuel. Il est clair que le cabinet connaîtrait de sérieuses difficultés si quelque chose arrivait à Marcel. Personne nest actuellement en mesure dassumer la responsabilité de la gestion du cabinet en son absence.
Marcel aime les activités de marketing et est compétent en la matière, mais le cabinet na pas linfrastructure voulue pour permettre sa croissance sur le marché. Marcel aimerait accepter de nouvelles missions plus risquées, soit des missions daudit dentités cotées. Cependant, il faut consacrer du temps à évaluer adéquatement les capacités du cabinet et à sassurer que les besoins de ses clients seront satisfaits.
Marcel se méfie des récentes exigences du Code de lIFAC, comme en témoignent ses instructions à Deborah concernant la nécessité dapporter le moins de changements possible. Il ne cherche pas doccasions daméliorer lefficience et lefficacité des systèmes qualité. Il ne semble pas voir non plus quune réputation caractérisée par un service de grande qualité peut être un facteur de marketing important pour un cabinet de professionnels comptables.
Ses actions semblent communiquer au personnel le mauvais message, et ne contribuent pas à promouvoir une culture qui respecte les responsabilités éthiques. On ne mentionne pas si le personnel reçoit une copie à jour du Code de lIFAC, qui lui donnerait accès aux prises de position les plus récentes en matière déthique.
Bref, Marcel ne respecte peut-être pas les exigences énoncées dans ISQC 1.18.19.
Marcel devrait obtenir un modèle de manuel de contrôle qualité et le modifier en fonction des besoins de son cabinet. Il serait utile à cette fin de consulter Deborah, son employée la plus expérimentée. Il pourrait organiser une présentation du nouveau manuel au sein du cabinet, soit en effectuant lui-même cette présentation ou en invitant un tiers de lextérieur du cabinet.Règles de déontologie pertinentes
But du chapitrePrincipal renvoiFournir des lignes directrices sur les principes de base qui définissent léthique professionnelle.ISQC 1.20.25Aperçu
ISQC 1.20 énonce:
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable que le cabinet lui-même et ses membres se conforment aux règles de déontologie pertinentes. (Réf.: par. A7 à A10)Des pratiques éthiques sont le fondement de la réussite à long terme. Pour les professionnels comptables, les principes de base de léthique professionnelle sont les suivants:
intégrité;
objectivité;
compétences et diligence professionnelles;
confidentialité;
comportement professionnel.
Léthique consiste à savoir quand dire « non » et quand mettre fin à la relation avec un client, un employé ou même un associé.
Il est suggéré que les associés prennent lhabitude de se tenir au fait des activités des autres associés concernant le cabinet et ses clients. Des communications constantes pendant la journée, y compris la tenue de réunions régulières des associés, et une politique claire concernant la consultation sur les questions risquées ou controversées contribuent à garantir que chaque associé a bien connaissance des activités des autres associés.
Les contrats de société écrits abordent normalement les questions de la résolution des litiges et de la dissolution de la société lorsque des mésententes savèrent trop difficiles à régler raisonnablement.
Quil y ait ou non un problème déthique mettant en cause un associé ou un membre du personnel professionnel, il est suggéré quun processus soit établi pour le traitement des cas de non-respect. (ISA 220.9.10).
Indépendance
ISQC 1.21.25 énoncent:
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable que le cabinet lui-même, ses membres et, le cas échéant, les autres personnes soumises aux règles dindépendance (y compris les membres des cabinets membres du réseau), conservent leur indépendance lorsque les règles de déontologie pertinentes lexigent. Ces politiques et procédures doivent permettre au cabinet:de communiquer ses propres règles dindépendance à ses membres et, le cas échéant, aux autres personnes soumises à ces règles;
didentifier et dévaluer les situations et les relations constituant des menaces à lindépendance, et de prendre des mesures appropriées pour éliminer ces menaces ou les ramener à un niveau acceptable par la mise en place de sauvegardes ou, lorsquil le considère approprié et que les textes légaux ou réglementaires le lui permettent, de démissionner. (Réf.: par. A10)
Ces politiques et procédures doivent exiger:
que les associés responsables de missions fournissent au cabinet des informations pertinentes au sujet des missions, y compris létendue des services fournis, pour permettre au cabinet dévaluer leffet global, le cas échéant, sur les règles dindépendance;
que les membres du cabinet signalent sans délai au cabinet les situations et les relations qui constituent une menace à lindépendance afin que des mesures appropriées puissent être prises;
que les informations pertinentes soient recueillies et communiquées aux membres du cabinet concernés de façon que:
le cabinet et ses membres puissent aisément déterminer sils respectent les règles dindépendance,
le cabinet puisse conserver et mettre à jour les informations relatives à lindépendance dans ses dossiers,
le cabinet puisse prendre les mesures appropriées concernant les menaces à lindépendance identifiées qui ne sont pas à un niveau acceptable. (Réf.: par. A10)
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable que les manquements aux règles dindépendance lui sont signalés, et à lui permettre de prendre les mesures appropriées pour remédier à ces situations. Ces politiques et procédures doivent faire obligation:
aux membres du cabinet de signaler sans délai au cabinet les manquements aux règles dindépendance dont ils ont connaissance;
au cabinet de communiquer sans délai les manquements identifiés à ces politiques et procédures:
à lassocié responsable de la mission à qui il incombe, avec le cabinet, de remédier à ces manquements,
aux autres membres concernés du cabinet et, le cas échéant, du réseau, ainsi quaux autres personnes soumises aux règles dindépendance, à qui il incombe de prendre les mesures appropriées;
à lassocié responsable de la mission et aux autres personnes visées au sous-alinéa b)ii) ci-dessus de communiquer sans délai au cabinet, lorsque cest nécessaire, les mesures prises pour remédier aux manquements identifiés, de sorte que le cabinet puisse décider sil lui faudra prendre des mesures supplémentaires. (Réf.: par. A10)
Au moins une fois lan, le cabinet doit obtenir de tous ses membres tenus dêtre indépendants selon les règles de déontologie pertinentes, une confirmation écrite du respect de ses politiques et procédures relatives à lindépendance. (Réf.: par. A10 et A11)Le cabinet doit établir des politiques et procédures qui:
fixent des critères permettant de déterminer si des sauvegardes simposent pour ramener les menaces liées à la familiarité à un niveau acceptable lorsque le cabinet a recours aux mêmes membres cadres pour les missions dassurance réalisées auprès dun même client sur une longue durée;
prescrivent, pour les audits détats financiers dentités cotées, la rotation de lassocié responsable de la mission et des personnes chargées de la revue de contrôle qualité de la mission ainsi que, le cas échéant, des autres personnes soumises à des exigences de rotation, après une durée déterminée, en conformité avec les règles de déontologie pertinentes. (Réf.: par. A10, A12 à A17)Lindépendance et lobjectivité des professionnels comptables sont des conditions préalables nécessaires à la prestation de services dassurance crédibles.
Le Code de lIFAC décrit des circonstances et relations spécifiques susceptibles de créer des menaces à lindépendance au cours de lexécution dune mission. La politique du cabinet devrait exiger une compréhension et une connaissance pratique de ces exigences pour assurer la conformité. De nombreuses menaces peuvent être classées dans les catégories suivantes:
intérêt personnel;
auto-contrôle;
représentation;
familiarité;
intimidation.
On trouve des exemples détaillés des sauvegardes permettant de contrer de façon appropriée ces menaces dans la partie B du Code de lIFAC. Malgré les sauvegardes qui peuvent être prises en considération et appliquées dans certains cas, les associés et le personnel professionnel doivent se familiariser avec les interdictions énoncées dans le Code de lIFAC, et notamment dans la section 290.
Peu importe que le personnel possède ou non un titre professionnel, tous les membres de léquipe de mission doivent faire preuve dune indépendance desprit et dune apparence dindépendance à légard de leurs clients dassurance. Cette indépendance est particulièrement importante pour les plus petits cabinets où la plupart, voire la totalité, des employés participeront à des missions dassurance importantes.
Lindépendance doit être maintenue tout au long de la période de la mission pour toutes les missions dassurance, comme lindiquent et lexigent:
le Code de lIFAC, en particulier la section 290;
ISQC 1;
ISA 220.
Si les menaces à lindépendance ne peuvent être éliminées ou ramenées à un niveau acceptable grâce à lapplication des sauvegardes appropriées, le cabinet doit éliminer lactivité, lintérêt ou la relation qui crée la menace, ou ne pas accepter ou maintenir la mission (lorsque le retrait nest pas interdit en vertu dune loi ou dun règlement).
Les cas de non-respect des exigences relatives à lindépendance doivent être signalés au cabinet. Le cabinet doit désigner un associé ou un membre du personnel professionnel approprié à cette fin.
2.2.1 Responsabilités Cabinet
Le cabinet devrait avoir la responsabilité de lélaboration, la mise en uvre, la surveillance et lapplication de politiques et procédures conçues pour aider les associés et le personnel professionnel à comprendre, identifier, consigner en dossier et gérer les menaces à lindépendance, et de la résolution des questions dindépendance qui surgissent avant ou pendant les missions.
Il est suggéré que, pour sacquitter de ses responsabilités, le cabinet:
précise dans lénoncé de politique général les membres du cabinet qui ont la responsabilité ultime de résoudre de façon appropriée les menaces à lindépendance qui ne sont pas adéquatement résolues ou ramenées à un niveau acceptable grâce à lapplication des sauvegardes par léquipe de mission;
précise les membres du cabinet qui sont responsables au nom du cabinet et, par conséquent (après consultation avec dautres), qui prennent la décision définitive quant à la résolution de la menace à lindépendance, y compris:
mettre fin à une relation client ou à une mission ponctuelle,
déterminer et imposer des sauvegardes, actions et procédures précises pour gérer les menaces et les menaces potentielles de façon appropriée,
entendre les préoccupations non résolues concernant le respect de lindépendance exprimées par les membres de léquipe de mission (ou par dautres associés ou membres du personnel professionnel) et procéder à une investigation,
veiller à ce que le processus de résolution de chaque question dindépendance importante soit consigné en dossier de façon appropriée,
appliquer des sanctions pour non-respect,
mettre en place des mesures de planification préventives pour aider à éviter et à gérer les problèmes potentiels dindépendance et prendre part à ces mesures,
procéder à des consultations supplémentaires au besoin;
mette en place et maintienne une politique exigeant que les associés et le personnel professionnel examinent leur propre situation et signalent au cabinet toute menace ou menace potentielle à lindépendance, mettant directement ou indirectement en cause eux-mêmes ou leur famille immédiate.
Lorsque le cabinet identifie des menaces à lindépendance qui, de toute évidence, ne sont pas négligeables, et quil décide daccepter ou de maintenir la mission dassurance, la décision doit être consignée en dossier. La documentation doit comprendre une description des menaces identifiées et des sauvegardes appliquées pour éliminer les menaces ou les ramener à un niveau acceptable.
Il est suggéré également que le cabinet désigne un responsable du maintien dune base de données contenant une liste de tous les clients qui sont des entités cotées, et de leurs entités liées le cas échéant, en plus dune base de données des placements interdits, auxquelles tous les associés et les membres du personnel peuvent avoir facilement accès.
Pour les cabinets qui appartiennent à un réseau, des processus et procédures supplémentaires seront nécessaires pour assurer une communication efficace entre eux, de façon à garantir que les exigences en matière dindépendance sont respectées. Pour déterminer si le cabinet appartient à un réseau, reportez-vous aux paragraphes 290.14.26 du Code de lIFAC.
2.2.2 Responsabilités Associés et personnel professionnel
Les associés et le personnel professionnel doivent connaître et comprendre la section 290 du Code de lIFAC, ISQC 1.20.25 et ISA 220.11. Tous les membres de léquipe de mission doivent respecter les exigences du Code de lIFAC en matière dindépendance pour toutes les missions dassurance et tous les rapports dassurance délivrés.
Le cabinet doit obtenir des associés et du personnel professionnel qui doivent être indépendants, en conformité avec les règles de déontologie pertinentes, une confirmation écrite indiquant quils comprennent et respectent les politiques et procédures du cabinet en matière dindépendance. Cette confirmation doit être obtenue au moins une fois lan (sur support papier ou électronique). Il est suggéré que le cabinet accompagne ce processus annuel dune revue de la section 290 du Code de lIFAC pour sassurer que les politiques du cabinet tiennent compte des exigences les plus récentes.
LHYPERLINK \l "Annexe_A"Annexe A présente à cette fin le formulaire Indépendance Associés et personnel professionnel. Ce document devrait être adapté pour tenir compte des politiques du cabinet sur lindépendance.Il est suggéré également que lassocié responsable de la mission obtienne des associés et du personnel professionnel affectés à une mission dassurance la confirmation quils sont indépendants du client et de la mission, ou quils lont informé de toute menace ou menace potentielle à lindépendance de façon à ce que les sauvegardes appropriées puissent être appliquées pour éliminer la menace ou la ramener à un niveau acceptable.
Lassocié responsable de la mission peut aussi exiger que les associés et le personnel professionnel affectés à une mission lui indiquent si, à leur connaissance, au cours de la période sur laquelle porte la confirmation, un membre de léquipe de mission a fourni un service qui serait interdit en vertu de la section 290 du Code de lIFAC ou par dautres instances de réglementation et qui pourrait empêcher le cabinet de poursuivre une mission dassurance.
Le cabinet peut demander aux membres de léquipe de mission (y compris lassocié responsable de la mission) de prendre les mesures nécessaires pour éliminer toute menace à lindépendance ou la ramener à un niveau acceptable en appliquant les sauvegardes appropriées. Ces mesures peuvent consister notamment:
à cesser de faire partie de léquipe de mission;
à cesser ou modifier certaines tâches ou certains services spécifiques accomplis lors dune mission;
à se départir dintérêts financiers ou dune participation;
à mettre fin à des relations personnelles ou daffaires avec les clients, ou à modifier la nature de ces relations;
à soumettre le travail à une revue additionnelle par dautres associés et membres du personnel professionnel;
à prendre dautres mesures raisonnables appropriées dans les circonstances.
Il importe de reconnaître que des menaces liées à la familiarité peuvent exister lorsque le cabinet a recours aux mêmes membres cadres pour les missions dassurance réalisées auprès dun même client sur une longue durée. Il est recommandé que le cabinet prévoie ce genre de situation et détermine les sauvegardes qui seront appropriées pour contrer ces menaces.
Les associés et le personnel professionnel devraient avoir pour instruction de soumettre au membre approprié du cabinet toutes les situations où se pose une question de déontologie, y compris une question dindépendance, dont la résolution nécessite une consultation et une discussion plus approfondies. Lorsque le cabinet identifie des menaces à lindépendance qui, de toute évidence, ne sont pas négligeables, et quil décide daccepter ou de maintenir la mission dassurance, la décision doit être consignée en dossier. La documentation doit comprendre une description des menaces identifiées et des sauvegardes appliquées pour éliminer les menaces ou les ramener à un niveau acceptable.
Si les associés ou le personnel ne croient pas quune menace à lindépendance est traitée ou résolue de façon appropriée, il est suggéré que la question soit soumise au niveau décisionnel le plus élevé au sein du cabinet.
2.2.3 Rotation des membres du cabinet affectés aux missions daudit dentités cotées
La section 290 du Code de lIFAC énonce des exigences concernant la rotation des associés responsables de missions et des responsables du contrôle qualité de la mission pour les missions daudit dentités cotées.
Lorsque le client daudit est une entité cotée et que lassocié responsable de la mission ou le responsable du contrôle qualité de la mission entretient des relations de travail avec ce client depuis une période déterminée, qui nexcède généralement pas sept ans, cette personne ne doit pas participer à la mission avant quun certain délai se soit écoulé, normalement deux ans. Cependant, un certain degré de souplesse peut être nécessaire dans certaines circonstances, notamment lorsque le maintien de laffectation de la personne à la mission daudit est particulièrement important par exemple quand des changements considérables vont être apportés à la structure du client daudit à un moment qui coïncide avec la rotation de la personne, ou lorsquen raison de la taille du cabinet, la rotation nest pas possible ou ne constitue pas une sauvegarde appropriée. Les circonstances dans lesquelles la rotation ne serait pas recommandée ou exigée doivent être probantes.
Quoi quil en soit, lorsque la personne ne fait pas lobjet dune rotation après une période déterminée, des sauvegardes équivalentes doivent être appliquées pour ramener les menaces à un niveau acceptable. Ces sauvegardes comprennent le recours à un professionnel comptable supplémentaire provenant de lextérieur du cabinet ou à une personne à lintérieur du cabinet, qui nest pas autrement associée à léquipe daudit, qui effectuera une revue du travail ou suggérera dautres mesures au besoin.
Lévaluation de lindépendance de léquipe de mission est un aspect important des procédures dacceptation et de maintien du client. Lorsque lévaluation amène à conclure que la rotation de certaines personnes est nécessaire, la personne responsable de la déontologie au sein du cabinet doit être informée.
Il est suggéré que le cabinet, après avoir examiné les circonstances (y compris la réaction prévue du client) et consulté dautres associés, présente le plus tôt possible au client sa décision par écrit (constituant ainsi une documentation appropriée pour le dossier).
Des professionnels en exercice individuel pourraient envisager une entente en vertu de laquelle ils procéderaient entre eux à des revues de contrôle qualité des missions ou à dautres prestations de services relatifs aux missions, ou partageraient la responsabilité de ces fonctions au sein dun groupe de professionnels en exercice, pour être en mesure de se conformer aux règles sur la rotation. Cette entente devrait être consignée en dossier de façon appropriée entre les professionnels en exercice parties à lentente, et la lettre de mission relative à chaque client devrait être modifiée au besoin pour indiquer correctement la personne responsable du rapport dassurance pour chaque période.
2.2.4 Rotation des membres du cabinet affectés aux missions daudit dentités non cotées
Pour les entités non cotées, lorsque la rotation est jugée nécessaire, lassocié ou le membre du personnel professionnel responsable des questions dindépendance désignera le remplaçant, précisant la période pendant laquelle la personne ne doit pas participer à laudit de lentité, et déterminera les autres sauvegardes nécessaires pour respecter les autres exigences pertinentes.
Conflit dintérêts
Les conflits dintérêts peuvent survenir dans un certain nombre de circonstances, par exemple lorsquun associé ou un membre du personnel professionnel représente deux clients, un acheteur et un vendeur participant à la même transaction, ou aide un client pour le recrutement dune personne à un poste de cadre au sein de lentité alors quil sait que le conjoint dun membre du cabinet est un postulant.
La section 220 du Code de lIFAC énonce des exigences concernant les intérêts, les influences ou les relations qui peuvent créer un conflit dintérêts. Les associés et le personnel professionnel doivent être libres de tout intérêt, influence ou relation relativement aux affaires du client qui peuvent compromettre leur jugement professionnel ou leur objectivité.
2.3.1 Conflit dintérêts Cabinet
Le cabinet a la responsabilité de lélaboration, de la mise en uvre, du respect, de lapplication et de la surveillance des méthodes et procédures conçues pour aider les associés et le personnel professionnel à comprendre, identifier, consigner et traiter les conflits dintérêts, et à déterminer la solution appropriée.
Il incombe à la personne responsable en dernier ressort de la déontologie au sein du cabinet de sassurer que les procédures appropriées sont suivies lorsque des conflits dintérêts ou des conflits dintérêts potentiels sont identifiés.
Après consultation avec les autres associés et membres du personnel professionnel, la personne responsable de la déontologie au sein du cabinet doit prendre la décision définitive quant à la résolution des conflits dintérêts, qui peut comporter les mesures suivantes:
mettre en place des mesures de planification préventives pour aider à éviter que des situations de conflits dintérêts surviennent et prendre part à ces mesures;
déterminer et exiger des mesures et procédures spécifiques pour traiter le conflit dintérêts de façon appropriée, protéger linformation sensible et linformation concernant le client, et sassurer dobtenir les consentements appropriés et de communiquer les informations lorsque lon détermine quil est acceptable dagir;
consigner dûment en dossier le processus, les sauvegardes appliquées et les décisions prises ou les recommandations formulées;
refuser le service, la mission ou laction, ou y mettre fin;
appliquer les procédures disciplinaires et les sanctions prévues pour les associés et le personnel professionnel en cas de non-respect.
2.3.2 Conflit dintérêts Associés et personnel professionnel
Selon le Code de lIFAC, les associés et le personnel professionnel ne peuvent utiliser à des fins personnelles linformation concernant le client et ils doivent prendre toutes les mesures raisonnables pour identifier les circonstances susceptibles de présenter un conflit dintérêts. Ils doivent faire preuve de diligence, suivre la politique du cabinet et discuter des circonstances identifiées avec la personne responsable de la déontologie au sein du cabinet, au besoin, pour déterminer comment régler la situation et si un service donné devrait être évité.
Chaque fois quun conflit ou conflit potentiel est identifié, les associés ou le personnel professionnel ne doivent pas agir, donner des conseils ou faire des commentaires tant quils nont pas examiné minutieusement les faits et circonstances de la situation, et que la personne responsable de la déontologie au sein du cabinet ne considère pas que les sauvegardes et les communications nécessaires sont en place et quil est approprié dagir. Il est suggéré que la décision dagir ou de donner des conseils dans ces circonstances soit entièrement consignée en dossier.
Normalement, le cabinet signale au client les intérêts ou activités commerciales susceptibles de présenter un conflit dintérêts, les noms de toutes les parties pertinentes connues dans les situations où le cabinet agit pour deux parties ou plus relativement à une question où leurs intérêts respectifs sont en conflit, et le fait que les associés et le personnel professionnel nagissent pas exclusivement pour un client donné dans la prestation des services proposés. Dans tous les cas, le cabinet doit obtenir le consentement du client pour agir.
Lorsque le cabinet décide daccepter ou de poursuivre la mission, il est suggéré que les associés ou le personnel professionnel consignent dans le dossier de mission les conflits identifiés, généralement dans les sections « acceptation et maintien » ou « planification » du dossier. La documentation pourrait comprendre la correspondance ou les discussions sur la nature du conflit, de même que les consultations avec dautres personnes, les conclusions tirées, les sauvegardes appliquées et les procédures suivies pour traiter le conflit.
Sil faut assurer la confidentialité à lintérieur du cabinet, il peut être nécessaire dempêcher les autres associés et le personnel professionnel davoir accès à linformation au moyen de pare-feu, de dispositifs pour assurer la sécurité physique et la sécurité du personnel, des dossiers et de linformation, daccords de non-divulgation spécifiques ou de la séparation et du verrouillage des dossiers ou de laccès aux données. Lorsque le cabinet prend ces mesures, les associés et le personnel professionnel concernés doivent les respecter et sy conformer sans exception. En général, cependant, les situations nécessitant ce genre de mesures doivent être évitées.
Il est suggéré que les associés ou le personnel professionnel qui ne sont pas certains de leurs responsabilités concernant lévaluation dun conflit ou dun conflit potentiel discutent avec dautres membres du personnel non concernés pour leur demander daider à lévaluation. Si une situation de conflit est importante ou particulièrement délicate, il est suggéré que la question soit soumise à lexamen de la personne responsable de la déontologie au sein du cabinet.
Si les associés ou le personnel professionnel ont connaissance que dautres personnes prennent part (sciemment ou par inadvertance) à des situations contraires aux politiques du cabinet ou à des déterminations spécifiques concernant les missions (autres que des cas négligeables ou sans conséquence), il est recommandé que la question soit immédiatement soumise à la personne responsable de la déontologie au sein du cabinet (au besoin). Il est suggéré que si la question ne peut pas être réglée de façon appropriée, elle soit soumise au niveau décisionnel le plus élevé au sein du cabinet.
CONSEILS UTILESGénéralement, les deux questions suivantes permettent dévaluer lexistence dune situation de conflit dintérêts.
Dans les circonstances en cause, si une partie gagne, lautre partie est-elle certaine ou susceptible de perdre?
Retirons-nous (associés, personnel professionnel ou cabinet) un avantage de lutilisation de linformation confidentielle?
Vous pourriez également prendre en considération la perception du public dans les circonstances.Confidentialité
Les associés et le personnel professionnel doivent protéger toute information sur le client qui doit être tenue confidentielle et protégée et en préserver la confidentialité comme lexigent les lois en place, les instances de réglementation, la section 140 du Code de lIFAC, la politique du cabinet et les instructions spécifiques du client ou ententes avec ce dernier.
Linformation concernant le client et toute information personnelle obtenue pendant la mission doivent être utilisées ou divulguées uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été recueillies.
Il est suggéré que linformation personnelle et linformation concernant le client soient conservées uniquement de la façon définie par la politique en matière daccès et de conservation du cabinet (voir la section 7.5). Les documents doivent être conservés en dossier aussi longtemps que nécessaire pour respecter les exigences professionnelles, légales ou réglementaires.
Il est recommandé que le cabinet élabore une politique exigeant que linformation personnelle et linformation sur le client soient aussi exactes, complètes et à jour que possible.
Il est également recommandé que le cabinet élabore des politiques qui permettraient à une personne ou à un client (avec lautorisation appropriée), sur demande, dêtre informé de lexistence, de lutilisation et de la divulgation de linformation personnelle ou de linformation opérationnelle équivalente précisée et que (au besoin) laccès soit donné à cette information.
2.4.1 Confidentialité Cabinet
Le cabinet est tenu de sacquitter de ses tâches légales, professionnelles et fiduciaires concernant la loi sur la protection des renseignements personnels (le cas échéant) et la section 140 du Code de lIFAC. Ces exigences concernent la loi sur la protection des renseignements personnels du pays de résidence du cabinet, et peuvent aussi sétendre à tous les autres pays dans lesquels le cabinet offre des services.
Le cabinet peut respecter ces obligations de la façon suivante.
Une personne est nommée comme responsable ultime de la mise en uvre, du respect et de lapplication de la protection des renseignements personnels relevant du contrôle du cabinet, et de la confidentialité des informations concernant les clients. Cette personne prendra la décision définitive quant à la résolution des situations relatives à la protection des renseignements personnels et à la confidentialité des informations concernant les clients.
Le cabinet communique ses politiques et donne accès à linformation sur les lignes directrices, règles et interprétations au moyen dun manuel de contrôle qualité, dautres documents du cabinet (comme les documents de formation) et de documents électroniques, pour sensibiliser les associés et le personnel professionnel aux questions et exigences en matière de protection des renseignements personnels et de confidentialité des informations concernant les clients.
Il est suggéré que la politique du cabinet prévoie le maintien dune technologie conforme à la norme du secteur, y compris les pare-feu, le matériel et les logiciels, de même que des procédures de transmission et de stockage des données conçues pour conserver, cataloguer et récupérer linformation électronique et protéger cette information contre un accès non autorisé et une utilisation non appropriée (à la fois à lintérieur et à lextérieur du cabinet) [le cas échéant].
Il est aussi suggéré que la politique du cabinet exige le maintien de procédures de manutention et dentreposage des dossiers sur support papier à lintérieur et à lextérieur du cabinet et dinstallations visant à protéger, conserver, cataloguer et récupérer linformation contenue dans les dossiers et à protéger cette information contre un accès non autorisé ou une utilisation non appropriée (à la fois à lintérieur et à lextérieur du cabinet).
Le cabinet peut exiger quune déclaration de confidentialité soit signée par tous les membres du personnel lors de lembauche, et il est recommandé que cette documentation soit conservée en dossier. Tous les membres du cabinet sont censés avoir une connaissance approfondie de lénoncé de politique du cabinet sur la confidentialité et le respecter. La signature de laccord de confidentialité du cabinet attestera de cette compréhension. Il est suggéré que la déclaration de confidentialité soit obtenue au moins une fois lan en guise de rappel de lexigence.
LHYPERLINK \l "Annexe_B"Annexe B présente un exemple de déclaration de confidentialité que les cabinets peuvent utiliser comme modèle.
CONSEILS UTILESLe cabinet peut faciliter la consultation par les associés et le personnel professionnel de ressources qui font la promotion du respect dun environnement éthique. Ces ressources peuvent comprendre une copie à jour du Code de lIFAC et dautres documents pertinents (par exemple des documents de formation portant sur des questions de déontologie). Il est suggéré que ces ressources fassent partie intégrante de la bibliothèque de ressources et de recherche du cabinet.Étude de cas Indépendance
Pour connaître les détails du cas, reportez-vous à la section intitulée « Présentation de létude de cas », dans le Guide.
Cabinet M&M
Marcel a lobligation détablir des politiques et procédures destinées à fournir lassurance raisonnable que le cabinet et ses membres se conforment aux règles de déontologie pertinentes. Pourtant, lorsque Deborah a tenté de lui faire part de ses préoccupations au sujet de la réalisation dun audit pour le compte dune entité appartenant en partie à sa belle-sur, il a rapidement éludé la question. Il ne semble pas y avoir de programme de formation en déontologie portant notamment sur les questions dindépendance et de conflits dintérêts. Nous ne savons pas si ces questions sont systématiquement prises en considération pour chaque mission.
Marcel procède-t-il à lidentification et à lévaluation des circonstances et des relations pouvant créer des menaces à lindépendance et prend-il les mesures appropriées pour éliminer ces menaces ou les ramener à un niveau acceptable en appliquant les sauvegardes nécessaires?
Réfléchissez au cas de la mission daudit de Super Dollarabais en préparation. Quelles préoccupations êtes-vous en mesure didentifier? Quelles sortes de menaces, selon vous, peuvent exister en ce qui a trait à lagence gouvernementale régionale, à la maison de retraite ou au restaurant local?
Marcel ne respecte vraisemblablement pas les exigences énoncées dans ISQC 1.20.25.
Marcel pourrait renforcer le respect des règles de déontologie énoncées dans ISQC 1 et dans le Code de lIFAC en préparant un manuel de contrôle qualité et en informant les membres du cabinet de son contenu, comme on la suggéré précédemment.
Marcel devrait obtenir une copie à jour du Code de lIFAC, qui linformerait des prises de position les plus récentes en matière de déontologie, et devrait intégrer ces exigences aux politiques et procédures de son cabinet.
En outre, dans le cadre de sa procédure dacceptation et de maintien des clients, il doit ajouter une évaluation de lindépendance, y compris lidentification des menaces et lapplication des sauvegardes appropriées.
Acceptation et maintien des relations clients et des missions ponctuelles
But du chapitrePrincipal renvoiFournir des lignes directrices sur létablissement de politiques et de procédures appropriées dacceptation et de maintien.ISQC 1.26.28Aperçu
ISQC 1.26.28 énoncent:
Le cabinet doit établir, pour lacceptation et le maintien des relations clients et des missions ponctuelles, des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable quil nacceptera ou ne maintiendra de relations clients et de missions que si les conditions suivantes sont respectées:
il est compétent pour réaliser la mission et en a les capacités, y compris le temps et les ressources; (Réf.: par. A18 à A23)
il peut se conformer aux règles de déontologie pertinentes;
il a pris en considération lintégrité du client, et il na pas eu connaissance dinformations qui le conduiraient à conclure à un manque dintégrité du client. (Réf.: par. A19, A20 et A23)
Ces politiques et procédures doivent exiger:
que le cabinet obtienne les informations quil considère nécessaires dans les circonstances avant daccepter une mission pour un nouveau client, lorsquil décide du maintien ou non dune mission et lorsquil envisage daccepter une nouvelle mission pour un client existant; (Réf.: par. A21 et A23)
que, lorsquun conflit dintérêts potentiel est identifié relativement à lacceptation dune mission pour un nouveau client ou un client existant, le cabinet détermine sil convient daccepter la mission;
que, lorsque des problèmes ont été relevés et que le cabinet décide daccepter ou de maintenir une relation client ou une mission ponctuelle, il documente la façon dont les problèmes ont été résolus.
Le cabinet doit établir des politiques et procédures visant le maintien de la mission et de la relation client, qui traitent des cas où le cabinet prend connaissance dune information qui laurait conduit à refuser la mission si cette information avait été connue plus tôt. Ces politiques et procédures doivent prévoir la prise en compte des points suivants:
les obligations professionnelles et légales qui simposent dans la situation, y compris lobligation éventuelle pour le cabinet dinformer la ou les personnes qui lont nommé ou, dans certains cas, les autorités de réglementation;
la possibilité de démissionner, ou encore la possibilité de démissionner et de mettre fin à la relation client. (Réf.: par. A22 et A23)Acceptation et maintien
Une mauvaise décision quant à lacceptation dun nouveau client ou au maintien dun client actuel problématique peut avoir une incidence négative sur nimporte quel cabinet, mais plus encore sur les cabinets de petite et de moyenne taille. Ce genre de client peut affecter la capacité du cabinet doffrir des services adéquats aux clients plus productifs, et le potentiel de croissance du cabinet.
En conséquence, le cabinet, les associés et le personnel professionnel doivent accepter de nouvelles missions ou maintenir des missions et relations clients existantes uniquement après que lassocié responsable de la mission, en se fondant sur un processus de revue, a déterminé ce qui suit:
lintégrité du client a été prise en considération et aucune information namène à conclure à labsence dintégrité;
le cabinet et léquipe de mission ont la compétence nécessaire, y compris les ressources et le temps voulus, pour réaliser la mission;
le cabinet, les associés et le personnel professionnel peuvent se conformer aux règles de déontologie pertinentes y compris être indépendants du client conformément aux dispositions de la section 290 du Code de lIFAC;
les exigences du cabinet en matière de contrôle qualité peuvent être, et ont été, respectées.
3.2.1 Acceptation et maintien Cabinet
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable quil identifie et évalue les sources potentielles de risque associé à une relation client ou à une mission ponctuelle.
Pour faciliter ce processus et pour créer un environnement permettant lapplication dun processus décisionnel uniforme, il est recommandé que le cabinet élabore et/ou utilise une liste de contrôle et/ou des modèles de questionnaires standard acceptés pour le secteur en vue de garantir une application uniforme des critères dacceptation et de maintien. Ces modèles (y compris la liste de contrôle sur la planification, les informations concernant le client et les considérations relatives au risque) devraient être intégrés à la section « planification » des documents de travail standard du cabinet relatifs aux missions. Les membres du cabinet devraient utiliser ces modèles pour toutes les missions, et les responsables de la revue des dossiers devraient les examiner dans le cadre de leur revue.
Pour chaque mission, on suggère que le maintien de la relation client fasse lobjet dune revue qui soit consignée en dossier dans le but de déterminer sil est approprié de continuer doffrir des services au client, compte tenu des missions antérieures et de la planification de la mission maintenue. Lorsque le cabinet détermine sil poursuit la mission, il peut prendre en considération les questions importantes survenues durant la mission en cours ou des missions antérieures et les répercussions de ces questions sur la relation client. Le processus de revue doit aussi tenir compte des exigences en matière de rotation.
Le cabinet doit consigner en dossier la décision et la façon dont les questions identifiées ont été résolues. Il est suggéré que lassocié responsable de la mission approuve par écrit la décision daccepter ou de maintenir une mission.
Si, après que la phase dacceptation et de planification de la mission a pris fin, des risques significatifs associés au client ou à la mission sont identifiés, la question doit être soumise à la personne qui, au sein du cabinet, sest vu confier la responsabilité de lapprobation des nouveaux clients ou du maintien des relations avec les clients existants. Il est suggéré quune approbation officielle soit exigée, et le cabinet doit consigner en dossier la façon dont les questions ont été résolues. Si les préoccupations concernent des questions de déontologie, il est suggéré que la personne responsable de la déontologie au sein du cabinet donne également son approbation.
Dans les plus petits cabinets, où un même associé a peut-être la responsabilité à la fois de lacceptation du client et de la déontologie, on pourrait adopter une politique suivant laquelle lapprobation dun deuxième associé est nécessaire lorsque les clients présentent des risques plus élevés (déontologie, indépendance, conflit dintérêts, respect des IFRS par le client ou collaboration nécessaire de la part du client pour lapplication des ISA, etc.).
CONSEILS UTILESLorsque vous évaluez les risques potentiels associés à une mission et décidez si le cabinet peut gérer les risques efficacement, tenez compte des aspects suivants:
si les associés et le personnel professionnel sont, ou peuvent raisonnablement devenir, suffisamment compétents pour réaliser la mission (connaissance du secteur et des sujets considérés et expérience des exigences réglementaires ou des obligations dinformation);
la possibilité de recourir à des experts;
la disponibilité de la personne affectée à la revue de contrôle qualité de la mission (le cas échéant);
toute utilisation envisagée du travail dun autre auditeur ou dun autre comptable (y compris la collaboration avec dautres bureaux du cabinet ou des cabinets membres du réseau qui peut être nécessaire);
la capacité de respecter léchéance pour la production du rapport de mission;
sil y a des conflits dintérêts actuels ou potentiels;
si toute menace à lindépendance identifiée a été, ou peut être, ramenée à un niveau acceptable par lapplication et le maintien de sauvegardes;
la qualité des cadres dirigeants et des personnes responsables de la gouvernance du client (potentiel), et de ceux qui exercent un contrôle ou une influence notable sur lentité, y compris leur intégrité, leur compétence, leur réputation en affaires (en prenant en considération les poursuites ou publicités négatives au sujet de lorganisation) de même que lexpérience actuelle et antérieure du cabinet;
lattitude de ces personnes et groupes à légard de lenvironnement de contrôle interne et leur opinion sur linterprétation audacieuse ou non appropriée des normes comptables (en prenant en considération les rapports avec réserve précédemment délivrés et la nature des réserves);
la nature des activités de lentité, y compris ses pratiques commerciales et la santé financière de lorganisation;
si le cabinet subit une pression de la part du client pour que les heures facturables (honoraires) demeurent à un niveau déraisonnablement bas;
si le cabinet sattend à une limitation de létendue des travaux;
sil y a des indications dactivités criminelles;
la prise en considération de la fiabilité du travail effectué par le précédent cabinet et la façon dont ce prédécesseur a répondu aux communications (notamment sil a fait connaître les raisons pour lesquelles le client a quitté le cabinet).Si, après avoir décidé daccepter ou de maintenir une mission, le cabinet reçoit des informations qui, si elles avaient été connues plus tôt, lauraient conduit à refuser la mission, il doit déterminer sil poursuit la mission, et il demandera normalement lavis dun conseiller juridique concernant sa position et ses options pour sassurer quil respecte les exigences professionnelles, légales et réglementaires.
LHYPERLINK \l "Annexe_C"Annexe C contient des lignes directrices visant à faciliter le processus dacceptation et de maintien dun client, que le cabinet peut utiliser pour élaborer ses politiques et procédures.Nouvelles offres de services
Lévaluation dun client éventuel et lapprobation par les personnes autorisées doivent précéder la présentation dune offre de services.
Pour chaque nouveau client, il faut procéder à un examen, et il est suggéré que le cabinet consigne en dossier le processus dexamen, y compris lappréciation des risques associés au client, avant daccepter la mission.
Il est suggéré que le cabinet se renseigne auprès des membres de son personnel ou de tiers au moment de déterminer sil doit envisager de présenter une offre de services à un nouveau client. Il peut notamment sadresser à linstitution financière du client, consulter son conseiller juridique et dautres entités du secteur (sous réserve des lois concernant la protection des renseignements personnels et des exigences en matière de confidentialité du pays du cabinet). Le cabinet peut aussi procéder à des recherches dinformations, en utilisant notamment les renseignements en ligne faciles à obtenir.
Lorsque le cabinet a déterminé quil accepte un nouveau client, il doit respecter les règles de déontologie pertinentes (par exemple communiquer avec lancien cabinet si le code de déontologie de lorganisme membre lexige) et préparer une lettre de mission qui sera signée par le nouveau client.
Interruption dune relation client
Le cabinet doit établir le processus à suivre lorsquil détermine quil est nécessaire de démissionner. Normalement, ce processus comprendra, entre autres, les mesures suivantes:
prendre en considération les exigences professionnelles, légales et réglementaires et les obligations dinformation quelles imposent;
rencontrer les dirigeants et les personnes responsables de la gouvernance de lentité cliente pour discuter des faits et circonstances menant à la démission;
consigner en dossier les questions importantes qui ont mené à la démission y compris les résultats des consultations, les conclusions tirées et le fondement de ces conclusions.
Étude de cas Acceptation et maintien
Pour connaître les détails du cas, reportez-vous à la section intitulée « Présentation de létude de cas », dans le Guide.
Cabinet M&M
Marcel doit établir des politiques et procédures pour lacceptation et le maintien des relations clients. Son cabinet pourra ainsi déterminer si le personnel actuel possède les compétences nécessaires pour la réalisation de la mission. En outre, le cabinet doit prendre formellement en considération lintégrité du client avant de commencer chaque mission.
Cabinet M&M ne semble pas avoir en place de politiques ou procédures de cette nature, comme en témoigne lintention de Marcel deffectuer des audits dentités cotées avec un personnel composé de quatre personnes dont aucune nest un professionnel comptable. De même, lacceptation récente dun client dont la réputation est douteuse est un autre exemple de labsence de politiques ou de procédures.
Marcel a encore à faire pour respecter les exigences énoncées dans ISQC 1.26.28.
Son manuel de contrôle qualité pourrait contenir une politique sur la nécessité de procéder à une investigation à légard de clients potentiels en se renseignant auprès des sources de la recommandation ou dautres sources au sein de la collectivité, ou en effectuant des recherches dans Internet. Les questions de dotation en personnel, de compétences et dindépendance devraient être systématiquement abordées et incluses dans les questionnaires ou listes de contrôle sur lacceptation ou le maintien dune mission.
Ressources humaines
But du chapitrePrincipal renvoiFournir des lignes directrices sur les composantes ressources humaines de politiques et de procédures de contrôle qualité efficaces.ISQC 1.29.31Aperçu
ISQC 1.29 énonce:
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable quil dispose dun nombre suffisant de membres ayant la compétence, les capacités et lattachement aux principes déontologiques qui sont nécessaires pour que:
les missions soient réalisées conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires;
le cabinet ou les associés responsables de missions puissent délivrer des rapports appropriés dans les circonstances. (Réf.: par. A24 à A29)La richesse dun cabinet est largement liée au nombre et à la qualité des professionnels qui sont employés ou qui lui fournissent des services. Il sensuit naturellement que la réussite du cabinet sera directement liée à la gestion du personnel.
Il est suggéré que le cabinet nomme une personne responsable de toutes les fonctions de ressources humaines. Dans les plus petits cabinets, ces fonctions peuvent faire intervenir moins de procédures et des procédures plus simples. Par exemple, le processus dévaluation de la performance peut consister en une simple note datée et signée par le responsable de lévaluation et le membre concerné du cabinet.
CONSEILS UTILESLes fonctions suivantes peuvent être attribuées à la personne responsable des ressources humaines:
maintenir les politiques en matière des ressources humaines;
déterminer les modifications à apporter aux politiques en raison des lois et règlements du travail et pour demeurer concurrentiel sur le marché;
fournir des lignes directrices et des services de consultation sur les questions relatives aux ressources humaines;
maintenir les systèmes dévaluation de la performance;
sur demande, recommander des mesures ou procédures spécifiques appropriées dans les circonstances (cest-à-dire la discipline, le recrutement);
prévoir la formation professionnelle en interne;
maintenir les dossiers du personnel (y compris les déclarations annuelles dindépendance, la déclaration de confidentialité et les rapports de perfectionnement professionnel continu);
élaborer et offrir des séances dorientation.Recrutement et fidélisation
Pour sassurer quil a la capacité et les compétences nécessaires pour répondre aux besoins de ses clients, le cabinet doit évaluer régulièrement ses besoins en matière de services professionnels. Il est suggéré que le cabinet envisage les mesures suivantes:
établir des prévisions détaillées de ses besoins aux fins des missions au cours de chaque période civile pour identifier les périodes de pointe et les pénuries éventuelles de ressources;
suivre les procédures standard des entrevues demploi, y compris la consignation en dossier du processus;
maintenir des normes pour les compétences de niveau débutant, intermédiaire et expérimenté et expliquer aux candidats les compétences attendues lors du processus de recrutement.
Le cabinet peut élaborer du matériel dorientation et exiger que tous les nouveaux employés suivent une séance dorientation dès que possible après leur entrée en fonction. Les documents dorientation devraient généralement comprendre des éléments comme un exemplaire complet des politiques et procédures du cabinet, un manuel sur les politiques relatives au personnel et les avantages sociaux, des manuels de comptabilité et dassurance comportant les formulaires et modèles du cabinet (sils ne se trouvent pas sur support électronique), les détails des programmes de formation (le cas échéant) et toute autre information propre au cabinet.
Le cabinet peut aussi envisager une période de probation pour tous les nouveaux employés (par exemple trois à six mois à compter de la date de recrutement) de même quune évaluation de la performance à la fin de la période probatoire franchie avec succès. Les nouveaux membres du personnel devraient faire lobjet dune supervision étroite et recevoir des commentaires pendant cette période.
En offrant des possibilités de cheminement professionnel à son personnel, le cabinet améliorera sa capacité de conserver des professionnels compétents, qui en retour assureront sa durabilité et sa croissance continue.
Il est souhaitable que le cabinet examine périodiquement lefficacité de son programme de recrutement, de pair avec lévaluation de ses besoins actuels en personnel, pour déterminer sil y a lieu de réviser le programme.
CONSEILS UTILESLe cabinet peut prendre en considération les éléments suivants lorsquil cherche des candidats:
vérifier les diplômes et titres de compétences de même que les références;
demander des précisions sur les écarts dans les dates du curriculum vitæ du candidat;
envisager de vérifier le dossier de crédit et le casier judiciaire;
préciser aux candidats les exigences du cabinet concernant lobligation dindiquer, par écrit, une fois lan et pour chaque mission dassurance, quils sont indépendants et libres de tout conflit dintérêts;
informer les candidats de lobligation de signer une déclaration indiquant la compréhension et le respect de la politique du cabinet en matière de confidentialité.
LHYPERLINK \l "Annexe_B"Annexe B présente un exemple de déclaration de confidentialité que les cabinets peuvent utiliser comme modèle.La profession fait face à une pénurie mondiale de comptables et dauditeurs qualifiés et compétents. Les plus petits cabinets ont des défis encore plus importants à relever que leurs homologues de plus grande taille parce quils livrent concurrence pour ces ressources limitées avec ce qui est souvent perçu comme des occasions réduites davancement pour le personnel, de même que des salaires et avantages moindres. En conséquence, il est plus essentiel encore que les petits cabinets planifient leurs besoins en ressources (et réduisent ainsi le risque dépuisement professionnel du personnel). Il est utile de prendre en considération le coût associé à la perte dun employé aux mains dun concurrent lorsque lon établit des échelles de rémunération adéquates pour le cabinet.
Perfectionnement professionnel continu
LInternational Education Standard (IES) 7, « Continuing Professional Development: A Program of Lifelong Learning and Continuing Development of Professional Competence » (Norme internationale sur la formation des professionnels comptables (IES) 7 Perfectionnement professionnel continu: un programme dapprentissage et de perfectionnement professionnel permanents), de lIFAC précise que les organismes membres de lIFAC doivent intégrer une exigence en matière de perfectionnement professionnel continu au maintien de ladhésion dun professionnel comptable. LIES 8, « Competence Requirements for Audit Professionals » (Compétences requises des auditeurs), précise les exigences en matière de compétences des auditeurs, et les organismes membres de lIFAC doivent établir, au moyen de politiques et de procédures, que le membre satisfait à ces exigences. Des exigences additionnelles en matière de perfectionnement professionnel continu peuvent être imposées par les organismes membres ou les instances de réglementation de divers pays.
Il y aurait lieu denvisager de confier à la personne responsable des ressources humaines au sein du cabinet lapprobation de la participation à des cours externes de perfectionnement professionnel.
Il est suggéré que les associés et le personnel professionnel soient responsables du maintien de leur propre dossier de perfectionnement professionnel (et le cas échéant du respect des lignes directrices du cabinet). Il est recommandé que la personne responsable des ressources humaines au sein du cabinet passe ces dossiers en revue une fois lan avec chaque associé ou membre du personnel professionnel.
Affectation des équipes de mission
ISQC 1.30.31 énoncent:
Le cabinet doit désigner pour chaque mission un associé responsable et doit établir des politiques et procédures imposant:
que soient communiqués aux principaux dirigeants et aux responsables de la gouvernance de lentité cliente le nom et le rôle de lassocié responsable de la mission;
que lassocié responsable de la mission possède la compétence, les capacités et lautorité adéquates, et le temps nécessaire pour remplir ce rôle;
que les responsabilités de lassocié responsable de la mission soient clairement définies et lui soient communiquées. (Réf.: par. A30)
Le cabinet doit également établir des politiques et procédures visant à lui permettre daffecter aux missions des membres du cabinet appropriés ayant la compétence, les capacités et le temps nécessaires pour:
réaliser les missions conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires;
permettre au cabinet ou aux associés responsables de missions de délivrer des rapports appropriés dans les circonstances. (Réf.: par. A31)Grâce à ses politiques et procédures, le cabinet sassure de laffectation des associés et du personnel professionnel appropriés (individuellement et collectivement) à chaque mission. Lassocié responsable de la mission planifie laffectation des membres de léquipe de mission (ISA 220.14). Lassocié responsable de la mission a aussi la responsabilité de sassurer que les personnes affectées à la mission et léquipe de mission dans son ensemble ont les compétences nécessaires pour réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et au système de contrôle qualité du cabinet.
Dans un petit cabinet, laffectation peut seffectuer au moyen dune simple discussion entre les associés sur la planification du travail à venir.
Le cabinet a la responsabilité de sassurer que dans chaque mission lassocié responsable de chaque mission a les compétences nécessaires et le temps voulu pour assumer la responsabilité générale de la réalisation de la mission conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables.
Lassocié responsable de la mission peut aussi planifier les possibilités dencadrement des membres débutants par les membres cadres pour assurer le perfectionnement des membres du cabinet qui sont moins expérimentés.
Lorsquil choisit les membres du cabinet quil convient daffecter à une mission, le cabinet doit porter une attention particulière à la continuité auprès du client, compte tenu des exigences en matière de rotation, pour assurer une complémentarité (y compris en ce qui a trait à lexpérience et à la compétence) et des occasions adéquates à léquipe de mission.
Les dirigeants de lentité cliente et dautres parties responsables de sa gouvernance doivent être informés de lidentité et des rôles de lassocié responsable de la mission.
Dans les plus petits cabinets, laffectation du personnel à des missions ponctuelles peut être facilitée par des discussions informelles entre les associés sur les détails des missions à venir et sur le temps dont on prévoit que le personnel disposera pour ces missions.
CONSEILS UTILESLorsquil évalue les niveaux de compétences dune personne pour des missions ponctuelles, lassocié responsable de la mission ou lassocié directeur doit examiner les éléments suivants:
la compréhension de la mission, de même que lexpérience et la formation dans la réalisation de ce type de mission;
la compréhension des normes professionnelles et des exigences légales et réglementaires applicables à la mission;
les connaissances et lexpertise techniques en comptabilité;
la compréhension de la nature des activités de lentité et la connaissance de secteurs dactivité précis, au besoin;
la capacité dexercer son jugement professionnel;
la compréhension du système de contrôle qualité du cabinet.
Il ne sera pas nécessaire que toutes les personnes de léquipe de mission possèdent des compétences de haut niveau dans chacun de ces secteurs. Les personnes dont les compétences sont moins grandes auront des responsabilités moindres et feront lobjet dune supervision plus importante de la part dun membre plus expérimenté du cabinet.
LHYPERLINK \l "Annexe_D"Annexe D présente une liste de contrôle visant à faciliter le processus daffectation des membres du cabinet aux missions (y compris les étapes de planification suggérées), que le cabinet peut utiliser pour élaborer ses politiques et procédures.Mise en application des politiques de contrôle qualité (discipline)
Le système de contrôle qualité du cabinet requiert davantage quune surveillance efficace. Il est essentiel davoir un processus de mise en application qui prévoit des conséquences et des procédures correctives en cas de non-respect, dindifférence, dabsence de diligence et dattention, dabus et de contournement.
Le cabinet peut désigner une personne en interne pour gérer le processus disciplinaire. Il est souvent préférable de déterminer et dadministrer les mesures correctives en ayant recours à la consultation, plutôt que de façon autocratique.
Le processus à suivre sapparente au processus de résolution des divergences dopinions (voir la section 5.5). Il est suggéré que ce processus soit consigné en dossier en temps opportun par la personne responsable des ressources humaines au sein du cabinet.
Des règles et procédures universelles ne peuvent sappliquer à toutes les questions disciplinaires et tous les types de mesures disciplinaires à adopter. En conséquence, les politiques du cabinet peuvent seulement établir des principes et protocoles généraux qui vont faciliter le processus de traitement des questions disciplinaires importantes.
Il est suggéré que le processus de traitement des questions disciplinaires soit objectif, consciencieux, juste et raisonnable de façon à faciliter une résolution en temps opportun. Néanmoins, le cabinet doit défendre sa responsabilité de gérer le risque, dassumer la responsabilité professionnelle de maintenir lindépendance, déviter les conflits dintérêts et dagir avec compétence et diligence professionnelles. Naturellement, la séquence des mesures disciplinaires dépendra, à certains égards, des lois du travail en vigueur dans le pays du cabinet.
Les infractions sérieuses, intentionnées et répétées ou lindifférence à légard des politiques du cabinet et des règles professionnelles ne peuvent être tolérées. Le cabinet doit prendre des mesures appropriées pour modifier le comportement de lassocié ou du membre du personnel professionnel ou pour mettre fin à la relation de la personne avec le cabinet.
CONSEILS UTILESLes mesures correctives adoptées dépendront des circonstances. Ces mesures peuvent consister, entre autres:
à interroger la personne concernée pour établir les faits et discuter des causes et des solutions;
à procéder à des entrevues de suivi pour sassurer quil y a eu une amélioration de la conformité ou pour avertir le membre du personnel concerné que des mesures correctives plus sévères seront autrement nécessaires pour protéger lintérêt des clients et du cabinet, mesures telles que:
une réprimande (verbale ou écrite);
lobligation de mener à terme une activité définie de perfectionnement professionnel continu;
des observations écrites dans le dossier du personnel;
la suspension de lemployé;
le congédiement de lemployé;
la présentation dun avis officiel au comité de discipline de lassociation professionnelle.Conformité récompensée
Il est important dappuyer et de souligner lengagement du cabinet à légard dun système de contrôle qualité solide et efficace en récompensant et en reconnaissant la conformité, le leadership, linnovation, la formation, le perfectionnement et la collaboration, y compris la participation et la contribution de la personne au contrôle qualité, à la déontologie et à lintégrité.
Le cabinet peut notamment recourir aux évaluations de la performance pour encourager les membres du cabinet à poursuivre leur perfectionnement professionnel, renforcer un bon comportement et une bonne performance et offrir une critique constructive. Il est suggéré que ces évaluations ne portent pas seulement sur la performance lors de diverses missions, mais quelles intègrent les commentaires des divers superviseurs (membres cadres et associés) et des clients, dans la mesure où ceux-ci ont formulé des commentaires.
Il est suggéré que le respect des politiques de contrôle qualité du cabinet soit pris en considération et abordé lors de lévaluation spécifique et générale de chaque associé et membre du personnel de façon continue et dans le cadre du processus de revue régulier des membres du personnel.
Il y a lieu denvisager dattribuer une pondération appropriée aux éléments mentionnés précédemment lors de lévaluation générale de la performance et de la détermination des niveaux de rémunération, des primes, des promotions, du cheminement professionnel et de lautorité au sein du cabinet.
Les évaluations de la performance, effectuées de façon régulière, ont normalement la forme et le contenu définis par la politique du cabinet. Elles comprennent normalement une évaluation des possibilités de cheminement professionnel et de promotion de même que de la rémunération.
Étude de cas Ressources humaines
Pour connaître les détails du cas, reportez-vous à la section intitulée « Présentation de létude de cas », dans le Guide.
Cabinet M&M
La réussite future du cabinet de Marcel repose en bonne partie sur les décisions quil prend aujourdhui à légard des ressources humaines. Le cabinet de Marcel pourrait utilement recourir aux services dun professionnel comptable dexpérience pour résoudre certaines questions de ressources humaines qui nécessitent son attention.
La première préoccupation concerne le processus de recrutement et de fidélisation du cabinet. Il ny a aucun processus en place pour aider Marcel à choisir les personnes qui possèdent les compétences nécessaires, et la question de lintégrité nest pas non plus adéquatement prise en considération dans le choix des candidats. Marcel pourrait demander laide dune agence de recrutement spécialisée, ou vérifier auprès de son association professionnelle si des services de recrutement sont offerts.
Le cabinet devrait élaborer des procédures standard auxquelles Marcel pourrait se reporter lorsquil interroge des candidats. Ces procédures laideront à obtenir linformation dont il a besoin pour prendre une décision éclairée. En outre, il est essentiel que le cabinet ait une politique concernant la confirmation des compétences des candidats et la vérification des références.
On ne mentionne pas si Marcel connaît les exigences en matière de perfectionnement professionnel continu. Sil ne sagit pas dune exigence de nature réglementaire pour le personnel non technique actuel, cest une exigence pour Marcel et une nécessité pour Deborah et les autres membres du personnel professionnel affectés aux missions. En outre, Marcel nagit pas comme mentor pour son personnel puisquil noffre ni encadrement ni formation, et il ne permet pas au personnel moins expérimenté dacquérir un ensemble de compétences (qui se traduirait par une productivité accrue à lavantage du cabinet).
Nous ne savons pas si le cabinet procède de façon systématique à la dotation des équipes de mission ponctuelles, ou à laffectation de lensemble des compétences requises à une équipe de mission donnée. Il semble que ces aspects dépendent de la disponibilité du personnel, alors que la disponibilité est un facteur parmi plusieurs facteurs à prendre en considération pour la dotation en personnel dune mission. Qui plus est, il ny a pas dindication dune planification, dune supervision ou dune revue appropriée (les membres du personnel ont pour la plupart très peu dexpérience et ils sont pourtant censés se débrouiller seuls sans possibilité de consultation). Deborah, quant à elle, révise son propre travail.
Le cabinet na pas de processus officiel dévaluation de la performance. Il sensuit naturellement quil ny a pas véritablement de cheminement professionnel prévu pour le personnel, et aucun mentorat nest offert pour les aspects nécessitant une amélioration. Ce mentorat serait particulièrement précieux pour Bob qui a besoin de rappels et de lignes directrices pour la préparation des dossiers, comme lindique le fait quil omet dinclure des documents dans les dossiers.
Marcel devrait peut-être déléguer la totalité de la fonction ressources humaines à un service externe ou demander laide dun membre du personnel qualifié. Le cabinet devrait élaborer des politiques de recrutement, de formation, dévaluation et de rémunération (y compris de récompense pour un travail de qualité), et aussi de supervision efficace de la mission, y compris des procédures qui indiquent que ces politiques sont appliquées.
Ces mesures permettraient à Marcel de respecter les exigences énoncées dans ISQC 1.29.31. Réalisation des missions
But du chapitrePrincipaux renvoisFournir des lignes directrices sur les éléments de la réalisation des missions, en mettant laccent sur le rôle de lassocié responsable de la mission, la planification, la supervision et la revue, la consultation, la résolution des divergences dopinions et lexécution de la revue de contrôle qualité dune mission.ISQC 1.32.41,
ISQC 1.43.44Aperçu
ISQC 1.32.33 énoncent:
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable que les missions sont réalisées conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires, et que le cabinet ou lassocié responsable de la mission délivre des rapports appropriés dans les circonstances. Ces politiques et procédures doivent couvrir:
les points pertinents pour favoriser la réalisation de missions dune qualité constante; (Réf.: par. A32 et A33)
les responsabilités concernant la supervision; (Réf.: par. A34)
les responsabilités concernant la revue. (Réf.: par. A35)
Les politiques et procédures du cabinet visant les responsabilités concernant la revue doivent reposer sur le principe que les travaux des membres moins expérimentés de léquipe sont revus par des membres plus expérimentés de léquipe.Au moyen des politiques et procédures établies de son système de contrôle qualité, le cabinet exige que les missions soient réalisées conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables.
Les systèmes généraux du cabinet sont conçus pour fournir lassurance raisonnable que le cabinet, ses associés et son personnel professionnel procèdent à une planification, une supervision et une revue adéquates et appropriées des missions et produisent des rapports de mission appropriés dans les circonstances.
CONSEILS UTILESPour favoriser une performance uniforme et conforme aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires de la part des associés et du personnel professionnel lors de la réalisation des missions, le cabinet peut préparer et maintenir:
des manuels et/ou des modèles et procédures standardisés pour les missions;
des modèles de communications et de correspondance standardisés;
des outils de recherche et ouvrages de référence;
des lignes directrices et des politiques et programmes de formation, y compris un soutien pour le respect des exigences en matière de perfectionnement professionnel.Lorsquils réalisent une mission, lassocié responsable de la mission et le personnel professionnel doivent, ou lorsquils ny sont pas tenus, devraient (la liste ci-après contient une combinaison dexigences énoncées dans ISQC 1 et ISA 220 et de bonnes pratiques):
suivre et respecter les politiques du cabinet en matière de planification, de supervision et de revue;
utiliser (en les modifiant au besoin) les modèles du cabinet pour la préparation des dossiers, la documentation et la correspondance, de même que ses logiciels, ses outils de recherche et les procédures de signature et de délivrance des rapports appropriées pour la mission;
suivre et respecter les politiques de la profession et du cabinet en matière de déontologie;
exécuter leur travail conformément aux normes professionnelles et aux normes du cabinet avec diligence et attention;
consigner en dossier leurs travaux, analyses, consultations et conclusions de façon suffisante et appropriée;
exécuter leur travail avec objectivité et avec lindépendance appropriée, en temps opportun et avec efficience, et consigner en dossier le travail de façon structurée, systématique, complète et lisible;
sassurer que toutes les feuilles de travail, documents en dossier et notes sont paraphés, comportent des renvois adéquats et sont convenablement datés, et quune consultation appropriée à légard des questions difficiles ou controversées a eu lieu;
sassurer que les communications, les déclarations, les revues et les responsabilités qui concernent le client sont clairement établies et consignées en dossier;
sassurer que le rapport de mission reflète le travail effectué et le but visé et quil est délivré peu après lachèvement du travail sur place.
Rôle de lassocié responsable de la mission
Lassocié responsable de la mission a la responsabilité de signer le rapport de mission. En qualité de chef de léquipe de mission, il a la responsabilité:
dassurer la qualité générale de chaque mission à laquelle il est affecté;
de formuler une conclusion sur le respect des exigences en matière dindépendance à légard du client et, à cette fin, dobtenir linformation nécessaire pour identifier les menaces à lindépendance et de prendre des mesures pour éliminer ces menaces ou les ramener à un niveau acceptable en appliquant les sauvegardes appropriées et en sassurant que la documentation est appropriée;
de sassurer que les procédures appropriées dacceptation et de maintien de la relation client ont été suivies et que les conclusions dégagées à cet égard sont appropriées et consignées en dossier (ISA 220.12);
de communiquer sans délai au cabinet linformation qui laurait conduit à décliner la mission si cette information avait été connue plus tôt, pour que le cabinet et lassocié responsable de la mission puissent prendre les mesures nécessaires (ISA 220.13);
de sassurer que léquipe de mission a collectivement les aptitudes, les compétences et le temps nécessaires pour réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires;
de superviser et/ou réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires, et de sassurer que le rapport délivré est approprié dans les circonstances (ISA 220.15);
de communiquer aux dirigeants clés de lentité cliente et aux responsables de sa gouvernance, lidentité et les rôles de lassocié responsable de la mission;
de sassurer, au moyen dune revue de la documentation et de discussions avec léquipe de mission, que des éléments probants appropriés ont été recueillis à lappui des conclusions dégagées et du rapport à délivrer (ISA 220.16.17);
de veiller à ce que léquipe de mission procède aux consultations appropriées (internes et externes) sur les questions complexes ou controversées (ISA 220.18);
de déterminer si une revue de contrôle qualité devrait être effectuée conformément aux normes professionnelles et à la politique du cabinet; de discuter des questions importantes survenues au cours de la mission et identifiées pendant la revue de contrôle qualité de la mission avec le responsable du contrôle qualité de la mission; et de ne pas dater le rapport tant que la revue nest pas terminée.
Si, au cours de la mission, lassocié responsable de la mission nest pas en mesure dachever le dossier, il est suggéré que la personne qui assume la responsabilité du dossier procède à une revue de lensemble du travail accompli jusquà présent pour déterminer si la mission a été réalisée conformément aux normes professionnelles du cabinet.
Planification, supervision et revue
Toutes les missions que le cabinet réalise doivent être adéquatement planifiées, supervisées et revues conformément aux normes de la profession et du cabinet. Lassocié responsable de la mission demeure responsable de la mission et de sa réalisation, peu importe les tâches qui doivent être déléguées pour que soit effectué le travail nécessaire à la délivrance du rapport.
Pour les plus petites missions, la taille de léquipe de mission risque dêtre réduite (par exemple il se peut que léquipe de mission dun professionnel en exercice individuel comporte un seul autre membre). La taille relative simplifie beaucoup la planification. Par exemple, lélaboration dune stratégie daudit globale na pas à être complexe ou à nécessiter un temps considérable, et la stratégie variera selon la taille de lentité et sa complexité. Une brève note préparée à lachèvement de laudit de lexercice précédent, fondée sur la revue du dossier qui met en évidence les questions dégagées pendant laudit et mise à jour en fonction des activités de lexercice considéré après une discussion avec les dirigeants, pourrait servir de stratégie daudit documentée.
5.3.1 Planification
La planification donne une orientation aux missions pour les raisons suivantes:
elle informe léquipe de mission de ses rôles, responsabilités et objectifs de même que des questions importantes relatives à la mission;
elle énonce brièvement les responsabilités de supervision et de revue et les autres procédures de contrôle qualité propres à la mission.
Dans le cas dun audit, la planification est également importante pour les raisons suivantes:
elle comprend lélaboration dune stratégie daudit globale et la préparation dune stratégie daudit détaillée pour la réalisation de la mission;
elle permet de choisir les éléments probants appropriés en réponse à lappréciation du risque danomalies importantes, grâce à la conception et à la mise en uvre des réponses appropriées à ces risques dans le contexte de la vérification des assertions de la direction.
La meilleure pratique consiste à faire en sorte que léquipe de mission commence la planification bien avant le début du travail sur place pour sassurer que:
toutes les questions importantes identifiées au cours de la revue de lacceptation et du maintien sont convenablement traitées;
les associés et le personnel professionnel choisis pour la mission sont disponibles, retenus et affectés à la mission;
la formation, la connaissance de lentité et la recherche nécessaire pour la mission sont prévues;
la participation dun tiers et le travail de spécialistes et autres fournisseurs de services sont envisagés et les services sont retenus;
lindépendance et/ou les questions de conflit sont traitées de façon appropriée ou, si des problèmes existent, le client a suffisamment de temps pour obtenir dautres services;
des informations sont données à léquipe de mission pour faciliter la compréhension des objectifs respectifs de chaque membre de léquipe.
5.3.2 Supervision
La supervision seffectue à divers niveaux de responsabilité et elle est étroitement liée à la planification et à la revue. La politique du cabinet exige normalement que les personnes qui assument des rôles de superviseurs:
abordent et communiquent les questions importantes apparues pendant la mission, évaluent leur importance et modifient en conséquence lapproche prévue au besoin;
suivent lavancement de la mission, y compris lefficience et lefficacité en ce qui a trait au temps consacré à divers éléments de la mission;
prévoient et retiennent laide ou lexpertise nécessaires pour les questions complexes, jugements, estimations et interprétations;
identifient et communiquent les autres questions nécessitant une consultation ou un examen plus approfondi au cours de la mission.
Pendant la réalisation de la mission, le superviseur est le mieux placé pour synthétiser toute linformation recueillie et déterminer sil faut modifier ou étendre le plan afin dobtenir suffisamment déléments probants pour garantir que le rapport sera approprié dans les circonstances.
5.3.3 Revue
Il est suggéré que tout le travail relatif à une mission accompli par les associés et le personnel professionnel fasse lobjet dune revue conformément à la politique du cabinet concernant la nature de la mission. Les personnes choisies pour effectuer ces revues détaillées doivent être suffisamment compétentes et expérimentées, et seront désignées par lassocié responsable de la mission, qui assume lultime responsabilité de la revue du travail effectué par léquipe de mission. La politique du cabinet devra également exiger que le travail du personnel qui possède une expérience moindre fasse lobjet dune revue régulière de la part des professionnels plus expérimentés.
Il est suggéré que lassocié responsable de la mission effectue en temps opportun des revues des aspects critiques faisant appel au jugement, en particulier ceux qui ont trait aux questions difficiles ou controversées, ou qui présentent des risques importants et tout autre aspect que lassocié responsable de la mission considère important, à des stades appropriés au cours de la mission, pour permettre la résolution rapide des questions importantes. Lassocié responsable de la mission na pas à revoir la totalité de la documentation, mais peut choisir de le faire. Cependant, la revue doit être consignée en dossier, y compris létendue et le moment où elle a été effectuée.
Lutilisation de modèles de documents standardisés appropriés pour le niveau de mission facilite cette revue.
La revue de lachèvement du dossier peut consister principalement à confirmer que les associés et le personnel professionnel ont signé les feuilles de travail et les feuilles de contrôle de transmission, indiquant que le processus de revue exigé a été mené à terme. Une réunion visant à finaliser la revue et à laquelle participent lassocié responsable de la mission, le responsable du contrôle qualité de la mission, un deuxième associé (au besoin) et des membres clés de léquipe de mission est un moyen efficace de sassurer que tous les participants se sont entendus sur les questions importantes et sont satisfaits du travail réalisé dans le cadre de la mission et de la délivrance du rapport de mission.
Il est suggéré que le professionnel exerçant à titre individuel sans autre personnel professionnel mette le dossier de côté pendant une certaine période avant deffectuer la revue définitive. Cette pause permettra daborder la revue avec une objectivité nouvelle.
Consultation
ISQC 1.34 énonce:
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable que:
des consultations appropriées ont lieu sur les questions complexes ou controversées;
des ressources suffisantes sont disponibles pour permettre la tenue de consultations appropriées;
la nature et létendue de telles consultations et les conclusions qui sen dégagent sont consignées dans les dossiers et sont confirmées à la fois par la personne qui consulte et celle consultée;
les conclusions tirées des consultations sont consignées dans la documentation et mises en uvre. (Réf.: par. A36 à A40)Il est suggéré que le cabinet encourage la consultation au sein de léquipe de mission et avec dautres personnes à lintérieur du cabinet, et sur autorisation, à lextérieur du cabinet. La consultation interne met à profit lexpérience et lexpertise technique collectives du cabinet (ou auxquelles il a accès) pour réduire le risque derreur et améliorer la qualité de la réalisation de la mission. Un environnement axé sur la consultation améliore le processus dapprentissage et de perfectionnement des associés ou du personnel professionnel et renforce lensemble des connaissances du cabinet, le système de contrôle qualité et les compétences professionnelles.
Pour toute question importante, difficile ou controversée identifiée au cours de la planification ou pendant la mission, il est proposé que lassocié responsable de la mission consulte dautres associés et membres du personnel professionnel du cabinet qui possèdent lexpérience, la connaissance, la compétence et lautorité appropriées. Dans la mesure du possible, tous les professionnels du cabinet doivent normalement saider mutuellement à résoudre les questions problématiques et à dégager des conclusions sur ces questions.
Il est conseillé que le cabinet sassure de disposer dun personnel qui possède des compétences suffisantes ainsi que des ressources financières et des informations nécessaires pour permettre des consultations appropriées à lintérieur ou à lextérieur du cabinet. Sil nexiste pas de ressources internes, le cabinet peut faire appel à dautres sources, notamment dautres cabinets avec lesquels il a conclu une alliance, des instances professionnelles ou réglementaires ou des cabinets spécialisés qui offrent des services de consultation.
Lorsquelle a recours à la consultation interne et que la question est jugée importante, léquipe de mission doit consigner en dossier la consultation et le résultat. Lorsquune consultation externe est nécessaire, et autorisée par lassocié responsable de la mission, la situation doit aussi être consignée en dossier. Il est suggéré que les opinions ou positions de lexpert externe soient consignées en dossier de façon suffisante pour permettre aux lecteurs du dossier de comprendre la nature précise de la consultation, les qualifications et les compétences pertinentes de lexpert externe et les mesures recommandées.
Il est conseillé dinformer lexpert externe de tous les faits pertinents pour quil soit en mesure de donner un avis éclairé. Lorsque lon demande un avis, il nest pas approprié de retenir des faits ou dorienter la circulation de linformation pour obtenir un résultat souhaité précis. Lexpert externe est normalement indépendant du client, libre de conflits dintérêts et soumis à une norme élevée dobjectivité.
Il est proposé que si le conseil nest pas mis en uvre ou sil diffère considérablement de la conclusion, une explication des raisons et des autres solutions envisagées, ainsi que la documentation de la consultation (ou un renvoi à la documentation de la consultation), soient présentées à lassocié responsable de la mission.
Il est suggéré que si plus dune consultation a lieu, un résumé des discussions générales et des diverses opinions ou options présentées soit versé au dossier de travail et que la position retenue ainsi que les raisons soient consignées en dossier.
Pour toutes les consultations externes, les droits à la protection des renseignements personnels (le cas échéant) et les exigences relatives à la confidentialité doivent être observés. Il peut être nécessaire de demander lavis dun conseiller juridique sur ces questions ou dautres questions relatives à léthique, à la déontologie ou aux questions légales et réglementaires.
CONSEILS UTILESQuestions à légard desquelles il pourrait y avoir lieu de demander aux associés ou au personnel professionnel de consulter des professionnels qualifiés à lintérieur du cabinet (ou à lextérieur au besoin):
un problème probable de continuité de lexploitation;
une fraude ou dautres irrégularités soupçonnées ou découvertes;
des doutes sur lintégrité de la direction;
la nécessité dexprimer une réserve dans le rapport de lexercice;
un retraitement proposé des états financiers de lexercice antérieur;
une réclamation importante dun tiers à légard du client et du cabinet;
un traitement comptable ou daudit important, complexe et/ou nouveau;
un problème dans le secteur dactivité ou une branche dactivité;
un changement des membres clés de la direction;
des questions de comptabilité ou daudit concernant un risque environnemental;
une réorganisation importante des activités du client;
lintention du client de devenir une entité cotée.
LHYPERLINK \l "Annexe_E"Annexe E présente une liste de contrôle visant à faciliter le processus de consultation, que le cabinet peut utiliser pour élaborer ses politiques et procédures.Divergences dopinions
ISQC 1.43.44 énoncent:
Le cabinet doit établir des politiques et procédures pour le traitement et la résolution des divergences dopinions pouvant exister au sein de léquipe de mission, avec les personnes consultées et, le cas échéant, entre lassocié responsable de la mission et le responsable du contrôle qualité de celle-ci. (Réf.: par. A52 et A53)
Ces politiques et procédures doivent imposer que:
les conclusions dégagées soient consignées en dossier et appliquées;
la date du rapport ne soit pas antérieure à la résolution du différend.Aucune règle et procédure universelles ne peuvent sappliquer facilement et de façon exhaustive à toute résolution de litiges. La politique du cabinet peut seulement établir des étapes générales, qui peuvent aider à résoudre les litiges ou les divergences dopinions importants.
Il est suggéré que le cabinet, ses associés et le personnel professionnel prennent toutes les mesures nécessaires, conformément aux normes du cabinet et aux normes professionnelles, pour identifier, étudier, consigner en dossier et régler de façon adéquate les divergences dopinions pouvant survenir dans une grande diversité de circonstances. Dans la pratique, les circonstances les plus courantes comprennent notamment:
les divergences dopinions quant à linterprétation et à lapplication des IFRS et des ISA;
les divergences dopinions relatives aux questions de déontologie et/ou aux exigences énoncées dans le Code de lIFAC;
les désaccords sur la substance économique dune transaction ou dune série de transactions, ou le niveau de détail requis de la documentation qui sera versée dans les dossiers de mission;
les divergences dopinions découlant du processus de revue de la mission et de contrôle qualité;
un changement de pratiques, politiques et structures du cabinet et une résistance à un tel changement;
des divergences dopinions sur la pertinence du choix des membres du cabinet affectés à la mission et sur leurs compétences.
Il est souhaitable que les associés et le personnel professionnel sefforcent de façon objective, consciencieuse, juste et raisonnable de faciliter ou dadopter en temps opportun une solution non conflictuelle aux litiges ou aux divergences dopinions.
Il est suggéré que quiconque est partie à un litige ou à une divergence dopinions tente de régler la question sans délai, et de façon professionnelle, respectueuse et courtoise au moyen de discussions, de recherches et de consultations avec les autres personnes.
Si la question ne peut être résolue ou sil demeure une incertitude quant à la mesure qui doit être prise, les parties doivent normalement soumettre la question à un membre de léquipe de mission plus expérimenté ou à lassocié responsable de la mission.
Si la question concerne un aspect spécifique de la surveillance professionnelle ou de ladministration du cabinet, elle devrait être soumise à lassocié responsable de cet aspect, de préférence par lassocié responsable de la mission. Lassocié responsable de la mission, ou lassocié responsable de laspect concerné, examine la question et, après consultation avec les parties, adopte une solution. Il est suggéré que lassocié informe ensuite les parties de la décision et des raisons qui lont motivée.
Si un litige ou une divergence dopinions persiste, ou si lune des personnes ou plusieurs personnes concernées ne sont pas satisfaites de la décision, celles-ci peuvent déterminer si la question constitue une préoccupation importante en matière de contrôle qualité ou si son incidence est suffisante pour justifier quelle soit soumise au niveau décisionnel le plus élevé au sein du cabinet.
Il est proposé que la politique élaborée par le cabinet protège les associés et le personnel professionnel de toute forme de représailles, dobstacles professionnels ou de mesures punitives pour avoir attiré lattention sur une question légitime et importante, de bonne foi et dans lintérêt réel du public, du client, du cabinet ou du collègue.
Il est important que les associés et le personnel professionnel comprennent que le fait de soumettre une question à un niveau plus élevé que léquipe de mission ou lassocié responsable de la mission est un acte sérieux qui ne doit pas être minimisé, car le temps dassocié quil faudra consacrer à la question sera vraisemblablement considérable. La question peut être soumise verbalement (quoique lon décourage cette pratique) si elle est très délicate ou confidentielle, ou par écrit. Quoi quil en soit, la nature et lampleur des consultations effectuées pendant la mission, de même que les conclusions qui en résultent, doivent être consignées en dossier. Il est suggéré que la partie à laquelle la question est soumise examine la question et, si elle la juge importante et fondée, consulte dautres associés et informe les parties concernées de la décision du cabinet.
Si la personne nest toujours pas satisfaite de la résolution de la question, et si aucun autre recours nexiste au sein du cabinet, elle doit prendre en considération limportance de la question, de même que ses responsabilités professionnelles et sa position ou le maintien de sa relation demploi avec le cabinet.
Les litiges ou les divergences dopinions doivent être consignés en dossier de la même façon que les consultations sur toute question relative à une mission dassurance. Quoi quil en soit, le rapport de mission ne doit pas être daté tant que la question nest pas résolue.
Il est suggéré que les contrats de société prévoient des politiques à respecter en matière de résolution des litiges et de dissolution de la société lorsque des désaccords savèrent trop difficiles à régler à lamiable.
CONSEILS UTILESLa politique suggérée pourrait prévoir les mesures suivantes pour gérer une divergence dopinions:
prise en considération de tous les faits pertinents et des raisons de la divergence dopinions;
prise en considération de tous les documents de recherche disponibles;
prise en considération des opinions des associés principaux et du personnel professionnel du cabinet;
médiation entre les parties pour déterminer sil est possible darriver à une entente.Revue de contrôle qualité dune mission
ISQC 1.35.41 énoncent:
Le cabinet doit, pour certaines missions, établir des politiques et procédures imposant une revue de contrôle qualité de la mission qui fournit une évaluation objective des jugements importants portés par léquipe de mission et des conclusions tirées aux fins de la formulation du rapport. Ces politiques et procédures doivent:
rendre obligatoire la revue de contrôle qualité pour tous les audits détats financiers dentités cotées;
définir des critères au regard desquels doivent être évalués tous les autres audits et les examens dinformations financières historiques ainsi que les autres missions dassurance et de services connexes afin de déterminer si une revue de contrôle qualité devrait être effectuée; (Réf.: par. A41)
rendre obligatoire la revue de contrôle qualité pour toutes les missions répondant le cas échéant aux critères définis par application de lalinéa b) ci-dessus.
Le cabinet doit établir des politiques et procédures précisant la nature, le calendrier et létendue de la revue de contrôle qualité des missions. Ces politiques et procédures doivent imposer que le rapport de mission ne porte pas une date antérieure à lachèvement de la revue de contrôle qualité de la mission. (Réf.: par. A42 et A43)
Le cabinet doit établir des politiques et procédures imposant que la revue de contrôle qualité dune mission comporte:
des entretiens sur les questions importantes avec lassocié responsable de la mission;
une revue des états financiers ou autres informations sur lesquels porte la mission, ainsi que du rapport proposé;
une revue des extraits de la documentation de la mission relatifs aux jugements importants portés par léquipe de mission et aux conclusions auxquelles elle est parvenue;
une évaluation des conclusions tirées aux fins de la formulation du rapport et une appréciation du caractère approprié du projet de rapport. (Réf.: par. A44)
Dans le cas des audits détats financiers dentités cotées, le cabinet doit établir des politiques et procédures imposant que la revue de contrôle qualité de la mission comporte en outre la prise en considération des aspects suivants:
lévaluation que léquipe de mission a faite de lindépendance du cabinet par rapport à la mission;
la tenue de consultations appropriées sur des questions ayant donné lieu à des divergences dopinions ou sur dautres questions complexes ou controversées, et les conclusions tirées de ces consultations;
le point de savoir si la documentation sélectionnée pour la revue rend compte des travaux effectués par rapport aux jugements importants portés et étaye les conclusions dégagées. (Réf.: par. A45 et A46)Critères de qualification des responsables du contrôle qualité des missions
Le cabinet doit établir des politiques et procédures traitant du mode de désignation des responsables du contrôle qualité des missions et définissant des critères en ce qui concerne:
la qualification technique requise pour remplir cette fonction, y compris lexpérience et lautorité nécessaires; (Réf.: par. A47)
la mesure dans laquelle le responsable du contrôle qualité dune mission peut être consulté au sujet de celle-ci sans que son objectivité soit compromise. (Réf.: par. A48)
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à assurer lobjectivité du responsable du contrôle qualité dune mission. (Réf.: par. A49 à A51)
Les politiques et procédures du cabinet doivent prévoir le remplacement du responsable du contrôle qualité dune mission dans les situations où sa capacité deffectuer une revue objective peut être compromise.La revue de contrôle qualité fournit une évaluation objective du caractère approprié des jugements clés posés et des conclusions dégagées dans le rapport de mission publié au nom du cabinet, y compris la question de savoir si le rapport de mission est approprié dans les circonstances.
Toutes les missions doivent être évaluées en regard des critères établis du cabinet (voir ci-après) pour déterminer si une revue de contrôle qualité doit être effectuée (ISA 220.19). Cette évaluation doit être effectuée, dans le cas dune nouvelle relation client, avant que la mission soit acceptée et, dans le cas du maintien dune relation client, pendant la phase de planification de la mission.
Lassocié responsable de la mission doit régler toutes les questions soulevées lors de la revue de contrôle qualité, à sa satisfaction, avant de dater le rapport de mission dassurance.
Une revue de contrôle qualité doit être effectuée avant que le rapport daudit des états financiers dentités cotées soit daté. Dans toutes les autres circonstances où une revue de contrôle qualité est effectuée, le rapport de mission ne doit pas porter une date antérieure à lachèvement de la revue de contrôle qualité de la mission. Il est également suggéré que les audits dentités du secteur public importantes soient pris en compte dans les exigences en matière de revue de contrôle qualité du cabinet.
CONSEILS UTILESCritères qui nécessitent une revue de contrôle qualité de la mission
Les éléments qui suivent ne sont pas des critères exigés en vertu dISQC 1 et ils sont soumis pour considération au cours du processus délaboration de la politique du cabinet. Chaque cabinet détermine ses propres critères.
On peut envisager deffectuer une revue de contrôle qualité dune mission avant de dater le rapport de mission dans les circonstances suivantes:
la revue fait partie dune série de sauvegardes appliquées lorsque lassocié responsable de la mission est à lorigine dune menace à lindépendance importante et récurrente qui résulte dune relation personnelle étroite et prolongée ou dune relation daffaires étroite avec le client, qui avait été auparavant ramenée à un niveau acceptable grâce à dautres sauvegardes;
une menace à lindépendance identifiée mettant en cause lassocié responsable de la mission est récurrente, jugée importante et ne peut être raisonnablement ramenée à un niveau acceptable au moyen dautres sauvegardes;
le « sujet considéré » de la mission concerne des organisations qui sont importantes pour des collectivités précises ou le public en général;
un grand nombre dactionnaires passifs, de porteurs de parts de capitaux propres équivalentes, dassociés, de coentrepreneurs, de bénéficiaires ou dautres parties semblables reçoivent le rapport de mission et sy fient;
un risque important identifié est associé à la décision daccepter ou de maintenir la mission, selon ce qui est expliqué au chapitre 3, « Acceptation et maintien des relations clients et missions ponctuelles »;
la capacité dune entité de poursuivre ses activités est mise en question et lincidence possible pour les tiers utilisateurs (autres que les dirigeants) est importante;
lincidence et les risques importants pour les utilisateurs découlent dopérations spécialisées nouvelles et très complexes, comme les dérivés et les couvertures, la rémunération fondée sur des actions ou les instruments financiers inhabituels, de lutilisation importante destimations par les dirigeants et de jugements qui peuvent avoir une incidence significative pour des utilisateurs tiers;
lentité est une grande société fermée (ou un groupe lié sous la responsabilité du même associé responsable de la mission);
le total des honoraires versés par le client représente une proportion considérable des honoraires dun associé ou du chiffre daffaires brut annuel du cabinet (par exemple plus de 10 à 15 %).
En outre, certains facteurs peuvent indiquer la nécessité de procéder à une revue de contrôle qualité de la mission après quune mission a commencé, notamment dans les circonstances suivantes:
le risque de mission a augmenté au cours de la mission, par exemple lorsque lentité cliente devient la cible dune prise de contrôle;
les membres de léquipe de mission craignent que le rapport ne soit peut-être pas approprié dans les circonstances;
des utilisateurs nouveaux et importants des états financiers sont identifiés;
le client fait lobjet dun litige important qui nexistait pas lors de la mise en uvre du processus dacceptation de la mission;
limportance et le traitement des inexactitudes corrigées et non corrigées identifiées au cours de la mission constituent une préoccupation;
il y a eu des mésententes avec la direction à légard de questions comptables importantes ou dune limitation de létendue de laudit;
il y a eu une limitation de létendue des travaux.5.6.1 Nature, calendrier et étendue de la revue de contrôle qualité dune mission
Lassocié responsable de la mission doit revoir le dossier avant une revue de contrôle qualité de la mission. Cette revue de lassocié est nécessaire, car le responsable du contrôle qualité doit effectuer une évaluation objective des jugements importants posés par léquipe de mission. La décision deffectuer une revue de contrôle qualité, même si la mission répond aux critères détaillés qui précèdent, et létendue de la revue de contrôle qualité dépendent de la complexité de la mission et des risques qui y sont associés. Une revue de contrôle qualité dune mission ne diminue pas la responsabilité de lassocié responsable de la mission à légard de la mission.
La revue de contrôle qualité comporte, au minimum (ISQC 1.37 et ISA 220.20):
des entretiens sur les questions importantes avec lassocié responsable de la mission;
une revue des états financiers ou autres informations sur lesquels porte la mission, et du rapport proposé;
la prise en considération du caractère approprié du rapport proposé dans les circonstances;
une revue dextraits de la documentation versée dans les dossiers de travail ayant trait aux jugements importants portés par léquipe de mission et aux conclusions auxquelles elle est parvenue.
Il est suggéré que le cabinet utilise une liste standardisée de contrôle qualité pour effectuer la revue et pour constituer une documentation appropriée de cette revue.
LHYPERLINK \l "Annexe_F"Annexe F présente une liste de contrôle standardisée et des procédures suggérées visant à faciliter la revue de contrôle qualité de la mission.Dans le cas des entités cotées (et dautres organisations visées par la politique du cabinet), la revue de contrôle qualité doit aussi prendre en considération les aspects suivants (ISA 220.21):
lévaluation que léquipe de mission a faite de lindépendance du cabinet à légard de la mission;
la tenue de consultations appropriées à légard de questions ayant donné lieu à des divergences dopinions ou dautres questions complexes ou controversées, et les conclusions tirées de ces consultations;
la question de savoir si la documentation sélectionnée pour la revue reflète le travail effectué en rapport avec les jugements importants portés et rend compte des conclusions dégagées.
Il est recommandé que le responsable du contrôle qualité de la mission commence tôt à sintéresser au processus de mission pour permettre une revue en temps opportun des questions importantes qui surviennent pendant la mission. Il peut donc être avantageux deffectuer certaines parties de la revue à mesure que la mission progresse, ce qui permettra de résoudre rapidement ces questions.
Pour les plus petites missions ou les missions moins risquées ou complexes, il est suggéré que le professionnel responsable du contrôle qualité de la mission soit consulté dès que la planification est terminée, afin de prévoir suffisamment de temps pour adapter lapproche retenue pour la mission en fonction des évaluations et suggestions découlant de la revue de contrôle qualité.
Le cabinet peut envisager de prévoir un nombre minimum de jours par rapport à la date de délivrance du rapport (par exemple cinq jours ouvrables) pour la revue initiale, deux de ces jours étant attribués à lachèvement de la revue définitive. Le temps alloué pour des missions plus importantes et plus complexes sera naturellement beaucoup plus long.
5.6.2 Responsable du contrôle qualité de la mission
Le cabinet a la responsabilité détablir des critères pour la nomination dun responsable du contrôle qualité de la mission et de déterminer si le responsable choisi possède les qualifications requises.
Il est suggéré que le responsable du contrôle qualité soit objectif et indépendant et possède une formation, une expérience, une expertise technique et une autorité suffisantes, de même que la capacité et le temps de remplir son rôle. Les caractéristiques couramment attribuées à un candidat qui peut exercer ce rôle comprennent une connaissance technique supérieure des normes actuelles de comptabilité et dassurance et une vaste expérience dun niveau supérieur.
Le responsable du contrôle qualité ne peut être un membre de léquipe de mission et ne peut, directement ou indirectement, revoir son propre travail ou prendre des décisions importantes concernant la réalisation de la mission. On peut affecter plus dune personne qualifiée à la revue de contrôle qualité pour que cette revue soit effectuée efficacement avec lexpertise nécessaire
La consultation entre professionnels qualifiés qui exercent la fonction de responsable du contrôle qualité est encouragée, et il nest pas inhabituel, en particulier dans les plus petits cabinets, que léquipe de mission consulte le responsable du contrôle qualité pendant la mission. Cette consultation naffecte normalement pas lobjectivité du responsable, dans la mesure où lassocié responsable de la mission (et non le responsable du contrôle qualité) prend les décisions finales et où la question nest pas trop importante. Ce processus permet déviter que des divergences dopinions surviennent plus tard au cours de la mission.
Si lobjectivité du responsable du contrôle qualité est affectée en raison dune consultation sur une question précise, il est conseillé que le cabinet nomme un autre responsable du contrôle qualité.
Pour les plus petits cabinets, des professionnels externes qualifiés qui satisfont aux exigences en matière dindépendance peuvent agir comme responsables du contrôle qualité, ou le cabinet peut choisir de sadresser à un autre cabinet avec lequel il a conclu une alliance.
Étude de cas Revue de contrôle qualité dune mission
Pour connaître les détails du cas, reportez-vous à la section intitulée « Présentation de létude de cas », dans le Guide.
Cabinet M&M
Pour le moment, Marcel ne compte pas dentités cotées parmi ses clients, et il nest pas tenu par conséquent deffectuer des revues de contrôle qualité de ses missions.
Marcel peut néanmoins adopter des politiques exigeant une revue de contrôle qualité de missions qui répondent à des critères précis. Il peut sagir notamment daudit dentités pour lesquelles le risque a été établi à un niveau élevé, ou dautres missions dassurance pour lesquelles il existe une menace à lindépendance qui pourrait être éliminée ou ramenée à un niveau acceptable grâce à une revue de contrôle qualité. Il effectue un certain nombre daudits dune taille raisonnable, et certains de ses clients posent peut-être des difficultés particulières de sorte que lexécution dune revue de contrôle qualité serait sage dans les circonstances.
Si on présume que Marcel a déjà mis en uvre les exigences, il aura probablement conclu que la fonction doit être externalisée. En raison de linexpérience relative de lensemble de son personnel, il serait impossible pour lui de déléguer cette responsabilité.
Sil sagissait de votre cabinet, souhaiteriez-vous effectuer une revue de contrôle qualité de la mission réalisée pour lagence gouvernementale régionale étant donné la menace possible liée à la familiarité (Marcel connaît les dirigeants depuis des années), le risque (des allégations de corruption) et le fait quil sagit dune entité du secteur public?
Quen est-il de la maison de retraite? Ce client connaît peut-être des problèmes de continuité de lexploitation (les honoraires ne sont toujours pas réglés presque un an plus tard), et le cabinet fait face à une menace à lindépendance (honoraires en souffrance).
Marcel a encore à faire pour respecter les exigences énoncées dans ISQC 1.35.37. Surveillance
But du chapitrePrincipal renvoiFournir des lignes directrices sur la surveillance des politiques et procédures liées au système de contrôle qualité, y compris le programme de surveillance du cabinet, les procédures dinspection, le rapport du responsable de la surveillance, le traitement et lélimination des déficiences et le traitement des plaintes et allégations.ISQC 1.48.56Aperçu
ISQC 1.48 énonce:
Le cabinet doit établir un processus de surveillance destiné à lui fournir lassurance raisonnable que les politiques et procédures liées au système de contrôle qualité sont pertinentes et adéquates, et quelles fonctionnent efficacement. Ce processus doit:
comporter un suivi et une évaluation en continu du système de contrôle qualité du cabinet, comprenant une inspection cyclique couvrant au moins une mission achevée pour chaque associé responsable de mission;
imposer que la responsabilité du processus de surveillance soit confiée à un ou des associés ou à dautres personnes ayant lexpérience et lautorité suffisantes et appropriées au sein du cabinet pour assumer cette responsabilité;
c) imposer que les personnes qui ont réalisé une mission ou procédé à la revue de contrôle qualité de celle-ci ne participent pas à linspection portant sur cette mission. (Réf.: par. A64 à A68)Les politiques et procédures de contrôle qualité sont un élément clé du système de contrôle interne du cabinet. La surveillance consiste principalement à comprendre ce système de contrôle qualité et à déterminer au moyen dentrevues, de tests de cheminement et dinspections des dossiers si ce système de contrôle fonctionne efficacement et dans quelle mesure. La surveillance comprend également la formulation de recommandations pour améliorer le système, en particulier si des faiblesses sont détectées ou si les normes et pratiques professionnelles ont changé.
CONSEILS UTILESIl est proposé que le cabinet élabore des politiques et procédures de surveillance qui prévoient un suivi et une évaluation objective des éléments suivants:
le degré de respect des politiques et procédures de contrôle qualité et dadhésion aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires;
la pertinence et le caractère adéquat des politiques et procédures de contrôle qualité;
la mesure dans laquelle les politiques et procédures sont à jour et tiennent compte des changements au sein de la profession;
la culture du cabinet en matière dassurance qualité et de déontologie (y compris des preuves dune confirmation écrite du respect des politiques et procédures relatives à lindépendance);
lefficacité des activités de formation et de perfectionnement professionnel;
le caractère approprié des documents de référence et des ressources techniques fournies;
les processus dinspection interne du cabinet;
le contenu, le calendrier et lefficacité des communications adressées aux membres du cabinet sur les questions de contrôle qualité (y compris linformation sur les faiblesses du système qui ont été identifiées et les mesures correctives à prendre, de même que les améliorations suggérées par suite des évaluations);
la détermination de lefficacité du suivi après que le processus a pris fin (par exemple les modifications nécessaires sont-elles apportées en temps opportun).Le cabinet attend de chaque associé et membre du personnel professionnel de tous les niveaux quils exercent une surveillance informelle et fassent appliquer les normes en matière de qualité et de déontologie de la profession et du cabinet. Cette surveillance est inhérente à tous les aspects du travail professionnel. Les associés et le personnel professionnel qui sont en mesure de prendre des décisions ou de surveiller le travail des autres ont une plus grande responsabilité.
Il est suggéré que le cabinet tienne également compte de tout commentaire reçu de linstance responsable de linspection professionnelle et de la délivrance des permis au sein de lorganisme professionnel pertinent (le cas échéant). Ces commentaires ne doivent cependant pas remplacer le programme de surveillance interne du cabinet.
Le cabinet peut notamment utiliser les mécanismes de surveillance suivants:
les programmes de formation internes et externes;
lobligation pour les associés et le personnel professionnel de connaître, de comprendre et dappliquer les politiques et procédures du cabinet relatives aux revues des missions, aux revues de contrôle qualité et aux approbations des associés responsables des missions;
un énoncé de politique indiquant aux associés et au personnel professionnel de ne rendre publique aucune information sur les états financiers faisant lobjet de la mission à moins que toutes les approbations nécessaires soient obtenues;
le système de contrôle standard dachèvement de la mission et de délivrance du rapport, qui précise les approbations et les signatures requises par type de mission, fonction et personne responsable;
linstruction donnée à lassocié responsable de la mission et au responsable du contrôle qualité de surveiller de façon continue les approbations appropriées;
linstruction donnée aux associés et au personnel professionnel de signaler au membre cadre approprié du cabinet les manquements importants ou manquements de moindre importance mais récurrents aux politiques ou protocoles du cabinet;
des contrôles ou examens périodiques du cabinet effectués par lorganisme professionnel ou linstance de réglementation (le cas échéant).
La décision de confier la surveillance à une partie indépendante ou de mettre en place un système de surveillance interne, et la définition du mandat, varieront dun cabinet à lautre. Ils dépendront également du niveau de ressources du cabinet au moment de linspection et de sa capacité dexécuter efficacement le programme. Cette décision est normalement prise à chaque cycle dinspection par la personne au sein du cabinet à laquelle cette autorité a été confiée, après consultation de tous les associés.
Dans le cas des plus petits cabinets, des professionnels externes qualifiés peuvent agir comme responsable de la surveillance, ou le cabinet peut choisir de confier par contrat la surveillance à un autre cabinet avec lequel il a conclu une alliance.
Pyramide de la surveillance
LHYPERLINK \l "Annexe_G"Annexe G présente une liste de contrôle visant à faciliter le processus de surveillance du contrôle qualité, que le cabinet peut utiliser pour déterminer les éléments à prendre en considération dans le cadre de ce processus.Programme de surveillance
La responsabilité de la surveillance de lapplication des politiques et procédures de contrôle qualité est séparée de la responsabilité générale relative au contrôle qualité. Le but du programme de surveillance est daider le cabinet à obtenir lassurance raisonnable que ses politiques et procédures liées au système de contrôle qualité sont pertinentes et adéquates, et quelles fonctionnent efficacement. Le programme vise aussi à assurer le respect des exigences professionnelles et réglementaires en matière de revue.
Chaque cabinet met en uvre des normes de contrôle qualité en concevant et en mettant en uvre un système de contrôle qualité qui convient à la taille et à la nature du cabinet et des missions. Il est suggéré que le système soit conçu de façon à donner au cabinet lassurance raisonnable que des manquements importants et/ou répétés aux politiques et au contrôle qualité sont peu susceptibles de se produire ou de passer inaperçus.
Pour assurer une évaluation impartiale et objective dun dossier, les personnes concernées de léquipe de mission ou celles qui assument une fonction de contrôle qualité ne doivent pas être autorisées à participer à la surveillance à légard de ce dossier.
Pour que la surveillance soit efficace, les associés et le personnel professionnel doivent collaborer avec le responsable de la surveillance, et reconnaître que cette personne est une composante essentielle du système de contrôle qualité. Il est particulièrement important que les associés et les dirigeants appuient le processus et confirment les commentaires et constatations du responsable de la surveillance. Les désaccords, le non-respect ou lindifférence à légard des constatations du responsable de la surveillance peuvent être résolus au moyen du processus de résolution des litiges du cabinet décrit à la section 5.5.
Il est suggéré que le cabinet effectue une surveillance à légard dune sélection de missions individuelles, qui peuvent être choisies sans notification préalable à léquipe de mission. Même sil est préférable de choisir une ou plusieurs missions terminées et dont le rapport a été délivré, pour chaque associé responsable de mission lors de chaque inspection, le cabinet peut choisir dinspecter un certain nombre de missions annuellement, en veillant à ce que des dossiers de chaque associé soient choisis au moins de façon cyclique.
Il est proposé que la surveillance de la conformité soit conçue de façon à procurer une évaluation objective des éléments suivants:
le respect des normes professionnelles et des exigences légales et réglementaires applicables;
le caractère approprié des rapports de mission;
la consultation appropriée et suffisante à légard des questions difficiles ou controversées;
la documentation suffisante et appropriée du travail effectué;
lapplication appropriée des politiques et procédures de contrôle qualité du cabinet.
Procédures dinspection
La surveillance du système de contrôle qualité du cabinet peut être un processus continu ou périodique. Dans lun et lautre cas, la sélection de missions individuelles à des fins dinspection seffectue de façon cyclique, par exemple suivant un cycle dinspection qui ne couvre pas plus de trois ans.
Pour les plus petits cabinets, la surveillance de linspection peut devoir être effectuée par les personnes qui ont conçu et mis en uvre les politiques et procédures de contrôle qualité du cabinet. Ces personnes auront une connaissance approfondie des exigences du cabinet et seront particulièrement bien placées pour identifier les améliorations à apporter. Par ailleurs, le cabinet peut aussi recourir aux personnes qui effectuent habituellement la revue de contrôle qualité à condition que la personne qui inspecte un dossier à des fins de surveillance nait pas fait partie de léquipe de mission et nait pas effectué de revue de contrôle qualité portant sur ce dossier. Dans le cas dune inspection portant sur une mission, sil nexiste pas de ressources au sein du cabinet, le cabinet peut sadresser à dautres cabinets avec lesquels il a conclu une alliance ou à des instances professionnelles qui offrent ce service.
Les cabinets membres dun réseau peuvent choisir de procéder à une surveillance pour lensemble du réseau si le cabinet membre du réseau applique les politiques et procédures communes de surveillance. Peu importe la structure de surveillance adoptée, les politiques et procédures du cabinet doivent exiger la communication annuelle aux personnes appropriées de la portée, de létendue et des résultats de la surveillance, et la notification immédiate des déficiences observées dans le système de contrôle qualité de façon à ce que des mesures correctives puissent être prises.
De nombreux facteurs influenceront la conception de linspection. La planification de lorganisation du processus dinspection tiendra normalement compte des facteurs suivants:
la taille du cabinet;
la nature et la complexité des activités du cabinet;
les risques associés à la clientèle et aux types de services fournis dans le cadre de missions;
le nombre de bureaux du cabinet et lemplacement géographique des bureaux;
lévaluation générale du fonctionnement et de la conformité de chaque bureau individuel (le cas échéant);
les résultats de précédentes inspections et de la surveillance externe effectuée par des instances professionnelles ou de réglementation;
le degré dautorité donné aux membres, divisions et bureaux.
Les éléments de linspection à consigner en dossier peuvent comprendre:
lévaluation du respect des normes professionnelles et des exigences légales et réglementaires applicables;
le résultat de lévaluation des éléments du système de contrôle qualité;
lévaluation de lapplication appropriée des politiques et procédures de contrôle qualité;
lévaluation du caractère approprié du rapport de mission dans les circonstances;
lidentification des déficiences, leurs effets et une décision sur la nécessité de prendre dautres mesures, avec une description détaillée de ces mesures;
un résumé des résultats et des conclusions dégagées (communiqués au cabinet), avec des recommandations quant aux mesures correctives et aux changements nécessaires.
La meilleure pratique consiste à réunir les associés responsables de missions (et dautres membres appropriés du personnel) pour quils procèdent à une revue du rapport et décident des mesures correctives ou des modifications à apporter au système, des rôles et responsabilités, des mesures disciplinaires, de la reconnaissance, et dautres questions pertinentes.
Rapport sur les résultats de la surveillance
Le cabinet doit communiquer à tous les associés responsables de missions et aux autres membres concernés du personnel professionnel, y compris au directeur général du cabinet ou, le cas échéant, au conseil des associés, les informations sur les résultats du processus de surveillance au moins une fois lan, y compris une description détaillée du processus de surveillance et ses conclusions sur la conformité et lefficacité générales du cabinet.
Le rapport doit comporter à tout le moins:
une description des procédures de surveillance mises en uvre;
les conclusions tirées de lapplication de ces procédures;
sil y a lieu, une description des déficiences systémiques ou répétitives ou des autres déficiences importantes, et des mesures recommandées pour y remédier.
CONSEILS UTILESLe cabinet peut souhaiter que le responsable de la surveillance aborde des éléments supplémentaires dans le cadre du processus. Les éléments en question pourraient comprendre:
le nombre et le type de dossiers inspectés;
les commentaires généraux fondés sur les inspections;
les déficiences courantes ou aspects qui nécessitent une amélioration;
un examen détaillé des questions indiquant la nécessité de revoir ou de mettre à jour le système de contrôle qualité ou les lignes directrices correspondantes;
les questions spécifiques qui doivent être résolues par lassocié responsable du dossier (cest-à-dire les lettres de déclaration absentes et autres);
les recommandations relatives à lélaboration ou à lamélioration des politiques et à de nouveaux systèmes ou systèmes modifiés de contrôle pour garantir que les politiques sont appliquées de façon adéquate;
des commentaires sur la culture du cabinet concernant les questions de contrôle qualité à la fois chez les dirigeants et chez les autres associés et le personnel professionnel;
des commentaires sur le processus de perfectionnement professionnel et de formation du cabinet;
un aperçu des systèmes et politiques de contrôle qualité existants;
un aperçu du processus dévaluation périodique, y compris la nature, le calendrier et létendue du travail effectué et les entrevues;
les constatations concernant entre autres les politiques qui ne sont pas adéquates ou conformes aux normes actuelles, les cas importants de non-respect des politiques au niveau du cabinet et de la mission, et les autres questions identifiées;
un résumé des changements dans la profession ou dans les normes professionnelles applicables qui indiquent que des révisions du système de contrôle qualité ou de la documentation correspondante sont, ou seront bientôt, nécessaires.
LHYPERLINK \l "Annexe_H"Annexe H présente des lignes directrices relativement au rapport du responsable de la surveillance, que les cabinets peuvent utiliser pour leur programme de surveillance.Évaluation, communication et correction des déficiences
ISQC 1.49.54 énoncent:
Le cabinet doit évaluer lincidence des déficiences relevées dans le cadre du processus de surveillance et déterminer si celles-ci:
ou bien sont des déficiences qui nindiquent pas nécessairement que son système de contrôle qualité ne lui permet pas dobtenir lassurance raisonnable quil respecte les normes professionnelles et les exigences légales et réglementaires et que les rapports délivrés par le cabinet ou les associés responsables de missions sont appropriés dans les circonstances;
ou bien sont des déficiences systémiques ou répétitives ou dautres déficiences importantes qui requièrent des mesures correctives immédiates.
Le cabinet doit communiquer aux associés responsables de missions concernés et aux autres membres du cabinet appropriés les déficiences relevées dans le cadre du processus de surveillance, et des recommandations sur les mesures correctives à appliquer. (Réf.: par. A69)
Les recommandations sur les mesures correctives à appliquer à légard des déficiences relevées doivent comporter au moins lun des éléments suivants:
les mesures correctives à prendre relativement à une mission particulière ou à un membre du cabinet;
la communication des constatations aux responsables de la formation et du perfectionnement professionnel;
les modifications à apporter aux politiques et procédures de contrôle qualité;
les sanctions disciplinaires à lencontre de ceux qui nauraient pas respecté les politiques et procédures du cabinet, particulièrement en cas de manquements répétés.
Le cabinet doit établir des politiques et procédures visant les cas où les résultats des procédures de surveillance du contrôle qualité révèlent quun rapport peut ne pas être approprié ou que des procédures ont été omises au cours de la réalisation de la mission. Ces politiques et procédures doivent faire obligation au cabinet de déterminer quelles sont les autres mesures appropriées à prendre pour se conformer aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables et denvisager de consulter un conseiller juridique.
Le cabinet doit communiquer au moins une fois lan les résultats du processus de surveillance de son système de contrôle qualité aux associés responsables de missions et aux autres personnes concernées au sein du cabinet, y compris au directeur général du cabinet ou, le cas échéant, au conseil des associés. Linformation communiquée doit être suffisante pour permettre au cabinet et à ces personnes de prendre sans délai les mesures appropriées, sil y a lieu, en fonction de leurs rôles et de leurs responsabilités spécifiques. Elle doit comprendre:
une description des procédures de surveillance mises en uvre;
les conclusions tirées de lapplication de ces procédures;
sil y a lieu, une description des déficiences systémiques ou répétitives ou des autres déficiences importantes, et des mesures prises pour y remédier ou pour les corriger. Les cabinets qui exercent leurs activités au sein dun réseau peuvent décider, par souci dhomogénéité, de mettre en place certaines des procédures de surveillance du contrôle qualité définies par le réseau. Lorsque ces cabinets se soumettent à des politiques et procédures de surveillance communes conçues dans une optique de conformité avec la présente ISQC, et quils sappuient sur ce système de surveillance, leurs politiques et procédures doivent exiger que le réseau:
communique au moins une fois lan aux personnes concernées au sein des cabinets membres du réseau lobjet, létendue et les résultats du processus de surveillance, et
communique sans délai aux personnes concernées au sein du ou des cabinets membres du réseau toute déficience relevée dans le système de contrôle qualité afin que les mesures nécessaires puissent être prises, de manière que les associés responsables de missions des cabinets membres du réseau puissent sappuyer sur les résultats du processus de surveillance mis en place au sein du réseau, à moins dindication contraire de la part des cabinets ou du réseau.Il est suggéré que le cabinet élabore des politiques et procédures qui vont lui permettre de corriger toutes les déficiences détectées par le programme de surveillance (à lexception de celles qui sont négligeables ou sans conséquence). Le cabinet devrait déterminer si ces déficiences indiquent des défaillances structurelles dans le système de contrôle qualité ou le non-respect de la part dun associé ou dun membre du personnel professionnel.
Les déficiences qui surviennent fréquemment et qui sont attribuables à des associés ou à des membres du personnel professionnel différents et qui ne sont pas détectées par ces personnes indiquent généralement des défaillances structurelles. Ces défaillances peuvent nécessiter des modifications du système de contrôle qualité ou du système de documentation. Le responsable de la surveillance doit confier ces changements à lassocié ou au membre du personnel professionnel responsable du contrôle qualité ou du système de documentation de sorte que des mesures correctives puissent être prises.
Le cabinet doit examiner les déficiences importantes et appliquer les normes professionnelles et les exigences légales et réglementaires sil semble quil a délivré un rapport de mission non approprié ou que le sujet considéré faisant lobjet du rapport de mission contenait une anomalie. En pareilles circonstances, le cabinet doit aussi envisager de consulter un conseiller juridique.
Si les déficiences sont jugées systémiques ou répétitives, des mesures correctives devront être apportées rapidement. Dans la plupart des cas, les déficiences concernant lindépendance et les conflits dintérêts vont nécessiter des mesures correctives immédiates.
En outre, lassocié ou le membre du personnel professionnel responsable de la formation et du perfectionnement professionnel peut examiner les déficiences détectées pour déterminer si des cours ou une formation supplémentaire permettraient de résoudre efficacement certaines des questions à lorigine des déficiences.
6.5.1 Non-respect
Le non-respect du système de contrôle qualité du cabinet est une question sérieuse, en particulier si un associé ou un membre du personnel professionnel a refusé délibérément de se conformer à la politique du cabinet.
Comme le système de contrôle qualité est en place pour protéger lintérêt du public, le cabinet doit traiter le non-respect délibéré avec transparence et rigueur. Il peut généralement avoir recours à différentes solutions, notamment un plan pour lamélioration de la performance, des évaluations de la performance, la réévaluation des possibilités de promotion et daugmentation de la rémunération et, en dernier ressort, le congédiement.
Cependant, le non-respect délibéré de la part dun associé est très difficile à traiter. Chaque cabinet doit élaborer un processus disciplinaire pour les associés, si ce processus nest pas déjà inclus dans le contrat de société ou un autre contrat régissant les relations entre les associés. Le résultat ultime de ce processus est le rétablissement du respect du système de contrôle qualité par les associés et le personnel professionnel. Pour avoir lassurance que le respect sera rétabli, le cabinet devrait souligner les conséquences de cas futurs de non-respect. Il est également suggéré que ces conséquences soient plus sérieuses que celles qui sont imposées pour les cas actuels de non-respect, pour indiquer que les cas futurs de non-respect ne seront pas tolérés.
Dans certaines circonstances, il peut être approprié dimposer une surveillance temporaire des associés ou des membres du personnel professionnel qui ont de la difficulté à respecter le système de contrôle qualité. Cette surveillance pourrait comporter une revue du travail par un autre associé, ou une évaluation du travail par le responsable de la surveillance, avant la délivrance du rapport de mission. Il serait possible également de restreindre le type de travail confié à ces associés ou à ces membres du personnel, par exemple en limitant la participation aux missions dentités de grande taille, temporairement ou en permanence.
Plaintes et allégations
ISQC 1.55.56 énoncent:
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir lassurance raisonnable quil traite de manière appropriée:
les plaintes et allégations faisant état de ce que les travaux effectués par le cabinet ne respectent pas les normes professionnelles et les exigences légales et réglementaires;
les allégations de non-respect du système de contrôle qualité du cabinet.
Dans le cadre de ce processus, le cabinet doit mettre en place des moyens de communication clairement définis permettant à ses membres de faire part de leurs préoccupations sans crainte de représailles. (Réf.: par. A70)
Si, lors de linvestigation des plaintes et des allégations, des déficiences dans la conception ou le fonctionnement des politiques et procédures de contrôle qualité du cabinet ou des cas de non-respect, par une ou plusieurs personnes, du système de contrôle qualité du cabinet sont constatés, le cabinet doit prendre les mesures appropriées, décrites au paragraphe 51. (Réf.: par. A71 et A72)Les plaintes et allégations, en particulier celles qui concernent le manque de diligence à légard du travail effectué pour un client, le non-respect de la protection des renseignements personnels (le cas échéant) ou de la confidentialité, un conflit dintérêts ou toute forme de discrimination ou de harcèlement de la part dassociés ou de membres du personnel envers dautres associés ou membres du personnel ou des clients, sont des questions sérieuses. Lassocié responsable de ces questions pourrait sérieusement envisager, outre les mécanismes de résolution des litiges dont il est question dans la section 5.5 du Guide, daviser la société dassurance du cabinet ou de consulter un conseiller juridique. Si une incertitude subsiste, il peut consulter dautres associés, le conseiller en pratique professionnelle de lorganisme professionnel ou des collègues de confiance.
CONSEILS UTILESIl est conseillé que le cabinet envisage toutes les mesures requises pour traiter les plaintes et les allégations, par exemple:
maintenir des politiques relatives à toutes les plaintes et allégations;
recevoir tous les rapports ayant trait aux plaintes et allégations;
fournir des lignes directrices ou permettre la consultation sur des questions de plaintes et dallégations à ceux qui exercent une fonction de supervision;
consigner ces questions en dossier, y compris la réception de la plainte, les constatations découlant de linvestigation et le résultat final;
effectuer ou offrir une supervision pour toutes les investigations;
faire rapport au plaignant.La politique du cabinet doit prévoir des politiques et procédures pour résoudre divers types de plaintes et dallégations y compris:
les plaintes selon lesquelles le travail effectué par le cabinet ne respecte pas les normes professionnelles et les exigences légales et réglementaires;
les plaintes relatives au non-respect du système de contrôle qualité du cabinet;
les plaintes selon lesquelles la conception de politiques et procédures de contrôle qualité du cabinet ou le processus défini à leur égard sont déficients.
Linvestigation de ces questions est confiée à un associé qui possède une expérience et une autorité suffisantes et appropriées. Sil se trouve que cet associé est partie à une plainte à légard dune mission donnée, une autre personne doit être nommée pour effectuer linvestigation.
Il est suggéré que toute plainte dun client ou dun tiers reçoive la priorité qui correspond à son importance. Normalement, le cabinet reconnaît dabord avoir reçu la plainte et indique quil sen occupe, puis il explique quune réponse sera donnée après quune investigation appropriée aura été effectuée.
Un processus clairement défini indiquera de façon précise à tous les associés et au personnel professionnel les procédures à suivre si une plainte ou une allégation survient et la personne à laquelle la question doit être soumise. Les résultats de ce processus de même que la réponse sont normalement consignés en dossier. Il est proposé quau minimum ces procédures comprennent:
lidentification des faits au moyen dentrevues et/ou dune inspection des documents pertinents;
la consultation des lois, règlements, normes professionnelles et politiques du cabinet (le cas échéant) pour déterminer si un manquement a eu lieu, la nature et lampleur de lincident et les conséquences;
après consultation de la personne appropriée au sein du cabinet, lappréciation de la possibilité de recourir à un conseiller juridique et, au besoin, de retenir ses services;
lélaboration dun rapport sur les constatations, comprenant les recommandations;
la réponse au plaignant.
Les plus petits cabinets pourraient envisager dengager un consultant externe pour traiter ces questions. Cependant, la politique du petit cabinet peut être simple et directe, et énoncer que le cabinet examinera adéquatement et sérieusement la question avec un esprit ouvert et de façon responsable et respectueuse et prendra les mesures appropriées, y compris envisager de recourir à une partie indépendante, sadresser à un conseiller juridique et informer lassureur en responsabilité civile professionnelle au besoin.
Le processus ne sera efficace que si tous les associés et les membres du personnel professionnel se sentent libres de soulever des préoccupations sans craindre de représailles.
Étude de cas Plaintes et allégations
Pour connaître les détails du cas, reportez-vous à la section « Présentation de létude de cas », dans le Guide.
Cabinet M&M
Cest un sujet qui ne semble pas poser de difficulté à Marcel. Le cabinet na apparemment pas fait lobjet de plaintes et dallégations et les clients du cabinet mentionnent quils sont satisfaits.
Néanmoins, Marcel doit établir des politiques et procédures appropriées afin dêtre prêt pour ce genre de circonstances sil veut respecter les exigences énoncées dans ISQC 1.55.56.
Documentation
But du chapitrePrincipaux renvoisFournir des lignes directrices sur les exigences sappliquant à la documentation, en ce qui a trait à la mission (y compris la revue de contrôle qualité de la mission) et au système de contrôle qualité du cabinet.ISQC 1.42,
ISQC 1.45.47,
ISQC 1.57.59Aperçu
ISQC 1.42 énonce:
Documentation de la revue de contrôle qualité de la mission
Le cabinet doit établir des politiques et procédures relatives à la documentation de la revue de contrôle qualité dune mission exigeant de consigner en dossier que:
les procédures prévues par les politiques du cabinet concernant la revue de contrôle qualité dune mission ont été mises en uvre;
la revue de contrôle qualité de la mission a été achevée à la date du rapport ou avant;
le responsable de la revue na pas eu connaissance de questions non résolues qui lauraient amené à croire que les jugements importants portés par léquipe de mission et les conclusions auxquelles elle est parvenue nétaient pas appropriés.
ISQC 1.45.47 énoncent:
Constitution des dossiers de mission définitifs
Le cabinet doit établir des politiques et procédures visant à ce que les équipes de mission achèvent la constitution des dossiers de mission définitifs dans les meilleurs délais après la finalisation du rapport de mission. (Réf.: par. A54 et A55)
Confidentialité, archivage sécurisé, intégrité, accessibilité et facilité de consultation de la documentation des missions
Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à assurer la confidentialité, larchivage sécurisé, lintégrité, laccessibilité et la facilité de consultation de la documentation des missions. (Réf.: par. A56 à A59)
Conservation de la documentation des missions
Le cabinet doit établir des politiques et procédures portant sur la conservation de la documentation des missions pendant une durée suffisante pour répondre à ses besoins ou aux obligations prescrites par les textes légaux ou réglementaires. (Réf.: par. A60 à A63)
ISQC 1.57.59 énoncent:
Documentation du système de contrôle qualité
Le cabinet doit établir des politiques et procédures imposant la tenue dune documentation appropriée pour fournir la preuve du fonctionnement de chaque composante de son système de contrôle qualité. (Réf.: par. A73 à A75) Le cabinet doit établir des politiques et procédures faisant obligation de conserver la documentation durant une période suffisante pour permettre à ceux qui mettent en uvre les procédures de surveillance du contrôle qualité dévaluer si le cabinet se conforme à son système de contrôle qualité, ou durant une plus longue période si des textes légaux ou réglementaires lexigent.
Le cabinet doit établir des politiques et procédures faisant obligation de consigner en dossier les plaintes et allégations, ainsi que les réponses qui leur sont apportées.Documentation des politiques et procédures du cabinet
Le cabinet élabore des politiques et procédures qui précisent le niveau et létendue de la documentation nécessaire pour toutes les missions et pour une utilisation générale (selon les précisions données dans le manuel du cabinet/les modèles utilisés pour les missions). Il doit aussi établir des politiques et procédures exigeant la tenue dune documentation appropriée pour fournir la preuve du fonctionnement de chaque composante de son système de contrôle qualité.
Ces politiques garantissent que la documentation est suffisante et appropriée pour fournir la preuve:
que chaque composante du système de contrôle qualité du cabinet est respectée;
que chaque rapport de mission délivré est étayé, en conformité avec les normes professionnelles, les normes du cabinet et les exigences légales et réglementaires, et que la revue de contrôle qualité de la mission était terminée à la date du rapport ou avant cette date.
Les politiques sont souvent simplement intégrées aux modèles que le cabinet utilise pour les missions sous la forme de communications, questionnaires, listes de contrôle et notes standards. Cette pratique contribue à garantir une application uniforme des composantes du système de contrôle qualité du cabinet et de la mission.
Documentation de la mission
La politique du cabinet prévoit des procédures pour la constitution du dossier de mission définitif dans les délais prescrits (généralement 60 jours au plus à compter de la date du rapport). Si deux rapports ou plus sont délivrés à légard dune même information sur un sujet considéré, il est suggéré que la politique du cabinet indique un délai pour la constitution du dossier de mission de façon à ce que chaque rapport soit traité comme sil concernait une mission distincte.
La documentation doit être conservée pendant une période suffisante pour permettre à ceux qui appliquent les procédures de surveillance dévaluer la mesure dans laquelle le cabinet se conforme à son système de contrôle interne, de même que les besoins du cabinet comme lexigent les normes professionnelles, les lois ou les règlements.
CONSEILS UTILESLe cabinet doit déterminer les exigences en matière de documentation de la mission nécessaires pour démontrer quil respecte ses exigences professionnelles, légales et réglementaires. Il est suggéré que le cabinet prenne en considération les éléments suivants:
la liste de contrôle ou la note de synthèse concernant la planification de la mission;
les questions relevées relativement aux règles de déontologie (y compris la démonstration de la conformité);
la conformité aux exigences en matière dindépendance et la documentation de toute discussion relative à ces questions;
les conclusions dégagées concernant lacceptation et le maintien de la relation client;
les procédures appliquées pour évaluer le risque danomalies importantes attribuables à une fraude ou une erreur au niveau des états financiers et des assertions;
la nature, le calendrier et létendue des procédures appliquées en réponse à lévaluation du risque, y compris les résultats et les conclusions;
la nature et létendue des consultations et les conclusions qui sen dégagent;
toutes les communications émises et reçues;
les résultats de la revue de contrôle qualité de la mission qui était terminée à la date du rapport ou avant cette date;
la confirmation quaucune question non résolue nexiste qui amènerait le responsable du contrôle qualité à croire que les jugements importants portés et les conclusions tirées ne sont pas appropriés;
une conclusion indiquant que des éléments probants suffisants et appropriés ont été recueillis et évalués et étayent le rapport à délivrer;
la fermeture du dossier, y compris la signature appropriée.Documentation de la revue de contrôle qualité de la mission
Une liste de contrôle standardisée, remplie, de la revue de contrôle qualité constituera la documentation qui indique que la revue a été effectuée. Cette liste donne la confirmation de ce qui suit et fournit des éléments probants, ou des renvois à des éléments probants, indiquant que:
des associés et des membres du personnel professionnel possédant les compétences appropriées ont mis en uvre les procédures que commande une revue de contrôle qualité de la mission (ISA 220.25 (a));
la revue était terminée à la date du rapport de mission ou avant cette date (ISA 220.25 (b));
les conclusions ont été dégagées grâce au processus de revue;
le responsable du contrôle qualité na eu connaissance daucune question non résolue qui laurait amené à croire que la mission na pas été effectuée conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables (ISA 220.25 (c)).
Accès aux dossiers et conservation de la documentation des missions
Les normes de contrôle qualité de même que les textes légaux et réglementaires exigent que des politiques et procédures soient établies pour assurer la confidentialité, larchivage sécurisé, lintégrité, laccessibilité et la facilité de consultation de la documentation des missions.
Ces politiques doivent comprendre la prise en considération de diverses exigences concernant la conservation énoncées par les lois et règlements afin dassurer que la documentation des missions est conservée pendant une période suffisante pour répondre aux besoins du cabinet et que le cabinet se conforme aux normes et aux lois du pays.
La politique doit préciser que tous les dossiers de travail, rapports et autres documents préparés par le cabinet, y compris les feuilles de travail préparées par le client, sont confidentiels et doivent être protégés contre un accès non autorisé.
Il est conseillé que le cabinet exige également que lassocié responsable de la mission approuve toutes les demandes dexamen des dossiers de travail provenant de lextérieur et quaucun document ne soit fourni avant que cette approbation ait été donnée.
Les documents de travail ne doivent pas être communiqués à des tiers à moins que:
le client ait autorisé la divulgation par écrit;
la divulgation de linformation soit exigée en vertu des obligations professionnelles;
la divulgation de linformation soit exigée par un processus légal ou judiciaire;
la divulgation soit exigée par la loi ou par un règlement.
À moins que la loi ne linterdise (par exemple certaines lois contre le terrorisme ou le blanchiment dargent de différents pays), le cabinet doit informer le client et obtenir son autorisation écrite avant de permettre lexamen des dossiers de travail. Il est souhaitable dobtenir une lettre dautorisation lorsque la demande dexamen des dossiers provient dun acheteur, dun investisseur ou dun prêteur éventuel. Il peut être nécessaire de recourir à un conseiller juridique si le client nautorise pas la divulgation nécessaire de linformation.
En cas de litige ou de litige éventuel, ou de procédures réglementaires ou administratives, il est suggéré que les dossiers de travail ne soient pas fournis sans le consentement écrit du conseiller juridique du cabinet.
La période de conservation minimale du dossier courant et des autres dossiers dun client actuel sera déterminée par les exigences légales et fiscales du pays. Certains documents peuvent devoir être conservés pour des périodes plus longues, selon les besoins des clients, les risques ou pour des considérations législatives ou légales. La politique du cabinet doit dicter le nombre dannées (normalement pas moins de cinq ans) pendant lesquelles les dossiers courants doivent être conservés et peut également dicter le nombre dannées pour chacun des autres types de dossiers suivants:
les dossiers permanents;
les dossiers fiscaux;
les états financiers et les rapports;
la correspondance.
La politique doit aussi établir la période de conservation minimale pour les feuilles de travail et autres dossiers danciens clients, normalement pas moins de cinq ans à compter de la date du rapport de lauditeur ou, si elle survient plus tard, de la date du rapport de lauditeur du groupe.
Pour avoir des indications plus précises sur la conservation des dossiers, il faut consulter les lois fiscales, les lois sur les sociétés et dautres lois du pays.
Il est suggéré que soit tenu un relevé permanent et accessible de tous les dossiers conservés à lextérieur des bureaux, et que chaque boîte dentreposage soit convenablement étiquetée pour que les dossiers soient facilement identifiés et consultés. Il est aussi suggéré que lassocié responsable de ladministration du bureau approuve la destruction des dossiers et conserve en permanence un relevé de tous les documents détruits.
Annexe A
Indépendance Associés et personnel professionnel
[En-tête du cabinet]
[Date]
[Adressé au cabinet]
Reconnaissance dindépendance
Je confirme quà ma connaissance je respecte les politiques et procédures du cabinet, et notamment la section 290 du Code de déontologie des professionnels comptables de lIFAC sur lindépendance [à lexception des questions énumérées au tableau A].
Si le renvoi au tableau A est éliminé:
Initiales
Nom:
Fonction:
Date:
Tableau A
Indépendance Associés et personnel professionnel
Énumérez toutes les questions, et expliquez brièvement la nature des questions, qui, à votre connaissance, pourraient affecter lindépendance. Consultez la section 290 du Code de lIFAC pour dresser cette liste.
Chaque élément sera revu par lassocié responsable de la mission. Il faudra peut-être des informations supplémentaires pour déterminer quelles mesures, le cas échéant, doivent être prises.
Toutes les décisions et les mesures à prendre doivent être entièrement consignées en dossier.
DescriptionExplication détaillée des répercussions sur lindépendanceSauvegarde appropriée appliquée (le cas échéant) pour éliminer la menace ou la ramener à un niveau acceptableAnnexe B
[Modèle] Déclaration de confidentialité
[En-tête du cabinet]
(La bonne pratique consiste à faire signer la déclaration de confidentialité au moment où commence la relation demploi dun membre du cabinet, et une fois lan par la suite pour rappeler lobligation de confidentialité.)
[Date]
Madame, Monsieur,
Pour garantir le respect constant de la section 140 du Code de lIFAC concernant nos responsabilités professionnelles et la protection de nos clients, il est essentiel que linformation relative aux affaires de ces clients demeure confidentielle. Linformation confidentielle désigne toute information relative aux clients, portée à lattention dune personne par suite de son association avec le cabinet, à moins quil ne sagisse de données publiques.
Jai lu et compris lénoncé de politique du cabinet en ce qui a trait à la confidentialité des affaires de ses clients, et jaccepte de my conformer.
Nom
[signature]
[date]
Annexe C
Suggestions de questions à prendre en considération lorsque le cabinet détermine sil accepte une première mission auprès dun nouveau client. Les résultats pourraient être consignés dans une liste de contrôle (comme celle qui est présentée ci-après) ou un questionnaire, ou résumés dans une note.
Considérations préliminaires
A-t-on discuté avec le client avant daccepter la mission pour établir lhistoire de lentité et obtenir des documents (cest-à-dire lorganigramme, les résultats dexploitation et la performance financière des deux ou trois dernières années, les changements dans la direction, la structure des activités et tout autre élément susceptible davoir une incidence sur la mission)?
Acceptation du clientOuiNonSOObservationsMoralité et intégrité du client éventuel1.Des clients de confiance ou des collègues connaissent-ils le client, ou connaissez-vous le client?2.A-t-on la certitude quaucun événement ou aucune situation ne jette le doute sur lintégrité des propriétaires, des membres du conseil dadministration ou de la direction? En particulier, at-on une certitude raisonnable quaucun des éléments suivants nest présent:
des condamnations et sanctions réglementaires;
des soupçons dactes illégaux ou de fraude;
des investigations en cours;
des dirigeants membres dorganismes professionnels, qui ne sont pas en règle;
de la publicité négative;
des rapports étroits avec des personnes et/ou des sociétés dont les principes moraux sont douteux.Décrire les méthodes utilisées pour obtenir des éléments probants confirmant lexistence de ces risques, par exemple une recherche dans Internet. (Pour faire une recherche dans Internet, on peut utiliser les mots clés suivants: la raison sociale de lentité cliente, le nom des membres clés de son personnel et le secteur dactivité ou les produits et services offerts.)Consigner en dossier tous les éléments probants pertinents pour lappréciation de ce risque. 3.Si dautres auditeurs/professionnels comptables ont refusé de travailler pour le client éventuel, ou si lon soupçonne que ce dernier recherche un avis favorable, ou change de professionnel comptable pour une raison semblable, a-t-on consigné en dossier les risques associés à une telle situation et étudié de près les raisons motivant lacceptation éventuelle de la mission?Auditeur/Professionnel comptable précédent4.A-t-on communiqué avec lauditeur/le professionnel comptable précédent (si cela sapplique dans le pays du cabinet) pour sinformer des éléments suivants:
laccès aux dossiers relatifs au client éventuel;
les honoraires impayés;
les divergences dopinions ou différends;
lintégrité des dirigeants et du conseil;
les raisons du changement;
les exigences déraisonnables ou le manque de coopération?5.A-t-on obtenu du cabinet précédent la permission de revoir les dossiers de travail des exercices antérieurs (si cette revue est permise)? Dans laffirmative, aton revu la documentation relative à la planification des périodes antérieures préparée par le cabinet précédent, et déterminé si ce cabinet:
a confirmé lindépendance par rapport au client;
a, dans le cas dun audit, réalisé la mission conformément aux ISA;
avait des ressources et une compétence adéquates;
avait une compréhension de lentité et de son environnement?États financiers antérieurs6.A-t-on obtenu et revu une copie des documents suivants:
les états financiers des deux derniers exercices au moins?
les déclarations fiscales et les avis dimposition des deux derniers exercices?
les lettres de recommandations des deux ou trois derniers exercices?7.En supposant que lon puisse y avoir accès, a-t-on revu les dossiers des périodes précédentes préparés par lauditeur ou le professionnel comptable précédent et:
évalué la vraisemblance des soldes de clôture des périodes précédentes, en sintéressant particulièrement aux comptes importants, et déterminé sil y a lieu de retraiter certains dentre eux?
déterminé si lauditeur/le professionnel comptable précédent a identifié des anomalies importantes?
déterminé lincidence, sur lexercice considéré, de toute anomalie peu importante qui na pas été corrigée dans lexercice précédent?
déterminé si le système comptable utilisé par la direction est adéquat en examinant les écritures dajustement et les lettres de recommandations préparées par lauditeur/le professionnel comptable précédent?8.A-t-on déterminé les principales méthodes comptables utilisées dans le cadre de la préparation des états financiers de lexercice précédent pour sassurer quelles sont adéquates et appliquées de la même manière dun exercice à lautre, notamment en ce qui a trait aux éléments suivants:
les évaluations importantes, comme lévaluation de la provision pour créances douteuses, des stocks et des placements;
les politiques et les taux damortissement;
les estimations importantes;
dautres éléments (préciser).9.Dans le cas dun audit, y a-t-il des procédures daudit supplémentaires à mettre en uvre à légard des opérations et des soldes importants de lexercice précédent, afin de réduire le risque que les soldes douverture des comptes comportent des anomalies? Dans laffirmative, ajouter des renvois aux feuilles de travail relativement à ces procédures.10.A-t-on déterminé sil faudra faire état de limpossibilité dexprimer une opinion en raison de limpossibilité détablir, avec un degré dassurance suffisant, lexactitude des soldes douverture?Expertise11.A-t-on acquis une compréhension générale de lentité et de son environnement? (Préparer une note sur la compréhension de lentité ou utiliser une liste de contrôle standardisée pour consigner linformation.)12.Les associés et le personnel professionnel ont-ils une connaissance suffisante des méthodes comptables utilisées dans le secteur dactivité du client éventuel pour réaliser la mission? Dans la négative, peut-on obtenir cette connaissance facilement? Indiquer les sources.13.A-t-on identifié des secteurs qui exigent des connaissances spécialisées? Dans laffirmative, peut-on obtenir ces connaissances facilement? Indiquer les sources.Évaluation de lindépendance
Dautres interdictions qui ne sont pas mentionnées ici sappliquent aux missions réalisées auprès dentités cotées. Toutes les exigences et lignes directrices pertinentes de la section 290 du Code de lIFAC doivent être consultées.14.Déterminer et consigner en dossier toutes les interdictions (cest-à-dire les menaces à lindépendance pour lesquelles il nexiste pas de sauvegarde adéquate, par exemple celles qui sont énumérées ci-dessous):
lacceptation de marques dhospitalité ou de cadeaux importants du client;
des relations daffaires étroites avec le client;
des liens familiaux et personnels avec le client;
un montant dhonoraires proposé au client bien inférieur au prix du marché (à moins que la documentation prouve que toutes les normes applicables ont été respectées);
des participations financières dans lentité cliente;
un emploi récent durant la période déterminée (ou une possibilité demploi futur) dans lentité cliente, à titre de dirigeant, dadministrateur ou demployé pouvant exercer une influence notable;
des prêts et cautionnements consentis au client ou par ce dernier;
des classements effectués ou des écritures de journal passées sans lautorisation préalable de la direction;
lexécution de tâches de gestion pour le client;
la prestation de services autres que des services dassurance, par exemple des services de financement dentreprise, des services juridiques qui comprennent la résolution de litiges, ou des services dévaluation liés à des aspects significatifs pour les états financiers.A-t-on la certitude quaucune interdiction nempêche le cabinet ou un membre du cabinet de réaliser la mission?15.Se reporter à la partie B du Code de lIFAC pour obtenir des lignes directrices pour la détermination des menaces à lindépendance et des sauvegardes.
Identifier et consigner en dossier les menaces à lindépendance pour lesquelles il existe peut-être des sauvegardes. Traiter chacune des menaces ci-après pour le cabinet et pour chaque membre de léquipe de mission:
des menaces liées à lintérêt personnel, pouvant découler des intérêts financiers ou autres dun professionnel comptable ou dun membre de la famille immédiate ou de proches (par exemple dans les situations où la perte des honoraires du client serait importante);
des menaces liées à lautocontrôle, pouvant découler dun jugement antérieur qui doit être réévalué par le professionnel comptable responsable de ce jugement;
des menaces liées aux services de représentation, pouvant exister lorsquun professionnel comptable défend une position ou une opinion au point où son objectivité peut être ultérieurement compromise (par exemple dans les situations où il agit au nom dun client dans le cadre dun litige ou de la vente dactions);
des menaces liées à la familiarité, pouvant exister lorsque, en raison dune relation étroite, un professionnel comptable a trop à cur les intérêts dautres personnes ou entités;
des menaces liées à lintimidation, pouvant exister lorsquun professionnel comptable est dissuadé dagir avec objectivité en raison de menaces, réelles ou perçues.
Évaluer ces menaces afin de déterminer si, individuellement et collectivement, elles sont clairement négligeables. Consigner cette évaluation en dossier.
Pour chaque menace qui nest clairement pas négligeable, consigner en dossier les sauvegardes qui existent au sein de lentité ou du cabinet, et la façon dont ces sauvegardes permettent de ramener la menace à un niveau acceptable. Les sauvegardes du cabinet comprennent notamment les normes professionnelles et la surveillance, les politiques en matière de formation continue, linspection professionnelle, le système dassurance qualité et lapprobation des écritures de journal et des classements par le client. Les sauvegardes du client comprennent notamment un environnement de contrôle rigoureux et lembauche dun personnel compétent.
A-t-on la certitude que les sauvegardes sont suffisantes et que les menaces à lindépendance sont éliminées ou ramenées à un niveau acceptable?Appréciation du risque de mission16.A-t-on déterminé que les risques associés au secteur dactivité et au client éventuel sont acceptables pour le cabinet? Décrire tous les risques connus ou soupçonnés et leur incidence sur la mission, dont les suivants:
un propriétaire autoritaire;
des manquements aux lois et/ou aux règlements du secteur dactivité qui donneraient lieu à des amendes ou des pénalités importantes;
des problèmes de financement ou de solvabilité;
un vif intérêt manifesté par les médias à légard de lentité ou de ses dirigeants;
les tendances et la performance du secteur dactivité;
une direction trop prudente ou trop optimiste;
la participation à des entreprises très risquées;
des activités de nature particulièrement risquée;
des comptes et des systèmes comptables déficients;
lexistence dun nombre important dopérations inhabituelles ou dopérations entre parties liées;
la structure inhabituelle ou complexe de lentité et/ou de lexploitation;
la déficience des contrôles et de la gestion;
labsence de méthodes claires en matière de comptabilisation des produits;
lincidence importante de lévolution de la technologie sur le secteur ou lentité;
la possibilité que la direction profite davantages importants si le rendement ou les résultats financiers de lentité sont favorables;
les doutes quant à la compétence ou à la crédibilité de la direction;
des changements récents en ce qui a trait à la direction, au personnel clé, aux comptables ou aux avocats;
les obligations dinformation des sociétés ouvertes.17.Qui sont les utilisateurs probables des états financiers?
les banques;
le fisc;
les instances de réglementation;
la direction;
les créanciers;
les investisseurs et/ou les acheteurs potentiels;
les actionnaires et/ou les membres;
dautres utilisateurs.Les résultats de la mission auront-ils une incidence sur des litiges entre les actionnaires ou dautres litiges?Le fait que ces utilisateurs sappuieront sur le rapport constitue-t-il un risque raisonnable?18.Doit-on prêter une attention particulière à des postes ou comptes précis des états financiers? Dans laffirmative, consigner les détails en dossier.19.Lauditeur / le professionnel comptable précédent a-t-il proposé de nombreux ajustements ou a-t-il relevé beaucoup danomalies peu importantes non corrigées? Dans laffirmative, en consigner la raison probable et son incidence sur le risque de mission.20.A-t-on la certitude quil ny a aucune raison importante de douter de la capacité du client éventuel de poursuivre son exploitation dans un avenir prévisible (au moins un an)?21.A-t-on la certitude que le client éventuel est à la fois disposé et apte à verser des honoraires acceptables?Limitation de létendue de laudit22.A-t-on la certitude que la direction de lentité cliente nimposera aucune limitation de létendue de laudit?23.Le sujet visé par la mission peut-il être évalué en fonction de critères appropriés (par exemple, les IFRS)?24.Les échéances à respecter pour lexécution du travail sont-elles raisonnables?Autres éléments25.Doit-on se pencher sur dautres questions liées à lacceptation du client, par exemple effectuer une étude plus approfondie de lindépendance et des facteurs de risque? Dans laffirmative, consigner ces questions et leur solution en dossier.26.Autres observations.Conclusion de lassociéObservations de lassocié
D après ma connaissance préliminaire du client éventuel et des facteurs mentionnés précédemment, j attribuerais la cote suivante au client éventuel:
R' risque élevé R' risque modéré R' risque faible
J ai la certitude qu aucune interdiction n empêche le cabinet ou les membres de léquipe de mission deffectuer le travail.
En ce qui concerne les menaces importantes à lindépendance qui ont été identifiées, il existe des sauvegardes pour les éliminer ou les ramener à un niveau acceptable.
À ma connaissance, aucun facteur ne compromet notre indépendance ou lapparence dindépendance.
Jai la certitude que nous avons recueilli suffisamment de renseignements pour décider si nous devrions accepter la mission ou non.
À mon avis, nous devrions accepter R' ou refuser R' la mission.
Approbation du deuxième associé (le cas échéant)
Signature: Signature:
Date: Date:
Annexe D
Affectation des membres du cabinet aux missionsOuiNonSODocument contenant la politique et la procédureÉtapes de planification suggéréesDans les plus petits cabinets, la disponibilité, les nombreuses fins dexercice simultanées dentités clientes à des moments précis de lannée et labsence des compétences nécessaires sont des problèmes courants. Lorsque lon planifie laffectation du personnel aux missions, il est utile de tenir compte aussi de la nécessité de recourir à des experts à lextérieur du cabinet et de retenir leurs services en temps opportun.1.Définir lapproche du cabinet pour laffectation des associés et du personnel professionnel aux missions, en tenant compte de lensemble des besoins du cabinet et du bureau, et des mesures adoptées pour établir un équilibre entre les besoins en personnel, les compétences du personnel et le perfectionnement et lutilisation de chaque personne.
Planifier les besoins généraux du cabinet en personnel.
Cerner les besoins du cabinet pour des missions ponctuelles, le plus tôt possible.
Préparer le calendrier des missions pour déterminer la dotation en personnel, et organiser le travail.
Au moment de la détermination de la dotation en personnel et de lutilisation des associés et du personnel professionnel, tenir compte de la taille et de la complexité de la mission, de la disponibilité des membres du cabinet, de lexpertise spéciale requise, du moment où le travail doit être effectué, de la continuité et de la rotation périodique des membres du cabinet et des possibilités de formation sur place.2.Confier à un associé ou à un membre cadre expérimenté approprié la responsabilité daffecter les membres du cabinet aux missions. Pour déterminer les affectations, tenir compte des éléments suivants:les besoins en personnel et en temps pour une mission ponctuelle;
les évaluations des compétences des personnes au chapitre de lexpérience, de la fonction, de la formation et de lexpertise particulière;
le degré de supervision et de participation prévues du personnel responsable de la surveillance;
le temps dont les personnes affectées à la mission sont censées disposer;
les situations susceptibles de soulever des problèmes éventuels dindépendance et de conflits dintérêts, par exemple laffectation de membres du cabinet à des missions auprès de clients qui sont danciens employeurs ou des employeurs de membres de leur famille;
au moment de laffectation des membres du cabinet, prise en considération à la fois de la continuité et de la rotation pour assurer une réalisation efficiente de la mission et bénéficier du point de vue dautres membres du cabinet qui possèdent une expérience et une formation différentes.3.Prévoir lapprobation par lassocié responsable de la mission du calendrier de travail et de la dotation en personnel.
Soumettre pour revue et approbation les noms et les compétences des membres du cabinet à affecter à une mission.
Tenir compte de lexpérience et de la formation de léquipe de mission en regard de la complexité de la mission ou des autres besoins relatifs à la mission et du degré de supervision à assurer.
Annexe E
ConsultationOuiNonSODocument contenant la politique et la procédureLes petits cabinets auront peut-être davantage besoin de recourir à des consultants externes pour des transactions complexes, des questions de comptabilité spécialisées et des questions importantes dindépendance ou autres questions de déontologie. Le cabinet peut adapter cette liste à ses besoins et lutiliser comme guide pour la consultation et la consignation en dossier de la consultation.1.Transmettre aux membres du cabinet linformation relative aux politiques et procédures de consultation du cabinet.2.Préciser les domaines ou les situations particulières nécessitant une consultation à cause de la nature ou de la complexité du sujet, notamment les situations suivantes:
la publication récente de prises de position techniques;
les exigences spéciales de certains secteurs dactivité sur le plan de la comptabilité, de laudit ou des rapports;
les nouveaux problèmes relatifs à lexercice de la profession;
les exigences des instances législatives et réglementaires quant aux rapports à produire, en particulier dans les pays étrangers.3.Maintenir ou offrir laccès à une bibliothèque de référence appropriée et à dautres sources de documentation adéquates faisant autorité.
Établir la responsabilité du maintien dune bibliothèque de référence.
Disposer de manuels techniques et distribuer toutes les prises de position techniques.
Entretenir des accords de consultation avec dautres cabinets et professionnels afin de compléter les ressources du cabinet.4.Désigner des spécialistes qui seront des sources faisant autorité et définir leur pouvoir en cas de consultation.5.Préciser létendue de la documentation devant être fournie à la suite dune consultation dans les domaines et les situations particulières nécessitant cette démarche.
Conseiller les membres du cabinet quant à létendue de la documentation devant être préparée et à la responsabilité de sa préparation.
Indiquer le lieu où doit être conservée la documentation relative à la consultation.
Tenir des dossiers contenant les résultats des consultations aux fins de référence et de recherche.
Annexe F
Revue de contrôle qualité de la mission (procédures suggérées)OuiNonSOObservations1.Revoir les états financiers ou autres sujets considérés.2.Revoir le rapport proposé et indiquer sil est approprié dans les circonstances.3.Dans le cas dune mission daudit, revoir les dossiers de travail où sont consignés les risques daudit importants et la réponse du cabinet à légard de ces risques.4.Déterminer si les dossiers de travail choisis pour la revue reflètent le travail effectué à lappui des jugements et des conclusions dimportance formulés.5.Revoir la documentation pour y relever les preuves indiquant que les procédures dacceptation (ou de maintien, le cas échéant) ont été mises en uvre.6.Revoir les procédures dévaluation lorsque lon utilise le travail dautres auditeurs ou comptables.7.Revoir les procédures relatives au respect de la législation pertinente, des exigences dinscription à la cote le cas échéant et des critères (par exemple les IFRS).8.Revoir le caractère approprié de la sélection des membres de léquipe de mission.9.Revoir la lettre de mission.10.Revoir la lettre de déclaration signée par la direction ou les responsables de la gouvernance.11.Revoir les conclusions concernant la continuité de lexploitation.12.Revoir les preuves indiquant quune revue appropriée des dossiers de travail a été effectuée par les responsables de la mission dassurance.13.Revoir les autres rapports délivrés en relation avec la mission, comme les déclarations réglementaires des institutions financières.14.Revoir le niveau de services autres que dassurance fournis au client.15.Revoir limportance et le traitement des anomalies corrigées et non corrigées identifiées au cours de la mission.16.Revoir lévaluation faite par léquipe de mission de lindépendance du cabinet et des membres du cabinet, y compris du personnel des cabinets membres du réseau et des experts.17.Revoir les preuves indiquant que dautres associés ont été consultés à légard des questions difficiles ou litigieuses et des divergences dopinions et que les conclusions sont appropriées et ont été mises en uvre.18.Revoir les conseils des spécialistes consultés.19.Revoir les questions à communiquer à la direction et aux responsables de la gouvernance et, au besoin, aux instances de réglementation.20.Discuter avec lassocié responsable de la mission pendant la revue de contrôle qualité de la mission pour revoir les décisions relatives aux aspects litigieux, difficiles ou complexes de la mission qui ont une incidence sur linformation à fournir dans les états financiers.21.Lorsque les recommandations du responsable du contrôle qualité ne sont pas acceptées par lassocié responsable de la mission et que la question nest pas résolue à la satisfaction du responsable du contrôle qualité, le rapport ne peut être daté tant que la question nest pas résolue par la mise en uvre des procédures du cabinet concernant le traitement des divergences dopinions. Fournir des détails, le cas échéant.
Annexe G
Processus de surveillance du système de contrôle qualitéOuiNonSOObservationsSuggestions de questions à prendre en considération1.On a choisi un moment approprié pour lévaluation du système de contrôle qualité (cest-à-dire lors de périodes de ralentissement).2.On a revu la version actuelle du manuel de contrôle qualité du cabinet pour garantir une connaissance approfondie du système.3.On a pris en considération les changements survenus au sein de la profession et apportés aux prises de position faisant autorité qui pourraient entraîner une révision ou une mise à jour nécessaire du système de contrôle qualité ou des lignes directrices correspondantes.4.On a obtenu de linformation sur les politiques, les exigences et les pratiques du cabinet en matière de perfectionnement professionnel continu et évalué ces politiques, exigences et pratiques.5.Le respect par les associés et le personnel professionnel des exigences en matière de perfectionnement professionnel continu et les rapports correspondants ont fait lobjet dune revue.6.La gestion des initiatives récentes concernant lexercice de la profession dans les domaines où le cabinet offre ses services, et la responsabilité de connaître et de communiquer ces initiatives, ont fait lobjet dune revue.7.On a revu les programmes internes et externes de formation suivis par les associés et le personnel professionnel pendant la dernière année.8.On a interrogé le propriétaire (professionnel en exercice individuel) ou les associés responsables des divers aspects du système de contrôle qualité.
Au cours de chaque entretien, on leur a posé les questions suivantes:Des changements sont-ils survenus dans leur secteur qui vont nécessiter une modification du système de contrôle qualité ou de la documentation connexe?
Y aura-t-il au cours du prochain exercice des changements quil conviendrait de traiter immédiatement?
Des manquements ou autres événements importants indiquant une déficience du système de contrôle qualité sont-ils survenus dans leur secteur?
Un associé ou un membre du personnel professionnel sest-il montré réfractaire à lobservation de la politique du cabinet?
Des plaintes en provenance du cabinet ou de lextérieur concernant la non-conformité ont-elles été formulées?
Y a-t-il lieu de prendre en considération dautres questions susceptibles dêtre importantes pour la revue du système de contrôle qualité?9.Y a-t-il eu dautres revues réglementaires ou inspections professionnelles au cours de lannée? (Le cas échéant, obtenir des copies et analyser les résultats.)10.A-t-on examiné le caractère adéquat du processus de résolution des litiges/des différends et des mesures disciplinaires du cabinet? Plus précisément, il faut se renseigner sur la façon dont les questions disciplinaires ont été traitées et sur la résolution des questions signalées conformément aux politiques visant la protection des dénonciateurs.11.A-t-on sélectionné dans les dossiers du cabinet un échantillon des déclarations relatives aux questions dindépendance, de confidentialité, de respect des politiques du cabinet et des normes de contrôle qualité pour en établir la conformité (le cas échéant)?12.Les dossiers revus contenaient-ils de la documentation à prendre en considération et un rapport sur le caractère adéquat et approprié des décisions et des mesures prises sur les questions suivantes:
les plaintes internes et externes;
les divergences dopinions sur des questions dordre professionnel;
les manquements (de la part des associés et du personnel professionnel) relevés aux procédures et politiques.13.On a procédé à _____ (nombre) inspections de dossiers à laide dune liste de contrôle dinspection des dossiers, pour déterminer si les politiques de contrôle qualité du cabinet ont été respectées. Les dossiers ont été sélectionnés de telle sorte quau cours dun cycle dinspection de trois ans, les critères suivants soient respectés:
Les dossiers suivants auront été inspectés [modifier a) et b) en conformité avec la politique adoptée par le cabinet. Par exemple, on peut tenir compte à la fois de facteurs quantitatifs (nombre) et qualitatifs (risque)]:au moins une mission dexamen (limité) et une mission daudit de chaque associé;
au moins une mission dassurance ponctuelle.14.Indiquer toutes les déficiences importantes relevées lors de linspection du dossier. Lorsque des déficiences importantes ont été relevées, représentent-elles une déficience du système qui doit être corrigée ou un manquement à la politique du cabinet?15.Les dossiers inspectés ne doivent comprendre aucun dossier auquel le responsable de la surveillance a participé à titre dassocié responsable de la mission ou de responsable du contrôle qualité. Une autre personne devrait être affectée à ces dossiers. (Une réponse doit figurer dans la colonne de droite.)16.Après avoir appliqué les procédures décrites précédemment, le responsable de la surveillance a déterminé quil nétait pas nécessaire dapporter des modifications importantes au système de contrôle qualité ou à la documentation correspondante.
Si des modifications doivent être apportées au système de contrôle qualité, un rapport a été rédigé à lintention des associés indiquant notamment les modifications recommandées ou requises. Des justifications sont présentées à lappui des modifications proposées.17.On a pris en considération les circonstances pertinentes et on y a réagi:
on a pris en considération toute preuve dopposition ou de refus dadopter les modifications proposées ou les observations constructives;
il semble ne pas y avoir dopposition ou de refus de cette nature;
on a consulté le propriétaire ou lassocié ou un expert externe pour quil examine la proposition et quil offre des conseils sur la question de savoir si les modifications proposées ou les commentaires sont appropriés.18.Les conséquences des erreurs, omissions, litiges ou cas de non-respect observés dans le contexte des obligations légales, contractuelles et professionnelles du cabinet ont été prises en considération et signalées aux associés.19.Un rapport faisant état des procédures appliquées, des constatations découlant de lapplication de ces procédures et des recommandations qui en résultent a été préparé et soumis à lassocié ou aux associés concernés du cabinet. Le rapport a fait lobjet de discussions avec lassocié ou les associés et il a été convenu de mettre en uvre les recommandations et dinformer les associés et autres membres du personnel professionnel concernés des constatations et recommandations ou, si lassocié ou les associés nont pas donné leur assentiment, il a été convenu dutiliser les processus du cabinet pour la résolution des divergences dopinions et la consignation en dossier des résultats.
Annexe H
[NOM DU CABINET]
RAPPORT DU RESPONSABLE DE LA SURVEILLANCE
[NOM DU responsAble DE LA SURVEILLANCE]
[Date de publication]
[NOM DU CABINET]
Introduction
Aperçu
ISQC 1.48 énonce:
Le cabinet doit établir un processus de surveillance destiné à lui fournir lassurance raisonnable que les politiques et procédures liées au système de contrôle qualité sont pertinentes et adéquates, et quelles fonctionnent efficacement. Ce processus doit:
comporter un suivi et une évaluation en continu du système de contrôle qualité du cabinet, comprenant une inspection cyclique couvrant au moins une mission achevée pour chaque associé responsable de mission;
imposer que la responsabilité du processus de surveillance soit confiée à un ou des associés ou à dautres personnes ayant lexpérience et lautorité suffisantes et appropriées au sein du cabinet pour assumer cette responsabilité;
c) imposer que les personnes qui ont réalisé une mission ou procédé à la revue de contrôle qualité de celle-ci ne participent pas à linspection portant sur cette mission. (Réf.: par. A64 à A68)
[NOM DU CABINET]
Questionnaire du responsable de la surveillance
Le rapport du responsable de la surveillance fait état principalement des réponses aux questions suivantes.
Pour chaque question pour laquelle la réponse est « non », veuillez présenter vos observations, conclusions et recommandations (le cas échéant) dans votre rapport à lassocié responsable du contrôle qualité.
OuiNonSOObservations1.La gestion du système de contrôle qualité du cabinet est-elle confiée à un associé ou à une autre personne ayant lexpérience et lautorité suffisantes et appropriées?2.Le cabinet a-t-il un manuel ou des politiques de contrôle qualité écrits?3.Le contenu du manuel de contrôle qualité (MCQ) écrit est-il conforme à tous les égards importants aux exigences dISQC 1 ou à dautres exigences du pays?4.Les résultats de la comparaison du MCQ du cabinet et des exigences énoncées dans ISQC 1 (ou dautres exigences du pays) ont-ils été communiqués à la personne responsable du système de contrôle qualité du cabinet (y compris des informations sur les politiques, les procédures et la documentation absentes ou non appropriées)?5.A-t-on revu au moins une mission pour chaque associé?6.Pour chaque mission ayant fait lobjet dune revue, le responsable de la surveillance sest-il assuré quil nétait ni membre de léquipe de mission ni responsable du contrôle qualité de la mission?7.A-t-on trouvé des déficiences qui semblaient systémiques, répétitives ou importantes et qui nécessitaient une action rapide?8.Y a-t-il des preuves quun rapport délivré par le cabinet nétait peut-être pas approprié?9.Y a-t-il des preuves que des procédures exigées relativement à la mission nont pas été mises en uvre?10.Les déficiences ont-elles été toutes signalées par écrit à lassocié responsable du système de contrôle qualité au sein du cabinet?11.Pour les dossiers ayant fait lobjet dune revue, a-t-on rempli les listes de contrôle appropriées relatives à linspection des dossiers et conservé ces listes de contrôle dans la documentation? 12.Y a-t-il des preuves que lassocié responsable du système de contrôle qualité du cabinet a communiqué au moins une fois lan avec le ou les associés appropriés et avec dautres personnes au sujet des procédures de surveillance mises en uvre au cours de la dernière année et des conclusions tirées de ces procédures, et donné une description des déficiences systémiques, répétitives ou autres déficiences importantes relevées et des mesures prises pour résoudre ces déficiences?
Rapport du responsable de la surveillance
Destinataire: (Associé responsable du système de contrôle qualité du cabinet)
Revue effectuée entre (date du début) et (date de la fin)
Période couverte: Du (date du début) à (date de la fin)
Nom du professionnel en exercice individuel/de lassocié ou des associés pour lesquels les dossiers ont fait lobjet dune revue:
Jai été désigné/engagé pour effectuer une inspection de surveillance pour le cabinet, y compris une revue des politiques de contrôle qualité et la revue dau moins une mission pour chaque associé.
La gestion du système de contrôle qualité du cabinet [semble/ne semble pas] être confiée à un associé ou une autre personne ayant lexpérience et lautorité suffisantes et appropriées.
(Ajouter une explication si la conclusion est négative.)
Le cabinet [dispose/ne dispose pas] dun manuel de contrôle qualité (MCQ) et/ou de politiques et procédures de contrôle qualité écrits.
(Ajouter lexplication donnée par lassocié ou les associés responsables du système de contrôle qualité si le MCQ écrit est incomplet.)
À mon avis, le contenu du manuel de contrôle qualité (MCQ) écrit [est/nest pas] conforme à tous les égards pertinents aux exigences énoncées dans ISQC 1 [ou une autre exigence du pays].
Jai constaté que les politiques, procédures et documents suivants étaient absents du MCQ ou étaient inappropriés [Jai constaté quaucune politique, procédure et document nétait absent du MCQ ou inapproprié].
Jai trouvé des [je nai pas trouvé de] preuves que lassocié ou les associés responsables du système de contrôle qualité du cabinet ont communiqué au moins une fois lan avec les associés appropriés et avec dautres personnes au sujet des procédures de surveillance mises en uvre au cours de la dernière année et des conclusions tirées de ces procédures, et donné une description des déficiences systémiques, répétitives ou autres déficiences importantes relevées et des mesures prises pour résoudre ces déficiences.
Jai procédé à la revue dau moins une mission pour chaque associé.
Pour chaque mission ayant fait lobjet dune revue, jai vérifié que je nétais ni membre de léquipe de mission ni responsable du contrôle qualité de la mission.
Ajouter des informations détaillées sur chaque mission sélectionnée (y compris le nom de lassocié, le type de mission, le nom du client et la date de clôture).
Jai trouvé [je nai pas trouvé], dans les dossiers des missions, des déficiences qui semblaient systémiques, répétitives ou importantes et qui nécessitaient une action rapide.
Ajouter des informations détaillées sur les déficiences trouvées.
Jai trouvé des [je nai pas trouvé de] preuves indiquant quun rapport délivré par le cabinet était peut-être inapproprié.
Ajouter des informations détaillées sur les preuves indiquant quun rapport délivré nétait peut-être pas approprié.
Jai trouvé des [je nai pas trouvé de] preuves que les procédures relatives à la mission exigées en vertu des ISA ou par le cabinet nont pas été mises en uvre.
Ajouter des informations détaillées sur les preuves indiquant que les procédures requises nont pas été mises en uvre, y compris un renvoi à lexigence pertinente.
Jai présenté toutes les déficiences trouvées dans le cadre de ma revue à lassocié ou aux associés responsables du système de contrôle qualité du cabinet.
Pour les dossiers ayant fait lobjet dune revue, jai rempli les listes de contrôle appropriées relatives à linspection des dossiers, et ces listes de contrôle sont annexées au présent rapport.
MODÈLE DE MANUEL DE CONTRÔLE QUALITÉ
PROFESSIONNEL EN EXERCICE INDIVIDUEL COMPTANT DU PERSONNEL NON PROFESSIONNEL
Modèle de manuel À qui ce modèle est-il destiné? Comment doit-il être utilisé?
Les politiques et procédures suggérées dans ce modèle de manuel concernent les cabinets des professionnels en exercice individuel (CPEI) et elles visent à aider ces cabinets à établir et à mettre en uvre un système de contrôle qualité conforme à ISQC 1. Le contenu de ce manuel devrait être revu et modifié en fonction des circonstances propres à chaque cabinet. Les acronymes servant à désigner les postes de direction devraient être modifiés pour refléter les titres utilisés au sein du cabinet. Les mots et les expressions définis dans ISQC 1 et dans le manuel daudit de lIFAC ont la même signification dans le présent manuel.
Lorsquil indique une meilleure pratique suggérée, plutôt quune exigence, le texte est présenté en italique. Les cabinets peuvent choisir déliminer ces paragraphes de leur modèle de manuel.
Aux fins du présent manuel, le terme « personnel » employé seul désigne le personnel technique, à savoir le (les) membre(s) du personnel qui exécute(nt) les tâches techniques relatives aux missions en soutien au professionnel exerçant à titre individuel. Cette définition exclut le personnel qui exécute uniquement des tâches non techniques de nature administrative.
TABLE DES MATIÈRES
Page
Énoncé de politique général 4
Rôles et responsabilités généraux du PEI et du personnel 4
1. Responsabilité de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet 5
1.1 Ton donné par la direction 5
1.2 Fonctions de direction 5
2. Règles de déontologie pertinentes 6
2.1 Indépendance 6
2.2 Conflits dintérêts 8
2.3 Confidentialité 9
3. Acceptation et maintien des relations clients et des missions ponctuelles 11
3.1 Acceptation et maintien 11
3.2 Nouvelles offres de services 11
3.3 Interruption dune relation client 12
4. Ressources humaines 13
4.1 Recrutement et fidélisation 13
4.2 Perfectionnement professionnel continu 14
4.3 Affectation des équipes de mission 14
4.4 Mise en application des politiques de contrôle qualité (discipline) 14
4.5 Conformité récompensée 15
5. Réalisation des missions 16
5.1 Rôle du PEI en tant que responsable de la mission 17
5.2 Consultation 18
5.3 Divergences dopinions 18
5.4 Revue de contrôle qualité dune mission 19
6. Surveillance 21
6.1 Programme de surveillance 21
6.2 Procédures dinspection 22
6.3 Rapport sur les résultats de la surveillance 22
6.4 Évaluation, communication et correction des déficiences 23
6.5 Plaintes et allégations 23
7. Documentation 25
7.1 Documentation des politiques et procédures du cabinet 25
7.2 Documentation de la mission 25
7.3 Documentation de la revue de contrôle qualité de la mission 25
7.4 Accès aux dossiers et conservation de la documentation des missions 26
Énoncé de politique général
Le cabinet du professionnel en exercice individuel (CPEI) a pour objectif de mettre en place, mettre en uvre, maintenir, surveiller et faire respecter un système de contrôle qualité afin dobtenir lassurance raisonnable que le professionnel en exercice individuel (PEI) et son personnel se conforment à la Norme internationale de contrôle qualité (ISQC) 1, « Contrôle qualité des cabinets réalisant des missions daudit ou dexamen détats financiers, et dautres missions dassurance et de services connexes » [ou aux normes professionnelles équivalentes et aux exigences légales et réglementaires applicables dans le pays du cabinet], et que les rapports de mission du cabinet sont appropriés dans les circonstances.
Insérer les documents du cabinet qui donnent des détails sur lénoncé de mission et/ou les buts du cabinet. Le Guide contient des lignes directrices sur les documents qui pourraient être inclus.Rôles et responsabilités généraux du PEI et du personnel
La responsabilité et lautorité ultime à légard du système de contrôle qualité incombent au PEI. Le PEI et chaque membre du personnel sont responsables, à des degrés divers, de la mise en uvre des politiques de contrôle qualité du cabinet.
Le cabinet souscrit aux valeurs suivantes: [indiquer les autres valeurs communes qui caractérisent la culture du cabinet].
Le PEI et le personnel sont tenus de respecter les lignes directrices suivantes:
Insérer ci-après toutes les lignes directrices visées. Le Guide énonce des lignes directrices qui pourraient être incluses.
Responsabilités de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet
Ton donné par la direction
Le PEI détermine toutes les questions clés qui concernent les activités professionnelles.
Le PEI accepte la responsabilité de définir et de promouvoir une culture axée sur le contrôle qualité au sein du cabinet, et de fournir et de maintenir le présent manuel ainsi que tous les autres outils daide et lignes directrices nécessaires pour soutenir la qualité des missions.
Le PEI détermine la structure de fonctionnement et de communication. En outre, il peut désigner, parmi les membres qualifiés du personnel, annuellement ou selon une autre base périodique, la (les) personne(s) responsable(s) de la tenue des documents ou dautres composantes administratives du système de contrôle qualité. Cependant, il demeure le responsable ultime de ces fonctions.
Le PEI effectuera une évaluation pour déterminer si les personnes qui assument des responsabilités et tâches précises possèdent une expérience et des capacités suffisantes et appropriées pour exercer leurs responsabilités.
Fonctions de direction
Dans le présent manuel de contrôle qualité, il est fait mention de diverses fonctions de direction au sein dun CPEI. Le PEI peut exercer plus dun rôle. Cependant, la fonction des ressources humaines peut être confiée à des membres du personnel qui possèdent les compétences appropriées et le RCQ sera une personne externe qualifiée.
PEI (Professionnel en exercice individuel). Propriétaire et dirigeant dun CPEI.
RCQ (Responsable du contrôle qualité). Tout professionnel exerçant la fonction de revue de contrôle qualité des missions.
RH (Ressources humaines). Responsabilité de toutes les fonctions relatives aux ressources humaines, y compris la tenue des dossiers relatifs aux activités professionnelles comme les cotisations professionnelles et autres droits dadhésion et le perfectionnement professionnel.
Règles de déontologie pertinentes
Le PEI reconnaît la valeur dune direction en matière de déontologie et accepte la responsabilité dassurer cette direction.
Indépendance
Le PEI et le personnel doivent faire preuve dune indépendance desprit et dune apparence dindépendance à légard des clients et des missions dassurance.
Lindépendance doit être maintenue tout au cours de la période de la mission pour toutes les missions dassurance, comme lindiquent et lexigent:
Le Code de déontologie des professionnels comptables de lInternational Federation of Accountants (Code de lIFAC), en particulier la section 290;
lISQC 1;
lInternational Standard on Auditing (ISA) 220, « Contrôle qualité des missions daudit détats financiers ».
Si les menaces à lindépendance ne peuvent être éliminées ou ramenées à un niveau acceptable grâce à lapplication des sauvegardes appropriées, le cabinet doit éliminer lactivité, lintérêt ou la relation qui crée la menace, ou ne pas accepter ou maintenir la mission (lorsque le retrait nest pas interdit en vertu dune loi ou dun règlement).
Le PEI a la responsabilité de résoudre de façon appropriée les menaces à lindépendance.
Le PEI et les membres du personnel doivent examiner leur propre situation pour relever les menaces à lindépendance ou les menaces potentielles. Le PEI doit être informé des menaces identifiées par les membres du personnel.
Le PEI doit consigner en dossier le détail des menaces identifiées, y compris les relations ou les circonstances mettant en cause un client, et les sauvegardes qui ont été appliquées.
Tous les membres du personnel doivent donner chaque année une confirmation écrite indiquant quils comprennent et respectent la section 290 du Code de lIFAC et les politiques du cabinet en matière dindépendance.
Les membres du personnel affectés à une mission dassurance doivent confirmer au PEI quils sont indépendants relativement au client et à la mission ou informer le PEI de toute menace réelle ou potentielle à lindépendance pour que des sauvegardes appropriées puissent être appliquées.
Les membres du personnel doivent indiquer au PEI si, à leur connaissance, au cours de la période sur laquelle porte la confirmation, un membre de léquipe de mission a fourni un service qui serait interdit en vertu de la section 290 du Code de lIFAC ou par dautres instances de réglementation et qui pourrait empêcher le PEI de mener à terme une mission dassurance.
Lorsque le PEI le demande, le personnel doit prendre les mesures raisonnables nécessaires pour éliminer toute menace à lindépendance ou la ramener à un niveau acceptable. Ces mesures peuvent consister notamment:
à cesser de faire partie de léquipe de mission;
à cesser ou modifier certaines tâches ou certains services spécifiques accomplis lors dune mission;
à se départir dintérêts financiers ou dune participation;
à mettre fin à des relations personnelles ou daffaires avec les clients, ou modifier la nature de ces relations;
à soumettre le travail à une revue additionnelle par un professionnel comptable externe ou dautres membres du personnel;
à prendre dautres mesures raisonnables appropriées dans les circonstances.
2.1.1 Rotation des membres du personnel affectés aux missions daudit dentités cotées
Le PEI et les membres du personnel doivent se conformer à la section 290 du Code de lIFAC sur la rotation obligatoire du responsable de la mission et du responsable du contrôle qualité pour toutes les missions daudit dentités cotées.
Lorsque le client daudit est une entité cotée et que le PEI ou le RCQ entretient des relations de travail avec ce client depuis une période de [indiquer le nombre dannées déterminé par la politique du cabinet, qui nexcède normalement pas sept ans], cette personne ne doit pas participer à la mission avant quune période de [normalement pas moins de deux ans] se soit écoulée. Cependant, un certain degré de souplesse peut être nécessaire dans certaines circonstances, notamment lorsque le maintien de laffectation du PEI ou du RCQ à la mission daudit est particulièrement important. Dans ces circonstances, des sauvegardes équivalentes doivent être appliquées pour ramener les menaces à un niveau acceptable. Ces sauvegardes comprennent, à tout le moins, une revue additionnelle du travail accompli, réalisée par un collègue professionnel qui nest pas associé à léquipe de mission. Les circonstances dans lesquelles la rotation ne serait pas recommandée ou exigée doivent être probantes.
Lorsquune menace à lindépendance importante mettant en cause le PEI ou le RCQ est récurrente, la rotation est la première sauvegarde à appliquer pour ramener la menace à un niveau acceptable.
Lévaluation de lindépendance de léquipe de mission est un aspect important des procédures dacceptation et de maintien du client. Lorsque lévaluation amène à conclure que la rotation de certaines personnes est nécessaire, la question doit être soumise au PEI.
Après avoir examiné les circonstances (y compris la réaction prévue du client), le PEI présentera le plus tôt possible sa décision sur la nécessité deffectuer ou non une rotation.
Si la rotation est jugée nécessaire, le PEI confiera à un professionnel comptable qualifié autre (externe) la direction de léquipe de mission et précisera la durée de la période pendant laquelle la personne ne doit pas participer à laudit de lentité et les autres exigences pertinentes.
Si la rotation nest pas jugée nécessaire, le PEI identifiera dautres sauvegardes pour ramener le risque à un niveau acceptable.
Conflits dintérêts
Le PEI et le personnel doivent appliquer la section 220 du Code de lIFAC concernant les intérêts, les influences ou les relations qui peuvent créer un conflit dintérêts. Le PEI et le personnel doivent être libres de tout intérêt, influence ou relation relativement aux affaires du client qui peuvent affecter leur jugement professionnel ou leur objectivité.
Le PEI a la responsabilité de lélaboration, de la mise en uvre, du respect, de lapplication et de la surveillance des méthodes et procédures conçues pour aider le PEI et le personnel à comprendre, identifier, consigner et traiter les conflits dintérêts, et déterminer la solution appropriée.
Le PEI doit sassurer que les procédures appropriées sont appliquées lorsque des conflits dintérêts ou des conflits dintérêts potentiels sont identifiés. Il est présumé quà défaut de preuve du contraire, chaque fois quun conflit ou un conflit potentiel est identifié, le PEI ou les membres du personnel ne doivent pas agir, donner des conseils ou faire des commentaires tant quils nont pas examiné minutieusement les faits et circonstances de la situation, et quils ne considèrent pas que les sauvegardes et les communications nécessaires sont en place et quil est approprié dagir.
La décision dagir ou de donner des conseils dans ces circonstances est extrêmement rare et il est suggéré de bien consigner en dossier les détails de cette décision.
Les membres du personnel doivent examiner leur propre situation et signaler au PEI tout conflit dintérêts ou conflit dintérêts potentiel les mettant en cause, eux-mêmes ou leur famille immédiate. Le PEI et les membres du personnel doivent aussi déterminer et mentionner si des conflits dintérêts entre eux et les clients du cabinet existent, en particulier sils fournissent des services directement à ces clients. Ils doivent faire preuve de diligence, appliquer la politique du cabinet et discuter des circonstances identifiées pour déterminer comment traiter la situation et si un service donné devrait être évité.
Après consultation avec les autres membres du personnel, le PEI doit prendre la décision finale quant à la résolution dun conflit dintérêts donné, qui peut comporter les mesures suivantes:
refuser le service, la mission ou laction, ou y mettre fin;
déterminer et exiger des mesures et des procédures spécifiques pour traiter le conflit dintérêts de façon appropriée, protéger linformation sensible et linformation sur le client, et sassurer que les consentements appropriés soient obtenus et que les informations soient divulguées lorsque lon détermine quil est acceptable dagir;
consigner de façon appropriée en dossier le processus, les sauvegardes appliquées et les décisions prises ou les recommandations formulées;
appliquer les procédures disciplinaires et les sanctions prévues pour le PEI et le personnel en cas de non-respect;
mettre en place des mesures de planification préventives pour aider à éviter que des situations de conflits dintérêts surviennent et prendre part à ces mesures.
Le PEI signalera au client les intérêts ou activités commerciales du cabinet susceptibles de présenter un conflit dintérêts, les noms de toutes les parties pertinentes connues dans les situations où le cabinet agit pour deux parties ou plus relativement à une question où leurs intérêts respectifs sont en conflit, et le fait que le cabinet nagit pas exclusivement pour un client donné dans la prestation des services proposés. Dans tous les cas, le cabinet doit obtenir le consentement du client pour agir.
Lorsque le cabinet décide de continuer daccepter la mission, le PEI et le personnel doivent consigner dans le dossier de mission les conflits identifiés, généralement dans les sections « acceptation et maintien » ou « planification » du dossier. La documentation comprendra la correspondance ou les discussions sur la nature du conflit, de même que les consultations avec dautres personnes, les conclusions tirées, les sauvegardes appliquées et les procédures suivies pour traiter le conflit.
Sil faut assurer la confidentialité à lintérieur du cabinet, il peut être nécessaire dempêcher les autres membres du personnel davoir accès à linformation au moyen de pare-feu, de dispositifs pour assurer la sécurité physique et la sécurité du personnel, des dossiers et de linformation, daccords de non-divulgation spécifiques ou de la séparation et du verrouillage des dossiers ou de laccès aux données. Lorsque le cabinet prend ces mesures, tous les membres du personnel concernés doivent les respecter et sy conformer sans exception. En général, cependant, les situations nécessitant ce genre de mesures doivent être évitées.
Il est suggéré que les membres du personnel qui ne sont pas certains de leurs responsabilités concernant lévaluation dun conflit ou dun conflit potentiel discutent avec dautres membres du personnel non concernés par le conflit pour leur demander daider à lévaluation.
Si les membres du personnel ont connaissance que dautres personnes prennent part (sciemment ou par inadvertance) à des situations contraires à des politiques du cabinet ou des déterminations spécifiques concernant les missions (autres que des cas négligeables ou sans conséquence), il est recommandé que la question soit immédiatement soumise au PEI.
Confidentialité
Le PEI et le personnel doivent protéger toute information sur le client qui doit être tenue confidentielle et protégée, et en préserver la confidentialité comme lexigent les lois en place, les instances de réglementation, la section 140 du Code de lIFAC, la politique du cabinet et les instructions spécifiques du client ou ententes avec ce dernier.
Linformation sur le client et toute information personnelle obtenue pendant la mission doivent être utilisées ou divulguées uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été recueillies.
Linformation personnelle et linformation sur le client seront conservées uniquement de la façon définie par la politique en matière daccès et de conservation du cabinet. Les documents seront conservés en dossier aussi longtemps que nécessaire pour respecter les exigences professionnelles, légales ou réglementaires.
La politique du cabinet exige que linformation personnelle et linformation sur le client soient aussi exactes, complètes et à jour que possible.
La politique du cabinet permet quune personne ou un client (avec lautorisation appropriée), sur demande, soit informé de lexistence, de lutilisation et de la divulgation de linformation personnelle ou de linformation équivalente précisée sur lentité et que (au besoin) laccès soit donné à cette information. Cette information ne comprend pas nécessairement les dossiers de travail, qui sont la propriété du cabinet.
Le PEI communique ses politiques et donne accès à linformation sur les lignes directrices, règles et interprétations au moyen du présent manuel de contrôle qualité, dautres documents du cabinet (comme les documents de formation) et de documents électroniques, pour sensibiliser le personnel aux questions et exigences en matière de protection des renseignements personnels et de confidentialité des informations sur les clients.
La politique du cabinet exige le maintien dune technologie conforme à la norme du secteur, y compris les pare-feu, le matériel et les logiciels, de même que des procédures de transmission et de stockage des données conçues pour conserver, cataloguer et récupérer linformation électronique, et protéger cette information contre un accès non autorisé et une utilisation non appropriée (à la fois à lintérieur et à lextérieur du cabinet) [le cas échéant].
La politique du cabinet exige également le maintien de procédures de manutention et dentreposage des dossiers sur support papier à lintérieur et à lextérieur du cabinet, et dinstallations visant à protéger, conserver, cataloguer et récupérer linformation contenue dans ces dossiers et à protéger cette information contre un accès non autorisé ou une utilisation non appropriée (à la fois à lintérieur et à lextérieur du cabinet).
Le cabinet exige aussi quune déclaration de confidentialité soit signée par tous les membres du cabinet lors de lembauche, puis annuellement, et il est recommandé que cette documentation soit conservée en dossier. Tous les membres du cabinet sont censés avoir une connaissance approfondie de lénoncé de politique du cabinet sur la confidentialité et le respecter. La signature de laccord de confidentialité du cabinet attestera de cette compréhension.
Acceptation et maintien des relations clients et des missions ponctuelles
Acceptation et maintien
Le cabinet accepte de nouvelles missions ou maintient des missions et relations clients existantes uniquement après quun processus de revue a été effectué par le PEI ou un membre du personnel qualifié.
Pour chaque mission, une revue du maintien dune relation client consignée en dossier doit être effectuée pour déterminer sil est approprié de continuer doffrir des services au client, compte tenu des missions antérieures et de la planification de la mission maintenue. Cette revue tiendra également compte des exigences en matière de rotation.
Le PEI doit approuver par écrit la décision daccepter ou de maintenir une mission en conformité avec les politiques et procédures du cabinet.
Si, après que la phase dacceptation et de planification de la mission a pris fin, des risques significatifs associés au client ou à la mission sont identifiés, le PEI envisagera de consulter un professionnel externe qualifié et consignera en dossier la façon dont les questions ont été résolues.
Si, après avoir décidé daccepter ou de maintenir une mission, le PEI reçoit des informations qui, si elles avaient été connues plus tôt, lauraient conduit à refuser la mission, il doit déterminer sil maintient la mission et il demandera normalement lavis dun conseiller juridique concernant sa position et ses options pour sassurer quil respecte les exigences professionnelles, légales et réglementaires.
Insérer les autres politiques ou critères du cabinet relativement à lacceptation. La section 3.2 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.Nouvelles offres de services
Les offres de services à des clients éventuels peuvent être préparées par un membre du personnel compétent et revues par le PEI. Cependant, lévaluation dun client éventuel et lapprobation par les personnes autorisées doivent précéder la présentation dune offre de services.
Pour chaque nouveau client, il faut procéder à un examen, et le processus dexamen doit être consigné en dossier avant que le cabinet accepte la mission. Ce processus comprend lappréciation des risques associés au client.
Le PEI se renseignera auprès des membres de son personnel ou de tiers pour déterminer sil doit envisager de présenter une offre de services à un nouveau client. Il peut aussi procéder à des recherches dinformations, en utilisant notamment les renseignements en ligne faciles à obtenir.
Lorsque le cabinet a déterminé quil accepte un nouveau client, il doit respecter les règles de déontologie pertinentes (par exemple communiquer avec lancien cabinet si le code de déontologie de lorganisme membre lexige) et préparer une lettre de mission qui sera signée par le nouveau client.
Interruption dune relation client
Le cabinet a défini le processus à suivre lorsquil détermine quil est nécessaire de démissionner. Ce processus consiste notamment à prendre en considération les exigences professionnelles, légales et réglementaires et les obligations dinformation quelles imposent.
Le PEI rencontrera les dirigeants et les personnes responsables de la gouvernance de lentité cliente pour discuter des faits et circonstances menant à la démission.
Le PEI consignera en dossier les questions importantes qui ont mené à la démission, y compris les résultats des consultations, les conclusions tirées et le fondement de ces conclusions.
Si une exigence professionnelle, légale ou réglementaire oblige le cabinet à maintenir la mission, les raisons du maintien doivent être consignées en dossier, y compris la prise en considération dune consultation avec le conseiller juridique.
Ressources humaines
Le PEI reconnaît la valeur et lautorité du responsable des RH pour toutes les questions relatives aux ressources humaines. Le responsable des RH a la responsabilité des fonctions suivantes:
maintenir les politiques en matière de ressources humaines;
identifier les modifications à apporter aux politiques pour se conformer aux lois et règlements du travail, et pour demeurer concurrentiel sur le marché;
fournir des lignes directrices et des services de consultation sur les questions relatives aux ressources humaines;
maintenir les systèmes dévaluation de la performance;
sur demande, recommander des mesures ou procédures spécifiques appropriées dans les circonstances (cest-à-dire la discipline, le recrutement);
prévoir la formation professionnelle en interne;
maintenir les dossiers du personnel (y compris les déclarations annuelles dindépendance, la déclaration de confidentialité et les rapports de perfectionnement professionnel continu);
élaborer et offrir des séances dorientation.
Recrutement et fidélisation
Pour sassurer que le cabinet a la capacité et les compétences nécessaires pour répondre aux besoins de ses clients, le PEI et le responsable des RH doivent évaluer ses besoins en matière de services professionnels. Cette évaluation consistera généralement à établir des prévisions détaillées des besoins aux fins des missions au cours de chaque période civile pour identifier les périodes de pointe et les pénuries éventuelles de ressources.
Le responsable des RH utilise les processus actuels relatifs aux demandes demploi, aux entrevues et à la documentation aux fins du recrutement, qui comprennent la confirmation des diplômes et des titres de compétences, de même quune vérification des références.
Insérer les autres politiques ou procédures du cabinet relativement au recrutement. La section 4.2 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.
Le responsable des RH remet à tous les nouveaux membres du personnel des documents dorientation dès que possible après leur entrée en fonction. Les documents dorientation doivent comprendre un exemplaire complet des politiques et procédures du cabinet. Une période de probation de [préciser la durée] sapplique à tous les nouveaux membres du personnel.
Le PEI sefforce didentifier des possibilités de cheminement professionnel pour le personnel afin de conserver des professionnels compétents et dassurer ainsi sa durabilité et sa croissance continue.
Le cabinet revoit périodiquement lefficacité de son programme de recrutement de pair avec une évaluation de ses besoins actuels en personnel pour déterminer sil y a lieu de réviser le programme.
Perfectionnement professionnel continu
Le PEI doit satisfaire aux exigences minimales en matière de perfectionnement professionnel continu définies dans [indiquer les exigences du pays ou de lorganisme membre] (en conformité avec lInternational Education Standard (IES) 7, « Continuing Professional Development: A Program of Lifelong Learning and Continuing Development of Professional Competence » [Norme internationale sur la formation des professionnels comptables (IES) 7, Perfectionnement professionnel continu: un programme dapprentissage et de perfectionnement professionnel permanents] de lIFAC, qui prescrit que les organismes membres de lIFAC doivent intégrer une exigence en matière de perfectionnement professionnel continu au maintien de ladhésion dun professionnel comptable, et avec lIES 8, « Competence Requirements for Audit Professionals » [Compétences requises des auditeurs], qui précise les exigences en matière de compétences des auditeurs; les organismes membres de lIFAC doivent établir, au moyen de politiques et de procédures, que les membres satisfont à ces exigences. Des exigences additionnelles en matière de perfectionnement professionnel continu peuvent être imposées par les organismes membres ou les instances de réglementation de divers pays.)
Affectation des équipes de mission
Grâce aux politiques et procédures du cabinet, le PEI sassure de laffectation des membres du personnel appropriés (individuellement et collectivement) à chaque mission. Les responsabilités du PEI sont clairement définies dans le présent manuel et dans les modèles relatifs aux missions fournis par le cabinet. Le PEI a aussi la responsabilité de sassurer que chaque personne affectée à la mission et léquipe de mission dans son ensemble ont les compétences nécessaires pour réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et au système de contrôle qualité du cabinet.
Le PEI planifie aussi les possibilités dencadrement des membres débutants par les membres cadres pour assurer le perfectionnement des membres du cabinet moins expérimentés.
Lorsquil choisit les membres du cabinet quil convient daffecter à une mission, le PEI porte une attention particulière à la continuité auprès du client, compte tenu des exigences en matière de rotation, pour assurer une complémentarité et des occasions adéquates à léquipe de mission.
Mise en application des politiques de contrôle qualité (discipline)
Le système de contrôle qualité du cabinet requiert davantage quune surveillance efficace. Il est essentiel davoir un processus de mise en application qui prévoit des conséquences et des procédures correctives en cas de non-respect, dindifférence, dabsence de diligence et dattention, dabus et de contournement.
Le PEI a la responsabilité générale du processus disciplinaire du cabinet. Les mesures correctives sont déterminées et administrées en ayant recours à la consultation, plutôt que de façon autocratique. Les mesures correctives adoptées dépendront des circonstances.
Les infractions sérieuses, intentionnées ou répétées ou lindifférence à légard des politiques du cabinet et des règles professionnelles ne peuvent être tolérées. Des mesures appropriées doivent être prises pour modifier le comportement du membre du personnel ou pour mettre fin à la relation de la personne avec le cabinet.
Insérer les autres politiques ou procédures du cabinet relativement à la discipline. La section 4.5 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.Conformité récompensée
Le respect des politiques du cabinet sera pris en considération et abordé lors de lévaluation spécifique et générale de chaque membre du personnel de façon continue et dans le cadre du processus de revue régulier des membres du personnel.
Une pondération appropriée sera attribuée aux éléments identifiés lors de lévaluation de la performance et de la détermination des niveaux de rémunération, des primes, des promotions, du cheminement professionnel et de lautorité au sein du cabinet.
Les évaluations de la performance, effectuées de façon régulière, ont normalement la forme et le contenu définis par la politique du cabinet.
Réalisation des missions
Au moyen des politiques et procédures établies et de son système de contrôle qualité, le cabinet exige que les missions soient réalisées conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables.
Les systèmes généraux du cabinet sont conçus pour fournir lassurance raisonnable que le personnel fait lobjet dune planification, dune supervision et dune évaluation adéquates et appropriées, et que les rapports de mission sont appropriés dans les circonstances.
Pour faciliter une performance uniforme et conforme aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires de la part du personnel lors de la réalisation des missions, le cabinet fournit des modèles de dossiers de travail pour la consignation en dossier du processus de mission pour les clients. Ces modèles sont mis à jour au besoin pour refléter les changements apportés aux normes professionnelles. Le personnel utilise ces modèles pour consigner en dossier les faits, risques et évaluations importants relatifs à lacceptation ou au maintien de chaque mission. Le personnel est encouragé à exercer son jugement professionnel lorsquil modifie ces modèles pour sassurer que ces éléments sont consignés en dossier et évalués de façon appropriée pour chaque mission conformément aux normes professionnelles et aux politiques du cabinet.
Le cabinet fournit également des outils de recherche et documents de référence, un système de contrôle qualité tel quil est défini dans le présent manuel, des logiciels et du matériel appropriés conformes à la norme du secteur, y compris la sécurité daccès aux données et au système, et des lignes directrices, ainsi que des politiques et programmes en matière de formation, y compris un soutien pour le respect des exigences en matière de perfectionnement professionnel de [indiquer le pays concerné].
Lorsquils réalisent une mission, tous les membres du personnel doivent:
suivre et respecter les politiques du cabinet en matière de planification, de supervision et de revue;
utiliser (en les modifiant au besoin) les modèles du cabinet pour la préparation des dossiers, la documentation et la correspondance, de même que ses logiciels, ses outils de recherche et les procédures de signature et de délivrance des rapports appropriés pour la mission;
suivre et respecter les politiques du cabinet en matière de déontologie;
exécuter leur travail conformément aux normes professionnelles et aux normes du cabinet avec diligence et attention;
consigner en dossier leurs travaux, analyses, consultations et conclusions de façon suffisante et appropriée;
exécuter leur travail avec objectivité et avec lindépendance appropriée, en temps opportun et avec efficience, et consigner en dossier le travail de façon structurée, systématique, complète et lisible;
sassurer que tous les dossiers de travail, documents en dossier et notes sont paraphés, comportent des renvois adéquats, et sont convenablement datés, et quune consultation appropriée à légard des questions difficiles ou controversées a eu lieu;
sassurer que les communications, les déclarations, les revues et les responsabilités qui concernent le client sont clairement établies et consignées en dossier;
sassurer que le rapport de mission reflète le travail effectué et le but visé et quil est délivré peu après lachèvement du travail sur place.
Rôle du PEI en tant que responsable de la mission
Le PEI a la responsabilité de signer le rapport de mission. En qualité de chef de léquipe de mission, il a la responsabilité:
dassurer la qualité générale de chaque mission à laquelle il est affecté;
de formuler une conclusion sur le respect des exigences en matière dindépendance à légard du client et, à cette fin, dobtenir linformation nécessaire pour identifier les menaces à lindépendance, et de prendre des mesures pour éliminer ces menaces ou les ramener à un niveau acceptable en appliquant les sauvegardes appropriées et en sassurant que la documentation est appropriée;
de sassurer que les procédures appropriées dacceptation et de maintien de la relation client ont été suivies et que les conclusions dégagées à cet égard sont appropriées et consignées en dossier;
de sassurer que léquipe de mission a collectivement les aptitudes, les compétences et le temps nécessaires pour réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires;
de superviser et/ou réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires, et de sassurer que le rapport délivré est approprié dans les circonstances;
de communiquer aux dirigeants clés de lentité cliente et aux responsables de sa gouvernance, lidentité du PEI et son rôle en tant que responsable de la mission;
de sassurer, au moyen dune revue de la documentation et de discussions avec léquipe de mission, que des éléments probants suffisants et appropriés ont été recueillis à lappui des conclusions dégagées et du rapport à délivrer;
de veiller à ce que léquipe de mission procède aux consultations appropriées (internes et externes) sur les questions complexes ou controversées;
de déterminer quand il y a lieu de nommer un RCQ conformément aux normes professionnelles et à la politique du cabinet; de discuter des questions importantes survenues au cours de la mission et identifiées pendant la revue de contrôle qualité de la mission avec le RCQ; et de ne pas dater le rapport tant que la revue nest pas terminée.
Consultation
Le PEI encourage la consultation au sein de léquipe de mission et, pour les questions importantes, avec dautres personnes à lintérieur du cabinet et, sur autorisation, à lextérieur du cabinet. La consultation interne met à profit lexpérience et lexpertise technique collectives du cabinet (ou auxquelles il a accès) pour réduire le risque derreur et améliorer la qualité de la réalisation de la mission. Un environnement axé sur la consultation améliore le processus dapprentissage et de perfectionnement du PEI et du personnel, et renforce lensemble des connaissances du cabinet, le système de contrôle qualité et les compétences professionnelles.
Pour toute question importante, difficile ou controversée identifiée au cours de la planification ou pendant la mission, le PEI doit consulter des professionnels externes qualifiés.
Lorsquune consultation externe est nécessaire, la situation doit être consignée en dossier de façon suffisante pour permettre aux lecteurs du dossier de comprendre la nature précise de la consultation, les qualifications et les compétences pertinentes de lexpert externe et les mesures recommandées.
Lexpert externe doit être informé de tous les faits pertinents pour être en mesure de donner un avis éclairé. Lorsque lon demande un avis, il nest pas approprié de retenir des faits ou dorienter la circulation de linformation pour obtenir un résultat souhaité précis. Lexpert externe doit être indépendant du client, libre de conflits dintérêts et soumis à une norme élevée dobjectivité.
Le conseil de lexpert externe sera généralement mis en uvre à titre de solution, ou fera partie intégrante de la solution, de la question controversée. Si le conseil nest pas mis en uvre ou sil diffère considérablement de la conclusion, une explication des raisons et des autres solutions envisagées, ainsi que la documentation de la consultation (ou un renvoi à la documentation de la consultation) doivent être présentées par le PEI.
Si plus dune consultation a lieu, un résumé des discussions générales et des diverses opinions ou options présentées doit être versé au dossier de travail, et la position finale retenue ainsi que les raisons doivent aussi être consignées en dossier.
Le PEI prend la décision finale relativement à toutes ces questions, et il consigne en dossier les consultations et les raisons qui motivent la décision finale.
Divergences dopinions
Le PEI et le personnel doivent sefforcer de façon objective, consciencieuse, juste et raisonnable de faciliter ou dadopter en temps opportun une solution non conflictuelle aux litiges ou aux divergences dopinions.
Quiconque est partie à un litige ou à une divergence dopinions doit tenter de résoudre la question sans délai et de façon professionnelle, respectueuse et courtoise au moyen de discussions, de recherches et de consultations avec les autres personnes.
Le PEI examine promptement la question et décide, en consultation avec les parties, de la façon de la résoudre. Il doit ensuite informer les parties de sa décision et des raisons qui la motivent. Quoi quil en soit, la nature et lampleur des consultations effectuées pendant la mission, de même que les conclusions qui en résultent, doivent être consignées en dossier.
Tous les membres du personnel sont protégés contre toute forme de représailles, dobstacles professionnels ou de mesures punitives pour avoir attiré lattention sur une question légitime et importante, de bonne foi et dans lintérêt réel du public, du client, du PEI ou du collègue.
Si la personne nest toujours pas satisfaite de la résolution de la question, et si aucun autre recours nexiste au sein du cabinet, elle devra prendre en considération limportance de la question, de même que sa position ou le maintien de sa relation demploi avec le cabinet.
Les litiges ou divergences dopinions doivent être consignés en dossier de façon appropriée. Quoi quil en soit, le rapport de mission nest pas daté tant que la question nest pas résolue.
Revue de contrôle qualité dune mission
Toutes les missions doivent être évaluées en regard des critères établis du cabinet pour déterminer si une revue de contrôle qualité de la mission (RCQM) doit être effectuée. Cette évaluation doit être effectuée, dans le cas dune nouvelle relation client, avant que la mission soit acceptée et, dans le cas du maintien dune relation client, pendant la phase de planification de la mission.
La politique du cabinet exige que toutes les questions soulevées par le RCQ soient résolues avant que le rapport de mission soit daté.
Une RCQM doit être effectuée avant que le rapport daudit des états financiers dentités cotées soit daté. Dans toutes les autres circonstances où une RCQM est effectuée, le rapport de mission ne doit pas porter une date antérieure à lachèvement de la RCQM.
Critères qui dictent la nécessité dune RCQM
Présenter une liste des critères déterminés par la politique du cabinet. Chaque cabinet doit déterminer ses propres critères. La section 5.6 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.5.4.1 Nature, calendrier et étendue de la revue de contrôle qualité dune mission
Le PEI doit revoir le dossier et les questions soulevées avant la RCQM. La décision deffectuer une RCQM même si la mission satisfait aux critères, et létendue de la RCQM, dépendent de la complexité de la mission et des risques qui y sont associés. Une RCQM ne diminue pas la responsabilité du PEI à légard de la mission.
La RCQM doit comporter au minimum:
des entretiens sur les questions importantes avec le PEI;
une revue des états financiers ou autres informations sur lesquels porte la mission, et du rapport proposé;
la prise en considération du caractère approprié du rapport proposé dans les circonstances;
une revue dextraits de la documentation versée dans les dossiers de travail ayant trait aux jugements importants portés par léquipe de mission et aux conclusions auxquelles elle est parvenue.
Le cabinet exige que le RCQ utilise une liste standardisée de contrôle qualité pour effectuer la revue et pour constituer une documentation appropriée de cette revue.
Dans le cas des entités cotées (et dautres organisations visées par la politique du cabinet), la RCQM doit aussi prendre en considération les aspects suivants:
lévaluation que léquipe de mission a faite de lindépendance du cabinet à légard de la mission;
la tenue de consultations appropriées à légard des questions ayant donné lieu à des divergences dopinions ou dautres questions complexes ou controversées, et les conclusions tirées de ces consultations;
la question de savoir si la documentation sélectionnée pour la revue reflète le travail effectué en rapport avec les jugements importants portés et rend compte des conclusions dégagées.
Le PEI devrait prévoir un minimum de [insérer le nombre de jours en conformité avec la politique du cabinet] jours ouvrables par rapport à la date de délivrance du rapport pour la revue initiale, deux de ces jours étant attribués à lachèvement de la revue définitive. Le temps alloué pour des missions plus importantes et plus complexes sera naturellement beaucoup plus long.
Le rapport de mission ne doit pas porter une date antérieure à lachèvement de la revue de contrôle qualité de la mission.
5.4.2 Responsable du contrôle qualité de la mission
Le PEI a la responsabilité détablir des critères pour la nomination des RCQ et de déterminer si les responsables choisis possèdent les qualifications requises.
Le RCQ doit être objectif et indépendant et être un professionnel externe qualifié qui a le temps de remplir ce rôle. Les caractéristiques couramment attribuées à un candidat qui peut exercer ce rôle comprennent une connaissance technique supérieure des normes actuelles de comptabilité et dassurance et une vaste expérience dun niveau supérieur.
Le RCQ ne peut être un membre de léquipe de mission et ne peut, directement ou indirectement, revoir son propre travail ou prendre des décisions importantes concernant la réalisation de la mission.
La consultation entre professionnels qualifiés qui exercent la fonction de responsable du contrôle qualité est encouragée, et il nest pas inhabituel que léquipe de mission consulte le RCQ pendant la mission. Cette consultation naffecte normalement pas lobjectivité du RCQ, dans la mesure où le PEI (et non pas le RCQ) prend les décisions finales et où la question nest pas trop importante. Ce processus permet déviter que des divergences dopinions surviennent plus tard au cours de la mission.
Si lobjectivité du RCQ est affectée en raison dune consultation sur une question précise, le PEI doit nommer un autre RCQ.
Surveillance
Les politiques et procédures de contrôle qualité sont un élément clé du système de contrôle interne du cabinet. La surveillance consiste principalement à comprendre ce système de contrôle qualité et à déterminer au moyen dentrevues, de tests de cheminement et dinspections des dossiers si ce système de contrôle fonctionne efficacement et dans quelle mesure. La surveillance comprend également la formulation de recommandations pour améliorer le système, en particulier si des faiblesses sont détectées ou si les normes et pratiques professionnelles ont changé.
Le PEI tient également compte de tout commentaire reçu de linstance responsable de linspection professionnelle et de la délivrance des permis au sein de [insérer le nom de lorganisme professionnel]. Cependant, ces commentaires ne doivent pas remplacer le programme de surveillance interne du cabinet.
Le PEI peut notamment utiliser les mécanismes de surveillance suivants:
les programmes de formation internes et externes;
lobligation pour les professionnels de lextérieur de connaître, de comprendre et dappliquer les politiques et procédures du cabinet relatives aux revues des missions, aux revues de contrôle qualité et aux approbations de responsables des missions;
un énoncé de politique indiquant au personnel de ne rendre publique aucune information sur les états financiers faisant lobjet de la mission à moins que toutes les approbations nécessaires soient obtenues;
le système de contrôle standard dachèvement de la mission et de délivrance du rapport, qui précise les approbations et les signatures requises par type de mission, fonction et personne responsable;
linstruction donnée au personnel de signaler au PEI les manquements importants ou manquements de moindre importance mais récurrents aux politiques ou protocoles du cabinet.
Programme de surveillance
La responsabilité de la surveillance de lapplication des politiques et procédures de contrôle qualité est séparée de la responsabilité générale relative au contrôle qualité. Le but du programme de surveillance est daider le PEI à obtenir lassurance raisonnable que les politiques et procédures liées au système de contrôle qualité du cabinet sont pertinentes et adéquates, et quelles fonctionnent efficacement. Le programme vise aussi à assurer le respect des exigences professionnelles et réglementaires en matière de revue.
Le système a été conçu pour donner au PEI lassurance raisonnable que des manquements importants et répétés aux politiques et au contrôle qualité du cabinet sont peu susceptibles de se produire ou de passer inaperçus.
Le PEI et les membres du personnel doivent collaborer avec le responsable de la surveillance, et reconnaître que cette personne est une composante essentielle du système de contrôle qualité. Les désaccords, le non-respect ou lindifférence à légard des constatations du responsable de la surveillance doivent être résolus au moyen du processus de résolution des litiges du cabinet.
La personne de lextérieur possédant les compétences nécessaires qui effectue la revue suivra les procédures établies par le cabinet relativement à la surveillance.
Procédures dinspection
La surveillance du système de contrôle qualité du cabinet se fait de façon périodique. La sélection de missions individuelles à des fins dinspection seffectue annuellement, les dossiers du PEI étant inspectés de façon cyclique.
Le cycle dinspection couvre une période de trois ans.
Le responsable de la surveillance tient compte des résultats de précédentes surveillances, de la nature et de limportance de lautorité donnée aux membres du personnel, de la nature et de la complexité des activités du cabinet et des risques précis associés à lentité cliente lors de la conception de linspection.
Le PEI donne instruction au responsable de la surveillance de préparer une documentation appropriée des inspections qui comprendra:
lévaluation du respect des normes professionnelles et des exigences légales et réglementaires applicables;
les résultats de lévaluation des éléments du système de contrôle qualité;
lévaluation de lapplication appropriée des politiques et procédures de contrôle qualité;
lévaluation du caractère approprié du rapport de mission dans les circonstances;
lidentification des déficiences, leurs effets et une décision sur la nécessité de prendre dautres mesures, et une description détaillée de ces mesures;
un résumé des résultats et des conclusions dégagées (communiqué au PEI), avec des recommandations quant aux mesures correctives et aux changements nécessaires.
Le PEI rencontrera le responsable de la surveillance (avec dautres membres appropriés du personnel) pour procéder à une revue du rapport et décider des mesures correctives ou des modifications à apporter au système, des rôles et responsabilités, des mesures disciplinaires, de la reconnaissance et dautres questions pertinentes.
Rapport sur les résultats de la surveillance
Après avoir effectué lévaluation du système de contrôle qualité, le responsable de la surveillance doit faire rapport des résultats au PEI. Le rapport doit comporter une description des procédures appliquées et les conclusions tirées de la revue. Lorsque des déficiences systémiques, répétitives ou importantes sont relevées, le rapport doit aussi faire état des mesures prises pour y remédier.
Le PEI donnera instruction au responsable de la surveillance de préparer un rapport qui comportera, à tout le moins:
une description détaillée des procédures de surveillance mises en uvre;
les conclusions tirées de lapplication de ces procédures;
sil y a lieu, une description des déficiences systémiques ou répétitives ou des autres déficiences importantes, et des mesures recommandées pour y remédier.
Évaluation, communication et correction des déficiences
Le PEI doit corriger toutes les déficiences détectées et signalées par le responsable de la surveillance. Il doit déterminer si ces déficiences indiquent des défaillances structurelles dans le système de contrôle qualité ou le non-respect de la part dun membre du personnel.
Les défaillances structurelles qui sont révélées par des déficiences peuvent nécessiter des modifications du système de contrôle qualité ou du système de documentation. Le responsable de la surveillance doit confier ces changements au PEI ou au membre du personnel responsable du contrôle qualité ou du système de documentation de sorte que des mesures correctives puissent être prises.
Le PEI doit examiner avec soin les déficiences importantes et appliquer les normes professionnelles et les exigences légales et réglementaires sil semble que le cabinet a délivré un rapport de mission non approprié ou que le sujet considéré faisant lobjet du rapport de mission contenait une anomalie. En pareilles circonstances, le PEI doit aussi envisager de consulter un conseiller juridique.
Si les déficiences sont jugées systémiques ou répétitives, des mesures correctives devront être apportées rapidement. Dans la plupart des cas, les déficiences concernant lindépendance et les conflits dintérêts vont nécessiter des mesures correctives immédiates.
Le responsable des RH doit examiner les déficiences détectées pour déterminer si des cours ou une formation supplémentaire permettraient de résoudre efficacement certaines des questions à lorigine des déficiences.
6.4.1 Non-respect
Le non-respect du système de contrôle qualité du cabinet est une question sérieuse, en particulier si un membre du personnel a refusé délibérément de se conformer à la politique du cabinet.
Comme le système de contrôle qualité est en place pour protéger lintérêt du public, le PEI traitera le non-respect délibéré avec transparence et rigueur. Il peut généralement avoir recours à différentes solutions, notamment un plan pour lamélioration de la performance, des évaluations de la performance, la réévaluation des possibilités de promotion et daugmentation de la rémunération et, en dernier ressort, le congédiement.
Plaintes et allégations
Le PEI gère toutes les questions relatives aux plaintes et allégations.
Les plaintes et allégations, en particulier celles qui concernent le manque de diligence à légard du travail effectué pour un client ou dautres formes de manquements aux responsabilités professionnelles ou légales de la part des membres du personnel envers dautres membres du personnel ou envers des clients, sont des questions sérieuses. Le PEI doit envisager sérieusement daviser la société dassurance du cabinet ou de consulter un conseiller juridique. Si une incertitude subsiste, il peut consulter des collègues de confiance.
Toute plainte dun client ou dun tiers sera prise en considération le plus tôt possible, et le PEI fera savoir quil soccupe de la question et quune réponse sera donnée après quune investigation appropriée aura été effectuée.
Le cabinet a une politique définie et un processus indiquant les procédures à suivre si une plainte ou une allégation survient.
Les résultats de ce processus de même que la réponse sont consignés en dossier.
Le processus prévoit que tous les membres du personnel sont libres de soulever des préoccupations sans craindre de représailles.
Insérer les autres politiques ou procédures relatives au processus à suivre dans les circonstances. La section 6.6 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.Documentation
Documentation des politiques et procédures du cabinet
Le PEI élabore des politiques et procédures qui précisent le niveau et létendue de la documentation nécessaire pour toutes les missions et pour une utilisation générale (selon les précisions données dans le manuel du cabinet/les modèles utilisés pour les missions). Il établit aussi des politiques et procédures exigeant la tenue dune documentation appropriée pour fournir la preuve du fonctionnement de chaque composante du système de contrôle qualité du cabinet.
Ces politiques garantissent que la documentation est suffisante et appropriée pour fournir la preuve:
que chaque composante du système de contrôle qualité du cabinet est respectée;
que chaque rapport de mission délivré est étayé, en conformité avec les normes professionnelles, les normes du cabinet et les exigences légales et réglementaires, et que la RCQM était terminée à la date du rapport ou avant cette date (le cas échéant).
Documentation de la mission
La politique du cabinet exige que la documentation de la mission comporte:
Insérer les exigences minimales relatives à la documentation de la mission. La section 7.3 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.
La politique du cabinet exige que la constitution du dossier de mission définitif soit effectuée avant [indiquer le nombre de jours, généralement 60 jours au plus à compter de la date du rapport de lauditeur]. Si deux rapports ou plus sont délivrés à légard dune même information sur un sujet considéré, il est suggéré que la politique du cabinet indique un délai pour la constitution du dossier de mission de façon à ce que chaque rapport soit traité comme sil concernait une mission distincte.
Toute forme de documentation doit être conservée pour une période qui nest pas inférieure à [indiquer la période de conservation, qui nest normalement pas inférieure à cinq ans à compter de la date du rapport de lauditeur, ou si elle survient plus tard, la date du rapport de lauditeur du groupe], pour permettre à ceux qui appliquent les procédures de surveillance dévaluer la mesure dans laquelle le cabinet se conforme à son système de contrôle interne, de même que les besoins du cabinet, comme lexigent les normes professionnelles, les lois ou les règlements.
Documentation de la revue de contrôle qualité de la mission
Chaque professionnel engagé par le PEI pour agir à titre de RCQ doit remplir la liste de contrôle standardisée relative à la RCQM, pour que le cabinet dispose dune documentation qui indique que la revue a été effectuée. Cette liste donne la confirmation de ce qui suit et fournit des éléments probants, ou des renvois à des éléments probants, indiquant que:
un professionnel de lextérieur possédant les compétences appropriées a mis en uvre les procédures que commande une RCQM;
la revue était terminée à la date du rapport de mission ou avant cette date;
les conclusions ont été dégagées grâce au processus de RCQM;
le RCQ na eu connaissance daucune question non résolue qui laurait amené à croire que la mission na pas été effectuée conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables.
Accès aux dossiers et conservation de la documentation des missions
Le PEI a établi des politiques et procédures visant à assurer la confidentialité, larchivage sécurisé, lintégrité, laccessibilité et la facilité de consultation de la documentation des missions.
Ces politiques prévoient la prise en considération de diverses exigences concernant la conservation énoncées par les lois et règlements afin dassurer que la documentation des missions est conservée pendant une période suffisante pour répondre aux besoins du cabinet.
Tous les dossiers de travail, rapports et autres documents préparés par le cabinet, y compris les feuilles de travail préparées par le client, sont confidentiels et doivent être protégés contre un accès non autorisé.
Le PEI doit approuver toutes les demandes dexamen des dossiers de travail provenant de lextérieur.
Les documents de travail ne doivent pas être communiqués à des tiers à moins que:
le client ait autorisé la divulgation par écrit;
la divulgation de linformation soit exigée en vertu des obligations professionnelles;
la divulgation de linformation soit exigée par un processus légal ou judiciaire;
la divulgation soit exigée par la loi ou par un règlement.
À moins que la loi ne linterdise, le PEI doit informer le client et obtenir son autorisation écrite avant de permettre lexamen des dossiers de travail. Une lettre dautorisation doit être obtenue lorsque la demande dexamen des dossiers provient dun acheteur, dun investisseur ou dun prêteur éventuel. Il peut être nécessaire de recourir à un conseiller juridique si le client nautorise pas la divulgation nécessaire de linformation.
En cas de litige ou de litige éventuel, ou de procédures réglementaires ou administratives, les dossiers de travail ne doivent pas être fournis sans le consentement écrit du conseiller juridique du cabinet.
La politique du cabinet dicte le nombre dannées pendant lesquelles les dossiers suivants doivent être conservés:
Dossiers permanents [nombre dannées]
Dossiers fiscaux [nombre dannées]
États financiers et rapports [nombre dannées]
Feuilles de travail annuelles ou périodiques [nombre dannées]
Correspondance [nombre dannées]
La période de conservation minimale pour les feuilles de travail et autres dossiers danciens clients est de [nombre dannées].
Un relevé permanent et accessible de tous les dossiers conservés à lextérieur des bureaux doit être établi et chaque boîte dentreposage doit être convenablement étiquetée pour que les dossiers soient facilement identifiés et consultés. Le responsable de ladministration du bureau doit approuver la destruction des dossiers et conserver en permanence un relevé de tous les documents détruits.
MODÈLE DE MANUEL DE CONTRÔLE QUALITÉ
CABINET COMPTANT DE 2 À 5 ASSOCIÉS
Modèle de manuel À qui ce modèle est-il destiné? Comment doit-il être utilisé?
Les politiques et procédures suggérées dans ce modèle de manuel concernent les cabinets qui comptent de deux à cinq associés et elles visent à aider ces cabinets à établir et à mettre en uvre un système de contrôle qualité conforme à ISQC 1. Le contenu de ce manuel devrait être revu et modifié en fonction des circonstances propres à chaque cabinet. Les acronymes servant à désigner les postes de direction devraient être modifiés pour refléter les titres utilisés au sein du cabinet. Les mots et les expressions définis dans ISQC 1 et dans le manuel daudit de lIFAC ont la même signification dans le présent manuel.
Lorsquil indique une meilleure pratique suggérée, plutôt quune exigence, le texte est présenté en italique. Les cabinets peuvent choisir déliminer ces paragraphes de leur modèle de manuel.
Aux fins du présent manuel, le terme « personnel professionnel » désigne les professionnels autres que les associés, y compris les experts employés par le cabinet.
TABLE DES MATIÈRES
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Énoncé de politique général 4
Rôles et responsabilités généraux des associés et du personnel professionnel 4
1. Responsabilité de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet 5
1.1 Ton donné par la direction 5
1.2 Postes de direction 5
2. Règles de déontologie pertinentes 7
2.1 Indépendance 7
2.2 Conflits dintérêts 10
2.3 Confidentialité 12
3. Acceptation et maintien des relations clients et des missions ponctuelles 14
3.1 Acceptation et maintien 14
3.2 Nouvelles offres de services 14
3.3 Interruption dune relation client 15
4. Ressources humaines 16
4.1 Recrutement et fidélisation 16
4.2 Perfectionnement professionnel continu 17
4.3 Affectation des équipes de mission 17
4.4 Mise en application des politiques de contrôle qualité (discipline) 18
4.5 Conformité récompensée 18
5. Réalisation des missions 19
5.1 Rôle de lassocié responsable de la mission 20
5.2 Consultation 21
5.3 Divergences dopinions 22
5.4 Revue de contrôle qualité dune mission 23
6. Surveillance 26
6.1 Programme de surveillance 27
6.2 Procédures dinspection 27
6.3 Rapport sur les résultats de la surveillance 28
6.4 Évaluation, communication et correction des déficiences 28
6.5 Plaintes et allégations 29
7. Documentation 31
7.1 Documentation des politiques et procédures du cabinet 31
7.2 Documentation de la mission 31
7.3 Documentation de la revue de contrôle qualité de la mission 31
7.4 Accès aux dossiers et conservation de la documentation des missions 32
Énoncé de politique général
Le cabinet a pour objectif de mettre en place, mettre en uvre, maintenir, surveiller et faire respecter un système de contrôle qualité afin dobtenir lassurance raisonnable que les associés et les membres du personnel professionnel du cabinet se conforment à la Norme internationale de contrôle qualité (ISQC) 1, « Contrôle qualité des cabinets réalisant des missions daudit ou dexamen détats financiers, et dautres missions dassurance et de services connexes » [ou aux normes professionnelles équivalentes et aux exigences légales et réglementaires applicables dans le pays du cabinet], et que les rapports de mission du cabinet sont appropriés dans les circonstances.
Insérer les documents du cabinet qui donnent des détails sur lénoncé de mission et/ou les buts du cabinet. Le Guide contient des lignes directrices sur les documents qui pourraient être inclus.Rôles et responsabilités généraux des associés et du personnel professionnel
Les associés et les membres du personnel professionnel sont tous responsables, à des degrés divers, de la mise en uvre des politiques de contrôle qualité du cabinet.
La responsabilité et lautorité ultime à légard du système de contrôle qualité incombent à lassocié directeur (AD), qui les assume au nom des associés. (Dans un cabinet qui compte deux ou trois associés, au sein duquel il est moins probable quil y ait une fonction dassocié directeur, cette responsabilité pourrait par exemple être confiée à tour de rôle, annuellement ou selon une autre fréquence, à chacun des associés.)
Le cabinet souscrit aux valeurs communes suivantes: [indiquer les valeurs communes qui caractérisent la culture du cabinet].
Les associés et le personnel professionnel sont tenus de respecter les lignes directrices suivantes:
Insérer toutes les lignes directrices visées. Le Guide énonce des lignes directrices qui pourraient être incluses.
Responsabilité de léquipe dirigeante concernant la qualité au sein du cabinet
Ton donné par la direction
Les associés déterminent toutes les questions clés qui concernent le cabinet et ses activités professionnelles.
Les associés acceptent la responsabilité de définir et de promouvoir une culture axée sur le contrôle qualité au sein du cabinet et de fournir et de maintenir le présent manuel ainsi que tous les autres outils daide et lignes directrices nécessaires pour soutenir la qualité des missions.
Les associés ont la responsabilité de déterminer la structure de fonctionnement et de communication du cabinet. En outre, les associés doivent désigner, parmi eux ou dautres membres qualifiés du personnel professionnel, annuellement ou selon une autre base périodique, les personnes responsables des éléments du système de contrôle qualité.
La responsabilité générale du fonctionnement du système de contrôle qualité est déléguée à lassocié directeur (AD).
Une évaluation sera effectuée pour déterminer si les personnes qui assument des responsabilités et tâches précises possèdent une expérience et des capacités suffisantes et appropriées pour exercer leurs responsabilités.
Postes de direction
Dans le présent manuel de contrôle qualité, il est fait mention de divers postes de direction au sein dun cabinet. Les associés peuvent exercer plus dun rôle dans la mesure où tous les membres du cabinet comprennent clairement les responsabilités de chaque associé. Ces rôles sont définis ainsi:
AD (Associé directeur). Responsable de la surveillance de lefficacité du travail accompli par toutes les autres personnes occupant des postes de direction. Dans les cabinets de petite et de moyenne taille, la personne qui exerce cette fonction est aussi généralement responsable des questions relatives aux plaintes et allégations. [Cette fonction peut être partagée plus ou moins également dans un cabinet qui compte deux ou trois associés. Dans bon nombre de cabinets qui comptent quatre ou cinq associés, ce poste est confié à lun des associés, auquel on accorde suffisamment de temps et une rémunération en conséquence pour lexercice de cette fonction.]
RCQ (Responsable du contrôle qualité). Tout professionnel exerçant la fonction de contrôle qualité des missions.
RD (Responsable de la déontologie). Personne que lon doit consulter et qui doit répondre à toutes les questions en matière de déontologie, y compris celles concernant lindépendance, les conflits dintérêts, la protection des renseignements personnels et la confidentialité. [Même dans un cabinet qui compte deux associés, il est probable que lun des associés sera davantage au fait des règles et pratiques en matière de déontologie et sy intéressera davantage; dans un cabinet qui compte de trois à cinq associés, et un nombre proportionnellement plus élevé de membres du personnel professionnel, il est utile didentifier une personne spécifique que les associés ou le personnel professionnel consulteront à légard des questions de déontologie.]
RH (Ressources humaines). Responsabilité (qui nest pas nécessairement confiée à un associé) de toutes les fonctions relatives aux ressources humaines, y compris la tenue des dossiers relatifs aux activités professionnelles comme les cotisations professionnelles et autres droits dadhésion et le perfectionnement professionnel continu.
Règles de déontologie pertinentes
Le cabinet reconnaît la valeur et lautorité du responsable de la déontologie (RD) à légard de toutes les questions de déontologie. Le RD a la responsabilité:
de maintenir les politiques en matière de déontologie;
didentifier les modifications à apporter aux politiques sur le plan de la déontologie (une importance particulière sera accordée à cette fonction après chaque rapport du responsable de la surveillance);
de donner aux associés et au personnel professionnel des lignes directrices et des consultations sur les questions relatives à la déontologie (par exemple lindépendance, les conflits dintérêts);
de maintenir une liste de toutes les entités dintérêt public importantes pour chaque client (à des fins dindépendance);
de surveiller le respect des politiques et procédures du cabinet concernant toutes les questions de déontologie;
de signaler les cas de non-respect de la politique du cabinet à lAD (ou aux associés);
de coordonner la formation avec le responsable des RH pour toutes les questions relatives à la déontologie.
Indépendance
Les associés et le personnel professionnel doivent faire preuve dune indépendance desprit et dune apparence dindépendance à légard de leurs clients et de leurs missions dassurance.
Lindépendance doit être maintenue tout au cours de la période de la mission pour toutes les missions dassurance, comme lindiquent et lexigent:
Le Code de déontologie des professionnels comptables de lInternational Federation of Accountants (Code de lIFAC), en particulier la section 290;
lISQC 1;
lInternational Standard on Auditing (ISA) 220, « Contrôle qualité des missions daudit détats financiers ».
Si les menaces à lindépendance ne peuvent être éliminées ou ramenées à un niveau acceptable grâce à lapplication des sauvegardes appropriées, le cabinet doit éliminer lactivité, lintérêt ou la relation qui crée la menace, ou ne pas accepter ou maintenir la mission (lorsque le retrait nest pas interdit en vertu dune loi ou dun règlement).
Les cas de non-respect des exigences relatives à lindépendance doivent être signalés à lAD.
2.1.1 Responsabilités Cabinet
Le cabinet a la responsabilité de lélaboration, la mise en uvre, la surveillance et lapplication des politiques et procédures conçues pour aider les associés et le personnel professionnel à comprendre, identifier, consigner en dossier et gérer les menaces à lindépendance, et de la résolution des questions dindépendance qui surgissent avant ou pendant les missions.
Le RD a la responsabilité de résoudre de façon appropriée les menaces à lindépendance que léquipe de mission na pas résolues adéquatement ou ramenées à un niveau acceptable.
LAD assume la responsabilité ultime au nom du cabinet et, par conséquent (après consultation avec dautres associés), doit prendre la décision définitive quant à la résolution de la menace à lindépendance, y compris:
mettre fin à une relation client ou à une mission ponctuelle;
déterminer et imposer des sauvegardes, actions et procédures précises pour gérer les menaces ou les menaces potentielles de façon appropriée;
entendre les préoccupations non résolues concernant le respect de lindépendance exprimées par les membres de léquipe de mission (ou par dautres associés ou membres du personnel professionnel) et procéder à une investigation;
veiller à ce que le processus de résolution de chaque question dindépendance importante soit consigné en dossier de façon appropriée;
appliquer des sanctions pour non-respect;
mettre en place des mesures de planification préventives pour aider à éviter et à gérer les problèmes potentiels dindépendance et prendre part à ces mesures;
procéder à des consultations supplémentaires au besoin.
Les associés et les membres du personnel professionnel doivent examiner leur propre situation pour relever les menaces à lindépendance ou les menaces potentielles, et informer le RD des menaces identifiées.
Le cabinet doit consigner en dossier le détail des menaces identifiées et des sauvegardes qui ont été appliquées.
Le RD a la responsabilité de maintenir une liste de tous les clients qui sont des entités cotées, et de leurs entités liées le cas échéant, en plus dune base de données des placements interdits, auxquelles tous les associés et les membres du personnel peuvent avoir facilement accès.
2.1.2 Responsabilités Associés et personnel professionnel
Les associés et le personnel professionnel doivent connaître et comprendre la section 290 du Code de lIFAC, ISQC 1.20.25 et ISA 220.11. La politique en matière dindépendance du cabinet exige que tous les membres de léquipe de mission respectent ces dispositions pour toutes les missions dassurance et les rapports dassurance délivrés.
Les associés et le personnel professionnel doivent donner chaque année une confirmation écrite indiquant quils comprennent et respectent la section 290 du Code de lIFAC et les politiques du cabinet en matière dindépendance.
Chaque associé et membre du personnel professionnel affecté à une mission dassurance doit confirmer à lassocié responsable de la mission quil est indépendant relativement au client et à la mission, ou informer lassocié responsable de la mission de toute menace ou menace potentielle à lindépendance pour que des sauvegardes appropriées puissent être appliquées.
Les associés et le personnel professionnel doivent indiquer à lassocié responsable de la mission si, à leur connaissance, au cours de la période sur laquelle porte la confirmation, un membre de léquipe de mission a fourni un service qui serait interdit en vertu de la section 290 du Code de lIFAC ou par dautres instances de réglementation, et qui pourrait empêcher le cabinet de mener à terme une mission dassurance.
Lorsque lassocié responsable de la mission le leur demande, les membres de léquipe de mission doivent prendre les mesures raisonnables nécessaires pour éliminer toute menace à lindépendance ou la ramener à un niveau acceptable en appliquant les sauvegardes appropriées. Ces mesures peuvent consister notamment:
à cesser de faire partie de léquipe de mission;
à cesser ou à modifier certaines tâches ou certains services spécifiques accomplis lors dune mission;
à se départir dintérêts financiers ou dune participation;
à mettre fin à des relations personnelles ou daffaires avec les clients, ou à modifier la nature de ces relations;
à soumettre le travail à une revue additionnelle par dautres associés et membres du personnel professionnel;
à prendre dautres mesures raisonnables appropriées dans les circonstances.
Les associés et le personnel professionnel doivent soumettre au RD toutes les situations où se pose une question de déontologie dont la résolution nécessite une consultation et une discussion plus approfondies pour déterminer le traitement approprié à donner à la question. Une fois déterminé, le traitement de la question sera consigné en dossier.
Si un associé ou un membre du personnel professionnel ne croit pas quune question ou une préoccupation relative à lindépendance est traitée ou résolue de façon appropriée, il doit en informer lAD.
2.1.3 Rotation des membres du cabinet affectés aux missions daudit dentités cotées
Les associés et le personnel professionnel doivent se conformer à la section 290 du Code de lIFAC sur la rotation obligatoire des associés responsables de missions et des responsables du contrôle qualité pour toutes les missions daudit dentités cotées.
Lorsque le client daudit est une entité cotée et que lassocié responsable de la mission ou le RCQ entretien des relations de travail avec ce client depuis une période de [indiquer le nombre dannées déterminé par la politique du cabinet, qui nexcède normalement pas sept ans], cette personne ne doit pas participer à la mission avant quune période de [normalement pas moins de deux ans] se soit écoulée. Cependant, un certain degré de souplesse peut être nécessaire dans certaines circonstances, notamment lorsque le maintien de laffectation de lassocié responsable de la mission ou du RCQ à la mission daudit est particulièrement important. Dans ces circonstances, des sauvegardes équivalentes doivent être appliquées pour ramener les menaces à un niveau acceptable. Ces sauvegardes comprennent, à tout le moins, une revue additionnelle du travail accompli, réalisée par un autre associé ou un autre RCQ qui nest pas associé à léquipe de mission. Les circonstances dans lesquelles la rotation ne serait pas recommandée ou exigée doivent être probantes.
Lorsquune menace à lindépendance importante mettant en cause lassocié responsable de la mission ou le RCQ est récurrente, la rotation est la première sauvegarde à appliquer pour ramener la menace à un niveau acceptable.
Lévaluation de lindépendance de léquipe de mission est un aspect important des procédures dacceptation et de maintien du client. Lorsque lévaluation amène à conclure que la rotation de certaines personnes est nécessaire, la question doit être soumise au RD.
Lorsquune question est soumise au RD, on présume quune rotation quelconque est nécessaire.
Après avoir examiné les circonstances (y compris la réaction prévue du client) et consulté dautres associés, le RD présentera le plus tôt possible, par écrit, sa décision sur la nécessité deffectuer ou non une rotation. Si la rotation est jugée nécessaire, lAD affectera la nouvelle personne et précisera la durée de la période de retrait et les autres exigences pertinentes.
2.1.4 Rotation des membres du cabinet affectés aux missions daudit dentités non cotées
Pour les entités non cotées, lorsque la rotation est jugée nécessaire, le RD identifiera le remplaçant et précisera la période pendant laquelle la personne ne doit pas participer à laudit de lentité et les autres sauvegardes nécessaires pour respecter les autres exigences pertinentes.
Conflits dintérêts
Les associés et le personnel professionnel doivent appliquer la section 220 du Code de lIFAC concernant les intérêts, les influences ou les relations qui peuvent créer un conflit dintérêts. Les associés et le personnel professionnel doivent être libres de tout intérêt, influence ou relation relativement aux affaires du client qui peuvent affecter leur jugement professionnel ou leur objectivité.
2.2.1 Conflits dintérêts Cabinet
Le cabinet a la responsabilité de lélaboration, de la mise en uvre, du respect, de lapplication et de la surveillance des méthodes et procédures conçues pour aider les associés et le personnel professionnel à comprendre, identifier, consigner et traiter les conflits dintérêts, et déterminer la solution appropriée.
Le RD doit sassurer que les procédures appropriées sont appliquées lorsque des conflits dintérêts ou conflits dintérêts potentiels sont identifiés. Chaque fois quun conflit ou un conflit potentiel est identifié, les associés ou le personnel professionnel ne doivent pas agir, donner des conseils ou faire des commentaires tant quils nont pas examiné minutieusement les faits et circonstances de la situation, et que le RD ne considère pas que les sauvegardes et les communications nécessaires sont en place et quil est approprié dagir.
La décision dagir ou de donner des conseils dans ces circonstances est extrêmement rare et il est suggéré de bien consigner en dossier les détails de cette décision.
Après consultation avec les autres associés et les membres du personnel professionnel, le RD doit prendre la décision finale quant à la résolution dun conflit dintérêts donné, qui peut comporter les mesures suivantes:
refuser le service, la mission ou laction, ou y mettre fin;
déterminer et exiger des mesures et des procédures spécifiques pour traiter le conflit dintérêts de façon appropriée, protéger linformation sensible et linformation sur le client et sassurer que les consentements appropriés soient obtenus et que les informations soient divulguées lorsque lon détermine quil est acceptable dagir;
consigner de façon appropriée en dossier le processus, les sauvegardes appliquées et les décisions prises ou les recommandations formulées;
appliquer les procédures disciplinaires et les sanctions prévues pour les associés et le personnel professionnel en cas de non-respect;
mettre en place des mesures de planification préventives pour aider à éviter que des situations de conflits dintérêts surviennent et prendre part à ces mesures.
2.2.2 Conflits dintérêts Associés et personnel professionnel
Les associés et le personnel professionnel doivent examiner leur propre situation et signaler au cabinet tout conflit dintérêts ou conflit dintérêts potentiel les mettant en cause, eux-mêmes ou leur famille immédiate. Les associés et le personnel professionnel doivent aussi déterminer et mentionner si des conflits dintérêts entre eux et les clients du cabinet existent, en particulier sils fournissent des services directement à ces clients, et ils doivent informer le RD de tout conflit ou conflit potentiel important. Ils doivent faire preuve de diligence, appliquer la politique du cabinet et discuter des circonstances identifiées avec le RD, au besoin, pour déterminer comment traiter la situation et si un service donné devrait être évité.
Le cabinet signalera au client les intérêts ou activités commerciales de lassocié ou du personnel professionnel susceptibles de présenter un conflit dintérêts, les noms de toutes les parties pertinentes connues dans les situations où le cabinet agit pour deux parties ou plus relativement à une question où leurs intérêts respectifs sont en conflit, et le fait que le cabinet nagit pas exclusivement pour un client donné dans la prestation des services proposés. Dans tous les cas, le cabinet doit obtenir le consentement du client pour agir.
Lorsque le cabinet décide daccepter ou de maintenir la mission, les associés et le personnel professionnel doivent consigner dans le dossier de mission les conflits identifiés, généralement dans les sections « acceptation et maintien » ou « planification » du dossier. La documentation comprendra la correspondance ou les discussions sur la nature du conflit, de même que les consultations avec dautres personnes, les conclusions tirées, les sauvegardes appliquées et les procédures suivies pour traiter le conflit.
Sil faut assurer la confidentialité à lintérieur du cabinet, il peut être nécessaire dempêcher les autres associés et le personnel professionnel davoir accès à linformation au moyen de pare-feu, de dispositifs pour assurer la sécurité physique et la sécurité du personnel, des dossiers et de linformation, daccords de non-divulgation spécifiques ou de la séparation et du verrouillage des dossiers ou de laccès aux données. Lorsque le cabinet prend ces mesures, les associés et le personnel professionnel concernés doivent les respecter et sy conformer sans exception. En général, cependant, les situations nécessitant ce genre de mesures doivent être évitées.
Il est suggéré que les associés et les membres du personnel professionnel qui ne sont pas certains de leurs responsabilités concernant lévaluation dun conflit ou dun conflit potentiel discutent avec dautres membres du personnel non concernés par le conflit pour leur demander daider à lévaluation. Si une situation de conflit est importante ou particulièrement délicate, la question doit être soumise à lexamen du RD.
Si les associés ou des membres du personnel professionnel ont connaissance que dautres personnes prennent part (sciemment ou par inadvertance) à des situations contraires à des politiques du cabinet ou des déterminations spécifiques concernant les missions (autres que des cas négligeables ou sans conséquence), il est recommandé que la question soit immédiatement soumise au RD. Si la question na pas été traitée de façon appropriée, elle doit être soumise à lAD.
Confidentialité
Les associés et le personnel professionnel doivent protéger toute information sur le client qui doit être tenue confidentielle et protégée, et en préserver la confidentialité comme lexigent les lois en place, les instances de réglementation, la section 140 du Code de lIFAC, la politique du cabinet et les instructions spécifiques du client ou ententes avec ce dernier.
Linformation sur le client et toute information personnelle obtenue pendant la mission doivent être utilisées ou divulguées uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été recueillies.
Linformation personnelle et linformation sur le client seront conservées uniquement de la façon définie par la politique en matière daccès et de conservation du cabinet. Les documents seront conservés en dossier aussi longtemps que nécessaire pour respecter les exigences professionnelles, légales ou réglementaires.
La politique du cabinet exige que linformation personnelle et linformation sur le client soient aussi exactes, complètes et à jour que possible.
La politique du cabinet permet quune personne ou un client (avec lautorisation appropriée), sur demande, soit informé de lexistence, de lutilisation et de la divulgation de linformation personnelle ou de linformation équivalente précisée sur lentité et que (au besoin) laccès soit donné à cette information. Cette information ne comprend pas nécessairement les dossiers de travail, qui sont la propriété du cabinet.
2.3.1 Confidentialité Cabinet
Le cabinet est tenu de sacquitter de ses tâches légales, professionnelles et fiduciaires concernant la loi sur la protection des renseignements personnels (le cas échéant) et la section 140 du Code de lIFAC.
Ces exigences concernent la loi sur la protection des renseignements personnels du pays de résidence du cabinet, et peuvent aussi sétendre à tous les autres pays dans lesquels le cabinet offre des services.
Le cabinet doit respecter ses obligations de la façon suivante:
Le cabinet nomme un RD qui a la responsabilité ultime de la mise en uvre, du respect et de lapplication des mesures de protection des renseignements personnels relevant du contrôle du cabinet, et de la confidentialité des informations concernant les clients. Le RD prendra la décision définitive quant à la résolution des situations relatives à la protection des renseignements personnels et à la confidentialité des informations concernant les clients.
Le cabinet communique ses politiques et donne accès à linformation sur les lignes directrices, règles et interprétations au moyen du présent manuel de contrôle qualité, dautres documents du cabinet (comme les documents de formation) et de documents électroniques, pour sensibiliser les associés et le personnel professionnel aux questions et exigences en matière de protection des renseignements personnels et de confidentialité des informations concernant les clients.
La politique du cabinet exige le maintien dune technologie conforme à la norme du secteur, y compris les pare-feu, le matériel et les logiciels, de même que des procédures de transmission et de stockage des données conçues pour conserver, cataloguer et récupérer linformation électronique, et protéger cette information contre un accès non autorisé et une utilisation non appropriée (à la fois à lintérieur et à lextérieur du cabinet) [le cas échéant].
La politique du cabinet exige également le maintien de procédures de manutention et dentreposage des dossiers sur support papier à lintérieur et à lextérieur du cabinet, et dinstallations visant à protéger, conserver, cataloguer et récupérer linformation contenue dans ces dossiers et à protéger cette information contre un accès non autorisé ou une utilisation non appropriée (à la fois à lintérieur et à lextérieur du cabinet).
Le cabinet exige aussi quune déclaration de confidentialité soit signée par tous les membres du cabinet lors de lembauche, puis annuellement, et il est recommandé que cette documentation soit conservée en dossier. Tous les membres du cabinet sont censés avoir une connaissance approfondie de lénoncé de politique du cabinet sur la confidentialité et le respecter. La signature de laccord de confidentialité du cabinet attestera de cette compréhension.
Acceptation et maintien des relations clients et des missions ponctuelles
Acceptation et maintien
Le cabinet, les associés et le personnel professionnel acceptent de nouvelles missions ou maintiennent des missions et relations clients existantes uniquement après que lassocié responsable de la mission, en se fondant sur un processus de revue effectué par léquipe de mission (éventuelle), a approuvé lacceptation ou le maintien de la mission, conformément aux politiques et procédures du cabinet.
3.1.1 Acceptation et maintien Cabinet
Le cabinet utilise les procédures établies destinées à lui fournir lassurance raisonnable quil identifie et évalue les sources potentielles de risque associé à une nouvelle relation client ou à une mission ponctuelle.
Pour chaque mission maintenue, une revue du maintien dune relation client consignée en dossier doit être effectuée pour déterminer sil est approprié de continuer doffrir des services au client, compte tenu de la mission antérieure et de la planification de la mission maintenue. Cette revue tiendra également compte des exigences en matière de rotation.
Lassocié responsable de la mission doit approuver par écrit la décision daccepter ou de maintenir une mission.
Si, après que la phase dacceptation et de planification de la mission a pris fin, des risques significatifs associés au client ou à la mission sont identifiés, la question doit être soumise à lAD. Lapprobation officielle de lAD sera exigée, et le cabinet doit consigner en dossier la façon dont les questions ont été résolues. Si les préoccupations concernent des questions de déontologie, le RD doit aussi donner son approbation.
Un associé ne doit pas approuver lacceptation dun nouveau client ou le maintien dun client existant si les risques sont élevés (déontologie, indépendance, conflit dintérêts, problèmes financiers, respect des IFRS par le client ou collaboration nécessaire de la part du client pour lapplication des ISA, etc.), sans lapprobation écrite dun autre associé.
Si, après avoir décidé daccepter ou de maintenir une mission, le cabinet reçoit des informations qui, si elles avaient été connues plus tôt, lauraient conduit à refuser la mission, il doit déterminer sil maintient la mission et il demandera normalement lavis dun conseiller juridique concernant sa position et ses options pour sassurer quil respecte les exigences professionnelles, légales et réglementaires.
Insérer les autres politiques ou critères du cabinet relativement à lacceptation. La section 3.2 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.Nouvelles offres de services
Lévaluation dun client éventuel et lapprobation par les personnes autorisées doivent précéder la présentation dune offre de services.
Pour chaque nouveau client, il faut procéder à un examen, et le processus dexamen doit être consigné en dossier avant que le cabinet accepte la mission. Ce processus comprend lappréciation des risques associés au client.
Le cabinet se renseignera auprès des membres de son personnel ou de tiers pour déterminer sil doit envisager de présenter une offre de services à un nouveau client. Il peut aussi procéder à des recherches dinformations, en utilisant notamment les renseignements en ligne faciles à obtenir.
Lorsque le cabinet a déterminé quil accepte un nouveau client, il doit respecter les règles de déontologie pertinentes (par exemple communiquer avec lancien cabinet si le code de déontologie de lorganisme membre lexige) et préparer une lettre de mission qui sera signée par le nouveau client.
Interruption dune relation client
Le cabinet a défini le processus à suivre lorsquil détermine quil est nécessaire de démissionner. Ce processus consiste notamment à prendre en considération les exigences professionnelles, légales et réglementaires et les obligations dinformation quelles imposent.
Un associé rencontrera les dirigeants et les personnes responsables de la gouvernance de lentité cliente pour discuter des faits et circonstances menant à la démission.
Le cabinet consignera en dossier les questions importantes qui ont mené à la démission, y compris les résultats des consultations, les conclusions tirées et le fondement de ces conclusions.
Si une exigence professionnelle, légale ou réglementaire oblige le cabinet à maintenir la mission, les raisons du maintien doivent être consignées en dossier, y compris la prise en considération dune consultation avec le conseiller juridique.
Ressources humaines
Le cabinet reconnaît la valeur et lautorité du responsable des RH pour toutes les questions relatives aux ressources humaines. Le responsable des RH a la responsabilité des fonctions suivantes:
maintenir les politiques en matière de ressources humaines;
identifier les modifications à apporter aux politiques pour se conformer aux lois et règlements du travail, et pour demeurer concurrentiel sur le marché;
fournir des lignes directrices et des services de consultation sur les questions relatives aux ressources humaines;
maintenir les systèmes dévaluation de la performance;
sur demande, recommander des mesures ou procédures spécifiques appropriées dans les circonstances (cest-à-dire la discipline, le recrutement);
prévoir la formation professionnelle en interne;
maintenir les dossiers du personnel (y compris les déclarations annuelles dindépendance, la déclaration de confidentialité et les rapports de perfectionnement professionnel continu);
élaborer et offrir des séances dorientation.
Recrutement et fidélisation
Pour sassurer que le cabinet a la capacité et les compétences nécessaires pour répondre aux besoins de ses clients, lAD et le responsable des RH doivent évaluer ses besoins en matière de services professionnels. Cette évaluation consistera généralement à établir des prévisions détaillées des besoins aux fins des missions au cours de chaque période civile pour identifier les périodes de pointe et les pénuries éventuelles de ressources.
Le responsable des RH utilise les processus actuels relatifs aux demandes demploi, aux entrevues et à la documentation aux fins du recrutement, qui comprennent la confirmation des diplômes et des titres de compétences, de même quune vérification des références.
Insérer les autres politiques ou procédures du cabinet relativement au recrutement. La section 4.2 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.
Le cabinet exige que tous les nouveaux employés suivent une séance dorientation dès que possible après leur entrée en fonction. Les documents dorientation doivent comprendre un exemplaire complet des politiques et procédures du cabinet. Une période de probation de [préciser la durée] sapplique à tous les nouveaux membres du cabinet.
Le cabinet sefforce didentifier des possibilités de cheminement professionnel pour son personnel afin de conserver des professionnels compétents et dassurer ainsi sa durabilité et sa croissance continue.
Le cabinet revoit périodiquement lefficacité de son programme de recrutement de pair avec une évaluation de ses besoins actuels en personnel pour déterminer sil y a lieu de réviser le programme.
Perfectionnement professionnel continu
Les associés et le personnel professionnel doivent satisfaire aux exigences minimales en matière de perfectionnement professionnel continu définies dans [indiquer les exigences du pays ou de lorganisme membre] (en conformité avec lInternational Education Standard (IES) 7, « Continuing Professional Development: A Program of Lifelong Learning and Continuing Development of Professional Competence » [Norme internationale sur la formation des professionnels comptables (IES) 7, Perfectionnement professionnel continu: un programme dapprentissage et de perfectionnement professionnel permanents] de lIFAC, qui prescrit que les organismes membres de lIFAC doivent intégrer une exigence en matière de perfectionnement professionnel continu au maintien de ladhésion dun professionnel comptable, et avec lIES 8, « Competence Requirements for Audit Professionals » [Compétences requises des auditeurs], qui précise les exigences en matière de compétences des auditeurs; les organismes membres de lIFAC doivent établir au moyen de politiques et de procédures que les membres satisfont à ces exigences. Des exigences additionnelles en matière de perfectionnement professionnel continu peuvent être imposées par les organismes membres ou les instances de réglementation de divers pays.)
La participation à des cours externes de perfectionnement professionnel doit être approuvée par le responsable des RH.
Les associés et le personnel professionnel sont responsables du maintien de leur propre dossier de perfectionnement professionnel (et, le cas échéant, du respect des lignes directrices du cabinet). LAD ou le responsable des RH réunit ces dossiers et les passe en revue une fois lan avec chaque associé ou membre du personnel professionnel.
Affectation des équipes de mission
Grâce à ses politiques et procédures, le cabinet sassure de laffectation des associés et du personnel professionnel appropriés (individuellement et collectivement) à chaque mission. Les responsabilités de lassocié responsable de la mission sont clairement définies dans le présent manuel et dans les modèles relatifs aux missions fournis par le cabinet. Lassocié responsable de la mission, en consultation avec lAD, planifie laffectation des associés et du personnel professionnel. Il a aussi la responsabilité de sassurer que chaque personne affectée à la mission et léquipe de mission dans son ensemble ont les compétences nécessaires pour réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et au système de contrôle qualité du cabinet.
Lidentité et les rôles de lassocié responsable de la mission seront communiqués aux dirigeants de lentité cliente et à dautres parties responsables de sa gouvernance.
Le cabinet a la responsabilité de sassurer que lassocié responsable de chaque mission dassurance a les compétences nécessaires et le temps voulu pour assumer la responsabilité générale de la réalisation de la mission conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables.
Lassocié responsable de la mission planifie aussi les possibilités dencadrement des membres débutants par les membres cadres pour assurer le perfectionnement des membres du cabinet moins expérimentés.
Lorsquil choisit les membres du cabinet quil convient daffecter à une mission, le cabinet porte une attention particulière à la continuité auprès du client, compte tenu des exigences en matière de rotation, pour assurer une complémentarité et des occasions adéquates à léquipe de mission.
LAD a la responsabilité ultime de toutes les questions relatives au calendrier des missions, et lautorité correspondante, et il a le dernier mot en ce qui a trait aux conflits relatifs aux ressources, humaines et autres.
Mise en application des politiques de contrôle qualité (discipline)
Le système de contrôle qualité du cabinet requiert davantage quune surveillance efficace. Il est essentiel davoir un processus de mise en application qui prévoit des conséquences et des procédures correctives en cas de non-respect, dindifférence, dabsence de diligence et dattention, dabus et de contournement.
LAD a la responsabilité générale du processus disciplinaire du cabinet. Les mesures correctives sont déterminées et administrées en ayant recours à la consultation, plutôt que de façon autocratique. Les mesures correctives adoptées dépendront des circonstances.
Les infractions sérieuses, intentionnées ou répétées ou lindifférence à légard des politiques du cabinet et des règles professionnelles ne peuvent être tolérées. Des mesures appropriées doivent être prises pour modifier le comportement de lassocié ou du membre du personnel professionnel ou pour mettre fin à la relation de la personne avec le cabinet.
Insérer les autres politiques ou procédures du cabinet relativement à la discipline. La section 4.5 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.Conformité récompensée
Le respect des politiques du cabinet sera pris en considération et abordé lors de lévaluation spécifique et générale de chaque associé et membre du personnel professionnel de façon continue et dans le cadre du processus de revue régulier des membres du personnel.
Une pondération appropriée sera attribuée aux éléments identifiés lors de lévaluation de la performance et de la détermination des niveaux de rémunération, des primes, des promotions, du cheminement professionnel et de lautorité au sein du cabinet.
Les évaluations de la performance, effectuées de façon régulière, ont normalement la forme et le contenu définis par la politique du cabinet.
Réalisation des missions
Au moyen des politiques et procédures établies et de son système de contrôle qualité, le cabinet exige que les missions soient réalisées conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables.
Les systèmes généraux du cabinet sont conçus pour fournir lassurance raisonnable que le cabinet, ses associés et son personnel professionnel procèdent à une planification, une supervision et une revue adéquates et appropriées des missions, et produisent des rapports de mission appropriés dans les circonstances.
Pour faciliter une performance uniforme et conforme aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires de la part des associés et du personnel professionnel lors de la réalisation des missions, le cabinet fournit des modèles de dossiers de travail pour la consignation en dossier du processus de mission pour les clients. Ces modèles sont mis à jour au besoin pour refléter les changements apportés aux normes professionnelles. Le personnel professionnel utilise ces modèles pour consigner en dossier les faits, risques et évaluations importants relatifs à lacceptation ou au maintien de chaque mission. Le personnel professionnel est encouragé à exercer son jugement professionnel lorsquil modifie ces modèles pour sassurer que ces éléments sont consignés en dossier et évalués de façon appropriée pour chaque mission conformément aux normes professionnelles et aux politiques du cabinet.
Le cabinet fournit également des outils de recherche et documents de référence, un système de contrôle qualité tel quil est défini dans le présent manuel, des logiciels et du matériel appropriés conformes à la norme du secteur, y compris la sécurité daccès aux données et au système, et des lignes directrices ainsi que des politiques et programmes en matière de formation, y compris un soutien pour le respect des exigences en matière de perfectionnement professionnel de [indiquer le pays concerné].
Lorsquils réalisent une mission, les associés et le personnel professionnel doivent:
suivre et respecter les politiques du cabinet en matière de planification, de supervision et de revue;
utiliser (en les modifiant au besoin) les modèles du cabinet pour la préparation des dossiers, la documentation et la correspondance, de même que ses logiciels, ses outils de recherche et les procédures de signature et de délivrance des rapports appropriés pour la mission;
suivre et respecter les politiques de la profession et du cabinet en matière de déontologie et les appliquer;
exécuter leur travail conformément aux normes professionnelles et aux normes du cabinet avec diligence et attention;
consigner en dossier leurs travaux, analyses, consultations et conclusions de façon suffisante et appropriée;
exécuter leur travail avec objectivité et avec lindépendance appropriée, en temps opportun et avec efficience, et consigner en dossier le travail de façon structurée, systématique, complète et lisible;
sassurer que toutes les feuilles de travail, documents en dossier et notes sont paraphés, comportent des renvois adéquats et sont convenablement datés, et quune consultation appropriée à légard des questions difficiles ou controversées a eu lieu;
sassurer que les communications, les déclarations, les revues et les responsabilités qui concernent le client sont clairement établies et consignées en dossier;
sassurer que le rapport de mission reflète le travail effectué et le but visé et quil est délivré peu après lachèvement du travail sur place.
Rôle de lassocié responsable de la mission
Lassocié responsable de la mission a la responsabilité de signer le rapport de mission. En qualité de chef de léquipe de mission, il a la responsabilité:
dassurer la qualité générale de chaque mission à laquelle il est affecté;
de formuler une conclusion sur le respect des exigences en matière dindépendance à légard du client et, à cette fin, dobtenir linformation nécessaire pour identifier les menaces à lindépendance, et de prendre des mesures pour éliminer ces menaces ou les ramener à un niveau acceptable en appliquant les sauvegardes appropriées et en sassurant que la documentation est appropriée;
de sassurer que les procédures appropriées dacceptation et de maintien de la relation client ont été suivies et que les conclusions dégagées à cet égard sont appropriées et consignées en dossier;
de communiquer sans délai au cabinet linformation obtenue qui laurait conduit à décliner la mission si cette information avait été connue plus tôt, pour que le cabinet et lassocié responsable de la mission puissent prendre les mesures nécessaires;
de sassurer que léquipe de mission a collectivement les aptitudes, les compétences et le temps nécessaires pour réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires;
de superviser et/ou réaliser la mission conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires, et de sassurer que le rapport délivré est approprié dans les circonstances;
de communiquer aux dirigeants clés de lentité cliente et aux responsables de sa gouvernance, lidentité et le rôle de lassocié responsable de la mission;
de sassurer, au moyen dune revue de la documentation et de discussions avec léquipe de mission, que des éléments probants suffisants et appropriés ont été recueillis à lappui des conclusions dégagées et du rapport à délivrer;
dassumer la responsabilité de la mission au moyen de consultations appropriées (internes et externes) sur les questions complexes ou controversées;
de déterminer si une revue de contrôle qualité devrait être effectuée conformément aux normes professionnelles et à la politique du cabinet; de discuter des questions importantes survenues au cours de la mission et identifiées pendant la revue de contrôle qualité de la mission avec le RCQ; et de ne pas dater le rapport tant que la revue nest pas terminée.
Consultation
Le cabinet encourage la consultation au sein de léquipe de mission et, pour les questions importantes, avec dautres personnes à lintérieur du cabinet et, sur autorisation, à lextérieur du cabinet. La consultation interne met à profit lexpérience et lexpertise technique collectives du cabinet (ou auxquelles il a accès) pour réduire le risque derreurs et améliorer la qualité de la réalisation de la mission. Un environnement axé sur la consultation améliore le processus dapprentissage et de perfectionnement des associés et du personnel professionnel, et renforce lensemble des connaissances du cabinet, le système de contrôle qualité et les compétences professionnelles.
Pour toute question importante, difficile ou controversée identifiée au cours de la planification ou pendant la mission, lassocié responsable de la mission doit consulter dautres associés et membres du personnel professionnel du cabinet qui possèdent lexpérience, la connaissance, la compétence et lautorité appropriées. Dans la mesure du possible, tous les professionnels du cabinet doivent normalement saider mutuellement à résoudre les questions problématiques et à dégager des conclusions sur ces questions.
Le cabinet sassure de disposer dun personnel qui possède des compétences suffisantes ainsi que des ressources financières et des informations nécessaires pour permettre des consultations appropriées à lintérieur ou à lextérieur du cabinet.
Lorsquelle a recours à la consultation interne et que la question est jugée importante, léquipe de mission doit consigner en dossier la consultation et le résultat. Lorsquune consultation externe est nécessaire, et autorisée par lassocié responsable de la mission ou lAD, la situation doit être consignée officiellement en dossier. Les opinions ou positions de lexpert externe doivent être consignées en dossier de façon suffisante pour permettre aux lecteurs du dossier de comprendre la nature précise de la consultation, la qualification et les compétences pertinentes de lexpert externe et les mesures recommandées.
Lexpert externe doit être informé de tous les faits pertinents pour être en mesure de donner un avis éclairé. Lorsque lon demande un avis, il nest pas approprié de retenir des faits ou dorienter la circulation de linformation pour obtenir un résultat souhaité précis. Lexpert externe doit être indépendant du client, libre de conflits dintérêts et soumis à une norme élevée dobjectivité.
Le conseil de lexpert externe sera généralement mis en uvre à titre de solution, ou fera partie intégrante de la solution, de la question controversée. Si le conseil nest pas mis en uvre ou sil diffère considérablement de la conclusion, une explication des raisons et des autres solutions envisagées, ainsi que la documentation de la consultation (ou un renvoi à la documentation de la consultation) doivent être présentées par lassocié responsable de la mission.
Si plus dune consultation a lieu, un résumé des discussions générales et des diverses opinions ou options présentées doit être versé au dossier de travail et la position finale retenue ainsi que les raisons doivent être consignées en dossier.
Pour toutes les consultations externes, les droits à la protection des renseignements personnels et les exigences relatives à la confidentialité doivent être observés. Il peut être nécessaire de demander lavis dun conseiller juridique sur ces questions ou dautres questions relatives à léthique, à la déontologie ou aux questions légales et réglementaires.
Divergences dopinions
Le cabinet, ses associés et le personnel professionnel doivent prendre toutes les mesures nécessaires, conformément aux normes du cabinet et aux normes professionnelles, pour identifier, étudier, consigner en dossier et régler de façon adéquate les divergences dopinions pouvant survenir dans une grande diversité de circonstances.
Les associés et le personnel professionnel doivent sefforcer de façon objective, consciencieuse, juste et raisonnable de faciliter ou dadopter en temps opportun une solution non conflictuelle aux litiges ou divergences dopinions.
Quiconque est partie à un litige ou à une divergence dopinions doit tenter de résoudre la question sans délai, et de façon professionnelle, respectueuse et courtoise au moyen de discussions, de recherches et de consultations avec les autres personnes.
Si la question ne peut être résolue ou sil demeure une incertitude quant à la mesure qui doit être prise, les parties doivent soumettre la question à un membre de léquipe de mission plus expérimenté ou à lassocié responsable de la mission.
Si la question concerne un aspect précis de la surveillance professionnelle ou de ladministration du cabinet, elle doit être soumise à lassocié responsable de cet aspect, de préférence par lassocié responsable de la mission. Lassocié responsable de la mission examine la question et, après consultation avec les parties, adopte une solution. Lassocié doit ensuite informer les parties de la décision et des raisons qui lont motivée.
Si un litige ou une divergence dopinions persiste, ou si lune des personnes ou plusieurs personnes concernées ne sont pas satisfaites de la décision, celles-ci peuvent déterminer si la question constitue une préoccupation importante en matière de contrôle qualité ou si son incidence est suffisante pour justifier quelle soit soumise directement à lassocié responsable de la mission ou à lAD.
Les associés et le personnel professionnel sont protégés contre toute forme de représailles, dobstacles professionnels ou de mesures punitives pour avoir attiré lattention sur une question légitime et importante, de bonne foi et dans lintérêt réel du public, du client, du cabinet ou du collègue.
Les associés et le personnel professionnel doivent comprendre que le fait de soumettre une question à un niveau plus élevé que léquipe de mission ou lassocié responsable de la mission est un acte sérieux qui ne doit pas être minimisé, car le temps dassocié quil faudra consacrer à la question sera vraisemblablement considérable. La question peut être soumise verbalement (quoique lon décourage cette pratique) si elle est très délicate ou confidentielle, ou par écrit.
LAD examine la question et, sil la juge importante et fondée, consulte dautres associés et informe les parties concernées de la décision du cabinet. Quoi quil en soit, la nature et lampleur des consultations effectuées pendant la mission, de même que les conclusions qui en résultent, doivent être consignées en dossier.
Si la personne nest toujours pas satisfaite de la résolution de la question, et si aucun autre recours nexiste au sein du cabinet, elle devra prendre en considération limportance de la question, de même que ses responsabilités professionnelles et sa position ou le maintien de sa relation demploi avec le cabinet.
Les litiges ou divergences dopinions doivent être consignés en dossier de la même façon que les consultations sur toute question relative à une mission. Quoi quil en soit, le rapport de mission ne doit pas être daté tant que la question nest pas résolue.
Le contrat de société écrit doit prévoir des politiques à respecter en matière de résolution des litiges et de dissolution de la société lorsque des désaccords savèrent trop difficiles à régler à lamiable.
Revue de contrôle qualité dune mission
Toutes les missions doivent être évaluées en regard des critères établis du cabinet (voir ci-après) pour déterminer si une revue de contrôle qualité de la mission (RCQM) doit être effectuée. Cette évaluation doit être effectuée, dans le cas dune nouvelle relation client, avant que la mission soit acceptée et, dans le cas du maintien dune relation client, pendant la phase de planification de la mission.
La politique du cabinet exige que lassocié responsable de la mission règle toutes les questions soulevées par le RCQ, à sa satisfaction, avant de dater le rapport de mission.
Une RCQM doit être effectuée avant que le rapport daudit des états financiers dentités cotées soit daté. Dans toutes les autres circonstances où une RCQM est effectuée, le rapport de mission ne doit pas porter une date antérieure à lachèvement de la RCQM.
Critères qui dictent la nécessité dune RCQM
Présenter une liste des critères déterminés par la politique du cabinet. Chaque cabinet doit déterminer ses propres critères. La section 5.6 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.5.4.1 Nature, calendrier et étendue de la revue de contrôle qualité dune mission
Lassocié responsable de la mission doit revoir le dossier et les questions soulevées avant la RCQM. La décision deffectuer une RCQM même si la mission satisfait aux critères, et létendue de la RCQM, dépendent de la complexité de la mission et des risques qui y sont associés. Une RCQM ne diminue pas la responsabilité de lassocié responsable de la mission à légard de la mission.
La RCQM doit comporter au minimum:
des entretiens sur les questions importantes avec lassocié responsable de la mission;
une revue des états financiers ou autres informations sur lesquels porte la mission, et du rapport proposé;
la prise en considération du caractère approprié du rapport proposé dans les circonstances;
une revue dextraits de la documentation versée dans les dossiers de travail ayant trait aux jugements importants portés par léquipe de mission et aux conclusions auxquelles elle est parvenue.
Le cabinet exige que le RCQ utilise une liste standardisée de contrôle qualité pour effectuer la revue et pour constituer une documentation appropriée de cette revue.
Dans le cas des entités cotées (et dautres organisations visées par la politique du cabinet), la RCQM doit aussi prendre en considération les aspects suivants:
lévaluation que léquipe de mission a faite de lindépendance du cabinet à légard de la mission;
la tenue de consultations appropriées à légard des questions ayant donné lieu à des divergences dopinions ou dautres questions complexes ou controversées, et les conclusions tirées de ces consultations;
la question de savoir si la documentation sélectionnée pour la revue reflète le travail effectué en rapport avec les jugements importants portés et rend compte des conclusions dégagées.
Le RCQ doit commencer tôt à sintéresser au processus de mission pour permettre une revue en temps opportun des questions importantes qui surviennent pendant la mission. Il y a lieu denvisager deffectuer certaines parties de la revue à mesure que la mission progresse.
Pour les plus petites missions ou les missions moins risquées ou complexes, le RCQ doit à tout le moins être consulté dès que la planification est terminée, afin de prévoir suffisamment de temps pour adapter lapproche retenue pour la mission en fonction des évaluations et suggestions du RCQ.
Lassocié responsable de la mission devrait prévoir un minimum de [insérer le nombre de jours en conformité avec la politique du cabinet] jours ouvrables par rapport à la date de délivrance du rapport pour la revue initiale, deux de ces jours étant attribués à lachèvement de la revue définitive. Le temps alloué pour des missions plus importantes et plus complexes sera naturellement beaucoup plus long.
Le rapport de mission ne doit pas porter une date antérieure à lachèvement de la revue de contrôle qualité de la mission.
5.4.2 Responsable du contrôle qualité de la mission (RCQ)
Le cabinet a la responsabilité détablir des critères pour la nomination des RCQ et de déterminer si les responsables choisis possèdent les qualifications requises.
LAD a été nommé par le cabinet pour assumer ces responsabilités, y compris nommer les associés et le personnel professionnel qui auront la responsabilité de la RCQM et déterminer les missions auxquelles ils peuvent être affectés.
Le RCQ doit être objectif et indépendant et posséder une formation, une expérience, une expertise technique et une autorité suffisantes, de même que la capacité et le temps de remplir son rôle. Les caractéristiques couramment attribuées à un candidat qui peut exercer ce rôle comprennent une connaissance technique supérieure des normes actuelles de comptabilité et dassurance et une vaste expérience dun niveau supérieur.
Le RCQ ne peut être un membre de léquipe de mission et ne peut, directement ou indirectement, revoir son propre travail ou prendre des décisions importantes concernant la réalisation de la mission.
La consultation entre professionnels qualifiés qui exercent la fonction de responsable du contrôle qualité est encouragée, et il nest pas inhabituel que léquipe de mission consulte le RCQ pendant la mission. Cette consultation naffecte normalement pas lobjectivité du RCQ, dans la mesure où lassocié responsable de la mission (et non pas le RCQ) prend les décisions finales et où la question nest pas trop importante. Ce processus permet déviter que des divergences dopinions surviennent plus tard au cours de la mission.
Si lobjectivité du RCQ est affectée en raison dune consultation sur une question précise, le cabinet doit nommer un autre RCQ.
Surveillance
Les politiques et procédures de contrôle qualité sont un élément clé du système de contrôle interne du cabinet. La surveillance consiste principalement à comprendre ce système de contrôle qualité et à déterminer au moyen dentrevues, de tests de cheminement et dinspections des dossiers si ce système de contrôle fonctionne efficacement et dans quelle mesure. La surveillance comprend également la formulation de recommandations pour améliorer le système, en particulier si des faiblesses sont détectées ou si les normes et pratiques professionnelles ont changé.
Le cabinet attend de chaque associé et membre du personnel professionnel de tous les niveaux quils exercent une surveillance informelle et fassent appliquer les normes en matière de qualité et de déontologie de la profession et du cabinet. Cette surveillance doit être inhérente à tous les aspects du travail professionnel. Les associés et le personnel professionnel qui sont en mesure de prendre des décisions et de surveiller le travail des autres ont une plus grande responsabilité.
Le cabinet tient également compte de tout commentaire reçu de linstance responsable de linspection professionnelle et de la délivrance des permis au sein de [insérer le nom de lorganisme professionnel]. Cependant, ces commentaires ne doivent pas remplacer le programme de surveillance interne du cabinet.
Le cabinet peut notamment utiliser les mécanismes de surveillance suivants:
les programmes de formation internes et externes;
lobligation pour les associés et le personnel professionnel de connaître, de comprendre et dappliquer les politiques et procédures du cabinet relatives aux revues des missions, aux revues de contrôle qualité et aux approbations des associés responsables des missions;
un énoncé de politique indiquant aux associés et au personnel professionnel de ne rendre publique aucune information sur les états financiers faisant lobjet de la mission à moins que toutes les approbations nécessaires soient obtenues;
le système de contrôle standard dachèvement de la mission et de délivrance du rapport, qui précise les approbations et les signatures requises par type de mission, fonction et personne responsable;
linstruction donnée à lassocié responsable de la mission et au responsable du contrôle qualité de surveiller de façon continue les approbations appropriées;
linstruction donnée aux associés et au personnel professionnel de signaler au membre cadre approprié du cabinet les manquements importants ou manquements de moindre importance mais récurrents aux politiques ou protocoles du cabinet.
Le cabinet doit être conscient de la nécessité dinspecter le système de contrôle qualité pour sassurer de son efficacité continue à la lumière de faits nouveaux et de tester périodiquement les contrôles en exerçant une surveillance officielle à légard des dossiers des missions pour sassurer que les contrôles fonctionnent efficacement et ne sont pas délibérément contournés ou appliqués avec moins de rigueur que prévu.
La décision de confier la surveillance à une partie indépendante ou de mettre en place un système de surveillance interne, et la définition du mandat, varieront dun cabinet à lautre. Ils dépendront du niveau de ressources du cabinet au moment de linspection et de sa capacité de réaliser efficacement le programme. Cette décision est normalement prise à chaque cycle dinspection par lAD, après consultation de tous les associés.
Programme de surveillance
La responsabilité de la surveillance de lapplication des politiques et procédures de contrôle qualité est séparée de la responsabilité générale relative au contrôle qualité. Le but du programme de surveillance est daider le cabinet à obtenir lassurance raisonnable que les politiques et procédures liées au système de contrôle qualité sont pertinentes et quelles fonctionnent efficacement. Le programme vise aussi à assurer le respect des exigences professionnelles et réglementaires en matière de revue.
Le système a été conçu pour donner au cabinet lassurance raisonnable que des manquements importants et répétés aux politiques et au contrôle qualité sont peu susceptibles de se produire ou de passer inaperçus. Les personnes qui sont membres de léquipe de mission ou qui agissent comme RCQ à légard dune mission donnée ne peuvent agir comme responsable de la surveillance à légard de ce dossier.
Les associés et le personnel professionnel doivent collaborer avec le responsable de la surveillance, et reconnaître que cette personne est une composante essentielle du système de contrôle qualité. Il est particulièrement important que les associés et les dirigeants appuient le processus et confirment les commentaires et constatations du responsable de la surveillance. Les désaccords, le non-respect ou lindifférence à légard des constatations du responsable de la surveillance doivent être résolus au moyen du processus de résolution des litiges du cabinet.
Le cabinet doit effectuer une surveillance à légard dune sélection de missions individuelles, qui peuvent être choisies sans notification préalable à léquipe de mission. Même sil est préférable de choisir une ou plusieurs missions terminées et dont le rapport a été délivré, pour chaque associé responsable de mission lors de chaque inspection, le cabinet peut choisir dinspecter un certain nombre de missions annuellement, en veillant à ce que des dossiers de chaque associé soient choisis au moins de façon cyclique.
Procédures dinspection
La surveillance du système de contrôle qualité du cabinet se fait de façon périodique. La sélection de missions individuelles à des fins dinspection seffectue annuellement, les dossiers de chaque associé étant inspectés de façon cyclique.
Le cycle dinspection couvre une période de trois ans.
Le responsable de la surveillance tient compte des résultats de précédentes surveillances, de la nature et de limportance de lautorité donnée à chaque associé et membre du personnel professionnel, de la nature et de la complexité des activités du cabinet et des risques précis associés à lentité cliente lors de la conception de linspection.
Le cabinet donne instruction au responsable de la surveillance de préparer une documentation appropriée des inspections qui comprendra:
lévaluation du respect des normes professionnelles et des exigences légales et réglementaires applicables;
les résultats de lévaluation des éléments du système de contrôle qualité;
lévaluation de lapplication appropriée des politiques et procédures de contrôle qualité;
lévaluation du caractère approprié du rapport de mission dans les circonstances;
lidentification des déficiences, leurs effets et une décision sur la nécessité de prendre dautres mesures, et une description détaillée de ces mesures;
un résumé des résultats et des conclusions dégagées (communiqué au cabinet), avec des recommandations quant aux mesures correctives et aux changements nécessaires.
Les associés responsables de missions se réuniront (avec dautres membres appropriés du personnel professionnel) pour procéder à une revue du rapport et décider des mesures correctives ou des modifications à apporter au système, des rôles et responsabilités, des mesures disciplinaires, de la reconnaissance et dautres questions pertinentes.
Le cabinet communiquera aux associés responsables de missions et aux membres du personnel professionnel les informations sur les résultats du processus de surveillance, au moins une fois lan, y compris une description détaillée du processus de surveillance et ses conclusions sur la conformité et lefficacité générale du cabinet.
Rapport sur les résultats de la surveillance
Après avoir effectué lévaluation annuelle du système de contrôle qualité, le responsable de la surveillance doit faire rapport des résultats à lAD, aux associés responsables de missions et aux autres membres concernés du personnel professionnel. Le rapport doit comporter une description détaillée des procédures appliquées et les conclusions tirées de la revue. Lorsque des déficiences systémiques, répétitives ou importantes sont relevées, le rapport doit aussi faire état des mesures prises pour y remédier.
Le cabinet donnera instruction au responsable de la surveillance de préparer un rapport qui comportera, à tout le moins:
une description détaillée des procédures de surveillance mises en uvre;
les conclusions tirées de lapplication de ces procédures;
sil y a lieu, une description des déficiences systémiques ou répétitives ou des autres déficiences importantes, et des mesures recommandées pour y remédier.
Évaluation, communication et correction des déficiences
Le cabinet doit corriger toutes les déficiences détectées et signalées par le responsable de la surveillance. Il doit déterminer si ces déficiences indiquent des défaillances structurelles dans le système de contrôle qualité ou le non-respect de la part dun associé ou dun membre du personnel professionnel.
Les défaillances structurelles qui sont révélées par des déficiences peuvent nécessiter des modifications du système de contrôle qualité ou du système de documentation. Le responsable de la surveillance doit confier ces changements aux associés ou aux membres du personnel professionnel responsables du contrôle qualité ou du système de documentation de sorte que des mesures correctives puissent être prises.
Le cabinet doit examiner avec soin les déficiences importantes et appliquer les normes professionnelles et les exigences légales et réglementaires sil semble quil a délivré un rapport de mission non approprié ou que le sujet considéré faisant lobjet du rapport contenait une anomalie. En pareilles circonstances, le cabinet doit aussi envisager de consulter un conseiller juridique.
Si les déficiences sont jugées systémiques ou répétitives, des mesures correctives devront être apportées rapidement. Dans la plupart des cas, les déficiences concernant lindépendance et les conflits dintérêts vont nécessiter des mesures correctives immédiates.
Le responsable des RH examine les déficiences détectées pour déterminer si des cours ou une formation supplémentaire permettraient de résoudre efficacement certaines des questions à lorigine des déficiences.
6.4.1 Non-respect
Le non-respect du système de contrôle qualité du cabinet est une question sérieuse, en particulier si un associé ou un membre du personnel professionnel a refusé délibérément de se conformer à la politique du cabinet.
Comme le système de contrôle qualité est en place pour protéger lintérêt du public, le cabinet traitera le non-respect délibéré avec transparence et rigueur. Il peut généralement avoir recours à différentes solutions, notamment un plan pour lamélioration de la performance, des évaluations de la performance, la réévaluation des possibilités de promotion et daugmentation de la rémunération et, en dernier ressort, le congédiement.
Dans certaines circonstances, il peut être approprié dimposer une surveillance temporaire des associés ou du personnel professionnel qui ont de la difficulté à respecter le système de contrôle qualité. Cette surveillance peut comporter une revue du travail par un autre associé, ou une évaluation du travail par le responsable de la surveillance avant la délivrance du rapport de mission. Le cabinet peut également restreindre le type de travail confié à ces associés ou à ces membres du personnel, par exemple en limitant la participation aux missions dentités de grande taille, temporairement ou en permanence.
Plaintes et allégations
Le cabinet reconnaît lautorité de lAD à légard de toutes les questions relatives aux plaintes et allégations.
Les plaintes et allégations, en particulier celles qui concernent le manque de diligence à légard du travail effectué pour un client ou dautres formes de manquements aux responsabilités professionnelles ou légales de la part des associés et du personnel professionnel envers dautres associés ou membres du personnel professionnel ou envers des clients, sont des questions sérieuses. LAD doit envisager sérieusement daviser la société dassurance du cabinet ou de consulter un conseiller juridique. Si une incertitude subsiste, il peut consulter dautres associés ou des collègues de confiance.
Toute plainte dun client ou dun tiers sera prise en considération le plus tôt possible, et le cabinet fera savoir quil soccupe de la question et quune réponse sera donnée après quune investigation appropriée aura été effectuée.
Le cabinet a une politique définie et un processus indiquant les procédures à suivre si une plainte ou une allégation survient.
Les résultats de ce processus de même que la réponse sont consignés en dossier.
Linvestigation de ces questions doit être confiée à lAD et peut être déléguée à des associés ou membres du personnel professionnel qui possèdent la compétence et lexpérience voulues, et qui ne sont pas parties à lallégation ou à la plainte.
Le processus prévoit que tous les associés et les membres du personnel professionnel sont libres de soulever des préoccupations sans craindre de représailles.
Insérer les autres politiques ou procédures relatives au processus à suivre dans les circonstances. La section 6.6 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.Documentation
Documentation des politiques et procédures du cabinet
Le cabinet élabore des politiques et procédures qui précisent le niveau et létendue de la documentation nécessaire pour toutes les missions et pour une utilisation générale (selon les précisions données dans le manuel du cabinet/les modèles utilisés pour les missions). Il établit aussi des politiques et procédures exigeant la tenue dune documentation appropriée pour fournir la preuve du fonctionnement de chaque composante de son système de contrôle qualité.
Ces politiques garantissent que la documentation est suffisante et appropriée pour fournir la preuve:
que chaque composante du système de contrôle qualité du cabinet est respectée;
que chaque rapport de mission délivré est étayé, en conformité avec les normes professionnelles, les normes du cabinet et les exigences légales et réglementaires, et que la RCQM était terminée à la date du rapport ou avant cette date (le cas échéant).
Documentation de la mission
La politique du cabinet exige que la documentation de la mission comporte:
Insérer les exigences minimales relatives à la documentation de la mission. La section 7.3 du Guide contient des lignes directrices à cet égard.
La politique du cabinet exige que la constitution du dossier de mission définitif soit effectuée avant [indiquer le nombre de jours]. Si deux rapports ou plus sont délivrés à légard dune même information sur un sujet considéré, il est suggéré que la politique du cabinet indique un délai pour la constitution du dossier de mission de façon à ce que chaque rapport soit traité comme sil concernait une mission distincte.
Toute forme de documentation doit être conservée pour une période qui nest pas inférieure à [indiquer la période de conservation, qui nest normalement pas inférieure à cinq ans à compter de la date du rapport de lauditeur, ou si elle survient plus tard, la date du rapport de lauditeur du groupe], pour permettre à ceux qui appliquent les procédures de surveillance dévaluer la mesure dans laquelle le cabinet se conforme à son système de contrôle interne, de même que les besoins du cabinet, comme lexigent les normes professionnelles, les lois ou les règlements.
Documentation de la revue de contrôle qualité de la mission
Chaque associé ou membre du personnel professionnel agissant à titre de RCQ doit remplir la liste de contrôle standardisée relative à la RCQM, pour que le cabinet dispose dune documentation qui indique que la revue a été effectuée. Cette liste donne la confirmation de ce qui suit et fournit des éléments probants, ou des renvois à des éléments probants, indiquant que:
des associés et des membres du personnel professionnel possédant les compétences appropriées ont mis en uvre les procédures que commande une RCQM;
la revue était terminée à la date du rapport de mission ou avant cette date;
les conclusions ont été dégagées grâce au processus de RCQM;
le RCQ na eu connaissance daucune question non résolue qui laurait amené à croire que la mission na pas été effectuée conformément aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables.
Accès aux dossiers et conservation de la documentation des missions
Le cabinet a établi des politiques et procédures visant à assurer la confidentialité, larchivage sécurisé, lintégrité, laccessibilité et la facilité de consultation de la documentation des missions.
Ces politiques prévoient la prise en considération de diverses exigences concernant la conservation énoncées par les lois et règlements afin dassurer que la documentation des missions est conservée pendant une période suffisante pour répondre aux besoins du cabinet.
Tous les dossiers de travail, rapports et autres documents préparés par le cabinet, y compris les feuilles de travail préparées par le client, sont confidentiels et doivent être protégés contre un accès non autorisé.
Lassocié responsable de la mission ou lAD doit approuver toutes les demandes dexamen des dossiers de travail provenant de lextérieur et aucun document ne doit être fourni avant que cette approbation ait été donnée.
Les documents de travail ne doivent pas être communiqués à des tiers à moins que:
le client ait autorisé la divulgation par écrit;
la divulgation de linformation soit exigée en vertu des obligations professionnelles;
la divulgation de linformation soit exigée par un processus légal ou judiciaire;
la divulgation soit exigée par la loi ou par un règlement.
À moins que la loi ne linterdise, le cabinet doit informer le client et obtenir son autorisation écrite avant de permettre lexamen des dossiers de travail. Une lettre dautorisation doit être obtenue lorsque la demande dexamen des dossiers provient dun acheteur, dun investisseur ou dun prêteur éventuel. Il peut être nécessaire de recourir à un conseiller juridique si le client nautorise pas la divulgation nécessaire de linformation.
En cas de litige ou de litige éventuel, ou de procédures réglementaires ou administratives, les dossiers de travail ne doivent pas être fournis sans le consentement écrit du conseiller juridique du cabinet.
La politique du cabinet dicte le nombre dannées pendant lesquelles les dossiers suivants doivent être conservés:
Dossiers permanents [nombre dannées]
Dossiers fiscaux [nombre dannées]
États financiers et rapports [nombre dannées]
Feuilles de travail annuelles ou périodiques [nombre dannées]
Correspondance [nombre dannées]
La période de conservation minimale pour les feuilles de travail et autres dossiers danciens clients est de [nombre dannées].
Un relevé permanent et accessible de tous les dossiers conservés à lextérieur des bureaux doit être établi et chaque boîte dentreposage doit être convenablement étiquetée pour que les dossiers soient facilement identifiés et consultés. Lassocié responsable de ladministration du bureau doit approuver la destruction des dossiers et conserver en permanence un relevé de tous les documents détruits.
Pour en savoir davantage sur le comité, y compris sur ses autres publications, veuillez consulter le site HYPERLINK "http://www.ifac.org/smp"http://www.ifac.org/smp.
Les termes « associé responsable de la mission », « associé » et « cabinet » doivent être interprétés comme renvoyant aux termes équivalents dans le secteur public lorsque le contexte sy prête.
Cette définition est celle dISQC 1. Elle diffère de la définition du Code de lIFAC.
4 Il est suggéré que dans le cas du cabinet dun professionnel en exercice individuel, le terme « personnel » employé seul désigne et soit interprété comme étant le personnel technique. De plus amples explications sont fournies à la page 8.
Ou le code de déontologie de lorganisme membre.
Ou le code de déontologie de lorganisme membre.
Pour obtenir des indications sur la façon de sassurer que le « ton donné par la direction » est approprié, reportez-vous à la publication de lIFAC Tone at the Top and Audit Quality (Ton donné par la direction et qualité de laudit) quil est possible de télécharger gratuitement depuis la librairie en ligne de lIFAC à HYPERLINK "http://www.ifac.org/store"http://www.ifac.org/store.
En outre, lassocié responsable de la mission doit prendre la responsabilité de la qualité globale de la mission daudit qui lui est attribuée (ISA 220.8).
Ou du code de déontologie de lorganisme membre.
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Guide de mise en uvre
Mars 2009
Guide sur le contrôle qualité pour les cabinets de petite et de moyenne taille
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