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Accélérateur et multiplicateur

Exercice 1 : Théorie keynésienne et conjoncture économique .... Expliquer les mécanismes de transmission de la politique budgétaire ...... 2) Quelles sont les principales différences entre les modèles keynésien et classique au sujet de la ..... Comme nous l'avons souligné dans le TD sur IS-LM à prix fixes, les modèles  ...




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SO00DM24 – Approches socio-économiques de la croissance
Université de Strasbourg (SSPSD)


TD 7 : Accélérateur et multiplicateur d’investissement


PARTIE 1 : L’accélérateur (d’après Piriou, Nouveau manuel de SES, éd. La découverte)
Pour avoir besoin d’investir, il faut évidemment être incapable de produire plus avec le capital déjà installé. Autrement dit, la première condition de l’investissement (I) est que le taux d’utilisation des capacités de production soit très élevé. Encore faut-il avoir besoin de produire plus, autrement dit que les débouchés prévus, que la demande anticipée, soient suffisants.
’! Comment doit évoluer l I si les entreprises veulent produire plus pour satisfaire la demande qu elles anticipent ?

L accélérateur : un exemple numérique
Supposons que le coefficient de capital (capital fixe /VA) soit toujours égal à 2 : pour produire 100 de VA, il leur faut 200 de capital fixe (situation proche de la réalité).
Pendant l’année 1, les entreprises veulent produire plus de 6%; Comme la VA doit atteindre 106, le capital fixe nécessaire est donc de 212 (on suppose VA année 0 = 100). Les entreprises doivent donc faire varier leur capital fixe de 12.
Ceci est possible grâce à l’investissement. Mais celui-ci sera plus élevé car les entreprises doivent aussi remplacer le capital usé (physiquement et technologiquement). On considère que 5% de la valeur du capital fixe existant à la fin de l’année précédente qui doivent être remplacés. D’où pour l’année, on obtient 10 (5% de 200).
Rappel : FBCF = I net + CCF. Année 1 : FBCF = 12 + 10 = 22 (cf. tableau A)

Tableau A
Année 0Année 1Année 2Année 3Année 4Année 5Année 6Année 7Année 8Variation de la VA (%)-66224400Niveau de la VA (¬ )100106112,36114,61116,90121,58126,44126,44126,44Capital fixe nécessaire (¬ )200212224,72Variation nette du capital fixe
( I net) (¬ )-1212,72Usure du capital fixe (CCF) (¬ )-1010,60FBCF (¬ )-2223,32Variation de la FBCF (%)--6Variation du capital fixe (%)-66224400Taux d’I (%)-20,75
Exemple pendant l’année 2 : une hausse de la VA de 6% prévue par les entreprises la porte à 112,36 ; le capital fixe doit donc être de 112,36 x 2 = 224,72 ; les entreprises doivent donc augmenter leur capital fixe de 224,72 – 212 = 12,72 ; par ailleurs, l’usure du capital fixe est de 5% de 212, soit 10,6. La FBCF requise est donc de 12,72 + 10,6 = 23,32.

Question 1 : compléter le tableau A. Expliquez les chiffres de l’avant-dernière ligne.

L’I et la croissance anticipée à taux constant
Question 2 : lorsque la VA croît à taux constant, à quelle vitesse croît le capital fixe ?Dans ces conditions, que dire du taux d’I ?

Questions 3 : Que peut-on alors conclure sur l’évolution de la FBCF.

L’I et la croissance anticipée à taux variable
Questions 4 : Lorsque le taux de croissance de la VA n’est plus le même que l’année précédente, comment évolue la FBCF ?

Questions 5 : A quoi est dû ce phénomène d’ « accélération » ?

Questions 6 : dans les économies concrètes, qu’est-ce qui peut atténuer l’accélérateur ?(2 éléments de réponses attendus)

Questions 7 : quelles sont les conséquences de l’accélérateur sur l’activité économique ?


PARTIE 2 : Politique budgétaire et multiplicateur keynésien d’investissement

Questions préalables :
Sur le budget :
Qu’est-ce que le budget de l’Etat ? De quoi est-il constitué ?
Qu’est-ce qu’un déficit budgétaire, un excédent budgétaire ?

2. Sur l’inspiration théorique de la politique budgétaire :
a. Qui est Keynes ?
b. Qu’est-ce que la propension moyenne à consommer ? à épargner ? Qu’est-ce que la demande effective ?
c. Rappelez les équations keynésiennes de l’équilibre emploi-ressource :
En économie fermée : PIB = ………+…………
En économie ouverte : PIB =………+………+……… – ……


Sur le multiplicateur : petit exercice :
Année 0 : Supposons une économie fermée dans laquelle l’Etat décide d’entreprendre un investissement public d’un montant de 1 000. Cet investissement donne lieu à des rémunérations en l’année 1 et il faut toujours un an pour que les opérations se fassent. Supposons que l’Etat emprunte à une banque pour réaliser cette opération. Il est donc en déficit de 1 000. Le président de la Présipauté avait demandé à ses conseillers de lui fournir des indications sur le niveau de la propension moyenne à consommer (notée c). Elle équivaudrait à 0,8.
1. Expliquez le chiffre « 800 » dans la 3e colonne.
2. Remplir le tableau.
Aide : toute demande supplémentaire (i.e., tout investissement ou toute consommation supplémentaire) est une dépense qui appelle, pour être satisfaite, une production supplémentaire.

Multiplicateur : le fonctionnement de base (c = 0,8)
AnnéeInvestissement publicConsommation supplémentaire induite par l’investissement publicEpargne supplémentaire induite par l’investissement publicProduit national
supplémentaire induit par l’investissement public01 000--1 000108002002030405060Bilan à l’année 61000
Conclusions :
1. Concernant la croissance :



2. Concernant son lien avec la propension à consommer :




3. Concernant le rôle de l’État :





Multiplicateur : intégration de l’impôt : Le taux d’imposition sur la richesse créée est de 20%.
AnnéeInvestissement publicConsommationEpargneProduit national
supplémentaireRessources supplémentaires de l’impôtSituation des finances publiques01 000--1 000200- 8001064016020304050Bilan à l’année 51000Conclusions
1. Concernant la croissance :



2. Concernant son lien avec le taux d’imposition :





Dix ans plus tard, notre président, décide de retenter l’expérience. Mais l’économie s’est ouverte sur l’extérieur. 30% des biens qu’elle consomme et des biens de production (capital) proviennent de l’étranger.
Aide : toute consommation de produits étrangers appelle de facto une production… étrangère et non nationale.

Situation en économie ouverte (c = 0,8 ; TVA = 0,2 ; part des importations dans la D intérieure = 0,3)
AnnéeInvestissement publicconsommationEpargneProduit nationalRessources
Supplémentaires de l’impôtSituation des finances publiquesConsommation de biens et services étrangersEvolution de la balance commerciale01000--700140-860300-3001448112234BilanConclusions
1. Concernant la croissance :



2. Concernant son lien avec l’ouverture d’un pays :





Retour à la réalité :
Quel est le degré d’ouverture de la France ?
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