Séquence 2 : les types de textes - Enseignons.be
3. Exercices d'application faits en classe, corrigés au tableau noir et cahier. 4.
Préparation à domicile corrigée en classe. 5. Contrôle en classé corrigé ensuite ...
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Partie 1 : les types et genres de textes
A) Introduction : à quel texte ai-je affaire ?
Objectifs :
Lélève sera capable de :
Déterminer types, genres et sous-genres de textes
Différencier les types, les genres et les sous-genres
Analyser les différentes formes de textes
Appliquer la théorie sur différents extraits de textes.
Compétences :
A1 (communiquer), A2 (vocabulaire spécifique), A3 (rechercher linformation), A5 (raisonner, analyser), A6 (restituer), A8 (appliquer), B3 (utiliser les outils de référence)
Méthodologie :
1. Lecture de textes : repérer type, genre et sous-genre
2. Réponses synthétisées oralement, au tableau noir et cahier
3. Exercices dapplication faits en classe, corrigés au tableau noir et cahier
4. Préparation à domicile corrigée en classe
5. Contrôle en classé corrigé ensuite
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Quelques informations pour démarrer :
_ Quand on regarde la « forme » dun texte, on trouve son GENRE
_ Quand on regarde le « but » dun texte, on trouve son TYPE
_ Quand on regarde leffet produit sur les destinataires, on trouve sa TONALITE
Exercices : analyse de textes
Texte 1 :
Encore lEgypte ! Eh oui ! À SVJ, on ne sen lasse pas. Il faudrait avoir lesprit bien sec pour ne pas être envoûté par les hiéroglyphes, les pyramides, les dieux à têtes danimaux ou les momies cousues dor. Et puis, cest un secteur de recherche en pleine activité. Jamais les autorités égyptiennes nont délivré autant de permis de fouilles. Jamais autant de théories parfois délirantes nont été proposées. Jamais autant de découvertes pas toutes spectaculaires nont été annoncées. Le hors série de SVJ vous avait déjà emmené au bord du Nil (rs33, juillet 1998). Il récidive, en déplaçant un peu ses projecteurs. Du côté de lesprit critique, dabord : les anciens Egyptiens étaient-ils les savants géniaux que lon prétend parfois ? Ce fameux Ramsès II, naurait-il pas été un tantinet bluffeur ? Ce numéro aborde aussi certains enjeux actuels de légyptologie. Ainsi, nous avons enquêté sur la mystérieuse annulation des analyses dADN qui devaient être entreprises sur le non moins célèbre Toutankhamon ; nous avons fouiné di côté des trafiquants dantiquités dont un « parrain » - ex-conseiller de Bill Clinton vient dêtre condamné. Et puis, nous sommes partis vers le sud, vers le cur de lAfrique. Vers ce royaume noir de Kouch, ébloui par lEgypte, et qui sut, un temps, lui donner une nouvelle jeunesse. Allez, lisez de bon appétit : le menu est toujours aussi copieux.
Jean LOPEZ, Science et Vie Junior, dossier hors série 49.
1. Dou est extrait ce texte ?
2. Quel est le but de ce texte ?
3. Quel est le ton de ce texte ? A quoi le vois-tu ?
4. Quelques mots difficiles ?
Texte 2 :
Le Récitant se retire. Le rideau s'ouvre. La scène représente un salon plus 1900 que nature : des plantes vertes, des draperies, des panoplies, un piano à queue, etc. Au lever du rideau, Madame est seule. Elle est assise sur un « sofa » et lit un livre. On sonne au loin.
LA BONNE, entrant : Madame, c'est Madame de Perleminouze.
MADAME : Ah ! Quelle grappe ! Faites-la vite grossir!
La Bonne sort. Madame, en attendant la visiteuse, se met au piano et joue. Il en sort un tout petit air de boîte à musique. Retour de la Bonne, suivie de Madame de Perleminouze.
LA BONNE, annonçant : Madame la comtesse de Perleminouze!
MADAME, fermant le piano et allant au-devant de son amie : Chère, très chère peluche! Depuis combien de trous, depuis combien de galets n'avais-je pas eu le mitron de vous sucrer!
MADAME DE PERLEMINOUZE, très affectée : Hélas! Chère! j'étais moi-même très, très vitreuse! Mes trois plus jeunes tourteaux ont eu la citronnade, l'un après l'autre. Pendant tout le début du corsaire, je n'ai fait que nicher des moulins, courir chez le ludion ou chez le tabouret, j'ai passé des puits à surveiller leur carbure, à leur donner des pinces et des moussons. Bref, je n'ai pas eu une minette à moi.
MADAME : Pauvre chère! Et moi qui me grattais de rien!
MADAME DE PERLEMINOUZE : Tant mieux! Je m'en recuis! Vous avez bien mérité de vous tartiner, après les gommes que vous avez brûlées! Poussez donc : depuis le mou de Crapaud jusqu'à la mi-Brioche, on ne vous a vue ni au «Waterproof», ni sous les alpagas du bois de Migraine ! Il fallait que vous fussiez vraiment gargarisée !
MADAME, soupirant : Il est vrai!... Ah ! Quelle céruse ! Je ne puis y mouiller sans gravir.
MADAME DE PERLEMINOUZE, confidentiellement : Alors, toujours pas de pralines?
MADAME : Aucune.
MADAME DE PERLEMINOUZE : Pas même un grain de riflard?
MADAME : Pas un! Il n'a jamais daigné me repiquer, depuis le flot où il m'a zébrée!
MADAME DE PERLEMINOUZE : Quel ronfleur! Mais il fallait lui racler des flammèches !
MADAME : C'est ce que j'ai fait. Je lui en ai raclé quatre, cinq, six peut-être en quelques mous : jamais il n'a ramoné.
MADAME DE PERLEMINOUZE : Pauvre chère petite tisane!... (Rêveuse et tentatrice.) Si j'étais vous, je prendrais un autre lampion!
Jean TARDIEU, Un mot pour un autre in Théâtre de chambre,© Gallimard, 1966
1. Devant quel genre de texte es-tu ? Comment le sais-tu ?
2. Quelle est la particularité de ce texte ?
3. Est-il néanmoins compréhensible ? Pourquoi ?
4. Quel est le but de ce texte ?
Texte 3 :
Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir,
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour
Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule...
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Andalousie je me souviens
Les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l'attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m'incline
Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J'ai jamais appris à me battre
Contre des poupées
Sentir le sable sous ma tête
C'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que s'arrête
Andalousie je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Si, si hombre, hombre
Baila, baila
Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar...
Y mataremos otros
Paroles et musique de F. CABREL
1. Devant quel genre de texte sommes-nous ? Comment le sait-on ?
2. Quelle est lintention de Francis Cabrel en composant cette chanson ? Quel est son message ?
3. Quel est leffet produit par la chanson ?
Texte 4 :
Albert Jacquard est statisticien, biologiste, méthodologiste, démographiste et généticien. Fervent défenseur du droit à la différence, il prend une part active dans plusieurs controverses verses scientifiques de la fin du XXe siècle.
[...] D'où le rôle de l'éducation ?
Étant une construction humaine, cette utopie ne peut en effet être transmise que par l'éducation. Plus exactement, c'est l'exigence de justice qui doit être enseignée à tous, et très tôt. Les méthodes pour faire régner la justice sont, elles, affaires de spécialistes et peuvent n'être enseignées qu'aux techniciens du droit.
Nous n'avons rien dit de ce qui accompagne inévitablement le droit, à savoir la sanction. Quel rôle lui attribuez-vous?
Puisque les lois imposent un certain comportement, elles sont nécessairement assorties de sanctions pour ceux qui les transgressent. Cette sanction doit avant tout être pédagogique, c'est-à-dire faire comprendre la nécessité collective du respect de la règle. En revanche, elle ne doit pas être « exemplaire » ou « dissuasive »; lorsqu'elle l'est, elle fait accepter la loi par peur et non par adhésion; elle prépare donc des transgressions futures. Nous le constatons, la répression aveugle sème des vocations de criminels. Quant à la peine de mort... La mort est le grand mystère. Par quelle aberration monstrueuse peut-on la présenter comme une peine? Non, la mort n'est pas une peine; aucun être sensé ne peut «donner» la mort à un autre être sensé, sauf à retourner à l'état de non-conscience qui a précédé l'émergence de la personne. Toute société qui accepte de faire figurer la mort dans l'arsenal de ses peines montre qu'elle est en état de barbarie, dirigée par des inconscients. Je refuse d'argumenter avec ceux qui la présentent comme efficace ou utile dans la lutte contre le crime : je n'argumente pas contre un primate. [...]
Albert JACQUARD, Petite philosophie à l'usage des non philosophes, © Calmann-Lévy, 1997
1. Comment est présenté ce texte ?
2. Comment appelle-t-on ce genre de texte ?
3. Lis le titre du livre dont est extrait ce texte. A qui sadresse lauteur ?
4. Lis la première question : Quest-ce quune utopie ?
-Que serait cette utopie ?
-Quelle est lidée dA Jacquard sur cette utopie ?
-Qui sont les spécialistes et techniciens du droit ?
5. Deuxième question : Quelle est lidée générale de la réponse ?
6. Troisième question : Quelle est autrement dite la question ?
-Quelle est la position dA Jacquard sur cette question ?
7. En quoi ce texte est-il philosophique ?
8. Quels pourraient être selon toi, dautres sujets philosophiques ?
9. Quel est le but de lauteur ?
Texte 5 : Le devoir
Julien ayant du mal à commenter le proverbe « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », son père l a forcé à écrire, sous sa dictée, une rédaction que le professeur vient de rendre : devoir hors sujet et déplaisant, 3/20.
Dans la classe, il y eut des sourires, des gloussements et même quelques rires soutenus. Lucien était très pâle. Blessé dans son amour-propre, il l'était aussi dans ses sentiments de piété filiale. Pourtant il en voulait à son père de l'avoir mis en situation de se faire moquer par ses camarades. (...) Le soir où, les yeux rouges de sommeil, il avait recopié le brouillon de M. Jacotin, il ne s'était guère trompé sur l'accueil qui serait fait à son devoir. Le lendemain, mieux éveillé, il avait même hésité à le remettre au professeur, ressentant alors plus vivement ce qu'il contenait de faux et de discordant, eu égard aux habitudes de la classe. Et, au dernier moment, une confiance instinctive dans l'infaillibilité de son père l'avait décidé. Au retour de l'école, à midi, Lucien songeait avec rancune à ce mouvement de confiance pour ainsi dire religieuse qui avait parlé plus haut que l'évidence. De quoi s'était mêlé le père en expliquant ce proverbe ? À coup sûr, il n'avait pas volé l'humiliation de se voir flanquer trois sur vingt à son devoir de français. Il y avait là de quoi lui faire passer l'envie d'expliquer les proverbes. Et Béruchard qui avait eu treize. Le père aurait du mal à s'en remettre. Ça lui apprendrait. À table, M. Jacotin se montra enjoué et presque gracieux. Une allégresse un peu fiévreuse animait son regard et ses propos. Il eut la coquetterie de ne pas poser dès l'abord la question qui lui brûlait les lèvres et que son fils attendait. L'atmosphère du déjeuner n'était pas très différente de ce qu'elle était d'habitude. La gaieté du père, au lieu de mettre à l'aise les convives, était plutôt une gêne supplémentaire. Mme Jacotin et ses filles essayaient en vain d'adopter un ton accordé à la bonne humeur du maître. (...) M. Jacotin le sentit lui-même, car il ne tarda pas à s'assombrir. « Au fait, dit-il avec brusquerie. Et le proverbe ? »
MARCEL AYME « Le proverbe », Le Passe-Muraille, éd. Gallimard.
1. À quel genre la forme du texte te fait-elle penser ?
2. Quels autres éléments confirment-ils ton idée ?
3. Quel est lintention de lauteur dans ce texte ?
4. Quel est le ton du texte ?
Texte 6 :
Georges serait-il devenu Simenon sans l'expérience et le souvenir d'un conflit chronique, permanent et souvent douloureux avec sa mère ? À défaut de répondre, on peut réunir les pièces du dossier. Sa mère a fait naître Georges sous le signe du mensonge. Superstitieuse, elle n'a pu se résoudre à l'idée qu'il est venu au monde un vendredi 13, peu après minuit. Aussi a-t-elle donné comme date de naissance à l'état civil le 12 février 1903, à 23 h 30. Trois ans plus tard, quand elle accouche de Christian, elle marque sa préférence pour son cadet et ne manquera jamais une occasion de rappeler cette prédilection, jusqu'à la fin de sa vie. À l'en croire, Christian est beau, doué, plein de charme et d'aptitudes. Georges, lui, est disgracié, lourd et laborieux. L'un obéit, l'autre pas. Georges est le problème d'Henriette. Elle n'a pas confiance en lui. II ne la satisfait pas. Elle qui doute toujours de tout, elle doute plus encore de Georges et de chacune de ses paroles. (...) II en conçoit un fort sentiment de culpabilité, lié à une dépréciation de son image. II se sent étranger pour elle et ne se souvient pas qu'elle l'ait pris sur ses genoux. Jamais elle ne l'embrasse, se bornant à lui tendre machinalement la joue ou le front. Cette marque de distance et d'indifférence l'a tant affecté qu'elle ressurgira dans plusieurs de ses romans.
Pierre ASSOULINE, Simenon, Julliard 1992
1. Qui a écrit ce texte ? Quel en est le sujet ?
2. Quel est donc le genre de ce texte ?
3. Quelle est lintention de lauteur en écrivant ce texte ?
4. Quel est le ton du texte ?
Texte 7 :
Sonnets pour Hélène (1578) : Quand vous serez bien vieille
..
Ronsard avait plus de 40 ans quand il séprit dHélène de Surgères, fille dhonneur de la reine Catherine de Médicis. Hélas, la jeune fille restait fidèle à son fiancé mort à la guerre, sans se soucier du talent avec lequel Ronsard essayait de se faire aimer.
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que jétais belle !
Lors vous naurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur a demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne saille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre, et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si men croyez, nattendez à demain :
Cueillez des aujourdhui les roses de la vie.
1. Quel est le genre de ce texte ? Comment le sais-tu ?
2. Comment appelle-t-on ce type de poésie ?
3. Qui parle ? A qui ? Dans quel but ? Comprends-tu ce que dit lauteur ? Essaye de la dire dans tes mots.
Texte 8 : Il était un fois une jolie princesse
Il était une fois un château où vivait une princesse nommée Renault Super 5. Une princesse si belle et si élégante quelle était la fierté de tout le royaume.
Mais la jolie princesse sennuyait et ne rêvait quà une seule chose : rencontrer le prince charmant.
Alors un beau matin, elle décida de se refaire une beauté. Et dun coup de baguette magique, se transforma en Renault 5 Super Campus.
Elle changea de robe, la signa Campus et déquipa dun toit ouvrant et dune radio. Sa silhouette devint plus affinée, sa personnalité encore plus affirmée. Son nouveau moteur de 1.108 cc annonçait gaiement la couleur.
Sur delle, raffinée jusquau bout des phares, elle devint la reine du château.
1. Quel est le genre de ce texte ?
2. Quel groupe de mots te permet de repérer tout de suite le genre du texte ?
Texte 8 :
Quel est le genre de ce texte ? Comment le sais-tu ?
Texte 10 :
Quel est le genre de ce texte ? Comment le sais-tu ?
Texte 11 :
1. Quel est le genre de ce texte ? Comment le sais-tu ?
2. Quels sont les temps verbaux utilisés ?
Texte 12 :
1. Quel est le genre de ce texte ? Comment le sais-tu ?
2. Doù provient ce document ?
Texte 13 :
( Texte, page suivante
1. Quel est le genre de ce texte ? Comment le sais-tu ?
2. A quoi peut-il taider ?
Texte 14 :
( Texte, page suivante
1. Quel est le genre de ce texte ? Comment le sais-tu ?
2. Quelle est la volonté de lauteur de ce document ?
Texte 15 :
Quel est le type, le genre et le sous-genre de ce texte ?
Texte 16 :
Quel est le type, le genre et le sous-genre de ce texte ?
Texte 17 :
Quel est le type, le genre et le sous-genre de ce texte ?
Synthèse
Le genre d un texte :
C est sa forme, sa présentation. C est la tradition littéraire qui a établi une catégorie de classement de textes. Dans chaque genre, il existe des sous-genres :
Ï% roman : narratif, fantastique, d aventures, d amour, historique, policier, autobiographique, de science-fiction,&
Ï% nouvelle : fantastique, de science-fiction, &
Ï% théâtre : comédie, tragédie, drame, &
Ï% poésie : en vers, en prose
Ï% récit de vie : biographie, journal intime, &
Ï% lettre : d amour, d affaires
Ï% presse : généraliste, spécialisée,&
Ï% notices, règlements, modes d emploi
Ï% dictionnaires et encyclopédies
Ï% manuels scolaires
Ï% contes, légendes et fables : merveilleux, fantastique&
Ï% publicités
Ï% bande dessinée
Ï% &
Le type d un texte :
C est une catégorie de classement fondée sur des critères linguistiques observables dans le texte. Le type dépendra du but poursuivi par le locuteur (son intention par rapport aux lecteurs).
Ï% texte narratif (l auteur raconte)
Ï% texte descriptif
Ï% texte explicatif et/ou informatif
Ï% texte argumentatif (l auteur veut convaincre)
Ï% texte injonctif (l auteur veut pousser à l acte acheter, lire, regarder...-)
On peut trouver différents types dans un même genre. Par exemple, une poésie peut être narrative, descriptive, argumentative...)
La tonalite du texte :
Le ton d un texte ou d un passage est lié à l effet produit sur le destinataire ou le lecteur. Le ton peut être :
Ï% comique Ï% dramatique
Ï% pathétique Ï% tragique
Ï% lyrique Ï% ironique
Ï% réaliste Ï% fantastique
Ï% merveilleux Ï% féerique
Ï% satirique Ï% didactique&
B) Un exemple de texte narratif : le conte
Objectifs :
L élève sera capable de :
Appréhender le registre du conte
Reconnaître les caractéristiques d un conte
Identifier les procédés d écriture mis en uvre
Différencier les différents schémas danalyse dun conte
Analyser un conte selon les notions théoriques vues en classe
Rédiger un conte
Compétences :
A1 (communiquer), A2 (vocabulaire spécifique), A3 (rechercher linformation), A6 (restituer), A8 (appliquer), C8 (faire preuve de créativité)
Méthodologie :
1. Les élèves devront lire des contes en classe
2. Un questionnaire vérifiera la compréhension du conte, la correction se fera en classe, oralement avec synthèse des réponses au tableau noir
3. Les caractéristiques du conte seront déduites et synthétisées
4. Des exercices seront effectués en classe, à domicile et en contrôle et ensuite corrigés en classe
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Observer
Karaba la Sorcière
La Sorcière Karaba tire ses pouvoirs magiques dune épine empoisonnée que des hommes lui ont enfoncée dans le dos. Mais cette épine lui causer également une grande souffrance. Un jour, le petit Kirikou sempare des bijoux cachés chez Karaba et les enterre dans la forêt ; elle décide de les récupérer.
Karaba marche à grand pas, ses pagnes volent au vent, ses bijoux scintillent et tintent. La végétation se fane sur son passage. Elle arrive à la forêt. Tout se dessèche, les feuilles tombent. Elle voit au pied de larbre fromager la terre fraîchement remuée. Elle fiche dans le sol la Lance Empoisonnée, la terre en grésille et fume. Elle sagenouille et creuse rageusement de ses mains nues.
Les feuilles mortes volettent alentour. Exactement au-dessus de Karaba, haut dans un arbre, les feuilles qui tombent découvrent peu à peu Kirikou, tapi sur une branche, et dévorant la scène des yeux. Au milieu du dos courbé de la Sorcière, saille légèrement lépine empoisonnée.
La Sorcière a les deux mains enfoncées sous une racine. Kirikou saute, tombe sauvagement sur son dos, et arrache lépine avec les dents. La Sorcière pousse un hurlement apocalyptique, interminable.
Des animaux senfuient, des oiseaux senvolent de la forêt. Au village, les gens sont paralysés deffroi.
Dans la forêt, Karaba la Sorcière est toujours accroupie, la tête baissée. Le hurlement sest éteint. On nentend plus rien.
Du silence émerge doucement une musique irréelle. Des bourgeons poussent et éclosent, les feuilles vertes reviennent sur les arbres, la lance fichée en terre germe et fleurit, une multitude de fleurs blanches sépanouit autour de Karaba, qui revient à la vie. Elle se redresse, les yeux encore fermés.
Karaba : « Je ne souffre plus
»
Elle ouvre les yeux (ils sont devenus normaux), regarde autour delle la nature magnifique, se relève lentement, fait onduler son corps.
Karaba : « Je nai plus mal
Comme cest étrange, de ne plus ressentir, aucune souffrance. Je suis libre !
La Sorcière avec ses pouvoirs a disparu, tant pis, tant mieux, je suis de nouveau moi
Kirikou, tu mas délivrée. Merci
Comment te prouver ma reconnaissance ? »
Kirikou : « Epouse-moi. »
Michel OCELOT, Kirikou et la Sorcière, Hachette Jeunesse, 1999.
Présentation
Michel Ocelot est lauteur de nombreux films. Kirikou et la Sorcière, qui lui a demandé cinq années de travail, a obtenu un très grand succès.
Lire et comprendre
Dans le premier paragraphe, relevez les groupes nominaux qui ont la fonction de complément circonstanciel de phrase de lieu. Pourquoi sont-ils nombreux à cet endroit du texte ?
a) Où se trouve Kirikou au début du texte ?
b) Quattend-il pour intervenir ?
3) a) Relevez les mots qui expriment la force du cri de Karaba.
b) Quel effet ce cri produit-il ? Relevez les expressions qui le montrent.
4) a) Repérez le blanc qui sépare les deux parties du texte. Faites une croix dans le texte à cet endroit.
b) Quest-ce qui a changé entre les deux parties ? Relevez des passages pour justifier votre réponse.
c) Donnez un titre à chaque partie.
5) Doù vient la méchanceté de Karaba ?
6) Relevez des expressions qui montrent que Karaba est en train de renaître. Dans quelle partie du texte se trouvent ces expressions ?
7) Dans les paroles de Karaba, relevez deux mots (de la même famille) prouvant quelle était victime dun ensorcellement.
8) Quelle est la principale fonction de ce conte ? (entoure la bonne réponse)
a) nous mettre en garde contre les épines.
b) nous expliquer les jeux des enfants africains.
c) nous émouvoir.
Parler et écrire
9) Pourquoi Kirikou enlève-t-il lépine ? Donnez oralement votre avis.
10) Imaginez la suite de lhistoire. Rédigez-la en une dizaine de lignes.
Le petit chaperon rouge
Il était une fois une petite fille de Village, la plus jolie quon eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on lappelait le Petit Chaperon rouge.
Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : Va voir comme se porte ta mère-grand, car on ma dit quelle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. Le Petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre Village. En passant dans un bois elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il nosa, à cause de quelques Bûcherons qui étaient dans la Forêt.
Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas quil est dangereux de sarrêter à écouter un Loup, lui dit : Je vais voir ma Mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma Mère lui envoie.
Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le Loup.
Oh ! oui, dit le Petit Chaperon rouge, cest par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du Village.
Eh bien, dit le Loup, je veux laller voir aussi ; je my en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille sen alla par le chemin le plus long, samusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs quelle rencontrait.
Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la Mère-grand ; il heurte : Toc, toc.
Qui est là ?
Cest votre fille le Petit Chaperon rouge (dit le Loup, en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.
La bonne Mère-grand, qui était dans son lit à cause quelle se trouvait un peu mal, lui cria : Tire la chevillette, la bobinette cherra.
Le Loup tira la chevillette et la porte souvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien ; car il y avait plus de trois jours quil navait mangé. Ensuite il ferma la porte, et salla coucher dans le lit de la Mère-grand, en attendant le Petit Chaperon rouge, qui quelque temps après vint heurter à la porte.
Toc, toc.
Qui est là ? Le Petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup eut peur dabord, mais croyant que sa Mère-grand était enrhumée, répondit : Cest votre fille le Petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.
Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : Tire la chevillette, la bobinette cherra.
Le Petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte souvrit. Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. Le Petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa Mère-grand était faite en son déshabillé.
Elle lui dit : Ma mère-grand, que vous avez de grands bras ? Cest pour mieux tembrasser, ma fille.
Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes ? Cest pour mieux courir, mon enfant.
Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles ? Cest pour mieux écouter, mon enfant.
Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux ? Cest pour mieux voir, mon enfant.
Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents. Cest pour te manger.
Et en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge, et la mangea.
MORALITÉ
On voit ici que de jeunes enfants, Surtout de jeunes fillesBelles, bien faites, et gentilles, Font très mal découter toute sorte de gens, Et que ce nest pas chose étrange, Sil en est tant que le Loup mange.Je dis le Loup, car tous les LoupsNe sont pas de la même sorte : Il en est dune humeur accorte, Sans bruit, sans fiel et sans courroux, Qui privés, complaisants et doux, Suivent les jeunes DemoisellesJusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ; Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux, De tous les Loups sont les plus dangereux.
« Le Petit Chaperon rouge », Contes de Charles PERRAULT.
Présentation
Charles Perrault est un écrivain du XVIIè siècle.
Lire et comprendre
Dans ce texte, quest-ce qui permet de distinguer le récit et la moralité ? Indiquez le numéro des lignes de ces deux grandes parties.
Avec quelle formule commence le récit ? Cette formule situe-t-elle lhistoire à une époque précise ou non ?
Relevez le groupe nominal qui annonce la première péripétie, qui déclenche les évènements. Sa fonction est complément circonstanciel de temps.
Entre les lignes 1 à 18, relevez dans lordre les groupes nominaux qui ont la fonction de complément circonstanciel de phrase de lieu. Vous reconstituerez ainsi le trajet du Petit Chaperon rouge.
a) Quels sont les deux objets que la fillette emporte à sa grand-mère ? Relevez les groupes nominaux qui les désignent.
b) Combien de fois apparaissent-ils dans le texte ?
c) Ont-ils à chaque fois la même fonction dans la phrase ?
a) A chaque fois que le loup sapprête à manger quelquun, lauteur emploie le même verbe : relevez-le.
b) A quel temps est ce verbe ?
c) Se trouve-t-il dans une phrase de narration ou de description ?
d) Quel effet produit ce verbe ?
Qui sont les victimes dans cette histoire ?
Relisez le début et la fin : pourquoi ce conte est-il particulièrement cruel ?
Vrai ou faux ? Le but de ce conte, cest :
nous avertir : il ne faut pas faire confiance à nimporte qui
nous expliquer pourquoi les loups peuvent parler
nous donner des exemples au sujet de lalimentation des loups
Repérez le dialogue entre la grand-mère et le loup. Lisez-le oralement en « contrefaisant » votre voix.
Les frères Grimm ont réécrit la fin de ce conte : un chasseur passant par là entend le loup ronfler, ouvre le ventre de la bête et sauve lenfant et la grand-mère. Quelle fin préférez-vous ? Pourquoi ?
Ecrivez une phrase avec chacune de ces expressions : se jeter dans la gueule du loup, une faim de loup, à pas de loup, entre chien et loup.
Exercice de reformulation. Résumez lhistoire en quelques phrases :
La situation initiale
Ce que la fillette doit faire
Ce qui lempêche de le faire
La situation finale
La maman du Petit Chaperon rouge, ne voyant pas sa fille revenir, part à sa recherche. Racontez, en soignant narration, description et dialogue.
« Je vous avais pourtant bien averti
» Racontez une histoire dans laquelle un personnage prononcera cette phrase.
( A faire en devoir pour le
.
Produire
Dire un conte
M. Bruno Doucey interroge M. Philippe Vaillant, qui est conteur.
B.D. : Philippe Vaillant, parlez-nous un peu de votre pratique de conteur.
Ph.V. : Jaime conter devant un public restreint, assemblé de manière semi-circulaire. La première relation établie avec lui passe par le regard. A la différence de lacteur, le conteur a besoin de voir son public ; le regard de ce public est nécessaire à la concentration du conteur. Après le regard viennent le silence et la parole qui créent le rythme. Les gestes ninterviennent que lorsque ce rythme est là.
B.D. : Tout cela relève, en partie, de limprovisation.
Ph.V. : Oui, en quelque sorte. Le conteur sadapte à son public. Pour lui, il ny a jamais de texte définitif. Une même histoire peut être contée en une heure, comme elle peut lêtre en vingt minutes. Pour ma part, je ne conte jamais de la même manière.
B.D. : Et le conte nest pas une récitation ?
Ph.V. : Non, on ne dit pas un texte appris par cur.
Interview de PH. Vaillant par B. Doucey, Nouvelle Revue Pédagogique, septembre 1997.
Présentation
La plupart des contes ont été dits avant dêtre écrits : ils se sont transmis par tradition orale. Il y a grand plaisir à dire un conte à un public et à improviser.
Analyse
1) Daprès M. Vaillant, quest-ce qui crée le rythme quand on dit un conte ?
2) Est-ce utile de sarrêter de parle de temps en temps quand on raconte ?
3) Comment placer le conteur par rapport à ses auditeurs pour quil se fasse bien entendre ?
4) Daprès M. Vaillant, pourquoi conter et réciter sont deux activités bien différentes ?
5) La même histoire peut être racontée en vingt minutes ou en une heure : à quoi peut tenir cette différence de durée ?
Exercice
Par groupe de trois, lisez ce conte. Lisez dabord silencieusement le texte pour le connaître. Lisez lentement le passage souligné, de façon à faire attendre la suite. Dites la fin de manière rapide afin damuser.
La tour jusquà la lune
Dans un pays lointain vivait une fois un roi qui ne dormait que le jour. La nuit, il voulait rester éveillé, car il se mettait à sa fenêtre et regardait la lune. Il se demandait si la lune était chaude ou froide. Finalement, il décida daller y voir lui-même. Il ordonna à ses gens de bâtir une tour si haute quil puisse y monter pour toucher la lune.
Mais comment allons-nous construire cette tour ? demandèrent les gens très inquiets.
Le roi cria :
Nimporte comment ! Trouvez une idée ! Dans sept jours je veux pouvoir monter en haut de cette tour !
Les gens tirent conseil. Personne ne savait comment commencer. Finalement, quelquun eut lidée dentasser des caisses et des boîtes les unes sur les autres et de faire ainsi une tour. [
]
Le roi finit par arriver en haut. Il se mit sur la pointe des pieds et étendit le bras : bientôt il allait savoir si la lune était froide ou chaude. Pourtant il narriva pas à toucher la lune, il ne manquait que quelques centimètres
Alors le roi cria :
Oh, en bas ! Montez-moi encore une caisse pour que je monte dessus !
En bas les gens étaient perplexes. Il ny avait de caisses nulle part. Et dans tout le pays, il ny avait plus un seul morceau de bois pour en construire encore une.
Alors ? Dépêchez-vous ! cria le roi.
Nous navons plus caisses, crièrent les gens du royaume.
Impatient, le roi hurla :
Et bien ! Retirez-en une den bas de la tour ! Dépêchez-vous !
Cest ce quils firent. La tour de caisses et de boîtes sécroula à grands fracas. Et le roi na jamais su si la lune était chaude ou froide, car il dégringola avec sa tour et se cassa le cou.
M. et R. Rettich, 40 petits contes, 1984.
Faire le point
Un paysan avait un fils nommé Corentin. Cétait un garçon intelligent, courageux et toujours prêt à rendre service. Un jour son père tomba malade. Il fit venir son fils.
Mon enfant, lui dit-il, il ny a quun seul moyen de me rendre la force et la santé. Au sud du pays, au bord de la mer, se trouve un château et dans ce château fleurit une rose qui guérit. Celui qui la cueille ne doit plus craindre ni la maladie ni la mort.
Corentin décida de trouver la rose qui guérit et partit en direction du sud. A la tombée de la nuit, il arriva à lorée dune forêt. Il sassit, sortit de son sac de la viande, du pain et un cruchon de cidre, et commença à manger de bon appétit.
Tout dun coup il aperçut devant lui une vieille femme, qui le regardait manger avec envie.
Avez-vous faim ? demanda Corentin à la vieille.
Observez lensemble du texte : le récit est-il au présent ou au passé ?
a. Relevez la phrase qui montre les qualités de Corentin et recopiez-la.
b. Soulignez le verbe et indiquez son temps.
c. Cette phrase est-elle une phrase de description ou de narration ?
a. Observez la troisième et la quatrième phrases. A quel temps sont les verbes ?
b. Ces phrases sont-elles des phrases de description ou de narration ?
Pourquoi peut-on dire que lhistoire dont on a ici le début sera un conte ?
Quelle pourra être la fonction de ce conte ? Justifiez votre choix.
Ce conte expliquera pourquoi les roses ont des épines.
Ce conte sera un conter merveilleux pour nous faire rêver.
Ce conte nous fera rire.
Quel rôle la vieille pourra-t-elle jouer dans ce conte ?
Imagine une suite de quelques lignes à cette histoire.
A retenir.
Dans un conte traditionnel,
Laction est située : on donne des indications sur les lieux, lépoque, par exemple en utilisant des compléments de phrase. Mais lensemble reste imprécis car lhistoire se passe dans un autre temps que le nôtre.
Les personnages peuvent être nommés. Souvent, ils ne sont désignés que par une expression donnant leur fonction (le fils aîné, la mère, le prince, la bergère
)
Le récit est fait au passé. La situation initiale est à limparfait, lévènement qui la modifie et les péripéties sont au passé simple. Les paroles des personnages sont au présent.
Il y a mille manières décrire des contes. Lécriture dun conte dépend beaucoup de sa fonction et de leffet attendu : expliquer, avertir, émouvoir, amuser
Ecrire un conte
Tu vas écrire un conte merveilleux (20 à 30 lignes). Les consignes sont les suivantes :
Ton récit doit respecter les différentes caractéristiques du conte merveilleux.
Lévolution de ton récit doit respecter le schéma narratif du conte merveilleux.
On doit pouvoir reconstruire le schéma actantiel de ton conte, ce qui signifie que tu dois y faire figurer chacun des actants.
Grille dévaluationRespect des consignes/8Cohésion textuelle/5Clarté dans la construction des phrases/5Soin et présentation/2Total expression écrite/20Orthographe dusage/5Orthographe grammaticale/5Total orthographe/10Total/30
Pour aller plus loin
Il ne faut pas confondre le conte avec la légende et le mythe.
Quest-ce quune légende ?
La légende, du latin « legenda », est un récit traditionnel où le réel est déformé et embelli. Contrairement aux contes qui se déroulent dans le monde de limaginaire, les légendes ont un caractère vraisemblable et font le récit dévénements qui ont eu lieu ou qui auraient pu avoir lieu. Elle contient des éléments du merveilleux et repose dans certains cas sur des faits historiques qui ont été transformés par des croyances et limagination populaire ou par linvention poétique. A lorigine, la légende racontait la vie des Saints. De nos jours, il sagit de récits merveilleux dun événement passé fondé sur une tradition authentique mais souvent modifiée au fil du temps.
Quest-ce quun mythe ?
Le mythe est un récit sacré. Il est relié à des êtres surnaturels, des animaux qui parlent, par exemple. Il peut raconter la création du monde, des hommes, des animaux, des plantes. Il sagit en général dune histoire sacrée, un événement qui a eu lieu dans les temps passés, les temps fabuleux, au commencement du monde. Il peut se rapporter aussi aux origines des différentes nations, ce que les dieux, les héros ont fait avant ces origines. Le mythe met en scène des personnages le plus souvent surhumains qui ont des pouvoirs surnaturels mais qui ont aussi des comportements humains. Le mythe sert dexplication du monde, comment les choses ont commencé et pourquoi les hommes en sont là aujourdhui.
C) Le texte descriptif
Objectifs :
Lélève sera capable de :
Appréhender la notion de portrait
Découvrir la richesse du vocabulaire lié au portrait
Identifier les procédés décriture mis en uvre
Différencier le portrait physique et le portrait moral
Analyser des textes selon les notions théoriques vues en classe
Appréhender la notion et la fonction de caricature
Rédiger un portrait
Compétences :
A1 (communiquer), A2 (vocabulaire spécifique), A3 (rechercher linformation), A5 (analyser), A6 (restituer), A7 (reformuler), A8 (raisonner)
Méthodologie :
1. Les élèves devront découvrir les mots de vocabulaire liés à la description
2. Des exercices vérifieront la compréhension des mots de vocabulaire
3. Les élèves devront lire des extraits de portraits et les analyser en classe
4. Les élèves devront réaliser des portraits et des descriptions, en classe, à domicile et en contrôle. Ces travaux seront corrigés en classe par la suite.
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Décrire quelquun
Il existe plusieurs façons de décrire quelquun et certains mots sont plus propices que dautres.
Le but dune description cest de représenter un lieu, un objet ou un personnage par des mots. Pour réussir une description, on pense aux cinq sens, on emploie des mots précis et exacts
Les cinq sens sont
Souvent une description est annoncée ou accompagnée par des verbes qui se rapportent à ces sens, les verbes de perception : deviner, découvrir, percevoir, voir, apercevoir, remarquer, distinguer, entendre, sentir
De nombreux adjectifs permettent de qualifier les sensations :
ce quon voit peut être flou ou net, terne ou vif, lumineux ou sombre
un bruit peut être doux ou perçant, strident ou sourd, fugitif ou prolongé
une odeur peut être forte ou douce, agréable ou fétide, nauséabonde
ce quon touche peut être rugueux ou lisse, dur ou moelleux, onctueux, velouté, visqueux
ce quon goûte peut être fade, insipide ou relevé, corsé, épicé, aigre, amer ou acide
Dans une description, les informations données par la vue sont souvent privilégiées. Elles portent essentiellement sur la place, la forme, la dimension, létat et laspect, la couleur des choses
La place peut être indiquée par des mots qui situent :
des adjectifs : proche ou lointain, éloigné, central ou latéral, antérieur ou postérieur
des verbes : dominer, surplomber, dépasser, être au pied de, sencastrer, sordonner, côtoyer
des expressions : à côté de, à la lisière de, au centre de
La forme est précisée notamment par :
des adjectifs : uniforme, difforme, long, large, large, allongé, profond, mince, épais, carré, rectangulaire, ovale, rond, circulaire, rectiligne, sinueux, vertical, horizontal, oblique, droit, tordu, pointu
des verbes : entourer, encercler, longer, sarrondir, se dresser, sélever, se profiler, se découper, se détacher, sétirer, sétendre, sétaler, sallonger, se recourber, serpenter
La dimension est surtout indiquée par des adjectifs : grand, énorme, gigantesque, démesuré, petit, minuscule, microscopique, volumineux, encombrant, spacieux, exigu
et lourd, léger pour le poids
Létat et laspect sont donnés par des adjectifs : neuf, usagé, usé, abîmé, chiffonné, cassé, ébréché, frais, fané, flétri, propre, sale
calme, tranquille, agréable, beau, gracieux, charmant, superbe, splendide, somptueux, laid, repoussant, terrible, effrayant
La couleur est claire ou foncée, douce ou vive, et même parfois criarde.
Les couleurs peuvent être indiquées avec précision car il existe de nombreuses nuances. Par exemple dans les bleus : bleu azur, bleu marine, bleu turquoise, bleu roi
Une surface colorée peut être unie, bicolore, tricolore
ou multicolore. La répartition des couleurs sur une surface donne différents effets, par exemple : un tissu rayé, un motif zébré, une surface bariolée, une surface marbrée
Les effets de la lumière sont exprimés essentiellement :
par des noms : une lueur, un reflet, une ombre, un clair-obscur
par des verbes : briller, scintiller, miroiter, resplendir, flamboyer, se refléter, sobscurcir, sassombrir
Exercice : remettez les adjectifs à côté de limage qui lui correspond.
Maintenant, en taidant des mots que tu viens de découvrir, réalise ton propre portrait en quelques lignes.
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Ecrire : organiser une description
Pour organiser ta description, tu dois te poser plusieurs questions.
Qui voit?
Il est important de savoir qui assume la description: choisis d'abord un point de vue. Si ta description est faite par un personnage, limite-toi à ce qu'il est supposé voir ou savoir. Si ta description est faite par un narrateur omniscient, celui-ci doit tout savoir de ce qu'il décrit.
D'où regarde l'observateur?
Choisis également l'endroit d'où observe ton narrateur: par exemple, tu peux décrire un bateau à travers le regard d'un observateur qui se tient au loin sur la plage (plan large), tout près sur le bateau voisin (gros plan), qui nage au pied de la coque (contre-plongée), ou encore qui survole la mer en avion (plongée) ! Il est donc important de définir à chaque fois un angle de vue.
Décrire avec ou sans mouvement?
Plutôt que de choisir un point fixe d'où effectuer ta description (description fixe), tu peux choisir de faire découvrir progressivement des aspects différents de l'objet décrit au fur et à mesure des déplacements de l'observateur: on parle alors de description en mouvement.
Exercices
Regroupez les contraires et écrivez les couples obtenus : long large épais court droit étroit trapu pointu tordu élancé mince arrondi.
Complétez avec ladjectif qui convient : ample, exigu, uniforme, difforme, encombrant.
Toutes les façades de cette rue sont peintes de la même couleur, elles sont
.
Où mettre ce paquet
qui me gêne depuis ce matin ?
Mon manteau est
, je peux faire de larges mouvements.
Ses branches ont été coupées nimporte comment ; ce pauvre arbre est maintenant
.
Cette pièce est vraiment
, même une souris ny tiendrait pas.
Réécrivez chaque phrase en supprimant « il y a ». Pour cela, employez le verbe donné entre parenthèses.
Il y a un lac entre les deux montagnes (sétendre).
Il y a un pont sur la rivière (enjamber).
Il y a une haute tour à côté de lhôpital (se dresser).
Il y a un portail devant la cour (précéder).
Il y a une maison derrière les arbres (se cacher).
Il y a des arbres au bord du canal (se dresser).
Il y a un quai à côté de la rivière (longer).
Il y a un chemin au bout de la route (prolonger).
Il y a de petits buissons sur le sol (couvrir).
4. Voici trois portraits littéraires. Lis-les attentivement afin de pouvoir ensuite répondre aux questions.
a) Mon frère
Mon frère Paul était un petit bonhomme de trois ans, la peau blanche, les joues rondes, avec de grands yeux bleus très clairs, et les boucles dorées de notre grand-père inconnu. Il était pensif et ne pleurait jamais, et jouait tout seul, sous une table, avec un bouchon ou un bigoudi ; mais sa voracité était surprenante ; de temps à autre, il y avait un drame-éclair : on le voyait tout à coup savancer, titubant, les bras écartés, la figure violette. Il était en train de mourir suffoqué.
Marcel PAGNOL, La gloire de mon père
b) Le Docteur Petiot
En attendant larrivée de la police judiciaire, les agents montent la garde devant le 21, rue Le Sueur.
Cest alors que survient un homme à bicyclette. Il est de taille moyenne, mais son visage est de ceux qui frappent : un front immense encadré de cheveux noirs, des traits extrêmement mobiles et expressifs ; et surtout, un regard dune intensité peu commune qui a quelque chose de gênant ou de magnétique.
Pierre BELLEMARE, Les grands crimes de lhistoire 2
c) Sébastien, parfait citoyen
Voici lhistoire de Sébastien, le plus parfait des citoyens. Employé zélé, exemplaire, il sefforçait toujours de plaire.
- Bonjour, Monsieur le Président, je vous salue respectueusement. A vos ordres, Monsieur le Directeur, ce sera fait sans faute tout à lheure
Se comportant toujours ainsi, il passait son temps à dire oui.
Chaque matin, après son bain, il trempait son croissant dans son café brûlant, il achetait au kiosque ses journaux, puis, bondissant dans le métro, il arrivait ponctuel au bureau. Toute la matinée il travaillait darrache-pied, courait à la cantine lorsque sonnait midi, et de nouveau, jusquà six heures, le bureau. Après quoi, dans le parc, il faisait quelques pas, donnant le bras à sa fiancée, lui offrait un chocolat glacé, puis lemmenait au cinéma. A neuf heures, il regagnait sa maisonnette, il préparait sa modeste dînette, puis, sinstallant sur le canapé, bien au chaud, il regardait une heure la télé, et à dix heures, allez hop ! au dodo.
Tous les jours, sans exception, comme une montre de précision.
Marcello ARGILI, Nouvelles daujourdhui
Questions :
a) Mon frère
Vérifie si tu comprends tous les mots du texte. Si nécessaire, utilise un dictionnaire. Ce portrait livre trois types de renseignements. Classe-les dans la rubrique adéquate.
Renseignements générauxDétails physiquesTraits de caractère
b) Le Docteur Petiot
Relis cette phrase : « un regard dune intensité peu commune qui a quelque chose de gênant ou de magnétique ». Coche, parmi les propositions suivantes, celle qui, dans ce contexte, correspond à la signification du mot magnétique.
( ayant des propriétés de laimant
( qui effraie
( qui attire
Relève dans leur ordre dapparition les éléments du portrait.
c) Sébastien, parfait citoyen
Pourquoi compare-t-on Sébastien à une montre ?
Selon toi, ce personnage a-t-il du caractère ? Justifie.
Y a-t-il des éléments du texte qui permettent dimaginer Sébastien physiquement ? Si oui, lesquels ?
Et toi, comment imagines-tu Sébastien physiquement ?
As-tu remarqué que nous avons rencontré trois types de portraits ?
Texte ATexte BTexte CPortrait physiquePortrait moralPortrait complet
5. Raconte en cinq lignes un saut en parachute en insistant sur la description du paysage qui s'étend à tes pieds. Rédige au présent et à la 1ère pers. du singulier. Evite d'utiliser "il y a".
6. Raconte l'arrivée du jeune chevalier Perceval au château du roi Arthur en suivant le schéma suivant : ( A faire en devoir pour le
Paragraphe 1 : Perceval se dirige à cheval vers le château en traversant rivières et forêts.
Paragraphe 2 : du haut d'une colline, il aperçoit le château au loin.
Paragraphe 3 : il s'en rapproche et observe le pont-levis et les gardes.
Paragraphe 4: une fois entré dans la cour, il voit s'avancer vers lui une princesse magnifique.
Paragraphe 5 : elle est tout près de lui et il examine son visage.
La caricature
Quest-ce quune caricature ?
Caricature : n.f. (ital. Caricatura, du lat. caricare, charger). 1. Dessin, peinture, etc., donnant de quelquun, de quelque chose, une image déformée de façon significative, outrée, burlesque. 2. Description comique ou satirique dune personne, dune société ; satire. 3. Représentation infidèle dune réalité. 4. Personne laide, ridicule.
Petit Larousse illustré 2003, Larousse.
Un peu dhistoire
Le terme est répertorié dans la langue française à partir de 1740, et il désigne un portrait ridicule en raison de lexagération des traits.
Le 4 novembre 1830, Charles Philipon fonde un journal au nom évocateur : La Caricature. Il connaît un grand succès pour ses dessins qui ridiculisent des hommes au pouvoir, mais également des gens de justice et des bourgeois (avec à la clé de nombreux procès et condamnations ! Son créateur fut même condamné à six mois de prison pour outrage au roi Louis-Philippe).
Voici quelques noms de talentueux caricaturistes du XIXème siècle : Honoré Daumier, Gavarni, Gill, Grandville, Cham, Forain, Caran dAche
Pour le XXème siècle, on peut retenir les noms de Loup, Siné, Cabu, Plantu, Tim, Wolinski, Pétillon, Morchoisne, Ricord
En bref
La caricature est un moyen dexpression qui vise à tourner en dérision afin de provoquer le rire. Il convient de distinguer la déformation physique qui accentue les imperfections dun visage ou dun corps au moyen dun trait grossier, et la caricature de situation dans laquelle on met en relief des comportements humains.
INCLUDEPICTURE "http://www.sebrieu.com/images/willem.jpg" \* MERGEFORMATINET
D) Le texte conversationnel
Objectifs :
Lélève sera capable de :
Repérer les éléments dune interview
Distinguer les éléments de réponse
Utiliser le vocabulaire de la communication et den définir les termes
Réaliser le schéma de la communication
Distinguer les différentes formes de la communication
Se présenter brièvement
Sexprimer clairement, articuler
Transmettre des informations claires et précises (tant à loral quà lécrit)
Structurer ses propos
Compétences :
A1 (communiquer), A2 (vocabulaire spécifique), A4 (structurer), A6 (restituer), A7 (reformuler), A8 (appliquer).
Méthodologie :
1. Les élèves découvrent dabord linterview en en analysant une
2. Des exercices viennent vérifier la compréhension des notions vues
3. La théorie sur la communication est expliquée et schématisée
4. Les autres formes écrites de la communication sont abordées
5. Des exercices sont réalisés afin de permettre aux élèves de différencier toutes les formes de la communication
6. Les élèves doivent retrouver les étapes et les règles dune communication téléphonique
7. Exercices : rédiger son message de répondeur, laisser un message sur un répondeur téléphonique (en classe, individuellement, corrigés par le professeur)
8. Synthèse : communiquer avec un répondeur téléphonique
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Linterview
A partir de linterview « Qui êtes-vous Milo Lee ? », réponds aux questions suivantes :
1) Quels sont les éléments qui composent toutes les interviews ?
2) Quel procédé permet ici de vois la différence entre ces éléments ?
3) A ton avis, qua pu faire le journaliste pour préparer la rencontre ?
4) Crois-tu que le journaliste avait prévu toutes ses questions telles quelles ? Justifie ta réponse.
5) Les questions sont-elles longues ? Pourquoi ?
6) Quel est le but poursuivi par le journaliste ? Pourquoi interviewe-t-il Milo Lee ?
7) Compare ces deux questions : « Quel est votre parcours ? » et « Célibataire ? ». Quel type de réponse attend chacune de ces questions ?
8) Selon toi, à quoi sert « A part les chapeaux » dans la dernière question de linterviewer ?
9) A quoi servent les commentaires mis entre parenthèses dans linterview ?
Exercices sur linterview
1) Retrouve les réponses correspondant aux différentes questions. Note le numéro de la question et la lettre de la réponse à associer.
Questions :
Comment devient-on présentateur ?
Combien êtes-vous à préparer le journal ?
Avez-vous le trac quand ça commence ?
Etes-vous content dêtre connu ?
Réponses :
Je ne pense jamais aux six millions de personnes qui sont devant leur télévision. Sinon, jaurais trop peur ! Je ne vois que les trois caméras qui me filment.
Cest agréable parce que les gens qui me parlent dans la rue sont toujours gentils avec moi. Mais cest aussi embêtant. On ne peut pas faire tout ce quon veut quand on est très connu !
Il y a deux cents journalistes et cameramen. Cest vraiment un travail déquipe. Moi, je présente le travail de tout le monde.
Un peu par hasard ! Je suis rentré à la télé il y a seize ans et je naurais jamais pensé que je présenterais le journal télévisé un jour. Et puis, jai eu la chance dêtre choisi par le patron de la chaîne.
Questions1234Réponses
Questions :
Quel est le poids dun litre deau ?
A quelle température leau bout-elle ?
Est-il vrai que les objets sont moins lourds dans leau ?
Quels sont les records de vitesse les plus impressionnants ?
Pourquoi les feuilles jaunissent-elles ?
Comment savoir à quelle distance se trouve un orage ?
Quel est le plus gros des insectes ?
Comment fabrique-t-on du sable ?
Réponses :
Cest exact, dans leau on peut aisément soulever de grosses pierres, porter un camarade.
Par réaction chimique. A lautomne, larbre entre dans un cycle nouveau. La feuille reçoit moins deau, moins déléments nutritifs et de lumière : elle ne peut plus produire de chlorophylle nouvelle. Dautres couleurs apparaissent.
Au niveau de la mer, un litre deau pèse exactement un kilo.
La liste est certainement illimitée. Mais voici quelques exemples impressionnants : atteindre la vitesse de 245km à lheure à vélo, 41km à lheure en patins à roulettes
Cest la nature qui sen charge ! Il lui faut quelques millions dannées pour en fabriquer.
Au niveau de la mer, leau bout à 100°C. A 4000 mètres daltitude, leau bout à 80°C.
Cest la femelle du phasme géant. Elle mesure près de 40cm de longueur.
En comptant les secondes qui séparent léclair et le coup de tonnerre. Plus lorage est loin, plus son bruit met de temps à nous parvenir (350 mètres à la seconde). Quand léclair éclate, il faut compter les secondes jusquà ce que lon entende le tonnerre. Ensuite, il faut multiplier les secondes par 350 et on obtient la distance de lorage (en mètres).
Questions12345678Réponses
2) Souligne, dans chaque question, le mot interrogatif. Ensuite, relève, dans chaque réponse, le renseignement qui correspond à la question posée.
Où laigle fait-il son nid ? Ce grand oiseau au bec crochu est capable demporter un agneau dans ses puissantes griffes, les serres. Il fait son nid dans les montagnes et les forêts désertes.
Comment sappellent les cornes du cerf ? Le cerf peut peser entre 125 et 130 kilos. Il habite les grandes forêts. Ses cornes, appelées bois, tombent et repoussent chaque année.
Combien de temps le guépard peut-il tenir sa vitesse de 130km/h ? Le guépard est aussi rapide quune voiture sur une autoroute. Cependant, il ne tient pas cette vitesse très longtemps : au maximum pendant 500 mètres.
Quel âge a notre Terre ? Des scientifiques ont étudié les plus vieilles couches de roches de la Terre. Les roches ont subi différentes modifications de nature atomique au cours des temps ; elles surviennent à un rythme terriblement lent. Les chercheurs savent très exactement quels cycles suivent ces mutations. Cela leur permet de remonter en quelque sorte dans le temps et den arriver au chiffre de 4500 millions dannées.
La communication
Que signifie le terme « communiquer » ?
Il existe deux types de communication :
la communication orale
exemples :
la communication écrite
exemples :
La communication sorganise suivant ce schéma :
Définitions :
Emetteur :
Récepteur :
Message :
Code :
Canal :
Référent :
Interférences :
Les conditions de la communication
La communication nest possible que si lémetteur et le récepteur parlent la même langue et sils évoquent un univers commun. Ces conditions sont essentielles pour que le message soit compris.
Le moment et le lieu de la communication peuvent être ou non précisés dans le texte. Certains textes, volontairement, ne comportent aucune trace de la situation de communication pour avoir un caractère plus général : les articles de dictionnaires ou dencyclopédies, les manuels scolaires.
Lintention de lémetteur
La communication est réussie si lémetteur et le récepteur ont des buts complémentaires : amuser/samuser ; expliquer/comprendre ; plaire/aimer
Nous parlons ou nous écrivons pour : raconter une histoire, informer quelquun ou lui expliquer quelque chose, pour exprimer nos sentiments ou donner notre point de vue, pour convaincre quelquun ou le faire réagir
Rappel sur les types de textes
Le texte narratif présente une suite de faits qui se succèdent dans le temps.
Le texte descriptif présente un objet, un lieu, un personnage dans lespace, dans indication de temps.
Le texte explicatif ou informatif sert à informer le récepteur sur un sujet quil ne connaît pas (dictionnaires, manuels, encyclopédies, magazines).
Le texte argumentatif veut convaincre le récepteur dagir ou de changer dopinion (tracts, affiches, discours politiques, publicité).
Rmq. : les deux premiers types de textes peuvent avoir pour but dinformer, de distraire, démouvoir.
Rappel sur les registres de langue
Selon les situations de communication, lémetteur peut adapter son vocabulaire, ses tournures de phrases et, à loral, sa prononciation. On distingue :
le registre soutenu, employé dans un souci de perfection (ex. : automobile)
le registre courant, employé pour les échanges quotidiens (ex. : voiture, auto)
le registre familier, employé souvent entre personnes proches (ex. : bagnole, caisse
). Il exprime souvent les sentiments de lémetteur.
Pour lexpression écrite
Quand nous parlons ou nous écrivons, nous avons le choix entre deux attitudes :
soit nous effacer du message, en évitant de dire je. Le message ne porte aucune trace de lémetteur, ni du récepteur, ni du lieu, ni du moment de lécriture (textes explicatifs).
soit être présent dans le message : en utilisant je, moi, me, mon, si nous transmettons notre propre avis, nos propres idées ; en utilisant nous, notre, si nous voulons inclure le récepteur, ou si nous parlons au nom de plusieurs personnes.
Exercices sur la communication
Document 1 Document 2
Document 3
De quel genre de document sagit-il ?
A qui envoie-t-on ce genre de document ?
Document 4
Document 5
Rappel sur la communication téléphonique
Les étapes de la communication téléphonique
Les règles dune communication téléphonique
Utilisation du répondeur téléphonique
1. Rédige ton message téléphonique que tu laisseras sur ton répondeur.
2. Laisse un message téléphonique sur le répondeur de quelquun qui doit te rappeler.
Synthèse : communiquer avec le répondeur téléphonique
Communiquer avec un répondeur téléphonique exige que :
Exercices :
1. Rédige la communication téléphonique suivante : tu es ouvrier(ère) au salon de coiffure « Imagitifs » et tu reçois lappel dune cliente qui souhaite un rendez-vous dans la semaine pour une coloration et une coupe.
2. Crée différents messages à laisser sur un répondeur téléphonique.
a. Le salon de coiffure « coupe-tifs » est fermé jusquau
b. Tu demandes au représentant de LOréal de te rappeler pour une commande urgente.
c. Tu appelles Madame Dupont pour reporter son rendez-vous du mardi 17h au mercredi 17h. Elle doit te rappeler pour confirmer si cest ok ou proposer une autre date.
d. Tu es malade et tu préviens ta patronne.
e. Tu téléphones dans un salon de coiffure pour répondre à une offre demploi.
E) Un genre de texte : le récit de vie
Objectifs
Lélève sera capable de :
Identifier et définir les caractéristiques du texte autobiographique
Comprendre les différents enjeux du texte autobiographique
Analyser divers textes autobiographiques
Appliquer les techniques à la rédaction dun texte autobiographique
Compétences
A1 (communiquer), A2 (vocabulaire spécifique), A5 (analyser), A6 (restituer), A7 (reformuler), A8 (appliquer)
Méthodologie
1. Lecture et analyse de récits de vie
2. Synthèse sur le récit de vie
3. Découverte de lautobiographie
4. Compréhension à la lecture dun récit autobiographique
_______________________________________________________________________________________
Observe les 3 textes suivants et réponds aux questions :
Quel est le type de texte ?
Repère le personnage principal, lauteur et le narrateur du texte.
A ton avis, ce qui est écrit est réel ou pas ?
Quel est lintérêt décrire de tels textes ?
Extrait n°1
BUILT Patricia, Je ne veux plus jamais avoir 13 ans, Italie, Hachette livre, 2001, p. 35-36.
10 octobre 1964
Je suis nulle. Ma tête est vide. Je ne sais pas comment continuer. Il paraît que les gens heureux nont pas dhistoire. Je nai pas dhistoire, moi non plus, et pourtant je ne suis pas heureuse. Jai beau me creuser, il ne me vient que des impatiences, des colères, des jérémiades gnangnan denfant « gâtée pourrie », selon lexpression de mes parents.
Douze ans et demi, presque treize. Maman dit que cest lâge ingrat. Ca signifie quon est laid, trop gros ou trop maigre, avec une vilaine peau. Ingrat pris au sens de « pas aidé par la nature ». Dans la bouche de maman, ça veut dire en plus quon nest pas reconnaissant pour toutes ses bontés. Je devrais la remercier tous les jours davoir la chance de vivre dans un bel appartement avec des parents unis et en bonne santé (tiens ?) et quen plus, il ny ait pas la guerre. Pourrie, oui, gâtée, non.
Extrait n°2
MOREAU Marcel, Egobiographie tordue, dans Incandescences, Labor, coll. Espace Nord, 1984.
Jétais un élève affreusement moyen. Cette moyenne sobtenait en ajoutant les notes de mathématiques à celles de français et en divisant le tout par deux. Je préfère les extrêmes. Vingt-huit sur cent soixante-quinze, cest sur ce chiffre que je dis adieu à la géométrie et à lalgèbre. Cétait presque une outrance. Cétait en tout cas un outrage pour tous ceux qui voyait en moi un comptable. Jexpliquai ma déroute en décrivant le professeur. Il était de marbre. Il ne riait jamais. Cétait une espèce de bradype glacé. Une machine à me punir, à me recaler. Dailleurs, il prononçait mon nom dune manière sèche, cassante, intolérable. Ses yeux étaient dun gris déquation. Je me demandais sil avait un cur. Si oui, il devait être dune triangularité sans appel. Un jour, je lui arrachai une colère, en mangeant une crème glacée à son nez à et sa barbe. Il me chassa à coups de pied au cul. Du moins cette fois-là fut-il humain. Nempêche, je ne devais cesser dès lors de donner son visage au pouvoir oppressif de la science.
Extrait n°3
ASSOULNE Pierre, Simenon, Julliard, 1992, Gallimard, coll. Folio, 1996.
Georges serait-il devenu Simenon sans lexpérience et le souvenir dun conflit chronique, permanent et souvent douloureux avec sa mère ? A défaut de répondre, on peut réunir les pièces du dossier.
Sa mère a fait naître Georges sous le signe du mensonge. Superstitieuse, elle na pas pu se résoudre à lidée quil est venu au monde un vendredi 13, peu après minuit. Aussi a-t-elle donné comme date de naissance à létat civil le 12 février 1903, à 23h30.
Trois ans plus tard, quand elle accouche de Christian, elle marque sa préférence pour son cadet et ne manquera jamais une occasion de rappeler cette prédilection, jusquà la fin de sa vie. A len croire, Christian est beau, doué, plein de charme et daptitudes. Georges, lui, est disgracié, lourd et laborieux. Lun obéit, lautre pas.
Georges est le problème dHenriette. Elle na pas confiance en lui. Il ne la satisfait pas. Elle qui doute de tout, elle doute plus encore de Georges et de chacune de ses paroles. [
] Il en conçoit un fort sentiment de culpabilité, lié à une dépréciation de son image. Il se sent étranger pour elle et ne se souvient pas quelle lait pris sur ses genoux. Jamais elle ne lembrasse, se bornant à lui tendre machinalement la joue ou le front. Cette marque de distance et dindifférence la tant affecté quelle ressurgira dans plusieurs de ses romans.
Synthèse sur le genre
Un récit de vie est un texte
.. ou parfois
.. . Nous en avons découvert trois. Le dernier, la
.. qui vient du grec « bios » qui signifie
.. et « graphein » qui veut dire
... . En effet, lauteur raconte la
..
.., il utilise donc la
.. . Le second, l
..
.., dont le préfixe « autos » signifie
.., est rédigée par lauteur qui est à la fois le
.. et le
.. . Il sagit donc dune récit en «
.. ». Dans ce récit, lauteur raconte ainsi sa vie de manière chronologique. Le premier, le
.., est une variante de lautobiographie. En effet, lorsquil rédige ce récit, lauteur est très proche des événements quil raconte et il na pas de recul. Il y a également des précisions sur le moment :
..
En plus de relater les éléments importants, lauteur ajoute des
.. au niveau de son comportement, ses sentiments. Les
.. peuvent être factuels (les éléments racontés sont
..) ou fictionnels (les éléments racontés sont
.., ce qui est le cas dans lextrait n°1). Parfois, il arrive que lauteur dun récit ne soit pas le narrateur. On appelle un
.. une personne qui se charge de mettre anonymement sa plume au service dune personnalité qui signera ainsi le récit dont elle nest pas lauteur.
Généralement, on utilise les temps de conjugaison suivants :
BiographieAutobiographieJournal intimeActionPassé simple ou présentPrésent Présent ou passé composéDescriptionImparfaitImparfait Imparfait
Lautobiographie
Définition:
Le nom autobiographie est formé de trois mots grecs (autos soi-même + bios la vie + graph- écrire) qui signifient littéralement : récit de sa propre existence.
Lautobiographie est un genre narratif dans lequel une personne réelle raconte sa propre existence à travers un texte dont il est à la fois le narrateur et le personnage principal. Les événements relatés se sont réellement passés et les personnes évoquées ont existé car lauteur nous dévoile la vérité sur sa vie afin que le lecteur le découvre tel quil était.
Lautobiographie repose donc sur le principe suivant :
AUTEUR = NARRATEUR = PERSONNAGE
Caractéristiques :
Importance du Je
Lauteur, le narrateur et le personnage principal sont la même personne.
Le point de vue est interne (donc subjectif): cest lauteur qui raconte ses souvenirs, ce que lui a vécu.
Le récit est donc fait à la première personne.
Deux je coexistent : celui du moment de lévénement raconté, de lenfance, dhier et celui du moment de lécriture, daujourdhui.
Lautobiographie a un double destinataire : soi-même et le lecteur.
Mémoire et sincérité
Tout ce qui est raconté est présenté comme vrai. Lauteur sefforce dêtre sincère. Mais les années qui ont passé entre le moment où les événements ont eu lieu et le moment où lauteur les raconte font que les souvenirs peuvent être déformés ou incomplets.
Tout nest pas raconté : lauteur fait une sélection parmi ses souvenirs. Cette sélection a un sens par rapport à limage quil veut donner de lui-même, à son projet autobiographique.
Le rapport au passé
Récit rétrospectif : le texte fait alterner récit et analyse. Lauteur reconstitue son passé, il le reconstruit. Il analyse aussi ce quil a été : selon les cas, au moment de lécriture, lauteur peut sidentifier au je dautrefois en revivant les émotions dalors ou au contraire, il peut prendre du recul en ayant une vision critique sur ce souvenir.
Jeu des temps
Les deux systèmes de temps peuvent être utilisés :
- le temps de lécriture est ancré dans la situation dénonciation : lauteur utilise le système du présent (temps de base : le présent dénonciation) pour faire des commentaires.
- le temps du souvenir (passé) est plus ou moins éloigné de la situation dénonciation : quand lauteur veut marquer que le souvenir est lointain, quand il veut prendre ses distances, il utilise les temps du passé (passé simple); quand il veut au contraire garder une impression de proximité, il utilise les temps ancrés dans la situation dénonciation (passé composé)
Pourquoi parler de soi?
- Faire revivre des souvenirs personnels
- Mieux se connaître et se comprendre (pour trouver un sens à sa vie)
- Se justifier
- Apporter un témoignage sur des événements historiques précis
Que raconter ?
Les récits autobiographiques abordent souvent les mêmes motifs :
- la naissance
- la famille et les proches
- les lieux déterminants
- la formation scolaire
- la vie sentimentale : lamour
- la vocation : le rapport à lécriture, à la lecture...
On appelle ces différents motifs des lieux communs, cest-à-dire des passages obligés de lécriture autobiographique.
Les formes de lautobiographie.
- Le journal intime : Dans son Journal, publié après la seconde guerre mondiale, Anne Frank raconte sa vie dadolescente juive à Amsterdam, entre 1942 et 1944, pendant loccupation nazie. Ce type décriture permet de rapporter des événements importants au jour le jour en donnant son sentiment.
- Les mémoires : Lauteur raconte sa propre vie en mettant en valeur les événements historiques dont il a été témoin ou auxquels il a participé. Ex : Mémoires doutre-tombe, Chateaubriand (1848).
- La correspondance (lettres) : Lauteur y dévoile une partie (le temps dune lettre) de son existence quotidienne et fait part de ses réactions faces à certains événements, comme dans les Paroles de Poilus qui donne une idée des conditions de vies des soldats durant la première guerre mondiale.
- Le roman autobiographique : Certains écrivains préfèrent masquer leur autobiographie en inventant une sorte de double romanesque dont ils racontent la vie, comme Jules Vallès le fait dans LEnfant lorsquil raconte la vie de Jacques Vingtras.
Un exemple dautobiographie : Le journal dAnne Frank
« Il faut que je résume lhistoire de ma vie, quoi quil men coûte. Mon père, le plus chou des petits papas que jaie jamais rencontrés, avait déjà trente-six ans quand il a épousé ma mère, qui en avait alors vingt-cinq. Ma sur Margot est née en 1926, à Francfort-sur-le-Main en Allemagne. Le 12 juin 1929, cétait mon tour.
Jai habité Francfort jusquà lâge de quatre ans. Comme nous sommes juifs à cent pour cent, mon père est venu en Hollande en 1933, où il a été nommé directeur de la société néerlandaise Opekta, spécialisée dans la préparation de confitures. Ma mère, Edith Frank-Hollander, est venue le rejoindre en Hollande en septembre. Margot et moi sommes allées à Aix-la-Chapelle, où habitait notre grand-mère. Margot est venue en Hollande en décembre et moi en février et on ma mise sur la table, parmi les cadeaux danniversaire de Margot.
Notre vie a connu les tensions quon imagine, puisque les lois antijuives de Hitler nont pas épargné les membres de ma famille qui étaient restés en Allemagne. En 1938, après les pogroms, mes deux oncles, les frères de maman, ont pris la fuite et se sont retrouvés sains et saufs en Amérique du Nord, ma grand-mère est venue sinstaller chez nous, elle avait alors soixante-treize ans.
A partir de mai 1940, cen étai fini du bon temps, dabord la guerre, la capitulation, lentrée des Allemands, et nos misères, à nous les Juifs, ont commencé.
Les lois antijuives se sont succédé sans interruption et notre liberté de mouvement fut de plus en plus restreinte. Les Juifs doivent porter létoile jaune ; les Juifs doivent rendre leurs vélos ; les Juifs nont pas le droit de prendre le tram ; les Juifs nont pas le droit de circuler en autobus, ni même dans une voiture particulière ; les Juifs ne peuvent faire leurs courses que de trois heures à cinq heures ; les Juifs ne peuvent aller que chez un coiffeur Juif ; les Juifs nont pas le droit de sortir dans la rue de huit heures du soir à six heures du matin ; les Juifs nont pas le droit de fréquenter les théâtres, les cinémas, et autres lieux de divertissement ; les Juifs nont pas le droit daller à la piscine, ou de jouer au tennis, au hockey ou à dautres sports ; les Juifs nont pas le droit de faire de laviron ; les Juifs ne peuvent pratiquer aucune sorte de sport en public ; les Juifs nont plus le droit de se tenir dans un jardin chez eux ou chez des amis après huit heures du soir ; les Juifs nont pas le droit dentrer chez des Chrétiens ; les Juifs doivent fréquenter des écoles juives, et ainsi de suite.
Voilà comment nous vivotions et il nous était interdit de faire ceci ou de faire cela. Jacques me disait toujours : « Je nose plus rien faire, jai peur que ce soit interdit. »
[
] »
Anne Franck, Journal, édition de 1986.
Questions :
1. Qui est Anne Frank ?
2. Où vit Anne Frank et sa famille lorsquils subissent les lois anti-juives ? Pourquoi ces lois sont-elles appliquées dans ce pays ?
3. Comment pourrait-on qualifier ces lois ? Justifie ta réponse.
4. Dans le texte, numérote chacune des interdictions citées. Combien y en a-t-il ?
5. De quelles libertés sont privés les Juifs ?
6. Parmi toutes ces interdictions, en subis-tu dans ta vie ? Justifie ta réponse.
7. A ton avis, quels sentiments ressent Anne Frank devant toutes ces lois ?
8. Quel est le rapport entre ce texte et le livre de Christine Arnothy ?
Les pagnes : les morceaux détoffe quon porte autour de la taille
Larbre fromager : très grand arbre des régions tropicales
Saillir : savancer en dehors, en avant
Apocalyptique : catastrophique, épouvantable
Un pogrom est une manifestation de violence raciste contre les Juifs. Ici, il sagit de la Nuit de Cristal en novembre 1938, en Allemagne, au cours de laquelle toutes les synagogues (églises juives) dAllemagne durent détruites et des milliers de Juifs arrêtés ou molestés (battus).
Capituler cest savouer vaincu. Lorsque les Allemands sont entrés en France, une partie de larmée française a capitulé sans se battre (les hommes du Maréchal Pétain).
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