Td corrigé Recherche du laboratoire UMR STEF de l'ENS ... - Techno-HADF pdf

Recherche du laboratoire UMR STEF de l'ENS ... - Techno-HADF

Numérisation en cours des sujets d'examen depuis 1996. ...... en maths et sciences, le contenu est plutôt pédagogique (exercices, corrigés, TD, TP.....). ... Le site Web de Hachette (www.hachette.net) propose, par exemple, une sélection de plus de ..... Par exemple : l'épreuve d'EPS au CRPE, réussir son BTS avec le CNED, ...




part of the document



Recherche du laboratoire UMR STEF de l’ENS CACHAN

« Analyse des articles publiés dans la revue Technique Art Science (T.A.S.) (1946-1977) »
sous la direction de J.Lebeaume et J.Lamoure










LES AUTRES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
(1930-2005)

Environnement de la revue Technique Art Science (T.A.S.)









Ignace RAK
IA IPR honoraire en sciences et techniques industrielles
Chercheur associé UMR STEF ENS CACHAN

Avec la collaboration de
Josette FAVIER
Professeur honoraire
Agrégée en économie et gestion

Octobre 2005
















































Remerciements pour les renseignements fournis

A

- Me BLOT-JOLIVET IA IPR STI honoraire

- Me CHEHATA et M. BENET Editions Foucher

- M. CRINDAL chercheur à l’UMR STEF ENS Cachan, comité de rédaction des revues Les publications de Montlignon et Education Technologique

- M. DEBETTE Doyen honoraire de l’IGEN STI, rédacteur en chef de la revue Technologies & Formations

- M. DUCEL IGEN honoraire en STI

- M. FOURNIER professeur honoraire d’IUFM en histoire géographie, rédacteur en chef de la revue Cibles

- M. KERADEC professeur agrégé d’économie et gestion, rédacteur en chef de la revue Economie et Management

- M. LONGEOT IGEN honoraire en STI

- M. TEIXIDO professeur agrégé de construction mécanique, rédacteur en chef de la revue Technologie

- Les membres de l’équipe de recherche sur le dépouillement de la revue Technique, Art, Science de l’UMR STEF de l’ENS de Cachan








































SOMMAIRE




1- Synthèse générale 7

- Limites de la recherche 9
- Synthèse 9

2- Etude des revues en Sciences et Techniques Industrielles (S.T.I.) 31

- Technologie (1950-2005) 33
- Technologies & Formations (1932-2005) 45
- Le Cours féminin (1946-1975) 57
- Le Cours ménager (1952-1971) 66
- Le Cours industriel (1940 -1983) 76

3- Etude des revues en Economie et gestion 87

- Economie et management (1956-2005) 89
- Cours commercial (1939-1993) 132

4- Etude des revues d’autres domaines techniques 147

- Education technologique (1990-2005) 149
- Cours agricole et rural (1954-1971) 160
- Cibles (1982-1996) 171

Annexe A 187

- Quelques textes extraits des revues 189

Annexe B 221

- Index des sigles 223


























































1 – SYNTHESE GENERALE































































Limites de la recherche

Contrairement à la revue T.A.S. (1946-1977) consistant à analyser en détail le contenu des articles et de leurs auteurs, le dépouillement des 10 revues didactiques et pédagogiques (1930-2005) ayant existé au cours de la même période est essentiellement descriptif et comparatif. Ce dépouillement porte sur les diplômes et formations de l’enseignement technique, les acteurs (responsables, auteurs, institutions, organismes de formation, comités de rédaction), les éditeurs impliqués, la durée de la vie de ces revues, de leur audience ainsi qu’une analyse générale mais fragmentaire du contenu (éditoriaux, thèmes, rubriques et articles).
La période étudiée est limitée en amont puisqu’elle ne débute qu’en 1930, date de la gestation de la revue la plus ancienne. La catégorie des revues de l’enseignement technique relevant du Ministère de l’éducation nationale, se limite à l’enseignement technique non agricole après l’année 1971, date où paraît le dernier numéro de la revue « le cours agricole et rural ».
Les nombreuses autres revues strictement éditées par les propres moyens d’associations spécialisées de professeurs dont l’acquisition se fait en accompagnement d’une adhésion et non d’un simple abonnement (électricité, mécanique, menuiserie, métaux en feuilles, économie et gestion, etc.), ne font pas ici l’objet d’une étude malgré l’intérêt que cela aurait pu apporter en raison des complémentarités et des comparaisons d’articles et d’auteurs. D’ailleurs une étude inachevée a été menée sur cette catégorie de publications par M. Tacaille professeur de psychopédagogie à l’ENNA de Créteil dans les années 2000. Il faut néanmoins signaler que parmi les 10 revues étudiées, la plus ancienne (Technologies & Formations) a été créée et pilotée par une association, « L’association des Gadz’arts de l’enseignement technique » en 1931 et relayée pendant plusieurs années seulement (1950-1970) par trois autres associations de professeurs. La composition et l’édition de la revue sont toujours assurées par une maison d’édition privée d’ouvrages techniques (aujourd’hui PYC Edition).
Pour faciliter le suivi de la lecture par les titres des revues qui ont parfois changé, la règle adoptée dans le texte ci-après est la citation du dernier nom des 4 revues encore existantes qui sont d’ailleurs étudiées en tête de chacune des 3 grandes catégories de classement :
- sciences et techniques industrielles,
- économie et gestion,
- autres domaines techniques.
Deux documents récapitulatifs permettent de vérifier le nom exact de chaque revue à une date antérieure à 2005 (figure 1 et figure 2).

Synthèse

Les diplômes et formations de l’enseignement technique concernés
Les revues étudiées portent uniquement sur les niveaux de diplômes de l’enseignement technique relevant du Ministère de l’éducation nationale du CAP au baccalauréat professionnel, baccalauréat, BTS, voire DUT très récemment (2002 pour Technologies & Formations) et classes préparatoires aux grandes écoles. La même revue (Technologies & Formations), publie dans les premières années de son existence (1934-1950), quelques articles destinés aux écoles d’ingénieurs des arts et métiers.
Des articles techniques et pédagogiques sont parfois consacrés à des formations ne conduisant pas à des diplômes (CPPN, 4e et 3e technologiques, etc.). L’exemple le plus récent est la création (1990) d’une revue entièrement consacrée à la technologie au collège (Les Publications de Montlignon devenant Education technologique).
L’ensemble des revues dépouillées couvre essentiellement deux groupes de disciplines d’enseignement : l’économie et gestion et les sciences et techniques industrielles. Un troisième groupe, l’enseignement agricole, en faisait partie jusqu'à prendre son autonomie au sein du Ministère de l’agriculture.
Pour les sciences et techniques industrielles, les revues ayant existé et/ou encore existantes, couvrent essentiellement entre 1930 et 2005 les domaines de la mécanique (conception et réalisation), de l’électricité-électronique, des métaux en feuilles et des constructions métalliques, du second œuvre du bâtiment (menuiserie, installations sanitaires et thermiques), de l’industrie de l’habillement, des sciences biologiques et sociales. Il n’y a pas de revues spécifiques consacrées au gros œuvre du bâtiment, certainement en raison du nombre restreint de lecteurs potentiels. Quelques thèmes et sujets sont traités épisodiquement dans les revues des sciences et techniques industrielles.
Pour l’économie et gestion les articles publiés suivent l’évolution des disciplines dans 7 champs disciplinaires principaux : économie et économie d’entreprise, droit (civil, commercial, social, du travail, fiscal), commerce et techniques commerciales, comptabilité et gestion, informatique, bureautique, mathématiques et statistiques.
Mais la moitié des revues, celles réalisées et éditées par les Editions Foucher (Le cours féminin, Le cours ménager, Le cours industriel, Le cours commercial, Le cours agricole et rural), publient systématiquement des articles et des sujets d’examen de l’ensemble des disciplines générales enseignées dans la préparation des diplômes techniques : mathématiques, français, anglais, espagnol, etc.
La présence d’articles sur les disciplines d’enseignement général diminue progressivement, jusqu'à disparaître dans certaines revues vers la fin de leur vie : par exemple le français pour la revue Cours industriel et le Cours commercial en 1975. Par contre les 4 revues encore existantes en 2005 (cf. fig. 1), n’ont jamais créé de rubriques relatives aux disciplines dites « générales ». Elles ne traitent que des différentes « matières » des disciplines technologiques (construction, fabrication, etc.) ou de thèmes organisateurs, voire matériels (systèmes automatisés, machines à commande numérique, logiciels de CAO, DAO, FAO, gestion de la production, etc). En économie gestion en dehors des articles se situant dans les 7 champs disciplinaires cités précédemment, le rôle informatif est présent par des notes de lecture, les évènements ponctuels et des pages Internet utiles pour l’enseignement.

Les éditeurs
Quatre éditeurs ont contribué et certains contribuent toujours à l’existence de ces revues didactiques et pédagogiques :
- l’éditeur Foucher est celui qui s’est le plus impliqué avec 5 revues entre les années 1939-1993) ; toutes ces revues ont disparu ;
- le Centre de Documentation Pédagogique de l’éducation nationale (CNDP, aujourd’hui SCEREN) qui avec 3 revues (Technologie, Economie et management, Education technologique) sur les quatre existantes, reste l’éditeur le plus présent dans la pérennité des revues de l’enseignement technique (1950-2005) sachant que le CRDP de Nantes était aussi coéditeur de la revue Cibles (1982-1996) pendant la première période de sa vie;
- PYC édition (anciennement Editions Pierre Yves Colombot), est l’éditeur privé le plus ancien avec l’édition de la revue Technologies & Formations ;
- Delagrave qui s’est récemment (1998) associé à l’éditeur public SCEREN pour redémarrer la revue Education technologique intéressant potentiellement 19 000 professeurs de technologie au collège et que l’éditeur public avait auparavant en coresponsabilité avec le centre national de formation de Montlignon sous le titre « Les publications de Montlignon » entre 1990 et 1997.



Naissance, vie et arrêt de publication de certaines revues

Durées comparées
Si l’on compare les périodes de vie de chacune des revues, (cf. fig. 1), viennent en tête :
- Technologies & formations (73 années) ;
- Le cours commercial qui a cessé de paraître (54 années) ;
- Economie et management (49 années) ;
Toutes les autres revues ont, ou ont eu, une durée de vie inférieure à 50 années. La durée la plus courte a été celle de la revue Cibles (14 années). La plus jeune revue encore existante est la revue Education technologique (15 années).
L’existence de certaines revues reflète les clivages puis les regroupements du moment entre les différentes filières de formation en France. Par exemple le Cours féminin (1950-1970) coexiste avec le Cours ménager (1952-1971) et rejoint ensuite le Cours féminin. Le cours féminin disparait en 1975 pour rejoindre les sciences et techniques industrielles dans le Cours industriel à l’occasion de la fusion des corps d’inspection « industriel féminin » et « industriel masculin ».
Dans une grande partie de la période après la seconde guerre mondiale de 1939-1945, certaines revues s’inspirent et s’appuient sur des sujets d’examen (1945 à 1970 pour les éditions Foucher) ou par la reproduction d’articles provenant d’autres revues (1945-1986 pour Technologie) et plus récemment pour Tertiaire (1988-2004).

Nombre de numéros et de tirages
Un décompte assez précis des numéros parus (cf. fig.2), fait apparaître que c’est Le cours commercial (1939-1993) qui est paru avec le plus grand nombre de publications (768). Mais ce premier décompte serait à corriger en fonction du nombre comparé de pages de chacune des revues existantes de cette période.
Pour les 4 revues encore existantes, c’est la revue Technologies & Formations qui totalise le plus grand nombre d’exemplaires parus (502), sachant que les deux autres revues Technologie (426) et Economie et management (402) avec un nombre de pages plus important, arrivent à sa hauteur.
Le nombre de numéros par titre indiqué dans la figure 2, est une estimation de la totalité des numéros. En effet s’il a été décompté avec précision les numéros disponibles dans toutes les collections de revues consultées, il manquait dans ces collections un certain nombre de numéros que nous avons tenté mais pas pu retrouver, donc pas pu comptabiliser.
Il n’a pas non plus été fait de recherche particulière sur le nombre de tirages par numéro. Ceci aurait pu nous donner une idée de l’audience respective de chacune des revues. Cependant des fiches accompagnant le dépôt légal à la Bibliothèque nationale de France, en donne une idée : 2400 en 1978 et 2300 en 1981 pour Le cours industriel.
Actuellement (2005) les 4 revues existantes ont approximativement un tirage de :
- 3000 pour Technologie ;
- 2200 pour Technologies & Formations ;
- 2000 pour Economie et management ;
- 2000 pour Education technologique.

Les acteurs

Les comités de rédaction
Dans l’ensemble du dépouillement des 10 revues didactiques et pédagogiques de l’enseignement technique (1930-2005), la présence d’un comité de rédaction clairement identifié n’apparaît qu’assez récemment (années 1980) dans deux revues éditées par le service public de documentation du Ministère de l’éducation nationale (Technologie, Economie et management), et depuis le début pour la revue Technologies &Formations (1932), Cibles (1982) et Education technologique (1990).
On peut classer les revues en deux grands groupes.
Tout d’abord les 5 revues éditées par l’éditeur privé Foucher (Le cours féminin, Le cours industriel, Le cours ménager, Le cours commercial, Le cours agricole et rural). Cet éditeur ne publiera jamais la composition des comités de rédaction. Ayant interrogé un inspecteur général qui a participé à la vie de l’une des revues, celui-ci a déclaré que la rédaction était directement assurée par le personnel de la maison d’édition. Pour régler des questions de contenus et d’articles, cette maison d’édition faisait appel, selon le problème posé à des inspecteurs généraux et/ou à des responsables de départements dans les instituts de formation de professeurs.
Pour la revue Cibles comprenant un comité de rédaction, celle-ci semble gérer en toute autonomie l’ensemble de ses articles. Cependant pour la revue Le cours commercial, on remarque qu’au travers d’un texte publié en 1982 (n° 1) à l’occasion de la mort subite de H. Court Inspecteur général, ce dernier est nommément mentionné pour divers projets qu’il n’aura pu mener à terme au sein de cette revue.
Viennent ensuite les 4 revues encore existantes qui ont toujours eu un comité de rédaction dirigé par un inspecteur général de l’éducation nationale. Ces comités de rédaction vont voir ses membres (une dizaine) augmenter d’années en années pour atteindre 15 à 20 membres. Ils sont composés de membres de corps d’inspection (IA IPR, IEN) et de professeurs des disciplines concernées par le lectorat.
Peu ou pas de représentants d’entreprises ont fait partie ou font partie du comité de rédaction. Nous avons par exemple relevé A. Clément ingénieur chez Dassault Systèmes (1977-2005) dans la revue Technologies & Formations. Ils sont cependant indirectement présents lorsque les revues en sciences et techniques industrielles comme en économie et gestion publient des sujets d’examen ou de concours (concours généraux, épreuves d’entrée en écoles d’ingénieurs, CAPET, agrégations, etc.) qui s’appuient sur des systèmes ou études de cas d’entreprises, voire dans des entreprises qui ouvrent leurs portes pour des stages de professeurs organisés par le CERPET et qui ensuite font l’objet d’articles.
Quant aux universitaires, ils sont eux aussi peu présents dans les comités de rédaction, à l’exception de deux revues : Cibles (1982-1996) et Education technologique (1997-2005).

Les institutions
On peut constater pour les 4 revues encore existantes, qu’il y a toujours eu un engagement direct ou indirect de responsables et/ou de cadres et professeurs du Ministère de l’éducation nationale dans les comités de rédaction, même si la revue est éditée par,
- un éditeur totalement privé (PYC Edition pour Technologies & Formations),
- en coédition privé-public (Delagrave-SCEREN pour Education technologique)
- un éditeur totalement public (SCEREN pour Economie et management, Technologie).
Il a été précédemment signalé le désengagement progressif des organismes de formation et en particulier les IUFM dont les nouveaux professeurs, professeurs d’universités et maîtres de conférences, n’ont pas pris le relais en 1991 des centres de formations C.F.P.T. et ENNA comme en témoignent certaines revues (Le cours commercial et Cibles), sans négliger non plus l’influence de la recrudescence de manuels des années 1970-1990. Ceci participe ainsi depuis les années 1980 à la disparition progressive des revues faute d’articles contribuant à la diffusion d’informations et de résultats de recherches, même si quelques professeurs d’IUFM, maîtres de conférences ou professeurs d’universités écrivent, principalement en économie et gestion dans la revue Economie et management.
La totalité des 4 revues encore existantes, le sont du fait de l’engagement de l’inspection générale de l’éducation nationale d’économie et gestion et des sciences et techniques industrielles qui en ont la responsabilité éditoriale (cf. les parties 2, 3, et 4). Signalons en particulier la collaboration très longue et très étroite avec,
- une institution privée d’entreprise comme par exemple le Centre d’études techniques des industries de l’habillement (Le cours féminin, 1967-1985),
- une institution publique au sein du Ministère de l’éducation nationale, le CRPET puis le CERPET en terme de lieu de réunions, de lancement de recherches pédagogiques innovantes, de liaisons avec les stages de formation en entreprise organisés par cette institution et d’interviews de personnes (Economie et management, 1956-2005), et de façon plus épisodique (Technologie, Technologie & formations, Le cours féminin, 1950-1970).

Les personnes
Incontestablement la période étudiée de l’histoire de la pédagogie de l’enseignement technique des sciences et techniques industrielles (1930-2005), a été fortement influencée, pilotée et structurée dans les enseignements industriels par les ingénieurs des arts et métiers (Loisy, Luc, Buisson, Campa, Géminard, Donnadieu, Longeot etc.) parmi lesquels H. Luc et A. Buisson deviendront Directeurs de l’enseignement technique, pour ne citer que quelques noms de ceux qui ont occupé des postes d’enseignants et/ou de responsables administratifs dans le corps d’inspection générale ou locale après être passés ou non par l’ENSET (années 1930-1980). Ces ingénieurs arts et métiers ont été progressivement remplacés dans ces postes et revues par des professeurs agrégés et/ou certifiés formés à l’ENSET de Cachan à partir du moment où ont été mises en place les agrégations techniques (1963 pour l’économie et gestion) ou d’autres ENS pour les disciplines générales.
Pour les enseignements d’économie et gestion, le début de la période étudiée (1939-2005) révèle que les revues ont eu l’aval des Directeurs de l’enseignement technique, H. Luc (Le cours commercial, n° 1, 1939), A. Buisson (Technologie, n°2,1950 ; Economie et management, n° 1, 1956) et que ce sont les certifiés puis les agrégés issus de l’ENSET qui orientent les positions de cette branche de l’enseignement technique. Les auteurs relèvent de trois catégories qu’il faudrait quantifier dans une recherche plus exhaustive, sachant aussi que leurs titres ne sont pas toujours mentionnés :
- les enseignants,
. professeurs de L.P., de lycée, de l’ENSET,
. directeurs de collège, de lycée
. professeurs de grandes écoles,
. universitaires,
- les hauts fonctionnaires (essentiellement de 1956 à 1966),
. administrateurs civils au Ministère, dans les administrations,
- les personnes des entreprises, les professions libérales,
. conseils en organisation,
. directeurs des relations humaines, etc.,
. experts comptables, commissaires aux comptes.
Concernant l’enseignement agricole et rural (Editions Foucher), ce sont essentiellement des ingénieurs (agronome, arts et métiers, eaux et forêts, génie rural, ponts et chaussées, etc.) mais aussi des inspecteurs (agriculture, lois sociales, etc.), ainsi que des spécialistes locaux de haut niveau (ingénieur en chef et ingénieur agricole, etc.) qui rédigent des articles pour les formations agricoles et orientent ces enseignements dans la période étudiée (1954-1971) alors sous la responsabilité du Ministère de l’éducation nationale avant d’être rattaché au Ministère de l’agriculture et dont, de ce fait, nous n’avons pas ensuite étudié les revues spécifiques puisqu’elles relevaient de ce dernier Ministère.
Pour les enseignements industriels et économiques (1930-2005), à une exception près (Le cours féminin chez l’éditeur Foucher) où c’est le responsable (G.Dugas) du « Centre d’études techniques des industries de l’habillement » (C.E.T.I.H.), rattaché à la profession qui pilote la revue pendant la quasi-totalité de son existence (1957-1975) et qui fait intervenir de nombreux formateurs et/ou responsables d’entreprise de l’industrie de l’habillement, la quasi-totalité des auteurs sont des enseignants de toute la France en poste dans les établissements scolaires et instituts de formation. Certains deviennent inspecteurs (IET, IPR, Inspecteurs généraux). Si le corps d’inspection, d’une façon générale, rédige un nombre restreint d’articles, il rédige cependant quelques éditoriaux ou articles sur des sujets clés de l’orientation de l’enseignement technique, comme par exemple :
- « évolution de l’industrie et formation professionnelle » par A.Campa Inspecteur général ex ingénieur des arts et métiers dans le n° 94-95 de mai-juin 1960  de la revue Technologie;
- « orientation et enseignement : nouvelles classes de seconde, rentrée 1981 », par H.Longeot Inspecteur général ex ingénieur des arts et métiers dans le n° 226 de septembre octobre 1980 de la revue Technologies & Formations ;
- « la rénovation de l’enseignement commercial », interview de R.Maniak Inspecteur général d’économie et gestion dans le n° 1 de novembre 2004 de la revue économie et management.
- « ouvrir la réflexion » sur l’éducation technologique au collège par Pierre Lebon Inspecteur général, ex ingénieur SUPELEC dans le n° 1 de juin 1998 de la revue Education technologique. 
D’une façon plus générale, il est à signaler trois faits concernant les personnes ayant contribué à la vie de ces revues :
- une seule revue et un seul numéro spécial, sur 3200 numéros examinés et 73 années de publications, est entièrement consacré à un auteur, Y. Deforge, IA IPR, maître de conférences à l’Université de Compiègne, et auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’éducation technologique (Education technologique, n° spécial des Cahiers de Montlignon, mai 1996),
- une relation forte entre les auteurs d’articles qui sont eux-mêmes auteurs d’ouvrages chez l’éditeur (les cinq revues des Editions Foucher, 1939-1993),
- des enquêtes et des relances fréquemment faites auprès des professeurs pour alimenter les revues en articles, en particulier et quasiment systématiquement dans deux revues (Economie et management, 1956-2005 ; Education technologique 1990-2005)
On retrouve dans la revue T.A.S. des acteurs et des auteurs qui interviennent dans les 10 revues situées dans l’environnement de celle-ci, notamment des inspecteurs généraux anciens ingénieurs des arts et métiers ou professeurs d’ENSET en économie et gestion.

Les contenus
Les éditoriaux
Les éditoriaux, lorsqu’ils existent, marquent souvent l’orientation d’une revue et construisent les points de repères avec des descriptions synthétiques des avancées didactiques et pédagogiques pour le lectorat considéré. Or dans les cinq revues créées par les éditions Foucher, il y en a trois qui ont rarement, ou peu, d’éditoriaux : Le cours commercial, Le cours ménager, Le cours agricole et rural. Les quelques éditoriaux existants sont souvent signés de responsables du ministère de l’éducation nationale pour soutenir les efforts considérables, mais privés, d’information et de formation des professeurs. Seules deux revues dans la dernière période de leur vie Le cours industriel (1977-1983) et Le cours féminin (1957-1975) publient des éditoriaux réguliers et d’une grande richesse pédagogique.
En revanche dans les 4 revues encore existantes (Technologie, Technologies & Formations, Economie et management, Education technologique), on constate que si cette rubrique existe rarement avant les années 1980 et de façon épisodique pour Economie et management, sauf entre 1956-1966, elle se développe ensuite, au point d’être présente plus régulièrement, voire systématiquement. Lorsque ces éditoriaux existent, ce sont des inspecteurs généraux, personnalités ou rédacteurs en chef qui les rédigent. Au-delà des années 1980, à l’exemple de la revue Economie et management, cette rubrique devient régulière dans toutes les revues avec des éditoriaux signés par les chefs de travaux, professeurs membres du comité de rédaction ou les corps d’inspection générale ou académique.

Les articles
Concernant le contenu des articles, les caractéristiques générales et communes suivantes peuvent être relevées :
- directives ou textes pédagogiques officiels ;
- cours et/ou leçon-type commentés (ou non) pour les élèves ;
- informations d’actualité sur des sujets techniques provenant souvent des entreprises, des orientations didactiques et pédagogiques, des résultats d’innovations pédagogiques nationales, académiques, d’établissement pour la formation des enseignants et/ou des élèves, l’ensemble en rapport direct ou indirect avec la préparation des professeurs pour les concours d’enseignants, des élèves à un diplôme ou à un concours de l’enseignement technique ;
- exercices élèves avec ou sans corrigés ;
- sujets d’examen ou de concours de l’enseignement technique des élèves et des professeurs, avec ou sans les corrigés ;
- des articles scientifiques ;
- des articles relatifs aux entreprises.
Signalons aussi trois caractéristiques générales relatives aux articles. La première c’est la présence dans deux revues d’une norme de classement des articles très élaborée, utile pour les professeurs pour classer les pages détachables en fonction des thèmes de leurs cours et qui sera utilisée pendant une longue période (Technologie, 1950-1986 ; Economie et management, 1956-1984). La seconde concerne la publicité qui est présente très tôt et occupe plusieurs pages (Technologies & formations, 1934) et dans la plupart des revues pour des machines et matériels divers. Cette publicité est aussi fortement présente pour les manuels (les 5 revues des Editons Foucher qui signalent leurs propres parutions) mais aussi dans une moindre mesure dans toutes les autres revues qui élaborent parfois des articles sur les nouveaux ouvrages (Technologie, années 2000) et pour des ouvrages universitaires (Economie et management, années 1988-2005). Enfin les rubriques et articles concernant les disciplines générales de l’enseignement technique si elles sont très nombreuses dans la première période étudiée (1940-1970) tendent à diminuer progressivement voire totalement disparaître dans les quatre revues encore existantes (2005). Seule la revue Cibles (1982-1996) fonde son existence et maintient des articles dans les disciplines générales de LEP et de CES.
Quant à l’évolution générale des articles, elle est caractérisée dans les années 1930-1950 par une profusion d’exercices et de sujets d’examen pour l’ensemble des disciplines générales et des spécialités techniques, notamment pour les revues des éditions Foucher, qui sont remplacés par des articles plus fondamentaux, sur, par exemple, l’évolution de certaines techniques. On note aussi une participation directe ou indirecte des entreprises au travers des stages nationaux du CERPET en sciences et techniques industrielles et économie et gestion, ces stages donnent lieu en particulier en économie et gestion (revue Economie et management), à des articles de fond, des exemples concrets ou à des propositions d’exploitation pédagogique. Une participation de plus en plus forte est à signaler de la part des centres de formations des professeurs d’enseignement général et technique de lycées techniques et de lycées professionnels, CFPT et ENNA (1950-1980), ceci aussi bien dans les disciplines d’enseignement général, que dans les disciplines de l’enseignement technologique et professionnel, jusqu’à aller confier la direction éditoriale de la revue « Le cours industriel » (1977-1983) à l’ENNA de Paris Nord et de voir une association « Cultures et techniques » implantées à l’ENNA de Nantes créer et diriger la revue « Cibles » (1982-1996). On note alors que de nombreux articles de ces deux dernières revues sont signés par des professeurs d’ENNA.
Dans la dernière phase de l’évolution (1980-2005), du fait du désengagement progressif de ces instituts de formation (ENNA) qui ne sont pas relayés par les IUFM en 1991, on note alors une augmentation de la participation les professeurs en poste dans les académies, avec ou sans la responsabilité des corps d’inspection. Ainsi ce sont dorénavant les professeurs qui apportent ainsi leur contribution à la poursuite de la rédaction d’articles, donc de la vie des revues. Ils participent ainsi aussi à l’évolution des sujets techniques et des thèmes pédagogiques décrits dans la deuxième phase ci-dessus en prenant le relais des formateurs d’ENNA et d’IUFM. D’autre part dans cette dernière phase de l’évolution des 4 revues étudiées encore existantes, la place des disciplines d’enseignement professionnel en LP est moins importante. Toutefois en économie et gestion, grâce à et une demande constante dans la revue qui mène régulièrement des enquêtes d’opinions (Economie et gestion, 1997), une place est désormais donnée aux articles relatifs aux L.P.
Concernant la relation avec la revue T.A.S. et en dehors de la revue « Technologie » qui reproduit quelques articles de celle-ci et un signalement systématique des articles techniques parus (1950-1986), toutes les autres revues ne reproduisent pas ou très rarement les articles de T.A.S.

Quelques textes extraits des revues

Rappelons que contrairement au travail de recherche de la revue TAS (1946-1977) qui avait pour objet de dépouiller exhaustivement tous les articles et leurs auteurs qui ont été publiés par celle-ci, le dépouillement des 10 autres revues pédagogiques situées dans son environnement immédiat pendant la même période n’a porté que sur des aspects descriptifs généraux et essentiellement structurels. Cependant il nous a été possible de repérer quelques textes illustrant la variété et la richesse de cette documentation de 3200 numéros, soit près de 200 000 pages au travers des éditoriaux, des sommaires et des titres des articles. De chacune des revues il a été repéré et publié (annexe A) au moins un éditorial ou article significatif de sa vie, tout en signalant en complément d’autres articles et leurs références de la même catégorie de sujets traités. Cette sélection d’écrits, qui pourrait apparaître arbitraire, est présentée en cinq catégories : histoire de l’enseignement technique et de ses revues, liens avec les programmes et diplômes, évolutions techniques, didactique et pédagogie, formation des professeurs.
Nous rappelons encore ici la règle de citation du nom de la revue pour faciliter le repérage des textes : c’est le dernier nom qui est mentionné mais il faut rechercher son titre exact à la date citée dans un tableau (se reporter à la fig. 2).

Textes et histoire de l’enseignement technique et de ses revues
Concernant l’histoire de ces revues à laquelle est liée celle de l’enseignement technique et de sa documentation pour les professeurs, la création de la revue du secteur privé « Le cours commercial », est encouragée dès le premier numéro dans un éditorial titré «  Un encouragement officiel » et signé par H. Luc, Directeur général de l’enseignement technique et ancien ingénieur des arts et métiers (annexe A, texte n° 1) parallèlement à un éditorial des éditions Foucher. Si l’on peut citer cet article soutenant la naissance d’une revue du secteur commercial, l’éditorial de H. Giriat, professeur de psychopédagogie à l’ENNA de Paris dans le dernier numéro de la revue Le cours industriel sous le titre « Puisse-t-il renaître de ses cendres » (n° 8 mai-juin 1983), retrace la vie et les grandes étapes pédagogiques de l’enseignement technique industriel (annexe A, texte n° 2).
D’autres articles méritent également d’être signalés sur le même thème.
- Domaine STI :
. « Compte rendu de la réunion du 14 juin 1936 » des Gadzarts de l’enseignement technique (Technologies & formations, n° 18 de juin 1936) qui relate comment et pourquoi ces ingénieurs Arts et Métiers se sont engagé dès 1930 dans la création d’une revue en sciences et techniques industrielles ;
- domaine EG :
. « Le programme d’action du Bulletin d’Informations Economiques, Techniques, Pédagogiques » par H. Buisson Directeur général de l’enseignement technique (n° 1 octobre 1956) qui soutient officiellement la création de cette revue publique pour l’enseignement commercial ;
. « Un bilan et des perspectives », éditorial de la revue Economie et management qui mentionne l’historique et cite les inspecteurs généraux d’économie et gestion qui sont à l’origine de la revue, ainsi que l’aide apportée par le Centre de Recherche de la Productivité de l’enseignement technique (CRPET) depuis sa création en 1956 (n° 106-107, mai juin 1967) et plus récemment, dans cette même revue, un article sur ce service de l’éducation nationale devenu CERPET (site internet  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/cerpet" www.education.gouv.fr/cerpet) (n° 113, oct. 2004)
. « L’enseignement technique a 100 ans, la revue a trente ans » (Economie et management, n° 1, janvier 1988) qui récapitule les grandes étapes, avec les textes originaux et officiels de la création de l’enseignement technique et fait le point sur l’action de cette revue du domaine commercial depuis 30 ans ;
- domaine agricole :
. « A nos lecteurs » par L. Roche, Inspecteur Général de l’agriculture sur le soutien du lancement de la revue Le cours agricole et rural (n° 1 hors série, juin 1954).

Textes et liens avec les programmes et diplômes
S’agissant des liens des contenus des revues avec les diplômes et programmes de l’enseignement technique, on peut souligner que la totalité des 10 revues durant leur vie, établissent et s’appuient sur ceux-ci pour orienter et publier des articles. A titre d’exemple, nous reproduisons deux éditoriaux.
Le premier éditorial signé LEF (Les Editions Foucher) (annexe A, texte n° 3) dans la revue Le cours agricole et rural est intitulé « Informations pédagogiques : la circulaire 143 du 25-7-1957 ». Celui-ci est significatif de la réorientation des articles de la revue à partir d’une circulaire ministérielle définissant « les techniques auxquelles doivent se reporter les professeurs et les maîtres de cet enseignement pour en faire un moyen efficace de formation de base » (n° 1 septembre octobre 1959).
Le second éditorial, en éducation technologique générale, c’est P. Lebon, Inspecteur général STI qui signe un article « Ouvrir la réflexion » à l’occasion du renouvellement de la revue L’Education Technologique (n° 1, juin 1998) qui prend le relais des Publications de Montlignon destinée aux professeurs de technologie collège. Il profite de l’occasion de la parution des nouveaux programmes de technologie en 1996 pour donner comme orientation à la nouvelle revue « l’ambition d’aider les enseignants dans leur pratique et se propose d’être un lieu de réflexion et de débat sur l’enseignement de la technologie » (annexe A, texte n°4).
Il faut aussi signaler quelques autres textes significatifs de ces liens étroits des contenus des programmes et diplômes avec le choix des articles.
- domaine des STI :
. « L’enseignement de la technologie dans les classes de 4e et de 3e modernes » article de A. Campa, IGEN dans la revue Technologies & formations et qui donne les orientations de ce nouvel enseignement (n° 106, avril mai 1963) ;
. « L’enseignement de la technologie dans les classes de 4e et 3e », article de R. Ducel dans la revue Technologies & formations, professeur au Lycée technique de Pau et devenu IGEN dans lequel il donne des exemples concrets d’analyse technique d’objets techniques tels que le porte-mine (n° 107, juin juillet 1963) ;
- domaine de l’EG :
. « Principes de la réforme » dans les baccalauréats de la série STT par J.L. Cenat, IGEN dans la revue Economie et management qui explicite les orientations fondamentales de cette refonte des programmes (n° 47 de janvier 1993) et confirme l’engagement et la responsabilité de l’inspection générale sur les diplômes de l’enseignement technique (tout comme l’IGEN en STI) ;
- domaine de l’agriculture :
. « L’enseignement technique et l’agriculture », éditorial comportant les extraits d’un article de la revue T.A.S. par H. Montagnan Inspecteur général de l’enseignement technique, qui, s’appuyant sur l’évolution des méthodes de travail de la terre, donne les grandes orientations de la formation de la main d’œuvre nécessaire à l’entretien et à la réparation des divers matériels, ce que la revue va prolonger en publiant des articles sur ce sujet (Le cours agricole et rural, n° 7, avril 1955) ;
. « L’enseignement agricole, ses objectifs, ses programmes, ses méthodes », article de R. Richard, chef du bureau des programmes et des questions de pédagogie à l’INA de Grignon, qui détaille pour chacune des disciplines d’enseignement, les orientations pédagogiques (Le cours agricole et rural, n° 1, septembre octobre 1962) et la revue de reprendre dans son éditorial, signé R. Pouzet, la redéfinition des contenus des articles qui devront désormais se référer à la partie du programme concernée.

Textes et évolutions techniques
Pour relater les évolutions techniques dans le monde des entreprises et le lien avec l’orientation des articles des différentes revues, un article de F. Canonge, professeur de psychopédagogie à l’ENNA de Paris, reflète bien le double lien, d’abord avec les contenus et méthodes de formation, puis avec les revues qui publient des articles techniques et pédagogiques montrant comment on peut les mettre en œuvre dans l’enseignement technique sous le titre « Le progrès technique et l’évolution générale des méthodes de production. Leur conséquence sur la formation professionnelle et humaine des élèves de collège d’enseignement technique » (Technologie, n° 102-103 mars avril 1962) (annexe A, texte n° 5). Cet article résume son intervention au séminaire des directeurs, professeurs d’ENNA et inspecteurs de l’enseignement technique des disciplines techniques et montre comment cette réflexion pédagogique prend en compte la réalité du monde économique pour la formation des élèves, et donc celle de la formation des enseignants au travers des revues.
D’autres textes importants peuvent être cités sur les techniques modernes en voie d’émergence et leur prise en compte par l’enseignement technique dans les rénovations des programmes, des diplômes concernés et dans les méthodes pédagogiques.
- Domaine STI :
. « Evolution de l’industrie et formation professionnelle » par A. Campa, IGET à l’occasion du séminaire des chefs de travaux organisé par le CRPET, où il souligne l’évolution nécessaire des formations vers la formation des techniciens et pas seulement d’ouvriers qualifiés (Technologie, n° 94-95, mai juin 1960) ;
. « La confection féminine » par M.R.R. directrice C.A. de confection qui pointe dans un éditorial une confusion dans le grand public de l’association du terme « confection industrielle » avec celui « qualité inférieure » (Le cours féminin, n° 1, septembre octobre 1954) ;
. « L’orientation future de la formation professionnelle et technique dans les industries de l’habillement », éditorial de G. Dugas, secrétaire général du Centre d’Etudes Techniques des Industries de l’Habillement (CETIH) qui souligne l’effort du CRPET organisant, avec l’inspection générale et les rectorats, des journées d’information sur le thème général « Efficacité et adaptation de l’enseignement technique féminin » (Le cours féminin, n° 6, mars 1961) ;
. « L’informatique », éditorial de l’IGEN L.Donnadieu et ancien ingénieur des Arts et Métiers qui pointe la nécessité de former les hommes capables d’agir efficacement dans le milieu industriel de notre temps, c'est-à-dire en bureau d’études, les laboratoires, les ateliers (Technologie, n° spécial 70, octobre 1970) ;
- domaine EG :
. « Les aspects de la distribution en France », article qui relate les conclusions d’un séminaire organisé dans un stage national du CRPET par l’Ecole française de gestion commerciale avec l’intervention de professeurs et des inspecteurs généraux Court et Poly (Economie et management, n° 24, mars 1970) ;
. « Internet », éditorial de la revue Economie et management qui souligne l’engagement de cette revue à accorder à Internet et à ses retombées pédagogiques, commerciales et statistiques, la place qui doit être la sienne : articles de fonds, relations d’expériences, entretiens, visites de cyber sites (n° 79, novembre décembre 1997) ;
- domaine de l’éducation technologique :
. « Des techniques à la technologie, spécial Y. Deforge » est un numéro spécial consacré aux concepts que cet IA IPR a développé dans ses différents ouvrages et articles, contribuant ainsi à la réflexion sur une éducation technologique comme discipline générale de formation des collégiens qui soit distincte des enseignements technologiques et professionnels (Education technologique, n° spécial, mai 1997).

Textes en didactique et pédagogie
En ce qui concerne la didactique et la pédagogie des enseignements techniques, de nombreux articles fondamentaux sont présents dans toutes les revues. Comme pour les autres catégories, il a été choisi ceux qui reflètent cette vie pédagogique intense et originale. Les deux premiers écrits, constituent des points de repères des années 1960-1970 :
- « Les buts de l’enseignement de la technologie et du dessin industriel », éditorial de G. Dugas dans la revue Le cours féminin, où il commente à l’intention des formations professionnelles féminines de l’industrie de l’habillement, une instruction officielle de l’Inspecteur général Géminard parue au BO « Enseignement de la technologie en 4e et 3e modernes » et conclut que « […] l’on augmenterait certainement dans les classes de 4e et 3e féminines, l’intérêt des élèves en choisissant des exemples dans la machine à coudre […] » (n° 2, novembre 1964) (annexe A, texte n° 6) ;
- « Pédagogie de coupe et couture », article de Me Levasseur, formatrice, où elle indique comment aborder progressivement cet enseignement avec des élèves (Le cours ménager, n° 3, décembre 1962) (annexe A, texte n° 7).
Dans un troisième écrit « Que peut-on, que doit-on enseigner aujourd’hui ? », éditorial de A. Clément en 2002 dans la revue Technologies & formations, ce dernier analyse les 4 niveaux de connaissance d’un outil scientifique ou technique en relation très étroite avec l’introduction des outils de simulation du collège aux Lycées et IUT (n° 100, janvier-février 2002). Il signale à partir de ces faits, trois décisions du comité de rédaction :
- les articles comportant une simulation, devront mettre en évidence les 2 familles d’écarts : les écarts du modèle au réel et les écarts de simulation […], procédés généraux, compréhensibles aussi bien par des collégiens, que par des lycéens,
- ouverture de la revue vers le collège et les IUT,
- ajout d’un sous-titre à la revue : « Pour les sciences de l’ingénieur ».
En lisant et comparant et les contenus d’éditoriaux et d’articles à 40 années d’intervalle, on remarque combien les orientations et la didactique ont évolué et comment les revues les prennent en compte, voire les précédent, pour anticiper et imaginer les enseignements de demain.
Citons quelques autres articles significatifs parmi de nombreux autres dont la valeur et la publication aurait été tout aussi pertinente :
- domaine STI :
. « Les méthodes d’apprentissage de l’enseignement technique » (Technologie, n° 33, janvier-février 1952), reproduction complète d’un fascicule officiel édité en 1949 par le Service d’Edition et de Vente des Publications de l’Education Nationale (SEVPEN), dans lequel sont détaillés les principes « l’enseignement technique est un service national d’éducation, l’enseignement est fondé sur les besoins de l’économie nationale, etc. » ; les applications « l’établissement d’une progression d’atelier, la séance d’atelier, etc. » ; le rendement pédagogique ; l’importance du dessin industriel ; la tenue et l’organisation des ateliers ; qualification, polyvalence, spécialisation ; conclusion ;
. « La classe d’observation appliquée à des débutants » en 6e, 5e, 4e, 3e, article de L. Mannessiez, PTA au LT de Pau dans la revue Technologie où, à la demande de l’inspection générale lors de journées pédagogiques organisées en 1959 à Pau, il présente une première réflexion sur ce que pourrait être cette technologie de l’analyse technique des objets qui verra le jour en 1962, et en publiant un programme général au travers de documents-élèves pour les sections de montage-démontage, métrologie, ablocage-usinage et d’un tableau de suivi dans la section métrologie-ablocage-usinage (n° 10, janvier 1962) ;
. « Plaidoyer en faveur de la « technologie pratique » », article de M. L. Bastian, Inspecteur général de l’enseignement technique, qui, à partir de la séparation entre technologie générale et technologie de spécialité, met l’accent sur ce que devrait être cette dernière (Technologie, n° 9, novembre 1964);
. « Pédagogie et technologie », article d’information de L. Géminard dans la revue Technologie, évoque la difficulté et les problèmes créés par l’introduction de la technologie dans le premier cycle de l’enseignement secondaire en 4e et 3e modernes et propose à la réflexion la méthode la plus simple, celle décrivant l’enchaînement des processus intellectuels et matériels qui conduisent à la rédaction d’un objet technique et en soulignant que la technologie n’est pas une science visant à la découverte de lois (n° 1, janvier 1968) ;
. « L’enseignement par objectifs », éditorial par R. Ducel Inspecteur général dans la revue Le cours industriel, qui, à partir des travaux et publications nationales et internationales sur le sujet, donne le signal de son application pour tout enseignant en France avec toute une série de considérations, de recommandations, de conseils et d’écueils à éviter (n° 1, décembre 1977) ;
- domaine EG :
. «  Les problèmes posés dans l’enseignement des Sciences et techniques économiques par les machines comptables et la présentation d’une nouvelle pédagogie comptable », J. Meyer, (Economie et Management, n° 63, décembre 1962) ;
. « Expérimentation de méthodes pédagogiques nouvelles permettant de traiter les difficultés spécifiques aux classes de 1ère G d’adaptation au niveau des enseignements professionnels », article qui présente le compte rendu des travaux qui se sont déroulés sur deux années sous la responsabilité de Claude Vuillet chargée de mission d’inspection générale et d’Arlette Robert, IA IPR (Economie et Management, n° 132, mars 1982);
. « Libre propos d’un didacticien sur l’enseignement du droit dans les Lycées technologiques » par F. Robert, professeur agrégé qui rédigeait alors, avec le soutien de l’INRP, une thèse sur les variables de la didactique du droit et leurs significations sociales et politiques (Economie et Management, n° 73, mai-juin 1996).

Textes et formation des enseignants
On remarque bien que les quelques textes reproduits et cités dans la catégorie précédente de la didactique et de la pédagogie, s’ils décrivent des méthodes, outils et connaissances techniques exprimées par rapport et pour les élèves, ils participent aussi fortement à la formation des enseignants.
Cependant il a été repéré des exemples, peu nombreux certes, mais significatifs sur des textes spécifiquement réservés à la formation des enseignants, comme par exemple en économie et gestion : « La formation des jeunes professeurs », numéro entièrement consacré à ce sujet (revue Economie et management, n° 33 de mai 1991) (annexe A, texte n° 9). Lorsque l’on examine son contenu, on y retrouve des conseils, des outils et des informations pratiques qui permettent à toute débutante et tout débutant, de savoir ce qu’attendent indirectement d’eux, bien sûr les élèves, mais aussi l’administration et les corps d’inspection. Signalons également un article qui témoigne d’un évènement crucial après des décennies d’hésitations. C’est la création de la formation des maitres en 1982 avec les Missions Académiques à la Formation des personnels de l’Education Nationale (MAFPEN) pour une politique globale de formation initiale et continue des enseignants, inspecteurs, chefs d’établissement, conseillers d’éducation, ATOS, CIO, etc. Un article témoigne de cette mise en place au travers d’un article issu d’un interview de A. De Perreti « De Perreti …deux ans après » réalisé par G. Baloup et C. Chollet pour la revue Cibles (n° 7, juin 1984) (annexe A, texte n°10).
D’autres documents ont été publiés pour la formation didactique et pédagogique des professeurs :
- domaine STI,
. « Documentation pédagogique : semaine nationale » organisée par le CRPET, l’administration, et l’inspection générale pour les directeurs, professeurs, inspecteurs représentant toutes les académies, allocution d’ouverture de M. Joly Inspecteur général de l’Enseignement technique, et conclusion de A. Campa, Inspecteur général de l’enseignement technique sur les orientations nationales (rôle des différents établissements, les programmes, etc.) issues de ce séminaire pour une rediffusion académique vers tous les autres professeurs (Technologies & formations, n° 1, décembre 1977) ;
. « Recommandations pédagogiques » rédigées par l’inspection générale pour toutes les matières des enseignements technologiques de lycées d’enseignement général et technologique, avant propos de l’Inspecteur général et doyen en sciences et techniques industrielles, R. Philippe (Technologie, n° 107, novembre 1979) ;
. « Recommandations pédagogiques » rédigées par l’inspection générale pour tous les groupes de disciplines des diplômes de l’enseignement en lycée professionnel, avant propos de l’Inspecteur général et doyen en sciences et techniques industrielles, R. Philippe (Technologie, n° 124, octobre 1981) ;
- domaine EG :
. «L’enseignement de l’informatique dans les CET » par M. Breuil professeur à l’ENNA de Paris qui comporte des études et des travaux réalisés dans le cadre de l’action pilote informatique organisée par le CERPET, article comprenant des leçons destinées aux professeurs de CET mais qui seront aussi appréciées par les professeurs chargés de l’enseignement de l’informatique dans les lycées (Economie et Management, n° 23, mai 1990) ;
. « Organisation administrative et brevet de technicien supérieur de secrétariat de direction », compte rendu du groupe de recherche pédagogique composé de 9 professeurs, placés sous l’autorité du C.R.P.E.T., département « Sciences et techniques économiques », avec comme responsables du groupe, Mmes Girault et Tatereau (Economie et management, n° 67, septembre 1995);
. « Construire une étude de cas » par Ugo Brassart, article qui reproduit l’exposé destiné à la formation des professeurs marocains à l’ENSET de Mohammedia (Economie et Management, n° 78, septembre-octobre 1997).
- domaine de l’agriculture,
. « Conseil à un débutant », article rédigé par le Ministère de l’éducation nationale, à propos des missions et rôles d’un enseignant débutant lors de la création d’un centre postscolaire intercommunal (Le cours agricole et rural, n° hors série, juin 1954 et n° 1, juin juillet 1954).

Conclusion
Si l’on voulait dresser une carte précise de l’histoire de la didactique et de la pédagogie de l’enseignement technique des principales disciplines générales et techniques dans les deux grands domaines de formation initiale et continue des professeurs et des élèves en économie et gestion (EG) et sciences et techniques industrielles (STI), les 10 revues accessibles au grand public par abonnement sont les principales ressources qui peuvent témoigner de l’évolution de 75 années d’histoire de l’enseignement technique des classes du CAP au BTS et classes préparatoires aux grandes écoles.
En économie et gestion, les revues sont à mettre en relation avec quatre publications fondamentales initiées en 1993 par la DLC et pilotées par l’Inspection générale et éditées par le CNED : « Itinéraires pour enseigner l’économie-gestion en LEGT », « Voyage au centre des enseignements d’économie et gestion au LEGT », « Premier pas vers une didactique de la communication professionnelle dans les formations tertiaires », « Fenêtres ouvertes sur les enseignements professionnels du tertiaire administratif et de la vente ». La finalité de ces travaux étant de « contribuer à la construction d’une didactique spécifique de l’économie et gestion ».
L’ensemble de ces ressources (revues, publications) seraient aussi à mettre en correspondance avec les articles pédagogiques de la revue T.A.S. (1946-1977), sachant cependant que ces derniers deviennent plus généraux et plus politiques à partir des années 1950-1960.

Les résultats de ce dépouillement qui est resté très global, éclairent l’histoire de l’enseignement pratiqué dans les classes et les sections techniques de l’ensemble des spécialités des domaines E.G., S.T.I., agricole et témoignent aussi de l’évolution des contenus de formation des professeurs concernés. On peut distinguer trois grandes périodes : 1930-1950, 1950-1980, 1980-2005.
Entre 1930-1950, les revues existantes apportent des éléments de formation technique au travers des sujets d’examen pour les élèves et de concours pour les professeurs, d’exercices élèves et « progressions » nationales. Les diplômes techniques départementaux sont progressivement remplacés par des diplômes nationaux.

Puis apparaissent un grand nombre des manuels pour les élèves et des livres techniques ressources pour les professeurs (1950-1980). Ceci est principalement dû au développement de l’enseignement technique, du nombre de ses élèves et du nombre de professeurs. Si les Editions Foucher se sont développées au travers de ses 5 revues et de ses nombreux ouvrages (M. Burgod époux de Me Foucher, était lui-même professeur en économie et gestion dans un établissement technique parisien dans les années 1930-1940), d’autres éditeurs se sont engagés sur le marché en produisant de nombreux ouvrages mais pas de revues (Dunod, Delagrave, Casteilla, Eyrolles, Hachette, etc.).
Simultanément de nombreuses associations de professeurs de l’enseignement technique, se créent entre 1950 et 1980 dans les lycées d’enseignement technologique mais aussi et surtout de lycées professionnels en construction métallique, électricité, menuiserie, mécanique, métaux en feuilles et en économie et gestion où il existe deux importantes associations, l’une pour les sciences et techniques économiques et l’autre pour les professeurs de secrétariat, pour ne citer que les plus importantes. Ces associations qui organisent de grands congrès pédagogiques annuels ou biannuels avec l’aide de formateurs des centres de formation CFPT et ENNA et de certains Inspecteurs généraux, ces derniers figurant souvent dans le bureau de ces associations, produisent leur propre bulletin avec des informations plus ciblées comme par exemple de nombreux dossiers techniques et documents exploitables en classe.
L’ensemble du développement (1950-1980) des ouvrages techniques pour les professeurs et des manuels pour les élèves, des bulletins associatifs, conjugués aux pratiques de formation des CFPT et ENNA qui demandaient – et demandent toujours- aux professeurs de construire eux-mêmes leurs documents de cours à partir de sources diverses d’informations, cet ensemble prend d’une part le relais des enseignements « normatifs » des années 1930-1950 et d’autre part le relais des informations de ces cinq revues (1939-1993) des éditions Foucher. Dans ces cinq revues des éditions Foucher, quelques pages seulement étaient consacrées à une discipline, et encore pas régulièrement. La totalité des ces éléments conjoncturels a certainement pesé très lourd dans la vie de ces revues privées qui a pris fin en1993 avec « Le cours commercial ». Pourtant ces revues répondaient à une autre dynamique, celle d’un travail en équipe des professeurs d’enseignement général et des enseignements techniques, clé de la pertinence de cette approche pédagogique qui mettait l’élève au centre de leurs préoccupations pour les faire réussir après une relative non-réussite au collège. L’exemple le plus récent est celui soutenu et dynamisé par la revue Cibles (1982-1996) pour l’enseignement en 4e et 3e technologiques en lycée professionnel et en collège qui essaie de prolonger ce principe pédagogique, celui de programmes rédigés pour un travail interdisciplinaire par capacités, après la disparition de quatre des cinq revues « Foucher » (seule la revue Foucher « Le cours commercial » est présente jusqu’en 1993 sans relayer cette orientation sur les 4e et 3e technologiques).
L’information des corps d’inspection académique (IA IPR, IEN) passe aussi dans cette période (1950-1980), par de nombreux séminaires en commun IGEN, IA IPR, IEN et formateurs. L’information étant supportée et/ou relayée par les revues existantes. Ces revues sont aussi porteuses de nombreuses initiatives et expérimentations pédagogiques : le contrôle continu des connaissances et les diplômes par unités capitalisables ; les recherches dans les établissements pilotées au niveau national par l’inspection générale, le ministère et l’INRP ; les classes de 4e et 3e technologiques ; la rénovation des diplômes de l’enseignement technique, etc.

Pour la période 1980-2005, la date de 1991 qui est marquée par la transformation des centres CFPT et des ENNA en IUFM, consacre la disparition de la collaboration directe des centres de formation des professeurs aux articles des 4 revues encore existantes (Technologie, Technologies & Formations, Economie et management, Education technologique), ceci malgré l’implication de deux ENNA dans deux revues « Le cours industriel » avec l’ENNA de Paris Nord (1940-1983) et « Cibles » avec l’ENNA de Nantes (1982-1996) et comme si la participation à l’information nationale de leurs travaux et recherches ne faisait pas partie de leur mission. Les professeurs d’IUFM ne prenant pas le relais, l’enseignement technique se retrouve avec moins de repères, moins d’actions en commun, moins de revues, et de moins en moins de militants dans les associations spécialisées de professeurs. Cette dernière période annonce et amorce la disparition de telle ou telle revue, sachant que les professeurs et inspecteurs attendent des informations « gratuites », ce qui ne fait pas l’affaire des revues publiques et privées qui cessent progressivement de paraître, faute d’abonnés. Trois revues (Technologie, Economie et management, Education technologique) sur les quatre existantes qui subsistent encore, sont soutenues par l’édition publique « SCEREN ». Seule la revue « Technologies & Formations » est éditée par un éditeur privé PYC Edition et la revue « Education technologique » est coéditée avec l’éditeur privé Delagrave. Mais toutes les quatre sont sous la responsabilité pédagogique dans des comités de rédaction présidés par l’inspection générale de l’éducation nationale en économie et gestion et en sciences et techniques industrielles.

Perspectives de recherches
La richesse des documents est incontestablement importante. Elle devrait permettre à des chercheurs en histoire de la didactique de l’enseignement technique, d’approfondir ce premier état de l’étude, à l’égal du dépouillement de la revue Technique, Art, Science dans laquelle s’inscrit la présente étude.
Une autre perspective pour les chercheurs, serait de retrouver dans une discipline générale ou technique donnée, quelles ont été les principales étapes et orientations significatives de l’enseignement dispensé au regard des pratiques contemporaines actuelles.

I.RAK
Octobre 2005





















































FIG. 2 - LES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (1930-2005)
(Environnement de la revue Technique Art Science 1956-1977) 
Dernier titre (en gras) et titres successifs
(les sous-titres sont indiqués en italique)Années
Lieu
consultation
et coteNombre
total n°
(estimé)Sciences et Techniques Industrielles
- Technologie. Sciences et techniques industrielles.
- Techniques industrielles.
- Enseignements techniques. Techniques industrielles.
- L’enseignement des techniques industrielles.
- Fiches d’informations pédagogiques et techniques. Supplément à la revue « L’Education nationale ».

1986-2005
1970-1986
1967-1969
1964-1967
1950-1963BnF(1)
4-JO-9850
//
//
//
//426
- Technologies & Formations. La revue des enseignements technologiques, professionnels et des sciences de l’ingénieur.
- Technologies & Formations. Ex Ingénieur et le technicien de l’enseignement technique. Revue des enseignements technologiques, professionnels et des sciences de l’ingénieur.
- L’ingénieur et le technicien de l’enseignement technique. Documentation pédagogique et professionnelle.
- L’ingénieur de l’enseignement technique. Documentation pédagogique et professionnelle, établie sous le patronage des ingénieurs A. & M. de l’enseignement technique.
- L’ingénieur A. & M. de l’enseignement technique. Notes techniques et professionnelles de l’association des Gadz’Arts de l’enseignement technique.
- L’ingénieur A. & M. de l’enseignement technique. Essai de revue pédagogique et bulletin technique & professionnel de l’association des Gadz’Arts de l’enseignement technique.
2002-2005


1985-2002



1962- 1985


1946-1962



1941-1943


1932-1941BnF
4-JO-3714


//



//


//



//


//


502
- Le cours féminin. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle.
- Le cours féminin professionnel. Enseignement technique. Journal mensuel des professeurs.
- Le cours féminin professionnel. Enseignement technique. Journal des professeurs.
- Le cours professionnel féminin. Enseignement technique. Journal des professeurs.
- Le cours féminin professionnel et ménager. Enseignement technique. Journal des professeurs
- Le cours féminin professionnel et ménager. Enseignement technique.
1967-1985

1956-1967

1954-1956

1952-1954

1952-1954

1946-1952BnF
8-JO-6002

//

//

//

//
289FIG. 2 - LES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (1930-2005) (suite)
(Environnement de la revue Technique Art Science 1956-1977) 
Dernier titre (en gras) et titres successifs
(les sous-titres sont indiqués en italique)Années
Lieu
consultation
et coteNombre
total n°
(estimé)Sciences et Techniques Industrielles (suite)
- Le cours ménager. Journal mensuel des professeurs de l’enseignement technique et de l’enseignement ménager agricole.
- Le cours ménager. Enseignement technique. Journal mensuel des professeurs.
- Le cours ménager. Enseignement technique. Journal des professeurs.

1958-1971


1956-1958

1952-1956BnF
8-JO- 10054



//

//186
- Le cours industriel. Enseignements technologiques. Revue pédagogique mensuelle.
- Le cours industriel. Enseignement technique. Journal mensuel des professeurs.
- Le cours industriel. Enseignement technique. Journal des professeurs.

1974-1983

1958-1974

1940-1958
BnF
8-JO-5378

//

//363
(1) Bibliothèque nationale de France, site F. Mitterand, Quai François Mauriac 75013 Paris
 HYPERLINK "http://www.bnf.fr" www.bnf.fr (rubrique catalogues et ressources électroniques, choisir BN-Opale Plus)























FIG. 2 - LES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (1930-2005) (suite)
(Environnement de la revue Technique Art Science 1956-1977) 
Dernier titre (en gras) et titres successifs
(les sous-titres sont indiqués en italique)Années
Lieu
consultation
et coteNombre
total n°
(estimé)Economie et gestion
- Economie et management.
- Tertiaire.
- Techniques économiques.
- L’enseignement économique et commercial.
- Bulletin d’informations économiques, techniques et pédagogiques.
2004-2005
1988-2004
1967-1987
1963-1967
1956-1963BnF
Rien à BnF
4-R-11520
//
4-R-8068
//
402


- Le cours commercial. Enseignement économique
. option secrétariat Revue pédagogique mensuelle
- Le cours commercial. Enseignement économique
. option comptabilité Revue pédagogique mensuelle
- Le cours commercial. Enseignement économique. Revue pédagogique mensuelle.
- Le cours commercial. Enseignement technique. Journal des professeurs de l’enseignement commercial.


- Le cours commercial. Enseignement technique. Journal des professeurs de l’enseignement commercial
- Le cours commercial. Journal des professeurs de l’enseignement commercial.
- Le cours commercial. Travail des jeunes et enseignement technique. Journal des professeurs de l’enseignement commercial et industriel.
- Le cours commercial. Enseignement technique. Journal des professeurs.
- Le cours professionnel et commercial. Enseignement technique. Journal bimensuel des professeurs. 

1975-1993

1975-1993

1966-1975

1952-1966


1947-1952

1945-1947


1945-1952

1941-1945


1940-1941

1939-1940Bnf

4-JO-33584

4-JO-33583 

8-JO-2295

//


Rien à la BnF
8-JO-2295


//

//


//

//768










FIG.2 - LES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (1930-2005) (suite)
(Environnement de la revue Technique Art Science 1956-1977) 
Dernier titre (en gras) et titres successifs
(les sous-titres sont indiqués en italique)Années
Lieu
consultation
et coteNombre
total n°
(estimé)Autres domaines techniques
-Education technologique. La revue de la technologie au collège.
- Publications de Montlignon. Enseignement de la technologie.

1998-2005

1990-1997BnF 
4-JO-60879
//
//
58
- Le cours agricole et rural. Revue pédagogique de l’enseignement agricole
- Le cours agricole et rural. A l’usage des professeurs et maîtres des cours complémentaires ruraux et de l’enseignement agricole postscolaire.
- Le cours agricole et rural. Journal mensuel des maîtres et maîtresses de l’enseignement agricole.
- Le cours agricole et rural. Journal mensuel des maîtres et maîtresses de l’enseignement agricole et ménager agricole.
- Le cours agricole et rural. Enseignement agricole et ménager agricole. Journal des maîtres et maîtresses.
1962-1971

1960-1962


1958-1960

1956-1958


1954-1956


BnF
8-JO-10725

//


//

//


//170
- Cibles.

1986-1996BnF
4-JO-4030044
- Technique Art Science. (pour mémoire)

1946-1977BnF
4-R-5970235

















































































2 – ETUDES DES REVUES EN
SCIENCES ET TECHNIQUES INDUSTRIELLES






































































ETUDE DE LA REVUE : « TECHNOLOGIE » (1950-2005)

1- Lieux de consultation des archives

Cette revue est consultable dans sa totalité à la Bibliothèque nationale de France et au centre de documentation de l’ENS de Cachan.
Pour le centre de documentation de l’ENS de Cachan, le fond de documentation des revues de l’ENS (prés de 200 titres de revues différentes) provient de l’ancienne bibliothèque de la Direction de l’Enseignement Technique. Il est transféré au CNET (aujourd’hui ENS) de Cachan en 1961. La revue « Techniques Industrielles » fait partie de ce fond. Dés 1948, c’est le Centre d’Etudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) qui en dehors de son activité principale sous la responsabilité de l’inspection générale, l’élaboration d’équipements types pour les CET et les Lycées techniques, dépouille ces 200 revues d’une « bibliothèque technique » sous la responsabilité elle aussi de l’inspection générale (Basquin, Chappert, Campa, Géminard) et alimente son contenu. Le fond documentaire est principalement consulté sur place par des professeurs et des élèves du CNET de Cachan avant d’être supprimé puis transféré dans le centre de documentation actuel de l’ENS de Cachan.

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

Cette revue mensuelle, parfois bimensuelle, peut être consultée de 1950 à la présente date de l’étude, c’est à dire septembre 2005.
Le premier numéro date de novembre 1950. Il s’agissait d’un supplément mensuel à la revue officielle et générale « L’Education Nationale » portant le titre de « Fiches d’informations pédagogiques et techniques » éditées à l’origine par le Musée Pédagogique. Ces numéros peuvent aussi consultés aux archives de l’ENS. Cette revue a été à l’origine créée par le Secrétariat d’Etat à L’Enseignement Technique et éditée par le Ministère de l’Education Nationale et son service officiel d’édition et de diffusion, aujourd’hui le « SCEREN CNDP » par abonnement et vente au numéro.
Le nombre de pages de chaque numéro est assez conséquent pour atteindre jusqu’à 124 pages en 1986 et en moyenne actuellement 64 pages.
On peut estimer que cette revue mensuelle et toujours existante, comporte prés de 426 numéros dont certains sont des numéros doubles.
La principale caractéristique de cette revue entre 1950 et 1986 c’est de pouvoir détacher et classer les articles en ayant prévu des perforations dans ses pages.

3- Evolution éditoriale

C’est une revue destinée aux professeurs enseignant dans les disciplines des sciences et techniques industrielles de lycées technologiques et professionnels. Elle est pilotée par l’Inspection Générale de l’Education Nationale en Sciences et Techniques Industrielles (STI).
La composition d’un comité de rédaction n’est publiée qu’en 1979, soit près de trente années après la parution du premier numéro. Le comité de rédaction a été profondément renouvelé en 1986 puis en 1990.
Trois rédacteurs en chef, tous professeurs de lycées d’enseignement technologique, marquent l’histoire de cette revue M.Seguin, J.Zaïdé et C.Texido.
Cette revue a connu cinq périodes bien repérables.


3-1 Périodes

La première (1950-1963) est celle du supplément mensuel ou bi-mensuel « Fiches d’information pédagogiques et technique » à la revue « l’Education Nationale », soit 70 publications numérotées de 1 à 114 en mai 1962. Aucune publication n’a été retrouvée entre mai 1962 et janvier 1963.
La seconde (1964-1967) est en fait le véritable démarrage d’une revue pédagogique autonome en sciences et techniques industrielles. Elle prend le titre de « L’enseignement de des Techniques Industrielles » avec une numérotation qui commence au n°1, soit 35 publications.
La troisième (1967-1978) voit la revue changer de titre avec le n° 29. Elle prend le nom de « Enseignements Techniques-Techniques Industrielles » en recommençant la numérotation au n°1, soit 100 publications. Mais en janvier 1970, « Enseignements Techniques » disparaît du titre pour ne conserver en couverture que celui de « Techniques Industrielles ».
La quatrième (1979-1986) avec son n°100, instaure un comité de rédaction officiel composé essentiellement d’inspecteurs (IPR et IET) en sciences et techniques industrielles et de deux professeurs et comporte 50 publications.
La cinquième et dernière période (1986 à aujourd’hui 2005) voit la revue changer de nom. Elle a pour titre « Technologie » tout en conservant en sous titre une partie du titre précédent « Sciences et Techniques Industrielles ». La numérotation recommence au n°1 et comporte 127 publications. Le comité de rédaction s’élargit en nombre et en professeurs.

3-2 Rubriques

Lors des premières années, (1950 à 1967), les rubriques n’existent pas, sauf une, celle des fiches de lecture qui sont parfois absentes de certains numéros (voir en annexe n°1 le contenu de la première publication de novembre 1950). Ceci aboutit à des sommaires sous la forme de listes d’articles et d’une seule rubrique quasi régulière, celle des fiches de lecture d’autres revues.
A partir du n° 30 de janvier 1967 et jusqu’en novembre 1986, apparaît dans les sommaires une classification ordonnée chiffrée et codifiée en 9 rubriques qui reprennent la classification adoptée pour les fiches de lecture à partir d’une norme (NF Z44-050) et adaptée pour la revue (voir en annexe n°2) notamment la rubrique n°6 (techniques industrielles).
La numérotation chiffrée des rubriques disparaît en décembre 1986. Elle est remplacée par d’autres titres de rubriques. Par exemple le premier numéro de la revue « Technologie » de décembre 1986, classe les articles en 5 rubriques : actualités, informations pédagogiques, dossiers techniques et pédagogiques, l’industrie et l’économie, techno infos. Cette classification est modifiée dans le n° 70 de septembre octobre 1994. Elle rassemble différentes sous-rubriques organisées en quatre grands titres : techno éditorial, techno sans frontières, techno méca, techno élec.
Dans le n° 109 de septembre octobre 2000 apparaissent des mots-clés selon la classification normée utilisée dans les Centres de Documentation et d’Information, appelée « Motbis », ceci pour chaque article (voir annexe n°3). Cette indication complémentaire devrait permettre ultérieurement une recherche informatisée.

3-3 Exemples de sommaires

La lecture des sommaires montre que la revue a pour origine en 1950 la publication d’une sélection d’articles publiés dans d’autres revues en sciences et techniques industrielles provenant d’entreprises ou de l’enseignement. Cette sélection d’articles reproduits et composant la revue, est une orientation qui inspire une grande période du début de la vie de la revue. Cela cesse en 1986, soit prés de 36 années après la première parution des fiches énumératives et/ou reproduisant des articles publiés dans différentes revues techniques.
Il est à noter que c’est grâce à la bibliothèque du Comité d’Etudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) de l’ENSET, puis de l’ENS de Cachan, qui, avec le dépouillement régulier de plus de 200 revues techniques, scientifiques et pédagogiques, a permis de mettre à la disposition de tous les professeurs en sciences et techniques industrielles, les articles les plus pertinents dans leur intégralité ou plus succinctement sous la forme d’une simple liste dans des fiches cartonnées.
Quatre exemples de sommaires illustrent la vie de cette revue. Le premier est celui de la première période sans sommaire (annexe n°1) où les articles sont cependant répertoriés selon un classement codifié. Le second, avec sommaire, est celui de la deuxième période en janvier février 1964 (annexe n°4) où les articles sont présentés dans ce sommaire sans ordre apparent. Le troisième (annexe n°5), en janvier 1967, où les articles sont présentés dans le sommaire avec le classement numéroté selon la classification codifiée (annexe n°2). Le quatrième exemple de sommaire de septembre octobre 2004 (annexe n°6), représente une structure en rubriques initiée en 1986, cette dernière n’ayant pas été fondamentalement modifiée depuis cette date et remplace donc le classement numéroté.

4- Sujets traités et auteurs

Dans la vie de cette revue on peut relever deux grandes sources d’articles. La première, durant les quatre premières périodes (1950-1986), a eu principalement pour origine une sélection d’articles résumés ou intégralement reproduits dans d’autres revues industrielles ou parfois pédagogiques. La seconde source, surtout à partir de 1986, a pour origine des articles rédigés par des professeurs en poste dans des établissements scolaires, sollicités ou non, sur des exemples de sujets en relation directe avec l’évolution des techniques et/ou en illustration de l’application de nouveaux contenus diplômes.
On peut aussi relever que cette revue a été un important vecteur d’information sur les orientations pédagogiques nationales préconisées par l’Inspection Générale en Sciences et Techniques Industrielles puisqu’un Inspecteur Général de ce groupe a été systématiquement désigné président du comité de rédaction à partir de 1979. Se sont ainsi succédés A.Barreau, C.Hazard et D.Prat. Il y a donc à partir de 1980 une véritable dynamique pour rechercher dans les académies des exemples de réalisations innovantes. Cette dynamique est particulièrement significative en raison de la création et des productions des Bureaux d’Etudes Académiques animés par des équipes d’IPR et d’IEN. Ceci coïncide avec une période de rapprochement des lycées technologiques avec les lycées professionnels au travers d’applications pédagogiques communes dans de nombreux domaines techniques : mécanique, automatismes, bâtiment, etc. C’est le Centre d’Etudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) implanté dans les locaux de l’ENS de Cachan, qui est donc le catalyseur de ces exemples académiques en les mettant en forme et en les publiant (T.I. n°73 de janvier 1976).

4-1 La rubrique « Editorial »

Entre 1950 et 1986 la rubrique n’existe qu’exceptionnellement, souvent sans titre et surtout à l’occasion « d’évènements ». Le n°2 de décembre 1950 publie une « note aux professeurs de l’enseignement technique » signé d’A. Buisson Inspecteur Général et deux « avis aux lecteurs » dans les n°3 et 98-99. A. Campa, Inspecteur général, publie un article en forme d’éditorial dans le n°94-95 de mai juin 1960 sur « Evolution de l’industrie et formation professionnelle ». D’autres éditoriaux sont signés en janvier 1965 et décembre 1967 par l’Inspecteur Général Bastian ; en janvier 1970 par l’Inspecteur Y. Deforge ; en octobre 1974 par le rédacteur en chef S. Seguin ; en janvier 1975 par le Ministre R. Haby ; en octobre 1975 sur l’informatique par l’inspecteur général L. Donnadieu ; en novembre 1979, octobre 1981, novembre 1982 par le doyen de l’inspection générale des sciences et techniques industrielles R. Philippe.
A partir de 1986 la rubrique « Editorial » figure très régulièrement sur des sujets pédagogiques d’actualité. Ils sont souvent signés par les membres du comité de rédaction.

4-2 Articles techniques

Examinons l’évolution générale des articles selon les cinq périodes (cf.3-1).

1ère période (1950-1963)
« Les fiches d’informations pédagogiques et techniques » sont exclusivement constituées de reproduction d’articles ou de normes et de listes de titres d’articles sélectionnées dans des revues industrielles d’entreprises ou d’enseignement. Il n’y a aucun commentaire en accompagnement de ces fiches qui sont publiées dans une annexe à la revue officielle « L’Education Nationale ». Les listes des titres d’articles continuent à paraître sous la forme de fiches cartonnées (voir annexe n°2) lors des 2e, 3e et 4e périodes de la vie de cette revue.
Signalons qu’entre les années 1950 et 1955 sont publiées des « progressions » officielles de la Direction de l’enseignement technique sur l’ensemble des spécialités des techniques industrielles : tournage, fraisage, mécanique auto, serrurerie, menuiserie, électricité, ajustage, plomberie et installations sanitaires, etc.
Toujours dans cette période sont publiées des reproductions sur calque et dessinées à la main, d’épreuves techniques probatoires et définitives du B.E.I. (Brevet d’Etudes Industrielles), y compris dans les épreuves d’enseignement général avec des numéros spéciaux comme pour la session 1956, 1957 et 1958.
Chaque Ecole Nationale Professionnelle (E.N.P.) avait ses propres fabrications industrielles et très ambitieuses : tours, étaux-limeurs, perceuses, machines à affûter, etc. La revue diffuse la liste de ces fabrications dans l’intention d’achat par les autres établissements techniques, avec aussi la liste nationale d’établissements fabriquant des outillages dans un objectif de standardiser les équipements en raison de la pénurie de l’offre des industriels de l’époque mais aussi des faibles moyens financiers pour des achats auprès de ces derniers (n° 70-71 de janvier février 1958 et n° 86-87 de septembre octobre 1959).
Un numéro spécial à signaler sur la mécanique automobile (n°42-43 de mars avril 1955) et quelques articles pédagogiques fondamentaux à l’exemple de « Le progrès technique et l’évolution générale des méthodes de production. Leurs conséquences sur la formation professionnelle et humaine des élèves de collège d’enseignement technique » par F.Canonge professeur à l’ENNA de Paris (n°102-103 de mars avril 1961).
2ème période (1964-1967)
Outre la reproduction d’articles complets sélectionnés dans d’autres revues et constituant l’essentiel des textes de cette revue, apparaît la publication sous la forme d’encarts sur papier pour les Collèges d’Enseignement Technique, de plans d’ensembles et de détails de grand format (A 0) pour la réalisation dans le domaine mécanique essentiellement. Citons par exemple en janvier févier 1964 les plans d’une scie circulaire par le C.E.T. de Narbonne et en février mars 1964 ceux d’une dégauchisseuse par le C.E.T. de Vannes.
En 1967 soit trois années après la parution du premier numéro de cette seconde période, les articles sont classés dans des rubriques numérotées (cf. annexes n°1 et n°4).

3ème période (1968-1978)
Les plans publiés en encart sont dorénavant imprimés sur calque ce qui facilite leur reproduction pour les élèves par les professeurs abonnés. Par contre la revue ne garantit plus la régularité de la parution des listes d’articles figurant sur des fiches cartonnées. Cette mesure semble liée à la suppression d’un poste de rédacteur.
Durant cette période il est à noter l’effort de prise en compte de l’avis des lecteurs pour faire évoluer la sélection des articles. Parmi 90 thèmes recensés dans les réponses, 13 viennent nettement en tête. Citons dans l’ordre de classement en importance les 6 premiers : sujets d’examens et de concours pour les élèves ; progression d’exercices ; normes et modifications de normes ; études et analyses de conception ; procédés et éléments d’assemblage, de liaison et de guidage ; cotation et cotation fonctionnelle. Une forte demande est exprimée pour la création d’une revue analogue pour le bâtiment, les métaux en feuilles, les constructions métalliques, l’électrotechnique et la mécanique automobile.
Il faut signaler en dehors des sujets dominants en mécanique, un article recensant toutes les publications de bulletins dit de « liaison » pour les établissements d’enseignement technique édités par les CRDP de France, y compris pour la technologie en 4e et 3e de collège et couvrant la période 1967-1976 dans le n°81 de décembre 1976 et un autre article sur l’histoire du Centre d’Etudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) de Cachan à l’origine de la présente revue dans le n° de janvier 1976.
4ème période (1979-1986)
Elle se caractérise par l’apparition de la publication d’un comité de rédaction (8 personnes) essentiellement composé d’inspecteurs en sciences et techniques industrielles en lycées technologiques et professionnels. A noter une évolution vers la publication d’articles sollicités auprès des professeurs par les corps d’inspection et corrélativement une diminution des articles reproduits à partir d’autres revues.
Durant cette période la revue est utilisée pour populariser auprès des chefs de travaux de lycées et des professeurs d’établissements techniques des recommandations pédagogiques accompagnant la grande phase de rénovation et de réécriture de tous les programmes de l’enseignement technique : novembre 1979 pour les baccalauréats technologiques et les BTS ; octobre 1981 pour les diplômes de l’enseignement professionnel ; novembre 1982 pour la mécanique agricole en lycée professionnel  et l’option agencement en classe de seconde.
5ème période (1986 à aujourd’hui)
Dés le début de cette période et avec un comité de rédaction élargi (18 personnes), disparaissent :
- la publication de plans d’ensemble et de détails de systèmes techniques à fabriquer ;
- la numérotation chiffrée de classification des rubriques, remplacée par un nombre plus restreint de rubriques (éditorial, informations pédagogiques, dossiers, industrie et économie, techno infos) ;
- les fiches cartonnées signalant des articles dans les autres revues du secteur des techniques industrielles, est remplacée par une sous rubrique « nous avons reçu, nous avons lu » ;
- les articles destinés et /ou provenant de l’enseignement professionnel.
La revue augmente ses articles dans les champs de l’électrotechnique, l’électronique, les automatismes, la conception des produits industriels (voir annexe n°5). Elle publie régulièrement un ou deux articles rédigés par M.Oury, professeur agrégé, sur l’informatique pratique en donnant des réponses à des questions d’actualité (virus, optimisation de l’utilisation d’un ordinateur, d’un logiciel, etc.).
La publicité sur des équipements pédagogiques fait son apparition dés 1986 et ne cesse d’augmenter.
En février 1991 apparaissent une rubrique et des articles sur la technologie au collège. Elle disparaît en 1998 avec la réactivation d’une revue disparue et spécifiquement dédiée aux professeurs de collèges intitulée « Les publications de Montlignon » qui prend le titre « Technologie » et éditée elle aussi par le CNDP.
Fin 2000 l’adoption de la liste de référence de 200 mots clés (annexe n°1) permet à la revue de franchir une nouvelle étape dans la codification de chaque article.

En résumé, deux grandes caractéristiques marquent la vie de la revue au travers de ses articles.
La première est celle qui marque les années 1950-1986 et 1986-2004. Il s’agit d’abord d’une sélection et d’une reproduction d’articles pouvant intéresser les professeurs sachant que ces derniers ne disposent pas dans leurs établissements de ces 200 revues (1950-1986) pour évoluer dans une seconde phase vers des articles originaux essentiellement rédigés par des professeurs de lycées (1986-2004).
La seconde caractéristique, c’est l’apparition entre 1967 et 1992 de numéros entièrement consacrés à un thème : étude de l’usinage électrochimique (mars 1967) ; normes d’états de surface (déc. 1969) ; contrôle et réception des machines-outils (jan.1970) ; l’informatique (oct. 1975) ; recommandations pédagogiques pour les diplômes baccalauréats technologiques, BTS, CAP, BEP (nov. 1979, oct. 1981, avril 1981) ; TSA et productique (sept. 1988) ; l’aluminium (nov. 1988) ; DAO (sept. 1989) ; Educatec (déc. 1990) ; collège (sept. 1992). A partir de cette dernière date, il y a de moins en moins de numéros thématiques. Ils disparaissent totalement ces dernières années.

4-3 Croisement des informations avec la revue Technique Art Science

Durant les quatre premières périodes (1950-1986), cette revue sélectionne dans d’autres revues quelques articles pédagogiques et/ou techniques et les publie entièrement. Par contre les fiches cartonnées qui ont existé jusqu’en 1986 ont signalé de nombreux autres articles « Technique Art Science » jusqu’à la disparition de cette dernière en 1977.

Conclusion

A son origine et pendant de nombreuses années, c’est une revue qui puise ses informations dans des revues de l’industrie. Elle évolue progressivement à partir des années 1970 vers des articles toujours inspirés de ces pratiques sociales prises comme références mais rédigés de plus en plus souvent par des professeurs. Dans la dernière période figurent toujours des articles sélectionnés dans des revues industrielles vendues ou non en kiosque.
C’est une revue didactique et pédagogique publique de l’Education Nationale dont la responsabilité de rédaction à été placée, et restera placée, sous la responsabilité de l’Inspection Générale des Sciences et Techniques Industrielles.
Comme de nombreuses revues dans l’enseignement technique, elle a connu des difficultés pour continuer à exister mais n’a jamais cessé de paraître. Avec prés de 55 années d’existence c’est l’une des deux revues les plus anciennes et toujours en vie en sciences et techniques industrielles avec la revue publiée par un éditeur privé « Technologies & Formations ».

I.RAK
septembre 2005




ANNEXE N°1

REVUE « FICHES D’INFORMATIONS PEDAGOGIQUES ET TECHNIQUES »

SOMMAIRE RECONSTITUE DU N° 1 DE NOVEMBRE 1950

1-1-Documentation générale- Principes et techniques de la documentation.
Classification du service pédagogique et technique
1-3-3-Documentation générale- Périodiques.
Liste des périodiques
6-3-3-1-Métallurgie-Dessin et technologie de construction-Documentation générale
Bibliographie des ouvrages de dessin technique et technologie de construction des
Industries mécaniques (E.N.P., C.T., C.A.) en 54 titres.
6-3-3-3-Métallurgie- Dessin, représentation.
Principales modifications apportées aux conventions relatives aux dessins
techniques par les normes E 04-101 à E 04-105.
Dessin tridimensionnel simplifié (extrait de la revue « Machines et métaux »,
n°359, juillet 1948).
6-3-3-4-Métallurgie- Dessin- Cotation.
Choix des ajustements : étude d’après les documents norme AFNOR FDE 02-501
et société belge des mécaniciens.
6-3-3-5-Métallurgie- Dessin- Conception.
Pièces moulées sous pression ou pièces décolletées par R.Grunberg. Extrait de la
Revue « La métallurgie et la construction mécanique » de janvier 1950.
6-3-4-22-Technologie professionnelle générale de la métallurgie-Contrôle qualité –
Métrologie.
Evolution des calibres et appareils de mesure par Mr Batistant. Extrait de la revue
« Mesures ».
Fiches de lecture.
32 descriptions d’articles sélectionnés et classés de 1-3-3 à 6-7-10;













ANNEXE N°2

CLASSIFICATION DES INFORMATIONS PUBLIEES DANS LA REVUE « TECHNIQUES INDUSTRIELLES » (entre 1950 et 1986)
(d’après le n°1 de novembre 1950 et un document interne de 1979 non publié)

0 Administration 5 Sciences
1 Documentation générale 6 Techniques industrielles
2 Philosophie, pédagogie 7 Sciences économiques et juridiques
3 Littérature, linguistique 8 Beaux-arts, arts plastiques
4 Histoire, géographie 9 Jeux et sports

Exemple de signification des vedettes de classement des informations

Exemple 1 : si une information est classée en 1-1 1 = Documentation générale
1-1 = Principes et techniques de la documentation

Exemple 2 : si une information est classée en 6-3-4-6
6 = Techniques industrielles
6-3 = Industries mécaniques
6-3-4 = Technologie des fabrications mécaniques
6-3-4-6 = Usinage à l’outil de coupe

Nota : le document complet de classification se décompose en 460 rubriques différentes























ANNEXE N°3

LISTE DES « TechnoMOTS »
(d’après un document interne de la revue « Technologie » non publié du 01 09 2000)

Mots-clé pour caratériser la dimension technologique de l’article

- Informatique. Hardware. Internet. Logiciel. Multimédia. Réseau. Software. Système d’exploitation. Virus.
- Automatismes. Actionneurs. Automate programmable. Automatique. Capteur. Grafcet. Hydraulique. Partie commande. Partie opérative. Pneumatique. Pré actionneur.
- Electronique. Analogique. Composant. Energie. Logique. Puissance. Semi-conducteur.
- Electrotechnique. Energie. Analyse fonctionnelle. Conversion. Distribution. Habilitation.
Partie commande. Perturbations. Production. Protection. Puissance. Sécurité. Transformation.
- Mécanique. Actionneur. Cinématique. Dynamique. Elasticité. Energie. Liaison. Matériaux. Modélisation. Puissance. Résistance des matériaux. Statique. Transmission.

Mots-clé pour caractériser la dimension didactique de l’article

Equipement didactique. Evaluation. Lycée professionnel. Lycée technologique. Média. Post-bac. Pré bac. Projet. Référentiel et programme. Stage en entreprise. Sujet d’examen. Sujet de concours. Travaux dirigés. Travaux pratiques.

Mots-clé pour caractériser la dimension industrielle de l’article

Analyse de la valeur. Analyse fonctionnelle. CAO et DAO. Communication. Conception et définition. Contrôle et métrologie. Cotation. Créativité. Ergonomie. FAO. Gestion de la production. Industrialisation. Machine. Maintenance. Normes. Outil et méthode. Procédé. Processus. Production. Productique. Prototypage. Qualité. Recherche et développement. Sécurité. Sûreté de fonctionnement. Système. Thermique. Usinage.

Nota : les mots soulignés apparaissent plusieurs fois.










ANNEXE N°4

REVUE « L’ENSEIGNEMENT DES TECHNIQUES INDUSTRIELLES »

SOMMAIRE DU N° 1-2 DE JANVIER-FEVRIER 1964

- Avis aux lecteurs : brochure « Unification des Outillages pour les Etablissements d’Enseignement Technique »
- Editorial
- Les équipements sportifs et socio-éducatifs – signalement d’un ouvrage édité par le Moniteur des Travaux Publics
- Tour à bobiner LTO : 15 à 80 % par R.Chotard – Lycée BENJAMIN-FRANKLIN à Orléans
- Scie circulaire à bois de 200 : C.E.T. de Narbonne
- L’instituteur et les accidents scolaires par H.SOULIER – Fiche analytique d’un article publié dans « Dossiers Documentaires »
- L’œuvre de Pascal et la physique moderne – Fiche analytique d’un article publié dans la revue « Histoire des sciences »
- Les problèmes sociologiques et la structure de l’entreprise par G. Ville – Fiche analytique d’un article publié dans « l’Usine Nouvelle »
- Les problèmes de la schizophrénie par H.BARUK – Fiche d’un article publié dans « les Annales de l’Université de Paris »
- Les fondements de l’autorité dans l’entreprise par L.Armand – Fiche analytique d’un article publié dans la revue « CNOF »
- La fonte ductile –Extraits de la brochure de la société des Fonderies de Pont à Mousson
- NORMES « AFNOR » E 04 homologuées le 30 septembre 1963 et modifications apportées aux projets de normes antérieurs
- Centenaire de Paul HEROULT – Fiche analytique du numéro spécial de la revue de l’Aluminium
- Les outils de coupe en alumine frittée par R.FAIST – Fiche analytique d’un article publié dans la revue « Arts et Métiers »
- Les aspects économiques de la commande numérique des machines outils par R.C.BREWER – Fiche analytique d’un article publié dans la revue « Techniques mondiales »
- Contrôle des engrenages par la méthode tangentielle – Extraits de la brochure des Ets BORLETTI
- Le verre armé – Extraits de la documentation technique de la Cie SAINT GOBAIN
- La réparation du béton par collage – Articles publiés par la revue « Bâtir »
- Les tuyaux en matières plastiques – Article publié dans la revue « Chauffage –Plomberie »
- 24 fiches signalétiques cartonnées






ANNEXE N°5

REVUE « L’ENSEIGNEMENT DES TECHNIQUES INDUSTRIELLES »

SOMMAIRE DU N° 30 DE JANVIER 1967

2-Télévision universitaire et réactions au changement dans la
communication pédagogique
–Fiche analytique d’un article de J.CAZENEUVE et R.PAGES publié dans la «Revue française de sociologie »
2 –Dix entretiens sur la technologie – Extraits d’une brochure diffusée par
l’I.P.N.- Radio télévision scolaire.
2 –Technologie en classes de 4e et 3e : bibliographie.
5-3-2 –Amélioration de la précision dans l’exploitation industrielle des mesures
de débit : application au comptage du gaz – Fiche analytique de C.RENET
publié dans « Mesures –Régulation-Automatismes ».
6-3-2-6- Etude détaillée des différents diagrammes de métallurgie des métaux
ferreux – Extraits d’un exposé de J.GUINGAND aux journées de Saint-
Louis (Haut-Rhin), organisées par le C.R.E.P.T. en 1985.
6-3-3-9-2-3 –Quelques idées sur les roulements – Fiche analytique d’un article de
M.BOURZES publié dans « La Métallurgie et la Construction Mécanique ».
6-3-3-12-1-5 –Transmission à convertisseur hydraulique débrayable VERTO –
Extraits de la documentation « Ferodo Nouvelles ».
6-3-4-6 - La coupe par plaquettes préaffûtées – Fiche analytique d’un article
publié dans «  techniques mondiales »
6-3-4-9 – Statistique appliquée aux déformations à chaud par forgeage, filage et
matriçage – Présentation par des extraits du tome 1 de la collection  
« Estampage-Forge » par A.CHAMOUARD – Editeur Dunod.
6-3-4-17 - Commande numérique – Développement et avenir – Fiche analytique
d’un article de E.BLANPAIN publié dans « La pratique des Industries
Mécaniques ».
6-3-4-17 – Proposition de définition et de symbolisation des opérations et fonctions
logiques – Présentation de la proposition publiée dans la revue
« Automatismes ».
6-3-5-6-1– Les assemblages des tubes par nœuds mécaniques et nœuds soudés –
Fiche analytique d’une information de la Chambre syndicale des fabricants
de tubes d’acier.
6-3-5-7-3-7– Machine à tailler les engrenages ROLLET 5 A 5 à cycle automatique –
Fiche analytique d’un article publié dans « Ingénieurs et Techniciens » 
ANNEXE N°6

REVUE « TECHNOLOGIE »

SOMMAIRE DU N° 133 DE SEPTEMBRE OCTOBRE 2004

Techno éditorial
Préparons-nous à la mécatronique (J.Duisit IA IPR et M.Ouziaux
Professeur en CPGE)

Techno sans frontière

- Rendez-vous
- Industrie Architecture et réseaux : les défis de l’électronique (L.Meillaud revue
Ingénieurs de l’Automobile n°765 de novembre décembre 2003).
- Culture L’enseignement de la technologie dans le second degré en Grèce
(A.E.Filios, O. H. Kalouri, enseignants).
- Boite à outils Le projet : phasage et jalonnement (Ph. Taillard Chef de travaux).
- Micro pour tous SPIP : les squelettes (M.Oury Professeur agrégé).
- Micro expert Lire et écrire dans un fichier (M.Oury Professeur agrégé).
- Médias L’électronique automobile embarquée (site Aixia).
Production mécanique : de la conduite à l’industrialisation (Ouvrage et
CD ROM Editions Foucher).
Mécanique des systèmes et des milieux déformables (Ouvrage
Editions Ellipses).

Techno méca

- Zoom Concentration des contraintes : différentes techniques de mesure
1e partie (L.Chevalier, A.Eddhahak, Y.Maalej, Université Marne la
Vallée et Ecole Nationale des Ponts et Chaussées).
Bond graphs : une méthode pluridisciplinaire (Ph. Fichou professeur
en PT PTSI).
- Infos Une suite méthodologique d’aide à la conception (Th.Beaujon
Directeur de Knowllence).
- Pédagogie Accéder à la maintenance (J.P.Allio professeur agrégé).

Techno élec

- Zoom Le nouveau BTS IRIS (troisième partie) (D.Anezo professeur, J.Duisit
IA IPR, A.Souchay professeur agrégé).
Mesure du couple (première partie) (M.Oury professeur agrégé).
- Infos Capteurs de courant : à chacun son argument (E.Favre, W.Teppan,
revue Mesures n° 763, mars 2004).
- Pédagogie Un projet en électrothermie (L.Bruyas, J.L.Farao, C.Peutot, professeurs
certifiés) ETUDE DE LA REVUE : « TECHNOLOGIES & FORMATIONS »
(1932-2005)

1- Lieux de consultation des archives

Bibliothèque Nationale de France (B.n.F.) à partir du fascicule n°10 de l’année 1935.
Sont également disponibles au Centre de documentation de l’ENS de Cachan les numéros publiés à partir du numéro 104 de décembre janvier 1963-64.

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

C’est une revue bimestrielle, parfois mensuelle. Elle peut être consultée depuis son n° 10 de mars 1935 qui mentionne qu’il s’agit de la troisième année de publication. Son premier numéro date donc certainement de l’année 1932.
Son nombre de pages est en moyenne de 32 pages au début de sa parution pour être de 52 pages aujourd’hui.
Dans le premier n°10 disponible de cette revue, nous relevons trois adresses :
- siège social, Association des Gadz’arts de l’Enseignement Technique (AGET), 9 bis Rue d’Iéna, Paris 13e ;
- rédaction, administration, 151 Boulevard de l’Hôpital, Paris 13e (adresse de l’Ecole Nationale d’Arts et Métiers de Paris) ;
- publicité, 254 Rue de Vaugirard, Paris 15e (adresse de l’éditeur Pierre Yves Colombot).
Cet éditeur de la revue, aujourd’hui PYC (Pierre Yves Colombot) Edition, a été le même pendant les 72 années de vie de cette revue, et il est toujours présent en cette année 2005.
502 numéros ont été publiés.

3- Evolution éditoriale

La création de la revue coïncide avec la création de l’Association des Gadz’Arts de l’Enseignement Technique (AGET) selon les indications relevées dans une allocution prononcée par son président, M. Bon dans le n°18 de juin 1936 de la revue : « Notre Association a été créée vers la fin de l’année 1931 […]et recueillit plus de 250 adhésions […] Le bureau provisoire convoqua le 28 décembre une réunion générale qui eut lieu à l’hôtel de la société des anciens élèves des Ecoles nationales d’arts et métiers, 7 bis avenue d’Iéna, Paris […]Il fallait à cette époque un certain courage pour accepter de faire partie des dirigeants de cette association[…]Il en fallait encore plus pour prendre la présidence et notre camarade Loisy, alors directeur de l’Ecole Nationale d’Arts et Métiers d’Angers, nous donna une preuve évidente de la solidarité qui nous unit en acceptant cette charge[…]Un bulletin fut créé[…] ».
Le président fondateur de ce bulletin en 1931 est donc A.Loisy, ensuite nommé en 1936 Inspecteur Général de l’Enseignement Technique et J.Baron comme secrétaire de rédaction, Ingénieur A.et M., professeur technique à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs des Arts et Métiers de Paris.
Le niveau technique de cette revue à ses débuts est celle des ingénieurs des Arts et Métiers en poste dans différents établissements d’enseignement technique, notamment comme chefs de travaux. Ils mettent de la formation et de l’information à la disposition des professeurs de l’enseignement technique en sciences et techniques industrielles.

Le comité de rédaction provisoire subsiste jusqu’en 1943 où la revue cesse de paraître en raison de la guerre. Cependant dans son numéro 43-44 de décembre 1942 janvier 1943, deux noms de correspondants sont donnés, l’un pour la zone occupée et l’autre pour la zone non occupée, avec comme rédacteur en chef depuis 1938, A. Campa professeur chef de travaux au collège technique de Suresnes qui deviendra par la suite Inspecteur général de l’enseignement technique.
En janvier 1946 la revue paraît à nouveau mais mensuellement. C’est un « comité d’honneur » qui préside au redémarrage de ce n°1 :
- Président : M. Le Rolland, directeur général de l’enseignement technique ;
- MM. les Inspecteurs généraux de l’enseignement technique ;
- M. le Président de la commission de l’enseignement technique de la société des anciens élèves des arts et Métiers ;
- M. le directeur de l’école des arts et métiers de Paris
- M. le directeur de l’école nationale professionnelle de la Seine (St Ouen).
Il n’y a pas de comité de rédaction affiché jusqu’au n°104 en 1962. Une liste de responsables de trois associations publiée dans chaque numéro semble jouer le rôle de comité de rédaction entre septembre octobre 1950 et 1962 :
- l’Association des Ingénieurs des Arts et Métiers de l’Enseignement technique (A.M.E.T.) ;
- Groupe des anciens des Ecoles Nationales Professionnelles (ENP) ;
- Section des Professeurs de la Fédération des anciens élèves des Ecoles Professionnelles.
Avec le n°104, en décembre 1962-janvier 1963 apparaissent les noms de A. Loisy président fondateur et de J. Renaud secrétaire fondateur. Dans le bulletin n°106 s’y ajoutent comme responsables de la rédaction du bulletin, les noms de A. Campa, Ingénieur des Arts et Métiers et Inspecteur Général de l’Enseignement technique, ainsi que celui de M. Baron Ingénieur Arts et Métiers et formateur à l’ENSET de Cachan.
Différents changements apparaissent ensuite au sein du comité de rédaction,
- présence d’un troisième membre, Mr Coquillat de l’ENREA de Paris en juillet août 1969, et la disparition en 1970 de deux des trois associations du comité de rédaction : seule subsiste l’association des ingénieurs A. et M. de l’enseignement technique (A.M.E.T.),
- l’arrivée en décembre 1971 de C. Donnadieu (ex ingénieur A. & M.) Inspecteur Général de l’instruction publique,
- l’élargissement en janvier 1977 à des Inspecteurs et des professeurs d’ENSET et d’ENNA, (le comité de rédaction est alors composé de personnes connues dans cette période de l’enseignement technique MM A. Campa, A. Chamard, A. Clément, B. Debette, L. Donnadieu, J.P. Frachet, H. Longeot, Y. Maxe, D. Siciliano dont la plupart sont ou deviendront Inspecteurs généraux mais aussi de personnes de l’industrie comme A. Clément de Dassault-Systèmes),
- la modification de sa composition en novembre 1988, puis en novembre 1998.
Les différents rédacteurs qui ont succédé à A.Campa sont :
- C.Donnadieu en janvier 1974 ;
- B.Debette, Inspecteur Général de l’Education Nationale depuis décembre 1988.
La maquette de « Technologies & formations » change en septembre octobre 1998 et en mars avril 2002.

3-1 Périodes

Cinq périodes marquent la vie de cette revue.
La première (1932-1941), est marquée par le titre de « L’ingénieur A. & M. de l’enseignement technique. Essai de revue pédagogique et bulletin technique & professionnel de l’association des Gadz’arts de l’enseignement technique ».
La seconde (décembre 1941-1943), reflète la difficulté à paraître pendant la guerre car si le titre général demeure toujours « L’ingénieur A. & M. de l’enseignement technique », le bulletin devient une « circulaire » et le sous titre change pour être remplacé par « Notes techniques et professionnelles de l’association des Gadz’arts de l’enseignement technique ».
La troisième période (1946-1962), voit le titre et le sous titre changer. Le titre devient « L’ingénieur de l’enseignement technique. Documentation pédagogique, technique et professionnelle, établie sous le patronage des ingénieurs A. & M. de l’enseignement technique » avec une numérotation de 1 à 103.
La quatrième période (1962-1985), est celle marquée par le titre « L’Ingénieur et le Technicien de l’enseignement technique. Documentation pédagogique et professionnelle » avec une numérotation des numéros de 104 à 254.
La cinquième période (1985-2005) avec les numéros 1 à 120, est celle marquée par un changement de titre « Technologies & Formations » tout en conservant en bandeau le précédent nom : « ex L’ingénieur et le technicien de l’enseignement technique ». Elle affiche aussi le public auquel elle s’adresse : « revue des enseignements techniques et technologiques ». La numérotation recommence au n°1. En 2002, dans son n°101, le sous titre est modifié en s’élargissant aux enseignements professionnels et aux sciences de l’ingénieur puisqu’elle devient « la revue des enseignements technologiques, professionnels et des sciences de l’ingénieur ».
La revue compte donc au 1er janvier 2005 environ 502 numéros avec une seule interruption, celle de deux années de guerre : 1943-1945.

3-2 Rubriques

Selon le dépouillement des numéros disponibles, des rubriques régulières apparaissent seulement dans le sommaire du n°13 en 1935 : vie de l’association, chronique, documentation pédagogique, documentation technique, documentation juridique, documents officiels, nominations mutations. Ces rubriques perdurent très longtemps (exemple du n°104 en 1962, annexe n°1) puisqu’elles ne changent qu’avec le n°149 de janvier février 1970.
S’ajoutent à ces trois rubriques des « encarts » de publicités pour des matériels, ceci dés 1935 (GSP, Gambin, etc. vendeurs de machines outils et outillages et qui s’étendent après à de nombreux autres : Rouchaud, Alcera, Dufour, Sagem, Soudure autogène française, Virax pour les machines et outillages ; Daystrom pour les appareils de mesure électrique, etc.) ou pour d’autre sociétés en 1937 comme les éditions Dunod, les curseurs Marq, etc. Ces publicités sont en relation étroite avec les besoins d’achats en matériels des établissements scolaires. A cette époque la revue recherche des publicités auprès des ingénieurs A. et M. en poste dans les entreprises en passant régulièrement des annonces. D’autres « encarts » apparaissent irrégulièrement à partir de 1946 en grand format A1 et A0 sur papier puis de plus en plus régulièrement. Ils concernent des plans de systèmes, principalement en mécanique et sont destinés aux professeurs pour les réaliser avec leurs élèves (exemple une poupée fixe d’un tour de précision conçu en 1942 dessiné par des professeurs).
Trois nouvelles rubriques apparaissent ensuite : « chez nos fabricants » dans le n°140 de septembre octobre 1968, « livres » et « matériels didactiques et pédagogiques » dans le n° 141 de novembre 1968.
Avec le numéro 149 de janvier février 1970, les précédentes rubriques sont remplacées par quatre rubriques nouvelles : technique, pédagogie, examens et concours, panorama. A partir du n° 156 de novembre décembre 1970, apparaît un répertoire des annonceurs présents dans la revue. Il ne comprend pas moins de 50 entreprises.

A partir de 1985 il faut signaler une disparition progressive des plans de systèmes à fabriquer proposés en « encart » et provenant des établissements techniques.
En 1992 paraissent des numéros « hors série » (16 au total), parfois de plus de 150 pages, sur des sujets de baccalauréats technologiques en sciences et techniques industrielles F1 (mécanique), F2 (électronique), F3 (électrotechnique), et baccalauréat général E (sciences et techniques), puis à partir de 1995 à 1998 pour les nouveaux baccalauréats technologiques de génie mécanique option A et B, génie électrotechnique et le baccalauréat scientifique général S option techniques industrielles. Certains corrigés sont publiés dans les numéros habituels de la revue.
A partir de la session 1998, ce sont les éditions Delagrave qui reprennent la publication des annales des baccalauréats technologiques.

3-3 Exemples de sommaires

En relation étroite avec l’évolution des rubriques, ces sommaires ont finalement peu évolué, conférant en cela une tradition solide de cette revue à publier des articles techniques de haut niveau, ainsi que des articles pédagogiques sélectionnés en fonction de l’actualité.
Par exemple dans les quatre premières périodes (1932-1941 ; 1941-1943 ; 1946-1962 ; 1962-1985) et en dehors des années 1932-1935 où il n’y avait pas de sommaires (annexe n°2), ces sommaires montrent cette stabilité des objectifs de la revue : n°104 de décembre 1962, janvier 1963 (annexe n°1) ; n°149 de janvier févier 1970 (annexe n°3) ; n°202 de janvier février 1977 (annexe n°4).
Dans la cinquième période avec son n°1 en juillet août 1985 et son changement de titre, le sommaire est organisé à peu prés de la même façon jusqu’à aujourd’hui : exemple n° 118 de novembre décembre 2004 (annexe n°5).

4- Sujets traités et auteurs

Dans l’ensemble de la vie de la revue les articles sont en grande majorité des articles techniques et pédagogiques originaux rédigés en exclusivité pour celle-ci.
On retrouve dans les quatre premières périodes (1932 -1985) des articles écrits par des ingénieurs des arts et métiers, des Inspecteurs généraux issus de cette école, des ingénieurs et techniciens d’entreprises qui inspirent les évolutions techniques dans l’enseignement, des professeurs de l’ENSET et L.T. (voir exemples annexes n°1 et n°4 où figurent des articles de A. Campa Ingénieur A. et M., Inspecteur général et D. Bouteille ingénieur dans une entreprise et bien connu des enseignants pour sa collaboration avec l’Education Nationale).
Rapidement, à partir de 1946, la revue publie des articles pédagogiques et techniques plus nombreux que les comptes-rendus de la vie de l’association des ingénieurs arts et métiers de l’enseignement technique (A.M.E.T.). Signalons aussi que pendant la guerre de 1939-1945 la revue publie par exemple un article sur « De la note comme valeur morale » ainsi que la liste des prisonniers de l’association (n°45-46 de février 1942).
Dans la cinquième période (1985-2005), on trouve toujours des articles d’entreprises et peu d’articles d’ingénieurs arts et métiers. Certains Inspecteurs généraux en sciences et techniques industrielles et ingénieurs A. et M. s’y expriment, notamment au sein de la rubrique éditorial. Mais ce sont progressivement et surtout des professeurs d’IUT, d’écoles d’ingénieurs et lycées possédant des sections technologiques et classes préparatoires aux grandes écoles industrielles, qui sont auteurs d’articles.


4-1 La rubrique « Editorial »

Durant les quatre premières périodes (1932-1985) il y a peu d’éditoriaux. Signalons quelques éditoriaux qui sont principalement écrits par des Inspecteurs généraux de l’enseignement technique pour signaler les grandes orientations à venir dans l’enseignement compte tenu des évolutions industrielles et notamment dans le n°3 d’avril-mai 1946 « Le secrétaire général (M. Blain) vous parle » et « Note du comité de rédaction » (A. Campa). En 1953 M. A. Buisson directeur général de l’enseignement technique signe un éditorial sur « Le concours d’entrée aux écoles nationales d’ingénieurs Arts et Métiers ».
L. Géminard, Inspecteur Général en qualité de président de l’association des Ingénieurs des arts et métiers de l’enseignement technique, signe les éditoriaux des n°109 et 110 : « La page du président ». En 1960, dans son n°123, un éditorial non signé est consacré à l’assemblée générale des conseillers de l’enseignement technologique et un autre par S. Seguin rédacteur sur la liaison avec l’autre revue des enseignements technologiques de l’époque « Techniques Industrielles » dans son n°126.
Ensuite ce sont A. Campa et/ou L. Donnadieu, eux aussi ex ingénieurs A. et M., qui signent quatre éditoriaux (n°155, 181, 202, 241), notamment sur « une pédagogie moderne » et sur « les technologies avancées : les machines outils à commande numérique ».
Enfin H. Longeot signe quatre éditoriaux, engagés et polémiques, sur des sujets d’actualités :
- « orientation et enseignement : nouvelles classes de seconde, rentrée 1981 » dans le n°226 de sept. oct. 1980 ;
- « La technologie industrielle » dans le n°232 ;
- « A quelles conditions le système éducatif et les méthodes pédagogiques peuvent-ils développer une culture nouvelle intégrant les valeurs techniques et la puissance créatrice » dans le n°239;
- « Libre opinion : Ecole, emploi, société » dans les n°242 et 243.
Dans la cinquième période (1985-2005) les éditoriaux sont un peu plus nombreux : « Spécial informatique » (n°10, janvier 1987), « Libre opinion ONISEP » (n°11), « Libre opinion : La technologie » (n°14), « La femme : est-elle l’avenir de la technologie industrielle » par B. Debette IGEN et C. Merlaud professeur (n°35), « Les annales pour les voies technologiques ».
A partir du n°84 R. Cahuzac IA IPR, et devenu depuis IGEN, est celui qui signe le plus grand nombre d’éditoriaux de la vie de cette revue entre 1999 et 2003 : « Le concept GPS » (n°84), « Métrologie industrielle » (n°89), « L’étude des produits pluri technologiques » (n°90), « Simuler au plus tôt pour bien contrôler » (n°91), « CAO en automatique : du virtuel au réel » (n°94), « CAO et démarche de conception » (n°95), « Technologies et Techniques » (n°96), « Initiation aux Sciences de l’Ingénieur » (n°98), etc.
Puis viennent deux éditoriaux « Que peut-on, que doit-on enseigner aujourd’hui ? » par A.Clément (n°100) et « Educatec 2003 » (n°110).

4-2 Articles techniques

Cette revue a eu une visée constante de publier des articles de haut niveau, à commencer par l’enseignement dans les écoles d’ingénieurs arts et métiers dans les trois premières périodes (1932-1962), puis des articles qui correspond de plus en plus aux classes techniques de lycées en baccalauréats technologiques, brevet de techniciens supérieurs, classes préparatoires aux écoles d’ingénieurs, aussi bien par des articles techniques que par la publication de sujets de concours pour les élèves et les professeurs (agrégation, concours, sujets d’examens, etc.) en sciences et techniques industrielles.
Les articles concernent des champs techniques importants de l’enseignement et de l’industrie : la mécanique théorique ainsi que la conception et la réalisation de produits, l’électrotechnique et l’électronique, ainsi que les automatismes. Il s’agit aussi bien d’articles pour la formation des professeurs, que d’articles d’information.

1ère, 2ème, 3ème et 4ème périodes (1932-1985)
Au début, les articles de dessin, mathématiques, électricité et mécanique, s’adressent aux écoles d’ingénieurs, ENP, écoles pratiques et collèges techniques.
Les articles sont parfois relatifs à des contenus de cours en mécanique, dessin industriel, bois, métaux en feuilles, puis d’automatismes à partir de 1967. Les encarts de plans dorénavant publiés sur calque au lieu de papier, facilitent leur reproduction par les abonnés à partir du n°136 de mars 1968. A noter les premiers articles sur l’enseignement avec les machines à commande numérique dans le n°144 d’avril 1969 à partir de disque ou de bandes perforées. Parfois sont publiés des numéros spéciaux : « Mesure et contrôle » (n°144), « La machine-outil » (n°151), « Spécial automatismes » (n°219), « Dossier machine-outil » (n°247).
A partir des années 1960, des professeurs, qui deviendront professeurs d’Ecoles Normales Nationales d’Apprentissage (ENNA), écrivent de plus en plus d’articles (Journaud, Chevasson, Pezet, Verdejo, Campa, Ducel, Thiberville, etc.). Peu d’inspecteurs écrivent des articles (exemple Cojean, Dupart).

5ème période (1985-2005)
Peu de numéros spéciaux sont publiés. Ce sont plutôt des dossiers qui parfois font l’objet d’une partie conséquente des numéros. A signaler quelques articles pédagogiques fondamentaux : « Approche technologique du produit » par M.Méreau, professeur de lycée (n°28), « La technologie dans la voie scientifique et technologique » (n°40) par L.Jourdan IGEN, «Enseignement de la technologie au collège, historique et finalités » (n°99 en 2001) par R.Cahuzac IGEN.

4-3 Croisement des informations avec la revue T.A.S.

Ce croisement ne peut être effectué qu’à partir de 1946, date à laquelle la revue « Technique Art Science » est créée.
Quelques auteurs écrivent dans les deux revues au début de la troisième période (1946-1962) :
- des responsables de l’enseignement technique français comme Le Rolland et A. Buisson etc. ;
- des professeurs ex ingénieurs des A. et M. comme Groutel, Sagaspe, Campa, etc. ;
- des professeurs des Ecoles Normales d’Apprentissage (ENNA) de formation de professeurs de collège d’enseignement technique comme Journaud, Ribérol, etc.
Il est à relever dans le n°1 de novembre 1948, une annonce de la publication de T.A.S. et de l’invitation à son abonnement.
Il n’y a pas d’articles en relation ou reproduit de la revue « Technique Art Science », sauf un, « La formation professionnelle » par P.Laurent, secrétaire général du ministère de l’Education nationale (n°127 octobre 1966).

Conclusion

Cette revue est un témoin essentiel de la création et de l’évolution de l’enseignement technique en France sur les plans didactiques et pédagogiques. D’abord par l’implication dans le comité de rédaction des ingénieurs A. et M. professeurs et/ou responsable depuis 1931 de cet enseignement technique puisqu’ils sont devenus pour la grande majorité, des inspecteurs généraux de l’enseignement technique. Ensuite parce que cette génération d’ingénieurs fondateurs et animateurs de l’enseignement technique français, montre qu’elle a progressivement fait place à des professeurs issus de l’ENSET de Cachan, devenus eux aussi, à partir des années 1980 et pour un certain nombre, inspecteurs généraux de l’éducation nationale en sciences et techniques industrielles.
Cette revue pédagogique est la plus ancienne existant actuellement avec la revue « Technologie » puisqu’elle existe depuis 72 années, sans aucune interruption en dehors d’une partie de la période de la guerre 1939-1945. Entre ces deux revues, majeures, les seules pour l’enseignement technique des sciences et techniques industrielles, il y a un certain partage des rôles, mais parfois des reproductions d’articles et/ou des auteurs communs.
Pour la présente revue, il s’agit de fournir principalement des articles post bac en mécanique, électrotechnique, électronique. Alors que la revue « Technologie » assure essentiellement des articles pour le niveau pré bac.
L’inspection générale en sciences et techniques industrielles continue à faire perdurer cette revue, la plus ancienne de l’enseignement technique en France.

I.RAK
Septembre 2005























ANNEXE N°1

REVUE « L’INGENIEUR ET LE TECHNICIEN DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE »

SOMMAIRE DU N° 104 décembre 1962 janvier 1963

DOCUMENTATION TECHNIQUE

- Problèmes concernant la cotation tolérancée. Transfert de cotes (Mr Sagaspe).
- Engrenages. Opérations de finition (E.Groutel).
- Polissage électrolytique (E.Groutel).

DOCUMENTATION PEDAGOGIQUE

- L’enseignement de la technologie dans les classes de 4e et de 3e moderne (A.Campa).
- Etude critique d’un poste de travail (H.Morigault).

DOCUMENTATION OFFICIELLE

- Brevet de techniciens supérieurs des bureaux d’études (suite).























ANNEXE N°2

REVUE « L’INGENIEUR ARTS ET METIERS DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE »

SOMMAIRE RECONSTITUE DU N°10 DE MARS 1935

- Assemblée générale, pâques 1935.

- Communication du bureau (le bureau).

- Compte-rendu A.G. extraordinaire du 3 février 1935 (le bureau).

- Semaine pédagogique du travail manuel. Conférence de M.Loisy, Ingénieur Arts et Métiers. Président de AGET. Le rôle du contremaître et du professeur technique adjoint dans l’enseignement à l’Ecole pratique et aux Cours professionnels.

- Juridiction. Communication du dossier en cas de mesures disciplinaires. J.ISORE, avocat stagiaire à la cours d’appel de Paris.

- Résultats du « concours du certificat d’aptitude à l’enseignement pratique dans les écoles pratiques du commerce et de l’industrie » (une liste de noms parmi lesquels figure celui de A.Campa).

- Note de M.Marcotte à propos de la terminologie (E.Marcotte).

- Documents officiels :
. certificat d’aptitude à la direction des Ecoles Pratiques,
. organisation du brevet professionnel.

- Le congrès du cinéma d’enseignement (E.Groutel).

- Pressant appel (assemblée générale, 15 avril 1935).

- Avis.










ANNEXE N°3

REVUE « L’INGENIEUR ET LE TECHNICIEN DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE »

SOMMAIRE DU N° 149 JANVIER FEVRIER 1970

TECHNIQUE

- La nouvelle gamme de contacteurs S (J.Faye).

PEDAGOGIE

- Méthode d’analyse de fabrication (M.Guillot).
- L’étude du travail (seconde partie) (M.Lapassouse).
- Etude d’analyse technologique (J.Ledrolle).

EXAMENS ET CONCOURS

- Etude d’un brevet technique (F.M.) (B.Chauvelier).

PANORAMA

- Matériels pour les bureaux d’études et l’enseignement technique : SICOB 1969 + encarts


ANNEXE N°4

REVUE « L’INGENIEUR ET LE TECHNICIEN DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE »

SOMMAIRE DU N°202 JANVIER FEVRIER 1977

EDITORIAL

- A nos lecteurs, par L.Donnadieu, rédacteur en chef.

VIE INDUSTRIELLE

- Les techniques séquenceur, par D.Bouteille, avec la collaboration de M.Duclos.

VIE PEDAGOGIQUE

- La démarche pédagogique, par C.Masson.
- Simulation d’usinage, par J. Mazalaigue.

SCIENCE ET TECHNOLOGIES

- Les calculatrices de poche, par A.Clément

A TRAVERS LES EXAMENS ET CONCOURS

- Concours spécial d’accès des P.T.A. de Lycées Techniques au corps des professeurs certifiés
1e partie : Etude fondamentale, commentaires et corrigés
Sur nos plans encarts :
. Dessin d’ensemble du plateau tournant indexable (doc. 2/9)
. Dessin de définition du bâti inférieur (doc. 4/9)
. Corrigé d’analyse de fabrication
. Corrigé de l’épreuve d’automatisme (feuille 2/2)

SAVEZ-VOUS …

- L’entrée des jeunes dans la vie active.








ANNEXE N°5

REVUE « TECHNOLOGIES & FORMATIONS »

SOMMAIRE DU N°117 NOVEMBRE DECEMBRE 2004

Compte rendu Educatec

Vie pédagogique
- Nomenclatures d’activités et de produits : des références pour l’éducation technologique au collège et au lycée (partie ½). I. RAK
- L’évaluation en technologie au collège (partie 1/3). J.P.DINTILHAC et I.RAK

Dossier : Produits-Procédés-Matériaux
- Analyse fonctionnelle : quels outils ? (partie ½). F.CHARPENTIER
- Pistolet à bulles : dossier technique. J.F. SERLIPPENS
- Pistolet à bulles : dossier de travail. J.F.SERLIPPENS

Liste des annonceurs

Bulletin d’abonnement et Service-lecteurs

Les dossiers de Technologies & Formations pour l’année 2005
- N° 118 Sciences de l’ingénieur
- N° 119 Expérimentation et simulation mécanique
- N° 120 CAO et démarches de conception
- N° 121 Spécification et métrologie
- N° 122 Automatismes-Informatique et réseaux
- N° 123 Relation Produits-Procédés-Matériaux














ETUDE DE LA REVUE « Le cours féminin » (1946-1975)

1- Lieux de consultation des archives

Le lieu de consultation a été la Bibliothèque nationale de France (BnF).

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

C’est une revue mensuelle. Son nombre de pages est en moyenne de 24 pages jusqu’à atteindre 32 pages en format 23x15, puis 21x27.
Ce sont les éditions Foucher qui assurent la confection et la diffusion de cette revue pédagogique. Lors de sa création, en 1946, c’est sous la forme de souscription que celle-ci est proposée avant de passer à la forme classique de diffusion d’abonnement et de vente au numéro.
289 numéros sont parus entre 1946 et 1975.

3- Evolution éditoriale

Il n’a pas été trouvé de comité de rédaction. Seuls figurent « Direction, rédaction et administration » avec l’adresse des Editions Foucher. Si les formations relatives aux professions de l’habillement sont présentes tout au long de la vie de cette revue, en 1952 l’enseignement ménager n’y est plus intégré. Cependant, à partir du n°1 d’octobre 1971, date à laquelle disparaît la revue « Le cours ménager » chez le même éditeur, cette revue réintègre à nouveau ce champ disciplinaire sous la rubrique « éducation familiale et sociale ».

3-1 Périodes

Quatre périodes sont à distinguer.
La première (1946-1952) avec le titre « Le cours féminin professionnel et ménager. Enseignement technique ». En 1951 apparaît en sous-titre « journal des professeurs ».
La seconde période (1952-1954) avec le titre « Le cours professionnel féminin. Enseignement technique. Journal des professeurs », consacre la séparation de l’enseignement des spécialités de l’habillement avec l’enseignement ménager pour lequel les Editions Foucher créent une nouvelle revue autonome « Le cours ménager ».
La troisième période (1954-1967) avec le titre « Le cours féminin professionnel ». Le sous titre est modifié en 1956 « journal mensuel des professeurs », ainsi que la page de couverture qui comporte un sommaire et un éditorial.
La quatrième et dernière période (1967-1975) se caractérise par un changement de titre « Le cours féminin. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle » et de format, ce dernier passe au format 21x27.

3-2 Rubriques

Deux grandes catégories sont à distinguer.
La première concerne les disciplines générales de formation dans les diplômes professionnels : la grammaire et le français, l’histoire et la géographie, le calcul et ses applications, la géométrie appliquée aux métiers féminins, les sciences appliquées.
La seconde catégorie concerne les disciplines techniques : technologie des métiers féminins, enseignement ménager, notions d’hygiène, couture, mode, corset, dessin, fleuriste, épreuves d’examen.
Dès décembre 1946, le nombre de rubrique augmente encore : coiffure, lingerie, tailleur pour dames, broderie, commerce, comptabilité, informations économiques (taxes, correspondance commerciales, commandes), bibliographie, législation. Mais cette inflation s’arrête à partir des années 1960, puis le nombre de rubriques diminue progressivement. Par exemple dans le n°2 de décembre 1953, on peut relever les rubriques suivantes : français, mathématiques, documentation géographique, législation industrielle et sociale, hygiène, coupe couture, tailleur, broderie, teinturerie et apprêt, épreuves d’examen.
Dés le début de l’existence de cette revue, des encarts publicitaires figurent dans la revue, en particulier en 4ème de couverture pour les ouvrages publiés par les éditions Foucher, mais aussi pour des fournisseurs en rapport avec les disciplines d’enseignement : éponges Spontex, fournitures R.Simon pour les modistes, etc.
Chaque année, le numéro de juillet août publie des sujets de CAP de différentes académies, de BEI, BP, avec une table des matières des articles parus dans l’année.

3-3 Exemples de sommaires

Pour témoigner de l’évolution du contenu de cette revue, trois exemples différents montrent bien l’histoire du contenu cette revue en début, milieu et fin de sa vie.
1ère période, 2ème et 3ème périodes (1946-1967)
Fascicule n°1 de janvier 1946 : voir annexe n°1. L’ordre des rubriques change dans le fascicule n°1 de septembre octobre 1954 : c’est la technologie qui est dorénavant placée avant le français.
4ème période (1967-1975)
N° 1 de septembre octobre 1967 : voir annexe n°2.
N°10 de juillet 1975 : voir annexe n°3.

4- Sujets traités et auteurs

Pour les disciplines générales des diplômes de l’enseignement technique féminin, celles-ci prennent comme support des thèmes et exercices techniques à destination aussi bien des professeurs que des élèves avec des exemples en relation directe avec le contenu des programmes de ces professions dites « féminines ».
La diversité des auteurs d’articles est très forte au début de la parution de cette revue :
- professeurs de collège et de lycée technique,
- professeurs autres que publics (ex : école de la chambre syndicale de la couture, école de la fédération nationale de la broderie, école de la publicité de Paris, Institut provincial, etc.),
- chef de travaux (ex : Melle Crépin qui rédige aussi des articles dans la revue « Le cours ménager » des éditions Foucher),
- professeurs formateurs de l’école normale d’enseignement familial et ménager de Paris Rue de la Tour (ex : pédagogie audio-visuelle par S.Bertran), puis des ENNA de Paris et de Toulouse, dont certains sont aussi auteurs d’ouvrages aux éditions Foucher (R.Cluzel, Me Tuizat, Vincton, Jolif, etc.).
Mais assez rapidement (1957-1975), la majorité des articles sont rédigés par G.Dugas, secrétaire général du Centre d’Etudes Techniques des Industries de l’Habillement (C.E.T.I.H.) comme en témoigne le contenu du n°1 de septembre octobre 1967 (cf. annexe n°2).
La majorité des auteurs sont fidélisés par les éditions Foucher (par exemple Melle Jegu pour l’enseignement du français, M. Quiedeville pour l’organisation du travail en industrie de l’habillement et la pédagogie appliquée, Melle Riguelle Gossiaux pour les techniques de coupe, etc.).
D’autres auteurs interviennent ponctuellement :
- le corps d’inspection (ex : Me Fritsch et Melle Closet sur les problématiques pédagogiques),
- les ingénieurs textiles (ex : D.Vendée).

4-1 La rubrique « Editorial »

Dans la première et la deuxième période (1946-1954), il n’y a pas, ou peu d’éditoriaux selon les années. Signalons les trois éditoriaux marquant ces premières années de la vie de cette revue :
- « Les femmes dans l’activité française » par M. Paul Le Rolland, Directeur de l’enseignement technique (n° 1, 2, 3 de l’année 1946-47) ;
- « Une école technique américaine » par Melle Othon, professeur chargé de mission à la direction de l’enseignement technique (n°5 année 1946-47) ;
- « Hommage à Claude Burgod-Foucher » professeur, décédé en camp de concentration en 1945 (n°9 juillet 1947).
Avec le n°1 de septembre octobre 1954, apparaît la parution régulière d’un sommaire avec des éditoriaux. Ils sont signés par des professeurs, des inspecteurs de l’enseignement technique et des professeurs d’ENNA.
L’ère de l’industrialisation de la fabrication des vêtements en matériaux souples, voit fortement augmenter l’expression les représentants de la profession à partir de 1957 au travers de G.Dugas qui, nous le rappelons, est le secrétaire général du Centre d’Etudes Techniques des Industries de l’Habillement, ainsi que des instructeurs de ce centre. Les articles rédigés par les professeurs d’ENNA sont alors en forte diminution.
Signalons quelques titres significatifs d’éditoriaux dont la quasi-totalité d’entre-eux sont signés entre 1957 et 1985 par G.Dugas :
- « Les industries de l’habillement » (n°1 septembre octobre 1957) ;
- « L’organisation du travail  (O.S.T.)» (n°2 novembre 1957) ;
- « L’adaptation des apprentis à la cadence industrielle » (n° 3 décembre 1957) ;
- « Un nouveau CAP des industries de l’habillement : le CAP vêtements petites séries » avec le programme d’examen et le programme d’enseignement (n°2 novembre 1961) ;
- « Docimologie science de la notation » (n° 6, 7, 8, 9 de 1968) ;
- « Le brevet d’enseignement professionnel » à l’occasion de sa création (n° 1 septembre 1968) ;
- « L’enseignement de la technologie en classe de 4ème » (n° 1 septembre octobre 1970) ;
- etc.

4-2 Articles techniques

L’ensemble des articles généraux et techniques de cette revue couvre la totalité des formations du secteur de l’enseignement technique en industrie de l’habillement nécessaire aux professeurs des sections techniques en Lycée professionnel et de Lycées d’enseignement généraux et technologiques.
Dès le début de la parution, des dessins techniques complexes sont intercalés dans les textes des articles : dessin technique de vêtements, photos de chapeau de mode, croquis de modèle vivant, etc.
Les contenus des articles des exercices d’enseignement général comportent eux aussi des dessins techniques comme des tableaux et boîtiers électriques, ampoules en sciences appliquées. Les exercices et leçons sont majoritairement appliqués à des problèmes professionnels.
Pour les réalisations techniques de couture, corset, etc., les textes sont souvent rédigés sous une forme chronologique de déroulement des opérations et sont accompagnés de conseils pour le cours avec les élèves. Ces textes sont parfois présentés sous une forme « racontée ».
A la fin des années 1950 et au début des années 1960, une partie de la revue est systématiquement consacrée à des photos de la mode des vêtements et dessous masculins et féminins au sein d’une rubrique « actualités ».
En fin de vie de cette revue, on constate une diminution progressive des cours et exercices au bénéfice d’articles techniques dont G. Dugas est là aussi souvent l’auteur.
Signalons enfin que la collaboration très étroite entre la profession, c'est-à-dire les entreprises, et les centres de formation, se manifeste concrètement par l’organisation de stages de formation des professeurs dont la revue se fait l’écho en mentionnant l’existence de ces formations au sein du Centre de Recherches de Productivité de l’Enseignement Technique de l’Education nationale (CRPET) existant depuis 1956 (éditorial du n°6 de mars 1961 « L’orientation future de la formation professionnelle et technique dans les industries de l’habillement »). Ce sigle est aujourd’hui, en 2005, toujours identique mais réintitulé Centre d’Etudes et de Ressources pour les Professeurs de l’Enseignement Technique (CERPET). D’autre part, une liste des stages, plus de 100, ouverts dans les entreprises pour les professeurs, est publiée dans le n°4 de janvier 1969.

4-3 Croisement des informations avec la revue TAS

Nous n’avons pas relevé de référence directe à des articles de la revue Technique Art et Science. Cependant G.Dugas analyse un texte de L.Géminard paru au B.O. de l’éducation nationale comme étant des instructions sur  « L’enseignement de la technologie dans les 3e et 4e modernes » (B.O. du 27 août 1964). On peut supposer que ce texte (cours féminin n°2 de novembre 1964), a fait l’objet d’une référence indirecte à des articles publiés par cet inspecteur général dans la revue T.A.S.

Conclusion

Cette revue publiée par le secteur privé de l’édition, (Foucher), a certainement été la seule référence didactique de l’enseignement technique concernant le champ de l’enseignement sur les professions de la mise en œuvre des matériaux souples (1946-1975). Elle obtient d’ailleurs, en 1946, un soutien officiel public de M. Le Rolland directeur de l’enseignement technique.
Du dépouillement général de cette revue, on peut faire émerger plusieurs contributions de celle-ci à la structure et aux contenus, donc à la didactique des enseignements sur les métiers dits « féminins ».
La première contribution, c’est d’avoir su anticiper en informant et formant les professeurs de l’enseignement technique, notamment en enseignement professionnel, aux contenus de ces métiers.
La deuxième contribution, c’est d’avoir signalé par de nombreux articles, l’évolution des techniques du secteur de l’industrie de l’habillement, intitulé aujourd’hui industrie de l’habillement, puis accompagner et transposer ces références de l’industrialisation de cette profession, d’articles et d’exemples issus du monde des entreprises.
Les dernières années de la vie de cette revue étant principalement réduites à la publication d’articles d’un acteur du monde des entreprises, G.Dugas, suivies dans la même période (1980) de l’intégration de ce domaine d’enseignement dans le groupe d’inspection des sciences et techniques industrielles, comme du développement d’autres sources d’informations (voir l’éditorial du dernier numéro de la revue, n°10 juillet 1975, annexe n°4), la revue a cessé de paraître sans que des articles sur ce domaine technique figurent dans les revues du domaine des sciences et techniques industrielles.
On peut considérer que c’est une revue qui a fortement et directement collaboré avec la profession, ce qui a permis un essor non négligeable de l’enseignement technique dans ce domaine spécifique.
I.RAK
Septembre 2005







































ANNEXE N° 1

REVUE « LE COURS FEMININ PROFESSIONNEL ET MENAGER »

RECONSTITUTION DU SOMMAIRE ET DES RUBRIQUES
Fascicule n°1, première série de janvier 1946

- A nos lecteurs. Métiers féminins. LE COURS FEMININ.

- Informations professionnelles. Inspection de l’enseignement technique. Etc.

- La mode à Paris. G.CARELY.

- Grammaire et français. Me FEUGEAS, Collège technique Emile Dubois, Paris.

- Géographie et histoire. Etude d’une région cristalline. L’art roman. Me BIRAUD, Collège technique, Brest.

- Calcul et applications. 1ère année : numération, systèmes de base. 2ème année : caractères de divisibilité, grandeurs proportionnelles
.
- Géométrie appliquée aux métiers féminins. Intervalles. O.HUBERT, Collège technique, Le Havre.

- Sciences appliquées. Production du courant électrique. Me SENOT, Collège technique, rue du Poitou, Paris.

- Technologie des métiers féminins. Etude des matières textiles. Textiles d’origine animale. Me BLANQUET, Collège Elisa Lemonnier, Paris.

- Enseignement ménager. Organisation de cours : I Locaux. Me FRITSCH Inspectrice de l’enseignement technique.

- Notions d’hygiène. Les microbes. Me DELOUCHE, ENP, Creil.

- Couture. Me AMBLARD, Directrice générale des écoles de la chambre syndicale de la couture.

- Mode. Etude du point renfilé. Me MOLNART, Collège E.Dubois, Paris.

- Corset. Exercice pratique. Me GARNIER, Collège technique Ganneron, Paris.

- Dessin. Dessin à vue de poterie. Me LE PALLEC, Collège E. Dubois, Paris.

- Fleuriste. Me LACOSTE, Collège technique Rue Fondary, Paris.

- Examens. CAP Nîmes 1944.


ANNEXE N° 2

REVUE « LE COURS FEMININ. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle »

SOMMAIRE DU N°1 DE SEPTEMBRE OCTOBRE 1967

- Editorial
Peau neuve. G.DUGAS

- Organisation du travail
«  L’organisation du travail à l’atelier scolaire et dans l’apprentissage » : qui doit l’enseigner ? G.DUGAS

- Techniques de coupe
Exercice de préparation au brevet professionnel. Ch. AFFLARD, CEETIH.

- Techniques d’assemblage
Exercice de préparation au brevet professionnel. G.DUGAS.

- Actualités
Prêt-à-porter automne hiver 1967-68. PRESSE PRODUCTION.

- Dessin technique. Planche de détail : corrigé de l’exercice proposé lors de la dernière leçon. G.DUGAS.

- Français. Exercice de recherche sur un sujet de littérature. Melle SEGL, LT Elisa Lemonnier, Paris.



















ANNEXE N° 3

REVUE « LE COURS FEMININ. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle »

SOMMAIRE DU N°10 DE JUILLET 1975 (dernier numéro)

- Editorial
Pour une modernisation du système éducatif « projet Haby ». G.DUGAS.

- Techniques de coupe
Veston raglan. Epreuves du brevet de technicien 1974, spécialité industrie de l’habillement, option vêtement masculin. A. LAURIOL PTA LTM Camargue, Nîmes.

- Techniques d’assemblage
Matériaux spéciaux pour les bordages et assemblages dans la fabrication des soutiens gorges et lingeries. D.TRICOT.

- Dessin technique
Robe sans manche. M.PELCOT, PETT CET, Tintiniac.

- Français
Dissertation classe de première. Melle SEGU, professeur Paris.

- Informations
Suppression et création du CAP employé technique de collectivité. G.DUGAS






















ANNEXE N° 4

REVUE « LE COURS FEMININ. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle »

EDITORIAL DU N°10 DE JUILLET 1975 (dernier numéro)

A nos abonnés

Après 30 années d’existence, le cours féminin cessera de paraître avec le n° 10 de juillet 1975.

Créé essentiellement pour apporter au corps enseignant des informations qu’il lui était difficile d’obtenir et de rassembler par ailleurs, le COURS FEMININ espère ne pas avoir failli à sa mission.

Toutefois, l’évolution des techniques, de plus en plus rapide dans ce domaine, ainsi que la multiplication des sources d’information directe mise de plus en plus à la disposition des enseignants, lui enlève sa véritable raison d’être.

Nous remercions vivement les abonnés de leurs encouragements permanents, de leur confiance et de leur fidélité.

La Direction






















ETUDE DE LA REVUE « Le cours ménager » (1952-1971)

1- Lieux de consultation des archives

Le lieu de consultation a été la Bibliothèque nationale de France.

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

C’est une revue mensuelle. Son nombre de pages est en moyenne de 24 à 32 pages maximum en format 23 x 15, puis ensuite en 21 x 27 cm.
Ce sont les éditions Foucher qui assurent la confection et la diffusion de cette revue pédagogique. Elle naît en 1952 en raison du développement de cet enseignement comme discipline générale dans la délivrance des diplômes de l’enseignement technique en lycée professionnel et technologique et d’autre part des diplômes spécifiques sur ce champ disciplinaire de l’enseignement ménager.
186 numéros sont parus entre 1952 et 1971, date où elle disparaît pour rejoindre la revue « Le cours féminin ».

3- Evolution éditoriale

L’éditorial rédigé par les éditions Foucher à l’occasion de la parution du premier numéro, reflète bien les intentions et les orientations de cette nouvelle revue (annexe n°1).
Il n’a pas été trouvé de comité de rédaction. La rubrique qui existait au préalable dans la revue « Le cours féminin » depuis 1946 est supprimée dans cette dernière par l’éditeur lors de la création en 1952 de la présente nouvelle revue. En 1971, date de la disparition de la revue, elle rejoint à nouveau la revue « Le cours féminin » dans une rubrique intitulée « Education familiale et sociale » qui correspond au nouveau titre de la discipline d’enseignement général des diplômes de l’enseignement technique en lycées.

3-1 Périodes

Trois périodes sont à distinguer.
La première (1952-1956) avec le titre « Le cours ménager. Enseignement technique. Journal des professeurs ».
La seconde période (1956-1958) avec le titre « Le cours ménager. Enseignement technique. Journal mensuel des professeurs. En 1956 seule la présentation de la première page change.
La troisième période (1958-1971) avec le titre « Le cours ménager. Journal mensuel de professeurs de l’enseignement technique et de l’enseignement ménager agricole ». La revue change de format (21 x 27) et un peu dans les rubriques. En 1970 on constate un changement dans les rubriques et la présentation du sommaire.

3-2 Rubriques

Deux grandes catégories sont à distinguer.
La première concerne les disciplines générales de formation dans les diplômes professionnels : français, histoire, géographie, mathématiques en 1956 auxquelles s’ajoutent en 1958 les sciences naturelles, la physique chimie, l’instruction civique morale et sociale.
La seconde catégorie concerne les disciplines techniques. En 1952-53 on relève la puériculture, l’œnologie, la comptabilité ménagère, la broderie, l’alimentation, ainsi que des épreuves d’examen. S’ajoutent la botanique et la zoologie en 1956, et en 1958, linge et vêtements, technologie, repassage et apprêt, hygiène et puériculture, le jardin et la basse-cour.
Dans ces premières périodes, les articles sont souvent liés avec différents ouvrages des éditions Foucher en rapport direct avec la revue et faisant l’objet d’une publicité : cours de puériculture, économie domestique, flanellogrammes, cahier de repassage, hygiène alimentaire, apiculture, aviculture, méthode générale de coupe familiale, bibliographie. Mais il y a aussi des encarts publicitaires pour d’autres éditeurs, comme par exemple la librairie J. Lanore pour « Eléments de législation familiale et sociale » (1960).
En fin de vie de cette revue (années 1960-1970), le nombre de rubriques diminue très sensiblement. Par exemple le n°1 de d’octobre 1968 comporte les rubriques suivantes :
- enseignement général : français, physique, mathématiques ;
- enseignement technique : couture familiale, informations générales, actualités ménagères, la maison, hygiène corporelle, la cuisine, le jardin, employés techniques de collectivités.
Chaque année, le numéro de juillet août contient des sujets d’examens de diplômes de l’enseignement technique de différentes académies, ainsi qu’une table des matières de l’ensemble des articles parus dans l’année.

3-3 Exemples de sommaires

Pour témoigner de l’évolution du contenu de cette revue et de l’origine des auteurs, rien de plus concret que de lire deux sommaires significatifs de cette vie du début et de la fin de vie :
1ère période (1952-1956)
N°1 d’octobre 1952 : voir annexe n°2.
3ème période (1958-1971)
N° 10 de juillet août 1971 : voir annexe n°3.

4- Sujets traités et auteurs

Les auteurs sont essentiellement des membres enseignant dans des établissements scolaires. Ils sont professeurs de centre d’apprentissage, de collège technique, de lycée, d’école hôtelière, de cours d’enseignement ménager et d’enseignement agricole. Ce sont aussi des professeurs formateurs de l’Ecole nationale d’enseignement ménager agricole qui écrivent de nombreux articles, ainsi que des docteurs, et des intendants d’établissements scolaires.
De nombreux auteurs écrivent régulièrement, montrant ainsi que les éditions Foucher fidélisent les auteurs : Docteur Valette ; Me Levasseur formatrice ; Mr Moulle pour la rubrique jardin. Certains auteurs écrivent régulièrement dans les autres revues des éditions Foucher comme le « cours féminin » et ou  le « cours agricole »: R. Quiedeville pour le français et l’instruction civique, Me Crépin pour les cours de coupe et de couture, Mr Giordano pour l’agriculture etc. Ceci montre une certaine fidélisation des auteurs par l’éditeur.
Une comparaison entre deux tables des matières récapitulatives annuelles publiées dans les numéros de fin d’année (1957-1958) (1970-1971), met en exergue le peu d’évolution des rubriques qui restent centrées sur l’enseignement ménager avec les principales matières d’enseignement qui y sont directement liées et le nombre important d’articles dans chacune des rubriques (annexes n°4 et n°5).
Chaque année la totalité du numéro de juillet août, est consacrée à la publication des épreuves d’examen en rapport avec les diplômes nationaux destinés parfois au secteur rural agricole. Par exemple dans le n° 10 de juillet 1953, sont publiés les épreuves de C.A.P. d’arts ménagers, d’aide maternelle et de repasseuses culottières, ainsi que du B.E.I. 1ère session arts ménagers. Nous publions à titre d’exemple l’un des sommaires (juillet août 1963) contenant les sujets de quelques académies (annexe n° 6). Mais la publication des sujets d’examens qui était certainement l’une des spécificités de cette revue, tend progressivement à disparaître vers la fin de vie de cette revue (années 1960-1970).

4-1 La rubrique « Editorial »

Cette revue ne publie pas d’éditoriaux en dehors de ceux des éditions Foucher pour annoncer de nouvelles orientations et donc des modifications de la revue sur la forme et/ou le contenu.

4-2 Articles techniques

Les articles traitent majoritairement de sujets techniques de formation des professeurs en rapport avec les disciplines techniques générales d’enseignement ménager et les programmes d’enseignement ménager ou autres : CAP, BEI, BEC, BEH, BES, etc. Les sujets traitant directement de cours utilisables par les professeurs sont donc minoritaires.
L’enseignement ménager est aussi très développé dans ces années 1950-1970 dans le secteur rural. L’un des signes caractéristiques c’est la référence à la réorganisation du ministère de l’agriculture au début des années 1960 au travers d’une série d’articles de R. Quiedeville, professeur au Lycée Condorcet à Paris et qui paraissent à partir du n° 6 de juin 1960.
Nous avons relevé très peu d’articles de réflexion pédagogique en dehors de « La pédagogie de coupe et couture » rédigé par Me Levasseur professeur d’Ecole Nationale d’Enseignement Ménager Agricole (E.N.E.M.A.) publié dans le n° 3 de décembre 1962.
Signalons enfin, la publication assez régulière d’extraits de revues sur l’actualité ménagère (par exemple Presse Production) ou d’articles d’un organisme professionnel tel que le Centre d’Etudes et de Documentation pour l’Utilisation du Sucre (C.E.D.U.S.).

Conclusion

Cette revue a certainement contribué à répondre à un besoin des enseignants de cette époque des années 1950-1970. On pourrait caractériser ce besoin comme étant celui de la formation générale des jeunes, notamment des jeunes filles, à une éducation ménagère générale au sein des diplômes de l’enseignement technique, mais aussi au travers des diplômes professionnels spécifiques de ce domaine technique qui offrait des emplois.
Dans l’histoire de son existence, vécue au travers de cette discipline technique « générale », l’enseignement dit  « ménager » va évoluer en fonction des exigences sanitaires et alimentaires, ainsi que du développement des métiers liés notamment à l’accueil des jeunes à l’école maternelle, aux besoins du secteur sanitaire et social et aux professions du nettoyage de locaux industriels.
Si les éditions Foucher ont couvert ce secteur particulier de l’enseignement technique, l’éditeur a hésité dans son positionnement vis-à-vis de la revue « Le cours féminin » créée en 1946 dont il se détache en 1952 pour créer « Le cours ménager », puis pour y revenir en 1971, année de sa disparition, en étant réduite à une rubrique intitulée « Education familiale et sociale » (éditorial du n°10 de juillet août 1971) et pourtant secteur en développement dans l’enseignement technique de l’époque.
On pourrait ultérieurement également se poser, et étudier, la question du rôle et de son positionnement par rapport à une autre revue pédagogique que les éditions Foucher publient à la même époque : « Le cours agricole et rural ». En effet certains thèmes et certains auteurs sont communs aux deux, voire aux trois revues.
Nul doute que cette revue par la qualité et la quantité des articles publiés, a fortement contribué au développement des métiers dits « féminins » de l’époque, mais aussi et surtout à l’émancipation de la femme en général au travers d’un accroissement de leur rôle dans la société, les emplois, les foyers, ainsi qu’un accroissement de leur qualification professionnelle dans ce secteur initialement intitulé « ménager ».

I. RAK
Septembre 2005



































ANNEXE N°1

EDITORIAL
N°1 octobre 1952

Dès 1942, l’enseignement ménager a été rendu obligatoire dans les établissements féminins du second degré, dispensant un enseignement classique, moderne ou technique. Une ordonnance du 2 novembre 1945 a, par ailleurs, définit le statut propre aux établissements privés donnant cet enseignement.

Devant cet état de faits, LES EDITIONS FOUCHER, qui successivement ont mis au service de l’enseignement technique, les trois revues pédagogiques : Le Cours Commercial, Le Cours Industriel, Le Cours Féminin professionnel, se devaient de présenter une quatrième publication, uniquement axée sur l’enseignement ménager et susceptible d’apporter à ses adeptes, l’aide que les Maîtres des autres disciplines se plaisent à trouver dans les revues précitées.

C’est donc chose faite aujourd’hui :
LE COURS MENAGER,
De présentation identique à ses aînés, en sera l’heureux complément.

Il offrira à ses lecteurs
- des préparations de leçons conformes au programme ;
- des informations scientifiques d’actualité ;
- des renseignements administratifs pris aux sources ;
- des épreuves d’examen, avec, le cas échéant, leurs corrigés-types.

Ainsi conçu, et s’enrichissant des propositions que voudront bien lui faire Mesdames les Directrices, Professeurs, Techniciennes ou Monitrices, LE COURS MENAGER deviendra le grand journal pédagogique d’étude et d’information pour toutes les disciplines ménagères et familiales.
L.E.F.

Le fascicule : 65 f. – Souscription à 10 numéros : 600 f.
Chèques postaux : Les Editions Foucher, PARIS 1804-42
LES EDITIONS FOUCHER : 128 rue de Rivoli –Paris
TEL. CENtral 38 - 90










ANNEXE N°2

REVUE « LE COURS MENAGER »

RECONSTITUTION DU SOMMAIRE ET DES RUBRIQUES

N°1 octobre 1952

- Editorial. Les EDITIONS FOUCHER.

- Français. La nouvelle bonne. Me LECLAIR, Collège Roger Verlomme, Paris

- Mathématiques. Problèmes sur les prix de revient. Mme FABREGUES, Ecole Nationale Professionnelle, Bourges.

- Hygiène. La peau et ses fonctions. M.ROUGE, professeur C.M.T. Nogent sur Marne.

- Alimentation. Me Lucie BELINE LAUGIER, professeur Ecole Hôtelière Paris.

- Art culinaire. La diététique. Melle S. BRETONNEL, professeur d’enseignement ménager C.C.C.A. F. R.P.

- Economie domestique. Choix et installation de l’habitation. Melle A. VAN, professeur de l’enseignement technique.

- Electricité. Origine du courant électrique. M. BREHAT, Collège technique, Nogent /Marne.

- Travaux pratiques. Couture familiale. Matériel et outillage. Tenue et gestes. Etudes des principaux points de couture. Me CREPIN, chef de travaux collège technique.

- Epreuves d’examen. CAP d’art ménager, Académie de Clermont Ferrand, session 1951.

- Législation sociale. Melle DOIN.

- Informations professionnelle.
Centre d’apprentissage. Horaire type d’enseignement industriel.
Collège technique : programme de français.








ANNEXE N°3

REVUE « LE COURS MENAGER »

SOMMAIRE DU NUMERO 10 DE JUILLET AOÛT 1971

- Français. Texte d’étude : « Petite histoire du pain » - Vocabulaire : la famille du mot « pain », la famille du mot « moulin » - Orthographe : dictée « Le madrigal » (Me de Sévigné) ; les verbes pronominaux et leur participe passé – Correspondance. R. QUEDEVILLE.

- Instruction civique, morale et sociale. Les institutions internationales à l’échelon européen : La Communauté européenne ; historique et structure, résultats et avantages de la C.E.E. R. QUIEDEVILLE ;

- Histoire. Les grands Etats européens depuis 1945 – L’U.R.S.S., formation et puissance économique (1928-1940). J. LE YAOUANQ.

- Mathématiques. Divisibilité d’un nombre entier naturel ; ensemble des diviseurs d’un nombre entier naturel, non nul, étude de relation « est diviseur de » dans N. O. BARBU.

- Physique. Les étapes d’une grande découverte : la photographie. B. DUVEAU.

- Hygiène alimentaire. La soif. C.E.D.U.S.

- Actualité ménagères. Meubles classiques et environnement moderne – Luminaire. G. MORNAY.

- La cuisine. La cuisine champenoise – Cuisine vert… - Le label rouge et les fruits et légumes. C.E.D.A.L. – C.E.D.U.S.

- Le jardin. L’action du milieu sur les plantes : Les tropismes ; variations morphologiques selon le milieu. J. MOULLE.

- Table des matières 1970-1971













ANNEXE N°4

REVUE « LE COURS MENAGER »

TABLE DES MATIERES DES ARTICLES PARUS EN 1957-1958
(Extrait du fascicule n° 10 de juillet août 1958)

- Français : liste de 9 articles.

- Histoire : liste de 10 articles.

- Géographie : liste de 9 articles.

- Mathémathiques : liste de 9 articles.

- Zoologie : liste de 9 articles.

- Botanique : liste de 9 articles.

- Œnologie : liste de 10 articles.

- Hygiène alimentaire et diététique : liste de 7 articles.

- Art culinaire : liste de 10 articles.

- Technologie au C.A.P. d’aide maternelle : liste de 9 articles.

- Travaux pratiques : liste de 9 articles.

- Epreuves d’examen :
. C.A.P. aide maternelle : 1 article.

- Informations économiques : liste de 2 articles.

A nos lecteurs

A dater du numéro 1 de l’année 1958-1959, notre revue comportera les nouvelles rubriques suivantes :

Sciences naturelles – Physique et chimie – Instruction civique morale et sociale – Législation familiale – Linge et vêtements – Technologie – Repassage et apprêt – Hygiène et puériculture – Le jardin et la basse cour.






ANNEXE N°5

REVUE « LE COURS MENAGER »

TABLE DES MATIERES DES ARTICLES PARUS EN 1970-71
(Extrait du fascicule n° 10 de juillet août 1971)

- Français : liste de 10 articles.

- Instruction civique, morale et sociale : liste de 10 articles.

- Histoire : liste de 8 articles.

- Physique : liste de 10 articles.

- Hygiène corporelle : liste de 5 articles.

- Hygiène alimentaire : liste de 7 articles.

- Cuisine : liste de 15 articles.

- Couture familiale : liste de 6 articles.

- Actualités ménagères : liste de 8 articles.

- Jardin : liste de 8 articles.






















ANNEXE N°6

REVUE « LE COURS MENAGER »

SOMMAIRE DU NUMERO 10 DE JUILLET AOÛT 1963

CERTIFICATS D’APTITUDE PROFESSIONNELLE – SESSION 1962

- Arts ménagers :
. Académie de Caen
. Académie de Paris

- Aide maternelle :
. Académie de Caen
. Académie de Paris

- Métiers ruraux :
. Académie de Nancy :
- option couture rurale
- option cuisine

- Employés de collectivités :
. Académie de Poitiers :
- épreuves communes
- option agents polyvalents
- option cuisine
- option lingerie

. Académie de Nancy :
- option lingerie
- option agents polyvalents
















ETUDE DE LA REVUE « COURS INDUSTRIEL » (1940-1983)

1- Lieu(x) de consultation

La Bibliothèque nationale de France (BnF) à Paris. Les numéros disponibles depuis 1944 ne sont pas photocopiables.
Le centre de documentation de l’ENS de Cachan possède les numéros depuis décembre 1954 seulement, mais ils sont photocopiables (ces numéros ne sont pas consultables directement car ils sont archivés : consultation sur demande préalable).

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur.

Cette revue bimensuelle, puis mensuelle, peut être consultée d’août 1944 dans son fascicule n°10, jusqu’en juillet septembre 1977. Sont ainsi disponibles prés de 332 numéros.
Il manque cependant les numéros des années 1940 à 1944 où cette revue est parue pendant 3 années dans l’anonymat durant la guerre 1939-1945 comme en témoigne l’éditorial de l’éditeur dans le premier numéro paru en août 1944 (annexe n°1) et une table des matières récapitulative des numéros parus durant l’année 1943-1944 inexistants à la Bibliothèque Nationale de France (annexe n°2).
Le nombre de pages est majoritairement de 32 pages. A partir de 1965, elle paraît souvent en 64 pages et passe d’un format 23x15 à 28x20.
Ce sont les éditions Foucher qui assurent la confection et la diffusion de cette revue pédagogique par abonnement et la vente au numéro.

3- Evolution

Nous n’avons pas trouvé de comité de rédaction, donc de listes de ces membres tout au long de la vie de cette revue.
Ayant consulté l’un des collaborateurs actifs de la revue dans les années 1970, M. René Ducel Inspecteur Général de l’Education Nationale alors directeur adjoint de l’Ecole Normale Nationale d’Apprentissage (ENNA) de Paris-Nord, nous avons obtenu des informations complémentaires ci-dessous sur l’évolution de la revue.
Les articles étaient proposés aux Editions Foucher au gré des motivations du moment ou des réflexions des différents auteurs. Le choix et la programmation étaient faits par une personne chargée de la revue aux Editions Foucher. Lorsqu’il y avait des interrogations sur l’opportunité de la publication, elle prenait contact avec le (les) professeurs d’ENNA de la discipline pour demander conseil.
Il y a eu deux dominantes intéressant les lecteurs :
- les éditoriaux, portant notamment sur la pédagogie en rapport avec la psychologie des élèves (cf. Canonge, Giriat,…) ;
- les réflexions pédagogiques sur la didactique des disciplines spécifiquement techniques ou nouvelles (comme la technologie au collège).
La revue a cessé d’intéresser les lecteurs lorsque ces deux sources ont plus ou moins été absentes.
Ce qui donnait du poids aux réflexions pédagogiques, provenait de la collaboration étroite entre professeurs d’ENNA et professeurs des Lycées d’application. Il en résultait une harmonie entre les conseils dispensés lors des stages par les conseillers pédagogiques et les analyses faites, lors des leçons, par les professeurs d’ENNA de la spécialité et psychopédagogues. Il n’y a plus cette unité dans les IUFM.

3.1- Périodes

Quatre périodes sont à distinguer.
La première (1940-1944) avec le titre « Enseignement Technique, le cours industriel, journal des professeurs ».
La deuxième période (1944-1974) avec le même titre et le sous titre modifié « journal mensuel des professeurs » mais avec une augmentation du nombre de rubriques par l’ajout de : sujets d’examen en CAP, BEI, BP ; français ; morale ; législation ouvrière ; informations scientifiques.
La troisième période (1974-1977) la revue prend le titre de «  Le cours industriel, enseignements technologiques ».
La quatrième période (1977-1983) la revue change de formule (comme la revue cours commercial chez le même éditeur) mais en publiant des articles sur des feuilles recto verso rassemblées dans une pochette et sont donc classables par disciplines.

3.2- Rubriques

On en relève trois formes pendant les 1ère et 2ème périodes :
- entre 1940 et 1958 la revue ne comporte pas de sommaire et elle est essentiellement composée de sujets d’examen avec commentaires et parfois des corrigés en enseignement général et technique (Brevet d’enseignement industriel, Certificat d’aptitude professionnel). En 1945 dans son numéro 9-10, apparaît une rubrique « bibliographie » mais dont la présence est très irrégulière ;
- en 1956 apparaît une rubrique « éditorial » très riche culturellement, qui sera systématiquement présente jusqu’en 1976, soit une année avant sa disparition ;
- en 1958 chaque numéro est organisé autour d’un sommaire dont la seule rubrique permanente est l’éditorial, les autres titres de rubriques variant selon les articles.
De façon générale, les rubriques ne figurent pas toutes dans les numéros de façon régulière. Certaines apparaissent comme celle de « technologie générale » (n°15-16 du 30 juin 1945) ou comme celles « d’informations professionnelles » qui cite des textes officiels comme les conditions de recrutement des personnels des centres de formation professionnelle (n° du 28 février 1945), de la « technologie de construction » ou de la « radio-électricité ».
La publicité est présente très tôt, notamment pour les ouvrages édités par l’éditeur lui-même, c'est-à-dire pour les éditions Foucher. Mais apparaît aussi de la publicité pour d’autres éditeurs et d’autres revues comme « Travail et méthodes » édité par Sciences et Industrie (n°1 d’août septembre 1953), ou pour des ouvrages des éditions Delagrave (n°6 de mars 1954).
C’est dans la quatrième période (1977-1983) que l’on trouve des rubriques stables couvrant systématiquement l’ensemble des principales spécialités enseignées dans les lycées professionnels. La principale raison résulte de la prise en responsabilité de cette revue par cinq ENNA, lieux de formation des professeurs de lycées professionnels et notamment de l’ENNA de St Denis (93) dont le directeur, M.Aubain, signe le premier éditorial.

3.3- Exemples de sommaires

Pour illustrer l’évolution du contenu de cette revue, cinq exemples à des instants différents de la vie de cette revue (début, milieu, fin), en donnent une bonne idée.

1ère et 2ème périodes (1940 à 1974):
N°1-2 de novembre 1944 : (voir annexe n°3)

N°3 de décembre 1954 :
- épreuves d’examen, Brevet d’Enseignement Industriel, académie de Clermont Ferrand- 1ère session 1953 : français ; mathématiques ; technologie, spécialité ajusteurs ; technologie générale ; électricité pratique ; stabilité des constructions, murs supportant des charges verticales ; épreuve pratique (24h) ; technologie de construction.
- informations professionnelles (textes officiels sur la préparation par correspondance au professorat des collèges techniques par A.Buisson ; CAP changement de dénomination du CAP national de maçon plâtrier ; technicien de fonderie)
- bibliographie.

N°1 de septembre octobre 1958 :
- éditorial ;
- manipulations de radio électricité ;
- leçon de technologie ;
- leçon de sciences ;
- électricité pratique ;
- épreuves d’examen.

N°8 de juin 1963 :
- éditorial ;
- initiation à la technologie ;
- technologie générale ;
- technologie de fabrication ;
- technologie expérimentale ;
- géométrie descriptive ;
- épreuves d’examen : français, électricité.

3ème période (1974-1977)
N° 10 juillet septembre 1977 (annexe n°4):
- automatisme ;
- électronique ;
- métaux en feuilles ;
- épreuves d’examen : français (Baccalauréat de technicien, concours de recrutement, CAP, BEP), géométrie descriptive (B.P.), électronique (baccalauréat de technicien).

4ème période (1977-1983)
N° 8 mai-juin 1983 (annexe n°5) : la rubrique français est supprimée, ainsi que celle des sujets d’examen,
- éditorial ;
- mécanique ;
- construction, agencement, mobilier ;
- matériels motorisés ;
- sanitaire, thermique ;
- métaux en feuilles ;
- constructions métalliques ;
- électricité ;
- mathématiques.

Une simple lecture des sommaires montre que la revue qui a commencé par une publication commentant principalement des sujets d’examen de l’enseignement technique (années 195O) et en proposant aussi des sujets de leçon avec des exercices, passe progressivement à des textes et des exemples d’innovations sur la pédagogie des enseignements professionnels (années 1960-70), pour terminer sur la publication de textes pour la formation technique des professeurs (automatismes, torseurs, etc.) à la fin des années 1970 au détriment de la formation pédagogique (disparition de textes sur des innovations pédagogiques et de la rubrique « éditorial »). Mais c’est lors de la dernière période (1977-1983), que cette revue retrouve un nouvel élan avec une grande richesse didactique dans les éditoriaux et les articles.

4- Sujets traités et auteurs

On peut dire que dés les années 1956-57 avec l’apparition de la rubrique régulière « éditorial », la revue s’oriente plus systématiquement vers la publication d’articles techniques et pédagogiques donnant et/ou décrivant les orientations pour l’enseignement technique en sciences et techniques industrielles et un peu en sciences physiques, à l’intention des professeurs de collège technique puis de lycée professionnel notamment dans les disciplines professionnelles.

4.1 La rubrique « Editorial »

1ère période (1940-1944)
Faute d’avoir pu trouver les numéros parus (à la BnF), il n’est pas possible de dire si des éditoriaux existaient.

2ème période (1944-1974)
Depuis le premier numéro 1-2 de novembre 1944 existant à la B.n.F., il y a peu d’éditoriaux. Nous en avons relevé quelques-uns comme par exemple celui de Paul le Rolland, directeur de l’enseignement technique et intitulé « Les femmes dans l’activité française » (n° 9-10 ; 11-12 ; 13-14 de 1947). Cependant la rubrique « morale » figure souvent en première page. Elle semble faire figure d’éditorial avec des sujets de l’époque comme « Le progrès moral », « La dignité humaine », etc.
Les premiers éditoriaux (1956 à 1960), sont signés A.Campa, ex ingénieur des Arts et métiers et professeur à l’ENNA (Ecole Normale Nationale d’Apprentissage) de Paris, puis inspecteur général. Il a orienté pendant de nombreuses années en relation avec le développement des pratiques sociales et techniques industrielles, l’évolution de la formation des professeurs et des élèves de l’enseignement technique Voici quelques titres de ses éditoriaux selon les périodes de parution :
- « Les travaux d’atelier dans les établissements d’enseignement techniques » (1956) ;
- « Productivité et enseignement », « Industrie et enseignement » (1958) ;
- « Formation professionnelle et travaux industriels » (1960).
Mais d’autres auteurs d’éditoriaux apparaissent à partir de 1957. Il s’agit essentiellement de professeurs techniques assurant la formation de stagiaires en ENNA (Desbois, Masson, Feuvrais, Lignon, Heiny, Naudy, Ribérol, Pottier, etc.).
En 1957 apparaissent les premiers éditoriaux de psychopédagogie appliquée rédigés par F.Canonge :
- « La leçon de technologie », « Pédagogie de l’observation » (1957) ;
- « Pédagogie de l’expérimentation » (1958) ;
- « L’analyse technique » (1959).
Un développement des éditoriaux de psychopédagogie appliquée est à constater les années suivantes avec d’autres auteurs (notamment H.Giriat, G.Court, J.Sclafer, Postic,) et anonymes signés C.I. (Cours Industriel).
Peu d’éditoriaux sont signés des corps d’inspection (trois ou quatre) avec une seule exception, ceux de Y. Deforge qui en signe de nombreux (de 1964 à 1968). Pourtant les relations sont très étroites entre les Inspecteurs de l’enseignement technique (IET) et les ENNA. En effet à cette époque, toutes les désignations de conseillers pédagogiques et la présidence des jurys de certification des stagiaires étaient assurées par les IET, ce qui impliquait une bonne connaissance des innovations pédagogiques, une impulsion et un suivi de leur application dans les établissements.

3ème période (1974-1977)
La rubrique éditorial disparaît peu à peu. Le dernier éditorial en 1976, soit une année avant la disparition de la revue, est une simple reproduction du discours de M. le Ministre de l’Education nationale à l’Inspection générale sur « Les objectifs généraux éducatifs ».

4ème période (1977-1983)
Avec la nouvelle formule de fiches autonomes, 2 à 4 feuilles par discipline, et la régularité de contenus dans chaque rubrique disciplinaire, la revue, avec ses 40 pages, trouve une grande audience par ses éditoriaux de haut niveau didactique et psychopédagogique.
Nous ne pouvons pas éviter de citer quelques-uns des titres et auteurs d’éditoriaux particulièrement fondamentaux, voire polémiques :
- « Les enseignements technologiques et la pédagogie par objectifs » par R. Ducel et A. Campa Inspecteurs généraux de l’instruction publique, ce dernier signant un éditorial de soutien à le revue dans le n°6 de mai 1978 ;
- « Psychologie des groupes et formation des adultes » (n°4 de 1978) par H. Giriat professeur de psychopédagogie, ENNA de Paris, et qui signe aussi de nombreux autres éditoriaux comme « Pour dépasser les contradictions de la pédagogie » (n°5, 6, 7, 8 en 1979) ; « Comprendre pour agir » (n°3, 4, 5 en 1980-81) ; « Le bastion de la gamelle » (n°1 août septembre 1982) et aussi le dernier éditorial de la revue « Puisse t-il renaître de ses cendres » (n°8 mai-juin 1983) ;
- « Bricolage et technologie » (n°1 et n°2 en 1978) par J. Sclafer professeur de psychopédagogie ENNA de Paris qui est suivi d’une sorte de réponse « Le bricolage appliqué » par L.Verdejo professeur agrégé ENNA de Paris ;
- « L’expérimentation du contrôle continu en LEP » (n°4 1980) par A. Elie ingénieur de recherche au MEN ;
- « Une nouvelle dimension pour les LEP (n°7 1982) par D. Siciliano, inspecteur général de l’instruction publique ;
- une série d’éditoriaux sur l’évaluation par P. Lataye professeur de psychopédagogie ENNA de Paris : « Contrôle, notation, évaluation » (n°1 et 6 1980), « Tests et évaluation » (n°8 1981) ;
- « In memoriam » (n°8 1981) à A. Campa (inspecteur général STI) par B. Dubois directeur des éditions Foucher et R. Alauzen doyen de l’inspection générale STI.

4.2- Articles techniques

Jusqu’en 1953 il n’y a pas véritablement d’articles pédagogiques mais seulement des articles techniques en relation directe avec les disciplines techniques existantes dans les établissements techniques de l’époque. A partir de 1953 apparaissent les premiers articles de formation pédagogique. Citons par exemple ceux de H. Ribérol de l’ENNA de Paris, auteur de nombreux ouvrages de l’époque sur le dessin industriel : « Les tracés professionnels du dessinateur » (n°5 de février 1953), « L’écriture bâton » (n°9 de juin 1953).
L’essentiel des articles sont rédigés par des professeurs d’ENNA dans toutes les spécialités techniques de formation (électricité, mécanique, bois, etc. mais aussi d’enseignement général comme le français, les mathématiques etc.) existantes au sein des cinq ENNA de France (Lille, Lyon, Nantes, Paris, Toulouse). Ces auteurs sont très nombreux et connus. En effet nombreux sont ceux qui ont rédigés des ouvrages de pédagogie et des manuels en continuité avec ces articles souvent fondamentaux. Citons quelques-uns de ceux qui ont incontestablement fait évoluer l’enseignement professionnel français par des ouvrages pédagogiques souvent écrits avec des psychopédagogues déjà mentionnés ci-dessus : A.Campa, A.Capliez, J.Chabal, R.Ducel, R.Depreester, Postic.
On peut cependant constater que ce sont les professeurs de l’ENNA de Paris qui fournissent le plus grand nombre d’articles.
Parmi la diversité des thèmes, figurent en première place des cours-types ou leçons modèles imaginés par les professeurs d’ENNA. Ils sont issus de recherches internes ou collaboratives entre ENNA et expérimentés auprès d’élèves par les professeurs des collèges techniques, puis des Lycées professionnels d’application aux ENNA et/ou des stagiaires en formation.
Dans la dernière période de la vie de cette revue, signalons par exemple l’article écrit par Mrs Maillard et Pinot ENNA de Nantes qui préfigure la réorientation des CAP et des BEP de la mécanique sur des nouvelles machines « La commande numérique au LEP » (n°8 mai-juin 1983) mais aussi d’autres sur l’enseignement des automatismes, ainsi que sur la pédagogie appliquée comme « Leçon et centre d’intérêt » par L.Verdejo ENNA Paris.

4.3- Croisement des informations avec la revue «  Technique Art Sciences »

Certains des auteurs écrivent dans les deux revues comme par exemple Le Rolland, A.Campa, M.Basquin. Il faudrait vérifier si les articles étaient identiques ou originaux.
Les deux revues disparaissent la même année en 1977 : y a-t-il des raisons différentes ou communes ?

Conclusion

Le début de la vie de cette revue pendant la guerre de 1939-1945 est en partie due à des auteurs et professeurs d’établissements techniques et ex ingénieurs des arts et métiers qui sont ensuite devenus Inspecteurs généraux de l’enseignement technique : M.Basquin, A.Campa notamment.
Incontestablement cette revue s’est consacrée à former et informer les professeurs d’enseignement technique en sciences et techniques industrielles et en enseignement général, et plus particulièrement de lycées professionnels. Manifestement ce sont les centres de formation de professeurs qu’étaient les ENNA qui pilotent la revue, consacrant celle-ci comme une référence nationale de la didactique et de la pédagogie.
Cette revue disparaît donc en juin 1983 pour des raisons économiques « la diffusion de la revue reste très limitée » indique les éditions Foucher mais peut-être aussi faute d’auteurs et de militants pour animer une telle revue.
D’autres revues présentes à la même époque (Techniques Industrielles et L’Ingénieur et le technicien de l’enseignement technique) maintiennent sous une autre forme la publication de sujets pédagogiques relatifs à l’enseignement technique. Mais les enseignements professionnels y sont beaucoup moins bien représentés.
Ignace RAK
Septembre 2005

ANNEXE N° 1

REVUE « COURS INDUSTRIEL »

EDITORIAL DU FASCICULE N° 10 (AOÛT 1944 ?)

Ce numéro a été composé dans les derniers jours qui ont précédé la délivrance de Paris. Il paraît avec beaucoup de retard parce que les difficultés de tous les ordres se sont opposés à son impression et à sa diffusion : pénurie de papier, manque de gaz et d’énergie électrique, suppression de transports, interruption des communications postales, etc. Tous ceux qui ont collaboré ont fait de leur mieux dans les circonstances difficiles que nous avons traversées ; nos fidèles abonnés ne sauraient leur reprocher.

La libération est venue, réalisant d’un coup nos espérances et faisant mieux ressortir nos devoirs. Demain nous devrons unir nos efforts pour rebâtir sur des fondations nouvelles tout l’édifice d’une France frappée au cœur en 1940 mais dont les fils n’ont jamais douté. Il faudra du temps, une volonté sans faiblesse, du courage et du caractère. Le souvenir des dures épreuves que nous avons subies doit nous stimuler si, moins sensibles au charme des mots, nous attachons plus d’importance aux actes. Dans la mesure du possible, nous apporterons, par cette revue de l’enseignement technique, notre collaboration à l’œuvre commune.

Le cours industriel en est à sa troisième année d’existence. Pendant près d’un an vous avez connu le nom de ses rédacteurs (NDLR 1940 ?).
Ensuite la revue qui n’avait cependant aucun caractère qui pût la rendre suspecte, dû paraître sous l’anonymat. Les raisons qui ont amené les Editions Foucher à prendre cette décision, sont trop longues à exposer ici ; elles n’expriment qu’un des aspects des multitudes contraintes qui, pendant quatre ans, se sont exercées impitoyablement.

Aujourd’hui où le mot Liberté reprend son sens vrai, il est bon que vous sachiez les noms de ceux qui ont régulièrement assuré la rédaction des diverses rubriques :
- Calculs industriels M.CLUZEL, professeur à l’ENP de St OUEN
- Mécanique M.THOMAS, professeur à l’école Diderot de Paris
- Electricité M.CASSAGNE, professeur à l’école Diderot de Paris
- Technologie M.CAMPA, professeur chef de travaux au collège technique de Suresnes
- Dessin industriel M.DIONNET, professeur à l’école Diderot
- Epreuves d’examen M.BASQUIN, professeur au collège technique de Suresnes.

La direction des Editions Foucher leur exprime ses vifs remerciements pour leur fidèle collaboration, qu’ils ont accepté de continuer dans l’avenir. Elle remercie également tous les lecteurs de leur intérêt et de leur attachement.
L.E.F.
(Les Editions Foucher)





ANNEXE N°2

REVUE « LE COURS INDUSTRIEL »

TABLE DES MATIERES DES ARTICLES PARUS EN 1943-1944
(Extrait du fascicule n° 10 d’août 1944)

- Calcul et applications industrielles :
. arithmétique (liste de 36 articles et exercices) ;
. géométrie (liste de 29 articles et exercices).

- Mécanique : (liste de 38 articles et exercices).

- Electricité : (liste de 35 articles et exercices).

- Technologie générale : (liste de 11 articles et exercices).

- Dessin industriel :
. menuisiers, (liste de 10 articles),
. ajusteurs, fraiseurs, tourneurs, modeleurs, (liste de 32 articles),
. serruriers, (liste de 10 articles),
. chaudronniers, (liste de 10 articles),
. professions du bâtiment, (liste de 3 articles).

- Epreuves d’examen : (liste de 31 articles).





















ANNEXE N° 3

COURS INDUSTRIEL N° 1-2 DE NOVEMBRE 1944

RECONSTITUTION DU SOMMAIRE ET DES RUBRIQUES DE CE NUMERO

- Morale et français. Le progrès moral. S.PEPIN, Collège technique de Suresnes.

- Législation ouvrière. Les congés payés. A.COURT, Collège technique travail.

- Informations scientifiques. L’alcool méthylique carburant. J.POINSARD, Ecole Diderot Paris.

- Calculs et applications industrielles. R.CLUZEL, ENP Paris.
. nombres entiers et décimaux ; système métrique ;
. les quatre opérations, racine carrée, divisibilité ;
. calculs algébriques, équations et problèmes du premier degré.

- Mécanique. Exercices. P.THOMAS, Ecole Diderot Paris.

- Electricité. Exercices CAP. H.CHASSAGNE, Ecole Diderot Paris.

- Technologie générale. Mode d’obtention des pièces métalliques par taillage du métal à froid. A.CAMPA.

- Dessin industriel. Menuisiers ébénistes : châssis vitré d’intérieur. A.BERTRAND – A.BITTES, collèges techniques Seine.

- Epreuves d’examen. Epreuves d’atelier : CAP modeleur Lyon 1943, CAP rectifieur Lyon 1943.

- Bibliographie. Leçons de dessin industriel par D.CHEVAIS professeur de l’enseignement technique.














ANNEXE N°4

REVUE « LE COURS INDUSTRIEL »

SOMMAIRE DU N°10 DE JUILLET SEPTEMBRE 1977


AUTOMATISME

Eude d’éléments bistables. THIBERVILLE

ELECTROTECHNIQUE

Réseau atténuateur C.R. non compensé. DELBORD

METAUX EN FEUILLES
Procédés de soudage électrique par résistance. TRIOULEYRE

EPREUVES D’EXAMEN

Français (Baccalauréat de technicien, Concours de recrutement, C.A.P., B.E.P.). COURT

Géométrie descriptive (B.P.). AVIGNANT

Electronique (Baccalauréat de technicien). DEBORD

TABLE DES MATIERES




















ANNEXE N°5

REVUE « LE COURS INDUSTRIEL »
SOMMAIRE DU N°8 DE MAI-JUIN 1983

EDITORIAL

Puisse-t-il renaître de ses cendres. H.GIRIAT

MECANIQUE

La commande numérique en LEP. MAILLARD et PINOT

CONSTRUCTEUR BATIMENT

Le guide d’observation : intérêt, élaboration, utilisation (suite). H.RENAUD

CONSTRUCTION-AGENCEMENT-MOBILIER

Réflexion sur le lancement de travail (suite). Y.GAUVRIT

MATERIELS MOTORISES

La formation du professeur dans les disciplines de maintenance. S.PICARD

SANITAIRE-THERMIQUE

Nous sommes dans l’impossibilité de publier l’article de cette rubrique : nous prions nos lecteurs de nous excuser.

METAUX EN FEUILLES

Analyse, choix, et exploitation d’un objectif terminal au service de la formation professionnelle (suite). J.FLOQUET.

CONSTRUCTIONS METALLIQUES

Pédagogie en ouvrages métalliques : déroulement d’une leçon (suite). J.BASSINO

ELECTRICITE

Enseignement d’un centre d’intérêt par objectifs (suite) : exemple d’une application pédagogique. A.GOLFIER et R.MELAN

MATHEMATIQUES

Autour de la relation Pythagore…le produit scalaire de deux vecteurs VII (suite). M.BONNARD.














3 – ETUDES DES REVUES EN
ECONOMIE ET GESTION












































ETUDE DE LA REVUE « ECONOMIE ET MANAGEMENT » (1956-2005)


Note liminaire
L’étude descriptive que nous remettons à ce jour (septembre 2005), n’est qu’une première exploration et non une analyse approfondie des contenus de la revue qui a changé cinq fois de titre.
Il est possible d’envisager d’autres explorations de cette revue, à l’égal de l’approfondissement des contenus de la revue T.A.S.

Introduction générale

« Economie et management » est le titre le plus récent d’une revue qui existe depuis 1956. Malgré cinq changements, la revue a conservé :
- la même cible : professeurs dispensant un enseignement économique et commercial, puis les sciences et techniques économiques, et aujourd’hui l’économie et gestion dans les établissements techniques qu’ils soient lycées professionnels ou lycées d’enseignement général et technologique ;
- la même finalité scientifique et pédagogique ;
- le souci constant de montrer l’intrication école/entreprise.
Les 402 numéros disponibles témoignent de cette pérennité.

Les cinq titres successifs de cette revue sont les suivants :
- « Bulletin d’informations économiques, techniques et pédagogiques » (1956-1962),
- « L’enseignement économique et commercial » (1963-1967),
- « Techniques économiques » (1967-1987),
- « Tertiaire » (1988-2004),
- « Economie et management » (2004-…)

Pour clarifier la lecture de ce dossier, nous avons délibérément opté pour le présenter en 4 parties compte tenu des choix éditoriaux des comités de rédaction :
- première partie : 1952-1962 « Bulletin d’informations économiques, techniques et pédagogiques (n°1 à 63) » et 1963-1967 « L’enseignement économique et commercial (n° 64 à 105-106 de mai-juin 1967) ;
- deuxième partie : 1967-1987 « Techniques économiques » (n° 1 à 183) ;
- troisième partie : 1988-2004 « Tertiaire » (n° 1 à 112) ;
- quatrième partie : 2004-…  « Economie et management » (n° 113 à …).

La consultation de cette revue dont nous rappelons que le nom change 5 fois entre 1956 et 2005, s’est faite à la BnF, site François Mitterand mais il aurait été possible d’exploiter l’ensemble de cette revue au Ministère de l’Education nationale, CERPET, Département des sciences et techniques économiques, Bt Eiffel, 96 Bd Bessières 75017 Paris.






PREMIERE PARTIE : «  Bulletin d’informations économiques, techniques et pédagogiques » (1956-1962)
et
« L’enseignement économique et commercial »
(janvier 1963 à mai-juin 1967)

Il peut paraître surprenant de réunir en une seule partie deux titres d’une même revue dont les noms diffèrent. Toutefois, ce choix se justifie par,
- la numérotation de 1 à 106 qui atteste de la continuité de cette publication,
- la pérennité des objectifs poursuivis,
- la présentation des sommaires organisée autour des 5 mêmes rubriques : Etudes, Informations et documents pour la classe, Pédagogie, Examens, Informations administratives, bien que cette dernière rubrique ait disparu dans les 30 derniers numéros,
- la nature des sujets traités et leur codification qui se réfère, pendant 11 ans, à une même classification décimale,
- les fonctions, qualités des auteurs sollicités,
- le format (21x27, norme de l’époque).

1. Lieux de consultation

La consultation des numéros de ces deux titres s’est faite à la BnF, site François Mitterand

2. Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

« Afin de répondre aux besoins d’information et de liaison depuis longtemps formulés par le personnel des établissements commerciaux, la Direction de l’enseignement technique commence en 1956 la publication d’un nouveau Bulletin « Bulletin d’informations économiques, techniques et pédagogiques » qui paraîtra en janvier 1963 sous le titre « l’enseignement économique et commercial » ».
Ces revues sont :
- réalisées par le Centre de Recherche de Productivité de l’Enseignement Technique (CRPET) devenu CERPET, auquel étaient associés le service pédagogique et technique (61, rue Corvisart à Paris) puis à partir de janvier 1963 le comité d’études pédagogiques et techniques –Centre national d’enseignement technique à Cachan,
-éditées par l’Institut Pédagogique National (IPN) qui deviendra le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP),
- diffusées par abonnement et vendues à l’unité par le SEVPEN (aujourd’hui SCEREN).
Ces revues sont mensuelles (10 numéros par an jusqu’en décembre 1963- N° 73 et un numéro double par an en juin-juillet, puis 9 numéros de janvier 1964 N° 74 au dernier numéro 105-106 de mai-juin 1967).
Le nombre de pages est relativement constant d’une soixantaine de pages à 90 pages, voire 104 à 116 pour les numéros doubles de la fin de l’année scolaire.
Le format est conforme à la norme commerciale de l’époque (21x27).
La couleur est bleu-vert les premières années puis d’un jaune éclatant en octobre 1960 (N° 41) jusqu’au dernier numéro 105-106 de mai-juin 1967.
Ces revues s’adressent à « tous ceux qui ont la responsabilité de l’œuvre d’éducation professionnelle commerciale et qui savent que cette œuvre exige une information considérable et un renouvellement incessant. Il s’agit en effet de ne pas s’écarter des réalités, de se tenir toujours prêt à accueillir et à enseigner des techniques nouvelles, de ne jamais considérer comme définitifs, quel qu’ait pu être le soin apporté, à un moment donné à leur mise au point, ni les programmes, ni les méthodes, ni l’équipement dont on dispose. […]
Moyen d’information et de perfectionnement des cadres de l’enseignement technique, le bulletin pense pouvoir, pour la part qui lui revient, contribuer et rendre plus efficace un enseignement commercial sans cesse mieux adapté à ses fins». (Extrait de l’éditorial du premier numéro).
Cette revue « a sa place dans la bibliothèque de documentation professionnelle de l’école. Elle connaîtra ainsi une certaine audience auprès des enseignants. » (Extrait de l’éditorial du N° 29/30, cf. paragraphe 4.1 ci-après).

3. Evolution éditoriale

Le programme d’action de ces revues est défini dès le premier éditorial du numéro 1 d’octobre 1956, par A. Buisson, alors directeur général de l’enseignement technique. En janvier 1988 lorsque paraîtra la revue Tertiaire, un article retraçant l’historique des éditions successives aura pour titre « 1956-1987 La revue a déjà 30 ans », montrant ainsi la pérennité de la finalité éditoriale.

Il nous semble important et donc justifié de reproduire ci-après de larges extraits du premier éditorial signé par A. Buisson.
« Le présent bulletin se propose essentiellement :
- de diffuser des informations d’ordre technique, économique et pédagogique utiles pour la documentation des maîtres et des établissements qui participent à l’œuvre de formation commerciale ;
- de tenir ses lecteurs au courant, dans le cadre de leur activité professionnelle, des faits et des idées qui peuvent les intéresser, de suivre l’évolution des techniques et marquer les conséquences de cette évolution sur les qualifications professionnelles et les méthodes de formation ;
- d’étudier les questions de doctrine et de méthodes concernant l’enseignement des sciences et des techniques économiques, spécialement au niveau des écoles nationales professionnelles, des collèges techniques et des centres d’apprentissage ;
- de mettre à jour des questions inscrites dans les programmes et dont les éléments sont fonction de la conjoncture économique ou politique, nationale ou internationale ;
- d’être un moyen, de communication et de confrontation d’expériences ; de liaison non seulement avec les professeurs de l’enseignement économique commercial, mais aussi entre le personnel et tous les milieux d’affaires, syndicats professionnels,… qui, bien que n’intervenant pas directement dans la tâche proprement pédagogique d’enseignement, ont cependant à faire connaître leur point de vue ».
Toutefois, c’est dans le dernier numéro (n° 105-106 de mai-juin 1967) qu’est explicitée la problématique de la création de la revue : volonté de l’inspection générale de créer en 1956 le Centre de Recherche de Productivité de l’Enseignement Technique (CRPET) et de doter ce centre d’un « organe de diffusion qui puisse toucher la masse des professeurs » […] « M. Lageyre, Inspecteur général créait le Bulletin d’Informations Economiques Techniques et Pédagogiques dont il confiait la rédaction à M. Roumagnac (NDLR : ce dernier, ancien professeur de l’ENSET était un éminent professeur et fut directeur du CNAM). Les objectifs définis par les promoteurs répondaient à la double idée d’établir un lien plus étroit entre le corps des professeurs et l’Inspection générale, et de guider les enseignants dans un effort nécessaire de mise à jour et de perfectionnement de leurs connaissances et de leurs méthodes d’enseignement ».  

3.1. Rubriques

Elles sont identiques de 1956 à 1967 bien que la rubrique « Informations » des premiers numéros devienne « Informations et documents pour la classe » à partir du numéro 21 d’octobre1958. Les articles se réfèrent toujours à un plan de classement décimal publié dès le premier numéro (annexe 1) et reproduit à l’identique dans le numéro 41 d’octobre 1960 ainsi que dans le numéro 100 de décembre 1966 de la revue l’enseignement économique et commercial. Toutefois, quelques points de cette classification décimale, ouverte, seront complétés en fonction des besoins. Exemple, dans la classe 0 Divers, on trouvera en 1963, 03 Rédaction commerciale.
Elles sont organisées autour de cinq rubriques : Etudes, Documents pour la classe, Pédagogie, Examens et concours, et Informations administratives, du n°1 au n°78. A partir du n°79-80, la dernière rubrique disparaît sans que l’on connaisse la justification de cette suppression.

a) études
Cette rubrique couvre les différents champs disciplinaires des classes 2 à  9 : économie politique, droit, commerce et techniques commerciales, comptabilité, organisation et gestion de l’entreprise, sténographie-dactylographie-secrétariat, vente et publicité, mathématiques et statistiques.
Les études traitent
- de doctrine,
- des problèmes généraux de production, de circulation, de répartition et de consommation des biens, des solutions et tendances françaises et étrangères,
- des problèmes qui se posent aux entreprises : approvisionnement, transport, personnel, financement, fonction commerciale, bourse, assurance, etc.,
- des grands courants d’échanges et grands marchés de production et de consommation,
- des qualifications professionnelles.
La table des matières des articles parus au cours d’une année montre que la totalité des champs disciplinaires tente d’être couverte malgré quelques exceptions (en 1959, 1960 les classes 7 et 0 ne sont pas représentées, de 1962 à 1964 aucun article relatif aux classes 7, 8 et 0).

b) informations et documents pour la classe
Les articles fournissent essentiellement des informations ponctuelles dans les différents domaines ainsi que des documents exploitables directement en classe, bien qu’ils ne relèvent pas d’une approche pédagogique spécifique, comme ce sera le cas dans la rubrique suivante intitulée pédagogie
Exemples :
Economie : nouveaux indices économiques,
Droit : répartition des entreprises commerciales selon leur statut juridique,
Comptabilité: étude mathématique du coût marginal,
Organisation et gestion de l’entreprise : conception et réalisation d’une affiche de sécurité,
Sténographie-Dactylographie-Secrétariat : normalisation de la lettre commerciale,
Vente et publicité : une campagne de publicité et de promotion des ventes,
Mathématiques et statistiques : une enquête par sondage sur une association d’anciens élèves,
Géographie économique : la population de la France : pyramide des âges.

c) pédagogie
Les articles traitent :
- des problèmes généraux de l’enseignement économique et commercial, désigné à partir de 1963 sciences et techniques économiques, des liaisons avec les autres ordres d’enseignement, des méthodes, des problèmes d’organisation, de matériels, de salles spécifiques, etc., comme par exemple : la réorganisation de l’enseignement technique dans le cadre de la réforme de l’enseignement ;
- des problèmes pédagogiques spécifiques posés dans les 8 champs disciplinaires (de 2 à 9) comme par exemple : réflexion sur la comptabilité en partie double.
Les articles proposent aussi des documents directement exploitables en classe, comme par exemple en :
- Economie politique : un exemple de préparation de leçon sur la concentration industrielle,
- Droit : travaux pratiques de droit fiscal et de comptabilité : les sociétés et l’enregistrement,
- Commerce et techniques commerciales : étude de cas : cash and carry,
- Comptabilité : calcul des coûts et prix de revient : étude de cas avec examen des problèmes posés par la TVA et autres taxes déductibles,
- Organisation et gestion de l’entreprise : comment je gère mon entreprise,
- Sténographie-dactylographie-secrétariat : travaux pratiques de bureau commercial en classe de première commerciale,
- Vente et publicité : les analyses de documents,
- Mathématiques et statistiques : remarques pédagogiques sur l’étude des comptes courants.

d) examens et concours
Les articles sont relatifs,
- aux examens passés par les élèves, par les étudiants : BAC, BSEC, BTS, BP, examens de sortie des écoles supérieures de commerce, brevet préliminaire d’expertise comptable, concours général (de commercialisation), DECF,…
- aux concours proposés aux professeurs, PTAC, CAPET, AGREGATION

e) informations administratives
Il est fait « mention de textes intéressant l’enseignement des sciences et techniques économiques, les horaires, les programmes, commentaires des textes les plus importants » comme par exemple la création d’une agrégation du second degré des techniques économiques de gestion ; arrêtés fixant le contenu et les modalités d’obtention des diplômes d’expertise comptable, etc.
Comme nous l’avons dit précédemment, cette rubrique disparaîtra à partir de septembre octobre 1964.

3.2 Sommaires

De 1956 à 1967, les sommaires ont toujours :
- reproduit les articles autour des cinq, voire quatre rubriques (Cf. le sommaire du n° 3 de décembre 1956 reproduit en annexe n°2 et le sommaire du numéro 105-106 de mai-juin 1967 reproduit en annexe 3),
- présenté les articles en les faisant précéder du numéro de la classification décimale.
On notera également que le plan de classement décimal a pu être enrichi en fonction des besoins ; c’est ainsi que l’on trouve au cours des années, 3.8 Droit pénal, 4.8 Chèques postaux, 6.3 Traitement de l’information, 6.8 Qualification professionnelle, 7.3 Rédaction commerciale, etc.
De plus, on signalera deux numéros spéciaux (n° 89 d’octobre 1965) consacré aux sections nouvelles de la distribution (annexe n°4) et n° 97 de juin 1966 relatif à l’hôtellerie.

4- Sujets traités et auteurs

4.1 La rubrique éditoriale
La finalité de la revue est précisée dans les premiers numéros (1, 2, 4 et 7) et un premier bilan est tiré au terme de la 3ème année d’expérience. Le bilan suivant sera publié dans le dernier numéro (105-106).
Le programme d’action signé par A. Buisson dans le premier numéro a déjà été reproduit précédemment dans le paragraphe 3 « Evolution éditoriale ».
L’éditorial du numéro 2 reprend la définition du concept de la revue : «  Avec ce deuxième numéro, commence à se préciser une image de ce que peuvent être l’information et la documentation qu’il [le bulletin] se propose d’apporter aux lecteurs.
La formule retenue a recherché un édifice équilibré entre des exigences apparemment inconciliables : les besoins des informations qui vont du détail élémentaire et concret à l’étude approfondie d’une question.
Il était donc indispensable de réserver une bonne place à l’examen des procédés et des méthodes d’enseignement.
La formule ainsi définie, moyen terme de beaucoup de conceptions possibles est perfectible. Le Bulletin se veut être une création continue. »

L’éditorial du numéro 4 dresse un premier bilan très positif :
« L’accueil réservé [à la revue] est pour ses promoteurs, ses collaborateurs de la première heure, la meilleure des récompenses et le plus précieux des encouragements.
Il leur donne la certitude que l’œuvre entreprise peut être utile. Cela prouverait, s’il en était besoin, que les établissements, les maîtres de l’enseignement commercial ont perçu le très vaste mouvement qui porte en ce moment l’ensemble de l’économie française vers le renouvellement. Dans tous les secteurs de l’activité nationale, se manifeste une recherche systématique des équipements les plus modernes, des modèles d’organisation et de gestion les plus efficaces.
Notre enseignement doit être attentif à ces changements, dans les programmes, méthodes pédagogiques, le choix des exercices scolaires.»

Dans le numéro 7, sans parler d’éditorial, il faut noter les remerciements adressés par A. Buisson à « tous les hauts fonctionnaires des administrations centrales, représentants de la profession, maîtres de l’enseignement qui ont apporté leur concours, ont témoigné leur sympathie.»

En juin-juillet 1959 N° 29-30, l’éditorial dresse à nouveau un bilan, au terme de la troisième d’existence :
« Le nombre toujours accru d’abonnés prouve que l’œuvre d’information et de liaison est utile et devait être entreprise. L’audience de plus en plus large qu’obtient la revue auprès des entreprises, en dehors du cadre qu’elle s’était fixé, montre qu’elle ne s’écarte pas des réalités économiques. »
L’article renouvelle «  ses remerciements :
aux fonctionnaires des administrations centrales,
aux hommes éminents de la profession qui se sont intéressés à son effort de documentation et qui ne se lassent pas de l’aider. »
Il souligne « publiquement l’importance de l’apport des professeurs qui ont confié le meilleur de leur expérience professionnelle et la contribution des maîtres à la rubrique Pédagogie.»
Mais l’éditorial reconnaît aussi les imperfections du Bulletin :
« A des impératifs de prix de revient, il doit son habit un peu sévère, son texte est insuffisamment aéré, son information uniformément grise.
D’autres lacunes subsistent :
-«une rubrique informations qui n’a ni l’étendue, ni la précision possible,
- un plan de classement […] à renouveler et à préciser (cela ne sera d’ailleurs pas fait),
- certains enseignements n’ont pas reçu la place qu’ils méritent ».

Il faut attendre mai-juin 1967 (n° 105-106) pour que soit tiré un nouveau bilan et que soient évoquées de nouvelles perspectives.
Les missions de la revue sont rappelées :
« - diffuser les informations d’ordre culturel et pédagogique ;
- suivre l’évolution des techniques et en dégager l’incidence sur les qualifications professionnelles et sur les méthodes de formation ;
- être un instrument de liaison entre les professeurs et d’information sur des expériences pédagogiques ;
- rechercher, à travers cette information et cette liaison, les lignes d’orientation de doctrines et de méthodes pédagogiques nouvelles pour l’enseignement des sciences économiques. ».
Le bilan rend hommage aux acteurs de la réussite de la publication : « Sous l’autorité de M. Lageyre, puis de M. Noguès, et grâce aux efforts de son premier rédacteur, la revue connaît très rapidement le succès que ses promoteurs avaient espéré : la croissance du nombre des abonnés était une preuve de cette réussite. Après M. Lageyre et M. Roumagnac atteints par la l’âge de la retraite et M. Noguès enlevé trop tôt à l’affection de ses proches et de ses amis, d’autres continuèrent l’œuvre entreprise. […]. La revue a aussi, à l’extérieur de notre enseignement, d’autres lecteurs qui ont pu y trouver une réponse à leurs préoccupations, souvent proches de celles des enseignants, leurs activités les conduisant à s’intéresser aux problèmes de formation. Le bilan de ces onze années de travail persévérant est satisfaisant. » (NDLR : le numéro 96 de mai 1966 publie les hommages émouvants aux inspecteurs généraux Josserand et Court à Paris, Renon à Axat).
De nouvelles perspectives sont proposées pour la nouvelle revue, eu égard aux importantes transformations passées et à venir de l’enseignement technique qui « imposent des changements dans les méthodes pédagogiques : le public scolaire des sections économiques ne sera plus le même ; les élèves qui aborderont l’enseignement économique auront plus de maturité, une formation générale plus large ; le rythme des études en sera modifié ; la présentation devra en être différente. Dans le même temps, les progrès réalisés dans les diverses techniques de gestion, comme ceux des sciences économiques, imposent des modifications profondes du contenu de l’enseignement, que traduisent les nouveaux programmes. Il faut que la revue élargisse ses horizons. Il faut d’abord que toutes les catégories de professeurs – qu’ils enseignent dans un lycée ou dans un collège d’enseignement technique – y trouvent l’information et la documentation qui puissent les aider dans leurs efforts d’adaptation à des conditions d’enseignement entièrement différentes. C’est donc qu’il faut accroître le volume d’information. » […] « A partir de la prochaine année scolaire, nous voulons présenter à nos lecteurs une information générale plus importante, plus précise, centrée sur les programmes que les professeurs ont à enseigner, qui assure la mise à jour de leurs connaissances. Nous chercherons à publier des suites d’études qui couvrent plus largement l’éventail des disciplines dont ils ont la charge à tous les niveaux. Nous les aiderons à améliorer leurs méthodes pédagogiques, à s’adapter à un public nouveau par une publication plus fréquente d’expériences, par des exemples de réalisations en matière de travaux dirigés ou de travaux de bureau commercial »
Ces perspectives seront prises en considération dans la nouvelle revue « Techniques économiques » qui paraîtra en octobre 1967.

4.2 Les articles et leurs auteurs
Le dépouillement des sommaires autour des 10 domaines de la classification décimale montre que par les articles des 5 rubriques, tous les champs disciplinaires ont été couverts comme le montre le nombre d’articles parus pendant l’année scolaire 1961-1962 (annexe n°5). On notera toutefois que :
- les articles d’actualité classés dans ETUDES concernent principalement :
. 2 l’économie,
. 3 le droit,
. 4 le commerce et les techniques commerciales,
. 5 la comptabilité,
. 6 l’organisation et la gestion de l’entreprise.
- les domaines les moins étudiés sont relatifs à
. 7 sténographie-dactylographie-secrétariat ,
. 8 vente et publicité,
. 9 mathématiques et statistiques,
. 0 divers.
On peut faire les mêmes remarques pour la rubrique « Informations et documents pour la classe » quant à la fréquence des articles.
En revanche pour la « Pédagogie », un nombre important d’articles sont relatifs à,
- 1. l’enseignement des sciences et techniques économiques et notamment aux méthodes d’enseignement,
- 2. chacun des champs disciplinaires.
Les rubriques « Examens et concours, informations administratives », sont essentiellement consacrées,
- aux épreuves avec ou sans corrigé,
- aux programmes et horaires

Les auteurs

On peut les regrouper dans la typologie suivante :
1 - les enseignants
- professeurs au centre de formation des PTAC,
- professeurs à l’ENSET, au CNAM,
- professeurs dans les écoles de commerce,
- professeurs à l’Ecole supérieure des transports,
- professeurs au Collège de France,
- professeurs à l’INSEAD,
- professeurs à HEC,
- professeurs à l’Institut de contrôle de gestion,
- professeurs à l’Institut commercial de Nancy
- maîtres de conférences, professeurs à la faculté de droit, de sciences économiques,
- doyen de la faculté de droit,
- professeur au CNED (appelé CNTE à cette époque),
- maîtres de conférence à l’école nationale d’administration,
- inspecteur principal de l’enseignement technique,
- directeurs des établissements scolaires (collèges, lycées, centres d’apprentissage),
- enseignants des établissements scolaires, en France et à l’étranger (ex : Maroc),
- élèves professeurs de l’ENSET.
- etc.
Parmi ces enseignants, certains deviendront Inspecteurs généraux.

2. les fonctionnaires
- administrateurs civils des administrations centrales : par exemple directeur des finances extérieures au Ministère des finances et des affaires économiques,
- inspecteurs des finances,
- administrateur à l’INSEE,
- etc.

2. les chefs d’entreprise ou responsables de services
- Directeur des relations publiques,
- PDG de société,
- ingénieur en organisation,
- conseil en organisation,
- etc.

2. les professions libérales
- de très nombreux experts comptables, commissaires aux comptes,
- avocat à la Cour d’appel de Paris,
- secrétaire général du conseil national de la comptabilité,
- etc.

Conclusion

Cette revue a été fortement marquée par la volonté du Directeur de l’enseignement technique et de l’inspection générale, par son premier rédacteur en chef, qui ont veillé à la pérennité de la finalité éditoriale : un enseignement des sciences et techniques économiques de qualité, promu par l’Inspection générale, reconnu par les entreprises, grâce aux :
- articles de fond d’enseignants, de hauts fonctionnaires des administrations centrales, des responsables d’entreprises,
- apports pédagogiques d’excellents professeurs : le bulletin a su mutualiser les expériences pédagogiques intéressantes, reconnues par l’inspection générale, les inspections régionales et qui méritaient une large diffusion.

En 2005, il faudrait souligner un autre caractère de cette revue l’audience qu’elle a obtenue auprès des entreprises sans pour autant tomber dans l’inféodation.
J. FAVIER
Septembre 2005





ANNEXE N°1

CLASSIFICATION DES INFORMATIONS PUBLIEES DANS LES REVUES « BULLETIN D’INFORMATONS ECONOMIQUES, TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES ET L’ENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL» (entre 1956 et 1967)
(d’après le n°1 d’octobre 1956, le n°41 d’octobre 1960, le n° 100 de décembre 1966)

1 – Enseignement des sciences et techniques économiques (Enseignement économique et commercial)
1-0 Buts 1-4 Qualifications professionnelles
1-1 Doctrines 1-5 Programme et horaires
1-2 Méthodes 1-6 Examens
1-3 Organisation 1-7 Solutions et expériences étrangères
2 – Economie politique
3 – Droit
3-0 Généralités 3-5 Droit fiscal
3-1 Droit civil 3-6 Droit administratif
3-2 Droit commercial 3-7 Contentieux et procédures
3-3 Droit du travail …
3-4 Droit social 3-9 Pédagogie
4 – Commerce et techniques commerciales
4-0 Généralités 4-5 Transports
4-1 Commerce extérieur-Echanges commerciaux 4-6 P.T.T.
4-2 Commerce extérieur-Douane-Changes 4-7 Assurances
4-3 Banques et établissements financiers …
4-4 Bourses 4-9 Pédagogie
5 – Comptabilité
5-0 Généralités- Théorie comptable- 5-5 Comptabilités spéciales
Normalisation des comptabilités 5-6 Inventaires et bilans
5-1 Comptabilité générale 5-7 …
5-2 Procédés et systèmes comptables 5-8 Qualifications professionnelles-
5-3 Comptabilité des sociétés commerciales Examens
5-4 Comptabilité des prix de revient 5-9 Pédagogie
6 – Organisation et gestion des entreprises
6-0 Organisation générale. La science de l’organisation. Rationalisation- Normalisation
6-1 Les fonctions et les services remplissant ces fonctions :
6-10 Généralités
6-11 Services administratifs généraux
6-12 Services financiers et gestion financière
6-13 Services d’approvisionnement
6-14 Services de distribution
6-15 Autres services
…
6-2 Organisation des bureaux
…….
6-9 Pédagogie

ANNEXE N°1 (suite)

CLASSIFICATION DES INFORMATIONS PUBLIEES DANS LES REVUES « BULLETIN D’INFORMATONS ECONOMIQUES, TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES ET L’ENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL» (entre 1956 et 1967)
(d’après le n°1 d’octobre 1956, le n°41 d’octobre 1960, le n° 100 de décembre 1966)

7 – Sténographie – Dactylographie – Secrétariat
7-0 Sténographie …
7-1 Dactylographie 7-8 Qualifications professionnelles - Examens
7-2 Secrétariat 7-9 Pédagogie

8 – Vente et publicité
8-0 Vente 8-8 Qualifications professionnelles - Examens
8-1 Publicité 8-9 Pédagogie
………..

9 – Mathématiques et statistiques
9-0 Généralités 9-3 Assurances
9-1 Mathématiques financières …….
9-2 Statistique : 9-9 Pédagogie
9-20 Statistique mathématique
9-21 Statistique appliquée

0 – Divers
0-0 Géographie économique 0-2 Technologie des marchandises
0-1 Histoire économique …….

Exemple de signification de vedettes de classement des informations
(à partir du sommaire n°3 décembre 1956, annexe n°2)

Exemple 1 : si une information est classée en 6-15 (Le service du personnel : problèmes de l’embauche et des promotions ouvrières)
6 = Organisation des entreprises
6-1 = Les fonctions et les services remplissant ces fonctions
6-15 = Autres services

Exemple 2 : si une information est classée en 7-9 (Organisation des travaux pratiques de secrétariat)
7 = Sténographie – Dactylographie – Secrétariat
7-9 = Pédagogie  





ANNEXE N°2

REVUE « BULLETIN D’INFORMATIONS ECONOMIQUES  TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES »

SOMMAIRE DU N°3 DE DECEMBRE 1956

ETUDES

4.5 – La coordination des transports. M. COURSAGET
5.4 – La technique des prix de revient standards. M. LABOURIER
6.15-Le service du personnel : problèmes de l’embauche et des promotions ouvrières. Mme JANEAU
6.2 – La reproduction des documents. M. LERMISSION

INFORMATIONS

3 – DROIT COMMERCIAL
3.2 – Le numéro d’identification des entreprises à l’I.N.S.E.E.
4 – COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
4.2 – Commerce extérieur : l’assurance – prospection.
4.3 – Banques et établissements financiers : aménagement des conditions de banque.

PEDAGOGIE

1.2 – Le temps perdu. M. Dejax
5.9 – Travaux de comptabilité.
7.9 – Organisation des travaux pratiques de secrétariat. Mme PEYROU

EXAMENS

0.3 – Rédaction commerciale (B.E.C., 2e degré, 1956)

INFORMATIONS ADMINISTRATIVES

1.5 – Horaires et programmes.
1.6 – Examens et concours.










ANNEXE N°3

REVUE « L’ENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL »

SOMMAIRE DU N° 105-106 DE MAI-JUIN 1967

ETUDES

6-0 Organisation et gestion de l’entreprise
La gestion de l’entreprise en U.R.S.S. P. MAINGAUD
6-14 Services de distribution
Structure optimale d’un réseau de distribution. A. SCETBON
6-3 Traitement de l’information
Le plan calcul

INFORMATIONS ET DOCUMENTS

2 Economie
Initiation économique dans les classes de 2e A3 et 2e A4
Le Danemark, pays industriel
Etapes de la création de la Communauté Economique Européenne. B. LESCA
L’or en 1966
3-1 Droit civil
Prêts d’argent – Usure
3-4 Droit social
Retraite complémentaire des salariés non cadres
4-3 Banques et établissements financiers
Evolution des taux de réescompte et d’avances auprès de la Banque de France depuis 1914

PEDAGOGIE

1-2 Méthodes
L’Enseignement et les bibliothèques
4-1 Commerce intérieur – Echanges commerciaux
Etudes de cas
6-3 Traitement de l’information
Les ordinateurs et l’avenir des mécanographes

EXAMENS ET CONCOURS

1-6 Examen préliminaire d’expert comptable (2e partie) – Session de 1966
Brevet de technicien de la mécanographie (session de 1966)
Epreuve de comptabilité




ANNEXE N°4

REVUE « L’ENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL »

SOMMAIRE DU NUMERO SPECIAL, N° 89 D’OCTOBRE 1965

. Editorial : les sections « Distribution ».

. Les prévisions et les besoins en cadres et en personnel qualifié du commerce. M. BIZE

. La formation des cadres moyens du commerce. M. LE PRINCE

. Information sur les sections de distribution des Lycées Techniques.

. L’expérience en cours de réalisation à l’Ecole Nationale de Commerce de Paris. M. LEGER

. Enquête sur les professions commerciales. M. SOURIE

. L’action pilote « Distribution » pendant l’année 1964-1965 (groupe de recherche et d’assistance pour les études de cas « Distribution »).

. La publicité dans la formation des Cadres moyens du Commerce et de la distribution. Mme BRASSEUL

. Les stages d’entreprise dans les sections de distribution.

. Etudes de cas :
- Etude du circuit « Commandes- Facturation » dans une société à succursales multiples. Mme NIQUE
- Création d’une supérette par un indépendant (groupe de recherches et d’assistance pour les études de distribution).
















ANNEXE N°5
REVUE « BULLETIN D’INFORMATIONS ECONOMIQUES  TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES »
TABLE DES MATIERES DU N° 54 DE JANVIER 1962I – ETUDES
2 Economie politique
- 6 articles
3 Droit
3-2 - 1 article
3-5 – 1article
4 Commerce et techniques commerciales
4-1 – 1 article
4-5 – 2 articles
5 Comptabilité
5-1 – 7 articles
5-2 – 2 articles
6 Organisation et gestion de l’entreprise
6-1 – 8 articles
6-2 – 1 article
8 Vente et publicité
- 2 articles
0 Divers
- 1 article
0-0 – 2 articles

II – INFORMATIONS ET DOCUMENTS POUR LA CLASSE
2 Economie politique
- 7 articles
3 Droit
3-0 – 1 article
3-1 – 1 article
3-2 - 12 articles. 3-3 – 7 articles
3-4 – 2 articles
3-5-5 – 6 articles
4 Commerce et techniques commerciales
4-1 – 1 article
4-2 – 1 article
4-4 – 1 article
4-6 – 5 articles
4-7 – 5 articles
5 Comptabilité
5-0 – 3 articles
5-1 – 2 articles
5-3 – 1 article
6 Organisation et gestion de l’entreprise
6-0 – 14 articles
6-2 – 1 articleII – INFORMATIONS ET DOCUMENTS POUR LA CLASSE (suite)
8 Vente et publicité
- 2 articles
0 Divers
- 2 articles
0-0 – 2 articles

III - PEDAGOGIE
1 Enseignement des sciences et techniques économiques
- 1 article
1-2 – 1 article
2 Economie politique
- 1 article
3 Droit
3-3 3-4 – 1 article
3-5-5 – 3 articles
3-9 – 4 articles
5 Comptabilité
– 2 articles
6 Organisation et gestion de l’entreprise
– 2 articles
7 Sténographie – Dactylographie –Secrétariat
- 1 article
7-2 - 1 article
8 Vente et publicité
- 1 article
8-1 – 1 article
9 Mathématiques et statistique
9-2 – 7 articles

IV EXAMENS
1 Enseignement des sciences et techniques économiques
1-6 – 31 articles

V–INFORMATIONS
ADMINISTRATIVES
1 Enseignement des sciences et techniques économiques
1-6 – 8 articlesDEUXIEME PARTIE : « Techniques Economiques » (1967-1987)

1- Lieux de consultation des archives

La consultation des numéros disponibles s’est faite à la BnF, site François Mitterand à Paris.

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

Cette revue périodique, initiée par le ministère de l’éducation nationale, a toujours été,
- réalisée par le Centre de Productivité de l’Enseignement Technique (désigné à l’origine par le sigle CRPT, puis CERPET tel que nous le connaissons maintenant en 2005). Continue à être associé à sa réalisation, jusqu’en 1976, le Comité d’Etudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) situé à l’ENSET de Cachan.
Ainsi figurent successivement en 2e page de couverture CRPT et CEPT, puis CERPET département STE, ensuite DPL (12b) (ex CERPET), et enfin uniquement département des sciences et techniques économiques. Le directeur de la publication a toujours été Mr Blasquez jusqu’en décembre 1987. Un comité de rédaction dont les noms ont été publiés à cette date, lui a fait suite. J. Breuil, IGEN, en assure la présidence, pour cette revue et la suivante « Tertiaire » jusqu’en 1990,
- imprimée par l’Institut pédagogique national qui devient le Centre national de documentation pédagogique tel que nous le connaissons aujourd’hui en 2005, avec les noms des directeurs successifs mentionnés en 4e de couverture, notamment MM. Chiloti, Géminard, Guilhem, Palmade, Quencez, Chaivron ;
- diffusée par le SEVPEN (devenu aujourd’hui le SCEREN) ; elle est vendue en France et à l’étranger sous forme d’abonnement mais aussi de vente au numéro.
Il était d’ailleurs conseillé aux établissements scolaires de souscrire deux abonnements. Un avis aux lecteurs précisait périodiquement que pour utiliser cette revue dans les conditions plus efficaces, il était nécessaire de disposer d’une collection conservée chronologiquement, le second classement permettant de constituer et de tenir à jour les fichiers méthodiques de toutes les informations publiées. La classification servant au classement des fiches et à la recherche des informations pouvait être adressée gratuitement sur simple demande au CEPT. Une demande de spécimen gratuit a été proposée dés la première année, tout comme il a également été fait appel aux suggestions des professeurs.
Cette revue était destinée :
- aux professeurs enseignant les sciences et techniques économiques dans les classes de lycées en classes de seconde, de baccalauréat et de BTS ;
- aux professeurs d’enseignement comptable, commercial et économique dans les CET puis dans les lycées d’enseignement professionnel : des professeurs d’ENNA feront d’ailleurs paraître des articles relatifs à des expériences menées par des stagiaires d’ENNA, des professeurs de CET puis de LEP.
Cette revue a toujours été mensuelle (9 numéros par an) mais il arrive que deux numéros fassent l’objet d’un seul fascicule, notamment en mai-juin ou lors de numéros spéciaux.
Comme l’avait souhaité le comité de rédaction dans le dernier numéro de « L’enseignement économique et commercial », le nombre de pages d’un numéro simple est porté à 96 pages (80 pages la dernière année). Pour un « numéro double », le nombre de pages peut atteindre 180 pages. Le format de cette revue suit l’évolution de la norme commerciale 21x27 de 1967 à 1975 puis 21x29, 7 (janvier 1975). La présentation de la revue est profondément modifiée en janvier 1984.

3- Evolution éditoriale

« Techniques économiques » a vécu 20 ans. On peut dire que cette revue est toujours fidèle au programme d’action publié dès 1956 pour le premier « Bulletin d’informations économiques techniques et pédagogiques », à savoir :
- diffuser des informations d’ordre technique, économique et pédagogique utiles pour la documentation des maîtres […],
- tenir ses lecteurs au courant de […] l’évolution des techniques et marquer les conséquences de cette évolution sur les qualifications professionnelles et les méthodes de formation,
- étudier les questions de doctrine et de méthode concernant l’enseignement des sciences et des techniques économiques […],
- mettre à jour des questions inscrites dans les programmes […],
- être un moyen de communication et de confrontation d’expériences, de liaison non seulement entre les professeurs, mais aussi entre le personnel et tous les milieux d’affaires, syndicats professionnels, […].

3-1 Périodes

On peut néanmoins – dans cette continuité – distinguer trois périodes, qui se justifient par les critères ci-après.

1ère période 1967-1983 (n°1 à 147)
- le choix délibéré d’organiser les articles par rapport au plan de classification décimale de la revue précédente qui met en évidence :
. d’une part les apports scientifiques et technologiques dans tous les champs disciplinaires (8 groupes) que recouvrent les sciences et techniques économiques (cf. annexe 1) ;
. d’autre part, les problèmes pédagogiques et didactiques de l’enseignement des sciences et techniques économiques, notamment quant aux buts, doctrines, méthodes, programmes et horaires, examens et concours ;
- la publication de toutes les actions pilotes, des comptes-rendus des recherches pédagogiques, des expérimentations, des stages académiques, inter-académiques, nationaux, initiés par le CERPET et sous son entière responsabilité. En fonction de l’importance de ces travaux, de nombreux comptes-rendus font l’objet de numéros spéciaux. D’autres sont intégrés dans des numéros simples.
Au cours de cette période, on constate deux maquettes de couverture mais qui restent dans la même typologie de présentation et de couleurs (marron, rouge vermillon).

2ème période 1984-1986 (n°148 à 174)
- lettre ouverte à tous les enseignants, signée en janvier 1984 par le comité de rédaction qui apparaît pour la première fois mais dont la composition ne sera publiée que 3 ans plus tard (mars 1987 n°177). Cette lettre annonce clairement la trilogie Changement-Rénovation-Participation, justifiée par la modification de l’environnement économique et juridique, l’évolution des technologies, les transformations des programmes et des examens ;
- la définition de la cible : tous les enseignants de lycée d’enseignement professionnel, de lycée polyvalent ou technique, en formation initiale ou continue ;
- un appel direct à contribution : « les orientations à prendre d’urgence, c’est à vous lecteurs (actuels…potentiels) de les définir avec le nouveau comité de rédaction. ». Une enquête est lancée, le dépouillement en sera publié en avril 1985.
La présentation du premier numéro de cette période (n° 148 en janvier 1984) est profondément modifiée dans son graphisme et ses couleurs.

3ème période janvier 1987 décembre 1987 (n° 175 à 183)
On notera
- le renouvellement des rubriques et la volonté de,
. mises à jour plus nombreuses et le cas échéant de points de vue du monde extérieur,
. publication de pratiques pédagogiques faisant part d’expériences collectives ou individuelles,
. présentation de dossiers contenant des articles de fond,
. réalisation d’études de cas directement exploitables en classe,
- le nom des membres du comité de rédaction en bas du sommaire du numéro de mars 1987 : J. Breuil (Président), C. Barreau, B. Bernard, M. J. Chassagne, M. F. Coulon, M. Degryse, M. Desprez, M. Duvant, J. Lauginie, M. Le Coannet, J. Marueda, M. Robinot, H. Salès, N. Sylvestre.

3-2 Rubriques

1ère période (1967-1983) (n° 1 à 147)
Le premier numéro de « Techniques Economiques » surprend pour deux raisons :
- absence d’éditorial,
- présentation d’articles référencés par rapport au plan de classification décimale des deux revues précédentes (annexe n°1),
Les articles sont structurés autour de 4 rubriques :
- études et informations relatives aux 8 champs disciplinaires (ce titre se limitera à « études » dès le numéro 10 d’octobre 1968) ;
- pédagogie relative à des problèmes généraux (doctrines, méthodes, programmes et horaires, examens, etc.) ou au contraire traitant de problèmes propres à la discipline, à une classe (par exemple l’enseignement de l’organisation de l’entreprise en classe de BEP) ;
- documentation organisée autour de l’analyse d’ouvrages, de bibliographies ou d’informations ponctuelles de droit, d’économie essentiellement ;
- examens et concours : publication des épreuves d’examen relatives aux élèves, aux étudiants, avec corrigés ; publications d’épreuves de concours destinés aux professeurs (CAPET, agrégation) dont les corrigés sont rarement publiés, sauf pour les épreuves de gestion.
Cette configuration se retrouve dans tous les numéros, sauf dans les numéros spéciaux qui traitent d’un problème particulier (cf. 3.3).

2ème période 1984-1986 (n°148 à 174)
Le plan décimal de classification semble définitivement abandonné.
Les articles sont dorénavant organisés autour de 4 rubriques :
- mise à jour publiant essentiellement des rapports du Conseil économique et social, des sélections de textes parus au J.O., des avant-projets de lois, puis les lois ;
- dossiers documentaires relatifs aux différents champs disciplinaires dont certains sont nouveaux, ou reformulés, ou regroupés : droit, économie d’entreprise (nouvelle formulation), économie générale (à la place d’économie politique), hôtellerie (nouveau), techniques-commerciales-mercatique (ce terme apparaît pour la première fois et cette rubrique en remplace deux), techniques quantitatives de gestion (nouvelle formulation qui remplace le terme de comptabilité), informatique (nouveau), techniques de secrétariat-bureautique (en remplacement de sténographie-dactylographie-secrétariat). La rubrique mathémathiques-statistique a été supprimée.
- didactique organisée autour de sujets d’examens, documents pour la classe et donc exploitables en classe, cas réels directement exploitables en classe ;
- espace de lecture : bibliographie commentée de livres universitaires et de manuels.

3ème période janvier 1987 décembre 1987 (n° 175 à 183)
Il est annoncé un renouvellement des rubriques bien qu’elles nous paraissent relativement proches des précédentes. Cinq axes :
- actualités présentant un récapitulatif des textes parus au J.O., des mises à jour très ciblées et très courtes en économie, droit, techniques quantitatives de gestion, des entretiens avec des chefs d’entreprises ;
- pratiques pédagogiques : d’ordre général, par exemple l’analyse transactionnelle, ou plus spécifiques : bilans d’expériences pédagogiques ;
- dossier : publication dans plusieurs numéros de brochures éditées par le CERPET comme par exemple la communication, présentation d’exercices réalisés en lycée professionnel ;
- didactique : essentiellement des rapports de stages en entreprise organisés par le CERPET, dont l’exploitation peut conduire à des études de cas, des exercices exploitables à plusieurs niveaux d’enseignement, BEP, BAC, BTS ;
- espace documentaire relatif aux livres ou à d’autres moyens d’expression (jeu d’entreprise par exemple) : fiches bibliographiques extraites des publications du CNDP, du CEREQ, notes de lecture adressées par les professeurs, adresses utiles, mots croisés.

3-3 Exemples de sommaires

Il est intéressant de montrer l’évolution, mais dans une certaine continuité, des sommaires des trois périodes et de mettre ainsi en valeur les finalités informative, pédagogique et didactique de la revue.

1ère période2ème période3ème période- Etudes

- Pédagogie



- Documentation
- Examens et concours (1)- Mise à jour
- Dossier documentaire

- Didactique


- Espace lecture- Actualités

- Pratiques pédagogiques
- Didactique
- Dossier

- Espace documentaire(1) Les sujets d’examens et de concours se retrouvent en période 2 et 3 dans la rubrique didactique 
1ère période (1967-1983) (n° 1 à 147)
Le sommaire reproduit en annexe n°2 (n° 17-18 mai-juin 1969), est fidèle à l’ensemble des sommaires qui sont publiés au cours de cette période pour les numéros « normaux ». Il est évident que la revue ne traite pas en un an de l’intégralité des postes de la classification décimale (cf. annexe n°1). La liste des articles parus dans la revue en 1973-1974 est significative à cet égard (annexe n°3). Il est regrettable que « Techniques économiques » n’ait dressé que deux fois ce récapitulatif (elle l’a fait à nouveau pour l’année 1974-1975). Une analyse plus fine permettrait de mesurer le poids respectif des différentes rubriques mais aussi de montrer la prise en compte, ou non, de la conjoncture. Par exemple, la réforme du plan comptable a donné lieu à de nombreux articles avant et après la parution des textes législatifs et règlementaires.
Les numéros spéciaux traitent, comme leur nom l’indique, d’un problème spécifique. Ils sont nombreux au cours de cette période. On citera par exemple « Organisation administrative au niveau B.T.S. », « Travaux de bureau commercial », « L’animation pédagogique dans les sections de distribution », « Compte rendu des séminaires d’initiation à l’informatique organisés par le CERPET (niveau CET) », « Le BEP », « Enquête auprès d’un certain nombre de grandes entreprises et de PME, de cabinets d’experts comptables, pour connaître les incidences actuelles et prévisibles de l’introduction des procédures automatiques de traitement de l’information sur le travail de la secrétaire », etc.
2ème période 1984-1986 (n°148 à 174)
Le sommaire reproduit en annexe 4 (n° 148 de janvier 1984) traduit les changements de conception et de présentation des sommaires de cette période.
3ème période janvier 1987 décembre 1987 (n° 175 à 183)
Le sommaire du numéro 175 de janvier 1987 (annexe n°5) est représentatif des 8 autres numéros de l’année.

4- Sujets traités et auteurs

Quels que soient le libellé des rubriques, la présentation des sommaires, la revue reste fidèle aux finalités que nous avons exposées en introduction au paragraphe 3. Elle répond à un,
- besoin d’actualisation des connaissances scientifiques et technologiques de toutes les disciplines que recouvre l’expression Sciences et techniques économiques,
- besoin d’information sur l’évolution des entreprises pour mettre en place une intrication des enseignements dispensés et des savoirs et compétences, exigés dans les entreprises,
- besoin de formation sur les questions de doctrine et de méthodes concernant l’enseignement des sciences et techniques économiques,
- besoin de communication et de confrontation d’expériences : malgré les appels réitérés par la revue, les expériences personnelles des professeurs ne sont pas largement représentées ; en revanche la revue publie des expériences collectives réalisées dans le cadre d’expérimentations initiées par le CERPET.

Contrairement à la revue « Le cours commercial » des Editions Foucher qui avait en quelque sorte « fidélisé » ses auteurs pendant de nombreuses années, voire plus de dix ans, « Techniques économiques » fait appel à de multiples auteurs. Toutefois certains écrivent plusieurs articles par exemple sur un point de droit, sur des techniques quantitatives de gestion, ou participent à plusieurs actions pilotes, séminaires organisés par le CERPET et sont donc cités plusieurs fois dans les numéros spéciaux.

4-1 La rubrique « Editorial »

A part quatre exceptions, aucun éditorial ne figure dans cette revue.
Le premier éditorial paraît en janvier 1984 (n°148) pour indiquer le changement et présenter les quatre nouvelles rubriques. Dans ce même numéro, une lettre ouverte signée du comité de rédaction présente le questionnaire d’enquête destiné à tous, établi pour tous les établissements concernés et demande vivement que de nouveaux auteurs viennent rejoindre les anciens.
Le second éditorial paru en novembre 1984 (n°155) remercie les 500 personnes qui ont répondu à l’enquête et parmi elles les 145 qui ont accepté d’aider le comité de rédaction en envoyant des articles, des fiches de lecture.
Le troisième éditorial de février 1985 (n°158) traite d’un problème particulier : la préparation de la nouvelle épreuve de droit, économie générale, économie d’entreprise, du baccalauréat en demandant aux lecteurs de lui communiquer leurs suggestions.
Le quatrième éditorial de janvier 1987 (n°175) informe à nouveau le lecteur du renouvellement de la revue et présente les cinq nouvelles rubriques.
Il faudra attendre le changement de titre de la revue qui s’appelle « tertiaire » en 1998 pour trouver dans chaque numéro un éditorial signé du comité de rédaction.

4-2 Les sujets traités et croisement avec la revue T.A.S.

Malgré les changements de présentation des sommaires, de reformulation de rubriques, la revue est restée fidèle à trois finalités :
- un approfondissement, une actualisation des connaissances scientifiques et technologiques,
. par des articles de fond émanant de professeurs chevronnés, d’universitaires, ou d’extraits de revue de haut niveau (par exemple la revue française de gestion),
. par une bibliographie commentée d’ouvrages universitaires et professionnels (PUF, CUJAS, DELMAS, SIREY, LA DOCUMENTATION ORGANIQUE, LES EDITIONS D’ORGANISATION, etc.) ou de manuels pilotés et/ou rédigés parfois par des Inspecteurs généraux (Hachette, Masson, Dunod, Istra, Belin, etc.) ou bien encore d’articles publiés par le Ministère du Budget et notamment le SCOM (service du ministère du budget) pour aider les professeurs en techniques administratives ;
- une information sur les nouveaux programmes, les sujets d’examen et de concours : par exemple lors de la création du B.T.S. tourisme, deux numéros seront consacrés à la publication de toutes les épreuves des trois options ;
- un apport pédagogique et didactique qui peut être général tel que « pédagogie par objectifs » et « préparation d’un cours » ou d’ordre disciplinaire sur des points délicats tel que « La mise à l’essai de nouvelles techniques de gestion pour faire comprendre très vite les mécanismes élémentaires de la comptabilité générale aussi bien aux élèves de G, de BTS, d’adultes (formation continue), de professeurs de Sciences et techniques économiques ayant au départ une licence de droit ou de sciences économiques ».
Cette revue a toujours pris en compte la diversité des profils des professeurs et l’exigence de cet enseignement de sciences économiques où il faut être à la fois juriste, expert comptable, spécialiste de mercatique, de mathématiques financières, de statistique, de techniques administratives, etc.
Cette revue a aussi prêté son concours à l’Association des Professeurs de Sciences et Techniques Economiques (APSTE) dès 1977 en publiant les statuts de l’association.

4-3 Les auteurs

Conformément à la finalité de la revue qui était de promouvoir toutes les expérimentations nouvelles, reconnues valables pédagogiquement et scientifiquement, il a été fait appel à une multitude d’auteurs dont on ne peut pas faire une liste exhaustive Il nous a semblé intéressant d’indiquer la typologie de ces auteurs :
- professeurs en France (métropole) dans les DOM-TOM, voire en Côte d’Ivoire,
- professeurs de lycées professionnels parfois associés à des professeurs de lycées,
- professeurs de lycées enseignant à des niveaux différents (seconde, bac, BTS),
- professeur au CFPT de Cachan,
- IET,
- IPR dont certains deviendront IGEN,
- IGEN,
- assistants, maîtres de conférence, professeurs d’IUT, d’université,
- professeurs du CNAM.
Il conviendrait d’ajouter les auteurs de publications telles que les revues du CRDP, du CEREQ ou encore les chefs d’entreprises.

Conclusion

Cette revue, pilotée par l’inspection générale, est restée fidèle aux objectifs rappelés par M. L’ Inspecteur général LAGEYRE dans le dernier numéro de l’enseignement économique et commercial (n° 105-106 mai-juin 1967) : « informer les professeurs d’enseignement commercial sur l’évolution des techniques de gestion, les former aux idées nouvelles en matière de comptabilité et d’organisation, perfectionner les méthodes pédagogiques en fonction des changements […] tant dans le monde scolaire que dans le milieu des entreprises ».
Les 183 numéros de cette revue ont toujours fait partie de la documentation des professeurs de sciences économiques pour deux raisons :
- de nombreux établissements où était dispensé un enseignement de sciences et techniques économiques, étaient abonnés,
- de nombreux professeurs étaient abonnés à titre individuel.
Cette revue qui a permis la mutualisation des ressources, validées par le comité de rédaction et le CERPET qui avait comme responsable un IGEN EG, a largement contribué à un enseignement de qualité.

J.FAVIER
Septembre 2005

















ANNEXE N°1

CLASSIFICATION DES INFORMATIONS PUBLIEES DANS LA REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES » n° 17-18 mai-juin 1968

1 – ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
2 – ECONOMIE POLITIQUE
3 – DROIT
4 – COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
5 – COMPTABILITE
6 – ORGANISATION ET GESTION DE L’ENTREPRISE
7 – STENOGRAPHIE-DACTYLOGRAPHIE-SECRETARIAT
8 – VENTE ET PUBLICITE
9 – MATHEMATIQUES ET STATISTIQUE
0 – DIVERS

Exemples de signification de la classification décimale (sommaire de l’annexe n°2)

Exemple 1 : si l’information est classée en 4-1
4 = COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
4 – 1 = Commerce extérieur – Douane – Changes.

Exemple 2 : si l’information est classée en 5-3
5 = COMPTABILITE
5 – 3 = Comptabilité des sociétés commerciales

Exemple 3 : si l’information est classée en 1 – 2
1 = ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
1 – 2 = Méthodes

Exemple 4 : si l’information est classée en 1 – 4
1 = ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
1 – 4= Qualifications professionnelles

Exemple 5 : si l’information est classée en 4 – 9
4 = COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
4 – 9 =Pédagogie

Exemple 6 : si l’information est classée en 6 – 9
6 = ORGANISATION ET GESTION DE L’ENTREPRISE
6 – 9 = Pédagogie






ANNEXE N°2

REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES »

SOMMAIRE DU N°17-18, MAI-JUIN 1969

- Etudes
4-1 Commerce et techniques commerciales
. Les grands problèmes actuels du commerce intérieur (M. Fourcade)
. Etudes quantitatives des marchés (M. Bouquerel)
5-3 Comptabilité
. La comptabilisation des opérations visées par les textes relatifs à la participation des salariés

- Pédagogie
1-2 Méthodes
. L’enseignement des techniques commerciales dans les Lycées techniques (Me Nay)
. L’enseignement de la méthodologie des produits (L. Leger)
1-4 Qualifications professionnelles
. Une enquête post-scolaire réalisée par une classe de terminale-secrétaires au L.T. d’Hénin Liétard
4-9 Commerce et techniques commerciales
. Le « réel » en techniques commerciales (G. Leruch)
6-9 Organisation et gestion de l’entreprise
. L’enseignement de l’organisation en classe de BEP

- Documentation
1-9 Analyse d’ouvrages
. Techniques de l’expression
2 Economie
. Bibliographie à l’usage des classes de terminale B
. Les résultats du recensement de mars 1968
. L’évolution du coût de la vie en 1968
3-2 Droit commercial
. Modifications apportées à la loi du 24-7-1966 sur les sociétés commerciales
3-4 Droit social
. L’exercice du droit syndical dans les entreprises
6-3 Organisation et gestion de l’entreprise
. Bibliographie relative au traitement des données et informations

- Examens et concours
CAPET (licenciés en droit) session de 1969
. Epreuve de comptabilité (texte et corrigé)
CAPET ancien régime et nouveau régime (titulaires de la licence Sciences économiques) session 1969
. Epreuve de comptabilité (texte et corrigé)


ANNEXE N°3

ARTICLES PARUS DANS LA REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES » ANNEE 1973-1974 (extrait du n°67 de janvier 1975)

- DIVERS
. 0.4 – 2 articles
. 0.5 – 3 articles

- 1 – ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
. 1.6 – 2 articles

- 2 – ECONOMIE
. 2.2 – 2 articles
. 2.6 – 2 articles

- 3 - DROIT
. 3.2 – 1 article

- 4 - COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
. 4.1 – 4 articles
. 4-7 – 2 articles
. 4.9 – 1 article

- 5- COMPTABILITE
. 5.1 – 2 articles
. 5.5 – 1 article
. 5.8 – 5 articles
. 5.9 – 1 article

- 6 – ORGANISATION ET GESTION DE L’ENTREPRISE
. 6.3 – 6 articles
. 6.4 – 1 article
. 6.5 – 1 article
. 6.6 – 1 article
. 6.11 – 1 article

- 7 – STENOGRAPHIE-DACTYLOGRAPHIE-SECRETARIAT
. 7.2 – 1 article

- 8 – VENTE ET PUBLICITE
. 8.1 – 1 article

- 9 – MATHEMATIQUES ET STATISTIQUE
. 9.1 – 1 article
. 9.5 – 1 article

- NUMEROS SPECIAUX
. I- L’organisation administrative au B.T.S. II- La connaissance des institutions publiquesANNEXE N°4

REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES »

SOMMAIRE DU N°148 JANVIER 1984

- Bulletin d’abonnement
- Lettre ouverte à tous les enseignants du tertiaire
- Questionnaire

MISE A JOUR
- Décret concernant la mise en application du nouveau plan comptable
- Fiches analytiques de visionnement
- Plafonds et cotisations de sécurité sociale à partir du 1er janvier 1984
- Signature de la convention internationale de la Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants

DOSSIER DOCUMENTAIRE
- Individualisation de l’enseignement dans une section de B.E.P. vente
- A la découverte de la justice
- Terminologie et vocabulaire
- Exemple de mécanisme de création d’une entreprise aux U.S.A.
- Pourquoi la trésorerie d’exploitation ?

DIDACTIQUE
- Epreuve du nouveau D.E.C.S.
- Etude de cas portant sur l’analyse financière : La générale alimentaire

ESPACE LECTURE
- Fiches bibliographiques
- Notes de lecture

















ANNEXE N°5

REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES »

SOMMAIRE DU N°175 JANVIER 1987

ACTUALITES
- Récapitulatif de textes parus au journal officiel
- Mise à jour sur les salaires et charges sociales
- Exonération de charges sociales en cas d’embauche de jeunes
- Licenciements économiques

PRATIQUES PEDAGOGIQUES
- Bilan d’une expérience pédagogique :
. contact hebdomadaire des élèves avec le monde du travail, par J. Leclère-Tepaz
- L’analyse transactionnelle à l’école, par O. Leroy
- Conseil de classe au rétroprojecteur, par Y. Logette

DOSSIER
- L’école classique, deuxième partie du travail de G. Ricard
- La communication, extrait de la brochure du CERPET
- Logiciels et progiciels de comptabilité générale, par P. Le Masne

DIDACTIQUE
- Etude de cas : les congés payés, par P. Piette
- Etude de cas : Service étranger, par A. du Bouëtiez
- Faisons connaissance,
. exercice réalisé au Lycée Professionnel « Les coteaux » à Cannes

ESPACE DOCUMENTAIRE
- Fiches bibliographiques
- Notes de lecture
- Quelques adresses utiles















TROISIEME PARTIE : « Tertiaire » (1998-2004)

1- Lieux de consultation des archives

La consultation des numéros disponibles s’est faite à la BnF, site François Mitterand à Paris.

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

« Tertiaire » est publié du premier janvier 1988 (n°1) au mois de juin 2004 (n°112).
Au cours de la première période de 5 ans (1988-1993) :
- 9 numéros paraissent pendant l’année – de janvier à décembre (souvent un numéro double par an, dit « spécial » traite d’un thème particulier) ; au cours de la 3ème année, le numéro de juin est remplacé par une parution en septembre qui semble plus utile aux enseignants ;
- le nombre de pages varie de 64 à 82, sauf pour les numéros doubles (104 à 116 pages).
Depuis janvier 1994, le nombre de numéros par an ne cesse de diminuer (de 8 numéros à 5 par an) :
- pendant l’année 1994 : 8 numéros de 64 pages ou 118 pages pour le numéro double ;
- en 1995, 96,97 : 6 numéros dont le nombre de pages augmente (96 pages, voire 120 pages). Depuis 1998 jusqu’en juin 2004, 5 numéros par an de 96 pages, voire plus.
On notera qu’en octobre 2004, la périodicité annoncée du nouveau titre de la revue « économie et management » est de 4 numéros par an seulement (le premier numéro paru en octobre 2004 comprend 80 pages).
Cette revue est toujours sous la responsabilité du Ministère de l’Education Nationale, réalisée par le CERPET, imprimée par le CNDP et diffusée par le SEVPEN (qui deviendra SCEREN),
en France et à l’étranger sous forme d’abonnement ou de vente au numéro.
Une enquête faite en 1997 montre que :
- près d’un lycée possédant des sections « tertiaires » sur deux est abonné ; les documentalistes témoignent de l’intérêt de cette revue pour les non abonnés personnellement,
- les professeurs abonnés sont surtout les enseignants confirmés, fidèles à la revue, qu’ils utilisent comme outil de travail et supports de cours,
- en revanche, les professeurs débutants ne la connaissent guère.

3- Evolution éditoriale

La composition du comité de rédaction publiée pour la première fois dans « Techniques économiques » en mars 1987, est désormais mentionnée dans tous les numéros de « Tertiaire ».
Le comité est sous la responsabilité d’un président, Inspecteur général ou chargé de mission d’inspection générale mais dont on ne mentionne pas la qualité. Ainsi se sont succédé :
- J.Breuil, de janvier 1988 à septembre 1990,
- B.Chauvois, d’octobre 1990 à octobre 1996,
- G.Koukidis, de novembre 1996 à juin 2002,
- J.M.Panazol de septembre-octobre 2002 à juin 2004.
L’organisation de ce comité de rédaction évolue au cours des années. On trouve à partir de 1993 :
- d’une part, les membres du comité avec une rédactrice en chef (F.Bernard jusqu’en 1994, remplacée par F. Vigier), 6 coordonnateurs (5 pour les LEGT, représentant les champs disciplinaires de bureautique, communication-organisation, techniques commerciales, comptabilité-gestion, économie-droit) et un coordonnateur pour les L.P. et 7 autres membres,
- d’autre part, les correspondants du comité (9 membres puis 10 en fin de période). Les noms figurent seuls, sans les titres, mais ils sont connus : professeurs de lycées, d’ENNA, du CFPT. Ils deviendront IET, IPR, IG, IG honoraires. Pour assurer la pérennité des objectifs de la revue, les membres changent à raison de 2 ou 3 au terme de chaque année. Certains sont restés depuis la création de la revue jusqu’à ce jour, quelquefois en permutant de fonction (par exemple J.M.Panazol, président devient correspondant du comité.
Tout en restant fidèle à la finalité des trois revues précédentes (Bulletin d’information économiques, techniques et pédagogiques ; L’enseignement économique et commercial ;
Techniques économiques), « Tertiaire » se renouvelle :
- quant au fonds : les éditoriaux des premiers numéros de la nouvelle année –scolaire ou civile- selon le cas, donne très clairement les orientations, par exemple,
1- se faire l’écho des modifications importantes de la société (horizon 1992) : de très nombreux articles sont centrés sur,
. la communauté européenne : étude juridique, économique ou bien encore l’organisation de l’enseignement dans les différents pays membres,
. les modifications des entreprises : gestion de la production, la communication, les conséquences des NTIC, entre autres,
2- permettre une réflexion sur les nouveaux programmes de formation (CAP, BEP, BAC PRO, BAC technologique, BTS, DECF, etc.),
3- promouvoir la langue française face à l’envahissement des termes anglo-saxons,
4- montrer l’influence des NTIC sur la formation des maîtres, sur l’enseignement à dispenser quant aux savoirs, compétences, méthodes pédagogiques et didactiques,
5- continuer les publications relatives aux pratiques pédagogiques : innovations, sujets des concours de recrutement des professeurs dont certains peuvent être adaptés pour les élèves ou des étudiants à plusieurs niveaux d’enseignement ;
6- être au plus près des besoins des professeurs en menant périodiquement des enquêtes et en faisant constamment appel aux contributions des lecteurs ;
. en décembre-janvier 1990 (n°18-19), le questionnaire en 3 items (qualité, établissement, thèmes des articles souhaités) sollicitent des réponses en masse,
. les numéros 36 et 37 de novembre-décembre puis les numéros 39 et 41 et à nouveau le numéro 45/46 (février, avril, novembre-décembre 1992) présentent un questionnaire en 5 items (qu’avez-vous regardé en premier, lu, que conservez-vous, que ne lirez-vous pas, quels sujets et informations souhaitez-vous ?),
. les numéros en mai-juin 1997 (n°77) et en mars-avril 1998 (n°82) sollicitent une réponse (mes attentes, ma proposition, mes sujets, ma satisfaction) ;
7- faire tomber les inhibitions des lecteurs pour qu’ils adressent leurs innovations pédagogiques, même sous forme de trame, le comité de lecture se chargeant, avec leur accord, de rendre publiable leurs travail (n°20 février 1990).
- quant à la forme et à présentation
. références des sujets traités aux champs disciplinaires concernés par un cartouche, puis par l’icône d’un dossier et désignation de la discipline,
. début des articles sur la page de droite (à une période où le budget semblait moins limité), pour rendre les textes indépendants, donc plus facilement exploitables,
. rappel bref, en quelques lignes, du contenu de l’article,
. parfois même, en marge, et en face d’un paragraphe, les idées essentielles,
. mise en valeur des mots clés dans un cartouche, en début d’article,
. présentation typographique plus claire,
. apparition de la couleur dans les titres et les schémas,
. indication sur la page de couverture, de 3 ou 4 des thèmes principaux du numéro édité ou bien le sujet du numéro spécial.
- quant à la périodicité et au nombre de pages : réduction du nombre de numéros par an mais accroissement du nombre de pages par numéro, suppression du numéro de juin peu utilisable pendant les vacances scolaires et parution en septembre.

3-1 Périodes

Le découpage de plus de 16 années de publication d’une revue est toujours arbitraire. Néanmoins il peut être distingué 4 périodes en prenant les critères suivants :
- l’évolution des sommaires et donc de l’organisation de la revue autour de certaines rubriques ;
- les nouvelles orientations énoncées par le comité de rédaction en fonction des enquêtes menées

1ère période 1988-1991 (n°1 à 37)
Ce nouveau nom « Tertiaire se veut plus vaste pour couvrir la richesse et la multiplicité des enseignements d’économie et gestion. Orientée vers la pédagogie, la revue souhaite :
- se faire l’écho des modifications importantes de la société (horizon 1992),
- permettre un contact avec les professionnels,
- donner des informations diverses ».

2ème période 1992-1994 (n°38 à 61)
Une nouvelle orientation est désormais formulée : la revue doit être au service des lecteurs et répondre à des besoins en :
- introduisant des informations de dernière minute,
- répertoriant de façon systématique les sources d’informations règlementaires,
- rencontrant des responsables d’organismes ou de projets ayant un message à délivrer aux enseignants d’économie et gestion.

3ème période 1994-1997 (n°62 à 77)
Cette période se caractérise par l’annonce d’une nouvelle périodicité (6 au lieu de 8 numéros), des changements dans la mise en page, l’accroissement du nombre de pages et le suivi de la rénovation des diplômes : « Il se passe toujours quelque chose au grand magasin de la rénovation des diplômes rue de grenelle et rue du Bac, sur la rive gauche :
- à l’étage LP : rénovation des BEP, du BAC PRO,
- à l’étage STT : note de service pour l’épreuve pratique,
- à l’étage BTS : première session en 1996 du BTS assistant de direction, assistant secrétaire trilingue, assistant de gestion de PME et de PMI,
- au rayon de l’économie droit : nouveaux programmes de BTS,
- au rayon du BTS informatique de gestion : rénovation,
- au rayon de la didactique ».

4ème période septembre-octobre 1997 juin 2001 (n°78 à 112)
Il nous a paru inutile de scinder cette longue période car elle se caractérise par une évolution et non une révolution. Elle prend en compte la synthèse de l’étude conduite auprès d’un échantillon d’abonnés et de documentalistes.
Cette période se caractérise donc par :
- des apports scientifiques sur des problèmes d’actualité sur lesquels les professeurs d’économie et gestion ne peuvent pas faire l’impasse ; les thèmes sont traités soit sous forme d’articles conséquents, soit sous forme de dossiers à l’intérieur de numéros : à partir de 2001

seront publiés au moins 9 dossiers spéciaux « Les incontournables de ce deuxième millénaire »
- une place importante donnée à la pédagogie : d’une part des articles relatifs à des expériences pédagogiques relatées par des professeurs et très souvent des cas créés par des professeurs, des IET, des membres du comité de rédaction, à partir - très souvent – d’articles de presse et d’autre part des supports d’enseignement utilisables en classe. L’examen des sommaires montre « visuellement » l’importance donnée à la pédagogie ;
- un grand nombre d’articles relatifs aux lycées professionnels : un des membres du comité de rédaction, C. Letemplier IET a joué un rôle important à ce sujet par les interviews qu’elles a menées, les articles qu’elle a rédigés ou portés à la connaissance des lecteurs ;
- une présentation améliorée : mise en page plus aérée, une fiche documentaire présentée après le sommaire et décrivant les points forts du numéro.

3-2 Rubriques

1ère période 1988-1991 (n°1 à 37)
Par rapport à la dernière période précédente de la revue intitulée « Techniques économiques », un éditorial figure dans tous les numéros à quelques exceptions près et les articles sont classés par rapport aux cinq rubriques de la revue précédente : actualité ; pratiques pédagogiques ; dossier ; didactique ; espace documentaire, en plus de l’éditorial.
Apparaît comme nouveauté une rubrique « Dans le prochain numéro » indiquant deux titres des articles à paraître.

2ème période 1992-1994 (n°38 à 61)
Cette période apparaît un peu comme transitoire par rapport à la nomenclature des rubriques : éditorial, tertiaire a repéré, rencontré, lu, visionné, pédagogie, documents (un récapitulatif dans le n°61 des articles parus de janvier 1994 (n°38 à 57) montre par exemple les caractéristiques de cette période).

3ème période 1994-1997 (n°62 à 77)
De nombreuses rubriques apparaissent dans les sommaires mais on peut les regrouper autour de trois axes : un axe informatif de type administratif, un axe scientifique, un axe pédagogique et didactique très largement représenté par des innovations et pratiques pédagogiques, des supports d’enseignement.

4ème période septembre-octobre 1997 –juin 2004 (n° 78 à 112)
Cette période révèle le thème majeur qui sera développé : « Tertiaire va accorder à Internet et à ses retombées pédagogiques, organisationnelles, commerciales et stratégiques, la place qui doit être la sienne : articles de fonds, relations d’expériences, entretiens, visites de cybersites, … ».
Seront également très développées les NTIC.
Les rubriques restent relativement constantes au cours de cette période bien qu’elles ne soient pas toutes représentées au sein d’un même numéro.

3-3 Exemples de sommaires

Il est intéressant de visualiser l’évolution des rubriques des sommaires, bien que dans le même numéro toutes les rubriques ne soient pas représentées.

Période 1Période 2Période 3Période 4EditorialEditorialEditorial EditorialTertiaire
- a repéré au BO
- a rencontré
- a lu
- a visionné, etc.Tertiaire
- a repéré au BO
- a rencontré
- a lu
- etc.Tertiaire
- a repéré au BO
- a rencontré
- a lu
- a reçu, etc.Actualités InformationsActualité et /ou
Information

Informations pratiques/entreprisesActualité


Informations pratiques/entreprisesDossierDocumentsEtudes (1)Etudes (1)DidactiqueDidactiqueDidactique Pratiques pédagogiquesPédagogiePratiques pédagogiques
Innovations pédagogiques
Supports d’enseignementPratiques pédagogiquesEspace documentaireEspace documentaireDans le prochain numéroDans le prochain numéro(1) Les thèmes d’actualité traités de façon approfondie, font l’objet dans le sommaire de la rubrique DOSSIER, suivi du nom dudit dossier et des titres des différents articles qui le composent.
Les trois exemples reproduits sont assez significatifs de cette évolution : sommaire du n°1 de la première période (annexe n°1) et le sommaire du n°78 de la 4ème période (annexe n°2) et d’un numéro spécial parmi les nombreux édités significatifs de la liaison avec les études de cas d’entreprises (annexe n°3).

4- Sujets traités et auteurs

4-1 La rubrique « Editorial »
A quelques rares exceptions près au cours des quatre premières années, tous les numéros de « Tertiaire » ont un éditorial d’une page, voire plus, qui exprime les orientations de la revue :
- périodiquement, le bilan des enquêtes menées, la définition des axes qui seront privilégiés,
- annuellement, l’exposé des points d’ancrages forts,
- mensuellement (ou tous les deux mois en fonction de la périodicité de la revue) les commentaires du thème jugé essentiel dans le numéro.

1ère période 1988-1991 (n° 1 à 37)
L’éditorial du premier numéro situe la place de « tertiaire » dans l’évolution d’une revue qui a trente ans et qui a toujours été au service de ses lecteurs. Fondée en 1956 sous le titre « Bulletin d’information économiques, techniques et pédagogiques » elle est devenue en 1963 « L’enseignement économique et commercial » et en janvier 1988 « Tertiaire » qui se veut plus vaste pour couvrir la richesse et la multiplicité des enseignements ».
L’éditorial précise les orientations de la revue : «  tournée vers l’avenir, la revue jette aussi un regard sur le passé puisque l’enseignement technique a 100ans et la revue a trente ans ».
Les éditoriaux des premières années,
- s’orientent résolument vers l’espace européen, les enseignements chez les partenaires de la Communauté européenne afin d’apprécier les similitudes et les différences de chacun, posant déjà le problème de l’équivalence des diplômes,
- proposent un premier bilan et une réflexion sur les nouveaux programmes de formation et les épreuves d’examens qui les sanctionnent,
- traitent des problèmes d’actualité auxquels sont confrontées les entreprises, la gestion de la production, la systémique, etc.
- présentent certains aspects didactiques : sujets de concours de recrutement des professeurs pouvant être utilisés,
. dans les classes des élèves ou étudiants comme l’éditorial du n° 18-19 qui précise que certains de ces textes (annexe n°3), pouvaient être exploités en totalité dans les classes préparatoires aux BTS et partiellement dans les classes des baccalauréats professionnels et technologiques et pour faciliter l’utilisation des sujets et corrigés, une grille récapitulative analysait les relations entre les travaux demandés et les référentiels des formations,
. dans la formation des maîtres (le n°33 qui s’adresse en 1991 aux jeunes professeurs et aux lecteurs fidèles de la revue marquera la formation de plusieurs générations de jeunes enseignants dans les MAFPEN et les IUFM),
- sollicitent périodiquement les lecteurs en leur demandant leurs contributions, leurs suggestions.

2ème période 1992-1994 (n°38 à 61)
Le premier éditorial est sous le double signe « innovation-rénovation » : « Tertiaire » innove en inaugurant deux rubriques : Tertiaire a repéré au B.O. et Tertiaire a rencontré.
Ensuite « Tertiaire » se fait l’écho de la rénovation des lycées et de la mise en place du nouveau baccalauréat technologique – série Sciences et technologies tertiaires (STT), qui se déroule selon la procédure décrite dans les deux numéros 36 et 37. De nombreux éditoriaux des années 1992 et 1993 traitent des points suivants :
- principe de la réforme exposés par Mr Cenat, IGEN, doyen du groupe économie et gestion, (n° 47 janvier 1993) ;
- référentiels et guides d’accompagnement pédagogiques, P.N.F., centres de ressources tertiaires créés par la DLC, (n° 44) ;
- réflexion sur la préparation des nouvelles épreuves d’examen (n° 51, 58, 61, etc.) ;
- plan de communication en direction de ceux qui jouent un rôle dans l’orientation et la motivation des élèves (n° 50).
Enfin « Tertiaire » reste fidèle aux problèmes pédagogiques d’actualité : alternance lycées-entreprises (n°49), activités en milieux professionnels (n° 51), tout comme elle se préoccupe de la réussite aux concours de recrutement de professeurs en rappelant les modalités de formation et en indiquant la date de publication des rapports de jurys (n° 55).

3ème période 1994-1997 (n° 62 à 77)
Le premier éditorial de cette période présente parmi les 158 décisions du Ministre prises dans le cadre du nouveau contrat sur l’école, 4 éléments concernant l’enseignement technique : les passerelles, les formations complémentaires courtes et adaptées à l’emploi, la recherche d’une complémentarité avec l’apprentissage, la définition des objectifs, contenus, durée des stages en entreprises.
Citons parmi d’autres éditoriaux : la rénovation du tertiaire administratif en L.P. et LEGT, les résultats de la première session du bac STT, la poursuite d’études valorisante pour les élèves de baccalauréat professionnel et de STT, la présentation des 30 innovations pédagogiques en cours, le multimédia et la synthèse de la dernière enquête de satisfaction des lecteurs.

4ème période septembre-octobre 1997 juin 2004 (n° 78 à 112)
Pour répondre à des souhaits formulés précédemment (un plus grand nombre d’articles pour les lycées professionnels), le premier éditorial de cette période fait le point sur l’enseignement tertiaire professionnel.
Les éditoriaux de cette période sont essentiellement rédigés autour des points suivants : les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), les rénovations des diplômes, les problèmes pédagogiques, les thèmes fondamentaux des enseignements d’économie et gestion, les autres problèmes d’actualité qui se posent aux entreprises et qui sont aussi source d’enseignement.

4-2 Articles techniques

Comme le traduisent les sommaires et les éditoriaux, les articles peuvent être regroupés autour de cinq axes :
1 – L’actualité, d’une part administrative (parution au BO), d’autre part économique, juridique, commerciale, comptable, technologique (articles de presse notamment des revues, voire des journaux) : Le nouvel économiste, l’Expansion, les Echos, l’Usine nouvelle, Bref du CEREQ, l’Observateur de l’OCDE, les Notes Bleues du Ministère des finances,Sciences humaines, Travail, Liaisons sociales, les Petites affiches, la Semaine juridique, la revue de la concurrence et de la consommation, Challenge, Marketing magazine, le Bulletin de l’acheteur, la revue française de comptabilité, la revue fiduciaire comptable, Toshiba information, Mémoires optiques et systèmes, PC professionnel, Réseaux et télécoms, Internet professionnel, 01 réseaux, Info PC, Windows news, le journal du NET, Micro hebdo, etc.
2 – Les entreprises : la rubrique « Tertiaire a rencontré », montre la diversité des personnalités interviewées dont on ne peut pas donner une liste exhaustive. Tout au plus peut-on citer depuis 1992 quelques noms de dirigeants, de responsables de l’éducation nationale, de présidents d’associations dans l’ordre chronologique des entretiens, des témoignages :
- Agnès Saulnier, chargée des relations avec l’Education nationale au sein de la direction générale de France Télécom,
- Henri Longeot, vice président de l’AFDET, directeur de la publication de la revue « l’Enseignement technique »,
- Janine Paradis, directrice déléguée de l’AFDET,
- Danièle Ternot-Roussel responsable du service de la communication à la Documentation française,
- J.P.Carron, ingénieur en chef à l’INPI, G. Maire, conseiller de l’Institut de l’Entreprise et de l’INPI, P.F. Willoquet, responsable sensibilisation à la propriété industrielle,
- J. Leaute, rédacteur en chef des notes bleues,
- Annie Sadarnac, présidente de l’Association des professeurs de secrétariat de l’enseignement public,
- C. Bialès, président de l’association nationale des professeurs de sciences et techniques économiques,
- Elisabeth Morin, Directrice du CNED de Poitiers,
- Monique Tricart, déléguée responsable de la revue Le livre de l’année (après un contact pris par J.L. Cenat IGEN doyen du groupe économie et gestion,
- Françoise Berho, IGEN à propos du nouveau référentiel droit/économie de la plupart des programmes de BTS,
- André Giletta, IGEN, à propos du BTS des professions immobilières,
- Bernard Chauvois, à propos de la rénovation du BTS informatique de gestion,
- Yves Michel, IA IPR à la direction du personnel et des relations sociales EDF-GDF où il est détaché,
- Christian Raulet, IGEN, et B. Balageas, responsable de la pédagogie au sein de l’AFT-IFTIM (Association française pour le développement de la formation dans les transports – Institut de Formation aux Techniques d’Implantation et de Manutention),
- Pierre Clave, Directeur du CERVOD (Concours d’Etudes et de Réalisation pour la Valorisation des Outils Didactiques),
- C. Mainget, directeur de la communication du groupe MAIF,
- A. Christophe, coordinatrice du dispositif innovation et valorisation des réussites de l’Académie de Paris, créé en application du nouveau contrat pour l’école
- Marc Deby, Directeur de l’Institut National de la Consommation (INC),
- Michel Edouard Leclerc,
- M. Ruhe de Philips,
- M. Bernard Stecher de Siemens,
- M. Mettinger, délégué académique aux relations internationales et à la coopération et Me Dubier, chargée de mission aux relations internationales au sujet des classes européennes en L.P.
3- Les apports scientifiques dans les différents domaines de l’économie et gestion. Citons à titre d’exemples :
- en économie/droit : la qualité, un impératif pour l’industrie ; zéro papier ; le taylorisme n’est pas mort ; etc. ;
- en comptabilité gestion : la gestion assistée par ordinateur ; analyse de la rentabilité et de la productivité ; etc. ;
- en mercatique : de l’image de l’entreprise à la stratégie de l’image ; la création publicitaire ; etc. ;
- en communication : enseigner la communication professionnelle, pourquoi, pour qui, comment ? etc. ;
- en informatique : la recomposition des métiers de base en informatique ; internet ; etc.
4 – La pédagogie et la didactique
- les pratiques pédagogiques et supports d’enseignement construits à partir de stages en entreprises et de plus en plus en dernière période de la revue à partir d’articles de presse : analyse stratégique d’un portefeuille d’activités, projet pédagogique sur internet, etc. ;
- des éléments plus méthodologiques : construire des études de cas, l’apprentissage de l’autonomie, la mise en œuvre d’un enseignement modulaire en L.P., aller au cœur de la pédagogie de projet, etc.
5 – Les éléments bibliographiques : le comité de rédaction demande aux lecteurs de différencier les articles recommandés par le comité de rédaction et ceux cités par les lecteurs.

4-3 Les auteurs

Il conviendrait d’ajouter à la typologie des auteurs dressée pour « Techniques économiques dans la deuxième partie, les personnalités suivantes : les formateurs d’IUFM, les professeurs de chaire supérieure, les auteurs des articles des revues citées, les personnes interviewées, des personnalités du CNRS, de la chambre de commerce et d’industrie de Paris, un consultant de gestion de production, un magistrat honoraire, un « thésard », etc.
On notera que dans les dernières périodes, des membres du comité de rédaction rédigent de nombreux articles.
Il faut signaler la participation de très nombreux IGEN, ou chargé de mission d’inspection générale, d’IA IPR, ou de professeurs qui sont devenus IGEN ou doyen du groupe IGEN EG. Sont à citer (par ordre alphabétique) : Mesdames et Messieurs F.Berho, J.C. Billiet, J. Breuil, J.L. Cenat, B. Chauvois, A. Giletta, A. Grillon, A. Gouault, P. Paget, J.M. Panazol, C.Raulet, A. Robert, J. Saraf, A. Seré, C. Vuillet.

4 – 4 Croisement avec la revue TAS

En l’état actuel des recherches, on ne peut guère citer que H. Longeot et J. Paradis de l’AFDET.

Conclusion

Au cours des 16 années de publication, Tertiaire,
- s’est fait l’écho des modifications importantes de la société,
- a pris en compte l’espace européen, tant au point de vue économique, juridique qu’éducatif = organisation comparative de l’enseignement dans les différents pays de la Communauté,
- a été le pivot de la réflexion sur les nouveaux programmes et les épreuves d’examen qui les sanctionnent ; elle a largement contribué, par ses nombreux articles, au succès de la mise en place de la série du bac Sciences et technologies tertiaires.
Dans le dernier numéro de « Tertiaire » en avril 2004 est insérée une lettre du nouveau rédacteur en chef pour informer les lecteurs de la nouvelle formule créée à la rentrée sous un nouveau titre « Economie et management ».


Josette Favier
Septembre 2005















ANNEXE N°1

REVUE « TERTIAIRE »

SOMMAIRE DU N°1 JANVIER 1988

Editorial

ACTUALITES
- Actualités comptables.
- Octroi de financement à une entreprise.
- Compte rendu d’un stage : module sténographe rédacteur (Mr Dreano et Melle Mirabel avec la participation de B. Chauvois IGEN).

DOSSIER
- L’enseignement technique a cent ans.
- La revue a 30 ans.
- 1992 un espace sans frontières.
- Jurisprudence communautaire en matière de concurrence.
- L’enseignement technique commercial se fonde sur une langue rigoureuse.
- Négociation commerciale (Mrs Cazanova et Legrand).
- Informatique et enseignement.

DIDACTIQUE
- Les « en –cours. Cas de comptabilité analytique (Melle H. Lorange).
- Sujet d’examen : nouveau BTS bureautique et secrétariat, session 1987, Châtellerault.

ESPACE DOCUMENTAIRE
- Fiches bibliographiques.
- Revue de presse.
- Tertiaire a reçu.
- Vu à la librairie du CNDP.
- Mots croisés.

DANS LE PROCHAIN NUMERO
- L’enseignement de la bureautique dans les lycées.
- 1992 : 30 ans de communauté jusqu’à l’Europe des 12. 








ANNEXE N°2

REVUE « TERTIAIRE »

SOMMAIRE DU N°78 SEPTEMBRE-OCTOBRE 1997

Editorial
- Tertiaire a repéré au BO.
- Tertiaire a lu : L’enseignement modulaire en BEP.
- Tertiaire a reçu : Le projet de loi de finances sur CD ROM.

ACTUALITE
- L’UNICEF et l’OIT s’associent contre le travail des enfants.
- Spécial juridique et social : les cinq changements de 1996.
- Le secrétariat : une profession qui sait s’adapter.
- Une nouvelle épreuve aux baccalauréats professionnels secrétariat et comptabilité (article publié dans le n° 77)*.

ETUDES
- Le salarié est-il un citoyen à part entière ? (article publié dans le n° 77)*.
- Le piratage des logiciels.
- La vidéosurveillance dans l’entreprise.
- Le tout objet : des concepts pour apprendre à mieux utiliser les logiciels de bureautique.
- Le « nomadisme, ça se travaille ».
- La diversité culturelle.

ENTREPRISES
- L’art de savoir souffler ses bougies.
- La politique des ressources humaines dans l’entreprise ELF.

PRATIQUES PEDAGOGIQUES
- Construire une étude de cas.

SUPPORTS D’ENSEIGNEMENT
- Un exemple de recherche en didactique de l’économie et gestion : le fonds de commerce.
- Les normes de travail et les échanges.
- Mathématiques appliquées à la gestion.
- Industrie, distribution : le nouveau rapport de force.
- Enseigner la communication professionnelle Pourquoi ? Pour qui ? Comment ?
- La théorie des intelligences multiples.
- Du gestionnaire de fichiers …au SGBDR.

* Les deux articles publiés dans le numéro 77 sont reproduits ici dans leur intégralité, à la suite d’erreurs intervenues dans le numéro de mai-juin 1977.


ANNEXE N°3

REVUE « TERTIAIRE »

SOMMAIRE DU N°18-19 DECEMBRE-JANVIER 1990

« SPECIAL DIDACTIQUE »

Editorial Pieurelec – TP de gestion, section technologie, 1988.

Audiophone – CP CAPET, section technologie, 1989.

Conseil Orga – CP CAPET, section technologie, 1989.

Opal – CAPET, section technologie, 1989.

Arcades – PLP 2, Vente, 1989.

Calmets (extraits) – PLP 2, communication administrative et bureautique, 1989.

Pacofi (extraits) - PLP 2, communication administrative et bureautique, 1989.

Heller (extraits) – CAPET A, économie et gestion administrative, 1989.

SA Franver – CAPET B, économie et gestion comptable et financière, 1989.

SME - CAPET B, économie et gestion comptable et financière, 1989.

Dans le prochain numéro :
- Le droit de la télématique
- Etude d’un marché extérieur : les Pays-Bas.












QUATRIEME PARTIE : « Economie et management » (2005- …)

1- Lieux de consultation des archives

La consultation de cette revue dont le nom a changé 5 fois entre 1956 et 2005, s’est faite à la BnF, site François Mitterrand mais il aurait été possible d’exploiter l’ensemble de cette publication au Ministère de l’Education Nationale, CERPET, Département des Sciences et techniques économiques, Bt Eiffel, 96 Bd Bessières 75017 Paris.

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

A ce jour (janvier 2005), seul le premier numéro de la revue est paru : il porte le numéro 113 pour bien montrer la continuité avec le titre précédent « Tertiaire » « mais […] marqué déjà par son nom [Economie et management] la filiation avec cette nouvelle discipline qui devient un socle commun aux enseignements de gestion » (extrait de la lettre aux collègues inséré dans le dernier numéro de Tertiaire).
La périodicité annoncée sur la page de couverture du premier numéro est de quatre par an. Le nombre de pages de ce numéro est de 80. La revue est éditée par le SCEREN-CNDP qui en assure aussi la diffusion par abonnement ou par vente à l’unité.

3- Evolution éditoriale

La revue est dorénavant structurée autour d’un comité d’orientation qui en fixe les grands axes et d’un comité de rédaction qui les met en œuvre. Le comité d’orientation est présidé par Claude Nava, Inspecteur général d’économie et gestion. Le comité de rédaction comprend un rédacteur en chef, Hervé Kéradec, et une adjointe, Françoise Vigier. Les autres membres sont des intervenants en lycées professionnels, lycées d’enseignement général et technologique. Ils représentent les différents domaines de l’enseignement de l’économie et gestion (administratif, comptable, commercial, informatique et économie-droit). Ils sont responsables des nouvelles rubriques de la revue : en pratique, portrait, perspectives, veille juridique, enseignement professionnel. La diversité de ses membres semble être guidée par une garantie d’équilibre entre les sujets traités.

3-1 Périodes

Puisque c’est le début de ce nouveau titre, nous nous situons dans la première et seule période existante.

3-2 Rubriques

Contrairement aux trois parties précédentes de la vie de cette revue, la page de couverture met en évidence le titre du dossier central, ainsi qu’une autre rubrique du numéro.
« Les nouvelles rubriques répondent aux besoins spécifiques des enseignants : disposer de dossiers transversaux sur des thèmes majeurs, confronter des pratiques pédagogiques, mieux connaître certains parcours professionnels accessibles à nos élèves…Economie et management réalise pour les enseignants une véritable veille informationnelle et pédagogique (extrait de la lettre insérée dans la revue Tertiaire d’octobre 2004).
Quatre rubriques aisément identifiables se retrouveront, selon les rédacteurs, dans tous les numéros. Reprenons ce qu’en disent les responsables de cette revue dans le numéro 113.
« Le DOSSIER est le cœur du numéro. Il traite d’une question d’actualité, la situe dans l’histoire de la problématique, en montre les ruptures et les interrogations. Un article de synthèse rappelle les fondamentaux, des universitaires et des professionnels de haut niveau révèlent les pratiques des entreprises et les approches théoriques les plus actuelles. Des interviews, des articles, des témoignages visent à aborder les thèmes du dossier sous ses aspects économiques, managériaux, gestionnaires, juridiques…
La rubrique EN PRATIQUE répond à une ambition pédagogique et didactique. Elle propose des séquences pédagogiques pour la classe, des contributions variées sur le renouvellement de la didactique [des] disciplines, avec le souci d’une application possible à tous les niveaux d’enseignement.
DES PERSPECTIVES traite des questions les plus fondamentales sur l’avenir de l’économie et gestion [et informe] sur les évolutions des champs scientifiques des disciplines, les innovations pédagogiques, la vie de l’institution.
[Sera également] proposé le PORTRAIT d’un spécialiste, technicien, qui a commencé sa formation dans les voies professionnelle ou technologique du secteur tertiaire. Ces multiples parcours montrent la diversité et la richesse des métiers auxquels ces voies peuvent mener. Un portrait pour aider [les] élèves à s’orienter, en connaissant mieux les métiers qu’ils ambitionnent.
Enfin, NOTE POUR VOUS donnera toutes sortes d’informations ponctuelles, annonce d’évènements, notes de lecture, présentation de pages Internet pour les enseignements d’économie et gestion ».

3-3 Exemple de sommaire

Est reproduit celui du seul et premier numéro 113 actuellement publié de cette nouvelle série. (annexe n° 1).

4- Sujets traités et auteurs

Le premier DOSSIER « Commerce, la nouvelle donne » permet de comprendre « comment la gestion de la relation client (GRC) bouleverse la gestion des équipes de vente, le rapport des entreprises à leurs clients et bien d’autre aspects de la mercatique de l’entreprise. Il s’agit d’une approche majeure dans la rénovation des BTS commerciaux. Les prochains dossiers concerneront les enjeux de l’Intranet dans l’entreprise, puis les nouvelles pratiques managériales ».
EN PRATIQUE consacre 4 articles relatifs à des champs disciplinaires et à des niveaux d’enseignements différents :
- un nouveau programme pour 2005 présente la structure générale du programme d’économie pour la classe de première du nouveau baccalauréat,
- la messagerie électronique est répertoriée dans la discipline comptabilité et le niveau BTS,
- contrat et force majeure propose une explication pédagogique en droit, adaptable du lycée professionnel au niveau BTS,
- la politique de formation du personnel présente des activités de secrétariat en terminale BAC PRO à partir d’un stage à l’Air liquide.
LE PORTRAIT est celui d’un assistant principal dans un cabinet d’expertise comptable qui a parcouru un chemin de formation du niveau 5 (BEP) au niveau 3 (BTS).
LES PERSPECTIVES de ce numéro sont relatives à la rénovation de la filière commerciale, un des grand chantiers de l’inspection générale. R. Maniak, IGEN, chargé de cette filière, expose l’intérêt du nouveau BTS management des unités commerciales, de la rénovation du BAC PRO vente et des BTS commerce international et communication des entreprises.
Le titre du deuxième article « Le tertiaire est-il soluble dans l’innovation ?» a une valeur d’accroche pour présenter l’innovation pédagogique.
Le dernier article « Enquêtes informatiques : les nouvelles dispositions civiles et pénales » est justifié par l’accélération des lois et conventions traitant des enquêtes informatiques.
NOTE POUR VOUS présente 5 fiches bibliographiques en économie-droit et deux sites Internet, l’un présentant le CERPET et l’autre le site Légifrance permettant l’accès gratuit à l’ensemble du droit applicable au territoire français.
La dernière page de la revue présente une fiche documentaire des cinq dossiers du numéro et annonce les thèmes des trois prochains numéros.
Les auteurs des articles sont professeurs de LEGT, d’IUT, maître de conférences à la faculté de droit et sciences politiques, IGEN.

5 - La rubrique « Editorial »

Nous préférons donner la parole au président (Claude Nava Inspecteur général de l’Education nationale) et au rédacteur en chef (Hervé de Kéradec professeur à l’ENC-Bessières) plutôt que de paraphraser l’éditorial qu’ils ont co-signé :
« ECONOMIE et MANAGEMENT succède à Tertiaire pour mieux répondre aux attentes de ses lecteurs fidèles et des jeunes professeurs qui vont exercer un métier captivant mais exigeant […]
«  ECONOMIE et MANAGEMENT ambitionne d’être une revue à la fois scientifique, didactique et informative. Elle veut également être un support privilégié des rénovations en cours afin que les collègues disposent de véritables dossiers pouvant les aider à aborder des aspects clés de ces rénovations, quel qu’en soit le niveau, du BEP au BTS […].
« ECONOMIE et MANAGEMENT est une revue vivante et en évolution. Si vous souhaitez participer à son développement, réagir sur le dossier, écrire un article sur une pratique pédagogique réussie ou autre question, n’hésitez pas à nous contacter […].

Conclusion

Par son nouveau titre, Economie et Management a voulu marquer que cette nouvelle revue voulait accompagner les changements dans les disciplines de l’enseignement « tertiaire » par :
- de nouvelles rubriques,
- des séquences d’enseignement explicitées,
- des outils pédagogiques innovants.

Josette Favier
Septembre 2005






ANNEXE N°1

REVUE « ECONOMIE ET MANAGEMENT »

SOMMAIRE DU N°113 OCTOBRE 2004

DOSSIER

COMMERCE ? LA NOUVELLE DONNE
- La GRC, outil de fidélisation de la clientèle.
- Courbe de vie du client et GRC (également en ligne).
- Internet, outil de stratégie publicitaire.
- La mercatique sensorielle.
- Glossaire.

EN PRATIQUE

- Un nouveau programme pour 2005 (également en ligne).
- La messagerie électronique.
- Contrat et force majeure.
- La politique de formation du personnel.

PORTRAIT

- Nicolas Salmon, assistant comptable (également en ligne).
- Fiches métiers : assistant comptable, contrôleur de gestion.

PERSPECTIVES

- La rénovation de la filière commerciale.
- Le tertiaire est-il soluble dans l’innovation ?
- Enquêtes informatiques : les nouvelles dispositions civiles et pénales.

NOTE POUR VOUS

- Ouvrages.
- Sites Internet.










ETUDE DE LA REVUE : « LE COURS COMMERCIAL »
(1939-1993)

1 – Lieu de consultation des archives

Un lieu unique de consultation est la Bibliothèque nationale de France (BnF) depuis le premier numéro (5 octobre 1939) jusqu’au n°8 de 1992-93, qui doit être le dernier numéro édité par les éditions Foucher. En l’état actuel de nos recherches auprès de l’éditeur, Foucher n’aurait conservé aucun exemplaire de ce fonds documentaire.

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

Ont été analysés 550 numéros, alors que théoriquement on aurait dû en consulter 768 pour les 54 années de publication. De nombreux numéros manquent pendant la seconde guerre mondiale, et de 1947 à 1952, aucun numéro n’est archivé à la BnF. Depuis 1952, le dépôt légal ayant été appliqué, peu de numéros manquent. Enfin, à partir de 1975 la revue est scindée en deux publications mensuelles : Le cours commercial, option secrétariat et Le cours commercial, option comptabilité.

Cette revue pédagogique destinée aux professeurs enseignant le « commerce » dans les écoles préparant aux Certificats d’Aptitude Professionnelle (CAP), aux Brevets d’Enseignement Commercial (BEC), s’est ensuite adressée aux professeurs de Sciences et Techniques Economiques des Brevets d’Enseignement Professionnel (BEP), aux Baccalauréats technologiques. Son originalité est d’avoir été créée par un éditeur (Foucher), bien implanté dans la fourniture des manuels scolaires de l’enseignement technique. Elle a toutefois eu l’aval du Directeur général de l’enseignement technique, H. LUC, qui a rédigé l’éditorial du premier numéro en 1939 sous le titre explicite de « Un encouragement officiel ».
Parmi les critères d’analyse qui nous ont guidés dans cette étude, on peut retenir :
- le caractère pédagogique de la revue, le terme « pédagogique » apparaîtra sans discontinuer de 1939 à 1975 ;
- le caractère commercial de l’enseignement, même si pendant la guerre 1939-1945 quelques numéros portent le titre d’enseignement « commercial et industriel » peut-être en raison de l’impossibilité de parution d’une autre revue du même éditeur intitulé « Le cours industriel » ;
- le nombre de pages, c’est une revue de 32 pages, sauf pendant la guerre où le numéro bimensuel se limite à 12 pages. Certains numéros, dont le dernier de l’année scolaire qui publie toujours des sujets d’examen officiels et les corrigés, peuvent atteindre 44 pages ;
- la périodicité : c’est une revue bimensuelle de 1939 à 1952, puis mensuelle à partir de 1952 ;
- le format : le même que « Le cours industriel » (23, 5x15, 5) jusqu’en 1967, puis 21x27 et 21x29, 7 en fonction de l’évolution de la normalisation ;
- la publication : cette revue est éditée par les éditions Foucher ;
- la diffusion : en France et à l’étranger, essentiellement par abonnement et par vente au numéro.


3- Evolution éditoriale

En 1939, la création de cette revue part d’un double constat :
- d’une part, l’enseignement professionnel fondé par la loi Astier (1919), est encore peu mis en place et quand cet enseignement existe, il est parfois inefficace et mal reçu ;
- d’autre part, les perturbations de tous ordres rendent difficile en 1939 l’actualisation des connaissances des professeurs.
Cette revue se donne une triple finalité :
- finalité pédagogique, en permettant une actualisation des connaissances et en facilitant la préparation des cours ;
- finalité juridique et administrative, en reproduisant les textes de lois, de décrets, d’arrêtés relatifs à l’enseignement commercial et en commentant une bibliographie actualisée ;
- finalité d’échange, en ouvrant une tribune libre : appel aux contributions des professeurs sous réserve d’une neutralité politique et religieuse.
Cette revue se présente donc en trois parties :
- partie générale : textes officiels concernant la profession et concourant à la défense des intérêts des enseignants ;
- partie pédagogique : conforme aux programmes officiels et fournissant toute la documentation nécessaire à la préparation des cours, en faisant appel à des « maîtres éprouvés » connaissant bien les examens et pour la plupart anciens élèves de l’ENSET ;
- tribune libre : où le professeur prend contact avec ses collègues, soumet ses suggestions personnelles et est informé des nouveautés pédagogiques (matériels, livres,…de Foucher).
Cette troisième partie sera présente pendant les années de guerre et ne sera pas reprise après.

3-1 Périodes

Les premiers critères retenus permettent d’identifier 5 périodes :
Première période (1939-1947)
Le caractère pédagogique et le caractère commercial sont affirmés dans le titre :
- de 1939 à 1941, on trouve deux présentations différentes : le n°1 de 1939 titre « Enseignement technique. Le cours professionnel et commercial. Journal bimensuel des professeurs » et le n°1 de 1940 « Enseignement technique. Le cours commercial. Journal des professeurs » (les termes « professionnel » et « bimensuel » disparaissent) ;
- de 1941 à 1945, on note la présentation suivante : « Travail des jeunes et enseignement technique. Le cours commercial. Journal des professeurs de l’enseignement commercial et industriel ». Toutefois, un seul numéro (n°5 de l’année 1941-1942) traitera des domaines industriels (mécanique, calculs et applications industrielles). Mais nous ne savons pas si c’est, ou non, l’édition « clandestine » de la revue « Le cours industriel » du même éditeur (cf. l’étude de la revue « Le cours industriel »).
La revue conserve son caractère bimensuel : 20 numéros, dont le dernier de l’année scolaire reproduit les sujets d’examens et comporte une table des matières récapitulant l’ensemble des articles de l’année classés par rubriques.
La revue comprend 32 pages, sauf à partir de 1942 où à cause de la pénurie de papier, les allemands « imposent à la presse périodique, y compris pédagogique, une limite de 12 pages par numéro ». En fait les éditions Foucher regroupent 2 numéros en 24 pages.
Nous rappelons que de 1947 à 1952 aucun numéro n’est disponible à la BnF.


Deuxième période (1952-1966)
La revue devient mensuelle : elle comprend 10 numéros dont le dernier de l’année scolaire continue à reproduire les sujets d’examens officiels, ainsi que les corrigés avec la table des matières récapitulant les articles parus dans l’année. La couverture devient bleue en 1961et son titre est légèrement modifié : « Enseignement technique. Le cours commercial. Journal des professeurs de l’enseignement commercial ».

Troisième période (1966-1975)
La revue reste mensuelle. Elle change de format en passant au format dit « commercial ». Elle change de couleur et devient violette. Le titre est légèrement modifié en 1968 pour la trentième année d’édition : « Enseignement économique. Le cours commercial. Revue pédagogique mensuelle ». L’additif « Enseignement économique », dans le même corps que le titre, traduit, à cette date, l’évolution de l’enseignement commercial.
La revue est organisée autour de six pôles :
- Editorial posant les problèmes d’ordre pédagogique ;
- Informations pédagogiques relatives aux différentes techniques audio-visuelles, commerciales, etc. ;
- Informations administratives telles que la normalisation des formats papiers ;
- Champs disciplinaires pour lesquels sont proposés des connaissances actualisées, des indications pédagogiques ou bien encore les principaux éléments pour une leçon, des textes, des questions et leurs corrigés, en français, techniques d’expression, initiation à l’informatique, initiation économique, mathématiques, techniques administratives, commerciales et quantitatives de gestion ;
- Documentation économique permettant aux professeurs de compléter leur documentation personnelle et à partir de là, de construire des travaux pratiques et des travaux dirigés ;
- Epreuves d’examen commentées.

Quatrième période (1975-1982)
L’année 1975 marque la scission de la revue en deux périodiques :
- une revue mensuelle de 8 numéros, Enseignement économique, le cours commercial – option secrétariat,
- une revue mensuelle de 8 numéros, Enseignement économique, le cours commercial – option comptabilité.
Ces deux revues ne feront pas ici l’objet de deux études distinctes car elles sont présentées de façon similaire et comprennent un tronc commun important (éditorial, revue de presse, informations, quatre champs disciplinaires identiques) et ne se différencient que par les sujets d’examen proposés (CAP et BEP de la discipline) et deux champs disciplinaires spécifiques. En revanche le français disparaît de la revue.
Cette quatrième période se caractérise aussi par une nouvelle présentation matérielle :
- la couverture de couleur (vert clair, vert foncé pour l’option secrétariat ; vert clair et marron, puis bordeaux pour l’option comptabilité), se déploie sur 3 pages dont la dernière repliée présente clairement le sommaire ;
- les articles sont reproduits sur des feuilles 21x29, 7 « volantes » qui permettent le classement par discipline (un article comprend toujours deux pages ou un multiple de deux pages pour autoriser l’archivage par domaine) ;
- les couleurs (même si elles évoluent au cours des années) permettent de distinguer l’éditorial, la revue de presse, les champs disciplinaires, les sujets d’examen.

Cinquième période (1982-1993)
Cette période est marquée par :
- la suppression de l’éditorial et de la revue de presse ;
- la modification du titre de certaines disciplines (on passe par exemple de la correspondance à la communication professionnelle, l’apparition de nouvelles disciplines telles que l’initiation
au BASIC qui devient Informatique, ou encore la suppression des institutions publiques en 1987 ou des mathématiques en 1991) ;
- la réduction des coûts de l’édition en 1987 : désormais toutes les fiches sont blanches. On peut faire l’hypothèse que ce changement est dû aux résultats de l’enquête menée par les éditions Foucher. En1981 un questionnaire avait été inséré dans la revue. En 1982 l’éditeur remerciait les lecteurs des nombreuses réponses qui lui étaient parvenues et qui contribuèrent à améliorer la publication, tout en réduisant les coûts.
Il est à remarquer que tous les numéros de 1982 jusqu’en 92/93 ont dû faire l’objet d’un dépôt légal à la BnF. Toutefois certains numéros n’ont pas été archivés à la BnF sans qu’on puisse en déterminer la cause (9 numéros en option secrétariat, 21 en option comptabilité) : tantôt une année manque, tantôt un ou deux numéros d’une année sont absents.

3-2 Rubriques

Malgré les contraintes imposées pendant la seconde guerre mondiale, la revue a toujours conservé le cap d’une revue pédagogique relative à l’enseignement commercial et économique, proposant aux professeurs des informations actualisées et des supports de cours.

Première période (1939-1947)
Le sommaire est, sauf exception (n°5 de 1942), reproduit en première page de la revue. Il est immédiatement suivi des articles.
De 1939 à 1941, on trouve les rubriques classées en trois grandes parties : partie générale, partie pédagogique et partie documentaire (exemple en annexe 1 les rubriques du sommaire du n°1 de l’année 1940).
De 1941 à 1945, le sommaire s’organise autour des champs disciplinaires, des informations professionnelles et de la bibliographie toujours présente en quatrième de couverture.
N.B. Aucun dépouillement de 1947 à1952 car les numéros sont manquants.

Deuxième période (1952-1966)
La revue se recentre sur :
- les disciplines : selon les numéros, sont traités entre 10 à 15 champs disciplinaires ;
- les sujets d’examens, les corrigés et les éléments qui ont été pris en considération pour l’évaluation. Ces sujets sont différents de ceux que l’on retrouve dans le numéro spécial de fin d’année scolaire ;
- les conseils pédagogiques, notamment pour les débutants, ou bien encore des suggestions pour les cours à dispenser en début d’année, en fin d’année ;
- des cours entièrement rédigés « prêts à l’emploi ».
Elle donne toujours des informations professionnelles et une bibliographie.

Troisième période (1966-1975)
La nouvelle finalité de la revue qui apparaît début 1966, est reformulée en 1968 par les éditions Foucher, c'est-à-dire lors de la trentième année d’édition. Elle est justifiée par,
- l’évolution de l’enseignement et des diplômes : on est passé du B.E.C. au baccalauréat de technicien et du C.A.P. au B.E.P.,
- les conceptions nouvelles de la pédagogie qui se font jour : pour le nouvel enseignement des techniques commerciales, l’initiation à la vie des entreprises ou bien l’utilisation des moyens audio-visuels (radio, TV) ou encore la rénovation des programmes de français.



Quatrième période (1975-1982)
L’éditorial pose les problèmes généraux de l’éducation, de la formation initiale, de la promotion sociale et de la formation continue. La revue de presse traite parfois, mais pas obligatoirement d’informations en relation avec l’éditorial.
Les informations administratives, juridiques, financières, économiques, sociales, culturelles, sont importantes.
Les champs disciplinaires suivent l’évolution de l’enseignement et des examens (CAP, BEP, Baccalauréat technologique, les différentes options). Deux domaines sont spécifiques aux options : sténographie dactylographie qui deviendra en 87/88 communication professionnelle et travaux pratiques et technologies pour l’option secrétariat ; la rubrique comptabilité et informatique se présente sous l’appellation travaux pratiques de comptabilité et d’informatique pour l’option comptabilité.
Le tronc commun est constitué par mathématiques appliquées, correspondance, économie et droit, connaissances des entreprises et en 1982 économie familiale et sociale.

Cinquième période (1982-1993)
La revue comprend toujours le même nombre de pages (de 32 à 44 pages). Mais en l’absence d’éditorial et de revue de presse, les informations sont plus développées, et certains champs disciplinaires, notamment l’informatique et les travaux pratiques, ont un nombre de pages plus important.
On assiste aussi dès 1987 à la suppression de la connaissance des institutions publiques, de la connaissance des entreprises et des mathématiques appliquées en 1991.
En revanche d’autres disciplines apparaissent : organisation et suivi des activités, action commerciale. La présentation est plus claire quant au fond et quant à la forme : typographie des titres, encadrés des capacités à mettre en œuvre, des niveaux de classes où le cas proposé est exploitable, etc.

3-3 Exemples de sommaires
Les sommaires traduisent l’évolution de la revue.
Première période (1939-1947)
Nous reproduisons le sommaire du n°1 de la deuxième année de publication (28 octobre 1940) auquel nous avons ajouté les noms des auteurs qui ne figurent pas en première page (annexe n°1). Pour cette période le sommaire figure en première page. Il est fidèle à la finalité exposée par Foucher.
Aucun dépouillement n’est possible pour la période 1947-1952 en raison de l’absence des exemplaires de cette période à la BnF.

Deuxième période (1952-1966)
Le sommaire ne présente plus le classement précédent mais s’organise autour des différents champs disciplinaires, des épreuves d’examen, des informations professionnelles, d’une bibliographie (essentiellement des ouvrages des éditions Foucher).

Troisième période (1966-1975)
Les sommaires ne sont plus reproduits sur la page de couverture. Nous reproduisons le sommaire du n°1 de l’année 1968, qui n’est qu’un exemple (annexe n°2). Il ne comporte pas la totalité des rubriques de l’année (voir annexes n°3 et 4). Dans d’autres numéros seront traitées les informations pédagogiques et administratives, l’initiation et la documentation économique.


Quatrième période (1975-1982) et cinquième période (1982-1993)
Sous réserve des modifications de rubriques que nous avons signalées précédemment, les sommaires se présentent toujours de la même façon sur la troisième page de couverture (annexe n°5).

4- Sujets traités et auteurs

Seul le n°1 de la revue en 1939 fait état d’un encouragement officiel mais il n’est pas neutre de constater que parmi les auteurs des articles et des manuels proposés en bibliographie, de nombreux rédacteurs sont devenus inspecteurs généraux d’économie et gestion (Mrs Court, Grillon, Renon, etc.). Les éditions Foucher ont toujours été en relation avec l’inspection générale. D’ailleurs lors de la mort subite de H.Court, l’été 1982, Bernard Dubois, Directeur de Foucher, fait publier le texte de l’allocution prononcée par J. Leurion, IGEN, et fait état des divers projets dont il s’était entretenu lui-même avec H.Court alors que rien ne « pouvait supposer que ce dernier ne pouvait les mener à terme ».
Comme les autres revues réalisées par le CERPET, le cours commercial des éditions Foucher a marqué par la qualité de ses articles un grand nombre de professeurs débutants et influencé par les réflexions pédagogiques et didactiques, les pratiques de l’enseignement des sciences et techniques économiques.

4-1 La rubrique « Editorial »
Jusqu’en 1975 (sauf l’exception du n°1 du 5 octobre 1939), il n’y pas d’éditorial au sens strict du terme : « article émanant de la direction du journal ». Mais en revanche, on trouve à titre d’éditorial dans la partie générale de la revue, des articles émanant « d’experts ». A partir de 1982, « l’éditorial » est supprimé.

Le premier numéro de la revue comprend :
- l’éditorial au sens strict, celui de Foucher,
- l’éditorial de H.Luc, Directeur général de l’enseignement technique, « Un encouragement officiel ».
Au cours de la première période, 1939-1947, des éditoriaux figurent dans la partie générale sous la forme d’articles demandés à des experts (voir ci-dessous). Ils sont généralement signés. Citons par exemple :
- « L’assurance sur la vie et le commerçant et l’assurance sur la vie pour les enfants » par P. Daubian-Delisle, H.E.C.,
- « La réévaluation des stocks d’avant guerre et les provisions pour le renouvellement des stocks », par F.Sanson, expert comptable,
- « L’orientation professionnelle », article non signé.
Il n’y a pas d’autres éditoriaux avant l’année 1965-1966, mais nous n’avions pas les numéros entre 1947-1952.
Entre 1966 et 1975, la rubrique « éditorial » apparaît dans chaque numéro. Elle est quasiment toujours consacrée aux problèmes didactiques et elle est rarement signée. Citons par exemple « Réflexions sur la comptabilité », « Pour une réforme du plan comptable », « Nuages sur les enseignements de l’économie », « Les métiers qui se transforment », « L’enseignement des techniques commerciales », « Peut-on alléger les programmes ? », « L’initiation à la vie des entreprises », « L’économie et l’organisation de l’entreprise », etc.
De 1975 à 1982 l’éditorial existe toujours mais n’est jamais signé. Il traite toujours des problèmes pédagogiques sur des thèmes précis « L’esprit nouveau de la correspondance », «  Les matériels du traitement de textes », « Le plan comptable révisé », ou encore des problèmes plus généraux : « L’échec », «Informatique et éducation », « L’aménagement du second cycle des lycées ».

4-2 Les sujets techniques traités et croisement avec la revue T.A.S.
Quelles que soient les présentations des numéros, et si l’on fait abstraction de certains numéros édités pendant la seconde guerre mondiale, la revue a toujours privilégié pendant 54 années :
- un axe pédagogique organisé autour des disciplines, les articles ont certainement contribué à faire dispenser un enseignement de qualité ;
- des informations permettant une actualisation des connaissances des professeurs, une connaissance de l’évolution des disciplines, les exigences des examens. Ainsi est-on passé, par exemple,
. de la comptabilité, aux techniques quantitatives de gestion ;
. de la mécanographie, à l’informatique ;
. de la rédaction commerciale, aux techniques d’expression professionnelle ;
. de la sténographie et de la dactylographie, aux techniques administratives ;
. du bureau commercial, aux travaux dirigés ;
. du commerce, aux techniques commerciales ;
- des éditoriaux (jusqu’en 1982) relatifs aux problèmes généraux de l’éducation en formation initiale et continue (après la parution des lois de 1971) ;
- la bibliographie essentiellement Foucher, dont les auteurs de manuels sont des professeurs confirmés, des experts renommés.
La comparaison de la table des matières de deux années complètes d’articles que la revue publie chaque année, celle de 1953-1954 (annexe n°3) et celle de 1968-69 (annexe n°4), traduit bien et la continuité et l’évolution des sujets traités. On peut faire la même remarque jusqu’en 1993 en confrontant des sommaires car à partir de 1975 les éditions Foucher ne publient plus en fin d’année, la table des matières des 8 premiers numéros de l’année en cours.

La présentation des articles correspond à deux finalités :
- pour un thème du programme, on trouvera les connaissances à donner aux élèves et jusqu’en 1975 le texte est souvent complété par des questions à poser aux élèves, des exercices suivis des réponses et des corrigés. Il peut être précédé d’un avertissement de l’auteur, par exemple en mathématiques, il est précisé que «les fiches ne constituent pas un cours mais permettent d’aborder certaines notions et applications » ;
- dans d’autres cas, l’article correspond à une ou plusieurs séquences que l’on peut immédiatement appliquer en classe.

Une originalité à souligner de 1975 à 1982 : la présence d’une revue de presse. Un dépouillement systématique de toutes les revues a permis de dégager que des problèmes d’actualité sont ainsi traités,
- essentiellement à partir de « L’éducation », « L’Université syndicaliste », « L’Apprentissage Public » du syndicat SNETAA des professeurs de lycées professionnels, « La revue française de pédagogie » ;
- plus ponctuellement et en fonction du sujet, à partir de « L’entreprise », « Secrétariat et pédagogie », etc. On trouve également deux articles de L.Géminard Inspecteur général : le résumé de son intervention devant les inspecteurs généraux à Sèvres (janvier 1978) et « L’inspection dans les rouages de la décentralisation en vue d’un choix » (décembre 1978).
Nous n’avons repéré aucun article provenant de la revue Technique Art Science. Cependant un rapide croisement des auteurs des deux revues conduit à la conclusion que peu d’auteurs de cette revue ont écrit des articles dans la revue T.A.S.

4-3 Les auteurs
Les éditions Foucher ont toujours cherché à s’entourer d’experts, d’anciens élèves de l’ENSET, de professeurs chevronnés de Paris et de province, d’experts comptables, de directeurs de grandes écoles, comme le prouvent les différents noms que nous citons dans la présente synthèse. Mais il faut distinguer leurs interventions dans deux catégories d’articles,

- d’une part les éditoriaux :
. de 1966 à 1965, quelques éditoriaux « commandés » à des experts sont signés et l’on peut donner comme exemples « L’enseignement bancaire » par René Luche, membre du conseil général de la Banque de France, Inspecteur départemental de l’enseignement technique et « La normalisation » par M.Lhoste, directeur général de l’Association Française de Normalisation ;
. de 1966 à 1975, deux éditoriaux sur sept sont signés : par exemple M.Seguy, professeur d’ENNA et M. Perrochon qui ne précise pas son titre ;
. de 1975 à 1982 aucun éditorial n’est signé et à partir de 1982 la rubrique éditorial disparaît ;

- d’autre part les articles relatifs aux domaines disciplinaires. Une règle d’or à quelques exceptions près : les éditions Foucher ont cherché à fidéliser leurs auteurs sur plusieurs années, voire plus de 10 ans.
De 1939 à1975 et sans faire un relevé exhaustif, on peut citer en,
- Français : Me Perrin-Rey, professeur au Lycée E.Dubois à Paris, jusqu’en 1972, puis Me Bercière ;
- Anglais : Rolland Lemoine, directeur de l’ESC de Rouen, jusqu’en 1975 ;
- Allemand : L. Cordier ancien élève de l’ENSET, professeur au Lycée technique de Limoges jusqu’en 1975 ;
- Espagnol : R. J. Michel, agrégé de l’université, jusqu’en 1975 ;
- Sténographie : C. Dejax, S. Peyron, F. Chambon, Me Flachat, jusqu’en 1975 ;
- Mathématiques : Me Pascal-Falguières, professeur au lycée de Sèvres pour quelques numéros ;
- Rédaction professionnelle : J. R. ancien élève de l’ENSET ;
- Expression professionnelle : M. Audry, professeur de sciences et techniques économiques, de 1968 à 1975 ;
- Comptabilité : G. Saint Germes, expert comptable, professeur de l’enseignement technique, jusqu’en 1975 ;
- Géographie : M. Lemoine, professeur au lycée Arago de Paris ;
- Economie politique : P. Bataillard ;
- Initiation économique : B. Aussiette puis G. Dufort, agrégé de l’Université ;
- Techniques commerciales à partir de 1968 : W. Agéron, lycée technique de Roanne, jusqu’en 1975 ;
- Informatique : L. Abraham, professeur à l’IUT d’Orsay Saclay, à partir de 1968 jusqu’en 1975.
De 1975 à 1993, on relève également,
- Mathématiques appliquées : Me Barga-Mougo de 1981 à 1991 ;
- Economie-Droit : B. Aussiette de 1975 à 1983, Levèque, Messonet, et N. Dussart de 1983 à 1993 ;
- Comptabilité : M. Aubanel de 1977 à 1993, auteur seulement, puis chargé de la coordination et du suivi des articles demandés à différents auteurs ;
- Informatique : J. C. Grognet, associé dans les dernières années à M. Cazé ;
- Economie familiale et sociale : Me Blateyron-Dujoc de 1982 à 1993 ;
- Expression professionnelle : Me Chantal de 1985 à 1991 ;
- Institutions publiques : Me. Metrat de 1975 à 1984.

Conclusion

Cette revue est partie d’un constat pessimiste en 1939 : « Cette instruction commerciale est difficile. Elle est souvent mal donnée, mal reçue. Trop de maîtres, trop d’élèves se contentent de peu quand il faudrait beaucoup, de vieux quand il faudrait du neuf, de superficiel quand il faudrait du précis » (H. Luc).
Cinquante années plus tard, en 1993, quelle conclusion en tirer ?
Cette revue, « Le cours commercial », a contribué à la formation des professeurs des lycées d’enseignement commercial, puis de sciences et techniques économiques,
- en les tenant informés sur des lois et règlements, des nouvelles disciplines, des nouveaux programmes, la création de nouveaux examens ;
- en leur fournissant une documentation actualisée ;
- en les aidant, notamment en début de carrière, par des éléments pour une leçon, des propositions de textes, de questions et de réponses, par des conseils pédagogiques simples ;
- en les faisant réfléchir sur l’évolution des métiers, sur l’évolution de la pédagogie.

On doit souligner la qualité des articles proposés mais on en peut pas s’empêcher de penser aux « dérives » qu’à pu entraîner l’utilisation non réfléchie de cette revue. Malgré les précautions d’usage prises par les auteurs, les propositions faites ont pu devenir des « kits » de leçons reproduites sans aucune réflexion préalable.

Malgré cette restriction qui met en cause l’utilisation de la revue et non sa valeur intrinsèque, «  Le cours commercial » a marqué des générations d’enseignants grâce à un engagement très fort d’un éditeur privé, les Editions Foucher, pour la formation des enseignants et des élèves de l’enseignement technique et professionnel.

J. Favier
Septembre 2005















ANNEXE N°1

REVUE «  LE COURS COMMERCIAL »

SOMMAIRE DU N°1, 2e ANNEE  DU 28 OCTOBRE 1940

PARTIE GENERALE

- A nos lecteurs par Editions Foucher.
- L’enseignement bancaire par René Luche.

PARTIE PEDAGOGIQUE

- Français : P. Guerin, professeur EPCI Nogent/Marne
. Indépendance économique du paysan ;
. La navigation dans l’antiquité.

- Calcul et applications commerciales : F. Sanson professeur de l’enseignement technique.

- Commerce : L. Castor professeur ENSET Paris.

- Comptabilité : C. Burgod E. P. Suresnes.

- Sténographie : Me Régnier professeur E. P. S. Paris.

- Dactylographie : Me Régnier professeur E. P. S. Paris.

- Informations commerciales : Y. Court.

- Législation ouvrière : J. Massé Chef de bureau au Ministère de la protection industrielle et du travail.

- Correspondance commerciale : S. Lemoy.

- Allemand : R. Delacroix professeur E. H. Paris.

- Enseignement ménager : S. Fritsch Ecole professionnelle Paris.

- Notions d’hygiène : S. Fritch Ecole professionnelle Paris.

- Epreuves d’examen.

PARTIE DOCUMENTAIRE

- Informations professionnelles.

- Bibliographie.

ANNEXE N°2

REVUE «  LE COURS COMMERCIAL »

SOMMAIRE DU N°1, 30e ANNEE, OCTOBRE 1968

VINGT NEUF ANS APRES…

EDITORIAL – L’enseignement des techniques commerciales.

FRANÇAIS Me PERRIN REY
- Le français dans les classes de B.T.S. : Un texte d’introduction : l’idée de civilisation. Un travail de composition française pour les classes de seconde : quelques éléments de correction.

TECHNIQUES D’EXPRESSION PROFESSSIONNELLE Melle AUDRY
- Introduction. Indications pédagogiques concernant cette introduction. Thèmes des premier et second degrés. Comment utiliser ces thèmes pour l’élaboration d’un cours.

INITIATION A L’INFORMATIQUE L.ABRAHAM
- L’informatique, qu’est-ce au juste ?

MATHEMATIQUES
- Préparation au C.A.P. et 1ère année de B.E.P. Classe de 1ère B.Tn. E. : pourcentages directs et indirects. Equation du premier degré. Collèges d’enseignement technique. Première année de préparation au B.E.P. : quelques indications sur le programme d’arithmétique.

TECHNIQUES QUANTITATIVES DE GESTION G. SAINT GERMES
- 1ère série : documents commerciaux et technique comptable élémentaire : thème : enregistrement de factures sur journal d’achats. Confection d’une traite.
- 2ème série : technique comptable approfondie : thème : coûts et résultats prévisionnels. Budgets de sections. Plan de financement.

TECHNIQUES ADMINISTRATIVES J.BRANDEBOURGER
- Courrier : prise en sténographie à la vitesse de 80 mots-minute et transcription directe à la machine à écrire. Texte d’entraînement à la vitesse : 80 mots-minute.

TRAVAUX DIRIGES DE DROIT FISCAL A. DUSART
- Calcul de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (I.RP.P.) : éléments nécessaires au calcul. Exercice d’application.






ANNEXE N°3

REVUE «  LE COURS COMMERCIAL »

TABLE DES MATIERES ANNEE 1953-1954
(Extrait du n°10 de juillet/août 1954)

- Grammaire et français : (liste de 9 articles et exercices).

- Rédaction commerciale : (liste de 9 articles et exercices).

- Economie politique : (liste de 9 articles et exercices).

- Géographie : (liste de 9 articles et exercices).

- Calcul :
. C.A.P. (liste de 7 articles),
. B.E.C. 1er degré (liste de 9 articles),
. B.E.C. 2ème degré (liste de 4 articles).

- Comptabilité :
. C.A.P. (16 articles),
. B.E.C. 1er degré (8 articles),
. B.E.C. 2ème degré (2 articles),

- Sténographie :
. Prévost Delaunay (9 articles),
. Duployé (9 articles),
. Aimé Paris Guenin (9 articles),

- Dactylographie : (liste de 13 articles.)

- Organisation des entreprises : (liste de 9 articles).

- Anglais : (liste de 9 articles).

- Allemand : (liste de 9 articles).

- Espagnol : (liste de 9 articles).

- Informations professionnelles : (liste de 34 articles).

- Informations sociales et économiques : (liste de 4 articles).

- Examens : (liste de 2 articles).



ANNEXE N°4

REVUE «  LE COURS COMMERCIAL »

TABLE DES MATIERES ANNEE 1968-1969
(Extrait du n°10 de juillet 1969)

- Editorial : (liste de 9 éditoriaux).

- Informations pédagogiques : (liste de 5 articles).

- Informations administratives : (liste d’un seul article).

- Français : (liste de 7 articles).

- Techniques d’expression professionnelle : (liste de 12 articles).

- Initiation à l’informatique : (liste de 9 articles).

- Initiation économique : (liste de 8 articles).

- Mathématiques : (liste de 17 articles).

- Techniques quantitatives de gestion :
. 1ère série : documents commerciaux et technique comptable élémentaire (7 articles) ;
. 2ème série : technique comptable approfondie. (7 articles).

- Techniques administratives : (liste de 13 articles).

- Travaux dirigés de droit fiscal : (liste de 3 articles).

- Documentation économique : (liste de 4 articles).

- Epreuve d’examen : (un seul article : B.E.P. 1969).














ANNEXE N°5

REVUE «  LE COURS COMMERCIAL » option secrétariat

SOMMAIRE DU N°1 de septembre octobre 1975

EDITORIAL

REVUE DE PRESSE

INFORMATIONS
- Informations pédagogiques.
- Informations juridiques : le licenciement pour cause économique.
- Informations fiscales : aide fiscale à l’investissement
.
MATHEMATIQUES APPLIQUEES
- Partages proportionnels. G. BARUSSAUD.

CORRESPONDANCE
- La commande. G. MARIE.

ECONOMIE ET DROIT
- Initiation à l’économie : les régimes de prix.
- Initiation au droit : la femme mariée commerçante. B. AUSSIETTE.

CONNAISSANCE DES INSTITUTIONS PUBLIQUES
- La région. Me METRAT.

CONNAISSANCE DES ENTREPRISES
- Etude de cas : thème : l’horaire mobile. O. GIRAULT

STENOGRAPHIE
- Leçon de révision et entraînement portant sur les lignes de finales voyelles : crochets simples et détachés. Me MARIZY.

TRAVAUX PRATIQUES
- Exercices sur des problèmes simples de classement, de codification, de documents et de plannings. F. CHAMBON

EPREUVES D’EXAMEN
- Epreuves données au C.A.P. Employé de bureau. Académie de Lille, session 1974.



















































4- ETUDE DES REVUES
D’AUTRES DOMAINES TECHNIQUES






















































ETUDE DES REVUES : « PUBLICATIONS DE MONTLIGNON » « EDUCATION TECHNOLOGIQUE » (1990-2005)

1- Lieux de consultation des archives

La Bibliothèque nationale de France (BnF)

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

La revue sous le titre des « Publications de Montlignon », parait pour la première fois en janvier 1990. Sa parution est trimestrielle jusqu’en juin 1997, année de la fermeture du centre national de formation des professeurs de technologie situé à Montlignon dans le Val d’Oise (95). Le nombre moyen de pages avoisine cent pages en format 210 x 297. Elle est éditée par le centre national de formation de Montlignon avec le concours du CRDP de Versailles qui en assure sa diffusion. 32 numéros sont parus, dont 3 numéros hors série.
Une autre revue réapparaît en juin 1998 pour le même public, les professeurs de technologie au collège, et existe toujours en 2005 sous le titre « Education Technologique ». Le nombre moyen de pages et de quatre vingt dans un format 210 x 297. Sa parution est toujours trimestrielle. Elle est coéditée par les Editions Delagrave et le SCREN-CRDP de Versailles. 27 numéros sont parus entre 1998 et aujourd’hui avril 2005.
59 numéros sont donc déjà parus pour satisfaire les besoins des professeurs de cette nouvelle discipline.
Le public auquel s’adresse cette revue est essentiellement constitué des professeurs de technologie responsables de l’enseignement de la technologie au collège, soit environ 19000 lecteurs potentiels.

3- Evolution éditoriale

Dés la création de la première revue, un comité de rédaction est constitué et affiché. Placé sous la responsabilité de la directrice du centre national de Montlignon qui forme des professeurs de technologie de collège, il comporte essentiellement des formateurs de ce centre. Le comité de rédaction s’élargit (n°10) avec d’autres professeurs formateurs du centre, dont deux sont plus particulièrement chargés de la maquette de la revue (A. Crindal et T. Priniotakis). A partir de ce numéro, la mise en forme de la revue passe par des moyens modernes de numérisation des documents, ce qui est perceptible au travers de l’amélioration de la qualité des publications. Dans le n°14 sont créés deux postes de coordonnateurs.
A partir de juin 1998, lors de l’apparition sous un nouveau titre de cette revue à destination des professeurs de technologie, un comité de rédaction représentatif est constitué d’un universitaire, d’un chercheur de l’INRP de l’ancien comité de rédaction, de professeurs d’IUFM, d’IA IPR en charge de la technologie au collège, de professeurs de technologie de différentes régions de France et de membres du CRDP de Versailles. A ce comité de rédaction s’adjoignent un directeur d’édition, un rédacteur en chef (A. Sabbag ancien professeur du centre national de Montlignon en 1998-1999, puis ensuite D. Nibart professeur de technologie). Des chefs de rubriques sont nommés, ainsi que des responsables de la maquette et de la régie publicitaire, soit au total 22 membres.
La deuxième revue possède un comité scientifique dont la présidence est confiée à un inspecteur général de l’éducation nationale en sciences et techniques industrielles (P. Lebon) qui, avec J.L. Martinand professeur des universités et J. Lebeaume, maître de conférences, ont codirigé la rédaction du programme de technologie de 1996. Les présidents de deux associations de professeurs de technologie, l’ASSETEC et l’AEAT, sont membres de ce comité, ainsi qu’un IA IPR STI chargé d’une mission d’inspection générale en technologie au collège (R. Cahuzac) et du président d’honneur de l’association AFDET, Inspecteur général honoraire en sciences et techniques industrielles et ingénieur des Arts et Métiers (H. Longeot).

3-1 Périodes

Deux périodes seulement sont à distinguer. Elles correspondent d’ailleurs à la vie des deux revues. En effet il n’y a pas de ruptures significatives lors de vie de chacune d’entre-elles.
Durant la première période (janvier 1990-juin 1997), la revue qui est intitulée « Les publications de Montlignon », cesse de paraître à la fermeture du centre national de formation de Montlignon.
La seconde période (juin 1998-à ce jour 2005), et après une année d’interruption (juin 1997-juin 1998), une autre revue apparaît sous le titre « Education Technologique » en prenant le relais avec une ligne éditoriale similaire et un même public.

3-2 Rubriques

Pendant la première période correspondant à l’existence de la revue «  Les publications de Montlignon » (1990-1997), les rubriques sont peu nombreuses et un éditorial précède les rubriques suivantes : actualités, projet, nouveautés à l’exemple du deuxième numéro (annexe n° 1). S’ajoutent progressivement d’autres rubriques ayant pour titre « réflexion » et « documents » et traitant principalement de philosophie et de pédagogie. A titre d’exemple nous publions les rubriques et la liste des articles du n° 14 datant du milieu de la vie de cette revue sur «Autour du concept d’espace» que nous avons classé dans la catégorie des thèmes participant à l’acquisition d’une culture technique et générale (annexe n° 2). Il est à noter que la rubrique projet est une constante.
La rubrique « bibliographie » qui apparaît très vite, comporte une analyse des ressources documentaires et des nouveautés parues et à disposition au centre de formation pour les formateurs et les professeurs stagiaires du Centre National de Formation de Montlignon (plus de 60 000 ouvrages et documents disponibles au centre de documentation), ceci en rapport avec le thème traité dans chaque numéro. Quant aux « nouveautés », il s’agit aussi bien de descriptions de matériels, que de toute autre ressource documentaire : ouvrage, produit média et/ou multimédia, etc.
Pour la deuxième période avec la revue « Education Technologique » (1998-2005), si le n°1 comporte seulement quatre rubriques (éditorial, réflexion, entretien, dossiers), dès le n°2 les rubriques s’enrichissent et s’élargissent à d’autres : abécédaire, internet, infodoc, vu d’ailleurs, orientation, Euréka, lectures, brèves, courriers (annexe n°3).
Mais dès le n°5 et jusqu’à ce jour, cinq grandes rubriques subsistent régulièrement : éditorial, réflexion, abécédaire, dossier, technozoom (annexe n°4).

3-3 Exemples de sommaires

L’examen des titres des articles figurant dans les différents sommaires, montre que la première revue a toujours tenu à traiter, avec un point de vue externe, de sujets en relation directe avec l’évolution et l’actualité de cette jeune discipline. Par exemple, en 1990, dans son premier numéro paru cinq années après la mise en place du nouveau programme de technologie au collège, la revue traite d’un sujet essentiel au plan pédagogique et didactique, celui du projet (cf. annexe n°1).
En 1998, après la restructuration du programme qui s’est produite en 1996, la seconde revue avec un nouveau titre et de nouvelles rubriques, donne aux professeurs de technologie quelques pistes de réflexion sur les quelques orientations clés de ce programme à partir d’un thème (les scénarios dans le n°1 de juin 1998, annexe n°2) : la notion de projet est réexaminée, la liaison possible avec les pratiques sociales est exemplifiée , une première réflexion pédagogique de chercheurs de l’INRP est publiée, accompagnée des exemples de scénarios expérimentés dans une académie. Mais le point de vue change par rapport à la précédente revue. Il est davantage celui interne à la technique et au monde du travail. La contribution de la recherche universitaire est aussi dorénavant plus souvent présente.
Cette organisation de chaque numéro autour d’un thème en liaison avec des problématiques liées directement au programme ou d’un évènement d’actualité, par exemple un colloque sur l’évaluation en éducation technologique (cf. le n° 26 de 2004, annexe n°5), est toujours la règle jusqu’à la présente date.

4- Sujets traités et auteurs

Dans la première période (1990-1997), les sujets traités sont en relation avec la formation et l’information des professeurs enseignant la technologie au collège sur les plans historique, pédagogique et technique au sein de numéros thématiques en relation directe avec le programme de technologie de 1985, puis celui de 6e dans le programme de 1996, mais aussi avec la culture technique comme composante d’une culture générale. A partir du n°3, chaque numéro de la revue publie donc des articles organisés autour d’un thème.
A signaler le numéro spécial consacré à un auteur (Y. Deforge) qui a marqué l’histoire de la construction de l’éducation technologique en France par ses apports techniques et historiques sur les objets techniques. Ce fait est exceptionnellement rare, sinon unique, dans les revues en relation avec l’enseignement technique (sommaire du numéro spécial, annexe n°6).
La publication exhaustive de ces thèmes donne une idée générale de l’orientation de cette revue.
1ère période (1990-1997)
On peut hiérarchiser les thèmes en trois catégories :
- les thèmes en rapport direct avec le programme de technologie (60 %):
. N°3 : Objets et produits, spécial DAO - N°4 : Les savoirs faire. N°5 : Outils pour la communication - N°6 : Technologie et environnement - N°7 : La communication d’entreprise - N°8 : Des applications en automatismes - N°9 : Les matériaux. N°10 : Les pratiques sociales de référence - N°11 : Repères - N°12 : L’informatique - N°15 : Histoire des techniques - N°16 : La production - N°17 : La didactique - N°20 : NTIC - N°23 : La qualité - N°24 : Le temps - N°25 : La mesure - N°26 : Le son.
- les thèmes en rapport avec l’acquisition d’une culture technique et générale (30 %): 
. N°13 : Questions d’environnement - N°14 : Autour du concept d’espace - N°18 : Le design industriel - N°19 : La sécurité - N°21 : L’image - N°22 : L’ergonomie - - N°27 : La citoyenneté - N°28 : Voir, représenter - N°29 : Handicap et intégration scolaire.
- les thèmes en rapport avec des évènements (10 %):
. Hors série : janvier 1993 : Retour sur quelques dossiers, articles et documents - 1995 : La technologie a 10 ans – Mai 1997 : Des techniques à la technologie, spécial Y. Deforge.

2ème période (1998-2005)
Toujours le même public, avec une certaine continuité dans la forme, c'est-à-dire un thème par numéro. Mais il faut noter l’élargissement du nombre de membres du comité de rédaction et une régression au niveau de la qualité visuelle et du papier, bleu et noir seulement, par rapport à la première période.
Un appel à contribution sur des thèmes précis est dorénavant publié dans chaque numéro. Comme dans la première période, les thèmes sont majoritairement en relation directe avec le programme de la discipline technologie, ici celui de 1996. Mais les thèmes qui sont à la marge sont moins nombreux que lors de la parution de la revue précédente. La publication exhaustive des thèmes donne une idée des efforts de cette revue pour fournir des informations adaptées aux besoins immédiats des professeurs au travers de ces deux catégories de thèmes, et illustre cette évolution vers plus de numéros, donc d’articles consacrés à l’application du programme :
- les thèmes en liaison directe avec le programme de technologie au collège (85 %):
. N°1 : Scénarios – N°2 : Technologies de l’information - N°3 : Production de services - N°4 : Essai et amélioration d’un produit - N°5 : La CFAO – N°6 : Les programmes de 3ème – N°7 : Histoire des solutions à un problème technique – N°8 : Information et communication – N°9 : Les liaisons école-collège-lycée – N°10 : Les pratiques sociales de référence – N°11 : Les automatismes – N°12 : Le recyclage – N°13 : La technologie : histoire d’un enseignement – N°14 : L’emballage d’un produit – N°15 : Brevet informatique et internet - N°17 : Des projets et des homme - N°19 : Références et pratiques – N°20 : Robotique et automatismes – N°22 : La mesure – N°23 : L’innovation – N°24 : Du virtuel au réel – N°26 : Questions d’évaluation. – N°27 : Technologie et milieux du travail.
- les thèmes à la marge du programme de technologie (15 %) :
. N°16 : Nouvelles options de seconde – N°18 : Les itinéraires de découverte – N°21 : Profession designer – N°25 : Patrimoines.
Si la première revue fait essentiellement appel dans la première période à des auteurs professeurs formateurs du centre national de formation de Montlignon (des professeurs de philosophie : Attali, Barat, Bolotte, Sabbagh, etc., et des professeurs techniques et de technologie : Alban, Chéreau, Clementz, Crindal, Priniotokis, Martin, Moreau, Lely, etc. ), on peut aussi citer quelques articles d’inspecteurs et peu de chercheurs en sciences de l’éducation (Cenat, Deforge, Harsany, Lebon, Lely, Longeot, Rak, Geismar, Prévost, Sellier, etc.) et des personnes du monde de l’entreprise.
Lors de l’examen de la vie de la deuxième revue (1998-2005) si ces catégories d’auteurs subsistent, on constate une augmentation d’articles de chercheurs et de professeurs d’université et de technologie en préparation ou titulaires d’une thèse ou d’un doctorat sur des sujets d’éducation technologique (J.L.Martinand, J.Lebeaume, J.Ginestié, A.Crindal, etc.). On constate également un élargissement des articles en provenance des régions sous l’impulsion des membres du comité de rédaction dans lequel figurent des IA IPR et notamment, Aix Marseille, Dijon, Lille, Versailles.

4-1 La rubrique éditorial »

Durant la première période (1990-1997), cette rubrique est régulière. Le premier éditorial est signé par la directrice du centre de formation de Montlignon, Mme A. Lefèvre. Ils sont ensuite essentiellement rédigés par des professeurs formateurs de ce centre. Leurs sujets sont en rapport étroit avec le thème du numéro. Ils développent la problématique du thème.
Pendant la deuxième période, cette rubrique continue à être présente dans chaque numéro et en relation avec chaque thème. C’est le rédacteur en chef, D. Nibart qui en est principalement l’auteur sous la forme d’une présentation des articles et/ou de leurs auteurs sans forcément problématiser le thème.


4-2 Articles techniques

1ère période (1990-1997)
Les articles couvrent les différents domaines techniques de formation des élèves et des professeurs économie et gestion, électronique, mécanique, techniques de communication et traitement de l’information. Sont parfois jointes en supplément dans un encart, des applications logicielles. Des dossiers complets de préparation d’activités sur des projets techniques sont régulièrement publiés. Ils proviennent des dossiers de C.A.P.E.T de technologie qui sont stockés dans le centre de formation à l’issue des épreuves annuelles de recrutement. Les articles bibliographiques s’appuient sur les nombreuses ressources du centre documentaire sans cesse enrichi par de nouvelles acquisitions.
Il faut noter qu’autour des thèmes techniques, des articles sont écrits par des professeurs formateurs philosophes. Enfin l’éducation technologique bénéficie d’articles historiques sur les objets techniques. Ces deux dimensions non obligatoires dans le programme, enrichissent incontestablement l’information et la formation des professeurs.
2ème période (1998-2005)
Cette deuxième période coïncide avec un changement de programme intervenu en 1996, les thèmes techniques, didactiques et pédagogiques choisis le sont principalement sur les parties nouvelles de ce programme. La rubrique « réflexion » notamment, apporte des points de vue riches, divers et complémentaires, sans toutefois aller jusqu’à publier des points de vue contradictoires ou contestataires.
Enfin il faut noter que dès la première période, les publicités sur du matériel et des ouvrages nécessaires à cette discipline technologie, figurent en nombre dans chaque numéro.

Conclusion

Ces très jeunes revues (15 années d’existence) ayant la même ligne éditoriale, sont en rapport avec la jeunesse de la refondation de l’éducation technologique au travers de la discipline appelée « technologie » (1985).
C’est l’inspection générale de l’enseignement technique en économie et gestion et sciences et techniques industrielles, qui est responsable de cette revue dans la deuxième période qui se déroule actuellement. Son originalité parmi l’ensemble des revues traitant de l’éducation technologique et de l’enseignement technique, c’est qu’elle comprend au sein de ses comités, des universitaires et des professeurs titulaires de DEA et de thèses de doctorat.
Témoignage limité et historiquement récent de l’émergence d’une discipline nouvelle et obligatoire au collège  la « technologie », cette revue par ses thèmes et articles, invite à réfléchir sur une culture technique générale, non professionnelle, pour tous les collégiens dont on peut penser qu’elle devrait se poursuivre au lycée.

I.RAK
septembre 2005








ANNEXE N°1

REVUE « LES PUBLICATIONS DE MONTLIGNON »

SOMMAIRE DU N° 1 DE JANVIER 1990 

ACTUALITES

- Projet technologique, projet technique, projet pédagogique. M. BARAT
- Table ronde du 10-12-89. L’idée de projet.
- L’enfant de 6ème. J. C. BRUYEZ
- Images numériques. G. LEFEBVRE D’HELLENCOURT

PROJET

- « Objectif Bastille »
. première partie : naissance d’un projet.

NOUVEAUTES

- La cellule flexible robotisée MINIFLEX-T. F. FONTANELI
- Configuration interactive des matériels et logiciels. J. CHERAU ; J. HEBRANT


























ANNEXE N°2

REVUE « LES PUBLICATIONS DE MONTLIGNON »

SOMMAIRE DU N° 14 DE SEPTEMBRE 1993 :
« Autour du concept d’espace »

- Editorial

REFLEXIONS

- Espace, temps, technologie. J. ATTALI
- La pensée « visuelle » 3 D. J. M. CHEREAU
- Les dimensions de l’espace. Th. PRINIOTAKIS
- A propos d’architecture scolaire. C. LEFEVRE

PROJET

- Artec

DOCUMENTS

- La synthèse des images. Th. PRINIOTAKIS
- Plan national de formation. C. CLEMENTZ
- Pour actualiser ses équipements. A. CRINDAL, P. LONGEOT
- Le code à barres. M. LELY
- C.F.A.O. Comment débuter ?
- La maquette, outil pédagogique. F. HARSANY
- La bibliothèque des professeurs de technologie. C. LEFEVRE
- Les Académies publient.


















ANNEXE N°3

REVUE « EDUCATION TECHNOLOGIQUE »

SOMMAIRE DU N°1 DE JUIN 1998

EDITORIAL

- Un nouvel espace : ouvrir la réflexion. P.Lebon

REFLEXION

- Réalisation sur projet : à quoi servent les scénarios ? J.L.Martinand
- Moteur on tourne ! A la recherche du sens oublié. G.Amarnier
- Un équilibre difficile : projet et démarche. J.Lebeaume
- TA. RE. S : un outil pour mesurer les écarts entre la pratique sociale et la technologie au collège. Académie de Rennes.
- Abécédaire : problème de compétence. J.Lebeaume

ENTRETIEN

- Des films pour la technologie : « Des objets et des hommes ». G.Simonin
- Cycle central : à propos de la mise en œuvre des programmes. R.Cahuzac
- Académie d’Aix-Marseille : étude et réalisation d’un prototype ; montage et emballage d’un produit. A.Corriol, A. Gonet

INFODOC

- L’industrie de l’emballage plastique : croissance et grandes manœuvres. M.Duthoit ; R. J. Gratiot

INTERNET

- Installer une connexion internet sous Windows 95 : une connexion internet.
- Internet : aspects juridiques. F.Petit

EUREKA

- Inventions et inventeurs. M. Lely
- Au doigt et à l’œil : le boulier. M. Lely

LECTURES

- Les trajectoires de l’écrit : du codex à l’écran. R. Chartier

BREVES

COURRIER

ANNEXE N°4

REVUE « EDUCATION TECHNOLOGIQUE »

SOMMAIRE DU N°14 DE NOVEMBRE 2001 :
« L’emballage d’un produit »

REFLEXION

- Souvenirs de pionniers : Histoire de « La démarche de projet industriel ». I. RAK
- L’emballage citoyen : La prévention des déchets d’emballage. Ministère de l’environnement, Conseil National de l’Emballage
- Nouveau concept : L’eau du thé, un designer crée le produit. Agence de design P’référence
- Mise à jour : Nouvelles appellations. Note de la rédaction
- Abécédaire : E…B… J. Lebeaume

DOSSIER

- Pistes pour un scénario : Activités d’emballage. C. MERIEUX
- Analyse fonctionnelle : Le cahier des charges générique d’un emballage. G. MANNEUX

TECHNOZOOM

- TICE : L’emballage sur le web. P. DELEAGE
- Evolution des technologies : L’histoire du téléphone (fin). P. RYTTER
- Eurêka : Emballage service compris. M. LELY
- Medias : M. CARLOT
- Brèves
- Educatec 2001, publi-informations

















ANNEXE N°5

REVUE « EDUCATION TECHNOLOGIQUE »

SOMMAIRE DU N°26 DE NOVEMBRE 2004
« Questions d’évaluation »

REFLEXION

- Education technologique et évaluation : quelques questions vives. J. Lebeaume
- Vue d’ailleurs : quelques problèmes théoriques d’évaluation. Dr H. Middelton Traduction : J.Lebeaume
- En direct d’un groupe innovation recherche : l’évaluation des compétences en technologie collège. S.Richard
- Des questions récurrentes : réponses à des questions d’enseignants. J. P. Dintilhac ; I. Rak
- Evaluer dans l’enseignement professionnel : pertinence des procédures d’évaluation adaptées aux projets. M. F. Guillaume
- Abécédaire : E…M…comme. J. Lebeaume

DOSSIER

- Un nouvel outil pour l’enseignant : le portefolio de compétences. C. Valtat
- Outils et modalités : implication des élèves dans les activités collectives et autoévaluation. J. C. Delvat
- Témoignages et analyse des pratiques mises en œuvre : quels choix des outils et des modalités d’évaluation en technologie ? M. Paindorge

TECHNOZOOM

- En direct de l’institution : la VAE, une égale dignité entre savoir du travail et savoirs scolaires. A. Crindal
- En direct des académies : B2i, technologie et pratiques d’évaluation en collège. P.Vinard
- TICE : des ressources sur le net. D. Nibart.
- Eurêka : une grammaire de la couleur et de l’image. M. Lely ; D.Sauzeau
- Médias











ANNEXE N°6

REVUE « LES PUBLICATIONS DE MONTLIGNON»

SOMMAIRE DU N° HORS SERIE DE MAI 1997

SPECIAL « YVES DEFORGE »
EDITORIAL
. Edito. Chantal Bolotte
. Perspectives. Joël Lebeaume

ARTICLES INTRODUCTIFS
. Montaigne, les techniques et la Technologie :
- A propos du « voyage » de Michel de Montaigne.
. Techniques et savoir-faire :
- A propos du pont de Normandie.
. L’évolution des objets techniques :
- A propos de la « petite auto » de Guillaume Apollinaire
. La production d’objets originaux :
- A propos du travail des artisans.

L’EXPRESSION DE LA TECHNOLOGIE
. Calculer et représenter…
. Quelques aperçus sur le rôle du dessin dans la conception et la réalisation d’objets, petits ou gros…
. La Technologie des objets du musée.
. Définir la technologie.
. L’enseignement de la Technologie et l’histoire des sciences et des techniques.
. La transmission et la préservation des savoir-faire et les enseignements techniques.
. Arts, techniques et sciences.

LA CULTURE TECHNIQUE
. Lettre ouverte aux étudiants ingénieurs et techniciens.
. Sur la culture technique.
. Techniques et culture.
. La technologie systémique et réflexive.

ETHIQUE ET TECHNIQUES
. Pour un design idéologique des produits industriels.
. Ethique et techniques : de la modération dans la conception des produits industriels.

Avertissement
Ces articles, couvrant ces dix dernières années, ont été choisis par Yves Deforge qui a modifié, modifié, supprimé ou réécrit quelques paragraphes et ajouté des illustrations. Les bibliographies ont été laissées telles quelles.



ETUDE DE LA REVUE « LE COURS AGRICOLE ET RURAL »
(1954-1971)

1- Lieux de consultation des archives

Le lieu de consultation a été la Bibliothèque nationale de France (BnF).

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

La revue naît en juin 1954 avec un numéro hors série et cesse de paraître en juillet 1971. Sa publication est mensuelle. Son nombre de pages est en moyenne de 28 à 32 pages durant toute la vie de celle-ci. Son format de 24x15 à l’origine, passe à 21x27 en 1962. A cette même époque, 1962, selon une fiche retrouvée à l’intérieur de l’un des numéros, le tirage était de 2000 exemplaires.
Ce sont les Editions Foucher qui publient cette revue. Elle couvre à l’origine les besoins en formation et en informations des sections de formations professionnelles ménagères agricoles et agricoles.
170 numéros sont parus entre 1954 et 1971. La partie de la revue concernant l’enseignement ménager rural, disparaît en septembre 1958 pour être reprise par la revue « Le cours ménager » chez le même éditeur, les éditions Foucher.

3- Evolution éditoriale

Dès le premier numéro hors série de juin 1954, on peut remarquer la collaboration des responsables du secteur formation du Ministère de l’Agriculture, comme en témoigne l’éditorial du premier numéro hors série signé par l’Inspecteur Général de l’Agriculture C. Roche (annexe n°1) et de M. Galli, administrateur civil au Ministère de l’éducation nationale pour les rubriques de l’enseignement général, Ministère qui avait à l’époque en charge le secteur formation agricole, collaboration que l’on retrouve jusqu’à la fin de vie de cette revue.
Malgré l’absence de publication d’un comité de rédaction pendant toute la vie de cette revue, cette dernière a revu très régulièrement ses rubriques, ce qui montre un dynamisme certain dans l’évolution de cette revue et de son contenu.

3-1 Périodes

Quatre périodes sont à distinguer.
La première (1954-1956) avec le titre « Le cours agricole et ménager agricole. Journal des maîtres et maîtresses ».
La seconde (1956-1958) avec un changement de sous-titre « Le cours agricole et rural. Journal mensuel des maîtres et maîtresses de l’enseignement agricole et ménager agricole ».
La troisième (1958-1962) avec deux changements de sous-titre « Le cours agricole et rural. Journal mensuel des maîtres et maîtresses de l’enseignement agricole » (suppression de la rubrique enseignement ménager rural qui passe dans la revue Le cours ménager) et en septembre-octobre 1960 « Le cours agricole et rural. A l’usage des maîtres et maîtres des cours complémentaires ruraux et de l’enseignement agricole et rural postscolaire » qui consacre le passage de la responsabilité des instituteurs situés dans le secteur rural aux professeurs des cours complémentaires ».
La quatrième (1962-1971) avec un changement de sous-titre « Le cours agricole et rural. Revue pédagogique ».

3-2 Rubriques

Deux grandes rubriques sont à distinguer.
La première concerne les disciplines générales de formation dans les sections et diplômes de l’enseignement agricole et rural avec les rubriques suivantes : enseignement général, sciences, calcul, français, comme en témoigne la table des matières récapitulative des articles de l’année publiée dans le n°10 de juillet-août 1955 (annexe n°2). Mais dès 1956 la partie enseignement général ne comprend qu’une seule rubrique sur les quatre existantes : enseignement général avec l’apparition de la physique en 1958.
La seconde catégorie concerne les disciplines techniques. En 1954-1955 on relève 6 grandes rubriques : enseignement économique et social, équipement et travaux manuels, sciences agricole et technologie, agriculture générale et productions végétales, zootechnie générale et production animales, enseignement féminin. Mais dès 1956 ces rubriques sont modifiées pour trois d’entre-elles et une rubrique est ajoutée :
- « les facteurs de la production agricole » remplace « équipement et travaux manuels »,
- « les industries de transformation » remplace « sciences agricole et technologie »,
- « l’enseignement ménager » remplace « l’enseignement féminin »,
- « la production forestière » est ajoutée.
Avec la réforme de l’enseignement agricole (loi du 2 août 1960 et décret du 20 juin 1961), la revue modifie les rubriques d’enseignement général et professionnel et fait l’objet d’un éditorial de R. Pouzet, n°1 de septembre-octobre 1962 : « la plupart des articles concerneront désormais les rubriques inscrites aux programmes des cycles I, II et III de l’enseignement agricole. Ils en traiteront les parties les plus essentielles dans la mesure où il apparaîtra nécessaire de « faire un pont » entre l’enseignement doctrinal et la formation professionnelle des élèves. Par voie conséquence, seront traitées dans la revue certaines matières du programme que les maîtres risquent de ne trouver nulle part ailleurs, tout au moins présentées sous cette forme […] Le contenu des articles correspondra, en principe, à une leçon d’une heure […] ». Les rubriques sont donc dorénavant inspirées de cette réforme des programmes de l’enseignement agricole de 1960, sans toutefois les reprendre systématiquement et dans tous les numéros (sciences naturelles, sciences physiques et chimie, sciences économiques, sciences techniques agricoles, enseignement pratique, mathématiques, langues, histoire-géographie, français, rapport hebdomadaire) : article de R. Richard chef du bureau des programmes et des questions de pédagogie à l’I.N.A dans le n° 1de septembre-octobre 1962 et éditorial de J.M. Soupault directeur général de l’enseignement et des affaires sociales au ministère de l’agriculture dans le n°1 de septembre 1963.
Chaque année, le numéro de juillet-août contient les textes des sujets d’examen. Dès la première année le n°10 de juillet-août 1955 publie des questions orales posées dans l’académie de Rennes à la session 1953 lors du CAP de réparateur de machines agricoles et des questions d’hygiène et législation posées lors des CAP de charron, bourrelier et de cordonnier.

3-3 Exemples de sommaires

Les sommaires figurent en première page qu’à partir de septembre-octobre 1956. La sélection de 4 sommaires témoigne bien de l’évolution de cette revue entre le début et la fin de sa vie.


1ère période (1954-1956)
Il s’agit du sommaire du premier numéro hors série de juillet-août 1954 reconstitué à partir des articles qui y figurent (annexe n°3).
2ème période (1956-1958)
Sommaire du n°1 de septembre-octobre 1956 (annexe n°4).
3ème période (1958-1962)
Sommaire du n°1 de septembre octobre 1958 (annexe n°5).
4ème période (1962-1971)
Sommaire du n°10 de juillet-août 1971 (annexe n°6)

4- Sujets traités et auteurs

Les auteurs peuvent regroupés en plusieurs catégories dont la plus importante est celle des ingénieurs. Figure parmi cette catégorie des ingénieurs agronomes, des ingénieurs en chef, principaux, des eaux et forêts, des arts et métiers.
Parmi les membres de l’enseignement, figurent des professeurs d’ENNA (Toulouse), d’ENSET en sciences et techniques économiques détaché au CERPT, professeurs mais aussi des cadres de l’enseignement agricole, comme les corps d’inspection générale et de l’agriculture, de l’inspection primaire, des directeurs de centre d’enseignement ménager et de cours postscolaires agricoles, des haras, de l’école nationale d’agriculture de Grignon et des docteurs vétérinaires.
Enfin des personnalités interviennent sur des sujets divers : des inspecteurs des lois sociales ou des représentants d’entreprise telle que PECHINEY-PROGIL.
De nombreux auteurs écrivent régulièrement et sont donc fidélisés par les éditions Foucher : M. Labriot ingénieur A&M et professeur en mécanique et dessin industriel, E. Groutel pour le textile et pour les ingénieurs agronomes, MM.Dorgemont, Jussiaux, Dauphin. Certains écrivent aussi dans d’autres revues des éditions Foucher comme L. Giordano.

4-1 La rubrique « Editorial »

La revue publie peu d’éditoriaux. Mais, comme nous l’avons déjà signalé, ce sont les éditions Foucher et des responsables de l’enseignement agricole qui signent les quelques éditoriaux existants. Citons chronologiquement ces quelques éditoriaux :
- « A nos lecteurs » par L. Roche, Inspecteur Général de l’agriculture, n° hors série juin 1954 ;
- « L’enseignement technique et l’agriculture » par H. Montagnan, Inspecteur général de l’enseignement technique, n° avril 1955 ;
- « Introduction » à propos de la réorganisation des rubriques et du sommaire par les Editions Foucher, n°1 septembre octobre 1956 ;
- « Notre nouveau programme » par les éditions Foucher, n°1 septembre octobre 1958 ;
- « Histoire et géographie du monde rural » par M. Russiaud, n°8 mai 1959 ;
- « A nos lecteurs » à propos des nouveaux programmes par les éditions Foucher, juillet août 1960 ;
- Editorial, sans titre, à propos du nouveau format et sous/titre à l’occasion du changement de programme, par R. Pouzet, n°1 septembre octobre 1962 ;
- Editorial, sans titre, de soutien de l’administration à la revue par J.M. Soupault, Directeur général de l’enseignement et des affaires professionnelles et sociales au Ministère de l’Agriculture, n°1 septembre octobre 1963 ;
- Editorial, sans titre, de soutien par R. Bauduin, Inspecteur Général de l’Instruction publique, n°4 janvier 1964 ;
- « Réforme de l’enseignement agricole et civilisation scientifique » par R. Roche directeur de collège agricole, n°7 avril 1964 ;
- « La double influence des efforts éducatifs » par R. Coquibus, professeur de Lycée Agricole.

4-2 Articles techniques

Dès le début apparaissent des articles généraux en pédagogie et organisation de l’enseignement, comme par exemple les « Méthodes de l’enseignement postscolaire agricole (n°5 février 1955) ou l’enseignement du calcul dans les cours postscolaires agricoles (n°6 Mars 1955). Ils sont suivis de quelques autres articles d’orientation pédagogique que se produisent des réorientations dans les programmes (voir ci-dessus 3-2 –rubriques).
Il est à noter que l’enseignement général est traité dans la revue dès janvier 1957, et en particulier en français, au travers de « centres d’intérêt » directement en rapport avec des sujets techniques tels que le porc, la forêt, les applications de l’électricité, le maïs, le tracteur agricole, etc.
Pour les articles techniques, comme ceux de l’enseignement général, dès la première période la quasi-totalité des articles se terminent par des questions et un exercice pratique comme en témoigne le n°1 de juillet août 1954 (annexe n°7). Mais la publication de cette forme d’évaluation est abandonnée quelques années plus tard.

4-3 Croisement des informations avec la revue TAS

A notre connaissance, il n’y a qu’un seul article extrait de la revue Technique, Art, Science par H. Montagnan, « L’enseignement technique et l’agriculture », qui figure dans cette revue (n°7 avril 1955).

Conclusion

Cette revue dont la vie a été extrêmement courte, 17 années, a couvert les besoins en formation des professeurs de l’enseignement agricole dans la période où celui-ci était sous la tutelle du Ministère de l’éducation nationale comme toutes les autres formations techniques, puis dans la première période où il est passé sous la tutelle du Ministère de l’agriculture.
Il faut noter la qualité et le haut niveau technique des articles de cette revue du fait même de la qualité des auteurs qui ont participé à leur rédaction.
Les éditions Foucher qui ont couvert ce secteur particulier de l’enseignement technique pendant une période où le développement rural s’est fortement industrialisé (1954-1971), a certainement contribué au développement de l’enseignement technique qui a cette époque était fortement cloisonné puisque plusieurs revues coexistaient à la même époque chez le même éditeur (Le cours féminin et Le cours ménager). On suit bien en effet dans l’évolution de cette revue, comme dans celles des autres secteurs de l’enseignement ménager et des enseignements dits « féminins », l’abandon progressif et officiel du cloisonnement des filières de métiers par l’arrêt dans leur parution et parfois par un regroupement au sein d’une seule revue.

I.RAK
septembre 2005
ANNEXE N°1

REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »
EDITORIAL DU N° HORS SERIE JUIN 1954

« A NOS LECTEURS »

La formation professionnelle des jeunes gens et des jeunes filles de nos campagnes, se destinant à l’agriculture, présente des aspects particuliers dont le plus marquant est l’extrême dispersion des centres ou établissements d’enseignement dans lesquels elle est dispensée. De ce fait, les maîtres se trouvent dans la plupart des cas relativement isolés et ils éprouvent de grandes difficultés pour constituer et tenir à jour la documentation dont ils ont besoin.

Si une telle documentation est toujours nécessaire, elle s’avère indispensable dans le cas présent, en raison de l’évolution constante et parfois très rapide des faits techniques, économiques ou sociaux en agriculture, évolution dont l’enseignement agricole doit tenir compte s’il veut rester vivant et efficace.

Or, si l’on trouve dans la plupart des secteurs de l’enseignement des revues ou des documents pédagogiques à l’usage des maîtres, il n’en existe pas de semblable pour l’enseignement agricole de base, à l’exception de certaines publications, fort intéressantes sans doute, mais à diffusion très limitée et inadaptées parfois aux besoins réels des usagers.

Les Editions Foucher, qui, depuis longtemps, publient des documents pédagogiques à l’usage des maîtres des établissements relevant de l’enseignement technique, ont décidé de combler cette lacune en créant le « Cours agricole et rural ».

Nous avons le plaisir de présenter le premier numéro de cette publication, avec l’espoir qu’elle sera appréciée de ses futurs abonnés.

Certes, l’extrême diversité des formules et des programmes d’enseignement agricole pouvait compliquer la tâche des rédacteurs du « Cous Agricole et Rural ». Dans certains cas, en effet, cet enseignement s’adresse à des élèves de cours complémentaires possédant une bonne formation générale ; dans d’autres, par contre, il intéresse des jeunes gens et des jeunes filles de cours postscolaires ; dans d’autres, enfin, il est destiné à des adolescents fréquentant des cours saisonniers à scolarité parfois très brève.

C’est dans cet esprit qu’à été conçu le « Cours Agricole et rural ».

Il nous est apparu, toutefois, que les maîtres appartenant respectivement à l’un des trois groupes ci-dessus font appel pour une large part à une documentation sensiblement identique, de laquelle ils peuvent ensuite extraire les éléments les plus valables pour l’enseignement dont ils sont chargés.

L’expérience dictera les adaptations nécessaires, mais dès à présent ce nouveau fascicule des Editions Foucher nous paraît intéresser la très grande majorité des maîtres et maîtresses chargés de l’enseignement agricole.
L. ROCHE, Inspecteur Général de l’Agriculture ANNEXE N°2

REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »

TABLE DES MATIERES 1954-1955
(Extrait du N° 10 JUILLET-AOUT 1955)

- Enseignement général : liste de 8 articles

- Sciences : liste de 10 articles

- Calcul : liste de 7 articles

- Français : liste de 18 articles

- Enseignement économique et social : liste de 15 articles

- Equipement. Travaux manuels : liste de 20 articles

- Sciences agricoles. Technologie : liste de 19 articles

- Agriculture générale et productions végétales : liste de 22 articles

- Zootechnie générale et productions animales : liste de 26 articles

- Enseignement féminin : liste de 32 articles
















ANNEXE N°3

REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »

SOMMAIRE (RECONSTITUE) DU N°1 juillet-août-septembre 1954

- Enseignement général
. L’organisation pédagogique d’un centre d’enseignement postscolaire agricole. Conseil à un débutant. E.LE POTTIER professeur de cours agricole, St Gratien.
. Le laboratoire au cours postscolaire agricole. Les analyses physiques des sols. R.MARTINET professeur de cours agricole Rosendaël.
. Cours complémentaires. Français. Le professeur de lettres plaidera t’il non coupable ? R.CARON, ancien élève de l’EN de St Cloud, Inspecteur de l’enseignement primaire.
. Enseignement scientifique. Classe de 5ème. Conditions matérielles indispensables au bon fonctionnement d’une telle classe. Les programmes actuellement prévus : garçons, filles. G.DELEPLACE, professeur de cours complémentaires.

- Equipement. Travaux manuels
. La machine agricole. Formation technique et professionnelle des mécaniciens réparateurs de machines agricoles.R.Labriot, Ingénieur A&M, professeur de l’enseignement technique, ancien chef de fabrication de machines agricoles.

- Enseignement Economique et social
. Principes d’économie rurale appliqués à la gestion des petites et moyennes exploitations. L.ROCHE.
. Les différentes catégories d’exploitations agricoles. R.POUZET.

- Sciences agricoles. Technologie
. Le sucre. R.VEISSEYRE, professeur ENA Grignon.

- Agriculture générale et productions végétales
. La culture du maïs. PH. JUSSIAUX, Ingénieur agronome.
. Les prairies temporaires. R.ROUGERIE, Ingénieur principal des services agricoles.

- Zootechnie générale et productions animales
. Le contrôle laitier. G.CHARLOT, chargée de recherches à l’institut national de la recherche agronomique.
. Le topinambour dans l’alimentation des animaux de ferme. J.MICHARDIERE, Ingénieur des services agricoles.
. Le porc. P.ZERT, Ingénieur agronome.
. Le mouton. Dr FAYE, vétérinaire conseil, Fédération nationale ovine.

- Enseignement féminin
. La pullorose. Dr V.THIERY, Directeur du laboratoire national des recherches vétérinaires.
. Nettoyage et désinfection des ustensiles laitiers. Y.URION, professeur d’enseignement ménager agricole, Turckheim.
. Le poussin d’un jour. A.BONNET, professeur à l’E.N.E.M.A. Coëtlogon.

ANNEXE N°4

REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »

SOMMAIRE (RECONSTITUE) DU N°1 SEPTEMBRE OCTOBRE 1956

- Introduction. L.E.F.

- Enseignement général.
. Centre d’intérêt : « Le potager ». L. GIORDANO, Cours agricole, Taverny.

- Enseignement économique et social.
. L’organisation scientifique du travail en agriculture. Jean PIEL-DESRUISSEAUX, directeur de l’I.O.S.T.A.

- Les facteurs de la production agricole. Technologie des machines.
. Les distributeurs d’engrais. R.LABRIOT, Ingénieur A&M, professeur de l’enseignement technique.
. Les moissonneuses batteuses.J.DAUPHIN, Office national interprofessionnel des céréales, Paris.

- Les industries de transformation.
. Le cidre. Conservation, altération, législation. R.VEISSEYRE, E.N.A. Grignon.

- Agriculture générale et production végétale.
. Sels de potasse et fumure potassique des cultures. S.PONTAILLER, Ingénieur agronome.

- Zootechnie générale et production animale.
. Le cheval. Etat des chevaux en France. Me CHOLLET, professeur d’enseignement ménager agricole.
. Aviculture. Anatomie de la poule.

- Enseignement ménager.
. Valeur alimentaire de la viande de porc. Melle BOURZEIX, professeur Uzerche.
. Conservation familiale des fruits à pépins. Utilisations culinaires. Melle URION, E.M.A. Turckheim.










ANNEXE N°5

REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »

SOMMAIRE (RECONSTITUE) DU N°1 SEPTEMBRE OCTOBRE 1958

- Editorial
. Notre nouveau programme. L.E.F.

- Français
. Rédaction. L.GIORDANO, Cours agricole Taverny.

- Mathématiques
. Longueurs et surfaces. L.GIORDANO, Cours agricole Taverny.

- Histoire naturelle
. Botanique. La racine. L.GIORDANO, Cours agricole Taverny.

- Géologie
. Qu’est-ce que la géologie ? L.GIORDANO, Cours agricole Taverny.

- Physique
. Nouveau programme. La pesanteur, la chaleur, l’électricité. J.P.HIMBER

- Les moyens de production
. Le milieu : l’atmosphère, les vents. E.LE POTTIER, C.C.A. de St Gratien.
. Les biens d’équipement : le choix du tracteur en fonction des caractéristiques de l’exploitation. R.CARRILLON, Ingénieur du génie rural au C.N.E.E.M.A.

- Technologie agricole
. Le raisin. L.ORIZET, Inspecteur général à l’I.N.A.O.

- Les productions animales
. Zootechnie générale. L.GORVAN, Ingénieur D.S.A., Bergerie nationale de Rambouillet.
. La production ovine. Etude du mouton, conformation, races. J.ROUEL, Directeur des services agricoles de Dordogne.

- Législation rurale et droit civil
. Notions juridiques sur les obligations. R.MENASSEYRE, Docteur en droit.








ANNEXE N°6

REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »

SOMMAIRE DU N°10 JUILLET-AOÛT 1971

- Français
. Epreuve de baccalauréat (G) : « Si vous étiez né indien »(G.Douart)- Explication de texte : »Gnathon » (La Bruyère)- Orthographe et grammaire ; dictée de B.EP.C. « Mon instituteur » (P.Gaxotte) ; « L’espionnage industriel et domestique » (C.Ducamp) – Travail de style. R. QUIEDEVILLE.

- Sciences économiques et humaines
. L’O.R.T.F. et les postes périphériques – Les ressources de l’O.R.T.F., quelques aspects et problèmes de l’O.R.T.F., la radio, la télévision. R. QUIEDEVILLE
. L’intégration dans les circuits de distribution des produits agricoles. Différentes formes d’intégration verticale ; développement de l’intégration en amont et en aval de l’agriculture ; l’intégration en agriculture – Exemple de contrat. R. CASTEL.
. La prescription instinctive ou libératoire. Conditions de la prescription ; interruption, suspension de la prescription ; les différentes prescriptions. R. MENASSEYRE

- Biologie
. Le bactériophage. La découverte du bactériophage ; caractère spécial de ce virus, morphologie, reproduction. Les applications du bactériophage de d’Hérelle ; sensibilité de quelques espèces bactériennes. F. MERIGOT DE TREIGNY.

- Etude du sous-sol
. Terrain quaternaires : le Bassin d’Aquitaine. Histoire et structure géologique, climat – Le Toulousain. Vocation des sols. H. AYRAL

- Agriculture générale
. Etude sur le poireau. Les exigences du poireau, techniques culturales, les variétés.

- Table des matières année 1970-1971












ANNEXE N°7

REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »

N°1 JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 1954

Questions et exercices

- Les prairies temporaires
Questions

. Qu’appelle-t-on prairies temporaires ? Quel intérêt présentent-elles ? Quelles sont les plantes qui entrent dans leurs compositions dans votre région ? Citez quelques mélanges courants ; comment exploite-t-on ces prairies ?

Exercice

. Préparer un herbier :
1° Avec ces différentes plantes ;
2° Avec les différents mélanges.
. Semer dans votre jardin en même temps : trèfle, luzerne, ray-grass et fétuque ; comparer les résultats : rapidité de repousse après la coupe, abondance des récoltes.

- Le topinambour dans l’alimentation des animaux de ferme

Questions

. Qu’est-ce qu’un topinambour ? Sa valeur alimentaire ?
. Qu’entend-on par :
- éléments de combustion ;
- éléments de construction ;
- éléments de fonctionnement.

Exercice

. Apporter au cours une pomme de terre et un topinambour : les comparer extérieurement ; tracer sur votre cahier deux colonnes sur lesquelles vous inscrirez la composition, les propriétés, les qualités de chacun de ces tubercules.
. Indiquez les quantités de pommes de terre et topinambours récoltées sur un are ; difficultés de récolte, de conservation.
. Que préférez-vous pour l’alimentation des animaux et pourquoi ?






ETUDE DE LA REVUE : CIBLES (1982-1996)

1- Lieux de consultation des archives

La Bibliothèque nationale de France (BnF). L’ancien rédacteur en chef, Paul Fournier, nous informe qu’il prévoit de déposer une série complète des revues aux archives départementales de Loire Atlantique.

2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur

La revue paraît de 1982 à 1996. Trois numéros paraissent par an dès le début. Mais sa date de parution est irrégulière. En fin de vie un seul numéro par an est parfois édité. En dehors de cette certaine irrégularité dans la parution de 34 numéros, dont 3 numéros doubles, d’autres caractéristiques particulières sont à souligner :
- des fascicules numérotés et non périodiques de plans de projets techniques en feuillets détachables sont publiés de façon indépendante : nous avons noté que des numéros avaient été publiés mais ils ne sont pas tous présents à BnF;
- deux ouvrages hors série.
Lors de la consultation à la BnF, il a été constaté que le n° 20 était manquant ainsi que n’étaient présents que les n° 1, 2, et 9 des fascicules.
Le nombre moyen de pages dans un format 210x270 se situe entre 68 et 84 pages selon les numéros et les années et régulièrement agrafé à partir du n° 25.
Il s’agit d’une coédition ENNA Nantes-CRDP de Nantes jusqu’au n° 9. Ensuite la revue fait appel à des imprimeurs extérieurs lorsque l’association Cultures et techniques, créatrice de la revue, prend la responsabilité complète de toute la chaîne (rédaction, composition, impression, diffusion). L’association Delta (Développement de l’enseignement et des langages technologiques appliqués) dont le siège social est le centre de formation des PEGC du Mans pour l’éducation technologique au collège, collabore ensuite avec la revue pour publier des dossiers techniques et pédagogiques de projets techniques pour le collège.
Le public auquel s’adresse cette revue, est essentiellement composé des professeurs dispensant un enseignement professionnel et général dans les Lycées d’Enseignement Professionnel (LEP), ainsi que les professeurs de technologie collège, voire les disciplines générales de collège.

3- Evolution éditoriale

L’éditorial du premier numéro annonce et explicite les visées et les objectifs du comité de rédaction (annexe n°1) :
- organe de liaison et d’échanges entre les professeurs de LEP et les professeurs de collège pour promouvoir des actions interdisciplinaire et inter niveaux ;
- volonté d’action pour le décloisonnement entre les disciplines et par la promotion des travaux d’équipe en ouvrant le champ d’horizon de la recherche pédagogique ;
- ouverture sur l’ensemble des disciplines enseignées et sur le monde extérieur pour dépasser la simple association des disciplines proches, donc favoriser la diffusion d’expériences des liaisons entre les disciplines qui dépasseraient ainsi des disciplines a priori sans liens, à l’exemple des projets d’action éducative ;
- échanger des exercices et donc favoriser la concertation pédagogique entre maîtres de cycles d’enseignements différents pour réduire la méfiance qui est préjudiciable aux élèves et créer ainsi une ouverture et une liaison entre des enseignements que, tout, souvent divise, par un courant d’échanges.

Cette revue voulue par les professeurs formateurs de l’ENNA et auxquels sont associés les professeurs formateurs du centre de formation des PEGC du Mans, notamment ceux qui ont en charge de la formation des professeurs d’EMT, aujourd’hui les professeurs de technologie, témoigne bien au travers de toute sa vie de ce souci de favoriser une pédagogie renouvelée en liaison étroite avec toutes les recherches de l’INRP et de l’université.
On remarque ainsi que si la culture des formateurs est déjà interdisciplinaire du fait de l’expérimentation du contrôle continu en LEP et de la pédagogie de projet technique en collège, les articles et les dossiers témoignent de cette compétence à promouvoir des actions initiées par le ministère de l’éducation nationale.
Dès 1984 lorsqu’il est lancé l’expérimentation des 4ème et 3ème expérimentales en LEP qui deviennent 4ème et 3ème technologiques en 1987 et pouvant être ouvertes en convention avec les collèges, la revue s’inscrit dans la publication d’articles fondamentaux et des dossiers techniques et pédagogiques d’expériences interdisciplinaires provenant des équipes. D’ailleurs le centre de formation des professeurs de LEP, l’ENNA de Nantes, est désigné comme étant le siège du centre de ressources national pour les actions de réflexion et de formation interdisciplinaire des animateurs académiques coordonné par deux corps d’inspection générale : sciences et techniques économiques (Mme C. Vuillet) et sciences et techniques industrielles (M. D. Siciliano). La revue affiche en 1986 et en première de couverture « Centre national de ressources pour les 4ème et 3ème technologiques ». Cette action est relayée pendant de nombreuses années au travers d’articles et de dossiers. Cependant les actions innovantes et les débats en particulier autour de la réforme des horaires et des diplômes en lycées professionnels, sont toujours présentées dans les différents numéros et jusqu'à la fin de la vie de la revue, ce qui fait de celle-ci une revue couvrant le champ des lycées professionnels et du collège dans ses formations d’éducation technologique que sont les classes de 4ème et 3ème technologiques et dans une moindre mesure de la technologie.

Cette place importante sur le plan de l’interdisciplinarité est due au fait de l’existence pendant cette période 1982-1996, certes du contrôle continu en LEP dans lesquels les rédacteurs avaient au départ une grande expérience, mais aussi des 4ème et 3ème technologiques en LEP, puis au collège, de la mise en œuvre pédagogique des projets d’actions éducatives en C.E.S. et LEP, de l’existence des classes préprofessionnelles de niveau, de l’expérimentation du GEREX soutien (Groupe d’Etudes, de Recherches et d’Expérimentations) fondé sur l’évaluation formative complétant le contrôle continu en LEP en français, puis dans les autres disciplines. D’une façon plus générale la revue s’inscrit et prend une place remarquée dans la dynamique du mouvement pédagogique des années 1980 de la formation au travail en équipe des professeurs à partir de thèmes (l’évaluation, la pédagogie de projet, etc.) et des dispositifs particuliers et innovants de formation des élèves cités ci-dessus.

Un comité de rédaction de 13 membres est publié dès le premier numéro. Il est composé à l’image de la volonté d’orientation interdisciplinaire par des professeurs formateurs de différentes disciplines et représentant les deux catégories d’établissement : LEP et Collège. Mais il comporte aussi des universitaires qui s’intéressent aux LEP et à l’éducation technologique, ceci dés le premier changement de comité de rédaction en décembre 1985 (n° 10) où apparaissent dans les collaborateurs permanents B. Charlot, B. René et une représentante de l’INRP A. Gonnin. Les créateurs et animateurs de la revue sont les deux rédacteurs en chef sont Paul Fournier et Françoise Poupet professeur d’ENNA (enseignement général : le premier d’histoire géographie, la deuxième de lettres). Ils sont également présents lors du deuxième changement de comité de rédaction en 1994 (n° 30). Lors du dernier changement de comité de rédaction tel qu’il apparait dans le n°33, s’il subsiste, après le départ à la retraite de F. Poupet, un seul rédacteur en chef, P. Fournier professeur en histoire géographie. Les collaborateurs permanents disparaissent et certains rejoignent le comité de rédaction. A noter la collaboration permanente de J. Davy, IEN et professeur d’IUFM de l’association Delta.

3-1 Périodes

Deux périodes sont à distinguer, même si la ligne éditoriale reste inchangée.
La première (1982-1985) est caractérisée par des changements annuels de maquettes en première de couverture.
La seconde (1986-1996) est annoncée et présentée par une nouvelle maquette et une réorganisation de celle-ci, en particulier avec un enregistrement à commission paritaire de presse et trouver des soutiens financiers même si l’équipe qui s’est « étoffée, reste bénévole et militante ».

3-2 Rubriques

On ne peut pas observer une évolution précise des rubriques à des périodes déterminées. On peut cependant relever quelques points de repères et des constantes.
Tout d’abord, il y a des constantes compte tenu de la ligne éditoriale, c’est la présence d’un dossier qui correspond en général au thème annoncé à partir du n°5, et une publication régulière et fournie d’informations sur des articles, des ouvrages, de recherches pédagogiques, etc.
Ensuite dés le n° 7 les articles sont regroupés en trois rubriques : actualité, dossier et documentation. Cette organisation n’est pas toujours exactement maintenue dans les numéros suivants, notamment lorsque les numéros traitent complètement d’un thème précis, ce qui est parfois le cas.
Enfin, contrairement aux autres revues de l’enseignement technique de la même époque, les articles ne sont pas classés par discipline ou matière, ce qui prouve bien le respect des objectifs déclarés lors de la parution du premier numéro de publier des expériences interdisciplinaires, ce qui fait l’originalité de cette revue par rapport aux autres.

3-3 Exemples de sommaires

Pour montrer la diversité des articles et de l’organisation des rubriques selon le moment de la vie de la revue nous proposons d’examiner quatre sommaires qui témoignent du contenu des articles à des périodes différentes de sa vie :
- n° 1 sans annonce thématique (annexe n° 2) ;
- n° 7 avec annonce d’un dossier thématique intitulé « Bureautique » qui montre l’évolution des rubriques dans une organisation en trois parties : actualité, dossier, documentation (annexe n° 3) ;
- n° 12-13 avec le thème « Propositions pédagogiques pour aider les élèves à construire leur réussite scolaire » (annexe n° 5) et n° 21 avec le thème « 4ème et troisième technologiques » (annexe n° 6) dont les dossiers occupent la quasi-totalité des numéros ;
- sommaire du n° 33 thématique « Qualité et formation » (annexe n° 4).



4- Sujets traités et auteurs

Trois grandes catégories de sujets peuvent être distinguées.
D’abord des textes militants de type débats, avec une rubrique irrégulière « courrier des lecteurs », qui, sans être appelés éditoriaux, n’en donnent pas moins une ouverture originale que peu de revues de l’enseignement technique osent publier. Ces textes signés ou non, sont majoritairement des textes écrits par les professeurs formateurs de l’ENNA de Nantes.
Ensuite des articles pédagogiques fondamentaux, qu’ils soient signés par des responsables d’innovations, des chercheurs, des cadres de l’éducation (comme C.Pair, D. Bloch, A. Elie, Ph. Merieu, M. Postic, R. Bourdoncle, A. De Peretti, C. Baudelot, V. Troger, L. Tanguy, F. Best, J. Astolfi, etc.), des corps d’inspection (L. Géminard, Galivel, Fuelie, Jacquemard, etc.) ou des formateurs membres ou non du comité de rédaction (P. Fournier, G. Baloup, A. Gonnin, etc.) et des professeurs de toute la France. Signalons par exemple quelques articles :
- « L’expérience de LEP au service de tous : vers une évaluation formative, le contrôle continu » (objectif d’apprentissage, contrat, autonomie) par G.Renaud, (n° 8, 1984) ;
- « 4ème et 3ème technologiques : propositions pédagogiques pour aider les élèves à construire leur réussite scolaire » par G. Baloup, C. Delamare, A. Gendrot professeurs d’ENNA et animateurs du centre de ressources et qui remercient l’inspection générale de la façon suivante : « L’aide et les encouragements de C. Vuillet, Inspecteur général, ont largement contribué à la réalisation de ce dossier. Qu’elle en soit remerciée pour avoir compris et soutenu nos initiatives » (n°12-13, 1986) ;
- « Technologie et objet technique » par J. Davy et J. P. Pigrée avec une représentation schématique de la démarche technologique (n° 15, 1987) ;
- « Une culture technologique. Contresens, illusions ou nécessité ? » où la question « du « pourquoi enseigner » précède ici celle du « comment enseigner » par L. Géminard I.G. honoraire, président de la COPRET (n° 15, 1987).
Enfin l’information sur la documentation disponible (analyse de revues scientifiques, techniques, pédagogiques, de la presse éducative, d’ouvrages, index thématiques, etc.) est particulièrement exceptionnelle par sa qualité autant que par son exhaustivité. Par exemple l’analyse des ouvrages récemment parus, ne se contente pas d’une lecture descriptive et « neutre » mais donne des éléments critiques qui orientent le lecteur vers les points forts et les points faibles (exemple n° 10, 1985). Les ouvrages, thèses et articles de la recherche, innovations INRP et autres en rapport avec l’enseignement technique, sont systématiquement signalés.
Récapitulons les titres, thèmes et/ou dossiers de l’ensemble des 34 numéros :
n° 1 : Cinéma ; n° 2 : Poésie et enseignement. Avec des menuisiers ; n° 3 : La commande numérique des machines. Littérature et géographie du Japon ; n° 4 : Les projets d’action éducative : des projets pour quoi faire ? ; n° 5 : Comédiens dans l’école ; n° 6 : Espaces scolaires mode d’emploi ; n° 7 : Bureautique ; n° 8 : Contrôle continu ; n° 9 : Des livres pour les jeunes ; n° 10 : Ecole entreprise : le rapport Bloch ; n° 11 : Le corps à l’école ; n° 12-13 : Propositions pédagogiques pour aider les élèves à construire leur réussite scolaire ; n° 14 : BEP CAP : rénovation ; n° 15 : La technologie au collège ; n° 16 : Histoires des techniques : au carrefour des disciplines ; n° 17 : Culture technique, sciences, communication ; n° 18-19 : Elargir la voie du bac : baccalauréats professionnels ; n° 20 : 4e et 3e technologiques, projet pédagogique, tome 1 ; n° 21 : 4e et 3e technologiques, projet pédagogique, tome 2 ; n° 22 : Culture technique en développement ; n° 23-24 : Des instituts universitaires pour former des enseignants à leur profession ? ; n° 25 : la schématisation ; n° 26 : Articles sur l’évaluation, les programmes, l’apprentissage, la technologie, les IUFM ; n° 27 : L’approche systémique ; n° 28 : Le paysage ; n° 29 : Questions sur les Lycées professionnels ; n° 30 : Technologie des collèges ; n° 31 : Histoire du travail et de la formation professionnelle ; n° 32 : Pédagogie du patrimoine ; n° 33 : Qualité et formation ; n° 34 : Autodidaxie. Tables générales 1982-1996.
Pour les fascicules hors série:
- en collaboration avec l’association Delta  du centre de formation des professeurs de technologie du Mans : n° 1 : Minuteur de jeux ; n° 2 : Labydext .
- en collaboration avec l’association Ecole-musée de l’académie de Nantes : n° 8 : les musées partenaires éducatifs ; n° 9 : Les anneaux de la mémoire ; n° 10 : Les anneaux de la mémoire.
Pour les ouvrages hors série :
- Ecole-Europe-Entreprise.
- La formation des professeurs de l’enseignement technique et professionnel dans les IUFM.

4-1 La rubrique « Editorial »

En fait il y a peu d’éditoriaux au sens strict. Comme il été dit précédemment, le premier article de chaque numéro assure souvent cet office. C’est un point de vue interrogatif, voire critique avec une analyse pédagogique sur un sujet éducatif récent, en particulier des réformes, des textes, etc.
Par exemple, sur la présentation des objectifs de la revue (n° 2, 1982), nous avons extrait le passage suivant «  […] Qui sont les rédacteurs de Cibles ? Divers sont les âges, leurs spécialités, leurs origines universitaires, leurs responsabilités dans le système éducatif, leurs engagements politiques et syndicaux. Certains d’entre-eux ont quelques pouvoirs dans l’institution scolaire, mais la revue n’est pas l’organe d’une hiérarchie, ni le porte parole d’instruction officielle. Cibles est un lieu de rencontre, d’échanges et d’expression, pour des enseignants qui croient que, dans la crise actuelle, tout effort de transformation des pratiques pédagogiques suppose, à l’initiative de vraies équipes pédagogiques ou de groupes d’élèves, des actions décentralisées, et une véritable formation initiale et permanente des maîtres. On ne change pas les mentalités par des lois ou circulaires, le bulletin officiel n’est pas une bible […] ». Autre exemple à propos de l’expérimentation d’une 4e préparatoire, deux articles signés « Cibles » interrogeant cette création sont publiés sous les titres significatifs suivants : « Education à la technique : un contenu à préciser » (n° 7, 1984), et « Quel avenir pour les LEP, création des 4e préparatoires expérimentales » (n° 8, 1984).
Néanmoins, si les éditoriaux des numéros n° 1 et 2 fixaient les objectifs de la revue, l’éditorial de l’avant dernier n° 33, (annexe n° 4), mentionne les trois raisons qui ont participé à l’arrêt de sa parution, et en particulier la non reprise par l’IUFM de Nantes des structures matérielle et matérielle existantes. L’éditorial du n° 34 confirme et entérine la décision de cesser la publication en donnant la liste exhaustive des articles, des auteurs et des matières parus entre 1982-1996 sous le titre de « tables générales ».

4-2 Articles techniques

Comme cela a été dit précédemment, la revue se voulant promouvoir et traiter principalement des aspects interdisciplinaires, son comité de rédaction s’appuient néanmoins sur des sujets techniques et des textes officiels (programmes, circulaires) des disciplines de l’enseignement général et technique des LEP et de l’éducation technologique en collège.
S’agissant des sujets techniques, si parfois certains articles et dossiers sont traités à l’intérieur des 34 numéros (exemples : la commande numérique des machines, bureautique, etc.), l’ensemble des articles est d’ordre didactique, c'est-à-dire qu’il s’agit d’articles développant l’enseignement de contenus disciplinaires (exemples : le projet technique dans le secteur des techniques biologiques et sociales (n° 17), le projet technique dans le secteur des sciences et techniques industrielles et le secteur tertiaire (n° 21)).
Certains fascicules hors série quant à eux, publient des exemples très complets, avec un dossier technique (schémas, dessin d’ensemble, dessin de définition, etc.) et un dossier pédagogique (organisation des séquences, cahier des charges, etc.) comme en témoigne le sommaire n° 1 sur le minuteur de jeux (annexe n° 8).

4-3 Croisement des informations avec la revue TAS

Dans une certaine mesure, cette revue se rapproche de la ligne éditoriale générale de la revue Technique Art et Science (TAS) (1946-1977) en publiant des articles de formation dans un grand nombre de disciplines générales et techniques de l’enseignement technique mais en y ajoutant la dimension interdisciplinaire.

Conclusion

Il est incontestable que cette revue a fourni entre 1982 et 1996 aux professeurs de LEP et de collèges, des articles et documents d’une grande richesse sur le plan des pratiques d’interdisciplinarité dans l’enseignement technique professionnel et l’éducation technologique à vocation de culture générale. Les pratiques innovantes de l’époque dans les CES et les LEP tels que les PAE, le contrôle continu des connaissances, etc., et mettant en jeu l’interdisciplinarité, ont été soutenues et popularisées par cette revue et son équipe.
Née en 1986 à l’heure d’un essor considérable de la formation pédagogique des maîtres en raison de la création des Missions Académiques à la Formation des Personnels de l’Education Nationale (MAFPEN), elle arrive aussi au moment de la disparition en 1983 de la revue « Le cours industriel » pilotée par une autre ENNA, celle de Paris-Nord. En 1990 et sans la concurrencer, la revue « Les publications de Montlignon » nait et traite de l’enseignement de la technologie au collège dans ses trois domaines disciplinaires d’économie et gestion, d’électronique et de mécanique. Cet enseignement de la technologie fait aussi l’objet d’articles dans la revue Cibles. Mais cette dernière revue se distingue en couvrant les disciplines générales de LEP et de collège.
On peut caractériser cette revue comme étant celle de la formation et de l’information réactive aux problématiques didactiques et pédagogiques de l’époque. Elle met ainsi à la disposition des professeurs dans des délais très brefs, toutes les informations disponibles et commentées en matière de recherche et d’innovation. Cette importante collecte est aussi due à une collaboration exceptionnelle et constante du centre de documentation de l’ENNA de Nantes.
L’ensemble et la forme des sujets traités, confèrent à cette revue de l’enseignement technique, une originalité difficile à égaler et qui ne l’a pas été jusqu’à ce jour (2005) au sein des IUFM qui ont pris le relais de ces formations.

I.RAK
octobre 2005






ANNEXE N° 1

 REVUE  « CIBLES »

EDITORIAL DU N°1 DE MARS 1982

Une nouvelle revue, pourquoi ?

L’idée de publier une revue n’est pas née spontanément de notre esprit. Depuis longtemps elle nous est suggérée par les générations de stagiaires qui passent en ENNA ou bien encore, par les conseillers pédagogiques que nous rencontrons, au hasard de nos visites que nous leur faisons dans les lycées d’enseignement professionnel. Les uns et les autres voudraient voir naître un organe de liaison entre l’institut pédagogique qu’ils quittent à l’issue de leur formation et leur champ d’expérimentation journalière. D’autre part les échanges que nous avons pu avoir avec nos collègues, professeurs de Lycée et collège, témoignent d’un même désir de rencontres, tant est grand le sentiment d’isolement du maître dans son établissement, en sa classe et cela malgré les récentes tentatives de mettre sur pied des équipes pédagogiques pluridisciplinaires. La nécessité de tels échanges étant soulignée, il nous faut maintenant réfléchir sur les objectifs de notre action. Des revues pédagogiques il en existe ; il suffit pour s’en convaincre de s’assurer des abonnements au CRDP. Est-il bien raisonnable d’ajouter à leurs listes déjà longues, un nouveau bulletin dont les buts pédagogiques seraient identiques à ceux des publications déjà parues ? Pourquoi concurrencer des collègues qui oeuvrent dans un sens bien précis, à l’usage d’enseignants aux spécificités diverses ? Il nous paraît nécessaire de nous orienter vers une autre perspective et de combler ce qui nous semble être une lacune dans la diffusion de certains travaux. En effet trois directions s’offrent à notre recherche, qui toutes trois relèvent et d’une action interdisciplinaire et d’une ouverture hors des cadres étroits des différents ordres d’enseignement.

Décloisonnement entre les disciplines

La bivalence de certains maîtres de L.E.P. et de CE.S. est un fait. Quand bien même les instructions officielles ne leur recommanderaient pas – quand cela est possible – de lier entre elles les disciplines leur enseignement, le bon sens le leur dicterait. On sait aussi que les professeurs n’enseignant qu’une discipline forment une équipe pédagogique avec leurs autres collègues de disciplines également spécifiques. Dans cet esprit, de nombreux travaux ont déjà été menés à l’ENNA ou ailleurs. Faut-il que l’expérience des uns soit perdue pour les autres ? La pratique sérieuse et efficace de l’interdisciplinarité exige toujours de longues heures de lecture et de recherche ou même de simple compilation de documents. Publier un dossier sur telle ou telle étude interdisciplinaire, c’est fournir à un collègue qui ne jouirait ni du temps n des moyens matériels nécessaires, un véritable instrument de travail ; c’est ouvrir le champ d’horizon de la recherche pédagogique et susciter chez d’autres collègues des expériences similaires dont l’échange ne pourrait qu’être éminemment profitable à l’ensemble du corps professoral.





ANNEXE N°1
Une nouvelle revue, pourquoi ? (suite)

Ouverture sur l’ensemble des disciplines enseignées et sur le monde extérieur : les projets d’action éducative

Répondant à un souci d’osmose entre les disciplines et faisant encore plus éclater le cloisonnement des enseignements, les PAE nous permettent d’étendre nos recherches bien au-delà des disciplines proches qu’il était jusqu’alors plus courant d’associer. Là encore, la relation des travaux en ce domaine trouverait en la revue un canal naturel de diffusion. Grâce à de telles expériences, les professeurs découvriraient les relations qui peuvent éventuellement exister entre les enseignements a priori sans liens ; le champ éducatif s’élargirait grâce à la rencontre de personnalités extérieures et, grâce aussi au travail en commun de tous les collègues. Cela nous amène au troisième volet de nos objectifs : l’ouverture sur d’autres ordres d’enseignement.

Ouverture sur les collèges et sur les lycées

A l’heure où l’on cherche à promouvoir l’enseignement technique et à aligner certains programmes des LEP sur ceux des collèges, ne serait-il pas profitable de comparer et parfois même de conjuguer les pratiques sociales de maîtres appartenant à différents ordres d’enseignement mais qui ont tous pour but l’épanouissement intellectuel d’élèves sensiblement du même âge et parfois du même niveau. Les collèges ne sont plus uniquement les pépinières privilégiées de futurs bons élèves du second cycle ; les LEP ne sont pas uniquement les guettos des « laisser – pour – compte » du premier cycle. Bon nombre d’exercices peuvent convenir aux uns et aux autres, et, à l’heure où l’on parle tant de concertation des échanges pédagogiques entre maîtres de cycles d’enseignement différents, réduiraient considérablement une méfiance qui ne peut être que préjudiciable aux élèves.

Pour toutes les raisons énumérées ci-dessus, on ne pourrait que se réjouir de la naissance d’une revue dont l’objectif premier serait de créer une ouverture et une liaison entre des enseignements que, tout, souvent divise. Certes il ne faut pas faire de l’interdisciplinarité la voie royale et unique de la recherche pédagogique. Il ne s’agit pas non plus d’y voir une panacée qui réduirait miraculeusement les échecs scolaires. Chaque matière garde et doit garder sa spécificité sans laquelle il ne peut y avoir de véritable connaissance. Nous tenons aussi à préciser que notre revue ne se fermera pas à des expériences propres à chaque matière, à la condition toutefois que celles-ci sortent du domaine de la simple recette pédagogique pour atteindre à une réflexion générale du problème posé. Ce que nous proposons de faire c’est d’engranger les travaux et de créer entre les professeurs un courant d’échanges fructueux pour une véritable rénovation pédagogique.

Il est bien évident que de telles perspectives ne peuvent s’ouvrir que si les collègues répondent à la concertation qui lui est proposée. Nous attendons leurs témoignages, leurs suggestions, leurs travaux afin que s’établisse une véritable coopération entre tous et entre toutes les disciplines.

Cibles 

ANNEXE N° 2

 REVUE  « CIBLES »

SOMMAIRE DU N° 1 MARS 1982

- UNE NOUVELLE REVUE…POURQUOI PAS ?

- REFLEXIONS ET PRATIQUES : LE CONTE
. Si le conte leur était conté par C. ROUSSEAU
. L’île au diable par le LEP de Chars
. Le conte en 2ème année de CAP par S. BRODZIAK et K. VENCO

- RECHERCHES DOCUMENTAIRES : ESPACE VECU EN CHINE
. La Longue Marche et la République Populaire de Chine : grandes divisions du territoire chinois par P.FOURNIER, F. CROZAS, G. LE GARREC, PH. MORIN

- DOSSIER : CINEMA, une expérience interdisciplinaire
. Histoire : Aux origines du cinéma (culture et technique)
. Langage cinématographique : « Le désert »
. Cinéma et littérature : Du texte à l’écran
. « Le troisième homme » (Graham GREEN et Carol REED)
. Ateliers
. Exposition : Le cinéma fantastique
. Enquêtes – Cinémercredis à Nantes
- Une littérature de l’image
- Festival des Trois Continents

- INFORMATIONS
. La presse à l’école

- LIBRES OPINIONS par G. BOUNIN

- LIVRES

- COUURIER DES LECTEURS

- BLOC-NOTES










ANNEXE N° 3

 REVUE  « CIBLES »

SOMMAIRE DU N° 7 « BUREAUTIQUE » DE JUIN 1984

ACTUALITE

Débats – Education à la technique, un contenu à préciser.
Formation des maîtres – Deux ans après (entretien) par A. DE PERETTI
Terrains – Clés pour le C.L.E.M.I. par C. FESTOC
Formatique – Formatique et informatique par G. JACQUESSON
Objectifs – L’interdisciplinarité au collège par B. X. RENE

DOSSIER : LA BUREAUTIQUE, nouvelles techniques, nouveau travail

Hier…aujourd’hui – Au pays des bureaucrates par F. POUPET
- Femmes au bureau par C. DAUPHIN, P. PEZERAT
Bureautique par C.DELAMARE
Bibliographie
Femmes et bureautique par E. MONOD, M. GLOGAU

DOCUMENTATION

Dans le mille – « Regard sur les Françaises » de M. Sarde par C. GUSLEVIC
Que lire de 13 à 18 ans ? – « Chipez-leur donc leurs collections » par F. POUPET
Faîtes le point – Ecologie par R. de MILLER
Bulletin signalétique – La presse d’éducation (périodiques généraux).




















ANNEXE N° 4

 REVUE  « CIBLES »

SOMMAIRE DU N° 33 « QUALITE ET FORMATION » DE 1996

La situation de CIBLES

L’invité
- L’art de la vulgarisation scientifique par P. LASZLO

Synthèse
- Evolution sociale et changements dans l’école (perspectives générales) par Y. LE MEUR

Terrain
- Enquête auprès des jeunes issus de SES par F. PIQUEREAU

Ecole – entreprise
- Une école ? Une entreprise ? Une école entreprise par L. BOULLENOT et M. PINOT

International
- Eduquer aux technologies, un point de vue anglo-saxon par D. LAYTON

Livres et revues

Livres jeunes
- 10 de cœur par O. PERDRIAL

Passé des techniques – Présence d’une culture
- La rupture du pont suspendu d’Angers, analyse d’une catastrophe par P. FOURNIER

DOSSIER
QUALITE ET FORMATION

- Introduction par R. FORTIN et P. FOURNIER

- Enseignement de qualité et conception du travail : d’une recherche de conformités à la mobilisation des compétences par A. ROCOBOY

- Le modèle de processus pédagogique par R. FORTUN

- Démarche qualité dans un établissement scolaire par J. DUPONT

- Management et qualité totale : conditions et étapes de réalisation par A. KERMARREC

- La qualité dans l’enseignement n’est pas la qualité dans l’entreprise par N. LACOMBE et J. RENARD

- L’objection du pouvoir par J. RENARDANNEXE N° 5

 REVUE  « CIBLES »

SOMMAIRE DU N° 12-13 «  PROPOSITIONS POUR AIDER LES ELEVES A CONSTRUIRE LEUR REUSSITE SCOLAIRE »
3ème et 4ème trimestre 1986

- Avant-propos par M. POSTIC
- Introduction

Le cahier des charges
- Guide de lecture des textes fondateurs
- Définir un projet en 4ème et 3ème technologiques

Questions de méthodes
- Travailler en équipe pédagogique. Capacités  « transversales » par G. BALOUP
- Quelques objectifs « transversaux ». Taxonomie de BLOOM. Emploi du temps nouveau par B. HOSTEIN

L’aide méthodologique

Situations d’apprentissage
- Outil pour prévoir une situation didactique
- Techniques de fabrication : une situation didactique par G. BALOUP, A. GENDROT, G. FUEILE
- Tertiaire : pour une pédagogie du tertiaire par C. DELAMARE
- Sciences physiques : outils et méthodes pour réussir par A. GENDROT et M. MASSON

Eléments pour un premier bilan
- Enquête en quatrième technologique. Statistiques nationales par M. BOUCHON
- Echecs et réussite à Nantes. S’orienter après la 3e technologique par G.VERMEERSCH

Annexes
- Objectifs prioritaires pour l’entrée en seconde ou en BEP. Français, par F. MARTIN et P. SEGUIER
- Bibliographie générale. Mathématiques et sciences par J. P. ORHAN

Hors dossier :
- Livres jeunes. Rubriques coordonnées par F. POUPET
- Répertoire de la presse de l’éducation (périodiques généraux) par P. FOURNIER







ANNEXE N° 6

 REVUE  « CIBLES »

SOMMAIRE DU N° 21 « PROJET PEDAGOGIQUE 4e et 3e TECHNOLOGIQUES. Centre national de ressources ENNA de Nantes » n° 21 de 1989

Introduction : technologie et projet technique
- Mettre en œuvre le projet pédagogique par G. BALOUP et A. GENDROT
- Technologie en 4e et 3e technologiques. Pour quoi faire ? par A. BIANCIOTTO et P. BOYER
- Qu’est-ce qu’un projet technique ? par C. DELAMARE

1ère partie : projet technique en sciences et techniques industrielles
- Introduction par L. BOULLENOT, J. P. PICARD ; J. DOULIN
- Si le B.O. m’était conté…sous forme de référentiel par MM. GALIVEL, ROBINET, et LEBEAUPIN
- « Lynx » machine à percer par le LEP J. P. DORIS de Dives sur mer
- Appareil à découper le polystyrène par effet thermique par l’académie de Toulouse

2ème partie : projet technique en sciences et techniques économiques

3ème partie : retour sur le projet pédagogique
- Pour entrer rapidement dans le projet pédagogique par A. GENDROT et G. BALOUP
- Réussir l’articulation des projets
- Dix propositions pour élaborer, gérer, et évaluer en équipe un projet pédagogique par G. WIEL
- Orientation et projet personnel de l’élève par M. LAVIGNE

Hors dossier

- Livres jeunes : Sciences fiction, rubriques coordonnées par F. POUPET
- Recherches de l’INRP
. Politiques de formations en entreprises par N. BOUSQUET et C. GRANDGERARD
. Origines sociales, orientation, projets professionnels des élèves de l’enseignement agricole public











ANNEXE N° 7

 REVUE  « CIBLES »

EDITORIAL « PAS D’ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE »
n° 33 de 1996

LA SITUATION DE CIBLES

Il faut se rendre à l’évidence :

a) Après l’intégration de la formation des professeurs de l’enseignement professionnel dans les IUFM, Cibles ne pouvait plus être, au sein d’une telle structure, exactement le même revue.

b) Par l’envoi de prospectus à tous les établissements secondaires publics et privés, nous avons tenté, au printemps dernier, de relancer une revue pédagogique fondée sur le dialogue entre toutes les disciplines pour la prise en compte, à tous les niveaux du système éducatif, de thèmes liés au monde de la technique et de la formation professionnelle. Cette tentative, probablement mal conduite, a échoué et l’enseignement général persiste, semble t’il, à se tenir éloigné de ce monde.

c) Du fait de la retraite, à la fin de cette année scolaire, de Paul Fournier, la cheville ouvrière de la rédaction et de l’administration de la revue, il était nécessaire, pour continuer la publication, de recruter sur budget propre un cadre expérimenté dans le secrétariat de rédaction. L’échec de l’opération précédemment décrite nous interdit de l’envisager actuellement.

Dans ces conditions, le comité de rédaction a décidé de ne pas chercher à sauver Cibles au prix d’un acharnement thérapeutique aléatoire et d’arrêter la publication de la revue à la fin de cette année scolaire, après le prochain numéro qui sera le trente quatrième.

Notre situation financière nous permettra de proposer à nos collègues différents solutions pour qu’ils puissent profiter de leur avoir. Qu’ils se reportent au prochain et dernier numéro. A tous ceux dont l’abonnement se termine avec ce numéro, nous enverrons le prochain avec la facture de 50 francs, sauf avis contraire de leur part à nous faire parvenir sans délais.











ANNEXE N° 8

DOSSIER « DELTA » : LE MINUTEUR DE JEUX, FASCICULE N° 1 MAI 1986

- Réalisation : équipe de formateurs et stagiaires (promotion 84-85) du Centre de formation régional PEGC – LE MANS
. formateurs : J. P. Pigrée, J. Davy, B. Charlot, J. P. Brazillier, avec la collaboration de G. Luby, M. Chatillon ;
. stagiaires : D. Le Guillouzer, T. Le Niniven, E. Baudouin, C. Oury, E. Garnier, G. Letort, P. Guezou, P. Mounet, E. Barbier, I. Orhand, B. Cavalier, P. Marchand, G. Fardin, F. Thépaut, C. Coubin, P.Barbot, C. Ferré, P. Lopez.
- Expérimentation : collège « le plateau » du Mans, dans la classe de Jérôme Bruneau.
- Rédaction : J. P. Pigrée et Annie Even.

LE MINUTEUR DE JEUX
- Introduction. Objectifs des séquences. Bon de commande.
DOSSIER TECHNIQUE
- Schéma fonctionnel, de principe. Nomenclature. DT 01
- Cablage. DT 02
- Fonctionnement du minuteur. DT 03
- Plan d’ensemble. DT 04
- Dessin de définition. DT 05
- Développement. DT 06
DOSSIER PEDAGOGIQUE
- Séquences n°1 à 5. FP 01 à 05
- Cahier des charges. FP 08
- Le bon de commande : généralités. FP 09 avec FP 12
- Tableau comparatif d’offres. FP 10
- Le bon de commande : conception. FP 11
- Les flux économiques. FP 12 avec FP 09
- Maquette pédagogique et nomenclature. FP 13 01
- Maquette opérateur à retard. FP 13 02
- Maquette générateur de signaux périodiques FP 13 03
- Le fonctionnement du module de signalisation. FP 14
- La fonction d’opérateur à retard. FP 15
- La fonction de générateur de signaux périodiques. FP 16
- Fonctionnement du minuteur. FP 17
- Réalisation du circuit imprimé. FP 18
- Soudage des composants sur le circuit imprimé. FP 19
- Cahier des charges du châssis du minuteur de jeux. FP 20
- Le pliage du châssis. FP 21
- Raccordement par soudage d’un élément électrique et d’un fil. FP 22
- Implantation et soudage des composants. FP 23
- Organisation des postes de travail. FP 24
- Mesure du temps. La lignée. FP 25
- A la recherche de mise en forme des thermoplastiques. FP 26
- Montage de pliage. FP 27



















































ANNEXE A

QUELQUES TEXTES EXTRAITS
DES REVUES *












*Les titres des revues sont ceux existant à la date de la parution du texte






































TEXTE N°1
(Le cours professionnel et commercial, n° 1, octobre 1939)

UN ENCOURAGEMENT OFFICIEL

Les cours professionnels tiennent déjà une place importante dans l’apprentissage français. La loi Astier les a rendus obligatoires ; une heureuse addition les a fait rentrer dans les heures de travail. La France en devrait être peuplée. Or, quel que soient les progrès accomplis depuis que ces lois sont en vigueur, il s’en faut que tous les jeunes gens et jeunes filles employés dans le commerce et dans l’industrie reçoivent cette instruction professionnelle que la loi et la raison considèrent comme le complément de l’apprentissage pratique. Leur valeur professionnelle en souffre, car en dépit des légendes favorables à l’apprentissage « sur le tas », il n’est si bonne pratique qui puisse remplacer les lumières de l’intelligence. Boileau dit que :
« Ce qui l’on conçoit bien s’énonce clairement »
Il faudrait ajouter :
Ce que l’on conçoit bien se fait facilement.
Mais l’éducation populaire ne souffre pas des lacunes des cours professionnels. Car le peuple, presqu’ici adolescents et adultes, n’a guère été instruit qu’à propos du métier, l’enseignement technique n’ayant jamais négligé l’enseignement général.
*
Les certificats d’aptitude professionnelle provoqueraient des remarques semblables. Ils couronnent les cours professionnels et leur donnent leur vraie signification. Les cours qui n’y préparent point sont suspects et faibles. La bonne volonté qui s’y dépense est inefficace. On ne peut dire que le certificat d’aptitude professionnelle borne et détermine l’apprentissage. La plupart des métiers vont au-delà. Il indique du moins une instruction professionnelle déjà sérieuse et des progrès marquent dans notre pays cette ascension de la culture ouvrière qui fait le mieux augurer de l’avenir.
Autant que l’industrie, le commerce où la routine a peut-être plus de prise, ne peut des cours professionnels, des certificats d’aptitude professionnelle. Le commerce veut instruction. Il la faut étendue et variée selon les formes et les degrés de la pratique commerciale qui est aussi diverse que la pratique industrielle. Elle doit être différente pour le commerce actif et les emplois de bureau, opposés d’esprit et d’aptitude. On commence à le comprendre et la multiplication, la diversité des cours professionnels dans ces dernières années réjouissent les bons juges.
*
Mais toute cette instruction commerciale est difficile. Elle est souvent mal donnée, mal reçue. Trop de maîtres, trop d’élèves se contentent de peu quand il faudrait beaucoup, de vieux quand il faudrait du neuf, de superficiel quand il faudrait du précis. On voit des livres et en abondance. Ils ne sont pas tous faits pour guérir le mal.
J’ai souhaité qu’une Revue pédagogique fût consacrée aux Cours professionnels commerciaux. En voici une qui veut remplir ce rôle. On m’en a exposé le plan qui est clair, les intentions, que je vois bonnes et sérieuses. On y trouvera des sujets d’ordre général, des textes administratifs, une part importante consacrée à la pédagogie et même une tribune libre, car les discussions ne manqueront point. Qu’elle naisse donc, qu’elle soit utile, qu’elle réussisse ! Je le désire très vivement pour cet enseignement commercial qui m’inspire tant d’espoir.
H.LUC. Directeur général de l’Enseignement technique

TEXTE N°2
(Le Cours industriel, n° 8, mai-juin 1971)

PUISSE-T-IL RENAITRE DE SES CENDRES

Il m’incombe le pénible devoir d’écrire l’éditorial du dernier numéro du Cours Industriel. Ainsi cette revue achève sa course après plus de quarante ans d’exercice, puisque le premier numéro a daté de 1941.
Il est instructif de se retourner sur ce long passé pour considérer à la fois les constantes et les transformations de l’enseignement technique industriel.
A cet égard, l’ensemble des fascicules du C.I. fournit une documentation unique en son genre qui ne manquera pas d’alimenter la recherche historique.
La période de la guerre porte la marque de l’influence du psychotechnicien suisse Carrard, dont les principes d’analyse cartésienne appliqués à l’apprentissage gestuel ont été préconisés par l’institut de la rue Dareau où les professeurs d’atelier recevaient une formation rapide.
Nous avons connu dans les centres d’apprentissage de 1945-1946 nombre de collègues qui appliquaient encore cette méthode, assez singulière à l’égard de la psychomotricité, car les apprentis débutaient en maniant un rabot sans fer ou une lime sans dents.

En 1946, la création des E.N.N.A. a marqué un changement de cap complet, tant au point de vue idéologique et doctrinal qu’au point de vue méthodologique.
Il s’agissait d’élaborer une doctrine cohérente de la formation professionnelle en milieu scolaire.
Jusqu’alors les maîtres d’atelier étaient considérés comme des moniteurs, jouant le rôle de contremaîtres parmi leurs élèves. Désormais ils sont devenus professeurs à part entière. Ils ont dispensé un enseignement unitaire, orienté vers la fabrication : technologie générale et professionnelle, lancements d’exercice (supposant une analyse préalable des opérations), démonstration d’atelier, suivie de l’entraînement des élèves sur le poste de travail.
Ainsi les E.N.N.A., en collaboration avec l’Inspection Générale de l’Enseignement technique et avec le corps des Inspecteurs de l’Enseignement technique, ont établi les bases d’une pédagogie des enseignements professionnels dans l’esprit de ce que Georges Friedmann a appelé l’humanisme technique.
A partir de ce moment, le Cours Industriel a joué un rôle capital d’information, de diffusion et d’échanges, d’abord sous la responsabilité de M. Connesson, premier directeur de l’E.N.N.A. de la rue de la Roquette.
Nous renvoyons nos lecteurs aux nombreuses études de F. Canonge, d’A. Campa, de J. Lignon et de beaucoup d’autres rédacteurs. On peut dire que ces études ont énoncé la charte éducative des établissements du Technique Court.
Rappelons-en les principes-clés :
- Il est indispensable d’associer étroitement la formation de la pensée et la formation professionnelle : toute opération manuelle ou mécanique se justifie par une rationalité orientée vers l’efficience. Mais, du fait même de cette rationalité, la finalité éducative de cet enseignement est de former l’intelligence de nos élèves. Selon le titre d’un article de F. Canonge, la réflexion du technicien devient une discipline de l’esprit.
- Toute opération efficace suppose la connaissance des propriétés des matériaux (sinon les lois physiques) sur lesquels s’exerce l’action de l’ouvrier qualifié.
Cette connaissance ne peut être acquise par les élèves que grâce à une méthode inductive, fondée sur l’observation des phénomènes techniques. L’observation, la comparaison, la mesure, la manipulation, l’expérimentation seront les moyens essentiels de la formation de l’esprit.
Le modèle théorique nous en est fourni par la méthode expérimentale.
Appliquée à la pédagogie, cette démarche a donné lieu à la méthode dite de la redécouverte.
- Toutefois, si la méthode scientifique consiste le « modèle », il n’empêche que la pensée technique a ses finalités propres : créer des objets, mettre au point des installations fonctionnelles. Elle a des exigences spécifiques où interviennent des facteurs humains, sociaux, économiques, ainsi que des impératifs inhérents à la fabrication elle-même.

Il est indispensable que les futurs ouvriers soient sensibilisés à la réalité complexe du « milieu technique ».
Depuis la période qui s’échelonne entre 1945 et 1958 environ, jusqu’à la période récente, l’enseignement technologique n’a cessé d’évoluer en fonction des progrès scientifiques et industriels, en fonction des réformes de l’enseignement, en fonction aussi des contradictions internes de notre société en transformation.
Nos méthodes ont été reformulées de façons diverses : formation fondée sur la production de travaux industriels, pédagogie par thèmes de fabrication, contrôle continu, enfin formation par objectifs.
Il n’en reste pas moins vrai que, sous la diversité des reformulations, des constantes demeures aussi fermes que le roc.
D’abord, la réalité de l’activité technique : même si les moyens de production sont de plus en plus mécanisés et maintenant « informatisés », l’industrie ne cesse de réaliser des transformations matérielles. Les savoirs éclairant l’action de l’ouvrier relèvent toujours de la démarche expérimentale et de la logique scientifique.
Ensuite, la réalité psychologique de nos élèves. En 1983, nous avons encore affaire à des adolescents qui, à maints égards, se situent à un stade d’évolution mentale intermédiaire entre celui des « opérations concrètes » et celui des opérations « abstraites », selon la distinction bien établie par Piaget.
Nos méthodes d’enseignement doivent mettre en œuvre tous les moyens qui favoriseront ce passage d’un niveau à l’autre. Sur la base concrète de l’observation et de la manipulation, il convient de susciter chez les élèves la détection des facteurs intervenant dans un phénomène technique, faire appel à leur sens de l’hypothèse, bref mobiliser les ressources mentales qui développeront chez ces jeunes la combinatoire, l’esprit expérimental, la généralisation qui fonde le raisonnement déductif.
Enfin impératif social : si nous devons former des ouvriers et des techniciens opérationnels après un délai normal d’adaptation dans l’entreprise, nous devons en même temps préparer ces jeunes à se promouvoir plus tard dans le sens d’une formation continuée. C’est pourquoi notre enseignement devra veiller à insérer ses objectifs à court terme dans les objectifs à long terme d’une formation très largement humaine.
Ainsi nos finalités éducatives resteront réalistes.

Le Cours industriel a donc été l’organe d’expression de nos recherches et de nos convictions. Il a porté un témoignage public de nos buts, de nos méthodes et de nos réalisations pédagogiques.
Organe de réflexion et d’action, il a rassemblé tous les aspects de l’éducation technique : aspects psychologiques, sociaux, scientifiques, technologiques. Il a largement ouvert ses colonnes à toutes les spécialités professionnelles ; Il a fait une large part aux enseignements scientifiques et littéraires (rappelons-nous telle chronique de notre collègue Georges Court).
Les avantages multiples d’une telle entreprise apparaissent de soi.

La collaboration à une revue oblige l’enseignant à sortir de sa tour d’ivoire. Et, au-delà de l’expression orale inhérente à sa fonction, à s’engager par l’écrit. Toute prise de position publique oblige à la rigueur de pensée, à la synthèse.
Ecrire est un moyen d’auto-contrôle qui rejaillit sur les formes de notre propre enseignement.
Par ailleurs, publier nous conduit à nous exposer à la critique, à soutenir la controverse, à nous rectifier, à prévenir les erreurs possibles, voire à dénoncer les pédagogies aventureuses
Mais encore, cette revue a été pour nous tous un prolongement de notre enseignement. Elle a fourni aux stagiaires, aux jeunes professeurs, aux maîtres auxiliaires de précieux moyens d’information. Elle a aidé des professeurs à poursuivre leur promotion par des conseils utiles à la préparation de concours.
Enfin le C.I. a constitué une plateforme d’échanges, un nœud d’amitié entre les gens du technique, tous au service de la même cause.

Tant d’avantages nous laissent espérer que cette disparition due à la crise économique n’est que temporaire.
Nous attendons que quelque éclaircie dans un ciel d’averse donne à l’oiseau de reprendre son essor.

H. GIRIAT
E.N.N.A. Paris Nord






























TEXTE N° 3
(Le cours agricole et rural n°1, septembre octobre 1959)

INFORMATIONS PEDAGOGIQUES :
la circulaire ministérielle 143 du 25-7-1957

La circulaire ministérielle n° 143 du 25 juillet 1957, relative à l’enseignement agricole, définit clairement les techniques auxquelles doivent se reporter les professeurs et les maîtres de cet enseignement pour en faire un moyen efficace de formation de base.
Après deux ans d’application, il nous a paru utile, en ce début d’année scolaire, d’en reprendre les points essentiels, et ce nouvel examen nous est d’autant plus agréable que cette circulaire a, en quelque sorte, « officialisé » des méthodes que les rédacteurs de cette revue n’avaient cessé et ne cessent de préconiser depuis le début, c'est-à-dire 1954.

* Le journal de classe

« Objet d’une tenue régulière, d’additions journalières du 1er octobre au 14 juillet suivant, le journal de la classe et des activités, rendu obligatoire par une circulaire antérieure, doit permettre de suivre le maître dans leurs divers travaux. Il constitue un témoignage de grand prix qui permet une évocation et une reconstitution de la vie postscolaire…En ce qui concerne les études elles-mêmes, l’organisation des cours doit être complétée. Si la matière des programmes de l’enseignement agricole proprement dit est désormais répartie de façon correcte, il n’en est pas de même pour l’enseignement général (français, calcul), où se fait sentir l’absence d’une prévision nettement établie des notions à étudier ».
Cette absence de prévision dans le programme d’enseignement général n’avait pas été sans frapper l’équipe de rédaction du Cours agricole et rural. Aussi a-t-il été adopté un programme de travail concernant aussi bien le français, les mathématiques que la physique, la botanique, la chimie, etc., et répondant aux besoins de formation générale des élèves, en basant celle-ci sur des cas concrets.
Il suffit d’examiner le soin avec lequel l’auteur des articles de « physique » en traite les principes et leurs applications à la ferme, pour constater le souci avec lequel il prépare son enseignement en vue de l’axer sur les connaissances auxquelles l’agriculteur de demain recourra.

* Les activités scolaires

Le nombre réduit des heures de fréquentation obligatoire rend difficile la tâche des maîtres-agricoles qui, en peu de temps, doivent enseigner un programme étendu, orienter les élèves vers des réalisations pratiques intéressant la vie familiale et professionnelle. Plus encore qu’ailleurs, il importe ici d’utiliser activement les heures de scolarité, d’éviter les temps morts, de proscrire les occupations formelles. Les copies ou les dictées de résumés, d’énoncés, constituent des pratiques depuis longtemps abandonnées à l’école primaire et qui ne doivent pas trouver refuge au cours postscolaire.
En effet ces méthodes sont vraiment périmées, et l’on peut s’étonner qu’aujourd’hui encore, certains enseignants y recourent, sous prétexte de ne pas disposer des moyens nécessaires à un enseignement en profondeur (livres, duplicateur, ronéo). Dicter des résumés à des élèves qui, le plus souvent, ont perdu l’habitude d’écrire vite, dont la main s’est alourdie et dont l’esprit n’a pas toujours la vivacité nécessaire pour suivre normalement et convenablement le rythme de celui qui dicte, est une profonde erreur. Quoi de plus fastidieux et de plus rebutant, en effet, pour ces élèves, que d’écrire à longueur de minutes des textes qu’ils ne consulteront peut-être jamais, en un cahier plus ou moins bien tenu. Ces méthodes primaires leur donne l’impression d’être de jeunes écoliers. Ne risquons-nous pas, en fin de compte, de les rebuter et de les éloigner d’un cours où l’on passe son temps à écrire et non pas à discuter ?
Pour que l’élève s’intéresse à l’enseignement postscolaire agricole, il faut qu’il y puise des explications aux faits de la vie quotidienne. Il faut qu’il rapporte chez lui, présentées sous une forme simple, des informations qui soient à la portée des parents et qui puissent être utilisés par ceux-ci.

* L’enseignement postscolaire est efficace dans la mesure où, à travers les enfants, il sert aux parents.

« Pendant les leçons ou à leur suite, il convient donc de n’écrire, au cours postscolaire, que ce qui vaut vraiment d’être conservé, et dont, le moment venu, un jeune exploitant pourra tirer un parti utile sur les questions limitées auxquelles les livres restent encore étrangers ; celles, par exemple, que signalent les Services du Ministère de l’Agriculture. Les notes sont brèves, correctement rédigées, d’une orthographe exacte et d’une écriture appliquée ».
Soulignons particulièrement ce passage : « il convient de n’écrire que ce qui vaut d’être conservé ».
Nous avons conseillé la conception de tels résumés et, durant l’année 1955-1956, nous en avons proposés.
Afin d’éviter des pertes de temps, nous conseillons également de remettre à l’élève des résumés préparés à l’avance, des notes brèves rédigées par des services spécialisés. En un mot, des documents très simples, mais très explicites.

* Les activités extrascolaires

« En ce qui concerne l’instruction générale, il convient d’éviter en classe les moments qui souvent se prolongent où chaque élève, traitant un exercice, s’absorbe dans une activité silencieuse. Le temps manque pour chercher patiemment la solution des problèmes d’arithmétique et pour effectuer une première ébauche des travaux de rédaction. Pour assurer le plein emploi des heures de scolarité et l’efficacité de l’enseignement, ces travaux doivent être préparés à la maison, puis repris en classe sous la direction du maître ».
Cette préparation de l’élève en dehors de la classe favorisera l’amicale discussion que doit être le cours d’enseignement postscolaire. Rappelons que ce qui importe avant tout, c’est de « déscolariser » l’enseignement agricole, et de pas donner à l’apprenti l’impression qu’il n’est qu’un simple prolongement de l’école primaire.
La préparation de l’élève portera non seulement sur les fiches d’enquête, des rapports de manifestation agricole, des essais d’engrais, mais aussi sur des problèmes de calcul proprement dit, ayant toujours un rapport étroit avec le travail de l’agriculteur, sur des moyens de s’exprimer en français : lettres à un fournisseur, à une caisse de prêt, demande de devis, etc.
Il ne faut jamais oublier qu’en agriculture, à l’image de ce qui se passe dans l’industrie, chaque action même limitée, pose un problème. Ce sont des problèmes d’argent : « ai-je avantage à faire telle dépense, en tirerai-je un profit accru ? ». Ce sont des problèmes de temps : « pourrai-je réaliser avec la main d’œuvre et le matériel dont je dispose tel travail dans le laps de temps qui me sera imparti par le climat ? », etc.
Le cultivateur doit de plus en plus écrire : commande de semences, d’engrais, demandes de renseignements à des services techniques, comptes rendus d’essais auxquels il s’est consacré. Il faut qu’il sache exprimer clairement ce qu’il veut, ce qu’il sait, ce qu’il a observé. Chaque type d’action suppose un minimum de renseignements, exprimés suivant un certain ordre. La dictée peut très utilement servir de base de départ.

* Les livres

« Les livres d’étude utilisés selon les conseils des maîtres peuvent faciliter les travaux à la maison. Or, le nombre de livres en usage dans les cours postscolaires est actuellement des plus réduits, et certains élèves n’ont même aucun ouvrage à leur disposition. L’adoption d’un livre d’agriculture à usage individuel est cependant indispensable. Et, si l’on ne peut convaincre les familles d’acquérir des ouvrages de calcul et de français spécialement adaptés, on notera que les ouvrages précédemment utilisés à l’école primaire peuvent encore rendre des services. »
Les événements vont vite. Depuis la parution de la circulaire de 1957 faisant état des vides et insuffisances constatés en la matière, nous sommes heureux de souligner que les Editions Foucher, tenant compte des avis exprimés, ont déjà décidé de mettre à la disposition de l’élève frais émoulu de l’école, des ouvrages à sa portée, explicitant ce que seront ses tâches de demain s’il désire, ce à quoi on ne saurait trop l’encourager, rester à la terre.

L.E.F.
Les Editions Foucher






























TEXTE N°4
(Education Technologique n° 1, juin 1998)

OUVRIR LA REFLEXION

Le premier numéro de la revue EDUCATION TECHNOLOGIQUE apparaît alors que les nouveaux programmes de technologie se mettent en place dans les collèges. Cette revue a pour ambition d’aider les enseignants dans leur pratique, et se propose d’être un lieu de réflexion et de débat sur l’enseignement de la technologie. Elle prend le relais des Publications de Montlignon qui ont cessé de paraître.

Il semble intéressant, à cette occasion de faire le point sur l’évolution des programmes. La finalité de l’enseignement de la Technologie au collège, définie par la COPRET* est maintenue. Il n’est pas inutile de la rappeler :
« - Compréhension, appropriation des démarches de conception, étude, essais, utilisation de produits techniques (objets techniques matériels, organisation d’informations en vue d’un but déterminé),
- Compréhension de l’influence de la technique sur la culture d’une société et empreinte de la technique dans la culture ».
Les activités de production de biens et de services ont été marquées dans la dernière décennie, où l’enseignement de la Technologie s’est installé progressivement dans les collèges, par un formidable développement dans l’utilisation de l’outil informatique. Il n’est pour s’en convaincre que de comparer les outils informatiques, matériels ou logiciels, dont nous disposions à la fin des années quatre-vingt à ceux utilisés aujourd’hui. On ne pouvait ignorer cette évolution. C’est la raison de la place spécifique faite à la technologie de l’information à coté des réalisations sur projet, qui restent au cœur des nouveaux programmes du collège.
Il ne faut pas se méprendre il ne s’agit pas de substituer un enseignement d’informatique à celui de la technologie, ni de considérer que cette dernière discipline est la seule concernée. La découverte proposée aux élèves des diverses applications de l’informatique pour concevoir, produire et transformer des documents, services et objets, doit les conduire à un usage raisonné et autonome de l’ordinateur.
Cet apprentissage prend tout son sens si les compétences acquises sont réinvesties dans toutes les disciplines et particulièrement en Technologie dans les réalisations sur projet.

Le fil conducteur du programme reste bien la réalisation sur projet, notamment à travers la conduite de scénarios tant par l’importance quantitative donnée aux activités qui y concourent et aux compétences qui en résultent, qu’à travers la progressivité proposée tout au long des trois cycles pour l’acquisition de la démarche de projet.
Il ne faut pas opposer les deux parties du programme mais, au contraire, rechercher leur complémentarité, seul moyen de dispenser un enseignement répondant à l’évolution de la production des biens et des services, dont il doit être le reflet.

Pierre Lebon
Inspecteur général de l’Education nationale

* COPRET : Commission Permanente de Réflexion sur l’Enseignement de la Technologie


TEXTE N° 5
(Fiches d’informations pédagogiques et techniques,
n° 102-103, mars-avril 1962)

LE PROGRES TECHNIQUE ET L’EVOLUTION GENERALE DES METHODES DE PRODUCTION
LEURS CONSEQUENCES SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET HUMAINE DES ELEVES DE COLLEGE D’ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE

Toute conception de la formation professionnelle des jeunes apprentis est datée. Elle correspond à un certain état des techniques et à leurs besoins à un moment donné. Depuis 1935, les techniques évoluent rapidement. Le progrès technique s’est accéléré. Avant 1935, les techniques donnaient encore, à bien des gens, l’impression de l’immobilité. Par un effort de décalage bien connu, longtemps après 1935 les définitions de la technique reflètent encore l’ancien état des choses.

QUELQUES DEFINITIONS

Technique : « Ensemble de procédés, bien définis et transmissibles, destinés à produire certains résultats jugés utiles ». Lalande, « Vocabulaire de la philosophie ».
Technique : « Groupe de mouvements, d’actes généralement et en majorité manuels, organisés et traditionnels, concourant à obtenir un but connu comme physique, chimique ou organique ». Journal de psychologie, janvier-mars 1948.
Dans un traité de logique tout récent et d’ailleurs plein d’intérêt, Vergez et Huisman écrivent ceci : « le technicien voulait agir, le savant veut comprendre »… « L’esprit technicien subit une mutation brusque en devenant esprit scientifique ». Ceci doit laisser rêver le technicien ou l’ingénieur de 960. La technique moderne n’est plus cela.
La TECHNIQUE MODERNE se caractérise par le mouvement, le changement, par l’esprit scientifique qui l’imprègne,
a) Par le progrès dans l’équipement matériel,
- dans les machines : je ne citerai que pour mémoire, les machines classiques, les machines à outils multiples, à postes multiples, à cartes programmes, à programme chiffrés, à copier ; les machines transferts et j’en oublie…
- dans les outillages : grande variété de formes, de qualités, de propriétés des outils, des appareils de contrôle et des équipements de complément.
- dans les matériaux : au lieu de 3 ou 4 sortes d’acier comme jadis, une gamme d’aciers pratiquement illimitée. Dans tous les secteurs, variétés de matériaux.
Le progrès technique est inéluctable, inexorable par suite de la concurrence entre les entreprises et entre pays. Il est sans pitié pour les entreprises faibles dans un même pays et pour un pays faible parmi les pays plus évolués.
Les machines doivent être amorties en quelques années parce qu’elles sont rapidement dépassées par le progrès technique, et qu’elles doivent être remplacées.
L’ouvrier doit être préparé aux changements, doit être adapté à la mobilité de l’emploi s’il ne veut pas être réduit au chômage. Il doit être capable de comprendre la machine ou tout au moins le rôle qu’il doit jouer auprès de la machine.
CONSEQUENCES :
- polyvalence de la main d’œuvre, et de la formation professionnelle,
- aptitude de l’ouvrier à comprendre, à réfléchir par lui-même, grâce à une formation d’esprit,
- préparation de l’ouvrier à comprendre, grâce à une information théorique générale et technique,
- formation pratique d’après les techniques de base débouchant sur des spécialisations variées,
- formation pratique assez poussée sur une spécialité permettant à l’ouvrier de trouver du travail dès la sortie d’apprentissage.

b) Par le progrès des méthodes
L’organisation scientifique du travail : rendement, organisation.
Avec les mêmes investissements en machines et outillages l’O.S.T. permet de multiplier par n le rendement du travail d’un atelier de type artisanal.
RECHERCHE DU RENDEMENT. Accroissement de la productivité, du rendement de l’heure de travail.
- Travail en grande et en moyenne série.
- Interchangeabilité des pièces d’un ouvrage.
- Précision comprise entre certaines limites.
- Suppression des opérations longues et coûteuses de traçage, de transport, de manutention, de montage, de réglage.
- Utilisation de montages d’usinage et de contrôle.
- Simplification du produit et des méthodes de fabrication.
- Automatisation des opérations de transport, d’usinage, de réglage, de contrôle.
- Remplacement de l’homme par des mécanismes.
- Adaptation du matériel à l’homme.
- Prévision du travail. Calcul des temps.
- Etablissement de document de travail.
ORGANISATION RATIONNELLE des bureaux d’études et de méthodes, des ateliers, des postes de travail, de contrôle, des services de stockage, de manutention…
Il est donc nécessaire que nos élèves, futurs techniciens, connaissent ces méthodes, que nos élèves futurs ouvriers qualifiés aient reçu une initiation à ces méthodes.
CONSEQUENCES :
Nos élèves recevront un enseignement théorique et pratique, relatif à ces méthodes.
Ils exécuteront des travaux industriels réels dans l’esprit de ces méthodes. Désormais dans l’enseignement, la manière dont on obtient un résultat présente autant d’importance que le résultat lui-même.
Nos P.T.A. se tiendront au courant de ces méthodes par des contacts permanents ou périodiques avec l’industrie.

LES PRINCIPES GENERAUX DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE

D’une ample réflexion sur la technique moderne et ses méthodes on voit se dégager les conceptions générales de la production industrielle.
Partout la technique utilise des sources d’énergie, souples et puissantes, autres que l’énergie musculaire.
- Les machines-outils se ressemblent dans leur structure et leur fonctionnement.
- Les moyens de façonner les matériaux se réduisent à quelques-uns.
- L’étude, la préparation, le lancement, la conduite des travaux tendent à se faire partout, selon les mêmes principes rationnels.
- Les connaissances scientifiques s’associent partout à l’expérience technique.
- L’expérience technique elle-même relève beaucoup plus de l’observation et de l’expérimentation méthodiques que de l’empirisme.
- Le cloisonnement des métiers disparaît.
- Les procédés, les recettes, les routines, les tours de main, le savoir-faire figé, sont rapidement dévalués ou périmés.
Heureusement, toutes ces connaissances particulières et générales sont mises à la disposition du technicien dans les livres et des revues, dans une sorte de réserve du savoir technique universel qui s’alimente et se renouvelle sans cesse. Il convient que nos élèves aient reçu une formation de base sur ces problèmes et qu’ils sachent par la suite tenir à jour leur information et leur documentation.
N’oublions pas aussi que nous assimilons des connaissances nouvelles à partir de ce que nous savons déjà, à partir de ce que, déjà, nous savons faire.
Même s’il doit être rapidement périmé, le savoir pratique est aussi nécessaire que jamais. Irremplaçable pour l’action d’aujourd’hui, il rend possible pour le technicien, le passage au stade suivant qui sera celui de la technique de demain. C’est, d’autre part, la condition d’efficacité de la formation générale, technique et scientifique. L’expérience technique, complétée par l’observation et l’expérimentation rigoureuse, assure le contact permanent avec le réel, la soumission au réel, vertu du savant et du technicien, contrepartie nécessaire d’une importante formation théorique.
CONSEQUENCES
1) La formation technique théorique doit être importante.
2) La connaissance des principes généraux de la production industrielle suppose une information étendue.
3) Les capacités pratiques doivent être solides, comme nous venons de le voir.
La conclusion qui paraît évidente c’est qu’à l’avenir les études devront partout se prolonger au-delà de 3 ans et probablement s’étendre partout sur 4 et 5 années.
Chaque ouvrier, chaque technicien concourt indirectement au progrès technique par son effort personnel de perfectionnement. Mais ce n’est pas suffisant.
Chaque ouvrier qualifié, chaque technicien doit donc être mis en mesure de connaître, à son niveau, le progrès technique qui s’accomplit, de l’utiliser, mais aussi d’y prendre une part active.
Il est une forme de progrès technique permanent qui ne peut se réaliser qu’à pied d’œuvre par l’adaptation toujours plus poussée des moyens modernes aux cas particuliers de chaque entreprise. Chaque entreprise doit résoudre ses propres problèmes dans l’esprit du progrès technique. Toute entreprise qui ne compte que sur l’extérieur pour résoudre ses problèmes techniques est bientôt réduite à la faillite.
Ce progrès est l’œuvre de tous, ouvriers qualifiés, techniciens, ingénieurs. Il faut en somme que chacun porte en lui ce ferment de recherche, d’esprit critique, d’imagination qui lui fera réaliser son propre progrès technique. En définitive, la formation théorique générale et technique, les connaissances, les dispositions d’esprit fondamentales, tout converge vers l’efficacité réelle du travailleur, mais ce qui y contribue le plus c’est la qualité de sa réflexion, c’est l’activité bien dirigée de son intelligence.

COMMENT CONDUIRE SON TRAVAIL INTELLECTUEL

A ceux qui voudraient tenter de déterminer comment doit être conduite la réflexion du technicien, on répondra peut-être qu’il n’est pas nécessaire de le faire, que chaque chercheur, chaque technicien réfléchit d’une autre manière, dont il a le secret, qu’il trouve suffisante et même très bonne. On ne peut s’empêcher de penser qu’une telle réponse laisse une place très grande aux intuitions, aux habitudes personnelles, aux improvisations. On saisit facilement combien elle rend précaire l’enseignement technique en le faisant dépendre uniquement d’un coefficient personnel de rigueur dans la pensée, d’esprit critique, de sûreté de l’information, etc.…On voit très bien comment cette réponse infériorise l’enseignement des techniques qui à la différence des autres enseignements, ne constituerait pas une initiation à une méthode de pensée.
Mais il se trouve que le progrès technique bouscule les vielles habitudes. Toutes les grandes entreprises ont leurs organismes d’étude, d’organisation, de simplification du travail ; organismes qui se consacrent entièrement à assurer le progrès technique. Techniciens et Ingénieurs dépensent beaucoup d’intelligence et d’application méthodique à résoudre leurs problèmes techniques. Les problèmes importants sont soumis à des équipes de chercheurs qui effectuent des enquêtes, rassemblent des informations, confrontent, critiquent, expérimentent leurs solutions. Chaque équipe doit nécessairement établir sa méthode de travail et de réflexion. Dans l’industrie et par souci d’efficacité on se rend compte de la nécessité de bien poser les problèmes, d’en rassembler toutes les données, de diviser la difficulté globale en problèmes partiels, de procéder partout par analyse et synthèse, de multiplier les essais méthodiques, c'est-à-dire l’expérimentation, d’observer avec objectivité et précision avant de proposer des changements. L’organisation du travail intellectuel s’est révélée aussi nécessaire que celle du travail mécanique. Par les démarches de l’esprit qu’elle impose, la réflexion technique mérite d’être élevée au rang de discipline de l’esprit. Pour le technicien, qui veut tenir sa place dans le courant du progrès technique, elle est effectivement une discipline de l’esprit.
Si l’on arrivait à définir l’objet et la méthode de réflexion technique comme sont définis l’objet et la méthode des mathématiques, de l’histoire, des Sciences physiques, des Sciences sociales, il serait alors nécessaire d’entraîner les P.T.A. à la pratique de cette méthode afin qu’ils puissent, à leur tour, y initier leurs élèves.

CE QUE POURRAIT ETRE LA REFLEXION DU TECHNICIEN CONCUE COMME DISCIPLINE D’ESPRIT

Toute activité technique se propose d’aboutir à un résultat utile et secondaire esthétique.
Les activités techniques sont diverses, mais il est possible de les ramener à deux types :
1) concevoir avec le maximum de clarté et de précision l’ouvrage (petit ou grand) à exécuter. En règle générale on concrétise ses conceptions par un dessin. La réflexion aboutit à un projet d’ouvrage.
2) prévoir, préparer, conduire la réalisation de l’ouvrage. Il faut établir un projet de travail qui précède et accompagne le travail proprement dit.
Dans le 1er cas, les services qu’on attend de l’ouvrage et des impératifs d’ordre économique permettront de concevoir l’ouvrage.
Dans le 2ème cas, le dessin, la conception de l’ouvrage et des impératifs d’ordre économique commanderont sa réalisation.
Il apparaît que dans le 1er cas il faudra, avant toute chose, analyser avec précision les services qu’on attend de l’ouvrage, et qui constituent sa raison d’être.
Dans le 2ème cas, il faudra analyser avec précision le dessin qui représente l’ouvrage et les données qui accompagnent le dessin.
Toute activité technique commence donc par l’analyse des fins que l’on se propose. Elle se poursuit par l’étude raisonnée, comparée et critique, des moyens qui permettent d’atteindre ces fins.
Toute activité technique qualifiée, c'est-à-dire autre que celle d’un robot humain est essentiellement la réalisation d’un projet pleinement conscient, avec connaissance claire des fins et justification des moyens. Tout projet suppose chez son auteur une certaine part de liberté de réflexion, d’intelligence, d’initiative. Notre élève de C.E.T. qui détermine lui-même une partie des conditions de son travail, réalise un projet.
Nous résumons la méthode en quelques mots au risque de laisser croire qu’elle est excessivement simple : « Ce sont les fins qui commandent les moyens ».
Examinons maintenant avec plus de détails ce qu’il faudra entendre par « analyse des fins » et « étude des moyens ».

L’ANALYSE TECHNIQUE

1er cas – Le projet d’ouvrage (ou de produit)
I – Analyse des fins ou de la raison d’être d’un ouvrage (ou de produit)
Fins d’un ouvrage : satisfaire les besoins, exigences, préférences de l’utilisateur. Il faut exprimer ces fins en langage technique et diviser le problème global en problèmes partiels.
Analyse – Fonction de l’ouvrage
Modalités de la fonction
Conditions fonctionnelles
Conditions générales à satisfaire (prix de revient notamment)
II – Etude des moyens
Inventaire des moyens couramment employés. Recherches des moyens nouveaux dus aux progrès technique.
Recherche d’éléments ou de particularités pouvant satisfaire chacune des fonctions, modalités, conditions : matériaux
formes
dimensions
.Valeur de ces moyens
Etude expérimentale )
comparée ) de ces moyens
critique. )
Synthèse. Interdépendances, incompatibilité, contradictions.
Recherche des structures
Principes de fonctionnement
Schémas de fonctionnement
Schémas de construction
Organisation des formes, dimensions, matériaux autour de ces schémas.
Cette synthèse vise à l’accomplissement des fonctions et conditions posées, à permettre le montage, le démontage, l’entretien, la réparation, la fabrication de l’ouvrage. Terminer le dessin de l’ouvrage et ajouter les spécifications.
Variante d’un projet d’ouvrage ou de produit
Etude fonctionnelle d’un ouvrage technique existant : analyse des éléments.
Synthèse : recherche des structures du fonctionnement, de l’organisation des éléments.
Explication : justifier les détails et l’ensemble en les rapportant aux fonctions, modalités de la fonction, conditions fonctionnelles. Conditions générales.

2ème cas – Le projet de travail
I – Analyse des fins ou des résultats à obtenir.
Fins d’un travail : réaliser un ouvrage conforme au dessin et à ses spécifications.
Analyse : décomposer le résultat global d’un travail en résultats partiels et en difficultés clés. Diviser le problème global en problèmes partiels. Exemple : opérations élémentaires d’usinage et difficultés résultant de spécifications :
- dimensions et tolérances
- qualités géométriques
- états de surface
- positions géométriques des éléments (tolérances).
Y ajouter les conditions économiques imposées : nombre, délais, prix de revient du travail.
II – Etude dialectique des moyens.
Inventaire des moyens couramment employés.
Recherche des moyens nouveaux dus au progrès technique à l’aide documentation, enquêtes…
Valeur de ces moyens
Etude expérimentale )
comparée ) de ces moyens
critique. )
Synthèse. Interdépendances, incompatibilité, contradictions.
Recherche du processus opératoire, de l’organisation du lancement et du déroulement des travaux dans les conditions d’économie et de rendement les meilleures. Exemple :
- groupements d’opérations
- gamme d’usinage provisoire
- choix des moyens matériels : machines, outillages, main d’œuvre
- gamme d’usinage définitive
- organisation du lancement du déroulement.
Variante du projet de travail
Exécution d’une simple opération :
- connaissance du résultat à obtenir
- recherche des conditions qui permettent d’obtenir ce résultat
- exécution en respectant les conditions
- contrôle du résultat.

Nota
– Exemples de contradictions : un produit doit être perfectionné et simple, solide et léger, beau et pas cher. Bien fait et vite fait, etc.…
Remarques
– Au bureau d’études, à l’atelier, tout comme au laboratoire de physique, pour connaître un fait physique ou technique, il faut l’analyser, en chercher les constituantes ou les conditions, observer, expérimenter, mesurer, raisonner.
- Dans l’ouvrage technique, le système des rapports entre fins et moyens est parfois complexe. La connaissance de ce système de rapports nécessite une « technique de réflexion et d’investigation ».

La discipline d’esprit pourrait se définir de la manière suivante :

1°) L’objet – La technique étudie un certain nombre de réalités, celles qui sont créées par l’artifice de l’homme et qui tiennent une si grande place dans sa vie.
2°) La méthode – C’est la méthode expérimentale telle qu’on la trouve dans les diverses sciences et plus particulièrement dans les sciences physiques.
3°) La technique de « réflexion » et d’investigation » - C’est l’analyse technique telle que nous avons essayé de l’exposer.
Il s’agit de substituer à une manière globale de poser un problème, une analyse des fins où toutes les données et tous les aspects du problème sont envisagés ; de remplacer des solutions empiriques ou partiellement raisonnées, par des solutions plus fondées et susceptibles d’être entièrement raisonnées.
L’esprit tire toujours un profit considérable de l’initiation à une méthode d’étude, à une technique de réflexion et d’investigation, appliquées à certaines réalités qui constituent l’objet d’une science. La formation d’esprit est à la fois l’initiation, si modeste soit-elle, à ces méthodes, et l’acquisition de qualités d’esprit.
Raisonner, être capable de raisonner, cela ne veut pas dire perdre son temps en verbiage. En ce qui concerne les collèges d’Enseignement technique, le progrès technique nous mettra rapidement devant l’alternative suivante : ou le simple dressage de l’O.S. ou la formation du travailleur capable de réfléchir par lui-même dans le cadre du matériel et des méthodes modernes et d’apporter une contribution intéressante. Mais il faut que l’on sache que le raisonnement technique doit être aussi précis et concis que le raisonnement en mathématiques et en physiques.
La valeur d’une « technique de réflexion et d’investigation » ne peut résulter que de son efficacité et de sa nécessité. Si j’ai proposé celle-ci c’est parce qu’elle est déjà appliquée dans l’industrie. Il est évident qu’elle pourrait être modifiée ou changée si toute « autre technique de réflexion » s’avérait meilleure.
Certains la rejetteront parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leurs habitudes, au travail artisanal, à l’expérience qui vient avec les cheveux blancs, aux petits secrets du carnet personnel.
D’autre l’écarteront pour des raisons différentes, parce qu’ils s’imaginent que la technique n’est qu’une facile application de la science et méconnaissent la spécificité et la difficulté des problèmes techniques. Il n’y a pas si longtemps, encore, tout le monde ne croyait pas aux vertus de l’O.S.T. !
Et cependant, le progrès technique ne nous permet plus d’hésiter et d’attendre. Il faut que nous apprenions à travailler comme on le fait dans toute industrie évoluée et à raisonner efficacement comme on le fait dans l’industrie pour poser et résoudre un problème. Ces objectifs s’accordent parfaitement avec celui que nous ne perdrons jamais de vue : former des esprits.
L’analyse technique ne se complique que si l’objet de son étude est lui-même complexe. Elle peut être extrêmement simple si on l’applique aux problèmes simples que peuvent aborder des élèves des élèves de collèges d’Enseignement technique.

F.CANONGE professeur à l’E.N.N.A. de Paris

Séminaire des Directeurs et professeurs d’E.N.N.A.
et des inspecteurs de l’enseignement technique des disciplines techniques.
Novembre 1960














TEXTE N° 6
(Le cours féminin n°2, novembre 1964)

LES BUTS DE L’ENSEIGNEMENT DE LA TECHNOLOGIE
ET DU DESSIN INDUSTRIEL

Nous n’avons pas l’impression que le BULLETIN OFFICIEL DE L’EDUCATION NATIONALE soit lu, autant et avec toute l’attention qu’il mérite, par une grande partie des enseignants. Il est vrai qu’il publie un grand nombre de textes relatifs à des questions administratives dont la plupart n’intéressent qu’une petite fraction de ceux-ci. Mais souvent, ce qui se rapporte à un ordre particulier de classes ou d’établissements mériterait d’être médité par des professeurs pour lesquels le texte n’a pas la valeur d’un règlement puisqu’il n’est pas destiné à leur cas.
Il en est ainsi des INSTRUCTIONS N° 64-352 DU 11 AOUT 1964 publiées dans le B.O. n° 31 du 27 août 1964 et dont l’objet est : Enseignement de la technologie en 3e et 4e modernes sous la signature de Monsieur l’Inspecteur Général de l’Enseignement Technique GEMINARD.
Déjà, les professeurs de l’enseignement technique de tous les niveaux, qui tous ont, plus ou moins, à enseigner une technologie, y trouveraient des raisons et des directives pédagogiques. Plus encore, ceux et celles qui sont appelés à donner une formation professionnelle plus limitée et strictement pratique dans un centre de F.P.A. ou dans un atelier-école d’entreprise, trouveraient dans ces instructions écrites pour d’autres, la justification d’un enseignement dont on conteste parfois l’utilité.
Nous relevons, en effet, dans le texte cité, des définitions et des règles qui s’appliquent aussi bien à d’autres programmes qu’à ceux des classes 3e et 4e modernes. Celui-ci, d’ailleurs, qui figure à la fin du document présente aussi un intérêt pour ceux qui se consacrent ou s’occupent de formation professionnelle. Il leur indiquera ce que, dans l’avenir, auront fait les apprentis avant d’aborder l’apprentissage et leur fournira la base à partir de laquelle pourra se construire le programme de leur enseignement technologique.
Nous prenons la liberté de reproduire ici des définitions qui nous paraissent importantes et utiles :
« La technologie a pour objet essentiel l’étude critique d’objets et de mécanismes simples conçus par les hommes pour la satisfaction de leurs besoins. Elle tend à développer le raisonnement logique et s’appuie sur ce langage particulier qu’est le dessin dit « industriel » grâce auquel il devient possible d’exprimer le contenu de ce raisonnement ».
…………………………………………………………………………………………………...
La 2e phrase de cette entrée en matière montre bien l’intérêt et le but véritable d’un enseignement dans lequel on n’a pas vu, souvent, qu’un moyen d’acquisition de connaissances pratiques : nomenclatures d’outils, de machines, de matières, de produits, catalogue de recettes à appliquer dans tous les cas.
Un autre passage élargit la signification de la technologie en faisant une étape dans le développement intellectuel de l’élève, qu’elle incite à approfondir ses connaissances générales, à partir de ce qu’il a l’occasion d’observer :
.......................................................................................................................................................
« Mais il convient de remarquer en même temps que le contact journalier de l’enfant avec les réalités du monde moderne l’amène à connaître un certain nombre de faits et de mécanismes qui mettent en jeu des lois scientifiques d’un niveau beaucoup plus élevé dont il trouvera la démonstration dans ses études ultérieures. Pour le moment, il se contentera de les constater intuitivement, d’en mesurer les effets par l’observation et l’expérience. »
…………………………………………………………………………………………………...
Mais, encore, la valeur proprement culturelle de la technologie est affirmée, ce qui étonnera, peut-être, certains tenants d’un enseignement littéraire, considérant – de haut – le technique comme le moyen de fournir un gagne-pain aux enfants :
.......................................................................................................................................................
« La technologie est une logique des fonctions techniques »
…………………………………………………………………………………………………...
« Mais les raisons pédagogiques ne doivent pas conduire à donner de la technologie une idée fausse aux élèves.
En définitive il s’agit d’un enseignement de formation générale qui doit permettre l’acquisition des qualités et disciplines intellectuelles suivantes :
1° Développement des facultés d’observation ;
2° Acquisition d’une logique des fonctions techniques ;
3° Début de l’aptitude à distinguer que le modèle théorique, mathématique, de l’objet réel. Les premiers éléments de cette formation pourraient être donnés en faisant observer le fonctionnement d’un mécanisme neuf et celui d’un mécanisme usé. Par exemple le déplacement de translation d’un verrou neuf et ce que devient ce déplacement quand le mécanisme est usé ;
4° Développement du sens de la responsabilité en montrant que l’objet est toujours le résultat d’un choix entre plusieurs solutions possibles ».
…………………………………………………………………………………………………...
Quant au dessin industriel, à ses buts et à sa valeur éducative, il est aussi bien défini dans le texte :
…………………………………………………………………………………………………...
« Le dessin industriel ou langage d’expression graphique de la pensée technique »

« Souligner d’une manière particulière le rôle du dessin dit industriel ou technique, dans l’enseignement de la technologie peut apparaitre inutile à la lecture du programme officiel.
Dès l’école primaire l’élève a été amené à faire appel à des formes de représentations très voisines : croquis, schémas, plans et même à y faire figurer des dimensions.
Mais s’agit-il là d’un véritable dessin technique ?
Le dessin technique est devenu, par l’extension du procédé ci-dessus évoqué, un véritable langage, le moyen d’exprimer avec précision une pensée technique et d’en transmettre le fruit à un autre homme de telle manière qu’il soit en mesure de saisir pleinement le contenu de cette pensée, mais plus encore de fabriquer un objet qui répondent exactement tant pour les formes que pour les dimensions, aux volontés exprimées par celui qui, l’ayant conçu, en a fait le dessin.
Ce n’est plus une simple image, c’est une description tellement précise qu’elle permet, comme on vient de le voir, de produire l’objet décrit sans jamais autoriser la moindre interprétation personnelle au fabricant. Il n’est pas un seul détail reproduit sur le dessin qui ne doive être rigoureusement être respecté.
Pour cela il fallait créer un véritable langage, avec son vocabulaire, sa syntaxe, sa grammaire et par voie de conséquence ses symboles, ses règles, ses abréviations, ses signes. S’agissant de définir des objets réels et matériels, il fallait faire appel à la géométrie qui définit des surfaces et des volumes, qui permet aussi de les mesurer par comparaison avec des étalons, qui permet aussi de les associer et de les lier.
Le professeur de technologie devra donc conserver une partie du temps qui lui est dévolu à l’apprentissage des symboles et des règles qui lui permettront d’apprendre à ses élèves à lire les documents techniques qu’il lui soumettra. Dans le même temps il devra nécessairement les exercer progressivement à l’emploi de ce langage en écrivant des « mots », en rédigeant des « phrases » puis de petits « textes ».
Mais il se gardera bien de s’appesantir pendant des séances entières sur les aspects précis de l’exécution de dessins en conformité avec les règles pédagogiques relatives à cet enseignement particulier. Chaque objet technique choisi comme thème de leçon de technologie, expression concrète d’une pensée technique, lui donnera l’occasion de tracer des dessins simples grâce auxquels les élèves se familiariseront progressivement avec les règles en cause, au fur et à mesure du développement de son enseignement. »
…………………………………………………………………………………………………...
Il n’est pas jusqu’à la nécessité de la normalisation, considérée, souvent comme byzantine qui ne se trouve justifiée, de même que l’histoire de la technique considérée comme un moyen pédagogique :
…………………………………………………………………………………………………...
« Très rapidement les sujets choisis offriront la possibilité de réaliser des petits dessins qui familiariseront les élèves avec le vocabulaire et les symboles : au professeur d’exiger le respect de la normalisation. Dans le même temps il conviendra de remettre aux élèves des dessins correctement exécutés, représentatifs des objets étudiés et d’objets analogues. Cette reconnaissance des formes et des fonctions, cette lecture de dessin facilitera la compréhension des données fournies par l’analyse technique. C’est ainsi qu’à partir d’un premier dessin représentant l’objet le plus simple capable de réaliser la fonction, on pourra en présenter d’autres, variantes progressives du premier, qui feront apparaître les perfectionnements successifs apportés par le raisonnement technologique. Le plus souvent possible, pour faciliter le travail des élèves et les obliger à respecter les règles fondamentales de la représentation graphique le professeur leur remettra un dessin partiel, inachevé, que l’on complètera en classe sous le contrôle du maître.
C’est ainsi que par le contact permanent de l’objet et du document qui le représente, l’élève se familiarisera avec ce langage. S’agissant d’un objet qui fonctionne (ce que l’on constate en le manipulant) que l’on peut mesurer (ce qui s’exprime en inscrivant des cotes) on découvrira ce qui traduit le résultat de raisonnement : surfaces et cotes fonctionnelles.
…………………………………………………………………………………………………...
La conclusion de ce chapitre enfin, résume et synthétise les principes énoncés :
…………………………………………………………………………………………………...
« Utilisant comme motivation la curiosité des élèves, la technologie développera leur aptitude à l’observation et au raisonnement ; le dessin leur ouvrira les larges horizons qu’offre la lecture des documents modernes de plus en plus répandus et accessoirement leur donnera un moyen supplémentaire de s’exprimer.

L’observation liminaire précédant la liste des sujets proposés précise encore les objectifs de l’enseignement défini :
…………………………………………………………………………………………………...
« L’enseignement de la technologie ne peut donc être séparé de celui du dessin industriel qui en est l’expression graphique. Il ne s’agit pas de deux disciplines mais d’un enseignement unique qui doit être, sauf impossibilité absolue que le Chef d’établissement devra justifier, confié au même professeur. Il faut que celui-ci puisse, en fonction du sujet qu’il a choisi, accorder plus ou moins de temps à chacun des deux aspects de sa leçon.
Les notions théoriques ne seront données a priori, mais interviendront comme des explications, des justifications au cours des mesures, des manipulations ou des travaux pratiques.
Certaines leçons de la liste type semblent mettre l’accent sur l’étude mathématique ou scientifique, alors que le but de cet enseignement est la technologie et le dessin. Cela provient du fait que pour amorcer l’analyse logique des fonctions techniques, il faut que l’élève sache retrouver, reconnaître dans un objet matériel et les mouvements de cet objet, les lois élémentaires (mathématiques ou scientifiques), autrement dit qu’il faut que l’élève sache passer du concret à l’abstrait et vice versa.
Mais le but reste essentiellement la technologie dans son aspect d’analyse technique et le dessin.
La chronologie adoptée n’est pas impérative, elle facilite les liaisons entre les diverses leçons proposées. »
…………………………………………………………………………………………………...
Il est bien indiqué que cette liste, dont nous ne pouvons reproduire ici que les titres est seulement indicative :
« LA TRANSLATION »
« LA ROTATION »
« TRANSLATION ET ROTATION ASSOCIEES »
« ELECTRICITE »
Nous pensons que l’on augmenterait certainement, dans les classes de 4e et 3e modernes féminines, l’intérêt des élèves en choisissant certains des exemples dans la machine à coudre où l’on peut trouver rassemblés, ce qui donnerait à ces jeunes filles la faculté de les revoir et de les étudier à la maison où, presque toujours, l’on trouve cet instrument aux applications multiples.
G.DUGAS





























TEXTE N° 7
(Le cours ménager, n° 3, décembre 1962)

PEDAGOGIE DE LA COUPE ET DE LA COUTURE

L’étude du patron de base pour les tout petits étant terminée, il est nécessaire de concrétiser les connaissances acquises en faisant exécuter un vêtement simple (pour petite fille de préférence).
L’élève créera ainsi un objet selon le modèle choisi en partant de mesures données, ce qui n’était pas le cas pour la première pièce exécutée (se reporter au n°1).
Le patron de base sur mesures établi d’après la méthode linéaire indiquée dans le numéro précédent, devra être transformé par l’élève pour obtenir le patron du modèle choisi. Aussi, elle mettra en application la méthode par adaptation du patron de base. Le patron obtenu, elle exécutera le modèle. Le but de cette exécution est l’étude des différentes étapes qui s’enchaînent et que l’on peut fixer dans l’ordre suivant :
1° Choix du modèle, ses caractéristiques.
2° Etablissement du patron d’après les mesures personnelles.
Vérification de ce patron sur le sujet à habiller.
3° Calcul du métrage, choix des fermetures.
4° Pose des pièces du patron sur le tissu. Coupe.
5° Exécution des apprêts.
6° Préparation en vue de l’essayage. Bâtissage.
7° Essayage.
8° Assemblage et montage des différentes pièces. Finitions.
9° Intérêt de la réalisation familiale comparativement à la pièce achetée confectionnée.

Tous ces points réclament une étude pédagogique particulière. En effet, certains pourront être étudiés par un nombre plus ou moins important d’élèves (groupe de 10 élèves ou promotion entière = 30 à 40 élèves) exemple : le choix du modèle, l’établissement du patron, le calcul du métrage, etc.
D’autres points devront être étudiés individuellement ; c’est le cas des techniques proprement dites. Or, nos jeunes élèves des cours d’enseignement ménager agricole n’ont pas nécessairement d’aptitudes particulières pour la couture, ce qui n’est pas le cas pour les élèves des sections spécialisées de l’enseignement technique. Et c’est bien là l’une des difficultés de notre enseignement en coupe et couture familiales. Aucun autre cours ne met autant à l’épreuve les aptitudes individuelles de chaque élève liées à l’exécution personnelle d’un objet qui reste sa propriété.
Une autre difficulté réside dans la particularité de cette exécution personnelle, qui, au début d’un programme restera semblable pour tous les élèves puisqu’il s’agit de l’exécution de pièces très simples choisies parmi les objets comprenant le trousseau de famille : linge de maison, layette, etc.…
Ceci permettra une initiation homogène à la coupe et à la couture.

Ensuite, tout programme comporte l’étude et l’exécution des vêtements simples sur mesures pour enfants et pour jeunes filles.
Parmi les étapes de travail citées ci-dessus, deux sont très importantes pour donner à l’élève une formation complète. Il s’agit :
1° de la vérification du patron,
2° de l’entraînement à l’essayage au cours de l’exécution du vêtement.
Nous nous heurtons là à une critique qui peut être apportée à une formation où ces deux points ne sont pas suffisamment développés. Cela est fréquent dans nos programmes actuels en coupe et couture familiales. Il y a deux raisons à cela. La première est la nécessité de réaliser des objets portables par un enfant d’un âge donné. Ces vêtements sont généralement exécutés sur des mesures moyennes (taille mannequin) et il est très difficile de les vérifier en cours sur des enfants. Ainsi la partie essayage est supprimée dans ce début de programme.
D’autre part, toutes les pièces pour jeunes filles sont exécutées sur les mesures de l’élève. Elle s’habille donc elle-même, de ce fait servant de mannequin, elle ne peut être entrainée suffisamment, aux exercices d’observations sur l’essayage (aplomb, aisance, rectifications). Il serait souhaitable que les élèves d’un même groupe, réalisent ces exercices non pas entre elles, mais sur des élèves d’un autre groupe et qu’elles renouvellent l’exercice plusieurs fois.

ROBE POUR PETITES FILLES DE DEUX A SEPT ANS

I – ETUDE DU MODELE
Bien des modèles de petites robes pourraient être choisis comme pièce d’application. Le modèle ci-dessous (fig.1 non reproduite ici) a l’avantage d’apporter une note nouvelle marquant la tendance de la mode enfantine actuelle. L’effet de surprise, cette ligne taille basse s’est imposée. Jusqu’alors les corselets de robe se limitaient à quelques centimètres au-dessous de la taille réelle, actuellement, ils atteignent et dépassent quelquefois ce niveau.
Cette petite robe toute simple, sans manche et sans col, permet une étude ne portant que sur l’habillage du buste de l’enfant sans avoir à exécuter les montages délicats des manches et du col. L’ouverture au milieu du dos est bordée par une fermeture à glissière conférant ainsi à ce modèle son caractère actuel.
Variantes dans l’exécution.
Suivant le niveau des élèves auxquelles on s’adresse, la robe pourrait comporter :
1° un boutonnage classique (à condition d’utiliser des tissus non effilochables),
2° une jupe plissée, permettant une étude des plis sur un tissu suffisamment ferme, et ne subissant pas des lavages fréquents, à l’exception du tergal.

II – LE PATRON
1° Le patron de base
Etablir le patron de base sur des mesures de l’enfant à habiller. (Se reporter au numéro précédent et au tableau reproduit ci-après).
2° Le patron type
Tracer ce patron d’après les indications portées au schéma 2 (non reproduit ici). Dégager les lignes d’encolure de 0,5 cm, et creuser les emmanchures de 1 cm.
3° Le patron définitif
Ce patron est composé de cinq pièces :
a) corselet dos,
b) jupe dos,
c) corselet devant,
d) jupe devant,
e) ceinture appliquée.
Séparer le corselet de la jupe. Développer les jupes b et d pour obtenir une largeur de jupe donnant un tour de taille égal à 2 fois ou 2 fois ½ le tour de taille du corselet.




Mesures moyennes d’enfants (de 2 à 7 ans)AGES2 ANS3 ANS4 ANS5 ANS6 ANS7 ANS
1
2
3




4
5
6

Longueur robe
Tour de cou
Tour de taille
Longueur de taille
médiane dos (du
milieu de l’encolure
dos au milieu de la
taille)
Tour de poitrine
Tour de bassin
Hauteur de bassin
(prise sur le coté, de
l’horizontale de taille à la ligne de bassin) 
40
24
57
24




58
63





45
25
58
25




60
66
13




50
26
59
27




62
68
14




55
26,50
60
28




64
70
14,50




60
27
61
29




66
72
15




65
28
62
30




68
74
15,50




III – CHOIX DU TISSU
De préférence choisir un tissu ferme uni, à écossais, ou à rayures, exemple : popeline « couture », tissus spéciaux en coton ou fibranne pour pantalons nouveaux de jeunes filles. Généralement ces tissus sont présentés dans le commerce sur une largeur de 140 cm.

IV – COUPE SUR TISSU
Se reporter au schéma de coupe (fig. 3, non reproduite ici).

V – ASSEMBLAGE
Les principales étapes
A) Corselet
1° Exécuter les apprêts.
2° Assembler le corselet en exécutant des coutures simples surfilées aux côtés et aux épaules.
3° Border les emmanchures et l’encolure par un biais à cheval. Dans un tissu épais, il est préférable de faire ce bordage en posant un faux ourlet.
Coupe des faux ourlets :
- Relever l’empreinte des emmanchures et de l’encolure confectionnées,
- Couper parallèlement à 5 cm à l’intérieur en réservant les coutures d’épaules et de côtés.
- Relever les apprêts, exécuter les coutures, poser les faux ourlets sur l’endroit du corselet, entailler la couture aux lignes concaves. Retourner sur l’envers.
- Surfiler le bord et le fixer par un point de côté très souple.
4° Fixer la fermeture éclair au milieu du dos.

B) Jupe
5° Fermer la jupe. Passer les fils de fronces en divisant le haut de la jupe en quatre.

C) Assemblage
6° Assembler la jupe au corselet après avoir divisé la taille du corselet en quatre. Superposer les points de repère jupe et corselet en plaçant les deux parties endroit contre endroit.
- Répartir régulièrement l’ampleur.
- Bâtir. Piquer à la machine. Surfiler soigneusement ou poser un biais de propreté.
- Exécuter l’ourlet du bas.
- A volonté, fixer une ceinture simple en exécutant un point arrière souple sur l’envers du corselet sur chaque bord.

*
* *

Référence technique :
« METHODE GLOBALE DE COUPE ET DE COUTURE FAMILIALES »

Dossier couture.
Ourlets-coutures (fiches 13-14).
Faux ourlets (fiche 15).
Biais (fiche 17).
Boutonnière (fiche 18).
Les fronces (fiche 21).
Les apprêts (fiche 27).
Pose de la fermeture éclair (fiche 36).

Intérêt de la réalisation familiale
Modèle pratique par excellence, cette petite robe peut être portée sur un petit corsage à manches courtes ou sur un pull-over. D’exécution facile, son prix de revient n’en est pas très élevé. Elle peut être aussi confectionnée dans une jupe transformée. Exemple : robe ou jupe de femmes.
Mme LEVASSEUR E.N.E.M.A.


























TEXTE N° 8
(Technologies & Formations n° 100, janvier-février 2002)

QUE PEUT-ON, QUE DOIT-ON ENSEIGNER AUJOURD’HUI ?

1OO, voilà un beau nombre bien rond comme on les aime !
Depuis un an le Comité de rédaction prépare une transformation de votre revue. On a choisi ce numéro qui marque symboliquement la fin d’un cycle, et le début d’un autre mais dans la continuité pour rendre visible plusieurs aspects de cette transformation.
Il faut d’abord insister sur la continuité. Cette revue est ce quelle est grâce aux efforts de nos grands anciens maintenant disparus. Je pense à l’inspecteur général Campa, le fondateur, dans les années 60 de « L’Ingénieur et le Technicien de l’Enseignement Technique ». Les luttes étaient chaudes, à cette lointaine époque, entre les partisans d’un enseignement classique, alors que la France devenait la 4e puissance industrielle mondiale, et les visionnaires, dont il était, d’un véritable enseignement technique à base scientifique. Une quinzaine d’années plus tard, le toujours regretté Lucien Donnadieu, devient rédacteur en chef et simultanément président du Jury de l’agrégation de mécanique. Il aura influencé profondément ces 2 institutions, en faisant comprendre que « scientifique » est synonyme de « réaliste ». Ce réalisme dans l’enseignement se verra, par exemple, par l’introduction des fameux « plans encarts » dans la revue qui s’appellera désormais « Technologies et Formations ». Ce réalisme se traduira en particulier par la création de différentes rubriques qui feront le succès de la revue, par exemple la très significative « Vie industrielle ».
Après la disparition de L.Donnadieu, l’inspecteur général Debette devient rédacteur en chef, il l’est toujours, mais il délégua sa fonction à Christian Merlaud qui, seul, dirigeât la revue avec un énorme dévouement, pendant de nombreuses années. Trop tôt disparu, il a mis surtout l’accent sur cette nouvelle science, née dans les années 60, elle aussi, et qu’on appelle à présent « l’Automatique ».
Pendant toutes ces années, le secrétariat de rédaction a été assuré par Evelyne Bellemère avec un soin jaloux.
Sous l’impulsion de Monsieur l’Inspecteur général Aublin, un nouveau Comité de rédaction existe depuis 2 ans, qui oriente progressivement la revue dans des directions correspondant à l’introduction des nouvelles technologies dans l’industrie, puis dans les lycées techniques et à présent dans les collèges.
On assiste à l’introduction massive d’outils de simulation dans l’enseignement, avec, par exemple, l’arrivée des modeleurs volumiques 3D, pratiquement les mêmes, depuis le collège jusqu’aux écoles d’ingénieurs en passant bien entendu par les lycées techniques et les I.U.T. Ces outils informatiques mettent, ou mettront dans un avenir proche, à la portée de chacun, les sciences de l’ingénieur les plus sophistiquées connues seulement d’une petite élite spécialisée il y a 20 ans.
Cela pose de nouveaux problèmes pédagogiques, que la revue voudrait vous aider à résoudre.

Que peut-on, que doit-on enseigner aujourd’hui ?
En 1972, René Thom, dans sa célèbre théorie des catastrophes, posait le principe suivant : un système mécanique ne pourra exister physiquement, si la structure topologique de son modèle géométrique (c'est-à-dire le graphe des contacts) ne reste pas invariante sous des variations infiniment petites de ses paramètres.
C’est passionnant de voir que les systèmes hyperstatiques des mécaniciens, résolus empiriquement, depuis des siècles, par des tolérances, des jeux et des déformations, basculent ainsi brusquement dans le domaine scientifique avec l’énoncé de ce principe. C’est l’acte de naissance officiel des « sciences de l’Ingénieur ».
On connaît les 4 niveaux de la connaissance d’outil scientifique ou technique :
1. savoir qu’il existe,
2. savoir l’utiliser,
3. savoir ses limites de validité,
4. savoir l’améliorer.
La signification des 2 premiers niveaux est évidente pour un professeur quelle que soit sa discipline et quel que soit son auditoire. Le 3e niveau, c’est le « réalisme », il consiste à bien distinguer le modèle du réel, et à évaluer l’écart. C’est le niveau le plus difficile à enseigner ; « ne pas croire que l’on sait, mais savoir que l’on croit » selon une formule célèbre. Enfin le 4e niveau c’est celui de la recherche, où, ayant bien vu la limite de ses connaissances grâce à une confrontation au réel, on augmente cette connaissance en la rendant soit plus sûre, soit plus précise. Le « niveau 3 » est donc le seul niveau de connaissance proprement dite, puisqu’au « niveau 2 », la connaissance est incomplète et qu’au niveau 4, « on cherche à savoir ! ».
Le « niveau 3 » est donc l’objectif final de l’enseignement, c’est lui qu’il faut atteindre.
Ce niveau peut être exploré dans chaque cours, pour chaque discipline, pour chaque auditoire, puisqu’il suffit souvent d’un simple avertissement, d’une vérification, d’une confrontation avec un logiciel différent et, évidemment, dans le meilleur des cas, d’une expérimentation ou de travaux pratiques.
C’est le professeur de mathématiques qui, de ce point de vue, est le plus systématique, puisqu’il est inconcevable pour lui, de donner un théorème sans spécifier ses hypothèses. L’étude critique des résultats d’une simulation nous rapproche davantage du professeur de français qui essaie de « décoder » un texte. On possède néanmoins un avantage incomparable sur lui, on peut mesurer, presque à chaque pas, l’écart avec le réel, alors que le littérateur est réduit à confronter son texte à un autre texte pour le « déconstruire ». (1)
La nouveauté ici c’est que l’ordinateur est une machine réelle et qu’aux écarts du modèle mathématique avec le réel, elle ajoute les écarts du modèle programmé par rapport au modèle mathématique.
La théorie de la gravitation de Newton, est précise à 10-18 la théorie de la relativité générale est vraisemblablement précise à 10-23. Bien entendu, pour les sciences de l’ingénieur, les écarts au réel et les écarts de simulation sont bien supérieurs. Un exemple caractéristique est celui des écarts de fabrication des capots de certaines voitures de luxe étrangères, où l’on attribue une tolérance de 10 microns à la MOCN qui usine la matrice d’emboutissage, et une tolérance égale de 10 microns au logiciel de FAO qui programme la machine outil. Les écarts au réel peuvent être mesurés par une expérimentation et une métrologie. Les écarts de simulation peuvent être souvent être évalués par des techniques numériques, par exemple, vérifier que la racine d’une équation donne un reste non nul lorsqu’on la reporte dans cette équation. L’intérêt supplémentaire est de saper ainsi, dans l’esprit des élèves, la fascination exercée par la magie des résultats fournis instantanément par l’ordinateur, mais souvent complètement faux, parce que les données introduites dans le programme sont erronées !

Fort de cette analyse, le Comité de rédaction à pris d’ores et déjà, 3 décisions :
. pour tout article comportant une simulation, on demandera aux auteurs de mettre en évidence les 2 familles d’écarts : les écarts du modèle au réel et les écarts de simulation. Ces mises en évidence des écarts sont évidemment des procédés compréhensibles aussi bien par des collégiens que par des lycéens.
Bien entendu l’approfondissement de l’origine de ces écarts sera fonction du « niveau 2 » enseigné ;
. tout naturellement, on ouvre la revue aux professeurs de Technologie des Collèges et des Instituts Universitaires de Technologie, pour élargir le champ de l’expérience sur cette mise en évidence des écarts au réel. Chacun peut apporter sa contribution et tous bénéficier des analyses des autres ;
. on ajoute le sous-titre « pour les sciences de l’ingénieur » au titre « TECHNOLOGIES ET FORMATIONS » pour rappeler la mutation introduite par R.Thom.
Dorénavant, lorsqu’ils concevront un objet technique, il faudra que nos étudiants se posent la question-clé : le modèle conceptuel de fabrication, d’assemblage et de fonctionnement résiste-t-il à des variations infiniment petites de ces paramètres ? On passe ainsi de l’étude traditionnelle des valeurs nominales, fournies dorénavant par la simulation, à l’étude systématique des variations de ces valeurs nominales. Quoi de plus noble pour un mécanicien ?
D’autre mesures sont en préparation, mais, toutes, on l’aura compris, tenteront d’éviter la « déréalisation » de toutes choses, en ne voyant le monde que comme un immense jeu vidéo, ce qui serait la source d’un dangereux aveuglement. (2)
Chers collègues, le Comité de rédaction, compte sur votre soutien dans cette tâche de longue haleine et il attend vos articles : à vos claviers !

André Clément

(1) « De la grammatologie » par J. Derrida
(2) « Des choses cachées depuis la fondation du monde » par R. Girard


























TEXTE N° 9
(Tertiaire, n°33, mai 1991)

LA FORMATION DES JEUNES PROFESSEURS

Vous êtes jeune professeur

Ce numéro vous est spécialement consacré.
Il vous aidera à trouver le bon interlocuteur pour vos démarches administratives et pédagogiques.
Il cherche à apporter des réponses aux questions que vous vous posez en abordant à la fois une classe et l’enseignement.
Vous enseignez des matières dans lesquelles l’actualité est importante, vous devrez constamment vous tenir informé.
Tertiaire peut vous y aider.
Le comité de rédaction est persuadé que votre métier vous apportera beaucoup de satisfactions, malgré ses difficultés et vous souhaite bon courage.

Vous êtes lecteur fidèle de la revue

Vous trouverez dans ce numéro des renseignements pratiques qui peuvent compléter votre documentation et vous aider à accueillir les jeunes collègues.
Vous trouverez également un certain nombre de rubriques habituelles.

LE COMITE DE REDACTION

SOMMAIRE

Editorial
INFORMATIONS ADMINISTRATIVES
Les domaines d’intervention des enseignants du tertiaire
Recrutement des professeurs titulaires
Les partenaires de l’enseignant
Pour élargir son enseignement
Les élèves, le baccalauréat et le BTS
INFORMATIONS PRATIQUES
Où trouver les programmes ?
Où trouver les ouvrages et la documentation ?
Documentation des Centres de ressources
DOSSIER
Premiers conseils pédagogiques
Débuter dans l’enseignement
Pour une pratique rationnelle et maîtrisée dans les classes
Travaux professionnels ? Travaux d’application ?
La contribution sociale généralisée
DIDACTIQUE
Comment utiliser un rétroprojecteur ?
La stratégie

TEXTE N° 10
(Cibles n° 4, juin 1984)

DE PERETTI…deux ans après…

En février 1982, André de Peretti remettait au Ministre de l’Education Nationale, le rapport qui lui avait été demandé sur la FORMATION DES PERSONNELS DE L’EDUCATION NATIONALE. L’évènement était d’autant plus attendu et espéré qu’il correspondait au premier effort officiel, depuis des décennies, pour définir une politique globale de formation initiale et continue des enseignants, inspecteurs, chefs d’établissements, conseillers d’éducation, personnels A.T.O.S., C.I.O., etc…
Les 14 chapitres du rapport s’organisent autour de quelques idées fortes auxquelles se réfèrent aussi, dans des perspectives qui leur sont propres, les projets LEGRAND, PROST, ou SOUBRE : priorité à la formation continue, harmonisation des formations initiales dans un cadre universitaire, unification des statuts des divers corps d’enseignants par homogénéisation des formations, professionnalisation, décentralisation, préparation à la responsabilité et à l’autonomie, évolution du rôle de l’inspection…
Le 13 mars 1984, Monsieur de Peretti a accepté de nous recevoir, de répondre à nos questions et de nous dire ce qu’il en est, deux ans après, de la « réalisation, progressive, souple, mais globale du projet » telle que le souhaitait la commission qu’il a présidée.
Au cours de l’entretien dont nous avons conservé la forme orale, seule a été abordée l’organisation de la FORMATION CONTINUE des maîtres. (1)

*

Après la remise du rapport et les prises de position du Ministre, lors de sa conférence de presse du 19.3.1982, un processus de décentralisation, première application de nos propositions, a été engagé avec l’installation en juin 1982, des MISSIONS ACADEMIQUES A LA FORMATION DES PERSONNELS DE L’EDUCATION NATIONALE. Dirigées par des Universitaires (Les Chefs de Mission) nommés par le Ministre sur une liste présentée par le Recteur en accord avec le Président de l’Université, les MISSIONS ACADEMIQUES A LA FORMATION comptent 15 à 20 personnes choisies dans le respect des équilibres entre universitaires, chercheurs, praticiens, représentants des centres de formation d’enseignants (Universités, E.N.I., E.N.N.A., C.P.R., etc.…).
Conformément aux consignes qui leur avaient données, les chefs de mission se sont très vite mis à l’œuvre, se donnant des méthodes d’une part pour prendre la mesure des demandes et des besoins de la base, d’autre part pour prendre connaissance des offres de formation. Ils se sont, dans l’ensemble, acquitté de cette tâche d’une façon satisfaisante, s’efforçant d’entendre et d’ajuster les propositions de ceux qui ont des formations à proposer et les demandes des collègues qui enseignent dans les établissements scolaires.
L’installation des missions académiques s’est effectuée avec un succès variable selon les académies. Dans la plupart des cas, la coopération entre les Chefs de Missions et Recteurs a été bonne et des moyens réels ont été mis à la disposition des premiers. S’il est vrai que les moyens attribués pour l’année 1983 furent insuffisants, nous le devons, pour l’essentiel, à la situation dont nous avons hérité. En effet, le budget 1983 a été construit, selon les règles et exigences techniques habituelles, à partir des chiffres (ceux de 1981) qui laissaient apparaître un déficit de l’ordre de 20 à 30% des crédits liés aux actions de formation continue des enseignants.
Dans ces conditions et en dépit des efforts des Rectorats et du Ministère de l’Education Nationale, on n’a pu obtenir pour 1983, que la consolidation du budget antérieur sans accroissement satisfaisant. Ces insuffisances ont été compensées en 1984 par une augmentation de 40% des crédits consacrés à la formation continue des enseignants, mettant en évidence la volonté du gouvernement en ce domaine. Le 9ème plan, qui affirme la priorité de la formation et tout particulièrement de la formation continue des enseignants, et prévoit le doublement, en 5 ans, des crédits qui lui seront affectés, confirme cette détermination.

FORMATION CONTINUE : autonomie, liberté, volontariat

A la constitution des MISSIONS ACADEMIQUES a correspondu, à l’intérieur du Ministère de l’Education Nationale, d’une MISSION A LA FORMATION ET A LA RECHERCHE qui, entre autres activités, a su mettre sur pied en 1983, dix neuf UNIVERSITES D’ETE. En 1984, près de soixante UNIVERSITE D’ETE fonctionneront (2) : vingt par initiative nationale, trente deux par initiatives académiques, quatre à l’initiative de Mouvements Pédagogiques (GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, CEMEA), deux à l’initiative d’associations de spécialistes (Association Enseignement Public et informatique ; comité de liaison Enseignants-Astronomes). 800 millions de centimes de crédits nouveaux assureront à ces Universités des moyens pour fonctionner. Nous trouvons ici l’application de l’une de nos propositions. Il nous paraît, en effet heureux que soient proposées au libre choix des personnels de l’Education Nationale (enseignants, chefs d’établissements, personnels administratifs, etc…) des formations à la fois sur temps de service, à la fois sur le temps de congé. Nous sommes attachés à l’existence de formations pendant les périodes de vacances parce qu’elles ont toujours existé jusqu’à là sans moyen ! (mais ce n’est plus le cas aujourd’hui), parce qu’elles étaient demandées par beaucoup d’enseignants, parce qu’elles montrent enfin à l’opinion publique que lorsque l’institution fait la moitié du chemin, les enseignants savent parcourir l’autre moitié. L’esprit des UNIVERSITES D’ETE confirme notre volonté de ne rien imposer, mais de créer des conditions pour que chacun prenne sa formation en charge (3). Dans notre rapport nous avons résisté à ceux qui voulaient rendre la formation continue obligatoire et réglaient ainsi leurs comptes avec certaines catégories de collègues qu’ils accablaient d’attaques injustes ? Je pense tout particulièrement aux critiques inacceptables que Laurent SCHWARTZ (dont j’apprécie par ailleurs la science et la compétence) a adressées aux PEGC. La réalité montre que ce ne sont pas les titres qui définissent les performances des enseignants. Il est plus utile de permettre à tous ceux qui le souhaitent de se former que de chercher d’hypothétiques boucs-émissaires.

Les modules de formation : un nouveau compagnonage

Les MODULES DE FORMATION constituent le troisième ensemble d’éléments du dispositif de formation continue des maîtres que nous avons préconisé et que le Ministère a retenu.
Ces modules ont été mis en chantier à l’automne 1982 pour lancer une dynamique, éviter les pertes d’énergie entraînées par des opérations dispersées et mettre à la disposition des Chefs de Missions des équipes capables d’amorcer les mutations pédagogiques. Ils expriment plusieurs significations et visent plusieurs effets :
1/ D’abord ils créent, au sein de structures de co-participation, les conditions pour la rencontre de chercheurs, de professeur d’université, de responsables administratifs, de praticiens, en un mot de représentants de toutes les parties prenantes à l’action enseignante et éducative. Le terme de COMPAGNONNAGE exprime bien cette situation où nous sommes tous solidaires et où chacun a quelque chose à apporter aux autres. Si dans mon rapport, j’ai pris soin de ne pas employer « formateur de formateurs », tout en reconnaissant l’utilité de formateurs permanents, de formateurs chercheurs, c’est pour qu’il soit clair que l’action de formation ne peut pas être monopolisée par personne.
2/ Une fois construits, les modules doivent être vécus, expérimentés par des formateurs qui les transmettront, à leur tour, (en les remaniant à leur façon et sous leur responsabilité) à des collègues, formateurs occasionnels, qui iront dans les établissements scolaires, les porter sur le terrain. Ainsi se prouvent affirmées d’une part la valeur symbolique de la FORMATION conçue comme communication et transmission, d’autre part la nécessité, pour une action de cette nature, d’être située à l’échelle réelle des besoins.
En effet, nous avons constaté qu’avant 1981, beaucoup d’argent avait été investi dans des actions de formation continue mais pour un très petit nombre de personnes (4). Des formations étaient données mais qui n’allaient pas au-delà de ceux qui la recevaient, le système scolaire et universitaire dans son ensemble n’en profitait pas. Former 20 000 personnes sur 750 000 ne suffit pas pour faire basculer le système éducatif et donner vie aux innovations. A l’opposé, les MODULES permettent d’imaginer des séquences de formation qui pourront être reproduites, par ricochet, par la très grande majorité des personnels : ils doivent apporter à tous des ensembles, des dossiers constitués de listes d’objectifs, d’apports théoriques, d’indications de méthodes, d’exercices pratiques, de ressources bibliographiques, etc…Ainsi par progression géométrique, toucheront-ils une masse suffisante d’enseignants pour introduire une importante rénovation.
3/ S’appuyant sur des équipes mixtes (praticiens-chercheurs) qui pratiquent une grande souplesse mais beaucoup de rigueur dans la définition des concepts, les MODULES permettent à la grande masse des enseignants de participer à la FORMATION METHODOLOGIQUE, tâche urgente et indispensable quand on connait la faiblesse des livres du maître dans l’édition française ou l’insuffisance en ce domaine de la production pédagogique nationale (cf. publication des CRDP, etc…). Pourtant la recherche pédagogique a produit beaucoup d’instruments (5) utiles et nos collègues savent maintenant que la formation méthodologique constitue l’outillage de base de leur métier. Il est aujourd’hui indispensable d’être capable de procéder à des formes nouvelles d’évaluation, de se donner des projets, de maîtriser les techniques de groupes, d’utiliser une gamme variée de méthodes pédagogiques.
Notre projet s’efforce de trouver dans une nouvelle articulation (nous avons toujours été hostile à la fusion) entre centres de recherche et centre de formation, l’occasion et le moyen de créer cet outillage qui pourra être immédiatement divulgué, utilisé, diffusé massivement.

Des outils pour tous

Le contenu des Modules éclaire leurs significations et leurs objectifs. Je crois utile d’en rappeler brièvement les grandes lignes :
MODULE 1 : L’EMPLOI DU TEMPS SOUPLE.
Il est important de trouver et de faire connaître les nombreuses possibilités et souplesses des emplois du temps. Comment pourrait-on faire fonctionner un système de formation continue si les collègues sont bloqués dans des structures rigides ?
MODULE 2 : LE PROJET DE FORMATION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE.
D’une part, il faut lutter contre l’éparpillement des formations multiples pour leur substituer des projets de formation construits au niveau individuel et collectif (projets que les formés peuvent s’approprier) ; d’autre part, il est utile que l’idée de « Projet de formation » fasse écho à l’idée de « Projet d’établissement ».


MODULE 3 : L’UTILISATION DES RESSOURCES DOCUMENTAIRES ET LES CONSEILS METHODOLOGIQUES.
Il est indispensable que les élèves travaillent dans les CDI et utilisent de la documentation. Mais ils ne peuvent s’acquitter convenablement de cette tâche s’ils ne sont pas soutenus et aidés dans leur façon de travailler. On ne construit pas une méthode seul, sans une réflexion, sans un écho et un encadrement professoral. Nous retrouvons ici la néccesssité de ce que Louis Legrand nomme LE TUTORAT (traduction du mot internationalement connu de « tutoring ») que je préfère pour ma part, appeler CONSEILS METHODOLOGIQUES. Il s’agit d’aider les élèves à comprendre comment ils travaillent. Des études très denses ont été effectuées sur ce sujet, mais beaucoup reste à faire.
MODULE 4 : LE TRAVAIL AUTONOME.
Nous prolongeons ici l’opération menée de longues années par l’INRP, l’Inspection Générale et diverses institutions. Le travail autonome offre souplesse de fonctionnement, prise en charge de leur travail par les élèves. Il s’inscrit dans une conception d’ensemble de la pédagogie où il est possible d’avancer en dehors même de la présence des enseignants, au sein de groupes. L’autonomisation des élèves est solidaire d’un projet de société où les citoyens sont eux-mêmes autonomes et n’attendent pas qu’on leur distribue l’information et la formation.
MODULE 5 : L’ANALYSE DES BESOINS.
Il s’agit de mettre à la disposition des MISSIONS ACADEMIQUES A LA FORMATION des moyens en hommes et techniques pour permettre la nécessaire mise en relations des attentes des personnels de l’Education Nationale et des offres du réseau de formation mis en place. Recevoir une formation à la fois demandée et proposée va dans le sens de la responsabilisation souhaitée des personnels. La qualité de l’analyse doit être garantie par la rigueur scientifique des techniques utilisées (analyse de contenu, modalités diverses de sondages et de consultations).
MODULE 6 : LA PEDAGOGIE DIFFERENCIEE.
Face à des élèves très hétérogènes, il est indispensable de mettre en œuvre une pédagogie à la fois variée, diversifiée, concertée et compréhensive. Au niveau institutionnel, il convient de trouver des structures facilitant le groupement d’élèves variés, permettant les groupes de niveaux, les groupes indifférenciés, le tutorat et ouvrant la voie à un projet pédagogique cohérent et adapté.
MODULE 7 : LES MOYENS NOUVEAUX, LES FORMES NOUVELLES D’EVALUATION.
Reprenant des actions déjà menées, ce module se propose de doter les enseignants d’instruments fiables d’évaluation, permettant d’atteindre les différentes performances des élèves. Ce module poursuit la mise en place d’un véritable « tableau de bord » pour l’élève et pour l’enseignant permettant, dans une perspective de réelle démocratisation, de dépasser la simple notation traditionnelle.

(1) Interview réalisée le 13 mars 1984 par Guy BALLOUP et Claude CHOLLET.

(2) Cf. Circulaire n° 80-070 du 23 février 1984 parue au B.O.

(3) « De même qu’il convient qu’en formation continue, les enseignants soient responsables d’eux-mêmes et libres, de même convient-il, en formation initiale que les formés ne soient pas infantilisés par des épreuves de contrôle et de surveillance. Malheureusement, je constate que la formation de beaucoup de catégories d’enseignants, d’Inspecteurs et de Conseillers d’éducation est massacrée par l’idée que leur titularisation est liée à l’épreuve qu’ils devront passer devant un jury, si bienveillant soit-il – (un ou deux échecs suffisent à empoisonner la qualité de la formation !). L’infantilisation des enseignants en formation ne peut qu’avoir des conséquences fâcheuses sur les jeunes qu’ils auront à former : Comment des adultes formés à la dépendance pourraient-ils préparer les jeunes à l’autonomie ? Pour notre part, nous souhaitons des recrutements d’enseignants très solides, et très sévères mais suivis d’une formation fondée sur la coopération, le contrat, la responsabilisation. Pour l’instant, on n’a pas progressé, en ce domaine, dans l’application de notre rapport ». A. De P.

(4) Les actions de formation continue menées avant 1981 n’ont profité qu’à 3% des effectifs des enseignants. Elles se présentent souvent sous forme de stages courts (1 à 3 jours) et improvisés, apportant plus une sensibilisation qu’une formation véritable. (N.D.L.R.)

(5) L’INRP (tout particulièrement sous la responsabilité de M. de Peretti) a fait beaucoup de travail en ce domaine. On peut se reporter aux actes du COLLOQUE SUR LE CONSEIL METHODOLOGIQUE EN PEDAGOGIE (INRP 1978) et au rapport sur LES POINTS D’APPUI DE L’ENSEIGNANT (INRP 1982). (N.D.L.R.)



























































ANNEXE B

INDEX DES SIGLES*













*Ne figurent pas les sigles mentionnés dans les extraits de textes ou d’auteurs.








































AFDET- Association Française pour le Développement de l’Enseignement TechniqueAGET- Association des Gadz’arts de l’Enseignement TechniqueAM- Arts et MétiersAMET- association des ingénieurs Arts et Métiers de l’Enseignement Technique BEC- Brevet d’Etudes CommercialesBEH- Brevet d’Etudes HorticolesBEI- Brevet d’Etudes IndustriellesBEP- Brevet d’Etudes ProfessionnellesBnF- Bibliothèque nationale de FranceBO - Bulletin OfficielBP- Brevet ProfessionnelBTS- Brevet de Technicien SupérieurCA- Centre d’ApprentissageCAO- Conception Assistée par OrdinateurCAP- Certificat d’Aptitude ProfessionnelleCAPET- Certification d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement TechniqueCDI- Centre de Documentation et d’InformationCEDUS- Centre d’Etudes et de Documentation pour l’Utilisation du Sucre CEPT- Comité d’Etudes Pédagogiques et TechniquesCERPET- Centre d’Etudes pour la Rénovation de l’Enseignement TechniqueCEREQ- Centre d’Etudes et de Recherches sur les QualificationsCERVOD- Concours d’Etudes, de Réalisation et de Valorisation des Outils DidactiquesCET- Collège d’Enseignement TechniqueCETIH- Centre d’Etudes Techniques des Industries de l’HabillementCES- Collège d’Enseignement SecondaireCNET- Centre National de l’Enseignement TechniqueCNRS- Centre National de la Recherche ScientifiqueCFPT- Centre de Formation des Professeurs TechniquesCIO- Centre d’Information et d’OrientationCNAM-Conservatoire National des Arts et MétiersCNDP- Centre National de Documentation PédagogiqueCNED- Centre National d’Enseignement à DistanceCPPN- Classe Pré Professionnelle de NiveauCRDP- Centre Régional de Documentation PédagogiqueCRPET- Centre de recherche de Productivité de l’Enseignement TechniqueCT- Collège TechniqueDAO - Dessin Assisté par OrdinateurDECF- Diplôme d’Expertise Comptable et FinancièreDLC- Direction des Lycées et CollègesDPL- Direction des Personnels de LycéeDUT- Diplôme Universitaire de TechnologieEG- Economie et GestionENEMA- Ecole Nationale d’Enseignement Ménager AgricoleENNA- Ecole Normale Nationale d’ApprentissageENP- Ecole Nationale ProfessionnelleENS - Ecole Normale SupérieureENSET- Ecole Normale supérieure de l’Enseignement TechniqueESC- Ecole Supérieure de CommerceHEC- Hautes Etudes CommercialesIA- Inspecteur d’AcadémieIA IPR- Inspecteur d’Académie Inspecteur pédagogique Régional IEN- Inspecteur de l’Education NationaleIET- Inspecteur de l’Enseignement TechniqueIG- Inspecteur GénéralIGEN- Inspecteur Général de l’Education NationaleIGET- Inspecteur Général de l’Enseignement TechniqueINA- Institut National AgronomiqueINC - Institut National de la ConsommationINPI- Institut de la Propriété IndustrielleINSEAD- INStitut Européen d’ADministration des affairesINSEE - Institut National de la Statistique et des Etudes EconomiquesIUFM- Institut Universitaire de Formation des MaîtresIUT - Institut Universitaire de TechnologieLEF- Les Editions FoucherLEGT- Lycée d’Enseignement Général et Technologique LEP- Lycée d’Enseignement ProfessionnelLP- Lycée ProfessionnelLT- Lycée TechniqueMAFPEN- Mission Académique pour la Formation des Personnels de l’Education NationaleMAIF- Mutuelle d’Assurance des Instituteurs de FranceMEN- Ministère de l’Education NationaleNF- Norme FrançaiseNTIC- Nouvelles Technologies de l’Information et de la CommunicationOCDE- Organisation de Coopération et de Développement EconomiqueONISEP- Office National d’Information Sur les Enseignements et les FormationsOST- Organisation Scientifique du TravailPAE - Projet d’Action EducativePDG- Président Directeur GénéralPME- Petite et Moyenne EntreprisePMI- Petite et Moyenne entreprise IndustriellePTA- Professeur Technique d’AtelierPTAC- Poids Total Autorisé en Charge PYC - Pierre Yves Colombot éditionsSCEREN - Services Culture Editions Ressources pour l’Education NationaleSNETAA- Syndicat National de l’Enseignement Technique Action AutonomeSTI- Sciences et Techniques IndustriellesSTT- Sciences et Technologies TertiairesSVEPEN- Service d’Edition et de Vente des Publications de l'Education NationaleTAS-Technique Art SciencesTSA- Technologie des Systèmes AutomatisésUMR STEF- Unité Mixte de Recherche Sciences, Techniques, Education Formation







PAGE 


PAGE 225