Recherche du laboratoire UMR STEF de l'ENS ... - Techno-HADF
Numérisation en cours des sujets d'examen depuis 1996. ...... en maths et
sciences, le contenu est plutôt pédagogique (exercices, corrigés, TD, TP.....). ...
Le site Web de Hachette (www.hachette.net) propose, par exemple, une
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avec le CNED, ...
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Recherche du laboratoire UMR STEF de lENS CACHAN
« Analyse des articles publiés dans la revue Technique Art Science (T.A.S.) (1946-1977) »
sous la direction de J.Lebeaume et J.Lamoure
LES AUTRES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE
(1930-2005)
Environnement de la revue Technique Art Science (T.A.S.)
Ignace RAK
IA IPR honoraire en sciences et techniques industrielles
Chercheur associé UMR STEF ENS CACHAN
Avec la collaboration de
Josette FAVIER
Professeur honoraire
Agrégée en économie et gestion
Octobre 2005
Remerciements pour les renseignements fournis
A
- Me BLOT-JOLIVET IA IPR STI honoraire
- Me CHEHATA et M. BENET Editions Foucher
- M. CRINDAL chercheur à lUMR STEF ENS Cachan, comité de rédaction des revues Les publications de Montlignon et Education Technologique
- M. DEBETTE Doyen honoraire de lIGEN STI, rédacteur en chef de la revue Technologies & Formations
- M. DUCEL IGEN honoraire en STI
- M. FOURNIER professeur honoraire dIUFM en histoire géographie, rédacteur en chef de la revue Cibles
- M. KERADEC professeur agrégé déconomie et gestion, rédacteur en chef de la revue Economie et Management
- M. LONGEOT IGEN honoraire en STI
- M. TEIXIDO professeur agrégé de construction mécanique, rédacteur en chef de la revue Technologie
- Les membres de léquipe de recherche sur le dépouillement de la revue Technique, Art, Science de lUMR STEF de lENS de Cachan
SOMMAIRE
1- Synthèse générale 7
- Limites de la recherche 9
- Synthèse 9
2- Etude des revues en Sciences et Techniques Industrielles (S.T.I.) 31
- Technologie (1950-2005) 33
- Technologies & Formations (1932-2005) 45
- Le Cours féminin (1946-1975) 57
- Le Cours ménager (1952-1971) 66
- Le Cours industriel (1940 -1983) 76
3- Etude des revues en Economie et gestion 87
- Economie et management (1956-2005) 89
- Cours commercial (1939-1993) 132
4- Etude des revues dautres domaines techniques 147
- Education technologique (1990-2005) 149
- Cours agricole et rural (1954-1971) 160
- Cibles (1982-1996) 171
Annexe A 187
- Quelques textes extraits des revues 189
Annexe B 221
- Index des sigles 223
1 SYNTHESE GENERALE
Limites de la recherche
Contrairement à la revue T.A.S. (1946-1977) consistant à analyser en détail le contenu des articles et de leurs auteurs, le dépouillement des 10 revues didactiques et pédagogiques (1930-2005) ayant existé au cours de la même période est essentiellement descriptif et comparatif. Ce dépouillement porte sur les diplômes et formations de lenseignement technique, les acteurs (responsables, auteurs, institutions, organismes de formation, comités de rédaction), les éditeurs impliqués, la durée de la vie de ces revues, de leur audience ainsi quune analyse générale mais fragmentaire du contenu (éditoriaux, thèmes, rubriques et articles).
La période étudiée est limitée en amont puisquelle ne débute quen 1930, date de la gestation de la revue la plus ancienne. La catégorie des revues de lenseignement technique relevant du Ministère de léducation nationale, se limite à lenseignement technique non agricole après lannée 1971, date où paraît le dernier numéro de la revue « le cours agricole et rural ».
Les nombreuses autres revues strictement éditées par les propres moyens dassociations spécialisées de professeurs dont lacquisition se fait en accompagnement dune adhésion et non dun simple abonnement (électricité, mécanique, menuiserie, métaux en feuilles, économie et gestion, etc.), ne font pas ici lobjet dune étude malgré lintérêt que cela aurait pu apporter en raison des complémentarités et des comparaisons darticles et dauteurs. Dailleurs une étude inachevée a été menée sur cette catégorie de publications par M. Tacaille professeur de psychopédagogie à lENNA de Créteil dans les années 2000. Il faut néanmoins signaler que parmi les 10 revues étudiées, la plus ancienne (Technologies & Formations) a été créée et pilotée par une association, « Lassociation des Gadzarts de lenseignement technique » en 1931 et relayée pendant plusieurs années seulement (1950-1970) par trois autres associations de professeurs. La composition et lédition de la revue sont toujours assurées par une maison dédition privée douvrages techniques (aujourdhui PYC Edition).
Pour faciliter le suivi de la lecture par les titres des revues qui ont parfois changé, la règle adoptée dans le texte ci-après est la citation du dernier nom des 4 revues encore existantes qui sont dailleurs étudiées en tête de chacune des 3 grandes catégories de classement :
- sciences et techniques industrielles,
- économie et gestion,
- autres domaines techniques.
Deux documents récapitulatifs permettent de vérifier le nom exact de chaque revue à une date antérieure à 2005 (figure 1 et figure 2).
Synthèse
Les diplômes et formations de lenseignement technique concernés
Les revues étudiées portent uniquement sur les niveaux de diplômes de lenseignement technique relevant du Ministère de léducation nationale du CAP au baccalauréat professionnel, baccalauréat, BTS, voire DUT très récemment (2002 pour Technologies & Formations) et classes préparatoires aux grandes écoles. La même revue (Technologies & Formations), publie dans les premières années de son existence (1934-1950), quelques articles destinés aux écoles dingénieurs des arts et métiers.
Des articles techniques et pédagogiques sont parfois consacrés à des formations ne conduisant pas à des diplômes (CPPN, 4e et 3e technologiques, etc.). Lexemple le plus récent est la création (1990) dune revue entièrement consacrée à la technologie au collège (Les Publications de Montlignon devenant Education technologique).
Lensemble des revues dépouillées couvre essentiellement deux groupes de disciplines denseignement : léconomie et gestion et les sciences et techniques industrielles. Un troisième groupe, lenseignement agricole, en faisait partie jusqu'à prendre son autonomie au sein du Ministère de lagriculture.
Pour les sciences et techniques industrielles, les revues ayant existé et/ou encore existantes, couvrent essentiellement entre 1930 et 2005 les domaines de la mécanique (conception et réalisation), de lélectricité-électronique, des métaux en feuilles et des constructions métalliques, du second uvre du bâtiment (menuiserie, installations sanitaires et thermiques), de lindustrie de lhabillement, des sciences biologiques et sociales. Il ny a pas de revues spécifiques consacrées au gros uvre du bâtiment, certainement en raison du nombre restreint de lecteurs potentiels. Quelques thèmes et sujets sont traités épisodiquement dans les revues des sciences et techniques industrielles.
Pour léconomie et gestion les articles publiés suivent lévolution des disciplines dans 7 champs disciplinaires principaux : économie et économie dentreprise, droit (civil, commercial, social, du travail, fiscal), commerce et techniques commerciales, comptabilité et gestion, informatique, bureautique, mathématiques et statistiques.
Mais la moitié des revues, celles réalisées et éditées par les Editions Foucher (Le cours féminin, Le cours ménager, Le cours industriel, Le cours commercial, Le cours agricole et rural), publient systématiquement des articles et des sujets dexamen de lensemble des disciplines générales enseignées dans la préparation des diplômes techniques : mathématiques, français, anglais, espagnol, etc.
La présence darticles sur les disciplines denseignement général diminue progressivement, jusqu'à disparaître dans certaines revues vers la fin de leur vie : par exemple le français pour la revue Cours industriel et le Cours commercial en 1975. Par contre les 4 revues encore existantes en 2005 (cf. fig. 1), nont jamais créé de rubriques relatives aux disciplines dites « générales ». Elles ne traitent que des différentes « matières » des disciplines technologiques (construction, fabrication, etc.) ou de thèmes organisateurs, voire matériels (systèmes automatisés, machines à commande numérique, logiciels de CAO, DAO, FAO, gestion de la production, etc). En économie gestion en dehors des articles se situant dans les 7 champs disciplinaires cités précédemment, le rôle informatif est présent par des notes de lecture, les évènements ponctuels et des pages Internet utiles pour lenseignement.
Les éditeurs
Quatre éditeurs ont contribué et certains contribuent toujours à lexistence de ces revues didactiques et pédagogiques :
- léditeur Foucher est celui qui sest le plus impliqué avec 5 revues entre les années 1939-1993) ; toutes ces revues ont disparu ;
- le Centre de Documentation Pédagogique de léducation nationale (CNDP, aujourdhui SCEREN) qui avec 3 revues (Technologie, Economie et management, Education technologique) sur les quatre existantes, reste léditeur le plus présent dans la pérennité des revues de lenseignement technique (1950-2005) sachant que le CRDP de Nantes était aussi coéditeur de la revue Cibles (1982-1996) pendant la première période de sa vie;
- PYC édition (anciennement Editions Pierre Yves Colombot), est léditeur privé le plus ancien avec lédition de la revue Technologies & Formations ;
- Delagrave qui sest récemment (1998) associé à léditeur public SCEREN pour redémarrer la revue Education technologique intéressant potentiellement 19 000 professeurs de technologie au collège et que léditeur public avait auparavant en coresponsabilité avec le centre national de formation de Montlignon sous le titre « Les publications de Montlignon » entre 1990 et 1997.
Naissance, vie et arrêt de publication de certaines revues
Durées comparées
Si lon compare les périodes de vie de chacune des revues, (cf. fig. 1), viennent en tête :
- Technologies & formations (73 années) ;
- Le cours commercial qui a cessé de paraître (54 années) ;
- Economie et management (49 années) ;
Toutes les autres revues ont, ou ont eu, une durée de vie inférieure à 50 années. La durée la plus courte a été celle de la revue Cibles (14 années). La plus jeune revue encore existante est la revue Education technologique (15 années).
Lexistence de certaines revues reflète les clivages puis les regroupements du moment entre les différentes filières de formation en France. Par exemple le Cours féminin (1950-1970) coexiste avec le Cours ménager (1952-1971) et rejoint ensuite le Cours féminin. Le cours féminin disparait en 1975 pour rejoindre les sciences et techniques industrielles dans le Cours industriel à loccasion de la fusion des corps dinspection « industriel féminin » et « industriel masculin ».
Dans une grande partie de la période après la seconde guerre mondiale de 1939-1945, certaines revues sinspirent et sappuient sur des sujets dexamen (1945 à 1970 pour les éditions Foucher) ou par la reproduction darticles provenant dautres revues (1945-1986 pour Technologie) et plus récemment pour Tertiaire (1988-2004).
Nombre de numéros et de tirages
Un décompte assez précis des numéros parus (cf. fig.2), fait apparaître que cest Le cours commercial (1939-1993) qui est paru avec le plus grand nombre de publications (768). Mais ce premier décompte serait à corriger en fonction du nombre comparé de pages de chacune des revues existantes de cette période.
Pour les 4 revues encore existantes, cest la revue Technologies & Formations qui totalise le plus grand nombre dexemplaires parus (502), sachant que les deux autres revues Technologie (426) et Economie et management (402) avec un nombre de pages plus important, arrivent à sa hauteur.
Le nombre de numéros par titre indiqué dans la figure 2, est une estimation de la totalité des numéros. En effet sil a été décompté avec précision les numéros disponibles dans toutes les collections de revues consultées, il manquait dans ces collections un certain nombre de numéros que nous avons tenté mais pas pu retrouver, donc pas pu comptabiliser.
Il na pas non plus été fait de recherche particulière sur le nombre de tirages par numéro. Ceci aurait pu nous donner une idée de laudience respective de chacune des revues. Cependant des fiches accompagnant le dépôt légal à la Bibliothèque nationale de France, en donne une idée : 2400 en 1978 et 2300 en 1981 pour Le cours industriel.
Actuellement (2005) les 4 revues existantes ont approximativement un tirage de :
- 3000 pour Technologie ;
- 2200 pour Technologies & Formations ;
- 2000 pour Economie et management ;
- 2000 pour Education technologique.
Les acteurs
Les comités de rédaction
Dans lensemble du dépouillement des 10 revues didactiques et pédagogiques de lenseignement technique (1930-2005), la présence dun comité de rédaction clairement identifié napparaît quassez récemment (années 1980) dans deux revues éditées par le service public de documentation du Ministère de léducation nationale (Technologie, Economie et management), et depuis le début pour la revue Technologies &Formations (1932), Cibles (1982) et Education technologique (1990).
On peut classer les revues en deux grands groupes.
Tout dabord les 5 revues éditées par léditeur privé Foucher (Le cours féminin, Le cours industriel, Le cours ménager, Le cours commercial, Le cours agricole et rural). Cet éditeur ne publiera jamais la composition des comités de rédaction. Ayant interrogé un inspecteur général qui a participé à la vie de lune des revues, celui-ci a déclaré que la rédaction était directement assurée par le personnel de la maison dédition. Pour régler des questions de contenus et darticles, cette maison dédition faisait appel, selon le problème posé à des inspecteurs généraux et/ou à des responsables de départements dans les instituts de formation de professeurs.
Pour la revue Cibles comprenant un comité de rédaction, celle-ci semble gérer en toute autonomie lensemble de ses articles. Cependant pour la revue Le cours commercial, on remarque quau travers dun texte publié en 1982 (n° 1) à loccasion de la mort subite de H. Court Inspecteur général, ce dernier est nommément mentionné pour divers projets quil naura pu mener à terme au sein de cette revue.
Viennent ensuite les 4 revues encore existantes qui ont toujours eu un comité de rédaction dirigé par un inspecteur général de léducation nationale. Ces comités de rédaction vont voir ses membres (une dizaine) augmenter dannées en années pour atteindre 15 à 20 membres. Ils sont composés de membres de corps dinspection (IA IPR, IEN) et de professeurs des disciplines concernées par le lectorat.
Peu ou pas de représentants dentreprises ont fait partie ou font partie du comité de rédaction. Nous avons par exemple relevé A. Clément ingénieur chez Dassault Systèmes (1977-2005) dans la revue Technologies & Formations. Ils sont cependant indirectement présents lorsque les revues en sciences et techniques industrielles comme en économie et gestion publient des sujets dexamen ou de concours (concours généraux, épreuves dentrée en écoles dingénieurs, CAPET, agrégations, etc.) qui sappuient sur des systèmes ou études de cas dentreprises, voire dans des entreprises qui ouvrent leurs portes pour des stages de professeurs organisés par le CERPET et qui ensuite font lobjet darticles.
Quant aux universitaires, ils sont eux aussi peu présents dans les comités de rédaction, à lexception de deux revues : Cibles (1982-1996) et Education technologique (1997-2005).
Les institutions
On peut constater pour les 4 revues encore existantes, quil y a toujours eu un engagement direct ou indirect de responsables et/ou de cadres et professeurs du Ministère de léducation nationale dans les comités de rédaction, même si la revue est éditée par,
- un éditeur totalement privé (PYC Edition pour Technologies & Formations),
- en coédition privé-public (Delagrave-SCEREN pour Education technologique)
- un éditeur totalement public (SCEREN pour Economie et management, Technologie).
Il a été précédemment signalé le désengagement progressif des organismes de formation et en particulier les IUFM dont les nouveaux professeurs, professeurs duniversités et maîtres de conférences, nont pas pris le relais en 1991 des centres de formations C.F.P.T. et ENNA comme en témoignent certaines revues (Le cours commercial et Cibles), sans négliger non plus linfluence de la recrudescence de manuels des années 1970-1990. Ceci participe ainsi depuis les années 1980 à la disparition progressive des revues faute darticles contribuant à la diffusion dinformations et de résultats de recherches, même si quelques professeurs dIUFM, maîtres de conférences ou professeurs duniversités écrivent, principalement en économie et gestion dans la revue Economie et management.
La totalité des 4 revues encore existantes, le sont du fait de lengagement de linspection générale de léducation nationale déconomie et gestion et des sciences et techniques industrielles qui en ont la responsabilité éditoriale (cf. les parties 2, 3, et 4). Signalons en particulier la collaboration très longue et très étroite avec,
- une institution privée dentreprise comme par exemple le Centre détudes techniques des industries de lhabillement (Le cours féminin, 1967-1985),
- une institution publique au sein du Ministère de léducation nationale, le CRPET puis le CERPET en terme de lieu de réunions, de lancement de recherches pédagogiques innovantes, de liaisons avec les stages de formation en entreprise organisés par cette institution et dinterviews de personnes (Economie et management, 1956-2005), et de façon plus épisodique (Technologie, Technologie & formations, Le cours féminin, 1950-1970).
Les personnes
Incontestablement la période étudiée de lhistoire de la pédagogie de lenseignement technique des sciences et techniques industrielles (1930-2005), a été fortement influencée, pilotée et structurée dans les enseignements industriels par les ingénieurs des arts et métiers (Loisy, Luc, Buisson, Campa, Géminard, Donnadieu, Longeot etc.) parmi lesquels H. Luc et A. Buisson deviendront Directeurs de lenseignement technique, pour ne citer que quelques noms de ceux qui ont occupé des postes denseignants et/ou de responsables administratifs dans le corps dinspection générale ou locale après être passés ou non par lENSET (années 1930-1980). Ces ingénieurs arts et métiers ont été progressivement remplacés dans ces postes et revues par des professeurs agrégés et/ou certifiés formés à lENSET de Cachan à partir du moment où ont été mises en place les agrégations techniques (1963 pour léconomie et gestion) ou dautres ENS pour les disciplines générales.
Pour les enseignements déconomie et gestion, le début de la période étudiée (1939-2005) révèle que les revues ont eu laval des Directeurs de lenseignement technique, H. Luc (Le cours commercial, n° 1, 1939), A. Buisson (Technologie, n°2,1950 ; Economie et management, n° 1, 1956) et que ce sont les certifiés puis les agrégés issus de lENSET qui orientent les positions de cette branche de lenseignement technique. Les auteurs relèvent de trois catégories quil faudrait quantifier dans une recherche plus exhaustive, sachant aussi que leurs titres ne sont pas toujours mentionnés :
- les enseignants,
. professeurs de L.P., de lycée, de lENSET,
. directeurs de collège, de lycée
. professeurs de grandes écoles,
. universitaires,
- les hauts fonctionnaires (essentiellement de 1956 à 1966),
. administrateurs civils au Ministère, dans les administrations,
- les personnes des entreprises, les professions libérales,
. conseils en organisation,
. directeurs des relations humaines, etc.,
. experts comptables, commissaires aux comptes.
Concernant lenseignement agricole et rural (Editions Foucher), ce sont essentiellement des ingénieurs (agronome, arts et métiers, eaux et forêts, génie rural, ponts et chaussées, etc.) mais aussi des inspecteurs (agriculture, lois sociales, etc.), ainsi que des spécialistes locaux de haut niveau (ingénieur en chef et ingénieur agricole, etc.) qui rédigent des articles pour les formations agricoles et orientent ces enseignements dans la période étudiée (1954-1971) alors sous la responsabilité du Ministère de léducation nationale avant dêtre rattaché au Ministère de lagriculture et dont, de ce fait, nous navons pas ensuite étudié les revues spécifiques puisquelles relevaient de ce dernier Ministère.
Pour les enseignements industriels et économiques (1930-2005), à une exception près (Le cours féminin chez léditeur Foucher) où cest le responsable (G.Dugas) du « Centre détudes techniques des industries de lhabillement » (C.E.T.I.H.), rattaché à la profession qui pilote la revue pendant la quasi-totalité de son existence (1957-1975) et qui fait intervenir de nombreux formateurs et/ou responsables dentreprise de lindustrie de lhabillement, la quasi-totalité des auteurs sont des enseignants de toute la France en poste dans les établissements scolaires et instituts de formation. Certains deviennent inspecteurs (IET, IPR, Inspecteurs généraux). Si le corps dinspection, dune façon générale, rédige un nombre restreint darticles, il rédige cependant quelques éditoriaux ou articles sur des sujets clés de lorientation de lenseignement technique, comme par exemple :
- « évolution de lindustrie et formation professionnelle » par A.Campa Inspecteur général ex ingénieur des arts et métiers dans le n° 94-95 de mai-juin 1960 de la revue Technologie;
- « orientation et enseignement : nouvelles classes de seconde, rentrée 1981 », par H.Longeot Inspecteur général ex ingénieur des arts et métiers dans le n° 226 de septembre octobre 1980 de la revue Technologies & Formations ;
- « la rénovation de lenseignement commercial », interview de R.Maniak Inspecteur général déconomie et gestion dans le n° 1 de novembre 2004 de la revue économie et management.
- « ouvrir la réflexion » sur léducation technologique au collège par Pierre Lebon Inspecteur général, ex ingénieur SUPELEC dans le n° 1 de juin 1998 de la revue Education technologique.
Dune façon plus générale, il est à signaler trois faits concernant les personnes ayant contribué à la vie de ces revues :
- une seule revue et un seul numéro spécial, sur 3200 numéros examinés et 73 années de publications, est entièrement consacré à un auteur, Y. Deforge, IA IPR, maître de conférences à lUniversité de Compiègne, et auteur de nombreux ouvrages et articles sur léducation technologique (Education technologique, n° spécial des Cahiers de Montlignon, mai 1996),
- une relation forte entre les auteurs darticles qui sont eux-mêmes auteurs douvrages chez léditeur (les cinq revues des Editions Foucher, 1939-1993),
- des enquêtes et des relances fréquemment faites auprès des professeurs pour alimenter les revues en articles, en particulier et quasiment systématiquement dans deux revues (Economie et management, 1956-2005 ; Education technologique 1990-2005)
On retrouve dans la revue T.A.S. des acteurs et des auteurs qui interviennent dans les 10 revues situées dans lenvironnement de celle-ci, notamment des inspecteurs généraux anciens ingénieurs des arts et métiers ou professeurs dENSET en économie et gestion.
Les contenus
Les éditoriaux
Les éditoriaux, lorsquils existent, marquent souvent lorientation dune revue et construisent les points de repères avec des descriptions synthétiques des avancées didactiques et pédagogiques pour le lectorat considéré. Or dans les cinq revues créées par les éditions Foucher, il y en a trois qui ont rarement, ou peu, déditoriaux : Le cours commercial, Le cours ménager, Le cours agricole et rural. Les quelques éditoriaux existants sont souvent signés de responsables du ministère de léducation nationale pour soutenir les efforts considérables, mais privés, dinformation et de formation des professeurs. Seules deux revues dans la dernière période de leur vie Le cours industriel (1977-1983) et Le cours féminin (1957-1975) publient des éditoriaux réguliers et dune grande richesse pédagogique.
En revanche dans les 4 revues encore existantes (Technologie, Technologies & Formations, Economie et management, Education technologique), on constate que si cette rubrique existe rarement avant les années 1980 et de façon épisodique pour Economie et management, sauf entre 1956-1966, elle se développe ensuite, au point dêtre présente plus régulièrement, voire systématiquement. Lorsque ces éditoriaux existent, ce sont des inspecteurs généraux, personnalités ou rédacteurs en chef qui les rédigent. Au-delà des années 1980, à lexemple de la revue Economie et management, cette rubrique devient régulière dans toutes les revues avec des éditoriaux signés par les chefs de travaux, professeurs membres du comité de rédaction ou les corps dinspection générale ou académique.
Les articles
Concernant le contenu des articles, les caractéristiques générales et communes suivantes peuvent être relevées :
- directives ou textes pédagogiques officiels ;
- cours et/ou leçon-type commentés (ou non) pour les élèves ;
- informations dactualité sur des sujets techniques provenant souvent des entreprises, des orientations didactiques et pédagogiques, des résultats dinnovations pédagogiques nationales, académiques, détablissement pour la formation des enseignants et/ou des élèves, lensemble en rapport direct ou indirect avec la préparation des professeurs pour les concours denseignants, des élèves à un diplôme ou à un concours de lenseignement technique ;
- exercices élèves avec ou sans corrigés ;
- sujets dexamen ou de concours de lenseignement technique des élèves et des professeurs, avec ou sans les corrigés ;
- des articles scientifiques ;
- des articles relatifs aux entreprises.
Signalons aussi trois caractéristiques générales relatives aux articles. La première cest la présence dans deux revues dune norme de classement des articles très élaborée, utile pour les professeurs pour classer les pages détachables en fonction des thèmes de leurs cours et qui sera utilisée pendant une longue période (Technologie, 1950-1986 ; Economie et management, 1956-1984). La seconde concerne la publicité qui est présente très tôt et occupe plusieurs pages (Technologies & formations, 1934) et dans la plupart des revues pour des machines et matériels divers. Cette publicité est aussi fortement présente pour les manuels (les 5 revues des Editons Foucher qui signalent leurs propres parutions) mais aussi dans une moindre mesure dans toutes les autres revues qui élaborent parfois des articles sur les nouveaux ouvrages (Technologie, années 2000) et pour des ouvrages universitaires (Economie et management, années 1988-2005). Enfin les rubriques et articles concernant les disciplines générales de lenseignement technique si elles sont très nombreuses dans la première période étudiée (1940-1970) tendent à diminuer progressivement voire totalement disparaître dans les quatre revues encore existantes (2005). Seule la revue Cibles (1982-1996) fonde son existence et maintient des articles dans les disciplines générales de LEP et de CES.
Quant à lévolution générale des articles, elle est caractérisée dans les années 1930-1950 par une profusion dexercices et de sujets dexamen pour lensemble des disciplines générales et des spécialités techniques, notamment pour les revues des éditions Foucher, qui sont remplacés par des articles plus fondamentaux, sur, par exemple, lévolution de certaines techniques. On note aussi une participation directe ou indirecte des entreprises au travers des stages nationaux du CERPET en sciences et techniques industrielles et économie et gestion, ces stages donnent lieu en particulier en économie et gestion (revue Economie et management), à des articles de fond, des exemples concrets ou à des propositions dexploitation pédagogique. Une participation de plus en plus forte est à signaler de la part des centres de formations des professeurs denseignement général et technique de lycées techniques et de lycées professionnels, CFPT et ENNA (1950-1980), ceci aussi bien dans les disciplines denseignement général, que dans les disciplines de lenseignement technologique et professionnel, jusquà aller confier la direction éditoriale de la revue « Le cours industriel » (1977-1983) à lENNA de Paris Nord et de voir une association « Cultures et techniques » implantées à lENNA de Nantes créer et diriger la revue « Cibles » (1982-1996). On note alors que de nombreux articles de ces deux dernières revues sont signés par des professeurs dENNA.
Dans la dernière phase de lévolution (1980-2005), du fait du désengagement progressif de ces instituts de formation (ENNA) qui ne sont pas relayés par les IUFM en 1991, on note alors une augmentation de la participation les professeurs en poste dans les académies, avec ou sans la responsabilité des corps dinspection. Ainsi ce sont dorénavant les professeurs qui apportent ainsi leur contribution à la poursuite de la rédaction darticles, donc de la vie des revues. Ils participent ainsi aussi à lévolution des sujets techniques et des thèmes pédagogiques décrits dans la deuxième phase ci-dessus en prenant le relais des formateurs dENNA et dIUFM. Dautre part dans cette dernière phase de lévolution des 4 revues étudiées encore existantes, la place des disciplines denseignement professionnel en LP est moins importante. Toutefois en économie et gestion, grâce à et une demande constante dans la revue qui mène régulièrement des enquêtes dopinions (Economie et gestion, 1997), une place est désormais donnée aux articles relatifs aux L.P.
Concernant la relation avec la revue T.A.S. et en dehors de la revue « Technologie » qui reproduit quelques articles de celle-ci et un signalement systématique des articles techniques parus (1950-1986), toutes les autres revues ne reproduisent pas ou très rarement les articles de T.A.S.
Quelques textes extraits des revues
Rappelons que contrairement au travail de recherche de la revue TAS (1946-1977) qui avait pour objet de dépouiller exhaustivement tous les articles et leurs auteurs qui ont été publiés par celle-ci, le dépouillement des 10 autres revues pédagogiques situées dans son environnement immédiat pendant la même période na porté que sur des aspects descriptifs généraux et essentiellement structurels. Cependant il nous a été possible de repérer quelques textes illustrant la variété et la richesse de cette documentation de 3200 numéros, soit près de 200 000 pages au travers des éditoriaux, des sommaires et des titres des articles. De chacune des revues il a été repéré et publié (annexe A) au moins un éditorial ou article significatif de sa vie, tout en signalant en complément dautres articles et leurs références de la même catégorie de sujets traités. Cette sélection décrits, qui pourrait apparaître arbitraire, est présentée en cinq catégories : histoire de lenseignement technique et de ses revues, liens avec les programmes et diplômes, évolutions techniques, didactique et pédagogie, formation des professeurs.
Nous rappelons encore ici la règle de citation du nom de la revue pour faciliter le repérage des textes : cest le dernier nom qui est mentionné mais il faut rechercher son titre exact à la date citée dans un tableau (se reporter à la fig. 2).
Textes et histoire de lenseignement technique et de ses revues
Concernant lhistoire de ces revues à laquelle est liée celle de lenseignement technique et de sa documentation pour les professeurs, la création de la revue du secteur privé « Le cours commercial », est encouragée dès le premier numéro dans un éditorial titré « Un encouragement officiel » et signé par H. Luc, Directeur général de lenseignement technique et ancien ingénieur des arts et métiers (annexe A, texte n° 1) parallèlement à un éditorial des éditions Foucher. Si lon peut citer cet article soutenant la naissance dune revue du secteur commercial, léditorial de H. Giriat, professeur de psychopédagogie à lENNA de Paris dans le dernier numéro de la revue Le cours industriel sous le titre « Puisse-t-il renaître de ses cendres » (n° 8 mai-juin 1983), retrace la vie et les grandes étapes pédagogiques de lenseignement technique industriel (annexe A, texte n° 2).
Dautres articles méritent également dêtre signalés sur le même thème.
- Domaine STI :
. « Compte rendu de la réunion du 14 juin 1936 » des Gadzarts de lenseignement technique (Technologies & formations, n° 18 de juin 1936) qui relate comment et pourquoi ces ingénieurs Arts et Métiers se sont engagé dès 1930 dans la création dune revue en sciences et techniques industrielles ;
- domaine EG :
. « Le programme daction du Bulletin dInformations Economiques, Techniques, Pédagogiques » par H. Buisson Directeur général de lenseignement technique (n° 1 octobre 1956) qui soutient officiellement la création de cette revue publique pour lenseignement commercial ;
. « Un bilan et des perspectives », éditorial de la revue Economie et management qui mentionne lhistorique et cite les inspecteurs généraux déconomie et gestion qui sont à lorigine de la revue, ainsi que laide apportée par le Centre de Recherche de la Productivité de lenseignement technique (CRPET) depuis sa création en 1956 (n° 106-107, mai juin 1967) et plus récemment, dans cette même revue, un article sur ce service de léducation nationale devenu CERPET (site internet HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/cerpet" www.education.gouv.fr/cerpet) (n° 113, oct. 2004)
. « Lenseignement technique a 100 ans, la revue a trente ans » (Economie et management, n° 1, janvier 1988) qui récapitule les grandes étapes, avec les textes originaux et officiels de la création de lenseignement technique et fait le point sur laction de cette revue du domaine commercial depuis 30 ans ;
- domaine agricole :
. « A nos lecteurs » par L. Roche, Inspecteur Général de lagriculture sur le soutien du lancement de la revue Le cours agricole et rural (n° 1 hors série, juin 1954).
Textes et liens avec les programmes et diplômes
Sagissant des liens des contenus des revues avec les diplômes et programmes de lenseignement technique, on peut souligner que la totalité des 10 revues durant leur vie, établissent et sappuient sur ceux-ci pour orienter et publier des articles. A titre dexemple, nous reproduisons deux éditoriaux.
Le premier éditorial signé LEF (Les Editions Foucher) (annexe A, texte n° 3) dans la revue Le cours agricole et rural est intitulé « Informations pédagogiques : la circulaire 143 du 25-7-1957 ». Celui-ci est significatif de la réorientation des articles de la revue à partir dune circulaire ministérielle définissant « les techniques auxquelles doivent se reporter les professeurs et les maîtres de cet enseignement pour en faire un moyen efficace de formation de base » (n° 1 septembre octobre 1959).
Le second éditorial, en éducation technologique générale, cest P. Lebon, Inspecteur général STI qui signe un article « Ouvrir la réflexion » à loccasion du renouvellement de la revue LEducation Technologique (n° 1, juin 1998) qui prend le relais des Publications de Montlignon destinée aux professeurs de technologie collège. Il profite de loccasion de la parution des nouveaux programmes de technologie en 1996 pour donner comme orientation à la nouvelle revue « lambition daider les enseignants dans leur pratique et se propose dêtre un lieu de réflexion et de débat sur lenseignement de la technologie » (annexe A, texte n°4).
Il faut aussi signaler quelques autres textes significatifs de ces liens étroits des contenus des programmes et diplômes avec le choix des articles.
- domaine des STI :
. « Lenseignement de la technologie dans les classes de 4e et de 3e modernes » article de A. Campa, IGEN dans la revue Technologies & formations et qui donne les orientations de ce nouvel enseignement (n° 106, avril mai 1963) ;
. « Lenseignement de la technologie dans les classes de 4e et 3e », article de R. Ducel dans la revue Technologies & formations, professeur au Lycée technique de Pau et devenu IGEN dans lequel il donne des exemples concrets danalyse technique dobjets techniques tels que le porte-mine (n° 107, juin juillet 1963) ;
- domaine de lEG :
. « Principes de la réforme » dans les baccalauréats de la série STT par J.L. Cenat, IGEN dans la revue Economie et management qui explicite les orientations fondamentales de cette refonte des programmes (n° 47 de janvier 1993) et confirme lengagement et la responsabilité de linspection générale sur les diplômes de lenseignement technique (tout comme lIGEN en STI) ;
- domaine de lagriculture :
. « Lenseignement technique et lagriculture », éditorial comportant les extraits dun article de la revue T.A.S. par H. Montagnan Inspecteur général de lenseignement technique, qui, sappuyant sur lévolution des méthodes de travail de la terre, donne les grandes orientations de la formation de la main duvre nécessaire à lentretien et à la réparation des divers matériels, ce que la revue va prolonger en publiant des articles sur ce sujet (Le cours agricole et rural, n° 7, avril 1955) ;
. « Lenseignement agricole, ses objectifs, ses programmes, ses méthodes », article de R. Richard, chef du bureau des programmes et des questions de pédagogie à lINA de Grignon, qui détaille pour chacune des disciplines denseignement, les orientations pédagogiques (Le cours agricole et rural, n° 1, septembre octobre 1962) et la revue de reprendre dans son éditorial, signé R. Pouzet, la redéfinition des contenus des articles qui devront désormais se référer à la partie du programme concernée.
Textes et évolutions techniques
Pour relater les évolutions techniques dans le monde des entreprises et le lien avec lorientation des articles des différentes revues, un article de F. Canonge, professeur de psychopédagogie à lENNA de Paris, reflète bien le double lien, dabord avec les contenus et méthodes de formation, puis avec les revues qui publient des articles techniques et pédagogiques montrant comment on peut les mettre en uvre dans lenseignement technique sous le titre « Le progrès technique et lévolution générale des méthodes de production. Leur conséquence sur la formation professionnelle et humaine des élèves de collège denseignement technique » (Technologie, n° 102-103 mars avril 1962) (annexe A, texte n° 5). Cet article résume son intervention au séminaire des directeurs, professeurs dENNA et inspecteurs de lenseignement technique des disciplines techniques et montre comment cette réflexion pédagogique prend en compte la réalité du monde économique pour la formation des élèves, et donc celle de la formation des enseignants au travers des revues.
Dautres textes importants peuvent être cités sur les techniques modernes en voie démergence et leur prise en compte par lenseignement technique dans les rénovations des programmes, des diplômes concernés et dans les méthodes pédagogiques.
- Domaine STI :
. « Evolution de lindustrie et formation professionnelle » par A. Campa, IGET à loccasion du séminaire des chefs de travaux organisé par le CRPET, où il souligne lévolution nécessaire des formations vers la formation des techniciens et pas seulement douvriers qualifiés (Technologie, n° 94-95, mai juin 1960) ;
. « La confection féminine » par M.R.R. directrice C.A. de confection qui pointe dans un éditorial une confusion dans le grand public de lassociation du terme « confection industrielle » avec celui « qualité inférieure » (Le cours féminin, n° 1, septembre octobre 1954) ;
. « Lorientation future de la formation professionnelle et technique dans les industries de lhabillement », éditorial de G. Dugas, secrétaire général du Centre dEtudes Techniques des Industries de lHabillement (CETIH) qui souligne leffort du CRPET organisant, avec linspection générale et les rectorats, des journées dinformation sur le thème général « Efficacité et adaptation de lenseignement technique féminin » (Le cours féminin, n° 6, mars 1961) ;
. « Linformatique », éditorial de lIGEN L.Donnadieu et ancien ingénieur des Arts et Métiers qui pointe la nécessité de former les hommes capables dagir efficacement dans le milieu industriel de notre temps, c'est-à-dire en bureau détudes, les laboratoires, les ateliers (Technologie, n° spécial 70, octobre 1970) ;
- domaine EG :
. « Les aspects de la distribution en France », article qui relate les conclusions dun séminaire organisé dans un stage national du CRPET par lEcole française de gestion commerciale avec lintervention de professeurs et des inspecteurs généraux Court et Poly (Economie et management, n° 24, mars 1970) ;
. « Internet », éditorial de la revue Economie et management qui souligne lengagement de cette revue à accorder à Internet et à ses retombées pédagogiques, commerciales et statistiques, la place qui doit être la sienne : articles de fonds, relations dexpériences, entretiens, visites de cyber sites (n° 79, novembre décembre 1997) ;
- domaine de léducation technologique :
. « Des techniques à la technologie, spécial Y. Deforge » est un numéro spécial consacré aux concepts que cet IA IPR a développé dans ses différents ouvrages et articles, contribuant ainsi à la réflexion sur une éducation technologique comme discipline générale de formation des collégiens qui soit distincte des enseignements technologiques et professionnels (Education technologique, n° spécial, mai 1997).
Textes en didactique et pédagogie
En ce qui concerne la didactique et la pédagogie des enseignements techniques, de nombreux articles fondamentaux sont présents dans toutes les revues. Comme pour les autres catégories, il a été choisi ceux qui reflètent cette vie pédagogique intense et originale. Les deux premiers écrits, constituent des points de repères des années 1960-1970 :
- « Les buts de lenseignement de la technologie et du dessin industriel », éditorial de G. Dugas dans la revue Le cours féminin, où il commente à lintention des formations professionnelles féminines de lindustrie de lhabillement, une instruction officielle de lInspecteur général Géminard parue au BO « Enseignement de la technologie en 4e et 3e modernes » et conclut que « [
] lon augmenterait certainement dans les classes de 4e et 3e féminines, lintérêt des élèves en choisissant des exemples dans la machine à coudre [
] » (n° 2, novembre 1964) (annexe A, texte n° 6) ;
- « Pédagogie de coupe et couture », article de Me Levasseur, formatrice, où elle indique comment aborder progressivement cet enseignement avec des élèves (Le cours ménager, n° 3, décembre 1962) (annexe A, texte n° 7).
Dans un troisième écrit « Que peut-on, que doit-on enseigner aujourdhui ? », éditorial de A. Clément en 2002 dans la revue Technologies & formations, ce dernier analyse les 4 niveaux de connaissance dun outil scientifique ou technique en relation très étroite avec lintroduction des outils de simulation du collège aux Lycées et IUT (n° 100, janvier-février 2002). Il signale à partir de ces faits, trois décisions du comité de rédaction :
- les articles comportant une simulation, devront mettre en évidence les 2 familles décarts : les écarts du modèle au réel et les écarts de simulation [
], procédés généraux, compréhensibles aussi bien par des collégiens, que par des lycéens,
- ouverture de la revue vers le collège et les IUT,
- ajout dun sous-titre à la revue : « Pour les sciences de lingénieur ».
En lisant et comparant et les contenus déditoriaux et darticles à 40 années dintervalle, on remarque combien les orientations et la didactique ont évolué et comment les revues les prennent en compte, voire les précédent, pour anticiper et imaginer les enseignements de demain.
Citons quelques autres articles significatifs parmi de nombreux autres dont la valeur et la publication aurait été tout aussi pertinente :
- domaine STI :
. « Les méthodes dapprentissage de lenseignement technique » (Technologie, n° 33, janvier-février 1952), reproduction complète dun fascicule officiel édité en 1949 par le Service dEdition et de Vente des Publications de lEducation Nationale (SEVPEN), dans lequel sont détaillés les principes « lenseignement technique est un service national déducation, lenseignement est fondé sur les besoins de léconomie nationale, etc. » ; les applications « létablissement dune progression datelier, la séance datelier, etc. » ; le rendement pédagogique ; limportance du dessin industriel ; la tenue et lorganisation des ateliers ; qualification, polyvalence, spécialisation ; conclusion ;
. « La classe dobservation appliquée à des débutants » en 6e, 5e, 4e, 3e, article de L. Mannessiez, PTA au LT de Pau dans la revue Technologie où, à la demande de linspection générale lors de journées pédagogiques organisées en 1959 à Pau, il présente une première réflexion sur ce que pourrait être cette technologie de lanalyse technique des objets qui verra le jour en 1962, et en publiant un programme général au travers de documents-élèves pour les sections de montage-démontage, métrologie, ablocage-usinage et dun tableau de suivi dans la section métrologie-ablocage-usinage (n° 10, janvier 1962) ;
. « Plaidoyer en faveur de la « technologie pratique » », article de M. L. Bastian, Inspecteur général de lenseignement technique, qui, à partir de la séparation entre technologie générale et technologie de spécialité, met laccent sur ce que devrait être cette dernière (Technologie, n° 9, novembre 1964);
. « Pédagogie et technologie », article dinformation de L. Géminard dans la revue Technologie, évoque la difficulté et les problèmes créés par lintroduction de la technologie dans le premier cycle de lenseignement secondaire en 4e et 3e modernes et propose à la réflexion la méthode la plus simple, celle décrivant lenchaînement des processus intellectuels et matériels qui conduisent à la rédaction dun objet technique et en soulignant que la technologie nest pas une science visant à la découverte de lois (n° 1, janvier 1968) ;
. « Lenseignement par objectifs », éditorial par R. Ducel Inspecteur général dans la revue Le cours industriel, qui, à partir des travaux et publications nationales et internationales sur le sujet, donne le signal de son application pour tout enseignant en France avec toute une série de considérations, de recommandations, de conseils et décueils à éviter (n° 1, décembre 1977) ;
- domaine EG :
. « Les problèmes posés dans lenseignement des Sciences et techniques économiques par les machines comptables et la présentation dune nouvelle pédagogie comptable », J. Meyer, (Economie et Management, n° 63, décembre 1962) ;
. « Expérimentation de méthodes pédagogiques nouvelles permettant de traiter les difficultés spécifiques aux classes de 1ère G dadaptation au niveau des enseignements professionnels », article qui présente le compte rendu des travaux qui se sont déroulés sur deux années sous la responsabilité de Claude Vuillet chargée de mission dinspection générale et dArlette Robert, IA IPR (Economie et Management, n° 132, mars 1982);
. « Libre propos dun didacticien sur lenseignement du droit dans les Lycées technologiques » par F. Robert, professeur agrégé qui rédigeait alors, avec le soutien de lINRP, une thèse sur les variables de la didactique du droit et leurs significations sociales et politiques (Economie et Management, n° 73, mai-juin 1996).
Textes et formation des enseignants
On remarque bien que les quelques textes reproduits et cités dans la catégorie précédente de la didactique et de la pédagogie, sils décrivent des méthodes, outils et connaissances techniques exprimées par rapport et pour les élèves, ils participent aussi fortement à la formation des enseignants.
Cependant il a été repéré des exemples, peu nombreux certes, mais significatifs sur des textes spécifiquement réservés à la formation des enseignants, comme par exemple en économie et gestion : « La formation des jeunes professeurs », numéro entièrement consacré à ce sujet (revue Economie et management, n° 33 de mai 1991) (annexe A, texte n° 9). Lorsque lon examine son contenu, on y retrouve des conseils, des outils et des informations pratiques qui permettent à toute débutante et tout débutant, de savoir ce quattendent indirectement deux, bien sûr les élèves, mais aussi ladministration et les corps dinspection. Signalons également un article qui témoigne dun évènement crucial après des décennies dhésitations. Cest la création de la formation des maitres en 1982 avec les Missions Académiques à la Formation des personnels de lEducation Nationale (MAFPEN) pour une politique globale de formation initiale et continue des enseignants, inspecteurs, chefs détablissement, conseillers déducation, ATOS, CIO, etc. Un article témoigne de cette mise en place au travers dun article issu dun interview de A. De Perreti « De Perreti
deux ans après » réalisé par G. Baloup et C. Chollet pour la revue Cibles (n° 7, juin 1984) (annexe A, texte n°10).
Dautres documents ont été publiés pour la formation didactique et pédagogique des professeurs :
- domaine STI,
. « Documentation pédagogique : semaine nationale » organisée par le CRPET, ladministration, et linspection générale pour les directeurs, professeurs, inspecteurs représentant toutes les académies, allocution douverture de M. Joly Inspecteur général de lEnseignement technique, et conclusion de A. Campa, Inspecteur général de lenseignement technique sur les orientations nationales (rôle des différents établissements, les programmes, etc.) issues de ce séminaire pour une rediffusion académique vers tous les autres professeurs (Technologies & formations, n° 1, décembre 1977) ;
. « Recommandations pédagogiques » rédigées par linspection générale pour toutes les matières des enseignements technologiques de lycées denseignement général et technologique, avant propos de lInspecteur général et doyen en sciences et techniques industrielles, R. Philippe (Technologie, n° 107, novembre 1979) ;
. « Recommandations pédagogiques » rédigées par linspection générale pour tous les groupes de disciplines des diplômes de lenseignement en lycée professionnel, avant propos de lInspecteur général et doyen en sciences et techniques industrielles, R. Philippe (Technologie, n° 124, octobre 1981) ;
- domaine EG :
. «Lenseignement de linformatique dans les CET » par M. Breuil professeur à lENNA de Paris qui comporte des études et des travaux réalisés dans le cadre de laction pilote informatique organisée par le CERPET, article comprenant des leçons destinées aux professeurs de CET mais qui seront aussi appréciées par les professeurs chargés de lenseignement de linformatique dans les lycées (Economie et Management, n° 23, mai 1990) ;
. « Organisation administrative et brevet de technicien supérieur de secrétariat de direction », compte rendu du groupe de recherche pédagogique composé de 9 professeurs, placés sous lautorité du C.R.P.E.T., département « Sciences et techniques économiques », avec comme responsables du groupe, Mmes Girault et Tatereau (Economie et management, n° 67, septembre 1995);
. « Construire une étude de cas » par Ugo Brassart, article qui reproduit lexposé destiné à la formation des professeurs marocains à lENSET de Mohammedia (Economie et Management, n° 78, septembre-octobre 1997).
- domaine de lagriculture,
. « Conseil à un débutant », article rédigé par le Ministère de léducation nationale, à propos des missions et rôles dun enseignant débutant lors de la création dun centre postscolaire intercommunal (Le cours agricole et rural, n° hors série, juin 1954 et n° 1, juin juillet 1954).
Conclusion
Si lon voulait dresser une carte précise de lhistoire de la didactique et de la pédagogie de lenseignement technique des principales disciplines générales et techniques dans les deux grands domaines de formation initiale et continue des professeurs et des élèves en économie et gestion (EG) et sciences et techniques industrielles (STI), les 10 revues accessibles au grand public par abonnement sont les principales ressources qui peuvent témoigner de lévolution de 75 années dhistoire de lenseignement technique des classes du CAP au BTS et classes préparatoires aux grandes écoles.
En économie et gestion, les revues sont à mettre en relation avec quatre publications fondamentales initiées en 1993 par la DLC et pilotées par lInspection générale et éditées par le CNED : « Itinéraires pour enseigner léconomie-gestion en LEGT », « Voyage au centre des enseignements déconomie et gestion au LEGT », « Premier pas vers une didactique de la communication professionnelle dans les formations tertiaires », « Fenêtres ouvertes sur les enseignements professionnels du tertiaire administratif et de la vente ». La finalité de ces travaux étant de « contribuer à la construction dune didactique spécifique de léconomie et gestion ».
Lensemble de ces ressources (revues, publications) seraient aussi à mettre en correspondance avec les articles pédagogiques de la revue T.A.S. (1946-1977), sachant cependant que ces derniers deviennent plus généraux et plus politiques à partir des années 1950-1960.
Les résultats de ce dépouillement qui est resté très global, éclairent lhistoire de lenseignement pratiqué dans les classes et les sections techniques de lensemble des spécialités des domaines E.G., S.T.I., agricole et témoignent aussi de lévolution des contenus de formation des professeurs concernés. On peut distinguer trois grandes périodes : 1930-1950, 1950-1980, 1980-2005.
Entre 1930-1950, les revues existantes apportent des éléments de formation technique au travers des sujets dexamen pour les élèves et de concours pour les professeurs, dexercices élèves et « progressions » nationales. Les diplômes techniques départementaux sont progressivement remplacés par des diplômes nationaux.
Puis apparaissent un grand nombre des manuels pour les élèves et des livres techniques ressources pour les professeurs (1950-1980). Ceci est principalement dû au développement de lenseignement technique, du nombre de ses élèves et du nombre de professeurs. Si les Editions Foucher se sont développées au travers de ses 5 revues et de ses nombreux ouvrages (M. Burgod époux de Me Foucher, était lui-même professeur en économie et gestion dans un établissement technique parisien dans les années 1930-1940), dautres éditeurs se sont engagés sur le marché en produisant de nombreux ouvrages mais pas de revues (Dunod, Delagrave, Casteilla, Eyrolles, Hachette, etc.).
Simultanément de nombreuses associations de professeurs de lenseignement technique, se créent entre 1950 et 1980 dans les lycées denseignement technologique mais aussi et surtout de lycées professionnels en construction métallique, électricité, menuiserie, mécanique, métaux en feuilles et en économie et gestion où il existe deux importantes associations, lune pour les sciences et techniques économiques et lautre pour les professeurs de secrétariat, pour ne citer que les plus importantes. Ces associations qui organisent de grands congrès pédagogiques annuels ou biannuels avec laide de formateurs des centres de formation CFPT et ENNA et de certains Inspecteurs généraux, ces derniers figurant souvent dans le bureau de ces associations, produisent leur propre bulletin avec des informations plus ciblées comme par exemple de nombreux dossiers techniques et documents exploitables en classe.
Lensemble du développement (1950-1980) des ouvrages techniques pour les professeurs et des manuels pour les élèves, des bulletins associatifs, conjugués aux pratiques de formation des CFPT et ENNA qui demandaient et demandent toujours- aux professeurs de construire eux-mêmes leurs documents de cours à partir de sources diverses dinformations, cet ensemble prend dune part le relais des enseignements « normatifs » des années 1930-1950 et dautre part le relais des informations de ces cinq revues (1939-1993) des éditions Foucher. Dans ces cinq revues des éditions Foucher, quelques pages seulement étaient consacrées à une discipline, et encore pas régulièrement. La totalité des ces éléments conjoncturels a certainement pesé très lourd dans la vie de ces revues privées qui a pris fin en1993 avec « Le cours commercial ». Pourtant ces revues répondaient à une autre dynamique, celle dun travail en équipe des professeurs denseignement général et des enseignements techniques, clé de la pertinence de cette approche pédagogique qui mettait lélève au centre de leurs préoccupations pour les faire réussir après une relative non-réussite au collège. Lexemple le plus récent est celui soutenu et dynamisé par la revue Cibles (1982-1996) pour lenseignement en 4e et 3e technologiques en lycée professionnel et en collège qui essaie de prolonger ce principe pédagogique, celui de programmes rédigés pour un travail interdisciplinaire par capacités, après la disparition de quatre des cinq revues « Foucher » (seule la revue Foucher « Le cours commercial » est présente jusquen 1993 sans relayer cette orientation sur les 4e et 3e technologiques).
Linformation des corps dinspection académique (IA IPR, IEN) passe aussi dans cette période (1950-1980), par de nombreux séminaires en commun IGEN, IA IPR, IEN et formateurs. Linformation étant supportée et/ou relayée par les revues existantes. Ces revues sont aussi porteuses de nombreuses initiatives et expérimentations pédagogiques : le contrôle continu des connaissances et les diplômes par unités capitalisables ; les recherches dans les établissements pilotées au niveau national par linspection générale, le ministère et lINRP ; les classes de 4e et 3e technologiques ; la rénovation des diplômes de lenseignement technique, etc.
Pour la période 1980-2005, la date de 1991 qui est marquée par la transformation des centres CFPT et des ENNA en IUFM, consacre la disparition de la collaboration directe des centres de formation des professeurs aux articles des 4 revues encore existantes (Technologie, Technologies & Formations, Economie et management, Education technologique), ceci malgré limplication de deux ENNA dans deux revues « Le cours industriel » avec lENNA de Paris Nord (1940-1983) et « Cibles » avec lENNA de Nantes (1982-1996) et comme si la participation à linformation nationale de leurs travaux et recherches ne faisait pas partie de leur mission. Les professeurs dIUFM ne prenant pas le relais, lenseignement technique se retrouve avec moins de repères, moins dactions en commun, moins de revues, et de moins en moins de militants dans les associations spécialisées de professeurs. Cette dernière période annonce et amorce la disparition de telle ou telle revue, sachant que les professeurs et inspecteurs attendent des informations « gratuites », ce qui ne fait pas laffaire des revues publiques et privées qui cessent progressivement de paraître, faute dabonnés. Trois revues (Technologie, Economie et management, Education technologique) sur les quatre existantes qui subsistent encore, sont soutenues par lédition publique « SCEREN ». Seule la revue « Technologies & Formations » est éditée par un éditeur privé PYC Edition et la revue « Education technologique » est coéditée avec léditeur privé Delagrave. Mais toutes les quatre sont sous la responsabilité pédagogique dans des comités de rédaction présidés par linspection générale de léducation nationale en économie et gestion et en sciences et techniques industrielles.
Perspectives de recherches
La richesse des documents est incontestablement importante. Elle devrait permettre à des chercheurs en histoire de la didactique de lenseignement technique, dapprofondir ce premier état de létude, à légal du dépouillement de la revue Technique, Art, Science dans laquelle sinscrit la présente étude.
Une autre perspective pour les chercheurs, serait de retrouver dans une discipline générale ou technique donnée, quelles ont été les principales étapes et orientations significatives de lenseignement dispensé au regard des pratiques contemporaines actuelles.
I.RAK
Octobre 2005
FIG. 2 - LES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE (1930-2005)
(Environnement de la revue Technique Art Science 1956-1977)
Dernier titre (en gras) et titres successifs
(les sous-titres sont indiqués en italique)Années
Lieu
consultation
et coteNombre
total n°
(estimé)Sciences et Techniques Industrielles
- Technologie. Sciences et techniques industrielles.
- Techniques industrielles.
- Enseignements techniques. Techniques industrielles.
- Lenseignement des techniques industrielles.
- Fiches dinformations pédagogiques et techniques. Supplément à la revue « LEducation nationale ».
1986-2005
1970-1986
1967-1969
1964-1967
1950-1963BnF(1)
4-JO-9850
//
//
//
//426
- Technologies & Formations. La revue des enseignements technologiques, professionnels et des sciences de lingénieur.
- Technologies & Formations. Ex Ingénieur et le technicien de lenseignement technique. Revue des enseignements technologiques, professionnels et des sciences de lingénieur.
- Lingénieur et le technicien de lenseignement technique. Documentation pédagogique et professionnelle.
- Lingénieur de lenseignement technique. Documentation pédagogique et professionnelle, établie sous le patronage des ingénieurs A. & M. de lenseignement technique.
- Lingénieur A. & M. de lenseignement technique. Notes techniques et professionnelles de lassociation des GadzArts de lenseignement technique.
- Lingénieur A. & M. de lenseignement technique. Essai de revue pédagogique et bulletin technique & professionnel de lassociation des GadzArts de lenseignement technique.
2002-2005
1985-2002
1962- 1985
1946-1962
1941-1943
1932-1941BnF
4-JO-3714
//
//
//
//
//
502
- Le cours féminin. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle.
- Le cours féminin professionnel. Enseignement technique. Journal mensuel des professeurs.
- Le cours féminin professionnel. Enseignement technique. Journal des professeurs.
- Le cours professionnel féminin. Enseignement technique. Journal des professeurs.
- Le cours féminin professionnel et ménager. Enseignement technique. Journal des professeurs
- Le cours féminin professionnel et ménager. Enseignement technique.
1967-1985
1956-1967
1954-1956
1952-1954
1952-1954
1946-1952BnF
8-JO-6002
//
//
//
//
289FIG. 2 - LES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE (1930-2005) (suite)
(Environnement de la revue Technique Art Science 1956-1977)
Dernier titre (en gras) et titres successifs
(les sous-titres sont indiqués en italique)Années
Lieu
consultation
et coteNombre
total n°
(estimé)Sciences et Techniques Industrielles (suite)
- Le cours ménager. Journal mensuel des professeurs de lenseignement technique et de lenseignement ménager agricole.
- Le cours ménager. Enseignement technique. Journal mensuel des professeurs.
- Le cours ménager. Enseignement technique. Journal des professeurs.
1958-1971
1956-1958
1952-1956BnF
8-JO- 10054
//
//186
- Le cours industriel. Enseignements technologiques. Revue pédagogique mensuelle.
- Le cours industriel. Enseignement technique. Journal mensuel des professeurs.
- Le cours industriel. Enseignement technique. Journal des professeurs.
1974-1983
1958-1974
1940-1958
BnF
8-JO-5378
//
//363
(1) Bibliothèque nationale de France, site F. Mitterand, Quai François Mauriac 75013 Paris
HYPERLINK "http://www.bnf.fr" www.bnf.fr (rubrique catalogues et ressources électroniques, choisir BN-Opale Plus)
FIG. 2 - LES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE (1930-2005) (suite)
(Environnement de la revue Technique Art Science 1956-1977)
Dernier titre (en gras) et titres successifs
(les sous-titres sont indiqués en italique)Années
Lieu
consultation
et coteNombre
total n°
(estimé)Economie et gestion
- Economie et management.
- Tertiaire.
- Techniques économiques.
- Lenseignement économique et commercial.
- Bulletin dinformations économiques, techniques et pédagogiques.
2004-2005
1988-2004
1967-1987
1963-1967
1956-1963BnF
Rien à BnF
4-R-11520
//
4-R-8068
//
402
- Le cours commercial. Enseignement économique
. option secrétariat Revue pédagogique mensuelle
- Le cours commercial. Enseignement économique
. option comptabilité Revue pédagogique mensuelle
- Le cours commercial. Enseignement économique. Revue pédagogique mensuelle.
- Le cours commercial. Enseignement technique. Journal des professeurs de lenseignement commercial.
- Le cours commercial. Enseignement technique. Journal des professeurs de lenseignement commercial
- Le cours commercial. Journal des professeurs de lenseignement commercial.
- Le cours commercial. Travail des jeunes et enseignement technique. Journal des professeurs de lenseignement commercial et industriel.
- Le cours commercial. Enseignement technique. Journal des professeurs.
- Le cours professionnel et commercial. Enseignement technique. Journal bimensuel des professeurs.
1975-1993
1975-1993
1966-1975
1952-1966
1947-1952
1945-1947
1945-1952
1941-1945
1940-1941
1939-1940Bnf
4-JO-33584
4-JO-33583
8-JO-2295
//
Rien à la BnF
8-JO-2295
//
//
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//768
FIG.2 - LES REVUES DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE (1930-2005) (suite)
(Environnement de la revue Technique Art Science 1956-1977)
Dernier titre (en gras) et titres successifs
(les sous-titres sont indiqués en italique)Années
Lieu
consultation
et coteNombre
total n°
(estimé)Autres domaines techniques
-Education technologique. La revue de la technologie au collège.
- Publications de Montlignon. Enseignement de la technologie.
1998-2005
1990-1997BnF
4-JO-60879
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58
- Le cours agricole et rural. Revue pédagogique de lenseignement agricole
- Le cours agricole et rural. A lusage des professeurs et maîtres des cours complémentaires ruraux et de lenseignement agricole postscolaire.
- Le cours agricole et rural. Journal mensuel des maîtres et maîtresses de lenseignement agricole.
- Le cours agricole et rural. Journal mensuel des maîtres et maîtresses de lenseignement agricole et ménager agricole.
- Le cours agricole et rural. Enseignement agricole et ménager agricole. Journal des maîtres et maîtresses.
1962-1971
1960-1962
1958-1960
1956-1958
1954-1956
BnF
8-JO-10725
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//
//170
- Cibles.
1986-1996BnF
4-JO-4030044
- Technique Art Science. (pour mémoire)
1946-1977BnF
4-R-5970235
2 ETUDES DES REVUES EN
SCIENCES ET TECHNIQUES INDUSTRIELLES
ETUDE DE LA REVUE : « TECHNOLOGIE » (1950-2005)
1- Lieux de consultation des archives
Cette revue est consultable dans sa totalité à la Bibliothèque nationale de France et au centre de documentation de lENS de Cachan.
Pour le centre de documentation de lENS de Cachan, le fond de documentation des revues de lENS (prés de 200 titres de revues différentes) provient de lancienne bibliothèque de la Direction de lEnseignement Technique. Il est transféré au CNET (aujourdhui ENS) de Cachan en 1961. La revue « Techniques Industrielles » fait partie de ce fond. Dés 1948, cest le Centre dEtudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) qui en dehors de son activité principale sous la responsabilité de linspection générale, lélaboration déquipements types pour les CET et les Lycées techniques, dépouille ces 200 revues dune « bibliothèque technique » sous la responsabilité elle aussi de linspection générale (Basquin, Chappert, Campa, Géminard) et alimente son contenu. Le fond documentaire est principalement consulté sur place par des professeurs et des élèves du CNET de Cachan avant dêtre supprimé puis transféré dans le centre de documentation actuel de lENS de Cachan.
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
Cette revue mensuelle, parfois bimensuelle, peut être consultée de 1950 à la présente date de létude, cest à dire septembre 2005.
Le premier numéro date de novembre 1950. Il sagissait dun supplément mensuel à la revue officielle et générale « LEducation Nationale » portant le titre de « Fiches dinformations pédagogiques et techniques » éditées à lorigine par le Musée Pédagogique. Ces numéros peuvent aussi consultés aux archives de lENS. Cette revue a été à lorigine créée par le Secrétariat dEtat à LEnseignement Technique et éditée par le Ministère de lEducation Nationale et son service officiel dédition et de diffusion, aujourdhui le « SCEREN CNDP » par abonnement et vente au numéro.
Le nombre de pages de chaque numéro est assez conséquent pour atteindre jusquà 124 pages en 1986 et en moyenne actuellement 64 pages.
On peut estimer que cette revue mensuelle et toujours existante, comporte prés de 426 numéros dont certains sont des numéros doubles.
La principale caractéristique de cette revue entre 1950 et 1986 cest de pouvoir détacher et classer les articles en ayant prévu des perforations dans ses pages.
3- Evolution éditoriale
Cest une revue destinée aux professeurs enseignant dans les disciplines des sciences et techniques industrielles de lycées technologiques et professionnels. Elle est pilotée par lInspection Générale de lEducation Nationale en Sciences et Techniques Industrielles (STI).
La composition dun comité de rédaction nest publiée quen 1979, soit près de trente années après la parution du premier numéro. Le comité de rédaction a été profondément renouvelé en 1986 puis en 1990.
Trois rédacteurs en chef, tous professeurs de lycées denseignement technologique, marquent lhistoire de cette revue M.Seguin, J.Zaïdé et C.Texido.
Cette revue a connu cinq périodes bien repérables.
3-1 Périodes
La première (1950-1963) est celle du supplément mensuel ou bi-mensuel « Fiches dinformation pédagogiques et technique » à la revue « lEducation Nationale », soit 70 publications numérotées de 1 à 114 en mai 1962. Aucune publication na été retrouvée entre mai 1962 et janvier 1963.
La seconde (1964-1967) est en fait le véritable démarrage dune revue pédagogique autonome en sciences et techniques industrielles. Elle prend le titre de « Lenseignement de des Techniques Industrielles » avec une numérotation qui commence au n°1, soit 35 publications.
La troisième (1967-1978) voit la revue changer de titre avec le n° 29. Elle prend le nom de « Enseignements Techniques-Techniques Industrielles » en recommençant la numérotation au n°1, soit 100 publications. Mais en janvier 1970, « Enseignements Techniques » disparaît du titre pour ne conserver en couverture que celui de « Techniques Industrielles ».
La quatrième (1979-1986) avec son n°100, instaure un comité de rédaction officiel composé essentiellement dinspecteurs (IPR et IET) en sciences et techniques industrielles et de deux professeurs et comporte 50 publications.
La cinquième et dernière période (1986 à aujourdhui 2005) voit la revue changer de nom. Elle a pour titre « Technologie » tout en conservant en sous titre une partie du titre précédent « Sciences et Techniques Industrielles ». La numérotation recommence au n°1 et comporte 127 publications. Le comité de rédaction sélargit en nombre et en professeurs.
3-2 Rubriques
Lors des premières années, (1950 à 1967), les rubriques nexistent pas, sauf une, celle des fiches de lecture qui sont parfois absentes de certains numéros (voir en annexe n°1 le contenu de la première publication de novembre 1950). Ceci aboutit à des sommaires sous la forme de listes darticles et dune seule rubrique quasi régulière, celle des fiches de lecture dautres revues.
A partir du n° 30 de janvier 1967 et jusquen novembre 1986, apparaît dans les sommaires une classification ordonnée chiffrée et codifiée en 9 rubriques qui reprennent la classification adoptée pour les fiches de lecture à partir dune norme (NF Z44-050) et adaptée pour la revue (voir en annexe n°2) notamment la rubrique n°6 (techniques industrielles).
La numérotation chiffrée des rubriques disparaît en décembre 1986. Elle est remplacée par dautres titres de rubriques. Par exemple le premier numéro de la revue « Technologie » de décembre 1986, classe les articles en 5 rubriques : actualités, informations pédagogiques, dossiers techniques et pédagogiques, lindustrie et léconomie, techno infos. Cette classification est modifiée dans le n° 70 de septembre octobre 1994. Elle rassemble différentes sous-rubriques organisées en quatre grands titres : techno éditorial, techno sans frontières, techno méca, techno élec.
Dans le n° 109 de septembre octobre 2000 apparaissent des mots-clés selon la classification normée utilisée dans les Centres de Documentation et dInformation, appelée « Motbis », ceci pour chaque article (voir annexe n°3). Cette indication complémentaire devrait permettre ultérieurement une recherche informatisée.
3-3 Exemples de sommaires
La lecture des sommaires montre que la revue a pour origine en 1950 la publication dune sélection darticles publiés dans dautres revues en sciences et techniques industrielles provenant dentreprises ou de lenseignement. Cette sélection darticles reproduits et composant la revue, est une orientation qui inspire une grande période du début de la vie de la revue. Cela cesse en 1986, soit prés de 36 années après la première parution des fiches énumératives et/ou reproduisant des articles publiés dans différentes revues techniques.
Il est à noter que cest grâce à la bibliothèque du Comité dEtudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) de lENSET, puis de lENS de Cachan, qui, avec le dépouillement régulier de plus de 200 revues techniques, scientifiques et pédagogiques, a permis de mettre à la disposition de tous les professeurs en sciences et techniques industrielles, les articles les plus pertinents dans leur intégralité ou plus succinctement sous la forme dune simple liste dans des fiches cartonnées.
Quatre exemples de sommaires illustrent la vie de cette revue. Le premier est celui de la première période sans sommaire (annexe n°1) où les articles sont cependant répertoriés selon un classement codifié. Le second, avec sommaire, est celui de la deuxième période en janvier février 1964 (annexe n°4) où les articles sont présentés dans ce sommaire sans ordre apparent. Le troisième (annexe n°5), en janvier 1967, où les articles sont présentés dans le sommaire avec le classement numéroté selon la classification codifiée (annexe n°2). Le quatrième exemple de sommaire de septembre octobre 2004 (annexe n°6), représente une structure en rubriques initiée en 1986, cette dernière nayant pas été fondamentalement modifiée depuis cette date et remplace donc le classement numéroté.
4- Sujets traités et auteurs
Dans la vie de cette revue on peut relever deux grandes sources darticles. La première, durant les quatre premières périodes (1950-1986), a eu principalement pour origine une sélection darticles résumés ou intégralement reproduits dans dautres revues industrielles ou parfois pédagogiques. La seconde source, surtout à partir de 1986, a pour origine des articles rédigés par des professeurs en poste dans des établissements scolaires, sollicités ou non, sur des exemples de sujets en relation directe avec lévolution des techniques et/ou en illustration de lapplication de nouveaux contenus diplômes.
On peut aussi relever que cette revue a été un important vecteur dinformation sur les orientations pédagogiques nationales préconisées par lInspection Générale en Sciences et Techniques Industrielles puisquun Inspecteur Général de ce groupe a été systématiquement désigné président du comité de rédaction à partir de 1979. Se sont ainsi succédés A.Barreau, C.Hazard et D.Prat. Il y a donc à partir de 1980 une véritable dynamique pour rechercher dans les académies des exemples de réalisations innovantes. Cette dynamique est particulièrement significative en raison de la création et des productions des Bureaux dEtudes Académiques animés par des équipes dIPR et dIEN. Ceci coïncide avec une période de rapprochement des lycées technologiques avec les lycées professionnels au travers dapplications pédagogiques communes dans de nombreux domaines techniques : mécanique, automatismes, bâtiment, etc. Cest le Centre dEtudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) implanté dans les locaux de lENS de Cachan, qui est donc le catalyseur de ces exemples académiques en les mettant en forme et en les publiant (T.I. n°73 de janvier 1976).
4-1 La rubrique « Editorial »
Entre 1950 et 1986 la rubrique nexiste quexceptionnellement, souvent sans titre et surtout à loccasion « dévènements ». Le n°2 de décembre 1950 publie une « note aux professeurs de lenseignement technique » signé dA. Buisson Inspecteur Général et deux « avis aux lecteurs » dans les n°3 et 98-99. A. Campa, Inspecteur général, publie un article en forme déditorial dans le n°94-95 de mai juin 1960 sur « Evolution de lindustrie et formation professionnelle ». Dautres éditoriaux sont signés en janvier 1965 et décembre 1967 par lInspecteur Général Bastian ; en janvier 1970 par lInspecteur Y. Deforge ; en octobre 1974 par le rédacteur en chef S. Seguin ; en janvier 1975 par le Ministre R. Haby ; en octobre 1975 sur linformatique par linspecteur général L. Donnadieu ; en novembre 1979, octobre 1981, novembre 1982 par le doyen de linspection générale des sciences et techniques industrielles R. Philippe.
A partir de 1986 la rubrique « Editorial » figure très régulièrement sur des sujets pédagogiques dactualité. Ils sont souvent signés par les membres du comité de rédaction.
4-2 Articles techniques
Examinons lévolution générale des articles selon les cinq périodes (cf.3-1).
1ère période (1950-1963)
« Les fiches dinformations pédagogiques et techniques » sont exclusivement constituées de reproduction darticles ou de normes et de listes de titres darticles sélectionnées dans des revues industrielles dentreprises ou denseignement. Il ny a aucun commentaire en accompagnement de ces fiches qui sont publiées dans une annexe à la revue officielle « LEducation Nationale ». Les listes des titres darticles continuent à paraître sous la forme de fiches cartonnées (voir annexe n°2) lors des 2e, 3e et 4e périodes de la vie de cette revue.
Signalons quentre les années 1950 et 1955 sont publiées des « progressions » officielles de la Direction de lenseignement technique sur lensemble des spécialités des techniques industrielles : tournage, fraisage, mécanique auto, serrurerie, menuiserie, électricité, ajustage, plomberie et installations sanitaires, etc.
Toujours dans cette période sont publiées des reproductions sur calque et dessinées à la main, dépreuves techniques probatoires et définitives du B.E.I. (Brevet dEtudes Industrielles), y compris dans les épreuves denseignement général avec des numéros spéciaux comme pour la session 1956, 1957 et 1958.
Chaque Ecole Nationale Professionnelle (E.N.P.) avait ses propres fabrications industrielles et très ambitieuses : tours, étaux-limeurs, perceuses, machines à affûter, etc. La revue diffuse la liste de ces fabrications dans lintention dachat par les autres établissements techniques, avec aussi la liste nationale détablissements fabriquant des outillages dans un objectif de standardiser les équipements en raison de la pénurie de loffre des industriels de lépoque mais aussi des faibles moyens financiers pour des achats auprès de ces derniers (n° 70-71 de janvier février 1958 et n° 86-87 de septembre octobre 1959).
Un numéro spécial à signaler sur la mécanique automobile (n°42-43 de mars avril 1955) et quelques articles pédagogiques fondamentaux à lexemple de « Le progrès technique et lévolution générale des méthodes de production. Leurs conséquences sur la formation professionnelle et humaine des élèves de collège denseignement technique » par F.Canonge professeur à lENNA de Paris (n°102-103 de mars avril 1961).
2ème période (1964-1967)
Outre la reproduction darticles complets sélectionnés dans dautres revues et constituant lessentiel des textes de cette revue, apparaît la publication sous la forme dencarts sur papier pour les Collèges dEnseignement Technique, de plans densembles et de détails de grand format (A 0) pour la réalisation dans le domaine mécanique essentiellement. Citons par exemple en janvier févier 1964 les plans dune scie circulaire par le C.E.T. de Narbonne et en février mars 1964 ceux dune dégauchisseuse par le C.E.T. de Vannes.
En 1967 soit trois années après la parution du premier numéro de cette seconde période, les articles sont classés dans des rubriques numérotées (cf. annexes n°1 et n°4).
3ème période (1968-1978)
Les plans publiés en encart sont dorénavant imprimés sur calque ce qui facilite leur reproduction pour les élèves par les professeurs abonnés. Par contre la revue ne garantit plus la régularité de la parution des listes darticles figurant sur des fiches cartonnées. Cette mesure semble liée à la suppression dun poste de rédacteur.
Durant cette période il est à noter leffort de prise en compte de lavis des lecteurs pour faire évoluer la sélection des articles. Parmi 90 thèmes recensés dans les réponses, 13 viennent nettement en tête. Citons dans lordre de classement en importance les 6 premiers : sujets dexamens et de concours pour les élèves ; progression dexercices ; normes et modifications de normes ; études et analyses de conception ; procédés et éléments dassemblage, de liaison et de guidage ; cotation et cotation fonctionnelle. Une forte demande est exprimée pour la création dune revue analogue pour le bâtiment, les métaux en feuilles, les constructions métalliques, lélectrotechnique et la mécanique automobile.
Il faut signaler en dehors des sujets dominants en mécanique, un article recensant toutes les publications de bulletins dit de « liaison » pour les établissements denseignement technique édités par les CRDP de France, y compris pour la technologie en 4e et 3e de collège et couvrant la période 1967-1976 dans le n°81 de décembre 1976 et un autre article sur lhistoire du Centre dEtudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) de Cachan à lorigine de la présente revue dans le n° de janvier 1976.
4ème période (1979-1986)
Elle se caractérise par lapparition de la publication dun comité de rédaction (8 personnes) essentiellement composé dinspecteurs en sciences et techniques industrielles en lycées technologiques et professionnels. A noter une évolution vers la publication darticles sollicités auprès des professeurs par les corps dinspection et corrélativement une diminution des articles reproduits à partir dautres revues.
Durant cette période la revue est utilisée pour populariser auprès des chefs de travaux de lycées et des professeurs détablissements techniques des recommandations pédagogiques accompagnant la grande phase de rénovation et de réécriture de tous les programmes de lenseignement technique : novembre 1979 pour les baccalauréats technologiques et les BTS ; octobre 1981 pour les diplômes de lenseignement professionnel ; novembre 1982 pour la mécanique agricole en lycée professionnel et loption agencement en classe de seconde.
5ème période (1986 à aujourdhui)
Dés le début de cette période et avec un comité de rédaction élargi (18 personnes), disparaissent :
- la publication de plans densemble et de détails de systèmes techniques à fabriquer ;
- la numérotation chiffrée de classification des rubriques, remplacée par un nombre plus restreint de rubriques (éditorial, informations pédagogiques, dossiers, industrie et économie, techno infos) ;
- les fiches cartonnées signalant des articles dans les autres revues du secteur des techniques industrielles, est remplacée par une sous rubrique « nous avons reçu, nous avons lu » ;
- les articles destinés et /ou provenant de lenseignement professionnel.
La revue augmente ses articles dans les champs de lélectrotechnique, lélectronique, les automatismes, la conception des produits industriels (voir annexe n°5). Elle publie régulièrement un ou deux articles rédigés par M.Oury, professeur agrégé, sur linformatique pratique en donnant des réponses à des questions dactualité (virus, optimisation de lutilisation dun ordinateur, dun logiciel, etc.).
La publicité sur des équipements pédagogiques fait son apparition dés 1986 et ne cesse daugmenter.
En février 1991 apparaissent une rubrique et des articles sur la technologie au collège. Elle disparaît en 1998 avec la réactivation dune revue disparue et spécifiquement dédiée aux professeurs de collèges intitulée « Les publications de Montlignon » qui prend le titre « Technologie » et éditée elle aussi par le CNDP.
Fin 2000 ladoption de la liste de référence de 200 mots clés (annexe n°1) permet à la revue de franchir une nouvelle étape dans la codification de chaque article.
En résumé, deux grandes caractéristiques marquent la vie de la revue au travers de ses articles.
La première est celle qui marque les années 1950-1986 et 1986-2004. Il sagit dabord dune sélection et dune reproduction darticles pouvant intéresser les professeurs sachant que ces derniers ne disposent pas dans leurs établissements de ces 200 revues (1950-1986) pour évoluer dans une seconde phase vers des articles originaux essentiellement rédigés par des professeurs de lycées (1986-2004).
La seconde caractéristique, cest lapparition entre 1967 et 1992 de numéros entièrement consacrés à un thème : étude de lusinage électrochimique (mars 1967) ; normes détats de surface (déc. 1969) ; contrôle et réception des machines-outils (jan.1970) ; linformatique (oct. 1975) ; recommandations pédagogiques pour les diplômes baccalauréats technologiques, BTS, CAP, BEP (nov. 1979, oct. 1981, avril 1981) ; TSA et productique (sept. 1988) ; laluminium (nov. 1988) ; DAO (sept. 1989) ; Educatec (déc. 1990) ; collège (sept. 1992). A partir de cette dernière date, il y a de moins en moins de numéros thématiques. Ils disparaissent totalement ces dernières années.
4-3 Croisement des informations avec la revue Technique Art Science
Durant les quatre premières périodes (1950-1986), cette revue sélectionne dans dautres revues quelques articles pédagogiques et/ou techniques et les publie entièrement. Par contre les fiches cartonnées qui ont existé jusquen 1986 ont signalé de nombreux autres articles « Technique Art Science » jusquà la disparition de cette dernière en 1977.
Conclusion
A son origine et pendant de nombreuses années, cest une revue qui puise ses informations dans des revues de lindustrie. Elle évolue progressivement à partir des années 1970 vers des articles toujours inspirés de ces pratiques sociales prises comme références mais rédigés de plus en plus souvent par des professeurs. Dans la dernière période figurent toujours des articles sélectionnés dans des revues industrielles vendues ou non en kiosque.
Cest une revue didactique et pédagogique publique de lEducation Nationale dont la responsabilité de rédaction à été placée, et restera placée, sous la responsabilité de lInspection Générale des Sciences et Techniques Industrielles.
Comme de nombreuses revues dans lenseignement technique, elle a connu des difficultés pour continuer à exister mais na jamais cessé de paraître. Avec prés de 55 années dexistence cest lune des deux revues les plus anciennes et toujours en vie en sciences et techniques industrielles avec la revue publiée par un éditeur privé « Technologies & Formations ».
I.RAK
septembre 2005
ANNEXE N°1
REVUE « FICHES DINFORMATIONS PEDAGOGIQUES ET TECHNIQUES »
SOMMAIRE RECONSTITUE DU N° 1 DE NOVEMBRE 1950
1-1-Documentation générale- Principes et techniques de la documentation.
Classification du service pédagogique et technique
1-3-3-Documentation générale- Périodiques.
Liste des périodiques
6-3-3-1-Métallurgie-Dessin et technologie de construction-Documentation générale
Bibliographie des ouvrages de dessin technique et technologie de construction des
Industries mécaniques (E.N.P., C.T., C.A.) en 54 titres.
6-3-3-3-Métallurgie- Dessin, représentation.
Principales modifications apportées aux conventions relatives aux dessins
techniques par les normes E 04-101 à E 04-105.
Dessin tridimensionnel simplifié (extrait de la revue « Machines et métaux »,
n°359, juillet 1948).
6-3-3-4-Métallurgie- Dessin- Cotation.
Choix des ajustements : étude daprès les documents norme AFNOR FDE 02-501
et société belge des mécaniciens.
6-3-3-5-Métallurgie- Dessin- Conception.
Pièces moulées sous pression ou pièces décolletées par R.Grunberg. Extrait de la
Revue « La métallurgie et la construction mécanique » de janvier 1950.
6-3-4-22-Technologie professionnelle générale de la métallurgie-Contrôle qualité
Métrologie.
Evolution des calibres et appareils de mesure par Mr Batistant. Extrait de la revue
« Mesures ».
Fiches de lecture.
32 descriptions darticles sélectionnés et classés de 1-3-3 à 6-7-10;
ANNEXE N°2
CLASSIFICATION DES INFORMATIONS PUBLIEES DANS LA REVUE « TECHNIQUES INDUSTRIELLES » (entre 1950 et 1986)
(daprès le n°1 de novembre 1950 et un document interne de 1979 non publié)
0 Administration 5 Sciences
1 Documentation générale 6 Techniques industrielles
2 Philosophie, pédagogie 7 Sciences économiques et juridiques
3 Littérature, linguistique 8 Beaux-arts, arts plastiques
4 Histoire, géographie 9 Jeux et sports
Exemple de signification des vedettes de classement des informations
Exemple 1 : si une information est classée en 1-1 1 = Documentation générale
1-1 = Principes et techniques de la documentation
Exemple 2 : si une information est classée en 6-3-4-6
6 = Techniques industrielles
6-3 = Industries mécaniques
6-3-4 = Technologie des fabrications mécaniques
6-3-4-6 = Usinage à loutil de coupe
Nota : le document complet de classification se décompose en 460 rubriques différentes
ANNEXE N°3
LISTE DES « TechnoMOTS »
(daprès un document interne de la revue « Technologie » non publié du 01 09 2000)
Mots-clé pour caratériser la dimension technologique de larticle
- Informatique. Hardware. Internet. Logiciel. Multimédia. Réseau. Software. Système dexploitation. Virus.
- Automatismes. Actionneurs. Automate programmable. Automatique. Capteur. Grafcet. Hydraulique. Partie commande. Partie opérative. Pneumatique. Pré actionneur.
- Electronique. Analogique. Composant. Energie. Logique. Puissance. Semi-conducteur.
- Electrotechnique. Energie. Analyse fonctionnelle. Conversion. Distribution. Habilitation.
Partie commande. Perturbations. Production. Protection. Puissance. Sécurité. Transformation.
- Mécanique. Actionneur. Cinématique. Dynamique. Elasticité. Energie. Liaison. Matériaux. Modélisation. Puissance. Résistance des matériaux. Statique. Transmission.
Mots-clé pour caractériser la dimension didactique de larticle
Equipement didactique. Evaluation. Lycée professionnel. Lycée technologique. Média. Post-bac. Pré bac. Projet. Référentiel et programme. Stage en entreprise. Sujet dexamen. Sujet de concours. Travaux dirigés. Travaux pratiques.
Mots-clé pour caractériser la dimension industrielle de larticle
Analyse de la valeur. Analyse fonctionnelle. CAO et DAO. Communication. Conception et définition. Contrôle et métrologie. Cotation. Créativité. Ergonomie. FAO. Gestion de la production. Industrialisation. Machine. Maintenance. Normes. Outil et méthode. Procédé. Processus. Production. Productique. Prototypage. Qualité. Recherche et développement. Sécurité. Sûreté de fonctionnement. Système. Thermique. Usinage.
Nota : les mots soulignés apparaissent plusieurs fois.
ANNEXE N°4
REVUE « LENSEIGNEMENT DES TECHNIQUES INDUSTRIELLES »
SOMMAIRE DU N° 1-2 DE JANVIER-FEVRIER 1964
- Avis aux lecteurs : brochure « Unification des Outillages pour les Etablissements dEnseignement Technique »
- Editorial
- Les équipements sportifs et socio-éducatifs signalement dun ouvrage édité par le Moniteur des Travaux Publics
- Tour à bobiner LTO : 15 à 80 % par R.Chotard Lycée BENJAMIN-FRANKLIN à Orléans
- Scie circulaire à bois de 200 : C.E.T. de Narbonne
- Linstituteur et les accidents scolaires par H.SOULIER Fiche analytique dun article publié dans « Dossiers Documentaires »
- Luvre de Pascal et la physique moderne Fiche analytique dun article publié dans la revue « Histoire des sciences »
- Les problèmes sociologiques et la structure de lentreprise par G. Ville Fiche analytique dun article publié dans « lUsine Nouvelle »
- Les problèmes de la schizophrénie par H.BARUK Fiche dun article publié dans « les Annales de lUniversité de Paris »
- Les fondements de lautorité dans lentreprise par L.Armand Fiche analytique dun article publié dans la revue « CNOF »
- La fonte ductile Extraits de la brochure de la société des Fonderies de Pont à Mousson
- NORMES « AFNOR » E 04 homologuées le 30 septembre 1963 et modifications apportées aux projets de normes antérieurs
- Centenaire de Paul HEROULT Fiche analytique du numéro spécial de la revue de lAluminium
- Les outils de coupe en alumine frittée par R.FAIST Fiche analytique dun article publié dans la revue « Arts et Métiers »
- Les aspects économiques de la commande numérique des machines outils par R.C.BREWER Fiche analytique dun article publié dans la revue « Techniques mondiales »
- Contrôle des engrenages par la méthode tangentielle Extraits de la brochure des Ets BORLETTI
- Le verre armé Extraits de la documentation technique de la Cie SAINT GOBAIN
- La réparation du béton par collage Articles publiés par la revue « Bâtir »
- Les tuyaux en matières plastiques Article publié dans la revue « Chauffage Plomberie »
- 24 fiches signalétiques cartonnées
ANNEXE N°5
REVUE « LENSEIGNEMENT DES TECHNIQUES INDUSTRIELLES »
SOMMAIRE DU N° 30 DE JANVIER 1967
2-Télévision universitaire et réactions au changement dans la
communication pédagogique
Fiche analytique dun article de J.CAZENEUVE et R.PAGES publié dans la «Revue française de sociologie »
2 Dix entretiens sur la technologie Extraits dune brochure diffusée par
lI.P.N.- Radio télévision scolaire.
2 Technologie en classes de 4e et 3e : bibliographie.
5-3-2 Amélioration de la précision dans lexploitation industrielle des mesures
de débit : application au comptage du gaz Fiche analytique de C.RENET
publié dans « Mesures Régulation-Automatismes ».
6-3-2-6- Etude détaillée des différents diagrammes de métallurgie des métaux
ferreux Extraits dun exposé de J.GUINGAND aux journées de Saint-
Louis (Haut-Rhin), organisées par le C.R.E.P.T. en 1985.
6-3-3-9-2-3 Quelques idées sur les roulements Fiche analytique dun article de
M.BOURZES publié dans « La Métallurgie et la Construction Mécanique ».
6-3-3-12-1-5 Transmission à convertisseur hydraulique débrayable VERTO
Extraits de la documentation « Ferodo Nouvelles ».
6-3-4-6 - La coupe par plaquettes préaffûtées Fiche analytique dun article
publié dans « techniques mondiales »
6-3-4-9 Statistique appliquée aux déformations à chaud par forgeage, filage et
matriçage Présentation par des extraits du tome 1 de la collection
« Estampage-Forge » par A.CHAMOUARD Editeur Dunod.
6-3-4-17 - Commande numérique Développement et avenir Fiche analytique
dun article de E.BLANPAIN publié dans « La pratique des Industries
Mécaniques ».
6-3-4-17 Proposition de définition et de symbolisation des opérations et fonctions
logiques Présentation de la proposition publiée dans la revue
« Automatismes ».
6-3-5-6-1 Les assemblages des tubes par nuds mécaniques et nuds soudés
Fiche analytique dune information de la Chambre syndicale des fabricants
de tubes dacier.
6-3-5-7-3-7 Machine à tailler les engrenages ROLLET 5 A 5 à cycle automatique
Fiche analytique dun article publié dans « Ingénieurs et Techniciens »
ANNEXE N°6
REVUE « TECHNOLOGIE »
SOMMAIRE DU N° 133 DE SEPTEMBRE OCTOBRE 2004
Techno éditorial
Préparons-nous à la mécatronique (J.Duisit IA IPR et M.Ouziaux
Professeur en CPGE)
Techno sans frontière
- Rendez-vous
- Industrie Architecture et réseaux : les défis de lélectronique (L.Meillaud revue
Ingénieurs de lAutomobile n°765 de novembre décembre 2003).
- Culture Lenseignement de la technologie dans le second degré en Grèce
(A.E.Filios, O. H. Kalouri, enseignants).
- Boite à outils Le projet : phasage et jalonnement (Ph. Taillard Chef de travaux).
- Micro pour tous SPIP : les squelettes (M.Oury Professeur agrégé).
- Micro expert Lire et écrire dans un fichier (M.Oury Professeur agrégé).
- Médias Lélectronique automobile embarquée (site Aixia).
Production mécanique : de la conduite à lindustrialisation (Ouvrage et
CD ROM Editions Foucher).
Mécanique des systèmes et des milieux déformables (Ouvrage
Editions Ellipses).
Techno méca
- Zoom Concentration des contraintes : différentes techniques de mesure
1e partie (L.Chevalier, A.Eddhahak, Y.Maalej, Université Marne la
Vallée et Ecole Nationale des Ponts et Chaussées).
Bond graphs : une méthode pluridisciplinaire (Ph. Fichou professeur
en PT PTSI).
- Infos Une suite méthodologique daide à la conception (Th.Beaujon
Directeur de Knowllence).
- Pédagogie Accéder à la maintenance (J.P.Allio professeur agrégé).
Techno élec
- Zoom Le nouveau BTS IRIS (troisième partie) (D.Anezo professeur, J.Duisit
IA IPR, A.Souchay professeur agrégé).
Mesure du couple (première partie) (M.Oury professeur agrégé).
- Infos Capteurs de courant : à chacun son argument (E.Favre, W.Teppan,
revue Mesures n° 763, mars 2004).
- Pédagogie Un projet en électrothermie (L.Bruyas, J.L.Farao, C.Peutot, professeurs
certifiés) ETUDE DE LA REVUE : « TECHNOLOGIES & FORMATIONS »
(1932-2005)
1- Lieux de consultation des archives
Bibliothèque Nationale de France (B.n.F.) à partir du fascicule n°10 de lannée 1935.
Sont également disponibles au Centre de documentation de lENS de Cachan les numéros publiés à partir du numéro 104 de décembre janvier 1963-64.
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
Cest une revue bimestrielle, parfois mensuelle. Elle peut être consultée depuis son n° 10 de mars 1935 qui mentionne quil sagit de la troisième année de publication. Son premier numéro date donc certainement de lannée 1932.
Son nombre de pages est en moyenne de 32 pages au début de sa parution pour être de 52 pages aujourdhui.
Dans le premier n°10 disponible de cette revue, nous relevons trois adresses :
- siège social, Association des Gadzarts de lEnseignement Technique (AGET), 9 bis Rue dIéna, Paris 13e ;
- rédaction, administration, 151 Boulevard de lHôpital, Paris 13e (adresse de lEcole Nationale dArts et Métiers de Paris) ;
- publicité, 254 Rue de Vaugirard, Paris 15e (adresse de léditeur Pierre Yves Colombot).
Cet éditeur de la revue, aujourdhui PYC (Pierre Yves Colombot) Edition, a été le même pendant les 72 années de vie de cette revue, et il est toujours présent en cette année 2005.
502 numéros ont été publiés.
3- Evolution éditoriale
La création de la revue coïncide avec la création de lAssociation des GadzArts de lEnseignement Technique (AGET) selon les indications relevées dans une allocution prononcée par son président, M. Bon dans le n°18 de juin 1936 de la revue : « Notre Association a été créée vers la fin de lannée 1931 [
]et recueillit plus de 250 adhésions [
] Le bureau provisoire convoqua le 28 décembre une réunion générale qui eut lieu à lhôtel de la société des anciens élèves des Ecoles nationales darts et métiers, 7 bis avenue dIéna, Paris [
]Il fallait à cette époque un certain courage pour accepter de faire partie des dirigeants de cette association[
]Il en fallait encore plus pour prendre la présidence et notre camarade Loisy, alors directeur de lEcole Nationale dArts et Métiers dAngers, nous donna une preuve évidente de la solidarité qui nous unit en acceptant cette charge[
]Un bulletin fut créé[
] ».
Le président fondateur de ce bulletin en 1931 est donc A.Loisy, ensuite nommé en 1936 Inspecteur Général de lEnseignement Technique et J.Baron comme secrétaire de rédaction, Ingénieur A.et M., professeur technique à lEcole Nationale dIngénieurs des Arts et Métiers de Paris.
Le niveau technique de cette revue à ses débuts est celle des ingénieurs des Arts et Métiers en poste dans différents établissements denseignement technique, notamment comme chefs de travaux. Ils mettent de la formation et de linformation à la disposition des professeurs de lenseignement technique en sciences et techniques industrielles.
Le comité de rédaction provisoire subsiste jusquen 1943 où la revue cesse de paraître en raison de la guerre. Cependant dans son numéro 43-44 de décembre 1942 janvier 1943, deux noms de correspondants sont donnés, lun pour la zone occupée et lautre pour la zone non occupée, avec comme rédacteur en chef depuis 1938, A. Campa professeur chef de travaux au collège technique de Suresnes qui deviendra par la suite Inspecteur général de lenseignement technique.
En janvier 1946 la revue paraît à nouveau mais mensuellement. Cest un « comité dhonneur » qui préside au redémarrage de ce n°1 :
- Président : M. Le Rolland, directeur général de lenseignement technique ;
- MM. les Inspecteurs généraux de lenseignement technique ;
- M. le Président de la commission de lenseignement technique de la société des anciens élèves des arts et Métiers ;
- M. le directeur de lécole des arts et métiers de Paris
- M. le directeur de lécole nationale professionnelle de la Seine (St Ouen).
Il ny a pas de comité de rédaction affiché jusquau n°104 en 1962. Une liste de responsables de trois associations publiée dans chaque numéro semble jouer le rôle de comité de rédaction entre septembre octobre 1950 et 1962 :
- lAssociation des Ingénieurs des Arts et Métiers de lEnseignement technique (A.M.E.T.) ;
- Groupe des anciens des Ecoles Nationales Professionnelles (ENP) ;
- Section des Professeurs de la Fédération des anciens élèves des Ecoles Professionnelles.
Avec le n°104, en décembre 1962-janvier 1963 apparaissent les noms de A. Loisy président fondateur et de J. Renaud secrétaire fondateur. Dans le bulletin n°106 sy ajoutent comme responsables de la rédaction du bulletin, les noms de A. Campa, Ingénieur des Arts et Métiers et Inspecteur Général de lEnseignement technique, ainsi que celui de M. Baron Ingénieur Arts et Métiers et formateur à lENSET de Cachan.
Différents changements apparaissent ensuite au sein du comité de rédaction,
- présence dun troisième membre, Mr Coquillat de lENREA de Paris en juillet août 1969, et la disparition en 1970 de deux des trois associations du comité de rédaction : seule subsiste lassociation des ingénieurs A. et M. de lenseignement technique (A.M.E.T.),
- larrivée en décembre 1971 de C. Donnadieu (ex ingénieur A. & M.) Inspecteur Général de linstruction publique,
- lélargissement en janvier 1977 à des Inspecteurs et des professeurs dENSET et dENNA, (le comité de rédaction est alors composé de personnes connues dans cette période de lenseignement technique MM A. Campa, A. Chamard, A. Clément, B. Debette, L. Donnadieu, J.P. Frachet, H. Longeot, Y. Maxe, D. Siciliano dont la plupart sont ou deviendront Inspecteurs généraux mais aussi de personnes de lindustrie comme A. Clément de Dassault-Systèmes),
- la modification de sa composition en novembre 1988, puis en novembre 1998.
Les différents rédacteurs qui ont succédé à A.Campa sont :
- C.Donnadieu en janvier 1974 ;
- B.Debette, Inspecteur Général de lEducation Nationale depuis décembre 1988.
La maquette de « Technologies & formations » change en septembre octobre 1998 et en mars avril 2002.
3-1 Périodes
Cinq périodes marquent la vie de cette revue.
La première (1932-1941), est marquée par le titre de « Lingénieur A. & M. de lenseignement technique. Essai de revue pédagogique et bulletin technique & professionnel de lassociation des Gadzarts de lenseignement technique ».
La seconde (décembre 1941-1943), reflète la difficulté à paraître pendant la guerre car si le titre général demeure toujours « Lingénieur A. & M. de lenseignement technique », le bulletin devient une « circulaire » et le sous titre change pour être remplacé par « Notes techniques et professionnelles de lassociation des Gadzarts de lenseignement technique ».
La troisième période (1946-1962), voit le titre et le sous titre changer. Le titre devient « Lingénieur de lenseignement technique. Documentation pédagogique, technique et professionnelle, établie sous le patronage des ingénieurs A. & M. de lenseignement technique » avec une numérotation de 1 à 103.
La quatrième période (1962-1985), est celle marquée par le titre « LIngénieur et le Technicien de lenseignement technique. Documentation pédagogique et professionnelle » avec une numérotation des numéros de 104 à 254.
La cinquième période (1985-2005) avec les numéros 1 à 120, est celle marquée par un changement de titre « Technologies & Formations » tout en conservant en bandeau le précédent nom : « ex Lingénieur et le technicien de lenseignement technique ». Elle affiche aussi le public auquel elle sadresse : « revue des enseignements techniques et technologiques ». La numérotation recommence au n°1. En 2002, dans son n°101, le sous titre est modifié en sélargissant aux enseignements professionnels et aux sciences de lingénieur puisquelle devient « la revue des enseignements technologiques, professionnels et des sciences de lingénieur ».
La revue compte donc au 1er janvier 2005 environ 502 numéros avec une seule interruption, celle de deux années de guerre : 1943-1945.
3-2 Rubriques
Selon le dépouillement des numéros disponibles, des rubriques régulières apparaissent seulement dans le sommaire du n°13 en 1935 : vie de lassociation, chronique, documentation pédagogique, documentation technique, documentation juridique, documents officiels, nominations mutations. Ces rubriques perdurent très longtemps (exemple du n°104 en 1962, annexe n°1) puisquelles ne changent quavec le n°149 de janvier février 1970.
Sajoutent à ces trois rubriques des « encarts » de publicités pour des matériels, ceci dés 1935 (GSP, Gambin, etc. vendeurs de machines outils et outillages et qui sétendent après à de nombreux autres : Rouchaud, Alcera, Dufour, Sagem, Soudure autogène française, Virax pour les machines et outillages ; Daystrom pour les appareils de mesure électrique, etc.) ou pour dautre sociétés en 1937 comme les éditions Dunod, les curseurs Marq, etc. Ces publicités sont en relation étroite avec les besoins dachats en matériels des établissements scolaires. A cette époque la revue recherche des publicités auprès des ingénieurs A. et M. en poste dans les entreprises en passant régulièrement des annonces. Dautres « encarts » apparaissent irrégulièrement à partir de 1946 en grand format A1 et A0 sur papier puis de plus en plus régulièrement. Ils concernent des plans de systèmes, principalement en mécanique et sont destinés aux professeurs pour les réaliser avec leurs élèves (exemple une poupée fixe dun tour de précision conçu en 1942 dessiné par des professeurs).
Trois nouvelles rubriques apparaissent ensuite : « chez nos fabricants » dans le n°140 de septembre octobre 1968, « livres » et « matériels didactiques et pédagogiques » dans le n° 141 de novembre 1968.
Avec le numéro 149 de janvier février 1970, les précédentes rubriques sont remplacées par quatre rubriques nouvelles : technique, pédagogie, examens et concours, panorama. A partir du n° 156 de novembre décembre 1970, apparaît un répertoire des annonceurs présents dans la revue. Il ne comprend pas moins de 50 entreprises.
A partir de 1985 il faut signaler une disparition progressive des plans de systèmes à fabriquer proposés en « encart » et provenant des établissements techniques.
En 1992 paraissent des numéros « hors série » (16 au total), parfois de plus de 150 pages, sur des sujets de baccalauréats technologiques en sciences et techniques industrielles F1 (mécanique), F2 (électronique), F3 (électrotechnique), et baccalauréat général E (sciences et techniques), puis à partir de 1995 à 1998 pour les nouveaux baccalauréats technologiques de génie mécanique option A et B, génie électrotechnique et le baccalauréat scientifique général S option techniques industrielles. Certains corrigés sont publiés dans les numéros habituels de la revue.
A partir de la session 1998, ce sont les éditions Delagrave qui reprennent la publication des annales des baccalauréats technologiques.
3-3 Exemples de sommaires
En relation étroite avec lévolution des rubriques, ces sommaires ont finalement peu évolué, conférant en cela une tradition solide de cette revue à publier des articles techniques de haut niveau, ainsi que des articles pédagogiques sélectionnés en fonction de lactualité.
Par exemple dans les quatre premières périodes (1932-1941 ; 1941-1943 ; 1946-1962 ; 1962-1985) et en dehors des années 1932-1935 où il ny avait pas de sommaires (annexe n°2), ces sommaires montrent cette stabilité des objectifs de la revue : n°104 de décembre 1962, janvier 1963 (annexe n°1) ; n°149 de janvier févier 1970 (annexe n°3) ; n°202 de janvier février 1977 (annexe n°4).
Dans la cinquième période avec son n°1 en juillet août 1985 et son changement de titre, le sommaire est organisé à peu prés de la même façon jusquà aujourdhui : exemple n° 118 de novembre décembre 2004 (annexe n°5).
4- Sujets traités et auteurs
Dans lensemble de la vie de la revue les articles sont en grande majorité des articles techniques et pédagogiques originaux rédigés en exclusivité pour celle-ci.
On retrouve dans les quatre premières périodes (1932 -1985) des articles écrits par des ingénieurs des arts et métiers, des Inspecteurs généraux issus de cette école, des ingénieurs et techniciens dentreprises qui inspirent les évolutions techniques dans lenseignement, des professeurs de lENSET et L.T. (voir exemples annexes n°1 et n°4 où figurent des articles de A. Campa Ingénieur A. et M., Inspecteur général et D. Bouteille ingénieur dans une entreprise et bien connu des enseignants pour sa collaboration avec lEducation Nationale).
Rapidement, à partir de 1946, la revue publie des articles pédagogiques et techniques plus nombreux que les comptes-rendus de la vie de lassociation des ingénieurs arts et métiers de lenseignement technique (A.M.E.T.). Signalons aussi que pendant la guerre de 1939-1945 la revue publie par exemple un article sur « De la note comme valeur morale » ainsi que la liste des prisonniers de lassociation (n°45-46 de février 1942).
Dans la cinquième période (1985-2005), on trouve toujours des articles dentreprises et peu darticles dingénieurs arts et métiers. Certains Inspecteurs généraux en sciences et techniques industrielles et ingénieurs A. et M. sy expriment, notamment au sein de la rubrique éditorial. Mais ce sont progressivement et surtout des professeurs dIUT, décoles dingénieurs et lycées possédant des sections technologiques et classes préparatoires aux grandes écoles industrielles, qui sont auteurs darticles.
4-1 La rubrique « Editorial »
Durant les quatre premières périodes (1932-1985) il y a peu déditoriaux. Signalons quelques éditoriaux qui sont principalement écrits par des Inspecteurs généraux de lenseignement technique pour signaler les grandes orientations à venir dans lenseignement compte tenu des évolutions industrielles et notamment dans le n°3 davril-mai 1946 « Le secrétaire général (M. Blain) vous parle » et « Note du comité de rédaction » (A. Campa). En 1953 M. A. Buisson directeur général de lenseignement technique signe un éditorial sur « Le concours dentrée aux écoles nationales dingénieurs Arts et Métiers ».
L. Géminard, Inspecteur Général en qualité de président de lassociation des Ingénieurs des arts et métiers de lenseignement technique, signe les éditoriaux des n°109 et 110 : « La page du président ». En 1960, dans son n°123, un éditorial non signé est consacré à lassemblée générale des conseillers de lenseignement technologique et un autre par S. Seguin rédacteur sur la liaison avec lautre revue des enseignements technologiques de lépoque « Techniques Industrielles » dans son n°126.
Ensuite ce sont A. Campa et/ou L. Donnadieu, eux aussi ex ingénieurs A. et M., qui signent quatre éditoriaux (n°155, 181, 202, 241), notamment sur « une pédagogie moderne » et sur « les technologies avancées : les machines outils à commande numérique ».
Enfin H. Longeot signe quatre éditoriaux, engagés et polémiques, sur des sujets dactualités :
- « orientation et enseignement : nouvelles classes de seconde, rentrée 1981 » dans le n°226 de sept. oct. 1980 ;
- « La technologie industrielle » dans le n°232 ;
- « A quelles conditions le système éducatif et les méthodes pédagogiques peuvent-ils développer une culture nouvelle intégrant les valeurs techniques et la puissance créatrice » dans le n°239;
- « Libre opinion : Ecole, emploi, société » dans les n°242 et 243.
Dans la cinquième période (1985-2005) les éditoriaux sont un peu plus nombreux : « Spécial informatique » (n°10, janvier 1987), « Libre opinion ONISEP » (n°11), « Libre opinion : La technologie » (n°14), « La femme : est-elle lavenir de la technologie industrielle » par B. Debette IGEN et C. Merlaud professeur (n°35), « Les annales pour les voies technologiques ».
A partir du n°84 R. Cahuzac IA IPR, et devenu depuis IGEN, est celui qui signe le plus grand nombre déditoriaux de la vie de cette revue entre 1999 et 2003 : « Le concept GPS » (n°84), « Métrologie industrielle » (n°89), « Létude des produits pluri technologiques » (n°90), « Simuler au plus tôt pour bien contrôler » (n°91), « CAO en automatique : du virtuel au réel » (n°94), « CAO et démarche de conception » (n°95), « Technologies et Techniques » (n°96), « Initiation aux Sciences de lIngénieur » (n°98), etc.
Puis viennent deux éditoriaux « Que peut-on, que doit-on enseigner aujourdhui ? » par A.Clément (n°100) et « Educatec 2003 » (n°110).
4-2 Articles techniques
Cette revue a eu une visée constante de publier des articles de haut niveau, à commencer par lenseignement dans les écoles dingénieurs arts et métiers dans les trois premières périodes (1932-1962), puis des articles qui correspond de plus en plus aux classes techniques de lycées en baccalauréats technologiques, brevet de techniciens supérieurs, classes préparatoires aux écoles dingénieurs, aussi bien par des articles techniques que par la publication de sujets de concours pour les élèves et les professeurs (agrégation, concours, sujets dexamens, etc.) en sciences et techniques industrielles.
Les articles concernent des champs techniques importants de lenseignement et de lindustrie : la mécanique théorique ainsi que la conception et la réalisation de produits, lélectrotechnique et lélectronique, ainsi que les automatismes. Il sagit aussi bien darticles pour la formation des professeurs, que darticles dinformation.
1ère, 2ème, 3ème et 4ème périodes (1932-1985)
Au début, les articles de dessin, mathématiques, électricité et mécanique, sadressent aux écoles dingénieurs, ENP, écoles pratiques et collèges techniques.
Les articles sont parfois relatifs à des contenus de cours en mécanique, dessin industriel, bois, métaux en feuilles, puis dautomatismes à partir de 1967. Les encarts de plans dorénavant publiés sur calque au lieu de papier, facilitent leur reproduction par les abonnés à partir du n°136 de mars 1968. A noter les premiers articles sur lenseignement avec les machines à commande numérique dans le n°144 davril 1969 à partir de disque ou de bandes perforées. Parfois sont publiés des numéros spéciaux : « Mesure et contrôle » (n°144), « La machine-outil » (n°151), « Spécial automatismes » (n°219), « Dossier machine-outil » (n°247).
A partir des années 1960, des professeurs, qui deviendront professeurs dEcoles Normales Nationales dApprentissage (ENNA), écrivent de plus en plus darticles (Journaud, Chevasson, Pezet, Verdejo, Campa, Ducel, Thiberville, etc.). Peu dinspecteurs écrivent des articles (exemple Cojean, Dupart).
5ème période (1985-2005)
Peu de numéros spéciaux sont publiés. Ce sont plutôt des dossiers qui parfois font lobjet dune partie conséquente des numéros. A signaler quelques articles pédagogiques fondamentaux : « Approche technologique du produit » par M.Méreau, professeur de lycée (n°28), « La technologie dans la voie scientifique et technologique » (n°40) par L.Jourdan IGEN, «Enseignement de la technologie au collège, historique et finalités » (n°99 en 2001) par R.Cahuzac IGEN.
4-3 Croisement des informations avec la revue T.A.S.
Ce croisement ne peut être effectué quà partir de 1946, date à laquelle la revue « Technique Art Science » est créée.
Quelques auteurs écrivent dans les deux revues au début de la troisième période (1946-1962) :
- des responsables de lenseignement technique français comme Le Rolland et A. Buisson etc. ;
- des professeurs ex ingénieurs des A. et M. comme Groutel, Sagaspe, Campa, etc. ;
- des professeurs des Ecoles Normales dApprentissage (ENNA) de formation de professeurs de collège denseignement technique comme Journaud, Ribérol, etc.
Il est à relever dans le n°1 de novembre 1948, une annonce de la publication de T.A.S. et de linvitation à son abonnement.
Il ny a pas darticles en relation ou reproduit de la revue « Technique Art Science », sauf un, « La formation professionnelle » par P.Laurent, secrétaire général du ministère de lEducation nationale (n°127 octobre 1966).
Conclusion
Cette revue est un témoin essentiel de la création et de lévolution de lenseignement technique en France sur les plans didactiques et pédagogiques. Dabord par limplication dans le comité de rédaction des ingénieurs A. et M. professeurs et/ou responsable depuis 1931 de cet enseignement technique puisquils sont devenus pour la grande majorité, des inspecteurs généraux de lenseignement technique. Ensuite parce que cette génération dingénieurs fondateurs et animateurs de lenseignement technique français, montre quelle a progressivement fait place à des professeurs issus de lENSET de Cachan, devenus eux aussi, à partir des années 1980 et pour un certain nombre, inspecteurs généraux de léducation nationale en sciences et techniques industrielles.
Cette revue pédagogique est la plus ancienne existant actuellement avec la revue « Technologie » puisquelle existe depuis 72 années, sans aucune interruption en dehors dune partie de la période de la guerre 1939-1945. Entre ces deux revues, majeures, les seules pour lenseignement technique des sciences et techniques industrielles, il y a un certain partage des rôles, mais parfois des reproductions darticles et/ou des auteurs communs.
Pour la présente revue, il sagit de fournir principalement des articles post bac en mécanique, électrotechnique, électronique. Alors que la revue « Technologie » assure essentiellement des articles pour le niveau pré bac.
Linspection générale en sciences et techniques industrielles continue à faire perdurer cette revue, la plus ancienne de lenseignement technique en France.
I.RAK
Septembre 2005
ANNEXE N°1
REVUE « LINGENIEUR ET LE TECHNICIEN DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE »
SOMMAIRE DU N° 104 décembre 1962 janvier 1963
DOCUMENTATION TECHNIQUE
- Problèmes concernant la cotation tolérancée. Transfert de cotes (Mr Sagaspe).
- Engrenages. Opérations de finition (E.Groutel).
- Polissage électrolytique (E.Groutel).
DOCUMENTATION PEDAGOGIQUE
- Lenseignement de la technologie dans les classes de 4e et de 3e moderne (A.Campa).
- Etude critique dun poste de travail (H.Morigault).
DOCUMENTATION OFFICIELLE
- Brevet de techniciens supérieurs des bureaux détudes (suite).
ANNEXE N°2
REVUE « LINGENIEUR ARTS ET METIERS DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE »
SOMMAIRE RECONSTITUE DU N°10 DE MARS 1935
- Assemblée générale, pâques 1935.
- Communication du bureau (le bureau).
- Compte-rendu A.G. extraordinaire du 3 février 1935 (le bureau).
- Semaine pédagogique du travail manuel. Conférence de M.Loisy, Ingénieur Arts et Métiers. Président de AGET. Le rôle du contremaître et du professeur technique adjoint dans lenseignement à lEcole pratique et aux Cours professionnels.
- Juridiction. Communication du dossier en cas de mesures disciplinaires. J.ISORE, avocat stagiaire à la cours dappel de Paris.
- Résultats du « concours du certificat daptitude à lenseignement pratique dans les écoles pratiques du commerce et de lindustrie » (une liste de noms parmi lesquels figure celui de A.Campa).
- Note de M.Marcotte à propos de la terminologie (E.Marcotte).
- Documents officiels :
. certificat daptitude à la direction des Ecoles Pratiques,
. organisation du brevet professionnel.
- Le congrès du cinéma denseignement (E.Groutel).
- Pressant appel (assemblée générale, 15 avril 1935).
- Avis.
ANNEXE N°3
REVUE « LINGENIEUR ET LE TECHNICIEN DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE »
SOMMAIRE DU N° 149 JANVIER FEVRIER 1970
TECHNIQUE
- La nouvelle gamme de contacteurs S (J.Faye).
PEDAGOGIE
- Méthode danalyse de fabrication (M.Guillot).
- Létude du travail (seconde partie) (M.Lapassouse).
- Etude danalyse technologique (J.Ledrolle).
EXAMENS ET CONCOURS
- Etude dun brevet technique (F.M.) (B.Chauvelier).
PANORAMA
- Matériels pour les bureaux détudes et lenseignement technique : SICOB 1969 + encarts
ANNEXE N°4
REVUE « LINGENIEUR ET LE TECHNICIEN DE LENSEIGNEMENT TECHNIQUE »
SOMMAIRE DU N°202 JANVIER FEVRIER 1977
EDITORIAL
- A nos lecteurs, par L.Donnadieu, rédacteur en chef.
VIE INDUSTRIELLE
- Les techniques séquenceur, par D.Bouteille, avec la collaboration de M.Duclos.
VIE PEDAGOGIQUE
- La démarche pédagogique, par C.Masson.
- Simulation dusinage, par J. Mazalaigue.
SCIENCE ET TECHNOLOGIES
- Les calculatrices de poche, par A.Clément
A TRAVERS LES EXAMENS ET CONCOURS
- Concours spécial daccès des P.T.A. de Lycées Techniques au corps des professeurs certifiés
1e partie : Etude fondamentale, commentaires et corrigés
Sur nos plans encarts :
. Dessin densemble du plateau tournant indexable (doc. 2/9)
. Dessin de définition du bâti inférieur (doc. 4/9)
. Corrigé danalyse de fabrication
. Corrigé de lépreuve dautomatisme (feuille 2/2)
SAVEZ-VOUS
- Lentrée des jeunes dans la vie active.
ANNEXE N°5
REVUE « TECHNOLOGIES & FORMATIONS »
SOMMAIRE DU N°117 NOVEMBRE DECEMBRE 2004
Compte rendu Educatec
Vie pédagogique
- Nomenclatures dactivités et de produits : des références pour léducation technologique au collège et au lycée (partie ½). I. RAK
- Lévaluation en technologie au collège (partie 1/3). J.P.DINTILHAC et I.RAK
Dossier : Produits-Procédés-Matériaux
- Analyse fonctionnelle : quels outils ? (partie ½). F.CHARPENTIER
- Pistolet à bulles : dossier technique. J.F. SERLIPPENS
- Pistolet à bulles : dossier de travail. J.F.SERLIPPENS
Liste des annonceurs
Bulletin dabonnement et Service-lecteurs
Les dossiers de Technologies & Formations pour lannée 2005
- N° 118 Sciences de lingénieur
- N° 119 Expérimentation et simulation mécanique
- N° 120 CAO et démarches de conception
- N° 121 Spécification et métrologie
- N° 122 Automatismes-Informatique et réseaux
- N° 123 Relation Produits-Procédés-Matériaux
ETUDE DE LA REVUE « Le cours féminin » (1946-1975)
1- Lieux de consultation des archives
Le lieu de consultation a été la Bibliothèque nationale de France (BnF).
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
Cest une revue mensuelle. Son nombre de pages est en moyenne de 24 pages jusquà atteindre 32 pages en format 23x15, puis 21x27.
Ce sont les éditions Foucher qui assurent la confection et la diffusion de cette revue pédagogique. Lors de sa création, en 1946, cest sous la forme de souscription que celle-ci est proposée avant de passer à la forme classique de diffusion dabonnement et de vente au numéro.
289 numéros sont parus entre 1946 et 1975.
3- Evolution éditoriale
Il na pas été trouvé de comité de rédaction. Seuls figurent « Direction, rédaction et administration » avec ladresse des Editions Foucher. Si les formations relatives aux professions de lhabillement sont présentes tout au long de la vie de cette revue, en 1952 lenseignement ménager ny est plus intégré. Cependant, à partir du n°1 doctobre 1971, date à laquelle disparaît la revue « Le cours ménager » chez le même éditeur, cette revue réintègre à nouveau ce champ disciplinaire sous la rubrique « éducation familiale et sociale ».
3-1 Périodes
Quatre périodes sont à distinguer.
La première (1946-1952) avec le titre « Le cours féminin professionnel et ménager. Enseignement technique ». En 1951 apparaît en sous-titre « journal des professeurs ».
La seconde période (1952-1954) avec le titre « Le cours professionnel féminin. Enseignement technique. Journal des professeurs », consacre la séparation de lenseignement des spécialités de lhabillement avec lenseignement ménager pour lequel les Editions Foucher créent une nouvelle revue autonome « Le cours ménager ».
La troisième période (1954-1967) avec le titre « Le cours féminin professionnel ». Le sous titre est modifié en 1956 « journal mensuel des professeurs », ainsi que la page de couverture qui comporte un sommaire et un éditorial.
La quatrième et dernière période (1967-1975) se caractérise par un changement de titre « Le cours féminin. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle » et de format, ce dernier passe au format 21x27.
3-2 Rubriques
Deux grandes catégories sont à distinguer.
La première concerne les disciplines générales de formation dans les diplômes professionnels : la grammaire et le français, lhistoire et la géographie, le calcul et ses applications, la géométrie appliquée aux métiers féminins, les sciences appliquées.
La seconde catégorie concerne les disciplines techniques : technologie des métiers féminins, enseignement ménager, notions dhygiène, couture, mode, corset, dessin, fleuriste, épreuves dexamen.
Dès décembre 1946, le nombre de rubrique augmente encore : coiffure, lingerie, tailleur pour dames, broderie, commerce, comptabilité, informations économiques (taxes, correspondance commerciales, commandes), bibliographie, législation. Mais cette inflation sarrête à partir des années 1960, puis le nombre de rubriques diminue progressivement. Par exemple dans le n°2 de décembre 1953, on peut relever les rubriques suivantes : français, mathématiques, documentation géographique, législation industrielle et sociale, hygiène, coupe couture, tailleur, broderie, teinturerie et apprêt, épreuves dexamen.
Dés le début de lexistence de cette revue, des encarts publicitaires figurent dans la revue, en particulier en 4ème de couverture pour les ouvrages publiés par les éditions Foucher, mais aussi pour des fournisseurs en rapport avec les disciplines denseignement : éponges Spontex, fournitures R.Simon pour les modistes, etc.
Chaque année, le numéro de juillet août publie des sujets de CAP de différentes académies, de BEI, BP, avec une table des matières des articles parus dans lannée.
3-3 Exemples de sommaires
Pour témoigner de lévolution du contenu de cette revue, trois exemples différents montrent bien lhistoire du contenu cette revue en début, milieu et fin de sa vie.
1ère période, 2ème et 3ème périodes (1946-1967)
Fascicule n°1 de janvier 1946 : voir annexe n°1. Lordre des rubriques change dans le fascicule n°1 de septembre octobre 1954 : cest la technologie qui est dorénavant placée avant le français.
4ème période (1967-1975)
N° 1 de septembre octobre 1967 : voir annexe n°2.
N°10 de juillet 1975 : voir annexe n°3.
4- Sujets traités et auteurs
Pour les disciplines générales des diplômes de lenseignement technique féminin, celles-ci prennent comme support des thèmes et exercices techniques à destination aussi bien des professeurs que des élèves avec des exemples en relation directe avec le contenu des programmes de ces professions dites « féminines ».
La diversité des auteurs darticles est très forte au début de la parution de cette revue :
- professeurs de collège et de lycée technique,
- professeurs autres que publics (ex : école de la chambre syndicale de la couture, école de la fédération nationale de la broderie, école de la publicité de Paris, Institut provincial, etc.),
- chef de travaux (ex : Melle Crépin qui rédige aussi des articles dans la revue « Le cours ménager » des éditions Foucher),
- professeurs formateurs de lécole normale denseignement familial et ménager de Paris Rue de la Tour (ex : pédagogie audio-visuelle par S.Bertran), puis des ENNA de Paris et de Toulouse, dont certains sont aussi auteurs douvrages aux éditions Foucher (R.Cluzel, Me Tuizat, Vincton, Jolif, etc.).
Mais assez rapidement (1957-1975), la majorité des articles sont rédigés par G.Dugas, secrétaire général du Centre dEtudes Techniques des Industries de lHabillement (C.E.T.I.H.) comme en témoigne le contenu du n°1 de septembre octobre 1967 (cf. annexe n°2).
La majorité des auteurs sont fidélisés par les éditions Foucher (par exemple Melle Jegu pour lenseignement du français, M. Quiedeville pour lorganisation du travail en industrie de lhabillement et la pédagogie appliquée, Melle Riguelle Gossiaux pour les techniques de coupe, etc.).
Dautres auteurs interviennent ponctuellement :
- le corps dinspection (ex : Me Fritsch et Melle Closet sur les problématiques pédagogiques),
- les ingénieurs textiles (ex : D.Vendée).
4-1 La rubrique « Editorial »
Dans la première et la deuxième période (1946-1954), il ny a pas, ou peu déditoriaux selon les années. Signalons les trois éditoriaux marquant ces premières années de la vie de cette revue :
- « Les femmes dans lactivité française » par M. Paul Le Rolland, Directeur de lenseignement technique (n° 1, 2, 3 de lannée 1946-47) ;
- « Une école technique américaine » par Melle Othon, professeur chargé de mission à la direction de lenseignement technique (n°5 année 1946-47) ;
- « Hommage à Claude Burgod-Foucher » professeur, décédé en camp de concentration en 1945 (n°9 juillet 1947).
Avec le n°1 de septembre octobre 1954, apparaît la parution régulière dun sommaire avec des éditoriaux. Ils sont signés par des professeurs, des inspecteurs de lenseignement technique et des professeurs dENNA.
Lère de lindustrialisation de la fabrication des vêtements en matériaux souples, voit fortement augmenter lexpression les représentants de la profession à partir de 1957 au travers de G.Dugas qui, nous le rappelons, est le secrétaire général du Centre dEtudes Techniques des Industries de lHabillement, ainsi que des instructeurs de ce centre. Les articles rédigés par les professeurs dENNA sont alors en forte diminution.
Signalons quelques titres significatifs déditoriaux dont la quasi-totalité dentre-eux sont signés entre 1957 et 1985 par G.Dugas :
- « Les industries de lhabillement » (n°1 septembre octobre 1957) ;
- « Lorganisation du travail (O.S.T.)» (n°2 novembre 1957) ;
- « Ladaptation des apprentis à la cadence industrielle » (n° 3 décembre 1957) ;
- « Un nouveau CAP des industries de lhabillement : le CAP vêtements petites séries » avec le programme dexamen et le programme denseignement (n°2 novembre 1961) ;
- « Docimologie science de la notation » (n° 6, 7, 8, 9 de 1968) ;
- « Le brevet denseignement professionnel » à loccasion de sa création (n° 1 septembre 1968) ;
- « Lenseignement de la technologie en classe de 4ème » (n° 1 septembre octobre 1970) ;
- etc.
4-2 Articles techniques
Lensemble des articles généraux et techniques de cette revue couvre la totalité des formations du secteur de lenseignement technique en industrie de lhabillement nécessaire aux professeurs des sections techniques en Lycée professionnel et de Lycées denseignement généraux et technologiques.
Dès le début de la parution, des dessins techniques complexes sont intercalés dans les textes des articles : dessin technique de vêtements, photos de chapeau de mode, croquis de modèle vivant, etc.
Les contenus des articles des exercices denseignement général comportent eux aussi des dessins techniques comme des tableaux et boîtiers électriques, ampoules en sciences appliquées. Les exercices et leçons sont majoritairement appliqués à des problèmes professionnels.
Pour les réalisations techniques de couture, corset, etc., les textes sont souvent rédigés sous une forme chronologique de déroulement des opérations et sont accompagnés de conseils pour le cours avec les élèves. Ces textes sont parfois présentés sous une forme « racontée ».
A la fin des années 1950 et au début des années 1960, une partie de la revue est systématiquement consacrée à des photos de la mode des vêtements et dessous masculins et féminins au sein dune rubrique « actualités ».
En fin de vie de cette revue, on constate une diminution progressive des cours et exercices au bénéfice darticles techniques dont G. Dugas est là aussi souvent lauteur.
Signalons enfin que la collaboration très étroite entre la profession, c'est-à-dire les entreprises, et les centres de formation, se manifeste concrètement par lorganisation de stages de formation des professeurs dont la revue se fait lécho en mentionnant lexistence de ces formations au sein du Centre de Recherches de Productivité de lEnseignement Technique de lEducation nationale (CRPET) existant depuis 1956 (éditorial du n°6 de mars 1961 « Lorientation future de la formation professionnelle et technique dans les industries de lhabillement »). Ce sigle est aujourdhui, en 2005, toujours identique mais réintitulé Centre dEtudes et de Ressources pour les Professeurs de lEnseignement Technique (CERPET). Dautre part, une liste des stages, plus de 100, ouverts dans les entreprises pour les professeurs, est publiée dans le n°4 de janvier 1969.
4-3 Croisement des informations avec la revue TAS
Nous navons pas relevé de référence directe à des articles de la revue Technique Art et Science. Cependant G.Dugas analyse un texte de L.Géminard paru au B.O. de léducation nationale comme étant des instructions sur « Lenseignement de la technologie dans les 3e et 4e modernes » (B.O. du 27 août 1964). On peut supposer que ce texte (cours féminin n°2 de novembre 1964), a fait lobjet dune référence indirecte à des articles publiés par cet inspecteur général dans la revue T.A.S.
Conclusion
Cette revue publiée par le secteur privé de lédition, (Foucher), a certainement été la seule référence didactique de lenseignement technique concernant le champ de lenseignement sur les professions de la mise en uvre des matériaux souples (1946-1975). Elle obtient dailleurs, en 1946, un soutien officiel public de M. Le Rolland directeur de lenseignement technique.
Du dépouillement général de cette revue, on peut faire émerger plusieurs contributions de celle-ci à la structure et aux contenus, donc à la didactique des enseignements sur les métiers dits « féminins ».
La première contribution, cest davoir su anticiper en informant et formant les professeurs de lenseignement technique, notamment en enseignement professionnel, aux contenus de ces métiers.
La deuxième contribution, cest davoir signalé par de nombreux articles, lévolution des techniques du secteur de lindustrie de lhabillement, intitulé aujourdhui industrie de lhabillement, puis accompagner et transposer ces références de lindustrialisation de cette profession, darticles et dexemples issus du monde des entreprises.
Les dernières années de la vie de cette revue étant principalement réduites à la publication darticles dun acteur du monde des entreprises, G.Dugas, suivies dans la même période (1980) de lintégration de ce domaine denseignement dans le groupe dinspection des sciences et techniques industrielles, comme du développement dautres sources dinformations (voir léditorial du dernier numéro de la revue, n°10 juillet 1975, annexe n°4), la revue a cessé de paraître sans que des articles sur ce domaine technique figurent dans les revues du domaine des sciences et techniques industrielles.
On peut considérer que cest une revue qui a fortement et directement collaboré avec la profession, ce qui a permis un essor non négligeable de lenseignement technique dans ce domaine spécifique.
I.RAK
Septembre 2005
ANNEXE N° 1
REVUE « LE COURS FEMININ PROFESSIONNEL ET MENAGER »
RECONSTITUTION DU SOMMAIRE ET DES RUBRIQUES
Fascicule n°1, première série de janvier 1946
- A nos lecteurs. Métiers féminins. LE COURS FEMININ.
- Informations professionnelles. Inspection de lenseignement technique. Etc.
- La mode à Paris. G.CARELY.
- Grammaire et français. Me FEUGEAS, Collège technique Emile Dubois, Paris.
- Géographie et histoire. Etude dune région cristalline. Lart roman. Me BIRAUD, Collège technique, Brest.
- Calcul et applications. 1ère année : numération, systèmes de base. 2ème année : caractères de divisibilité, grandeurs proportionnelles
.
- Géométrie appliquée aux métiers féminins. Intervalles. O.HUBERT, Collège technique, Le Havre.
- Sciences appliquées. Production du courant électrique. Me SENOT, Collège technique, rue du Poitou, Paris.
- Technologie des métiers féminins. Etude des matières textiles. Textiles dorigine animale. Me BLANQUET, Collège Elisa Lemonnier, Paris.
- Enseignement ménager. Organisation de cours : I Locaux. Me FRITSCH Inspectrice de lenseignement technique.
- Notions dhygiène. Les microbes. Me DELOUCHE, ENP, Creil.
- Couture. Me AMBLARD, Directrice générale des écoles de la chambre syndicale de la couture.
- Mode. Etude du point renfilé. Me MOLNART, Collège E.Dubois, Paris.
- Corset. Exercice pratique. Me GARNIER, Collège technique Ganneron, Paris.
- Dessin. Dessin à vue de poterie. Me LE PALLEC, Collège E. Dubois, Paris.
- Fleuriste. Me LACOSTE, Collège technique Rue Fondary, Paris.
- Examens. CAP Nîmes 1944.
ANNEXE N° 2
REVUE « LE COURS FEMININ. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle »
SOMMAIRE DU N°1 DE SEPTEMBRE OCTOBRE 1967
- Editorial
Peau neuve. G.DUGAS
- Organisation du travail
« Lorganisation du travail à latelier scolaire et dans lapprentissage » : qui doit lenseigner ? G.DUGAS
- Techniques de coupe
Exercice de préparation au brevet professionnel. Ch. AFFLARD, CEETIH.
- Techniques dassemblage
Exercice de préparation au brevet professionnel. G.DUGAS.
- Actualités
Prêt-à-porter automne hiver 1967-68. PRESSE PRODUCTION.
- Dessin technique. Planche de détail : corrigé de lexercice proposé lors de la dernière leçon. G.DUGAS.
- Français. Exercice de recherche sur un sujet de littérature. Melle SEGL, LT Elisa Lemonnier, Paris.
ANNEXE N° 3
REVUE « LE COURS FEMININ. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle »
SOMMAIRE DU N°10 DE JUILLET 1975 (dernier numéro)
- Editorial
Pour une modernisation du système éducatif « projet Haby ». G.DUGAS.
- Techniques de coupe
Veston raglan. Epreuves du brevet de technicien 1974, spécialité industrie de lhabillement, option vêtement masculin. A. LAURIOL PTA LTM Camargue, Nîmes.
- Techniques dassemblage
Matériaux spéciaux pour les bordages et assemblages dans la fabrication des soutiens gorges et lingeries. D.TRICOT.
- Dessin technique
Robe sans manche. M.PELCOT, PETT CET, Tintiniac.
- Français
Dissertation classe de première. Melle SEGU, professeur Paris.
- Informations
Suppression et création du CAP employé technique de collectivité. G.DUGAS
ANNEXE N° 4
REVUE « LE COURS FEMININ. Enseignement technique. Revue pédagogique mensuelle »
EDITORIAL DU N°10 DE JUILLET 1975 (dernier numéro)
A nos abonnés
Après 30 années dexistence, le cours féminin cessera de paraître avec le n° 10 de juillet 1975.
Créé essentiellement pour apporter au corps enseignant des informations quil lui était difficile dobtenir et de rassembler par ailleurs, le COURS FEMININ espère ne pas avoir failli à sa mission.
Toutefois, lévolution des techniques, de plus en plus rapide dans ce domaine, ainsi que la multiplication des sources dinformation directe mise de plus en plus à la disposition des enseignants, lui enlève sa véritable raison dêtre.
Nous remercions vivement les abonnés de leurs encouragements permanents, de leur confiance et de leur fidélité.
La Direction
ETUDE DE LA REVUE « Le cours ménager » (1952-1971)
1- Lieux de consultation des archives
Le lieu de consultation a été la Bibliothèque nationale de France.
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
Cest une revue mensuelle. Son nombre de pages est en moyenne de 24 à 32 pages maximum en format 23 x 15, puis ensuite en 21 x 27 cm.
Ce sont les éditions Foucher qui assurent la confection et la diffusion de cette revue pédagogique. Elle naît en 1952 en raison du développement de cet enseignement comme discipline générale dans la délivrance des diplômes de lenseignement technique en lycée professionnel et technologique et dautre part des diplômes spécifiques sur ce champ disciplinaire de lenseignement ménager.
186 numéros sont parus entre 1952 et 1971, date où elle disparaît pour rejoindre la revue « Le cours féminin ».
3- Evolution éditoriale
Léditorial rédigé par les éditions Foucher à loccasion de la parution du premier numéro, reflète bien les intentions et les orientations de cette nouvelle revue (annexe n°1).
Il na pas été trouvé de comité de rédaction. La rubrique qui existait au préalable dans la revue « Le cours féminin » depuis 1946 est supprimée dans cette dernière par léditeur lors de la création en 1952 de la présente nouvelle revue. En 1971, date de la disparition de la revue, elle rejoint à nouveau la revue « Le cours féminin » dans une rubrique intitulée « Education familiale et sociale » qui correspond au nouveau titre de la discipline denseignement général des diplômes de lenseignement technique en lycées.
3-1 Périodes
Trois périodes sont à distinguer.
La première (1952-1956) avec le titre « Le cours ménager. Enseignement technique. Journal des professeurs ».
La seconde période (1956-1958) avec le titre « Le cours ménager. Enseignement technique. Journal mensuel des professeurs. En 1956 seule la présentation de la première page change.
La troisième période (1958-1971) avec le titre « Le cours ménager. Journal mensuel de professeurs de lenseignement technique et de lenseignement ménager agricole ». La revue change de format (21 x 27) et un peu dans les rubriques. En 1970 on constate un changement dans les rubriques et la présentation du sommaire.
3-2 Rubriques
Deux grandes catégories sont à distinguer.
La première concerne les disciplines générales de formation dans les diplômes professionnels : français, histoire, géographie, mathématiques en 1956 auxquelles sajoutent en 1958 les sciences naturelles, la physique chimie, linstruction civique morale et sociale.
La seconde catégorie concerne les disciplines techniques. En 1952-53 on relève la puériculture, lnologie, la comptabilité ménagère, la broderie, lalimentation, ainsi que des épreuves dexamen. Sajoutent la botanique et la zoologie en 1956, et en 1958, linge et vêtements, technologie, repassage et apprêt, hygiène et puériculture, le jardin et la basse-cour.
Dans ces premières périodes, les articles sont souvent liés avec différents ouvrages des éditions Foucher en rapport direct avec la revue et faisant lobjet dune publicité : cours de puériculture, économie domestique, flanellogrammes, cahier de repassage, hygiène alimentaire, apiculture, aviculture, méthode générale de coupe familiale, bibliographie. Mais il y a aussi des encarts publicitaires pour dautres éditeurs, comme par exemple la librairie J. Lanore pour « Eléments de législation familiale et sociale » (1960).
En fin de vie de cette revue (années 1960-1970), le nombre de rubriques diminue très sensiblement. Par exemple le n°1 de doctobre 1968 comporte les rubriques suivantes :
- enseignement général : français, physique, mathématiques ;
- enseignement technique : couture familiale, informations générales, actualités ménagères, la maison, hygiène corporelle, la cuisine, le jardin, employés techniques de collectivités.
Chaque année, le numéro de juillet août contient des sujets dexamens de diplômes de lenseignement technique de différentes académies, ainsi quune table des matières de lensemble des articles parus dans lannée.
3-3 Exemples de sommaires
Pour témoigner de lévolution du contenu de cette revue et de lorigine des auteurs, rien de plus concret que de lire deux sommaires significatifs de cette vie du début et de la fin de vie :
1ère période (1952-1956)
N°1 doctobre 1952 : voir annexe n°2.
3ème période (1958-1971)
N° 10 de juillet août 1971 : voir annexe n°3.
4- Sujets traités et auteurs
Les auteurs sont essentiellement des membres enseignant dans des établissements scolaires. Ils sont professeurs de centre dapprentissage, de collège technique, de lycée, décole hôtelière, de cours denseignement ménager et denseignement agricole. Ce sont aussi des professeurs formateurs de lEcole nationale denseignement ménager agricole qui écrivent de nombreux articles, ainsi que des docteurs, et des intendants détablissements scolaires.
De nombreux auteurs écrivent régulièrement, montrant ainsi que les éditions Foucher fidélisent les auteurs : Docteur Valette ; Me Levasseur formatrice ; Mr Moulle pour la rubrique jardin. Certains auteurs écrivent régulièrement dans les autres revues des éditions Foucher comme le « cours féminin » et ou le « cours agricole »: R. Quiedeville pour le français et linstruction civique, Me Crépin pour les cours de coupe et de couture, Mr Giordano pour lagriculture etc. Ceci montre une certaine fidélisation des auteurs par léditeur.
Une comparaison entre deux tables des matières récapitulatives annuelles publiées dans les numéros de fin dannée (1957-1958) (1970-1971), met en exergue le peu dévolution des rubriques qui restent centrées sur lenseignement ménager avec les principales matières denseignement qui y sont directement liées et le nombre important darticles dans chacune des rubriques (annexes n°4 et n°5).
Chaque année la totalité du numéro de juillet août, est consacrée à la publication des épreuves dexamen en rapport avec les diplômes nationaux destinés parfois au secteur rural agricole. Par exemple dans le n° 10 de juillet 1953, sont publiés les épreuves de C.A.P. darts ménagers, daide maternelle et de repasseuses culottières, ainsi que du B.E.I. 1ère session arts ménagers. Nous publions à titre dexemple lun des sommaires (juillet août 1963) contenant les sujets de quelques académies (annexe n° 6). Mais la publication des sujets dexamens qui était certainement lune des spécificités de cette revue, tend progressivement à disparaître vers la fin de vie de cette revue (années 1960-1970).
4-1 La rubrique « Editorial »
Cette revue ne publie pas déditoriaux en dehors de ceux des éditions Foucher pour annoncer de nouvelles orientations et donc des modifications de la revue sur la forme et/ou le contenu.
4-2 Articles techniques
Les articles traitent majoritairement de sujets techniques de formation des professeurs en rapport avec les disciplines techniques générales denseignement ménager et les programmes denseignement ménager ou autres : CAP, BEI, BEC, BEH, BES, etc. Les sujets traitant directement de cours utilisables par les professeurs sont donc minoritaires.
Lenseignement ménager est aussi très développé dans ces années 1950-1970 dans le secteur rural. Lun des signes caractéristiques cest la référence à la réorganisation du ministère de lagriculture au début des années 1960 au travers dune série darticles de R. Quiedeville, professeur au Lycée Condorcet à Paris et qui paraissent à partir du n° 6 de juin 1960.
Nous avons relevé très peu darticles de réflexion pédagogique en dehors de « La pédagogie de coupe et couture » rédigé par Me Levasseur professeur dEcole Nationale dEnseignement Ménager Agricole (E.N.E.M.A.) publié dans le n° 3 de décembre 1962.
Signalons enfin, la publication assez régulière dextraits de revues sur lactualité ménagère (par exemple Presse Production) ou darticles dun organisme professionnel tel que le Centre dEtudes et de Documentation pour lUtilisation du Sucre (C.E.D.U.S.).
Conclusion
Cette revue a certainement contribué à répondre à un besoin des enseignants de cette époque des années 1950-1970. On pourrait caractériser ce besoin comme étant celui de la formation générale des jeunes, notamment des jeunes filles, à une éducation ménagère générale au sein des diplômes de lenseignement technique, mais aussi au travers des diplômes professionnels spécifiques de ce domaine technique qui offrait des emplois.
Dans lhistoire de son existence, vécue au travers de cette discipline technique « générale », lenseignement dit « ménager » va évoluer en fonction des exigences sanitaires et alimentaires, ainsi que du développement des métiers liés notamment à laccueil des jeunes à lécole maternelle, aux besoins du secteur sanitaire et social et aux professions du nettoyage de locaux industriels.
Si les éditions Foucher ont couvert ce secteur particulier de lenseignement technique, léditeur a hésité dans son positionnement vis-à-vis de la revue « Le cours féminin » créée en 1946 dont il se détache en 1952 pour créer « Le cours ménager », puis pour y revenir en 1971, année de sa disparition, en étant réduite à une rubrique intitulée « Education familiale et sociale » (éditorial du n°10 de juillet août 1971) et pourtant secteur en développement dans lenseignement technique de lépoque.
On pourrait ultérieurement également se poser, et étudier, la question du rôle et de son positionnement par rapport à une autre revue pédagogique que les éditions Foucher publient à la même époque : « Le cours agricole et rural ». En effet certains thèmes et certains auteurs sont communs aux deux, voire aux trois revues.
Nul doute que cette revue par la qualité et la quantité des articles publiés, a fortement contribué au développement des métiers dits « féminins » de lépoque, mais aussi et surtout à lémancipation de la femme en général au travers dun accroissement de leur rôle dans la société, les emplois, les foyers, ainsi quun accroissement de leur qualification professionnelle dans ce secteur initialement intitulé « ménager ».
I. RAK
Septembre 2005
ANNEXE N°1
EDITORIAL
N°1 octobre 1952
Dès 1942, lenseignement ménager a été rendu obligatoire dans les établissements féminins du second degré, dispensant un enseignement classique, moderne ou technique. Une ordonnance du 2 novembre 1945 a, par ailleurs, définit le statut propre aux établissements privés donnant cet enseignement.
Devant cet état de faits, LES EDITIONS FOUCHER, qui successivement ont mis au service de lenseignement technique, les trois revues pédagogiques : Le Cours Commercial, Le Cours Industriel, Le Cours Féminin professionnel, se devaient de présenter une quatrième publication, uniquement axée sur lenseignement ménager et susceptible dapporter à ses adeptes, laide que les Maîtres des autres disciplines se plaisent à trouver dans les revues précitées.
Cest donc chose faite aujourdhui :
LE COURS MENAGER,
De présentation identique à ses aînés, en sera lheureux complément.
Il offrira à ses lecteurs
- des préparations de leçons conformes au programme ;
- des informations scientifiques dactualité ;
- des renseignements administratifs pris aux sources ;
- des épreuves dexamen, avec, le cas échéant, leurs corrigés-types.
Ainsi conçu, et senrichissant des propositions que voudront bien lui faire Mesdames les Directrices, Professeurs, Techniciennes ou Monitrices, LE COURS MENAGER deviendra le grand journal pédagogique détude et dinformation pour toutes les disciplines ménagères et familiales.
L.E.F.
Le fascicule : 65 f. Souscription à 10 numéros : 600 f.
Chèques postaux : Les Editions Foucher, PARIS 1804-42
LES EDITIONS FOUCHER : 128 rue de Rivoli Paris
TEL. CENtral 38 - 90
ANNEXE N°2
REVUE « LE COURS MENAGER »
RECONSTITUTION DU SOMMAIRE ET DES RUBRIQUES
N°1 octobre 1952
- Editorial. Les EDITIONS FOUCHER.
- Français. La nouvelle bonne. Me LECLAIR, Collège Roger Verlomme, Paris
- Mathématiques. Problèmes sur les prix de revient. Mme FABREGUES, Ecole Nationale Professionnelle, Bourges.
- Hygiène. La peau et ses fonctions. M.ROUGE, professeur C.M.T. Nogent sur Marne.
- Alimentation. Me Lucie BELINE LAUGIER, professeur Ecole Hôtelière Paris.
- Art culinaire. La diététique. Melle S. BRETONNEL, professeur denseignement ménager C.C.C.A. F. R.P.
- Economie domestique. Choix et installation de lhabitation. Melle A. VAN, professeur de lenseignement technique.
- Electricité. Origine du courant électrique. M. BREHAT, Collège technique, Nogent /Marne.
- Travaux pratiques. Couture familiale. Matériel et outillage. Tenue et gestes. Etudes des principaux points de couture. Me CREPIN, chef de travaux collège technique.
- Epreuves dexamen. CAP dart ménager, Académie de Clermont Ferrand, session 1951.
- Législation sociale. Melle DOIN.
- Informations professionnelle.
Centre dapprentissage. Horaire type denseignement industriel.
Collège technique : programme de français.
ANNEXE N°3
REVUE « LE COURS MENAGER »
SOMMAIRE DU NUMERO 10 DE JUILLET AOÛT 1971
- Français. Texte détude : « Petite histoire du pain » - Vocabulaire : la famille du mot « pain », la famille du mot « moulin » - Orthographe : dictée « Le madrigal » (Me de Sévigné) ; les verbes pronominaux et leur participe passé Correspondance. R. QUEDEVILLE.
- Instruction civique, morale et sociale. Les institutions internationales à léchelon européen : La Communauté européenne ; historique et structure, résultats et avantages de la C.E.E. R. QUIEDEVILLE ;
- Histoire. Les grands Etats européens depuis 1945 LU.R.S.S., formation et puissance économique (1928-1940). J. LE YAOUANQ.
- Mathématiques. Divisibilité dun nombre entier naturel ; ensemble des diviseurs dun nombre entier naturel, non nul, étude de relation « est diviseur de » dans N. O. BARBU.
- Physique. Les étapes dune grande découverte : la photographie. B. DUVEAU.
- Hygiène alimentaire. La soif. C.E.D.U.S.
- Actualité ménagères. Meubles classiques et environnement moderne Luminaire. G. MORNAY.
- La cuisine. La cuisine champenoise Cuisine vert
- Le label rouge et les fruits et légumes. C.E.D.A.L. C.E.D.U.S.
- Le jardin. Laction du milieu sur les plantes : Les tropismes ; variations morphologiques selon le milieu. J. MOULLE.
- Table des matières 1970-1971
ANNEXE N°4
REVUE « LE COURS MENAGER »
TABLE DES MATIERES DES ARTICLES PARUS EN 1957-1958
(Extrait du fascicule n° 10 de juillet août 1958)
- Français : liste de 9 articles.
- Histoire : liste de 10 articles.
- Géographie : liste de 9 articles.
- Mathémathiques : liste de 9 articles.
- Zoologie : liste de 9 articles.
- Botanique : liste de 9 articles.
- nologie : liste de 10 articles.
- Hygiène alimentaire et diététique : liste de 7 articles.
- Art culinaire : liste de 10 articles.
- Technologie au C.A.P. daide maternelle : liste de 9 articles.
- Travaux pratiques : liste de 9 articles.
- Epreuves dexamen :
. C.A.P. aide maternelle : 1 article.
- Informations économiques : liste de 2 articles.
A nos lecteurs
A dater du numéro 1 de lannée 1958-1959, notre revue comportera les nouvelles rubriques suivantes :
Sciences naturelles Physique et chimie Instruction civique morale et sociale Législation familiale Linge et vêtements Technologie Repassage et apprêt Hygiène et puériculture Le jardin et la basse cour.
ANNEXE N°5
REVUE « LE COURS MENAGER »
TABLE DES MATIERES DES ARTICLES PARUS EN 1970-71
(Extrait du fascicule n° 10 de juillet août 1971)
- Français : liste de 10 articles.
- Instruction civique, morale et sociale : liste de 10 articles.
- Histoire : liste de 8 articles.
- Physique : liste de 10 articles.
- Hygiène corporelle : liste de 5 articles.
- Hygiène alimentaire : liste de 7 articles.
- Cuisine : liste de 15 articles.
- Couture familiale : liste de 6 articles.
- Actualités ménagères : liste de 8 articles.
- Jardin : liste de 8 articles.
ANNEXE N°6
REVUE « LE COURS MENAGER »
SOMMAIRE DU NUMERO 10 DE JUILLET AOÛT 1963
CERTIFICATS DAPTITUDE PROFESSIONNELLE SESSION 1962
- Arts ménagers :
. Académie de Caen
. Académie de Paris
- Aide maternelle :
. Académie de Caen
. Académie de Paris
- Métiers ruraux :
. Académie de Nancy :
- option couture rurale
- option cuisine
- Employés de collectivités :
. Académie de Poitiers :
- épreuves communes
- option agents polyvalents
- option cuisine
- option lingerie
. Académie de Nancy :
- option lingerie
- option agents polyvalents
ETUDE DE LA REVUE « COURS INDUSTRIEL » (1940-1983)
1- Lieu(x) de consultation
La Bibliothèque nationale de France (BnF) à Paris. Les numéros disponibles depuis 1944 ne sont pas photocopiables.
Le centre de documentation de lENS de Cachan possède les numéros depuis décembre 1954 seulement, mais ils sont photocopiables (ces numéros ne sont pas consultables directement car ils sont archivés : consultation sur demande préalable).
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur.
Cette revue bimensuelle, puis mensuelle, peut être consultée daoût 1944 dans son fascicule n°10, jusquen juillet septembre 1977. Sont ainsi disponibles prés de 332 numéros.
Il manque cependant les numéros des années 1940 à 1944 où cette revue est parue pendant 3 années dans lanonymat durant la guerre 1939-1945 comme en témoigne léditorial de léditeur dans le premier numéro paru en août 1944 (annexe n°1) et une table des matières récapitulative des numéros parus durant lannée 1943-1944 inexistants à la Bibliothèque Nationale de France (annexe n°2).
Le nombre de pages est majoritairement de 32 pages. A partir de 1965, elle paraît souvent en 64 pages et passe dun format 23x15 à 28x20.
Ce sont les éditions Foucher qui assurent la confection et la diffusion de cette revue pédagogique par abonnement et la vente au numéro.
3- Evolution
Nous navons pas trouvé de comité de rédaction, donc de listes de ces membres tout au long de la vie de cette revue.
Ayant consulté lun des collaborateurs actifs de la revue dans les années 1970, M. René Ducel Inspecteur Général de lEducation Nationale alors directeur adjoint de lEcole Normale Nationale dApprentissage (ENNA) de Paris-Nord, nous avons obtenu des informations complémentaires ci-dessous sur lévolution de la revue.
Les articles étaient proposés aux Editions Foucher au gré des motivations du moment ou des réflexions des différents auteurs. Le choix et la programmation étaient faits par une personne chargée de la revue aux Editions Foucher. Lorsquil y avait des interrogations sur lopportunité de la publication, elle prenait contact avec le (les) professeurs dENNA de la discipline pour demander conseil.
Il y a eu deux dominantes intéressant les lecteurs :
- les éditoriaux, portant notamment sur la pédagogie en rapport avec la psychologie des élèves (cf. Canonge, Giriat,
) ;
- les réflexions pédagogiques sur la didactique des disciplines spécifiquement techniques ou nouvelles (comme la technologie au collège).
La revue a cessé dintéresser les lecteurs lorsque ces deux sources ont plus ou moins été absentes.
Ce qui donnait du poids aux réflexions pédagogiques, provenait de la collaboration étroite entre professeurs dENNA et professeurs des Lycées dapplication. Il en résultait une harmonie entre les conseils dispensés lors des stages par les conseillers pédagogiques et les analyses faites, lors des leçons, par les professeurs dENNA de la spécialité et psychopédagogues. Il ny a plus cette unité dans les IUFM.
3.1- Périodes
Quatre périodes sont à distinguer.
La première (1940-1944) avec le titre « Enseignement Technique, le cours industriel, journal des professeurs ».
La deuxième période (1944-1974) avec le même titre et le sous titre modifié « journal mensuel des professeurs » mais avec une augmentation du nombre de rubriques par lajout de : sujets dexamen en CAP, BEI, BP ; français ; morale ; législation ouvrière ; informations scientifiques.
La troisième période (1974-1977) la revue prend le titre de « Le cours industriel, enseignements technologiques ».
La quatrième période (1977-1983) la revue change de formule (comme la revue cours commercial chez le même éditeur) mais en publiant des articles sur des feuilles recto verso rassemblées dans une pochette et sont donc classables par disciplines.
3.2- Rubriques
On en relève trois formes pendant les 1ère et 2ème périodes :
- entre 1940 et 1958 la revue ne comporte pas de sommaire et elle est essentiellement composée de sujets dexamen avec commentaires et parfois des corrigés en enseignement général et technique (Brevet denseignement industriel, Certificat daptitude professionnel). En 1945 dans son numéro 9-10, apparaît une rubrique « bibliographie » mais dont la présence est très irrégulière ;
- en 1956 apparaît une rubrique « éditorial » très riche culturellement, qui sera systématiquement présente jusquen 1976, soit une année avant sa disparition ;
- en 1958 chaque numéro est organisé autour dun sommaire dont la seule rubrique permanente est léditorial, les autres titres de rubriques variant selon les articles.
De façon générale, les rubriques ne figurent pas toutes dans les numéros de façon régulière. Certaines apparaissent comme celle de « technologie générale » (n°15-16 du 30 juin 1945) ou comme celles « dinformations professionnelles » qui cite des textes officiels comme les conditions de recrutement des personnels des centres de formation professionnelle (n° du 28 février 1945), de la « technologie de construction » ou de la « radio-électricité ».
La publicité est présente très tôt, notamment pour les ouvrages édités par léditeur lui-même, c'est-à-dire pour les éditions Foucher. Mais apparaît aussi de la publicité pour dautres éditeurs et dautres revues comme « Travail et méthodes » édité par Sciences et Industrie (n°1 daoût septembre 1953), ou pour des ouvrages des éditions Delagrave (n°6 de mars 1954).
Cest dans la quatrième période (1977-1983) que lon trouve des rubriques stables couvrant systématiquement lensemble des principales spécialités enseignées dans les lycées professionnels. La principale raison résulte de la prise en responsabilité de cette revue par cinq ENNA, lieux de formation des professeurs de lycées professionnels et notamment de lENNA de St Denis (93) dont le directeur, M.Aubain, signe le premier éditorial.
3.3- Exemples de sommaires
Pour illustrer lévolution du contenu de cette revue, cinq exemples à des instants différents de la vie de cette revue (début, milieu, fin), en donnent une bonne idée.
1ère et 2ème périodes (1940 à 1974):
N°1-2 de novembre 1944 : (voir annexe n°3)
N°3 de décembre 1954 :
- épreuves dexamen, Brevet dEnseignement Industriel, académie de Clermont Ferrand- 1ère session 1953 : français ; mathématiques ; technologie, spécialité ajusteurs ; technologie générale ; électricité pratique ; stabilité des constructions, murs supportant des charges verticales ; épreuve pratique (24h) ; technologie de construction.
- informations professionnelles (textes officiels sur la préparation par correspondance au professorat des collèges techniques par A.Buisson ; CAP changement de dénomination du CAP national de maçon plâtrier ; technicien de fonderie)
- bibliographie.
N°1 de septembre octobre 1958 :
- éditorial ;
- manipulations de radio électricité ;
- leçon de technologie ;
- leçon de sciences ;
- électricité pratique ;
- épreuves dexamen.
N°8 de juin 1963 :
- éditorial ;
- initiation à la technologie ;
- technologie générale ;
- technologie de fabrication ;
- technologie expérimentale ;
- géométrie descriptive ;
- épreuves dexamen : français, électricité.
3ème période (1974-1977)
N° 10 juillet septembre 1977 (annexe n°4):
- automatisme ;
- électronique ;
- métaux en feuilles ;
- épreuves dexamen : français (Baccalauréat de technicien, concours de recrutement, CAP, BEP), géométrie descriptive (B.P.), électronique (baccalauréat de technicien).
4ème période (1977-1983)
N° 8 mai-juin 1983 (annexe n°5) : la rubrique français est supprimée, ainsi que celle des sujets dexamen,
- éditorial ;
- mécanique ;
- construction, agencement, mobilier ;
- matériels motorisés ;
- sanitaire, thermique ;
- métaux en feuilles ;
- constructions métalliques ;
- électricité ;
- mathématiques.
Une simple lecture des sommaires montre que la revue qui a commencé par une publication commentant principalement des sujets dexamen de lenseignement technique (années 195O) et en proposant aussi des sujets de leçon avec des exercices, passe progressivement à des textes et des exemples dinnovations sur la pédagogie des enseignements professionnels (années 1960-70), pour terminer sur la publication de textes pour la formation technique des professeurs (automatismes, torseurs, etc.) à la fin des années 1970 au détriment de la formation pédagogique (disparition de textes sur des innovations pédagogiques et de la rubrique « éditorial »). Mais cest lors de la dernière période (1977-1983), que cette revue retrouve un nouvel élan avec une grande richesse didactique dans les éditoriaux et les articles.
4- Sujets traités et auteurs
On peut dire que dés les années 1956-57 avec lapparition de la rubrique régulière « éditorial », la revue soriente plus systématiquement vers la publication darticles techniques et pédagogiques donnant et/ou décrivant les orientations pour lenseignement technique en sciences et techniques industrielles et un peu en sciences physiques, à lintention des professeurs de collège technique puis de lycée professionnel notamment dans les disciplines professionnelles.
4.1 La rubrique « Editorial »
1ère période (1940-1944)
Faute davoir pu trouver les numéros parus (à la BnF), il nest pas possible de dire si des éditoriaux existaient.
2ème période (1944-1974)
Depuis le premier numéro 1-2 de novembre 1944 existant à la B.n.F., il y a peu déditoriaux. Nous en avons relevé quelques-uns comme par exemple celui de Paul le Rolland, directeur de lenseignement technique et intitulé « Les femmes dans lactivité française » (n° 9-10 ; 11-12 ; 13-14 de 1947). Cependant la rubrique « morale » figure souvent en première page. Elle semble faire figure déditorial avec des sujets de lépoque comme « Le progrès moral », « La dignité humaine », etc.
Les premiers éditoriaux (1956 à 1960), sont signés A.Campa, ex ingénieur des Arts et métiers et professeur à lENNA (Ecole Normale Nationale dApprentissage) de Paris, puis inspecteur général. Il a orienté pendant de nombreuses années en relation avec le développement des pratiques sociales et techniques industrielles, lévolution de la formation des professeurs et des élèves de lenseignement technique Voici quelques titres de ses éditoriaux selon les périodes de parution :
- « Les travaux datelier dans les établissements denseignement techniques » (1956) ;
- « Productivité et enseignement », « Industrie et enseignement » (1958) ;
- « Formation professionnelle et travaux industriels » (1960).
Mais dautres auteurs déditoriaux apparaissent à partir de 1957. Il sagit essentiellement de professeurs techniques assurant la formation de stagiaires en ENNA (Desbois, Masson, Feuvrais, Lignon, Heiny, Naudy, Ribérol, Pottier, etc.).
En 1957 apparaissent les premiers éditoriaux de psychopédagogie appliquée rédigés par F.Canonge :
- « La leçon de technologie », « Pédagogie de lobservation » (1957) ;
- « Pédagogie de lexpérimentation » (1958) ;
- « Lanalyse technique » (1959).
Un développement des éditoriaux de psychopédagogie appliquée est à constater les années suivantes avec dautres auteurs (notamment H.Giriat, G.Court, J.Sclafer, Postic,) et anonymes signés C.I. (Cours Industriel).
Peu déditoriaux sont signés des corps dinspection (trois ou quatre) avec une seule exception, ceux de Y. Deforge qui en signe de nombreux (de 1964 à 1968). Pourtant les relations sont très étroites entre les Inspecteurs de lenseignement technique (IET) et les ENNA. En effet à cette époque, toutes les désignations de conseillers pédagogiques et la présidence des jurys de certification des stagiaires étaient assurées par les IET, ce qui impliquait une bonne connaissance des innovations pédagogiques, une impulsion et un suivi de leur application dans les établissements.
3ème période (1974-1977)
La rubrique éditorial disparaît peu à peu. Le dernier éditorial en 1976, soit une année avant la disparition de la revue, est une simple reproduction du discours de M. le Ministre de lEducation nationale à lInspection générale sur « Les objectifs généraux éducatifs ».
4ème période (1977-1983)
Avec la nouvelle formule de fiches autonomes, 2 à 4 feuilles par discipline, et la régularité de contenus dans chaque rubrique disciplinaire, la revue, avec ses 40 pages, trouve une grande audience par ses éditoriaux de haut niveau didactique et psychopédagogique.
Nous ne pouvons pas éviter de citer quelques-uns des titres et auteurs déditoriaux particulièrement fondamentaux, voire polémiques :
- « Les enseignements technologiques et la pédagogie par objectifs » par R. Ducel et A. Campa Inspecteurs généraux de linstruction publique, ce dernier signant un éditorial de soutien à le revue dans le n°6 de mai 1978 ;
- « Psychologie des groupes et formation des adultes » (n°4 de 1978) par H. Giriat professeur de psychopédagogie, ENNA de Paris, et qui signe aussi de nombreux autres éditoriaux comme « Pour dépasser les contradictions de la pédagogie » (n°5, 6, 7, 8 en 1979) ; « Comprendre pour agir » (n°3, 4, 5 en 1980-81) ; « Le bastion de la gamelle » (n°1 août septembre 1982) et aussi le dernier éditorial de la revue « Puisse t-il renaître de ses cendres » (n°8 mai-juin 1983) ;
- « Bricolage et technologie » (n°1 et n°2 en 1978) par J. Sclafer professeur de psychopédagogie ENNA de Paris qui est suivi dune sorte de réponse « Le bricolage appliqué » par L.Verdejo professeur agrégé ENNA de Paris ;
- « Lexpérimentation du contrôle continu en LEP » (n°4 1980) par A. Elie ingénieur de recherche au MEN ;
- « Une nouvelle dimension pour les LEP (n°7 1982) par D. Siciliano, inspecteur général de linstruction publique ;
- une série déditoriaux sur lévaluation par P. Lataye professeur de psychopédagogie ENNA de Paris : « Contrôle, notation, évaluation » (n°1 et 6 1980), « Tests et évaluation » (n°8 1981) ;
- « In memoriam » (n°8 1981) à A. Campa (inspecteur général STI) par B. Dubois directeur des éditions Foucher et R. Alauzen doyen de linspection générale STI.
4.2- Articles techniques
Jusquen 1953 il ny a pas véritablement darticles pédagogiques mais seulement des articles techniques en relation directe avec les disciplines techniques existantes dans les établissements techniques de lépoque. A partir de 1953 apparaissent les premiers articles de formation pédagogique. Citons par exemple ceux de H. Ribérol de lENNA de Paris, auteur de nombreux ouvrages de lépoque sur le dessin industriel : « Les tracés professionnels du dessinateur » (n°5 de février 1953), « Lécriture bâton » (n°9 de juin 1953).
Lessentiel des articles sont rédigés par des professeurs dENNA dans toutes les spécialités techniques de formation (électricité, mécanique, bois, etc. mais aussi denseignement général comme le français, les mathématiques etc.) existantes au sein des cinq ENNA de France (Lille, Lyon, Nantes, Paris, Toulouse). Ces auteurs sont très nombreux et connus. En effet nombreux sont ceux qui ont rédigés des ouvrages de pédagogie et des manuels en continuité avec ces articles souvent fondamentaux. Citons quelques-uns de ceux qui ont incontestablement fait évoluer lenseignement professionnel français par des ouvrages pédagogiques souvent écrits avec des psychopédagogues déjà mentionnés ci-dessus : A.Campa, A.Capliez, J.Chabal, R.Ducel, R.Depreester, Postic.
On peut cependant constater que ce sont les professeurs de lENNA de Paris qui fournissent le plus grand nombre darticles.
Parmi la diversité des thèmes, figurent en première place des cours-types ou leçons modèles imaginés par les professeurs dENNA. Ils sont issus de recherches internes ou collaboratives entre ENNA et expérimentés auprès délèves par les professeurs des collèges techniques, puis des Lycées professionnels dapplication aux ENNA et/ou des stagiaires en formation.
Dans la dernière période de la vie de cette revue, signalons par exemple larticle écrit par Mrs Maillard et Pinot ENNA de Nantes qui préfigure la réorientation des CAP et des BEP de la mécanique sur des nouvelles machines « La commande numérique au LEP » (n°8 mai-juin 1983) mais aussi dautres sur lenseignement des automatismes, ainsi que sur la pédagogie appliquée comme « Leçon et centre dintérêt » par L.Verdejo ENNA Paris.
4.3- Croisement des informations avec la revue « Technique Art Sciences »
Certains des auteurs écrivent dans les deux revues comme par exemple Le Rolland, A.Campa, M.Basquin. Il faudrait vérifier si les articles étaient identiques ou originaux.
Les deux revues disparaissent la même année en 1977 : y a-t-il des raisons différentes ou communes ?
Conclusion
Le début de la vie de cette revue pendant la guerre de 1939-1945 est en partie due à des auteurs et professeurs détablissements techniques et ex ingénieurs des arts et métiers qui sont ensuite devenus Inspecteurs généraux de lenseignement technique : M.Basquin, A.Campa notamment.
Incontestablement cette revue sest consacrée à former et informer les professeurs denseignement technique en sciences et techniques industrielles et en enseignement général, et plus particulièrement de lycées professionnels. Manifestement ce sont les centres de formation de professeurs quétaient les ENNA qui pilotent la revue, consacrant celle-ci comme une référence nationale de la didactique et de la pédagogie.
Cette revue disparaît donc en juin 1983 pour des raisons économiques « la diffusion de la revue reste très limitée » indique les éditions Foucher mais peut-être aussi faute dauteurs et de militants pour animer une telle revue.
Dautres revues présentes à la même époque (Techniques Industrielles et LIngénieur et le technicien de lenseignement technique) maintiennent sous une autre forme la publication de sujets pédagogiques relatifs à lenseignement technique. Mais les enseignements professionnels y sont beaucoup moins bien représentés.
Ignace RAK
Septembre 2005
ANNEXE N° 1
REVUE « COURS INDUSTRIEL »
EDITORIAL DU FASCICULE N° 10 (AOÛT 1944 ?)
Ce numéro a été composé dans les derniers jours qui ont précédé la délivrance de Paris. Il paraît avec beaucoup de retard parce que les difficultés de tous les ordres se sont opposés à son impression et à sa diffusion : pénurie de papier, manque de gaz et dénergie électrique, suppression de transports, interruption des communications postales, etc. Tous ceux qui ont collaboré ont fait de leur mieux dans les circonstances difficiles que nous avons traversées ; nos fidèles abonnés ne sauraient leur reprocher.
La libération est venue, réalisant dun coup nos espérances et faisant mieux ressortir nos devoirs. Demain nous devrons unir nos efforts pour rebâtir sur des fondations nouvelles tout lédifice dune France frappée au cur en 1940 mais dont les fils nont jamais douté. Il faudra du temps, une volonté sans faiblesse, du courage et du caractère. Le souvenir des dures épreuves que nous avons subies doit nous stimuler si, moins sensibles au charme des mots, nous attachons plus dimportance aux actes. Dans la mesure du possible, nous apporterons, par cette revue de lenseignement technique, notre collaboration à luvre commune.
Le cours industriel en est à sa troisième année dexistence. Pendant près dun an vous avez connu le nom de ses rédacteurs (NDLR 1940 ?).
Ensuite la revue qui navait cependant aucun caractère qui pût la rendre suspecte, dû paraître sous lanonymat. Les raisons qui ont amené les Editions Foucher à prendre cette décision, sont trop longues à exposer ici ; elles nexpriment quun des aspects des multitudes contraintes qui, pendant quatre ans, se sont exercées impitoyablement.
Aujourdhui où le mot Liberté reprend son sens vrai, il est bon que vous sachiez les noms de ceux qui ont régulièrement assuré la rédaction des diverses rubriques :
- Calculs industriels M.CLUZEL, professeur à lENP de St OUEN
- Mécanique M.THOMAS, professeur à lécole Diderot de Paris
- Electricité M.CASSAGNE, professeur à lécole Diderot de Paris
- Technologie M.CAMPA, professeur chef de travaux au collège technique de Suresnes
- Dessin industriel M.DIONNET, professeur à lécole Diderot
- Epreuves dexamen M.BASQUIN, professeur au collège technique de Suresnes.
La direction des Editions Foucher leur exprime ses vifs remerciements pour leur fidèle collaboration, quils ont accepté de continuer dans lavenir. Elle remercie également tous les lecteurs de leur intérêt et de leur attachement.
L.E.F.
(Les Editions Foucher)
ANNEXE N°2
REVUE « LE COURS INDUSTRIEL »
TABLE DES MATIERES DES ARTICLES PARUS EN 1943-1944
(Extrait du fascicule n° 10 daoût 1944)
- Calcul et applications industrielles :
. arithmétique (liste de 36 articles et exercices) ;
. géométrie (liste de 29 articles et exercices).
- Mécanique : (liste de 38 articles et exercices).
- Electricité : (liste de 35 articles et exercices).
- Technologie générale : (liste de 11 articles et exercices).
- Dessin industriel :
. menuisiers, (liste de 10 articles),
. ajusteurs, fraiseurs, tourneurs, modeleurs, (liste de 32 articles),
. serruriers, (liste de 10 articles),
. chaudronniers, (liste de 10 articles),
. professions du bâtiment, (liste de 3 articles).
- Epreuves dexamen : (liste de 31 articles).
ANNEXE N° 3
COURS INDUSTRIEL N° 1-2 DE NOVEMBRE 1944
RECONSTITUTION DU SOMMAIRE ET DES RUBRIQUES DE CE NUMERO
- Morale et français. Le progrès moral. S.PEPIN, Collège technique de Suresnes.
- Législation ouvrière. Les congés payés. A.COURT, Collège technique travail.
- Informations scientifiques. Lalcool méthylique carburant. J.POINSARD, Ecole Diderot Paris.
- Calculs et applications industrielles. R.CLUZEL, ENP Paris.
. nombres entiers et décimaux ; système métrique ;
. les quatre opérations, racine carrée, divisibilité ;
. calculs algébriques, équations et problèmes du premier degré.
- Mécanique. Exercices. P.THOMAS, Ecole Diderot Paris.
- Electricité. Exercices CAP. H.CHASSAGNE, Ecole Diderot Paris.
- Technologie générale. Mode dobtention des pièces métalliques par taillage du métal à froid. A.CAMPA.
- Dessin industriel. Menuisiers ébénistes : châssis vitré dintérieur. A.BERTRAND A.BITTES, collèges techniques Seine.
- Epreuves dexamen. Epreuves datelier : CAP modeleur Lyon 1943, CAP rectifieur Lyon 1943.
- Bibliographie. Leçons de dessin industriel par D.CHEVAIS professeur de lenseignement technique.
ANNEXE N°4
REVUE « LE COURS INDUSTRIEL »
SOMMAIRE DU N°10 DE JUILLET SEPTEMBRE 1977
AUTOMATISME
Eude déléments bistables. THIBERVILLE
ELECTROTECHNIQUE
Réseau atténuateur C.R. non compensé. DELBORD
METAUX EN FEUILLES
Procédés de soudage électrique par résistance. TRIOULEYRE
EPREUVES DEXAMEN
Français (Baccalauréat de technicien, Concours de recrutement, C.A.P., B.E.P.). COURT
Géométrie descriptive (B.P.). AVIGNANT
Electronique (Baccalauréat de technicien). DEBORD
TABLE DES MATIERES
ANNEXE N°5
REVUE « LE COURS INDUSTRIEL »
SOMMAIRE DU N°8 DE MAI-JUIN 1983
EDITORIAL
Puisse-t-il renaître de ses cendres. H.GIRIAT
MECANIQUE
La commande numérique en LEP. MAILLARD et PINOT
CONSTRUCTEUR BATIMENT
Le guide dobservation : intérêt, élaboration, utilisation (suite). H.RENAUD
CONSTRUCTION-AGENCEMENT-MOBILIER
Réflexion sur le lancement de travail (suite). Y.GAUVRIT
MATERIELS MOTORISES
La formation du professeur dans les disciplines de maintenance. S.PICARD
SANITAIRE-THERMIQUE
Nous sommes dans limpossibilité de publier larticle de cette rubrique : nous prions nos lecteurs de nous excuser.
METAUX EN FEUILLES
Analyse, choix, et exploitation dun objectif terminal au service de la formation professionnelle (suite). J.FLOQUET.
CONSTRUCTIONS METALLIQUES
Pédagogie en ouvrages métalliques : déroulement dune leçon (suite). J.BASSINO
ELECTRICITE
Enseignement dun centre dintérêt par objectifs (suite) : exemple dune application pédagogique. A.GOLFIER et R.MELAN
MATHEMATIQUES
Autour de la relation Pythagore
le produit scalaire de deux vecteurs VII (suite). M.BONNARD.
3 ETUDES DES REVUES EN
ECONOMIE ET GESTION
ETUDE DE LA REVUE « ECONOMIE ET MANAGEMENT » (1956-2005)
Note liminaire
Létude descriptive que nous remettons à ce jour (septembre 2005), nest quune première exploration et non une analyse approfondie des contenus de la revue qui a changé cinq fois de titre.
Il est possible denvisager dautres explorations de cette revue, à légal de lapprofondissement des contenus de la revue T.A.S.
Introduction générale
« Economie et management » est le titre le plus récent dune revue qui existe depuis 1956. Malgré cinq changements, la revue a conservé :
- la même cible : professeurs dispensant un enseignement économique et commercial, puis les sciences et techniques économiques, et aujourdhui léconomie et gestion dans les établissements techniques quils soient lycées professionnels ou lycées denseignement général et technologique ;
- la même finalité scientifique et pédagogique ;
- le souci constant de montrer lintrication école/entreprise.
Les 402 numéros disponibles témoignent de cette pérennité.
Les cinq titres successifs de cette revue sont les suivants :
- « Bulletin dinformations économiques, techniques et pédagogiques » (1956-1962),
- « Lenseignement économique et commercial » (1963-1967),
- « Techniques économiques » (1967-1987),
- « Tertiaire » (1988-2004),
- « Economie et management » (2004-
)
Pour clarifier la lecture de ce dossier, nous avons délibérément opté pour le présenter en 4 parties compte tenu des choix éditoriaux des comités de rédaction :
- première partie : 1952-1962 « Bulletin dinformations économiques, techniques et pédagogiques (n°1 à 63) » et 1963-1967 « Lenseignement économique et commercial (n° 64 à 105-106 de mai-juin 1967) ;
- deuxième partie : 1967-1987 « Techniques économiques » (n° 1 à 183) ;
- troisième partie : 1988-2004 « Tertiaire » (n° 1 à 112) ;
- quatrième partie : 2004-
« Economie et management » (n° 113 à
).
La consultation de cette revue dont nous rappelons que le nom change 5 fois entre 1956 et 2005, sest faite à la BnF, site François Mitterand mais il aurait été possible dexploiter lensemble de cette revue au Ministère de lEducation nationale, CERPET, Département des sciences et techniques économiques, Bt Eiffel, 96 Bd Bessières 75017 Paris.
PREMIERE PARTIE : « Bulletin dinformations économiques, techniques et pédagogiques » (1956-1962)
et
« Lenseignement économique et commercial »
(janvier 1963 à mai-juin 1967)
Il peut paraître surprenant de réunir en une seule partie deux titres dune même revue dont les noms diffèrent. Toutefois, ce choix se justifie par,
- la numérotation de 1 à 106 qui atteste de la continuité de cette publication,
- la pérennité des objectifs poursuivis,
- la présentation des sommaires organisée autour des 5 mêmes rubriques : Etudes, Informations et documents pour la classe, Pédagogie, Examens, Informations administratives, bien que cette dernière rubrique ait disparu dans les 30 derniers numéros,
- la nature des sujets traités et leur codification qui se réfère, pendant 11 ans, à une même classification décimale,
- les fonctions, qualités des auteurs sollicités,
- le format (21x27, norme de lépoque).
1. Lieux de consultation
La consultation des numéros de ces deux titres sest faite à la BnF, site François Mitterand
2. Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
« Afin de répondre aux besoins dinformation et de liaison depuis longtemps formulés par le personnel des établissements commerciaux, la Direction de lenseignement technique commence en 1956 la publication dun nouveau Bulletin « Bulletin dinformations économiques, techniques et pédagogiques » qui paraîtra en janvier 1963 sous le titre « lenseignement économique et commercial » ».
Ces revues sont :
- réalisées par le Centre de Recherche de Productivité de lEnseignement Technique (CRPET) devenu CERPET, auquel étaient associés le service pédagogique et technique (61, rue Corvisart à Paris) puis à partir de janvier 1963 le comité détudes pédagogiques et techniques Centre national denseignement technique à Cachan,
-éditées par lInstitut Pédagogique National (IPN) qui deviendra le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP),
- diffusées par abonnement et vendues à lunité par le SEVPEN (aujourdhui SCEREN).
Ces revues sont mensuelles (10 numéros par an jusquen décembre 1963- N° 73 et un numéro double par an en juin-juillet, puis 9 numéros de janvier 1964 N° 74 au dernier numéro 105-106 de mai-juin 1967).
Le nombre de pages est relativement constant dune soixantaine de pages à 90 pages, voire 104 à 116 pour les numéros doubles de la fin de lannée scolaire.
Le format est conforme à la norme commerciale de lépoque (21x27).
La couleur est bleu-vert les premières années puis dun jaune éclatant en octobre 1960 (N° 41) jusquau dernier numéro 105-106 de mai-juin 1967.
Ces revues sadressent à « tous ceux qui ont la responsabilité de luvre déducation professionnelle commerciale et qui savent que cette uvre exige une information considérable et un renouvellement incessant. Il sagit en effet de ne pas sécarter des réalités, de se tenir toujours prêt à accueillir et à enseigner des techniques nouvelles, de ne jamais considérer comme définitifs, quel quait pu être le soin apporté, à un moment donné à leur mise au point, ni les programmes, ni les méthodes, ni léquipement dont on dispose. [
]
Moyen dinformation et de perfectionnement des cadres de lenseignement technique, le bulletin pense pouvoir, pour la part qui lui revient, contribuer et rendre plus efficace un enseignement commercial sans cesse mieux adapté à ses fins». (Extrait de léditorial du premier numéro).
Cette revue « a sa place dans la bibliothèque de documentation professionnelle de lécole. Elle connaîtra ainsi une certaine audience auprès des enseignants. » (Extrait de léditorial du N° 29/30, cf. paragraphe 4.1 ci-après).
3. Evolution éditoriale
Le programme daction de ces revues est défini dès le premier éditorial du numéro 1 doctobre 1956, par A. Buisson, alors directeur général de lenseignement technique. En janvier 1988 lorsque paraîtra la revue Tertiaire, un article retraçant lhistorique des éditions successives aura pour titre « 1956-1987 La revue a déjà 30 ans », montrant ainsi la pérennité de la finalité éditoriale.
Il nous semble important et donc justifié de reproduire ci-après de larges extraits du premier éditorial signé par A. Buisson.
« Le présent bulletin se propose essentiellement :
- de diffuser des informations dordre technique, économique et pédagogique utiles pour la documentation des maîtres et des établissements qui participent à luvre de formation commerciale ;
- de tenir ses lecteurs au courant, dans le cadre de leur activité professionnelle, des faits et des idées qui peuvent les intéresser, de suivre lévolution des techniques et marquer les conséquences de cette évolution sur les qualifications professionnelles et les méthodes de formation ;
- détudier les questions de doctrine et de méthodes concernant lenseignement des sciences et des techniques économiques, spécialement au niveau des écoles nationales professionnelles, des collèges techniques et des centres dapprentissage ;
- de mettre à jour des questions inscrites dans les programmes et dont les éléments sont fonction de la conjoncture économique ou politique, nationale ou internationale ;
- dêtre un moyen, de communication et de confrontation dexpériences ; de liaison non seulement avec les professeurs de lenseignement économique commercial, mais aussi entre le personnel et tous les milieux daffaires, syndicats professionnels,
qui, bien que nintervenant pas directement dans la tâche proprement pédagogique denseignement, ont cependant à faire connaître leur point de vue ».
Toutefois, cest dans le dernier numéro (n° 105-106 de mai-juin 1967) quest explicitée la problématique de la création de la revue : volonté de linspection générale de créer en 1956 le Centre de Recherche de Productivité de lEnseignement Technique (CRPET) et de doter ce centre dun « organe de diffusion qui puisse toucher la masse des professeurs » [
] « M. Lageyre, Inspecteur général créait le Bulletin dInformations Economiques Techniques et Pédagogiques dont il confiait la rédaction à M. Roumagnac (NDLR : ce dernier, ancien professeur de lENSET était un éminent professeur et fut directeur du CNAM). Les objectifs définis par les promoteurs répondaient à la double idée détablir un lien plus étroit entre le corps des professeurs et lInspection générale, et de guider les enseignants dans un effort nécessaire de mise à jour et de perfectionnement de leurs connaissances et de leurs méthodes denseignement ».
3.1. Rubriques
Elles sont identiques de 1956 à 1967 bien que la rubrique « Informations » des premiers numéros devienne « Informations et documents pour la classe » à partir du numéro 21 doctobre1958.Les articles se réfèrent toujours à un plan de classement décimal publié dès le premier numéro (annexe 1) et reproduit à lidentique dans le numéro 41 doctobre 1960 ainsi que dans le numéro 100 de décembre 1966 de la revue lenseignement économique et commercial. Toutefois, quelques points de cette classification décimale, ouverte, seront complétés en fonction des besoins. Exemple, dans la classe 0 Divers, on trouvera en 1963, 03 Rédaction commerciale.
Elles sont organisées autour de cinq rubriques : Etudes, Documents pour la classe, Pédagogie, Examens et concours, et Informations administratives, du n°1 au n°78. A partir du n°79-80, la dernière rubrique disparaît sans que lon connaisse la justification de cette suppression.
a) études
Cette rubrique couvre les différents champs disciplinaires des classes 2 à 9 : économie politique, droit, commerce et techniques commerciales, comptabilité, organisation et gestion de lentreprise, sténographie-dactylographie-secrétariat, vente et publicité, mathématiques et statistiques.
Les études traitent
- de doctrine,
- des problèmes généraux de production, de circulation, de répartition et de consommation des biens, des solutions et tendances françaises et étrangères,
- des problèmes qui se posent aux entreprises : approvisionnement, transport, personnel, financement, fonction commerciale, bourse, assurance, etc.,
- des grands courants déchanges et grands marchés de production et de consommation,
- des qualifications professionnelles.
La table des matières des articles parus au cours dune année montre que la totalité des champs disciplinaires tente dêtre couverte malgré quelques exceptions (en 1959, 1960 les classes 7 et 0 ne sont pas représentées, de 1962 à 1964 aucun article relatif aux classes 7, 8 et 0).
b) informations et documents pour la classe
Les articles fournissent essentiellement des informations ponctuelles dans les différents domaines ainsi que des documents exploitables directement en classe, bien quils ne relèvent pas dune approche pédagogique spécifique, comme ce sera le cas dans la rubrique suivante intitulée pédagogie
Exemples :
Economie : nouveaux indices économiques,
Droit : répartition des entreprises commerciales selon leur statut juridique,
Comptabilité: étude mathématique du coût marginal,
Organisation et gestion de lentreprise : conception et réalisation dune affiche de sécurité,
Sténographie-Dactylographie-Secrétariat : normalisation de la lettre commerciale,
Vente et publicité : une campagne de publicité et de promotion des ventes,
Mathématiques et statistiques : une enquête par sondage sur une association danciens élèves,
Géographie économique : la population de la France : pyramide des âges.
c) pédagogie
Les articles traitent :
- des problèmes généraux de lenseignement économique et commercial, désigné à partir de 1963 sciences et techniques économiques, des liaisons avec les autres ordres denseignement, des méthodes, des problèmes dorganisation, de matériels, de salles spécifiques, etc., comme par exemple : la réorganisation de lenseignement technique dans le cadre de la réforme de lenseignement ;
- des problèmes pédagogiques spécifiques posés dans les 8 champs disciplinaires (de 2 à 9) comme par exemple : réflexion sur la comptabilité en partie double.
Les articles proposent aussi des documents directement exploitables en classe, comme par exemple en :
- Economie politique : un exemple de préparation de leçon sur la concentration industrielle,
- Droit : travaux pratiques de droit fiscal et de comptabilité : les sociétés et lenregistrement,
- Commerce et techniques commerciales : étude de cas : cash and carry,
- Comptabilité : calcul des coûts et prix de revient : étude de cas avec examen des problèmes posés par la TVA et autres taxes déductibles,
- Organisation et gestion de lentreprise : comment je gère mon entreprise,
- Sténographie-dactylographie-secrétariat : travaux pratiques de bureau commercial en classe de première commerciale,
- Vente et publicité : les analyses de documents,
- Mathématiques et statistiques : remarques pédagogiques sur létude des comptes courants.
d) examens et concours
Les articles sont relatifs,
- aux examens passés par les élèves, par les étudiants : BAC, BSEC, BTS, BP, examens de sortie des écoles supérieures de commerce, brevet préliminaire dexpertise comptable, concours général (de commercialisation), DECF,
- aux concours proposés aux professeurs, PTAC, CAPET, AGREGATION
e) informations administratives
Il est fait « mention de textes intéressant lenseignement des sciences et techniques économiques, les horaires, les programmes, commentaires des textes les plus importants » comme par exemple la création dune agrégation du second degré des techniques économiques de gestion ; arrêtés fixant le contenu et les modalités dobtention des diplômes dexpertise comptable, etc.
Comme nous lavons dit précédemment, cette rubrique disparaîtra à partir de septembre octobre 1964.
3.2 Sommaires
De 1956 à 1967, les sommaires ont toujours :
- reproduit les articles autour des cinq, voire quatre rubriques (Cf. le sommaire du n° 3 de décembre 1956 reproduit en annexe n°2 et le sommaire du numéro 105-106 de mai-juin 1967 reproduit en annexe 3),
- présenté les articles en les faisant précéder du numéro de la classification décimale.
On notera également que le plan de classement décimal a pu être enrichi en fonction des besoins ; cest ainsi que lon trouve au cours des années, 3.8 Droit pénal, 4.8 Chèques postaux, 6.3 Traitement de linformation, 6.8 Qualification professionnelle, 7.3 Rédaction commerciale, etc.
De plus, on signalera deux numéros spéciaux (n° 89 doctobre 1965) consacré aux sections nouvelles de la distribution (annexe n°4) et n° 97 de juin 1966 relatif à lhôtellerie.
4- Sujets traités et auteurs
4.1 La rubrique éditoriale
La finalité de la revue est précisée dans les premiers numéros (1, 2, 4 et 7) et un premier bilan est tiré au terme de la 3ème année dexpérience. Le bilan suivant sera publié dans le dernier numéro (105-106).
Le programme daction signé par A. Buisson dans le premier numéro a déjà été reproduit précédemment dans le paragraphe 3 « Evolution éditoriale ».
Léditorial du numéro 2 reprend la définition du concept de la revue : « Avec ce deuxième numéro, commence à se préciser une image de ce que peuvent être linformation et la documentation quil [le bulletin] se propose dapporter aux lecteurs.
La formule retenue a recherché un édifice équilibré entre des exigences apparemment inconciliables : les besoins des informations qui vont du détail élémentaire et concret à létude approfondie dune question.
Il était donc indispensable de réserver une bonne place à lexamen des procédés et des méthodes denseignement.
La formule ainsi définie, moyen terme de beaucoup de conceptions possibles est perfectible. Le Bulletin se veut être une création continue. »
Léditorial du numéro 4 dresse un premier bilan très positif :
« Laccueil réservé [à la revue] est pour ses promoteurs, ses collaborateurs de la première heure, la meilleure des récompenses et le plus précieux des encouragements.
Il leur donne la certitude que luvre entreprise peut être utile. Cela prouverait, sil en était besoin, que les établissements, les maîtres de lenseignement commercial ont perçu le très vaste mouvement qui porte en ce moment lensemble de léconomie française vers le renouvellement. Dans tous les secteurs de lactivité nationale, se manifeste une recherche systématique des équipements les plus modernes, des modèles dorganisation et de gestion les plus efficaces.
Notre enseignement doit être attentif à ces changements, dans les programmes, méthodes pédagogiques, le choix des exercices scolaires.»
Dans le numéro 7, sans parler déditorial, il faut noter les remerciements adressés par A. Buisson à « tous les hauts fonctionnaires des administrations centrales, représentants de la profession, maîtres de lenseignement qui ont apporté leur concours, ont témoigné leur sympathie.»
En juin-juillet 1959 N° 29-30, léditorial dresse à nouveau un bilan, au terme de la troisième dexistence :
« Le nombre toujours accru dabonnés prouve que luvre dinformation et de liaison est utile et devait être entreprise. Laudience de plus en plus large quobtient la revue auprès des entreprises, en dehors du cadre quelle sétait fixé, montre quelle ne sécarte pas des réalités économiques. »
Larticle renouvelle « ses remerciements :
aux fonctionnaires des administrations centrales,
aux hommes éminents de la profession qui se sont intéressés à son effort de documentation et qui ne se lassent pas de laider. »
Il souligne « publiquement limportance de lapport des professeurs qui ont confié le meilleur de leur expérience professionnelle et la contribution des maîtres à la rubrique Pédagogie.»
Mais léditorial reconnaît aussi les imperfections du Bulletin :
« A des impératifs de prix de revient, il doit son habit un peu sévère, son texte est insuffisamment aéré, son information uniformément grise.
Dautres lacunes subsistent :
-«une rubrique informations qui na ni létendue, ni la précision possible,
- un plan de classement [
] à renouveler et à préciser (cela ne sera dailleurs pas fait),
- certains enseignements nont pas reçu la place quils méritent ».
Il faut attendre mai-juin 1967 (n° 105-106) pour que soit tiré un nouveau bilan et que soient évoquées de nouvelles perspectives.
Les missions de la revue sont rappelées :
« - diffuser les informations dordre culturel et pédagogique ;
- suivre lévolution des techniques et en dégager lincidence sur les qualifications professionnelles et sur les méthodes de formation ;
- être un instrument de liaison entre les professeurs et dinformation sur des expériences pédagogiques ;
- rechercher, à travers cette information et cette liaison, les lignes dorientation de doctrines et de méthodes pédagogiques nouvelles pour lenseignement des sciences économiques. ».
Le bilan rend hommage aux acteurs de la réussite de la publication : « Sous lautorité de M. Lageyre, puis de M. Noguès, et grâce aux efforts de son premier rédacteur, la revue connaît très rapidement le succès que ses promoteurs avaient espéré : la croissance du nombre des abonnés était une preuve de cette réussite. Après M. Lageyre et M. Roumagnac atteints par la lâge de la retraite et M. Noguès enlevé trop tôt à laffection de ses proches et de ses amis, dautres continuèrent luvre entreprise. [
]. La revue a aussi, à lextérieur de notre enseignement, dautres lecteurs qui ont pu y trouver une réponse à leurs préoccupations, souvent proches de celles des enseignants, leurs activités les conduisant à sintéresser aux problèmes de formation. Le bilan de ces onze années de travail persévérant est satisfaisant. » (NDLR : le numéro 96 de mai 1966 publie les hommages émouvants aux inspecteurs généraux Josserand et Court à Paris, Renon à Axat).
De nouvelles perspectives sont proposées pour la nouvelle revue, eu égard aux importantes transformations passées et à venir de lenseignement technique qui « imposent des changements dans les méthodes pédagogiques : le public scolaire des sections économiques ne sera plus le même ; les élèves qui aborderont lenseignement économique auront plus de maturité, une formation générale plus large ; le rythme des études en sera modifié ; la présentation devra en être différente. Dans le même temps, les progrès réalisés dans les diverses techniques de gestion, comme ceux des sciences économiques, imposent des modifications profondes du contenu de lenseignement, que traduisent les nouveaux programmes. Il faut que la revue élargisse ses horizons. Il faut dabord que toutes les catégories de professeurs quils enseignent dans un lycée ou dans un collège denseignement technique y trouvent linformation et la documentation qui puissent les aider dans leurs efforts dadaptation à des conditions denseignement entièrement différentes. Cest donc quil faut accroître le volume dinformation. » [
] « A partir de la prochaine année scolaire, nous voulons présenter à nos lecteurs une information générale plus importante, plus précise, centrée sur les programmes que les professeurs ont à enseigner, qui assure la mise à jour de leurs connaissances. Nous chercherons à publier des suites détudes qui couvrent plus largement léventail des disciplines dont ils ont la charge à tous les niveaux. Nous les aiderons à améliorer leurs méthodes pédagogiques, à sadapter à un public nouveau par une publication plus fréquente dexpériences, par des exemples de réalisations en matière de travaux dirigés ou de travaux de bureau commercial »
Ces perspectives seront prises en considération dans la nouvelle revue « Techniques économiques » qui paraîtra en octobre 1967.
4.2 Les articles et leurs auteurs
Le dépouillement des sommaires autour des 10 domaines de la classification décimale montre que par les articles des 5 rubriques, tous les champs disciplinaires ont été couverts comme le montre le nombre darticles parus pendant lannée scolaire 1961-1962 (annexe n°5). On notera toutefois que :
- les articles dactualité classés dans ETUDES concernent principalement :
. 2 léconomie,
. 3 le droit,
. 4 le commerce et les techniques commerciales,
. 5 la comptabilité,
. 6 lorganisation et la gestion de lentreprise.
- les domaines les moins étudiés sont relatifs à
. 7 sténographie-dactylographie-secrétariat ,
. 8 vente et publicité,
. 9 mathématiques et statistiques,
. 0 divers.
On peut faire les mêmes remarques pour la rubrique « Informations et documents pour la classe » quant à la fréquence des articles.
En revanche pour la « Pédagogie », un nombre important darticles sont relatifs à,
- 1. lenseignement des sciences et techniques économiques et notamment aux méthodes denseignement,
- 2. chacun des champs disciplinaires.
Les rubriques « Examens et concours, informations administratives », sont essentiellement consacrées,
- aux épreuves avec ou sans corrigé,
- aux programmes et horaires
Les auteurs
On peut les regrouper dans la typologie suivante :
1 - les enseignants
- professeurs au centre de formation des PTAC,
- professeurs à lENSET, au CNAM,
- professeurs dans les écoles de commerce,
- professeurs à lEcole supérieure des transports,
- professeurs au Collège de France,
- professeurs à lINSEAD,
- professeurs à HEC,
- professeurs à lInstitut de contrôle de gestion,
- professeurs à lInstitut commercial de Nancy
- maîtres de conférences, professeurs à la faculté de droit, de sciences économiques,
- doyen de la faculté de droit,
- professeur au CNED (appelé CNTE à cette époque),
- maîtres de conférence à lécole nationale dadministration,
- inspecteur principal de lenseignement technique,
- directeurs des établissements scolaires (collèges, lycées, centres dapprentissage),
- enseignants des établissements scolaires, en France et à létranger (ex : Maroc),
- élèves professeurs de lENSET.
- etc.
Parmi ces enseignants, certains deviendront Inspecteurs généraux.
2. les fonctionnaires
- administrateurs civils des administrations centrales : par exemple directeur des finances extérieures au Ministère des finances et des affaires économiques,
- inspecteurs des finances,
- administrateur à lINSEE,
- etc.
2. les chefs dentreprise ou responsables de services
- Directeur des relations publiques,
- PDG de société,
- ingénieur en organisation,
- conseil en organisation,
- etc.
2. les professions libérales
- de très nombreux experts comptables, commissaires aux comptes,
- avocat à la Cour dappel de Paris,
- secrétaire général du conseil national de la comptabilité,
- etc.
Conclusion
Cette revue a été fortement marquée par la volonté du Directeur de lenseignement technique et de linspection générale, par son premier rédacteur en chef, qui ont veillé à la pérennité de la finalité éditoriale : un enseignement des sciences et techniques économiques de qualité, promu par lInspection générale, reconnu par les entreprises, grâce aux :
- articles de fond denseignants, de hauts fonctionnaires des administrations centrales, des responsables dentreprises,
- apports pédagogiques dexcellents professeurs : le bulletin a su mutualiser les expériences pédagogiques intéressantes, reconnues par linspection générale, les inspections régionales et qui méritaient une large diffusion.
En 2005, il faudrait souligner un autre caractère de cette revue laudience quelle a obtenue auprès des entreprises sans pour autant tomber dans linféodation.
J. FAVIER
Septembre 2005
ANNEXE N°1
CLASSIFICATION DES INFORMATIONS PUBLIEES DANS LES REVUES « BULLETIN DINFORMATONS ECONOMIQUES, TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES ET LENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL» (entre 1956 et 1967)
(daprès le n°1 doctobre 1956, le n°41 doctobre 1960, le n° 100 de décembre 1966)
1 Enseignement des sciences et techniques économiques (Enseignement économique et commercial)
1-0 Buts 1-4 Qualifications professionnelles
1-1 Doctrines 1-5 Programme et horaires
1-2 Méthodes 1-6 Examens
1-3 Organisation 1-7 Solutions et expériences étrangères
2 Economie politique
3 Droit
3-0 Généralités 3-5 Droit fiscal
3-1 Droit civil 3-6 Droit administratif
3-2 Droit commercial 3-7 Contentieux et procédures
3-3 Droit du travail
3-4 Droit social 3-9 Pédagogie
4 Commerce et techniques commerciales
4-0 Généralités 4-5 Transports
4-1 Commerce extérieur-Echanges commerciaux 4-6 P.T.T.
4-2 Commerce extérieur-Douane-Changes 4-7 Assurances
4-3 Banques et établissements financiers
4-4 Bourses 4-9 Pédagogie
5 Comptabilité
5-0 Généralités- Théorie comptable- 5-5 Comptabilités spéciales
Normalisation des comptabilités 5-6 Inventaires et bilans
5-1 Comptabilité générale 5-7
5-2 Procédés et systèmes comptables 5-8 Qualifications professionnelles-
5-3 Comptabilité des sociétés commerciales Examens
5-4 Comptabilité des prix de revient 5-9 Pédagogie
6 Organisation et gestion des entreprises
6-0 Organisation générale. La science de lorganisation. Rationalisation- Normalisation
6-1 Les fonctions et les services remplissant ces fonctions :
6-10 Généralités
6-11 Services administratifs généraux
6-12 Services financiers et gestion financière
6-13 Services dapprovisionnement
6-14 Services de distribution
6-15 Autres services
6-2 Organisation des bureaux
.
6-9 Pédagogie
ANNEXE N°1 (suite)
CLASSIFICATION DES INFORMATIONS PUBLIEES DANS LES REVUES « BULLETIN DINFORMATONS ECONOMIQUES, TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES ET LENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL» (entre 1956 et 1967)
(daprès le n°1 doctobre 1956, le n°41 doctobre 1960, le n° 100 de décembre 1966)
7 Sténographie Dactylographie Secrétariat
7-0 Sténographie
7-1 Dactylographie 7-8 Qualifications professionnelles - Examens
7-2 Secrétariat 7-9 Pédagogie
8 Vente et publicité
8-0 Vente 8-8 Qualifications professionnelles - Examens
8-1 Publicité 8-9 Pédagogie
..
9 Mathématiques et statistiques
9-0 Généralités 9-3 Assurances
9-1 Mathématiques financières
.
9-2 Statistique : 9-9 Pédagogie
9-20 Statistique mathématique
9-21 Statistique appliquée
0 Divers
0-0 Géographie économique 0-2 Technologie des marchandises
0-1 Histoire économique
.
Exemple de signification de vedettes de classement des informations
(à partir du sommaire n°3 décembre 1956, annexe n°2)
Exemple 1 : si une information est classée en 6-15 (Le service du personnel : problèmes de lembauche et des promotions ouvrières)
6 = Organisation des entreprises
6-1 = Les fonctions et les services remplissant ces fonctions
6-15 = Autres services
Exemple 2 : si une information est classée en 7-9 (Organisation des travaux pratiques de secrétariat)
7 = Sténographie Dactylographie Secrétariat
7-9 = Pédagogie
ANNEXE N°2
REVUE « BULLETIN DINFORMATIONS ECONOMIQUES TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES »
SOMMAIRE DU N°3 DE DECEMBRE 1956
ETUDES
4.5 La coordination des transports. M. COURSAGET
5.4 La technique des prix de revient standards. M. LABOURIER
6.15-Le service du personnel : problèmes de lembauche et des promotions ouvrières. Mme JANEAU
6.2 La reproduction des documents. M. LERMISSION
INFORMATIONS
3 DROIT COMMERCIAL
3.2 Le numéro didentification des entreprises à lI.N.S.E.E.
4 COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
4.2 Commerce extérieur : lassurance prospection.
4.3 Banques et établissements financiers : aménagement des conditions de banque.
PEDAGOGIE
1.2 Le temps perdu. M. Dejax
5.9 Travaux de comptabilité.
7.9 Organisation des travaux pratiques de secrétariat. Mme PEYROU
EXAMENS
0.3 Rédaction commerciale (B.E.C., 2e degré, 1956)
INFORMATIONS ADMINISTRATIVES
1.5 Horaires et programmes.
1.6 Examens et concours.
ANNEXE N°3
REVUE « LENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL »
SOMMAIRE DU N° 105-106 DE MAI-JUIN 1967
ETUDES
6-0 Organisation et gestion de lentreprise
La gestion de lentreprise en U.R.S.S. P. MAINGAUD
6-14 Services de distribution
Structure optimale dun réseau de distribution. A. SCETBON
6-3 Traitement de linformation
Le plan calcul
INFORMATIONS ET DOCUMENTS
2 Economie
Initiation économique dans les classes de 2e A3 et 2e A4
Le Danemark, pays industriel
Etapes de la création de la Communauté Economique Européenne. B. LESCA
Lor en 1966
3-1 Droit civil
Prêts dargent Usure
3-4 Droit social
Retraite complémentaire des salariés non cadres
4-3 Banques et établissements financiers
Evolution des taux de réescompte et davances auprès de la Banque de France depuis 1914
PEDAGOGIE
1-2 Méthodes
LEnseignement et les bibliothèques
4-1 Commerce intérieur Echanges commerciaux
Etudes de cas
6-3 Traitement de linformation
Les ordinateurs et lavenir des mécanographes
EXAMENS ET CONCOURS
1-6 Examen préliminaire dexpert comptable (2e partie) Session de 1966
Brevet de technicien de la mécanographie (session de 1966)
Epreuve de comptabilité
ANNEXE N°4
REVUE « LENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL »
SOMMAIRE DU NUMERO SPECIAL, N° 89 DOCTOBRE 1965
. Editorial : les sections « Distribution ».
. Les prévisions et les besoins en cadres et en personnel qualifié du commerce. M. BIZE
. La formation des cadres moyens du commerce. M. LE PRINCE
. Information sur les sections de distribution des Lycées Techniques.
. Lexpérience en cours de réalisation à lEcole Nationale de Commerce de Paris. M. LEGER
. Enquête sur les professions commerciales. M. SOURIE
. Laction pilote « Distribution » pendant lannée 1964-1965 (groupe de recherche et dassistance pour les études de cas « Distribution »).
. La publicité dans la formation des Cadres moyens du Commerce et de la distribution. Mme BRASSEUL
. Les stages dentreprise dans les sections de distribution.
. Etudes de cas :
- Etude du circuit « Commandes- Facturation » dans une société à succursales multiples. Mme NIQUE
- Création dune supérette par un indépendant (groupe de recherches et dassistance pour les études de distribution).
ANNEXE N°5
REVUE « BULLETIN DINFORMATIONS ECONOMIQUES TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES »
TABLE DES MATIERES DU N° 54 DE JANVIER 1962I ETUDES
2 Economie politique
- 6 articles
3 Droit
3-2 - 1 article
3-5 1article
4 Commerce et techniques commerciales
4-1 1 article
4-5 2 articles
5 Comptabilité
5-1 7 articles
5-2 2 articles
6 Organisation et gestion de lentreprise
6-1 8 articles
6-2 1 article
8 Vente et publicité
- 2 articles
0 Divers
- 1 article
0-0 2 articles
II INFORMATIONS ET DOCUMENTS POUR LA CLASSE
2 Economie politique
- 7 articles
3 Droit
3-0 1 article
3-1 1 article
3-2 - 12 articles. 3-3 7 articles
3-4 2 articles
3-5-5 6 articles
4 Commerce et techniques commerciales
4-1 1 article
4-2 1 article
4-4 1 article
4-6 5 articles
4-7 5 articles
5 Comptabilité
5-0 3 articles
5-1 2 articles
5-3 1 article
6 Organisation et gestion de lentreprise
6-0 14 articles
6-2 1 articleII INFORMATIONS ET DOCUMENTS POUR LA CLASSE (suite)
8 Vente et publicité
- 2 articles
0 Divers
- 2 articles
0-0 2 articles
III - PEDAGOGIE
1 Enseignement des sciences et techniques économiques
- 1 article
1-2 1 article
2 Economie politique
- 1 article
3 Droit
3-3 3-4 1 article
3-5-5 3 articles
3-9 4 articles
5 Comptabilité
2 articles
6 Organisation et gestion de lentreprise
2 articles
7 Sténographie Dactylographie Secrétariat
- 1 article
7-2 - 1 article
8 Vente et publicité
- 1 article
8-1 1 article
9 Mathématiques et statistique
9-2 7 articles
IV EXAMENS
1 Enseignement des sciences et techniques économiques
1-6 31 articles
VINFORMATIONS
ADMINISTRATIVES
1 Enseignement des sciences et techniques économiques
1-6 8 articlesDEUXIEME PARTIE : « Techniques Economiques » (1967-1987)
1- Lieux de consultation des archives
La consultation des numéros disponibles sest faite à la BnF, site François Mitterand à Paris.
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
Cette revue périodique, initiée par le ministère de léducation nationale, a toujours été,
- réalisée par le Centre de Productivité de lEnseignement Technique (désigné à lorigine par le sigle CRPT, puis CERPET tel que nous le connaissons maintenant en 2005). Continue à être associé à sa réalisation, jusquen 1976, le Comité dEtudes Pédagogiques et Techniques (CEPT) situé à lENSET de Cachan.
Ainsi figurent successivement en 2e page de couverture CRPT et CEPT, puis CERPET département STE, ensuite DPL (12b) (ex CERPET), et enfin uniquement département des sciences et techniques économiques. Le directeur de la publication a toujours été Mr Blasquez jusquen décembre 1987. Un comité de rédaction dont les noms ont été publiés à cette date, lui a fait suite. J. Breuil, IGEN, en assure la présidence, pour cette revue et la suivante « Tertiaire » jusquen 1990,
- imprimée par lInstitut pédagogique national qui devient le Centre national de documentation pédagogique tel que nous le connaissons aujourdhui en 2005, avec les noms des directeurs successifs mentionnés en 4e de couverture, notamment MM. Chiloti, Géminard, Guilhem, Palmade, Quencez, Chaivron ;
- diffusée par le SEVPEN (devenu aujourdhui le SCEREN) ; elle est vendue en France et à létranger sous forme dabonnement mais aussi de vente au numéro.
Il était dailleurs conseillé aux établissements scolaires de souscrire deux abonnements. Un avis aux lecteurs précisait périodiquement que pour utiliser cette revue dans les conditions plus efficaces, il était nécessaire de disposer dune collection conservée chronologiquement, le second classement permettant de constituer et de tenir à jour les fichiers méthodiques de toutes les informations publiées. La classification servant au classement des fiches et à la recherche des informations pouvait être adressée gratuitement sur simple demande au CEPT. Une demande de spécimen gratuit a été proposée dés la première année, tout comme il a également été fait appel aux suggestions des professeurs.
Cette revue était destinée :
- aux professeurs enseignant les sciences et techniques économiques dans les classes de lycées en classes de seconde, de baccalauréat et de BTS ;
- aux professeurs denseignement comptable, commercial et économique dans les CET puis dans les lycées denseignement professionnel : des professeurs dENNA feront dailleurs paraître des articles relatifs à des expériences menées par des stagiaires dENNA, des professeurs de CET puis de LEP.
Cette revue a toujours été mensuelle (9 numéros par an) mais il arrive que deux numéros fassent lobjet dun seul fascicule, notamment en mai-juin ou lors de numéros spéciaux.
Comme lavait souhaité le comité de rédaction dans le dernier numéro de « Lenseignement économique et commercial », le nombre de pages dun numéro simple est porté à 96 pages (80 pages la dernière année). Pour un « numéro double », le nombre de pages peut atteindre 180 pages. Le format de cette revue suit lévolution de la norme commerciale 21x27 de 1967 à 1975 puis 21x29, 7 (janvier 1975). La présentation de la revue est profondément modifiée en janvier 1984.
3- Evolution éditoriale
« Techniques économiques » a vécu 20 ans. On peut dire que cette revue est toujours fidèle au programme daction publié dès 1956 pour le premier « Bulletin dinformations économiques techniques et pédagogiques », à savoir :
- diffuser des informations dordre technique, économique et pédagogique utiles pour la documentation des maîtres [
],
- tenir ses lecteurs au courant de [
] lévolution des techniques et marquer les conséquences de cette évolution sur les qualifications professionnelles et les méthodes de formation,
- étudier les questions de doctrine et de méthode concernant lenseignement des sciences et des techniques économiques [
],
- mettre à jour des questions inscrites dans les programmes [
],
- être un moyen de communication et de confrontation dexpériences, de liaison non seulement entre les professeurs, mais aussi entre le personnel et tous les milieux daffaires, syndicats professionnels, [
].
3-1 Périodes
On peut néanmoins dans cette continuité distinguer trois périodes, qui se justifient par les critères ci-après.
1ère période 1967-1983 (n°1 à 147)
- le choix délibéré dorganiser les articles par rapport au plan de classification décimale de la revue précédente qui met en évidence :
. dune part les apports scientifiques et technologiques dans tous les champs disciplinaires (8 groupes) que recouvrent les sciences et techniques économiques (cf. annexe 1) ;
. dautre part, les problèmes pédagogiques et didactiques de lenseignement des sciences et techniques économiques, notamment quant aux buts, doctrines, méthodes, programmes et horaires, examens et concours ;
- la publication de toutes les actions pilotes, des comptes-rendus des recherches pédagogiques, des expérimentations, des stages académiques, inter-académiques, nationaux, initiés par le CERPET et sous son entière responsabilité. En fonction de limportance de ces travaux, de nombreux comptes-rendus font lobjet de numéros spéciaux. Dautres sont intégrés dans des numéros simples.
Au cours de cette période, on constate deux maquettes de couverture mais qui restent dans la même typologie de présentation et de couleurs (marron, rouge vermillon).
2ème période 1984-1986 (n°148 à 174)
- lettre ouverte à tous les enseignants, signée en janvier 1984 par le comité de rédaction qui apparaît pour la première fois mais dont la composition ne sera publiée que 3 ans plus tard (mars 1987 n°177). Cette lettre annonce clairement la trilogie Changement-Rénovation-Participation, justifiée par la modification de lenvironnement économique et juridique, lévolution des technologies, les transformations des programmes et des examens ;
- la définition de la cible : tous les enseignants de lycée denseignement professionnel, de lycée polyvalent ou technique, en formation initiale ou continue ;
- un appel direct à contribution : « les orientations à prendre durgence, cest à vous lecteurs (actuels
potentiels) de les définir avec le nouveau comité de rédaction. ». Une enquête est lancée, le dépouillement en sera publié en avril 1985.
La présentation du premier numéro de cette période (n° 148 en janvier 1984) est profondément modifiée dans son graphisme et ses couleurs.
3ème période janvier 1987 décembre 1987 (n° 175 à 183)
On notera
- le renouvellement des rubriques et la volonté de,
. mises à jour plus nombreuses et le cas échéant de points de vue du monde extérieur,
. publication de pratiques pédagogiques faisant part dexpériences collectives ou individuelles,
. présentation de dossiers contenant des articles de fond,
. réalisation détudes de cas directement exploitables en classe,
- le nom des membres du comité de rédaction en bas du sommaire du numéro de mars 1987 : J. Breuil (Président), C. Barreau, B. Bernard, M. J. Chassagne, M. F. Coulon, M. Degryse, M. Desprez, M. Duvant, J. Lauginie, M. Le Coannet, J. Marueda, M. Robinot, H. Salès, N. Sylvestre.
3-2 Rubriques
1ère période (1967-1983) (n° 1 à 147)
Le premier numéro de « Techniques Economiques » surprend pour deux raisons :
- absence déditorial,
- présentation darticles référencés par rapport au plan de classification décimale des deux revues précédentes (annexe n°1),
Les articles sont structurés autour de 4 rubriques :
- études et informations relatives aux 8 champs disciplinaires (ce titre se limitera à « études » dès le numéro 10 doctobre 1968) ;
- pédagogie relative à des problèmes généraux (doctrines, méthodes, programmes et horaires, examens, etc.) ou au contraire traitant de problèmes propres à la discipline, à une classe (par exemple lenseignement de lorganisation de lentreprise en classe de BEP) ;
- documentation organisée autour de lanalyse douvrages, de bibliographies ou dinformations ponctuelles de droit, déconomie essentiellement ;
- examens et concours : publication des épreuves dexamen relatives aux élèves, aux étudiants, avec corrigés ; publications dépreuves de concours destinés aux professeurs (CAPET, agrégation) dont les corrigés sont rarement publiés, sauf pour les épreuves de gestion.
Cette configuration se retrouve dans tous les numéros, sauf dans les numéros spéciaux qui traitent dun problème particulier (cf. 3.3).
2ème période 1984-1986 (n°148 à 174)
Le plan décimal de classification semble définitivement abandonné.
Les articles sont dorénavant organisés autour de 4 rubriques :
- mise à jour publiant essentiellement des rapports du Conseil économique et social, des sélections de textes parus au J.O., des avant-projets de lois, puis les lois ;
- dossiers documentaires relatifs aux différents champs disciplinaires dont certains sont nouveaux, ou reformulés, ou regroupés : droit, économie dentreprise (nouvelle formulation), économie générale (à la place déconomie politique), hôtellerie (nouveau), techniques-commerciales-mercatique (ce terme apparaît pour la première fois et cette rubrique en remplace deux), techniques quantitatives de gestion (nouvelle formulation qui remplace le terme de comptabilité), informatique (nouveau), techniques de secrétariat-bureautique (en remplacement de sténographie-dactylographie-secrétariat). La rubrique mathémathiques-statistique a été supprimée.
- didactique organisée autour de sujets dexamens, documents pour la classe et donc exploitables en classe, cas réels directement exploitables en classe ;
- espace de lecture : bibliographie commentée de livres universitaires et de manuels.
3ème période janvier 1987 décembre 1987 (n° 175 à 183)
Il est annoncé un renouvellement des rubriques bien quelles nous paraissent relativement proches des précédentes. Cinq axes :
- actualités présentant un récapitulatif des textes parus au J.O., des mises à jour très ciblées et très courtes en économie, droit, techniques quantitatives de gestion, des entretiens avec des chefs dentreprises ;
- pratiques pédagogiques : dordre général, par exemple lanalyse transactionnelle, ou plus spécifiques : bilans dexpériences pédagogiques ;
- dossier : publication dans plusieurs numéros de brochures éditées par le CERPET comme par exemple la communication, présentation dexercices réalisés en lycée professionnel ;
- didactique : essentiellement des rapports de stages en entreprise organisés par le CERPET, dont lexploitation peut conduire à des études de cas, des exercices exploitables à plusieurs niveaux denseignement, BEP, BAC, BTS ;
- espace documentaire relatif aux livres ou à dautres moyens dexpression (jeu dentreprise par exemple) : fiches bibliographiques extraites des publications du CNDP, du CEREQ, notes de lecture adressées par les professeurs, adresses utiles, mots croisés.
3-3 Exemples de sommaires
Il est intéressant de montrer lévolution, mais dans une certaine continuité, des sommaires des trois périodes et de mettre ainsi en valeur les finalités informative, pédagogique et didactique de la revue.
1ère période2ème période3ème période- Etudes
- Pédagogie
- Documentation
- Examens et concours (1)- Mise à jour
- Dossier documentaire
- Didactique
- Espace lecture- Actualités
- Pratiques pédagogiques
- Didactique
- Dossier
- Espace documentaire(1) Les sujets dexamens et de concours se retrouvent en période 2 et 3 dans la rubrique didactique
1ère période (1967-1983) (n° 1 à 147)
Le sommaire reproduit en annexe n°2 (n° 17-18 mai-juin 1969), est fidèle à lensemble des sommaires qui sont publiés au cours de cette période pour les numéros « normaux ». Il est évident que la revue ne traite pas en un an de lintégralité des postes de la classification décimale (cf. annexe n°1). La liste des articles parus dans la revue en 1973-1974 est significative à cet égard (annexe n°3). Il est regrettable que « Techniques économiques » nait dressé que deux fois ce récapitulatif (elle la fait à nouveau pour lannée 1974-1975). Une analyse plus fine permettrait de mesurer le poids respectif des différentes rubriques mais aussi de montrer la prise en compte, ou non, de la conjoncture. Par exemple, la réforme du plan comptable a donné lieu à de nombreux articles avant et après la parution des textes législatifs et règlementaires.
Les numéros spéciaux traitent, comme leur nom lindique, dun problème spécifique. Ils sont nombreux au cours de cette période. On citera par exemple « Organisation administrative au niveau B.T.S. », « Travaux de bureau commercial », « Lanimation pédagogique dans les sections de distribution », « Compte rendu des séminaires dinitiation à linformatique organisés par le CERPET (niveau CET) », « Le BEP », « Enquête auprès dun certain nombre de grandes entreprises et de PME, de cabinets dexperts comptables, pour connaître les incidences actuelles et prévisibles de lintroduction des procédures automatiques de traitement de linformation sur le travail de la secrétaire », etc.
2ème période 1984-1986 (n°148 à 174)
Le sommaire reproduit en annexe 4 (n° 148 de janvier 1984) traduit les changements de conception et de présentation des sommaires de cette période.
3ème période janvier 1987 décembre 1987 (n° 175 à 183)
Le sommaire du numéro 175 de janvier 1987 (annexe n°5) est représentatif des 8 autres numéros de lannée.
4- Sujets traités et auteurs
Quels que soient le libellé des rubriques, la présentation des sommaires, la revue reste fidèle aux finalités que nous avons exposées en introduction au paragraphe 3. Elle répond à un,
- besoin dactualisation des connaissances scientifiques et technologiques de toutes les disciplines que recouvre lexpression Sciences et techniques économiques,
- besoin dinformation sur lévolution des entreprises pour mettre en place une intrication des enseignements dispensés et des savoirs et compétences, exigés dans les entreprises,
- besoin de formation sur les questions de doctrine et de méthodes concernant lenseignement des sciences et techniques économiques,
- besoin de communication et de confrontation dexpériences : malgré les appels réitérés par la revue, les expériences personnelles des professeurs ne sont pas largement représentées ; en revanche la revue publie des expériences collectives réalisées dans le cadre dexpérimentations initiées par le CERPET.
Contrairement à la revue « Le cours commercial » des Editions Foucher qui avait en quelque sorte « fidélisé » ses auteurs pendant de nombreuses années, voire plus de dix ans, « Techniques économiques » fait appel à de multiples auteurs. Toutefois certains écrivent plusieurs articles par exemple sur un point de droit, sur des techniques quantitatives de gestion, ou participent à plusieurs actions pilotes, séminaires organisés par le CERPET et sont donc cités plusieurs fois dans les numéros spéciaux.
4-1 La rubrique « Editorial »
A part quatre exceptions, aucun éditorial ne figure dans cette revue.
Le premier éditorial paraît en janvier 1984 (n°148) pour indiquer le changement et présenter les quatre nouvelles rubriques. Dans ce même numéro, une lettre ouverte signée du comité de rédaction présente le questionnaire denquête destiné à tous, établi pour tous les établissements concernés et demande vivement que de nouveaux auteurs viennent rejoindre les anciens.
Le second éditorial paru en novembre 1984 (n°155) remercie les 500 personnes qui ont répondu à lenquête et parmi elles les 145 qui ont accepté daider le comité de rédaction en envoyant des articles, des fiches de lecture.
Le troisième éditorial de février 1985 (n°158) traite dun problème particulier : la préparation de la nouvelle épreuve de droit, économie générale, économie dentreprise, du baccalauréat en demandant aux lecteurs de lui communiquer leurs suggestions.
Le quatrième éditorial de janvier 1987 (n°175) informe à nouveau le lecteur du renouvellement de la revue et présente les cinq nouvelles rubriques.
Il faudra attendre le changement de titre de la revue qui sappelle « tertiaire » en 1998 pour trouver dans chaque numéro un éditorial signé du comité de rédaction.
4-2 Les sujets traités et croisement avec la revue T.A.S.
Malgré les changements de présentation des sommaires, de reformulation de rubriques, la revue est restée fidèle à trois finalités :
- un approfondissement, une actualisation des connaissances scientifiques et technologiques,
. par des articles de fond émanant de professeurs chevronnés, duniversitaires, ou dextraits de revue de haut niveau (par exemple la revue française de gestion),
. par une bibliographie commentée douvrages universitaires et professionnels (PUF, CUJAS, DELMAS, SIREY, LA DOCUMENTATION ORGANIQUE, LES EDITIONS DORGANISATION, etc.) ou de manuels pilotés et/ou rédigés parfois par des Inspecteurs généraux (Hachette, Masson, Dunod, Istra, Belin, etc.) ou bien encore darticles publiés par le Ministère du Budget et notamment le SCOM (service du ministère du budget) pour aider les professeurs en techniques administratives ;
- une information sur les nouveaux programmes, les sujets dexamen et de concours : par exemple lors de la création du B.T.S. tourisme, deux numéros seront consacrés à la publication de toutes les épreuves des trois options ;
- un apport pédagogique et didactique qui peut être général tel que « pédagogie par objectifs » et « préparation dun cours » ou dordre disciplinaire sur des points délicats tel que « La mise à lessai de nouvelles techniques de gestion pour faire comprendre très vite les mécanismes élémentaires de la comptabilité générale aussi bien aux élèves de G, de BTS, dadultes (formation continue), de professeurs de Sciences et techniques économiques ayant au départ une licence de droit ou de sciences économiques ».
Cette revue a toujours pris en compte la diversité des profils des professeurs et lexigence de cet enseignement de sciences économiques où il faut être à la fois juriste, expert comptable, spécialiste de mercatique, de mathématiques financières, de statistique, de techniques administratives, etc.
Cette revue a aussi prêté son concours à lAssociation des Professeurs de Sciences et Techniques Economiques (APSTE) dès 1977 en publiant les statuts de lassociation.
4-3 Les auteurs
Conformément à la finalité de la revue qui était de promouvoir toutes les expérimentations nouvelles, reconnues valables pédagogiquement et scientifiquement, il a été fait appel à une multitude dauteurs dont on ne peut pas faire une liste exhaustive Il nous a semblé intéressant dindiquer la typologie de ces auteurs :
- professeurs en France (métropole) dans les DOM-TOM, voire en Côte dIvoire,
- professeurs de lycées professionnels parfois associés à des professeurs de lycées,
- professeurs de lycées enseignant à des niveaux différents (seconde, bac, BTS),
- professeur au CFPT de Cachan,
- IET,
- IPR dont certains deviendront IGEN,
- IGEN,
- assistants, maîtres de conférence, professeurs dIUT, duniversité,
- professeurs du CNAM.
Il conviendrait dajouter les auteurs de publications telles que les revues du CRDP, du CEREQ ou encore les chefs dentreprises.
Conclusion
Cette revue, pilotée par linspection générale, est restée fidèle aux objectifs rappelés par M. L Inspecteur général LAGEYRE dans le dernier numéro de lenseignement économique et commercial (n° 105-106 mai-juin 1967) : « informer les professeurs denseignement commercial sur lévolution des techniques de gestion, les former aux idées nouvelles en matière de comptabilité et dorganisation, perfectionner les méthodes pédagogiques en fonction des changements [
] tant dans le monde scolaire que dans le milieu des entreprises ».
Les 183 numéros de cette revue ont toujours fait partie de la documentation des professeurs de sciences économiques pour deux raisons :
- de nombreux établissements où était dispensé un enseignement de sciences et techniques économiques, étaient abonnés,
- de nombreux professeurs étaient abonnés à titre individuel.
Cette revue qui a permis la mutualisation des ressources, validées par le comité de rédaction et le CERPET qui avait comme responsable un IGEN EG, a largement contribué à un enseignement de qualité.
J.FAVIER
Septembre 2005
ANNEXE N°1
CLASSIFICATION DES INFORMATIONS PUBLIEES DANS LA REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES » n° 17-18 mai-juin 1968
1 ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
2 ECONOMIE POLITIQUE
3 DROIT
4 COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
5 COMPTABILITE
6 ORGANISATION ET GESTION DE LENTREPRISE
7 STENOGRAPHIE-DACTYLOGRAPHIE-SECRETARIAT
8 VENTE ET PUBLICITE
9 MATHEMATIQUES ET STATISTIQUE
0 DIVERS
Exemples de signification de la classification décimale (sommaire de lannexe n°2)
Exemple 1 : si linformation est classée en 4-1
4 = COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
4 1 = Commerce extérieur Douane Changes.
Exemple 2 : si linformation est classée en 5-3
5 = COMPTABILITE
5 3 = Comptabilité des sociétés commerciales
Exemple 3 : si linformation est classée en 1 2
1 = ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
1 2 = Méthodes
Exemple 4 : si linformation est classée en 1 4
1 = ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
1 4= Qualifications professionnelles
Exemple 5 : si linformation est classée en 4 9
4 = COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
4 9 =Pédagogie
Exemple 6 : si linformation est classée en 6 9
6 = ORGANISATION ET GESTION DE LENTREPRISE
6 9 = Pédagogie
ANNEXE N°2
REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES »
SOMMAIRE DU N°17-18, MAI-JUIN 1969
- Etudes
4-1 Commerce et techniques commerciales
. Les grands problèmes actuels du commerce intérieur (M. Fourcade)
. Etudes quantitatives des marchés (M. Bouquerel)
5-3 Comptabilité
. La comptabilisation des opérations visées par les textes relatifs à la participation des salariés
- Pédagogie
1-2 Méthodes
. Lenseignement des techniques commerciales dans les Lycées techniques (Me Nay)
. Lenseignement de la méthodologie des produits (L. Leger)
1-4 Qualifications professionnelles
. Une enquête post-scolaire réalisée par une classe de terminale-secrétaires au L.T. dHénin Liétard
4-9 Commerce et techniques commerciales
. Le « réel » en techniques commerciales (G. Leruch)
6-9 Organisation et gestion de lentreprise
. Lenseignement de lorganisation en classe de BEP
- Documentation
1-9 Analyse douvrages
. Techniques de lexpression
2 Economie
. Bibliographie à lusage des classes de terminale B
. Les résultats du recensement de mars 1968
. Lévolution du coût de la vie en 1968
3-2 Droit commercial
. Modifications apportées à la loi du 24-7-1966 sur les sociétés commerciales
3-4 Droit social
. Lexercice du droit syndical dans les entreprises
6-3 Organisation et gestion de lentreprise
. Bibliographie relative au traitement des données et informations
- Examens et concours
CAPET (licenciés en droit) session de 1969
. Epreuve de comptabilité (texte et corrigé)
CAPET ancien régime et nouveau régime (titulaires de la licence Sciences économiques) session 1969
. Epreuve de comptabilité (texte et corrigé)
ANNEXE N°3
ARTICLES PARUS DANS LA REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES » ANNEE 1973-1974 (extrait du n°67 de janvier 1975)
- DIVERS
. 0.4 2 articles
. 0.5 3 articles
- 1 ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
. 1.6 2 articles
- 2 ECONOMIE
. 2.2 2 articles
. 2.6 2 articles
- 3 - DROIT
. 3.2 1 article
- 4 - COMMERCE ET TECHNIQUES COMMERCIALES
. 4.1 4 articles
. 4-7 2 articles
. 4.9 1 article
- 5- COMPTABILITE
. 5.1 2 articles
. 5.5 1 article
. 5.8 5 articles
. 5.9 1 article
- 6 ORGANISATION ET GESTION DE LENTREPRISE
. 6.3 6 articles
. 6.4 1 article
. 6.5 1 article
. 6.6 1 article
. 6.11 1 article
- 7 STENOGRAPHIE-DACTYLOGRAPHIE-SECRETARIAT
. 7.2 1 article
- 8 VENTE ET PUBLICITE
. 8.1 1 article
- 9 MATHEMATIQUES ET STATISTIQUE
. 9.1 1 article
. 9.5 1 article
- NUMEROS SPECIAUX
. I- Lorganisation administrative au B.T.S. II- La connaissance des institutions publiquesANNEXE N°4
REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES »
SOMMAIRE DU N°148 JANVIER 1984
- Bulletin dabonnement
- Lettre ouverte à tous les enseignants du tertiaire
- Questionnaire
MISE A JOUR
- Décret concernant la mise en application du nouveau plan comptable
- Fiches analytiques de visionnement
- Plafonds et cotisations de sécurité sociale à partir du 1er janvier 1984
- Signature de la convention internationale de la Haye sur les aspects civils de lenlèvement international denfants
DOSSIER DOCUMENTAIRE
- Individualisation de lenseignement dans une section de B.E.P. vente
- A la découverte de la justice
- Terminologie et vocabulaire
- Exemple de mécanisme de création dune entreprise aux U.S.A.
- Pourquoi la trésorerie dexploitation ?
DIDACTIQUE
- Epreuve du nouveau D.E.C.S.
- Etude de cas portant sur lanalyse financière : La générale alimentaire
ESPACE LECTURE
- Fiches bibliographiques
- Notes de lecture
ANNEXE N°5
REVUE « TECHNIQUES ECONOMIQUES »
SOMMAIRE DU N°175 JANVIER 1987
ACTUALITES
- Récapitulatif de textes parus au journal officiel
- Mise à jour sur les salaires et charges sociales
- Exonération de charges sociales en cas dembauche de jeunes
- Licenciements économiques
PRATIQUES PEDAGOGIQUES
- Bilan dune expérience pédagogique :
. contact hebdomadaire des élèves avec le monde du travail, par J. Leclère-Tepaz
- Lanalyse transactionnelle à lécole, par O. Leroy
- Conseil de classe au rétroprojecteur, par Y. Logette
DOSSIER
- Lécole classique, deuxième partie du travail de G. Ricard
- La communication, extrait de la brochure du CERPET
- Logiciels et progiciels de comptabilité générale, par P. Le Masne
DIDACTIQUE
- Etude de cas : les congés payés, par P. Piette
- Etude de cas : Service étranger, par A. du Bouëtiez
- Faisons connaissance,
. exercice réalisé au Lycée Professionnel « Les coteaux » à Cannes
ESPACE DOCUMENTAIRE
- Fiches bibliographiques
- Notes de lecture
- Quelques adresses utiles
TROISIEME PARTIE : « Tertiaire » (1998-2004)
1- Lieux de consultation des archives
La consultation des numéros disponibles sest faite à la BnF, site François Mitterand à Paris.
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
« Tertiaire » est publié du premier janvier 1988 (n°1) au mois de juin 2004 (n°112).
Au cours de la première période de 5 ans (1988-1993) :
- 9 numéros paraissent pendant lannée de janvier à décembre (souvent un numéro double par an, dit « spécial » traite dun thème particulier) ; au cours de la 3ème année, le numéro de juin est remplacé par une parution en septembre qui semble plus utile aux enseignants ;
- le nombre de pages varie de 64 à 82, sauf pour les numéros doubles (104 à 116 pages).
Depuis janvier 1994, le nombre de numéros par an ne cesse de diminuer (de 8 numéros à 5 par an) :
- pendant lannée 1994 : 8 numéros de 64 pages ou 118 pages pour le numéro double ;
- en 1995, 96,97 : 6 numéros dont le nombre de pages augmente (96 pages, voire 120 pages). Depuis 1998 jusquen juin 2004, 5 numéros par an de 96 pages, voire plus.
On notera quen octobre 2004, la périodicité annoncée du nouveau titre de la revue « économie et management » est de 4 numéros par an seulement (le premier numéro paru en octobre 2004 comprend 80 pages).
Cette revue est toujours sous la responsabilité du Ministère de lEducation Nationale, réalisée par le CERPET, imprimée par le CNDP et diffusée par le SEVPEN (qui deviendra SCEREN),
en France et à létranger sous forme dabonnement ou de vente au numéro.
Une enquête faite en 1997 montre que :
- près dun lycée possédant des sections « tertiaires » sur deux est abonné ; les documentalistes témoignent de lintérêt de cette revue pour les non abonnés personnellement,
- les professeurs abonnés sont surtout les enseignants confirmés, fidèles à la revue, quils utilisent comme outil de travail et supports de cours,
- en revanche, les professeurs débutants ne la connaissent guère.
3- Evolution éditoriale
La composition du comité de rédaction publiée pour la première fois dans « Techniques économiques » en mars 1987, est désormais mentionnée dans tous les numéros de « Tertiaire ».
Le comité est sous la responsabilité dun président, Inspecteur général ou chargé de mission dinspection générale mais dont on ne mentionne pas la qualité. Ainsi se sont succédé :
- J.Breuil, de janvier 1988 à septembre 1990,
- B.Chauvois, doctobre 1990 à octobre 1996,
- G.Koukidis, de novembre 1996 à juin 2002,
- J.M.Panazol de septembre-octobre 2002 à juin 2004.
Lorganisation de ce comité de rédaction évolue au cours des années. On trouve à partir de 1993 :
- dune part, les membres du comité avec une rédactrice en chef (F.Bernard jusquen 1994, remplacée par F. Vigier), 6 coordonnateurs (5 pour les LEGT, représentant les champs disciplinaires de bureautique, communication-organisation, techniques commerciales, comptabilité-gestion, économie-droit) et un coordonnateur pour les L.P. et 7 autres membres,
- dautre part, les correspondants du comité (9 membres puis 10 en fin de période). Les noms figurent seuls, sans les titres, mais ils sont connus : professeurs de lycées, dENNA, du CFPT. Ils deviendront IET, IPR, IG, IG honoraires. Pour assurer la pérennité des objectifs de la revue, les membres changent à raison de 2 ou 3 au terme de chaque année. Certains sont restés depuis la création de la revue jusquà ce jour, quelquefois en permutant de fonction (par exemple J.M.Panazol, président devient correspondant du comité.
Tout en restant fidèle à la finalité des trois revues précédentes (Bulletin dinformation économiques, techniques et pédagogiques ; Lenseignement économique et commercial ;
Techniques économiques), « Tertiaire » se renouvelle :
- quant au fonds : les éditoriaux des premiers numéros de la nouvelle année scolaire ou civile- selon le cas, donne très clairement les orientations, par exemple,
1- se faire lécho des modifications importantes de la société (horizon 1992) : de très nombreux articles sont centrés sur,
. la communauté européenne : étude juridique, économique ou bien encore lorganisation de lenseignement dans les différents pays membres,
. les modifications des entreprises : gestion de la production, la communication, les conséquences des NTIC, entre autres,
2- permettre une réflexion sur les nouveaux programmes de formation (CAP, BEP, BAC PRO, BAC technologique, BTS, DECF, etc.),
3- promouvoir la langue française face à lenvahissement des termes anglo-saxons,
4- montrer linfluence des NTIC sur la formation des maîtres, sur lenseignement à dispenser quant aux savoirs, compétences, méthodes pédagogiques et didactiques,
5- continuer les publications relatives aux pratiques pédagogiques : innovations, sujets des concours de recrutement des professeurs dont certains peuvent être adaptés pour les élèves ou des étudiants à plusieurs niveaux denseignement ;
6- être au plus près des besoins des professeurs en menant périodiquement des enquêtes et en faisant constamment appel aux contributions des lecteurs ;
. en décembre-janvier 1990 (n°18-19), le questionnaire en 3 items (qualité, établissement, thèmes des articles souhaités) sollicitent des réponses en masse,
. les numéros 36 et 37 de novembre-décembre puis les numéros 39 et 41 et à nouveau le numéro 45/46 (février, avril, novembre-décembre 1992) présentent un questionnaire en 5 items (quavez-vous regardé en premier, lu, que conservez-vous, que ne lirez-vous pas, quels sujets et informations souhaitez-vous ?),
. les numéros en mai-juin 1997 (n°77) et en mars-avril 1998 (n°82) sollicitent une réponse (mes attentes, ma proposition, mes sujets, ma satisfaction) ;
7- faire tomber les inhibitions des lecteurs pour quils adressent leurs innovations pédagogiques, même sous forme de trame, le comité de lecture se chargeant, avec leur accord, de rendre publiable leurs travail (n°20 février 1990).
- quant à la forme et à présentation
. références des sujets traités aux champs disciplinaires concernés par un cartouche, puis par licône dun dossier et désignation de la discipline,
. début des articles sur la page de droite (à une période où le budget semblait moins limité), pour rendre les textes indépendants, donc plus facilement exploitables,
. rappel bref, en quelques lignes, du contenu de larticle,
. parfois même, en marge, et en face dun paragraphe, les idées essentielles,
. mise en valeur des mots clés dans un cartouche, en début darticle,
. présentation typographique plus claire,
. apparition de la couleur dans les titres et les schémas,
. indication sur la page de couverture, de 3 ou 4 des thèmes principaux du numéro édité ou bien le sujet du numéro spécial.
- quant à la périodicité et au nombre de pages : réduction du nombre de numéros par an mais accroissement du nombre de pages par numéro, suppression du numéro de juin peu utilisable pendant les vacances scolaires et parution en septembre.
3-1 Périodes
Le découpage de plus de 16 années de publication dune revue est toujours arbitraire. Néanmoins il peut être distingué 4 périodes en prenant les critères suivants :
- lévolution des sommaires et donc de lorganisation de la revue autour de certaines rubriques ;
- les nouvelles orientations énoncées par le comité de rédaction en fonction des enquêtes menées
1ère période 1988-1991 (n°1 à 37)
Ce nouveau nom « Tertiaire se veut plus vaste pour couvrir la richesse et la multiplicité des enseignements déconomie et gestion. Orientée vers la pédagogie, la revue souhaite :
- se faire lécho des modifications importantes de la société (horizon 1992),
- permettre un contact avec les professionnels,
- donner des informations diverses ».
2ème période 1992-1994 (n°38 à 61)
Une nouvelle orientation est désormais formulée : la revue doit être au service des lecteurs et répondre à des besoins en :
- introduisant des informations de dernière minute,
- répertoriant de façon systématique les sources dinformations règlementaires,
- rencontrant des responsables dorganismes ou de projets ayant un message à délivrer aux enseignants déconomie et gestion.
3ème période 1994-1997 (n°62 à 77)
Cette période se caractérise par lannonce dune nouvelle périodicité (6 au lieu de 8 numéros), des changements dans la mise en page, laccroissement du nombre de pages et le suivi de la rénovation des diplômes : « Il se passe toujours quelque chose au grand magasin de la rénovation des diplômes rue de grenelle et rue du Bac, sur la rive gauche :
- à létage LP : rénovation des BEP, du BAC PRO,
- à létage STT : note de service pour lépreuve pratique,
- à létage BTS : première session en 1996 du BTS assistant de direction, assistant secrétaire trilingue, assistant de gestion de PME et de PMI,
- au rayon de léconomie droit : nouveaux programmes de BTS,
- au rayon du BTS informatique de gestion : rénovation,
- au rayon de la didactique ».
4ème période septembre-octobre 1997 juin 2001 (n°78 à 112)
Il nous a paru inutile de scinder cette longue période car elle se caractérise par une évolution et non une révolution. Elle prend en compte la synthèse de létude conduite auprès dun échantillon dabonnés et de documentalistes.
Cette période se caractérise donc par :
- des apports scientifiques sur des problèmes dactualité sur lesquels les professeurs déconomie et gestion ne peuvent pas faire limpasse ; les thèmes sont traités soit sous forme darticles conséquents, soit sous forme de dossiers à lintérieur de numéros : à partir de 2001
seront publiés au moins 9 dossiers spéciaux « Les incontournables de ce deuxième millénaire »
- une place importante donnée à la pédagogie : dune part des articles relatifs à des expériences pédagogiques relatées par des professeurs et très souvent des cas créés par des professeurs, des IET, des membres du comité de rédaction, à partir - très souvent darticles de presse et dautre part des supports denseignement utilisables en classe. Lexamen des sommaires montre « visuellement » limportance donnée à la pédagogie ;
- un grand nombre darticles relatifs aux lycées professionnels : un des membres du comité de rédaction, C. Letemplier IET a joué un rôle important à ce sujet par les interviews quelles a menées, les articles quelle a rédigés ou portés à la connaissance des lecteurs ;
- une présentation améliorée : mise en page plus aérée, une fiche documentaire présentée après le sommaire et décrivant les points forts du numéro.
3-2 Rubriques
1ère période 1988-1991 (n°1 à 37)
Par rapport à la dernière période précédente de la revue intitulée « Techniques économiques », un éditorial figure dans tous les numéros à quelques exceptions près et les articles sont classés par rapport aux cinq rubriques de la revue précédente : actualité ; pratiques pédagogiques ; dossier ; didactique ; espace documentaire, en plus de léditorial.
Apparaît comme nouveauté une rubrique « Dans le prochain numéro » indiquant deux titres des articles à paraître.
2ème période 1992-1994 (n°38 à 61)
Cette période apparaît un peu comme transitoire par rapport à la nomenclature des rubriques : éditorial, tertiaire a repéré, rencontré, lu, visionné, pédagogie, documents (un récapitulatif dans le n°61 des articles parus de janvier 1994 (n°38 à 57) montre par exemple les caractéristiques de cette période).
3ème période 1994-1997 (n°62 à 77)
De nombreuses rubriques apparaissent dans les sommaires mais on peut les regrouper autour de trois axes : un axe informatif de type administratif, un axe scientifique, un axe pédagogique et didactique très largement représenté par des innovations et pratiques pédagogiques, des supports denseignement.
4ème période septembre-octobre 1997 juin 2004 (n° 78 à 112)
Cette période révèle le thème majeur qui sera développé : « Tertiaire va accorder à Internet et à ses retombées pédagogiques, organisationnelles, commerciales et stratégiques, la place qui doit être la sienne : articles de fonds, relations dexpériences, entretiens, visites de cybersites,
».
Seront également très développées les NTIC.
Les rubriques restent relativement constantes au cours de cette période bien quelles ne soient pas toutes représentées au sein dun même numéro.
3-3 Exemples de sommaires
Il est intéressant de visualiser lévolution des rubriques des sommaires, bien que dans le même numéro toutes les rubriques ne soient pas représentées.
Période 1Période 2Période 3Période 4EditorialEditorialEditorial EditorialTertiaire
- a repéré au BO
- a rencontré
- a lu
- a visionné, etc.Tertiaire
- a repéré au BO
- a rencontré
- a lu
- etc.Tertiaire
- a repéré au BO
- a rencontré
- a lu
- a reçu, etc.Actualités InformationsActualité et /ou
Information
Informations pratiques/entreprisesActualité
Informations pratiques/entreprisesDossierDocumentsEtudes (1)Etudes (1)DidactiqueDidactiqueDidactique Pratiques pédagogiquesPédagogiePratiques pédagogiques
Innovations pédagogiques
Supports denseignementPratiques pédagogiquesEspace documentaireEspace documentaireDans le prochain numéroDans le prochain numéro(1) Les thèmes dactualité traités de façon approfondie, font lobjet dans le sommaire de la rubrique DOSSIER, suivi du nom dudit dossier et des titres des différents articles qui le composent.
Les trois exemples reproduits sont assez significatifs de cette évolution : sommaire du n°1 de la première période (annexe n°1) et le sommaire du n°78 de la 4ème période (annexe n°2) et dun numéro spécial parmi les nombreux édités significatifs de la liaison avec les études de cas dentreprises (annexe n°3).
4- Sujets traités et auteurs
4-1 La rubrique « Editorial »
A quelques rares exceptions près au cours des quatre premières années, tous les numéros de « Tertiaire » ont un éditorial dune page, voire plus, qui exprime les orientations de la revue :
- périodiquement, le bilan des enquêtes menées, la définition des axes qui seront privilégiés,
- annuellement, lexposé des points dancrages forts,
- mensuellement (ou tous les deux mois en fonction de la périodicité de la revue) les commentaires du thème jugé essentiel dans le numéro.
1ère période 1988-1991 (n° 1 à 37)
Léditorial du premier numéro situe la place de « tertiaire » dans lévolution dune revue qui a trente ans et qui a toujours été au service de ses lecteurs. Fondée en 1956 sous le titre « Bulletin dinformation économiques, techniques et pédagogiques » elle est devenue en 1963 « Lenseignement économique et commercial » et en janvier 1988 « Tertiaire » qui se veut plus vaste pour couvrir la richesse et la multiplicité des enseignements ».
Léditorial précise les orientations de la revue : « tournée vers lavenir, la revue jette aussi un regard sur le passé puisque lenseignement technique a 100ans et la revue a trente ans ».
Les éditoriaux des premières années,
- sorientent résolument vers lespace européen, les enseignements chez les partenaires de la Communauté européenne afin dapprécier les similitudes et les différences de chacun, posant déjà le problème de léquivalence des diplômes,
- proposent un premier bilan et une réflexion sur les nouveaux programmes de formation et les épreuves dexamens qui les sanctionnent,
- traitent des problèmes dactualité auxquels sont confrontées les entreprises, la gestion de la production, la systémique, etc.
- présentent certains aspects didactiques : sujets de concours de recrutement des professeurs pouvant être utilisés,
. dans les classes des élèves ou étudiants comme léditorial du n° 18-19 qui précise que certains de ces textes (annexe n°3), pouvaient être exploités en totalité dans les classes préparatoires aux BTS et partiellement dans les classes des baccalauréats professionnels et technologiques et pour faciliter lutilisation des sujets et corrigés, une grille récapitulative analysait les relations entre les travaux demandés et les référentiels des formations,
. dans la formation des maîtres (le n°33 qui sadresse en 1991 aux jeunes professeurs et aux lecteurs fidèles de la revue marquera la formation de plusieurs générations de jeunes enseignants dans les MAFPEN et les IUFM),
- sollicitent périodiquement les lecteurs en leur demandant leurs contributions, leurs suggestions.
2ème période 1992-1994 (n°38 à 61)
Le premier éditorial est sous le double signe « innovation-rénovation » : « Tertiaire » innove en inaugurant deux rubriques : Tertiaire a repéré au B.O. et Tertiaire a rencontré.
Ensuite « Tertiaire » se fait lécho de la rénovation des lycées et de la mise en place du nouveau baccalauréat technologique série Sciences et technologies tertiaires (STT), qui se déroule selon la procédure décrite dans les deux numéros 36 et 37. De nombreux éditoriaux des années 1992 et 1993 traitent des points suivants :
- principe de la réforme exposés par Mr Cenat, IGEN, doyen du groupe économie et gestion, (n° 47 janvier 1993) ;
- référentiels et guides daccompagnement pédagogiques, P.N.F., centres de ressources tertiaires créés par la DLC, (n° 44) ;
- réflexion sur la préparation des nouvelles épreuves dexamen (n° 51, 58, 61, etc.) ;
- plan de communication en direction de ceux qui jouent un rôle dans lorientation et la motivation des élèves (n° 50).
Enfin « Tertiaire » reste fidèle aux problèmes pédagogiques dactualité : alternance lycées-entreprises (n°49), activités en milieux professionnels (n° 51), tout comme elle se préoccupe de la réussite aux concours de recrutement de professeurs en rappelant les modalités de formation et en indiquant la date de publication des rapports de jurys (n° 55).
3ème période 1994-1997 (n° 62 à 77)
Le premier éditorial de cette période présente parmi les 158 décisions du Ministre prises dans le cadre du nouveau contrat sur lécole, 4 éléments concernant lenseignement technique : les passerelles, les formations complémentaires courtes et adaptées à lemploi, la recherche dune complémentarité avec lapprentissage, la définition des objectifs, contenus, durée des stages en entreprises.
Citons parmi dautres éditoriaux : la rénovation du tertiaire administratif en L.P. et LEGT, les résultats de la première session du bac STT, la poursuite détudes valorisante pour les élèves de baccalauréat professionnel et de STT, la présentation des 30 innovations pédagogiques en cours, le multimédia et la synthèse de la dernière enquête de satisfaction des lecteurs.
4ème période septembre-octobre 1997 juin 2004 (n° 78 à 112)
Pour répondre à des souhaits formulés précédemment (un plus grand nombre darticles pour les lycées professionnels), le premier éditorial de cette période fait le point sur lenseignement tertiaire professionnel.
Les éditoriaux de cette période sont essentiellement rédigés autour des points suivants : les nouvelles technologies de linformation et de la communication (NTIC), les rénovations des diplômes, les problèmes pédagogiques, les thèmes fondamentaux des enseignements déconomie et gestion, les autres problèmes dactualité qui se posent aux entreprises et qui sont aussi source denseignement.
4-2 Articles techniques
Comme le traduisent les sommaires et les éditoriaux, les articles peuvent être regroupés autour de cinq axes :
1 Lactualité, dune part administrative (parution au BO), dautre part économique, juridique, commerciale, comptable, technologique (articles de presse notamment des revues, voire des journaux) : Le nouvel économiste, lExpansion, les Echos, lUsine nouvelle, Bref du CEREQ, lObservateur de lOCDE, les Notes Bleues du Ministère des finances,Sciences humaines, Travail, Liaisons sociales, les Petites affiches, la Semaine juridique, la revue de la concurrence et de la consommation, Challenge, Marketing magazine, le Bulletin de lacheteur, la revue française de comptabilité, la revue fiduciaire comptable, Toshiba information, Mémoires optiques et systèmes, PC professionnel, Réseaux et télécoms, Internet professionnel, 01 réseaux, Info PC, Windows news, le journal du NET, Micro hebdo, etc.
2 Les entreprises : la rubrique « Tertiaire a rencontré », montre la diversité des personnalités interviewées dont on ne peut pas donner une liste exhaustive. Tout au plus peut-on citer depuis 1992 quelques noms de dirigeants, de responsables de léducation nationale, de présidents dassociations dans lordre chronologique des entretiens, des témoignages :
- Agnès Saulnier, chargée des relations avec lEducation nationale au sein de la direction générale de France Télécom,
- Henri Longeot, vice président de lAFDET, directeur de la publication de la revue « lEnseignement technique »,
- Janine Paradis, directrice déléguée de lAFDET,
- Danièle Ternot-Roussel responsable du service de la communication à la Documentation française,
- J.P.Carron, ingénieur en chef à lINPI, G. Maire, conseiller de lInstitut de lEntreprise et de lINPI, P.F. Willoquet, responsable sensibilisation à la propriété industrielle,
- J. Leaute, rédacteur en chef des notes bleues,
- Annie Sadarnac, présidente de lAssociation des professeurs de secrétariat de lenseignement public,
- C. Bialès, président de lassociation nationale des professeurs de sciences et techniques économiques,
- Elisabeth Morin, Directrice du CNED de Poitiers,
- Monique Tricart, déléguée responsable de la revue Le livre de lannée (après un contact pris par J.L. Cenat IGEN doyen du groupe économie et gestion,
- Françoise Berho, IGEN à propos du nouveau référentiel droit/économie de la plupart des programmes de BTS,
- André Giletta, IGEN, à propos du BTS des professions immobilières,
- Bernard Chauvois, à propos de la rénovation du BTS informatique de gestion,
- Yves Michel, IA IPR à la direction du personnel et des relations sociales EDF-GDF où il est détaché,
- Christian Raulet, IGEN, et B. Balageas, responsable de la pédagogie au sein de lAFT-IFTIM (Association française pour le développement de la formation dans les transports Institut de Formation aux Techniques dImplantation et de Manutention),
- Pierre Clave, Directeur du CERVOD (Concours dEtudes et de Réalisation pour la Valorisation des Outils Didactiques),
- C. Mainget, directeur de la communication du groupe MAIF,
- A. Christophe, coordinatrice du dispositif innovation et valorisation des réussites de lAcadémie de Paris, créé en application du nouveau contrat pour lécole
- Marc Deby, Directeur de lInstitut National de la Consommation (INC),
- Michel Edouard Leclerc,
- M. Ruhe de Philips,
- M. Bernard Stecher de Siemens,
- M. Mettinger, délégué académique aux relations internationales et à la coopération et Me Dubier, chargée de mission aux relations internationales au sujet des classes européennes en L.P.
3- Les apports scientifiques dans les différents domaines de léconomie et gestion. Citons à titre dexemples :
- en économie/droit : la qualité, un impératif pour lindustrie ; zéro papier ; le taylorisme nest pas mort ; etc. ;
- en comptabilité gestion : la gestion assistée par ordinateur ; analyse de la rentabilité et de la productivité ; etc. ;
- en mercatique : de limage de lentreprise à la stratégie de limage ; la création publicitaire ; etc. ;
- en communication : enseigner la communication professionnelle, pourquoi, pour qui, comment ? etc. ;
- en informatique : la recomposition des métiers de base en informatique ; internet ; etc.
4 La pédagogie et la didactique
- les pratiques pédagogiques et supports denseignement construits à partir de stages en entreprises et de plus en plus en dernière période de la revue à partir darticles de presse : analyse stratégique dun portefeuille dactivités, projet pédagogique sur internet, etc. ;
- des éléments plus méthodologiques : construire des études de cas, lapprentissage de lautonomie, la mise en uvre dun enseignement modulaire en L.P., aller au cur de la pédagogie de projet, etc.
5 Les éléments bibliographiques : le comité de rédaction demande aux lecteurs de différencier les articles recommandés par le comité de rédaction et ceux cités par les lecteurs.
4-3 Les auteurs
Il conviendrait dajouter à la typologie des auteurs dressée pour « Techniques économiques dans la deuxième partie, les personnalités suivantes : les formateurs dIUFM, les professeurs de chaire supérieure, les auteurs des articles des revues citées, les personnes interviewées, des personnalités du CNRS, de la chambre de commerce et dindustrie de Paris, un consultant de gestion de production, un magistrat honoraire, un « thésard », etc.
On notera que dans les dernières périodes, des membres du comité de rédaction rédigent de nombreux articles.
Il faut signaler la participation de très nombreux IGEN, ou chargé de mission dinspection générale, dIA IPR, ou de professeurs qui sont devenus IGEN ou doyen du groupe IGEN EG. Sont à citer (par ordre alphabétique) : Mesdames et Messieurs F.Berho, J.C. Billiet, J. Breuil, J.L. Cenat, B. Chauvois, A. Giletta, A. Grillon, A. Gouault, P. Paget, J.M. Panazol, C.Raulet, A. Robert, J. Saraf, A. Seré, C. Vuillet.
4 4 Croisement avec la revue TAS
En létat actuel des recherches, on ne peut guère citer que H. Longeot et J. Paradis de lAFDET.
Conclusion
Au cours des 16 années de publication, Tertiaire,
- sest fait lécho des modifications importantes de la société,
- a pris en compte lespace européen, tant au point de vue économique, juridique quéducatif = organisation comparative de lenseignement dans les différents pays de la Communauté,
- a été le pivot de la réflexion sur les nouveaux programmes et les épreuves dexamen qui les sanctionnent ; elle a largement contribué, par ses nombreux articles, au succès de la mise en place de la série du bac Sciences et technologies tertiaires.
Dans le dernier numéro de « Tertiaire » en avril 2004 est insérée une lettre du nouveau rédacteur en chef pour informer les lecteurs de la nouvelle formule créée à la rentrée sous un nouveau titre « Economie et management ».
Josette Favier
Septembre 2005
ANNEXE N°1
REVUE « TERTIAIRE »
SOMMAIRE DU N°1 JANVIER 1988
Editorial
ACTUALITES
- Actualités comptables.
- Octroi de financement à une entreprise.
- Compte rendu dun stage : module sténographe rédacteur (Mr Dreano et Melle Mirabel avec la participation de B. Chauvois IGEN).
DOSSIER
- Lenseignement technique a cent ans.
- La revue a 30 ans.
- 1992 un espace sans frontières.
- Jurisprudence communautaire en matière de concurrence.
- Lenseignement technique commercial se fonde sur une langue rigoureuse.
- Négociation commerciale (Mrs Cazanova et Legrand).
- Informatique et enseignement.
DIDACTIQUE
- Les « en cours. Cas de comptabilité analytique (Melle H. Lorange).
- Sujet dexamen : nouveau BTS bureautique et secrétariat, session 1987, Châtellerault.
ESPACE DOCUMENTAIRE
- Fiches bibliographiques.
- Revue de presse.
- Tertiaire a reçu.
- Vu à la librairie du CNDP.
- Mots croisés.
DANS LE PROCHAIN NUMERO
- Lenseignement de la bureautique dans les lycées.
- 1992 : 30 ans de communauté jusquà lEurope des 12.
ANNEXE N°2
REVUE « TERTIAIRE »
SOMMAIRE DU N°78 SEPTEMBRE-OCTOBRE 1997
Editorial
- Tertiaire a repéré au BO.
- Tertiaire a lu : Lenseignement modulaire en BEP.
- Tertiaire a reçu : Le projet de loi de finances sur CD ROM.
ACTUALITE
- LUNICEF et lOIT sassocient contre le travail des enfants.
- Spécial juridique et social : les cinq changements de 1996.
- Le secrétariat : une profession qui sait sadapter.
- Une nouvelle épreuve aux baccalauréats professionnels secrétariat et comptabilité (article publié dans le n° 77)*.
ETUDES
- Le salarié est-il un citoyen à part entière ? (article publié dans le n° 77)*.
- Le piratage des logiciels.
- La vidéosurveillance dans lentreprise.
- Le tout objet : des concepts pour apprendre à mieux utiliser les logiciels de bureautique.
- Le « nomadisme, ça se travaille ».
- La diversité culturelle.
ENTREPRISES
- Lart de savoir souffler ses bougies.
- La politique des ressources humaines dans lentreprise ELF.
PRATIQUES PEDAGOGIQUES
- Construire une étude de cas.
SUPPORTS DENSEIGNEMENT
- Un exemple de recherche en didactique de léconomie et gestion : le fonds de commerce.
- Les normes de travail et les échanges.
- Mathématiques appliquées à la gestion.
- Industrie, distribution : le nouveau rapport de force.
- Enseigner la communication professionnelle Pourquoi ? Pour qui ? Comment ?
- La théorie des intelligences multiples.
- Du gestionnaire de fichiers
au SGBDR.
* Les deux articles publiés dans le numéro 77 sont reproduits ici dans leur intégralité, à la suite derreurs intervenues dans le numéro de mai-juin 1977.
ANNEXE N°3
REVUE « TERTIAIRE »
SOMMAIRE DU N°18-19 DECEMBRE-JANVIER 1990
« SPECIAL DIDACTIQUE »
Editorial Pieurelec TP de gestion, section technologie, 1988.
Audiophone CP CAPET, section technologie, 1989.
Conseil Orga CP CAPET, section technologie, 1989.
Opal CAPET, section technologie, 1989.
Arcades PLP 2, Vente, 1989.
Calmets (extraits) PLP 2, communication administrative et bureautique, 1989.
Pacofi (extraits) - PLP 2, communication administrative et bureautique, 1989.
Heller (extraits) CAPET A, économie et gestion administrative, 1989.
SA Franver CAPET B, économie et gestion comptable et financière, 1989.
SME - CAPET B, économie et gestion comptable et financière, 1989.
Dans le prochain numéro :
- Le droit de la télématique
- Etude dun marché extérieur : les Pays-Bas.
QUATRIEME PARTIE : « Economie et management » (2005-
)
1- Lieux de consultation des archives
La consultation de cette revue dont le nom a changé 5 fois entre 1956 et 2005, sest faite à la BnF, site François Mitterrand mais il aurait été possible dexploiter lensemble de cette publication au Ministère de lEducation Nationale, CERPET, Département des Sciences et techniques économiques, Bt Eiffel, 96 Bd Bessières 75017 Paris.
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
A ce jour (janvier 2005), seul le premier numéro de la revue est paru : il porte le numéro 113 pour bien montrer la continuité avec le titre précédent « Tertiaire » « mais [
] marqué déjà par son nom [Economie et management] la filiation avec cette nouvelle discipline qui devient un socle commun aux enseignements de gestion » (extrait de la lettre aux collègues inséré dans le dernier numéro de Tertiaire).
La périodicité annoncée sur la page de couverture du premier numéro est de quatre par an. Le nombre de pages de ce numéro est de 80. La revue est éditée par le SCEREN-CNDP qui en assure aussi la diffusion par abonnement ou par vente à lunité.
3- Evolution éditoriale
La revue est dorénavant structurée autour dun comité dorientation qui en fixe les grands axes et dun comité de rédaction qui les met en uvre. Le comité dorientation est présidé par Claude Nava, Inspecteur général déconomie et gestion. Le comité de rédaction comprend un rédacteur en chef, Hervé Kéradec, et une adjointe, Françoise Vigier. Les autres membres sont des intervenants en lycées professionnels, lycées denseignement général et technologique. Ils représentent les différents domaines de lenseignement de léconomie et gestion (administratif, comptable, commercial, informatique et économie-droit). Ils sont responsables des nouvelles rubriques de la revue : en pratique, portrait, perspectives, veille juridique, enseignement professionnel. La diversité de ses membres semble être guidée par une garantie déquilibre entre les sujets traités.
3-1 Périodes
Puisque cest le début de ce nouveau titre, nous nous situons dans la première et seule période existante.
3-2 Rubriques
Contrairement aux trois parties précédentes de la vie de cette revue, la page de couverture met en évidence le titre du dossier central, ainsi quune autre rubrique du numéro.
« Les nouvelles rubriques répondent aux besoins spécifiques des enseignants : disposer de dossiers transversaux sur des thèmes majeurs, confronter des pratiques pédagogiques, mieux connaître certains parcours professionnels accessibles à nos élèves
Economie et management réalise pour les enseignants une véritable veille informationnelle et pédagogique (extrait de la lettre insérée dans la revue Tertiaire doctobre 2004).
Quatre rubriques aisément identifiables se retrouveront, selon les rédacteurs, dans tous les numéros. Reprenons ce quen disent les responsables de cette revue dans le numéro 113.
« Le DOSSIER est le cur du numéro. Il traite dune question dactualité, la situe dans lhistoire de la problématique, en montre les ruptures et les interrogations. Un article de synthèse rappelle les fondamentaux, des universitaires et des professionnels de haut niveau révèlent les pratiques des entreprises et les approches théoriques les plus actuelles. Des interviews, des articles, des témoignages visent à aborder les thèmes du dossier sous ses aspects économiques, managériaux, gestionnaires, juridiques
La rubrique EN PRATIQUE répond à une ambition pédagogique et didactique. Elle propose des séquences pédagogiques pour la classe, des contributions variées sur le renouvellement de la didactique [des] disciplines, avec le souci dune application possible à tous les niveaux denseignement.
DES PERSPECTIVES traite des questions les plus fondamentales sur lavenir de léconomie et gestion [et informe] sur les évolutions des champs scientifiques des disciplines, les innovations pédagogiques, la vie de linstitution.
[Sera également] proposé le PORTRAIT dun spécialiste, technicien, qui a commencé sa formation dans les voies professionnelle ou technologique du secteur tertiaire. Ces multiples parcours montrent la diversité et la richesse des métiers auxquels ces voies peuvent mener. Un portrait pour aider [les] élèves à sorienter, en connaissant mieux les métiers quils ambitionnent.
Enfin, NOTE POUR VOUS donnera toutes sortes dinformations ponctuelles, annonce dévènements, notes de lecture, présentation de pages Internet pour les enseignements déconomie et gestion ».
3-3 Exemple de sommaire
Est reproduit celui du seul et premier numéro 113 actuellement publié de cette nouvelle série. (annexe n° 1).
4- Sujets traités et auteurs
Le premier DOSSIER « Commerce, la nouvelle donne » permet de comprendre « comment la gestion de la relation client (GRC) bouleverse la gestion des équipes de vente, le rapport des entreprises à leurs clients et bien dautre aspects de la mercatique de lentreprise. Il sagit dune approche majeure dans la rénovation des BTS commerciaux. Les prochains dossiers concerneront les enjeux de lIntranet dans lentreprise, puis les nouvelles pratiques managériales ».
EN PRATIQUE consacre 4 articles relatifs à des champs disciplinaires et à des niveaux denseignements différents :
- un nouveau programme pour 2005 présente la structure générale du programme déconomie pour la classe de première du nouveau baccalauréat,
- la messagerie électronique est répertoriée dans la discipline comptabilité et le niveau BTS,
- contrat et force majeure propose une explication pédagogique en droit, adaptable du lycée professionnel au niveau BTS,
- la politique de formation du personnel présente des activités de secrétariat en terminale BAC PRO à partir dun stage à lAir liquide.
LE PORTRAIT est celui dun assistant principal dans un cabinet dexpertise comptable qui a parcouru un chemin de formation du niveau 5 (BEP) au niveau 3 (BTS).
LES PERSPECTIVES de ce numéro sont relatives à la rénovation de la filière commerciale, un des grand chantiers de linspection générale. R. Maniak, IGEN, chargé de cette filière, expose lintérêt du nouveau BTS management des unités commerciales, de la rénovation du BAC PRO vente et des BTS commerce international et communication des entreprises.
Le titre du deuxième article « Le tertiaire est-il soluble dans linnovation ?» a une valeur daccroche pour présenter linnovation pédagogique.
Le dernier article « Enquêtes informatiques : les nouvelles dispositions civiles et pénales » est justifié par laccélération des lois et conventions traitant des enquêtes informatiques.
NOTE POUR VOUS présente 5 fiches bibliographiques en économie-droit et deux sites Internet, lun présentant le CERPET et lautre le site Légifrance permettant laccès gratuit à lensemble du droit applicable au territoire français.
La dernière page de la revue présente une fiche documentaire des cinq dossiers du numéro et annonce les thèmes des trois prochains numéros.
Les auteurs des articles sont professeurs de LEGT, dIUT, maître de conférences à la faculté de droit et sciences politiques, IGEN.
5 - La rubrique « Editorial »
Nous préférons donner la parole au président (Claude Nava Inspecteur général de lEducation nationale) et au rédacteur en chef (Hervé de Kéradec professeur à lENC-Bessières) plutôt que de paraphraser léditorial quils ont co-signé :
« ECONOMIE et MANAGEMENT succède à Tertiaire pour mieux répondre aux attentes de ses lecteurs fidèles et des jeunes professeurs qui vont exercer un métier captivant mais exigeant [
]
« ECONOMIE et MANAGEMENT ambitionne dêtre une revue à la fois scientifique, didactique et informative. Elle veut également être un support privilégié des rénovations en cours afin que les collègues disposent de véritables dossiers pouvant les aider à aborder des aspects clés de ces rénovations, quel quen soit le niveau, du BEP au BTS [
].
« ECONOMIE et MANAGEMENT est une revue vivante et en évolution. Si vous souhaitez participer à son développement, réagir sur le dossier, écrire un article sur une pratique pédagogique réussie ou autre question, nhésitez pas à nous contacter [
].
Conclusion
Par son nouveau titre, Economie et Management a voulu marquer que cette nouvelle revue voulait accompagner les changements dans les disciplines de lenseignement « tertiaire » par :
- de nouvelles rubriques,
- des séquences denseignement explicitées,
- des outils pédagogiques innovants.
Josette Favier
Septembre 2005
ANNEXE N°1
REVUE « ECONOMIE ET MANAGEMENT »
SOMMAIRE DU N°113 OCTOBRE 2004
DOSSIER
COMMERCE ? LA NOUVELLE DONNE
- La GRC, outil de fidélisation de la clientèle.
- Courbe de vie du client et GRC (également en ligne).
- Internet, outil de stratégie publicitaire.
- La mercatique sensorielle.
- Glossaire.
EN PRATIQUE
- Un nouveau programme pour 2005 (également en ligne).
- La messagerie électronique.
- Contrat et force majeure.
- La politique de formation du personnel.
PORTRAIT
- Nicolas Salmon, assistant comptable (également en ligne).
- Fiches métiers : assistant comptable, contrôleur de gestion.
PERSPECTIVES
- La rénovation de la filière commerciale.
- Le tertiaire est-il soluble dans linnovation ?
- Enquêtes informatiques : les nouvelles dispositions civiles et pénales.
NOTE POUR VOUS
- Ouvrages.
- Sites Internet.
ETUDE DE LA REVUE : « LE COURS COMMERCIAL »
(1939-1993)
1 Lieu de consultation des archives
Un lieu unique de consultation est la Bibliothèque nationale de France (BnF) depuis le premier numéro (5 octobre 1939) jusquau n°8 de 1992-93, qui doit être le dernier numéro édité par les éditions Foucher. En létat actuel de nos recherches auprès de léditeur, Foucher naurait conservé aucun exemplaire de ce fonds documentaire.
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
Ont été analysés 550 numéros, alors que théoriquement on aurait dû en consulter 768 pour les 54 années de publication. De nombreux numéros manquent pendant la seconde guerre mondiale, et de 1947 à 1952, aucun numéro nest archivé à la BnF. Depuis 1952, le dépôt légal ayant été appliqué, peu de numéros manquent. Enfin, à partir de 1975 la revue est scindée en deux publications mensuelles : Le cours commercial, option secrétariat et Le cours commercial, option comptabilité.
Cette revue pédagogique destinée aux professeurs enseignant le « commerce » dans les écoles préparant aux Certificats dAptitude Professionnelle (CAP), aux Brevets dEnseignement Commercial (BEC), sest ensuite adressée aux professeurs de Sciences et Techniques Economiques des Brevets dEnseignement Professionnel (BEP), aux Baccalauréats technologiques. Son originalité est davoir été créée par un éditeur (Foucher), bien implanté dans la fourniture des manuels scolaires de lenseignement technique. Elle a toutefois eu laval du Directeur général de lenseignement technique, H. LUC, qui a rédigé léditorial du premier numéro en 1939 sous le titre explicite de « Un encouragement officiel ».
Parmi les critères danalyse qui nous ont guidés dans cette étude, on peut retenir :
- le caractère pédagogique de la revue, le terme « pédagogique » apparaîtra sans discontinuer de 1939 à 1975 ;
- le caractère commercial de lenseignement, même si pendant la guerre 1939-1945 quelques numéros portent le titre denseignement « commercial et industriel » peut-être en raison de limpossibilité de parution dune autre revue du même éditeur intitulé « Le cours industriel » ;
- le nombre de pages, cest une revue de 32 pages, sauf pendant la guerre où le numéro bimensuel se limite à 12 pages. Certains numéros, dont le dernier de lannée scolaire qui publie toujours des sujets dexamen officiels et les corrigés, peuvent atteindre 44 pages ;
- la périodicité : cest une revue bimensuelle de 1939 à 1952, puis mensuelle à partir de 1952 ;
- le format : le même que « Le cours industriel » (23, 5x15, 5) jusquen 1967, puis 21x27 et 21x29, 7 en fonction de lévolution de la normalisation ;
- la publication : cette revue est éditée par les éditions Foucher ;
- la diffusion : en France et à létranger, essentiellement par abonnement et par vente au numéro.
3- Evolution éditoriale
En 1939, la création de cette revue part dun double constat :
- dune part, lenseignement professionnel fondé par la loi Astier (1919), est encore peu mis en place et quand cet enseignement existe, il est parfois inefficace et mal reçu ;
- dautre part, les perturbations de tous ordres rendent difficile en 1939 lactualisation des connaissances des professeurs.
Cette revue se donne une triple finalité :
- finalité pédagogique, en permettant une actualisation des connaissances et en facilitant la préparation des cours ;
- finalité juridique et administrative, en reproduisant les textes de lois, de décrets, darrêtés relatifs à lenseignement commercial et en commentant une bibliographie actualisée ;
- finalité déchange, en ouvrant une tribune libre : appel aux contributions des professeurs sous réserve dune neutralité politique et religieuse.
Cette revue se présente donc en trois parties :
- partie générale : textes officiels concernant la profession et concourant à la défense des intérêts des enseignants ;
- partie pédagogique : conforme aux programmes officiels et fournissant toute la documentation nécessaire à la préparation des cours, en faisant appel à des « maîtres éprouvés » connaissant bien les examens et pour la plupart anciens élèves de lENSET ;
- tribune libre : où le professeur prend contact avec ses collègues, soumet ses suggestions personnelles et est informé des nouveautés pédagogiques (matériels, livres,
de Foucher).
Cette troisième partie sera présente pendant les années de guerre et ne sera pas reprise après.
3-1 Périodes
Les premiers critères retenus permettent didentifier 5 périodes :
Première période (1939-1947)
Le caractère pédagogique et le caractère commercial sont affirmés dans le titre :
- de 1939 à 1941, on trouve deux présentations différentes : le n°1 de 1939 titre « Enseignement technique. Le cours professionnel et commercial. Journal bimensuel des professeurs » et le n°1 de 1940 « Enseignement technique. Le cours commercial. Journal des professeurs » (les termes « professionnel » et « bimensuel » disparaissent) ;
- de 1941 à 1945, on note la présentation suivante : « Travail des jeunes et enseignement technique. Le cours commercial. Journal des professeurs de lenseignement commercial et industriel ». Toutefois, un seul numéro (n°5 de lannée 1941-1942) traitera des domaines industriels (mécanique, calculs et applications industrielles). Mais nous ne savons pas si cest, ou non, lédition « clandestine » de la revue « Le cours industriel » du même éditeur (cf. létude de la revue « Le cours industriel »).
La revue conserve son caractère bimensuel : 20 numéros, dont le dernier de lannée scolaire reproduit les sujets dexamens et comporte une table des matières récapitulant lensemble des articles de lannée classés par rubriques.
La revue comprend 32 pages, sauf à partir de 1942 où à cause de la pénurie de papier, les allemands « imposent à la presse périodique, y compris pédagogique, une limite de 12 pages par numéro ». En fait les éditions Foucher regroupent 2 numéros en 24 pages.
Nous rappelons que de 1947 à 1952 aucun numéro nest disponible à la BnF.
Deuxième période (1952-1966)
La revue devient mensuelle : elle comprend 10 numéros dont le dernier de lannée scolaire continue à reproduire les sujets dexamens officiels, ainsi que les corrigés avec la table des matières récapitulant les articles parus dans lannée. La couverture devient bleue en 1961et son titre est légèrement modifié : « Enseignement technique. Le cours commercial. Journal des professeurs de lenseignement commercial ».
Troisième période (1966-1975)
La revue reste mensuelle. Elle change de format en passant au format dit « commercial ». Elle change de couleur et devient violette. Le titre est légèrement modifié en 1968 pour la trentième année dédition : « Enseignement économique. Le cours commercial. Revue pédagogique mensuelle ». Ladditif « Enseignement économique », dans le même corps que le titre, traduit, à cette date, lévolution de lenseignement commercial.
La revue est organisée autour de six pôles :
- Editorial posant les problèmes dordre pédagogique ;
- Informations pédagogiques relatives aux différentes techniques audio-visuelles, commerciales, etc. ;
- Informations administratives telles que la normalisation des formats papiers ;
- Champs disciplinaires pour lesquels sont proposés des connaissances actualisées, des indications pédagogiques ou bien encore les principaux éléments pour une leçon, des textes, des questions et leurs corrigés, en français, techniques dexpression, initiation à linformatique, initiation économique, mathématiques, techniques administratives, commerciales et quantitatives de gestion ;
- Documentation économique permettant aux professeurs de compléter leur documentation personnelle et à partir de là, de construire des travaux pratiques et des travaux dirigés ;
- Epreuves dexamen commentées.
Quatrième période (1975-1982)
Lannée 1975 marque la scission de la revue en deux périodiques :
- une revue mensuelle de 8 numéros, Enseignement économique, le cours commercial option secrétariat,
- une revue mensuelle de 8 numéros, Enseignement économique, le cours commercial option comptabilité.
Ces deux revues ne feront pas ici lobjet de deux études distinctes car elles sont présentées de façon similaire et comprennent un tronc commun important (éditorial, revue de presse, informations, quatre champs disciplinaires identiques) et ne se différencient que par les sujets dexamen proposés (CAP et BEP de la discipline) et deux champs disciplinaires spécifiques. En revanche le français disparaît de la revue.
Cette quatrième période se caractérise aussi par une nouvelle présentation matérielle :
- la couverture de couleur (vert clair, vert foncé pour loption secrétariat ; vert clair et marron, puis bordeaux pour loption comptabilité), se déploie sur 3 pages dont la dernière repliée présente clairement le sommaire ;
- les articles sont reproduits sur des feuilles 21x29, 7 « volantes » qui permettent le classement par discipline (un article comprend toujours deux pages ou un multiple de deux pages pour autoriser larchivage par domaine) ;
- les couleurs (même si elles évoluent au cours des années) permettent de distinguer léditorial, la revue de presse, les champs disciplinaires, les sujets dexamen.
Cinquième période (1982-1993)
Cette période est marquée par :
- la suppression de léditorial et de la revue de presse ;
- la modification du titre de certaines disciplines (on passe par exemple de la correspondance à la communication professionnelle, lapparition de nouvelles disciplines telles que linitiation
au BASIC qui devient Informatique, ou encore la suppression des institutions publiques en 1987 ou des mathématiques en 1991) ;
- la réduction des coûts de lédition en 1987 : désormais toutes les fiches sont blanches. On peut faire lhypothèse que ce changement est dû aux résultats de lenquête menée par les éditions Foucher. En1981 un questionnaire avait été inséré dans la revue. En 1982 léditeur remerciait les lecteurs des nombreuses réponses qui lui étaient parvenues et qui contribuèrent à améliorer la publication, tout en réduisant les coûts.
Il est à remarquer que tous les numéros de 1982 jusquen 92/93 ont dû faire lobjet dun dépôt légal à la BnF. Toutefois certains numéros nont pas été archivés à la BnF sans quon puisse en déterminer la cause (9 numéros en option secrétariat, 21 en option comptabilité) : tantôt une année manque, tantôt un ou deux numéros dune année sont absents.
3-2 Rubriques
Malgré les contraintes imposées pendant la seconde guerre mondiale, la revue a toujours conservé le cap dune revue pédagogique relative à lenseignement commercial et économique, proposant aux professeurs des informations actualisées et des supports de cours.
Première période (1939-1947)
Le sommaire est, sauf exception (n°5 de 1942), reproduit en première page de la revue. Il est immédiatement suivi des articles.
De 1939 à 1941, on trouve les rubriques classées en trois grandes parties : partie générale, partie pédagogique et partie documentaire (exemple en annexe 1 les rubriques du sommaire du n°1 de lannée 1940).
De 1941 à 1945, le sommaire sorganise autour des champs disciplinaires, des informations professionnelles et de la bibliographie toujours présente en quatrième de couverture.
N.B. Aucun dépouillement de 1947 à1952 car les numéros sont manquants.
Deuxième période (1952-1966)
La revue se recentre sur :
- les disciplines : selon les numéros, sont traités entre 10 à 15 champs disciplinaires ;
- les sujets dexamens, les corrigés et les éléments qui ont été pris en considération pour lévaluation. Ces sujets sont différents de ceux que lon retrouve dans le numéro spécial de fin dannée scolaire ;
- les conseils pédagogiques, notamment pour les débutants, ou bien encore des suggestions pour les cours à dispenser en début dannée, en fin dannée ;
- des cours entièrement rédigés « prêts à lemploi ».
Elle donne toujours des informations professionnelles et une bibliographie.
Troisième période (1966-1975)
La nouvelle finalité de la revue qui apparaît début 1966, est reformulée en 1968 par les éditions Foucher, c'est-à-dire lors de la trentième année dédition. Elle est justifiée par,
- lévolution de lenseignement et des diplômes : on est passé du B.E.C. au baccalauréat de technicien et du C.A.P. au B.E.P.,
- les conceptions nouvelles de la pédagogie qui se font jour : pour le nouvel enseignement des techniques commerciales, linitiation à la vie des entreprises ou bien lutilisation des moyens audio-visuels (radio, TV) ou encore la rénovation des programmes de français.
Quatrième période (1975-1982)
Léditorial pose les problèmes généraux de léducation, de la formation initiale, de la promotion sociale et de la formation continue. La revue de presse traite parfois, mais pas obligatoirement dinformations en relation avec léditorial.
Les informations administratives, juridiques, financières, économiques, sociales, culturelles, sont importantes.
Les champs disciplinaires suivent lévolution de lenseignement et des examens (CAP, BEP, Baccalauréat technologique, les différentes options). Deux domaines sont spécifiques aux options : sténographie dactylographie qui deviendra en 87/88 communication professionnelle et travaux pratiques et technologies pour loption secrétariat ; la rubrique comptabilité et informatique se présente sous lappellation travaux pratiques de comptabilité et dinformatique pour loption comptabilité.
Le tronc commun est constitué par mathématiques appliquées, correspondance, économie et droit, connaissances des entreprises et en 1982 économie familiale et sociale.
Cinquième période (1982-1993)
La revue comprend toujours le même nombre de pages (de 32 à 44 pages). Mais en labsence déditorial et de revue de presse, les informations sont plus développées, et certains champs disciplinaires, notamment linformatique et les travaux pratiques, ont un nombre de pages plus important.
On assiste aussi dès 1987 à la suppression de la connaissance des institutions publiques, de la connaissance des entreprises et des mathématiques appliquées en 1991.
En revanche dautres disciplines apparaissent : organisation et suivi des activités, action commerciale. La présentation est plus claire quant au fond et quant à la forme : typographie des titres, encadrés des capacités à mettre en uvre, des niveaux de classes où le cas proposé est exploitable, etc.
3-3 Exemples de sommaires
Les sommaires traduisent lévolution de la revue.
Première période (1939-1947)
Nous reproduisons le sommaire du n°1 de la deuxième année de publication (28 octobre 1940) auquel nous avons ajouté les noms des auteurs qui ne figurent pas en première page (annexe n°1). Pour cette période le sommaire figure en première page. Il est fidèle à la finalité exposée par Foucher.
Aucun dépouillement nest possible pour la période 1947-1952 en raison de labsence des exemplaires de cette période à la BnF.
Deuxième période (1952-1966)
Le sommaire ne présente plus le classement précédent mais sorganise autour des différents champs disciplinaires, des épreuves dexamen, des informations professionnelles, dune bibliographie (essentiellement des ouvrages des éditions Foucher).
Troisième période (1966-1975)
Les sommaires ne sont plus reproduits sur la page de couverture. Nous reproduisons le sommaire du n°1 de lannée 1968, qui nest quun exemple (annexe n°2). Il ne comporte pas la totalité des rubriques de lannée (voir annexes n°3 et 4). Dans dautres numéros seront traitées les informations pédagogiques et administratives, linitiation et la documentation économique.
Quatrième période (1975-1982) et cinquième période (1982-1993)
Sous réserve des modifications de rubriques que nous avons signalées précédemment, les sommaires se présentent toujours de la même façon sur la troisième page de couverture (annexe n°5).
4- Sujets traités et auteurs
Seul le n°1 de la revue en 1939 fait état dun encouragement officiel mais il nest pas neutre de constater que parmi les auteurs des articles et des manuels proposés en bibliographie, de nombreux rédacteurs sont devenus inspecteurs généraux déconomie et gestion (Mrs Court, Grillon, Renon, etc.). Les éditions Foucher ont toujours été en relation avec linspection générale. Dailleurs lors de la mort subite de H.Court, lété 1982, Bernard Dubois, Directeur de Foucher, fait publier le texte de lallocution prononcée par J. Leurion, IGEN, et fait état des divers projets dont il sétait entretenu lui-même avec H.Court alors que rien ne « pouvait supposer que ce dernier ne pouvait les mener à terme ».
Comme les autres revues réalisées par le CERPET, le cours commercial des éditions Foucher a marqué par la qualité de ses articles un grand nombre de professeurs débutants et influencé par les réflexions pédagogiques et didactiques, les pratiques de lenseignement des sciences et techniques économiques.
4-1 La rubrique « Editorial »
Jusquen 1975 (sauf lexception du n°1 du 5 octobre 1939), il ny pas déditorial au sens strict du terme : « article émanant de la direction du journal ». Mais en revanche, on trouve à titre déditorial dans la partie générale de la revue, des articles émanant « dexperts ». A partir de 1982, « léditorial » est supprimé.
Le premier numéro de la revue comprend :
- léditorial au sens strict, celui de Foucher,
- léditorial de H.Luc, Directeur général de lenseignement technique, « Un encouragement officiel ».
Au cours de la première période, 1939-1947, des éditoriaux figurent dans la partie générale sous la forme darticles demandés à des experts (voir ci-dessous). Ils sont généralement signés. Citons par exemple :
- « Lassurance sur la vie et le commerçant et lassurance sur la vie pour les enfants » par P. Daubian-Delisle, H.E.C.,
- « La réévaluation des stocks davant guerre et les provisions pour le renouvellement des stocks », par F.Sanson, expert comptable,
- « Lorientation professionnelle », article non signé.
Il ny a pas dautres éditoriaux avant lannée 1965-1966, mais nous navions pas les numéros entre 1947-1952.
Entre 1966 et 1975, la rubrique « éditorial » apparaît dans chaque numéro. Elle est quasiment toujours consacrée aux problèmes didactiques et elle est rarement signée. Citons par exemple « Réflexions sur la comptabilité », « Pour une réforme du plan comptable », « Nuages sur les enseignements de léconomie », « Les métiers qui se transforment », « Lenseignement des techniques commerciales », « Peut-on alléger les programmes ? », « Linitiation à la vie des entreprises », « Léconomie et lorganisation de lentreprise », etc.
De 1975 à 1982 léditorial existe toujours mais nest jamais signé. Il traite toujours des problèmes pédagogiques sur des thèmes précis « Lesprit nouveau de la correspondance », « Les matériels du traitement de textes », « Le plan comptable révisé », ou encore des problèmes plus généraux : « Léchec », «Informatique et éducation », « Laménagement du second cycle des lycées ».
4-2 Les sujets techniques traités et croisement avec la revue T.A.S.
Quelles que soient les présentations des numéros, et si lon fait abstraction de certains numéros édités pendant la seconde guerre mondiale, la revue a toujours privilégié pendant 54 années :
- un axe pédagogique organisé autour des disciplines, les articles ont certainement contribué à faire dispenser un enseignement de qualité ;
- des informations permettant une actualisation des connaissances des professeurs, une connaissance de lévolution des disciplines, les exigences des examens. Ainsi est-on passé, par exemple,
. de la comptabilité, aux techniques quantitatives de gestion ;
. de la mécanographie, à linformatique ;
. de la rédaction commerciale, aux techniques dexpression professionnelle ;
. de la sténographie et de la dactylographie, aux techniques administratives ;
. du bureau commercial, aux travaux dirigés ;
. du commerce, aux techniques commerciales ;
- des éditoriaux (jusquen 1982) relatifs aux problèmes généraux de léducation en formation initiale et continue (après la parution des lois de 1971) ;
- la bibliographie essentiellement Foucher, dont les auteurs de manuels sont des professeurs confirmés, des experts renommés.
La comparaison de la table des matières de deux années complètes darticles que la revue publie chaque année, celle de 1953-1954 (annexe n°3) et celle de 1968-69 (annexe n°4), traduit bien et la continuité et lévolution des sujets traités. On peut faire la même remarque jusquen 1993 en confrontant des sommaires car à partir de 1975 les éditions Foucher ne publient plus en fin dannée, la table des matières des 8 premiers numéros de lannée en cours.
La présentation des articles correspond à deux finalités :
- pour un thème du programme, on trouvera les connaissances à donner aux élèves et jusquen 1975 le texte est souvent complété par des questions à poser aux élèves, des exercices suivis des réponses et des corrigés. Il peut être précédé dun avertissement de lauteur, par exemple en mathématiques, il est précisé que «les fiches ne constituent pas un cours mais permettent daborder certaines notions et applications » ;
- dans dautres cas, larticle correspond à une ou plusieurs séquences que lon peut immédiatement appliquer en classe.
Une originalité à souligner de 1975 à 1982 : la présence dune revue de presse. Un dépouillement systématique de toutes les revues a permis de dégager que des problèmes dactualité sont ainsi traités,
- essentiellement à partir de « Léducation », « LUniversité syndicaliste », « LApprentissage Public » du syndicat SNETAA des professeurs de lycées professionnels, « La revue française de pédagogie » ;
- plus ponctuellement et en fonction du sujet, à partir de « Lentreprise », « Secrétariat et pédagogie », etc. On trouve également deux articles de L.Géminard Inspecteur général : le résumé de son intervention devant les inspecteurs généraux à Sèvres (janvier 1978) et « Linspection dans les rouages de la décentralisation en vue dun choix » (décembre 1978).
Nous navons repéré aucun article provenant de la revue Technique Art Science. Cependant un rapide croisement des auteurs des deux revues conduit à la conclusion que peu dauteurs de cette revue ont écrit des articles dans la revue T.A.S.
4-3 Les auteurs
Les éditions Foucher ont toujours cherché à sentourer dexperts, danciens élèves de lENSET, de professeurs chevronnés de Paris et de province, dexperts comptables, de directeurs de grandes écoles, comme le prouvent les différents noms que nous citons dans la présente synthèse. Mais il faut distinguer leurs interventions dans deux catégories darticles,
- dune part les éditoriaux :
. de 1966 à 1965, quelques éditoriaux « commandés » à des experts sont signés et lon peut donner comme exemples « Lenseignement bancaire » par René Luche, membre du conseil général de la Banque de France, Inspecteur départemental de lenseignement technique et « La normalisation » par M.Lhoste, directeur général de lAssociation Française de Normalisation ;
. de 1966 à 1975, deux éditoriaux sur sept sont signés : par exemple M.Seguy, professeur dENNA et M. Perrochon qui ne précise pas son titre ;
. de 1975 à 1982 aucun éditorial nest signé et à partir de 1982 la rubrique éditorial disparaît ;
- dautre part les articles relatifs aux domaines disciplinaires. Une règle dor à quelques exceptions près : les éditions Foucher ont cherché à fidéliser leurs auteurs sur plusieurs années, voire plus de 10 ans.
De 1939 à1975 et sans faire un relevé exhaustif, on peut citer en,
- Français : Me Perrin-Rey, professeur au Lycée E.Dubois à Paris, jusquen 1972, puis Me Bercière ;
- Anglais : Rolland Lemoine, directeur de lESC de Rouen, jusquen 1975 ;
- Allemand : L. Cordier ancien élève de lENSET, professeur au Lycée technique de Limoges jusquen 1975 ;
- Espagnol : R. J. Michel, agrégé de luniversité, jusquen 1975 ;
- Sténographie : C. Dejax, S. Peyron, F. Chambon, Me Flachat, jusquen 1975 ;
- Mathématiques : Me Pascal-Falguières, professeur au lycée de Sèvres pour quelques numéros ;
- Rédaction professionnelle : J. R. ancien élève de lENSET ;
- Expression professionnelle : M. Audry, professeur de sciences et techniques économiques, de 1968 à 1975 ;
- Comptabilité : G. Saint Germes, expert comptable, professeur de lenseignement technique, jusquen 1975 ;
- Géographie : M. Lemoine, professeur au lycée Arago de Paris ;
- Economie politique : P. Bataillard ;
- Initiation économique : B. Aussiette puis G. Dufort, agrégé de lUniversité ;
- Techniques commerciales à partir de 1968 : W. Agéron, lycée technique de Roanne, jusquen 1975 ;
- Informatique : L. Abraham, professeur à lIUT dOrsay Saclay, à partir de 1968 jusquen 1975.
De 1975 à 1993, on relève également,
- Mathématiques appliquées : Me Barga-Mougo de 1981 à 1991 ;
- Economie-Droit : B. Aussiette de 1975 à 1983, Levèque, Messonet, et N. Dussart de 1983 à 1993 ;
- Comptabilité : M. Aubanel de 1977 à 1993, auteur seulement, puis chargé de la coordination et du suivi des articles demandés à différents auteurs ;
- Informatique : J. C. Grognet, associé dans les dernières années à M. Cazé ;
- Economie familiale et sociale : Me Blateyron-Dujoc de 1982 à 1993 ;
- Expression professionnelle : Me Chantal de 1985 à 1991 ;
- Institutions publiques : Me. Metrat de 1975 à 1984.
Conclusion
Cette revue est partie dun constat pessimiste en 1939 : « Cette instruction commerciale est difficile. Elle est souvent mal donnée, mal reçue. Trop de maîtres, trop délèves se contentent de peu quand il faudrait beaucoup, de vieux quand il faudrait du neuf, de superficiel quand il faudrait du précis » (H. Luc).
Cinquante années plus tard, en 1993, quelle conclusion en tirer ?
Cette revue, « Le cours commercial », a contribué à la formation des professeurs des lycées denseignement commercial, puis de sciences et techniques économiques,
- en les tenant informés sur des lois et règlements, des nouvelles disciplines, des nouveaux programmes, la création de nouveaux examens ;
- en leur fournissant une documentation actualisée ;
- en les aidant, notamment en début de carrière, par des éléments pour une leçon, des propositions de textes, de questions et de réponses, par des conseils pédagogiques simples ;
- en les faisant réfléchir sur lévolution des métiers, sur lévolution de la pédagogie.
On doit souligner la qualité des articles proposés mais on en peut pas sempêcher de penser aux « dérives » quà pu entraîner lutilisation non réfléchie de cette revue. Malgré les précautions dusage prises par les auteurs, les propositions faites ont pu devenir des « kits » de leçons reproduites sans aucune réflexion préalable.
Malgré cette restriction qui met en cause lutilisation de la revue et non sa valeur intrinsèque, « Le cours commercial » a marqué des générations denseignants grâce à un engagement très fort dun éditeur privé, les Editions Foucher, pour la formation des enseignants et des élèves de lenseignement technique et professionnel.
J. Favier
Septembre 2005
ANNEXE N°1
REVUE « LE COURS COMMERCIAL »
SOMMAIRE DU N°1, 2e ANNEE DU 28 OCTOBRE 1940
PARTIE GENERALE
- A nos lecteurs par Editions Foucher.
- Lenseignement bancaire par René Luche.
PARTIE PEDAGOGIQUE
- Français : P. Guerin, professeur EPCI Nogent/Marne
. Indépendance économique du paysan ;
. La navigation dans lantiquité.
- Calcul et applications commerciales : F. Sanson professeur de lenseignement technique.
- Commerce : L. Castor professeur ENSET Paris.
- Comptabilité : C. Burgod E. P. Suresnes.
- Sténographie : Me Régnier professeur E. P. S. Paris.
- Dactylographie : Me Régnier professeur E. P. S. Paris.
- Informations commerciales : Y. Court.
- Législation ouvrière : J. Massé Chef de bureau au Ministère de la protection industrielle et du travail.
- Correspondance commerciale : S. Lemoy.
- Allemand : R. Delacroix professeur E. H. Paris.
- Enseignement ménager : S. Fritsch Ecole professionnelle Paris.
- Notions dhygiène : S. Fritch Ecole professionnelle Paris.
- Epreuves dexamen.
PARTIE DOCUMENTAIRE
- Informations professionnelles.
- Bibliographie.
ANNEXE N°2
REVUE « LE COURS COMMERCIAL »
SOMMAIRE DU N°1, 30e ANNEE, OCTOBRE 1968
VINGT NEUF ANS APRES
EDITORIAL Lenseignement des techniques commerciales.
FRANÇAIS Me PERRIN REY
- Le français dans les classes de B.T.S. : Un texte dintroduction : lidée de civilisation. Un travail de composition française pour les classes de seconde : quelques éléments de correction.
TECHNIQUES DEXPRESSION PROFESSSIONNELLE Melle AUDRY
- Introduction. Indications pédagogiques concernant cette introduction. Thèmes des premier et second degrés. Comment utiliser ces thèmes pour lélaboration dun cours.
INITIATION A LINFORMATIQUE L.ABRAHAM
- Linformatique, quest-ce au juste ?
MATHEMATIQUES
- Préparation au C.A.P. et 1ère année de B.E.P. Classe de 1ère B.Tn. E. : pourcentages directs et indirects. Equation du premier degré. Collèges denseignement technique. Première année de préparation au B.E.P. : quelques indications sur le programme darithmétique.
TECHNIQUES QUANTITATIVES DE GESTION G. SAINT GERMES
- 1ère série : documents commerciaux et technique comptable élémentaire : thème : enregistrement de factures sur journal dachats. Confection dune traite.
- 2ème série : technique comptable approfondie : thème : coûts et résultats prévisionnels. Budgets de sections. Plan de financement.
TECHNIQUES ADMINISTRATIVES J.BRANDEBOURGER
- Courrier : prise en sténographie à la vitesse de 80 mots-minute et transcription directe à la machine à écrire. Texte dentraînement à la vitesse : 80 mots-minute.
TRAVAUX DIRIGES DE DROIT FISCAL A. DUSART
- Calcul de limpôt sur le revenu des personnes physiques (I.RP.P.) : éléments nécessaires au calcul. Exercice dapplication.
ANNEXE N°3
REVUE « LE COURS COMMERCIAL »
TABLE DES MATIERES ANNEE 1953-1954
(Extrait du n°10 de juillet/août 1954)
- Grammaire et français : (liste de 9 articles et exercices).
- Rédaction commerciale : (liste de 9 articles et exercices).
- Economie politique : (liste de 9 articles et exercices).
- Géographie : (liste de 9 articles et exercices).
- Calcul :
. C.A.P. (liste de 7 articles),
. B.E.C. 1er degré (liste de 9 articles),
. B.E.C. 2ème degré (liste de 4 articles).
- Comptabilité :
. C.A.P. (16 articles),
. B.E.C. 1er degré (8 articles),
. B.E.C. 2ème degré (2 articles),
- Sténographie :
. Prévost Delaunay (9 articles),
. Duployé (9 articles),
. Aimé Paris Guenin (9 articles),
- Dactylographie : (liste de 13 articles.)
- Organisation des entreprises : (liste de 9 articles).
- Anglais : (liste de 9 articles).
- Allemand : (liste de 9 articles).
- Espagnol : (liste de 9 articles).
- Informations professionnelles : (liste de 34 articles).
- Informations sociales et économiques : (liste de 4 articles).
- Examens : (liste de 2 articles).
ANNEXE N°4
REVUE « LE COURS COMMERCIAL »
TABLE DES MATIERES ANNEE 1968-1969
(Extrait du n°10 de juillet 1969)
- Editorial : (liste de 9 éditoriaux).
- Informations pédagogiques : (liste de 5 articles).
- Informations administratives : (liste dun seul article).
- Français : (liste de 7 articles).
- Techniques dexpression professionnelle : (liste de 12 articles).
- Initiation à linformatique : (liste de 9 articles).
- Initiation économique : (liste de 8 articles).
- Mathématiques : (liste de 17 articles).
- Techniques quantitatives de gestion :
. 1ère série : documents commerciaux et technique comptable élémentaire (7 articles) ;
. 2ème série : technique comptable approfondie. (7 articles).
- Techniques administratives : (liste de 13 articles).
- Travaux dirigés de droit fiscal : (liste de 3 articles).
- Documentation économique : (liste de 4 articles).
- Epreuve dexamen : (un seul article : B.E.P. 1969).
ANNEXE N°5
REVUE « LE COURS COMMERCIAL » option secrétariat
SOMMAIRE DU N°1 de septembre octobre 1975
EDITORIAL
REVUE DE PRESSE
INFORMATIONS
- Informations pédagogiques.
- Informations juridiques : le licenciement pour cause économique.
- Informations fiscales : aide fiscale à linvestissement
.
MATHEMATIQUES APPLIQUEES
- Partages proportionnels. G. BARUSSAUD.
CORRESPONDANCE
- La commande. G. MARIE.
ECONOMIE ET DROIT
- Initiation à léconomie : les régimes de prix.
- Initiation au droit : la femme mariée commerçante. B. AUSSIETTE.
CONNAISSANCE DES INSTITUTIONS PUBLIQUES
- La région. Me METRAT.
CONNAISSANCE DES ENTREPRISES
- Etude de cas : thème : lhoraire mobile. O. GIRAULT
STENOGRAPHIE
- Leçon de révision et entraînement portant sur les lignes de finales voyelles : crochets simples et détachés. Me MARIZY.
TRAVAUX PRATIQUES
- Exercices sur des problèmes simples de classement, de codification, de documents et de plannings. F. CHAMBON
EPREUVES DEXAMEN
- Epreuves données au C.A.P. Employé de bureau. Académie de Lille, session 1974.
4- ETUDE DES REVUES
DAUTRES DOMAINES TECHNIQUES
ETUDE DES REVUES : « PUBLICATIONS DE MONTLIGNON » « EDUCATION TECHNOLOGIQUE » (1990-2005)
1- Lieux de consultation des archives
La Bibliothèque nationale de France (BnF)
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
La revue sous le titre des « Publications de Montlignon », parait pour la première fois en janvier 1990. Sa parution est trimestrielle jusquen juin 1997, année de la fermeture du centre national de formation des professeurs de technologie situé à Montlignon dans le Val dOise (95). Le nombre moyen de pages avoisine cent pages en format 210 x 297. Elle est éditée par le centre national de formation de Montlignon avec le concours du CRDP de Versailles qui en assure sa diffusion. 32 numéros sont parus, dont 3 numéros hors série.
Une autre revue réapparaît en juin 1998 pour le même public, les professeurs de technologie au collège, et existe toujours en 2005 sous le titre « Education Technologique ». Le nombre moyen de pages et de quatre vingt dans un format 210 x 297. Sa parution est toujours trimestrielle. Elle est coéditée par les Editions Delagrave et le SCREN-CRDP de Versailles. 27 numéros sont parus entre 1998 et aujourdhui avril 2005.
59 numéros sont donc déjà parus pour satisfaire les besoins des professeurs de cette nouvelle discipline.
Le public auquel sadresse cette revue est essentiellement constitué des professeurs de technologie responsables de lenseignement de la technologie au collège, soit environ 19000 lecteurs potentiels.
3- Evolution éditoriale
Dés la création de la première revue, un comité de rédaction est constitué et affiché. Placé sous la responsabilité de la directrice du centre national de Montlignon qui forme des professeurs de technologie de collège, il comporte essentiellement des formateurs de ce centre. Le comité de rédaction sélargit (n°10) avec dautres professeurs formateurs du centre, dont deux sont plus particulièrement chargés de la maquette de la revue (A. Crindal et T. Priniotakis). A partir de ce numéro, la mise en forme de la revue passe par des moyens modernes de numérisation des documents, ce qui est perceptible au travers de lamélioration de la qualité des publications. Dans le n°14 sont créés deux postes de coordonnateurs.
A partir de juin 1998, lors de lapparition sous un nouveau titre de cette revue à destination des professeurs de technologie, un comité de rédaction représentatif est constitué dun universitaire, dun chercheur de lINRP de lancien comité de rédaction, de professeurs dIUFM, dIA IPR en charge de la technologie au collège, de professeurs de technologie de différentes régions de France et de membres du CRDP de Versailles. A ce comité de rédaction sadjoignent un directeur dédition, un rédacteur en chef (A. Sabbag ancien professeur du centre national de Montlignon en 1998-1999, puis ensuite D. Nibart professeur de technologie). Des chefs de rubriques sont nommés, ainsi que des responsables de la maquette et de la régie publicitaire, soit au total 22 membres.
La deuxième revue possède un comité scientifique dont la présidence est confiée à un inspecteur général de léducation nationale en sciences et techniques industrielles (P. Lebon) qui, avec J.L. Martinand professeur des universités et J. Lebeaume, maître de conférences, ont codirigé la rédaction du programme de technologie de 1996. Les présidents de deux associations de professeurs de technologie, lASSETEC et lAEAT, sont membres de ce comité, ainsi quun IA IPR STI chargé dune mission dinspection générale en technologie au collège (R. Cahuzac) et du président dhonneur de lassociation AFDET, Inspecteur général honoraire en sciences et techniques industrielles et ingénieur des Arts et Métiers (H. Longeot).
3-1 Périodes
Deux périodes seulement sont à distinguer. Elles correspondent dailleurs à la vie des deux revues. En effet il ny a pas de ruptures significatives lors de vie de chacune dentre-elles.
Durant la première période (janvier 1990-juin 1997), la revue qui est intitulée « Les publications de Montlignon », cesse de paraître à la fermeture du centre national de formation de Montlignon.
La seconde période (juin 1998-à ce jour 2005), et après une année dinterruption (juin 1997-juin 1998), une autre revue apparaît sous le titre « Education Technologique » en prenant le relais avec une ligne éditoriale similaire et un même public.
3-2 Rubriques
Pendant la première période correspondant à lexistence de la revue « Les publications de Montlignon » (1990-1997), les rubriques sont peu nombreuses et un éditorial précède les rubriques suivantes : actualités, projet, nouveautés à lexemple du deuxième numéro (annexe n° 1). Sajoutent progressivement dautres rubriques ayant pour titre « réflexion » et « documents » et traitant principalement de philosophie et de pédagogie. A titre dexemple nous publions les rubriques et la liste des articles du n° 14 datant du milieu de la vie de cette revue sur «Autour du concept despace» que nous avons classé dans la catégorie des thèmes participant à lacquisition dune culture technique et générale (annexe n° 2). Il est à noter que la rubrique projet est une constante.
La rubrique « bibliographie » qui apparaît très vite, comporte une analyse des ressources documentaires et des nouveautés parues et à disposition au centre de formation pour les formateurs et les professeurs stagiaires du Centre National de Formation de Montlignon (plus de 60 000 ouvrages et documents disponibles au centre de documentation), ceci en rapport avec le thème traité dans chaque numéro. Quant aux « nouveautés », il sagit aussi bien de descriptions de matériels, que de toute autre ressource documentaire : ouvrage, produit média et/ou multimédia, etc.
Pour la deuxième période avec la revue « Education Technologique » (1998-2005), si le n°1 comporte seulement quatre rubriques (éditorial, réflexion, entretien, dossiers), dès le n°2 les rubriques senrichissent et sélargissent à dautres : abécédaire, internet, infodoc, vu dailleurs, orientation, Euréka, lectures, brèves, courriers (annexe n°3).
Mais dès le n°5 et jusquà ce jour, cinq grandes rubriques subsistent régulièrement : éditorial, réflexion, abécédaire, dossier, technozoom (annexe n°4).
3-3 Exemples de sommaires
Lexamen des titres des articles figurant dans les différents sommaires, montre que la première revue a toujours tenu à traiter, avec un point de vue externe, de sujets en relation directe avec lévolution et lactualité de cette jeune discipline. Par exemple, en 1990, dans son premier numéro paru cinq années après la mise en place du nouveau programme de technologie au collège, la revue traite dun sujet essentiel au plan pédagogique et didactique, celui du projet (cf. annexe n°1).
En 1998, après la restructuration du programme qui sest produite en 1996, la seconde revue avec un nouveau titre et de nouvelles rubriques, donne aux professeurs de technologie quelques pistes de réflexion sur les quelques orientations clés de ce programme à partir dun thème (les scénarios dans le n°1 de juin 1998, annexe n°2) : la notion de projet est réexaminée, la liaison possible avec les pratiques sociales est exemplifiée , une première réflexion pédagogique de chercheurs de lINRP est publiée, accompagnée des exemples de scénarios expérimentés dans une académie. Mais le point de vue change par rapport à la précédente revue. Il est davantage celui interne à la technique et au monde du travail. La contribution de la recherche universitaire est aussi dorénavant plus souvent présente.
Cette organisation de chaque numéro autour dun thème en liaison avec des problématiques liées directement au programme ou dun évènement dactualité, par exemple un colloque sur lévaluation en éducation technologique (cf. le n° 26 de 2004, annexe n°5), est toujours la règle jusquà la présente date.
4- Sujets traités et auteurs
Dans la première période (1990-1997), les sujets traités sont en relation avec la formation et linformation des professeurs enseignant la technologie au collège sur les plans historique, pédagogique et technique au sein de numéros thématiques en relation directe avec le programme de technologie de 1985, puis celui de 6e dans le programme de 1996, mais aussi avec la culture technique comme composante dune culture générale. A partir du n°3, chaque numéro de la revue publie donc des articles organisés autour dun thème.
A signaler le numéro spécial consacré à un auteur (Y. Deforge) qui a marqué lhistoire de la construction de léducation technologique en France par ses apports techniques et historiques sur les objets techniques. Ce fait est exceptionnellement rare, sinon unique, dans les revues en relation avec lenseignement technique (sommaire du numéro spécial, annexe n°6).
La publication exhaustive de ces thèmes donne une idée générale de lorientation de cette revue.
1ère période (1990-1997)
On peut hiérarchiser les thèmes en trois catégories :
- les thèmes en rapport direct avec le programme de technologie (60 %):
. N°3 : Objets et produits, spécial DAO - N°4 : Les savoirs faire. N°5 : Outils pour la communication - N°6 : Technologie et environnement - N°7 : La communication dentreprise - N°8 : Des applications en automatismes - N°9 : Les matériaux. N°10 : Les pratiques sociales de référence - N°11 : Repères - N°12 : Linformatique - N°15 : Histoire des techniques - N°16 : La production - N°17 : La didactique - N°20 : NTIC - N°23 : La qualité - N°24 : Le temps - N°25 : La mesure - N°26 : Le son.
- les thèmes en rapport avec lacquisition dune culture technique et générale (30 %):
. N°13 : Questions denvironnement - N°14 : Autour du concept despace - N°18 : Le design industriel - N°19 : La sécurité - N°21 : Limage - N°22 : Lergonomie - - N°27 : La citoyenneté - N°28 : Voir, représenter - N°29 : Handicap et intégration scolaire.
- les thèmes en rapport avec des évènements (10 %):
. Hors série : janvier 1993 : Retour sur quelques dossiers, articles et documents - 1995 : La technologie a 10 ans Mai 1997 : Des techniques à la technologie, spécial Y. Deforge.
2ème période (1998-2005)
Toujours le même public, avec une certaine continuité dans la forme, c'est-à-dire un thème par numéro. Mais il faut noter lélargissement du nombre de membres du comité de rédaction et une régression au niveau de la qualité visuelle et du papier, bleu et noir seulement, par rapport à la première période.
Un appel à contribution sur des thèmes précis est dorénavant publié dans chaque numéro. Comme dans la première période, les thèmes sont majoritairement en relation directe avec le programme de la discipline technologie, ici celui de 1996. Mais les thèmes qui sont à la marge sont moins nombreux que lors de la parution de la revue précédente. La publication exhaustive des thèmes donne une idée des efforts de cette revue pour fournir des informations adaptées aux besoins immédiats des professeurs au travers de ces deux catégories de thèmes, et illustre cette évolution vers plus de numéros, donc darticles consacrés à lapplication du programme :
- les thèmes en liaison directe avec le programme de technologie au collège (85 %):
. N°1 : Scénarios N°2 : Technologies de linformation - N°3 : Production de services - N°4 : Essai et amélioration dun produit - N°5 : La CFAO N°6 : Les programmes de 3ème N°7 : Histoire des solutions à un problème technique N°8 : Information et communication N°9 : Les liaisons école-collège-lycée N°10 : Les pratiques sociales de référence N°11 : Les automatismes N°12 : Le recyclage N°13 : La technologie : histoire dun enseignement N°14 : Lemballage dun produit N°15 : Brevet informatique et internet - N°17 : Des projets et des homme - N°19 : Références et pratiques N°20 : Robotique et automatismes N°22 : La mesure N°23 : Linnovation N°24 : Du virtuel au réel N°26 : Questions dévaluation. N°27 : Technologie et milieux du travail.
- les thèmes à la marge du programme de technologie (15 %) :
. N°16 : Nouvelles options de seconde N°18 : Les itinéraires de découverte N°21 : Profession designer N°25 : Patrimoines.
Si la première revue fait essentiellement appel dans la première période à des auteurs professeurs formateurs du centre national de formation de Montlignon (des professeurs de philosophie : Attali, Barat, Bolotte, Sabbagh, etc., et des professeurs techniques et de technologie : Alban, Chéreau, Clementz, Crindal, Priniotokis, Martin, Moreau, Lely, etc. ), on peut aussi citer quelques articles dinspecteurs et peu de chercheurs en sciences de léducation (Cenat, Deforge, Harsany, Lebon, Lely, Longeot, Rak, Geismar, Prévost, Sellier, etc.) et des personnes du monde de lentreprise.
Lors de lexamen de la vie de la deuxième revue (1998-2005) si ces catégories dauteurs subsistent, on constate une augmentation darticles de chercheurs et de professeurs duniversité et de technologie en préparation ou titulaires dune thèse ou dun doctorat sur des sujets déducation technologique (J.L.Martinand, J.Lebeaume, J.Ginestié, A.Crindal, etc.). On constate également un élargissement des articles en provenance des régions sous limpulsion des membres du comité de rédaction dans lequel figurent des IA IPR et notamment, Aix Marseille, Dijon, Lille, Versailles.
4-1 La rubrique éditorial »
Durant la première période (1990-1997), cette rubrique est régulière. Le premier éditorial est signé par la directrice du centre de formation de Montlignon, Mme A. Lefèvre. Ils sont ensuite essentiellement rédigés par des professeurs formateurs de ce centre. Leurs sujets sont en rapport étroit avec le thème du numéro. Ils développent la problématique du thème.
Pendant la deuxième période, cette rubrique continue à être présente dans chaque numéro et en relation avec chaque thème. Cest le rédacteur en chef, D. Nibart qui en est principalement lauteur sous la forme dune présentation des articles et/ou de leurs auteurs sans forcément problématiser le thème.
4-2 Articles techniques
1ère période (1990-1997)
Les articles couvrent les différents domaines techniques de formation des élèves et des professeurs économie et gestion, électronique, mécanique, techniques de communication et traitement de linformation. Sont parfois jointes en supplément dans un encart, des applications logicielles. Des dossiers complets de préparation dactivités sur des projets techniques sont régulièrement publiés. Ils proviennent des dossiers de C.A.P.E.T de technologie qui sont stockés dans le centre de formation à lissue des épreuves annuelles de recrutement. Les articles bibliographiques sappuient sur les nombreuses ressources du centre documentaire sans cesse enrichi par de nouvelles acquisitions.
Il faut noter quautour des thèmes techniques, des articles sont écrits par des professeurs formateurs philosophes. Enfin léducation technologique bénéficie darticles historiques sur les objets techniques. Ces deux dimensions non obligatoires dans le programme, enrichissent incontestablement linformation et la formation des professeurs.
2ème période (1998-2005)
Cette deuxième période coïncide avec un changement de programme intervenu en 1996, les thèmes techniques, didactiques et pédagogiques choisis le sont principalement sur les parties nouvelles de ce programme. La rubrique « réflexion » notamment, apporte des points de vue riches, divers et complémentaires, sans toutefois aller jusquà publier des points de vue contradictoires ou contestataires.
Enfin il faut noter que dès la première période, les publicités sur du matériel et des ouvrages nécessaires à cette discipline technologie, figurent en nombre dans chaque numéro.
Conclusion
Ces très jeunes revues (15 années dexistence) ayant la même ligne éditoriale, sont en rapport avec la jeunesse de la refondation de léducation technologique au travers de la discipline appelée « technologie » (1985).
Cest linspection générale de lenseignement technique en économie et gestion et sciences et techniques industrielles, qui est responsable de cette revue dans la deuxième période qui se déroule actuellement. Son originalité parmi lensemble des revues traitant de léducation technologique et de lenseignement technique, cest quelle comprend au sein de ses comités, des universitaires et des professeurs titulaires de DEA et de thèses de doctorat.
Témoignage limité et historiquement récent de lémergence dune discipline nouvelle et obligatoire au collège la « technologie », cette revue par ses thèmes et articles, invite à réfléchir sur une culture technique générale, non professionnelle, pour tous les collégiens dont on peut penser quelle devrait se poursuivre au lycée.
I.RAK
septembre 2005
ANNEXE N°1
REVUE « LES PUBLICATIONS DE MONTLIGNON »
SOMMAIRE DU N° 1 DE JANVIER 1990
ACTUALITES
- Projet technologique, projet technique, projet pédagogique. M. BARAT
- Table ronde du 10-12-89. Lidée de projet.
- Lenfant de 6ème. J. C. BRUYEZ
- Images numériques. G. LEFEBVRE DHELLENCOURT
PROJET
- « Objectif Bastille »
. première partie : naissance dun projet.
NOUVEAUTES
- La cellule flexible robotisée MINIFLEX-T. F. FONTANELI
- Configuration interactive des matériels et logiciels. J. CHERAU ; J. HEBRANT
ANNEXE N°2
REVUE « LES PUBLICATIONS DE MONTLIGNON »
SOMMAIRE DU N° 14 DE SEPTEMBRE 1993 :
« Autour du concept despace »
- Editorial
REFLEXIONS
- Espace, temps, technologie. J. ATTALI
- La pensée « visuelle » 3 D. J. M. CHEREAU
- Les dimensions de lespace. Th. PRINIOTAKIS
- A propos darchitecture scolaire. C. LEFEVRE
PROJET
- Artec
DOCUMENTS
- La synthèse des images. Th. PRINIOTAKIS
- Plan national de formation. C. CLEMENTZ
- Pour actualiser ses équipements. A. CRINDAL, P. LONGEOT
- Le code à barres. M. LELY
- C.F.A.O. Comment débuter ?
- La maquette, outil pédagogique. F. HARSANY
- La bibliothèque des professeurs de technologie. C. LEFEVRE
- Les Académies publient.
ANNEXE N°3
REVUE « EDUCATION TECHNOLOGIQUE »
SOMMAIRE DU N°1 DE JUIN 1998
EDITORIAL
- Un nouvel espace : ouvrir la réflexion. P.Lebon
REFLEXION
- Réalisation sur projet : à quoi servent les scénarios ? J.L.Martinand
- Moteur on tourne ! A la recherche du sens oublié. G.Amarnier
- Un équilibre difficile : projet et démarche. J.Lebeaume
- TA. RE. S : un outil pour mesurer les écarts entre la pratique sociale et la technologie au collège. Académie de Rennes.
- Abécédaire : problème de compétence. J.Lebeaume
ENTRETIEN
- Des films pour la technologie : « Des objets et des hommes ». G.Simonin
- Cycle central : à propos de la mise en uvre des programmes. R.Cahuzac
- Académie dAix-Marseille : étude et réalisation dun prototype ; montage et emballage dun produit. A.Corriol, A. Gonet
INFODOC
- Lindustrie de lemballage plastique : croissance et grandes manuvres. M.Duthoit ; R. J. Gratiot
INTERNET
- Installer une connexion internet sous Windows 95 : une connexion internet.
- Internet : aspects juridiques. F.Petit
EUREKA
- Inventions et inventeurs. M. Lely
- Au doigt et à lil : le boulier. M. Lely
LECTURES
- Les trajectoires de lécrit : du codex à lécran. R. Chartier
BREVES
COURRIER
ANNEXE N°4
REVUE « EDUCATION TECHNOLOGIQUE »
SOMMAIRE DU N°14 DE NOVEMBRE 2001 :
« Lemballage dun produit »
REFLEXION
- Souvenirs de pionniers : Histoire de « La démarche de projet industriel ». I. RAK
- Lemballage citoyen : La prévention des déchets demballage. Ministère de lenvironnement, Conseil National de lEmballage
- Nouveau concept : Leau du thé, un designer crée le produit. Agence de design Préférence
- Mise à jour : Nouvelles appellations. Note de la rédaction
- Abécédaire : E
B
J. Lebeaume
DOSSIER
- Pistes pour un scénario : Activités demballage. C. MERIEUX
- Analyse fonctionnelle : Le cahier des charges générique dun emballage. G. MANNEUX
TECHNOZOOM
- TICE : Lemballage sur le web. P. DELEAGE
- Evolution des technologies : Lhistoire du téléphone (fin). P. RYTTER
- Eurêka : Emballage service compris. M. LELY
- Medias : M. CARLOT
- Brèves
- Educatec 2001, publi-informations
ANNEXE N°5
REVUE « EDUCATION TECHNOLOGIQUE »
SOMMAIRE DU N°26 DE NOVEMBRE 2004
« Questions dévaluation »
REFLEXION
- Education technologique et évaluation : quelques questions vives. J. Lebeaume
- Vue dailleurs : quelques problèmes théoriques dévaluation. Dr H. Middelton Traduction : J.Lebeaume
- En direct dun groupe innovation recherche : lévaluation des compétences en technologie collège. S.Richard
- Des questions récurrentes : réponses à des questions denseignants. J. P. Dintilhac ; I. Rak
- Evaluer dans lenseignement professionnel : pertinence des procédures dévaluation adaptées aux projets. M. F. Guillaume
- Abécédaire : E
M
comme. J. Lebeaume
DOSSIER
- Un nouvel outil pour lenseignant : le portefolio de compétences. C. Valtat
- Outils et modalités : implication des élèves dans les activités collectives et autoévaluation. J. C. Delvat
- Témoignages et analyse des pratiques mises en uvre : quels choix des outils et des modalités dévaluation en technologie ? M. Paindorge
TECHNOZOOM
- En direct de linstitution : la VAE, une égale dignité entre savoir du travail et savoirs scolaires. A. Crindal
- En direct des académies : B2i, technologie et pratiques dévaluation en collège. P.Vinard
- TICE : des ressources sur le net. D. Nibart.
- Eurêka : une grammaire de la couleur et de limage. M. Lely ; D.Sauzeau
- Médias
ANNEXE N°6
REVUE « LES PUBLICATIONS DE MONTLIGNON»
SOMMAIRE DU N° HORS SERIE DE MAI 1997
SPECIAL « YVES DEFORGE »
EDITORIAL
. Edito. Chantal Bolotte
. Perspectives. Joël Lebeaume
ARTICLES INTRODUCTIFS
. Montaigne, les techniques et la Technologie :
- A propos du « voyage » de Michel de Montaigne.
. Techniques et savoir-faire :
- A propos du pont de Normandie.
. Lévolution des objets techniques :
- A propos de la « petite auto » de Guillaume Apollinaire
. La production dobjets originaux :
- A propos du travail des artisans.
LEXPRESSION DE LA TECHNOLOGIE
. Calculer et représenter
. Quelques aperçus sur le rôle du dessin dans la conception et la réalisation dobjets, petits ou gros
. La Technologie des objets du musée.
. Définir la technologie.
. Lenseignement de la Technologie et lhistoire des sciences et des techniques.
. La transmission et la préservation des savoir-faire et les enseignements techniques.
. Arts, techniques et sciences.
LA CULTURE TECHNIQUE
. Lettre ouverte aux étudiants ingénieurs et techniciens.
. Sur la culture technique.
. Techniques et culture.
. La technologie systémique et réflexive.
ETHIQUE ET TECHNIQUES
. Pour un design idéologique des produits industriels.
. Ethique et techniques : de la modération dans la conception des produits industriels.
Avertissement
Ces articles, couvrant ces dix dernières années, ont été choisis par Yves Deforge qui a modifié, modifié, supprimé ou réécrit quelques paragraphes et ajouté des illustrations. Les bibliographies ont été laissées telles quelles.
ETUDE DE LA REVUE « LE COURS AGRICOLE ET RURAL »
(1954-1971)
1- Lieux de consultation des archives
Le lieu de consultation a été la Bibliothèque nationale de France (BnF).
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
La revue naît en juin 1954 avec un numéro hors série et cesse de paraître en juillet 1971. Sa publication est mensuelle. Son nombre de pages est en moyenne de 28 à 32 pages durant toute la vie de celle-ci. Son format de 24x15 à lorigine, passe à 21x27 en 1962. A cette même époque, 1962, selon une fiche retrouvée à lintérieur de lun des numéros, le tirage était de 2000 exemplaires.
Ce sont les Editions Foucher qui publient cette revue. Elle couvre à lorigine les besoins en formation et en informations des sections de formations professionnelles ménagères agricoles et agricoles.
170 numéros sont parus entre 1954 et 1971. La partie de la revue concernant lenseignement ménager rural, disparaît en septembre 1958 pour être reprise par la revue « Le cours ménager » chez le même éditeur, les éditions Foucher.
3- Evolution éditoriale
Dès le premier numéro hors série de juin 1954, on peut remarquer la collaboration des responsables du secteur formation du Ministère de lAgriculture, comme en témoigne léditorial du premier numéro hors série signé par lInspecteur Général de lAgriculture C. Roche (annexe n°1) et de M. Galli, administrateur civil au Ministère de léducation nationale pour les rubriques de lenseignement général, Ministère qui avait à lépoque en charge le secteur formation agricole, collaboration que lon retrouve jusquà la fin de vie de cette revue.
Malgré labsence de publication dun comité de rédaction pendant toute la vie de cette revue, cette dernière a revu très régulièrement ses rubriques, ce qui montre un dynamisme certain dans lévolution de cette revue et de son contenu.
3-1 Périodes
Quatre périodes sont à distinguer.
La première (1954-1956) avec le titre « Le cours agricole et ménager agricole. Journal des maîtres et maîtresses ».
La seconde (1956-1958) avec un changement de sous-titre « Le cours agricole et rural. Journal mensuel des maîtres et maîtresses de lenseignement agricole et ménager agricole ».
La troisième (1958-1962) avec deux changements de sous-titre « Le cours agricole et rural. Journal mensuel des maîtres et maîtresses de lenseignement agricole » (suppression de la rubrique enseignement ménager rural qui passe dans la revue Le cours ménager) et en septembre-octobre 1960 « Le cours agricole et rural. A lusage des maîtres et maîtres des cours complémentaires ruraux et de lenseignement agricole et rural postscolaire » qui consacre le passage de la responsabilité des instituteurs situés dans le secteur rural aux professeurs des cours complémentaires ».
La quatrième (1962-1971) avec un changement de sous-titre « Le cours agricole et rural. Revue pédagogique ».
3-2 Rubriques
Deux grandes rubriques sont à distinguer.
La première concerne les disciplines générales de formation dans les sections et diplômes de lenseignement agricole et rural avec les rubriques suivantes : enseignement général, sciences, calcul, français, comme en témoigne la table des matières récapitulative des articles de lannée publiée dans le n°10 de juillet-août 1955 (annexe n°2). Mais dès 1956 la partie enseignement général ne comprend quune seule rubrique sur les quatre existantes : enseignement général avec lapparition de la physique en 1958.
La seconde catégorie concerne les disciplines techniques. En 1954-1955 on relève 6 grandes rubriques : enseignement économique et social, équipement et travaux manuels, sciences agricole et technologie, agriculture générale et productions végétales, zootechnie générale et production animales, enseignement féminin. Mais dès 1956 ces rubriques sont modifiées pour trois dentre-elles et une rubrique est ajoutée :
- « les facteurs de la production agricole » remplace « équipement et travaux manuels »,
- « les industries de transformation » remplace « sciences agricole et technologie »,
- « lenseignement ménager » remplace « lenseignement féminin »,
- « la production forestière » est ajoutée.
Avec la réforme de lenseignement agricole (loi du 2 août 1960 et décret du 20 juin 1961), la revue modifie les rubriques denseignement général et professionnel et fait lobjet dun éditorial de R. Pouzet, n°1 de septembre-octobre 1962 : « la plupart des articles concerneront désormais les rubriques inscrites aux programmes des cycles I, II et III de lenseignement agricole. Ils en traiteront les parties les plus essentielles dans la mesure où il apparaîtra nécessaire de « faire un pont » entre lenseignement doctrinal et la formation professionnelle des élèves. Par voie conséquence, seront traitées dans la revue certaines matières du programme que les maîtres risquent de ne trouver nulle part ailleurs, tout au moins présentées sous cette forme [
] Le contenu des articles correspondra, en principe, à une leçon dune heure [
] ». Les rubriques sont donc dorénavant inspirées de cette réforme des programmes de lenseignement agricole de 1960, sans toutefois les reprendre systématiquement et dans tous les numéros (sciences naturelles, sciences physiques et chimie, sciences économiques, sciences techniques agricoles, enseignement pratique, mathématiques, langues, histoire-géographie, français, rapport hebdomadaire) : article de R. Richard chef du bureau des programmes et des questions de pédagogie à lI.N.A dans le n° 1de septembre-octobre 1962 et éditorial de J.M. Soupault directeur général de lenseignement et des affaires sociales au ministère de lagriculture dans le n°1 de septembre 1963.
Chaque année, le numéro de juillet-août contient les textes des sujets dexamen. Dès la première année le n°10 de juillet-août 1955 publie des questions orales posées dans lacadémie de Rennes à la session 1953 lors du CAP de réparateur de machines agricoles et des questions dhygiène et législation posées lors des CAP de charron, bourrelier et de cordonnier.
3-3 Exemples de sommaires
Les sommaires figurent en première page quà partir de septembre-octobre 1956. La sélection de 4 sommaires témoigne bien de lévolution de cette revue entre le début et la fin de sa vie.
1ère période (1954-1956)
Il sagit du sommaire du premier numéro hors série de juillet-août 1954 reconstitué à partir des articles qui y figurent (annexe n°3).
2ème période (1956-1958)
Sommaire du n°1 de septembre-octobre 1956 (annexe n°4).
3ème période (1958-1962)
Sommaire du n°1 de septembre octobre 1958 (annexe n°5).
4ème période (1962-1971)
Sommaire du n°10 de juillet-août 1971 (annexe n°6)
4- Sujets traités et auteurs
Les auteurs peuvent regroupés en plusieurs catégories dont la plus importante est celle des ingénieurs. Figure parmi cette catégorie des ingénieurs agronomes, des ingénieurs en chef, principaux, des eaux et forêts, des arts et métiers.
Parmi les membres de lenseignement, figurent des professeurs dENNA (Toulouse), dENSET en sciences et techniques économiques détaché au CERPT, professeurs mais aussi des cadres de lenseignement agricole, comme les corps dinspection générale et de lagriculture, de linspection primaire, des directeurs de centre denseignement ménager et de cours postscolaires agricoles, des haras, de lécole nationale dagriculture de Grignon et des docteurs vétérinaires.
Enfin des personnalités interviennent sur des sujets divers : des inspecteurs des lois sociales ou des représentants dentreprise telle que PECHINEY-PROGIL.
De nombreux auteurs écrivent régulièrement et sont donc fidélisés par les éditions Foucher : M. Labriot ingénieur A&M et professeur en mécanique et dessin industriel, E. Groutel pour le textile et pour les ingénieurs agronomes, MM.Dorgemont, Jussiaux, Dauphin. Certains écrivent aussi dans dautres revues des éditions Foucher comme L. Giordano.
4-1 La rubrique « Editorial »
La revue publie peu déditoriaux. Mais, comme nous lavons déjà signalé, ce sont les éditions Foucher et des responsables de lenseignement agricole qui signent les quelques éditoriaux existants. Citons chronologiquement ces quelques éditoriaux :
- « A nos lecteurs » par L. Roche, Inspecteur Général de lagriculture, n° hors série juin 1954 ;
- « Lenseignement technique et lagriculture » par H. Montagnan, Inspecteur général de lenseignement technique, n° avril 1955 ;
- « Introduction » à propos de la réorganisation des rubriques et du sommaire par les Editions Foucher, n°1 septembre octobre 1956 ;
- « Notre nouveau programme » par les éditions Foucher, n°1 septembre octobre 1958 ;
- « Histoire et géographie du monde rural » par M. Russiaud, n°8 mai 1959 ;
- « A nos lecteurs » à propos des nouveaux programmes par les éditions Foucher, juillet août 1960 ;
- Editorial, sans titre, à propos du nouveau format et sous/titre à loccasion du changement de programme, par R. Pouzet, n°1 septembre octobre 1962 ;
- Editorial, sans titre, de soutien de ladministration à la revue par J.M. Soupault, Directeur général de lenseignement et des affaires professionnelles et sociales au Ministère de lAgriculture, n°1 septembre octobre 1963 ;
- Editorial, sans titre, de soutien par R. Bauduin, Inspecteur Général de lInstruction publique, n°4 janvier 1964 ;
- « Réforme de lenseignement agricole et civilisation scientifique » par R. Roche directeur de collège agricole, n°7 avril 1964 ;
- « La double influence des efforts éducatifs » par R. Coquibus, professeur de Lycée Agricole.
4-2 Articles techniques
Dès le début apparaissent des articles généraux en pédagogie et organisation de lenseignement, comme par exemple les « Méthodes de lenseignement postscolaire agricole (n°5 février 1955) ou lenseignement du calcul dans les cours postscolaires agricoles (n°6 Mars 1955). Ils sont suivis de quelques autres articles dorientation pédagogique que se produisent des réorientations dans les programmes (voir ci-dessus 3-2 rubriques).
Il est à noter que lenseignement général est traité dans la revue dès janvier 1957, et en particulier en français, au travers de « centres dintérêt » directement en rapport avec des sujets techniques tels que le porc, la forêt, les applications de lélectricité, le maïs, le tracteur agricole, etc.
Pour les articles techniques, comme ceux de lenseignement général, dès la première période la quasi-totalité des articles se terminent par des questions et un exercice pratique comme en témoigne le n°1 de juillet août 1954 (annexe n°7). Mais la publication de cette forme dévaluation est abandonnée quelques années plus tard.
4-3 Croisement des informations avec la revue TAS
A notre connaissance, il ny a quun seul article extrait de la revue Technique, Art, Science par H. Montagnan, « Lenseignement technique et lagriculture », qui figure dans cette revue (n°7 avril 1955).
Conclusion
Cette revue dont la vie a été extrêmement courte, 17 années, a couvert les besoins en formation des professeurs de lenseignement agricole dans la période où celui-ci était sous la tutelle du Ministère de léducation nationale comme toutes les autres formations techniques, puis dans la première période où il est passé sous la tutelle du Ministère de lagriculture.
Il faut noter la qualité et le haut niveau technique des articles de cette revue du fait même de la qualité des auteurs qui ont participé à leur rédaction.
Les éditions Foucher qui ont couvert ce secteur particulier de lenseignement technique pendant une période où le développement rural sest fortement industrialisé (1954-1971), a certainement contribué au développement de lenseignement technique qui a cette époque était fortement cloisonné puisque plusieurs revues coexistaient à la même époque chez le même éditeur (Le cours féminin et Le cours ménager). On suit bien en effet dans lévolution de cette revue, comme dans celles des autres secteurs de lenseignement ménager et des enseignements dits « féminins », labandon progressif et officiel du cloisonnement des filières de métiers par larrêt dans leur parution et parfois par un regroupement au sein dune seule revue.
I.RAK
septembre 2005
ANNEXE N°1
REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »
EDITORIAL DU N° HORS SERIE JUIN 1954
« A NOS LECTEURS »
La formation professionnelle des jeunes gens et des jeunes filles de nos campagnes, se destinant à lagriculture, présente des aspects particuliers dont le plus marquant est lextrême dispersion des centres ou établissements denseignement dans lesquels elle est dispensée. De ce fait, les maîtres se trouvent dans la plupart des cas relativement isolés et ils éprouvent de grandes difficultés pour constituer et tenir à jour la documentation dont ils ont besoin.
Si une telle documentation est toujours nécessaire, elle savère indispensable dans le cas présent, en raison de lévolution constante et parfois très rapide des faits techniques, économiques ou sociaux en agriculture, évolution dont lenseignement agricole doit tenir compte sil veut rester vivant et efficace.
Or, si lon trouve dans la plupart des secteurs de lenseignement des revues ou des documents pédagogiques à lusage des maîtres, il nen existe pas de semblable pour lenseignement agricole de base, à lexception de certaines publications, fort intéressantes sans doute, mais à diffusion très limitée et inadaptées parfois aux besoins réels des usagers.
Les Editions Foucher, qui, depuis longtemps, publient des documents pédagogiques à lusage des maîtres des établissements relevant de lenseignement technique, ont décidé de combler cette lacune en créant le « Cours agricole et rural ».
Nous avons le plaisir de présenter le premier numéro de cette publication, avec lespoir quelle sera appréciée de ses futurs abonnés.
Certes, lextrême diversité des formules et des programmes denseignement agricole pouvait compliquer la tâche des rédacteurs du « Cous Agricole et Rural ». Dans certains cas, en effet, cet enseignement sadresse à des élèves de cours complémentaires possédant une bonne formation générale ; dans dautres, par contre, il intéresse des jeunes gens et des jeunes filles de cours postscolaires ; dans dautres, enfin, il est destiné à des adolescents fréquentant des cours saisonniers à scolarité parfois très brève.
Cest dans cet esprit quà été conçu le « Cours Agricole et rural ».
Il nous est apparu, toutefois, que les maîtres appartenant respectivement à lun des trois groupes ci-dessus font appel pour une large part à une documentation sensiblement identique, de laquelle ils peuvent ensuite extraire les éléments les plus valables pour lenseignement dont ils sont chargés.
Lexpérience dictera les adaptations nécessaires, mais dès à présent ce nouveau fascicule des Editions Foucher nous paraît intéresser la très grande majorité des maîtres et maîtresses chargés de lenseignement agricole.
L. ROCHE, Inspecteur Général de lAgriculture ANNEXE N°2
REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »
TABLE DES MATIERES 1954-1955
(Extrait du N° 10 JUILLET-AOUT 1955)
- Enseignement général : liste de 8 articles
- Sciences : liste de 10 articles
- Calcul : liste de 7 articles
- Français : liste de 18 articles
- Enseignement économique et social : liste de 15 articles
- Equipement. Travaux manuels : liste de 20 articles
- Sciences agricoles. Technologie : liste de 19 articles
- Agriculture générale et productions végétales : liste de 22 articles
- Zootechnie générale et productions animales : liste de 26 articles
- Enseignement féminin : liste de 32 articles
ANNEXE N°3
REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »
SOMMAIRE (RECONSTITUE) DU N°1 juillet-août-septembre 1954
- Enseignement général
. Lorganisation pédagogique dun centre denseignement postscolaire agricole. Conseil à un débutant. E.LE POTTIER professeur de cours agricole, St Gratien.
. Le laboratoire au cours postscolaire agricole. Les analyses physiques des sols. R.MARTINET professeur de cours agricole Rosendaël.
. Cours complémentaires. Français. Le professeur de lettres plaidera til non coupable ? R.CARON, ancien élève de lEN de St Cloud, Inspecteur de lenseignement primaire.
. Enseignement scientifique. Classe de 5ème. Conditions matérielles indispensables au bon fonctionnement dune telle classe. Les programmes actuellement prévus : garçons, filles. G.DELEPLACE, professeur de cours complémentaires.
- Equipement. Travaux manuels
. La machine agricole. Formation technique et professionnelle des mécaniciens réparateurs de machines agricoles.R.Labriot, Ingénieur A&M, professeur de lenseignement technique, ancien chef de fabrication de machines agricoles.
- Enseignement Economique et social
. Principes déconomie rurale appliqués à la gestion des petites et moyennes exploitations. L.ROCHE.
. Les différentes catégories dexploitations agricoles. R.POUZET.
- Sciences agricoles. Technologie
. Le sucre. R.VEISSEYRE, professeur ENA Grignon.
- Agriculture générale et productions végétales
. La culture du maïs. PH. JUSSIAUX, Ingénieur agronome.
. Les prairies temporaires. R.ROUGERIE, Ingénieur principal des services agricoles.
- Zootechnie générale et productions animales
. Le contrôle laitier. G.CHARLOT, chargée de recherches à linstitut national de la recherche agronomique.
. Le topinambour dans lalimentation des animaux de ferme. J.MICHARDIERE, Ingénieur des services agricoles.
. Le porc. P.ZERT, Ingénieur agronome.
. Le mouton. Dr FAYE, vétérinaire conseil, Fédération nationale ovine.
- Enseignement féminin
. La pullorose. Dr V.THIERY, Directeur du laboratoire national des recherches vétérinaires.
. Nettoyage et désinfection des ustensiles laitiers. Y.URION, professeur denseignement ménager agricole, Turckheim.
. Le poussin dun jour. A.BONNET, professeur à lE.N.E.M.A. Coëtlogon.
ANNEXE N°4
REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »
SOMMAIRE (RECONSTITUE) DU N°1 SEPTEMBRE OCTOBRE 1956
- Introduction. L.E.F.
- Enseignement général.
. Centre dintérêt : « Le potager ». L. GIORDANO, Cours agricole, Taverny.
- Enseignement économique et social.
. Lorganisation scientifique du travail en agriculture. Jean PIEL-DESRUISSEAUX, directeur de lI.O.S.T.A.
- Les facteurs de la production agricole. Technologie des machines.
. Les distributeurs dengrais. R.LABRIOT, Ingénieur A&M, professeur de lenseignement technique.
. Les moissonneuses batteuses.J.DAUPHIN, Office national interprofessionnel des céréales, Paris.
- Les industries de transformation.
. Le cidre. Conservation, altération, législation. R.VEISSEYRE, E.N.A. Grignon.
- Agriculture générale et production végétale.
. Sels de potasse et fumure potassique des cultures. S.PONTAILLER, Ingénieur agronome.
- Zootechnie générale et production animale.
. Le cheval. Etat des chevaux en France. Me CHOLLET, professeur denseignement ménager agricole.
. Aviculture. Anatomie de la poule.
- Enseignement ménager.
. Valeur alimentaire de la viande de porc. Melle BOURZEIX, professeur Uzerche.
. Conservation familiale des fruits à pépins. Utilisations culinaires. Melle URION, E.M.A. Turckheim.
ANNEXE N°5
REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »
SOMMAIRE (RECONSTITUE) DU N°1 SEPTEMBRE OCTOBRE 1958
- Editorial
. Notre nouveau programme. L.E.F.
- Français
. Rédaction. L.GIORDANO, Cours agricole Taverny.
- Mathématiques
. Longueurs et surfaces. L.GIORDANO, Cours agricole Taverny.
- Histoire naturelle
. Botanique. La racine. L.GIORDANO, Cours agricole Taverny.
- Géologie
. Quest-ce que la géologie ? L.GIORDANO, Cours agricole Taverny.
- Physique
. Nouveau programme. La pesanteur, la chaleur, lélectricité. J.P.HIMBER
- Les moyens de production
. Le milieu : latmosphère, les vents. E.LE POTTIER, C.C.A. de St Gratien.
. Les biens déquipement : le choix du tracteur en fonction des caractéristiques de lexploitation. R.CARRILLON, Ingénieur du génie rural au C.N.E.E.M.A.
- Technologie agricole
. Le raisin. L.ORIZET, Inspecteur général à lI.N.A.O.
- Les productions animales
. Zootechnie générale. L.GORVAN, Ingénieur D.S.A., Bergerie nationale de Rambouillet.
. La production ovine. Etude du mouton, conformation, races. J.ROUEL, Directeur des services agricoles de Dordogne.
- Législation rurale et droit civil
. Notions juridiques sur les obligations. R.MENASSEYRE, Docteur en droit.
ANNEXE N°6
REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »
SOMMAIRE DU N°10 JUILLET-AOÛT 1971
- Français
. Epreuve de baccalauréat (G) : « Si vous étiez né indien »(G.Douart)- Explication de texte : »Gnathon » (La Bruyère)- Orthographe et grammaire ; dictée de B.EP.C. « Mon instituteur » (P.Gaxotte) ; « Lespionnage industriel et domestique » (C.Ducamp) Travail de style. R. QUIEDEVILLE.
- Sciences économiques et humaines
. LO.R.T.F. et les postes périphériques Les ressources de lO.R.T.F., quelques aspects et problèmes de lO.R.T.F., la radio, la télévision. R. QUIEDEVILLE
. Lintégration dans les circuits de distribution des produits agricoles. Différentes formes dintégration verticale ; développement de lintégration en amont et en aval de lagriculture ; lintégration en agriculture Exemple de contrat. R. CASTEL.
. La prescription instinctive ou libératoire. Conditions de la prescription ; interruption, suspension de la prescription ; les différentes prescriptions. R. MENASSEYRE
- Biologie
. Le bactériophage. La découverte du bactériophage ; caractère spécial de ce virus, morphologie, reproduction. Les applications du bactériophage de dHérelle ; sensibilité de quelques espèces bactériennes. F. MERIGOT DE TREIGNY.
- Etude du sous-sol
. Terrain quaternaires : le Bassin dAquitaine. Histoire et structure géologique, climat Le Toulousain. Vocation des sols. H. AYRAL
- Agriculture générale
. Etude sur le poireau. Les exigences du poireau, techniques culturales, les variétés.
- Table des matières année 1970-1971
ANNEXE N°7
REVUE LE « COURS AGRICOLE ET RURAL »
N°1 JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 1954
Questions et exercices
- Les prairies temporaires
Questions
. Quappelle-t-on prairies temporaires ? Quel intérêt présentent-elles ? Quelles sont les plantes qui entrent dans leurs compositions dans votre région ? Citez quelques mélanges courants ; comment exploite-t-on ces prairies ?
Exercice
. Préparer un herbier :
1° Avec ces différentes plantes ;
2° Avec les différents mélanges.
. Semer dans votre jardin en même temps : trèfle, luzerne, ray-grass et fétuque ; comparer les résultats : rapidité de repousse après la coupe, abondance des récoltes.
- Le topinambour dans lalimentation des animaux de ferme
Questions
. Quest-ce quun topinambour ? Sa valeur alimentaire ?
. Quentend-on par :
- éléments de combustion ;
- éléments de construction ;
- éléments de fonctionnement.
Exercice
. Apporter au cours une pomme de terre et un topinambour : les comparer extérieurement ; tracer sur votre cahier deux colonnes sur lesquelles vous inscrirez la composition, les propriétés, les qualités de chacun de ces tubercules.
. Indiquez les quantités de pommes de terre et topinambours récoltées sur un are ; difficultés de récolte, de conservation.
. Que préférez-vous pour lalimentation des animaux et pourquoi ?
ETUDE DE LA REVUE : CIBLES (1982-1996)
1- Lieux de consultation des archives
La Bibliothèque nationale de France (BnF). Lancien rédacteur en chef, Paul Fournier, nous informe quil prévoit de déposer une série complète des revues aux archives départementales de Loire Atlantique.
2- Années de publication, périodicité, nombre de pages, éditeur
La revue paraît de 1982 à 1996. Trois numéros paraissent par an dès le début. Mais sa date de parution est irrégulière. En fin de vie un seul numéro par an est parfois édité. En dehors de cette certaine irrégularité dans la parution de 34 numéros, dont 3 numéros doubles, dautres caractéristiques particulières sont à souligner :
- des fascicules numérotés et non périodiques de plans de projets techniques en feuillets détachables sont publiés de façon indépendante : nous avons noté que des numéros avaient été publiés mais ils ne sont pas tous présents à BnF;
- deux ouvrages hors série.
Lors de la consultation à la BnF, il a été constaté que le n° 20 était manquant ainsi que nétaient présents que les n° 1, 2, et 9 des fascicules.
Le nombre moyen de pages dans un format 210x270 se situe entre 68 et 84 pages selon les numéros et les années et régulièrement agrafé à partir du n° 25.
Il sagit dune coédition ENNA Nantes-CRDP de Nantes jusquau n° 9. Ensuite la revue fait appel à des imprimeurs extérieurs lorsque lassociation Cultures et techniques, créatrice de la revue, prend la responsabilité complète de toute la chaîne (rédaction, composition, impression, diffusion). Lassociation Delta (Développement de lenseignement et des langages technologiques appliqués) dont le siège social est le centre de formation des PEGC du Mans pour léducation technologique au collège, collabore ensuite avec la revue pour publier des dossiers techniques et pédagogiques de projets techniques pour le collège.
Le public auquel sadresse cette revue, est essentiellement composé des professeurs dispensant un enseignement professionnel et général dans les Lycées dEnseignement Professionnel (LEP), ainsi que les professeurs de technologie collège, voire les disciplines générales de collège.
3- Evolution éditoriale
Léditorial du premier numéro annonce et explicite les visées et les objectifs du comité de rédaction (annexe n°1) :
- organe de liaison et déchanges entre les professeurs de LEP et les professeurs de collège pour promouvoir des actions interdisciplinaire et inter niveaux ;
- volonté daction pour le décloisonnement entre les disciplines et par la promotion des travaux déquipe en ouvrant le champ dhorizon de la recherche pédagogique ;
- ouverture sur lensemble des disciplines enseignées et sur le monde extérieur pour dépasser la simple association des disciplines proches, donc favoriser la diffusion dexpériences des liaisons entre les disciplines qui dépasseraient ainsi des disciplines a priori sans liens, à lexemple des projets daction éducative ;
- échanger des exercices et donc favoriser la concertation pédagogique entre maîtres de cycles denseignements différents pour réduire la méfiance qui est préjudiciable aux élèves et créer ainsi une ouverture et une liaison entre des enseignements que, tout, souvent divise, par un courant déchanges.
Cette revue voulue par les professeurs formateurs de lENNA et auxquels sont associés les professeurs formateurs du centre de formation des PEGC du Mans, notamment ceux qui ont en charge de la formation des professeurs dEMT, aujourdhui les professeurs de technologie, témoigne bien au travers de toute sa vie de ce souci de favoriser une pédagogie renouvelée en liaison étroite avec toutes les recherches de lINRP et de luniversité.
On remarque ainsi que si la culture des formateurs est déjà interdisciplinaire du fait de lexpérimentation du contrôle continu en LEP et de la pédagogie de projet technique en collège, les articles et les dossiers témoignent de cette compétence à promouvoir des actions initiées par le ministère de léducation nationale.
Dès 1984 lorsquil est lancé lexpérimentation des 4ème et 3ème expérimentales en LEP qui deviennent 4ème et 3ème technologiques en 1987 et pouvant être ouvertes en convention avec les collèges, la revue sinscrit dans la publication darticles fondamentaux et des dossiers techniques et pédagogiques dexpériences interdisciplinaires provenant des équipes. Dailleurs le centre de formation des professeurs de LEP, lENNA de Nantes, est désigné comme étant le siège du centre de ressources national pour les actions de réflexion et de formation interdisciplinaire des animateurs académiques coordonné par deux corps dinspection générale : sciences et techniques économiques (Mme C. Vuillet) et sciences et techniques industrielles (M. D. Siciliano). La revue affiche en 1986 et en première de couverture « Centre national de ressources pour les 4ème et 3ème technologiques ». Cette action est relayée pendant de nombreuses années au travers darticles et de dossiers. Cependant les actions innovantes et les débats en particulier autour de la réforme des horaires et des diplômes en lycées professionnels, sont toujours présentées dans les différents numéros et jusqu'à la fin de la vie de la revue, ce qui fait de celle-ci une revue couvrant le champ des lycées professionnels et du collège dans ses formations déducation technologique que sont les classes de 4ème et 3ème technologiques et dans une moindre mesure de la technologie.
Cette place importante sur le plan de linterdisciplinarité est due au fait de lexistence pendant cette période 1982-1996, certes du contrôle continu en LEP dans lesquels les rédacteurs avaient au départ une grande expérience, mais aussi des 4ème et 3ème technologiques en LEP, puis au collège, de la mise en uvre pédagogique des projets dactions éducatives en C.E.S. et LEP, de lexistence des classes préprofessionnelles de niveau, de lexpérimentation du GEREX soutien (Groupe dEtudes, de Recherches et dExpérimentations) fondé sur lévaluation formative complétant le contrôle continu en LEP en français, puis dans les autres disciplines. Dune façon plus générale la revue sinscrit et prend une place remarquée dans la dynamique du mouvement pédagogique des années 1980 de la formation au travail en équipe des professeurs à partir de thèmes (lévaluation, la pédagogie de projet, etc.) et des dispositifs particuliers et innovants de formation des élèves cités ci-dessus.
Un comité de rédaction de 13 membres est publié dès le premier numéro. Il est composé à limage de la volonté dorientation interdisciplinaire par des professeurs formateurs de différentes disciplines et représentant les deux catégories détablissement : LEP et Collège. Mais il comporte aussi des universitaires qui sintéressent aux LEP et à léducation technologique, ceci dés le premier changement de comité de rédaction en décembre 1985 (n° 10) où apparaissent dans les collaborateurs permanents B. Charlot, B. René et une représentante de lINRP A. Gonnin. Les créateurs et animateurs de la revue sont les deux rédacteurs en chef sont Paul Fournier et Françoise Poupet professeur dENNA (enseignement général : le premier dhistoire géographie, la deuxième de lettres). Ils sont également présents lors du deuxième changement de comité de rédaction en 1994 (n° 30). Lors du dernier changement de comité de rédaction tel quil apparait dans le n°33, sil subsiste, après le départ à la retraite de F. Poupet, un seul rédacteur en chef, P. Fournier professeur en histoire géographie. Les collaborateurs permanents disparaissent et certains rejoignent le comité de rédaction. A noter la collaboration permanente de J. Davy, IEN et professeur dIUFM de lassociation Delta.
3-1 Périodes
Deux périodes sont à distinguer, même si la ligne éditoriale reste inchangée.
La première (1982-1985) est caractérisée par des changements annuels de maquettes en première de couverture.
La seconde (1986-1996) est annoncée et présentée par une nouvelle maquette et une réorganisation de celle-ci, en particulier avec un enregistrement à commission paritaire de presse et trouver des soutiens financiers même si léquipe qui sest « étoffée, reste bénévole et militante ».
3-2 Rubriques
On ne peut pas observer une évolution précise des rubriques à des périodes déterminées. On peut cependant relever quelques points de repères et des constantes.
Tout dabord, il y a des constantes compte tenu de la ligne éditoriale, cest la présence dun dossier qui correspond en général au thème annoncé à partir du n°5, et une publication régulière et fournie dinformations sur des articles, des ouvrages, de recherches pédagogiques, etc.
Ensuite dés le n° 7 les articles sont regroupés en trois rubriques : actualité, dossier et documentation. Cette organisation nest pas toujours exactement maintenue dans les numéros suivants, notamment lorsque les numéros traitent complètement dun thème précis, ce qui est parfois le cas.
Enfin, contrairement aux autres revues de lenseignement technique de la même époque, les articles ne sont pas classés par discipline ou matière, ce qui prouve bien le respect des objectifs déclarés lors de la parution du premier numéro de publier des expériences interdisciplinaires, ce qui fait loriginalité de cette revue par rapport aux autres.
3-3 Exemples de sommaires
Pour montrer la diversité des articles et de lorganisation des rubriques selon le moment de la vie de la revue nous proposons dexaminer quatre sommaires qui témoignent du contenu des articles à des périodes différentes de sa vie :
- n° 1 sans annonce thématique (annexe n° 2) ;
- n° 7 avec annonce dun dossier thématique intitulé « Bureautique » qui montre lévolution des rubriques dans une organisation en trois parties : actualité, dossier, documentation (annexe n° 3) ;
- n° 12-13 avec le thème « Propositions pédagogiques pour aider les élèves à construire leur réussite scolaire » (annexe n° 5) et n° 21 avec le thème « 4ème et troisième technologiques » (annexe n° 6) dont les dossiers occupent la quasi-totalité des numéros ;
- sommaire du n° 33 thématique « Qualité et formation » (annexe n° 4).
4- Sujets traités et auteurs
Trois grandes catégories de sujets peuvent être distinguées.
Dabord des textes militants de type débats, avec une rubrique irrégulière « courrier des lecteurs », qui, sans être appelés éditoriaux, nen donnent pas moins une ouverture originale que peu de revues de lenseignement technique osent publier. Ces textes signés ou non, sont majoritairement des textes écrits par les professeurs formateurs de lENNA de Nantes.
Ensuite des articles pédagogiques fondamentaux, quils soient signés par des responsables dinnovations, des chercheurs, des cadres de léducation (comme C.Pair, D. Bloch, A. Elie, Ph. Merieu, M. Postic, R. Bourdoncle, A. De Peretti, C. Baudelot, V. Troger, L. Tanguy, F. Best, J. Astolfi, etc.), des corps dinspection (L. Géminard, Galivel, Fuelie, Jacquemard, etc.) ou des formateurs membres ou non du comité de rédaction (P. Fournier, G. Baloup, A. Gonnin, etc.) et des professeurs de toute la France. Signalons par exemple quelques articles :
- « Lexpérience de LEP au service de tous : vers une évaluation formative, le contrôle continu » (objectif dapprentissage, contrat, autonomie) par G.Renaud, (n° 8, 1984) ;
- « 4ème et 3ème technologiques : propositions pédagogiques pour aider les élèves à construire leur réussite scolaire » par G. Baloup, C. Delamare, A. Gendrot professeurs dENNA et animateurs du centre de ressources et qui remercient linspection générale de la façon suivante : « Laide et les encouragements de C. Vuillet, Inspecteur général, ont largement contribué à la réalisation de ce dossier. Quelle en soit remerciée pour avoir compris et soutenu nos initiatives » (n°12-13, 1986) ;
- « Technologie et objet technique » par J. Davy et J. P. Pigrée avec une représentation schématique de la démarche technologique (n° 15, 1987) ;
- « Une culture technologique. Contresens, illusions ou nécessité ? » où la question « du « pourquoi enseigner » précède ici celle du « comment enseigner » par L. Géminard I.G. honoraire, président de la COPRET (n° 15, 1987).
Enfin linformation sur la documentation disponible (analyse de revues scientifiques, techniques, pédagogiques, de la presse éducative, douvrages, index thématiques, etc.) est particulièrement exceptionnelle par sa qualité autant que par son exhaustivité. Par exemple lanalyse des ouvrages récemment parus, ne se contente pas dune lecture descriptive et « neutre » mais donne des éléments critiques qui orientent le lecteur vers les points forts et les points faibles (exemple n° 10, 1985). Les ouvrages, thèses et articles de la recherche, innovations INRP et autres en rapport avec lenseignement technique, sont systématiquement signalés.
Récapitulons les titres, thèmes et/ou dossiers de lensemble des 34 numéros :
n° 1 : Cinéma ; n° 2 : Poésie et enseignement. Avec des menuisiers ; n° 3 : La commande numérique des machines. Littérature et géographie du Japon ; n° 4 : Les projets daction éducative : des projets pour quoi faire ? ; n° 5 : Comédiens dans lécole ; n° 6 : Espaces scolaires mode demploi ; n° 7 : Bureautique ; n° 8 : Contrôle continu ; n° 9 : Des livres pour les jeunes ; n° 10 : Ecole entreprise : le rapport Bloch ; n° 11 : Le corps à lécole ; n° 12-13 : Propositions pédagogiques pour aider les élèves à construire leur réussite scolaire ; n° 14 : BEP CAP : rénovation ; n° 15 : La technologie au collège ; n° 16 : Histoires des techniques : au carrefour des disciplines ; n° 17 : Culture technique, sciences, communication ; n° 18-19 : Elargir la voie du bac : baccalauréats professionnels ; n° 20 : 4e et 3e technologiques, projet pédagogique, tome 1 ; n° 21 : 4e et 3e technologiques, projet pédagogique, tome 2 ; n° 22 : Culture technique en développement ; n° 23-24 : Des instituts universitaires pour former des enseignants à leur profession ? ; n° 25 : la schématisation ; n° 26 : Articles sur lévaluation, les programmes, lapprentissage, la technologie, les IUFM ; n° 27 : Lapproche systémique ; n° 28 : Le paysage ; n° 29 : Questions sur les Lycées professionnels ; n° 30 : Technologie des collèges ; n° 31 : Histoire du travail et de la formation professionnelle ; n° 32 : Pédagogie du patrimoine ; n° 33 : Qualité et formation ; n° 34 : Autodidaxie. Tables générales 1982-1996.
Pour les fascicules hors série:
- en collaboration avec lassociation Delta du centre de formation des professeurs de technologie du Mans : n° 1 : Minuteur de jeux ; n° 2 : Labydext .
- en collaboration avec lassociation Ecole-musée de lacadémie de Nantes : n° 8 : les musées partenaires éducatifs ; n° 9 : Les anneaux de la mémoire ; n° 10 : Les anneaux de la mémoire.
Pour les ouvrages hors série :
- Ecole-Europe-Entreprise.
- La formation des professeurs de lenseignement technique et professionnel dans les IUFM.
4-1 La rubrique « Editorial »
En fait il y a peu déditoriaux au sens strict. Comme il été dit précédemment, le premier article de chaque numéro assure souvent cet office. Cest un point de vue interrogatif, voire critique avec une analyse pédagogique sur un sujet éducatif récent, en particulier des réformes, des textes, etc.
Par exemple, sur la présentation des objectifs de la revue (n° 2, 1982), nous avons extrait le passage suivant « [
] Qui sont les rédacteurs de Cibles ? Divers sont les âges, leurs spécialités, leurs origines universitaires, leurs responsabilités dans le système éducatif, leurs engagements politiques et syndicaux. Certains dentre-eux ont quelques pouvoirs dans linstitution scolaire, mais la revue nest pas lorgane dune hiérarchie, ni le porte parole dinstruction officielle. Cibles est un lieu de rencontre, déchanges et dexpression, pour des enseignants qui croient que, dans la crise actuelle, tout effort de transformation des pratiques pédagogiques suppose, à linitiative de vraies équipes pédagogiques ou de groupes délèves, des actions décentralisées, et une véritable formation initiale et permanente des maîtres. On ne change pas les mentalités par des lois ou circulaires, le bulletin officiel nest pas une bible [
] ». Autre exemple à propos de lexpérimentation dune 4e préparatoire, deux articles signés « Cibles » interrogeant cette création sont publiés sous les titres significatifs suivants : « Education à la technique : un contenu à préciser » (n° 7, 1984), et « Quel avenir pour les LEP, création des 4e préparatoires expérimentales » (n° 8, 1984).
Néanmoins, si les éditoriaux des numéros n° 1 et 2 fixaient les objectifs de la revue, léditorial de lavant dernier n° 33, (annexe n° 4), mentionne les trois raisons qui ont participé à larrêt de sa parution, et en particulier la non reprise par lIUFM de Nantes des structures matérielle et matérielle existantes. Léditorial du n° 34 confirme et entérine la décision de cesser la publication en donnant la liste exhaustive des articles, des auteurs et des matières parus entre 1982-1996 sous le titre de « tables générales ».
4-2 Articles techniques
Comme cela a été dit précédemment, la revue se voulant promouvoir et traiter principalement des aspects interdisciplinaires, son comité de rédaction sappuient néanmoins sur des sujets techniques et des textes officiels (programmes, circulaires) des disciplines de lenseignement général et technique des LEP et de léducation technologique en collège.
Sagissant des sujets techniques, si parfois certains articles et dossiers sont traités à lintérieur des 34 numéros (exemples : la commande numérique des machines, bureautique, etc.), lensemble des articles est dordre didactique, c'est-à-dire quil sagit darticles développant lenseignement de contenus disciplinaires (exemples : le projet technique dans le secteur des techniques biologiques et sociales (n° 17), le projet technique dans le secteur des sciences et techniques industrielles et le secteur tertiaire (n° 21)).
Certains fascicules hors série quant à eux, publient des exemples très complets, avec un dossier technique (schémas, dessin densemble, dessin de définition, etc.) et un dossier pédagogique (organisation des séquences, cahier des charges, etc.) comme en témoigne le sommaire n° 1 sur le minuteur de jeux (annexe n° 8).
4-3 Croisement des informations avec la revue TAS
Dans une certaine mesure, cette revue se rapproche de la ligne éditoriale générale de la revue Technique Art et Science (TAS) (1946-1977) en publiant des articles de formation dans un grand nombre de disciplines générales et techniques de lenseignement technique mais en y ajoutant la dimension interdisciplinaire.
Conclusion
Il est incontestable que cette revue a fourni entre 1982 et 1996 aux professeurs de LEP et de collèges, des articles et documents dune grande richesse sur le plan des pratiques dinterdisciplinarité dans lenseignement technique professionnel et léducation technologique à vocation de culture générale. Les pratiques innovantes de lépoque dans les CES et les LEP tels que les PAE, le contrôle continu des connaissances, etc., et mettant en jeu linterdisciplinarité, ont été soutenues et popularisées par cette revue et son équipe.
Née en 1986 à lheure dun essor considérable de la formation pédagogique des maîtres en raison de la création des Missions Académiques à la Formation des Personnels de lEducation Nationale (MAFPEN), elle arrive aussi au moment de la disparition en 1983 de la revue « Le cours industriel » pilotée par une autre ENNA, celle de Paris-Nord. En 1990 et sans la concurrencer, la revue « Les publications de Montlignon » nait et traite de lenseignement de la technologie au collège dans ses trois domaines disciplinaires déconomie et gestion, délectronique et de mécanique. Cet enseignement de la technologie fait aussi lobjet darticles dans la revue Cibles. Mais cette dernière revue se distingue en couvrant les disciplines générales de LEP et de collège.
On peut caractériser cette revue comme étant celle de la formation et de linformation réactive aux problématiques didactiques et pédagogiques de lépoque. Elle met ainsi à la disposition des professeurs dans des délais très brefs, toutes les informations disponibles et commentées en matière de recherche et dinnovation. Cette importante collecte est aussi due à une collaboration exceptionnelle et constante du centre de documentation de lENNA de Nantes.
Lensemble et la forme des sujets traités, confèrent à cette revue de lenseignement technique, une originalité difficile à égaler et qui ne la pas été jusquà ce jour (2005) au sein des IUFM qui ont pris le relais de ces formations.
I.RAK
octobre 2005
ANNEXE N° 1
REVUE « CIBLES »
EDITORIAL DU N°1 DE MARS 1982
Une nouvelle revue, pourquoi ?
Lidée de publier une revue nest pas née spontanément de notre esprit. Depuis longtemps elle nous est suggérée par les générations de stagiaires qui passent en ENNA ou bien encore, par les conseillers pédagogiques que nous rencontrons, au hasard de nos visites que nous leur faisons dans les lycées denseignement professionnel. Les uns et les autres voudraient voir naître un organe de liaison entre linstitut pédagogique quils quittent à lissue de leur formation et leur champ dexpérimentation journalière. Dautre part les échanges que nous avons pu avoir avec nos collègues, professeurs de Lycée et collège, témoignent dun même désir de rencontres, tant est grand le sentiment disolement du maître dans son établissement, en sa classe et cela malgré les récentes tentatives de mettre sur pied des équipes pédagogiques pluridisciplinaires. La nécessité de tels échanges étant soulignée, il nous faut maintenant réfléchir sur les objectifs de notre action. Des revues pédagogiques il en existe ; il suffit pour sen convaincre de sassurer des abonnements au CRDP. Est-il bien raisonnable dajouter à leurs listes déjà longues, un nouveau bulletin dont les buts pédagogiques seraient identiques à ceux des publications déjà parues ? Pourquoi concurrencer des collègues qui oeuvrent dans un sens bien précis, à lusage denseignants aux spécificités diverses ? Il nous paraît nécessaire de nous orienter vers une autre perspective et de combler ce qui nous semble être une lacune dans la diffusion de certains travaux. En effet trois directions soffrent à notre recherche, qui toutes trois relèvent et dune action interdisciplinaire et dune ouverture hors des cadres étroits des différents ordres denseignement.
Décloisonnement entre les disciplines
La bivalence de certains maîtres de L.E.P. et de CE.S. est un fait. Quand bien même les instructions officielles ne leur recommanderaient pas quand cela est possible de lier entre elles les disciplines leur enseignement, le bon sens le leur dicterait. On sait aussi que les professeurs nenseignant quune discipline forment une équipe pédagogique avec leurs autres collègues de disciplines également spécifiques. Dans cet esprit, de nombreux travaux ont déjà été menés à lENNA ou ailleurs. Faut-il que lexpérience des uns soit perdue pour les autres ? La pratique sérieuse et efficace de linterdisciplinarité exige toujours de longues heures de lecture et de recherche ou même de simple compilation de documents. Publier un dossier sur telle ou telle étude interdisciplinaire, cest fournir à un collègue qui ne jouirait ni du temps n des moyens matériels nécessaires, un véritable instrument de travail ; cest ouvrir le champ dhorizon de la recherche pédagogique et susciter chez dautres collègues des expériences similaires dont léchange ne pourrait quêtre éminemment profitable à lensemble du corps professoral.
ANNEXE N°1
Une nouvelle revue, pourquoi ? (suite)
Ouverture sur lensemble des disciplines enseignées et sur le monde extérieur : les projets daction éducative
Répondant à un souci dosmose entre les disciplines et faisant encore plus éclater le cloisonnement des enseignements, les PAE nous permettent détendre nos recherches bien au-delà des disciplines proches quil était jusqualors plus courant dassocier. Là encore, la relation des travaux en ce domaine trouverait en la revue un canal naturel de diffusion. Grâce à de telles expériences, les professeurs découvriraient les relations qui peuvent éventuellement exister entre les enseignements a priori sans liens ; le champ éducatif sélargirait grâce à la rencontre de personnalités extérieures et, grâce aussi au travail en commun de tous les collègues. Cela nous amène au troisième volet de nos objectifs : louverture sur dautres ordres denseignement.
Ouverture sur les collèges et sur les lycées
A lheure où lon cherche à promouvoir lenseignement technique et à aligner certains programmes des LEP sur ceux des collèges, ne serait-il pas profitable de comparer et parfois même de conjuguer les pratiques sociales de maîtres appartenant à différents ordres denseignement mais qui ont tous pour but lépanouissement intellectuel délèves sensiblement du même âge et parfois du même niveau. Les collèges ne sont plus uniquement les pépinières privilégiées de futurs bons élèves du second cycle ; les LEP ne sont pas uniquement les guettos des « laisser pour compte » du premier cycle. Bon nombre dexercices peuvent convenir aux uns et aux autres, et, à lheure où lon parle tant de concertation des échanges pédagogiques entre maîtres de cycles denseignement différents, réduiraient considérablement une méfiance qui ne peut être que préjudiciable aux élèves.
Pour toutes les raisons énumérées ci-dessus, on ne pourrait que se réjouir de la naissance dune revue dont lobjectif premier serait de créer une ouverture et une liaison entre des enseignements que, tout, souvent divise. Certes il ne faut pas faire de linterdisciplinarité la voie royale et unique de la recherche pédagogique. Il ne sagit pas non plus dy voir une panacée qui réduirait miraculeusement les échecs scolaires. Chaque matière garde et doit garder sa spécificité sans laquelle il ne peut y avoir de véritable connaissance. Nous tenons aussi à préciser que notre revue ne se fermera pas à des expériences propres à chaque matière, à la condition toutefois que celles-ci sortent du domaine de la simple recette pédagogique pour atteindre à une réflexion générale du problème posé. Ce que nous proposons de faire cest dengranger les travaux et de créer entre les professeurs un courant déchanges fructueux pour une véritable rénovation pédagogique.
Il est bien évident que de telles perspectives ne peuvent souvrir que si les collègues répondent à la concertation qui lui est proposée. Nous attendons leurs témoignages, leurs suggestions, leurs travaux afin que sétablisse une véritable coopération entre tous et entre toutes les disciplines.
Cibles
ANNEXE N° 2
REVUE « CIBLES »
SOMMAIRE DU N° 1 MARS 1982
- UNE NOUVELLE REVUE
POURQUOI PAS ?
- REFLEXIONS ET PRATIQUES : LE CONTE
. Si le conte leur était conté par C. ROUSSEAU
. Lîle au diable par le LEP de Chars
. Le conte en 2ème année de CAP par S. BRODZIAK et K. VENCO
- RECHERCHES DOCUMENTAIRES : ESPACE VECU EN CHINE
. La Longue Marche et la République Populaire de Chine : grandes divisions du territoire chinois par P.FOURNIER, F. CROZAS, G. LE GARREC, PH. MORIN
- DOSSIER : CINEMA, une expérience interdisciplinaire
. Histoire : Aux origines du cinéma (culture et technique)
. Langage cinématographique : « Le désert »
. Cinéma et littérature : Du texte à lécran
. « Le troisième homme » (Graham GREEN et Carol REED)
. Ateliers
. Exposition : Le cinéma fantastique
. Enquêtes Cinémercredis à Nantes
- Une littérature de limage
- Festival des Trois Continents
- INFORMATIONS
. La presse à lécole
- LIBRES OPINIONS par G. BOUNIN
- LIVRES
- COUURIER DES LECTEURS
- BLOC-NOTES
ANNEXE N° 3
REVUE « CIBLES »
SOMMAIRE DU N° 7 « BUREAUTIQUE » DE JUIN 1984
ACTUALITE
Débats Education à la technique, un contenu à préciser.
Formation des maîtres Deux ans après (entretien) par A. DE PERETTI
Terrains Clés pour le C.L.E.M.I. par C. FESTOC
Formatique Formatique et informatique par G. JACQUESSON
Objectifs Linterdisciplinarité au collège par B. X. RENE
DOSSIER : LA BUREAUTIQUE, nouvelles techniques, nouveau travail
Hier
aujourdhui Au pays des bureaucrates par F. POUPET
- Femmes au bureau par C. DAUPHIN, P. PEZERAT
Bureautique par C.DELAMARE
Bibliographie
Femmes et bureautique par E. MONOD, M. GLOGAU
DOCUMENTATION
Dans le mille « Regard sur les Françaises » de M. Sarde par C. GUSLEVIC
Que lire de 13 à 18 ans ? « Chipez-leur donc leurs collections » par F. POUPET
Faîtes le point Ecologie par R. de MILLER
Bulletin signalétique La presse déducation (périodiques généraux).
ANNEXE N° 4
REVUE « CIBLES »
SOMMAIRE DU N° 33 « QUALITE ET FORMATION » DE 1996
La situation de CIBLES
Linvité
- Lart de la vulgarisation scientifique par P. LASZLO
Synthèse
- Evolution sociale et changements dans lécole (perspectives générales) par Y. LE MEUR
Terrain
- Enquête auprès des jeunes issus de SES par F. PIQUEREAU
Ecole entreprise
- Une école ? Une entreprise ? Une école entreprise par L. BOULLENOT et M. PINOT
International
- Eduquer aux technologies, un point de vue anglo-saxon par D. LAYTON
Livres et revues
Livres jeunes
- 10 de cur par O. PERDRIAL
Passé des techniques Présence dune culture
- La rupture du pont suspendu dAngers, analyse dune catastrophe par P. FOURNIER
DOSSIER
QUALITE ET FORMATION
- Introduction par R. FORTIN et P. FOURNIER
- Enseignement de qualité et conception du travail : dune recherche de conformités à la mobilisation des compétences par A. ROCOBOY
- Le modèle de processus pédagogique par R. FORTUN
- Démarche qualité dans un établissement scolaire par J. DUPONT
- Management et qualité totale : conditions et étapes de réalisation par A. KERMARREC
- La qualité dans lenseignement nest pas la qualité dans lentreprise par N. LACOMBE et J. RENARD
- Lobjection du pouvoir par J. RENARDANNEXE N° 5
REVUE « CIBLES »
SOMMAIRE DU N° 12-13 « PROPOSITIONS POUR AIDER LES ELEVES A CONSTRUIRE LEUR REUSSITE SCOLAIRE »
3ème et 4ème trimestre 1986
- Avant-propos par M. POSTIC
- Introduction
Le cahier des charges
- Guide de lecture des textes fondateurs
- Définir un projet en 4ème et 3ème technologiques
Questions de méthodes
- Travailler en équipe pédagogique. Capacités « transversales » par G. BALOUP
- Quelques objectifs « transversaux ». Taxonomie de BLOOM. Emploi du temps nouveau par B. HOSTEIN
Laide méthodologique
Situations dapprentissage
- Outil pour prévoir une situation didactique
- Techniques de fabrication : une situation didactique par G. BALOUP, A. GENDROT, G. FUEILE
- Tertiaire : pour une pédagogie du tertiaire par C. DELAMARE
- Sciences physiques : outils et méthodes pour réussir par A. GENDROT et M. MASSON
Eléments pour un premier bilan
- Enquête en quatrième technologique. Statistiques nationales par M. BOUCHON
- Echecs et réussite à Nantes. Sorienter après la 3e technologique par G.VERMEERSCH
Annexes
- Objectifs prioritaires pour lentrée en seconde ou en BEP. Français, par F. MARTIN et P. SEGUIER
- Bibliographie générale. Mathématiques et sciences par J. P. ORHAN
Hors dossier :
- Livres jeunes. Rubriques coordonnées par F. POUPET
- Répertoire de la presse de léducation (périodiques généraux) par P. FOURNIER
ANNEXE N° 6
REVUE « CIBLES »
SOMMAIRE DU N° 21 « PROJET PEDAGOGIQUE 4e et 3e TECHNOLOGIQUES. Centre national de ressources ENNA de Nantes » n° 21 de 1989
Introduction : technologie et projet technique
- Mettre en uvre le projet pédagogique par G. BALOUP et A. GENDROT
- Technologie en 4e et 3e technologiques. Pour quoi faire ? par A. BIANCIOTTO et P. BOYER
- Quest-ce quun projet technique ? par C. DELAMARE
1ère partie : projet technique en sciences et techniques industrielles
- Introduction par L. BOULLENOT, J. P. PICARD ; J. DOULIN
- Si le B.O. métait conté
sous forme de référentiel par MM. GALIVEL, ROBINET, et LEBEAUPIN
- « Lynx » machine à percer par le LEP J. P. DORIS de Dives sur mer
- Appareil à découper le polystyrène par effet thermique par lacadémie de Toulouse
2ème partie : projet technique en sciences et techniques économiques
3ème partie : retour sur le projet pédagogique
- Pour entrer rapidement dans le projet pédagogique par A. GENDROT et G. BALOUP
- Réussir larticulation des projets
- Dix propositions pour élaborer, gérer, et évaluer en équipe un projet pédagogique par G. WIEL
- Orientation et projet personnel de lélève par M. LAVIGNE
Hors dossier
- Livres jeunes : Sciences fiction, rubriques coordonnées par F. POUPET
- Recherches de lINRP
. Politiques de formations en entreprises par N. BOUSQUET et C. GRANDGERARD
. Origines sociales, orientation, projets professionnels des élèves de lenseignement agricole public
ANNEXE N° 7
REVUE « CIBLES »
EDITORIAL « PAS DACHARNEMENT THERAPEUTIQUE »
n° 33 de 1996
LA SITUATION DE CIBLES
Il faut se rendre à lévidence :
a) Après lintégration de la formation des professeurs de lenseignement professionnel dans les IUFM, Cibles ne pouvait plus être, au sein dune telle structure, exactement le même revue.
b) Par lenvoi de prospectus à tous les établissements secondaires publics et privés, nous avons tenté, au printemps dernier, de relancer une revue pédagogique fondée sur le dialogue entre toutes les disciplines pour la prise en compte, à tous les niveaux du système éducatif, de thèmes liés au monde de la technique et de la formation professionnelle. Cette tentative, probablement mal conduite, a échoué et lenseignement général persiste, semble til, à se tenir éloigné de ce monde.
c) Du fait de la retraite, à la fin de cette année scolaire, de Paul Fournier, la cheville ouvrière de la rédaction et de ladministration de la revue, il était nécessaire, pour continuer la publication, de recruter sur budget propre un cadre expérimenté dans le secrétariat de rédaction. Léchec de lopération précédemment décrite nous interdit de lenvisager actuellement.
Dans ces conditions, le comité de rédaction a décidé de ne pas chercher à sauver Cibles au prix dun acharnement thérapeutique aléatoire et darrêter la publication de la revue à la fin de cette année scolaire, après le prochain numéro qui sera le trente quatrième.
Notre situation financière nous permettra de proposer à nos collègues différents solutions pour quils puissent profiter de leur avoir. Quils se reportent au prochain et dernier numéro. A tous ceux dont labonnement se termine avec ce numéro, nous enverrons le prochain avec la facture de 50 francs, sauf avis contraire de leur part à nous faire parvenir sans délais.
ANNEXE N° 8
DOSSIER « DELTA » : LE MINUTEUR DE JEUX, FASCICULE N° 1 MAI 1986
- Réalisation : équipe de formateurs et stagiaires (promotion 84-85) du Centre de formation régional PEGC LE MANS
. formateurs : J. P. Pigrée, J. Davy, B. Charlot, J. P. Brazillier, avec la collaboration de G. Luby, M. Chatillon ;
. stagiaires : D. Le Guillouzer, T. Le Niniven, E. Baudouin, C. Oury, E. Garnier, G. Letort, P. Guezou, P. Mounet, E. Barbier, I. Orhand, B. Cavalier, P. Marchand, G. Fardin, F. Thépaut, C. Coubin, P.Barbot, C. Ferré, P. Lopez.
- Expérimentation : collège « le plateau » du Mans, dans la classe de Jérôme Bruneau.
- Rédaction : J. P. Pigrée et Annie Even.
LE MINUTEUR DE JEUX
- Introduction. Objectifs des séquences. Bon de commande.
DOSSIER TECHNIQUE
- Schéma fonctionnel, de principe. Nomenclature. DT 01
- Cablage. DT 02
- Fonctionnement du minuteur. DT 03
- Plan densemble. DT 04
- Dessin de définition. DT 05
- Développement. DT 06
DOSSIER PEDAGOGIQUE
- Séquences n°1 à 5. FP 01 à 05
- Cahier des charges. FP 08
- Le bon de commande : généralités. FP 09 avec FP 12
- Tableau comparatif doffres. FP 10
- Le bon de commande : conception. FP 11
- Les flux économiques. FP 12 avec FP 09
- Maquette pédagogique et nomenclature. FP 13 01
- Maquette opérateur à retard. FP 13 02
- Maquette générateur de signaux périodiques FP 13 03
- Le fonctionnement du module de signalisation. FP 14
- La fonction dopérateur à retard. FP 15
- La fonction de générateur de signaux périodiques. FP 16
- Fonctionnement du minuteur. FP 17
- Réalisation du circuit imprimé. FP 18
- Soudage des composants sur le circuit imprimé. FP 19
- Cahier des charges du châssis du minuteur de jeux. FP 20
- Le pliage du châssis. FP 21
- Raccordement par soudage dun élément électrique et dun fil. FP 22
- Implantation et soudage des composants. FP 23
- Organisation des postes de travail. FP 24
- Mesure du temps. La lignée. FP 25
- A la recherche de mise en forme des thermoplastiques. FP 26
- Montage de pliage. FP 27
ANNEXE A
QUELQUES TEXTES EXTRAITS
DES REVUES *
*Les titres des revues sont ceux existant à la date de la parution du texte
TEXTE N°1
(Le cours professionnel et commercial, n° 1, octobre 1939)
UN ENCOURAGEMENT OFFICIEL
Les cours professionnels tiennent déjà une place importante dans lapprentissage français. La loi Astier les a rendus obligatoires ; une heureuse addition les a fait rentrer dans les heures de travail. La France en devrait être peuplée. Or, quel que soient les progrès accomplis depuis que ces lois sont en vigueur, il sen faut que tous les jeunes gens et jeunes filles employés dans le commerce et dans lindustrie reçoivent cette instruction professionnelle que la loi et la raison considèrent comme le complément de lapprentissage pratique. Leur valeur professionnelle en souffre, car en dépit des légendes favorables à lapprentissage « sur le tas », il nest si bonne pratique qui puisse remplacer les lumières de lintelligence. Boileau dit que :
« Ce qui lon conçoit bien sénonce clairement »
Il faudrait ajouter :
Ce que lon conçoit bien se fait facilement.
Mais léducation populaire ne souffre pas des lacunes des cours professionnels. Car le peuple, presquici adolescents et adultes, na guère été instruit quà propos du métier, lenseignement technique nayant jamais négligé lenseignement général.
*
Les certificats daptitude professionnelle provoqueraient des remarques semblables. Ils couronnent les cours professionnels et leur donnent leur vraie signification. Les cours qui ny préparent point sont suspects et faibles. La bonne volonté qui sy dépense est inefficace. On ne peut dire que le certificat daptitude professionnelle borne et détermine lapprentissage. La plupart des métiers vont au-delà. Il indique du moins une instruction professionnelle déjà sérieuse et des progrès marquent dans notre pays cette ascension de la culture ouvrière qui fait le mieux augurer de lavenir.
Autant que lindustrie, le commerce où la routine a peut-être plus de prise, ne peut des cours professionnels, des certificats daptitude professionnelle. Le commerce veut instruction. Il la faut étendue et variée selon les formes et les degrés de la pratique commerciale qui est aussi diverse que la pratique industrielle. Elle doit être différente pour le commerce actif et les emplois de bureau, opposés desprit et daptitude. On commence à le comprendre et la multiplication, la diversité des cours professionnels dans ces dernières années réjouissent les bons juges.
*
Mais toute cette instruction commerciale est difficile. Elle est souvent mal donnée, mal reçue. Trop de maîtres, trop délèves se contentent de peu quand il faudrait beaucoup, de vieux quand il faudrait du neuf, de superficiel quand il faudrait du précis. On voit des livres et en abondance. Ils ne sont pas tous faits pour guérir le mal.
Jai souhaité quune Revue pédagogique fût consacrée aux Cours professionnels commerciaux. En voici une qui veut remplir ce rôle. On men a exposé le plan qui est clair, les intentions, que je vois bonnes et sérieuses. On y trouvera des sujets dordre général, des textes administratifs, une part importante consacrée à la pédagogie et même une tribune libre, car les discussions ne manqueront point. Quelle naisse donc, quelle soit utile, quelle réussisse ! Je le désire très vivement pour cet enseignement commercial qui minspire tant despoir.
H.LUC. Directeur général de lEnseignement technique
TEXTE N°2
(Le Cours industriel, n° 8, mai-juin 1971)
PUISSE-T-IL RENAITRE DE SES CENDRES
Il mincombe le pénible devoir décrire léditorial du dernier numéro du Cours Industriel. Ainsi cette revue achève sa course après plus de quarante ans dexercice, puisque le premier numéro a daté de 1941.
Il est instructif de se retourner sur ce long passé pour considérer à la fois les constantes et les transformations de lenseignement technique industriel.
A cet égard, lensemble des fascicules du C.I. fournit une documentation unique en son genre qui ne manquera pas dalimenter la recherche historique.
La période de la guerre porte la marque de linfluence du psychotechnicien suisse Carrard, dont les principes danalyse cartésienne appliqués à lapprentissage gestuel ont été préconisés par linstitut de la rue Dareau où les professeurs datelier recevaient une formation rapide.
Nous avons connu dans les centres dapprentissage de 1945-1946 nombre de collègues qui appliquaient encore cette méthode, assez singulière à légard de la psychomotricité, car les apprentis débutaient en maniant un rabot sans fer ou une lime sans dents.
En 1946, la création des E.N.N.A. a marqué un changement de cap complet, tant au point de vue idéologique et doctrinal quau point de vue méthodologique.
Il sagissait délaborer une doctrine cohérente de la formation professionnelle en milieu scolaire.
Jusqualors les maîtres datelier étaient considérés comme des moniteurs, jouant le rôle de contremaîtres parmi leurs élèves. Désormais ils sont devenus professeurs à part entière. Ils ont dispensé un enseignement unitaire, orienté vers la fabrication : technologie générale et professionnelle, lancements dexercice (supposant une analyse préalable des opérations), démonstration datelier, suivie de lentraînement des élèves sur le poste de travail.
Ainsi les E.N.N.A., en collaboration avec lInspection Générale de lEnseignement technique et avec le corps des Inspecteurs de lEnseignement technique, ont établi les bases dune pédagogie des enseignements professionnels dans lesprit de ce que Georges Friedmann a appelé lhumanisme technique.
A partir de ce moment, le Cours Industriel a joué un rôle capital dinformation, de diffusion et déchanges, dabord sous la responsabilité de M. Connesson, premier directeur de lE.N.N.A. de la rue de la Roquette.
Nous renvoyons nos lecteurs aux nombreuses études de F. Canonge, dA. Campa, de J. Lignon et de beaucoup dautres rédacteurs. On peut dire que ces études ont énoncé la charte éducative des établissements du Technique Court.
Rappelons-en les principes-clés :
- Il est indispensable dassocier étroitement la formation de la pensée et la formation professionnelle : toute opération manuelle ou mécanique se justifie par une rationalité orientée vers lefficience. Mais, du fait même de cette rationalité, la finalité éducative de cet enseignement est de former lintelligence de nos élèves. Selon le titre dun article de F. Canonge, la réflexion du technicien devient une discipline de lesprit.
- Toute opération efficace suppose la connaissance des propriétés des matériaux (sinon les lois physiques) sur lesquels sexerce laction de louvrier qualifié.
Cette connaissance ne peut être acquise par les élèves que grâce à une méthode inductive, fondée sur lobservation des phénomènes techniques. Lobservation, la comparaison, la mesure, la manipulation, lexpérimentation seront les moyens essentiels de la formation de lesprit.
Le modèle théorique nous en est fourni par la méthode expérimentale.
Appliquée à la pédagogie, cette démarche a donné lieu à la méthode dite de la redécouverte.
- Toutefois, si la méthode scientifique consiste le « modèle », il nempêche que la pensée technique a ses finalités propres : créer des objets, mettre au point des installations fonctionnelles. Elle a des exigences spécifiques où interviennent des facteurs humains, sociaux, économiques, ainsi que des impératifs inhérents à la fabrication elle-même.
Il est indispensable que les futurs ouvriers soient sensibilisés à la réalité complexe du « milieu technique ».
Depuis la période qui séchelonne entre 1945 et 1958 environ, jusquà la période récente, lenseignement technologique na cessé dévoluer en fonction des progrès scientifiques et industriels, en fonction des réformes de lenseignement, en fonction aussi des contradictions internes de notre société en transformation.
Nos méthodes ont été reformulées de façons diverses : formation fondée sur la production de travaux industriels, pédagogie par thèmes de fabrication, contrôle continu, enfin formation par objectifs.
Il nen reste pas moins vrai que, sous la diversité des reformulations, des constantes demeures aussi fermes que le roc.
Dabord, la réalité de lactivité technique : même si les moyens de production sont de plus en plus mécanisés et maintenant « informatisés », lindustrie ne cesse de réaliser des transformations matérielles. Les savoirs éclairant laction de louvrier relèvent toujours de la démarche expérimentale et de la logique scientifique.
Ensuite, la réalité psychologique de nos élèves. En 1983, nous avons encore affaire à des adolescents qui, à maints égards, se situent à un stade dévolution mentale intermédiaire entre celui des « opérations concrètes » et celui des opérations « abstraites », selon la distinction bien établie par Piaget.
Nos méthodes denseignement doivent mettre en uvre tous les moyens qui favoriseront ce passage dun niveau à lautre. Sur la base concrète de lobservation et de la manipulation, il convient de susciter chez les élèves la détection des facteurs intervenant dans un phénomène technique, faire appel à leur sens de lhypothèse, bref mobiliser les ressources mentales qui développeront chez ces jeunes la combinatoire, lesprit expérimental, la généralisation qui fonde le raisonnement déductif.
Enfin impératif social : si nous devons former des ouvriers et des techniciens opérationnels après un délai normal dadaptation dans lentreprise, nous devons en même temps préparer ces jeunes à se promouvoir plus tard dans le sens dune formation continuée. Cest pourquoi notre enseignement devra veiller à insérer ses objectifs à court terme dans les objectifs à long terme dune formation très largement humaine.
Ainsi nos finalités éducatives resteront réalistes.
Le Cours industriel a donc été lorgane dexpression de nos recherches et de nos convictions. Il a porté un témoignage public de nos buts, de nos méthodes et de nos réalisations pédagogiques.
Organe de réflexion et daction, il a rassemblé tous les aspects de léducation technique : aspects psychologiques, sociaux, scientifiques, technologiques. Il a largement ouvert ses colonnes à toutes les spécialités professionnelles ; Il a fait une large part aux enseignements scientifiques et littéraires (rappelons-nous telle chronique de notre collègue Georges Court).
Les avantages multiples dune telle entreprise apparaissent de soi.
La collaboration à une revue oblige lenseignant à sortir de sa tour divoire. Et, au-delà de lexpression orale inhérente à sa fonction, à sengager par lécrit. Toute prise de position publique oblige à la rigueur de pensée, à la synthèse.
Ecrire est un moyen dauto-contrôle qui rejaillit sur les formes de notre propre enseignement.
Par ailleurs, publier nous conduit à nous exposer à la critique, à soutenir la controverse, à nous rectifier, à prévenir les erreurs possibles, voire à dénoncer les pédagogies aventureuses
Mais encore, cette revue a été pour nous tous un prolongement de notre enseignement. Elle a fourni aux stagiaires, aux jeunes professeurs, aux maîtres auxiliaires de précieux moyens dinformation. Elle a aidé des professeurs à poursuivre leur promotion par des conseils utiles à la préparation de concours.
Enfin le C.I. a constitué une plateforme déchanges, un nud damitié entre les gens du technique, tous au service de la même cause.
Tant davantages nous laissent espérer que cette disparition due à la crise économique nest que temporaire.
Nous attendons que quelque éclaircie dans un ciel daverse donne à loiseau de reprendre son essor.
H. GIRIAT
E.N.N.A. Paris Nord
TEXTE N° 3
(Le cours agricole et rural n°1, septembre octobre 1959)
INFORMATIONS PEDAGOGIQUES :
la circulaire ministérielle 143 du 25-7-1957
La circulaire ministérielle n° 143 du 25 juillet 1957, relative à lenseignement agricole, définit clairement les techniques auxquelles doivent se reporter les professeurs et les maîtres de cet enseignement pour en faire un moyen efficace de formation de base.
Après deux ans dapplication, il nous a paru utile, en ce début dannée scolaire, den reprendre les points essentiels, et ce nouvel examen nous est dautant plus agréable que cette circulaire a, en quelque sorte, « officialisé » des méthodes que les rédacteurs de cette revue navaient cessé et ne cessent de préconiser depuis le début, c'est-à-dire 1954.
* Le journal de classe
« Objet dune tenue régulière, dadditions journalières du 1er octobre au 14 juillet suivant, le journal de la classe et des activités, rendu obligatoire par une circulaire antérieure, doit permettre de suivre le maître dans leurs divers travaux. Il constitue un témoignage de grand prix qui permet une évocation et une reconstitution de la vie postscolaire
En ce qui concerne les études elles-mêmes, lorganisation des cours doit être complétée. Si la matière des programmes de lenseignement agricole proprement dit est désormais répartie de façon correcte, il nen est pas de même pour lenseignement général (français, calcul), où se fait sentir labsence dune prévision nettement établie des notions à étudier ».
Cette absence de prévision dans le programme denseignement général navait pas été sans frapper léquipe de rédaction du Cours agricole et rural. Aussi a-t-il été adopté un programme de travail concernant aussi bien le français, les mathématiques que la physique, la botanique, la chimie, etc., et répondant aux besoins de formation générale des élèves, en basant celle-ci sur des cas concrets.
Il suffit dexaminer le soin avec lequel lauteur des articles de « physique » en traite les principes et leurs applications à la ferme, pour constater le souci avec lequel il prépare son enseignement en vue de laxer sur les connaissances auxquelles lagriculteur de demain recourra.
* Les activités scolaires
Le nombre réduit des heures de fréquentation obligatoire rend difficile la tâche des maîtres-agricoles qui, en peu de temps, doivent enseigner un programme étendu, orienter les élèves vers des réalisations pratiques intéressant la vie familiale et professionnelle. Plus encore quailleurs, il importe ici dutiliser activement les heures de scolarité, déviter les temps morts, de proscrire les occupations formelles. Les copies ou les dictées de résumés, dénoncés, constituent des pratiques depuis longtemps abandonnées à lécole primaire et qui ne doivent pas trouver refuge au cours postscolaire.
En effet ces méthodes sont vraiment périmées, et lon peut sétonner quaujourdhui encore, certains enseignants y recourent, sous prétexte de ne pas disposer des moyens nécessaires à un enseignement en profondeur (livres, duplicateur, ronéo). Dicter des résumés à des élèves qui, le plus souvent, ont perdu lhabitude décrire vite, dont la main sest alourdie et dont lesprit na pas toujours la vivacité nécessaire pour suivre normalement et convenablement le rythme de celui qui dicte, est une profonde erreur. Quoi de plus fastidieux et de plus rebutant, en effet, pour ces élèves, que décrire à longueur de minutes des textes quils ne consulteront peut-être jamais, en un cahier plus ou moins bien tenu. Ces méthodes primaires leur donne limpression dêtre de jeunes écoliers. Ne risquons-nous pas, en fin de compte, de les rebuter et de les éloigner dun cours où lon passe son temps à écrire et non pas à discuter ?
Pour que lélève sintéresse à lenseignement postscolaire agricole, il faut quil y puise des explications aux faits de la vie quotidienne. Il faut quil rapporte chez lui, présentées sous une forme simple, des informations qui soient à la portée des parents et qui puissent être utilisés par ceux-ci.
* Lenseignement postscolaire est efficace dans la mesure où, à travers les enfants, il sert aux parents.
« Pendant les leçons ou à leur suite, il convient donc de nécrire, au cours postscolaire, que ce qui vaut vraiment dêtre conservé, et dont, le moment venu, un jeune exploitant pourra tirer un parti utile sur les questions limitées auxquelles les livres restent encore étrangers ; celles, par exemple, que signalent les Services du Ministère de lAgriculture. Les notes sont brèves, correctement rédigées, dune orthographe exacte et dune écriture appliquée ».
Soulignons particulièrement ce passage : « il convient de nécrire que ce qui vaut dêtre conservé ».
Nous avons conseillé la conception de tels résumés et, durant lannée 1955-1956, nous en avons proposés.
Afin déviter des pertes de temps, nous conseillons également de remettre à lélève des résumés préparés à lavance, des notes brèves rédigées par des services spécialisés. En un mot, des documents très simples, mais très explicites.
* Les activités extrascolaires
« En ce qui concerne linstruction générale, il convient déviter en classe les moments qui souvent se prolongent où chaque élève, traitant un exercice, sabsorbe dans une activité silencieuse. Le temps manque pour chercher patiemment la solution des problèmes darithmétique et pour effectuer une première ébauche des travaux de rédaction. Pour assurer le plein emploi des heures de scolarité et lefficacité de lenseignement, ces travaux doivent être préparés à la maison, puis repris en classe sous la direction du maître ».
Cette préparation de lélève en dehors de la classe favorisera lamicale discussion que doit être le cours denseignement postscolaire. Rappelons que ce qui importe avant tout, cest de « déscolariser » lenseignement agricole, et de pas donner à lapprenti limpression quil nest quun simple prolongement de lécole primaire.
La préparation de lélève portera non seulement sur les fiches denquête, des rapports de manifestation agricole, des essais dengrais, mais aussi sur des problèmes de calcul proprement dit, ayant toujours un rapport étroit avec le travail de lagriculteur, sur des moyens de sexprimer en français : lettres à un fournisseur, à une caisse de prêt, demande de devis, etc.
Il ne faut jamais oublier quen agriculture, à limage de ce qui se passe dans lindustrie, chaque action même limitée, pose un problème. Ce sont des problèmes dargent : « ai-je avantage à faire telle dépense, en tirerai-je un profit accru ? ». Ce sont des problèmes de temps : « pourrai-je réaliser avec la main duvre et le matériel dont je dispose tel travail dans le laps de temps qui me sera imparti par le climat ? », etc.
Le cultivateur doit de plus en plus écrire : commande de semences, dengrais, demandes de renseignements à des services techniques, comptes rendus dessais auxquels il sest consacré. Il faut quil sache exprimer clairement ce quil veut, ce quil sait, ce quil a observé. Chaque type daction suppose un minimum de renseignements, exprimés suivant un certain ordre. La dictée peut très utilement servir de base de départ.
* Les livres
« Les livres détude utilisés selon les conseils des maîtres peuvent faciliter les travaux à la maison. Or, le nombre de livres en usage dans les cours postscolaires est actuellement des plus réduits, et certains élèves nont même aucun ouvrage à leur disposition. Ladoption dun livre dagriculture à usage individuel est cependant indispensable. Et, si lon ne peut convaincre les familles dacquérir des ouvrages de calcul et de français spécialement adaptés, on notera que les ouvrages précédemment utilisés à lécole primaire peuvent encore rendre des services. »
Les événements vont vite. Depuis la parution de la circulaire de 1957 faisant état des vides et insuffisances constatés en la matière, nous sommes heureux de souligner que les Editions Foucher, tenant compte des avis exprimés, ont déjà décidé de mettre à la disposition de lélève frais émoulu de lécole, des ouvrages à sa portée, explicitant ce que seront ses tâches de demain sil désire, ce à quoi on ne saurait trop lencourager, rester à la terre.
L.E.F.
Les Editions Foucher
TEXTE N°4
(Education Technologique n° 1, juin 1998)
OUVRIR LA REFLEXION
Le premier numéro de la revue EDUCATION TECHNOLOGIQUE apparaît alors que les nouveaux programmes de technologie se mettent en place dans les collèges. Cette revue a pour ambition daider les enseignants dans leur pratique, et se propose dêtre un lieu de réflexion et de débat sur lenseignement de la technologie. Elle prend le relais des Publications de Montlignon qui ont cessé de paraître.
Il semble intéressant, à cette occasion de faire le point sur lévolution des programmes. La finalité de lenseignement de la Technologie au collège, définie par la COPRET* est maintenue. Il nest pas inutile de la rappeler :
« - Compréhension, appropriation des démarches de conception, étude, essais, utilisation de produits techniques (objets techniques matériels, organisation dinformations en vue dun but déterminé),
- Compréhension de linfluence de la technique sur la culture dune société et empreinte de la technique dans la culture ».
Les activités de production de biens et de services ont été marquées dans la dernière décennie, où lenseignement de la Technologie sest installé progressivement dans les collèges, par un formidable développement dans lutilisation de loutil informatique. Il nest pour sen convaincre que de comparer les outils informatiques, matériels ou logiciels, dont nous disposions à la fin des années quatre-vingt à ceux utilisés aujourdhui. On ne pouvait ignorer cette évolution. Cest la raison de la place spécifique faite à la technologie de linformation à coté des réalisations sur projet, qui restent au cur des nouveaux programmes du collège.
Il ne faut pas se méprendre il ne sagit pas de substituer un enseignement dinformatique à celui de la technologie, ni de considérer que cette dernière discipline est la seule concernée. La découverte proposée aux élèves des diverses applications de linformatique pour concevoir, produire et transformer des documents, services et objets, doit les conduire à un usage raisonné et autonome de lordinateur.
Cet apprentissage prend tout son sens si les compétences acquises sont réinvesties dans toutes les disciplines et particulièrement en Technologie dans les réalisations sur projet.
Le fil conducteur du programme reste bien la réalisation sur projet, notamment à travers la conduite de scénarios tant par limportance quantitative donnée aux activités qui y concourent et aux compétences qui en résultent, quà travers la progressivité proposée tout au long des trois cycles pour lacquisition de la démarche de projet.
Il ne faut pas opposer les deux parties du programme mais, au contraire, rechercher leur complémentarité, seul moyen de dispenser un enseignement répondant à lévolution de la production des biens et des services, dont il doit être le reflet.
Pierre Lebon
Inspecteur général de lEducation nationale
* COPRET : Commission Permanente de Réflexion sur lEnseignement de la Technologie
TEXTE N° 5
(Fiches dinformations pédagogiques et techniques,
n° 102-103, mars-avril 1962)
LE PROGRES TECHNIQUE ET LEVOLUTION GENERALE DES METHODES DE PRODUCTION
LEURS CONSEQUENCES SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET HUMAINE DES ELEVES DE COLLEGE DENSEIGNEMENT
TECHNIQUE
Toute conception de la formation professionnelle des jeunes apprentis est datée. Elle correspond à un certain état des techniques et à leurs besoins à un moment donné. Depuis 1935, les techniques évoluent rapidement. Le progrès technique sest accéléré. Avant 1935, les techniques donnaient encore, à bien des gens, limpression de limmobilité. Par un effort de décalage bien connu, longtemps après 1935 les définitions de la technique reflètent encore lancien état des choses.
QUELQUES DEFINITIONS
Technique : « Ensemble de procédés, bien définis et transmissibles, destinés à produire certains résultats jugés utiles ». Lalande, « Vocabulaire de la philosophie ».
Technique : « Groupe de mouvements, dactes généralement et en majorité manuels, organisés et traditionnels, concourant à obtenir un but connu comme physique, chimique ou organique ». Journal de psychologie, janvier-mars 1948.
Dans un traité de logique tout récent et dailleurs plein dintérêt, Vergez et Huisman écrivent ceci : « le technicien voulait agir, le savant veut comprendre »
« Lesprit technicien subit une mutation brusque en devenant esprit scientifique ». Ceci doit laisser rêver le technicien ou lingénieur de 960. La technique moderne nest plus cela.
La TECHNIQUE MODERNE se caractérise par le mouvement, le changement, par lesprit scientifique qui limprègne,
a) Par le progrès dans léquipement matériel,
- dans les machines : je ne citerai que pour mémoire, les machines classiques, les machines à outils multiples, à postes multiples, à cartes programmes, à programme chiffrés, à copier ; les machines transferts et jen oublie
- dans les outillages : grande variété de formes, de qualités, de propriétés des outils, des appareils de contrôle et des équipements de complément.
- dans les matériaux : au lieu de 3 ou 4 sortes dacier comme jadis, une gamme daciers pratiquement illimitée. Dans tous les secteurs, variétés de matériaux.
Le progrès technique est inéluctable, inexorable par suite de la concurrence entre les entreprises et entre pays. Il est sans pitié pour les entreprises faibles dans un même pays et pour un pays faible parmi les pays plus évolués.
Les machines doivent être amorties en quelques années parce quelles sont rapidement dépassées par le progrès technique, et quelles doivent être remplacées.
Louvrier doit être préparé aux changements, doit être adapté à la mobilité de lemploi sil ne veut pas être réduit au chômage. Il doit être capable de comprendre la machine ou tout au moins le rôle quil doit jouer auprès de la machine.
CONSEQUENCES :
- polyvalence de la main duvre, et de la formation professionnelle,
- aptitude de louvrier à comprendre, à réfléchir par lui-même, grâce à une formation desprit,
- préparation de louvrier à comprendre, grâce à une information théorique générale et technique,
- formation pratique daprès les techniques de base débouchant sur des spécialisations variées,
- formation pratique assez poussée sur une spécialité permettant à louvrier de trouver du travail dès la sortie dapprentissage.
b) Par le progrès des méthodes
Lorganisation scientifique du travail : rendement, organisation.
Avec les mêmes investissements en machines et outillages lO.S.T. permet de multiplier par n le rendement du travail dun atelier de type artisanal.
RECHERCHE DU RENDEMENT. Accroissement de la productivité, du rendement de lheure de travail.
- Travail en grande et en moyenne série.
- Interchangeabilité des pièces dun ouvrage.
- Précision comprise entre certaines limites.
- Suppression des opérations longues et coûteuses de traçage, de transport, de manutention, de montage, de réglage.
- Utilisation de montages dusinage et de contrôle.
- Simplification du produit et des méthodes de fabrication.
- Automatisation des opérations de transport, dusinage, de réglage, de contrôle.
- Remplacement de lhomme par des mécanismes.
- Adaptation du matériel à lhomme.
- Prévision du travail. Calcul des temps.
- Etablissement de document de travail.
ORGANISATION RATIONNELLE des bureaux détudes et de méthodes, des ateliers, des postes de travail, de contrôle, des services de stockage, de manutention
Il est donc nécessaire que nos élèves, futurs techniciens, connaissent ces méthodes, que nos élèves futurs ouvriers qualifiés aient reçu une initiation à ces méthodes.
CONSEQUENCES :
Nos élèves recevront un enseignement théorique et pratique, relatif à ces méthodes.
Ils exécuteront des travaux industriels réels dans lesprit de ces méthodes. Désormais dans lenseignement, la manière dont on obtient un résultat présente autant dimportance que le résultat lui-même.
Nos P.T.A. se tiendront au courant de ces méthodes par des contacts permanents ou périodiques avec lindustrie.
LES PRINCIPES GENERAUX DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE
Dune ample réflexion sur la technique moderne et ses méthodes on voit se dégager les conceptions générales de la production industrielle.
Partout la technique utilise des sources dénergie, souples et puissantes, autres que lénergie musculaire.
- Les machines-outils se ressemblent dans leur structure et leur fonctionnement.
- Les moyens de façonner les matériaux se réduisent à quelques-uns.
- Létude, la préparation, le lancement, la conduite des travaux tendent à se faire partout, selon les mêmes principes rationnels.
- Les connaissances scientifiques sassocient partout à lexpérience technique.
- Lexpérience technique elle-même relève beaucoup plus de lobservation et de lexpérimentation méthodiques que de lempirisme.
- Le cloisonnement des métiers disparaît.
- Les procédés, les recettes, les routines, les tours de main, le savoir-faire figé, sont rapidement dévalués ou périmés.
Heureusement, toutes ces connaissances particulières et générales sont mises à la disposition du technicien dans les livres et des revues, dans une sorte de réserve du savoir technique universel qui salimente et se renouvelle sans cesse. Il convient que nos élèves aient reçu une formation de base sur ces problèmes et quils sachent par la suite tenir à jour leur information et leur documentation.
Noublions pas aussi que nous assimilons des connaissances nouvelles à partir de ce que nous savons déjà, à partir de ce que, déjà, nous savons faire.
Même sil doit être rapidement périmé, le savoir pratique est aussi nécessaire que jamais. Irremplaçable pour laction daujourdhui, il rend possible pour le technicien, le passage au stade suivant qui sera celui de la technique de demain. Cest, dautre part, la condition defficacité de la formation générale, technique et scientifique. Lexpérience technique, complétée par lobservation et lexpérimentation rigoureuse, assure le contact permanent avec le réel, la soumission au réel, vertu du savant et du technicien, contrepartie nécessaire dune importante formation théorique.
CONSEQUENCES
1) La formation technique théorique doit être importante.
2) La connaissance des principes généraux de la production industrielle suppose une information étendue.
3) Les capacités pratiques doivent être solides, comme nous venons de le voir.
La conclusion qui paraît évidente cest quà lavenir les études devront partout se prolonger au-delà de 3 ans et probablement sétendre partout sur 4 et 5 années.
Chaque ouvrier, chaque technicien concourt indirectement au progrès technique par son effort personnel de perfectionnement. Mais ce nest pas suffisant.
Chaque ouvrier qualifié, chaque technicien doit donc être mis en mesure de connaître, à son niveau, le progrès technique qui saccomplit, de lutiliser, mais aussi dy prendre une part active.
Il est une forme de progrès technique permanent qui ne peut se réaliser quà pied duvre par ladaptation toujours plus poussée des moyens modernes aux cas particuliers de chaque entreprise. Chaque entreprise doit résoudre ses propres problèmes dans lesprit du progrès technique. Toute entreprise qui ne compte que sur lextérieur pour résoudre ses problèmes techniques est bientôt réduite à la faillite.
Ce progrès est luvre de tous, ouvriers qualifiés, techniciens, ingénieurs. Il faut en somme que chacun porte en lui ce ferment de recherche, desprit critique, dimagination qui lui fera réaliser son propre progrès technique. En définitive, la formation théorique générale et technique, les connaissances, les dispositions desprit fondamentales, tout converge vers lefficacité réelle du travailleur, mais ce qui y contribue le plus cest la qualité de sa réflexion, cest lactivité bien dirigée de son intelligence.
COMMENT CONDUIRE SON TRAVAIL INTELLECTUEL
A ceux qui voudraient tenter de déterminer comment doit être conduite la réflexion du technicien, on répondra peut-être quil nest pas nécessaire de le faire, que chaque chercheur, chaque technicien réfléchit dune autre manière, dont il a le secret, quil trouve suffisante et même très bonne. On ne peut sempêcher de penser quune telle réponse laisse une place très grande aux intuitions, aux habitudes personnelles, aux improvisations. On saisit facilement combien elle rend précaire lenseignement technique en le faisant dépendre uniquement dun coefficient personnel de rigueur dans la pensée, desprit critique, de sûreté de linformation, etc.
On voit très bien comment cette réponse infériorise lenseignement des techniques qui à la différence des autres enseignements, ne constituerait pas une initiation à une méthode de pensée.
Mais il se trouve que le progrès technique bouscule les vielles habitudes. Toutes les grandes entreprises ont leurs organismes détude, dorganisation, de simplification du travail ; organismes qui se consacrent entièrement à assurer le progrès technique. Techniciens et Ingénieurs dépensent beaucoup dintelligence et dapplication méthodique à résoudre leurs problèmes techniques. Les problèmes importants sont soumis à des équipes de chercheurs qui effectuent des enquêtes, rassemblent des informations, confrontent, critiquent, expérimentent leurs solutions. Chaque équipe doit nécessairement établir sa méthode de travail et de réflexion. Dans lindustrie et par souci defficacité on se rend compte de la nécessité de bien poser les problèmes, den rassembler toutes les données, de diviser la difficulté globale en problèmes partiels, de procéder partout par analyse et synthèse, de multiplier les essais méthodiques, c'est-à-dire lexpérimentation, dobserver avec objectivité et précision avant de proposer des changements. Lorganisation du travail intellectuel sest révélée aussi nécessaire que celle du travail mécanique. Par les démarches de lesprit quelle impose, la réflexion technique mérite dêtre élevée au rang de discipline de lesprit. Pour le technicien, qui veut tenir sa place dans le courant du progrès technique, elle est effectivement une discipline de lesprit.
Si lon arrivait à définir lobjet et la méthode de réflexion technique comme sont définis lobjet et la méthode des mathématiques, de lhistoire, des Sciences physiques, des Sciences sociales, il serait alors nécessaire dentraîner les P.T.A. à la pratique de cette méthode afin quils puissent, à leur tour, y initier leurs élèves.
CE QUE POURRAIT ETRE LA REFLEXION DU TECHNICIEN CONCUE COMME DISCIPLINE DESPRIT
Toute activité technique se propose daboutir à un résultat utile et secondaire esthétique.
Les activités techniques sont diverses, mais il est possible de les ramener à deux types :
1) concevoir avec le maximum de clarté et de précision louvrage (petit ou grand) à exécuter. En règle générale on concrétise ses conceptions par un dessin. La réflexion aboutit à un projet douvrage.
2) prévoir, préparer, conduire la réalisation de louvrage. Il faut établir un projet de travail qui précède et accompagne le travail proprement dit.
Dans le 1er cas, les services quon attend de louvrage et des impératifs dordre économique permettront de concevoir louvrage.
Dans le 2ème cas, le dessin, la conception de louvrage et des impératifs dordre économique commanderont sa réalisation.
Il apparaît que dans le 1er cas il faudra, avant toute chose, analyser avec précision les services quon attend de louvrage, et qui constituent sa raison dêtre.
Dans le 2ème cas, il faudra analyser avec précision le dessin qui représente louvrage et les données qui accompagnent le dessin.
Toute activité technique commence donc par lanalyse des fins que lon se propose. Elle se poursuit par létude raisonnée, comparée et critique, des moyens qui permettent datteindre ces fins.
Toute activité technique qualifiée, c'est-à-dire autre que celle dun robot humain est essentiellement la réalisation dun projet pleinement conscient, avec connaissance claire des fins et justification des moyens. Tout projet suppose chez son auteur une certaine part de liberté de réflexion, dintelligence, dinitiative. Notre élève de C.E.T. qui détermine lui-même une partie des conditions de son travail, réalise un projet.
Nous résumons la méthode en quelques mots au risque de laisser croire quelle est excessivement simple : « Ce sont les fins qui commandent les moyens ».
Examinons maintenant avec plus de détails ce quil faudra entendre par « analyse des fins » et « étude des moyens ».
LANALYSE TECHNIQUE
1er cas Le projet douvrage (ou de produit)
I Analyse des fins ou de la raison dêtre dun ouvrage (ou de produit)
Fins dun ouvrage : satisfaire les besoins, exigences, préférences de lutilisateur. Il faut exprimer ces fins en langage technique et diviser le problème global en problèmes partiels.
Analyse Fonction de louvrage
Modalités de la fonction
Conditions fonctionnelles
Conditions générales à satisfaire (prix de revient notamment)
II Etude des moyens
Inventaire des moyens couramment employés. Recherches des moyens nouveaux dus aux progrès technique.
Recherche déléments ou de particularités pouvant satisfaire chacune des fonctions, modalités, conditions : matériaux
formes
dimensions
.Valeur de ces moyens
Etude expérimentale )
comparée ) de ces moyens
critique. )
Synthèse. Interdépendances, incompatibilité, contradictions.
Recherche des structures
Principes de fonctionnement
Schémas de fonctionnement
Schémas de construction
Organisation des formes, dimensions, matériaux autour de ces schémas.
Cette synthèse vise à laccomplissement des fonctions et conditions posées, à permettre le montage, le démontage, lentretien, la réparation, la fabrication de louvrage. Terminer le dessin de louvrage et ajouter les spécifications.
Variante dun projet douvrage ou de produit
Etude fonctionnelle dun ouvrage technique existant : analyse des éléments.
Synthèse : recherche des structures du fonctionnement, de lorganisation des éléments.
Explication : justifier les détails et lensemble en les rapportant aux fonctions, modalités de la fonction, conditions fonctionnelles. Conditions générales.
2ème cas Le projet de travail
I Analyse des fins ou des résultats à obtenir.
Fins dun travail : réaliser un ouvrage conforme au dessin et à ses spécifications.
Analyse : décomposer le résultat global dun travail en résultats partiels et en difficultés clés. Diviser le problème global en problèmes partiels. Exemple : opérations élémentaires dusinage et difficultés résultant de spécifications :
- dimensions et tolérances
- qualités géométriques
- états de surface
- positions géométriques des éléments (tolérances).
Y ajouter les conditions économiques imposées : nombre, délais, prix de revient du travail.
II Etude dialectique des moyens.
Inventaire des moyens couramment employés.
Recherche des moyens nouveaux dus au progrès technique à laide documentation, enquêtes
Valeur de ces moyens
Etude expérimentale )
comparée ) de ces moyens
critique. )
Synthèse. Interdépendances, incompatibilité, contradictions.
Recherche du processus opératoire, de lorganisation du lancement et du déroulement des travaux dans les conditions déconomie et de rendement les meilleures. Exemple :
- groupements dopérations
- gamme dusinage provisoire
- choix des moyens matériels : machines, outillages, main duvre
- gamme dusinage définitive
- organisation du lancement du déroulement.
Variante du projet de travail
Exécution dune simple opération :
- connaissance du résultat à obtenir
- recherche des conditions qui permettent dobtenir ce résultat
- exécution en respectant les conditions
- contrôle du résultat.
Nota
Exemples de contradictions : un produit doit être perfectionné et simple, solide et léger, beau et pas cher. Bien fait et vite fait, etc.
Remarques
Au bureau détudes, à latelier, tout comme au laboratoire de physique, pour connaître un fait physique ou technique, il faut lanalyser, en chercher les constituantes ou les conditions, observer, expérimenter, mesurer, raisonner.
- Dans louvrage technique, le système des rapports entre fins et moyens est parfois complexe. La connaissance de ce système de rapports nécessite une « technique de réflexion et dinvestigation ».
La discipline desprit pourrait se définir de la manière suivante :
1°) Lobjet La technique étudie un certain nombre de réalités, celles qui sont créées par lartifice de lhomme et qui tiennent une si grande place dans sa vie.
2°) La méthode Cest la méthode expérimentale telle quon la trouve dans les diverses sciences et plus particulièrement dans les sciences physiques.
3°) La technique de « réflexion » et dinvestigation » - Cest lanalyse technique telle que nous avons essayé de lexposer.
Il sagit de substituer à une manière globale de poser un problème, une analyse des fins où toutes les données et tous les aspects du problème sont envisagés ; de remplacer des solutions empiriques ou partiellement raisonnées, par des solutions plus fondées et susceptibles dêtre entièrement raisonnées.
Lesprit tire toujours un profit considérable de linitiation à une méthode détude, à une technique de réflexion et dinvestigation, appliquées à certaines réalités qui constituent lobjet dune science. La formation desprit est à la fois linitiation, si modeste soit-elle, à ces méthodes, et lacquisition de qualités desprit.
Raisonner, être capable de raisonner, cela ne veut pas dire perdre son temps en verbiage. En ce qui concerne les collèges dEnseignement technique, le progrès technique nous mettra rapidement devant lalternative suivante : ou le simple dressage de lO.S. ou la formation du travailleur capable de réfléchir par lui-même dans le cadre du matériel et des méthodes modernes et dapporter une contribution intéressante. Mais il faut que lon sache que le raisonnement technique doit être aussi précis et concis que le raisonnement en mathématiques et en physiques.
La valeur dune « technique de réflexion et dinvestigation » ne peut résulter que de son efficacité et de sa nécessité. Si jai proposé celle-ci cest parce quelle est déjà appliquée dans lindustrie. Il est évident quelle pourrait être modifiée ou changée si toute « autre technique de réflexion » savérait meilleure.
Certains la rejetteront parce quils ne veulent pas renoncer à leurs habitudes, au travail artisanal, à lexpérience qui vient avec les cheveux blancs, aux petits secrets du carnet personnel.
Dautre lécarteront pour des raisons différentes, parce quils simaginent que la technique nest quune facile application de la science et méconnaissent la spécificité et la difficulté des problèmes techniques. Il ny a pas si longtemps, encore, tout le monde ne croyait pas aux vertus de lO.S.T. !
Et cependant, le progrès technique ne nous permet plus dhésiter et dattendre. Il faut que nous apprenions à travailler comme on le fait dans toute industrie évoluée et à raisonner efficacement comme on le fait dans lindustrie pour poser et résoudre un problème. Ces objectifs saccordent parfaitement avec celui que nous ne perdrons jamais de vue : former des esprits.
Lanalyse technique ne se complique que si lobjet de son étude est lui-même complexe. Elle peut être extrêmement simple si on lapplique aux problèmes simples que peuvent aborder des élèves des élèves de collèges dEnseignement technique.
F.CANONGE professeur à lE.N.N.A. de Paris
Séminaire des Directeurs et professeurs dE.N.N.A.
et des inspecteurs de lenseignement technique des disciplines techniques.
Novembre 1960
TEXTE N° 6
(Le cours féminin n°2, novembre 1964)
LES BUTS DE LENSEIGNEMENT DE LA TECHNOLOGIE
ET DU DESSIN INDUSTRIEL
Nous navons pas limpression que le BULLETIN OFFICIEL DE LEDUCATION NATIONALE soit lu, autant et avec toute lattention quil mérite, par une grande partie des enseignants. Il est vrai quil publie un grand nombre de textes relatifs à des questions administratives dont la plupart nintéressent quune petite fraction de ceux-ci. Mais souvent, ce qui se rapporte à un ordre particulier de classes ou détablissements mériterait dêtre médité par des professeurs pour lesquels le texte na pas la valeur dun règlement puisquil nest pas destiné à leur cas.
Il en est ainsi des INSTRUCTIONS N° 64-352 DU 11 AOUT 1964 publiées dans le B.O. n° 31 du 27 août 1964 et dont lobjet est : Enseignement de la technologie en 3e et 4e modernes sous la signature de Monsieur lInspecteur Général de lEnseignement Technique GEMINARD.
Déjà, les professeurs de lenseignement technique de tous les niveaux, qui tous ont, plus ou moins, à enseigner une technologie, y trouveraient des raisons et des directives pédagogiques. Plus encore, ceux et celles qui sont appelés à donner une formation professionnelle plus limitée et strictement pratique dans un centre de F.P.A. ou dans un atelier-école dentreprise, trouveraient dans ces instructions écrites pour dautres, la justification dun enseignement dont on conteste parfois lutilité.
Nous relevons, en effet, dans le texte cité, des définitions et des règles qui sappliquent aussi bien à dautres programmes quà ceux des classes 3e et 4e modernes. Celui-ci, dailleurs, qui figure à la fin du document présente aussi un intérêt pour ceux qui se consacrent ou soccupent de formation professionnelle. Il leur indiquera ce que, dans lavenir, auront fait les apprentis avant daborder lapprentissage et leur fournira la base à partir de laquelle pourra se construire le programme de leur enseignement technologique.
Nous prenons la liberté de reproduire ici des définitions qui nous paraissent importantes et utiles :
« La technologie a pour objet essentiel létude critique dobjets et de mécanismes simples conçus par les hommes pour la satisfaction de leurs besoins. Elle tend à développer le raisonnement logique et sappuie sur ce langage particulier quest le dessin dit « industriel » grâce auquel il devient possible dexprimer le contenu de ce raisonnement ».
...
La 2e phrase de cette entrée en matière montre bien lintérêt et le but véritable dun enseignement dans lequel on na pas vu, souvent, quun moyen dacquisition de connaissances pratiques : nomenclatures doutils, de machines, de matières, de produits, catalogue de recettes à appliquer dans tous les cas.
Un autre passage élargit la signification de la technologie en faisant une étape dans le développement intellectuel de lélève, quelle incite à approfondir ses connaissances générales, à partir de ce quil a loccasion dobserver :
.......................................................................................................................................................
« Mais il convient de remarquer en même temps que le contact journalier de lenfant avec les réalités du monde moderne lamène à connaître un certain nombre de faits et de mécanismes qui mettent en jeu des lois scientifiques dun niveau beaucoup plus élevé dont il trouvera la démonstration dans ses études ultérieures. Pour le moment, il se contentera de les constater intuitivement, den mesurer les effets par lobservation et lexpérience. »
...
Mais, encore, la valeur proprement culturelle de la technologie est affirmée, ce qui étonnera, peut-être, certains tenants dun enseignement littéraire, considérant de haut le technique comme le moyen de fournir un gagne-pain aux enfants :
.......................................................................................................................................................
« La technologie est une logique des fonctions techniques »
...
« Mais les raisons pédagogiques ne doivent pas conduire à donner de la technologie une idée fausse aux élèves.
En définitive il sagit dun enseignement de formation générale qui doit permettre lacquisition des qualités et disciplines intellectuelles suivantes :
1° Développement des facultés dobservation ;
2° Acquisition dune logique des fonctions techniques ;
3° Début de laptitude à distinguer que le modèle théorique, mathématique, de lobjet réel. Les premiers éléments de cette formation pourraient être donnés en faisant observer le fonctionnement dun mécanisme neuf et celui dun mécanisme usé. Par exemple le déplacement de translation dun verrou neuf et ce que devient ce déplacement quand le mécanisme est usé ;
4° Développement du sens de la responsabilité en montrant que lobjet est toujours le résultat dun choix entre plusieurs solutions possibles ».
...
Quant au dessin industriel, à ses buts et à sa valeur éducative, il est aussi bien défini dans le texte :
...
« Le dessin industriel ou langage dexpression graphique de la pensée technique »
« Souligner dune manière particulière le rôle du dessin dit industriel ou technique, dans lenseignement de la technologie peut apparaitre inutile à la lecture du programme officiel.
Dès lécole primaire lélève a été amené à faire appel à des formes de représentations très voisines : croquis, schémas, plans et même à y faire figurer des dimensions.
Mais sagit-il là dun véritable dessin technique ?
Le dessin technique est devenu, par lextension du procédé ci-dessus évoqué, un véritable langage, le moyen dexprimer avec précision une pensée technique et den transmettre le fruit à un autre homme de telle manière quil soit en mesure de saisir pleinement le contenu de cette pensée, mais plus encore de fabriquer un objet qui répondent exactement tant pour les formes que pour les dimensions, aux volontés exprimées par celui qui, layant conçu, en a fait le dessin.
Ce nest plus une simple image, cest une description tellement précise quelle permet, comme on vient de le voir, de produire lobjet décrit sans jamais autoriser la moindre interprétation personnelle au fabricant. Il nest pas un seul détail reproduit sur le dessin qui ne doive être rigoureusement être respecté.
Pour cela il fallait créer un véritable langage, avec son vocabulaire, sa syntaxe, sa grammaire et par voie de conséquence ses symboles, ses règles, ses abréviations, ses signes. Sagissant de définir des objets réels et matériels, il fallait faire appel à la géométrie qui définit des surfaces et des volumes, qui permet aussi de les mesurer par comparaison avec des étalons, qui permet aussi de les associer et de les lier.
Le professeur de technologie devra donc conserver une partie du temps qui lui est dévolu à lapprentissage des symboles et des règles qui lui permettront dapprendre à ses élèves à lire les documents techniques quil lui soumettra. Dans le même temps il devra nécessairement les exercer progressivement à lemploi de ce langage en écrivant des « mots », en rédigeant des « phrases » puis de petits « textes ».
Mais il se gardera bien de sappesantir pendant des séances entières sur les aspects précis de lexécution de dessins en conformité avec les règles pédagogiques relatives à cet enseignement particulier. Chaque objet technique choisi comme thème de leçon de technologie, expression concrète dune pensée technique, lui donnera loccasion de tracer des dessins simples grâce auxquels les élèves se familiariseront progressivement avec les règles en cause, au fur et à mesure du développement de son enseignement. »
...
Il nest pas jusquà la nécessité de la normalisation, considérée, souvent comme byzantine qui ne se trouve justifiée, de même que lhistoire de la technique considérée comme un moyen pédagogique :
...
« Très rapidement les sujets choisis offriront la possibilité de réaliser des petits dessins qui familiariseront les élèves avec le vocabulaire et les symboles : au professeur dexiger le respect de la normalisation. Dans le même temps il conviendra de remettre aux élèves des dessins correctement exécutés, représentatifs des objets étudiés et dobjets analogues. Cette reconnaissance des formes et des fonctions, cette lecture de dessin facilitera la compréhension des données fournies par lanalyse technique. Cest ainsi quà partir dun premier dessin représentant lobjet le plus simple capable de réaliser la fonction, on pourra en présenter dautres, variantes progressives du premier, qui feront apparaître les perfectionnements successifs apportés par le raisonnement technologique. Le plus souvent possible, pour faciliter le travail des élèves et les obliger à respecter les règles fondamentales de la représentation graphique le professeur leur remettra un dessin partiel, inachevé, que lon complètera en classe sous le contrôle du maître.
Cest ainsi que par le contact permanent de lobjet et du document qui le représente, lélève se familiarisera avec ce langage. Sagissant dun objet qui fonctionne (ce que lon constate en le manipulant) que lon peut mesurer (ce qui sexprime en inscrivant des cotes) on découvrira ce qui traduit le résultat de raisonnement : surfaces et cotes fonctionnelles.
...
La conclusion de ce chapitre enfin, résume et synthétise les principes énoncés :
...
« Utilisant comme motivation la curiosité des élèves, la technologie développera leur aptitude à lobservation et au raisonnement ; le dessin leur ouvrira les larges horizons quoffre la lecture des documents modernes de plus en plus répandus et accessoirement leur donnera un moyen supplémentaire de sexprimer.
Lobservation liminaire précédant la liste des sujets proposés précise encore les objectifs de lenseignement défini :
...
« Lenseignement de la technologie ne peut donc être séparé de celui du dessin industriel qui en est lexpression graphique. Il ne sagit pas de deux disciplines mais dun enseignement unique qui doit être, sauf impossibilité absolue que le Chef détablissement devra justifier, confié au même professeur. Il faut que celui-ci puisse, en fonction du sujet quil a choisi, accorder plus ou moins de temps à chacun des deux aspects de sa leçon.
Les notions théoriques ne seront données a priori, mais interviendront comme des explications, des justifications au cours des mesures, des manipulations ou des travaux pratiques.
Certaines leçons de la liste type semblent mettre laccent sur létude mathématique ou scientifique, alors que le but de cet enseignement est la technologie et le dessin. Cela provient du fait que pour amorcer lanalyse logique des fonctions techniques, il faut que lélève sache retrouver, reconnaître dans un objet matériel et les mouvements de cet objet, les lois élémentaires (mathématiques ou scientifiques), autrement dit quil faut que lélève sache passer du concret à labstrait et vice versa.
Mais le but reste essentiellement la technologie dans son aspect danalyse technique et le dessin.
La chronologie adoptée nest pas impérative, elle facilite les liaisons entre les diverses leçons proposées. »
...
Il est bien indiqué que cette liste, dont nous ne pouvons reproduire ici que les titres est seulement indicative :
« LA TRANSLATION »
« LA ROTATION »
« TRANSLATION ET ROTATION ASSOCIEES »
« ELECTRICITE »
Nous pensons que lon augmenterait certainement, dans les classes de 4e et 3e modernes féminines, lintérêt des élèves en choisissant certains des exemples dans la machine à coudre où lon peut trouver rassemblés, ce qui donnerait à ces jeunes filles la faculté de les revoir et de les étudier à la maison où, presque toujours, lon trouve cet instrument aux applications multiples.
G.DUGAS
TEXTE N° 7
(Le cours ménager, n° 3, décembre 1962)
PEDAGOGIE DE LA COUPE ET DE LA COUTURE
Létude du patron de base pour les tout petits étant terminée, il est nécessaire de concrétiser les connaissances acquises en faisant exécuter un vêtement simple (pour petite fille de préférence).
Lélève créera ainsi un objet selon le modèle choisi en partant de mesures données, ce qui nétait pas le cas pour la première pièce exécutée (se reporter au n°1).
Le patron de base sur mesures établi daprès la méthode linéaire indiquée dans le numéro précédent, devra être transformé par lélève pour obtenir le patron du modèle choisi. Aussi, elle mettra en application la méthode par adaptation du patron de base. Le patron obtenu, elle exécutera le modèle. Le but de cette exécution est létude des différentes étapes qui senchaînent et que lon peut fixer dans lordre suivant :
1° Choix du modèle, ses caractéristiques.
2° Etablissement du patron daprès les mesures personnelles.
Vérification de ce patron sur le sujet à habiller.
3° Calcul du métrage, choix des fermetures.
4° Pose des pièces du patron sur le tissu. Coupe.
5° Exécution des apprêts.
6° Préparation en vue de lessayage. Bâtissage.
7° Essayage.
8° Assemblage et montage des différentes pièces. Finitions.
9° Intérêt de la réalisation familiale comparativement à la pièce achetée confectionnée.
Tous ces points réclament une étude pédagogique particulière. En effet, certains pourront être étudiés par un nombre plus ou moins important délèves (groupe de 10 élèves ou promotion entière = 30 à 40 élèves) exemple : le choix du modèle, létablissement du patron, le calcul du métrage, etc.
Dautres points devront être étudiés individuellement ; cest le cas des techniques proprement dites. Or, nos jeunes élèves des cours denseignement ménager agricole nont pas nécessairement daptitudes particulières pour la couture, ce qui nest pas le cas pour les élèves des sections spécialisées de lenseignement technique. Et cest bien là lune des difficultés de notre enseignement en coupe et couture familiales. Aucun autre cours ne met autant à lépreuve les aptitudes individuelles de chaque élève liées à lexécution personnelle dun objet qui reste sa propriété.
Une autre difficulté réside dans la particularité de cette exécution personnelle, qui, au début dun programme restera semblable pour tous les élèves puisquil sagit de lexécution de pièces très simples choisies parmi les objets comprenant le trousseau de famille : linge de maison, layette, etc.
Ceci permettra une initiation homogène à la coupe et à la couture.
Ensuite, tout programme comporte létude et lexécution des vêtements simples sur mesures pour enfants et pour jeunes filles.
Parmi les étapes de travail citées ci-dessus, deux sont très importantes pour donner à lélève une formation complète. Il sagit :
1° de la vérification du patron,
2° de lentraînement à lessayage au cours de lexécution du vêtement.
Nous nous heurtons là à une critique qui peut être apportée à une formation où ces deux points ne sont pas suffisamment développés. Cela est fréquent dans nos programmes actuels en coupe et couture familiales. Il y a deux raisons à cela. La première est la nécessité de réaliser des objets portables par un enfant dun âge donné. Ces vêtements sont généralement exécutés sur des mesures moyennes (taille mannequin) et il est très difficile de les vérifier en cours sur des enfants. Ainsi la partie essayage est supprimée dans ce début de programme.
Dautre part, toutes les pièces pour jeunes filles sont exécutées sur les mesures de lélève. Elle shabille donc elle-même, de ce fait servant de mannequin, elle ne peut être entrainée suffisamment, aux exercices dobservations sur lessayage (aplomb, aisance, rectifications). Il serait souhaitable que les élèves dun même groupe, réalisent ces exercices non pas entre elles, mais sur des élèves dun autre groupe et quelles renouvellent lexercice plusieurs fois.
ROBE POUR PETITES FILLES DE DEUX A SEPT ANS
I ETUDE DU MODELE
Bien des modèles de petites robes pourraient être choisis comme pièce dapplication. Le modèle ci-dessous (fig.1 non reproduite ici) a lavantage dapporter une note nouvelle marquant la tendance de la mode enfantine actuelle. Leffet de surprise, cette ligne taille basse sest imposée. Jusqualors les corselets de robe se limitaient à quelques centimètres au-dessous de la taille réelle, actuellement, ils atteignent et dépassent quelquefois ce niveau.
Cette petite robe toute simple, sans manche et sans col, permet une étude ne portant que sur lhabillage du buste de lenfant sans avoir à exécuter les montages délicats des manches et du col. Louverture au milieu du dos est bordée par une fermeture à glissière conférant ainsi à ce modèle son caractère actuel.
Variantes dans lexécution.
Suivant le niveau des élèves auxquelles on sadresse, la robe pourrait comporter :
1° un boutonnage classique (à condition dutiliser des tissus non effilochables),
2° une jupe plissée, permettant une étude des plis sur un tissu suffisamment ferme, et ne subissant pas des lavages fréquents, à lexception du tergal.
II LE PATRON
1° Le patron de base
Etablir le patron de base sur des mesures de lenfant à habiller. (Se reporter au numéro précédent et au tableau reproduit ci-après).
2° Le patron type
Tracer ce patron daprès les indications portées au schéma 2 (non reproduit ici). Dégager les lignes dencolure de 0,5 cm, et creuser les emmanchures de 1 cm.
3° Le patron définitif
Ce patron est composé de cinq pièces :
a) corselet dos,
b) jupe dos,
c) corselet devant,
d) jupe devant,
e) ceinture appliquée.
Séparer le corselet de la jupe. Développer les jupes b et d pour obtenir une largeur de jupe donnant un tour de taille égal à 2 fois ou 2 fois ½ le tour de taille du corselet.
Mesures moyennes denfants (de 2 à 7 ans)AGES2 ANS3 ANS4 ANS5 ANS6 ANS7 ANS
1
2
3
4
5
6
Longueur robe
Tour de cou
Tour de taille
Longueur de taille
médiane dos (du
milieu de lencolure
dos au milieu de la
taille)
Tour de poitrine
Tour de bassin
Hauteur de bassin
(prise sur le coté, de
lhorizontale de taille à la ligne de bassin)
40
24
57
24
58
63
45
25
58
25
60
66
13
50
26
59
27
62
68
14
55
26,50
60
28
64
70
14,50
60
27
61
29
66
72
15
65
28
62
30
68
74
15,50
III CHOIX DU TISSU
De préférence choisir un tissu ferme uni, à écossais, ou à rayures, exemple : popeline « couture », tissus spéciaux en coton ou fibranne pour pantalons nouveaux de jeunes filles. Généralement ces tissus sont présentés dans le commerce sur une largeur de 140 cm.
IV COUPE SUR TISSU
Se reporter au schéma de coupe (fig. 3, non reproduite ici).
V ASSEMBLAGE
Les principales étapes
A) Corselet
1° Exécuter les apprêts.
2° Assembler le corselet en exécutant des coutures simples surfilées aux côtés et aux épaules.
3° Border les emmanchures et lencolure par un biais à cheval. Dans un tissu épais, il est préférable de faire ce bordage en posant un faux ourlet.
Coupe des faux ourlets :
- Relever lempreinte des emmanchures et de lencolure confectionnées,
- Couper parallèlement à 5 cm à lintérieur en réservant les coutures dépaules et de côtés.
- Relever les apprêts, exécuter les coutures, poser les faux ourlets sur lendroit du corselet, entailler la couture aux lignes concaves. Retourner sur lenvers.
- Surfiler le bord et le fixer par un point de côté très souple.
4° Fixer la fermeture éclair au milieu du dos.
B) Jupe
5° Fermer la jupe. Passer les fils de fronces en divisant le haut de la jupe en quatre.
C) Assemblage
6° Assembler la jupe au corselet après avoir divisé la taille du corselet en quatre. Superposer les points de repère jupe et corselet en plaçant les deux parties endroit contre endroit.
- Répartir régulièrement lampleur.
- Bâtir. Piquer à la machine. Surfiler soigneusement ou poser un biais de propreté.
- Exécuter lourlet du bas.
- A volonté, fixer une ceinture simple en exécutant un point arrière souple sur lenvers du corselet sur chaque bord.
*
* *
Référence technique :
« METHODE GLOBALE DE COUPE ET DE COUTURE FAMILIALES »
Dossier couture.
Ourlets-coutures (fiches 13-14).
Faux ourlets (fiche 15).
Biais (fiche 17).
Boutonnière (fiche 18).
Les fronces (fiche 21).
Les apprêts (fiche 27).
Pose de la fermeture éclair (fiche 36).
Intérêt de la réalisation familiale
Modèle pratique par excellence, cette petite robe peut être portée sur un petit corsage à manches courtes ou sur un pull-over. Dexécution facile, son prix de revient nen est pas très élevé. Elle peut être aussi confectionnée dans une jupe transformée. Exemple : robe ou jupe de femmes.
Mme LEVASSEUR E.N.E.M.A.
TEXTE N° 8
(Technologies & Formations n° 100, janvier-février 2002)
QUE PEUT-ON, QUE DOIT-ON ENSEIGNER AUJOURDHUI ?
1OO, voilà un beau nombre bien rond comme on les aime !
Depuis un an le Comité de rédaction prépare une transformation de votre revue. On a choisi ce numéro qui marque symboliquement la fin dun cycle, et le début dun autre mais dans la continuité pour rendre visible plusieurs aspects de cette transformation.
Il faut dabord insister sur la continuité. Cette revue est ce quelle est grâce aux efforts de nos grands anciens maintenant disparus. Je pense à linspecteur général Campa, le fondateur, dans les années 60 de « LIngénieur et le Technicien de lEnseignement Technique ». Les luttes étaient chaudes, à cette lointaine époque, entre les partisans dun enseignement classique, alors que la France devenait la 4e puissance industrielle mondiale, et les visionnaires, dont il était, dun véritable enseignement technique à base scientifique. Une quinzaine dannées plus tard, le toujours regretté Lucien Donnadieu, devient rédacteur en chef et simultanément président du Jury de lagrégation de mécanique. Il aura influencé profondément ces 2 institutions, en faisant comprendre que « scientifique » est synonyme de « réaliste ». Ce réalisme dans lenseignement se verra, par exemple, par lintroduction des fameux « plans encarts » dans la revue qui sappellera désormais « Technologies et Formations ». Ce réalisme se traduira en particulier par la création de différentes rubriques qui feront le succès de la revue, par exemple la très significative « Vie industrielle ».
Après la disparition de L.Donnadieu, linspecteur général Debette devient rédacteur en chef, il lest toujours, mais il délégua sa fonction à Christian Merlaud qui, seul, dirigeât la revue avec un énorme dévouement, pendant de nombreuses années. Trop tôt disparu, il a mis surtout laccent sur cette nouvelle science, née dans les années 60, elle aussi, et quon appelle à présent « lAutomatique ».
Pendant toutes ces années, le secrétariat de rédaction a été assuré par Evelyne Bellemère avec un soin jaloux.
Sous limpulsion de Monsieur lInspecteur général Aublin, un nouveau Comité de rédaction existe depuis 2 ans, qui oriente progressivement la revue dans des directions correspondant à lintroduction des nouvelles technologies dans lindustrie, puis dans les lycées techniques et à présent dans les collèges.
On assiste à lintroduction massive doutils de simulation dans lenseignement, avec, par exemple, larrivée des modeleurs volumiques 3D, pratiquement les mêmes, depuis le collège jusquaux écoles dingénieurs en passant bien entendu par les lycées techniques et les I.U.T. Ces outils informatiques mettent, ou mettront dans un avenir proche, à la portée de chacun, les sciences de lingénieur les plus sophistiquées connues seulement dune petite élite spécialisée il y a 20 ans.
Cela pose de nouveaux problèmes pédagogiques, que la revue voudrait vous aider à résoudre.
Que peut-on, que doit-on enseigner aujourdhui ?
En 1972, René Thom, dans sa célèbre théorie des catastrophes, posait le principe suivant : un système mécanique ne pourra exister physiquement, si la structure topologique de son modèle géométrique (c'est-à-dire le graphe des contacts) ne reste pas invariante sous des variations infiniment petites de ses paramètres.
Cest passionnant de voir que les systèmes hyperstatiques des mécaniciens, résolus empiriquement, depuis des siècles, par des tolérances, des jeux et des déformations, basculent ainsi brusquement dans le domaine scientifique avec lénoncé de ce principe. Cest lacte de naissance officiel des « sciences de lIngénieur ».
On connaît les 4 niveaux de la connaissance doutil scientifique ou technique :
1. savoir quil existe,
2. savoir lutiliser,
3. savoir ses limites de validité,
4. savoir laméliorer.
La signification des 2 premiers niveaux est évidente pour un professeur quelle que soit sa discipline et quel que soit son auditoire. Le 3e niveau, cest le « réalisme », il consiste à bien distinguer le modèle du réel, et à évaluer lécart. Cest le niveau le plus difficile à enseigner ; « ne pas croire que lon sait, mais savoir que lon croit » selon une formule célèbre. Enfin le 4e niveau cest celui de la recherche, où, ayant bien vu la limite de ses connaissances grâce à une confrontation au réel, on augmente cette connaissance en la rendant soit plus sûre, soit plus précise. Le « niveau 3 » est donc le seul niveau de connaissance proprement dite, puisquau « niveau 2 », la connaissance est incomplète et quau niveau 4, « on cherche à savoir ! ».
Le « niveau 3 » est donc lobjectif final de lenseignement, cest lui quil faut atteindre.
Ce niveau peut être exploré dans chaque cours, pour chaque discipline, pour chaque auditoire, puisquil suffit souvent dun simple avertissement, dune vérification, dune confrontation avec un logiciel différent et, évidemment, dans le meilleur des cas, dune expérimentation ou de travaux pratiques.
Cest le professeur de mathématiques qui, de ce point de vue, est le plus systématique, puisquil est inconcevable pour lui, de donner un théorème sans spécifier ses hypothèses. Létude critique des résultats dune simulation nous rapproche davantage du professeur de français qui essaie de « décoder » un texte. On possède néanmoins un avantage incomparable sur lui, on peut mesurer, presque à chaque pas, lécart avec le réel, alors que le littérateur est réduit à confronter son texte à un autre texte pour le « déconstruire ». (1)
La nouveauté ici cest que lordinateur est une machine réelle et quaux écarts du modèle mathématique avec le réel, elle ajoute les écarts du modèle programmé par rapport au modèle mathématique.
La théorie de la gravitation de Newton, est précise à 10-18 la théorie de la relativité générale est vraisemblablement précise à 10-23. Bien entendu, pour les sciences de lingénieur, les écarts au réel et les écarts de simulation sont bien supérieurs. Un exemple caractéristique est celui des écarts de fabrication des capots de certaines voitures de luxe étrangères, où lon attribue une tolérance de 10 microns à la MOCN qui usine la matrice demboutissage, et une tolérance égale de 10 microns au logiciel de FAO qui programme la machine outil. Les écarts au réel peuvent être mesurés par une expérimentation et une métrologie. Les écarts de simulation peuvent être souvent être évalués par des techniques numériques, par exemple, vérifier que la racine dune équation donne un reste non nul lorsquon la reporte dans cette équation. Lintérêt supplémentaire est de saper ainsi, dans lesprit des élèves, la fascination exercée par la magie des résultats fournis instantanément par lordinateur, mais souvent complètement faux, parce que les données introduites dans le programme sont erronées !
Fort de cette analyse, le Comité de rédaction à pris dores et déjà, 3 décisions :
. pour tout article comportant une simulation, on demandera aux auteurs de mettre en évidence les 2 familles décarts : les écarts du modèle au réel et les écarts de simulation. Ces mises en évidence des écarts sont évidemment des procédés compréhensibles aussi bien par des collégiens que par des lycéens.
Bien entendu lapprofondissement de lorigine de ces écarts sera fonction du « niveau 2 » enseigné ;
. tout naturellement, on ouvre la revue aux professeurs de Technologie des Collèges et des Instituts Universitaires de Technologie, pour élargir le champ de lexpérience sur cette mise en évidence des écarts au réel. Chacun peut apporter sa contribution et tous bénéficier des analyses des autres ;
. on ajoute le sous-titre « pour les sciences de lingénieur » au titre « TECHNOLOGIES ET FORMATIONS » pour rappeler la mutation introduite par R.Thom.
Dorénavant, lorsquils concevront un objet technique, il faudra que nos étudiants se posent la question-clé : le modèle conceptuel de fabrication, dassemblage et de fonctionnement résiste-t-il à des variations infiniment petites de ces paramètres ? On passe ainsi de létude traditionnelle des valeurs nominales, fournies dorénavant par la simulation, à létude systématique des variations de ces valeurs nominales. Quoi de plus noble pour un mécanicien ?
Dautre mesures sont en préparation, mais, toutes, on laura compris, tenteront déviter la « déréalisation » de toutes choses, en ne voyant le monde que comme un immense jeu vidéo, ce qui serait la source dun dangereux aveuglement. (2)
Chers collègues, le Comité de rédaction, compte sur votre soutien dans cette tâche de longue haleine et il attend vos articles : à vos claviers !
André Clément
(1) « De la grammatologie » par J. Derrida
(2) « Des choses cachées depuis la fondation du monde » par R. Girard
TEXTE N° 9
(Tertiaire, n°33, mai 1991)
LA FORMATION DES JEUNES PROFESSEURS
Vous êtes jeune professeur
Ce numéro vous est spécialement consacré.
Il vous aidera à trouver le bon interlocuteur pour vos démarches administratives et pédagogiques.
Il cherche à apporter des réponses aux questions que vous vous posez en abordant à la fois une classe et lenseignement.
Vous enseignez des matières dans lesquelles lactualité est importante, vous devrez constamment vous tenir informé.
Tertiaire peut vous y aider.
Le comité de rédaction est persuadé que votre métier vous apportera beaucoup de satisfactions, malgré ses difficultés et vous souhaite bon courage.
Vous êtes lecteur fidèle de la revue
Vous trouverez dans ce numéro des renseignements pratiques qui peuvent compléter votre documentation et vous aider à accueillir les jeunes collègues.
Vous trouverez également un certain nombre de rubriques habituelles.
LE COMITE DE REDACTION
SOMMAIRE
Editorial
INFORMATIONS ADMINISTRATIVES
Les domaines dintervention des enseignants du tertiaire
Recrutement des professeurs titulaires
Les partenaires de lenseignant
Pour élargir son enseignement
Les élèves, le baccalauréat et le BTS
INFORMATIONS PRATIQUES
Où trouver les programmes ?
Où trouver les ouvrages et la documentation ?
Documentation des Centres de ressources
DOSSIER
Premiers conseils pédagogiques
Débuter dans lenseignement
Pour une pratique rationnelle et maîtrisée dans les classes
Travaux professionnels ? Travaux dapplication ?
La contribution sociale généralisée
DIDACTIQUE
Comment utiliser un rétroprojecteur ?
La stratégie
TEXTE N° 10
(Cibles n° 4, juin 1984)
DE PERETTI
deux ans après
En février 1982, André de Peretti remettait au Ministre de lEducation Nationale, le rapport qui lui avait été demandé sur la FORMATION DES PERSONNELS DE LEDUCATION NATIONALE. Lévènement était dautant plus attendu et espéré quil correspondait au premier effort officiel, depuis des décennies, pour définir une politique globale de formation initiale et continue des enseignants, inspecteurs, chefs détablissements, conseillers déducation, personnels A.T.O.S., C.I.O., etc
Les 14 chapitres du rapport sorganisent autour de quelques idées fortes auxquelles se réfèrent aussi, dans des perspectives qui leur sont propres, les projets LEGRAND, PROST, ou SOUBRE : priorité à la formation continue, harmonisation des formations initiales dans un cadre universitaire, unification des statuts des divers corps denseignants par homogénéisation des formations, professionnalisation, décentralisation, préparation à la responsabilité et à lautonomie, évolution du rôle de linspection
Le 13 mars 1984, Monsieur de Peretti a accepté de nous recevoir, de répondre à nos questions et de nous dire ce quil en est, deux ans après, de la « réalisation, progressive, souple, mais globale du projet » telle que le souhaitait la commission quil a présidée.
Au cours de lentretien dont nous avons conservé la forme orale, seule a été abordée lorganisation de la FORMATION CONTINUE des maîtres. (1)
*
Après la remise du rapport et les prises de position du Ministre, lors de sa conférence de presse du 19.3.1982, un processus de décentralisation, première application de nos propositions, a été engagé avec linstallation en juin 1982, des MISSIONS ACADEMIQUES A LA FORMATION DES PERSONNELS DE LEDUCATION NATIONALE. Dirigées par des Universitaires (Les Chefs de Mission) nommés par le Ministre sur une liste présentée par le Recteur en accord avec le Président de lUniversité, les MISSIONS ACADEMIQUES A LA FORMATION comptent 15 à 20 personnes choisies dans le respect des équilibres entre universitaires, chercheurs, praticiens, représentants des centres de formation denseignants (Universités, E.N.I., E.N.N.A., C.P.R., etc.
).
Conformément aux consignes qui leur avaient données, les chefs de mission se sont très vite mis à luvre, se donnant des méthodes dune part pour prendre la mesure des demandes et des besoins de la base, dautre part pour prendre connaissance des offres de formation. Ils se sont, dans lensemble, acquitté de cette tâche dune façon satisfaisante, sefforçant dentendre et dajuster les propositions de ceux qui ont des formations à proposer et les demandes des collègues qui enseignent dans les établissements scolaires.
Linstallation des missions académiques sest effectuée avec un succès variable selon les académies. Dans la plupart des cas, la coopération entre les Chefs de Missions et Recteurs a été bonne et des moyens réels ont été mis à la disposition des premiers. Sil est vrai que les moyens attribués pour lannée 1983 furent insuffisants, nous le devons, pour lessentiel, à la situation dont nous avons hérité. En effet, le budget 1983 a été construit, selon les règles et exigences techniques habituelles, à partir des chiffres (ceux de 1981) qui laissaient apparaître un déficit de lordre de 20 à 30% des crédits liés aux actions de formation continue des enseignants.
Dans ces conditions et en dépit des efforts des Rectorats et du Ministère de lEducation Nationale, on na pu obtenir pour 1983, que la consolidation du budget antérieur sans accroissement satisfaisant. Ces insuffisances ont été compensées en 1984 par une augmentation de 40% des crédits consacrés à la formation continue des enseignants, mettant en évidence la volonté du gouvernement en ce domaine. Le 9ème plan, qui affirme la priorité de la formation et tout particulièrement de la formation continue des enseignants, et prévoit le doublement, en 5 ans, des crédits qui lui seront affectés, confirme cette détermination.
FORMATION CONTINUE : autonomie, liberté, volontariat
A la constitution des MISSIONS ACADEMIQUES a correspondu, à lintérieur du Ministère de lEducation Nationale, dune MISSION A LA FORMATION ET A LA RECHERCHE qui, entre autres activités, a su mettre sur pied en 1983, dix neuf UNIVERSITES DETE. En 1984, près de soixante UNIVERSITE DETE fonctionneront (2) : vingt par initiative nationale, trente deux par initiatives académiques, quatre à linitiative de Mouvements Pédagogiques (GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, CEMEA), deux à linitiative dassociations de spécialistes (Association Enseignement Public et informatique ; comité de liaison Enseignants-Astronomes). 800 millions de centimes de crédits nouveaux assureront à ces Universités des moyens pour fonctionner. Nous trouvons ici lapplication de lune de nos propositions. Il nous paraît, en effet heureux que soient proposées au libre choix des personnels de lEducation Nationale (enseignants, chefs détablissements, personnels administratifs, etc
) des formations à la fois sur temps de service, à la fois sur le temps de congé. Nous sommes attachés à lexistence de formations pendant les périodes de vacances parce quelles ont toujours existé jusquà là sans moyen ! (mais ce nest plus le cas aujourdhui), parce quelles étaient demandées par beaucoup denseignants, parce quelles montrent enfin à lopinion publique que lorsque linstitution fait la moitié du chemin, les enseignants savent parcourir lautre moitié. Lesprit des UNIVERSITES DETE confirme notre volonté de ne rien imposer, mais de créer des conditions pour que chacun prenne sa formation en charge (3). Dans notre rapport nous avons résisté à ceux qui voulaient rendre la formation continue obligatoire et réglaient ainsi leurs comptes avec certaines catégories de collègues quils accablaient dattaques injustes ? Je pense tout particulièrement aux critiques inacceptables que Laurent SCHWARTZ (dont japprécie par ailleurs la science et la compétence) a adressées aux PEGC. La réalité montre que ce ne sont pas les titres qui définissent les performances des enseignants. Il est plus utile de permettre à tous ceux qui le souhaitent de se former que de chercher dhypothétiques boucs-émissaires.
Les modules de formation : un nouveau compagnonage
Les MODULES DE FORMATION constituent le troisième ensemble déléments du dispositif de formation continue des maîtres que nous avons préconisé et que le Ministère a retenu.
Ces modules ont été mis en chantier à lautomne 1982 pour lancer une dynamique, éviter les pertes dénergie entraînées par des opérations dispersées et mettre à la disposition des Chefs de Missions des équipes capables damorcer les mutations pédagogiques. Ils expriment plusieurs significations et visent plusieurs effets :
1/ Dabord ils créent, au sein de structures de co-participation, les conditions pour la rencontre de chercheurs, de professeur duniversité, de responsables administratifs, de praticiens, en un mot de représentants de toutes les parties prenantes à laction enseignante et éducative. Le terme de COMPAGNONNAGE exprime bien cette situation où nous sommes tous solidaires et où chacun a quelque chose à apporter aux autres. Si dans mon rapport, jai pris soin de ne pas employer « formateur de formateurs », tout en reconnaissant lutilité de formateurs permanents, de formateurs chercheurs, cest pour quil soit clair que laction de formation ne peut pas être monopolisée par personne.
2/ Une fois construits, les modules doivent être vécus, expérimentés par des formateurs qui les transmettront, à leur tour, (en les remaniant à leur façon et sous leur responsabilité) à des collègues, formateurs occasionnels, qui iront dans les établissements scolaires, les porter sur le terrain. Ainsi se prouvent affirmées dune part la valeur symbolique de la FORMATION conçue comme communication et transmission, dautre part la nécessité, pour une action de cette nature, dêtre située à léchelle réelle des besoins.
En effet, nous avons constaté quavant 1981, beaucoup dargent avait été investi dans des actions de formation continue mais pour un très petit nombre de personnes (4). Des formations étaient données mais qui nallaient pas au-delà de ceux qui la recevaient, le système scolaire et universitaire dans son ensemble nen profitait pas. Former 20 000 personnes sur 750 000 ne suffit pas pour faire basculer le système éducatif et donner vie aux innovations. A lopposé, les MODULES permettent dimaginer des séquences de formation qui pourront être reproduites, par ricochet, par la très grande majorité des personnels : ils doivent apporter à tous des ensembles, des dossiers constitués de listes dobjectifs, dapports théoriques, dindications de méthodes, dexercices pratiques, de ressources bibliographiques, etc
Ainsi par progression géométrique, toucheront-ils une masse suffisante denseignants pour introduire une importante rénovation.
3/ Sappuyant sur des équipes mixtes (praticiens-chercheurs) qui pratiquent une grande souplesse mais beaucoup de rigueur dans la définition des concepts, les MODULES permettent à la grande masse des enseignants de participer à la FORMATION METHODOLOGIQUE, tâche urgente et indispensable quand on connait la faiblesse des livres du maître dans lédition française ou linsuffisance en ce domaine de la production pédagogique nationale (cf. publication des CRDP, etc
). Pourtant la recherche pédagogique a produit beaucoup dinstruments (5) utiles et nos collègues savent maintenant que la formation méthodologique constitue loutillage de base de leur métier. Il est aujourdhui indispensable dêtre capable de procéder à des formes nouvelles dévaluation, de se donner des projets, de maîtriser les techniques de groupes, dutiliser une gamme variée de méthodes pédagogiques.
Notre projet sefforce de trouver dans une nouvelle articulation (nous avons toujours été hostile à la fusion) entre centres de recherche et centre de formation, loccasion et le moyen de créer cet outillage qui pourra être immédiatement divulgué, utilisé, diffusé massivement.
Des outils pour tous
Le contenu des Modules éclaire leurs significations et leurs objectifs. Je crois utile den rappeler brièvement les grandes lignes :
MODULE 1 : LEMPLOI DU TEMPS SOUPLE.
Il est important de trouver et de faire connaître les nombreuses possibilités et souplesses des emplois du temps. Comment pourrait-on faire fonctionner un système de formation continue si les collègues sont bloqués dans des structures rigides ?
MODULE 2 : LE PROJET DE FORMATION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE.
Dune part, il faut lutter contre léparpillement des formations multiples pour leur substituer des projets de formation construits au niveau individuel et collectif (projets que les formés peuvent sapproprier) ; dautre part, il est utile que lidée de « Projet de formation » fasse écho à lidée de « Projet détablissement ».
MODULE 3 : LUTILISATION DES RESSOURCES DOCUMENTAIRES ET LES CONSEILS METHODOLOGIQUES.
Il est indispensable que les élèves travaillent dans les CDI et utilisent de la documentation. Mais ils ne peuvent sacquitter convenablement de cette tâche sils ne sont pas soutenus et aidés dans leur façon de travailler. On ne construit pas une méthode seul, sans une réflexion, sans un écho et un encadrement professoral. Nous retrouvons ici la néccesssité de ce que Louis Legrand nomme LE TUTORAT (traduction du mot internationalement connu de « tutoring ») que je préfère pour ma part, appeler CONSEILS METHODOLOGIQUES. Il sagit daider les élèves à comprendre comment ils travaillent. Des études très denses ont été effectuées sur ce sujet, mais beaucoup reste à faire.
MODULE 4 : LE TRAVAIL AUTONOME.
Nous prolongeons ici lopération menée de longues années par lINRP, lInspection Générale et diverses institutions. Le travail autonome offre souplesse de fonctionnement, prise en charge de leur travail par les élèves. Il sinscrit dans une conception densemble de la pédagogie où il est possible davancer en dehors même de la présence des enseignants, au sein de groupes. Lautonomisation des élèves est solidaire dun projet de société où les citoyens sont eux-mêmes autonomes et nattendent pas quon leur distribue linformation et la formation.
MODULE 5 : LANALYSE DES BESOINS.
Il sagit de mettre à la disposition des MISSIONS ACADEMIQUES A LA FORMATION des moyens en hommes et techniques pour permettre la nécessaire mise en relations des attentes des personnels de lEducation Nationale et des offres du réseau de formation mis en place. Recevoir une formation à la fois demandée et proposée va dans le sens de la responsabilisation souhaitée des personnels. La qualité de lanalyse doit être garantie par la rigueur scientifique des techniques utilisées (analyse de contenu, modalités diverses de sondages et de consultations).
MODULE 6 : LA PEDAGOGIE DIFFERENCIEE.
Face à des élèves très hétérogènes, il est indispensable de mettre en uvre une pédagogie à la fois variée, diversifiée, concertée et compréhensive. Au niveau institutionnel, il convient de trouver des structures facilitant le groupement délèves variés, permettant les groupes de niveaux, les groupes indifférenciés, le tutorat et ouvrant la voie à un projet pédagogique cohérent et adapté.
MODULE 7 : LES MOYENS NOUVEAUX, LES FORMES NOUVELLES DEVALUATION.
Reprenant des actions déjà menées, ce module se propose de doter les enseignants dinstruments fiables dévaluation, permettant datteindre les différentes performances des élèves. Ce module poursuit la mise en place dun véritable « tableau de bord » pour lélève et pour lenseignant permettant, dans une perspective de réelle démocratisation, de dépasser la simple notation traditionnelle.
(1) Interview réalisée le 13 mars 1984 par Guy BALLOUP et Claude CHOLLET.
(2) Cf. Circulaire n° 80-070 du 23 février 1984 parue au B.O.
(3) « De même quil convient quen formation continue, les enseignants soient responsables deux-mêmes et libres, de même convient-il, en formation initiale que les formés ne soient pas infantilisés par des épreuves de contrôle et de surveillance. Malheureusement, je constate que la formation de beaucoup de catégories denseignants, dInspecteurs et de Conseillers déducation est massacrée par lidée que leur titularisation est liée à lépreuve quils devront passer devant un jury, si bienveillant soit-il (un ou deux échecs suffisent à empoisonner la qualité de la formation !). Linfantilisation des enseignants en formation ne peut quavoir des conséquences fâcheuses sur les jeunes quils auront à former : Comment des adultes formés à la dépendance pourraient-ils préparer les jeunes à lautonomie ? Pour notre part, nous souhaitons des recrutements denseignants très solides, et très sévères mais suivis dune formation fondée sur la coopération, le contrat, la responsabilisation. Pour linstant, on na pas progressé, en ce domaine, dans lapplication de notre rapport ». A. De P.
(4) Les actions de formation continue menées avant 1981 nont profité quà 3% des effectifs des enseignants. Elles se présentent souvent sous forme de stages courts (1 à 3 jours) et improvisés, apportant plus une sensibilisation quune formation véritable. (N.D.L.R.)
(5) LINRP (tout particulièrement sous la responsabilité de M. de Peretti) a fait beaucoup de travail en ce domaine. On peut se reporter aux actes du COLLOQUE SUR LE CONSEIL METHODOLOGIQUE EN PEDAGOGIE (INRP 1978) et au rapport sur LES POINTS DAPPUI DE LENSEIGNANT (INRP 1982). (N.D.L.R.)
ANNEXE B
INDEX DES SIGLES*
*Ne figurent pas les sigles mentionnés dans les extraits de textes ou dauteurs.
AFDET- Association Française pour le Développement de lEnseignement TechniqueAGET- Association des Gadzarts de lEnseignement TechniqueAM- Arts et MétiersAMET- association des ingénieurs Arts et Métiers de lEnseignement Technique BEC- Brevet dEtudes CommercialesBEH- Brevet dEtudes HorticolesBEI- Brevet dEtudes IndustriellesBEP- Brevet dEtudes ProfessionnellesBnF- Bibliothèque nationale de FranceBO - Bulletin OfficielBP- Brevet ProfessionnelBTS- Brevet de Technicien SupérieurCA- Centre dApprentissageCAO- Conception Assistée par OrdinateurCAP- Certificat dAptitude ProfessionnelleCAPET- Certification dAptitude au Professorat de lEnseignement TechniqueCDI- Centre de Documentation et dInformationCEDUS- Centre dEtudes et de Documentation pour lUtilisation du Sucre CEPT- Comité dEtudes Pédagogiques et TechniquesCERPET- Centre dEtudes pour la Rénovation de lEnseignement TechniqueCEREQ- Centre dEtudes et de Recherches sur les QualificationsCERVOD- Concours dEtudes, de Réalisation et de Valorisation des Outils DidactiquesCET- Collège dEnseignement TechniqueCETIH- Centre dEtudes Techniques des Industries de lHabillementCES- Collège dEnseignement SecondaireCNET- Centre National de lEnseignement TechniqueCNRS- Centre National de la Recherche ScientifiqueCFPT- Centre de Formation des Professeurs TechniquesCIO- Centre dInformation et dOrientationCNAM-Conservatoire National des Arts et MétiersCNDP- Centre National de Documentation PédagogiqueCNED- Centre National dEnseignement à DistanceCPPN- Classe Pré Professionnelle de NiveauCRDP- Centre Régional de Documentation PédagogiqueCRPET- Centre de recherche de Productivité de lEnseignement TechniqueCT- Collège TechniqueDAO - Dessin Assisté par OrdinateurDECF- Diplôme dExpertise Comptable et FinancièreDLC- Direction des Lycées et CollègesDPL- Direction des Personnels de LycéeDUT- Diplôme Universitaire de TechnologieEG- Economie et GestionENEMA- Ecole Nationale dEnseignement Ménager AgricoleENNA- Ecole Normale Nationale dApprentissageENP- Ecole Nationale ProfessionnelleENS - Ecole Normale SupérieureENSET- Ecole Normale supérieure de lEnseignement TechniqueESC- Ecole Supérieure de CommerceHEC- Hautes Etudes CommercialesIA- Inspecteur dAcadémieIA IPR- Inspecteur dAcadémie Inspecteur pédagogique Régional IEN- Inspecteur de lEducation NationaleIET- Inspecteur de lEnseignement TechniqueIG- Inspecteur GénéralIGEN- Inspecteur Général de lEducation NationaleIGET- Inspecteur Général de lEnseignement TechniqueINA- Institut National AgronomiqueINC - Institut National de la ConsommationINPI- Institut de la Propriété IndustrielleINSEAD- INStitut Européen dADministration des affairesINSEE - Institut National de la Statistique et des Etudes EconomiquesIUFM- Institut Universitaire de Formation des MaîtresIUT - Institut Universitaire de TechnologieLEF- Les Editions FoucherLEGT- Lycée dEnseignement Général et Technologique LEP- Lycée dEnseignement ProfessionnelLP- Lycée ProfessionnelLT- Lycée TechniqueMAFPEN- Mission Académique pour la Formation des Personnels de lEducation NationaleMAIF- Mutuelle dAssurance des Instituteurs de FranceMEN- Ministère de lEducation NationaleNF- Norme FrançaiseNTIC- Nouvelles Technologies de lInformation et de la CommunicationOCDE- Organisation de Coopération et de Développement EconomiqueONISEP- Office National dInformation Sur les Enseignements et les FormationsOST- Organisation Scientifique du TravailPAE - Projet dAction EducativePDG- Président Directeur GénéralPME- Petite et Moyenne EntreprisePMI- Petite et Moyenne entreprise IndustriellePTA- Professeur Technique dAtelierPTAC- Poids Total Autorisé en Charge PYC - Pierre Yves Colombot éditionsSCEREN - Services Culture Editions Ressources pour lEducation NationaleSNETAA- Syndicat National de lEnseignement Technique Action AutonomeSTI- Sciences et Techniques IndustriellesSTT- Sciences et Technologies TertiairesSVEPEN- Service dEdition et de Vente des Publications de l'Education NationaleTAS-Technique Art SciencesTSA- Technologie des Systèmes AutomatisésUMR STEF- Unité Mixte de Recherche Sciences, Techniques, Education Formation
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