troisieme partie ? les aspects juridiques et ... - archive-EduTice
exercice 26 page 54 du hachette. 3) Incertitude relative ... Celles-ci influencent le
protocole expérimental et permettent de le corriger. Le scientifique peut donc ...
part of the document
2" 12. ESSAI DEVALUATION QUANTITATIVE PAGEREF _Toc27568132 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc27568133" 13. Quelques expériences étrangères PAGEREF _Toc27568133 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc27568134" 2. LES FONDS NUMERISES DANS LES ETABLISSEMENTS DENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET LES UNIVERSITES PAGEREF _Toc27568134 \h 13
HYPERLINK \l "_Toc27568135" 22. ACCES AUX FONDS NUMERISES ET PROJETS DE NUMERISATION DANS LES universités PAGEREF _Toc27568135 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc27568136" 23. ACCES AUX FONDS NUMERISES ET PROJETS DE NUMERISATION DANS LES INSTITUTS DE RECHERCHE PAGEREF _Toc27568136 \h 38
HYPERLINK \l "_Toc27568137" 3. LES SERVICES ET PRODUITS PEDAGOGIQUES PAGEREF _Toc27568137 \h 50
HYPERLINK \l "_Toc27568138" 31. Les services et produits destinés à lenseignement primaire et secondaire PAGEREF _Toc27568138 \h 52
HYPERLINK \l "_Toc27568139" 32. Les produits et services destinés à lenseignement supérieur PAGEREF _Toc27568139 \h 73
HYPERLINK \l "_Toc27568140" TROISIEME PARTIE LES ASPECTS JURIDIQUES ET TECHNIQUES PAGEREF _Toc27568140 \h 77
HYPERLINK \l "_Toc27568141" 1. Les REGLES JURIDIQUES APPLICABLES AUX DOCUMENTS NUMERISES PAGEREF _Toc27568141 \h 77
HYPERLINK \l "_Toc27568142" 12. Cas des uvres jouissant encore dune droit patrimonial PAGEREF _Toc27568142 \h 79
HYPERLINK \l "_Toc27568143" 13. uvres inédites PAGEREF _Toc27568143 \h 80
HYPERLINK \l "_Toc27568144" 14. statut des images fixes PAGEREF _Toc27568144 \h 83
HYPERLINK \l "_Toc27568145" LES ASPECTS TECHNIQUES PAGEREF _Toc27568145 \h 85
HYPERLINK \l "_Toc27568146" ANNEXE 1. AUTRES FONDS NUMERISES PAGEREF _Toc27568146 \h 88
HYPERLINK \l "_Toc27568147" 1. LES STATISTIQUES PAGEREF _Toc27568147 \h 88
HYPERLINK \l "_Toc27568148" 2. LES DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES PAGEREF _Toc27568148 \h 89
HYPERLINK \l "_Toc27568149" ANNEXE 2. EXEMPLE DE FICHES DESCRIPTIVE DE FONDS PAGEREF _Toc27568149 \h 96
HYPERLINK \l "_Toc27568150" Frantext PAGEREF _Toc27568150 \h 96
PREMIERE PARTIE PRESENTATION
Dans un premier temps, il nous a semblé important de définir le périmètre et la méthodologie de létude :
Quentend-on par « fonds numérisé » ?
Quels fonds intéressent lenseignement et la recherche ?
Quelle typologie adopter pour ces fonds ?
Quelle méthode dinvestigation pour faire un état des lieux ?
1. PERIMETRE DES FONDS ETUDIES
11. La notion de « fonds numérisés »
Lobjet de létude concerne les « fonds numérisés ». Mais quentend-on par « fonds numérisé » ? Trois critères nous paraissent déterminants.
En premier lieu, il s'agit de fonds, c'est-à-dire de collections de documents rassemblés en fonction d'un critère ou d'un objet précis (exemple : valorisation de l'uvre d'un auteur), dans le cadre d'un projet (avec un responsable identifié). Ceci exclut les documents isolés (non intégrés dans un fonds ou une collection) ou les initiatives qui sont restées individuelles. Mais nous navons pas exclu les fonds numérisés qui provenaient dinitiatives « coopératives », comme celles dassociations, ou qui se sont constitués à lorigine à partir dune initiative individuelle, dès lors que résultat est bel et bien la constitution dun fonds cohérent, à la disposition de la collectivité.
En deuxième lieu, il s'agit bien entendu de fonds de documents « numérisés » (c'est-à-dire ayant été transférés vers un codage numérique) , mais aussi de fonds « numériques » (enregistrés avec un codage numérique dès l'origine) : la distinction entre les 2 types de fonds est pratiquement impossible à faire aujourd'hui.
En troisième lieu, dans le cadre de cette étude, nous navons pris en compte que les fonds accessibles par la collectivité, en loccurrence le « monde académique ». Ceci inclut naturellement les fonds sur des supports tels que les cédéroms commercialisés ou INTERNET. Mais ceci nexclut pas et nous les avons donc pris en compte, autant que possible les fonds disponibles en INTRANET ou sous quelque forme que ce soit sur le réseau des établissements denseignement, et notamment les fonds numérisés disponibles sur les réseaux des Universités, y compris dans le cadre dune seule Université. Les fonds dont laccès est subordonné à un contrôle daccès ou à un abonnement (les 2 vont en général de pair) nont pas non plus été exclus de notre étude (cf. notamment les « périodiques électroniques »).
12. Quels fonds intéressent lenseignement et la recherche ?
Ces fonds sont à lévidence multiples :
Il sagit naturellement des fonds numérisés dans le cadre des établissements denseignement et de recherche, dès lors quils peuvent être utilisés dans le cadre des activités denseignement et de recherche. On peut citer les fonds patrimoniaux de certaines bibliothèques, les thèses, les polycopiés de cours, les corrigés dexamen, des fonds numérisés créés « à la demande » dans le cadre de services d'échange ou de prêt entre bibliothèques (cf. WEBDOC).
Il sagit des « documents bruts », dorigine très diverse, qui peuvent être utilisés dans le cadre des activités denseignement ou de recherche :
les uvres classiques de la littérature (exemples : projets GALLICA de la BnF, ABU, projet Gutenberg, projet « Digital Vault Initiative » de UMI, avec accès via ProQuest Direct...),
les fonds sonores et iconographiques (exemples : projet de numérisation des documents sonores et iconographiques de l'Etat, projet du musée des Arts et Traditions Populaires, enluminures de la BM de Lyon
),
la presse (articles et documents iconographiques, collections « rétrospectives »),
les fonds numérisés par les bibliothèques publiques, notamment les fonds patrimoniaux,
les brevets
Mais il sagit aussi de fonds dont lusage va au-delà de lenseignement et de la recherche :
les encyclopédies et les dictionnaires,
les fonds thématiques documentaires (par exemple TABACNET « tout sur le tabac »),
les fonds documentaires présentant un établissement, une collectivité ou une activité (visite dun musée, présentation dun pays, dun site, dune association
),
Quels supports pour la diffusion ?
On constate que deux supports et deux supports seulement - sont aujourdhui privilégiés pour la mise à disposition de fonds numérisés : il sagit des cédéroms (avec une évolution qui commence vers le DVD-ROM) et de lINTERNET (ou plus précisément le WEB). On serait tenté de daffirmer que ces 2 technologies servent de base à la diffusion de la totalité des fonds numérisés aujourdhui.
Cette affirmation mérite cependant dêtre nuancée :
Il existe des fonds numérisés qui sont disponibles sur des serveurs de bases de données, hors INTERNET. Ces fonds sont de plus en plus rares, mais leur importance est loin dêtre négligeable. Ce sont notamment des fonds à usage professionnel, tels que les dépêches de certaines agences de presse, des fonds iconographiques
On peut penser que ces fonds seront disponibles sur INTERNET dans les années qui viennent (avec un accès contrôlé).
Certains fonds numérisés ont été constitués et sont diffusés dans le cadre détablissements, en général en utilisant les technologies de lINTRANET. Cest notamment le cas de nombreuses Universités, ou de grandes écoles.
2. SYNTHESE
Sur la base du travail de recensement qui a été effectué, et malgré le caractère lacunaire de celui-ci, il est possible de discerner un certain nombre de tendances générales quant au contenu des fonds numérisés, aux domaines concernés, à la présence ou à labsence de certains acteurs
Les tendances que nous avons identifiées sont les suivantes :
En premier lieu, mais cest sans doute une évidence, on constate que le nombre des fonds numérisés intéressant lenseignement et la recherche est considérable, et que leur diversité est extrême : à côté des fonds duvres de littérature (qui sont créés à la fois par de grands organismes comme les bibliothèques, et par des initiatives individuelles ou associatives), on trouve des documents créés collectivement (cest une des caractéristiques du WEB que de permettre la création de documents « mutualisés »), des études de cas, des cours créés par des enseignants, etc.
Certains types de documents sont cependant particulièrement représentés dans les fonds numérisés : on citera notamment les encyclopédies et les dictionnaires (le chiffre daffaires de vente des dictionnaires et encyclopédies numériques a dores et déjà dépassé le chiffre daffaires des ventres sur papier en France), les brevets (sur cédéroms), les uvres de la littérature, les textes officiels, les périodiques électroniques.
La frontière entre le fonds numérisé au sens strict (cest-à-dire une collection de documents ayant fait lobjet dune opération de numérisation) et le « service » ou le « produit » mettant en uvre des documents numériques est extrêmement ténue : cest une des caractéristiques des documents numériques de ne pas dissocier le contenu de son usage, ne serait-ce que par la mise en uvre de fonctionnalités dutilisation. Le document numérique est ainsi inséré dans un « produit » ou un « service ». Cest particulièrement vrai pour les services et produits pédagogiques. Le « document brut », dont lusage est réduit à la lecture (ou à la copie) est de fait relativement rare, tant sur cédérom que sur le WEB
Deux « supports » se taillent la part du lion quant à la diffusion des documents numériques : le cédérom (et bientôt le DVD-ROM et le DVD-vidéo) et le WEB. Il est difficile actuellement de trouver dautres supports de diffusion.
Les éditeurs traditionnels sont globalement peu représentés dans le champ des fonds numérisés ; mais ce constat doit être nuancé :
Ils sont de plus en plus présents, y compris sur le WEB.
Les éditeurs « scolaires » sont très présents dans le monde des produits daccompagnement pédagogique, essentiellement sur cédéroms.
De nouveaux éditeurs sont maintenant bien présents, ce sont les nouveaux « éditeurs électroniques ». Les éditeurs traditionnels sont actuellement directement concurrencés par ces nouveaux éditeurs, tant sur cédéroms que sur le WEB.
Il convient de sinterroger sur lusage réel des documents numériques par rapport à la multiplication des fonds numérisés. La réflexion sur les usages est inséparable de la réflexion sur les fonds à numériser. Il convient en particulier de porter attention aux projets concernant « linformatisation de la classe » ou « le cartable électronique ».
Lenseignement professionnel et technique semble être le grand absent des fonds numérisés, à lexception de lenseignement médical et des écoles de commerce.
DEUXIEME PARTIE ETAT DES LIEUX DE LA NUMERISATION
1. LES GRANDS CORPUS DE DOCUMENTS NUMERISES
La constitution de corpus duvres littéraires a été historiquement lun des objectifs des projets de numérisation. Elle continue à faire lobjet de grands programmes et de nombreuses réalisations :
Il sagit souvent de mettre à disposition du public et des chercheurs des uvres non éditées depuis longtemps et difficiles à trouver dans les librairies ou les bibliothèques.
Ces uvres sont en général libres de droit, ce qui facilité leur numérisation et leur diffusion.
La constitution de grands corpus duvres littéraires vise en général à mettre à disposition de la communauté scientifique une « mémoire » de la littérature. Mais lapparition du e.book est porteuse dune ouverture vers un public plus large. Le souci de sadresser à un large public est présent depuis longtemps dans des initiatives comme celles de lABU, voire de Bibliopolis (qui sadresse également aux ensignants).
11. LES GRANDS CORPUS Duvres LITTERAIRES
De nombreux fonds duvres classiques francophones sont disponibles sur INTERNET. De nombreux serveurs proposant des fonds numérisés sur des auteurs sont le fait dinitiatives individuelles ou dassociations.
Les bases de ressources littéraires
Le projet coopératif ARTFL sur les trésors de la langue française associe lInstitut National de la langue française (INALF) du Centre National de la Recherche (CNRS) et le département des sciences Humaines et Social de lUniversité de Chicago. LARTFL met en ligne la version de la 1ère édition de lencyclopédie de Diderot et dAlembert. Dautres collections devraient prochainement compléter le site, telles que la traduction de la bible par Louis Second. Présence de liens avec des sites complémentaires.
Gutenberg.
La bibliothèque universelle de lABU propose sur son serveur 253 textes numérisés de 89 auteurs.
Le site « ClicNet » (www.swarthmore.edu) est un portail de littérature francophone virtuelle donnant accès à des documents protégés par des droits dauteur (biographies, correspondances, poésie, nouvelles et contes...).
Le serveur de lIUFM dAmiens «Biblio.tic » met en ligne des textes littéraires intégraux.
Le site de la bibliothèque des mille et un livre, propose une base de ressources sur la littérature de jeunesse avec une fiche analytique pour chaque ouvrage ; les oeuvres sont regroupées par grands thèmes pédagogiques.
En poésie, deux serveurs référencent des textes : le serveur de Poésie française de la société webnet (www.poésie.webnet.fr) a sélectionné plus de 1500 poèmes français de la Renaissance au début du XXème siècle.
Le Centre de ressources de textes électroniques (US, Europe, Canada, Australie)
La collection française de lUniversité de Virginie (textes classiques et gazette de 1669)
Les bibliothèques sont naturellement très nombreuses à proposer des fonds numérisés :
Gallica : serveur expérimental de consultation à distance des collections numérisées de la BNF
La BM de Lisieux met chaque mois un nouveau texte en ligne.
La Bibliothèque Municipale de Lyon met en ligne des enluminures numérisées. Elle donne accès dans ses locaux (Part-Dieu) à des dossiers de presse régionaux.
BCS Bibliotheca Classica Selecta études classiques (Belgique)
Les revues littéraires
Éducatechnologies, revue de technologie de lUniversité de Laval, Erofile, Le Magazine littéraire, le Factory, LOeil de Boeuf, Mots Pluriels, Paroles Gelées, République InternaZazieweb, une passion pour les livres, Pagina, revue de recherche de sémiotique littéraire (Université de Toronto).
Les sites consacrés à un auteur
Ces sites sont extrêmement nombreux ; ils sont très souvent luvre dassociations ou dindividus.
Jean-Jacques Rousseau Association : le site présente les ressources éducatives en lettres et philosophie.
Chateaubriand, les itinéraires du romantisme : uvre duniversitaires proposant une découverte intégrale de loeuvre de Chateaubriand.
Des sites sur le théâtre : Molière, Corneille, Shakespeare, Sacha Guitry.....
ESSAI DEVALUATION QUANTITATIVE
Le tableau ci-après constitue une tentative dévaluation du nombre doeuvres numérisées dans le cadre des projets de « bibliothèque virtuelle » duvres littéraires.
Fonds numérisés duvres francophones
ServiceOeuvresVolumeMode daccèsGallica (BnF)Grands auteurs français du Moyen-Age à nos jours.
Les documents sont en mode image, sauf 1 500 en mode texte (dans le cadre daccords avec lINALF et des éditeurs).
Approche thématique en développement.Accès public : 36 500 ouvrages en mode image, du domaine public.
Accès interne : 86 000 ouvrages en mode image, 3 000 en mode texte.Accès public en PDF, stockage en .TIFF.ABUGrands auteurs classiques françaises.263 uvres (89 auteurs-)Html (évolution vers TEI, RTF, Psion, Pilot).ATHENA (Université de Genève)Grands auteurs classiques internationaux.4 000 titres (dont 500 en langue française)PDF, RTF, Claris (Zip)La République des Lettres (Bibliopolis)Grands auteurs classiques françaises.1 600 titres?Lili (Bibliopolis)337 titres?Biblionet (Bibliopolis)101 titres?00h00?PDFPlanete BookHtml, ASCII, RTF, WORDFrantext (INALF)Auteurs de la littérature française.3 000Texte (ISO 8859)ARTFL (INALF, Université de Chicago)Grands auteurs classiques françaises.2 000ClicNet?Le Chateau100Gallica représente à lui seul la très grande majorité des uvres numérisées (90 000 sur environ 100 000).
Le développement de le.book saccompagne de la mise à disposition (dans des conditions variables) de plusieurs centaines de titres numérisés, parfois avec laccord déditeurs (cf. CYTALE).
Fonds numérisés duvres anglophones
Le service « The On-Line Books Page » de lUniversité de Pennsylvanie offre un recensement des uvres littéraires numérisées aux Etats-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne (mais sans mentionner la totalité des uvres numérisées par les bibliothèques nationales). Il recense ainsi environ 15 000 titres, les principaux producteurs étant les suivants :
« On-Line Books » de lUniversité du Texas à Austin.
« Internet Public Library Online Texts » et « Making of America » de lUniversité du Michigan.
« Electronic Text Center » et « Modern English Collection » de lUniversité de Virginie.
Le projet Gutenberg.
Etc.
Mais un tel recensement est sans doute très loin de la réalité, puisque « The On-Line Books Page » signale que le service « Litterature on-Line » de Chadwick-Healey permet daccéder à plus de 250 000 textes et uvres de la littérature anglaise et américaine (en prenant en compte les liens avec dautres sources), tandis que le projet « Digital Vault Initiative » de UMI prévoit la numérisation en mode image de 96 000 uvres et textes de la littérature en langue anglaise de 1475 à 1 700.
On peut considérer que les corpus existants si on y joint les innombrables sites INTERNET consacrés à un auteur, qui sont souvent le fruit dinitiatives associatives ou individuelles donnent accès à une grande partie de la littérature classique. On peut même considérer que la présence de plusieurs dizaines de milliers duvres constitue le plus grand catalogue déditeur du monde.
Cependant, la règle qui préside à ces numérisations privilégie de toute évidence les uvres libres de droit. Cest pourquoi les fond numérisés concernent de fait lensemble de la littérature jusquau début du 20ème siècle, mais que ces fonds sont presque inexistants après cette période.
13. Quelques expériences étrangères
Nous signalons ici deux grands programmes nationaux de création corpus numérisés : il sagit du programme britannique « e.Lib » et du programme américain de numérisation « American Memory ».
Programme britannique « eLib » (Electronic Libraries programme)
Ce programme fait suite à une étude menée en 1993 (Folett Report) et est orienté vers les besoins de lenseignement supérieur. Le budget initial est de 15 millions de £. Le programme est géré par le « Joint Information Systems Committee ».
Il couvre 60 projets dont certains ont commencé dès 1995. Cest donc un projet multi-formes, une sorte de « programme mobilisateur », qui inclut :
Des numérisations de fonds :
Internet Library of Early Journals
DIAD : digitisation in Art and Design
La mise en place ou le renforcement de services de fourniture de documents
EDDIS : Electronic Document Delivery
SEREN : Sharing of Educational Resources in an Electronic Network in Wales
LAMDA : Electronic Document Delivery in London and Manchester
La création de périodiques électroniques
La réalisation de banques dimages
DIGIMAP : National on-line Access to Ordinance Survey Digital Map data
MIDRIB : medical Images
Lédition à la demande
EOn : Electronic on Demand
Eurotext : a collaborative Resources Bank of Learning Materials on Europe
Des pre-prints
CogPrints : the Cognitive Sciences Eprint Archive
Education-line.
La programme américain « American Memory », suivi du « National Digital Library Program »
Le programme « American Memory » sest constitué dès la fin des années 80 autour de la Bibliothèque du Congrès. Il sagissait de numériser un corpus de documents sur lhistoire américaine, à destination des écoles, des Universités, et des bibliothèques, et une partie des collections de la Bibliothèque du Congrès. Les documents numérisés ont été diffusés via INTERNET dès 1994.
Le programme concerne à la fois des textes, du son, des images fixes et animées. Les documents numérisés en mode texte sont encodés en SGML.
Le programme « National Digital Library Program » est la suite du précédent, mais se révèle beaucoup plus ambitieux. Son principe de fonctionnement est relativement original :
Il associe au départ les grandes bibliothèques et centres darchives américains.
Les candidats à la numérisation doivent présenter des projets qui peuvent être financés en fonction de certains critères : intérêt des fonds (notamment intérêt général et pour lenseignement), respect des normes techniques
La coordination technique est assurée par la Bibliothèque du Congrès.
Le programme se préoccupe du signalement des documents numérisés, mais stockés sur des serveurs multiples (ce que permet le programme) : il est en partie à linitiative du projet dURN (Uniform Resource Name), qui identifie de façon univoque le document numérique et le lie avec une adresse URL dans le cas dune diffusion via INTERNET ou INTRANET.
2. LES FONDS NUMERISES DANS LES ETABLISSEMENTS DENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET LES UNIVERSITES
Les Universités et établissements denseignement supérieur ont développé des projets de numérisation depuis plusieurs années. La principale source de documents électroniques aujourdhui est celle des périodiques électroniques.
Laccès aux périodiques électroniques
Les périodiques électroniques sont naturellement les principaux fonds numérisés accessibles dans les Universités. Les Universités françaises sont malheureusement positionnées en « clients », plus quen fournisseurs.
Des recensements récents font état de plus de 9 000 titres accessibles en texte intégral, avec un développement très rapide, puisque lon dénombre actuellement un accroissement de 2 000 titres par an, soit près de 10 titres par jour
Les titres les plus importants (sur le plan scientifique) sont mis à disposition, sur abonnement, par des éditeurs ou des « agrégateurs ». Les accès se font selon différentes modalités :
Accès directs à certains titres, via des abonnements individuels ou détablis-sements (revues de lIEEE par exemple).
Diffusion directe par des éditeurs (cest le cas dElsevier, de Springer ou dAcademic Press). Très souvent ces services sont présentés comme des extensions aux abonnements papier : surcoût modéré ou possibilité daccès à la version électronique sans surcoût.
Diffusion par des « agrégateurs » qui insistent sur la valeur ajoutée apportée par leurs outils de recherche, qui permettent parfois des recherches croisées (Silver Platter, Ebsco, Swets
). Certains dentre eux proposent des liens vers les périodiques numérisés localement.
Le périmètre de laccès en ligne à ces périodiques électroniques fait lobjet de négociations avec les éditeurs et les agrégateurs. Laccès est contrôlé via les adresses IP des postes de travail, ou via un mot de passe. Autant que possible, les éditeurs et les agrégateurs tentent de limiter les accès aux postes dune Université ou dun établissement.
Les Universités et les établissements denseignement supérieur tentent de négocier de façon groupée, comme cela se fait depuis plusieurs années (souvent au niveau régional) en Allemagne, en Grande-Bretagne
Des consortium sont en cours de constitution ou déjà opérationnels. COUPERIN (COnsortium Universitaire des PERiodiques Numériques) associe les Universités dAngers, dAix-Marseille 2, de Nancy 1 et de Strasbourg 1. Il a conclu des accords avec Elsevier (service Science Direct, 500 titres), avec lAmerican Chemical Society (19 titres), avec Academic Press (250 titres). Les différents titres sont accessibles par lensemble des Universités membres du consortium (principe des accès croisés). Les Universités de Cergy-Pontoise et de Versailles-Saint Quentin ont récemment rejoint le consortium, qui va sélargir prochainement à dautres Universités. Des Universités françaises donnent actuellement accès à plusieurs de ces services, sans passer par le consortium (Science Direct à Bordeaux 2, par exemple).
Dautres titres sont mis directement à disposition des utilisateurs, sans restriction daccès par des Universités, des associations ou des sociétés savantes (50% des revues les plus citées en sciences et en médecine proviennent de presses universitaires et de sociétés savantes). A titre dexemple, lEuropean Mathematical Society a développé un « portail » daccès à des revues universitaires de mathématiques à accès libre. LUniversité de Stanford a créé une maison dédition privée de périodiques électroniques de la communauté universitaire, HighWire Press, qui connaît un succès certain aux Etats-Unis. Après avoir conclu des alliances avec des presses universitaires et des sociétés savantes, ce service offre près de 100 titres (dont Cell Physiology, Journal of Neurophysiology
), avec un accès payant (mais HighWire est une association sans but lucratif).
Il nexiste plus actuellement déditeur ou dagrégateur français éditant ou diffusant des périodiques électroniques sur le plan international.
22. ACCES AUX FONDS NUMERISES ET PROJETS DE NUMERISATION DANS LES universités
Le tableau ci-après a été réalisé à partir de 2 sources : une consultation systématique de tous les sites WEB des Universités, lexploitation de lenquête sur les projets de numérisation des Services Communs de la Documentation et des bibliothèques.
Il ne recense pas lensemble des documents numériques accessibles dans les Universités, en particulier les documents pédagogiques, les supports de cours, laccès à des périodiques électroniques (qui napparaissent pas nécessairement sur les WEB publics)
Il ne recense pas non plus les projets nationaux de numérisation, tels quAUDIOSUP, radio numérique de lenseignement supérieur, qui diffuse des conférences et cours sur le WEB (et permet également le prêt de cassettes audio en format MPG audio aux étudiants inscrits dans les Universités).
Mais un tel recensement permet de faire un certain nombre dobservations (voir en fin du tableau).
La colonne WEB signale lexistence dun WEB de lUniversité.
La colonne INTRANET signale la possibilité daccéder après contrôle daccès à un INTRANET depuis le site WEB (soit ce que lon appelle parfois EXTRANET). Dautres Universités ont des INTRANET, sans y donner accès à distance.
La colonne « accès à des fonds numérisés » signale la présence, sur le WEB, de documents numérisés.
La colonne « numérisation en cours ou en projet » mentionne les réalisations en cours ou en projet, signalés au cours de lenquête de la Sous-direction des bibliothèques.
UniversitésWEBIntranetAccès à des documents et ressources électroniquesNumérisation en cours ou en projetAix-Marseille 1OUIAix-Marseille 2OUIOUIAix-Marseille 3OUPériodique de lUniversité « LIntercours ».
Cartes d « Réseau sismique Provence »Picardie Jules Verne (Amiens)OUIOUIVisite virtuelle de la cathédrale dAmiensAngersOUINumérisation achevée du fonds Octave Mirbeau.
Projet de numérisation des thèses des 20 dernières années et des thèses de médecine du 16ème au 19ème siècles.
Projet de numérisation des thèses, mémoires et lettres des fonds Gracq et Tournier.
Projet de numérisation des ouvrages anciens de droit (16ème au 18ème siècle).Université de Savoie (Annecy-Chambéry)Projet de numérisation des articles de presse dactualité en droit et économie.Université dArtoisOUIUniversité dAvignonOUIOUIUTBM (Belfort Montbéliard)OUIUniversité de Franche-Comté (Besançon)OUIOUIBordeaux 1OUIBordeaux 2OUIAccès sur habilitation à « Science Direct » (Elsevier)Bordeaux 3OUIOUIAccès sur habilitation à des sommaires et des périodiques électroniques (Swetsnet).
Ensemble des guides de lUniversité, en format PDF, parfois WORD et RTF.
Périodique de lUniversité en PDF (« Lettre de Montesquieu »).Bordeaux 4OUIOUIBretagne Occidentale (Brest)OUICaenOUIExtraits du Bulletin dInformation de lUniversité « Phenix Infos »).
Pages pratiques avec le documentation en ligne de logiciels ou de langages (Java, Perl, Mapedit
).Cergy-PontoiseOUINumérisation en cours des ouvrages de littérature française et sur lhistoire des dictionnaires du 17ème au 20ème siècle.Clermont-Ferrand 2OUIAccès à une version scannée du journal de lUniversité.Numérisation terminée des dossiers de presse d(histoire régionale.
Projet de numérisation denluminures.
Projet de numérisation darticles de périodiques et de chapitres douvrages.UTC (Compiègne)OUIOUIBourgogne (Dijon)OUIAccès à une rubrique « entreprises » de la « cellule de valorisation », avec la description de « centres techniques », des propositions de collaboration avec les entreprises, des fiches techniques spécialisées dans certains domaines (matériaux, environnement, compatibilité électromagnétique
)Projet de numérisation « Mémoires de lUniversité » : littérature grise, archives, personnalités, publications
EvryOUIGrenoble 1 (J. Fourier)OUIAccès à la « bibliothèque numérique » de REDOC.
Périodiques électroniques (sur habilitation).
« GuidEurop » (html, PDF et Postcript avant 1995).Grenoble 2OUIAccès à la « bibliothèque numérique » de REDOC.Grenoble 2 et 3 :projet HOERICA (ouvrages anciens).Grenoble 3OUIAccès à la « bibliothèque numérique » de REDOC.
Accès à lELLUG (Editions Littéraires et Linguistiques de lUniversité de Grenoble) : uvres littéraires en ligne.La RéunionOUIAccès au Centre Multimédia de lUniversité : photos exclusives de lîle.La RochelleOUIOUITextes des cours de la licence MASS Intégration.Le HavreOUIAccès via le SCDà BIBLIONET (liste de classiques de la littérature), à louvrage « Anatomie et biologie des Rhinogrades, un nouvel ordre de mammifères », à un mode demploi de lINTERNET.Université du Maine (Le Mans)OUIAccès à « Lenseignement par le WEB » : supports de cours librement déchargeables en PDF ou Postcript).Projet de numérisation dannales dexamen (sciences).
Projet de numérisation du fonds dhistoire régionale et du fonds local.USTL (Lille 1)OUIOUIAccès aux vidéos de lopération « Physique itinérante ».Numérisation en cours des sujets dexamen depuis 1996.
Numérisation en cours douvrages, périodiques, tirés-à-part darchives de 1860 à 1960 en sciences de la terre.
Projet de numérisation de la littérature grise de lUniversité (cours, congrès) en ethnologie et anthropologie.Lille 2OUIOUIProjet de numérisation des sommaires douvrages sur le SIDA depuis 1998, douvrages dhistoire de la médecine et de la pharmacie du 19ème siècle.Lille 3OUIProjet de numérisation douvrages et de périodiques du 19èmpe siècle.LimogesOUIOUIAccès presse en ligne (sites daccès libre).Lorient (Bretagne Sud)Projet de numérisation des mémoires et des thèses.Lyon 1OUIBulletin dInformations Rectorales en PDF.Projet MEDILYON : numérisation douvrages de médecine du 15ème au 18ème siècles.Lyon 2OUIOUIAccès aux sites des Facultés, Instituts
, avec des cours et supports de cours en ligne (accès libre ou contrôlé).
Le SCD donne accès à des thèses numérisées.
Accès à Silver Platter, Current Contents, sommaires Swetsnet via INTRANET.
Accès à FRANTEXT (abonnement individuel).
Description du projet du service SENTIERS (chaîne de numérisation des thèses).Projet de numérisation des thèses de sciences humaines et sociales.
Projet de numérisation des ouvrages du fonds Dreyfus (19ème et 20ème siècles).
Projet de numérisation daffiches, de photos, de programmes de théâtre (création R5hône-Alpes, 1970-1995).Lyon 3OUICatalogue illustré.Projet de numérisation des thèses de sciences sociales (ARASSH).
Numérisation en cours des tables des matières des ouvrages étrangers.Marne-la-ValléeOUIAccès aux sites des labos, avec parfois des rapports en Postcript, LaTeX et PDF.Projet de numérisation des dictionnaires, grammaires et ouvrages de référence en linguistique et informatique appliquée à la linguistique.MetzOUIAccès à FRANTEXT (abonnement individuel).
Accès des périodiques électroniques (contrôle daccès).Montpellier 1OUIMontpellier 2OUIOUI« Bulletin dInformations Régionales » en texte intégral.Montpellier 3OUIAccès au Montpellier Early Modern English Documents (ouvrages anglais numérisés) et au Centre dEtudes et de Recherches sur la Renaissance Anglaise (description de documents audiovisuels).Numérisation achevée de manuscrits médiévaux de musique (8ème au 16ème siècle).
Projet de numérisation des thèses en sciences humaines et sociales (1887-1980).
Projet de numérisation des fonds locaux (19ème et 20ème siècles).
Projet de numérisation du fonds Jean Cocteau.Haute-Alsace (Mulhouse)OUIOUIAccès Current Contents (contrôle daccès).Nancy 1OUI« Bulletin dInformations » de lUniversité.
Abécédaire de périodiques électroniques (contrôle daccès, accès libre sur quelques titres).
Accès libre à Medline.Nancy 2OUIOUIAccès via leSCD à un « Cours médiatisé de méthodologie documentaire ».
Service « Enseignement en ligne » : accès libre ou contrôlé à des cours du Centre de Télé-Enseignement, aux textes de conférences du CNAM (Université de Tous les Savoirs), Amphis de la 5
NantesOUIProjet de numérisation de littérature grise et de mémoires.Nice Sophia AntipolisOUIDiffusion de logiciels.Projet de numérisation de liconographie de 1860 à 1947 en ethnologie, anthropologie, expansion occidentale en Asie.
Projet de numérisation des manuscrits, cahiers et correspondance du fonds Henri Bosco.NîmesOUIOUIParis 1OUIParis 2OUIParis 3OUIParis 4OUIParis 5 René DescartesOUIAccès contrôlé via WebSpirs à des bases de données.Projet de numérisation des périodiques de psychologie.Paris 6OUIVisite virtuelle de lUniversité.
BIU Scientifique : accès contrôlé à des périodiques électroniques.Projet de numérisation de revues, atlas anatomiques, photos dans le domaine des neurosciences (fin 19ème, début 20ème siècles).Paris 7OUIParis 8OUIParis 9 DauphineOUIAccès à des périodiques électroniques et des bases de données(contrôle daccès).
Accès public aux Cahiers de Recherche et à des thèses en Postcript.
Accès contrôlé aux produits pédagogiques électroniques de la Cellule dInnovations Pédagogiques (CIP).Paris 10OUIAccès via le SCD à audiosup.netParis 11OUIVia le SCD, accès contrôlé à Current Contents.
Accès au Service Interdisciplinaire dEtude et de Conception de Logiciels Educatifs (SIECLE) : cours électroniques, accès au réseau GENET (enseignement de la génétique).Paris 12 Val-de--MarneOUIOUIVia le SCD, accès aux sujets dexamen (via INTRANET).
Accès à un corpus de « textes électroniques clandestins du 18ème siècle » et à des textes et éléments de cours de littérature française du 18ème siècle (Montesquieu, Laclos, Voltaire
).
Présentation dexpositions (images, documents
) : Henri Laborit, Ignace Meyerson, Henri Mondor, Francis Ponge.Projet de numérisation des thèses sur lexercice de la médecine depuis 1997.
Projet de numérisation des manuscrits, photos et affiches du fonds Henri Laborit (1940-1990).Paris 13OUIBIU Sorbonne ParisOUIVisite virtuelle de lUniversité.Bibliothèque Interuniversitaire de CujasOUIAccès à un « catalogue électronique de ressources juridiques et économiques », qui donne accès libre ou contrôlé à des documents et bases juridiques et économiques.Projet de numérisation des ouvrages des grands jurisconsultes français (17ème et 18ème siècles).BIUM ParisOUIExposition virtuelle (100 frontispices de livres de médecine du 16ème au 19ème siècle).
Images en ligne (1 000) de liconographie médicale du 15ème au 19ème siècles.Numérisation en cours de liconographie médicale du 15ème au 19ème siècles.BIUP ParisOUIBibliothèque Sainte-Geneviève ParisOUINumérisation en cours des enluminures des manuscrits médiévaux.Pau et Pays de lAdourOUIOUIAccès au bulletin dinformation de lUniversité (UPPAgrammes).
Accès à la Revue Electronique sur les Réseaux et lInformatique Répartie (RERIR).
Documents pédagogiques du département Biologie et Diversité.
Le Département détudes anglaises et nord-américaines donne accès à des cours électroniques (html, PDF), à des articles et des thèses (html, WORD, PDF), à des corpus linguistiques (British National Corpus par exemple), à des bibliothèques virtuelles (Gallica, ABU
)
PerpignanOUIAccès aux sites des Facultés et labos : parfois pré-publications (DVI, Poscript).PoitiersOUIProjet de numérisation des documents di fonds de la famille dArgenson (17ème au 19ème siècle) et du fonds Auguste Dubois dhistoire économique( 16ème au 19ème siècle).
Projet de numérisation de liconographie du fonds dhistoire de lart , de lart monumental roman du 8ème au 13ème siècle (CESCM).ReimsOUIAccès à des titres de périodiques électroniques, parfois libre, ou contrôlé (OVID, Springer, Elevier
).Numérisation en cours des thèses de 3ème cycle.Rennes 1OUIOUIVia le SCD, accès à la lettre dinformation du SCD, à des bases de données (via INTRANET), aux rapports, thèses et publications électroniques de lINRIA (via lIRISA), aux périodiques électroniques de GEOSCIENCES (accès contrôlé, dont FirstSearch)
Via le CRI, diffusion de logiciels et de la documentation électronique de ces logiciels (serveur ftp).Projet de numérisation des manuscrits du fonds celtique Irlande, breton) du 19ème siècle.Rennes 2OUIAccès via le SUED (Service Universitaire dEnseignement à Distance) à audiosup.netNumérisation achevée des ouvrages sur lhistoire de la Bretagne et sur la langue bretonne (16ème au 18ème siècle).
Projet de numérisation de littérature grise, documents internes
sur la Bretagne (19ème et 20ème siècles).RouenOUISaint-EtienneOUIStrasbourg 1 5(Louis Pasteur)OUIAccès aux bulletins dinformation de lUniversité (PDF et html).
Accès à des serveurs de « preprints».
Accès à 850 titres de périodiques électroniques (contrôle daccès).Strasbourg 2OUIStrasbourg 3OUINumérisation en cours des thèses, DEA; DESS de droit et de sciences politiques depuis 1998.Toulon et VarOUIProjet de numérisation des manuscrits, revues, enregistrements sonores de poésie varoise depuis les années 30.
Projet de numérisation des annales dexamen.Toulouse 1OUIAccès à des cours électroniques et à des exercices, accès à des articles publiés par lUniversité, accès contrôlé à des bases de données et des périodiques électroniques (ABI-Proquest, Swetsnet).Toulouse 2OUIToulouse 3 (Paul Sabatier)OUIProjet de numérisation dimagerie médicale (radios, échographies
) depuis 1996.ToursOUIAccès libre à des cours en ligne (écologie, génétique, informatique, médecine).
Accès libre aux cours électroniques du réseau GENET (enseignement en génétique), via lUniversité virtuelle francophone.UTT (Troyes)OUIAccès aux rapports dactivité de laboratoires de recherche.ValenciennesOUIAccès contrôlé à des cours numérisés.
Accès contrôlé ou libre à des périodiques électroniques.Versailles St-QuentinOUIAccès au bulletin dinformation de lUniversité (PDF, html).
Accès libre via le SCD aux sommaires électroniques de périodiques, accès contrôlé aux articles (Swetsnet, IOP).Projet de numérisation des thèses depuis 1991.
Dautres établissements denseignement supérieur (touchés par lenquête de la Sous-direction des bibliothèques) ont entrepris ou formulé des projets de numérisation :
UniversitésNumérisation en cours ou en projetAcadémie de MédecineProjet de numérisation de photos et estampes en histoire de la médecine (et portraits de savants).Bibliothèque MazarineNumérisation en cours des enluminures des manuscrits médiévaux.CNAMProjet de numérisation de documents du 18ème siècles sur lélectricité et lhistoire des sciences et des techniques.
Projet de numérisation de périodiques et de livres des 18ème et 19ème siècles sur les techniques, léconomie appliquée, les expositions universelles
Projet de numérisation de littérature grise et mémoires dingénieurs depuis 1995 (tous domaines du CNAM).Ecole Française dArchéologieProjet de numérisation douvrages, de périodiques, de photos darchéologie de lantiquité.
Projet de numérisation de clichés darchitecture, de sculpture et de céramique de lantiquité.Hôpital militaire du Val-de-GrâceProjet de numérisation douvrages de médecine militaire (16ème et 17ème siècles).INALCONumérisation en cours des ouvrages de littérature arabe des origines au 19ème siècle.Musée de lHommeNumérisation en cours les illustrations douvrages du 17ème siècle à 1938 en histoire de lethnographie.
Projet de numérisation de périodiques et douvrages précieux du 17ème au 20ème siècle en ethnologie (notamment histoire du Musée, textes fondateurs et récits de voyages en Afrique.Muséum National dHistoire NaturelleNumérisation achevée douvrages et de périodiques de botanique générale et appliquée du 16ème au 19ème siècle.
Numérisation achevée douvrages (notamment images scientifiques) du 16ème au 19ème siècle en zoologie générale.
Projet de numérisation douvrages dhistoire des sciences naturelles des 16ème et 17ème siècles.
Projet de numérisation de manuscrits et imprimés de botanique, géologie, paléontologie et géographie des 18ème et 19ème siècles.
Projet de numérisation des manuscrits de Cuvier en paléontologie, ichyologie, anatomie comparée (début 19ème).
Projet de numérisation des collections de périodiques de 1824 à 1917 en zoologie, botanique, paléontologie et sciences naturelles.Observatoire de ParisNumérisation en cours de manuscrits, rapports, imprimés : sources de lastronomie en France de 1667 à 1970.Une analyse de la liste des fonds numérisés et des projets de numérisation fait apparaître :
Le poids important des fonds patrimoniaux dans les projets de numérisation. Deux éléments entrent sans doute en ligne de compte : la prise en compte dun objectif de conservation, mais aussi les limites imposées par les droits dauteur (ou les droits attachés aux documents audiovisuels).
Le poids important des projets à finalité pédagogique, notamment quand ils sont pluridisciplinaires.
Le nombre important de projets, par rapport aux réalisations en cours ou aux réalisations achevées.
La grande diversité des fonds accessibles sur le WEB des Universités (depuis des bulletins dinformation jusquà des cours électroniques). On ne constate pas à lheure actuelle de politique systématique de diffusion de « bibliothèques électroniques » par les Universités sur le WEB (seule exception notable : le réseau REDOC).
La faible diffusion des fonds numérisés sur le WEB : laccès se fait majoritairement ,sur les INTRANET des Universités ou localement (INTRANET dun laboratoire, par exemple).
La domination des sciences humaines et sociales dans les projets (50 % des projets) : la synthèse réalisée par la Sous-direction des bibliothèques indique la répartition suivante :
Littérature, psychologie, linguistique : 17 %. (mais la Sous-direction des bibliothèques relève un éparpillement des thèmes).
Histoire : 12 % (avec une dominante « histoire locale et régionale).
Art, archéologie, architecture : 8 %.
Droit, économie, gestion, sciences politiques : 8 %.
Ethologie, anthropologie : 4 %.
Sciences de lEducation : 1 %.
Sciences, sciences et techniques, sciences naturelles : 17 %.
Médecine : 15 % (avec une forte « teinture » histoire de la médecine, ce qui fait dire à la Sous-direction quun plan concerté permettrait la constitution dun corpus cohérent).
Pluridisciplinaires : 18 % (parmi lesquels de nombreux projets de numérisation de thèses ou de divers diplômes).
En revanche, si lon prend en compte non pas les fonds numérisés, mais les documents et ressources électroniques disponibles (cest-à-dire les ressources auxquelles donnent accès les Universités), on trouve en premier lieu laccès à des bases de données et des périodiques électroniques, en second lieu les produits pédagogiques. Les sciences et techniques y occupent une place prééminente.
ACCES AUX FONDS NUMERISES ET PROJETS DE NUMERISATION DANS LES INSTITUTS DE RECHERCHE
231. Approche par types de documents
LES ACTES DE CONGRES
Il ny a pas de réservoirs exhaustifs offrant un accès électroniques au texte intégral des actes de congrès scientifiques ou professionnels. On ne peut parler de « fonds » qui soient numérisés (du moins en France). Des initiatives sont cependant prises ponctuellement par certains organismes de recherche, sans pour autant offrir une systématisation de laccès. Exemple :
INRA : Quelques actes de congrès sont disponibles sur cédérom.
IRD (ex-ORSTOM) : pour linstant, 1 congrès avec lensemble des commu-nications en PDF sur Cédérom.
INSERM : plusieurs « sites thématiques » offrent un accès à quelques actes de congrès (ESST/Prions, PsyDoc
).
LA LITTERATURE GRISE
La littérature grise couvre un ensemble hétérogène de documents : preprints, rapports de recherche, résultats d études ou denquêtes.
Concernant la France, des réalisations ont commencé en complément du programme GRISELI mais celles-ci se sont interrompus dans plusieurs organismes ou se sont poursuivis dans un autre cadre.
Quelques exemples :
CIRAD : numérisation des rapports de mission (à usage interne).
IRD (ex-ORSTOM) : littérature grise produite par lORSTOM, en complément de GRISELI (soit 1000 documents, représentant 30 000 pages) ; pas encore mis sur serveur public (gratuité prévue) ; numérisation par scanner et OCR.
En projet : mise en ligne sur INTERNET de lensemble des documents produits par létablissement ; le centre de documentation récupéré désormais sous forme électronique toutes les publications internes (mais problèmes non totalement résolus de lhétérogénéité technique et des accords avec les éditeurs).
INRA : le site WEB héberge de nombreux documents produits par les différents laboratoires (pre-prints, rapports, petites banques dimages, cartes
), mais sans plan préétabli et dimportance très inégale selon les sujets.
La contribution expérimentale à lalimentation de GRISELI en texte intégral sest arrêtée.
Institut Pasteur : les rapports dactivités annuels des 120 unités de recherche sont désormais disponibles en pages html sur le site WEB de linstitut depuis 1996 (moyenne de 3 à 4 pages par rapport).
INSERM : un serveur dinformation scientifique de littérature grise propose une partie en accès libre (rapports dexpertise, guides pratiques
) et une partie en accès réservé (revue de presse, lettres et bulletins divers) ; il existe en cours une opération de numérisation de la littérature grise, suite indirecte de Griseli
INRIA : Il y a près de 1700 rapports de recherche en POSTSCRIPT et en PDF (les 2 versions pour chaque rapport). Principalement depuis 1995 mais certains depuis 1992. Ces rapports sont accessibles à travers un catalogue en html contenant les signalements dont des résumés en français et en anglais. La recherche se fait sur ces signalements en texte intégral.
Les rapports annuels d'activité des projets de recherche ( > 80) sont accessibles sur le WEB depuis 1994 en version html. Une recherche sur le texte intégral est possible. Depuis 1995 une version POSTSCRIPT de chaque rapport de projet est également disponible. Depuis 1997, il est également possible d'accéder à une version pdf.
ENSSIB : le site INTERNET de lécole offre une rubrique « documents en texte intégral » couvrant les mémoires détudiants, les travaux et études du CERSI ou dautres institutions, les rapports de jury, les articles parus dans le BBF, des dossiers thématiques, etc.
LES COLLECTIONS AUDIO-VISUELLES SCIENTIFIQUES
Les collections dimages fixes sont nombreuses mais peu sont encore disponibles sous forme numérique. Citons les exemples suivants :
SERIMEDIS : la numérisation dune partie de la photothèque de lINSERM a été effectuée en partenariat avec lInstitut Pasteur, lIRD, lAssistance Publique, le Musée dhistoire de la médecine
Ces photothèques numériques sont accessibles à travers un serveur dimages
INRIA : le fonds de photographies numériques n'est pas totalement accessible sur le WEB. Environ 650 photos sur 1200 sont à la disposition d'un public qui se partage entre journalistes d'une part et enseignants et chercheurs d'autre part. Ces photos réalisées depuis 1996 sont en format JPEG et peuvent être recherchées par mots-clés.
INRA : La photothèque centrale a une partie de son fonds stocké numériquement, mais pour des besoins de gestion locale.
LES REVUES ET JOURNAUX SCIENTIFIQUES
De plus en plus de revues et journaux scientifiques sont accessibles sous forme numérique, soit en parallèle avec le support papier (option offerte par léditeur ou fonds ancien numérisé par une bibliothèque ou un producteur de base de données textuelles), soit que loffre soit uniquement produite et offerte sous forme électronique (essentiellement via INTERNET). Selon les fournisseurs, laccès peut être en ligne ou sur cédérom.
De nombreux sites recensent les titres de ces revues. Citons plus particulièrement le site de lAssociation of Research Libraries (http://gort.ucsd.edu/newjour/index.html), aux Etats-Unis, qui tente de maintenir à jour un répertoire exhaustif des périodiques électroniques : il évalue le nombre de titres à près de 8 000, le nombre actuel de création de titres étant supérieur à 10 par jour
Le site de lURFIST de Paris (www.ccr.jussieu.fr/urfist/presse) pour sa part tient à jour un inventaire analytique comportant les informations suivantes :
identité et stratégie des acteurs majeurs : acteurs dorigine académiques tels que PICA, OCLC, BIDS), agences dabonnements (tels que EBSCO, SWETS, DAWSON), producteurs de banques de données (tels que CAS, ISI), nouveaux entrants (tels que HighWirePress, BioMednet, Catchword), diffuseurs (tels que OVID, SILVER PLATTER),
couverture proposée par les différents services, antériorité offerte et prévision dextension, domaines concernés,
services associés aux revues électroniques, archivage, fourniture de documents à lunité, liens avec dautres bases,
modèles de vente des services, conditions daccès, coûts des services à valeur ajoutée,
éléments techniques, supports, format des articles en ligne,
commentaires sur lévolution de loffre.
A titre dexemple, la maison dédition Springer qui propose actuellement environ 400 titres. Elle développe actuellement une politique offensive de commercialisation, laccès à un titre numérisé étant facturé avec un surcoût de 10 % si lon possède déjà labonnement papier.
Au niveau des centres de recherche français, plusieurs centres éditeurs de revues proposent désormais le support électronique ; exemples :
CIRAD : numérisation des publications périodiques sur lAgronomie Tropicale (dans le cadre dun appel doffres de lAgence Universitaire) : 6 titres, avec reprise du fonds ancien, soit 110 000 pages, en format PDF, les documents numérisés seront reliés à la base bibliographique SESAME
IRD (ex-ORSTOM) : publication périodique de lORSTOM (collection ancienne, en PDF, sur cédérom)
INRA : revue électronique accessible via le site web
Au Canada, citons lexemple des Presses de lUniversité de Montréal, avec son projet-pilote « Edition de revues universitaires et diffusion sur inforoutes » (ERUDIT) destiné à mettre sous forme électronique les revues savantes. Dores et déjà, 8 revues francophones sont accessibles via INTERNET sous cette forme, en format SGML et en format PDF
Les fonds darticles
LINIST a démarré un programme de numérisation en 1990 (programme réalisé en sous-traitance à la Sté Jouve) qui ne concerne que les articles contenus dans des périodiques scientifiques (pas de numérisation des sommaires, des éditoriaux
). Le nombre de périodiques numérisés a varié selon les années entre 900 et 1200, ainsi que les titres concernés (liste établie annuellement). Lobjectif de lINIST nest pas de constituer un fonds de documents numérisés consultables à distance mais de numériser les articles les plus demandés en vue dune automatisation de la production de copies papier. Le public est indifférencié.
Les articles sont stockés en mode image (TIFF) sur des cédéroms.
LES THESES
Les thèses électroniques deviennent une réalité dans plusieurs pays ; cela permet un accès large (certaines thèses en Virginie ont été consultées plus de 75 000 fois alors que sur papier, une thèse est consultée en moyenne 2,3 fois) et dans des délais courts, une recherche par les mots du texte et cela autorise des éléments multimédia pouvant améliorer la qualité du document (sans compter dautres économies).
En France, on mentionnera particulièrement lANRT et le serveur WEB CALLIMAQUE.
Les Ateliers Nationaux de Reproduction des Thèses (ANRT), situés lun à Grenoble et lautre à Lille, reçoivent, normalement, de chaque université un exemplaire de chaque thèse ; celle-ci est reproduite sur microfiches diazoïques pour une diffusion :
Gratuite et systématique dans toutes les bibliothèques universitaires de France, les lieux d'enseignement français à l'étranger et l'INIST
Commerciale dans tous les autres cas.
Les formulaires remplis au moment du dépôt des thèses permettent d'alimenter les banques de données TELETHESES et PASCAL.
L'ANRT de Lille propose, depuis peu, un service de Thèse à la carte, qui offre la possibilité d'acquérir une thèse sous la forme d'un livre. Dans le cadre de ce service, chaque thèse est intégralement numérisée sous forme image (format TIFF). Chaque image est ensuite "encapsulée" dans un fichier PDF. Entre décembre 1997 et juin 1998, 3 500 thèses ont été traitées.
Fruit d'une collaboration entre l'IMAG, l'INRIA, le CICG et le Centre de recherche de RANK XEROX de Grenoble (RXRC) puis avec XEROX CONSULTING & INTEGRATION (XPS), le serveur CALLIMAQUE propose depuis 1995 l'accès à plus de 3000 documents (rapports et thèses) traitant de l'évolution des mathématiques. CALLIMAQUE est un système de gestion électronique de documents qui intègre le traitement, la production de documents et la recherche d'information. Il est basé sur un produit de XEROX appelé XDOD (XEROX DOCUMENT ON DEMAND) qui permet la numérisation, le stockage et l'indexation des documents. Les documents sont présentés en mode image. Le centre de recherche de RANK XEROX a récemment adjoint des outils daide à la traduction français/anglais (pour la consultation et les résumés des thèses).
Les composants techniques ont maintenant évolué (mais non accessibles sur le serveur de démonstration) : il est fait appel depuis 1998 à WEBDOC pour la partie publication des documents numérisés et à LIRIX pour la partie recherche dinformation multilingue.
Le but du service pilote WEBDOC développé initialement aux Pays-Bas en 1995 (devenu un projet conjoint de RESEARCH LIBRARY GROUP et de PICA) est de fournir à des bibliothèques et à des utilisateurs finaux un accès en ligne, via le WEB, à des documents numérisés en texte intégral, dont des thèses. Le dispositif comporte d'une part un catalogue centralisé, décrivant l'ensemble des documents, et d'autre part des serveurs, sur lesquels sont répartis les documents en question (alimentés par des universités et des éditeurs). Ceux-ci seront liés aux notices du catalogue par des pointeurs. Laccès aux documents est payant (via un « Golden URL »)
LINSA de Lyon développe pour sa part le projet CITHER. Il a mis en place en 1998 un serveur INTERNET de thèses en texte intégral, en format PDF ; laccès est gratuit sur le site WEB de lécole; ces thèses figurent également dans le fonds des ANRT et dans le fonds du service WEBDOC. Couverture : thèses soutenues depuis janvier 1997 (120 thèses par an).
A létranger, on citera plus particulièrement quelques projets américains et canadiens.
Aux Etats-Unis, il existe un réseau spécialisé (NETWORKED DIGITAL LIBRARY OF THESES AND DISSERTATION) créé en 1996 et auquel adhèrent quelques dizaines dinstitutions (essentiellement des universités). Un élargissement à des institutions étrangères est envisagé. Plusieurs en sont encore à la phase de projet pilote.
Les projets développés sont basés sur le modèle mis en place à VIRGINIA TECH dans le cadre du projet ELECTRONIC THESES AND DISSERTATIONS (ETD). Les thèses sont fournies en PDF ; il ny a pas de consensus sur le fait de rendre obligatoire ou non le dépôt électronique. Dans la plupart des cas, cest optionnel ou cela fait lobjet dune période transitoire pouvant aller jusquà cinq ans.
A VIRGINIA TECH, près de 2000 thèses et mémoires sont déjà déposées sous cette forme. 90 % des 500 thèses et mémoires annuelles sont réalisées par des moyens électroniques mais 50 % seulement des thèses déposées reçoivent un accord de létudiant pour une diffusion universelle.
Outre le format PDF, létudiant peut aussi déposer sa thèse en SGML en utilisant la DTD ETD, développée spécifiquement pour ce projet.
Une étude dintégration des métadonnées est en cours (à laide du Dublin Core)
Luniversité dIowa propose maintenant une numérisation basée sur XML.
Divers problèmes tant juridiques que techniques ne sont pas encore bien résolus en la matière et il a été décidé de maintenir lalimentation de ce réseau sur une base volontaire (Source : Guy Teasdale, Université Laval).
La société UNIVERSITY MICROFILMS INTERNATIONAL (UMI) assure le dépôt des thèses à la place de la bibliothèque du Congrès pour lensemble des Etats-Unis. UMI convertit depuis le janvier 1997 toutes les thèses qui lui sont soumises (que ce soit en format papier ou en format électronique) vers le format PDF. A la fin de 1997, plus de 45 000 titres étaient disponibles en format PDF. Le service est payant. Lusage de XML est à létude, du fait de lintégration des possibilités de conversion.
Plusieurs universités québécoises (CONCORDIA, LAVAL, McGILL, Montréal, UQAM et Sherbrooke) ont entrepris la diffusion des thèses sous forme électronique au sein dun réseau coopératif. Des choix techniques un peu différents de Virginia Tech ont été faits. Un état de lart a été publié en novembre 1997 ( HYPERLINK http://WWW.sciencepresse.qc.ca WWW.sciencepresse.qc.ca). Il est prévu dintégrer les métadonnées avec la thèse dans le fichier SGML.
Il existe diverses réalisations ou projets canadiens, notamment dans le cadre de lInitiative Canadienne sur les Bibliothèques Numériques ; citons par exemple :
le projet du TriUniversity Group (TUG) : universités de Waterloo, Guelph, Wilfrid Laurier (UW Electronic Theses and Dissertations Server, sous-ensemble de la UW Electronic Library).
The Joint Electronic Thesis and Dissertation Project (Bibliothèques des Universités de Toronto et de York : www.fis.utoronto.ca/etd).
DONNEES NUMERIQUES
Dans de nombreuses disciplines scientifiques, une compilation de données numériques issues de calcul ou de résultats expérimentaux savère nécessaire pour alimenter certaines recherches. Les « tables de constantes », par exemple, sont ainsi devenues des banques de données numériques diffusées sur disquette ou accessibles sur serveur. Du fait de leur alimentation par voie coopérative, leur accès est généralement réservé à la communauté scientifique.
Approche par discipline
BIOLOGIE - MEDECINE - SANTE
Cest lun des domaines où la mise à disposition des fonds documentaires sous forme électronique est le plus étendue. De nombreuses revues et journaux scientifiques de dimension internationale sont accessibles en ligne ou sur cédérom.
En dehors des revues, les centres de recherche français et les bibliothèques médicales (CHU de Rouen, par exemple) contribuent à la numérisation de divers types de documents (ou projettent de le faire à court terme).
Institut Pasteur : les rapports dactivités annuels des 120 unités de recherche sont désormais disponibles en pages html sur le site WEB de linstitut depuis 1996 (moyenne de 3 à 4 pages par rapport)
INSERM : plusieurs réalisations concernent la mise à disposition de fonds documentaires électroniques :
Un serveur dinformation scientifique de littérature grise qui propose une partie en accès libre (rapports dexpertise, guides pratiques
) et une partie en accès réservé (revue de presse, lettres et bulletins divers) ; il existe en cours une opération de numérisation de la littérature grise, suite indirecte de GRISELI.
La numérisation dune partie de la photothèque, en partenariat avec lInstitut Pasteur, lORSTOM, lAssistance Publique
et accessible à travers un serveur dimages (SERIMEDIS) ; des projets sont à létude en ce qui concerne limage animée (2000 séquences) et une encyclopédie bio-médicale (5000 documents).
Une série de sites WEB appelés « serveurs thématiques dinformations scientifi-ques » (réalisés en partenariat avec dautres institutions universitaires ou de recherche) :
Conditions de vie des aînés
Accès à des revues scientifiques dont certaines sous forme numérisée.
Réseau Rodin éthique médicale
Accès en texte intégral à lensemble des textes officiels (internationaux, européens, français
tels que des lois et décrets, les rapports des offices parlementaires dévaluation, les codes de déontologie, les recommandations du CCNE
), aux rapports et notes de synthèses, aux mémoires de DEA et thèses (80% en intégral), en html.
ESST/Prions (avec CEA, CNEVA, CNRS, INRA)
Accès aux textes réglementaires, à des actes de congrès, à des synthèses, à des données statistiques, aux rapports du Comité interministériel, en html.
Psydoc France (psychiatrie)
Accès des revues scientifiques, à des actes de congrès.
Le 5e PCRDT (programme communautaire de recherche).
Accès aux documents daccompagnement du programme de travail 1999 (en PDF)
Dautres serveurs thématiques sont en cours de mise en place :
Bibliothèque médicale du CHU de Rouen
Projet à létude de regroupement des versions électroniques des documents produits par les équipes médicales et les chercheurs
ECONOMIE ET GESTION
Une base de données RIME (ressources sur INTERNET en management et en économie), créée en 1996, est gérée par un réseau dune vingtaine dinstitutions, avec le soutien technique de la Chambre de Commerce de Paris. Cela ne concerne que les sites librement accessibles et offrant un contenu dintérêt pour lenseignement supérieur (500 environ).
Plusieurs serveurs offrent par ailleurs un accès payant à dimportantes ressources électroniques (revues, études de marché, résultats denquête, données financières, statistiques, info business
).
GEOGRAPHIE - GEOLOGIE
La documentation géographique couvre dune part la littérature scientifique classique (revues, thèses, rapports
) et, dautre part, les données factuelles utiles à la réalisation des cartes, les cartes elles-mêmes et les atlas.
Parmi les fonds spécialisés français, citons :
LInstitut Géographique National (IGN)
LIGN offre aux chercheurs et professionnels plus de 16 types de bases de données et fichiers numériques (de la carte du monde au 1 : 33 000 000 au fichier GEOROUTES des rues des grandes agglomérations. Ces bases de données sont issues de la numérisation de données saisies sur divers documents (photographies aériennes, images satellitaires, cartes) ou collectées sur le terrain en vue dêtre exploitées par des logiciels de calcul et darchitecture de projets aux applications multiples (urbanisme, environnement, gestion des risques, transports
)
Il y a également des fichiers scannés des cartes papier aux différentes échelles.
Ces bases de données sont décrites sur le site Internet HYPERLINK http://www.ign.fr www.ign.fr mais ne sont accessible via Internet. Fourniture payante.
Le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM)
Avec louverture récente dInfoTerre sur Internet, le BRGM rend accessible largement des données scientifiques sur le sous-sol français : coupes géologiques, niveaux des nappes, mouvements de terrains, indices de gisements, géochimie des sols, données gravimétriques
Les données, après paiement, peuvent être téléchargées ou fournies de façon différée (papier, disquette, cédérom). Les données sont disponibles sous plusieurs formats (ARC/INFO, MapInfo, ASCII, EXCEL) afin de couvrir les principaux outils du marché des systèmes dinformation géographique (SIG).
Les produits numériques sont les suivants :
Banque du Sous-Sol
Points deau
Cartes géologiques au 1/50 000 (1127 cartes, achèvement prévu en 2005), et au 1/1000000 : mode vecteur (couches de polygones renseignés, couches linéaires et informations ponctuelles) ; mode scannée (300dpi, géoréférencée pour servir de fonds décran aux SIG)
Gravimétrie de la France
Géochimie de la France
Ces bases de données permettent lédition datlas thématiques à la demande.
Concernant les ressources étrangères accessibles via INTERNET, il existe un site portail anglais très riche The CTI Geo-Information Gateway ( HYPERLINK http://www.geog.le.ac.uk/cti/info www.geog.le.ac.uk/cti/info) de lUniversity of Leicester couvrant la géographie humaine, la géographie physique, la cartographie, les ressources environnementales, la géologie, les systèmes dinformation géographique, les formations, etc.
Un important fonds virtuel de plusieurs centaines de cartes anciennes ou contemporaines couvrant le monde entier est accessible via le site de la Perry-Castañeda Library (University of Texas)
HISTOIRE
Plusieurs sous-ensembles disciplinaires disposent de fonds documentaires numériques :
Etudes médiévales
Le réseau Médiévistes sur lINTERNET (Ménestrel) recense depuis 1997 les ressources disponibles concernant les travaux médiévistes au niveau international. Un répertoire est consultable sur le site de lIRHT et sur celui de lURFIST de Paris ( HYPERLINK http://www.ccr.jussieu.fr/urfist) www.ccr.jussieu.fr/urfist). Il existe une entrée par types de documents (cartes et plans, colloques, dictionnaires, annuaires, manuscrits enluminés, musique, ressources pédagogiques, revues, thèses
), une entrée par thèmes (architecture, diplomatique, héraldique
) et des index.
La rubrique « textes » permet daccéder à des documents en texte intégral issus de collections de six pays. La rubrique « bibliothèques électroniques » liste les sites spécialisés francophones et étrangers offrant un accès à des fonds électroniques.
Histoire des sciences et des techniques
La Bibliothèque, le Centre d'études et de recherches en informatique et le Centre d'histoire des techniques du Conservatoire National des Arts et Métiers, ont entrepris de créer une bibliothèque numérique sur l'histoire des sciences et des techniques.
Le premier thème choisi est, à l'occasion du centenaire de la pile de Volta, l'électricité et le magnétisme jusqu'à 1820 et à l'électromagnétisme.
Le "Conservatoire numérique" (CNUM) est un outil permettant de consulter des collections de documents primaires difficilement accessibles, et d'effectuer des recherches documentaires que le papier seul ne permet pas. Des ouvrages du 18e siècle, conservés dans la Réserve de la Bibliothèque, pourront être feuilletés par tous. Les textes choisis (41 titres) sont des oeuvres d'auteurs français et des traductions de l'anglais ou de l'allemand, traitant de l'électricité, du magnétisme, de l'électricité médicale, du magnétisme animal, des instruments scientifiques, et des jeux scientifiques. Ils datent du 18e et du début du 19e siècles.
L'ensemble des textes représente 22 000 pages et 405 planches numérisées en mode image à partir de microfilms de sauvegarde, en noir et blanc et en 400 DPI. Seuls, les petits formats ont été retenus (12°, 8°, 4°), pour une meilleure lisibilité des pages à l'écran.
Environ 250 pages de tables des matières et de légendes des illustrations ont été saisies et numérisées en mode texte, et sont donc interrogeables.
Des tables des matières ont été créées pour les ouvrages qui n'en possédaient pas ; on a en outre complété les tables existantes par les mentions préliminaires et les appendices (dédicaces, préfaces du traducteur ou de l'éditeur, privilège, etc.). Une bibliographie de 513 titres et un dépouillement de périodiques (18 titres, et 1440 notices) consultables également sur le Net, prolongent et complètent la mise à disposition des textes.
Les ouvrages et les périodiques ont été localisés dans cinq bibliothèques parisien-nes : la Bibliothèque de l'Institut de France (BIF), la Bibliothèque interuniversitaire de médecine (BIUM), la Bibliothèque nationale de France (BNF), la Bibliothèque du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), la Bibliothèque de la Cité des Sciences et de l'Industrie (CSI).
L'adresse de consultation du prototype est, pour l'instant : HYPERLINK "http://jasmin.cnam.fr:8081" http://jasmin.cnam.fr:8081 La version définitive ne sera pas disponible avant octobre 1999.
MATHEMATIQUES - SCIENCES INFORMATIQUES
La documentation en mathématiques est assez bien identifiée et est facilement accessible grâce aux instances de coordination mises en place dans plusieurs pays.
En France, la cellule MathDoc (cellule de coordination documentaire nationale pour les mathématiques) propose un site portail couvrant l'ensemble des ressources de la discipline :
Périodiques : un certain nombre de journaux papiers sont disponibles sous une version électronique (Cf http://mathdoc.ujf-grenoble.fr/JE) ; il existe aussi plusieurs journaux électroniques accessibles via internet (4 listes internationales proposées sur le site)
Prépublications : le site fournit une liste de "sites de prépublications" en France auprès desquels il est possible d'afficher la liste des prépublications du laboratoire et d'identifier celles qui sont déchargeables ; par exemple, sur le site www.math.unicaen.fr, près de 50% des 28 "rapports de recherche" parus en 1998 sont chargeables en version postcript ou DVI.
En Allemagne, il existe un réseau de "serveurs de prépublications" et MPRESS (Mathematics Preprint Server System).
Peu de thèses sont encore accessibles en version full text.
Un important service d'information existe au niveau européen : EMIS (European Mathematical Information Service), accessible sur Internet (www.emis.de)
Enfin, on mentionnera le projet européen EULER : fourniture électronique expérimentale de publications en mathématiques, en liaison avec MathDoc en France et le projet allemand MathNet ; il comprend un serveur de preprints et de littérature grise, des journaux électroniques (via EMIS) et des ressources sur le Web (Mathematical Web Index)
Informatique et mathématiques appliquées : le cas de l INRIA
Un important fonds numérique est rendu accessible à travers le serveur WEB (www.inria.fr) :
1) Les rapports de recherche
Il y a près de 1700 rapports en POSTSCRIPT et en PDF (les 2 versions pour chaque rapport). Principalement depuis 1995 mais certains depuis 1992. Ces rapports sont accessibles à travers un catalogue en html contenant les signalements dont des résumés en français et en anglais. La recherche se fait sur ces signalements en texte intégral.
2) Les thèses
Certaines thèses préparées à l'INRIA sont imprimées à l'INRIA. Près de 150 thèses sont accessibles en POSTSCRIPT et peuvent être recherchées par l'intermédiaire du catalogue comme les rapports de recherche (ces thèses sont aussi envoyées à lANRT ou à lINIST).
3) Les supports de cours
Quelques supports de cours INRIA (qui sont plutôt des séminaires) sont disponibles en POSTSCRIPT.
4) Les rapports d'activités
Les rapports annuels d'activité des projets de recherche ( > 80) sont accessibles sur le web depuis 1994 en version html. Une recherche sur le texte intégral est possible. Depuis 1995 une version POSTSCRIPT de chaque rapport de projet est également disponible. Depuis 1997, il est également possible d'accéder à une version PDF.
5) Les photographies
Contrairement aux fonds décrits ci-dessus, le fonds de photographies numériques n'est pas totalement accessible sur le WEB. Environ 650 photos sur 1200 sont à la disposition d'un public qui se partage entre journalistes d'une part et enseignants et chercheurs d'autre part. Ces photos réalisées depuis 1996 sont en format JPEG et peuvent être recherchées par mots-clés.
3. LES SERVICES ET PRODUITS PEDAGOGIQUES
Nous distinguons ici les services et produits pédagogiques destinés à lenseignement primaire et secondaire dune part, à lenseignement supérieur dautre part. Auparavant, nous signalons deux projets de grande ampleur, de mise en place de ressources pédagogiques électroniques : le projet national de Singapour et le projet des Nations Unies.
Le projet national de Singapour (www1.moe.edu.sg)
Le ministère de léducation a lancé en 1993 dans le cadre dun schéma éducatif un plan dinformatisation, devenu, en 1997, un plan quinquennal. Ce plan prévoit : un ordinateur pour deux élèves, des réseaux reliant scanners et imprimantes, lecteurs de cédéroms, accès à Internet sur toutes les machines. Un tiers des écoles primaires, des collèges et des lycées sont déjà informatisés. A la fin de lannée, les trois cent six établissements du territoire seront équipés. A terme, les élèves de Singapour passeront 30% du temps denseignement devant un écran. Le coût du plan est de 8 milliards de francs sur cinq ans pour équiper les salles de classe, soit 5 millions de francs par école et par an. Dès la maternelle les logiciels déveil sont de véritables dessins animés, basés sur des animations multimédias. Plus tard, les cours sont projetés sur écran géant, les exercices réalisés par didactitiel sur cédérom et les copies sortent sur imprimantes. Le professeur ramasse les copies via le réseau de lécole. Les nouveaux didactitiels importés des pays de langue anglaise sont testés par 20 enseignants au ministère de léducation. Par ailleurs, des ressources éducatives pour les enseignants dun part, et pour les élèves dautre part, sont sélectionnées sur Internet par niveau (primaire et secondaire) et discipline. Des liens sont faits pour chaque discipline.
Le projet « CyberSchoolBus » des Nations Unies (www. Un.org)
Ce projet à deux objectifs :
créer, en ligne, un atlas mondial de laction écologique des jeunes. A cette fin, un appel a été lancé auprès des établissement scolaires menant des activités pour protéger lenvironnement.
créer, en ligne, un atlas mondial des droits de lhomme en action, ou seront inscrites toutes les actions que des écoliers et des lycéens auront menés dans le domaine des droits de lhomme.
Le programme denseignement interactif dispensé par le CyberSchoolBus des Nations Unies est basé sur le monde fantastique de lurbanisation (histoire, avantages, problèmes..) villes daujourdhui, villes de demain. Le programme est composé de six unités denseignement sur les villes, accompagnées chacune dobjectifs, dun sommaire, dun texte et dactivités (ex : un questionnaire interactif en ligne sur les villes du monde). Ce cours est destiné aux écoles primaires, aux collèges et aux lycées du monde entier. Il expose de manière progressive et interactive les différents aspects de lurbanisation : quest ce quune ville ?, bref historique de lexpansion urbaine, lorganisation de la vie urbaine, les conséquences de lurbanisation, des solutions pour lavenir des villes. Les élèves acquièrent progressivement les connaissances pour construire leur ville idéale. Ils traceront les plans, ils communiqueront avec les étudiants du monde entier et seront en liaison avec des experts des Nations Unies.
Les services et produits destinés à lenseignement primaire et secondaire
311. Présentation générale
Nos investigations font apparaître une grande variété de produits et services pour lenseignement primaire et secondaire sous la forme de documents pédagogiques ou de fonds « bruts ». Les premières constatations que lon peut faire sont :
Lhétérogénéité des ressources en fonction des disciplines dune part et des niveaux denseignement dautre part. Les disciplines « traditionnelles » sont les mieux pourvues (lhistoire, léducation civique, la géographie, le français, les sciences de la vie et de la terre et les mathématiques), quelque soit le support électronique (Internet, cédérom, logiciel).
Lhésitation des éditeurs traditionnels à se lancer dans la production et la diffusion de services pédagogiques sur le WEB : si le nombre de cédéroms édités est important, la présence de ces éditeurs dans INTERNET reste modeste. Les nouveaux « éditeurs électroniques » sont en revanche très présents.
En histoire-géographie et éducation civique, les ressources sont surtout sous forme de documentaires thématiques et dexposés ; en français, ce sont à la fois des exercices et des ressources littéraires (poésie, conte, uvre intégrale, théâtre,..) ; en maths et sciences, le contenu est plutôt pédagogique (exercices, corrigés, TD, TP.....). Par ailleurs, plus on monte dans la hiérarchie scolaire, plus les ressources disponibles sont importantes. Ceci est valable tant à la maternelle quau lycée.
Une offre éditoriale scolaire importante dans les disciplines « générales » telles que le français, les mathématiques, lhistoire-géographie. Une offre importante en matière de préparation au bac pour les classes de première et terminale, filière S, ES, lettres, avec une mention particulière pour les séries scientifiques. Une fois encore on peut noter la sous-représentation des filières technologiques et professionnelles.
La rareté des ressources électroniques dans certains domaines et ceci, quel que soit léditeur (institutions, CNDP, éditeurs scolaires par exemple) : léducation physique et sportive, les langues rares, ou les filières professionnelles (à lexception, peut être, des sciences médico-sociales) pour ne citer que ceux-là.
Le nombre important doutils et de projets de coopérations dans les disciplines « traditionnelles » de lécole maternelle au lycée (banques coopératives de données, sites denseignants, décoles, dassociations....). Il semblerait que les enseignants du primaire soient plus nombreux que ceux du secondaire, à mettre en commun leurs ressources. En effet, les initiatives individuelles sont plus nombreuses dans le secondaire.
Le nombre considérable des répertoires de liens et de ressources qui renvoient vers des sources complémentaires, quelle que soit la discipline. Le site Web de Hachette (www.hachette.net) propose, par exemple, une sélection de plus de 1000 liens, pour chaque discipline, de la maternelle à la terminale. Le portail « adresses pour enseigner » (www.ens-mag.com) qui contient ladresse dorganismes publics susceptibles daider les enseignants dans lactualisation des données pour lillustration des cours. Le site peut aussi aider les élèves pour préparer dossiers et exposés.
312. Les produits et services pédagogiques
Les principaux types de producteurs
Les éditeurs
Les grands éditeurs scolaires éditent des cédéroms éducatifs. Selon la maison dédition, les services offerts couvrent les premiers apprentissages (maternelle) à lenseignement supérieur (voir les collections Nathan). Certains se sont spécialisés par discipline (voir Novosoft). Cependant les services en ligne se multiplient. La plupart des éditeurs mettent en ligne leur catalogue. HAVAS MULTIMÉDIA , n°1 en France de lédition, dispose de 16 services en ligne.
Parmi les éditeurs identifiés, on trouve de « nouveaux éditeurs », cest-à-dire les « éditeurs électroniques », qui ne produisent que des services ou produits électroniques.
Les éditeurs scolaires offrant des services «généraux»
NATHAN (www.nathan.fr), premier éditeur scolaire français, couvre tous les champs du savoir de la petite enfance à luniversité. Au-delà des manuels, sa production sétend au matériel éducatif, aux revues pédagogiques, à la vidéo, aux cédéroms, par sa filiale NATHAN ENTRAINEMENT, et bientôt à lédition en ligne, en développant des contenus électroniques spécifiques.
TLC ÉDUSOFT (www.tlc-edusoft.fr) : premier éditeur de cédéroms éducatifs et culturels, depuis 1994, il propose une gamme de logiciels parascolaires, conformes au programme scolaire de lEducation Nationale, qui va de la maternelle au collège.
MAGNARD VUIBERT MULTIMÉDIA (www.mvm.fr) : propose plusieurs collections de cédéroms éducatifs, allant de la maternelle au supérieur.
HATIER (www.editions-hatier.fr) : les éditions Hatier proposent leur catalogue en ligne. Une gamme de cédéroms est disponible, de la maternelle à la terminale dans les collections : Akakliké, Tête-Bêche et Annabac (collection des 4 derniers années dannabac) avec des titres reprenant lensemble des disciplines pour les filières générales S, L, ES. Une fiche bac extraite de chaque titre peut être téléchargé gratuitement au format PDF.
UBISOFT (www.ubisoft.fr) : léditeur a pour objet la production, lédition et la diffusion de logiciels de loisirs interactifs dans le domaine de léveil. Une des trois linges éditoriales dUBISOFT est consacrée à laccompagnement scolaire et artistique.
CHRYSIS (www.chrysis.com) : sest spécialisé dans la conception, lédition et la diffusion de produits multimédia éducatifs. Il propose des cédéroms pour tous les niveaux (de la maternelle au supérieur). On peut noter quil est le seul à offrir une gamme de cédéroms pour lenseignement professionnel et technologique.
COKTEL (www.coktel.fr) propose toute une collection de produits éducatifs.
SEDRAP (www.sedrap.fr) met en ligne quatre catalogues susceptibles de répondre aux besoins éducatifs de lenfant (maternelle et collège)
GÉNÉRATION 5 : léditeur offre toute une gamme de cédéroms qui couvre lensemble du parcours scolaire (maternelle au collège)
Les éditeurs scolaires offrant des services «plus spécialisés»
EDUCDATA (www.educdata.ca) : léditeur canadien propose des cédéroms pour le français et les mathématiques.
BAC KILLER (www.backiller.com) : éditeur multimédia spécialisé dans les titres éducatifs avec une collection de cédéroms mathématiques, distribués par Hachette Multimédia. Maths TS , Maths 2nde , Maths 1ère S .
NOVOSOFT INTERNATIONAL (www.novosoft-online.com) : création et édition de logiciels éducatifs. Sa collection Archimède propose des logiciels interactifs de mathématiques pour les élèves de la seconde à la terminale.
ODA ÉDITION (www.odaedition.com) : éditeur de cédéroms culturels.
SCOLARTEK INC (www.scolartek.com) : propose à lattention des enseignants toute une gamme doutils pédagogiques
HACHETTE ÉDUCATION (www.education.hachette-livre.fr) : le site met en ligne lensemble de son catalogue. Seules certaines disciplines sont présentes (Français, grammaire-orthographe, Latin-grec, Histoire-géographie, Éducation civique, anglais, allemand, espagnol, Italien, enseignement artistique, SVT, Mathématiques et sciences physiques. Les différents collections (Durandeau et Étincelle en Sciences Physiques, le Bled
ne sont disponibles que sur support papier.
SEDRAP (Société dÉdition et de Diffusion pour la Recherche et lAction Pédagogique) (www.sedrap.fr)
INFOGRAMES France : léditeur propose une gamme de cédéroms «culturels».
Les établissements denseignement
Académie de Rouen (www.ac-rouen.fr) : le collège Jean Claude Dauphin propose documents pédagogiques transdisciplinaires en histoire et français pour la 6ème et la 5ème (étude des textes fondateurs, séquences didactiques
).
Voir le site cartables.net pour avoir la liste des écoles ayant un site. Beaucoup dentre elles mettent en ligne des ressources éducatives.
Les Associations
Les associations, professionnelles (associations denseignants) ou autres sont nombreuses à signaler et proposer, dans le cadre de leur activité, des fonds électroniques pouvant présenter un intérêt documentaire ou éducatif pour lenseignement :
ADEMIR, association pour le développement dans lenseignement de la micro-informatique et des réseaux (www.ademirenet.com)
APTE, audiovisuel pour tous dans léducation (www.pcl.fr)
CLEA (Comité de Liaison Enseignants Astronomes) qui se fixe pour rôle de promouvoir lenseignement de lAstronomie à tous les niveaux du parcours scolaire, de la maternelle à luniversité et de participer à la formation des maîtres.
Association Recherche géographique Savoie-Léman qui a mené, en collaboration avec lUniversité de Genève et le Bureau International de lEducation UNESCO, une recherche visant à enseigner lhistoire et la géographie pour vivre ensemble. Des fiches sont disponibles en ligne sur 20 thèmes (la paix, luniversalisme, la citoyenneté
).
La Fondation Napoléon qui met en ligne un fonds très riche sur Napoléon et une ancienne édition dun manuel scolaire.
Lassociation des Clionautes qui sert de plaque-tournante pour lhistoire-géographie su Nous faisons ici une distinction entre les fonds destinés à lenseignement primaire et secondaire dune part, les fonds destinés à lenseignement supérieur dautre part.
Les associations francophones sont également présentes :
Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)
Agence Francophone pour lenseignement supérieur et la recherche (AUPELF-UREF)
AEFO (Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens
Association des enseignants et enseignantes de français langue seconde (AQEFLS)
Association Enseignement Public et Informatique (AEPI) (www.epi.fr)
Le site de la F.É.É.P.E.O (Fédération des éducateurs et éducatrices physiques des enseignants du Québec)`
Association française des Enseignants de français (www.citeweb.net.afef/)
ASSETEC (Association pour lenseignement de la technologie au collège)
AATF (Association littéraire des Professeurs de Français)
Regroupement des éditeurs canadiens de langue française (RÉCLF)
Les enseignants
Les enseignants sont très nombreux à proposer des ressources en ligne dans les disciplines suivantes : histoire-géographie (cours, méthodologie, aide à la dissertation et au commentaire, liens vers des documents « bruts », mathématiques (exercices, cours, aide au devoir), sciences (exercices, expériences à réaliser chez soi...), philosophie (cours en ligne, dissertation corrigés et commentaires de texte), français (dictée, poèsie et contes, rédaction et dissertation, grammaire, dissertation...).
On citera à titre dexemple :
La bande sportive : site consacré à la promotion de léducation physique et sportive
Académie de Lyon : inventaire par un enseignant des sites éducatifs en histoire-géographie (séances et modules, carthographie, bibliothèques et musées
).
Le rôle du Centre National de documentation Pédagogique (www.cndp.fr)
Le serveur du réseau des centres de documentation exerce une double fonction :
Une fonction de conseil à travers des rubriques telles que lopération «savoirs collèges».
Une fonction de « services » : services daccès aux ressources électroniques utiles aux enseignants et publications en ligne ou sur cédéroms.
Le CNDP offre différents services :
Des Publications en ligne
Le magazine de lactualité culturelle « TDC Magazine ».
Les dossiers de lingénierie éducative, dossiers thématiques faisant le point sur lutilisation et les évolutions des technologies nouvelles dans lenseignement.
Une sélection hebdomadaire démissions télé pour la classe. Chaque émission fait lobjet dune grille danalyse.
Une bibliographique thématique mensuelle de « 50 titres », regroupée dans les cahiers centraux de la revue « Choisir ».
Un guide pédagogique de lémission Galilée.
Une rubrique multimédia : « Le multimédia à lécole, quels cédéroms pour ma classe?»
Le réseau CNDP propose un service de découverte et de suggestions pédagogiques pour lutilisation du multimédia en classe de la maternelle à la terminale. Chaque cédérom fait lobjet dune fiche descriptive. Les cédéroms sélectionnés concernent uniquement les disciplines suivantes : français, histoire-géographie, art, sciences de la vie et de la terre, langues.
La rubrique Educable, la télévidéothèque interactive câblée de la communauté éducative
Ce service du CNDP met en ligne un banque dimages évolutive avec livrets daccompagnement pédagogique et un service dingénierie éducative (3614 ÉDUCÂBLE) permettant aux enseignants de choisir le film désiré au moment souhaité.
Des services de recherche de ressources éducatives sur Internet
Éducasource (www.educa.education.fr) destinée aux enseignants de la maternelle au supérieur fait linventaire des sources dinformation électroniques utiles pour lenseignement supérieur. Les produits pédagogiques destinés à lenseignement supérieur sont identifiés dans la base Éducasup, et les produits destinés à lenseignement scolaire sont identifiés dans Didacsource.
Didacsource donne accès aux produits pédagogiques conçus pour un usage pédagogique direct. Le CNDP, en collaboration avec le CRDP, recense et décrit les ressources éducatives électroniques pour le primaire et le secondaire, présentes sur les serveurs français et étrangers. La base contient des supports de cours, des fiches de TP et de TD, des comptes-rendus dexpériences pédagogiques, des productions détablissements scolaires....
La base documentaire VEI, des articles de la revue Ville, École, Intégration ainsi quune liste de liens.
LÉdition de cédéroms
Collection « Progrès Physique-Chimie, seconde » (cédérom CNDP-CRDP, Nord pas de Calais).
« Perfect Your English module 1 » (CNDP/ mediaconcept).
« Haute-Normandie, paysages géographiques, patrimoine architectural » (CRDP de Haute Normandie).
« LAssemblée nationale, Histoire et Institution » (coproduction CNDP, CRDP de Bourgogne, Documentation française).
« Éxplorer le corps humain en images », pour le lycée et le collège, version disquettes et version cédérom Portfolio (CNDP).
Des travaux et des sites en ligne réalisés par le réseau du CNDP-CRDP
Leçons de Breton en ligne pour tous niveaux (CRDP de Bretagne).
« Les quatre mille ans de lÉdit de Nantes », parcours pour aider les élèves et les enseignants à se documenter et apprendre. (CRDP de Montpellier).
La bibliothèque des « Mille et un Livres » , répertoire conçu comme un guide pour choisir des ouvrages de littérature de jeunesse de 2 à 11 ans (CNDP /MENRT).
Ressources pédagogiques pour lenseignement de la musique au collège et au lycée (CRDP Amiens).
« Tribune, la publicité en question », dossier pédagogique tous niveaux.
« Éducation et sources dinformation en ligne » référence les adresses électroniques des catalogues des principaux fournisseurs français de référence et dinformation (CRDP Lille).
Dossier « Clés en main », La règle du jeu de Renoir, présente les ressources collectées sur Internet et organisées à propos de la « Règle du jeu » de Renoir.
Bibliographie sur le thème de lenfance maltraitée (titres de livres, périodiques, vidéocassettes en prêt à la bibliothèque du CRDP de Lyon).
Bibliographie commentée sur léducation à la citoyenneté, la gestion et ladministration et la prévention de la violence dans les établissements scolaires (CRDP de Lyon).
Bibliographie sur la violence à lécole (CRDP de Toulouse).
Bibliographie sur la littérature jeunesse classée par thème (CRDP de Grenoble).
Liste des documents sur Honoré de Balzac, en prêt au CDDP du Tarn.
Conseils pour créer une bibliothèque centre documentaire (CDDP Isère).
Le CNED (www.cned.fr)
Avec plus de 30.000 usagers répartis dans 176 pays, le CNED est le premier opérateur denseignement à distance en Europe et en Francophonie. Il intègre donc les nouvelles technologies de lInformation et de la communication dans ses activités denseignement et de formation. Les supports utilisés sont variés : cassettes audio et vidéo, réalisations pédagogiques multimédia...
Par exemple :
Lenseignement des langues se fait par des enregistrements sonores des enseignants.
Des émissions de télévisions interactives sont diffusées par satellite depuis le site du Futuroscope auprès dun réseau détablissements scolaires et universitaires. Ces émissions représentent environ 200 heures de production télévisuelle par an. Un programme annuel des émissions est proposé sur le serveur. Par exemple : lépreuve dEPS au CRPE, réussir son BTS avec le CNED, lagriculture en Amérique latine...
Pour chaque niveau, le serveur propose des exercices dentraînement et de révisions, dans les différentes disciplines. (SVT, sciences physiques...). Ces exercices peuvent être téléchargés et installés (format PDF). Une grande partie des services proposés sur le serveur ne sont pas en accès libre, elles viennent compléter les supports écrits.
Les principaux types de documents et fonds
Les cours électroniques
Le site du projet CAFE (http://cafe.etfra.umontreal.ca/) offre des cours de français en ligne (contre paiement) aux élèves et étudiants ainsi que des préparations de cours pour les enseignants. Le répertoire de « la Clé des procédés littéraires » offre exercices, exemples et index de 8000 termes de français.
« Planète terre » sur le serveur de lUniversité de Laval est un cours de géologie planétaire gratuit en ligne.
« Le Quai des images » (www.ac-nancy-metz.fr/enseign/cinemaav/) : grille danalyse du film au programme du bac audiovisuel 99 et dossiers complémentaires téléchargeables consacrés à lanalyse de limage. Des séquences pédagogiques dun travail interdisciplinaire délèves de plusieurs lycées étudiant lesclavage et cours en ligne sur les formats cinématographiques.
« Le collège virtuel » (www.virtuel.collegebdeb.qc.ca) est un site canadien proposant des cours de philosophie, despagnol et déconomie ainsi que des ressources bibliographiques.
Les supports de cours
Noe (ourworld.compuserve.com) : site destiné aux enseignants, éducateurs, élèves de lécole élémentaire, collège et lycée proposant des proposant des ressources et documents pédagogiques pour réaliser cours, leçons des dossiers pédagogiques, des logiciels (à acheter ou télécharger) dans toutes les disciplines autour de lutilisation des ressources de lInternet dans le monde scolaire.
Encarta lesson Collection sur le site de Microsoft propose des séquences pédagogiques en anglais, intégrant lutilisation dEncarta ou de Bookshelf. Des descriptifs de cours sur des sujets variés sont proposés par des enseignants canadiens et américains.
Les corrigés et études de cas
La plupart des grands éditeurs scolaires proposent pour les révisions du brevet des collèges et du baccalauréat (série L; ES; S) des cours avec exercices et corrigés.
Collection Annabac chez Hatier,
Génération 5 propose une préparation et des corrigés-type au baccalauréat français (méthode du commentaire composé et exercices associés, analyse littéraire
).
Les très nombreux sites denseignants proposant cours, exercices et corrigés, études de cas,
Etc.
Les documents bruts à fin pédagogique
Projet BATELIER Projet de diffusion du patrimoine sonore des universités.
Livre en ligne dAlain Gresh et Dominique Vidal (éditions de latelier) : «les 100 portes de lOrient ».
Les produits et services, cédéroms déditeurs, fiches pédagogiques numériques
Les cédéroms déditeurs
Nathan Entrainement propose six collections : contes et légendes comprend 3 titres : Première lune, Demi-lune et Les petits cailloux ; Para-scolaire comprend (2 titres par niveau et un site Internet Nathan Entraînement pour aller plus loin) : Planète incollables du CE2 au CM2 et Nathan Entraînement du CE2 au CM2, Construire en 3 D comprend 3 titres : Chateaux forts, Décors de rêve et Bases spatiales ; Premiers Apprentissages comprend 6 titres : Ma première histoire interactive, Mon premier Atlas, Mon premier Corps Humain, Mes premières additions, Mes premiers Chiffres, Mon premier Dictionnaire ; My First english comprend trois titres : My First English 1 , My First English 2, et My First English 3 et découvertes comprend deux titres : Découvertes V2 et Les mondes retrouvés.
Magnard Vuibert Multimédia propose 10 collections de cédéroms : à la découverte des mots (maternelle), tout le programme de
.(primaire, collège, lycée), lassistance scolaire (collège), expert en géométrie (collège), le cahier de textes électroniques (collège et lycée), expert en fonctions (Première et Terminale des séries S, ES et L option mathématique), je passe mon bac (Terminale des séries générales) ; la bourse, mode demploi (supérieur), management (supérieur), livres et multimédia (supérieur), Référence (catalogue des lettres)
Chrysis propose dans son des cédéroms pour lécole élémentaire, le collège, la seconde TSA, le lycée, le lycée professionnel, le supérieur et lenseignement professionnel dans la plupart des disciplines (éducation physique et sportive, STT, technologie, histoire
).
Hatier propose trois collections : Akakliké , Tête-Bêche , Annabac" avec des titres reprenant les disciplines de chaque filière générales S, L, ES..
Infogrames France : la collection en route pour les affaires propose des méthodes de négociation commerciales en allemand et en anglais pour le 1er et le second cycles.
Éducata propose des collections en lettres et mathématiqes : lecture , français , entraînement , orthographe et mathématique
Ubisoft édite deux collections : Rayman Eveil et Rayman Juniors CP
Coktel propose une collection de produits éducatifs
Sedrap propose plusieurs collections de cédéroms : Outils denseignement, Sedrap comprenant des manuels et des guides pédagogiques, à nous le monde , livres jeunesses Créalire , Tout pour la créativité Créalire (activités manuelles), Eveil et jeux Sedrap (gamme de matériel éducatif pour développer le langage ; le sens de la logique
).
TLC Édusoft à toute une gamme de cédéroms : LAPIN MALIN (7 titres) axée sur léveil et les apprentissages fondamentaux (de la maternelle au cours préparatoire) ; GRAINE DE GÉNIE (14 titres), gamme dentraînement scolaire (du primaire au collège) ; des ouvrages de référence : le Corps Humain, National Geographic, Atlas
(pour le collège, le lycée et la faculté) ; des méthodes de langues Parlons, Berlitz, Dites-le
..(11 titres pour le collège, le lycée et la faculté), des séries Réussir en Maths et Réussir au bac , des outils pédagogiques : latelier de Géométrie 2D et 3D et Statis (banque de données de lINSEE), et une collection Management pour se former à la gestion dentreprise.
Bac Killer propose une collection de cédéroms mathématiques, distribués par Hachette Multimédia. Maths TS , Maths 2nde , Maths 1ère S .
Novosoft International propose dans la collection Archimède des logiciels interactifs de mathématiques pour les élèves de seconde, première et terminale.
ODA Édition offre toute une gamme de cédéroms culturels.
Génération 5 propose tout une gamme de cédéroms et des logiciels scientifiques et techniques, pour les établissements scolaires, de la maternelle aux études supérieurs. Les collections disponibles sont : Éveil à partir de 3 ans (12 titres), Français/ math (8 titres), Langues (11 titres), Histoire-sciences (9 titres), Culture (8 titres), Formation (4 titres)
Les logiciels éducatifs
Le Club Pom, assure la conception et lédition de logiciels éducatifs, proposant de nombreuses activités ludiques pour les enfants des classes maternelles et primaires. Les programmes se caractérisent par une gestion des niveaux. Pour les maternelles l atelier des tout-petits (tomes 1 et 2), pour le primaire opérations et calcul (du CP au CM2), orthographe ou moi
.je sais lire (cycle 2) ; 20 sur 20 en orthographe (CE1-6ème)
LUniversité dAmiens propose des logiciels éducatifs francophones en freeware et shareware couvrant plusieurs disciplines (anglais, chimie, éducation musicale, espagnol, français, histoire
) utilisables par les enseignants pour la préparation et lanimation des cours
ARC-EN-LOGICIEL : des enseignants proposent des logiciels éducatifs à utilisés dans le cadre dun établissement.
Catalogue École des éditions Chrysis qui conçoivent, éditent et commercialisent des logiciels multimédia éducatifs.
LOGIEDUC (association Loi 1901) regroupe des enseignants auteurs de logiciels éducatifs.
Le catalogue CNDP propose des logiciels éducatifs. Par exemple : «Quels cédéroms pour ma classe?» : sélection de produits multimédias et de pistes dutilisation (CNDP).
LAssociation Française de Lecture propose des logiciels de lecture pour les classes de primaire.
Les cassettes audio
Plusieurs méthodes de langues sont proposés : Collection Méthodes de langues de Victor Ebner propose une méthode dapprentissage de langlais, de lallemand et de lespagnol sur trois niveaux : débutant, intermédiaire et avancé.
Les documents pour la classe
Il sagit des documents utiles pour illustrer et animer un cours, fournir des idées, des exercices. De nombreux serveurs présentent un contenu didactique susceptibles de fournir aux enseignants et aux élèves pour chaque cycle de lécole maternelle au supérieur, des cours, exercices, et problèmes à résoudre.
Lopération Savoirs collège pour lenseignement secondaire propose des ouvrages, correspondant aux programmes scolaires, sur supports électroniques (disquettes, vidéocassettes, cédéroms) : 16 documents sur disquettes (la majorité en sciences physique), 27 documents sur cédérom (la majorité en éducation musicale et histoire-géographie) et 66 documents sur vidéocassettes (la majorité en éducation physique). Lobjectif de lopération est de créer progressivement des réflexes professionnels de recours à linternet. Cette initiative du CNDP, construite en partenariat avec la Cinquième, lONISEP, France Télécom, Camif Collectivités et Microsoft à pour objet de développer lutilisation des nouvelles technologies au sein des collèges. Il a été mis en place en 1997, pour une durée de trois ans.
Lopération « La main à la pâte » pour lenseignement des sciences expérimentales à lécole maternelle et élémentaire offre un espace ressources très riche. Il propose aux enseignants des modules à mettre en uvre, des idées dactivités, des réponses aux questions. Les programmes sont élaborés par cycle.
Bayard presse jeune - Albin Michel Jeunesse et France Télécom proposent sur le site Après lécole : linternet des 9-12 ans , des ressources pour chaque classe sous forme de dossiers thématiques, des reportages, des forums
Les enfants dAnatole (www.ac-amiens.fr) est un site bilingue franco-portugais proposant des portraits, des contes, des chansons, des fables, des romans et des poèmes écrits par des élèves dun collège en ZEP.
Le site des enseignants du primaire (www.runtel.fr) : met en ligne des projets à réaliser, des pistes pour faire la classe pour les cycles II et III du primaire. Les disciplines abordées sont : les arts plastiques, léducation physique, le français, le français langue étrangère, langlais, lhistoire-géographie, les mathématiques, la musique, le chant et les sciences.
A nous le monde est un site pédagogique réservé aux enfants, élèves du CE2, CM1 et CM2. La collection A nous le monde comprend des manuels scolaires et cahiers de lélève (éditions SEDRAP).
Lencrier (www.pro.wanadoo.fr) propose des activités pédagogiques concrètes pour lécole, sous forme dexercices ou de jeux testés par des enseignants.
Édito (www.ifrance.com) : site proposant de nombreuses fiches pédagogiques, des exercices avec les corrigés en français (vocabulaire, lecture, dictées, comptines et poésies francophones), et maths pour les classes primaires. Lédition électronique du Becherelle peut être commandée.
Azurnet propose des énigmes sur le calcul, la logique ou la géométrie ou Mathématiques générales .
LEPI met en ligne une source de documentation pédagogique avec des fiches de travaux pratiques pour enseigner loption informatique,
Aiguillart (http://Vinci.Cyberscol.qc.ca) est un projet élaboré par une équipe travaillant en milieu scolaire afin doffrir une structure déchange multidirectionnelle entre les enseignants en arts plastiques, les responsables de programmes dart et les élèves de la maternelle au lycée.
Des activités décriture sont proposées sur le site de plusieurs écoles sous la forme dun journal électronique.
Des défis lecture : compétition amicale que se lancent 2 classes autour dune liste commune douvrages de littérature de jeunesse
Les Sciences Techniques Innovations Pédagogiques (STIP) est un regroupement denseignants de lécole élémentaire, désireux de promouvoir les sciences au travers de la découverte de la Culture scientifique et de pratiques individuelles.
Ressources dorigine canadienne
Lescale (www.globetrotter.qc.ca/escale/referenc.htm) site québécois qui propose de supporter laction pédagogique par la réalisation dactivités multimédias de formation pour les enfants de 4 à 12 ans. Le site se veut également une ressource pour les enseignants et les parents. Les activités éducatives de Lescale sont réalisées en accord avec les programmes du ministère de lÉducation du Québec. Il regroupe actuellement plus de 15 000 membres, propose des activités répartis entre îles : île des vivants, île des scientifiques, île des chiffres et des lettres, île du passé
.
Le Grand monde du préscolaire (Québec) propose des activités et des idées pour lenseignement dans les classes maternelles.
Le Centre électronique des ressources éducationnelles a entrepris un travail dévaluation des ressources didactico-pédagogiques pour les enfants, les adolescents, les parents et les enseignants (Québec) sur Internet. Les ressources évaluées le sont dans les disciplines suivantes : anglais (langue maternelle), anglais (langue seconde), biologie, chimie, enseignement moral, éducation technologique, formation personnelle et sociale, français langue maternelle, français langue seconde, géographie générale, histoire générale, mathématiques, physique, technologie de la construction mécanique, technologie et gestion, techniques et méthode en sciences de la nature, enseignement et usage de linformatique, intégration des matières.
Apprendre et enseigner le français avec TV5 (Atlantel (Canada)-TV5-Cinégroupe). Le site propose des exercices et des activités pédagogiques autour du français (animation vidéo, lien vers dautres sites).
Cortexte (www.cortexte.com) : site canadien visant à promouvoir la qualité du français sur Internet : supports de cours et exercices et devoirs en ligne, liens vers dautres sites.
Les ressources du « Québec English Schools Network Project Center » (www.qesn.meq.qc.ca) projets du ministère de lÉducation du Québec et des Services à la communauté anglophone sont disponibles en français. Site conçu pour les enseignants de français dans les écoles anglaises du Québec.
Classroom Connected Teacher (www.connectedteacher.com) est un site proposant aux enseignants des ressources et des leçons.`
Les collections documentaires numériques et « banques de Programmes »
Les banques généralistes
La Collection Banques pédagogiques du CNDP donnant accès à près de 2000 documents textuels, plus de 2000 images, environ 25 minutes de vidéo et 10 minutes denregistrement sonores. On y trouve des supports de cours, des fiches de TP ou TD, des comptes-rendus dexpériences pédagogiques, des productions détablissements scolaires. Face au nombre restreint de collèges connectés, chaque trimestre, le CNDP édite un cédérom de substitution aux services en ligne, diffusé gratuitement dans tous les collèges. Lobjectif étant damener le corps enseignant à sintéresser de plus près à lInternet.
Le Net des cartables, (www.netcartables.com) est une banque de fichiers pédagogiques pour la maternelle et le primaire et inventaire des écoles francophones ayant un site Web.
Les bases de données documentaire du CNDP comportent actuellement près de 5000 références, correspondant à lensemble des ressources produites et diffusées par le réseau des Centres de documentation, ainsi quà des sites sur Internet. Sont disponibles : travaux institutionnels, travaux académiques, travaux détablissements scolaires, travaux dorganismes de recherche ou dassociation. Le catalogue du réseau CNDP-CRDP-CDDP pour lenseignement secondaire propose des ouvrages, correspondant aux programmes scolaires, sur supports électroniques (disquettes, vidéocassettes, cédéroms) : 16 documents sur disquettes (la majorité en sciences physique), 27 documents sur cédérom (la majorité en éducation musicale et histoire-géographie), 66 documents sur vidéocassettes (la majorité en éducation physique)
La Banque coopérative de données du Primaire (www.ac-versailles.fr) : mise en commun des pratiques, des exercices, des fiches
La Banque de documents pédagogiques lettres, histoire, géographie des lycées professionnels des Académies de Nice et de Corse met à disposition des enseignants une source de documents pédagogiques. Elle doit contribuer au démarrage dun dispositif de formation continue et à distance des professeurs de la discipline.
Le projet de banque de textes INALF (projet Ministère de léducation nationale, de la Recherche et de la technologie, INALF, Éditions Champion) réunissant une sélection des grands écrits de la littérature de langue française du Moyen âge au XXème siècle, couplée à des outils de traitement et danalyse des textes. Une vingtaine déquipes pédagogiques de différents collèges et lycées vont expérimenter, hors ligne, cette banque de textes. Les enseignants et leurs élèves auront également accès, en ligne, à la base FRANTEXT de lINALF.
La banque dImages Pédagogiques et de scénarios (BIPS) est un projet mutualiste qui vise à répondre aux difficultés rencontrées par les enseignants en matière dexploitation pédagogique dimages. La banque est née dune étude conduite dans le cadre du projet franco-québécois : Lécole informatisée clés en main . La banque a un double objectif : fournir un accès aisé à des images pertinentes et gratuites et proposer un accompagnement pédagogique pour les exploiter. Toute image libre de droit et présentant un intérêt pour une exploitation pédagogique peut être mise dans la base. Elle propose des scénarios dans des domaines divers : préhistoire et développement urbain et société médiévale
Le catalogue de la Banque de Programmes et de Services de la Cinquième est accessible par les établissements scolaires, sur le serveur Web de la Cinquième. Un important fonds de programmes audiovisuels numérisés est proposé. Quatre cent cinquante sites, dont deux cent cinquantes sites scolaires sont engagés dans lexpérimentation du service.
Production canadienne
Les Banques dactivités et de scénarios pédagogiques (http//:rtsq.grics.ca) de la société Apprenante Québec Chaudière-Appalaches propose des cours, des exercices et des activités ludiques en français et maths pour les classes primaires.
Banque de scénarios pour lenseignement de la musique (www.csargile-bleue.qc.ca/) : scénarios et fiches pédagogiques sur lenseignement musical pour le primaire et le collège.
Biodidac, banque dimages et de textes pour lenseignement de la biologie pour tous niveaux denseignement (Université dOttawa)
Les fonds dorigine coopérative, fonds créés dans le cadre de projet inter-établissements scolaires, inter-classes
Le coin des Instits (www.perso.wanadoo.fr) : le site de lécole publique de la Genète le Bourg, en Saône et Loire, propose des fiches et des dossiers pédagogiques pour lenseignement primaire dans les disciplines suivantes : maîtrise de la langue, mathématiques, découverte du monde, éducation civique, éducation artistique.
Le projet les enfants du monde de la classe unique dArcy Sainte Restitue, de réunir différents classes dans le monde et de travailler ensemble sur des thèmes communs afin de mieux se connaître. Les enfants des classes participantes apprennent tous la langue française.
Lécole de Rustrel dans le Vaucluse propose des fiches pédagogiques en français, maths, géographie
Le site de lAFEF présente des revues publiées par lassociation est conçu comme un espace déchange et de partage didées, de pratiques et de documents entre les enseignants.
PROTIC (Programme de Formation au Secondaire axé sur lintégration des NTIC)
Pédagosite, Le site des enseignants du primaire propose des débats et discussions autour de la pédagogie à lécole, des fiches de lecture, des idées pédagogiques, des projets à réaliser.
Écrivains en herbe des écoles maternelles et élémentaires francophones (www.chez.com/scarpentier/) se donne pour tâche de répertorier les productions écrites des écoles maternelles et élémentaires francophones sur Internet.
A létranger
Le projet de coopération multimédia éducative franco-canadien CALLIOPÉE I et II a commencé en 1997 (http//:ottawa.ambafrance.org/CALLIOPEE). Il a pour vocation de préfigurer lécole interactive de demain en expérimentant les TIC comme outils pédagogiques au service de lécole. Le projet réunit 120 élèves francophones de 8 à 17 ans. Un travail de recherche est effectué par cinq écoles canadiennes et 4 écoles françaises du primaire et du secondaire. Les thèmes étudiés en 1998 sont : la ville, leau et ses catastrophes, la forêt et lagriculture. Le travail de groupe se fait par cellule regroupant de 2 à 4 écoles des deux pays ou de deux régions différentes.
Les Projets Cyberscol (www.gsn.org/) font partie du réseau éducation Québec RESCOL.
Quelques réalisations et projets significatifs en France et à létranger
Au Canada
Plusieurs projets de numérisation sont en cours au Canada : Cyberscol, La console décriture, Le projet téléapprentissage.
Quelques exemples :
École informatisée Clés en main (www.grics.qc.ca) : ce projet, né de la coopération franco-québécoise, vise à développer des stratégies dintégration des technologies de linformation dans lensemble dune école. Lexpérimentation à lieu dans lécole polyvalente de Saint-Jérôme et lécole secondaire de la Pointe-aux-Trembles
Émile 2000 à linitiative du ministère du patrimoine canadien et Industrie Canada. Il a pour objectif principal dencourager des projets franco-canadiens de collaboration entre enseignants, chercheurs ou autres intervenants du monde de léducation.
Le programme Éducation de Microsoft (www.eu.microsoft.com/France/éducation)
Des actions spécifiques sont mises en uvre pour les écoles primaires, collèges, lycées et établissement denseignement supérieur. Le serveur Web recense :
Les offres spécifiques pour léducation et les nouveaux produits.
Les programmes daccompagnement avec des programmes comme Graine de Multimédia, La route du Futur, Compétences 2000.
Graine de Multimédia
Programme visant à expérimenter lutilisation pédagogique de la micro-informatique et du multimédia dans les écoles. Le programme sinscrit sur au moins 3 ans. Depuis 1996, douze classes de CM1/CM2 ont chacune été équipées gratuitement dune dizaine de postes informatiques multimédia et dotées de logiciels et de cédéroms, ainsi que dun accès illimité à lInternet. Le programme se poursuit cette année avec léquipement dune dizaine décoles supplémentaires. Il sappuie sur les principes suivants : respect des programmes officiels, équipement des écoles primaires en matériel multimédia, fourniture de cédéroms culturels et de découvertes, création et animation dun site Web de références, regroupant les travaux des classes, des fiches pédagogiques créées par les enseignants. Cette expérience pédagogique de travail en réseau a déjà permis dorganiser la communication autour de bases thématiques variées (espace, environnement, ateliers décriture
.), bases déchanges pédagogiques (journal, messagerie).
Tous les types décoles sont représentées et les équilibres géographiques sont respecté. On retrouve dans le programme des écoles rurales, à la montagne, à la mer et des écoles urbaines. On retrouve également une classe unique, 1 école dapplication, 1 école dintégration, 1 école expérimentale et 1 école située en Zone dEducation Prioritaire (ZEP). Dans la deuxième phase du projet, le choix sest porté sur les écoles dapplication des IUFM.
Opération le Tour pour lEducation
TLC-Edusoft, en partenariat avec Microsoft, Breezecom, Compaq, Intel et France Télécom organise pour la deuxième année consécutive avec huit Académies Le Tour pour lÉducation. Cette opération a pour but de montrer aux professeurs et aux chefs détablissement de lycées, collèges, et décoles primaires le profit quils peuvent tirer dun usage pédagogique des technologies réseau et Internet et plus largement faire la démonstration des usages pédagogiques des nouvelles technologies. Pour concevoir le contenu de cette manifestation, les différents partenaires ont travaillé en étroite collaboration avec lUniversité Louis Pasteur de Strasbourg dont le Département des Sciences de lÉducation développe, dans le cadre de programme de recherche, des protocoles dutilisation des nouvelles technologies dans lÉducation.
LÉtablissement Scolaire Virtuel
Le Département des Sciences de lÉducation de lUniversité Louis Pasteur de Strasbourg développe, dans le cadre de programmes de recherche, des protocoles dutilisation des Nouvelles technologies dans léducation. La structure ULP MILTIMÉDIA est dédiée à ce projet.
Les différents protocoles élaborés et mis en oeuvre dessinent létablissement scolaire du futur, baptisé établissement scolaire virtuel . Celui-ci est envisagé comme un lieu reliant des enseignants, des élèves, des parents...
Le lycée virtuel se décompose en quatre parties :
Le cartable de lenseignant : grâce à lui, le professeur prépare ses cours et les devoirs à donner, pilote le travail de ses élèves et peut communiquer avec ses collègues afin de profiter de leur expérience et utiliser les cours quils ont déjà dispensés. Ce cartable lui permet aussi de communiquer avec les parents, de gérer ses rendez-vous et son emploi du temps.
Le cartable de lélève : il fonctionne comme une fenêtre exposant tous ce qui se fait en cours. Cest ainsi que lélève absent peut quand même suivre ses cours et travailler avec ses camarades. En outre ce cartable donne un accès à des logiciels et à des ressources sélectionnées par les enseignants.
Le centre documentaire : professeurs et élèves ont accès à des sources sélectionnées par le corps enseignant et les documentalistes ou mises à disposition par des éditeurs.
Ladministration : le cahier de textes et le cahier dabsences permettent à lenseignant et à ladministration de suivre lélève tout en se centrant sur sa formation.
Lapplication développée par lULP MULIMEDIA saffirme comme un outil de base de données qui fonctionne sur la base dASP et dIDC. Elle est accessible à tout membre de létablissement scolaire en fonction de sa qualité et donc de ses droits. Afin déviter tout mauvais usage, tous les logiciels TLC-EDUSOFT, les logiciels de jeux et les ressources encyclopédiques sont toujours utilisés sous le contrôle ou le conseil dun membre du corps enseignant. Lapplication sert le travail des professeurs tout en sadressant aux élèves. Elle fonctionne tel un outil de création de fonds de cours (soit propre à un professeur, soit à la disposition de plusieurs), de conducteurs de cours et de mise à disposition de connaissance organisées.
32. Les produits et services destinés à lenseignement supérieur
LES ETUDES DE CAS
Les études de cas constituent un type de support pédagogique particulièrement utilisé dans lenseignement supérieur, au sein des filières technologiques, économiques ou commerciales.
Certaines écoles exploitent des cas diffusés sous forme électronique par des universités américaines ; dautres élaborent elles-mêmes leur cas. Citons lexemple dHEC : le Professeur Keravel a numérisé une étude de cas en partenariat avec les chemins de fer italiens : 14 000 pages de documents bruts de différentes natures avec film vidéo, applicatifs divers, etc. Cest le premier dune série à numériser ; HEC alimente la « Centrale des cas » , ce qui nest pas le cas de toutes les écoles.
La « Centrale des cas et média pédagogiques » est gérée par la CCI de Paris ; une grande partie est maintenant sous forme numérique (il y a un programme de numérisation portant sur un millier de cas environ, les moins volumineux)
SUPPORTS DE COURS
Il sagit de documents élaborés par les enseignants et remis aux étudiants dans le cadre dun cours donné : il peut sagir dune copie dun jeu de « transparents » ou dun document rédigé (résumé élaboré, texte dune conférence, « polycopié » couvrant plusieurs séances, manuel édité).
Au niveau des grandes écoles et des universités françaises, de plus en plus de ces documents sont produits à laide de logiciels bureautiques ou de présentation. Plusieurs grandes écoles indiquent quune centralisation de ces documents est en cours en vue de les implanter sur lINTRANET de létablissement :
Ecole Sup de Co de Toulouse : Existence dun grand nombre de supports sous PowerPoint mis en commun par les enseignants.
Ecole des Mines dAlbi : Depuis mars 1999, le centre de documentation récupère tous les rapports délèves sous forme numérique en vue dalimenter un serveur Intranet (liens prévus avec la base de données bibliographiques fin 1999).
Pôle universitaire Léonard de Vinci : transparents ou polycopiés sommaires, en fonction des initiatives des enseignants).
Les efforts les plus importants sont faits notamment dans le cadre de lenseignement à distance, la motivation majeure étant de réduire le volume et le coût de la reprographie.
Exemples :
Le Centre National de lEnseignement à Distance (CNED)
Le CNED assure 4000 formations depuis le primaire jusquà lenseignement supérieur, dans quasiment toutes les matières ou disciplines susceptibles dêtre enseignées en France. Les 8 instituts, relativement autonomes jusquà présent dans la production des supports, font lobjet dune restructuration. Une réflexion de fonds est menée en ce moment au sein de la Direction générale à Poitiers pour reconcevoir les supports dappui pédagogique, prendre en compte les potentialités de lélectronique et rationaliser les interventions des différents acteurs de la chaîne éditoriale.
Lun des objectifs est de disposer sous forme numérique exploitable près de 50% des supports de cours dici à septembre 2000 (pour linstant, la majeure partie est en PDF mais des études sont en cours pour introduire XML). Pour linstant, il ny a pas daccès sur Internet.
NOTA BENE. La ventilation par niveau denseignement et par grandes disciplines nous sera communiquée ultérieurement.
Par ailleurs, il existe un centre de ressources pédagogiques multimédia qui produit ou rediffuse des Cédéroms :
Typologie/nombre de titresTotalDont interactifDont cours numériséAvec un partenariatCDROM distribués aux inscrits4335830CDROM en cours de conception réalisation2119211CDROM en étude4404TOTAL PRODUCTION 68CDROM achetés distribués au sein dune formation ou en usuel 660NCLe Service dEnseignement à Distance (EAD) du CNAM
Tous les documents numérisés par les différents centres régionaux sont répertoriés par le service EAD à Paris (qui gère aussi le projet EDUCASUP sur les logiciels) et la bibliothèque centrale. Concernant les programmes à venir, chaque centre est autonome mais une Association des directeurs de centres est en train de répartir le travail (sur une base thématique).
Le Centre Universitaire de Luxembourg
Ce centre propose sur Internet un ensemble de supports de cours en Biologie cellulaire (Cycle préparatoire Polytechnique) : 8 chapitres (cycle cellulaire, réplication de lADN
) et un module de travaux dirigés sont actuellement consultables.
LES Manuels édités
Jusquà présent, peu déditeurs privés proposent leurs collections de manuels sous forme électronique ; des négociations semblent cependant engagées à linitiative de certains établissements (manuel en marketing, avec le pôle universitaire Léonard de Vinci ; projets dédition électronique douvrages de mathématiques chez Magnard/Vuibert).
LES Outils pédagogiques multimédias intégrés
Il sagit dune véritable intégration sous un même « outil » (généralement accessible sur cédérom ou via lINTRANET de létablissement) dun ensemble déléments utiles à lapprenant pour acquérir les connaissances : extraits de documents bruts, textes spécialement rédigés par les enseignants, données de référence, terminologie, exercices, outils dauto-évaluation, outils de tutoring
Loffre en langue française demeure encore très limitée du fait des investissements que cela suppose et de la nécessité de couvrir un cursus complet (au moins une matière sur une année) pour être véritablement opératoire.
Cette approche pose aussi des problèmes dévolution des pratiques tant côté des enseignants que du côté des étudiants.
Citons trois exemples :
Le Réseau Universitaire des Centres dAutoformation (RUCA) vient de réaliser un produit pédagogique multimédia, véritable cours électronique (avec tuteur) pour les étudiants du 1er cycle en Physique, chimie et sciences de la matière (cf. EDUCASUP).
Lécole Supérieure de Management (ISAM Amiens/EDUCAPOLE) assure la conception et l'électronisation des 15 ouvrages et des supports pédagogiques (commentaires, présentation de cas, exercices, évaluation...) correspondant aux 3 500 heures du programme en trois ans consacré au management (17 matières). Co-édition avec un éditeur privé. Package vendu aux autres écoles.
Les projets de la « Cellule dInnovation Pédagogique de lUniversité de Paris IX Dauphine. Celle-ci met dores et déjà à disposition des étudiants, à titre expérimental, les premiers Produits Pédagogiques Innovants (PPI), en loccurrence quelques cours interactifs multimédia ou accompagnements de cours (exemple : cours de macro-économie de première année, cours sur la liasse fiscale ), disponibles en INTRANET.
La CIP participe en outre à plusieurs projets pédagogiques mettant en uvre des documents électroniques :
Projet EDUCASUP de mise en place dun système national dinformation et dévaluation sur les produits pédagogiques, sappuyant sur des centres de référence par discipline (comme lUniversité de Paris-Dauphine).
Consortium inter-universitaire PLATFORMAD (Universités de Grenoble, Dauphine, Littoral, Metz et Lille) : création de briques pédagogiques qui peuvent être utilisées (à distance) par des enseignants pour leurs cours, ou pour la constitution dun cours électronique. Chaque Université crée des briques (pour lUniversité de Paris-Dauphine, il sagit notamment des PPI), et les met à disposition de la communauté des enseignants. Le projet a dabord utilisé une plate-forme LOTUS NOTES, mais une migration est en cours vers une application 100 % INTRANET et INTERNET (TCP-IP). Cinq ou six briques sont actuellement disponibles, plus dune vingtaine le seront à la prochaine rentrée universitaire.
TROISIEME PARTIE LES ASPECTS JURIDIQUES ET TECHNIQUES
Nous rappelons ici quelles sont les règles juridiques propres aux documents numérisés. Les aspects techniques seront ensuite étudiés.
1. Les REGLES JURIDIQUES APPLICABLES AUX DOCUMENTS NUMERISES
Le cadre général évoqué ici est celui de la numérisation des documents. Nous serons amenés à établir des catégories de documents sur lesquels sappliquent les mêmes règles.
11. uvres tombées dans le domaine public
Il va sagir de toutes les uvres dauteur dont lauteur est mort, en principe, depuis plus de 70 ans. En principe, puisquil est des cas particulier. Le délai exact est de 70 ans au-delà de lannée civile de la mort de lauteur.
Exception à la règle des 70 ans
La loi du 27 mars 1997, transposant la directive relative à lharmonisation de la durée de protection du droit dauteur, prévoit que des uvres tombées dans le domaine public sous lempire de la règle des 50 ans, précédemment appliquée en France, ne rentrent pas dans le domaine privé du fait de la nouvelle loi. Ainsi pour toutes les uvres tombées dans le domaine public passés 50 ans après la mort de lauteur au 1er juillet 1995, demeurent dans le domaine public.
Quelques cas de figure, très limités, demeurent cependant, pour lesquels une uvre peut rentrer dans le domaine privé
Encore faut-il signaler que dans ce cas les effets en sont amenuisés. Les ayant droit ne peuvent par exemple sopposer à lexploitation de luvre ainsi rentrée dans leur patrimoine.
Cas des uvres créées par plusieurs auteurs
uvres de collaboration : Dans ce cas, le point de départ du délai de 70 ans est celui de la mort du dernier des coauteurs.
uvres collectives : Le délai court au-delà de lannée civile de publication de luvre.
uvres composite : Lauteur de luvre « seconde » dispose du délai de prinicpe de 70 ans. Le ou les auteurs de luvre première (empruntée partiellement) sons normalement soumis à la règle de la catégorie à laquelle ils appartiennent (selon quil sagit dune uvre dun seul auteur, de plusieurs, etc
)
Combinaison des règles : Il peut en effet survenir tous les cas de figure croisés. Ainsi peut-il y avoir uvre collective et composite, empruntant une ou plusieurs uvres de collaboration. On réglera alors dans lordre les solutions selon les catégories duvres ainsi imbriquées...
Réserve faite de ces préliminaires les solutions suivants peuvent être adoptées.
111. Libre numérisation de luvre elle-même
Sagissant de luvre elle-même, lorsque celle-ci est tombée dans le domaine public, il y a lieu de considérer que sa numérisation est parfaitement libre. Nous visons ici la seule uvre, soit le contenu textuel, par exemple, ou la création graphique.
112. Limage de lédition appartient à léditeur
En revanche il faut sattacher à ce droit dauteur pour ainsi dire résiduel de ce créateur de forme quest léditeur, ou plus précisément ce quon appelle aujourdhui le maquettiste. Une mise en page est à nen pas douter une création de forme, soumise en tant que telle à droit dauteur. On sera donc conduit à distinguée deux cas, toujours pour une uvre dauteur tombée dans le domaine public.
Édition « récente »
Soit lédition est récente, et il ny a pas lieu de recherche si lauteur de la mise en page est décédé depuis plus de 70 ans. Dans ce cas, soit il conviendra de passer un accord avec léditeur afin déviter toute contestation ultérieure, soit il conviendra dans le seul cas duvre textuelle, de recourir à la reconnaissance optique de caractère. Ce système extrait luvre littéraire de son contexte de mise en page puisquelle identifie les caractères du texte, en dehors de toute mise en page figée et permet en outre de recréer une nouvelle présentation.
Édition tombée dans le domaine public
Pour sassurer que les droits de léditeur sont bien tombés dans le domaine public, il faudrait rechercher si le maquettiste est décédé depuis plus de 70 ans. On le voit, la choses peut se compliquer pour des périodes intermédiaires (ouvrage publié à la fin du XIXè siècle).
Cas des illustrations
La question est souvent posée de savoir si la repris e des illustrations est autorisée. La question est simple : des illustrations constituent chacune une uvre dauteur. La reproduction dune seule de ces illustrations constitue donc une reproduction intégrale duvre dun auteur. Il faudra donc rechercher si lillustrateur est décédé depuis plus de 70 ans pour se permettre une reprise de ses uvres sans accord préalable.
113. Cas des livres rares appartenant à des collectionneurs
Une incursion dans le droit des biens nous a appris que le propriétaire dun bien disposait, entre autres prérogatives sur ce bien, dun droit à son image. Dès lors il est évident quun collectionneur détient un droit dautoriser lexploitation limage de son bien. En dautres termes, si une uvre rare est reprise à partir dune pièce de collection, il faut requérir le consentement (écrit bien sûr) du collectionneur. Cette règle joue aussi bien pour des collections privées détenues par des personnes physiques ou morales ou pour des collections publiques.
12. Cas des uvres jouissant encore dune droit patrimonial
121. Nécessaire accord de lauteur
Le cas est en apparence le plus simple. Il faut demander laccord de lauteur. On imagine sans peine la lourdeur dune telle démarche lorsquil sagit de numériser des collections entières. Existe-t-il alors des sociétés de perception de droits qui regrouperaient les auteurs ?
Pour ce qui est de la reproduction par reprographie, il existe de par la volonté de la loi des sociétés de gestion collectives agréées par le ministre de la culture. La société agréée pour ce qui est des uvres textuelles est actuellement le CFC (Centre français dexploitation du droit de copie). A notre connaissance, le CFC nest pas investi des droits pour les reproductions numériques, même sils tentent de le faire croire et sactivent pour le devenir.
Le CFC peut être mandaté pour des exploitations électroniques par des auteurs ou ayant cause dauteurs (éditeurs). Encore faut-il préciser dans ce cas que ce mandat est purement privé, ponctuel (tous les membres du CFC ne donnent pas mandat) et non officiel (le rôle du CFC pour les copie par reprographie est agréé, pas pour les documents électroniques). Un tel mandat peut relever du casse-tête. En effet pour quun éditeur puisse transmettre des droits dexploitation numérique quil tient de ses auteurs, il faut quil ait lui-même négocié de tels droits dans le contrat dédition qui le lie à son auteur. Or, tous les contrats dédition ne le prévoient pas. Nul ne pouvant transférer plus de droits quil nen a lui-même, on comprend que les éditeurs ne puissent donner mandat pour des droits quils nont pas prévu.
122. Accord de léditeur si reprise de la mise en page
Nous pouvons à ce titre, reprendre lanalyse évoquée plus haut, en maintenant la distinction entre numérisation brute ou avec reconnaissance optique de caractères.
13. uvres inédites
Il peut arriver que des uvres inédites (cours et supports denseignants, matériels pédagogiques divers créés par les enseignants) soient numérisées. La première question sera de savoir qui est auteur de telles créations. Il faudra ensuite veiller au fait quil y ait bien eu divulgation de luvre, seul fait générateur des droits patrimoniaux, et sans laquelle aucune exploitation ne peut être envisagée.
131. Qualité dauteur
Il ne fait aucun doute contrairement à des opinions trop souvent répandues que lauteur personne physique reste propriétaire de son uvre, quel que soit par ailleurs le lien de subordination ou le contrat qui le lie avec un tiers. Ce principe est affirmé avec force par le code de la propriété intellectuelle. On distinguera, en terme de régime, le droit moral et le droit patrimonial, qui, on la vu, appartiennent à deux domaines différents du droit civil : droit le la personne (droit moral) et droit des biens (droit patrimonial).
Personnalité du droit moral
Il ne fait aucun doute que le droit moral demeure sur la personne de lauteur ou de ses ayant droits. En clair, lauteur personne physique (exception faite pour les uvres collectives) dispose du pouvoir dexiger le respect de son nom en tant quauteur lors de toute exploitation et le respect de son uvre : ne pas la modifier sans son accord en vue de son exploitation.
Lauteur est titulaire de son droit patrimonial
Lénoncé du principe daccord de lauteur précise bien que ce droit repose sur les épaules de lauteur personne physique ou ses ayant droit (héritiers) ou ayant cause (liés par contrat comme léditeur). Cest bien lauteur personne physique qui est titulaire de son droit. La solution est si vraie que pour admettre un cas inverse, la loi doit le présenter comme une dérogation à ce principe : il sagit du droit dauteur sur les logiciels (cf. ci-après). Le principe du droit à rémunération semble donc bien subsister, y compris sur la tête dun auteur salarié. Ce paradoxe du droit français a fait couler beaucoup d'encre et suscité de vifs débats entre les experts. Il semble pourtant que les grands principes du droit ramènent à la raison.
Mission et rémunération
Il nous faudra seulement distinguer sil sagit dune création salariée réalisée dans lexercice de la mission du contrat de travail ou non. Le mot salarié doit bien sûr sentendre dans un sens large : toute relation de subordination. Ainsi un fonctionnaire ou un agent public non titulaire et non contractuel peut-il être assimilé à notre catégorie.
Si le salarié a fait uvre dauteur sous les ordres et directives de sa hiérarchie, il est évident quune partie de son salaire est la contrepartie de sa création intellectuelle. Il semble illogique voire choquant quil puisse faire valoir en plus des droits dauteur. Le droit ne se choquera pas de cette anomalie mais ne la permettra pas :on considérera que le salaire a épuisé le droit patrimonial. Ou plus juridiquement, le versement de droits dauteur pour une uvre déjà rémunérée en salaire constituerait un enrichissement sans cause donnant lieu à restitution des sommes. On le voit la sécurité économique prime.
Si le salarié a pris seul linitiative de créer une uvre de lesprit, la situation se complique. La question de savoir sil a créé sur son temps de travail ou pas est très délicate, pour des raisons de preuve. A supposer quon puisse le prouver, faut-il se placer sur le terrain du droit dauteur ou sur celui du droit disciplinaire du travail (et de la fonction publique) pour résoudre la question ? Il nous semble que la licéité de lexercice de la qualité dauteur nentre pas en ligne de compte sur le terrain du droit dauteur. Nous conclurons donc à la propriété pleine et entière de lauteur sur son uvre, et sur un droit à rémunération en cas dutilisation de luvre par lemployeur.
Dans tous ces cas de figure qui sont à la marge de lanalyse personnelle dun juriste ou dun juge, nous conseillons de résoudre à lavance les risques de conflit par un contrat dûment signé entre les auteurs salariés et les employeurs.
Exploitation ultérieure
Si lon reste sur le terrain dune uvre créée par un salarié dans lexercice de sa mission et donc non assujettie à rémunération en droit dauteur, la question se rouvre lorsquil y a exploitation ultérieure. En effet, le salarié voit son droit patrimonial épuisé par son salaire parce quil est censé avoir cédé ce droit pour le besoin de lentreprise. Mais si lentreprise envisage une exploitation ultérieure et autre de luvre de son salarié, le principe de la rémunération proportionnelle de lauteur rend à lauteur un intérêt économique dont il ne peut être floué. Cest bien, au passage, le cas qui a opposé les journalistes de certains organes de presse à leur employeur pour la publication de leurs article sur Internet. Leur action était fondée sur cette base. Et pour leur donner tort, les juges ont dû considérer que la publication dun quotidien sur Internet nétait pas une publication ultérieure non prévue dans le contrat de travail, mais bien une continuation, un prolongement de la publication du journal.
Un mauvais contrat vaut mieux quun bon litige
Lexemple ci-dessus montre à quel point, lorsquune situation nest pas juridiquement claire et non réglée par contrat entre les partenaires, elle peut déboucher sur des analyses inattendues et génératrice dinsécurité juridique.
Nous ne saurions trop conseiller de baliser toutes les fois où cela est possible les situations par contrat et à lavance. Plus la situation est gérée à son origine, plus elle est claire. Lauteur, sachant ce quil a signé, ne pourra ultérieurement se plaindre. Ou sil le fait, ce sera avec une certaine mauvaise foi et il sera plus facile dobtenir gain de cause devant un juge.
Les cessions possibles
On la vu, lidée persistante selon laquelle un auteur salarié nest pas propriétaire de son uvre fait partie de ces idées reçues juridique quil convient de combattre, au risque de se retrouver à terme dans des situations inextricables. Il paraît donc opportun de prévoir des cessions de droit patrimonial pour simplifier et accélérer les procédures de mise en place doutils nouveaux, le cas échéant.
Les contrats de cession globale de tout ce quun salarié ou assimilé réalisera dans lexercice de ses fonctions pourraient paraître la meilleure solution. Il nen est rien puisque le code linterdit purement et simplement. Un tel contrat serait donc nul. La solution sage consiste à établir un contrat réglant les droits de chacun lors de toute mise en place dun projet prévoyant des cas dexploitation de luvre. toutes les fois où de tels projets peuvent être prévus, il doit y avoir lieu à réflexion sur les contrats possibles et réalisation concrète de ceux-ci.
132. Attention à la divulgation
La divulgation est la communication de luvre à un public. Ainsi pour un support de cours, des sujets dexercice quun enseignant a donné à ses élèves, il y a divulgation.
En revanche tant que ces documents sont à en gestation ou achevés mais restent dans les cartons de lenseignant il ny a pas divulgation, alors même quils les auraient montré à des collègues ou amis. On ne peut donc en disposer sans obtenir de leur part un accord de divulgation et dexploitation.
14. statut des images fixes
Les images fixes ne dérogent pas aux principes qui régissent le droit dauteur. Mais compte tenu de leur nature, dautres droits vont interférer. Nous listons ci-après ces divers droits qui sentrecroisent pour compliquer singulièrement la gestion des droits.
141. Le droit du créateur
Le créateur de limage est bien sûr auteur dans tous les cas de figure. Cest évidemment vrai pour un dessin, une gravure ou toute autre création dart pictural.
Mais cest aussi vrai pour tout type de photo. On ne peut soutenir quune photographie banale ou une photo duvre dart serait dépourvue doriginalité. Ceci contreviendrait au principe qui veut quon nait pas égard au mérite artistique de luvre. Cette question a longtemps troublé les juristes. Depuis la loi de 1985, toute distinction critiquable a été gommée du droit positif.
142. Le droit à limage des personnes
Quil sagisse dun dessin, dune peinture ou dune photo, si celui-ci ou celle-ci représente une personne reconnaissable, cette dernière possède un droit à son image qui lui donne le pouvoir dautoriser ou de refuser lexploitation de luvre. Dans tous les cas ou des images ont fixé les traits dune personne physique, il sera nécessaire, pour toute exploitation de cette image, de requérir lautorisation de la personne ou des personnes représentée(s).
143. Le droit à limage des biens
Le droit des biens confère au propriétaire dun bien un droit à limage de celui-ci qui lui donne lui aussi le pouvoir dautoriser ou de refuser lexploitation de cette image. On a vu que le cas visait le propriétaire dun livre rare quon veut reproduire. Il en est plus classiquement de même pour la reproduction dun bien tel quun château, dune maison, dune sculpture, dun véhicule de collection
144. Le droit du propriétaire de luvre picturale
Le même droit conduit le propriétaire dune image (gravure, peinture ou photo) à être investi du pouvoir dautoriser lexploitation de celle-ci. Ce droit est similaire à celui du propriétaire dun livre de collection. Il est donc impératif de négocier avec lui le droit dexploiter, alors même rappelons-le que lauteur de luvre serait tombée dans le domaine public
145. Des autorisations à titre onéreux ou gratuit
Il est bien évident que toutes ces autorisations peuvent se négocier et se monnayer. Elles peuvent être accordées contre rémunération ou gracieusement. Sauf à envisager une sorte de licence légale (improbable dans le contexte européen qui celui de la France) pour lenseignement et la recherche, il faudra donc en passer par des négociations avec lensemble des titulaires des divers droits intellectuels étudiés ici.
LES ASPECTS TECHNIQUES
Deux points méritent attention :les modes daccès aux services offrant des documents numérisés dune part, les formats utilisés pour la structure et la présentation des documents dautre part.
21LES MODES DACCES
Les modes daccès aux documents numérisés disponibles sur cédéroms sont connus : le cédérom étant un support édité et transportable, sa mise à disposition est liée à sa commercialisation.
En ce qui concerne les documents numérisés disponibles sur le WEB, les modes daccès sont multiples :
Accès direct sur le WEB , sans abonnement, ni restriction. Cet accès permet au moins la visualisation des documents, la question de leur copie et de leur déchargement étant liée au format utilisé (qui est choisi en fonction de lusage attendu cf. ci-dessous). Ce mode daccès est relativement courant, pour ce qui concerne les documents bruts libres de droits (cf. GALLICA
).
Accès sur le WEB par abonnement : certains services proposent des accès sur abonnement. Cest en particulier le cas des périodiques électroniques, avec le texte intégral des articles (alors que laccès aux sommaires est en général libre) ; ce mode daccès peut être fourni directement par des éditeurs ou par des « agrégateurs » ou des serveurs (par exemple OVID, DIALOG, SILVER PLATTER
). Laccès est donc subordonné à un abonnement, qui peut être un abonnement spécifique à un périodique électronique (ou à un ensemble de titres), ou une conséquence dun abonnement papier (SPRINGER propose par exemple un accès à ses périodiques électroniques, si on a souscrit un abonnement papier, avec un surcoût de 10 %). Le contrôle des accès est réalisé par le fournisseur du service lui-même, par le biais dun mot de passe ou dun contrôle des adresses IP des postes se connectant.
Accès indirect : des sites WEB proposent des formes daccès différé (bons de commande), avec transfert vers une adresse électronique, par fax
Parfois, ce mode daccès est un moyen de faire payer le texte dun document (ce paiement peut intégrer la rémunération des droits).
22. LES FORMATS
Les formats de documents que lon rencontre sont actuellement divers, mais leur mise en uvre dépend à la fois du support de diffusion et des usages qui sont proposés.
En ce qui concerne les cédéroms, la structure des fichiers et le format des données fait lobjet dune normalisation spécifique (ISO 9660) . Chaque producteur propose des fonctions de copie ou de déchargement des données dans un format spécifique, qui est le plus souvent un format texte ou un format directement utilisable par un traitement de texte standard, exceptionnellement PDF ou XML (qui nest pas à proprement parler un format, mais un langage de description de la structure dun document ou dune famille de documents).
Dans le monde dINTERNET, et plus précisément du WEB, les formats proposés sont de différents types. Il convient de faire une distinction entre le format de présentation des pages dans le WEB (ou plus exactement le langages de description de la structure des documents), cest-à-dire html, et les formats permettant une copie ou une manipulation des documents. Une page html peut donner accès à un document dans un autre format, pour les besoins de la copie ou du déchargement.
Le langage html est au cur même du WEB (protocole http). Il ne permet pas nécessairement une ré-utilisation aisée des documents, en raison du fait que chaque « page » html est un fichier : la copie dun document brut peut nécessiter le déchargement dun grand nombre de fichiers, même si ces fichiers peuvent être ouverts directement par un navigateur (en local) ou par un traitement de texte. Les utilisateurs réguliers du WEB sont familiers de ce genre de problème.
Les formats PDF sont utilisés en général pour des documents bruts, en particulier lorsque le producteur souhaite éviter une copie complète de luvre ou souhaite protéger lintégralité de la présentation dun document. Il est effet possible dinterdire toute copie ou déchargement dun document PDF. A titre dexemple, format PDF est généralement utilisé pour les thèses numérisées et pour les articles de presse. Mais PDF permet également de stocker et copier des documents importants.
Les sites utilisant XML (langage de présentation des documents, issu à la fois de html et sgml) sont de plus en plus nombreux.
De nombreux sites proposent directement un format « traitement de texte », pour la copie ou le déchargement des documents.
Force est de constater quil nexiste pas actuellement de standard (si ce nest la format de stockage des données sur cédérom, ou le recours à html pour la structuration des pages dans le WEB).
ANNEXE 1. AUTRES FONDS NUMERISES
1. LES STATISTIQUES
Un grand nombre de données statistiques ou détudes sont disponibles sous forme électronique, soit gratuitement sur INTERNET (indices notamment), soit via des serveurs payants, soit via des cédéroms.
Le serveur de lINSEE ( HYPERLINK http://www.insee.fr www.insee.fr) constitue un site portail majeur pour repérer ou accéder aux ressources électroniques tant françaises quétrangères ou internationales.
La publication « INSEE première » présente les premiers résultats des enquêtes et études réalisées par linstitut (entreprises, population, société, revenus, secteur public, finances, régions, international). Près de 200 articles sont accessibles sur Internet au format PDF ainsi que la totalité des numéros depuis fin 1998.
Les notes de conjonctures sont disponibles également sur le serveur (html)
Le « catalogue des données sur support informatique » présente les fichiers de données fournis par lINSEE sur disquettes ou cédéroms (des extraits peuvent être visualisés gratuitement) :
données localisées, portant sur des individus, sur les entreprises ou sur les communes (12 banques de données)
résultats thématiques : statistiques dentreprises, emplois-salaires, démographie (12 thèmes)
données macroéconomiques : comptes nationaux, comptes des départements doutre-mer, comptes nationaux trimestriels
nomenclatures et codes : aires urbaines, code géographique, nomenclatures dactivités et de produits, nomenclature des professions, des catégories juridiques
Parmi les autres ressources statistiques décrits ou disponibles sur INTERNET, citons pour la France les services suivants :
Annales dEconomie et de Statistiques
DEP du ministère de la Culture
DPD du ministère de lEducation Nationale
DREES du ministère de lEmploi et de la Solidarité
ENSAE
INED
IFEN
SES du ministère de lEquipement, des Transports et du Logement.
Concernant les pays étrangers et les organisations internationales (EUROSTAT, FMI, OCDE, Nations Unies), le site portail de lINSEE mentionne tous les liens.
Au titre des projets à court terme au sein de lINSEE, citons
la mise sur Internet des publications de lINSEE recensées dans les bases de données SPHINX et SCRIBE ainsi que 50 rapports ou études internes (format PDF),
les tableaux du recensement de la population 1999.
LES DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES
Les dictionnaires et encyclopédies, les atlas
sont extrêmement nombreux, notamment sure cédéroms. On en trouve également beaucoup sur le WEB. Nous nous sommes attachés à faire un recensement sur INTERNET, les titres sur cédéroms étant beaucoup plus connus.
DICTIONNAIRES
Le site Leximagne recense 350 dictionnaires électroniques français (y compris des glossaires et des lexiques), en plus des bases de données terminologiques fournies sur Cédérom (telles que Termium) ou accessibles directement sur INTERNET (Logos, lexique multilingue de 7,6 millions dentrées).
Cela concerne aussi bien des dictionnaires généraux en langue française, anciens ou modernes, des dictionnaires de langue, des dictionnaires de sigles ou dabréviations, des glossaires spécialisés sur les sujets des plus variés. Les dictionnaires accessibles sur Internet, pour la plupart, sont consultables en ligne au format html.
Il existe dautres sources recensant les dictionnaires et lexiques :
Un important fonds numérique est accessible sur le serveur ClicNet (www.swarthmore.edu.hmanities/clicnet/dictionnaires.html), où plus de 160 dictionnaires et lexiques en ligne sont recensés par thème.
La Délégation Générale à la Langue Française propose sur son site «la page des lexiques» (www.DGLF.com).
Le serveur On-line Dictionaries de lUniversité de Bucknell, USA.
Le serveur des dictionnaires électroniques des Services linguistiques centraux (Suisse)
Un certain nombre de dictionnaires contemporains, édités par des firmes privées, sont disponibles sur cédérom.
Nous donnons ici quelques exemples, notamment sur INTERNET :
Dictionnaires multilingues
DICOVOX
Dictionnaire bilingue français-anglais (Université de Rennes)
Le Franglophile
Groupe LOGOS (Italie)
French-English Dictionary (ARTFL Project)
Systran
Travlangs Translating Dictionaries
The Alternative Dictionaries (dictionnaires multilingues interactifs) comprend huit dictionnaires dArgot Créole haïtien/Anglais ; Argot français/Anglais, Argot Joual (Québec)/ Anglais
Dictionnaire européen
Dictionnaire Russe-Anglais
Dictionnaire anglais-français
Dictionnaire occitan
Dictionnaire anglais-espéranto
Index de dictionnaire en ligne référence 167 langues (Université de Bucknell à Lewsburg en Pennsylvanie)
Dictionnaire du français canadien
Dictionnaires de langue française
Dictionnaire des synonymes Cyrus (Canada)
Dictionnaire Francophone (Hachette et AUPELF-UREF)
Dictionnaire Hachette Oxford
Dictionnaire Hachette Multimédia 99
Dictionnaire des synonymes (Université de Caen)
Dictionnaire des synonymes (Laboratoire ELSAP)
Encyclopédie Larousse multimédia sur Compuserve (Havas Interactive)
Dictionnaire Français-Argot (Mondouis)
Dictionnaire Argot-Français interactif artisanal (Mondouis)
Dictionnaire Bookshelf
Le Robert junior (pour les 8-12 ans, Havas Interactive)
Grammaire, morphologie et orthographe
APARO (Belgique)
Conjugaisons des verbes
Dictionnaire Electronique des Formes Fléchies (Université de Jussieu)
Flexion des mots simples en français (Laboratoire de Linguistique Informatique Université Paris-Nord)
Lexique-Grammaire (Laboratoire de Linguistique Informatique Université Paris-Nord)
Lexique des termes de grammaire (France)
Morphological Alalysis Using the INFL Analyzer (ARTFL Project, Université de Chicago)
OrthoNet (CILF, France)
Dictionnaires et encyclopédies historiques
Encyclopédie historique de la Grèce ancienne, cédérom (Jériko).
Dictionnaire de 18 000 mots de lancien français (Chigago)
Base des dictionnaires de Français ancien
Trésor de la langue française (Québec : CIRAL, 1996)
Trésor de la langue française (Jean Nicot) 1606 (Chicago). Plus de million de mots.
Dictionnaire de lAcadémie française (base échantillon analytique,1694-1935)
Le Dictionnaire du Moyen-Français (CNRS-INLF)
Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle (ARTFL Project, University of Chicago, USA).
Dictionnaire historique de Longueuil de Jacques Cartier et de Montréal-Sud (Michel Pratt, Québec)
Dictionnaire de Port-Royal au XVIIème siècle (en préparation)
FREBase Bases textuelles Département dEtudes françaises de lUniversité de Toronto, Canada) sur 11 bases textuelles interrogeables.
Lexique français de la renaissance dans les textes et dans les dictionnaires
Histoire de la langue française (Chantal LeBel, Québec).
Droit
Dictionnaires du droit privé
Petit lexique juridique (Ordre des Avocats à la cour de Paris)
Économie et Finances
Dictionnaire financier (France)
Dictionnaire de Démographie (Canada)
Gastronomie
Dictionnaire culinaire (Québec)
Les Épices (France)
French-English Gastronomy (F/A, France)
Le Petit Lexique de la gastronomie (saveurs du monde, Canada)
Humour
Écholalie, le site de tous les mots (Belgique)
Le jeu du dictionnaire (Encyclopédie Démocratique, Suisse)
Lunique dictionnaire de la pensée unique (Marc Bonnaud)
Lexiques multiculturels
Dictionnaire occitan
Dictionnaire des identités culturelles de la Francophonie (Francité)
Le dictionnaire et lidéologie dominante : le portrait des groupes marginaux (Université dOttawa, Canada)
Médias
Dictionnaires des compositeurs de musique du 20ème siècle (Québec)
Nature et environnement
Dictionnaire multilingue du cheval (Jean-Claude Boulet)
Dictionnaire dAgronomie (France)
Dictionnaire encyclopédique de lastronomie pour amateurs et étudiants (France)
Autres
Dictionnaire des mathématiques pour lenseignement primaire et secondaire (canada).
Dictionnaire technique du secteur textile (multilingue)
Dictionnaire conceptuel du tourisme (Université Paris III-Sorbonne Nouvelle)
ENCYCLOPEDIES
Les premières encyclopédies sous forme électronique sont apparues sur cédérom aux Etats-Unis il y a maintenant une dizaine dannées (Grolier). De nombreux éditeurs privés y compris en France proposent désormais une offre électronique. Plusieurs encyclopédies papier en langue française existent en effet sous forme électronique, soit à lidentique de la version papier soit sous une forme remaniée incorporant des fonctionnalités multimédias ou logicielles (cas de lEncyclopedia Universalis).
Il ny a pas de répertoires exhaustifs en la matière. Contrairement aux dictionnaires, il existe peu dencyclopédies accessibles gratuitement dans leur intégralité sur INTERNET (parfois limité à la mise à jour dun produit sur cédérom ou à un extrait en tant que produit dappel). La plupart sont payantes ou en accès réservé (achat du cédérom, accès à une communauté, accès réservé aux abonnés de lédition papier, paiement à lacte). Comme pour les dictionnaires, il nest pas toujours facile de faire une répartition par niveau du fait de la polyvalence des publics visés.
Maternelle et primaire
Pas vraiment douvrages majeurs ni sur INTERNET ni sur cédérom
Citons le cas dune encyclopédie directement produite électroniquement sans équivalent papier : Calliope de Scolanet (accès réservé aux établissements scolaires rattachés à lenseignement catholique).
Collège et lycée
Il sagit pratiquement exclusivement de cédéroms. Exemples :
Hachette encyclopédies
Quid
Encyclopedia Universalis
Nouvelle encyclopédie (Ed. Atlas).
Découvertes junior (Havas interactive Gallimard et Larousse
Encyclopédie Découvertes (cédérom)
Encyclopédie Le Petit Larousse (cédérom)
Encyclopédie Encarta
Encyclopédie de la littérature française (réalisation Encyclopédia Universalis, RMN, Montparnasse Multimédia) sur cédérom qui rassemble des notices sur 83 auteurs et fournit le texte intégral de 171 chefs-duvre.
Encyclopédie Sésame (Havas Interactive)
Méga (Nathan)
Bibliorom V2
Cédérom Le Monde, Lhistoire au jour le jour 1939-1998
Le Robert Junior
Pour les encyclopédies en langue française, notons cependant une dominante, pour le public scolaire, du français et de lhistoire
Supérieur et recherche
Plusieurs encyclopédies spécialisées sont proposées désormais sous forme électronique :
Encyclopédie électronique en biologie
Encyclopédies thématiques médicales
Encyclopédie Nouveaux médias
Techniques de lingénieurs
En langue anglaise, citons (à titre dexemple) :
L Encyclopédie Grolier, disponible sur cédérom.
LEncyclopédia Britannica, disponible sur cédérom mais aussi en ligne sur Internet (accès payant direct ou via les universités qui ont souscrit une licence).
ATLAS
De nombreux atlas, en tant que recueils de cartes géographiques, sont désormais disponibles sous forme électronique ; des cartes sont accessibles sur Internet, mais les atlas complets sont plutôt accessibles sur cédérom.
Citons à titre dexemples :
Atlas Mondial 99 Hachette Multimédia
Atlas mondial 3D (Edusoft)
Atlas encyclopédique mondial
Atlas Encarta Online (Microsoft)
latlas de lencyclopédie Larousse.
Il faut relier à ce type de document tout ce qui a trait aux systèmes dinformation géographiques, en plein essor, destinés à la recherche ou au monde des professionnels (cf. fonds à vocation scientifique, Géographie).
REPERTOIRES ET ANNUAIRES
Ce type de documents couvre des outils documentaires variés tant dans leur contenu et leur présentation quen ce qui concerne les publics.
Sil demeure encore des éditions papier, la majeure partie de ces instruments sont disponibles sous forme électronique depuis plusieurs années sous forme de banques de données accessibles par Minitel, par Internet ou sur cédérom.
Parmi les outils accessibles gratuitement, citons
les annuaires de France Télécom, qui sont accessibles gratuitement sur Minitel (jusquà 3 mn) et sur Internet,
quelques répertoires de sources documentaires (EDUCASOURCE, répertoire de banques de données, répertoire de sites Web
),
le répertoire de ladministration française (ADMINET).
Parmi les outils dont lacquisition ou laccès est payant, citons :
Kompass (sur cédérom).
ANNEXE 2. EXEMPLE DE FICHES DESCRIPTIVE DE FONDS
Frantext
Données signalétiquesAdresse électronique HYPERLINK http://www.ciril.fr/INALF/inalf.presentation/frantext/Frantext-base http://www.ciril.fr/INALF/inalf.presentation/frantext/Frantext-base (transférée sur : HYPERLINK http://zeus.inalf.cnrs.fr/frantext.htm http://zeus.inalf.cnrs.fr/frantext.htm)
HYPERLINK http://www.ciril.fr/~mastina/FRANTEXT http://www.ciril.fr/~mastina/FRANTEXT (pour lorganisme abonné)Titre du fonds ou de la collectionFRANTEXTEditeurCNRS InaLFAdresse éditeur44 rue de lAmiral Mouchez 75014 PARIS
44 av. de la Libération C.O.3310 54014 NANCY CedexContenuDisciplineLittérature françaiseFonds présentsTextes français du XVIe au XX siècleType de fondsDocuments numériséNature des documentsuvres de la littérature, ouvrages scientifiquesSupport des documentsTextesStatut des documentsCopies de documents papierDescription du contenu1000 auteurs / 190 M de mots occurrences
80% duvres littéraires
20% douvrages scientifiques et techniquesPublics visésUniversitaire (étudiants, chercheurs enseignants)NiveauEnseignement supérieur, rechercheValeur ajoutée (fonctionnalités)Outils de recherche complexes (grammaires, contextes autour dun mot, catégoriseur morphosyntaxique pour le sous-corpus Frantext )
Moteur de recherche STELLANombre de documentsEnviron 3000 textesVolume de données (en Ko /Mo)Non indiquéCaractéristiques techniquesPossibilité copieFichier copié directement sur le disque dur du chercheurFormat de stockageMode texteFormat de déchargementISO 8859-1 (pour systèmes MS Windows, Unix et Mac)Format dimpressionProposition de logiciel de déchargementAutres mode daccès au documentMode daccèsSupport de diffusionINTERNETConditions daccèsAbonnement payant (tarif 1999 : 2000 FF).
Réservé aux organismes universitaires adressant une demande à lInaLF (particuliers doivent passer par ces organismes) ; le poste de consultation est identifié par son adresse IP.Services à accès limitésLien avec dautres sitesLien avec dautres documentsStatut juridique des documents3 pages peuvent être téléchargées pour les textes libres de droit et environ 300 signes pour les textes protégés.DiversEvolution annoncéeMise à disposition de bibliographies (en cours)Notesliste des abonnés fournie par pays sur la page de présentation.
Site miroir réservé aux chercheurs nord-américains : ARTFL (université de Chicago).
00h00
Données signalétiquesAdresse électronique HYPERLINK http://www.00h00.com http://www.00h00.comTitre du fonds ou de la collectionEditeurEditions 00h00 SAAdresse éditeur24 rue Feydeau 75002 PARIS
tel. : 01 42 36 61 61ContenuDisciplineEdition inédite ou réédition de documents parus en librairie. Achat en ligne.Fonds présentsOuvrages numérisés dans tous les domaines, y compris quelques publications professionnelles et thèses ainsi que quelques documents en anglais.Type de fondsDocuments originauxNature des documentsuvres de la littérature antique, classique ou contemporaine, fonds documentaire
Support des documentsTextesStatut des documentsuvre originale, copie dun document papier
Description du contenuDescription bibliographique détaillée des ouvrages (origine, éditeur, date de la publication sil sagit dune réédition dun document papier,
),
consultation du sommaire,
extraits consultables qui peuvent également être téléchargés (au format PDF),
critiques dautres lecteurs et possibilité denvoyer son propre commentaire
documents à paraître indiqués
Publics visésTous
NiveauValeur ajoutée (fonctionnalités)Recherche par titre/auteur/genre
Recherche full text
Les services liés aux ouvrages en anglais sont faits en français.
Option « ACHAT » disponible à tout moment (choix du support, papier ou informatique, option de personnalisation et dédicace pour cadeaux, commande et paiement peuvent se faire en ligne ou hors ligne).Nombre de documentsNon indiquéVolume de données (en Ko /Mo)La « taille » de chaque ouvrage est indiquéeCaractéristiques techniquesPossibilité copieFormat de stockagePDFFormat de déchargementPDFFormat dimpressionProposition de logiciel de déchargementAcrobat Reader 3
Real Audio
Quick TimeAutres mode daccès au documentMode daccèsSupport de diffusionINTERNET, ou papierConditions daccèsgratuitServices à accès limitésEspace de discussion : chaque utilisateur peut se créer gratuitement son espace personnel (moyennant mot de passe).
Espace sécurisé pour la gestion des paiements en ligne (protocole SSL, système ATOS / Banque Populaire).Lien avec dautres sitesBibliopolis et Catalogue des Lettres (partenaires pour la publication des textes antérieurs à 1914)Lien avec dautres documentsStatut juridique des documentsDroits dauteur et ayant droits (lié au travail éditorial effectué par léditeur)DiversEvolution annoncée
NotesPossibilité de sabonner à une lettre dinformation
Envoi de manuscrits (procédure à suivre + conseils sur la protection et le dépôt des manuscrits)
Pour un certain nombre de documents, la copie électronique est gratuite.
Coût du document sous forme électronique est inférieur que sous forme papier
Système dinformation développé par ASSAM SA et Gyoza Media SARL.
Ce projet concerne à la fois les uvres classiques, des périodiques scientifiques, la presse
digital.library.upenn.edu/books
Site du centre national de recherche coréen, qui recense lensemble des périodiques électroniques scientifiques, Le site NewJour de lAssociation of Research Libraries (gort.ucsd.edu/newjour) tente également de tenir à jour une liste.
Cirm.univ-mrs.fr/EMIS
www.highwire.orf
Ceux qui sont signalés sur le « portail » du ministère de lEducation nationale, de la Recherche et de la Technologie.
Enquête réalisée en 1999 par la Sous-direction des bibliothèques et de la documentation (68 établissements ont répondu, sur un effectif total de 108).
Les différentes Universités de Bordeaux ont constitué le réseau BABORD.
Les 3 Universités de Grenoble constituent un « Pôle Universitaire Européen ». Le site de ce pôle donne accès à :
REDOC, réseau des Universités et centres de recherche grenoblois : sa « bibliothèque numérique en constitution », qui donne lui-même accès aux bases textes et images du réseau « Alpes Montagnes » (accès au « Fonds Dauphinois » de la BM de Grenoble, à des documents de lInstitut de Géographie Alpine
), aux thèses du Centre dEtudes des Phénomènes Aléatoires et Géophysiques et à la revue « Traitement du Signal », au texte illustré de « La Nef des Folles » de Josse Bade (1500) en html, au site de lInstitut Fourier (Annales de lInstitut, déchargeables en PDF et Postcript, articles du « Zentralblatt für Mathematik »
), aux publications électroniques de lIMAG (base Callimaque, thèses électroniques sur habilitation, déchargeables en ftp, PDF et Postcript -, publications de lIMAG déchargeables en ftp, Postcript, PDF -, périodiques électroniques dAcademic Press, Swetsnet et Calliope sur habilitation, déchargeables en ftp, PDF et Postcript -, logiciels et publications de laboratoires), à HOMERICA (extraits de lIliade et lOdyssée, produits par le Centre dEtudes Homériques de lUniversité Grenoble 3).
REDOST, réseau scientifique et technique grenoblois : accès à des produits et services pédagogiques sur le thème de lenvironnement (habilitation).
Les « Riches Heures du Patrimoine Grenoblois » (textes et images).
Les Universités de Grenoble 2 et Grenoble 3 possèdent un Service Interuniversitaire Commun de Documentation (SICD), avec un seul catalogue, ODYSSEE.
Le « Pôle Universitaire Européen Lille Nord Pas-de-Calais » donne accès au site du CRDP, qui met en ligne les services pédagogiques pour lenseignement de litalien, du russe et de la philosophie (accès via habilitation, auprès des enseignants).
Le PUEL a formulé un projet de numérisation des fonds patrimoniaux du Nord Pas-de-Calais (manuscrits et imprimés du 15ème siècle à 1810).
Le « Pôle Universitaire Lyonnais » donne accès à CIBLE (interface commune des catalogues des 3 Universités, de l'EP, de l'NSA, de l'UFM...).
Consortium avec le CADIST de physique de Grenoble pour laccès aux publications de lInstitute of Physics (IOP).
Cet élément est dautant plus fort que lenquête de la sous-directiion des bibliothèques sadresse aux SCD des Universités. Des projets de numérisation visant à créer des services et produits pédagogiques échappent à lenquête (cf. les réalisations des Centres de Télé-Enseignement).
www.sup.adc.education.fr/bib/acti/Num
La distinction entre bases de données documentaires et périodiques électroniques est devenue difficile.
Education physique, maths, sciences, technologie, musique, géographie, histoire, commerce et économie, arts et métier, langue anglaise, langue malaise et chinoise, éducation morale et physique, études sociales, éducation informatique et ressources électroniques, bibliothèques scolaires (cédéroms disponibles pour les écoles, guides de littérature enfantine sur le web),
Maternelle compris
Collège et lycée
Essentiellement en Histoire ancienne et histoire médiévale
Voir le réseau national des ressources médico-sociales
Il sagit des éditions Armand Colin, Delagrave, Hachette éducation, Hatier, Magnard, Milan Presse, Sedrap Nathan et Scolartek (Québec).
Le groupe Havas regroupe pour lédition scolaire les marques Nathan, Larousse, Bonjour, Le Moniteur, Masson et Dalloz, Bordas, Dunod, Laffont, Plon, Pocket, Les presses de la cité
.
Nathan fait partie avec les éditions Larousse et Armand Colin du pôle Éducation Référence du Groupe Havas (voir Havas Interactive), une branche de Havas Publications Éditions.
Toutes ces publications peuvent être téléchargées au format PDF
Voir « Internet au quotidien : communiquer »
Voir « Choix de lecture pour le lycée »
Cédéroms, logiciels, images fixes, images animées...
Y compris en Éducation Physique et Sportive, Technologie, éducation à la santé, éducation à la consommation et à lenvironnement
Il sagit de ladaptation multimédia de la collection papier Les Fichiers Vuibert Tout le programme de
est une collection transversale en français et maths du CM1 à la Terminale.
Éditée en collaboration avec TLC-Edusoft
Chaque cédérom propose le texte intégral des plus grandes uvres de la littérature française. Huit titres sont disponibles : Balzac : La comédie humaine ; Corneile : Théâtre complet ; Flaubert : Luvre romanesque ; La Fontaine : Fables ; Molière : Théâtre complet ; Racine : Théâtre complet ; Stendhal : Luvre romanesque ; Zola : les Rougon-Macquart. Plus lencyclopédie de la littérature française du Moyen-âge à nos jours permettant de découvrir 83 auteurs français à travers le texte intégral de plus de 170 uvres classiques de la littérature. Sont à paraître : Hugo, Sand, Gautier et Baudelaire.
Le site web de léditeur permet de télécharger, gratuitement, une fiche bac extraite de chaque titre au format PDF
Gamme reconnue dintérêt pédagogique par le ministère .
Idem
Organisée par le réseau CNDP-CRDP-CDDP
On peut noter que aucun document nest référencé sur support électronique dans les disciplines suivantes : français, langues, technologie et éducation physique et sportive
Qui sadresse essentiellement aux enseignants.
93% des fonds de la cinquième
art. L.123-1 al. 2
Art. 16, III de la loi n°97-283 du 27 mars 1997.
Cf. les dispositions assez byzantines de larticle 16 précité.
Art. L.123-2
Art. L.123-3 al. 1er
Ses statuts le lui permettent : art. 4 al. Dernier des statuts en date du 9 juillet 1996.
Art. L.111-1, cest-à-dire le tout premier article sur le droit dauteur, al. 3.
Art. L.121-1 al. 2 à 4.
Art. L122-4
Notre analyse se fonde sur les grands principes du droit. Elle sappuie en outre sur la rédaction résultant de la loi de 1994 de lexception pour droit dauteur des logiciels. On y voit lexigence, reprise par nous ici, dune mission du salarié (cf. ci-après).
Action en répétition de lindu, pour être très précis juridiquement
.
Art. L.131-1
Compilation de sept dictionnaires
PAGE 34