Chapitre 2 : l'investissement
Modèle économétrique combinant les interactions (de la demande finale et de ...
Exercice. Soit v = 100 ; r = 10% ; B1 = 80, B2 = 70. VAN = -100 + [80 ÷ (1 + ...
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Chapitre 2 : l investissement
I Le concept d investissement selon Keynes
investissement : ! équipement en capital productif par l achat d un actif nouvellement crée qui s additionne
à la masse d équipements déjà existant. C est l acte de création additionnel de capital qui peut porter sur lune des trois formes suivantes :
Le capital fixe
Ensemble des moyens de P° durables qui participent à plusieurs cycles de production (utilisés au moins un an).
Le capital circulant
Il inclut lautre partie du capital physique, à savoir les biens qui sont transformés (matières premières, semi-produits) ou détruits (énergie) au cours du processus de production (C° intermédiaires).
Le capital liquide
Il est constitué par les produits finis prêts à être vendus et constituer en stocks en attente de vente.
II Le rôle de la demande dans la décision d investir
L accélérateur
Le principe : une " de la demande finale induit une " plus que proportionnelle de l investissement ; la "I s explique par les " de la croissance de la demande. Principe énoncé par J.-M. Clark.
On s aperçoit donc que les "C° amplifient les "I à la hausse comme à la baisse.
Le modèle de l accélérateur
Ce modèle repose sur plusieurs hypothèses contraignantes :
le plein-emploi du capital installé : les entreprises utilisent toutes ces machines
Existence du chômage
Inexistence du progrès technique et de la substitution du capital au travail
Le coefficient de capital (v) est fixe : donc la stock de capital utile est proportionnel au volume de
production réalisé soit : K = vY
Pour répondre à une ! de la demande adressé à la firme ("D), et si la P° suit la demande soit "Y = "D (car l accroissement de la P° n est possible que s il y a ! des capacités de P°), le producteur doit investir afin d ! son stock d équipement de P°.
En tant que source de la " du stock de capital, l investissement de la firme dépend alors non du niveau de la demande mais de la modification de celle-ci, ce qui va rendre les fluctuations de l investissement importantes.
Exemple
PériodeD de P°Equipement nécessaireInvestissement1000210303036018015048525575510030045
Lévolution de linvestissement suit alors un profil en montagnes russes :
Ainsi, trois faits notables sont caractéristiques de la logique de laccélérateur :
La demande est la variable motrice, linvestissement est la variable dépendante, induite
Il y a antériorité des fluctuations de linvestissement p/r à la demande finale (ex : période
4, ! I alors que ! D& ). Ces mouvements, apparemment paradoxaux sont due au fait que la valeur absolue de l investissement est fonction du taux de variation de la demande
Si le coefficient du capital v >1 (ici, v = 3), alors les fluctuations de la demande de biens
de P° sont amplifiées p/r aux " demande de biens de consommation.
III Le multiplicateur d investissement
Le concept keynésien
Concept essentiel de Keynes mais inventé par R.F Kahn, il montre l influence de l investissement sur les " du revenu, de la C° et de l épargne. A la fin du mécanisme, "I = "E.
Ainsi, une augmentation de l investissement entraîne une variation amplifiée du revenu national.
En effet, les entrepreneurs prévoient le niveau de la demande globale future (D = C + I). Ils tentent d anticiper leur niveau de P° en fonction de cette demande globale prévue. On parle d une situation où la décision des entrepreneurs est donnée et les entrepreneurs envisagent d accroître leurs investissements globaux ("I) en fonction de leurs prévisions.
Période"I"C" Epargne" Y" "Y11001001002080 = 0.8 × 10020801803064 = 0.8 × 8016642444051.212.851.2295,2504110.241335,56
Ainsi, le multiplicateur k qui mesure l impact final sur l activité économique de la modification i:°ºn p ¾ Ì G
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