tableau de sequence - Contacter la Cellule TICE
Ne s'exprimer qu'en anglais pendant l'entraînement (les élèves peuvent
demander de ... Thématique : Sujet, idée sur lesquels portent une réflexion, un
discours, une ?uvre, ..... Choix (de films, de livres, d'un itinéraire?) ... Au cours
des entraînements, le professeur aide les élèves à construire une compétence
langagière.
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2013Construire une séquence danglais
[sequence et entree culturelle] [ Page 1 - Tableau pour construire une séquence dapprentissage
Page 2 - Composantes de la compétence communicative langagière
Page 3 - Comment construire une séquence : les incontournables
Page 4 - Tableau synoptique des notions culturelles des programmes de LVE collège et lycée
Pages 5 à 10 - Stratégies et développement de lautonomie des élèves
Pages 11 & 12 - Lévaluation
Pages 12 à 16 - Notions et contenus culturels pour le Collège
Pages 16 & 17 - Sections européennes au collège
Pages 17 à 21 - Notions et contenus culturels pour le Lycée
Pages 21 - Sites dintérêt
Page 22 - Questions magistrales à éviter pendant lentraînement
Page 23 - Réflexions sur la tâche et le socioconstructivisme]
Séquence n°
Titre :
Nombre de séances :Objectif culturelNotion du programme * :
Classe :Thématique:
Problématique: Dans quelle mesure
Evaluation sommative : activité langagière dominante entraînée, et évaluée en fin de séquence :
.
Niveaux du CECRL (A1, A2, B1
) et descripteurs correspondants :
-
-
-
Critères de réussite : Supports retenus :
-
-
-
Sources (hyperliens, etc.) :
-
-
-
Activités Langagières
-
-
-Tâches dentraînement prévues dans la séquence :
-
-
-
Stratégies pour développer lautonomie **:
Séance :
N°
N°
Evaluations formatives prévues pour réguler son enseignement afin de réussir lévaluation sommative:
-
-
OUTILS méthodologiques et langagiers :Méthodologiques : Composante
linguistiquelexiquephonologiegrammaireComposante
pragmatiqueComposante
Socio-linguistiqueN° de la/ des compétence(s) du Socle Commun -collège : * Programmes collège : HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid48779/langues-vivantes-etrangeres-college.html" http://eduscol.education.fr/cid48779/langues-vivantes-etrangeres-college.html
* Programmes lycée : HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid46518/langues-vivantes-nouveau-lycee.html" http://eduscol.education.fr/cid46518/langues-vivantes-nouveau-lycee.html
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/pid26017/programmes-du-lycee.html" http://eduscol.education.fr/pid26017/programmes-du-lycee.html
** Stratégies de CO,CE,EOC,EE, Interaction orale : voir tableaux dans préambule commun .
Palier 1 : HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2005/hs6/MENE0501647A_annexe01.pdf" ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2005/hs6/MENE0501647A_annexe01.pdf
palier 2 : HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs7/hs7_preambule2-vol3.pdf" ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs7/hs7_preambule2-vol3.pdf
Composantes de la compétence communicative langagièreLes compétences linguistiquesIl sagit de la connaissance des formes écrites et sonores à partir desquelles des messages corrects et significatifs peuvent être élaborés et formulés :
étendue et maîtrise du vocabulaire ;
correction grammaticale (recevabilité);
maîtrise du système phonologique ;
maîtrise de lorthographe.La compétence sociolinguistiqueElle est constituée des connaissances et capacités exigées pour faire fonctionner la langue dans sa dimension sociale. La correction sociolinguistique et les aptitudes et savoir-faire interculturels supposent
la maîtrise des :
marqueurs de relations sociales ;
règles de politesse ;
différences de registre de langue ;
références à des spécificités culturelles.La compétence pragmatiqueElle est constituée des principes selon lesquels les messages sont organisés, structurés et adaptés. Il sagit de lutilisation fonctionnelle du discours oral et des textes écrits, donc de la compétence discursive.
Ceci revient à :
savoir recourir à des énoncés adaptés ;
savoir organiser des énoncés de façon fonctionnelle dans le discours (discours oral/texte écrit) ; par exemple : description, narration, commentaire, exposé, explication, instruction, démonstration, persuasion...
savoir enchaîner/savoir recourir à des modèles, des schémas déchanges verbaux (interaction) :
questions ( réponses,
marques daccord/de désaccord,
requête, offre, excuses ( acceptation ou refus,
salutations ( réactions, réponses.Pistes pour lévaluation : HYPERLINK "http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/74/1/socle-Grilles-de-reference-palier3_161741.pdf" http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/74/1/socle-Grilles-de-reference-palier3_161741.pdf
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid52432/outils-pour-evaluation-des-competences.html" http://eduscol.education.fr/cid52432/outils-pour-evaluation-des-competences.html
- LES INCONTOURNABLES POUR CONSTRUIRE CHACUNE DES SEQUENCES DE LANNEE SCOLAIRE :
Choisir une des notions culturelle du programme de la classe concernée et déterminer une thématique;
Décliner la thématique en précisant l'axe de réflexion et en formulant une problématique ; expliciter la problématique par écrit;
Chercher des supports variés et authentiques :
qui présentent un regard différent sur la problématique ; chaque support doit permettre d'alimenter la réflexion sur la problématique ;
en cohérence avec les descripteurs des capacités du CECRL pour la mise en uvre et les évaluations ;
Analyser les supports pour en dégager lintérêt (en quoi ce support est-il intéressant au regard de la problématique?) et les principaux axes de sens ;
En fonction des choix précédents, choisir lactivité langagière dominante entraînée et évaluée (sans exclusive des autres); construire lévaluation sommative avec les descripteurs des capacités et les niveaux du cadre européen (CECRL) ; définir les critères de réussite ; recenser : les stratégies dentraînement , les compétences à développer et les outils nécessaires à acquérir pour la réussir.
Construire des tâches intermédiaires en cohérence avec la problématique et lévaluation sommative :
recenser les outils nécessaires (linguistiques, méthodologiques
) pour réussir lévaluation sommative ;
construire des tâches qui permettront de développer des compétences (culturelles, cognitives et linguistiques) par le biais de lentraînement aux activités langagières (en réception, en production) ;
construire des tâches destinées : au travail personnel, à lévaluation formative.
intégrer la dimension : différenciation pédagogique dans lentraînement comme dans lévaluation (via les descripteurs) ; prévoir les aides appropriées en fonction des profils des élèves et de leurs rythmes dapprentissage ;
Respecter les critères de construction dune tâche (perspective actionnelle) :
la tâche conserve un lien avec le sens, se compose dau moins un verbe daction, répond à une finalité précise.
Ne sexprimer quen anglais pendant lentraînement (les élèves peuvent demander de laide dans la langue cible, reformuler les consignes) ;
Prévoir dentraîner intensivement la mémoire via des synthèses orales récapitulatives récurrentes ; prévoir lélaboration des traces écrites, préciser les exigences (lexique à savoir par cur, entraînements à effectuer : prise de parole en continu ou interaction), définir explicitement comment les acquis seront évalués au début de la séance suivante (formative) et en fin de séquence (sommative);
En bilan: prendre le temps de la réflexion et de l'auto-évaluation: analyser ce qui a été conçu et mis en uvre à partir des points suivants:
- intérêt et investissement des élèves en classe et à la maison ;
- degré de réussite dans les évaluations.
..
Problématiser : HYPERLINK "http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/anglais/file/Programmes_Examens/Lycee/ProblematiserUneNotion.pdf" http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/anglais/file/Programmes_Examens/Lycee/ProblematiserUneNotion.pdf
HYPERLINK "http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/interlangues/IMG/pdf/Nvx_progr_ly_30_mars_2012.pdf" http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/interlangues/IMG/pdf/Nvx_progr_ly_30_mars_2012.pdf
Thématique : Sujet, idée sur lesquels portent une réflexion, un discours, une uvre, autour desquels s'organise une action.
Tableau synoptique des notions culturelles
Classes Niveau cible LV1: Entrée culturelle (thème)NOTIONSPalier 1
6° et 5°de A1 à A2Modernités et Traditions :La vie quotidienne et le cadre de vie
Le patrimoine culturel et historique
Repères et réalités géographiques
Le patrimoine littéraire et artistiquePalier 2
4° et 3°de A2 à B1Lici et lailleurs :Voyages
École et société
Sciences, science-fiction
Langages
Découverte de lautre2nde de B1 à B1+Lart du vivre ensemble dans laire linguistique concernée :Mémoire : héritages et ruptures
Sentiment dappartenance : singularités et Solidarités
Visions davenir : créations et adaptationsCycle terminal:
1ère & terminalede B1+ à B2
série L (LVA): C1Gestes fondateurs et mondes en mouvement :Mythes et héros
Espaces et échange
Lieux et formes du pouvoir
L'idée de progrès.
La compétence culturelle (paliers 1 et 2)
Dans la continuité du palier 1, lapprentissage de la langue vivante au palier 2 est indissociable de la culture quelle véhicule. Les mécanismes linguistiques eux-mêmes traduisent des modes de pensée propres à chaque langue.
Les contenus culturels ne viennent pas sajouter à un programme linguistique déjà constitué ; ils sont en corrélation étroite avec les contenus linguistiques auxquels ils donnent sens et vie.
Au palier 1, le thème « modernité et tradition » visait à sensibiliser les élèves à la question de lidentité culturelle par-delà les stéréotypes, afin de leur faire prendre conscience de leur propre patrimoine tout en souvrant à celui dun ou de plusieurs autres pays dont ils étudient la langue. La construction de la compétence culturelle se poursuivra au palier 2 avec pour entrée « Lici et lailleurs », qui sera pris au sens large, l « ailleurs » pouvant aussi bien représenter des éléments du monde réel que faire appel à limaginaire.
Les spécificités de l « autre culture » seront, bien sûr, observées sur le territoire du ou des pays cible(s), mais il sera également intéressant pour des adolescents de
découvrir les traces tangibles laissées par la culture de lautre dans leur environnement, en France, dans leur propre ville ou près du lieu où ils habitent. Louverture vers le monde extérieur, ainsi que le voyage dans lespace, le temps ou limaginaire, associés à la recherche des éléments visibles de l « autre culture » dans un contexte rapproché, permettront une transition cohérente avec le thème «Lart du vivre ensemble » proposé par les programmes pour la classe de seconde.
Le choix du thème « L ici et lailleurs » contribue à développer les compétences générales que les élèves sont en train dacquérir dans dautres disciplines, quil
sagisse des techniques dobservation, dexplication ou dargumentation. Avec toute la richesse de sa dimension interculturelle, ce thème permet daborder des
questions qui correspondent aux goûts, aux intérêts et à la curiosité des élèves concernés.
Une approche actionnelle, active et vivante, de la culture, en lien avec le vécu, la curiosité, limaginaire, lenvironnement, le degré de maturité et les centres dintérêt des élèves considérés est essentielle pour renforcer la motivation de ces derniers. La place centrale assignée aux éléments culturels dans les tableaux synoptiques propres à chaque langue dit bien limportance accordée dans les programmes à cette dimension (voir préambule commun palier 2) (
).
Stratégies et développement de lautonomie des élèves
« Les activités de réception
Les activités de réception visent non seulement la compréhension littérale du message mais également la compréhension de la situation dénonciation qui donne sens au message. Elles doivent faire lobjet dun entraînement spécifique, à partir de documents sonores et écrits authentiques dans toute la mesure du possible, de nature et de complexité variées. Parmi les stratégies mises en uvre pour comprendre un document écrit ou un message oral, certaines ont des caractéristiques communes : repérage dindices extralinguistiques, mise en relation déléments significatifs, reconstitution du sens. Dautres, par contre, sont davantage liées aux spécificités de lécrit ou de loral.
Pour comprendre des documents sonores, lélève développe les stratégies découte quil a déjà commencé à construire au cycle 3 et au palier 1. Au palier 2, lélève est exposé à des documents plus longs, plus riches et plus complexes dans une langue courante. Lentraînement repose encore et avant tout sur une attention au document et une prise en compte de sa spécificité : lélève apprend peu à peu à repérer des indices pertinents, quils soient extralinguistiques (bruits, intonations,
.) ou
linguistiques. Lobjectif est avant tout didentifier la situation dénonciation.
Lélève met ensuite en oeuvre dautres capacités cognitives pour construire peu à peu le sens du message à partir de ces premiers repérages (mise en relation des éléments repérés, émission puis vérification dhypothèses
) ; selon les cas et les moments, il lui faut porter une attention plus ou moins soutenue aux détails pour peu à peu accéder aussi à limplicite du message. Étant donné le caractère fugace du message oral, lentraînement à sa compréhension nécessite une familiarisation
de loreille aux réalités sonores de la langue de même quun entraînement à la mémorisation.
Les documents vidéo constituent quant à eux des supports très spécifiques qui, outre lentraînement à la compréhension de loral, demandent de savoir lire des images ; les messages visuels et sonores sont en effet parfois redondants, parfois divergents, et il est indispensable que lélève sache décoder les uns et les autres et les mettre en relation. »
Stratégies Palier 2 :
Réception
1. Compréhension de loral : Lélève sera capable de comprendre les points essentiels dune intervention énoncée dans un langage clair et standardExemples dinterventionsDéclencheurs (supports : documents/situations/
personnes ressources)StratégiesInstructions
et consignes
détaillées
Informations
Conversations
Récits
Exposés courts- Situations de classe
- Vie courante
- Voyages à létranger
- Enregistrements audio / vidéo
denviron une minute (interviews,
extraits de discours, bulletins
dinformation, publicités, extraits
de films documentaires ou de fiction)
- Recours à un locuteur natif,
un assistant, visiteur natif
- Visioconférences
- Histoires courtes, extraits de pièces
de théâtre à caractère narratif, textes
de chansons
Lélève aura pris lhabitude de :
- utiliser les indices extralinguistiques
(visuels et sonores)
- sappuyer sur la situation
dénonciation (qui parle, où, quand ?)
- repérer des champs lexicaux
- se concentrer pour mémoriser à court terme
- déduire un sentiment à partir dune intonation
- reconstruire du sens à partir déléments significatifs (selon les langues, accents de phrase, accents
de mots, ordre des mots, mots-clés)
- sappuyer sur des indices culturels
- repérer les articulations logiques
du discours
- déduire le sens des mots inconnus
à partir du contexte.
« Les activités de compréhension de lécrit permettent de mettre lélève en contact avec des textes de nature et difficulté variées, issus de sources très diverses (littérature, presse
), chacun présentant des traits spécifiques quil convient de prendre en compte dans lentraînement. Quel que soit lobjectif de lactivité de lecture (sinformer, discuter
), des moments de travail personnel sont indispensables
pour permettre à chacun de sapproprier à son rythme le document. Les premiers repérages varient en fonction de la nature des textes et selon les lecteurs ; certains passent dabord par lextralinguistique, dautres par le linguistique. Mais en situation dapprentissage, il faut avant tout faire prendre conscience à lélève de ces différentes entrées possibles et lui permettre de développer ainsi des stratégies de lecteur par le biais de lectures régulières. »
Réception : 2. Compréhension de lécrit : Lélève sera capable de lire des textes essentiellement rédigés dans une langue courante, sur des sujets concrets ou abstraits, relatifs aux domaines qui lui sont familiersExemples de textesDéclencheursStratégiesInstructions et consignes détaillées- Énoncés dexercices, règles de jeux, instructions dutilisation dune messagerie ou dun site
Lélève aura pris lhabitude de :
- sappuyer sur les indices paratextuels pour identifier la nature du document et formuler des hypothèses sur son contenu.
- repérer des éléments significatifs (graphiques, syntaxiques,
morphologiques, lexicaux et culturels) lui permettant de reconstruire le sens du texte.
- inférer le sens de ce qui est inconnu à partir de ce quil comprend.
NB : ces stratégies sappliquent aussi aux exemples de textes suivantsCorrespondance suivie- Lettres ou messages de correspondants, blogs
- sappuyer sur les indices extralinguistiques
- mémoriser à court termeTexte informatif- Biographies, revues ou encyclopédies, articles de presse
- segmenter en unités de sens
- mettre en relation les éléments dinformationTexte narratif- Journaux intimes, carnets de voyages, nouvelles, extraits de récits, de romans...- mobiliser des références culturelles pour interpréter des éléments du message
- sappuyer sur les caractéristiques connues dun type de texteTexte argumentatif- Articles de presse de vulgarisation scientifique, forums, argumentaires de projets
Segmenter le texte pour repérer :
- les idées clés
- les articulations logiques du texte.Autres :- Poésie, chansons, théâtre.
« Une place de choix doit être réservée à lentraînement à la production orale en continu. Au palier 2, lélève doit pouvoir prendre la parole pour raconter, décrire,
expliquer, argumenter, autant dobjectifs qui appellent la mise en place de savoir-faire particuliers tout au long de la séance en fonction du projet et de la tâche.
Pour être capable de sadresser à un auditoire, lélève doit être entraîné à structurer son discours, à sauto-corriger si nécessaire, et à reformuler pour se faire comprendre, mais il doit aussi être capable de mettre en voix son discours (prononciation correcte, intonation adéquate, gestuelle éventuelle). Les activités de production orale en continu se préparent mais elles doivent tendre vers une spontanéité toujours plus grande (
) »
Production
3. Expression orale en continu : Lélève sera capable de sexprimer de manière simple sur des sujets variésExemples de productionDéclencheurs (supports : documents/situations)StratégiesReformulation, paraphrase
Descriptions
Récits et comptes rendus
Explications
Expression des sentiments
Expression dune opinion personnelle
Argumentation
Mise en voix dun texte-Textes écrits ou sonores
- Supports iconographiques
- Événements, anecdotes, expériences
vécues ou imaginaires, lectures
- Raisons dun choix, dun projet,
dune action, dune attitude
- Supports iconographiques, sonores,
vidéo, textuels
ou
événements, personnages, faits
dactualité, projets personnels, défense
dune cause
- Textes de prose, poèmes, pièces
de théâtre, chansons, saynètes, scènes,
exposés.Lélève aura pris lhabitude de :
- être audible
- recourir à un schéma intonatif pour exprimer un sentiment
- passer par les hésitations et les faux démarrages propres à loral
- mobiliser ses connaissances phonologiques, lexicales,
grammaticales et culturelles
- compenser par un terme proche ou des périphrases un déficit dexpression
- sauto-corriger et/ou intégrer une correction proposée
- reproduire et mémoriser des énoncés
- moduler la voix, le débit
- faire preuve de spontanéité dans son discours et pour cela accepter la prise de risques
« La production écrite ne saurait être négligée au palier 2. Elle doit faire lobjet dun entraînement régulier en classe, dans le cadre du projet pédagogique. Pour reformuler un message, rendre compte, raconter, décrire, expliquer, argumenter, lélève pourra sappuyer sur les stratégies développées pour la production orale, notamment la capacité à structurer le discours, mais devra aussi apprendre à utiliser les outils pour écrire, corriger et modifier sa production.
Linteraction écrite diffère de linteraction orale parce quelle donne généralement au récepteur du message (lecteur dans ce cas) davantage de temps pour élaborer sa réponse. Ceci est surtout vrai de la correspondance traditionnelle car linformatique et lusage des TIC permettent, lorsque les conditions matérielles sont réunies, de se rapprocher de linteraction orale en limitant le temps entre deux messages ; dans ce cas, les caractéristiques de la langue écrite se rapprochent de celles de la langue orale. »
4. Expression écrite : Lélève sera capable de rédiger un texte articulé et cohérent sur des sujets concrets ou abstraits, relatifs aux domaines qui lui sont familiersExemples dénoncésDéclencheurs (supports divers et situations)StratégiesReformulation, paraphrase, restitution
- passage du discours au récit (et inversement)Propos, articles de presse, biographies, messages publicitaires, informations
- Identifier et mémoriser linformation essentielle (explicite et implicite)
- Mobiliser les acquis linguistiques pour énoncer autrement le message sans en modifier le sensLettres , Correspondance suivie (interaction écrite)Projets : échanges, sorties, stages, thèmes détude.- Savoir adapter le registre de langue au destinataire et à la situation
- Tenir compte du message reçu et répondre
- Se conformer aux conventions épistolairesMessages (interaction orale et écrite)Jeux de rôles
(instructions, consignes, informations)Être capable de :
- condenser,
- hiérarchiser les éléments dinformationPrise de notesLectures ou interventions orales, visites
de musées, de sites InternetIdentifier les éléments essentiels et les retranscrire sous forme dune liste de points clésCompte renduLectures, expériences, projets, films,
visites, spectaclesSavoir sélectionner les éléments pertinents et les restituer de façon organiséeÉcriture créative
Prose :
- description
- récit
Saynètes
PoésieÉvénements, anecdotes, histoires
incomplètes, images polysémiques
Prendre en compte le contexte initial ou la consigne pour :
- mobiliser ses connaissances discursives et culturelles
- solliciter son imagination
- mobiliser et compléter les acquis linguistiques
- savoir organiser les éléments constitutifs du texte produit.
« Les activités dinteraction
Pour quil y ait interaction, il est indispensable quil y ait à la fois réception et production. En effet, linteraction implique au minimum deux acteurs. Tour à tour récepteur du message de lautre et producteur dun message oral ou écrit à destination de lautre, linterlocuteur élabore, avec lautre, un discours qui se construit peu à peu et dont le sens se négocie au fil des échanges. Il ne sagit donc pas de juxtaposer des moments de réception et dautres de production, mais de les imbriquer les uns dans les autres pour élaborer le discours commun.
En cours dapprentissage, lélève est amené à se trouver dans des situations interactives orales (interaction élève/professeur ou autre adulte ou élève/élève ou élève/ élèves) ou parfois écrites (lettres, correspondances électroniques, « chats »
). Linteraction orale suppose avant tout que lélève soit capable de développer des stratégies de compréhension orale : il écoute lautre, repère des indices, construit le sens du message à partir de ces indices et réagit. En même temps quil cherche à comprendre lautre, il prépare également sa réponse. Selon le cas, celle-ci vise un éclaircissement, une demande dinformations ou dexplications supplémentaires, lajout darguments nouveaux qui alimentent le message de lautre ou le contredisent, etc. »
5. Interaction orale : Lélève sera capable de faire face à des situations variées avec une relative aisance.Exemples dinteractionsDéclencheurs (supports : documents/situations/
personnes ressources)Stratégies- échange
dinformations
- réaction à des sentiments- Activités de classe :
. Préparation (dune sortie, dun séjour,
dun projet)
. Échanges dexpériences (stage,
séjour
)
. Jeux (de rôles, de société
)
Échanges à la faveur dactivités de
compréhension de loral, visionnement de documentaires, etc.Lélève aura pris lhabitude de :
- écouter lautre ;
- anticiper sur le message oral par lobservation et la prise en compte déléments non linguistiques ;
- identifier lintention de communication en sappuyant sur lintonation, la mélodie, le rythme selon les langues ;
- segmenter le message oral en unités de sens ;
- prendre et reprendre la parole à bon escient.
Lélève aura pris lhabitude de réagir spontanément à des sollicitations verbales et émotionnelles.Discussion
- explication
- commentaire
- comparaison
- opposition- Choix (de films, de livres, dun itinéraire
)
- Validation dhypothèses
- Débats
- Visioconférences- demander précisions et reformulations ;
- recourir à différents types de questions ;
- adapter lintonation aux différents types dénoncés ;
- solliciter lavis de linterlocuteur.Interview (interviewer et être interviewé)Interview dun visiteur (assistant, élève, professeur étranger, visiteur
)Requête- expliquer, argumenter, justifier ;
- faire preuve de conviction.
L'évaluation au service des apprentissages (extrait des programmes du palier 2)
« Toute progression efficace articule des phases dentraînement et des moments dévaluation bien identifiés. Lentraînement seffectue dans la durée, alors que
lévaluation est ponctuelle. Au cours des entraînements, le professeur aide les élèves à construire une compétence langagière. Il les dote ainsi des savoir-faire et
des savoirs nécessaires. Lévaluation sert à mesurer les effets des entraînements effectués et les acquis des élèves. »
Les finalités de lévaluation
« Lévaluation porte sur la performance de lélève dans une activité langagière donnée. Elle est à concevoir de façon différente, selon sa finalité :
- Sil sagit dapprécier les capacités des élèves dans les différentes activités langagières de manière ciblée afin de concevoir des entraînements et une progression adaptés, lévaluation est diagnostique. Elle sappuie sur les acquis du palier 1, et constitue en quelque sorte un « état des lieux ». En recensant méthodiquement, notamment en début dannée scolaire, ce que les élèves savent déjà faire, et en identifiant les obstacles qui restent à surmonter, elle permet de mieux répondre à leurs besoins dapprentissage. En effet, au début du palier 2, les élèves ont en principe atteint le niveau A2, mais ils peuvent avoir des performances inégales selon les activités langagières. Lobjectif du professeur est de les mener progressivement vers le niveau B1. Cette évaluation diagnostique est dissociée de toute notation ou jugement de valeur.
- Sil sagit de mesurer les acquis des élèves après des entraînements ciblés en classe, et de pouvoir, si besoin est, moduler la progression initialement prévue, lévaluation est formative, pratiquée en cours de séquence et non suivie dune notation. Les élèves en connaissent et comprennent les critères. À travers une tâche précisément définie, on évalue le degré de réussite atteint par lélève dans un domaine dactivité clairement isolé de lensemble des actes langagiers, pour des raisons opératoires.
- Sil sagit de faire le bilan des acquisitions des élèves compétences et savoirs au terme dune séquence denseignement, lévaluation est sommative et apprécie la performance.
Formative ou sommative, lévaluation est à concevoir en même temps que la séquence, lune découlant de lautre. Par ailleurs, en milieu scolaire, la performance ne peut être appréciée que si elle est nourrie des connaissances qui la rendent possible, quelle que soit lactivité langagière concernée. Sagissant de connaissances, le professeur veillera à faire aussi porter lévaluation sur les éléments de culture quil aura choisis pour bâtir sa séquence denseignement.
Les caractéristiques de lévaluation
Diagnostique, formative ou sommative, lévaluation est efficace et pertinente dans la mesure où elle est :
- positive : elle na pas pour but de recenser les défaillances. Au contraire, elle tient compte des réussites, même partielles, et elle les valorise. Elle sappuie sur les descripteurs des niveaux de compétences visés en B1, tout en prenant en compte les acquis des niveaux A1 et A2. Un élève qui satisfait aux critères énoncés en fonction de ces descripteurs peut obtenir le maximum de la note dans le cadre dune évaluation sommative.
- ciblée : elle concerne les activités langagières dominantes de la séquence. Au palier 2, il faut aussi habituer les élèves à croiser leurs compétences en les confrontant à des tâches complexes au moment opportun.
- cohérente : la tâche que doit exécuter lélève lors de lévaluation découle directement des objectifs visés par la séquence et des entraînements effectivement réalisés en classe. Il sagit de vérifier quils sont désormais capables de transférer leurs acquis (stratégies, compétences, connaissances) pour la mener à bien.
- critériée : intégrer lévaluation dans le cours, cest forcément faire des choix, car il est impossible de tout évaluer à la fois. Il faut donc restreindre à quelques-uns le nombre de critères qui permettront dapprécier la performance de lélève dans une activité langagière. Cest aussi élargir le champ de lappréciation au-delà des seules compétences linguistiques, vers les autres dimensions de la communication. Par exemple, une séquence à visée discursive, ayant entraîné les élèves à recourir oralement à des énoncés adaptés, à les organiser et à les enchaîner, donnera lieu à une prise de parole en continu évaluée en fonction de critères tels que laudibilité et lintelligibilité, la cohérence du propos, lutilisation dun lexique connu et de connecteurs pertinents.
Une évaluation bien comprise sintègre totalement dans le parcours dapprentissage de lélève. Il est essentiel que ce soit là un processus transparent. Le professeur veille dès le départ à faire connaître et comprendre à lélève les critères retenus et pertinents en fonction de la tâche évaluée. Il sattache à lassocier progressivement au processus dévaluation. Par la suite, il peut également lassocier au choix des critères, et laider à apprécier les performances de ses camarades. Peu à peu, lélève acquerra une certaine autonomie et deviendra capable de porter sur sa performance un regard distancié : il pourra alors sappliquer à lui-même des critères dévaluation quil aura appris à intégrer. Mais lauto-évaluation, tout en ayant son plein intérêt lorsquelle est laboutissement dun apprentissage construit, a pourtant des limites aisément perceptibles, et le rôle du professeur demeure essentiel pour mesurer le niveau de compétence de lélève dans les activités de communication langagière.
Pages 18 à 24, niveau A1 : HYPERLINK "http://cache.media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/99/7/Socle-Grilles-de-reference-palier2_166997.pdf" http://cache.media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/99/7/Socle-Grilles-de-reference-palier2_166997.pdf
Evaluer et valider le niveau A2 Pages 3 et 4 ,: HYPERLINK "http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/72/9/evaluation-grillesDNB_117729.pdf" http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/72/9/evaluation-grillesDNB_117729.pdf
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/pid23228-cid52432/outils-pour-l-evaluation-des-competences.html#lien0" http://eduscol.education.fr/pid23228-cid52432/outils-pour-l-evaluation-des-competences.html#lien0
Pages 7 à 10 : HYPERLINK "http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/74/1/socle-Grilles-de-reference-palier3_161741.pdf" http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/74/1/socle-Grilles-de-reference-palier3_161741.pdf
Grilles dévaluation et de notation baccalauréat 2013 (CO et EO)
HYPERLINK "http://cache.media.education.gouv.fr/file/43/17/1/fiches_evaluation_200171.pdf" http://cache.media.education.gouv.fr/file/43/17/1/fiches_evaluation_200171.pdf
Notions et contenus culturels pour le Collège
PALIER 1 (6ème /5ème):
Contenus culturels et domaines lexicaux : « Modernités et Traditions »
Afin dinitier lélève à la diversité des cultures des différentes aires anglophones, on commencera, au palier 1, par lui donner un bagage de références communes à ces cultures. Les repères historiques et littéraires acquis par les enfants britanniques et
américains sont souvent véhiculés par des feuilletons télévisés ou des dessins animés importés dont il sagit de décoder les principales allusions qui restent trop souvent lettre morte pour les adolescents français. Le va-et-vient entre des faits historiques et des réalités présentes, par le biais de lieux ou de personnages célèbres réels ou imaginaires, doit permettre à lélève français de revoir des représentations erronées et de comprendre lorigine de certains clichés afin de les dépasser. Lappropriation progressive des codes et des valeurs de la culture étrangère peut aussi laider à prendre du recul par rapport à la sienne et à développer un esprit de compréhension mutuelle et douverture. En effet, la mise en perspective de différents modèles de citoyenneté contribue à la formation générale de lindividu.
La liste suivante est donnée à titre indicatif ; sans prétendre à lexhaustivité, elle propose des pistes au sein du thème « modernité et tradition», qui devra permettre daborder de façon simple le monde anglophone dans sa diversité et sa pluralité par le biais de références historiques, géographiques et artistiques connues.
La vie quotidienne et le cadre de vie :
- environnement immédiat
- la famille et la maison
- lécole
- lhabitat
- lenvironnement urbain
- les codes socio-culturels
Le patrimoine culturel et historique :
- les fêtes calendaires
- religions et vie sociale dans les pays anglophones
- quelques monuments britanniques et américains célèbres
Repères et réalités géographiques :
- les îles britanniques, lIrlande, lAmérique du nord, lAustralie, le continent indien etc.
- quelques paysages remarquables : le Lake District, patrie des poètes romantiques anglais, la lande (Ecosse, Cornouailles), le désert de louest américain etc...
- la faune et la flore
Le patrimoine littéraire et artistique :
- contes, comptines, chansons
- peinture, bande dessinée, références cinématographiques
- quelques personnages célèbres : Henry VIII, Robinson Crusoe, Robin Hood, Queen Victoria, Charlie Chaplin, Scarlett OHara, Isaac Newton,
- littérature de jeunesse classique et moderne : textes originaux ou leurs adaptations
- les documents daccompagnement proposeront une liste de textes choisis susceptibles de donner à lélève le goût de la lecture suivie en anglais.
Au-delà de la simple acquisition de connaissances, larrière-plan culturel éveille chez lélève le désir de comprendre et de sexprimer en anglais. Il fournit la matière dune articulation entre les différents domaines dapprentissage de la langue.(
)
BO N°6 du 25 AOÛT 2005 : HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2005/hs6/default.htm" http://www.education.gouv.fr/bo/2005/hs6/default.htm
Collection Textes de référence Collège - Documents daccompagnement des programmes :
HYPERLINK "http://www2.cndp.fr/archivage/valid/83074/83074-12937-16355.pdf" http://www2.cndp.fr/archivage/valid/83074/83074-12937-16355.pdf
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COLLEGE : PALIER 2 (4ème / 3ème) :
Contenus culturels et domaines lexicaux : « l'ici et l'ailleurs ».
Au palier 2, le thème « l'ici et l'ailleurs » permettra d'approfondir la connaissance du monde anglophone initiée au palier 1, en reconnaissant à la fois la pluralité de ce monde et ses liens avec la ou les culture(s) d'origine des élèves. On veillera à mettre en perspective les différences, tout en faisant ressortir les nombreux points de convergence. Les cinq entrées proposées dans le préambule commun s'appliquent bien évidemment à l'anglais. Si le thème « traces / signes de l'ailleurs chez nous » n'a pas fait l'objet d'un traitement spécifique ici (programmes du palier 2), il va de soi que l'utilisation courante de mots anglais en français, la diffusion fréquente de films, publicités, musiques
issus de pays de langue anglaise et la présence en France de nombreux anglophones offrent au professeur de langue anglaise autant de « signes » à analyser. Il est cependant fait allusion à ce thème dans la rubrique « langages ».
Si l'acquisition de connaissances culturelles et interculturelles est indispensable pour permettre à l'élève d'aller au-delà du simple repérage et de mettre en relation différents phénomènes et événements du monde contemporain, elle ne saurait constituer un objectif en soi. Les contextes culturels fournissent la matière d'une articulation entre les différents domaines d'apprentissage de la langue. Le professeur devra donc effectuer des choix cohérents pour bâtir des projets intégrant l'objectif culturel, sans chercher à aborder tous les thèmes donnés ici à titre d'exemples, en veillant toutefois à les diversifier du début à la fin du palier. En effet, le monde anglophone est vaste et il convient de rendre compte de sa diversité, en évitant les empilements.
La liste suivante est donnée à titre indicatif ; sans prétendre à l'exhaustivité, elle propose des pistes au sein du thème « l'ici et l'ailleurs », dont certaines seulement sont évoquées dans les tableaux.
Voyages
- découvertes et expéditions (découverte de l'Australie, de la Virginie, du Canada,
Lewis and Clark
)
- conquêtes (Guillaume le Conquérant, louest américain
)
- voyages scolaires
- voyages touristiques
- exil, migrations (Potato Famine, Ellis Island, Mayflower, le bagne australien
)
- imaginaire, rêve, fantastique
- quête initiatique (Gap years, Oliver Twist
)
École et société
- vie de la classe, de l'établissement scolaire (type décoles, noms des classes, personnel
)
- activités scolaires (disciplines, assembly, clubs
)
- comparaison des systèmes scolaires (organisation de la journée, responsabilisation des élèves, contrôles et examens, codes vestimentaires
)
- vacances scolaires (noms et périodes
)
- activités extra-scolaires (sports, orchestres, musique, Duke of Edinburghs awards
)
- échanges scolaires : préparation de voyages, lettres, courrier électronique, création de sites Internet
- découverte du monde du travail : stages et « petits boulots »
- société et exclusion
- implication dans les actions humanitaires (Oxfam, Comic relief, sponsored walks, Unicef
)
- sécurité routière
Sciences / science-fiction
- protection de l'environnement (réchauffement de la planète, pollution, espèces menacées, catastrophes naturelles
)
- développement durable (commerce équitable
)
- inventeurs et découvertes (Jenner, Fleming, Edison, Newton, Bell
)
- médecine (métiers, domaines, handicap, maladie, épidémie, recherche, comportements, quelques problèmes d'éthique, avenir
)
- science-fiction (voyage intersidéral
)
Langages
- codes socioculturels (titres, vêtements
)
- dimension géographique et historique (accents, variantes linguistiques, étymologie
)
- langages artistiques
- peinture (Constable, Turner, Andy Warhol, Norman Rockwell, David Hockney
)
- musique et chansons (Handel, Benjamin Britten, Ralph Vaughan Williams
, The Beatles, Elvis Presley, Bob Marley, Louis Armstrong
)
- cinéma, théâtre (William Shakespeare
)
- poésie (R.L. Stevenson, T.S. Eliot, Shel Silverstein, Michael Rosen
), le slam.
- littérature (voir bibliograhie ci-dessous)
- media (presse écrite, radio, télévision, sites Internet
)
- modes de communication (lettre, courrier électronique, téléphone, blog
)
- langage de la publicité
- termes scientifiques et techniques
- mots anglais en français / mots français en anglais : origine, sens, prononciation.
Découverte de lautre
- repères historiques (ère victorienne, empire britannique, Commonwealth, colonies et indépendance, création des États-Unis, commerce triangulaire et esclavage, ségrégation, apartheid
)
- patrimoine historique (Bonfire Night, Independence Day, Columbus Day, St Patricks Day,
)
- repères géographiques
- quelques paysages et villes remarquables (Londres, Dublin, San Francisco, les Iles écossaises, paysages australiens, désert du Nevada, montagnes américaines, parcs nationaux
) et faune et flore associées.
Voir le DVD Ressource « Langues Vivantes Étrangères Collège palier 2 » HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid48779/langues-vivantes-etrangeres-college.html" http://eduscol.education.fr/cid48779/langues-vivantes-etrangeres-college.html disponible sur le site de la cyberlibrairie du Scérén.
Exemples duvres (intégrales ou adaptées)
- poésie : Annabelle Lee (Edgar Allan Poe), Windy Nights (Robert Louis Stevenson),
Macavity the Mystery Cat (T.S. Eliot), The Land of Happy (Shel Silverstein), Chocolate Cake (Michael Rosen).
- prose : Gullivers Travels (Jonathan Swift), Jane Eyre (Charlotte Brontë), Oliver Twist, A Christmas Carol, David Copperfield (Charles Dickens), Treasure Island, Dr Jekyll and Mr Hyde (R.L. Stevenson), The Canterville Ghost (Oscar Wilde),
Tom Sawyer, The Prince and the Pauper (Mark Twain), The Hound of the Baskervilles (Sir Arthur Conan Doyle), The Old Man and the Sea (Ernest Hemingway), The Chronicles of Narnia (C.S. Lewis), Of Mice and Men (John Steinbeck), And Then There Were None (Agatha Christie), The Witches, Matilda (Roald Dahl), The Martian Chronicles (Ray Bradbury), Thirteen Unpredictable
Tales (Paul Jennings), Northern Lights (Philip Pullman), Goodnight Mister Tom (Michelle Magorian), The Curious Incident of the Dog in the Night-time (Mark Haddon), Artemis Fowl
(Eoin Colfer), Harry Potter
(J.K. Rowling) The Hitchhikers
Guide to the Galaxy (Douglas Adams).
- Bande dessinée : Asterix in Britain (Albert Uderzo et René Goscinny, traduit par Anthea Bell), Mr William Shakespeares Plays, Charles Dickens and Friends (Marcia Williams), Peanuts (Charles Schultz), Garfield (Jim Davis), Calvin and Hobbes (Bill Watterson).
(BO N°7 du 26 AVRIL 2007)
HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2007/hs7/default.htm" http://www.education.gouv.fr/bo/2007/hs7/default.htm
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Les sections européennes et de langues orientales en collège (SELO)
Le texte fondateur (Circulaire n° 92-234 du 19 août 1992 rectifiée, BOEN n° 33 du 3 septembre 1992.) des sections européennes et de langues orientales (SELO) prévoit « un enseignement linguistique très renforcé les deux premières années ». La question se pose donc de savoir comment ces heures de langue supplémentaires. peuvent permettre aux collégiens de se construire les moyens daccéder ultérieurement
à lenseignement dune discipline non linguistique (DNL) dès la troisième
année de section européenne au lycée.
Outre la quantité de langue, cest aussi la diversité des textes et supports proposés qui contribue à construire des compétences plus grandes chez ces élèves. Lhoraire renforcé est loccasion daccroître lutilisation de documents authentiques, écrits, sonores ou vidéos, de longueur variable et présentant un large éventail de variantes de langue et daccents différents. Lélève peut être exposé à des documents plus longs aussi bien écrits quoraux (accessibles sur les radios étrangères, les ressources télévisuelles des télévisions internationales ou nationales en langue étrangère) ; un entraînement à la lecture cursive est possible, à partir duvres choisies dans la littérature de jeunesse destinée aux adolescents dont la langue cible est la langue maternelle, ou de versions adaptées d uvres littéraires. La SELO rend ainsi possible une sensibilisation aux littératures étrangères ; celle-ci peut aussi être pensée en partenariat avec le professeur de français et déboucher sur des activités décriture plus élaborées (« écrire à la manière de », par exemple).Laccès à la compréhension de textes et documents oraux plus riches en implicite ne peut se faire que si lon est capable de produire du discours plus construit pour exprimer ses réactions et ses sentiments face à des documents ou débattre à partir des idées contenues dans les uvres . Parallèlement, des activités ou des ateliers décriture créative peuvent aussi être imaginés ; les textes produits peuvent dailleurs être proposés aux partenaires étrangers et ainsi confrontés à un lectorat
authentique. La tâche est alors rendue plus signifiante.
Par ailleurs, dans la mesure où ces élèves seront amenés, dès la troisième année, à suivre lenseignement dune DNL dans la langue étrangère, des liens avec les autres disciplines, quelles quelles soient, seront établis aussi souvent que possible. Tout autant que le lexique, ce sont les stratégies discursives que lon sefforcera de développer afin de rendre lélève de SELO plus rapidement autonome dans les cinq activités langagières.
Lobjectif dune SELO est aussi doffrir une plus grande ouverture sur linternationalet sur les autres cultures grâce à des partenariats avec des pays étrangers qui doivent être partie intégrante de la structure pédagogique dune SELO ; ceux-ci peuvent bien entendu prendre la forme concrète de déplacements géographiques dans le pays de lautre, daccueil de lautre chez soi, mais également des formes plus virtuelles par lintermédiaire dInternet (eTwinning), de webcams , ou de tableaux blancs interactifs Autant dexpériences qui ont pour conséquence immédiate daugmenter sensiblement le temps dexposition à la langue et à la culture de lautre, mais qui sont aussi des occasions dutiliser la langue pour produire des documents (journaux électroniques, courriels, chats et « clavardage »), des échanges sonores (enregistrement) et vidéos, et réaliser des projets communs de plus ou moins grande ampleur et aux objectifs variés.
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Notions et contenus culturels pour le Lycée
Classe de seconde:
Les contextes dusage de la langue étudiée sont prioritairement dictés par lentrée culturelle « lart de vivre ensemble » (famille, communautés, villes, territoires). Cette entrée sorganise autour de trois notions liées au présent, au passé et à lavenir :
- mémoire : héritages et ruptures
- sentiment dappartenance : singularités et solidarités
- visions davenir : créations et adaptations.
Il revient à chaque langue de décliner ces notions en problématiques inhérentes aux spécificités des aires culturelles et linguistiques étudiées.(
)
Lenrichissement culturel :
La réflexion sur la société ou les sociétés dont on étudie la langue constitue un objectif puissamment mobilisateur et éducatif. Lart et la littérature offrent un accès privilégié à la compréhension de ces sociétés.
Les supports sont des documents authentiques de toute nature (textuels, iconographiques, audio, vidéo, etc.) qui peuvent sinscrire dans des champs disciplinaires variés (littérature, arts, histoire, géographie, politique, sociologie, économie, sciences, etc.).
On sappuiera sur le développement du cinéma au lycée pour mettre lélève en contact avec des uvres en version originale.
Ces supports sont intégrés dans une démarche de projet pouvant prendre la forme dun scénario pédagogique qui fédère les entraînements, les contextualise, et aboutit à une production écrite ou orale (comptes rendus, exposés, débats, simulations et jeux de rôle
).
Lapproche des réalités culturelles procède dun enseignement actif lié au plaisir de la découverte, qui doit susciter linterrogation.
Cette démarche fait nécessairement appel à des activités principalement discursives telles que raconter, reformuler, résumer, décrire, expliquer, analyser, commenter, argumenter et débattre.
La langue est imprégnée de culture et les savoirs linguistiques ne sacquièrent pas hors contexte. Ils prennent leur sens dans un va-et-vient entre nécessité de communiquer et désir de comprendre lautre dans toutes ses dimensions personnelles, sociales et culturelles. Ces savoir-faire de la rencontre, qui contribuent à la construction dune compétence interculturelle, sappuient nécessairement sur un ensemble de connaissances et de repères (littéraires, artistiques, historiques, géographiques, scientifiques
) représentatifs de la variété humaine et linguistique du ou des pays dont on apprend la langue. La spécificité culturelle réside d'abord dans la langue elle-même, d'où l'importance à accorder à la prise en compte de la charge culturelle du lexique.
Lart de vivre ensemble
La classe de seconde se consacre à lart de vivre ensemble, dans le présent, le passé, et lavenir, fondé sur différentes formes de sociabilité ou de solidarité, qu'il s'agisse de l'évolution des sociétés traditionnelles ou de la redéfinition des rapports sociaux, partagés entre valeurs collectives et individualisme. L'étude de la société au quotidien, où les hommes et les femmes échangent, travaillent, créent, se distraient
, permet à l'élève à la fois de prendre conscience que les différences sont le signe d'une altérité mais aussi quelles ne peuvent masquer une similitude quant aux aspirations, aux inquiétudes, aux rêves de tout être humain. Chaque société est un organisme vivant, héritier dun passé qui contribue à forger son présent et dont les références permettent de mieux comprendre les réalités actuelles, mais aussi se projette dans un avenir qui mobilise limagination, le besoin de créer et le désir d'aller de l'avant.
La connaissance et lanalyse des sociétés dans leur diversité et leur complexité, leurs systèmes de normes et de valeurs, favorisent la prise de distance, et permettent en retour de renouveler le regard et dapprofondir la réflexion sur sa propre culture. Il sagit de dépasser les préjugés, de surmonter les difficultés liées à la rencontre et de faire face aux malentendus(
)
BO Spécial n° 4 du 29 avril 2010 : HYPERLINK "http://cache.media.education.gouv.fr/file/special_4/72/7/langues_vivantes_143727.pdf" http://cache.media.education.gouv.fr/file/special_4/72/7/langues_vivantes_143727.pdf
Documents daccompagnement :
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid56577/exemples-de-demarches-detaillees.html" http://eduscol.education.fr/cid56577/exemples-de-demarches-detaillees.html
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid56575/banque-d-idees-de-themes-d-etude.html" http://eduscol.education.fr/cid56575/banque-d-idees-de-themes-d-etude.html
Mémoire : héritages et ruptures :
HYPERLINK "http://media.eduscol.education.fr/file/LV/09/8/LyceeGT_Ressources_LV_2_Demarche-detaillee_memoire-des-conflits_206098.pdf" http://media.eduscol.education.fr/file/LV/09/8/LyceeGT_Ressources_LV_2_Demarche-detaillee_memoire-des-conflits_206098.pdf
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid56577/exemples-de-demarches-detaillees.html" http://eduscol.education.fr/cid56577/exemples-de-demarches-detaillees.html
Sentiment dappartenance : singularités et solidarités : pages 1 et 2
HYPERLINK "http://cache.media.eduscol.education.fr/file/LV/73/3/LyceeGT_Ressources_LV_2_fichesthematiques_anglais_182733.pdf" http://cache.media.eduscol.education.fr/file/LV/73/3/LyceeGT_Ressources_LV_2_fichesthematiques_anglais_182733.pdf
Visions davenir : créations et adaptations : page 3
HYPERLINK "http://cache.media.eduscol.education.fr/file/LV/73/3/LyceeGT_Ressources_LV_2_fichesthematiques_anglais_182733.pdf" http://cache.media.eduscol.education.fr/file/LV/73/3/LyceeGT_Ressources_LV_2_fichesthematiques_anglais_182733.pdf
Cycle terminal : HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/cid53320/mene1019796a.html" http://www.education.gouv.fr/cid53320/mene1019796a.html
Les contextes d'usage de la langue étudiée sont prioritairement dictés par l'entrée culturelle :
Gestes fondateurs et mondes en mouvement. Cette entrée est structurée autour de quatre notions :
mythes et héros
espaces et échanges
lieux et formes du pouvoir
l'idée de progrès
Gestes fondateurs et mondes en mouvement
Cette entrée permet de décoder la complexité des référents culturels qui sous-tendent les langues vivantes tant en parcourant leur histoire qu'en posant les enjeux du monde contemporain.
Chaque notion du programme est abordée à travers le prisme d'un ou de plusieurs domaines proposés ci-après.
- Arts (architecture, cinéma, musique, peinture, photographie)
- Croyances et représentations
- Histoire et géopolitique
- Langue et langages
- Littérature
- Sciences et techniques
- Sociologie et économie
Ce croisement permet de problématiser le sujet abordé. Il est au cur du projet de séquence et facilite l'appropriation des compétences linguistiques et pragmatiques en contexte.
On veillera à ancrer la problématique du projet de cours dans l'une des quatre notions :
Mythes et héros
Le mythe évoque la condition humaine dans son ensemble, son histoire transmise d'abord oralement et souvent incarnée par un héros, un lieu ou une communauté. Interroger les mythes, c'est s'intéresser aux héros et aux récits qui fondent une identité collective. Le caractère universel du mythe permet de mettre en évidence la façon particulière dont chaque aire culturelle interprète l'expérience humaine et construit des uvres pour l'exprimer. Chaque époque emprunte et réactualise certains mythes ou en crée de nouveaux.
Le héros peut être un personnage fictif ou réel qui a marqué la tradition, l'histoire, la vie quotidienne. La culture populaire et la contre-culture ne cessent de produire leurs propres héros (folklore, bandes dessinées, etc.).
Espaces et échanges
Une société peut être abordée du double point de vue de sa cohésion et de son ouverture, ce qui amène à s'interroger sur son inscription dans le monde. La géographie des circuits commerciaux et des réseaux d'influence, mais aussi les découvertes et la conquête de terres nouvelles constituent des aires culturelles qui dépassent souvent les frontières des États.
La frontière comme limite entre deux espaces sera vue tantôt comme protection contre l'autre ou au contraire ouverture et appel vers un espace plus grand. L'espace peut évoluer et prendre des contours variés : réappropriation des espaces symboliques, perte des repères dans les villes mondes, invention de nouveaux modèles d'échanges, constitution de grands ensembles régionaux, espaces réels, espaces virtuels.
On constate aujourd'hui qu'en dépit d'une grande inégalité au niveau des développements, le monde n'a jamais été aussi intégré, tant les liens de toute nature entre peuples et pays sont devenus étroits. Les échanges de toutes sortes, les « emprunts » de langue à langue, de culture à culture en littérature, dans les arts, les sciences, les techniques, la philosophie, la religion, les institutions politiques et sociales et plus généralement dans les usages quotidiens, ont pris une nouvelle ampleur dans l'unification des espaces et des peuples, des langues et visions du monde. Chaque société est ainsi travaillée par des conflits entre particulier et universel, que recoupent souvent des oppositions entre tradition et modernité.
Lieux et formes du pouvoir
Le pouvoir est à la fois source de l'intégration politique, sociale et personnelle et révélateur des tensions et des conflits au sein du groupe. Le pouvoir s'exerce à travers un ensemble de relations complexes subies ou acceptées, souvent intériorisées. Le pouvoir implique aussi des contre-pouvoirs : comment limite-t-on le pouvoir, comment lui résiste-t-on ?
Cette notion peut être abordée à titre d'exemple sous les angles suivants :
- lieux institutionnels emblématiques du pouvoir (Cour, château, parlement, prison, tribunal, capitales, etc.) ;
- pouvoir des médias (la presse, « quatrième pouvoir », l'opinion publique, etc.) ;
- goût du pouvoir et résistance au pouvoir (les personnalités qui font l'histoire, les grandes figures, la désobéissance civile, la guerre et le pacifisme) ;
- pouvoir et conquêtes (luttes pour l'égalité et la liberté, conquêtes et reculs ; la question de la parité ; le droit de vote) ;
- arts et pouvoir (sa représentation, sa mise en scène ; la soumission : louanges, art officiel ; la dénonciation : satire, fable, caricature) ;
- langue et pouvoir.
L'idée de progrès
Considéré comme outil principal d'orientation dans la complexité du monde, le concept de progrès a accompagné les grands moments de l'histoire. Il traverse et bouscule les héritages et les traditions, entraînant une grande variété de processus d'évolution ainsi que des résistances face au changement.
Relayé par un développement des technologies de pointe, une accélération des avancées scientifiques et techniques, le culte de la nouveauté et du progrès fait l'objet, ces dernières décennies, d'une prise de conscience accrue des conséquences possibles qui en résultent.
À partir de documents authentiques de toute nature, contemporains ou antérieurs, il convient de donner aux élèves des éléments de contextualisation qui leur permettent d'établir des relations pour mieux appréhender les enjeux relatifs à l'idée de progrès.
Cette notion permet notamment d'aborder :
- les effets du progrès sur le fonctionnement des sociétés (nouvelles libertés, nouvelles contraintes et nouvelles aliénations) ;
- l'impact sur les codes de la communication (évolution des langues et langages) ;
- l'éthique du progrès et la responsabilité ;
- la vision diachronique des arts et des techniques ;
- la notion de modernité et d'avant-garde dans les arts ;
- l'illusion du progrès, les utopies. (
)
BO spécial n°9 du 30 septembre 2010 : HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/cid53320/mene1019796a.html" http://www.education.gouv.fr/cid53320/mene1019796a.html
Problématiser : HYPERLINK "http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/interlangues/IMG/pdf/Nvx_progr_ly_30_mars_2012.pdf" http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/interlangues/IMG/pdf/Nvx_progr_ly_30_mars_2012.pdf
Sur Eduscol : ressources pour le cycle terminal.
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid45757/presentation.html" http://eduscol.education.fr/cid45757/presentation.html
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid46518/langues-vivantes-nouveau-lycee.html" http://eduscol.education.fr/cid46518/langues-vivantes-nouveau-lycee.html
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid56575/banque-idees-themes-etude.html" http://eduscol.education.fr/cid56575/banque-idees-themes-etude.html
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid65776/ressources-pour-cycle-terminal.html" http://eduscol.education.fr/cid65776/ressources-pour-cycle-terminal.html
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid66188/exemples-de-sujets-de-lv1-et-lv2.html" http://eduscol.education.fr/cid66188/exemples-de-sujets-de-lv1-et-lv2.html
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a) On trouvera dans les documents ressources sur Eduscol des sitographies .
b) Autres sites dintérêt (à compléter) :
HYPERLINK "http://www.youtube.com/?gl=GB&hl=en-GB" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.youtube.com HYPERLINK "http://www.dailymotion.com/ca-en" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.dailymotion.com/ca-en HYPERLINK "http://www.emilangues.education.fr/ressources-pedagogiques" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.emilangues.education.fr/ressources-pedagogiques HYPERLINK "http://www.npr.org/" http://www.npr.org/
HYPERLINK "http://www.audiolangues.fr/index.php/anglais.html" \t "_blank" http://www.audiolangues.fr/index.php/anglais.html
HYPERLINK "http://www.audio-lingua.eu/" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.audio-lingua.eu HYPERLINK "http://www.bbc.co.uk/podcasts/genre/news" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.bbc.co.uk/podcasts/genre/news HYPERLINK "http://www.anglais.ac-versailles.fr/spip.php?article127" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.anglais.ac-versailles.fr/spip.php HYPERLINK "http://cms.ac-martinique.fr/discipline/anglais/articles.php?lng=fr&pg=7" \t "_blank" http://cms.ac-martinique.fr/discipline/anglais/articles.php?lng=fr&pg=7
HYPERLINK "http://www.britishcouncil.org/professionals-podcast-english-listening-downloads-archive.htm" \t "_blank" http://www.britishcouncil.org/professionals-podcast-english-listening-downloads-archive.htm
HYPERLINK "http://learningenglish.voanews.com/podcast/0.html" \t "_blank" http://learningenglish.voanews.com/podcast/0.html
HYPERLINK "http://dsc.discovery.com/convergence/podcasts/podcasts.html" \t "_blank" http://dsc.discovery.com/convergence/podcasts/podcasts.html
HYPERLINK "http://www.c-span.org/Podcasts/" \t "_blank" http://www.c-span.org/Podcasts/
HYPERLINK "http://edition.cnn.com/studentnews/index.html" \t "_blank" http://edition.cnn.com/studentnews/index.html
HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid66188/exemples-de-sujets-de-lv1-et-lv2.html" \t "_blank" http://eduscol.education.fr/cid66188/exemples-de-sujets-de-lv1-et-lv2.html
HYPERLINK "http://anglais.spip.ac-rouen.fr/IMG/article_PDF/article_a222.pdf" \t "_blank" http://anglais.spip.ac-rouen.fr/IMG/article_PDF/article_a222.pdf (pearltrees)
HYPERLINK "http://anglais.ac-orleans-tours.fr/actualites/detail/article/ressources-audio-et-video/" \t "_blank" http://anglais.ac-orleans-tours.fr/actualites/detail/article/ressources-audio-et-video/
HYPERLINK "http://australianpodcasts.com.au/" \t "_blank" http://australianpodcasts.com.au/
HYPERLINK "http://www.bbc.co.uk/news/video_and_audio/" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.bbc.co.uk/news/video_and_audio/ HYPERLINK "http://news.sky.com/" http://news.sky.com/
HYPERLINK "http://www.skynews.com.au/home/" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.skynews.com.au/home/ HYPERLINK "http://www.televisionjamaica.com/Videos.aspx" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.televisionjamaica.com/Videos.aspx HYPERLINK "http://www.nbcnewyork.com/news/local/Car-Into-House-Staten-Island-Injuries-Reported-Sleeping-Custody-171766891.html" \o "Accéder à une ressource externe." \t "_blank" www.nbcnewyork.com/
HYPERLINK "http://www.usatoday.com/" http://www.usatoday.com/
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Pourquoi il convient déviter le questionnement magistral pendant lentraînement :
La contribution du groupe des langues vivantes à lenquête de linspection générale disponible sur : HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/syst/igen/placeoral.pdf" ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/syst/igen/placeoral.pdf explique, entre autres, les raisons pour lesquelles le questionnement magistral systématique est à éviter pendant lentraînement. « Ce quasi-monopole de la question détenu par le maître a des conséquences non seulement sur la communication et le sens des flux de parole mais encore sur lapprentissage de la langue (
).Le questionnement magistral, surtout sil est dominant et systématique, conforte ces habitudes et suscite souvent des réactions a minima dans lesquelles les réponses prennent rarement la forme dénoncés complexes ou de quelque étendue
. ».
Le questionnement magistral systématique est incompatible avec la perspective actionnelle du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) concernant lentraînement.
Réflexions sur les notions de tâche et de socio-constructivisme , mobiliser les élèves:
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« La tâche doit déclencher des opérations mentales génératrices dapprentissages (
)
Pour résumer, on pourrait caractériser une tâche de la façon suivante :
Une tâche est une activité contextualisée, un acte social en soi : elle présente une situation de la vie réelle, connue, voire familière : décider dun rendez-vous, chanter une chanson, écrire au courrier des lecteurs, écouter un conte, réaliser une devinette,
Inversement, faire un exercice, remplir une fiche de compréhension, employer le subjonctif imparfait ne sont pas des actes sociaux. La tâche nexclut pas pour autant lexercice qui, lui, est décontextualisé mais peut être articulé à une tâche.
Une tâche est une activité qui présente un problème à résoudre, un manque qui crée le besoin et oblige à agir. Cette action débouche sur des questions qui vont entretenir lintérêt, la curiosité. Lobstacle à franchir, accessible à tous, impose toutefois linvention dun nouveau mode de pensée, lacquisition dun
nouveau savoir.
Une tâche est une activité interactive qui met en relation des interlocuteurs ayant des choses à se dire et des actions à produire ensemble : elles impliquent à la fois la coopération et la confrontation, susceptible de relancer le questionnement quand on le croit épuisé, par les contradictions quelle risque de faire surgir.
Une tâche est une activité qui présente un enjeu : lobstacle à franchir, remettant en cause ce que lon sait déjà, oblige au dépassement, confère du sens et un enjeu à lactivité et suscite lengagement.
Une tâche est une activité finalisée : elle présente un but à atteindre, une réalisation concrète de type social, impliquant un destinataire, comme réaliser une exposition au CDI, participer à un débat, présenter un spectacle aux autres,
Cest ce but concret la réalisation finale identifiable et observable qui peut
permettre à lenseignant datteindre les objectifs linguistiques, culturels et pragmatiques, quil sest proposés.
- une tâche est une activité complexe qui oblige à mobiliser des savoirs différents, à sorganiser. Parce quelle est ouverte, elle permet différents cheminements, plusieurs réponses ou productions possibles : son résultat nest pas entièrement prévisible. Elle se situe par là même très loin de lexercice ou du problème classique avec des questions auxquelles il faut répondre car les questions ne sont pas fournies et cest le problème, justement, qui les fait surgir.(
)
Autre point important : vouloir développer lautonomie langagière chez nos élèves, c'est accepter que le rôle de lenseignant se transforme, puisquil nest plus la ressource principale dans un contexte dexposition à la langue. En revanche, il va penser la situation de façon à ce que ses élèves soient mis en rapport avec des documents dans lesquels ils vont trouver les informations et la langue dont ils ont besoin. Et principalement des documents sonores et visuels tels quenregistrements audio ou vidéo, mais aussi les autres élèves ou des interlocuteurs natifs.(
)
Dans une perspective socioconstructiviste, le groupe est une ressource dimportance. Conçu comme un « étayage entre pairs », il peut permettre la confrontation des représentations(
) lélève peut ne pas oser faire part de ses conceptions, ses croyances, ses opinions, à un enseignant détenteur, à ses yeux, dun savoir abouti. Il peut davantage prendre ce risque face à ses pairs. Pire, lopposition quil peut manifester face à ladulte lamène à se cramponner à ses
représentations et lempêche de les remettre en question. Le débat dans le groupe permet le dépassement de ce type dattitude : lémergence de représentations et dhypothèses diverses, entre pairs, peut piquer la curiosité et donner envie den savoir plus.(
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La co-action doit être aussi langagière. Les élèves ont quelque chose à faire. Il faut bien entendu que ce faire les oblige à des échanges entre eux. Ces échanges ont lieu parce quil y a quelque chose à partager ou un manque à combler : les élèves ne disposent pas des mêmes informations, soit parce que linput étant
riche et complexe ils nen retiennent pas les mêmes éléments, soit parce que chacun dispose de documents différents et donc dun input varié et distinct de celui du (des) camarade(s). Il faut donc que la tâche à réaliser soit une tâche communicative qui oblige à une mise en mots, à une production dans la langue cible, et non pas à une activité de type QCM, texte lacunaire ou autres, où léchange pourrait ne concerner que les fiches dexercices, sans quun seul mot ne soit échangé.(
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