Chapitre 1 : Les grandes questions que se posent les ... - Apses
17. Combinaison productive 3. 1 x 5. 5 x 1. 10. Combinaison productive 4 ...... au
meilleur prix, donc en utilisant les combinaisons techniques les plus efficaces.
part of the document
Chapitre 6 : Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
Le système économique imaginé par les néoclassiques est fondé sur les libres décisions individuelles des producteurs et des consommateurs et une forte concurrence. Selon eux, un tel système fonctionnerait correctement et améliorerait le bien-être collectif. Le marché est donc conçu comme un mode efficace de coordination des décisions économiques et l'État ne doit que faiblement intervenir dans l'économie. Même en cas de crise, l'économie serait, selon eux, capable de s'en sortir seule.
ce chapitre est composé de 2 sections :
1ère section : Le calcul rationnel des consommateurs et des producteurs
2ème section : Présentation des mécanismes concurrentiels
1ère section : Le calcul rationnel des consommateurs et des producteurs
Notions du programme
Problématiques
I - Le calcul rationnel du consommateur Utilité, contrainte budgétaire, prix relatif.
Comment le consommateur fait des choix dans un univers de raretéLe calcul rationnel du producteur facteurs de production, coûts (total, moyen et marginal), recettes (totale, moyenne, marginale), productivité, loi des rendements décroissants
Comment le production choisit la combinaison productive optimale ?
Comment le producteur détermine la quantité optimale à produire ?
L'analyse néo-classique distingue deux grandes catégories d'agents :
Les ménages qui consomment des biens et des services (les demandeurs) et les entreprises qui produisent (les offreurs).
Lindividu est rationnel par construction, il est un homo oeconomicus c'est à dire un agent qui n'a de cesse de maximiser son utilité (pour le consommateur) ou son profit (pour le producteur)
I - Le calcul rationnel du consommateur (= individus, ménages )
La rareté impose des choix
Sensibilisation sur la notion de rareté :
Page découverte : « Faut pas rêver !» p. 14
Traitez les 4 questions du manuel
1. Tout dépend de mes préférences : si, pour un prix identique, je retire plus de satisfaction de lachat dun quotidien que dun éclair au chocolat, je choisis le quotidien. Critère du choix : à coût égal, je choisis le bien dont lutilité est la plus grande.
2. Exemple de choix : hier soir, faire mes devoirs ou jouer en ligne à World of Warcraft. Critère de choix : les coûts et avantages respectifs de ces deux possibilités.
3. « La félicité, disait Bossuet, demande deux choses : pouvoir ce quon veut et vouloir ce quil faut » (Sermon sur lambition, 1662). Le problème de lacheteur est quil est enclin à vouloir toujours plus quil ne peut. Au fur et à mesure que les gens entrent en possession des biens quils désiraient, leurs désirs se déplacent vers de nouveaux biens, quils nassociaient pas jusque-là à lidée quils se faisaient dune bonne vie. Cest ainsi que nos désirs nous portent sans cesse vers des objets hors de notre portée.
4. Nous ne pouvons pas satisfaire tous nos désirs parce que nos désirs sont illimités et nos ressources limitées.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT Les ressources ou les biens et services à disposition des hommes sont limités. Les économistes disent que ce sont des biens rares. La ressource la plus rare est le temps. Cest la seule chose qui ne se rattrape
La rareté est le principe selon lequel les ressources sont en quantité limitée et imposent de faire des choix économiques. Lionel Robbins définit dailleurs léconomie comme « la science de lallocation des ressources rares entre des usages alternatifs ».
Cette rareté des biens nécessite de faire des choix
Choisir cest renoncer : Choisir une chose implique de renoncer à une autre parce que nos ressources sont limitées.
Je ne peux pas tout avoir (même si je suis extrêmement riche, une journée ne compte que 24 heures), il faut que je fasse des choix en hiérarchisant mes besoins.
Document 5 page 17
Traitez les 3 questions du manuel.
1. Coût dopportunité dune bonne note : les loisirs auxquels on a dû renoncer pour réviser.
2. Choix : étudier ses cours pour avoir une bonne note ou samuser (jeux vidéo).
3. Le coût dopportunité est le coût de renoncement, ce à quoi il faut renoncer pour obtenir le bien désiré ou exercer lactivité souhaitée. Exemple : sinscrire à un cours de dessin et renoncer à un cours de musique.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT Tout choix implique un renoncement. Le coût de ce renoncement c'est ce qu'on appelle le coût d'opportunité : la perte des biens auxquels on renonce lorsqu'on procède à un choix, autrement dit lorsqu'on affecte les ressources disponibles à un usage donné au détriment d'autres choix.
Rq :
le coût dopportunité nest pas nécessairement mesurable en termes monétaires : réviser le cours de ses ou jouer à world of warcraft. Pour prendre une décision, il faut évaluer son coût dopportunité : comparer ce que mapporte et ce que me coûte une décision.
Comment faire des choix?
Réponses attendues : de ce que jaime, du prix, de mon revenu.
a) En 1er lieu de mes goûts
Activité 1 : Découvrir la notion dutilité
1- Ces produits vous procurent-ils la même satisfaction ?
2- Classez ces produits (du préféré au moins apprécié) :
_______________ >_______________ >_______________ >_______________
3- A laide des résultats de vos camarades, complétez le tableau suivant :
A retenir :
Les choix dépendent de l'utilité des biens *: mesure de la satisfaction dun individu compte tenu de ses goûts.
Les goûts sont subjectifs.
Activité 2 : Découvrir la notion dutilité et dutilité marginale
La consommation d'un bien dépend en premier lieu de l'utilité qu'apportent ce bien et les suivants.
1- Cest lété. Il fait très chaud. Vous adorez les glaces au chocolat et à la vanille. Sur une échelle de plaisir allant de 1 à 10 (1 correspondant à peu de plaisir et 10 à beaucoup de plaisir), quelle note attribuez-vous à :
- la consommation de la 1ère glace : ____ / 10
- la consommation de la 2ème glace : ____ / 10
- la consommation de la 3ème glace : ____ / 10
- la consommation de la 4ème glace : ____ / 10
- la consommation de la 5ème glace : ____ / 10
Les économistes appellent « utilité » la capacité dun bien à nous procurer de la satisfaction. Lutilité marginale correspond quant à elle à la satisfaction procurée par la dernière unité consommée
2- Comment évolue votre « plaisir » (on dit aussi utilité = satisfaction) lié à la consommation de glaces ?
(Formulez une hypothèse concernant lévolution du « plaisir » en fonction de la quantité consommée dun même bien.)
Lhypothèse de satiété
Comme on la vu précédemment, consommer + fait aug lutilité ( la satisfaction) ; mais petit à petit cette variation de
satisfaction est de + en + faible. Sauf cas particuliers : addictions diamant
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT L'originalité de la théorie microéconomique néoclassique, parfois dénommée « marginalisme » est de ne pas raisonner sur des quantités globales, mais sur des quantités additionnelles (appelées marginales). À un moment donné, le consommateur se demande s'il consomme une unité supplémentaire et le producteur se demande s'il embauche un salarié supplémentaire ou s'il produit une unité en plus. On le comprend, l'analyse microéconomique privilégie la courte période puisque ce qui est analysé est la microdécision d'un instant donné qui succède à un grand nombre d'autres microdécisions.
Activité 3 : Comment calculer lutilité marginale ?
Un individu a un besoin : boire de l'eau.
Complétez le tableau.
Document A : LE PARADOXE DE LEAU ET DU DIAMANT CHEZ SMITH
Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776). « Il n'y a rien de plus utile que l'eau, mais elle ne peut presque rien acheter ; à peine y a-t-il moyen de rien avoir en échange. Un diamant, au contraire, n'a presque aucune valeur quant à l'usage, mais on trouvera fréquemment à l'échanger contre une très grande quantité d'autres marchandises.»
Leau a une très forte valeur dusage (elle est très utile), pourtant elle ne vaut rien; le diamant, pourtant inutile, a une très forte valeur déchange (il vaut cher).
Complétez le texte avec les mots suivants :
rare, grande, marginale, lentement, décroît, décroissante, satiété, moins vite.
Si on reprend le paradoxe de leau et du diamant, on saperçoit quen plein désert, la valeur de leau est grande, mais sitôt le premier verre bu et la soif étanchée, sa valeur décroît rapidement pour être proche de zéro dès que létat de satiété est atteint. Autrement dit, le prix de leau dépend de son utilité marginale, cest-à-dire de lutilité que le consommateur aura en consommant un verre supplémentaire: grande sil na pas encore bu, faible sil est repu. Les économistes diront que lutilité marginale de leau est fortement décroissante .Le diamant, inversement, vaut cher parce que son utilité marginale diminue moins vite avec le temps: si on a déjà un diamant, un diamant supplémentaire aura un peu moins de valeur à nos yeux, mais pas beaucoup moins. Lutilité marginale du diamant décroît plus lentement, car elle est fonction du prestige social quon en retire. Et ce prestige social est dautant plus grand quun diamant est rare.
Les hiérarchies relèvent ainsi de la subjectivité et/ou de la culture : Ainsi un verre d'eau semble davantage nécessaire qu'un diamant si l'on se trouve dans le désert.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT Utilité* : Mesure le plaisir / la satisfaction dun individu compte tenu de ses goûts.
L'utilité marginale* désigne l'utilité de la dernière unité de bien consommée.
Propriétés de lutilité :
Plus lindividu consomme, plus il est satisfait = plus son utilité augmente mais de moins en mois vite.
L'utilité marginale diminue donc avec la satisfaction du besoin.
= La loi fondamentale de satisfaction des besoins est l'utilité marginale décroissante.
L'individu compare seulement les utilités marginales : le diamant étant beaucoup plus rare que l'eau, son utilité marginale, donc sa valeur, est supérieure à celle de l'eau. Cependant comme nous l'avons déjà évoqué, l'utilité est fonction de l'échelle de préférence de l'individu et il n'existe pas une échelle universelle des préférences.
b) Les choix dépendent aussi des contraintes de budget
On va passer par la modélisation.
Rappel : La modélisation économique est la façon de procéder en économie d'une façon scientifique. Bien sûr les résultats que l'on trouve sont liés à nos hypothèses de départ qui son critiquables puisqu'on a simplifié l'économie. Mais cependant le modèle permet d'analyser les comportements dans la société.
Quelques notions pour bien comprendre :
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT Contrainte budgétaire* : La contrainte budgétaire est le montant maximal que peut dépenser un ménage, elle met donc en relation le revenu disponible, les prix des marchandises et leur quantité.
Prix relatif* c'est la valeur d'un bien par rapport à un autre bien.
Ce qui compte n'est pas tant le prix d'un bien que son prix comparé aux autres biens, appelé le prix relatif.
Le prix d'une tomate, dans l'absolu, n'est ni élevé, ni faible, mais si le prix au kilo des tomates est vingt fois plus élevé que celui des carottes, alors les tomates sont chères.
Optimisation sous contrainte* : Les agents économiques font des calculs afin d'obtenir le maximum de satisfaction pour le minimum d'effort ou le minimum de ressources utilisées. Dans lanalyse NC, les agents ont un comportement rationnel (homoeconomicus)
Ex : acheter un pull avec une somme donnée = maximiser lutilité ;
dépenser le moins possible pour acheter un pull = minimiser les dépenses)
Document 3 page 16 : La contrainte budgétaire et le choix de Totor
La contrainte budgétaire montre les différents paniers de biens et services que le consommateur peut se permettre d'acheter pour un revenu donné. Ici, le consommateur (=Totor) achète des paniers de DVD et de séances de cinéma. Le graphique montre ce que Totor peut se permettre si son revenu est égal à 40 euros,
Si le prix du DVD est à 4 euros et si le prix dune séance de cinéma est à 8 euros.
Traitez les 4 questions du manuel.
1. Si Totor achète 4 DVD, il pourra aller 3 fois au cinéma. Après lachat des DVD, il lui reste 24 euros (40 16) soit la valeur de 3 places de cinéma.
2. Lutilité augmente continûment. Elle est croissante avec la consommation.
3. Lutilité augmente de + 16, + 11, + 8
Elle augmente toujours, mais de moins en moins. (propriétés de lutilité)
4. Le panier C, soit 2 séances de cinéma et 6 DVD, maximise lutilité totale de Totor (subjectif).
A laide du cours et du schéma suivant, faites une synthèse rédigée du I.
Bilan du I
Mots clés : Rareté choix coût dopportunité - utilité utilité marginale décroissante contrainte budgétaire prix relatif - comportement optimisateur.
Les ressources ou les biens et services à disposition des hommes sont limités. Les économistes disent que ce sont des biens rares. La rareté* des biens impose de faire des choix (on dit aussi des arbitrages). En effet, toute satisfaction exige lutilisation de ressources qui seront définitivement perdues pour une autre satisfaction. Choisir, cest renoncer : toute décision a un coût dopportunité*. Les choix vont dépendre de mes goûts, de mon revenu et des prix : Comment faire des choix ?
Les choix dépendent de l'utilité marginale des biens :
La consommation d'un bien dépend en premier lieu de l'utilité (satisfaction procurée par les biens) qu'apportent ce bien et les suivants (lutilité marginale* =celle de la dernière unité consommée).
Ainsi, lutilité marginale est généralement décroissante : Plus je consomme plus je suis satisfait (plus mon utilité augmente) mais de moins en moins vite. plus on boit et moins on a soif ! (sauf cas particuliers tels que des addictions).
Par ex : une voiture apporte une certaine utilité, une deuxième voiture peut apporter plus ou moins la même utilité, mais la troisième voiture apparaît moins nécessaire, la quatrième encore moins... la vingtième ne sert plus à rien : son utilité marginale est nulle.
Attention, l'utilité est difficilement quantifiable, certains accordant plus d'importance aux voitures, d'autres à leur maison ; les goûts sont subjectifs.
Les choix dépendent des contraintes budgétaires
En second lieu, les choix sont contraints par les prix des marchandises et le revenu disponible. La contrainte budgétaire est le montant maximal que peut dépenser un ménage, elle met donc en relation le revenu disponible, les prix des marchandises et leur quantité. Ce qui compte n'est pas tant le prix d'un bien que son prix comparé aux autres biens, appelé le prix relatif. Le prix d'une tomate, dans l'absolu, n'est ni élevé, ni faible, mais si le prix au kilo des tomates est vingt fois plus élevé que celui des carottes, alors les tomates sont chères.
Dans lanalyse NC, les individus sont censés être rationnels (les économistes néo-classiques mettent en avant le concept dhomo oeconomicus) , ils veulent maximiser leur utilité avec les coûts (monétaires, temporels) minimums pour un niveau de satisfaction donné.
Faire un choix nécessite aussi de considérer le coût de ce à quoi on renonce : si on décide d'aller au cinéma, on renonce à l'utilité et à la satisfaction de lire un livre. Les économistes appellent cela le coût d'opportunité.
Le calcul rationnel du producteur ( l'entreprise )
Document B
Le 6 juin 1944, les alliés débarquèrent sur les plages de Normandie et commencèrent à libérer la France de loccupation allemande. Mais bien avant lassaut, les généraux alliés durent prendre une décision cruciale : où les soldats devaient-ils débarquer ? Ils durent prendre une décision de type soit/soit. Soit les forces dinvasion pouvaient traverser la Manche en son point le plus étroit, à Calais, ce que les allemands attendaient, soit elles pouvaient essayer de prendre les allemands par surprise en débarquant plus à lOuest, en Normandie. Dans la mesure où les ressources en hommes et en matériel sont limitées, les alliés ne pouvaient pas faire les deux, ils décidèrent de compter sur leffet de surprise.
Trente ans auparavant, au début de la première guerre mondiale, les généraux allemands durent prendre une décision dun type différent. Ils avaient également lintention denvahir la France et avaient décidé de passer par la Belgique. La décision n'était pas de type soit-soit mais « combien » : quelle part de leur armée allait être allouée aux forces d'invasion, et quelle part devait être utilisée pour défendre la frontière avec la France ?
P. Krugman, Micro-économie, De Boeck, (p. 400)
Classez les décisions selon quelles relèvent de la colonne 1 ou 2.
Soit/soit ?Combien ?Combien dheures réviser mon contrôle de SES ?XRéviser ou sortir ?XPosséder son entreprise ou travailler pour quelquun ?XTravailler plus pour gagner plus ?XSubstituer du capital au travail ?XAugmenter les quantités produites ? X
Nous allons nous intéresser à deux décisions que prend un producteur rationnel :
Quelle combinaison productive choisir ? avec plus ou moins de travail ou de capital. (A) = Soit / Soit
Combien produire ? la quantité de production optimale (B)
Choix de la combinaison productive : du travail ou du capital ? (soit/soit)
Le producteur fabrique des biens et des services ( outputs ou extrants ) à partir de divers facteurs de production ( travail, capital, terre
qualifiés d'inputs ou d'intrants ) achetés sur les marchés des facteurs, et de l'état des techniques ( fonction de production ).
a) Définitions :
Les facteurs de production* :
Document 7 page 56
Faire la question 1 du manuel.
1. Les facteurs de production correspondent aux éléments nécessaires à la production. Les économistes distinguent traditionnellement deux facteurs, le travail et le capital. Ici, Paul Krugman précise que le qualificatif de « facteurs de production » est réservé aux ressources qui ne sont pas détruites lors du processus productif.
Les facteurs de production
- Le travail est lensemble des activités humaines qui contribuent à la production.
- Le capital est l'ensemble des moyens de production.
Le capital (fixe) représente des biens qui sont utilisés dans le processus de production mais qui ne sont pas détruits. A la différence des consommations intermédiaires, on peut les réutiliser pendant plus d'un an. Attention, le capital circulant nest pas un facteur de production.
Dans le chapitre 1, on a présenté la notion d'investissement : l'investissement est un flux qui alimente le stock de capital.
Application :
Remplir le tableau suivant avec des exemples.
Camion pizzaCe cours de SESSupermarchéConsommations intermédiairesElectricité, ingrédientsFeutres, électricité, papierSacs plastiques, cartonsCapital fixeFour, camionOrdinateur, tableau, chaisesCaisses, caddies, panneaux lumineuxTravailPizzaioloProfesseurCaissierTransition : Pour produire, lentreprise combine donc des facteurs de production : le travail et le capital. Elle doit donc choisir les quantités de chaque facteur quelle utilise dans le but datteindre un certain niveau de production. On parle alors de combinaison productive.
La combinaison des facteurs de production (la combinaison productive*) :
On appelle combinaison productive (combinaison des facteurs de production) le choix du producteur d'associer une certaine quantité de travail et une certaine quantité de capital pour réaliser un certain volume de production.
Les facteurs de production sont dits complémentaires si pour chaque niveau de production, la proportion de facteurs de production reste fixe : on ne peut pas remplacer du capital par du travail et réciproquement.
Les facteurs de production sont dits substituables si pour chaque niveau de production, il existe un grand nombre de combinaisons productives possibles : on peut remplacer du capital par du travail et réciproquement.
Citez une activité où les facteurs de production sont complémentaires et une activité où les facteurs de production sont substituables :
Par exemple, je suis propriétaire d'une compagnie de taxis, je détiens 10 taxis. Combien de conducteurs de taxis vais-je utiliser ? Réponse : 10, car il y a forcément un chauffeur pour un taxi. Je peux en embaucher plus si je veux faire rouler mes taxis 24h sur 24, mais il y aura forcément 10 chauffeurs qui travaillent en même temps si je veux faire rouler mes 10 taxis. Si j'achète une onzième voiture, je serai obligé d'embaucher un chauffeur supplémentaire.
Par exemple, je suis le patron de 10 hectares de vignoble de coteaux d'Aix ou de Bellet. C'est la période des vendanges, combien de vendangeurs dois-je embaucher ?
Réponse : je peux choisir de faire les vendanges à la main, dans ce cas j'embaucherai une grande quantité de vendangeurs. A l'inverse, je peux décider de faire mes vendanges avec une machine et dans ce cas je n'aurai besoin que de très peu de main d'oeuvre.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT Pour produire, lentreprise combine donc des facteurs de production : le travail et le capital.
La substituabilité sera définie comme la possibilité de remplacer (substituer) une quantité donnée dun facteur de production par une quantité déterminée dun autre facteur de production tout en conservant le même niveau de production.
Il y aura par contre complémentarité lorsquune quantité donnée dun facteur de production ne peut être associée quà une quantité fixe dun autre facteur ; cest le cas du vis et de lécrou : on sait bien quon ne peut remédier à une insuffisance de vis en accroissant le nombre décrous
Alors, quelle combinaison productive faut-il utiliser ?
b) Quelle combinaison productive choisir ?
Pour un même niveau de production, si les facteurs de production sont substituables, plusieurs combinaisons productives sont possibles.
Document 9 page 57
Faites la question 2 du manuel en utilisant le tableau
2. Montrez comment Arthur a calculé le coût des différentes combinaisons productives.
Coût de K (K = 5¬ )Coût de L (L= 1¬ )Coût totalCombinaison productive 16 x 51 x 131Combinaison productive 23 x 52 x 117Combinaison productive 31 x 5 5 x 110Combinaison productive 40,5 x 511 x 113.5Quelle combinaison le producteur choisit-il ?
Afin de maximiser le profit, le choix du producteur se porte sur la combinaison productive qui coûte le moins cher (qui minimise ses coûts de production) => 3
Quels sont les effets d'une variation des prix relatifs des facteurs de production sur le choix de la combinaison productive ?
Rappel : Prix relatif : prix d'une unité de bien exprimé en unité d'un autre bien.
C'est donc le rapport entre les prix de deux biens, ici entre deux facteurs de production.
Faites la question 3 du manuel en utilisant le tableau
Les coûts des quatre combinaisons productives sont désormais :
Coût de K (K = 5¬ )Coût de L (L= 5¬ )Coût totalCombinaison productive 16 x 51 x 535Combinaison productive 23 x 52 x 525Combinaison productive 31 x 5 5 x 530Combinaison productive 40,5 x 511 x 557.5Arthur a bien intérêt à choisir la combinaison 2 (K = 3, L = 2). La quantité de travail utilisée diminue de 5 à 3 et celle de capital augmente de 1 à 3 => augmentation de lintensité capitalistique.
Conclusion :
Si les facteurs de production sont substituables, quand le prix relatif d'un facteur de production augmente, le producteur va être incité à utiliser en plus grande quantité l'autre facteur.
Ainsi, si le prix relatif du travail augmente, le producteur est incité à remplacer du travail par du capital, donc à investir. Si c'est le prix relatif du capital qui augmente, le producteur est incité à remplacer du capital par du travail, donc à embaucher. => effet sur lintensité capitalistique.
Document 10 page 57 : Majencia relève la bataille des coûts
Faites les questions 1, 2 et 3 du manuel.
1. Lentreprise Majencia a délocalisé sa production vers la Chine en 2000 pour réduire ses coûts de production en bénéficiant dune main-doeuvre moins chère.
2. Finalement, les gains de productivité obtenus par la délocalisation en Chine ne sont pas si importants que prévu en raison des coûts de transport : 20 % à la sortie de lusine chinoise, 10 % à larrivée en France. Un des sites de Majencia est, de plus, sous-utilisé. Il faut ajouter que linstabilité des cours du pétrole rend les coûts de transport incertains.
3. Pour produire en France, Majencia a réorganisé son processus de production pour retrouver lavantage de compétitivité de 10 % que lui permettait le site chinois. Elle a investi en mécanisant lassemblage et a modifié la combinaison des facteurs de production. Les tâches les moins qualifiées ont été automatisées et le personnel qualifié a été redéployé vers des postes à « haute technicité » comme le montage.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT C'est ce choix d'utiliser plus ou moins de facteur travail et capital que l'on appelle la combinaison productive. Les producteurs utilisent des ratios différents de facteurs de production pour produire des biens différents.
Par exemple, les raffineries de pétrole utilisent beaucoup plus de capital par travailleur que les manufactures de vêtements. Les économistes utilisent le terme dintensité factorielle pour décrire ces différences entre biens : le raffinage du pétrole est intensif en capital mais la fabrication de vêtements est intensive en travail.
Choix de la quantité produire (combien ?)
Pour comprendre les décisions de type combien, c'est-à-dire déterminer une quantité à produire, il faut utiliser une approche marginaliste, c'est-à-dire se concentrer sur la dernière unité envisagée en comparant les coûts supplémentaires que sa production engendre au regard du bénéfice supplémentaire que sa vente génère ;
Objectif du producteur : maximiser ses profits en trouvant la combinaison productive optimale (en cherchant par exemple à minimiser ses coûts de production).
Cependant il doit tenir compte des prix du Marché dont il n'est pas maître car fixés par le jeu de l'offre et de la demande. Pour savoir quelle quantité produire, l'entreprise va d'abord devoir étudier ses coûts de production en distinguant plusieurs types de coûts.
a) lentreprise se heurte à la loi des rendements marginaux décroissants
Document C : Ni trop, ni trop peu
Manuel de SES Belin (édition 2011)
Quelle peut être la conséquence du choix du nombre de salariés sur le coût et le volume de production dans ces deux situations?
INCLUDEPICTURE "http://www.gmx.fr/callgate-6.73.1.0/rms/6.73.1.0/attachment/download?folderId=19&messageId=ODIzNFlaKlQzMxBUUGJ1GyJ1SKfV0AyY&attachmentId=ODIzNFlaKlQzMxBUUGJ1GyJ1TKfV0AyY" \* MERGEFORMATINET
Document 11 p. 58
Productivité* : mesure de l'efficacité de la production :
Quantités produites
Quantité de facteurs de production utilisée.
On s'intéresse généralement à la productivité du travail =
Quantités produites
Quantité de travail (nombre de travailleurs ou nombre d'heures travaillées).
Activité 4 : Comprendre loi des rendements marginaux décroissants
Daprès vous, quest-ce que la productivité marginale du travail* ?
La productivité d'une heure de travail supplémentaire ou d'un travailleur supplémentaire.
(La productivité du travail est dautant plus forte que les travailleurs sont formés et qualifiés, que le capital quils utilisent est performant. Il est également nécessaire que le niveau de formation des travailleurs et de technicité des équipements utilisés soit en adéquation.)
Document D :
On appelle productivité marginale dun facteur la quantité supplémentaire de produit obtenu grâce à la mise en uvre dune unité supplémentaire dun facteur (
). Des doses identiques dun facteur variable appliquées successivement à un ou plusieurs facteurs fixes ont une productivité décroissante à partir dun certain niveau. Ce phénomène est appelé « loi de la productivité marginale décroissante de tout facteur de production », on dit aussi la loi des rendements marginaux décroissants.
Justifions intuitivement lexistence du phénomène. Prenons le cas dune entreprise dont le volume de capital sera considéré comme fixe, par exemple le nombre de machines ; si les facteurs variables sont trop peu abondants, les installations seront imparfaitement utilisées, dès lors tout accroissement du nombre de travailleurs commencera par améliorer cette utilisation, et la productivité marginale des travailleurs augmentera. Ceci se poursuivra jusquà un certain stade pour lequel la combinaison de facteurs fixes et de facteurs variables sera techniquement la plus adaptée. Au-delà, ladjonction de nouveaux facteurs variables surchargera les installations : la production peut encore croître, mais moins que proportionnellement à laugmentation de ce facteur. La productivité marginale de ce facteur est alors décroissante.
Alexis Jacquemin, Henry Tulkens, Paul Mercier Fondements dEconomie Politique De Boeck 2000 p 68
1- Dans le texte, quel est lexemple de facteur fixe utilisé, quel est lexemple du facteur variable
La terre est un facteur fixe, le nombre dhommes est un facteur variable
2- Complétez la phrase suivante si la loi des rendements décroissants est respectée :
Chaque unité supplémentaire dun facteur variable, lautre facteur étant fixe augmentera la production dans une proportion moindre, plus faible que la précédente.
3- Quelle est la cause des rendements décroissants ?
Chaque unité du facteur fixe, la terre par exemple, est utilisée par un nombre croissant de facteur variable, les hommes par exemple, ce qui réduit le produit marginal de chaque travailleur.
Illustration graphique : Document 12 p. 58
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT La loi des rendements décroissants peut se formuler de la manière suivante: lorsque l'entreprise augmente un facteur variable (par exemple le travail) en maintenant l'autre fixe, la production marginale devient décroissante au-delà d'un certain seuil (chaque travailleur supplémentaire produit moins que le précédent). Si l'entreprise continue à augmenter son facteur variable, la production totale deviendra décroissante, la seule solution consiste alors à augmenter le facteur qui jusqu'ici avait été maintenu fixe (le capital dans notre exemple).
Rq : Des rendements décroissants, sources de l'innovation
Des entreprises rationnelles motivées par la maximisation des profits ne resteront pas passives face à l'épuisement des rendements croissants. Elles chercheront à modifier la technique, à substituer du capital au travail, pour abaisser le coût moyen. Les entrepreneurs inventeront de nouveaux produits, c'est-à-dire de nouvelles industries, où les premiers arrivés jouiront de rentes de monopoles temporaires, et où tous les suivants pourront encore jouir des économies d'échelle engendrées par la taille croissante du marché et des unités de production. Ainsi s'amorce un processus sans fin d'innovation (clairement identifié par Joseph Schumpeter dès 1912), dont l'objet est précisément de toujours repousser les rendements décroissants quand ils finissent par se présenter.
b) Le calcul des coûts de production
Définition des coûts
A laide du Document 13 page 59, complétez le texte :
Les coûts fixes sont les coûts qui, à court terme, sont indépendants des quantités produites (Ex : loyers, machines, voitures... )
Pourquoi a-t-on précisé à CT ? A long terme, si les capacités de production sont saturées, l'entreprise va investir pour augmenter sa production, ce qui va faire augmenter les coûts fixes.
Ex : loyer versé pour les bâtiments et les bureaux, salaires du personnel administratif.
Les coûts variables au contraire dépendent des quantités produites (Ex : consommation de bois pour une entreprise, dameublement, salaires du personnel de production.)
Coût total = CF + CV
Coût moyen (CM) = coût de production d'une unité = coût total / quantités produites = CT / Q
Coût marginal (Cm) = coût de production de la dernière unité produite, cad accroissement du coût total dû à la production d'une unité supplémentaire.
Si votre dernière note en SES (votre note marginale) est supérieure à votre moyenne, comment évolue votre moyenne ? Si votre dernière note en SES est inférieure à votre moyenne, comment évolue alors votre moyenne en SES ?
Une note supplémentaire plus élevé que la moyenne fait augmenter une moyenne, une dernière note inférieure à la moyenne fait baisser la moyenne
Complétez la phrase suivante :
Tant que le coût marginal est inférieur au coût moyen, le coût moyen baisse, lorsque le coût marginal devient supérieur au coût moyen, le coût moyen augmente.
La forme des courbes de coûts, confrontée aux recettes de lentreprise, permet de déterminer la quantité à produire :
Analyse graphique :
On peut représenter graphiquement (sous forme de courbes) ces différents coûts en fonction des quantités produites. La courbe de coût moyen a une forme de U : le coût moyen diminue avec l'augmentation de la production, jusqu'à un point ou il commence à réaugmenter.
La courbe de coût marginal est croissante : le coût marginal décline avec les toutes premières unités, mais rapidement une unité supplémentaire coûte plus chère que la précédente.
Pourquoi ?
Dans un premier temps :
laugmentation des quantités produites entraîne une diminution du coût moyen (les coûts fixes sont répartis sur une production plus importante) et du coût marginal car lentreprise est en phase de rendements croissants. Le coût marginal augmente le premier lorsque lentreprise entre dans la phase de rendements décroissants.
Dans un deuxième temps :
Lorsque le coût marginal devient supérieur au coût moyen, le coût moyen augmente à son tour car la dernière unité produite coûte plus cher que la moyenne des unités produites.
Cette augmentation se produit à partir du moment où le coût marginal devient supérieur au coût moyen : chaque nouvelle unité coûte plus que la moyenne, ce qui fait que cette moyenne augmente.
La loi des rendements décroissants est la clé dexplication de lévolution des courbes de coût moyen et de coût marginal.
Le coût marginal diminue (augmente) quand la productivité marginale augmente (diminue) car il existe une relation inverse entre coût marginal et productivité marginale, entre le coût de la dernière unité produite et la production obtenue par le dernier travailleur embauché.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT /§ à changer
Les coûts de production sont de deux natures : les coûts variables qui évoluent en fonction de la quantité produite et les coûts fixes qui, eux restent inchangés
Les coûts fixes font que le coût moyen (coût par unité produite) est dabord décroissant : ces coûts sont amortis sur les premières quantités produites. Au-delà dun certain seuil, le coût moyen aura tendance à augmenter car les coûts variables deviennent, en proportion, plus importants
Comment l'entreprise détermine-t-elle les quantités produites ?
Rappel : dans l'analyse néoclassique, l'objectif de toute entreprise est de maximiser son profit, elle va donc produire la quantité qui lui permet de réaliser un profit maximal.
Document 14 page 59
Faire les questions 1, 2 et 3 du manuel.
Le profit d une firme est défini comme la différence entre les recettes (Prix x Quantités) et les coûts:
" = RT - CT
1.Coût marginal : coût de la dernière unité produite ou augmentation du coût total pour une unité supplémentaire.
Recette marginale : recette due à la dernière unité produite et vendue ou augmentation de la recette totale pour une unité supplémentaire.
Profit marginal : profit dû à la dernière unité produite et vendue ou différence entre la recette marginale et le coût marginal.
2. Tant que le coût marginal est inférieur à la recette marginale, la vente dune unité supplémentaire génère un profit supplémentaire, ce qui augmente le profit total.
Lentreprise a intérêt à poursuivre sa production. Mais, plus elle produit, plus le coût marginal augmente (loi des rendements décroissants) et plus le profit marginal diminue. Lentreprise a donc intérêt à produire jusquà ce que le coût marginal soit égal à la recette marginale (profit marginal nul). Au-delà, le coût marginal devient supérieur
à la recette marginale, le profit marginal est négatif, ce qui réduit le profit total.
3. Une entreprise est « price taker », si elle na aucun pouvoir sur le prix qui est fixé par le marché. Le prix est, pour elle, une variable exogène, indépendant de la quantité produite.
Dans ce cas, la recette marginale est égale au prix de vente.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT La recette marginale (Rm) correspond à la recette de la dernière unité vendue, elle est donc égale au prix de vente et est constante, car le prix est déterminé par le marché et ne dépend pas des quantités produites.
Une entreprise doit produire tant que la dernière unité produite coûte moins cher que ce qu'elle rapporte, cad tant que le coût marginal est inférieur au prix de vente d'une unité. Elle produit donc tant que Cm est inférieur à Rm.
Le profit est maximum quand la production est telle que : coût marginal = recette marginale = prix de vente.
Pourquoi dit-on que " tant que la recette marginale est supérieure ou > égale au coût marginal, c'est rentable pour l'entreprise" ?
Supérieure, je comprends bien. Mais égale ? Elle ne perd pas d'argent, soit, mais elle ne gagne rien non plus.
Bien sûr, du coup elle peut satisfaire un client supplémentaire. Et je comprends aussi que cela peut être une formule mathématique, signifiant qu'en s'arrêtant à l'égalité elle ne perd pas d'argent; mais ne pas perdre d'argent ne signifie pas être rentable, non?
Normalement, les entreprises se positionnent sur la quantité qui égalise le coût marginal et la recette marginale (puisque le profit y est maximum). Le cas où le profit maximal est 0 est quand le coût marginal est égal au coût moyen et bien évidemment à la recette marginale. Cela arrive quand les entreprises jouent une guerre des prix. C'est à dire que les entreprises qui ont les coûts de production les plus faibles baissent leurs prix pour exclure celles dont les coûts de production moyen minimum (qu'on retrouve à la quantité qui égalise le coût marginal et le coût moyen) sont plus forts. L'équilibre de marché est donc le minimum de la courbe de coûts de production moyen qui correspond à un profit nul. En effet, dès que le profit sera (même un minimum) positif cela va attirer de nouvelles firmes qui vont baisser les prix. Ça ne fonctionne que dans le cadre d'un marché en concurrence pure et parfaite.
Exercice de synthèse
Remplissez le tableau suivant :
INCLUDEPICTURE "http://www.melchior.fr/typo3temp/pics/b3d9135ea8.jpg" \* MERGEFORMATINET
Représentez graphiquement le coût moyen et le coût marginal avec en abscisse les unités et en ordonnée les coûts en euros. Commencez à partir de la deuxième unité.
INCLUDEPICTURE "http://www.melchior.fr/typo3temp/pics/e5572d9359.jpg" \* MERGEFORMATINET
A partir de quelle quantité le coût moyen commence-t-il à augmenter ?
Le coût moyen est dabord décroissant puis il augmente à partir de la sixième unité.
Que constate-t-on pour cette quantité ? Comment peut-on lexpliquer ?
Nous pouvons constater que cest pour cette quantité que le coût marginal est égal au coût moyen. Au-delà, le coût marginal devient supérieur au coût moyen, cest ce qui explique laugmentation du coût moyen : chaque nouvelle unité coûte plus que la moyenne, ce qui fait que cette moyenne augmente (de la même manière que toute nouvelle note au-dessus de la moyenne fait augmenter cette moyenne
)
2ème étape : La détermination de la quantité produite
On suppose que lentreprise vend une paire de chaussures 150 euros.
Remplissez le tableau suivant
INCLUDEPICTURE "http://www.melchior.fr/typo3temp/pics/b7be534dcd.jpg" \* MERGEFORMATINET
Reportez sur le graphique la recette marginale.
INCLUDEPICTURE "http://www.melchior.fr/typo3temp/pics/a048f6c6e9.jpg" \* MERGEFORMATINET
Pourquoi lentreprise ne doit-elle pas produire plus de 7 paires de chaussures si elle ne veut pas faire de pertes ?
Au-delà de 7 paires de chaussures, le coût marginal devient supérieur à la recette marginale : produire une paire de chaussures de plus est plus cher que cela ne rapporte.
Lentreprise a-t-elle intérêt à produire moins de 7 paires de chaussures ?
En dessous de 7 paires de chaussures, le coût marginal est inférieur à la recette marginale : lentreprise a alors intérêt à produire une paire de chaussures de plus. La quantité optimale est alors de 7 paires de chaussures. Tout cela repose bien sûr sur lhypothèse selon laquelle lentreprise vend toutes les paires de chaussures quelle produit.
2ème section : Présentation des mécanismes concurrentiels
Notions du programme
Problématiques
1ère partie : Les déterminants de loffre et de la demandeOffre et demandeComprendre ce qui fait varier loffre et la demande2ème partie : comment sajustent loffre et la demande ?Tâtonnement, prix et quantités déquilibreComprendre le caractère autorégulateur du marché3ème partie : le marché concurrentiel permet une allocation optimale des ressourcesSurplus, rationnement (pénurie / surproduction)Montrer que le marché est source de gains à léchange et que les entraves à son fonctionnement libre sont néfastes
les déterminants de l'offre et de la demande
document 1 page 86
Remarque : Raisonnement toutes choses égales par ailleurs : raisonnement qui consiste à considérer toutes les variables explicatives comme des constantes sauf une.
Ici, dans un premier temps, loffre et la demande varient uniquement en fonction du prix. Les agents sont price takers.
La courbe dOffre ou Fonction d'Offre
Loffre* exprime les intentions des producteurs en présence de différents prix possibles pour le bien considéré.
La courbe doffre existe avant que léchange ne se fasse car cest ce que le producteur est disposé à offrir. Il ny a pas encore déchange sur le marché. Loffre totale est la somme des offres individuelles du marché.
Loffre dépend essentiellement du prix : Toutes choses égales par ailleurs
Courbe doffre* = Relation existant entre les divers prix possibles du bien et les quantités quun individu ou un groupe dindividus est disposé à produire et à vendre pour chacun de ces prix.
document 1 page 86
1ère partie (concernant loffre)
Pourquoi quand le prix des pommes augmente les producteurs produisent-ils plus de pommes ?
(Vous devez utiliser la notion de coût marginal pour répondre)
Rappel : Cm = coût de la dernière unité produite. Le Cm est dabord décroissant puis croissant (en raison de la loi des rendements décroissants)
Lobjectif du producteur est de maximiser son profit, et non pas de vendre le plus possible.
Quand le prix des pommes augmente, le producteur peut produire plus de pommes.
En effet, le producteur maximise son profit quand la quantité de pommes produites et vendues est telle que le coût marginal est égal au prix de vente. Une hausse du prix de vente permet une hausse du coût marginal, donc une hausse des quantités produites puisque le coût marginal augmente avec les quantités. Laugmentation du prix rend rentable des productions dont le coût était auparavant trop élevé.
Représentation graphique :
Vous devez présenter les quantités offertes (ou demandées) en abscisse (c'est-à-dire sur l'axe horizontal) et le prix en ordonnée (axe vertical).
(cest une convention, on ne vous demande pas votre avis !)
A compléter :
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT On observe ce quon appelle « la loi de loffre ». Loffre est une fonction croissante du prix :
quand le prix dun produit augmente, toutes choses égales par ailleurs, loffre globale de ce produit augmente car il y a plus de vendeurs qui sont prêts à vendre plus cher ;
quand le prix dun produit baisse, toutes choses égales par ailleurs, loffre globale de ce produit diminue car il y a moins de vendeurs qui sont prêts à vendre moins cher.
Quand le prix augmente, la quantité offerte augmente. Quand le prix baisse, la quantité offerte diminue.
document 2 page 86
Lecture graphique : Quand le prix est de 3 ¬ , l offre totale de pommes est de 20 millions de Kg
Mais dautres variables déterminent loffre en influant la valeur de vente de réserve :
Nous avons mentionné que la loi de loffre fonctionne « toutes choses égales par ailleurs ».
Cela signifie que lon faisait comme si il ny avait rien dautre que le prix qui bougeait auparavant.
Mais quelles sont les autres variables (à part le prix du produit) qui vont avoir un impact sur loffre dun produit ?
Document 3 page 87 : partie droite
Loffre dun bien peut varier pour deux grandes raisons :
les variations des coûts de production :
Quand une entreprise produit, cela lui coûte quelque chose : Elle doit dépenser de largent pour payer les salariés et pour financer le capital fixe et a donc besoin de vendre au moins à un prix égal à ce que cela lui coûte. Par conséquent, une entreprise, dont lobjectif général est de réaliser un profit, a intérêt à faire baisser ses coûts de production. Si elle y arrive, elle va pouvoir offrir plus de biens au même prix : la baisse de sa valeur de vente de réserve lui permet de faire plus de profits avec des prix identiques.
Tout ce qui diminue les coûts de production
Ex : baisse du coût du capital, du coût du travail, progrès technique, baisse de la fiscalité, excellente météo pour les agriculteurs
fait donc augmenter loffre (on accepte de vendre plus de produits à un prix identique parce que lon gagne plus quavant). (Et inversement)
les variations des ventes anticipées :
Quand une entreprise produit, elle pense également à lavenir. Si une entreprise anticipe que la demande va augmenter dans le futur, elle peut augmenter loffre de produit alors même que le prix na pas changé (on accepte de vendre plus de produits à un prix identique parce que lon pense que lon va gagner plus quavant).
Que signifie un déplacement de la courbe doffre ?
La courbe d'offre de pommes montre combien de pommes les producteurs mettent en vente quel que soit le prix, en maintenant constants les facteurs autres que le prix, qui influencent les décisions de vente des producteurs. Cette relation peut évoluer au cours du temps, ce qui est représenté par un déplacement de la courbe d'offre.
Un déplacement de la courbe doffre ou de la courbe de demande signifie un changement des quantités offertes ou demandées pour un même prix. De nombreuses variables peuvent déplacer la courbe d'offre : recopier les variables
Lecture graphique : Comment le prix et les quantités varient si loffre se déplace de O1 à O3 ?
Déplacement de loffre de O1 à O3 : hausse de loffre, baisse du prix, hausse de la demande.
Quels sont les effets des événements suivants sur loffre de glace :
EvénementsHausse ou baisse de loffre de glace ?Déplacement de la courbe doffre vers la droite ou gauche ?Eté caniculaireHausseDInvention de la machine à glaces mécanisée a réduit la quantité de travail nécessaire pour faire des glaces HausseDAugmentation du prix du lait BaisseGCréation dune « taxe glace » par lEtat qui juge le produit responsable de lobésité infantileBaisseG
Tout changement qui augmente la quantité offerte à n'importe quel prix, comme une baisse du prix des facteurs de production ou des MP, déplace la courbe d'offre vers la droite et est appelé une augmentation de l'offre.
De la même manière, tout changement qui réduit la quantité offerte à n'importe quel prix entraîne un déplacement de la courbe d'offre vers la gauche et est appelé une diminution de l'offre.
Attention : ne pas confondre déplacement le long de la courbe doffre et déplacement de la courbe doffre ( cf synthèse de fin de chapitre page 105)
Lorsque la quantité offerte est modifiée suite à une variation de prix, il y a déplacement le long de la courbe.
Lorsque la quantité offerte est modifiée suite à laction dun facteur autre que le prix du produit concerné (variation de revenu, aléa climatique, variation du prix de produits substituables ou complémentaire
), il y a déplacement de la courbe elle-même.
La courbe de demande (Fonction De Demande)
La demande* exprime les intentions des acheteurs en présence de différents prix possibles pour le bien considéré.
Relation entre la quantité demandée d'un bien et son prix; tous les autres facteurs qui ont un effet sur les intentions d'achat des consommateurs sont maintenus constants. La demande globale est la somme des demandes individuelles.
La demande dépend essentiellement du prix :
document 1 page 87
2ème partie (concernant la demande)
Pourquoi quand le prix des pommes augmente les consommateurs achètent-ils moins de pommes ?
(Vous devez utiliser la notion dutilité marginale pour répondre)
Lobjectif du demandeur est de maximiser son utilité. Lutilité marginale est décroissante parce que la dernière unité consommée apporte moins de satisfaction que la précédente. Quand le prix augmente, le consommateur achète moins de pommes. Le consommateur maximise sa satisfaction quand sa quantité consommée est telle que lutilité marginale est égale au prix. Par conséquent, une hausse du prix nécessite une hausse de lutilité marginale et une baisse des quantités consommées (plus les quantités consommées diminuent, plus lutilité marginale augmente).
Représentation graphique
A compléter :
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT On observe ce quon appelle « la loi de la demande ». Sur un marché, la demande globale est une fonction décroissante du prix :
- quand le prix dun produit augmente, toutes choses égales par ailleurs, la demande globale pour ce produit baisse puisquil y a moins de consommateurs qui sont prêts à payer plus cher ;
- quand le prix dun produit baisse, toutes choses égales par ailleurs, la demande globale pour ce produit augmente car il y a plus de consommateurs qui sont prêt à payer moins cher.
document 2 page 86
Lecture graphique : Quand le prix est de 3 ¬ , la demande totale de pommes est de 10 millions de Kg
Mais est-ce que cette loi fonctionne dans toutes les situations ?
Il y a trois grandes exceptions. (cf élasticité)
Les exceptions à la loi de la demande :
La loi de la demande souffre de plusieurs exceptions, situations dans lesquelles la demande progresse lorsque le prix augmente. Cest pourquoi, malgré son nom, il ne sagit pas véritablement dune loi, plutôt dune relation relativement régulière. [On peut noter trois exceptions classiques :]
(1) Ainsi, lorsque le prix des biens essentiels, comme le pain autrefois, augmente, il reste moins dargent pour acheter dautres aliments : la consommation de pain augmente malgré la hausse de son prix. Cest leffet Giffen, du nom de Lord Giffen (1837-1910) qui a mis en évidence cette situation au XIXème siècle. Cet effet sexplique par limpossibilité de substituer dautres aliments au pain, car aucun nest aussi bon marché.
(2) Lorsquun bien est très coûteux, le posséder permet dexhiber son statut social. Il sagit dune consommation ostentatoire. En renforçant le caractère exclusif du bien, la hausse du prix peut stimuler les ventes. Cest leffet Veblen du nom de léconomiste américain qui a évoqué ce phénomène en 1899.
(3) Il arrive que les consommateurs interprètent une hausse de prix comme le début dune phase prolongée de hausse. Ils se précipitent alors pour acheter avant les nouvelles hausses quils anticipent et accroissent leur demande ». A. Parienty, Manuel 1ère ES Nathan, 2005
Reformulez avec vos propres mots les trois exceptions que lon a à la « loi de la demande », c'est-à-dire lidée que la demande dun produit diminue quand son prix augmente, et inversement.
Tout dabord, certains biens sont des biens de base (pomme de terre, pâtes). Quand leur prix augmente, les ménages pauvres ont moins de pouvoir dachat pour le reste de leur consommation et vont donc consommer plus de ces biens essentiels. ( On parle de biens Giffen ou biens inférieurs : quand leur prix augmente, la quantité demandée augmente elle aussi car les ménages ne peuvent plus consommer que cela. Exemple : Grande famine irlandaise de 1840-1844 a été liée à laugmentation du prix de la pomme de terre et de la demande de pomme de terre.
- De plus, certains biens sont des biens de luxe (bijoux, manteaux de haute couture). Quand le prix de ces biens augmente, le consommateur fortuné peut avoir envie de lacheter afin de montrer son statut social et surtout en se disant quil sera un des rares à pouvoir se le procurer (« caractère exclusif du bien ») ( On parle de biens Veblen ou biens supérieurs : quand leur prix augmente, la quantité demandée augmente elle aussi car les ménages veulent montrer quils peuvent consommer un tel bien.
Exemple : acheter un 4x4 Hummer.
- Enfin, quand le prix dun bien augmente, les ménages peuvent penser quil va continuer daugmenter dans lavenir. Ils consomment donc le bien maintenant. ( Quand le prix augmente, la demande peut augmenter si les ménages craignent que le prix va continuer daugmenter.
Mais dautres variables déterminent la demande :
Mais quelles sont les autres variables (à part le prix du produit) qui vont avoir un impact sur la demande dun produit ?
De nombreuses variables sont à l'origine du déplacement de la courbe de demande. On va voir les plus importantes
Document 3 page 87 (partie gauche)
La demande dun bien peut varier pour quatre autres grandes raisons que la variation de son propre prix :
Lévolution du revenu du ménage
Exemple : un ménage qui passe de 1 000 euros mensuels à 2 000 euros mensuels va consommer des biens quils ne consommaient pas auparavant.
Lévolution des goûts :
Ceci arrive aussi quand la qualité dun bien augmente. Exemple : payer plus cher les produits « bio ».
Ceci arrive lorsque ses préférences se modifient en raison de phénomènes de mode. Exemple : même avec un revenu identique, une modification des goûts peut conduire à consommer moins de CDs et plus de DVDs.
Etude sur la santé : les produits contenant de la graisse de palme, trop de sel .
Lévolution des prix des autres produits : la demande dun bien peut également varier du fait de la variation de la demande dun autre bien. Il faut alors distinguer deux types de biens.
les biens substituables : ce sont deux biens qui peuvent se remplacer lun lautre. Exemple : manger une glace ou un sorbet ; boire un soda ou un jus de fruit..
Dans ce cas, la demande dun produit A augmente quand le prix du bien B substituable augmente.
Par exemple : on consomme plus de soda quand le prix du jus de fruit augmente.
Citez dautres ex : thé et café
les biens complémentaires : ce sont deux biens qui se consomment ensemble. Exemple : aller au cinéma et manger du pop corn ; acheter une voiture et acheter de lessence.
Dans ce cas, la demande dun produit A diminue quand le prix du bien B complémentaire augmente.
Par exemple : quand le prix de lordinateur augmente, il y a une diminution de la demande de souris dordinateurs.
Citez dautres ex : skis et chaussures de ski,
Les anticipations Pour prendre un autre exemple, si vous anticipez que le prix de la glace baissera demain, vous seriez peut-être moins tenté d'en acheter un cornet au prix d'aujourd'hui.
Le nombre d'acheteurs
La demande dépend également de la taille de la population. Plus la population augmente et plus la demande de tous les biens et services s'accroît. Par contre, plus la population est faible et moins la demande de tous les biens et services est forte.
Lecture graphique : Comment le prix et les quantités varient si la demande se déplace de D1 à D2 ?
Déplacement de la demande de D1 à D2 : baisse de la demande, baisse du prix, baisse de loffre.
Complétez la dernière colonne à laide des mots : augmente ou diminue
Des modifications de prìx d'autres biens ou servicesSi A et sont des biens substituables...... et si le prix de augmente...... la demande de A augmente.
... et si le prix de diminue...... la demande de A diminue.Si A et sont des biens complémentaires...... et si le prix de augmente...... la demande de A diminue.
... et si le prix de diminue...... la demande de A augmente.Des modifications de revenuSi A est un bien normal...... et si le revenu augmente...... la demande de A augmente.
... et si le revenu diminue...... la demande de A diminue.Des changements dans les goûtsSi les goûts changent en faveur de A...... la demande de A augmente.
Si les goûts changent en défaveur de A...... la demande de A diminue.Des modifications du nombre des consommateursSi le nombre de consommateurs de A augmente...... la demande de A augmente.
Si le nombre de consommateurs de A diminue...... la demande de A diminue.
Comment s'ajustent offre et demande ?
Sur le marché, les acheteurs et les vendeurs ont des attentes contradictoires.
Les vendeurs souhaiteraient que le prix soit le plus élevé possible et ils sont prêts à accroître les quantités offertes si le prix augmente.Mais, de leur côté, les acheteurs souhaiteraient que le prix soit le plus bas possible et la demande augmenterait si le prix envisagé venait à baisser.Le caractère contradictoire des intérêts apparaît sur le graphique où sont réunies les deux courbes de demande et doffre.
L'équilibre de marché
Document 5 page 81
Faites la question 3 du manuel.
Une variation du prix envoie un signal aux producteurs et aux consommateurs. Une hausse du prix incite les producteurs à produire plus et les consommateurs à demander moins.
Document 2 page 86
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT Notions : Prix et quantité d'équilibre* (recopiez les définitions page 91)
La confrontation des intentions d'offre et de demande sur un marché permet de dégager un niveau de prix pour lequel la quantité demandée est égale à la quantité offerte : le prix d'équilibre(P*). La quantité correspondant à ce prix représente la quantité échangée : c'est la quantité d'équilibre(Q*). L'équilibre sur un marché se caractérise donc par deux valeurs.
Ce prix et cette quantité permettent de satisfaire le maximum de demandeur et de vendeur : au prix déquilibre, toutes les occasions déchanges mutuellement profitables ont été saisies.
Illustration :
Dans notre ex : Q* = 15 et P* = 2
La demande est une fonction décroissante du prix tandis que l offre en est une fonction croissante. En dehors du point où les deux courbes se croisent, aucun accord n est possible entre les vendeurs et les acheteurs.
Soit le prix envisagé est trop élevé (exemple : 3 ¬ ) et les vendeurs sont plus nombreux que les acheteurs (20 millions de kg potentiellement vendus contre 10 millions de kg potentiellement achetés).
Conséquence : combien de pommes seront échangées? 10 millions
Soit le prix envisagé est trop faible (exemple : 1 ¬ ) et la demande est plus importante que l offre.
(20 millions de kg potentiellement achetés contre 10 millions de kg potentiellement vendus).
Conséquence : combien de pommes seront échangées? 10 millions
Conclusion : la meilleure situation 2 ¬ /15=> ajustement par les prix, le marché permet de satisfaire un max de vendeurs et dacheteurs.
Lorsqu'un marché n'est pas en équilibre, on peut prévoir l'apparition de certaines forces de changement.
Le passage du déséquilibre à léquilibre de marché : le mécanisme du tâtonnement
Les variations de prix équilibrent le marché
La question concrète est au fond la suivante : dans une économie où coexistent des millions de micromarchés et où des millions d'acheteurs et de vendeurs prennent des décisions indépendantes sans aucune procédure centrale de coordination, se peut-il que les échanges débouchent sur autre chose qu'un indescriptible chaos ? Les millions d'offres et de demandes indépendantes n'ont aucune raison d'être a priori compatibles. Et si, par miracle, l'économie connaissait un état d'équilibre général, cet état est-il stable ? Existe-t-il des forces susceptibles de la ramener vers l'équilibre à la suite d'une perturbation quelconque ? Léon Walras1 est le premier à avoir tenté de traiter rigoureusement cette double question de l'existence et de la stabilité d'un équilibre général. [...]
Walras imagine alors un mécanisme de tâtonnement des marchés vers le point d'équilibre : sur chaque marché, un commissaire-priseur2 crie un prix et enregistre les offres et les demandes à ce prix. Si l'offre est supérieure à la demande, il crie un prix plus bas de façon à stimuler la demande et réduire l'offre. Inversement, si la demande est supérieure à l'offre, il crie un prix plus élevé pour stimuler l'offre et réduire la demande, et ainsi de suite jusqu'à l'équilibre parfait entre offre et demande.
J. Généreux, « La loi du déséquilibre général », Alternatives économiques, n° 186, novembre 2000.
1Léon Walras (1834-1910)
Économiste français considéré comme un des fondateurs du courant néoclassique, il enseigna pour l'essentiel à l'université de Lausanne. S'inspirant du marché boursier, il jeta les bases d'une représentation mathématique de l'économie de marché débouchant sur un équilibre général dans son ouvrage Éléments d'économie politique pure. Il introduisait dans son analyse l'hypothèse de concurrence parfaite. «Pour cela, nous supposerons toujours un marché parfaitement organisé sous le rapport de la concurrence, comme en mécanique pure on suppose d'abord des machines sans frottement. »
2 Représentation suggérée par Walras dans sa théorie de léquilibre général afin dillustrer le mécanisme déquilibre par tatônnement de loffre et de la demande sur les différents marchés. Le commissaire-priseur (ou crieur de marché) se charge dannoncer des prix, de les modifier tant que loffre nest pas égale à la demande, de communiquer les prix déquilibre et dorganiser la distribution des biens échangés à ces prix.
Montrez en complétant les schémas comment le mécanisme de tâtonnement permet de ramener les marchés «vers l'équilibre à la suite d'une perturbation quelconque ».(Chocs doffre / chocs de demande)
Graph a :
Graph b :
( Le marché peut être soumis à des chocs qui affectent la demande ou loffre ; ce qui provoque un déséquilibre.
Si loffre devient supérieure à la demande, le prix baisse (cf graphique a). Cette baisse de prix provoque dans un second temps une baisse de loffre et une hausse de la demande et donc un retour vers léquilibre.
Par exemple, en Juin 2011, la présence supposée dune bactérie dans les concombres espagnols a fait brutalement baisser la demande de concombres qui devient inférieure à loffre : le prix des concombres diminue ; ce qui rééquilibre spontanément le marché puisqu à terme loffre baissera et la demande réaugmentera.
( Inversement, suite à un choc, loffre peut devenir inférieure à la demande, le prix augmente (cf graphique b). Cette augmentation de prix provoque dans un second temps une augmentation de loffre et une baisse de la demande permettant un retour vers léquilibre.
Par exemple, la sécheresse du printemps 2011 réduit les rendements agricoles, loffre de céréales devient inférieure à la demande et le cours des céréales senvole. A terme, loffre augmente et la demande diminue ; ce qui rééquilibre spontanément le marché.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT Le tâtonnement désigne le processus, défini par Léon Walras, par lequel les offreurs et les demandeurs trouvent progressivement la situation déquilibre du marché et acceptent déchanger. Ce processus repose sur les variations de loffre et de la demande en réaction à la variation des prix. Si les prix sont flexibles, c'est-à-dire quils peuvent varier, alors les offreurs et demandeurs trouveront léquilibre du marché. Les prix sont des signaux qui indiquent quelles marchandises ont besoin dêtre plus produites et lesquelles ont besoin dêtre moins produites.
Le marché est donc autorégulateur : La variation des prix permet alors au marché de se rééquilibrer. lEtat ne doit surtout pas intervenir car il risquerait de perturber le fonctionnement du marché.
Une des fonctions du marché est alors de guider lactivité économique (dallouer des ressources de manière optimale) : en fixant un prix, le marché permet de fixer une règle de répartition des produits, ce qui permet de guider lactivité économique et ainsi déviter des situations durables de rationnement (sous-production) et de surproduction.
Synthèse rédigée du I et du II.
Repérage des mots clés : Marché (CPP) Offre demande prix déquilibre quantité déquilibre price takers autorégulation - tâtonnement.
Le marché est le lieu de rencontre, réel ou fictif, dune offre et dune demande. Offreurs et demandeurs sont rationnels. Loffre est une fonction croissante du prix (Cm) alors que la demande est une fonction décroissante du prix. Lune et lautre peuvent être plus ou moins sensibles aux variations de prix. Cette sensibilité se mesure grâce à lélasticité-prix (utilité marginale choix sous contrainte) de la demande et de loffre.
Grâce aux prix, les entreprises savent quels biens produire. Les consommateurs affectent leurs revenus de manière optimale. Le prix est un signal.
Rappel : dans le cadre théorique de la concurrence pure et parfaite, la fixation du prix résulte des actions individuelles de tous les agents économiques sans que quiconque n'ait la possibilité d'agir individuellement sur le prix. On dit que les producteurs sont «preneurs de prix» ou «price-takers».
Le prix se fixe donc automatiquement = La «main invisible» selon l'expression d'Adam Smith.
Quel que soit son niveau à un moment donné, les mécanismes du marché le feront tendre vers le prix d'équilibre, assurant ainsi une autorégulation. Le mécanisme qui permet de passer dune situation de déséquilibre à une situation déquilibre par la variation des prix est un mécanisme de tâtonnement. Si le prix est trop élevé, la quantité offerte est supérieure à la quantité demandée : le prix aura tendance à baisser. Inversement, si le prix est trop bas, la quantité demandée est supérieure la quantité offerte : le prix aura tendance à augmenter. Ce mécanisme qui permet la détermination de l'équilibre est appelé « loi de l'offre et de la demande ».
On dit que la flexibilité du prix permet la régulation du marché.
Exercice 2 page 359 :
Faites les questions 1, 3 et 4
Consignes:
Bien se rappeler les conventions concernant le repère (ce qui est représenté en abscisses et en ordonnées). Avant de tracer le repère, réfléchissez à la taille de votre graphique
1 carreau en abscisse ( ) =
1 carreau en ordonnée ( ) =
Utilisez 2 couleurs différentes pour loffre (O1) et pour la demande (D1) et les mêmes couleurs en pointillés pour O2 et D2.
Utilisez le tableau suivant pour répondre aux questions 3 et 4.
Situation de départSituation 1 Situation 2 Prix par KgQuantités demandées (D1)Quantités offertes
(O1)Quantités offertes O2 (O1 400)Quantités demandées D2 (D1 + 400)5 1 60040002000101 3005001001700151 00060020014002070070030011002540080040080030100900500500
Question 1 :
Le prix déquilibre E0 =20 ¬ . À ce prix, la quantité de cerises que les acheteurs sont disposés à acheter est exactement égale à la quantité que les vendeurs sont disposés à vendre : soit 700 kg.
Question 3 : Situation 1
La courbe d offre se déplace vers la gauche. La nouvelle courbe est parallèle à la précédente, avec un décalage correspondant à 400 kg pour chaque niveau de prix.
Le nouveau prix d équilibre s établit désormais à 25 ¬ . À ce prix, les quantités échangées sont de 400 kg.
Question 4 : Situation 2 :
La courbe de demande se déplace vers la droite (la hausse du prix des fraises entraîne une hausse de la demande de cerises). La nouvelle courbe est parallèle à la précédente, avec un décalage correspondant à 400 kg pour chaque niveau de prix. Le nouveau prix déquilibre sétablit à 25 ¬ . À ce prix, les quantités échangées sont de 800 kg.
Le marché concurrentiel permet une allocation opitmale des ressources*
Notion : Allocation des ressources* (voir la définition page 91) :
Le surplus
À l'équilibre sur un marché concurrentiel, le vendeur et l'acheteur sont l'un et l'autre gagnants et l'échange est alors un jeu à somme positive. Ces gains mutuels s'observent dès que le consommateur obtient une unité d'un bien quelconque à un prix plus faible que celui qu'il était prêt à mettre tandis que le producteur, de son côté, obtient un prix plus élevé que celui qu'il était prêt à accepter. L'un et l'autre dégagent ainsi un surplus lors de l'échange.
C'est ce qui se produit à l'équilibre sur un marché concurrentiel.
Document 6 page 88 :
Notion : Surplus* (voir la définition page 91)
Traitez les questions 1 et 3 du manuel.
1. Le premier triangle représente le gain à l échange de tous les acheteurs disposés à payer plus de 30 ¬ .
Le second triangle représente le gain à l échange de tous les vendeurs disposés à vendre à un prix inférieur à 30 ¬ .
3. Le surplus du producteur plus celui du consommateur mesure le gain total à l échange, ce que l échange a ajouté à la satisfaction des personnes impliquées dans l échange.
INCLUDEPICTURE "http://www.cyber-contact.com/a_retenir_israel03.jpg" \* MERGEFORMAT Les économistes néoclassiques estiment qu'il faut laisser la loi de l'offre et de la demande jouer librement. Le surplus est alors maximum.
- Le surplus du consommateur est égal à la différence entre le prix que le consommateur est prêt à payer et le prix du marché.
- Le surplus du producteur correspond à la différence entre le prix du marché et le prix auquel il est prêt à vendre son produit.
La somme de ces surplus mesure les gains à l'échange.
En revanche, si l'Etat impose un prix, l'ajustement entre les quantités ne se réalise plus, ce qui entraîne une situation de rationnement.
Les conséquences de la fixation d'un prix plancher ou d'un prix plafond : pénurie et excédent (Activité dirigée)
a) Complétez le texte suivant :
Laugmentation du prix est due à la seule augmentation de la demande, elle s'accompagne d'une augmentation de la quantité échangée à l'équilibre. Si l'augmentation du prix est due à la seule diminution de l'offre, elle s'accompagne d'une diminution de la quantité échangée à l'équilibre.
Si, pour une raison ou pour une autre, ces ajustements ne peuvent avoir lieu, le marché sera en déséquilibre. C'est ce que l'on observe sur les marchés où les prix sont autoritairement et arbitrairement fixés: apparaissent alors des phénomènes de rationnement*, c'est-à-dire des situations où les agents ne trouvent pas à acheter (ou à vendre) autant de biens qu'ils le souhaitent aux prix affichés.
1ère partie : Découverte des notions
Document A:
« Si l'État impose un prix plancher sur le blé par exemple, à un prix supérieur à l'équilibre de marché, il en résultera un excédent d'offre. L'État devra soit acheter cet excédent, en le stockant ou en s'en débarrassant d'une manière ou d'une autre, soit limiter la production.
Prix plancher* : prix minimal auquel un produit peut être vendu d'après la loi
Les lois sur le contrôle des loyers imposent des limites aux loyers que les propriétaires d'appartements peuvent demander à leurs locataires. Si ces loyers sont limités à R1, en dessous du niveau d'équilibre du marché R*, la demande sera excédentaire. »
Prix plafond* : prix maximal auquel un produit peut être vendu d'après la loiA Joseph Stiglitz, Principes d'économie moderne, © De Boeck, 2004.b) Pourquoi parle-t-on de rationnement lorsque le prix est fixé à un autre niveau que celui qui équilibre le marché?
Situation de marché dans laquelle les prix ne peuvent pas se fixer librement par le jeu de l'offre et de la demande, ce qui conduit à une limitation soit de l'offre de biens ou de services, soit de la demande.
c) Pourquoi y aura-t-il excédent quand le prix est fixé au-dessus du prix d'équilibre?
Un prix plancher [provoque un rationnement car il réduit donc la quantité d'un bien achetée et vendue en dessous de la quantité d'équilibre de marché. Les prix plancher entraînent une allocation inefficace des ventes : parmi les vendeurs, ceux qui seraient disposés à vendre le bien au prix le plus faible ne sont pas toujours ceux qui réussissent effectivement à vendre. Il réduit la quantité demandée de ce bien puisque les vendeurs ne peuvent pas vendre davantage d'unités d'un bien que ce que les acheteurs sont disposés à acheter
Si le prix effectif est plus élevé que le prix d'équilibre, il y a rationnement de l'offre (certains offreurs ne peuvent vendre, comme cela peut être le cas pour les offreurs de travail en cas de salaire minimal).
d) Pourquoi y aura-t-il pénurie excédent quand le prix est fixé en dessous du prix d'équilibre?
(Cest arrivé en France après la Seconde Guerre mondiale). Si le marché jouait librement, les loyers augmenteraient et les propriétaires en loueraient davantage Comme les loyers n'augmentent pas, les propriétaires les enlèvent de la location, ce qui conduit à une pénurie pour ceux qui cherchent un logement à louer. L'ajustement se fait par les quantités, et non par les prix, et un rationnement se produit ; c'est un rationnement de la demande puisque l'offre ne peut augmenter pour la satisfaire.
Document B : Le SMIC peut-il provoquer un rationnement sur le marché du travail ?
Si l'on considère que le travail est une marchandise comme une autre, alors on peut estimer qu'il existe un marché du travail, qui va mettre aux prises ceux qui offrent du travail, c'est-à-dire ceux qui sont à la recherche d'un emploi, et ceux qui demandent du travail car ils en ont besoin pour produire, c'est-à-dire les entreprises.
Le travail étant considéré comme une activité a priori pénible, et supposant un sacrifice de temps libre, les individus ne vont donc accepter ce sacrifice que si la rémunération leur permet d'accéder à la consommation. C'est pourquoi l'offre de travail est une fonction croissante du salaire réel.
L'entrepreneur, lui, ne va décider d'embaucher une personne supplémentaire que si elle lui coûte moins cher qu'elle ne lui rapporte. C'est pourquoi la demande de travail est une fonction décroissante du salaire réel car plus les salaires vont être élevés, moins les entreprises vont être prêtes à embaucher.
D'après R. Chartoire et S. Loiseau, L'Économie. éd. Nathan, coll. « Repères pratiques », 2010.
Les conséquences de l'introduction d'un salaire minimum sur le marché du travail
e) Qui sont les offreurs, les demandeurs sur le marché du travail ? Que représente le salaire réel ?
Attention offre de travail de la part des travailleurs et demande de travail de la part des entrep.
Prix du travail = salaire. Loi de loffre et de la demande.
Quand le salaire augmente : les travailleurs (les vendeurs de travail) augmentent leur quantité offertes et inversement.
f) Présentez les conséquences de la mise en place d'un salaire minimum sur le marché du travail.
La fixation dun Smic (prix plancher) supérieur au salaire déquilibre correspond à une situation à un rationnement de loffre (des travailleurs) : il y a une offre excédentaire.
Chômage. OS > DS
- Soit une situation de chômage : certaines personnes aimeraient avoir un emploi pour le niveau de salaire actuel mais les entreprises ne désirent pas les embaucher pour ce niveau de salaire.
Exemple concret : Période des années 80 à 2000 : Baisse du coût du travail avec la multiplication des mesures de réductions des charges sociales (depuis 1993 plus loi Tepa en 2007) pendant une période de fort taux de chômage.
g) Présentez ce que serait une pénurie sur le marché du travail :
On peut résumer de la manière suivante :
- Soit une situation de pénurie de main-d'uvre : les entreprises aimeraient embaucher plus de personnes mais il ny a pas assez de travailleurs disponibles.
Exemple concret : Période des Trente Glorieuses, avec augmentation forte des salaires et entrée sur des femmes sur le marché du travail (hausse de loffre) et tentative par les entreprises de remplacer les travailleurs par du capital (baisse de la demande) pendant une période de pénurie de main-d'uvre.
Dans le marché néoclassique, cest donc la variation du salaire réel qui permet dobtenir une situation déquilibre et donc de supprimer le chômage.
Cest pourquoi les auteurs néoclassiques préconisent deux solutions pour lutter contre le chômage :
( Favoriser tout ce qui permet aux salaires dêtre négocié sur le marché du travail. Cest ce quon appelle le besoin de « flexibilité ». Cest pourquoi certains demandent à supprimer le SMIC en France.
( Si on ne peut pas améliorer la flexibilité du marché du travail, on peut au moins diminuer le coût du travail pour lentreprise. Cest pourquoi certains demandent de supprimer les cotisations sociales associées aux salaires.
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A laide des notions vues dans cette activité et des Documents 8 et 9 page 89, répondez à la questions suivante :
Vous montrerez que lintervention de lEtat empêche le marché dallouer de manière optimale les ressources.
Trame de la réponse :
Intervention de lEtat et rationnement
Vous montrerez que lintervention de lEtat empêche le marché dallouer de manière optimale les ressources.
Jaffirme : Toute intervention de lEtat (dans laquelle les prix sont rigides ou réglementés et se retrouvent inférieurs ou supérieurs au prix théorique d'équilibre) empêche le retour à léquilibre et donc lallocation optimale des ressources (manière dont les ressources sont distribuées entre acteurs économiques).
Jexplique : Etant donné le caractère autorégulateur du marché, les néoclassiques préconisent de laisser le marché fonctionner librement. Lexistence de prix-plafond ou de prix-plancher crée des déséquilibres et des situations de rationnement sur les marchés : lallocation des ressources nest plus optimale.
Jillustre :
=> Le SMIC (prix plancher sur le marché du travail) : si le Smic se situe au-dessus du salaire déquilibre alors : loffre de travail (de la part des salariés) reste supérieure à la demande (de la part des patrons) du fait dun prix-plancher, la quantité échangée correspond cette fois à la quantité demandée et les offreurs sont rationnés = situation dexcèdent de loffre (ici, chômage)
=> Le plafonnement des loyers entrave le retour à léquilibre : du fait dun prix-plafond, loffre reste inférieure à la demande, la quantité échangée correspond à la quantité offerte et les locataires sont rationnés = situation de pénurie.
Pas dincitations de la part des propriétaires pour rénover ou entretenir les logements. Voire développement dun marché noir, sur lequel les gens échangeaient les produits dont ils navaient pas besoin contre dautres quils préféraient, et où les producteurs écoulaient leur production à des prix plus rémunérateurs. (Cuba)
Je peux nuancer : l existence du SMIC peut se justifier pour des raisons sociales et économiques (maintien du pouvoir d achat des salariés pour leur assurer la satisfaction de leurs besoins + optique keynésienne ! soutien à la consommation ! débouchés pour les entreprises).
Le plafonnement des loyers peut se justifier pour protéger les locataires contre une trop forte augmentation des loyers qui grèvent le budget des ménages notamment dans les grandes villes.
Lire la synthèse du manuel.
Conclusion densemble :
Les classiques sont des partisans déterminés du libéralisme économique. C'est à Adam Smith qu'on doit la célèbre métaphore de la « main invisible » selon laquelle les individus, mus exclusivement par leur intérêt personnel, se comportent sur un marché concurrentiel dans un sens conforme à la prospérité générale.
Derrière cette métaphore, se trouve l'idée que la recherche du gain amène les entreprises à produire les marchandises que recherchent les consommateurs, et cela au meilleur prix, donc en utilisant les combinaisons techniques les plus efficaces.
Mais ces bienfaits ne peuvent se réaliser pleinement que si l'économie est soumise à un régime de libre concurrence. L'État, ne devant pas interférer avec le mécanisme autorégulateur du marché, a donc un rôle économique restreint. La théorie classique de la main invisible constitue, aujourd'hui encore, la base de la pensée économique libérale : elle contient en effet l'idée que l'articulation des intérêts individuels, soumis à la pression de la concurrence, assure de façon efficace la régulation des processus économiques à l'échelle sociale, les prix jouant le rôle de « signaux » orientant les décisions des producteurs dans un sens conforme aux besoins des consommateurs.
Pour que quun marché concurrentiel fonctionne correctement cinq hypothèses doivent être vérifiées simultanément : l'atomicité du marché, l'homogénéité des produits, la transparence des informations, la parfaite mobilité des facteurs de production, la libre ²ÄÅ Å7Å^ÅËÅÌÅ
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Dans le cadre de la CPP, le prix de marché s'impose aux agents économiques, tous de petite taille. On dit que les agents sont preneurs de prix (price takers).
Dans la réalité, la concurrence est le plus souvent imparfaite + défaillances de marché = chapitre 10
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