gdl yonne - CPE et Vie scolaire
Enseignement : Physique et chimie en laboratoire ... les séquences d'
enseignement (cours / TD) relatives à la chimie verte (les fondements, les
agroressources, ...
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Groupe Disciplinaire Local des C.P.E
Département de lYonne
Année 2007-2008
Cette année, le GDL des CPE de lYonne sest attaché à recenser les différents dispositifs de prise en charge des élèves, au sens large du terme.
Du Conseil Général et ses signalements à la mise en place dune fiche de suivi dans un établissement scolaire, la prise en charge des élèves sexprime à différents niveaux.
Après un exposé sur la protection de lenfance, la protection judiciaire de la jeunesse et une présentation de la classe-relais (Sens), nous ferons le point sur la mise en place de linternat de réussite éducative et nous découvrirons une structure, la classe daccueil personnalisé.
Enfin, nous rentrerons plus encore dans létablissement scolaire afin de présenter différents dispositifs de prise en charge des élèves, aussi bien dans la classe que pendant le temps hors cours (temps de permanence), en collaboration avec les parents.
___________
SOMMAIRE
LES PRISES EN CHARGE HORS EPLE
Le Conseil Général et la protection de lenfance
La protection judiciaire de la jeunesse
LES PRISES EN CHARGE DANS LEPLE
LES STRUCTURES
Linternat de réussite éducative
La classe daccueil personnalisé
LES DISPOSITIFS
Le temps hors cours : le projet documentaliste-CPE
La commission de suivi des élèves, la commission absentéisme
La gestion des élèves exclus et la fiche de suivi
Laide aux devoirs et le soutien
Le tutorat
Lécole des parents
LES PRISES EN CHARGE HORS EPLE
Le Conseil Général et la protection de lenfance
Intervention de Nicole Paris, assistante sociale et conseillère technique auprès de linspecteur dacadémie, le 21/01/2008. Synthèse de Melle PEREIRA Fanny, CPE stagiaire.
Objet de lintervention : la protection de lenfance
Cadre légal
mars 2007 : en parallèle avec la réforme de la prévention de la délinquance, la loi de protection de lenfance est redéfinie ! chaque Conseil Général doit mettre en place une cellule départementale de signalement. Cette refonte s axe sur la prévention et sur l ouverture aux mesures alternatives.
Prévention
le public n est plus ciblé, la prévention concerne toute la population dés le 4ème mois de grossesse (entretien avec la mère quelle soit mineure ou majeure).
Visites médicales obligatoires pour les enfants de 6, 9, 12 et 15 ans (bilan physique et psychologique).
Conséquences pour les infirmières de lEN qui devront être redéployées : une infirmière pour un secteur (école, collège, lycée).
Organisation de la protection de lenfance
La réforme de la loi sur la protection de lenfance renforce laction des Conseils Généraux qui recueillent, traitent et évaluent les informations préoccupantes (qui correspondent aux anciens signalements). Le CG prend la décision du transfert ou non de linfo préoccupante aux services du procureur.
Le protocole de coordination entre les services de lEtat, les autorités judiciaires et le CG est en cours délaboration.
Pour rédiger une info préoccupante, les chefs détablissements disposent dun nouveau support en ligne disponible sur le site de linspection académique (à laide de leur code établissement). Ce support est encore amené à évoluer.
Il est demandé de faire un double de chaque info préoccupante à linspecteur dacademie.
Dans lYonne
La cellule départementale de signalement est en place et effective depuis 3 ans, elle est située 1 rue de lEtang Saint Vigile à Auxerre (03 86 74 84 60).
Elle envoie les infos préoccupantes aux unités territoriales qui sont divisées au niveau départemental en trois services! PMI (Protection Maternelle et Infantile)
! SEF (Service Enfant et Famille)
! prévention de l exclusion
Coordonnées des responsables cadres enfance des unités territoriales de lYonne :
Sens urbain : Mr Dupont.
Sens rural : Mme PrieuxVincent (03 86 83 67 20)
Auxerrois : Mme Kaboré, 4 avenue de Perrigny (03 86 49 58 57)
Auxerre rural : Mme Sauvageot (03 86 49 58 58)
Jovinien/migennois : ! à Joigny, 26 avenue Rhin et Danube (03 86 92 08 30)
! à Migennes, 60 rue Emile Zola (03 086 92 08 30)
Puisaye/forterre : 10 rue Arrot à Toucy (03 86 44 42 04)
Avallon : 2 rue General Leclerc (03 86 34 95 30)
Tonnerre : 35, rue Vaucorbe Tonnerre (03 86 54 85 00)
Linfo préoccupante passe de la cellule au SEF qui envoie une commande au service de la prévention des exclusions qui à son tour se charge de missionner deux assistantes sociales en investigation dans les familles. Elles ont 6 semaines pour évaluer la situation et une semaine pour faire leur rapport.
En moyenne le traitement dune info préoccupante demande 8 semaines.
La cellule est censée transmettre une réponse à la personne ayant émis linfo préoccupante :
Classement sans suite.
Poursuite de l investigation sociale.
Procureur.
Aide Educative à Domicile (AED!AEMO administrative à différencier de l AEMO judiciaire).
En 2006, 1374 informations préoccupantes d enfants, 677 considérés en danger, 1/5 sont classées sans suite.
18% des infos préoccupantes viennent de lEducation Nationale.
Limite à ce nouveau fonctionnement : le Conseil General décide de toute la procédure du début à la fin, il recueille les infos, les évalue et les traite ; ce qui peut entraver lobjectivité nécessaire à la procédure.
Réponses innovantes proposées par la nouvelle loi :
Ouverture de centres de jour pour des placements à la journée : une famille peut confier temporairement ses enfant au Conseil General, ce nest pas une mesure judiciaire mais une mesure administrative. Ce placement est confié au CPEY qui admet le jeune au centre de jour.
Création dun observatoire de lenfance en danger qui aura pour mission de collecter les infos préoccupantes départementales pour établir une cartographie des zones à risques, suivre la mise en uvre du schéma départemental, formuler des propositions pour une politique départementale de protection de lenfance et faire des statistiques.
Dans lYonne
Lassociation CPEY (Comité de Protection de lEnfance de lYonne) financée par le CG dispose entre autres d éducateurs de prévention et se voit confier deux nouveaux dispositifs :
! Le SICMO (Service d Intervention Continu en Milieu Ouvert)
! Le centre de jour
A Auxerre
le SICMO équivaut à une AEMO renforcée en proposant au jeune 4 à 5 heures dentretien par semaine au lieu de 1h30 pour une AEMO classique.
Ce dispositif se veut également être un soutien à la parentalité avec un personnel joignable 24h/24h et se déplaçant dans les familles pour apporter une aide concrète.
Louverture dun SICMO est en projet pour les villes de Migennes et de Sens.
Le centre de jour peut accueillir jusquà 30 jeunes, qui peuvent être en voie de déscolarisation ou déscolarisés mais il ne sadresse pas aux jeunes faisant déjà lobjet dun placement familial ou en foyer. Les deux mesures ne se confondent pas.
! Le jeune accueilli reste rattaché à son établissement d origine mais son emploi du temps est négocié chaque semaine avec ses parents (possibilité de suivre les cours à temps partiel, de cibler les matières& ).Tout est négocié avec l élève afin de le raccrocher à sa scolarité.
! Le jeune est soumis à l obligation de déjeuner sur place, ce qui l engage à participer à l élaboration du repas et à améliorer son estime de soi. Le tout sous l Sil bienveillant de la maitresse de maison.
! Un interlocuteur unique qui gère tout ce qui concerne la scolarité et le scolaire.
! Plusieurs éducateurs techniques qui aident les élèves à trouver des stages, à faire des lettres de motivation&
! L idée est désormais de remplacer la classe relais comme dispositif de prévention et non de traitement.
Ouvertures prochaines de deux centres de jour à Joigny et à Sens.
Le CPEY a également ouvert récemment une structure de soutien et daccompagnement aux victimes datteintes sexuelles (pourcentage inquiétant dans lYonne) :
! Rôle d information et de prévention par rapport à la sexualité.
! Rôle de formation en se déplaçant dans les établissements.
! Accueil des victimes et accompagnement pendant toute la procédure (expertise, contre-expertise, examens médicaux& ).
! Un unique interlocuteur par victime afin de faciliter la verbalisation.
Lensemble de ces nouveaux dispositifs est encore fragile mais est porteur de nouvelles alternatives pour les jeunes et les élèves en situation de mal être.
Le GDL tient à remercier Nicole Paris pour ces éclaircissements et pour son investissement.
La protection judiciaire de la jeunesse
MISSIONS : prise en charge des jeunes en danger, avec ou sans affaire pénale.
Le travail de la PJJ se fait uniquement sur demande du Juge des enfants ou du Procureur de la République (substitut du Procureur).
Remarque : des associations habilitées par le Juge des enfants peuvent prendre en charge certaines mesures (CPEY par exemple, et des associations qui ont des foyers daccueil pour enfants placés).
STRUCTURES LIEES A LA PJJ
Structures daccueil en Milieu Ouvert à Auxerre et à Sens : prise en charge des jeunes par des éducateurs. Ces jeunes résident soit chez leurs parents soit dans un foyer. Mais la mesure est dordre pénal.
Hébergement
Unité éducative daction de jour
TYPES DE MESURES SUIVIES PAR LA PJJ
Mesures civiles (ordonnance du juge suite à un signalement denfant en danger mais il ny a pas eu de délits de la part du jeune, de faits dordre pénal) : RRSE (recueil de renseignements Socio-Educatif) Enquête sociale (il y en a de moins en moins, elles sont moins complètes que les IOE) AEMO (un éducateur apporte de laide) - Protection jeune majeur (mesure accordée au jeunes ayant entre 18 et 21 ans)
Mesures pénales : la PJJ prend en charge ces mesures qui fixent des obligations à respecter. Elles font suite à des délits commis par les jeunes.
LSP (liberté surveillée préjudicielle) avant jugement ou suite à une garde à vue
LS (liberté surveillée) après jugement
Contrôle judiciaire : quand il y a des antécédents
Sursis avec mise à lépreuve : après jugement décision prise par le tribunal
TIG : en rapport avec les capacités du jeune ou le délit commis.
Mesures dinvestigation : le signalement arrive chez le juge des enfants mais les faits ne sont pas obligatoirement dordre pénal. Le juge demande une « enquête » qui peut prendre la forme dun RRSE, dune ES ou dune IOE. Cette dernière est la plus fréquente.
IOE (investigation et orientation éducative) dure 6 mois
Part dune analyse de la situation avec pour objectif la remobilisation de la famille. Comment la famille est-elle prête à porter un projet. Ces 6 mois peuvent paraitre longs dautant plus quil ny a pas de mise en place dune action éducative proprement dite. Mais lobjectif reste de chercher à construire quelque chose avec la famille.
Intervention dune AS, dun éducateur et dun psychologue.
Au bout des 6 mois, une proposition daction est faite au juge, quil peut ou non suivre. Ces propositions peuvent être les suivantes :
AEMO : un éducateur intervient pour aider le jeune et la famille.
Placement du jeune dans un lieu coopté et réfléchi.
Internat scolaire
Pas de mesure parce que la famille na adhéré à rien. Mais dans ce cas le juge ordonnera tout de même une AEMO mais les choses seront envisagées différemment.
Lorientation actuelle serait que la PJJ ne traite plus que du pénal, le civil étant laissé aux associations habilitées. La PJJ aurait alors aussi un rôle de contrôle sur ces associations habilitées.
LHEBERGEMENT
Différentes structures daccueil
Foyer daction éducative
Centre de placement immédiat
Centre éducatif renforcé session courte avec une mission de rupture (mission pénale)
Centre éducatif fermé : cadre juridique bien spécifique. Toute violation de ce cadre peut entraîner la prison.
EPM : établissement pénitencier pour mineur. Correspond à une prison pour mineur dans laquelle se côtoie du personnel de la PJJ et de ladministration pénitentiaire.
LE SIGNALEMENT
Signalement au Conseil GénéralSignalement au ProcureurSignalement au ProcureurForcément civil (ou administratif)Civil : pas de délit pénal reproché au jeunePénal : faits reprochés au jeune sont de lordre du délitDiverses mesures dont lAEMO administrative : suivi par un éducateur. (Ce nest pas un éducateur PJJ mais CPEY par exemple ou éducateur du Conseil Général).
Il peut y avoir un placement suite à un tel signalement. Ce placement est alors demandé par la famille qui par écrit en fait la demande auprès du juge.Le juge des enfants diligente une enquête qui ensuite conduit à des mesures (AEMO judiciaire par exemple
)Voir mesures pénales ci-dessus.
LES PRISES EN CHARGE DANS LEPLE
LES STRUCTURES
Linternat de réussite éducative (IRE)
Le plan de cohésion sociale (programmes 15 et 16) et la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale ont défini les dispositifs de réussite éducative.
Ils visent à donner leur chance aux enfants et aux adolescents ne bénéficiant pas dun environnement social, familial et culturel favorable à leur développement harmonieux et à accompagner, dès la petite enfance, les enfants et les adolescents qui présentent des signes de fragilité et des retards scolaires en cherchant à prendre en compte leur environnement.
Cette politique de soutien personnalisé vise un accompagnement adapté à chaque situation familiale, inscrit dans la durée, avec des objectifs de résultats.
Le fonctionnement de linternat de réussite éducative
La cité scolaire des chaumes dispose dun internat qui accueille des lycéens et qui est géré par le lycée. Cest un internat de 125 places. A lheure actuelle, 100 places sont réservés aux garçons et 25 aux filles. Linternat jouxte le collège.
Le constat de départ était quune partie du public accueilli en collège cumule un certain nombre de difficultés. Ils nont pas tous les moyens adéquats pour réussir leur scolarité au collège .Il est important de toucher la frange de la population, qui est éloignée dune aide à la scolarité, éloignée de la culture, des infrastructures sportives, des établissements de soins ou qui connaît des soucis financiers.
Description du projet
Accueil au maximum de 8 collégiens de la 6ème à la 3ème (initialement prévu en septembre 2006, mais finalement réalisé en janvier 2007).
Les collégiens accueillis à linternat bénéficient détudes dirigées. Ils peuvent participer à des ateliers culturels et sportifs et avoir accès, le cas échéant, à un suivi médical personnalisé.
Au départ il avait été prévu que les élèves de 6ème et de 5ème pourraient être accueillis uniquement deux nuits par semaine le lundi et le jeudi soir pour éviter une coupure trop brutale et trop longue avec le milieu familial.
Les élèves recrutés pour linternat de réussite éducative répondent à un ou plusieurs des critères énumérés ci-dessous :
élèves pour qui les conditions favorables à léducation et à la réussite scolaire ne sont pas réunies (horaires de travail des parents décalés, période de chômage, absentéisme récurrent de lélève
)
Elèves pour qui lenvironnement social est défavorisé
Elèves pour qui il existe une carence culturelle et/ou sportive
Elèves ayant besoin de suivis santé légers spécifiques
Elèves ayant des problèmes comportementaux légers
Ces élèves étaient recrutés par le groupe de pilotage (chef détablissement, adjoints, CPE, médecin scolaire, infirmières, COP, assistante sociale, un membre de la circonscription du 1° degré, un représentant de lInspection Académique, un enseignant volontaire, un membre dune association, un représentant de la municipalité).
Ce comité de pilotage, outre sa fonction de recrutement des élèves devant intégrer le dispositif, avait surtout pour mission de monter le projet, dimpulser la politique, de faire des choix et dévaluer.
Objectifs du projet
En intégrant les collégiens dans un internat lycée, le projet espérait répondre à des besoins variés :
- permettre aux collégiens de prendre de la distance par rapport à leur famille. Leur offrir une qualité de vie propice aux études et favoriser leur réussite scolaire
- redonner un cadre, aider à linsertion, à prendre pied dans la société
- inscription à des clubs sportifs, à lécole de musique
- donner à ces élèves et à leur famille un accès pratique aux soins
- permettre à ces élèves de communiquer et de sépanouir au sein dune communauté et de prendre confiance en eux
Une personne a été recrutée pour soccuper des collégiens : la coordonnatrice du dispositif. Elle doit développer à la fois des compétences dorganisatrice et des compétences danimatrice .Elle a également la responsabilité des enfants de 17h00 à 20h00, ainsi que le mercredi après-midi.
Pour le mercredi après-midi, les activités possibles se répartissent entre la pratique dune activité sportive via lassociation sportive, lutilisation de la salle informatique, des activités culturelles (musée dAvallon, cinéma, maison de limage, déplacements dans des lieux culturels et touristiques
)
De la fin des cours à 17h00 jusquà 17h30 et après 20h30, ils sont gérés par les assistants déducation du lycée. Lextinction des feux pour les collégiens était prévue initialement à 21H00.
La coordonnatrice est également chargée détablir des contacts réguliers avec les parents En outre, elle doit participer aux conseils de classe des élèves intégrés dans le dispositif et avoir des échanges avec les professeurs pour la partie scolaire et pédagogique. Cest également elle qui doit chercher à établir des partenariats réguliers avec le conservatoire de musique, les clubs sportifs, la bibliothèque municipale
Lévaluation du projet après une année de fonctionnement
1) Les points positifs et intéressants
Il apparaît que les élèves suivis dans le dispositif, sils nont pas des résultats scolaires en nette augmentation, apprennent à renouer avec la valeur travail et adoptent un comportement plus adéquat en classe.
Au niveau de la socialisation, ces élèves qui vivent en collectivité se plient sans trop de difficultés aux règles de vie de linternat. Ils apprennent rapidement que pour vivre ensemble sans se gêner, les règles édictées ne sont pas négociables. Le fait dévoluer au sein du petit groupe des collégiens les aide également à se respecter les uns les autres et à ne pas se montrer trop personnel.
Laide aux devoirs est constructive et les échanges avec la coordonnatrice se révèlent riches et variés.
2) Les difficultés rencontrées
Elles ont été de plusieurs ordres et ont été parfois découvertes avec un temps de retard.
a) Les difficultés structurelles
Les élèves du collège sont hébergés par linternat du lycée. La CPE du collège si elle propose les candidats potentiels à lI.R.E, nintervient plus ensuite sur la gestion des collégiens sur le temps dinternat. A linverse, les CPE lycée nont pas forcément la possibilité dassister aux réunions bi-mensuelles de régulation. A ces réunions participent la coordonnatrice, le Proviseur, la Principale et la CPE du collège.
Ainsi les adultes responsables du dispositif ne se concertent pas suffisamment et ne se positionnent pas forcément de la même façon pour trouver une solution face aux problèmes rencontrés.
b) Les difficultés de fonctionnement
La coordonnatrice avait très vite signalé quil était difficile de faire un travail suivi avec des élèves qui étaient là à mi-temps. Cette possibilité a donc été définitivement abandonnée. Les collégiens qui intègrent le dispositif passent la semaine à linternat.
La coordonnatrice avait parfois du mal à se dégager du temps pour rencontrer les parents ou les contacter téléphoniquement. Elle ne peut en aucun cas le faire quand elle a les collégiens en responsabilité.
De plus la coordonnatrice, de par ses horaires décalés, son statut un peu particulier, se sentait trop isolée par rapport au reste de léquipe. Elle avait limpression de se trouver seule face aux problèmes et elle se trouvait fort désemparée pour y apporter une solution.
c ) Les difficultés relationnelles
Il était apparu que le public 4° et 3° se prêtait beaucoup moins facilement aux exigences de linternat et de la coordonnatrice et remettait systématiquement en cause le bien fondé du dispositif.
A la rentrée 2007, le choix a été fait daccueillir uniquement les Collégiens du niveau 6ème et du niveau 5ème .
Le choix fait au départ de réserver une chambre aux collégiennes et une chambre aux collégiens a été partiellement remis en cause. En effet ce choix avait été dicté par lhoraire de coucher des collégiens fixé à 21h00 (or lextinction des feux est à 22h00 pour les lycéens).
Mais dans la chambre des collégiennes a eu lieu une sorte de guérilla interne qui nous a conduit à traduire une des collégiennes devant le conseil de discipline.
Suite à la réintégration de celle-ci après quinze jours dexclusion, le choix retenu a été déclater la chambre collégienne. Les trois collégiennes sont donc réparties dans des chambres lycéennes. La mixité est donc totale chez les filles. Par contre, les garçons ont été laissés dans la même chambre.
Cela implique une petite modification du règlement de linternat pour les collégiens : désormais lheure du coucher a été retardée à 22h00. Dans la pratique, les collégiens avaient du mal à sendormir à 21h00 car les lycéens, qui navaient pas les mêmes horaires, se montraient parfois bruyants. Par contre, ils nont pas à faire lheure détude de 20h30 à 21h30 (heure obligatoire pour les lycéens) car ils font leurs devoirs de 17h30 à 18h45 sous la responsabilité de la coordonnatrice.
d) Les difficultés liées au positionnement de la coordonnatrice
Dune part le rôle de la coordonnatrice nest pas facile. Elle doit imposer sans braquer, proposer sans tout imposer. Recadrer quand cest nécessaire tout en gardant une écoute optimale. Le tout sans formation sur la psychologie de ladolescent. Elle agit donc intuitivement ce qui conduit parfois à certaines maladresses parfois préjudiciables pour créer une cohésion au sein du groupe.
Depuis lentrée dans le dispositif en janvier 2007, nous avons dû, en février 2008, changer de coordonnatrice. Les collégiens ont vu arriver dun mauvais il larrivée de la nouvelle coordonnatrice à la personnalité fort différente. Il a fallu un nouveau temps dadaptation pour que collégiens et coordonnatrice apprennent à se connaître et à fonctionner ensemble.
Temps dadaptation également pour que la coordonnatrice apprenne à se familiariser avec le système éducatif et quelle adapte ses exigences et son mode de fonctionnement en fonction de celui-ci.
Dautre part le groupe de pilotage nexiste plus vraiment. Seule subsiste la réunion de coordination. Or avec la première coordonnatrice ce type de réunion navait pas permis de détecter la montée des tensions au sein de la chambre des collégiennes. Il est donc important que la coordonnatrice communique le plus possible sur les problèmes quelle rencontre, sur ses doutes, sur les petites évolutions positives. Elle ne doit pas hésiter à solliciter les CPE de la cité scolaire pour des conseils ni tarder à leur demander dintervenir quand cela dérape.
3) Les améliorations à apporter
Le dispositif est encore très récent : actuellement il se régule au coup par coup, en fonction des problèmes rencontrés ou des progrès constatés. Néanmoins, quelques pistes se dégagent déjà pour améliorer lefficacité du dispositif.
Il serait judicieux que la liaison collège lycée soit plus naturelle : ainsi, il faudrait que la coordonnatrice de lIRE soit une assistante déducation dont le poste serait supporté par le collège. Elle effectuerait les 24 heures nécessaires au fonctionnement de lIRE et le reste, soit une douzaine dheures, au collège.
Il faudrait quun éducateur référent soit rattaché à linternat et quil puisse intervenir régulièrement pour soutenir et aider la coordonnatrice.
Faire vivre le groupe de pilotage permettrait en outre de fixer une ligne directrice et de partager les expériences et des conseils des uns et des autres.
Enfin, les parents font partie intégrante du dispositif : il faudrait pouvoir les rencontrer très régulièrement pour que le travail réalisé à linternat soit relayé et poursuivi au sein des familles.
Néanmoins sil est évident que linternat peut apporter le petit plus dont certains élèves auraient besoin pour renouer avec la réussite, linternat de réussite éducatif garde un côté un peu trop aléatoire. En effet, il est soumis à la bonne volonté des collégiens qui intègrent le dispositif, au savoir faire de la coordonnatrice, à lattitude des parents et sur ces éléments là rien nest jamais acquis dans la durée.
Cela suppose de toute façon que les adultes qui ont en charge les collégiens intégrant le dispositif soient compétents et très motivés.
La classe daccueil personnalisé, collège Bienvenu Martin
La classe daccueil personnalisé « Inclure plutôt quexclure »
Le collège Bienvenu Martin accueille et gère une hétérogénéité forte qui exige des réponses particulières. Devant la difficulté denseigner dans certaines classes à cause délèves particulièrement perturbateurs, la seule issue était lexclusion de cours, voire parfois lexclusion temporaire du collège sans prise en charge particulière de lélève. En conséquence, très souvent les élèves non seulement se glorifiaient de cette sanction, mais appréciaient de ne plus être au collège à devoir faire leur travail de collégien .En créant une classe daccueil personnalisé dont la fonction est la prise en charge de ces jeunes individuellement et sur un temps limité, notre objectif premier est le retour de ces élèves dans leur groupe classe en renouant avec le collège et sa fonction denseigner, en les incluant, plutôt quen les excluant.
La classe daccueil personnalisé fonctionne avec le mi-temps de coordination et denseignement occupé par un professeur des écoles (13h/semaine) et des contrats EVS (26h/semaine) ou CAV.
Pour lannée scolaire 2006-2007, ce sont 73 élèves sur les 388 élèves du collège qui ont été reçus sur des durées très variables allant de 2h à 230h.
Lorigine de la classe daccueil personnalisé
Lannée scolaire 2000-2001 sachevant, léquipe administrative du collège se trouvait devant une situation qui appelait réflexions et recherches de solutions : Certains élèves étaient exclus de cours car leur comportement était incompatible avec la vie de classe, ils ne pouvaient être accueillis dans les études car là aussi, ils perturbaient le travail de leurs pairs. Ils étaient alors soit exclus temporairement du collège, soit « accueillis » dans les bureaux administratifs, secrétariat, bureau du principal, bureau du principal adjoint. Cet isolement de lélève perturbateur du groupe classe rendait la sérénité à la
classe mais en aucun cas ne permettait à lélève exclu de travailler ses apprentissages et en cela aggravaient ses difficultés.
Lorientation était donnée : Isoler pendant un temps le perturbateur mais sans lexclure, construire un lieu daccueil où lélève continuerait, sur un temps limité, ses apprentissages.
A la rentrée 2001-2002 était créé la classe daccueil personnalisé.
Tout était à inventer et les premières questions furent rapidement posées :
. Dans quel cas un élève est-il orienté vers la classe daccueil ?
. Qui décide de lorientation dun élève vers la classe daccueil ?
. Comment les contenus denseignements sont ils transmis vers la classe daccueil afin que lélève continue ses apprentissages ?
. Quel lien créer entre les équipes enseignantes et la classe daccueil personnalisé ?
Cette première série de questions ne pouvait trouver de réponses auprès du seul chef détablissement car les problèmes posés par ces élèves relevaient de compétences différentes au sein du collège. Même si la traduction de ces problèmes était en général un comportement instable, perturbateur et un manque de travail notoire, les origines pouvaient être de plusieurs natures : sociale, psychologique, dorientation scolaire, de santé
générant un mal être chez lélève et les solutions envisagées ne pouvaient pas se résumer à la seule orientation en classe daccueil.
Le groupe de gestion des élèves en situation difficile
Il faut rappeler que les élèves sont dirigés en classe daccueil après examen de leur dossier (fiches incidents, conseil de classe, signalement par le professeur principal) par la « commission de gestion des élèves difficiles et/ou en difficulté ».
Elle se réunit de façon hebdomadaire avec : La conseillère principale déducation, lassistante sociale, linfirmière, le conseiller dorientation psychologue, le chef détablissement et son adjointe
La fonction essentielle de cette réunion : Observatoire des jeunes en difficulté, de la vie du collège, recherche et mise en place de solutions adaptées à chaque cas présenté où chacun apporte ses éléments :
Lassistante sociale, par sa connaissance des familles,
La conseillère principale déducation qui, par sa fonction, apporte sa connaissance des incidents causés par les élèves,
Linfirmière, en contact permanent avec les élèves et qui, outre les soins physiques est celle qui détecte le mal être de certains,
Le conseiller dorientation psychologue,
La principale adjointe, fortement impliquée dans la relation aux parents et aux structures éducatives extérieures au collège,
Le chef détablissement,
La responsable de la classe daccueil.
Ce groupe de gestion des élèves en situation difficile est le lieu dexamen des cas délèves en difficulté de tous ordres : comportementales, échec scolaire, problèmes physiques, absentéisme ; de fait, tout comportement atypique remarqué par les uns ou les autres.
Outre cette fonction dobservation individualisée et de diagnostic de lélève en difficulté, ces rencontres sont le lieu de propositions de solutions aux problèmes posés par lélève, de suivi des décisions prises, avec analyse des effets produits.
Le fonctionnement
Le diagnostic
Le diagnostic est loutil indispensable pour la prise de décision. Il sappuie sur les divers éléments dont chaque membre de léquipe dispose dans ses compétences propres :
Les rapports dexclusion de cours, les rapports dincident adressés à la CPE, le constat de linfirmière émanant dune entrevue, le compte-rendu de lassistante sociale dune rencontre avec des parents délèves, lentretien du conseiller dorientation psychologue avec un élève, des éléments émanant du conseil de classe, les bulletins de lélève, le dossier scolaire, les résultats aux tests dentrée en sixième
Les solutions proposées
Lapport de nos regards différents selon notre spécialisation et nos compétences permet denvisager de multiples solutions: linfirmière saisira le médecin scolaire, lassistante sociale rencontrera les parents, le principal du collège convoquera lélève agité, le perturbateur sera exclu quelques jours dans la classe daccueil personnalisé, lélève en difficulté passera quelques heures par semaine en soutien dans la classe daccueil personnalisé
Certes, ce sont pour la plupart, des moyens classiques dintervention dans les collèges, mais ce sont des moyens concertés et choisis par léquipe en fonction du diagnostic établi. Nous navons pas éliminé la traditionnelle « colle » du mercredi, pas plus que les exclusions, le conseil de vie scolaire, le conseil de discipline
la classe daccueil personnalisé est venue compléter les propositions de traitement des difficultés des élèves.
La liaison du « groupe de gestion des élèves en situation difficile » vers les professeurs
Il est nécessaire dassurer une transmission des décisions prises pour les élèves vers léquipe pédagogique du collège. Une fiche de liaison est élaborée chaque semaine et est remise au professeur principal des élèves concernés. A charge pour eux de répercuter les informations auprès de leurs collègues.
Lien parents, professeurs, classe, classe daccueil ou comment lélève peut-il conserver son appartenance à sa classe et continuer ses apprentissages au même rythme que ses pairs ?
Un courrier est systématiquement adressé aux parents et professeurs principaux les informant des décisions prises par le groupe de gestion des élèves en situation difficile.
Dans le courrier aux professeurs principaux, il est également demandé quils assurent la transmission des cours et devoirs vers la classe daccueil lors des exclusions/inclusions, ainsi lélève pourra continuer ses apprentissages. Tous les devoirs, contrôles, sont restitués aux professeurs concernés qui en assurent la correction. Cela confirme lappartenance de lélève exclu à son groupe classe quil rejoindra après la période passée en classe daccueil.
A la fin du passage en classe daccueil, un rapport est produit pour chaque élève indiquant les matières travaillées, linvestissement de lélève, et son comportement au cours du passage.
Un bilan est ensuite effectué par la responsable de la classe daccueil et la CPE en entretien avec lélève lors de son retour en classe (pour les exclusions/inclusions)
Les causes de lorientation en classe daccueil personnalisé.
Le soutien : Cest devenu, au fil des ans, la raison première de lorientation en classe daccueil personnalisé. Le soutien aux élèves en difficulté est divers : Soutien en maths, français, histoire- géographie pour des élèves de troisième en vue du brevet, soutien méthodologique et aide aux devoirs
Pour lannée scolaire 2006-2007, le soutien a représenté 411h pour 23 élèves.
La lecture :
Ce sont les groupes de lecture pour les classes de 6°. Ils concernent tous les élèves lecteurs faibles de 6° (groupes en petit effectif, entre 4 et 5 élèves), deux heures par semaine et sont intégrés à lemploi du temps de lélève. Ils sont construits à partir des résultats de lévaluation nationale de lentrée en 6°.
Pour lannée scolaire 2006-2007, la lecture a représenté 492h pour 16 élèves.
Les sanctions :
La classe daccueil a été créée afin de construire des réponses à une situation de conflit entre certains élèves et le collège. Ces élèves en majorité en échec scolaire perturbaient les cours et lunique réponse se trouvait dans lexclusion temporaire de ceux-ci. La classe daccueil se voulait être le lieu daccueil de ces élèves afin quils puissent continuer leurs apprentissages en liaison avec le programme de leur classe et conjointement travailler sur une remise à niveau passant y compris par les fondamentaux non acquis dans les cycles antérieurs. Cette individualisation tendait à répondre au défi posé « Inclure plutôt quexclure ».
Pour lannée scolaire 2006-2007, la classe daccueil a répondu à cette demande puisquelle a consacrée 1343 heures (51% du temps total annuel) pour 21 élèves perturbateurs.
Pour les élèves de 4° et 3° sanctionnés, le passage en classe daccueil a consisté également en une aide à lorientation concrétisée par une recherche de stage validée par les parents et le professeur principal de la classe.
Pour lannée scolaire 2006-2007, les sanctions ont représenté 1343h soit 51% du temps total de la classe daccueil.
Recherche de stage :
La classe daccueil reçoit des élèves de 4° et 3° en interrogation quant à leur devenir. Cette année 8 élèves sont venus spécifiquement pour cette recherche menée avec la conseillère dorientation et le professeur principal.
Emploi du temps aménagé :
Pour certains élèves dont labsentéisme est important, avec un risque de déscolarisation, la classe daccueil, sous couvert de la commission hebdomadaire « des élèves difficiles ou en difficultés » conçoit des itinéraires dont lobjectif est le retour en cours : prise en compte des lieux de rupture pour lélève, avis des parents et du professeur principal.
Ces emplois du temps aménagés sadressent également à des élèves exclus dautres établissements et permettent ainsi de construire des passerelles facilitant lintégration dans la nouvelle classe, le nouveau collège.
Pour lannée 2006-2007, 3 élèves ont été concernés.
Alternance forte :
Pour la première année, le collège Bienvenu Martin sest appuyé sur la possibilité de réaliser une alternance forte ponctuée de stages et de retours au collège à minima une journée par semaine en classe daccueil pour travailler les rapports de stage et les matières dun CAP essentiellement le français, les maths. Cette proposition avait été entérinée par le conseil dadministration (Action 2.3 du projet détablissement « alternance en classe de 3ème » qui prévoit le départ en stage délèves de 3ème et la mise en place dune alternance visant à préparer le projet dorientation de ces élèves " décrocheurs ").
Pour la gestion de ce projet des moyens ont été dégagés : rencontre avec les parents afin de leur proposer le projet, la réalisation dun cahier du stagiaire, la mise en place de fiche de liaison entre professeur principal, CPE, intendance, administration, la mise à disposition du véhicule du collège pour que les intervenants de la classe daccueil se rendent en visite sur les lieux de stage de lélève
Pour lannée scolaire 2006-2007, 2 élèves ont été concernés par ce projet.
Nombre
délèvesSanction21Soutien23Alternance2Lecture 6°16Emploi du temps
Aménagé.3Recherche stage
(aide orientation)8Total élèves73
Au regard du nombre dheures consacré par motif, ce sont les sanctions disciplinaires et/ou pour manque de travail qui sont les plus importantes.
Nombre
d élèvesNombre
dheures
consacréesSanction211343Soutien23 411Alternance 2 152Lecture 6°16 492Emploi du
tempsAménagé. 3166Recherche stage
(aide orientation) 8 57Total732621
Bilan de lorientation en classe daccueil personnalisé.
Une augmentation très sensible du nombre dheures réalisées
Une affectation de ces heures principalement sur les sanctions, sachant que dans ces mesures disciplinaires et sur ces heures, certains élèves ont bénéficiés demploi du temps aménagés afin de permettre un retour « négocié » dans leur classe dorigine, de recherche de stage pour aider à leur orientation, de remise à niveau car la quasi-totalité de ces 11 élèves étaient en échec scolaire.
En conclusion, la classe daccueil personnalisé est toujours sur « le cap » des élèves difficiles, continuant à accueillir majoritairement dans le temps des élèves perturbateurs, dautres « outils » se construisent pour permettre une meilleure prise en charge des élèves individuellement, le souci reste le même, la réussite de lélève.
Le projet a évolué dans le temps. La classe daccueil personnalisé avait comme premier objet de retirer des cours les élèves qui par leur comportement empêchaient les autres élèves détudier dans des conditions satisfaisantes.
La structure mise en place pour des raisons disciplinaires sest progressivement transformée en solution daide. Nous avons pu vérifier depuis plusieurs années quun élève en difficulté est souvent en passe de devenir un élève difficile et que les aides scolaires apportées peuvent permettent une transformation positive du comportement et du statut de lélève à lécole.
Ce quil faut retenir de cette expérience, cest le rôle déterminant du travail en équipe (professeur principal, enseignants, assistante sociale, conseiller dorientation psychologue, conseillère principale déducation, infirmière, équipe de direction) visant :
à analyser de façon globale le fonctionnement de chaque élève en difficulté
à prendre des décisions collectives, dans le respect des domaines de compétences et de professionnalisme de chacun des intervenants. »
ANNEXES
Document 1 : fiche de communication (transmise aux professeurs principaux)
COMMUNICATION
EQUIPE DE GESTION DES ELEVES EN SITUATION DIFFICILE ( PROFESSEURS PRINCIPAUX
DATE DE LA REUNION
PERSONNES PRESENTES A LA REUNION
Mme
. Infirmière
Mme
. Principale Adjointe
Mme
. Responsable Classe Accueil Personnalisé
Mme
. Conseillère Principale déducation
Mme
. Assistante Sociale
Mme
. Conseiller dOrientation Psychologue
M.
- Principal
Liste des élèves dont les cas ont été évoqués
NOMPRENOMCLASSEPROFESSEUR PRINCIPAL MOTIF
1Ludovic5°4Monsieur DuboisPerturbe les cours.
2Jeanne4°5Madame DurandAbsentéisme
3Lidia6°1Madame DevilleProblème de vue.
4Edouard5°2Monsieur MerssonAgressivité
5Jamal6°3Madame WeberDifficultés scolaires
6Icham3°2Madame MichaudProblèmes familiaux
7Joshua6°2Monsieur VerlinPerturbe les cours
8MODE DEMPLOI : Pour être mis au courant de :
ce qui sest dit
ce qui se passe
ce qui est envisagé
Il suffit de demander des informations à lune des personnes présentes.
Document 2 : fiche bilan (transmise aux professeurs principaux et parents)
Bilan Classe daccueil personnalisé :
Nom et prénom de lélève : Jamal
Classe : 6°3
Professeur principal : Mme Weber
Motif de lorientation en Classe daccueil personnalisé :
Résultats très faibles en français et sciences et vie de la terre.
Nombreux problèmes de comportement en classe.
Avertissement au comportement lors du conseil de classe du premier trimestre.
Horaires et date de laccueil en classe daccueil personnalisé :
Exclusion/ inclusion du lundi
.au mercredi
Assiduité en classe daccueil personnalisé :
RAS
Appréciations : Mme X:
Jamal sest montré très impliqué dans son travail en particulier dans la remise à niveau de ses cours en sciences et vie de la terre. En continuant un travail régulier, Jamal peut réussir sa 6°.
Son attitude face au travail a été positive.
Pas de problèmes de comportement.
Appréciations : Mme Y :
Jamal a de grosses lacunes en français qui remontent aux apprentissages de cycle 3 de primaire. Nous avons donc travaillé les fondamentaux. Jamal sest impliqué dans ce travail, son attitude est positive, il faut continuer.
Document 3 : En résumé
La CAP se caractérise par sa souplesse : elle accueille des élèves dans différentes situations scolaires :
Difficultés dapprentissage
Problèmes dindiscipline
Problèmes de comportement.
Les objectifs de laccueil peuvent être divers selon les situations :
Remise à niveau des cours
Réconcilier lenfant avec les apprentissages scolaires
Marquer les limites à lélève indiscipliné
Etablir un parcours personnalisé : orientation, stage
Le temps de passage dans la classe varie selon les objectifs et sadapte à lemploi du temps de lélève.
Le fonctionnement de la classe daccueil personnalisé repose sur la concertation des différents intervenants, dans leur propre discipline, sur le travail danimatrices compétentes en pédagogie et psychologie de lenfant.
Cette concertation sorganise autour dune réunion hebdomadaire de léquipe pluri- disciplinaire. Afin de pallier à labsence des professeurs principaux, qui ne peuvent être là du fait de leur emploi du temps, une fiche de liaison a été mise en place. Cette dernière permet aux professeurs davoir connaissance des cas évoqués et de se renseigner auprès des participants. Cette réunion est loccasion de mettre en commun toutes les informations concernant la vie du collège. Elle permet :
Le constat des situations
Le repérage des problèmes dordre individuel ou collectif
Lélaboration des réponses au problème par létablissement dun plan daction
La répartition des actions à mener selon les compétences de chacun
Le constat des résultats ou le bilan des actions menées.
Les effets de la mise en place de la réunion hebdomadaire et de la Classe dAccueil Personnalisé.
Les effets directs.
Leffet direct concerne lélève qui concrètement reçoit un soutien des animatrices dans son travail scolaire. Cest loccasion pour lui de reconnaître ses points forts, ses points faibles et de récupérer dans certaines matières si possible.
Lélève passe de lapproche collective à lapproche individuelle, il est considéré dans sa globalité.
Un parcours scolaire et de formation peut alors se bâtir avec lui.
Ce temps de passage, hors de sa classe, peut lui permettre de prendre conscience de ses problèmes dans différents domaines, et cest déjà un pas vers le changement pour certains.
Les effets indirects.
Cest un gain de temps et defficacité pour tous les intervenants. Cela favorise la cohésion de léquipe.
La communication sen trouve améliorée avec lélève, les parents, les différents intervenants. Il y a plus de transparence et de cohérence dans les réponses apportées.
Les méthodes de travail sont plus structurées, (constat, travail par objectifs, établissement dun plan daction, répartition des tâches dans léquipe, bilan).
Ce quil faut améliorer pour augmenter la qualité du service donné à lélève.
Travailler ladhésion de lélève et de sa famille à cette démarche CAP, à létablissement dun parcours individualisé lorsquil a lieu.
Accompagnement du professeur principal de lélève en CAP, prise de contact avec la CAP en présence du professeur, divers bilans avec lélève en présence du professeur, contrat de retour, suivi des travaux.
Pour certains cas, liaison directe avec la CAP et les parents.
Présence de professeurs à la réunion déquipe hebdomadaire (volontaires, par roulement
) afin que laperçu du travail devienne plus concret pour eux, et quils puissent sinvestir.
LES DISPOSITIFS
Le temps hors cours : le projet documentaliste-CPE
1er exemple : collège Jacques Prévert, Migennes documents à récupérer
Etude : lieu daccueil
Concours romans avec remise de prix, livres à disposition en étude, ne peut être emprunté
2ème exemple : collège Gaston Ramon, Villeneuve lArchevêque documents à récupérer
Constitution dun fonds documentaire sous la forme de dons.
Existence dun réel partenariat.
Création dun fonds à disposition par le CDI tous les mois.
3ème exemple : collège Chateaubriand, Villeneuve sur Yonne
CDI : lieu de recherches documentaires, de lecture et de consultation autodoc (ONISEP)
Salle détude : lieu de travail scolaire et de lecture
Les revues personnelles sont interdites dans ces 2 lieux, contrairement aux romans.
Nécessité de multiplier les échanges et le travail en équipe
Travail en commun concernant la formation des délégués 6°-5° : liaison CM2-6° avec accueil des classes de CM2 pendant lannée scolaire au CDI
Le club journal (animé par CPE, documentaliste et un professeur) se réunit en conférence de rédaction au CDI
Mise en place dactions CDI-vie scolaire : club journal, concours de dessins organisés au CDI et récompenses financées par FSE, participation du CDI à la fête de fin dannée (expositions, etc
),
Certaines expositions ont lieu soit au CDI, soit en salle de permanence
Nécessité dune concertation CPE-documentaliste avec la mise en place dun coin lecture dans les 2 salles détude. (un présentoir dans chaque salle).
Dictionnaires
Encyclopédies
magazines : onze mondial, chevaux mag, le monde des ados,
un jeu de livres par niveau
bandes dessinés
Lobjectif est dêtre complémentaire et de permettre aux élèves de pouvoir travailler en étude
Concernant lorientation, possibilité de faire des recherches ONISEP au CDI (autodoc + site internet) et au foyer (salle détude bis) sur internet.
Ouverture du CDI entre 12h. et 14h. et ouverture du foyer des élèves entre 13h. et 14h.
Un cahier circule entre le CDI et la salle détude pour lappel des élèves.
Pas de déplacement possible pendant lheure entre le CDI et la salle détude
Le travail de recherche en groupe est possible au CDI et pas en étude
Nom de létablissement :
COLLEGE CHATEAUBRIAND
Boulevard Victor Hugo
89500 VILLENEUVE SUR YONNE
(ð : 03.86.87.11.23
ð : 03.86.87.15.62
E Mail : 0890540d@ac-dijon.fr
VII. FICHE ACTION année scolaire 2007-2008
OBJECTIFS VISÉS
(en lien avec projet triennal)MODALITÉS DE MISE EN RUVRE
Dispositif, Nombre d élèves concernés, Intervenants et lieux d intervention,Durée, Rythme, Estimation budgétaire
ÉVALUATION
Nature, Forme, Critères
Favoriser l'ouverture et l'accès à la culture.
Developper le goût de la lecture
Mise en place d'un partenariat vie scolaire-CDI
Dispositif : développer le point lecture au foyer :
Don par le CDI d'exemplaires de bandes dessinées existant en double ou en triple au CDI.
Don d'une revue en double exemplaire (Wapiti)
Concertation lors du choix des abonnements et des réabonnements de périodiques. (Eviter les doublons, discerner entre la lecture purement ludique et les documents à caractère plus pédagogique).
Durée : action à pérenniser.
Partenaires : l'ensemble de l'équipe vie scolaire et la documentaliste
Budget : pour cette année scolaire aucun coût supplémentaire.
Evolution du nombre d'élèves qui lisent au foyer ou au collège en général.
Nom de létablissement :
COLLEGE CHATEAUBRIAND
Boulevard Victor Hugo
89500 VILLENEUVE SUR YONNE
(ð : 03.86.87.11.23
ð : 03.86.87.15.62
E Mail : 0890540d@ac-dijon.fr
VII. FICHE ACTION année scolaire 2007-2008
OBJECTIFS VISÉS
(en lien avec projet triennal)MODALITÉS DE MISE EN RUVRE
Dispositif, Nombre d élèves concernés, Intervenants et lieux d intervention,Durée, Rythme, Estimation budgétaire
ÉVALUATION
Nature, Forme, Critères
Favoriser l'ouverture et l'accès à la culture.
Développer le goût de la lecture
Inciter les élèves à emprunter des livres et à fréquenter le CDI
Mise en place et développement du partenariat vie scolaire-CDI
Dispositif : Mettre en place un point lecture attractif en étude :
Prêt par le CDI d'une sélection de livres à l'étude. La sélection pourrait être changée toutes les trois semaines par exemple et sera aussi variée que possible tant par les thèmes que pre les genres littéraires. On évitera d'y mettre des bandes dessinées ou alors en très petit nombre, de sorte que les élèves se tournent davantage vers les romans ou nouvelles.
Les élèves qui le souhaitent peuvent lire ou commencer à lire un livre qu'ils pourront ensuite emprunter au CDI.
Un mode de fonctionnement clair devra être établi, de sorte que l'étude ne soit pas dérangée, mais bénéficie de cette nouvelle activité.
Durée : action à pérenniser.
Partenaires : l'ensemble de l'équipe vie scolaire et la documentaliste
Budget : achat d'un meuble présentoir attractif.
Evolution du nombre d'élèves qui lisent au CDI ou au collège en général.
Evolution du nombre d'emprunts de livres.La commission de suivi des élèves, la commission absentéisme
La commission absentéisme, collège Chateaubriand, Villeneuve sur Yonne
avant 2005-2006, le CPE préparait chaque mois un bilan des absences, en ayant au préalable préparé les courriers (de sensibilisation, dinformation, davertissement) et lister les élèves relevant dun signalement à lIA (dossier préalablement rempli avec rapport à lappui si nécessaire). Le chef détablissement validait les décisions du CPE et envoyait les signalements. Une copie des courriers était transmise à lAS. Linfirmière scolaire et le PP étaient informés des décisions prises.
Depuis 2005-2006, une commission absentéisme sest mise en place. Elle est composée du principal, du principal adjoint, de lassistant social, de linfirmière scolaire et du CPE. Elle se tient à chaque début de mois.
. Le CPE fait un bilan des absences du mois précédent (absences > 4 ½ j. par mois, justifiées ou non) et présente le % dabsents par jour (élèves absents/ total élèves x 100) : travaux préparatoires. Une copie des documents est transmise aux membres de la commission.
. Le CPE rappelle les différentes démarches effectuées les mois précédents (courriers, entretiens,
) pour les concernés.
. Les décisions sont prises de manière collégiale : regards croisés et décisions partagées. Cest aussi une stratégie détablissement afin de sensibiliser lAS.
. Les différents membres de la commission se répartissent le travail : le chef détablissement fait les signalements IA, les entretiens parents et/ou élèves sont répartis, selon la nature de labsence, entre CPE, infirmière, assistant social et le chef détablissement.
. Les professeurs sont informés par un affichage en salle des professeurs des décisions prises
. Certains signalements peuvent être évidemment faits en dehors de la commission.
La commission de suivi
La commission de suivi, collège Mallarmé
COMMISSION DE SUIVI DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ
ÉLÈVE SIGNALÉ PAR (identité de ladulte) :
LE :
NOM de lélève :
. Prénom de lélève :
.. Classe :
.
Les difficultés de lélève semblent plutôt relever du domaine : (cochez la ou les cases correspondantes)
du comportement socialdes apprentissages
Absentéisme : (
Agressivité : (
Incivilités verbales : (
Violence : (
Problèmes sociaux ou familiaux : (
Problèmes de santé : (
Autres raisons (
détaillez : _________________________________
__________________________________________
__________________________________________
Niveau scolaire très inférieur au niveau de la classe : (
Difficulté à comprendre une consigne : (
Difficultés à sorganiser : (
Lenteur dexécution : (
Lacunes énormes qui deviennent insurmontables : (
Refus évident de travailler : (
Commentaires / Observations
Avis du Professeur Principal (si nécessaire)
COMMISSION DE SUIVI DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ
1/ Examen de la situation
Date de réunion :
..
Propositions de la commission :
Tuteur désigné :
2/ Evolution de la situation:
1ère réunion :
2ème réunion :
3ème réunion :
4ème réunion :
COMMISSION DE SUIVI DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ
Quelle personne es-tu ?
Quels sont tes noms & prénoms ?
Quel est ton âge ?
Quelles sont tes principales qualités ?
Quel élève es-tu ?
Décris ton comportement
avec les professeurs
avec tes camarades
Décris ton comportement à lextérieur de la classe
avec les adultes de létablissement
avec les autres élèves
Quelles sont tes matières préférées ?
As-tu une bonne organisation (cahiers bien tenus, cours à jour, devoirs copiés sur le cahier de textes, exercices faits à la maison
) ?
As-tu une aide extérieure pour tes devoirs ?
Comment participes-tu en cours ?
Comment perçois-tu le monde autour de toi ?
Quel est le comportement de tes camarades envers toi ?
Quel est le comportement des professeurs ou des adultes du collège envers toi ?
Quelles sont les personnes qui taident à bien te comporter et à vouloir travailler au collège ?
As-tu des projets davenir ou des projets dorientation ? Comment penses-tu les réaliser ?
COMMISSION DE SUIVI DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ
Elève :
Classe :
.. Date :
Lélève sengage à travailler pour atteindre les objectifs suivants définis avec son tuteur. Ces objectifs sont déclinés en engagements pris pour atteindre ces objectifs. Chaque semaine, lélève, en concertation avec son tuteur, inscrit sur une fiche de suivi hebdomadaire le ou les engagements pris. Lélève fait viser sa fiche à chacun de ses professeurs à la fin de chaque heure de cours. En fin de semaine, lélève et son tuteur évaluent le respect du ou des engagements pris pour la semaine et élaborent la fiche de suivi de la semaine suivante.
Lorsque la programmation de tous les engagements est achevée, lélève, son tuteur et un membre de léquipe de direction du collège évaluent latteinte des objectifs fixés dans le contrat.
(*) Cocher la case si engagements respectés & objectifs atteints
Signature du tuteur Signature de lélève Signature des parents
COMMISSION DE SUIVI DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ
Feuille de suivi de lélève :
Classe :
.
Semaine du
. au
.
.
Engagement(s) pris : 1/
2/
3/
4/
Cette feuille est sous la responsabilité de lélève. Il doit la présenter à chaque heure au professeur ou au surveillant qui la signe et indique, en entourant la lettre correspondante, si lélève a respecté le ou les engagements pris : totalement (T) ; partiellement (P) ; aucunement (A).
LundiMardiMercrediJeudiVendredi8h/9h
T P A
T P A
T P A
T P A
T P A9h/10h
T P A
T P A
T P A
T P A
T P A10h/11h
T P A
T P A
T P A
T P A
T P A11h/12h
T P A
T P A
T P A
T P A
T P A13h/14h
T P A
T P A
T P A
T P A
T P A14h/15h
T P A
T P A
T P A
T P A
T P A15h/16h
T P A
T P A
T P A
T P A
T P A16h/17h
T P A
T P A
T P A
T P A
T P A
La commission de suivi, Lycée des Chaumes à Avallon
Parallèlement à la mise en place des cellules de veille éducative (circulaire 12.2001 Education Nationale et Ministère de la Ville) qui sinscrivent dans une démarche de partenariat et de prévention des risques de décrochage scolaire, des établissements scolaires ont adopté cette démarche à linterne avec des dénominations variées : cellule daide et de suivi, équipes relais etc.
Depuis la rentrée 2005, une commission de suivi des élèves fonctionne au lycée dAvallon. Elle a été mise en place à linitiative du nouveau proviseur qui a su répondre à la forte motivation de léquipe éducative dans ce domaine.
QUI ?
La commission se compose du proviseur, de ses adjoints, des CPE, des infirmières et de lassistante sociale du lycée et du collège. Le lien est fait par les infirmières avec le médecin scolaire pour des raisons de disponibilité. La conseillère dorientation peut aussi participer plus ponctuellement, selon les cas délèves suivis. En raison des contraintes demploi du temps, il est difficile que des enseignants soient présents. Une autre raison qui freine le désir dy associer dautres catégories de personnels est le caractère confidentiel des situations abordées.
QUAND et COMMENT ?
La commission se réunit tous les quinze jours, par séance de deux heures.
Les élèves suivis sont repérés directement par les membres de la commission, ou signalés à ces derniers par les enseignants. Chaque personne présente évoque à tour de rôle les problèmes rencontrés par un élève. La commission permet alors de mutualiser les informations en regards croisés et dans un deuxième temps de réfléchir ensemble sur les remédiations possibles chaque professionnel apportant ses compétences spécifiques.
Chacun prend note individuellement pendant la séance grâce à une fiche de synthèse reprenant succinctement la nature du problème, les actions à mener et la répartition des tâches. Cest un point de repère pratique destiné uniquement aux membres de la commission du fait de la confidentialité des données. Le retour est fait oralement aux enseignants afin des les informer des décisions prises.
Il ne sagit pas évidemment dattendre la réunion de suivi pour rapporter certains faits préoccupants, la collaboration seffectue déjà au quotidien. La commission de suivi institue un moment et un espace permettant une meilleure compréhension des situations rencontrées, une plus grande concertation et de fait un suivi plus efficace. Pour plus de reconnaissance par la communauté éducative, elle est inscrite au projet détablissement et au projet vie scolaire.
EVALUATION
Pour évaluer son action on peut considérer que les objectifs sont atteints si les problèmes ont été analysés en commun et quune prise en charge coordonnée a été effectuée avec réajustement ultérieur si nécessaire, afin quune amélioration du bien-être de lélève soit constatée.
REUNION SUIVI ELEVES DU LUNDI
.
NOM PRENOMDATE DE NAISSANCECLASSE
RégimeNATURE DU PROBLEMEPROPOSITIONS
Cité scolaire du Parc des Chaumes-AVALLON
INFORMATION SUR LA REUNION DE SUIVI DES ELEVESDestinataire(s) ;Avallon, le
Cher(s) collègue(s),
Pour votre information, sachez que le cas de lélève
de la classe de , dont vous êtes le professeur principal, a fait lobjet dun échange entre les personnels de direction, déducation et de santé.
Etaient présents à cette réunion :
Une des personnes présente pourra vous en dire plus si vous le souhaitez. Par ailleurs, nhésitez pas à nous contacter si vous désirez que nous examinions un cas délève qui vous pose problème.
La gestion des élèves exclus de cours et la fiche de suivi
La gestion des élèves exclus de cours, Collège Champs-Plaisants, Sens
documents à récupérer
Dispositif : élaboration dune grille où les professeurs sinscrivent pour prendre en charge un exclu pendant son temps de cours (aux Champs Plaisants, 50% des profs sinscrivent).
Conditions : lélève doit avoir du travail, un entretien préalable avec le CPE est fait . Un document doit être rempli par le professeur, puis envoyé aux familles.
Ce dispositif désengorge la vie scolaire, mais ne diminue pas forcément les exclusions de cours.
La fiche de suivi, collège Abel Minard, Tonnerre
Le fonctionnement de la fiche de suivi
Les fiches de suivi peuvent être centrées sur le comportement et /ou le travail de lélève, voire les deux.
Chaque semaine, lélève reçoit sa fiche et la présente à chaque heure de cours. Lenseignant ou lassistant déducation renseigne la fiche.
Ensuite chaque fin de semaine par exemple, un adulte de létablissement, professeur principal, CPE , tuteur référent fait le point avec lélève, et au besoin ses parents, pour mesurer les progrès, discuter des difficultés rencontrées et envisager la semaine suivante.
Les conditions de réussite
Pour que le dispositif fonctionne, il faut que :
Les fiches soient pratiques et ne demandent pas longtemps pour être renseignées.
Le nombre délèves « sous fiche de suivi » soit limité, pour une question de temps mais aussi pour garder au dispositif un caractère exceptionnel.
Les fiches de suivi doivent être données sur un temps ne dépassant pas 4 semaines.
Il est préférable que ladulte effectuant le bilan de la fiche de suivi ait un bon contact avec lélève
Il est important que les objectifs fixés pour la semaine soient simples et peu nombreux.
Les limites de la fiche de suivi
Si la confiance nest pas installée entre ladulte référent et lélève, cela ne fonctionne pas.
Une fiche de suivi excédant plus de 4 semaines est rarement efficace.
Si le bilan nest pas effectué une fois par semaine et si les objectifs ne sont pas fixés pour la semaine suivante, lélève ne simplique pas.
NOM : Classe :
PERIODE :
EVALUATION EN CLASSE
LUNDIMARDIMERCREDIJEUDIVENDREDItrav persmatérielsoinattitudetrav persmatérielsoinattitudetrav persmatérielsoinattitudetrav persmatérielsoinattitudetrav persmatérielsoinattitude8h9h10h11h13h14h15h16h
Rappel : A ( TB B ( Bien C ( Passable D ( Insuffisant
Fait à Tonnerre, le
Signatures :
Lélève : Les parents :
La C.P.E : Le Prof. Princ. :
NOM : Classe :
PERIODE :
EVALUATION EN CLASSE
LUNDIMARDIJEUDIVENDREDItrav persmatérielsoinattitudetrav persmatérielsoinattitudetrav persmatérielsoinattitudetrav persmatérielsoinattitude8h9h10h11h13h14h15h16h
Rappel : A ( TB B ( Bien C ( Passable D ( Insuffisant
Fait à Tonnerre, le
Signatures :
Lélève : Les parents :
La C.P.E : Le Prof. Princ. :
Laide aux devoirs et le soutien
Regard sur les assistants déducation, acteurs éducatifs à part entière, collège de Bléneau et de Saint-Amand.
Dans la mesure du possible de la gestion des emplois du temps de la vie scolaire, nous avons tenté de permettre aux assistants déducation dexercer dautres tâches que celles de surveillance ; et cela au regard des compétences et des goûts de chaque surveillant.
Ainsi,
Un AE préparant une licence en économie intervient chaque semaine une heure en soutien de mathématiques après les cours.
Une AE préparant le concours de professeur des écoles assure de laide aux devoirs. Elle assure aussi une heure de soutien de français avec une classe de 6° en complément de lemploi du temps dun professeur ne pouvant pas assurer la totalité de ses heures.
Une AE préparant le CAPES despagnol sest vue confier laccompagnement particulier dun élève de 4° arrivé en cours dannée et qui suivait auparavant des cours dallemand. Elle travaille en collaboration avec le professeur despagnol. Lorsque ce dernier doit sabsenter, elle devient linterlocuteur privilégié des classes quil aurait dû avoir.
Une AE qui prépare une licence dhistoire de lart assure une heure daide aux devoirs.
De par ces implications spécifiques, le regard des élèves vis à vis des AE a changé. Ils ne sont plus seulement des « surveillants » qui les empêchent de « samuser ». Ils sont devenus des « aidants », des accompagnateurs de leur scolarité.
Pour les AE aussi, cela a changé le regard quils portent sur les élèves et sur leur fonction de surveillant. Les heures détude sont réellement vouées à laccompagnement du travail scolaire des élèves. Les AE ont acquis une certaine légitimité qui leur permet de demander aux élèves de se mettre au travail. Et les élèves savent concrètement que les surveillants peuvent les aider dans leur travail. Ils nhésitent jamais à demander une aide, un conseil.
Le climat des études est serein. Tout le monde y gagne !
Un exemple, LGT Louis Davier, Joigny
Public
Il y a 9 classes de secondes à 35 élèves, mais les dispositifs concernent surtout les élèves de secondes en difficultés.
Mise en place
Pour chaque classe de seconde, au milieu du premier trimestre, idéalement avant les vacances de la Toussaint, un rendez vous avec le proviseur, le professeur principal, le COP et le CPE de la classe est fixé pour faire le point. Il est alors dégagé un profil délèves qui auraient besoin de cadre pour travailler, on les met alors en études obligatoires.
Pour les élèves qui sont en grandes difficultés un dispositif de soutien est mis en place vers le mois de Décembre avec un assistant déducation volontaire. Pendant une heure de libre, les élèves par petits groupes (5 élèves maximum) sont dans une salle avec un AE volontaire. Ils peuvent faire partie de plusieurs groupes de soutiens.
Bilan
Etudes obligatoires
Lannée dernière, toutes les heures de libre étaient concernées. Les élèves lont vécu comme une punition et non pas comme un moyen pour améliorer leur travail scolaire. Certains continuaient à sabsenter malgré les punitions ( travail supplémentaire ou retenues), dautres étaient présents mais ne travaillaient pas. Concernant la gestion de ces études, cela coûte énormément en temps car les élèves pointés absents étaient systématiquement convoqués ensuite.
Cette année, seulement deux heures ont été fixées comme obligatoires et les parents ont reçu une lettre dinformation.
La période est aussi indiquée, ainsi, à chaque conseil de classe, ces heures peuvent être modifiées.
Les absences sont aussi signalées par téléphone aux parents et comptabilisées dans le logiciel des absences/retards, les élèves convoqués sont donc moins nombreux, même si on retrouve la problématique des absences de cours.
Le cahier de pointage a été amélioré. Nous avons ajouté des cases : présent/absent/travaille/ne travaille pas/observations possibles.
Une mise au point assez régulière devrait se faire avec le professeur principal pour que lélève sente une vraie cohérence.
Soutiens
Les AE soulignent la difficulté de se mettre en relation avec les professeurs, ils souhaiteraient une réunion de coordination avant la mise en place du dispositif.
Comme ils sont volontaires ils tirent globalement un bilan positif au niveau relationnel et pédagogique avec les élèves. Pour eux cest plutôt positif et ils se sentent valorisés.
Au niveau des élèves, nous avons aussi des absents pour démotivation en soutiens.
Limites
Pour avoir des résultats probants, ces dispositifs doivent être adaptés au profil des élèves.
Etudes obligatoires
Les heures détudes obligatoires ne sont pas profitables à des élèves qui ne sont pas capables dorganiser et de planifier leur travail de façon autonome. Les études obligatoires pour toutes les heures de libres sont vues comme des punitions et ont leffet inverse de ce quelles devraient faire.
De plus il faut pouvoir ouvrir une salle détude surveillée assez grande.
Soutiens
Problème de communication AE/professeurs.
Gestion de la vie scolaire :
Les emplois du temps des AE sont modifiés.
Le nombre de postes AE étant limité, le soutien se fait alors au détriment dautres postes vie scolaire comme la surveillance pure ou la tenue de bureau.
Problème dadéquation entre les heures de libre des élèves et les temps de présence de AE.
Le tutorat entre pairs, collège de Bléneau
Objectifs :
Le tutorat autorise une meilleure prise en compte des relations et des activités entre apprenants et permet une plus grande participation des élèves à leurs propres apprentissages. Situé à larticulation de lacte denseigner et de celui dapprendre, il sollicite conjointement les processus de transmission, dappropriation et de réinvestissement des connaissances.
Il sappuie sur une conception du développement comme processus dassistance et de co-élaboration entre les individus, où la capacité à apprendre est corrélative de celle dexpliquer, denseigner.
Ses effets bénéfiques concernent aussi bien les tutorés (ceux qui sont aidés) que les tuteurs.
Le tutorat entre pairs cherche à favoriser la prise de confiance en soi, à aider au renforcement et à lacquisition de savoirs des tutorés, mais aussi à accroître la capacité à apprendre des tuteurs en développant leur capacité à enseigner.
Le principe est simple : un élève plus compétent quun autre dans un domaine ou par rapport à une tâche particulière, vient en aide à un autre élève, non pour faire à sa place ni pour lui
dicter ce quil faut faire, mais en lui expliquant comment sy prendre pour quil parvienne à
mieux réussir par lui-même.
Pour que ce dispositif fonctionne :
Travailler dans le calme
Etre volontaire et vouloir progresser
Bien apprécier lélève avec lequel on travaille
Travailler régulièrement
Avoir confiance en soi
Mot de la principale pour présenter le dispositif aux élèves :
Vous avez accepté dêtre tuteur, ou tutoré
. Je vous en remercie.
Cela montre votre volonté de réussite scolaire, votre intérêt pour la vie de létablissement, et grâce à ce dispositif vous allez tous progresser, dans lun ou lautre rôle. Le tutorat véhicule les valeurs de respect, de solidarité, tolérance.
Ce petit livret doit vous aider dans votre tâche et permettre à des adultes de létablissement de faire le point avec vous de temps en temps.
Bon courage pour cette expérience.
Tableau de départ pour la mise en place
TUTEUR
TUTORE
Nom :
Prénom :
Classe :
Nom :
Prénom :
Classe :
Mes points forts
Mes points fortsMes points faibles
Mes points faiblesMatières préférées
Matières préféréesJOUR DU TUTORAT
HORAIRELIEU
Carnet de bord rempli à chaque séance par le binôme
Date Matière travaillée
Points positifsPoints négatifs
Bilan du tutorat
Ce que le tutorat a apporté à chaque élève
TUTEUR
TUTORE
Nom :
Prénom :
Classe :
Nom :
Prénom :
Classe :
Points positifs du tutorat
Points positifs du tutoratPoints négatifs du tutorat
Points négatifs du tutoratPROGRES REALISES
PROGRES REALISES
( Cette expérience ma plu,
je souhaiterais recommencer.
( Cette expérience ma déplu.
( Cette expérience ma plu,
je souhaiterais recommencer.
( Cette expérience ma déplu.
à Bléneau le
Signature :
à Bléneau le
Signature :
Un premier bilan en cours dannée du point de vue de la Vie Scolaire :
Les élèves de 6° et de 5° sont très demandeurs. Les plus grands ont moins de plages disponibles dans leur emploi du temps et sont moins motivés.
Dans les classes où les élèves sont investis en nombre important dans le dispositif, on observe une réelle implication des élèves dans leur travail personnel et une prise de responsabilité accrue.
Les heures détude ne sont plus des temps « à tuer » mais un véritable espace dapprentissage souvent dynamique et en autonomie. Il est important de privilégier les très petits effectifs (maximum trois binômes par salle) sans quoi la tentation est trop forte de se distraire.
On observe que les filles sont très investies. Lorsquelles se retrouvent tuteur dun garçon, ce dernier obéit souvent sans rechigner.
Lécole des parents, collège Jacques Prévert, Migennes
Ce projet a été crée et mené par M. CLEVENOT, professeur de français et animé avec laide des enseignants volontaires, une assistante déducation et le Conseiller principal déducation.
Ses objectifs
Réfléchir sur le manque de motivation des élèves concernant la mise au travail à la maison
Comment les parents peuvent-ils intervenir efficacement et accompagner leurs enfants ?
Réunir parents et enfants autour dune table et mettre en place un dialogue pour définir le rôle de chacun
Observer comment les parents interviennent auprès de leur enfant lors du travail scolaire
Conseiller sur la façon dintervenir, dans quelles limites et sous quelle forme
Etablir ou rétablir un dialogue calme avec leur enfant lorsquil fait ses devoirs.
La méthode
Une équipe diversifiée (enseignants, CPE, assistant déducation)
Des parents volontaires recensés par un coupon réponse (lettre aux familles)
Tous les jeudis de 16h45 à 18h30
La présence de la famille et du jeune pour cibler, ensemble, les difficultés rencontrées lors du travail à la maison.
Une répartition par petits groupes (5« couples jeune/ famille » par atelier)
Différents ateliers avec des fiches méthode par atelier remises aux familles en fin de séance
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