Proposition de corrigé
Eléments de corrigé ... se trouver les devoirs de candidats en situation de
handicap, et qui bénéficient à ce titre d'un aménagement des conditions d'
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FRANÇAIS SERIES ES-S
Eléments de corrigé
REMARQUES GENERALES
Orthographe et langue : Une orthographe très incorrecte sera pénalisée à hauteur de 2 points. Cette pénalisation globale sera appliquée à partir de plus de 10 erreurs graves par page. Il est essentiel que toutes les copies soient traitées équitablement dans ce domaine. Si la copie manifeste également une syntaxe et un lexique défaillants au point daltérer lintelligibilité de nombreux passages, elle pourra être globalement sanctionnée de 4 points.
Ces barèmes concernant la langue sappliquent à lensemble de la copie.
Si une pénalisation simpose, elle sera mentionnée sur la copie.
Notation : Les correcteurs sont invités à utiliser toute léchelle des notes et nhésiteront pas, pour les copies jugées excellentes aussi bien pour leur contenu que pour la qualité de leur expression, à aller jusquà la note maximale.
Remarques importantes : Dans certains paquets de copies peuvent se trouver les devoirs de candidats en situation de handicap, et qui bénéficient à ce titre d'un aménagement des conditions d'examen. Certains d'entre eux ont composé sur ordinateur : leur production, imprimée, est agrafée à la copie d'examen type. Ces copies ne sont en aucun cas à différencier des autres et doivent être corrigées de la même façon. Il faut les noter et reporter la note sur le logiciel prévu à cet effet.
Question : 4 points
Quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ?
Pour attribuer la note maximale de 4 pts, on nattend pas du candidat quil ait repris exhaustivement tous les éléments proposés ci-dessous.
Dans les trois extraits, le peuple est présenté lors dun soulèvement de type révolutionnaire ou insurrectionnel : émeutes de 1832, révolution de 1848 et réactions au coup dEtat fomenté par Louis Napoléon Bonaparte en décembre 1851.
Victor Hugo choisit le personnage de Gavroche pour figurer lincarnation symbolique du peuple. Ce tout jeune garçon en illustre la débrouillardise (anecdote des pommes volées, choix de la porte vitrée), la gouaille (langage familier et imagé, métaphore du thé de la mère Gibou pour désigner le caractère hétéroclite des matériaux qui composent la barricade), le sens de la repartie (« Hercules » qui répond à « Tubercule »), et surtout limmense vitalité. Lextrait présente une accumulation impressionnante de verbes daction (lignes 6 à 11) qui décrivent son activité. Aux gestes sajoutent les paroles au style direct (exclamations, verbes à limpératif, lignes 19 à 24) destinées à encourager tous ceux qui participent à la construction de la barricade. La métaphore finale de « la mouche de limmense Coche révolutionnaire », qui fait allusion à la célèbre fable de La Fontaine, conjugue deux idées antagonistes mais complémentaires : la petitesse et la faiblesse de lenfant, et la grandeur et la puissance de la révolution en marche.
Dans les extraits de Flaubert et de Zola, le peuple apparaît sous la forme dun personnage collectif. Il existe quelques points communs, liés à lévocation dune foule en marche : lemploi de la métaphore de leau ( « fleuve », « flots vertigineux », « marée déquinoxe » dans le texte B ; « torrent », « tempête humaine » dans le texte C) ; le chant de la Marseillaise et la description du bruit qui accompagne le mouvement de la foule (« piétinement des souliers, clapotements des voix » dans le texte B ; « chants
la grande voix
éclat assourdissant » texte C). Mais les deux extraits divergent dans la vision quils donnent du peuple. Dans le texte de Flaubert, on assiste à une dégradation de limage de la foule, aussi bien dans sa désignation que dans les individus qui le composent (« foule
masse grouillante
» ; « prolétaire à barbe noire, la chemise entrouverte, lair hilare et stupide comme un magot », « prostituées », « la canaille »). Le peuple devient une foule violente qui se livre à des déprédations, se pare ironiquement des attributs de la richesse (les dentelles, les cachemires et les crépines dor ou encore les chapeaux à plumes dautruche) et de la royauté (le trône). On assiste à des scènes grotesques qui parodient le pouvoir royal, dans un mélange de gestes dappropriation et de destruction. Dans le texte de Zola, on assiste, au contraire, à une glorification épique de la « bande » qui devient « un peuple invisible et innombrable »: la nature entière participe à cette marche glorieuse et au chant révolutionnaire quest La Marseillaise qui apparaît « comme soufflée par des bouches géantes dans de monstrueuses trompettes », et dont les échos sont repris par les rochers, les champs labourés, les arbres et la rivière.
On attend une réponse qui fasse entrer les trois textes en résonance, quelle que soit son organisation globale. Pour que la moyenne soit accordée, il est impératif que le texte B (vision négative du peuple) soit opposé aux textes A et C (visions positives).
On attend également que le candidat mentionne, pour chaque texte, un ou deux « procédés » caractéristiques (représentation métonymique du peuple par la figure singulière de Gavroche ; représentation quasiment personnifiée du peuple permettant de donner au texte un souffle épique ou « anti-épique » des textes B et C, énumérations, amplifications
.). La réponse à cette question ne fait pas attendre la précision dun commentaire.
On nexigera pas que le candidat évoque, pour le texte de Zola, le registre épique.
Travail décriture : 16 points
Vous traiterez, au choix, lun des sujets suivants :
Commentaire :
Vous commenterez le texte C : La Fortune des Rougon dEmile Zola.
Quelques remarques préalables :
Même si la proposition de plan qui suit mentionne explicitement le registre épique, on ne sanctionnera pas labsence du terme dans une copie qui propose malgré tout une analyse de lamplification de limage du peuple et de la nature. La mention du registre épique à bon escient sera en revanche valorisée.
On sanctionnera les copies qui feront preuve de défauts de méthode majeurs : introduction inexistante ou incomplète, catalogue de procédés sans interprétation, mauvaise insertion systématique des exemples
..
On naccordera pas la moyenne à une copie qui effectue un contre-sens sur la vision du peuple et le projet de Zola dans cet extrait. Par exemple, une copie qui verrait ici une dénonciation de la révolte ou une représentation de la bêtise humaine (en sappuyant sur les termes « bande », « petite armée », sur une animalisation ou une déshumanisation du peuple) serait sanctionnée.
On valorisera en revanche toutes les copies qui auront été sensibles à :
La musicalité et la dimension poétique de la description : rythme, effets sonores (par exemple, allitération en [r] qui parcourt le texte : « route », « torrent », « roulait » ligne 3, ou « monstrueuses trompettes » ligne 7).
La métamorphose fantastique du réel participant à la vision épique : « bouches géantes », « monstrueuses trompettes » ligne 7, « frissonna » ligne 9)
..
La dimension spectaculaire de la scène à travers le vocabulaire des sens (vue, ouïe, toucher) et la théâtralisation du cadre (« répétant par tous ses échos les notes ardentes du chant national » lignes 10-11, « amphithéâtre », « cascade gigantesque » ligne 14, « bleuâtres clartés de la lune » ligne 15).
Proposition de plan :
Pour attribuer la note maximale de 16 pts, on nattend pas que le candidat reprenne forcément le plan ci-dessous, ni même quil adopte un plan en trois parties.
Introduction :
Zola met en scène le soulèvement républicain qua suscité le coup dEtat du 2 décembre 1851, notamment dans les campagnes, et plus précisément dans le Var. Il lévoque dans louverture de La Fortune des Rougon, premier épisode du cycle des RougonMacquart, histoire naturelle et sociale dune famille sous le Second Empire. Si les sources sont historiques, le traitement de lhistoire est de nature épique.
2 parties possibles
Un peuple en marche :
Une impression de masse compacte : « la bande », reprise par des expressions au pluriel « ces quelques milliers dhommes », « de nouvelles masses noires ». Emploi de pluriel, de listes, énumérations.
Un mouvement continu : expression du mouvement (verbe « descendre », mots comme « élan », « irruption » ; emploi de ladverbe « toujours ») et une avancée irrésistible : la métaphore du torrent (« La route, devenue torrent, roulait des flots vivants ») ; rythme très travaillé des 4 premières phrases, avec lemploi de coupes mettant en valeur certains termes ; phrase sans verbe pour évoquer cette apparition soudaine de larmée des volontaires.
Une armée dinsurgés, décidés à se battre et à se venger : lexique militaire « les bataillons », les « tambours » et les « trompettes », et le chant révolutionnaire de La Marseillaise ; aspect de plus en plus virulent de ce chant (« les notes ardentes du chant national »).
Transition : une vision grandiose et splendide dune armée de volontaires dont lenthousiasme se communique à la nature entière.
Une vision épique :
Cest à travers lévocation du chant révolutionnaire que seffectue le passage de la réalité à la vision épique : La Marseillaise est « comme soufflée par des bouches géantes qui la jetaient, avec des sécheresses de cuivre, à tous les coins de la vallée ». La Marseillaise réveille la nature, qui participe activement au mouvement populaire.
Une série de personnifications favorise cette métamorphose collective : la campagne « séveille en sursaut » « frissonne », « retentit jusquaux entrailles ». Limage de la Terre-Mère apparaît. De nombreuses expressions poursuivent cette métaphore filée : de lensemble des éléments du paysage « semblent sortir des voix humaines ».
Latmosphère nocturne et les clartés de la lune contribuent à faire surgir des visions du paysage : ce dernier « était comme couvert par un peuple invisible et innombrable acclamant les insurgés ». La campagne, acclame les hommes et incarne leur révolte « La campagne
criait vengeance et liberté ».
Conclusion : une description assez caractéristique de lécriture de Zola, qui déborde largement la simple évocation dune réalité historique et les idées du Naturalisme, pour construire une vision épique et poétique dun soulèvement populaire.
Dissertation :
Un philosophe a déclaré quil avait beaucoup plus appris sur léconomie et la politique dans les romans de Balzac quen lisant les économistes et les historiens. Dans quelle mesure la lecture des romans permet-elle de connaître une période historique et une société ?
Vous rédigerez un développement structuré, qui sappuiera sur les textes du corpus, les romans que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles.
Pour attribuer la note maximale de 16 pts, on nattend évidemment pas que le candidat reprenne le plan proposé ci-dessous. L'exercice sollicite une pensée organisée, nourrie d'exemples suffisamment variés et maîtrisés.
Pour attribuer au moins une note de 8 pts sur 16 pts, certains critères doivent impérativement être observés :
le sujet portant clairement sur la représentation de la société et de l'histoire dans les romans, un propos hors-sujet interdit l'attribution de la moyenne ;
on attend l'expression d'une pensée nuancée. L'idée d'un reflet fidèle de la société et de l'histoire peut et doit être discutée, que ce soit dans le cadre de deux parties antithétiques ou à l'intérieur de différentes parties analytiques ;
on attend l'expression d'une pensée organisée, quel que soit le plan adopté.
On valorisera :
le recours maîtrisé à des exemples précis et détaillés ;
tout effort pour appréhender finement la complexité du travail et de la signification de la subjectivité dans l'écriture romanesque : la subjectivité de l'auteur déforme le reflet de la réalité sociale et historique, mais elle constitue également, en elle-même, un signe fort de cette réalité.
Introduction : Les romans, notamment ceux du XIXème siècle, sont généralement ancrés dans une réalité historique, économique et sociale. Cest la volonté des théoriciens du Réalisme et du Naturalisme. Mais ils ont aussi souvent pour objet de peindre la nature humaine, qui ne se résume pas à ses caractéristiques socio-historiques, ou de défendre une philosophie ou des idées et des valeurs.
1ère partie : les romans permettent souvent de connaître une période historique et une société
Les romans du XIXème siècle comme ceux de Hugo, de Maupassant, ou encore ceux de Balzac, de Flaubert et de Zola sont fortement ancrés dans une réalité historique, économique et sociale, et permettent de mieux connaître une période et lévolution dune société. On peut citer Les Misérables, grande fresque romanesque dans laquelle Hugo évoque, notamment, le bagne de Toulon ou linsurrection de 1832 ; ou encore la Comédie Humaine de Balzac, dans laquelle Le Colonel Chabert ou Les Chouans, présentent un cadre historique précis. La vie des salons parisiens est évoquée dans de nombreuses pages du Père Goriot, et celle de la Province dans Eugénie Grandet. On sait également que Zola sest appuyé sur des observations relevées dans ses Carnets pour évoquer les grandes grèves minières qui ont servi de cadre à Germinal. On pourrait encore mentionner la naissance des grands magasins dans Au Bonheur des dames, ou la vie des Halles dans Le Ventre de Paris. Quant à Maupassant, il décrit avec précision le développement et limportance croissante de la presse dans Bel Ami.
Cest généralement lascension de la bourgeoisie, et les grands événements économiques et sociaux qui sont relatés dans la plupart de ces romans. Et les préfaces ou les textes théoriques des tenants des mouvements littéraires du Réalisme et du Naturalisme confirment cette volonté dancrer le roman dans une réalité historique et économique précises. Cet ancrage se retrouve dans un certain nombre de romans du XXème siècle, comme les grandes fresques de Roger Martin du Gard, les romans de Malraux ou de Mauriac, ou encore les oeuvres de tous les romanciers qui ont voulu relater les horreurs des deux guerres mondiales. On peut également citer des romanciers plus contemporains comme Marguerite Duras, qui dans Un barrage contre le Pacifique ou dans lAmant évoque, non sans humour, la vie coloniale en Asie.
Transition : Mais même dans ces romans, lévocation de lhistoire et de la vie économique et sociale ne constitue pas le seul objectif pour les écrivains, ni le seul intérêt pour les lecteurs.
2ème partie : tous les romanciers créent, par leur style, un univers qui leur est propre
- Les écrivains nont pas pour objectif la véracité historique, ni même la reproduction de la réalité. Même ceux qui relèvent de lesthétique réaliste ou naturaliste présentent leurs romans comme des uvres dart, qui ne se bornent pas à « photographier » la réalité de leur temps ou dune époque particulière. Ils sintéressent davantage à la nature humaine, et créent des héros sur lesquels peuvent peser linfluence du milieu familial et social, ou encore le poids de lhérédité, mais qui vivent surtout des passions éternelles comme lambition ou la passion amoureuse, et des angoisses existentielles liées à leur condition humaine, comme le vertige du temps qui passe, langoisse de la création ou léchec de leur vie. Jean Valjean, Rastignac, Julien Sorel, Emma Bovary ou le narrateur de À la recherche du temps perdu sont des personnages qui transcendent leur époque et leur milieu social.
- Par ailleurs, tous les grands romanciers ont une écriture propre qui leur permet de créer un univers particulier et très spécifique, dont les romans de Flaubert, Stendhal ou Proust offrent des exemples remarquables. Ce sont ces univers littéraires riches et variés que les lecteurs découvrent et apprécient à travers la découverte de leurs uvres.
Transition : Enfin, certains romans nessaient pas de peindre lhistoire ou la société dans laquelle évoluent leurs personnages.
3ème partie : les romans qui nont pas pour cadre une période historique ou une société particulière
- Certains romans ne sont pas ancrés dans une réalité historique, même si on y trouve quelques échos de lépoque contemporaine. Cest le cas, par exemple, de lunivers poétique unique créé par Boris Vian dans LÉcume des jours, ou de lexaltation sensuelle que peuvent exprimer les romans de Gide comme Les Nourritures terrestres.
- Certains romans ont un projet plus philosophique, comme ceux de Camus ou de Sartre. LÉtranger est le récit dun être inadapté à la réalité de son temps et qui incarne la philosophie de labsurde. Il en est de même de La Peste, dont le récit a une portée symbolique essentielle. Dans La Nausée, Sartre expose sa théorie philosophique de lexistentialisme.
- Les romans danticipation, comme la Ferme des animaux ou 1984 de George Orwell, ou de science-fiction comme Le Meilleur des mondes de Huxley, ont pour vocation de dénoncer à travers une fiction imaginaire, les excès sur lesquels peuvent déboucher lhistoire ou la science, et la déshumanisation qui guette lhumanité.
- Les uvres qui relèvent de lesthétique du Nouveau Roman échappent délibérément aux contraintes du roman traditionnel, qui offrent un ancrage socio-historique et des personnages dont la psychologie est bien établie : cest le cas de La Jalousie de Robbe-Grillet ou des Fleurs bleues de Queneau, romans dans lesquels lécriture elle-même sécrète le récit.
Conclusion : aucun roman ne peut se réduire à son cadre historique ou social. Cest un genre multiforme et riche, qui, même dans les uvres les plus ancrées dans lhistoire et la vie économique ou sociale, offre aux lecteurs de nombreux autres intérêts : invention de héros à la personnalité hors du commun, création dun univers propre, réflexions sur la destinée humaine, sur les valeurs fondamentales et sur les grandes questions philosophiques.
Ecriture dinvention :
Rentrée chez elle, la femme aux bandeaux (texte B, lignes 41-42) raconte à sa famille la prise des Tuileries à laquelle elle a participé. Vous exprimerez ses émotions et ses sentiments. Vous mêlerez description et narration.
Cette femme pourra évoquer les 2 moments de cette journée : découverte des lieux puis saccage délibéré. Elle devra raconter sa participation personnelle aux événements, et commenter ce qui se passait autour delle.
Elle pourra raconter comment elle est entrée dans le Palais des Tuileries avec la foule et évoquer son étonnement (ou sa révolte, ou son émerveillement) devant la somptuosité des lieux ; elle pourra manifester son exaltation davoir participé à une journée historique.
On attend que la narration et la description demandées reprennent un certain nombre d'éléments dits ou suggérés par le texte de Flaubert (ou inventent d'autres détails allant dans le même sens), et les intègrent à un point de vue identifiable et cohérent. Ce point de vue ne peut être que celui d'une femme du peuple, révolutionnaire, ce qui n'exclut pas une prise de distance avec les excès auxquels elle a assisté. On ne sanctionnera pas les éventuels faux sens commis sur le mot « bandeaux ».
Le récit sera rédigé à la première personne, mais on acceptera un récit au discours indirect ou indirect libre. Une introduction présentant brièvement la situation du personnage est attendue. Toutefois le candidat peut faire parler immédiatement, in medias res, cette « femme au bandeaux ». Le récit de ce personnage constitue l'essentiel du texte attendu : les passages narratifs (introduction, conclusion, évocation de la famille et/ou de la maison de cette femme...) ne peuvent en aucun cas occuper une place essentielle. L'introduction d'un dialogue entre la « femme aux bandeaux » et sa famille est possible, dès lors que le propos des autres membres de la famille sert à éclairer et relancer le récit de la femme. Il ne peut pas s'agir de la mise en scène d'un conflit familial.
Pour obtenir a moyenne, la copie devra comporter au moins deux des critères suivants :
des passages narratifs et des passages descriptifs ;
la restitution des principales étapes du récit de Flaubert ;
l'expression d'un point de vue cohérent, faisant comprendre les émotions et les sentiments du personnage.
On pénalisera la présence d'éléments narratifs ou dialogués incongrus (bavardages sans rapport direct avec le récit de la prise des Tuileries).
On valorisera :
l'invention de détails originaux, pourvu qu'ils soient cohérents ;
l'expression de nuances dans les sentiments du personnage ;
la qualité de l'écriture (précision et variété lexicales, présence de figures de style, pertinence et variété syntaxiques).
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