5.0. - plan de gestion environnementale et sociale - World Bank ...
3.2 Exigences de sauvegarde de la Banque Mondiale pour le PRODEPUR FA ....
Comme dans le cas du projet original, des mesures de mitigation seront
identifiées et évaluées ... constituant ainsi des bénéfices sociaux et
environnementaux significatifs au niveau local. ...... Etape 5 - Examen et
approbation des PGESS.
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Bureau de Monétisation des Programmes dAide au Développement
(BMPAD)
PROJET DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE PARTICIPATIF EN MILLIEU URBAIN/ PHASE ADDITIONNELLE (PRODEPUR FA 2)
________________________________________________
CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (CGES)
Mars 2014
TABLE DES MATIERES
TOC \o "1-3" \h \z \u HYPERLINK \l "_Toc383458256" ABRÉVIATIONS PAGEREF _Toc383458256 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc383458257" 1.- INTRODUCTION PAGEREF _Toc383458257 \h 6
HYPERLINK \l "_Toc383458258" 1.1 Contexte et justification PAGEREF _Toc383458258 \h 6
HYPERLINK \l "_Toc383458259" 1.2. Objectif du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale PAGEREF _Toc383458259 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc383458260" 1.3. Méthodologie PAGEREF _Toc383458260 \h 8
HYPERLINK \l "_Toc383458261" 2.- DESCRIPTION DU PRODEPUR FA2 PAGEREF _Toc383458261 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc383458262" 2.1. Objectif Général du projet PAGEREF _Toc383458262 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc383458263" 2.2. Composantes du Projet PAGEREF _Toc383458263 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc383458264" 2.2.1. Composante 1 : Financement, Gestion et Accompagnement des Sous-projets communautaires PAGEREF _Toc383458264 \h 10
HYPERLINK \l "_Toc383458265" 2.2.2 Composante 2 : Assistance technique, renforcement des capacités institutionnelles PAGEREF _Toc383458265 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc383458266" 2.2.3 Composante 3 : Administration, suivi et évaluation du projet PAGEREF _Toc383458266 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc383458267" 2.2.4 Composante 4 : Réparation et reconstruction des logements PAGEREF _Toc383458267 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc383458268" 2.3. Caractéristiques biophysiques et sociales des Communes ciblées PAGEREF _Toc383458268 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc383458269" 2.3.1 Aire Métropolitaine de Port-au-Prince PAGEREF _Toc383458269 \h 13
HYPERLINK \l "_Toc383458270" 2.3.2 Communes de St Marc PAGEREF _Toc383458270 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc383458271" 2.3.3 Commune du Cap Haïtien PAGEREF _Toc383458271 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc383458272" 2.3.4 La commune de Hinche PAGEREF _Toc383458272 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc383458273" 2.3.5 La commune de Mirebalais PAGEREF _Toc383458273 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc383458274" 2.3.6 La commune de Dondon PAGEREF _Toc383458274 \h 16
HYPERLINK \l "_Toc383458275" 2.3.7 La commune de Milot PAGEREF _Toc383458275 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc383458279" 3.0. - CADRE LEGAL HAITIEN ET POLITIQUES DE SAUVEGARDE APPROPRIEES PAGEREF _Toc383458279 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc383458280" 3.1 - Cadre politique, légal et administratif PAGEREF _Toc383458280 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc383458292" 3.2 Exigences de sauvegarde de la Banque Mondiale pour le PRODEPUR FA PAGEREF _Toc383458292 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc383458293" 3.2.1 Catégorisation selon lenvironnement PAGEREF _Toc383458293 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc383458294" 3.2.2 Application des politiques de sauvegarde PAGEREF _Toc383458294 \h 27
HYPERLINK \l "_Toc383458295" 4.0 ANALYSE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POTENTIELS DU PRODEPUR FA2 PAGEREF _Toc383458295 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc383458296" 4.1. Impacts positifs potentiels associés aux sous-projets du PRODEPUR PAGEREF _Toc383458296 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc383458297" 4.2 . Impacts Négatifs potentiels PAGEREF _Toc383458297 \h 31
HYPERLINK \l "_Toc383458298" 4.3 Impacts locaux, cumulatifs et stratégiques PAGEREF _Toc383458298 \h 32
HYPERLINK \l "_Toc383458299" 4.4 Mesures datténuation des impacts négatifs PAGEREF _Toc383458299 \h 33
HYPERLINK \l "_Toc383458300" 5.0. - PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE PAGEREF _Toc383458300 \h 35
HYPERLINK \l "_Toc383458301" 5.1 Désignation dun Point Focal Environnemental et Social PAGEREF _Toc383458301 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc383458302" 5.2 Methologie de preration et dexecution des sous projets PAGEREF _Toc383458302 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc383458303" 5.2.1 Processus de selection environnementale et sociale PAGEREF _Toc383458303 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc383458304" 5.2.2 Etape de la selection environnementale et sociale PAGEREF _Toc383458304 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc383458306" 6. 0.- ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS DE MISE EN UVRE DU CGES PAGEREF _Toc383458306 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc383458307" 6.1 Capacités environnementales et sociales des institutions responsables du projet PAGEREF _Toc383458307 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc383458310" 6.2 Mesures de renforcement institutionnel PAGEREF _Toc383458310 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc383458311" 6.2.1 Appui à lUnité Environnementale du BMPAD PAGEREF _Toc383458311 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc383458312" 6.3 Formation en evaluation environnementale et sociale PAGEREF _Toc383458312 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc383458313" 6.4 Plan de suivi-évaluation PAGEREF _Toc383458313 \h 43
7. 0 CONSULTATIONS PUBLIQUES
....45
HYPERLINK \l "_Toc383458316" 8.- BIBLIOGRAPHIE 48
HYPERLINK \l "_Toc383458317" 9. - ANNEXES 50
ABRÉVIATIONS
ACDI-Agence Canadienne de Développement InternationalANAP-Agence Nationale des Aire ProtégéesASEC-Assemblée pour la Section CommunautaireBTC-Bureau Technique de CoordinationBID-Banque Interaméricaine de DéveloppementBM-Banque MondialeBMPAD -Bureau de Monétisation des Programmes dAide au DéveloppementCASEC-Conseil d'Administration de la Section CommunaleCADEC-Conseil dAction et de Développement CommunautaireCCI/ICF-Cadre de Coopération Intérimaire / Interim Cooperation FrameworkCDD-Community Driven DevelopmentCGES-Cadre de Gestion Environnementale et SocialeCOPRODEP-Conseil du Projet de Développement Participatif UrbainCPT-Cahier de Prescriptions TechniquesEE-Evaluation EnvironnementaleEES-Evaluation Environnementale et socialeEMP-Plan de Gestion de l'EnvironnementFAES-Fonds dAssistance Economique et SocialeFA2-Fonds Additionnel 2FIDA-Fonds International de Développement AgricoleGED-(Genre et développement) Genre ou équité/égalité entre les sexesGOH-Gouvernement d'HaïtiGCB-Groupement Communautaire de BaseIDA-Association pour le Développement InternationalISPAN-Institut de Sauvegarde du Patrimoine NationaleLICUS-Low Income Countries Under StressM&E-Surveillance et EvaluationMARNDR-Ministère de l'Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement RuralMDE-Ministère de l'EnvironnementMDOD-Maîtres D´Ouvrage DéléguésMEFMinistère de lEconomie et des FinancesMIS-Système dinformation sur la gestion de projetsMO-Manuel dOpérationMPCE-Ministère de la Planification et de la Coopération ExtérieureO&M-Opération et MaintenancePAO-Plan Annuel dOpérationPAP
PF -
-Personnes Affectées par le Projet
Point FocalPGES-Plan de Gestion Environnementale et SocialePIC-Plans dInvestissement Communaux/ plan dinitiatives communautairesPIE-Plans dInvestissement EnvironnementauxPMO
PNH -
-Plan de mise en uvre
Parc National HistoriquePRODEPUR-Projet de développement communautaire participatif en milieu UrbainPRODEPAP-Projet de Développement Communautaire Participatif UrbainUTE -Unité Technique dExécutionPTA-Plan de travail annuelUCP/-Unité de Coordination du ProjetSIG-Système dinformation pour la gestion
CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU
PRODEPUR FA 2
1.- INTRODUCTION
1.1 Contexte et justification
L'application des sauvegardes dans le cadre de la mise en uvre des opérations financées par le FA 2 continuera à se faire selon les dispositions et règles actuellement en vigueur pour le projet PRODEPUR sauf en ce qui concerne les ajustements décrits ci-après.
Comme cétait le cas pour le projet original, cette phase financée par les Fonds Additionnels Potentiels relatifs à la mise en uvre de sous- projets communautaires visant lamélioration des conditions de vie générales dans les zones ciblées ainsi que ceux relatifs à la réparation et/ou reconstruction de logements dans certaines zones., elle peut être considérée comme faisant partie de la catégorie B. Les effets négatifs potentiels sont propres à chaque site ; peu dentre eux, voire aucun, sont irréversibles ; et des mesures peuvent être conçues pour identifier, minimiser, et gérer ces impacts.
Les activités de développement communautaire existantes sous PRODEPUR financent une variété de travaux dinfrastructure à petite échelle et dactivités génératrices de revenus. Un cadre de gestion environnementale (CGES) a été préparé pour le Projet et inclut des critères de filtrage pour identifier quelques impacts négatifs sur lenvironnement. Le plan incorpore aussi des conseils pratiques sur le type et la portée des plans de gestion et dévaluation dimpacts qui sont requis pour les impacts négatifs particuliers associés avec les sous-projets potentiels, ainsi que des solutions pratiques pour éviter ou mitiger ces impacts.
Toutes les activités sous cette nouvelle initiative seront filtrées pour assurer quelles soient appropriées à leurs sites respectifs, que les impacts soient identifiés et évalués de manière adéquate, et que les mesures de mitigation appropriées, y compris les arrangements institutionnels et ressources budgétaires, soient mises en place. Etant donné les mauvaises conditions qui persistent dans plusieurs quartiers touchés par PRODEPUR FA2, la gamme des activités proposées financement, gestion de sous-projets communautaires, réparation et reconstruction de logements, amélioration de lapprovisionnement et le drainage des eaux apporteront une amélioration à la santé environnementale des ménages dans le quartier. De nombreux impacts négatifs environnementaux associés avec les activités sous ce programme supplémentaire sont liés aux impacts associés aux différentes activités des interventions envisagées (ex. bruit, poussière, production de déchets, pollution hydrique, transmission de maladies, etc
). Les procédures existantes, définies dans le CGES, apportent des conseils suffisants pour identifier, mitiger, et gérer ces activités.
Cependant, certaines des activités proposées sous le financement additionnel vont au-delà des activités prévues sous PRODEPUR et de leurs impacts potentiels, en échelle et en portée. En réponse, des annexes supplémentaires seront ajoutées au CGES existant pour définir les types danalyse nécessaires en préparation face aux impacts négatifs potentiels de ces nouvelles activités. Ces annexes se centreront sur les impacts dus (i) à la vulnérabilité des ouvriers, (ii) aux travaux liés à linfrastructure communautaire de base et (iii) aux éventuels cas de recasement involontaire.
Par conséquent, et comme dans le cas du projet original, ces activités continueront à être accompagnées par le Plan de Gestion Environnementale et Social (PGES) qui a été déjà élaboré à cette fin. Ce plan a été conçu en vue daméliorer la gestion environnementale dans des aires ciblées. Les impacts négatifs potentiels (directs, indirects, et accumulatifs) relatifs aux phases de construction, dopération et dentretien des sous-projets, et en particulier ceux impliquant des travaux de génie civil et dassainissement seront mitigés et/ou atténués, si possible.
Comme dans le cas du projet original, des mesures de mitigation seront identifiées et évaluées durant la préparation des sous projets, et incluses dans les contrats comme clauses avec les coûts associés constituant ainsi des bénéfices sociaux et environnementaux significatifs au niveau local.
Finalement dans le cadre du PRODEPUR FA2, tous les sous projets susceptibles de provoquer un déplacement involontaire quelconque seront analysés conformément aux lois Haïtiennes et tenant compte de la politique de sauvegarde environnementale et sociale y relative de la Banque soit lOP 4.12.
1.2. Objectif du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale
Lobjectif du CGES est détablir un processus de sélection environnemental et social qui permettra aux structures chargées de la mise en uvre du projet de pouvoir identifier, évaluer et atténuer les impacts environnementaux et sociaux potentiels des activités du PROJET au stade de planification. La procédure de revue environnementale et sociale du CGES sera intégrée à la procédure dapprobation et de financement générale des sous-projets, et sera conforme aux lois de la République dHaiti. La mise en uvre dun CGES prendra en compte les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale et les lois Haitiennes pour chaque sous-projet
Le CGES détermine aussi les dispositions et responsabilités institutionnelles à prendre durant la mise en uvre du programme, y compris celles relatives au renforcement des capacités, mais aussi les activités de suivi requises pour vérifier la conformité avec les engagements qui seront pris au moment des négociations. Ainsi, le CGES permettra aux personnes chargées de la mise en uvre du projet, dès le stade de la planification, didentifier, dévaluer et de proposer des mesures pour atténuer les impacts environnementaux et sociaux éventuels liés aux activités du projet.
Aussi, un PGES est préparé dans cette étude pour assurer une mise en uvre efficace des activités du Projet. Le PGES sera inclus dans le Manuel Opérationnel (MO) du Projet. Le chapitre 5 du CGES décrit les différentes étapes du processus de sélection environnementale et sociale.
Plus particulièrement, les objectifs du CGES sont :
Établir des procédures et des méthodologies claires pour le screening environnemental et social, lélaboration des PGES, l'approbation et la mise en oeuvre de sous projets devant être financées sous le Projet ;
Spécifier les rôles et responsabilités appropriées, et esquisser les procédures de rapport nécessaires, pour la gestion et l'identification des problèmes de sauvegardes environnementales et sociales liés aux sous projets;
Déterminer les besoins de formation et de renforcement de capacité nécessaires à la mise en uvre réussie des clauses du CGES;
Identifier les activités qui doivent être financées dans le cadre de la mise en uvre du CGES ;
Déterminer les besoins en ressources matérielles et les pratiques nécessaires pour exécution du CGES ;
Harmoniser les relations de la communauté avec les activités du projet ;
Empêcher la dégradation environnementale résultants de chacun des sous-projets ou leurs effets cumulatifs;
Accroître les effets environnementaux et sociaux positifs;
Garantir la conformité avec le cadre légal en vigueur dans le pays et les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale.
1.3. Méthodologie
Lapproche méthodologique a été fondée sur le concept dune approche systémique, en concertation avec lensemble des acteurs et partenaires concernés par le PRODEPUR FA2, notamment certaines collectivités ciblées par le projet, celles des quatre (4) nouvelles communes, et des services et projets impliqués dans les questions de protection du patrimoine culturel, (ISPAN, projet Heritage Culturel). Létude a privilégié une démarche participative qui a permis dintégrer au fur et à mesure les avis et arguments des différents acteurs. Notre plan de travail a été articulé autour de trois axes dintervention majeurs :
Analyse documentaire : (documents du projet et dautres documents stratégiques et de planification au niveau des comunes cibles du projet). Lanalyse bibliographique est réalisée aussi bien pour analyser le cadre politique, juridique et institutionnel (analyse sommaire des textes législatifs et réglementaires) que pour évaluer la situation environnementale et sociale actuelle (compilation des données sur les milieux physiques et humains) dans les zones ciblées;
Rencontres avec les acteurs institutionnels principalement concernés par le projet au niveau national et local, mais aussi les populations potentiellement bénéficiaires dans les nouvelles collectivités ciblées (Milot, Dondon, Mirebalais et Hinche);
Consultations et visites de quelques sites sur le terrain (Milot et Dondon).
Il faut souligner que la présente étude capitalise sur le CGES déjà élaboré dans le cadre du projet original, lequel avait dans son approche mis en uvre une procédure de consultation relativement exhaustive au niveau des communes ciblées. Toutefois, les futures consultations avec les bénéficiaires du projet au niveau des quatre nouvelles communes et ceux qui pourront être négativement affectés par les investissements du projet ont été conduites.
2.- DESCRIPTION DU PRODEPUR FA2
2.1. Objectif Général du projet
En capitalisant sur les leçons tirées du PRODEPUR original, le PRODEPUR FA2 vise à augmenter le transfert direct de ressources publiques aux groupements communautaires de base (GCB) dans les communautés pauvres urbaines, ciblées comme zones prioritaires, en:
finançant des investissements à petite échelle proposés, mis en uvre et gérés par les groupements communautaires de base afin de renforcer leur accès à certains services de base et à des opportunités de génération de revenus aux groupes et associations communautaires bénéficiaires ;
contribuant au renforcement du capital social et de la cohésion sociale dans les communautés visées;
aidant le GOH à promouvoir le développement local, la bonne gouvernance et la transparence dans lutilisation des ressources publiques et linclusion qui sont tous des éléments critiques pour la reconstruction du pays.
Le projet sera exécuté sur une période de deux ans sous la responsabilité du Bureau de Monétisation des Programmes dAide au Développement (BMPAD. Lexécution du projet sera déléguée à un/des maitres douvrage délégués dans le cadre dune convention de financement. Le MDOD travaillera avec les bénéficiaires et leurs organisations, les Groupements Communautaires (GCB), et leurs Conseils de développement (COPRODEP/CADEC), et dautres structures communautaires participatives. Ces organisations seront incitées à promouvoir la transparence, la démocratie, linclusion et la participation dans le processus de prise de décision des groupes communautaires. Le projet favorisera les interactions entre les divers acteurs et parties impliqués tels que décrit dans les paragraphes suivants et surtout dans la section Stratégie de mise en uvre.
2.2. Composantes du Projet
Le PRODEPUR FA2 comprend les composantes suivantes :
Sous-projets communautaires couvrant (i) le financement proprement dit des investissements de sous-projets communautaires, et (ii) lassistance technique, accompagnement et renforcement des capacités institutionnelles des Groupes ou groupements communautaires de base (GCB) ciblés;
Renforcement Institutionnel et Assistance Technique y compris lassistance technique diverse aux mairies et aux élus locaux en matière de coordination des projets de développement dans le territoire sous leur juridiction, et de collaboration avec la société civile;
Administration et gestion du projet y compris suivi et évaluation, audits techniques et financiers, etc. ;
Habitat pour de petits travaux dinfrastructures ou de réparation assistée de logements notamment à Martissant.
2.2.1. Composante 1 : Financement, Gestion et Accompagnement des Sous-projets communautaires
Les fonds destinés à la gestion et au soutien des sous-projets (4.700.000 dollars EU) financeront, dans les zones cibles retenus :
environ 96 investissements à petite échelle identifiés par les Groupements communautaires de base (GCB) et élevés au rang de priorité au sein des conseils du projet de développement communautaire participatif (COPRODEP/CADEC) en fonction des moyens disponibles. Les investissements communautaires à petite échelle sont en moyenne 20000 dollars EU. Les bénéficiaires de ces sous projets apporteront un financement de contrepartie dau moins 10% en espèces ou en nature de la valeur de tels sous-projets proposés. Les sous-projets communautaires viseront les infrastructures socio-économiques de base à petite échelle, léducation, la santé, la production, la gestion des ressources naturelles, ainsi que dautres investissements identifiés par les GCB. Les fonds destinés à lexécution des sous projets seront transférés aux GCB par des accords de sous-projets. Les GCB seront à leur tour responsables de la gestion financière des sous-projets et des rapports de dépenses après la clôture des sous-projets. La méthode de sélection des sous-projets répondra à la demande et suivra les procédures détaillées dans le manuel dopération (MOP) du PRODEPUR FA2 qui sinspire de lexpérience acquise avec la phase initiale.
Laccompagnement et lappui technique aux GCB dans lidentification, la sélection et lexécution des sous-projets communautaires par le recrutement de prestataires de services dassistance technique (Maître douvrage délégué MDOD). Cette composante financera également la formation et lassistance technique permettant détablir les conseils de projet (COPRODEP/CADEC) à assumer leurs responsabilités liées à la sélection, la priorisation, le contrôle et à la supervision des sous-projets. En raison des importants besoins en informations de ce type dapproche participative, une stratégie de communication intensive et globale sera financée sous cette composante afin dassurer une participation pour la prise en charge la plus large possible des bénéficiaires ciblés par le projet.
2.2.2 Composante 2 : Assistance technique, renforcement des capacités institutionnelles
Cette composante financée à hauteur denviron 300 mille dollars EU sera mise en uvre par l'Unité de coordination de projet (UCP/Bureau de monétisation des programmes daide au développement - BMPAD). Ce montant financera entre autres: (i) des ateliers de formation des formateurs dans le domaine de la gestion financière et comptable destinées aux COPRODEP/CADEC, ainsi quaux représentants des administrations municipales et du gouvernement central; (ii) les échanges périodiques régionaux et nationaux entre les COPRODEP/CADEC afin de partager les connaissances et les expériences accumulées dans le cadre du projet; (iii) les ateliers destinés aux MDOD et aux agences sur le terrain associées - tant existants que prévus dans le projet - afin de les équiper correctement pour accompagner les GCB et les COPRODEP/CADEC dans lexécution des activités visées par la composante 1; (iv) la formation du personnel du BMPAD afin de superviser efficacement la réalisation du projet ; (v) différents services de consultation; et (vi) une négociation pour engager le Gouvernement et autres parties prenantes dans une stratégie nationale à long terme afin de faciliter lintégration de lapproche CDD dans les programmes de développement du pays.
2.2.3 Composante 3 : Administration, suivi et évaluation du projet
Cette composante (600 mille dollars EU) financera les coûts associés à lexécution du projet par le BMPAD incluant : la coordination et ladministration du projet, la supervision, le suivi évaluation, les audits financiers et lévaluation indépendante de fin de projet.
2.2.4 Composante 4 : Réparation et reconstruction des logements
Cette composante de 400 mille dollars EU financera les activités de réparation des maisons qui consistent à : (i) identifier les constructions bénéficiaires des primes de réparation, (ii) Evaluer les réparations à effectuer, (iii) Effectuer les travaux de réparation de bâtiments endommagés.
Identification des bénéficiaires : le BMPAD, dans le cadre des activités du COPRODEP/CADEC, informe les propriétaires ou occupants de maisons jugées réparables (marqué jaune ou, dans quelques cas, rouge) sans égard pour le statut de propriété de la possibilité de bénéficier dun accompagnement technique et financier pour la réparation de leurs maisons.
Les maisons doivent être référencées par le MTPTC (Fichier et cartographie de lOIM) et ne pas avoir fait lobjet dinterventions antérieures financées par dautres programmes. Elles doivent être à usage dhabitation et se situer dans des zones constructibles ou non frappées dune servitude dinterdiction de construction/occupation permanente ou temporaire.
Leurs propriétaires doivent avoir formellement autorisé lexécution des travaux proposés : sur la base du devis estimatif, le propriétaire ou représentant des occupants signera avec le MDOD une convention de prise en charge autorisant le MDOD à effectuer les travaux et certifiant laccord de tous les intéressés pour lexécution des travaux selon les modalités proposés par le MDOD.
Lexécution technique de cette composante sera assurée de concert avec lUnité de Construction de Logements et de Bâtiments Publics (UCLBP).
2.3. Caractéristiques biophysiques et sociales des Communes ciblées
Les zones ciblées par le projet PRODEPUR FA2 englobent certaines zones dintervetion du PRODEPUR original, plus ajoutées de quatre nouvelles communes dont la plupart ont bénéficié dautres projets de la BM. Les populations de ces communes se trouvent confrontées à des difficultés sociales et économiques de toutes sortes et ceci dans plusieurs domaines à la fois: lemploi, le logement, la précarité des services de base, bref, les conditions de vie au sens plus général. Les graves disparités daccès aux services et aux éléments de confort et lafflux des migrants en majorité en provenance du « pays en dehors » et des catégories défavorisées vers ces sites se conjuguent pour exacerber les ségrégations sociales et spatiales.
Localisation des communes du PRODEPUR FA2
Figure 1
Prenant en compte les critères indiqués ci-dessus, les communes prioritaires qui ont été identifiées sont présentées au tableau suivant. Les périmètres dintervention à lintérieur des communes sont à définir dun commun accord entre le BMPAD, les MDOD, les municipalités concernées ainsi quen concertation avec les COPRODEP/CADEC et autres associations de riverains.
Tableau 1- Communes dintervention de PRODEPUR FA2
DépartementCommunesOUESTCITE SOLEIL PORT-AU-PRINCE/MARTISSANTARTIBONITESAINT MARCNORDCAP-HAITIEN MILOTDONDONCENTREMIREBALAISHINCHE
2.3.1 Aire Métropolitaine de Port-au-Prince
Cite Soleil
Cité Soleil, avec une population estimée à 350,000 personnes vivant sur un espace de 250 ha, est considérée comme le plus grand bidonville de laire métropolitaine de Port-au-Prince. Après plusieurs vagues de croissances démographiques, elle compte actuellement 40 quartiers distincts. En 2002, Cité Soleil a été déclarée Commune, mais sa délimitation géographique nest pas encore précisée et la Cité Soleil continue à se référer à ses premiers quartiers conventionnels de: Bélécou, Boston, Ti Haïti, Drouillard, Brooklyn, Cité Carton, Lintheau et Bois Neuf. Ces quartiers se situent le long de la ligne côtière de la baie de Port-au-Prince dans les zones basses à lembouchure de la ravine de Delmas, et à proximité dimportantes infrastructures (route nationale, parc industriel, centrale électrique, port et aéroport
). Ce qui implique un meilleur accès aux services et transport que dans les autres bidonvilles. Cependant, la proximité de Cité Soleil de la ravine de Delmas entraîne une multiplication despaces vaseux, deaux stagnantes et polluées, particulièrement après les pluies, créant ainsi un environnement insalubre et à risque dinondation en cas de fortes pluies. Une grande part de linsécurité que connaît la capitale, incluant les violents troubles de lordre public et les problèmes sociaux entretenus par la criminalité, a de profondes racines en partie dans la Cité Soleil.
Martissant
Cette zone concentre une tres forte densité de population et parmi les centres urbains dimportance du pays. Elle est composée dune mosaïque de populations avec une part importante en provenance de la province. Elle absorbe une population denviron 163 200. Elle a connu une urbanisation rapide caractérisée par une organisation spatiale désordonnée. Cette urbanisation que lon peut qualifier de spontanée a permis la mise en place de nombreuses agglomérations dont certains en dur et parfois pourvus des éléments nécessaires de confort mais ces vastes ensembles dans leur majorité forment dimmenses endroits sous équipés mal desservis et souffrant de dysfonctionnements divers. Les répercussions de cette urbanisation sont aujourdhui lourdes de conséquences. Ces agglomérations spontanées se sont développés sans viabilisation ou équipements indispensables à leur bon fonctionnement. Cette situation sest aggravée par les coupures importantes existants au niveau du tissu urbain de la zone qui ont renforcé lexclusion de ces quartiers. La situation de cette zone fut grandement affectée par les effets du séisme. Ce quartier dhabitat social et ouvrier doit répondre à un besoin pressant de logement.
2.3.2 Communes de St Marc
La commune de Saint-Marc se trouve au sud du de lArtibonite et accuse une superficie de 558.24 km2 Elle compte environ 199 124 habitants: IHSI, 2004). Elle constitue lune des deux communes les plus en vue du département ; elles est très urbanisée et tres peuplées du département de lArtibonite. À linstar de la ville des Gonaïves et des autres villes haïtiennes, la croissance hallucinante de la population Saint-Marcoise ne sest pas accompagnée par une satisfaction des besoins en logements et en infrastructures de base de la population. Lampleur et la rapidité avec lesquelles se sont développés les quartiers à travers la ville de Saint-Marc ont entraîné la saturation du tissu urbain. Les deux extrémités de la ville: lextrémité Nord dénommée Portail Guêpe et lextrémité Sud Portail Montrouis ont été atteintes par cette urbanisation anarchique et effrénée dont sont victimes presque toutes les villes du pays. Ces deux espaces ont perdu ainsi leur caractère initial pour devenir des supports à une urbanisation anarchique nouvelle.
2.3.3 Commune du Cap Haïtien
Fondé en 1670 sous ladministration de Bertrand dOgéron, le Cap-Haïtien a été reconnu par décret royal comme ville à part entière en 1711. Rapidement, elle devint la capitale économique de la colonie (IHSI, 2003). Dune superficie de 54.17 km², la commune du Cap-Haïtien est divisée en trois sections communales : Bande du nord la 1ère section, Haut du Cap la 2ème et Petite Anse la 3ème ; et un quartier « Petite Anse ». Elle compte 211630 habitants dont 115951 femmes et 95679 hommes.
2ème ville du pays après Port-au-Prince, Cap Haïtien a connu un développement urbain aussi anarchique que la capitale. Lexplosion démographique qui la caractérisé a permis le développement dun certain nombre de quartiers les uns plus problématiques que les autres et qui, malheureusement, en grande partie se trouvent à lentrée de la ville. Comme cest le cas pour la Fossette et Nan Bannann. Quartiers traditionnellement de classes populaires et de populations migrantes, la Fossette et Nan Bannann ont connu un processus certain de dégradation du bâti, lié à lattente de réalisation de projets de rénovation qui ont été retardés pendant des ans et des ans. Les immeubles vieillissants et insalubres ont accueilli une population précaire qui ne trouvait pas place dans lhabitat classique.
2.3.4 La commune de Hinche
Localisation géographique
Dune superficie de 583 Km2, la Commune de Hinche est subdivisée en quatre sections communales. Les sections sont : Première Section Juanaria, deuxième Section Marmont, Troisième Section Aguahedionde (Rive Droite), Quatrième section Aguahedionde (Rive Gauche). Elle a cinq (5) zones dextension émergées au cours des années de 1981 a 1994, il sagit de : Cite Silence, Cite Nolasse, Cite du Peuple, Cherival et Cite Union. Le quartier de Los Palis fait partie intégrante de la ville de Hinche
Démographie
En 2010, la population totale de la commune de Mirebalais était estimée à 90350 avec une population urbaine de 16101 habitants. La densité est environ 250 habitants/Km2. Environ 80% de la population vivent en zones rurales. Le pourcentage de femmes est assez significatif, atteignant sensiblement plus de 50%.
Défis et risques environnementaux
Les défis essentiels en termes denvironnement sont: Le déboisement, lérosion et la formation de ravines, lassainissement et la gestion des déchets, la pollution de l'eau, linsuffisance des canaux de drainage, linsuffisance de dispositifs sanitaires.
2.3.5 La commune de Mirebalais
Localisation géographique
Elle est limitée à lOuest par la commune de Saut dEau., a lEst par les communes de Lascahobas et de Savanette, au Nord par la commune de Boucan Carre, au Sud par celles de la croix des Bouquets et de Thomazeau.
Cest une commune intérieure dont le relief dominant est le plateau. Son relief est à la fois dominé par les mornes et par les plaines. Dune superficie de 357,26 Km2, la commune de Mirebalais possède des zones de topographie correspondant a plusieurs niveaux de terrasses proches des cours deau. La terrasse la plus basse occupant la région de la rivière Fer à Cheval accuse une vocation rizicole. Des zones a topographie vallonnée basses qui entourent les plaines alluviales.
La Commune de Mirebalais comprend les sections communales suivantes : Grande Boucan, Crête brulée, Gascogne et Sarazin. Elle a Quatre (4) zones dextension émergées au cours des années de 1982 a 1990, il sagit de : Parc des enfants, Lamarre, Artibo-Plage et Cite Lavalas.. Le quartier de Dufailly fait partie intégrante de la ville de Hinche.
Démographie
En 2010, la population totale de la commune de Mirebalais était estimée à 90350 avec une population urbaine de 16101 habitants. La densité est environ 250 habitants/Km2. Environ 80% de la population vivent en zones rurales. Le pourcentage de femmes est assez significatif, atteignant sensiblement plus de 50%.
Défis et risques environnementaux
Les défis essentiels en termes denvironnement sont: Le déboisement, lérosion et la formation de ravines, lassainissement et la gestion des déchets, la pollution de l'eau, linsuffisance des canaux de drainage, linsuffisance de dispositifs sanitaires.
2.3.6 La commune de Dondon
Localisation géographique
La commune de Dondon est de position intérieure. Son relief dominant est le morne et son climat est normal. Deuxième commune de larrondissement de Saint-Raphaël, elle est subdivisée en cinq (5) sections communales: 1) Brostage, 2) Bassin Caïman, 3) Matador, 4) L'aiguille,
5) Haut du Trou. Elle est bornée au nord par les communes de lAcul du Nord, de Plaine du Nord, de Milot ; au sud, par les communes de Saint-Raphaël et de Saint-Michel de lAttalaye ; à lest, par les communes de Grande Rivière du Nord et de Saint-Raphaël et à louest par les communes de Saint-Michel de lAttalaye et de Marmelade.
En 2005, la population de la commune de Dondon était estimée à 27 322 habitants. Elle accuse un taux de croissance annuelle de 0,7%. Leffectif des femmes était supérieur à celui des hommes. Ce qui se traduisait en un rapport de masculinité égal à 98 hommes pour 100 femmes. La population rurale représente 79,5% de la population totale de la commune. Cette proportion de la population vive essentiellement de l'agriculture, du petit commerce et de l'exploitation des ressources naturelles. Pour une superficie de 120 km 2, la densité était évaluée à 227 habitants/ km 2.
Espaces et espèces à protéger
Dans cette région du territoire, on dénombre parmi les espèces et les espaces a protéger:
Des oiseaux : L'oiseau-palmiste, le « malfini savann » et le serpentier qui existent seulement en Haïti; le taco, la tourterelle, les perroquets.
Des arbres: Guaiac (Guaiacum officinale, Guaiacum sanctum), Campeche, Taverneau ;
Les orchidées endémiques
Des anciennes plantations caféières sous couvert arboré.
La grotte Cacao : Située sur lhabitation Langloire, dans la localité Dalle, section communale de L'aguille. Il sagit dune grotte où passe une rivière.
La grotte la Violette : Située sur lhabitation Lori Savy, section Communale de Matador. A lintérieur, on rencontre des chauves-souris et de leau qui coule sur les parois.
Les grottes de Dondon : Les grottes de Dondon qui forment un complexe monumental et environnemental d'une richesse historique et touristique inestimable.
La grotte Candelia ou Caverne Sacrée des Indiens : Située sur l'habitation la Père, cette grotte étant l'une des plus belles du pays.
Défis et risques environnementaux
Les défis essentiels en termes denvironnement sont: Le déboisement, lérosion et la formation de ravines, lassainissement et la gestion des déchets, et la pollution de l'eau.
2.3.7 La commune de Milot
La commune de Milot est de position intérieure. Son relief est à la fois dominé par les mornes et par les plaines. De par sa position géographique, la commune de Milot jouit dun climat normal. La commune de Milot est subdivisée en trois (3) sections communales: 1) Perches de Bonet 2) Bonnet à l'évêque 3) Génipailler. Elle est limitée au nord par la commune du Cap-Haïtien ; au sud, par la commune de Dondon ; à lest par les communes de Quartier-Morin et de Grande Rivière du Nord et à louest, par la commune de Plaine du Nord.
La population de la commune de Milot était estimée en 2005, à 25 259 habitants dont 79,6% réside en milieu rural. Le rapport de masculinité (96 hommes pour 100 femmes) traduisait une supériorité numérique de la population féminine sur les hommes. Pour une superficie de 72 km2, la densité était évaluée à 353 habitants/km2. Pendant la période intercensitaire, 1982-2003, la population de la commune a connu un taux moyen daccroissement annuel de 1,4 %.
Les espèces et espaces à protéger au niveau du Parc
Les oiseaux
L'oiseau-palmiste, le « malfini savann » et le serpentier qui existent seulement en Haïti; le taco, la tourterelle, les perroquets.
Les arbres
Guaiac (Guaiacum officinale, Guaiacum sanctum), Campeche, Taverneau
Les orchidées endémiques
Morne Grand Boucan : Ce morne offre un très beau paysage contemplé du Haut de la Citadelle. Il est formé de précipices et de cavernes. Moreau de Saint-Mery la décrit en ses termes « Ce morne nest quexcavations, précipices et cavernes; dans ces dernières dimmenses stalactites annoncent un long et continuel ouvrage de la nature ». Cest au milieu de ce morne que se trouve Bassin Diamant.
Bassin Cajou : Lieu mystique et historique situé sur lhabitation la Salle, section communale de Bonnet à l'Évêque
Anciennes plantations caféières sous couvert arboré.
Habitation Choiseuil : Située dans la zone du Parking de la Citadelle. On y trouve une grotte indienne à la verticale.
Grotte Camelot : Située sur l'habitation du même nom
Grotte Candelia ou Caverne Sacrée des Indiens : Située sur l'habitation la Père, cette grotte étant l'une des plus belles du pays.
Défis et risques environnementaux
Déboisement
Perte de la biodiversité (espèces d'oiseaux en voie de disparition)
Exploitation anarchique des carrières de roches
Erosion des sols et formation de ravines
Assainissement et gestion des déchets
Parc National Historique Citadelle-Sans souci-Ramiers
Dans le parc national historique et Fort Navidad, le projet interviendra an niveau de deux communes (Milot et Dondon), ce qui justifie la prise en compte de son importance et de ses spécificités dans le cadre de ce CGES relatif au PRODEPUR FA2.
Le site se trouve localisé dans le département du nord (communes plaine du Nord, Milot et Dondon), en califourchon entre les sections communales; 1ère de Perches et 2eme du Bonnet à l'évêque de la commune de Milot, 1ère de Brostage de la commune de Dondon et 1ère de Grand Gilles et 2eme de Cormier.
Cet ensemble qu'est le Parc National Historique, le pus important complexe monumental historique de la Caraïbe, créé par le décret présidentiel du 23 Aout 1978, couvre une superficie de 25 km2. Il se trouve ainsi délimité par le site de Sans Souci; de la route d'accès à la citadelle jusqu'à la ravine de Brisement, à l'Ouest par le versant de la chaine du Bonnet à l'Evêque jusqu'au Grand Gouffre; à l'Est il coupe la vallée de Dondon entre les mornes Godignant et Bellevue; au sud il longe les crêtes des mornes Corneille, Ginette et Jérôme.
Il est caractérisé par une structure morphologique complexe: massifs calcaires aux pentes abruptes à l'Ouest et au sud (Kamadi) rongé par les eaux de ruissellement qui lui donnent son aspect ruiniforme: massifs volcaniques (Jérôme, Ginette) entaillés de nombreuses ravines qui descendent au nord vers Milot, et dépression plate à Brostage.
Carte de synthèse du PNH CSSR
Une récente étude réalisée par le CNIGS évalue la population vivant au sein du Parc National Historique à environ 2980 habitants dont 1522 femmes (taux de masculinité de 96%). D'autres personnes ressources parlent d'une population d'environ 5000 familles.
L'agriculture demeure la principale activité économique de la population du Parc National Historique à côté du tourisme. Historiquement, il s'agit d'une zone de production caféière, les vestiges des plantations sont un témoignage vivant. Cette production caféière cède de plus en plus place à la production de Haricot qui exige le débroussaillage. Cette production agricole est supportée par un élevage libre qui n'est pas sans impact négatif sur l'environnement du Parc.
A cela il convient dajouter, le besoin en énergie de plus en plus croissant à Milot et à Dondon, voire le Cap-Haïtien, conduisant également à labattage darbres en vue de la production de charbon de bois et de planches.
Source : CGES du projet dHéritage Culturel (UTE/MEF)
L'espace du Parc est fragilisé par des dynamiques socio-économiques en mutation qui pèsent d'un poids incertain sur les zones où l'exode rural est très avancé et où le tourisme offre une perspective nouvelle de développement. Ces dynamiques créent une diversité à la fois naturelle et humaine. Au regard de cette diversité (sorte de mosaïque naturelle), il parait indispensable de découper l'espace en zones écologiques similaires permettant de faire des traitements et de conserver l'intégrité de bassins versants, tout en incluant la zone d'influence de la population et les secteurs qui caractérisent ses orientations.
Parmi les menaces naturelles et anthropiques dont fait objet laire du PNH, incluyant deux communes dintervention du PRODEPUR FA2 on peut souligner :
Menace sismique: En raison de la position de la zone Nord du pays par rapport a La faille Septentrionale qui est susceptible de produire un séisme de magnitude 8 ou plus;
Les averses importantes et les cyclones qui s'abattent régulièrement sur le site provoquent par endroit des glissements et des éboulements de terrain;
La Déforestation systématique des bassins versant du Parc : la Coupe accélérée des arbres, notamment au niveau du site des Ramiers, de la Citadelle et au côté ouest du Palais Sans-souci dans le but de produire du charbon de bois (la principale source de combustible du pays), des planches et bois utilisés comme étais dans la construction des maisons.
Perte de la biodiversité : Certaines essences forestières et certains oiseaux sont devenus de plus en plus rares; corollaire direct de la coupe systématique des arbres à des fins de consommation et des arbustes en vue de planter des haricots
Élevage libre : lélevage libre de certaines animaux comme les bufs, les cabris, etc. détruit lenvironnement naturel et physique du site ;
Erosion : A lintérieur du parc on pratique de lagriculture sarclées sur des pentes abruptes créant ainsi des conditions favorables à l'érosion.
Extraction de matériaux : il sagit dextraction des pierres calcaires du à la demande de matériaux pour la construction et pour avoir des revenues immédiats ;
Construction anarchique: des maisons de fortune et des habitats dispersés sont construits dans laire du Parc.
(Source :UTE/MEF, 2013, CGES du projet dHéritage Culturel)
3.0. - CADRE LEGAL HAITIEN ET POLITIQUES DE SAUVEGARDE APPROPRIEES
3.1 - Cadre politique, légal et administratif
Gestion de lenvironnement et des ressources naturelles
Les ministères les plus engagés dans les questions environnementales demeurent le Ministère de lEnvironnement (MDE) et le Ministère de lAgriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR).
Le MDE
Le Ministère de lEnvironnement a principalement pour mission de: définir et promouvoir la mise en place et le suivi de normes visant à la protection et à la réhabilitation de lenvironnement avec la collaboration des autorités compétentes; élaborer des politiques visant à protéger lenvironnement ; assurer la gestion et la réglementation des aires protégées en collaboration avec les collectivités territoriales ; sensibiliser et éduquer en matière denvironnement.
Il existe au sein du Ministère chargé de lenvironnement lUnité Etude et Evaluation dImpact Environnemental (UEEIE/MDE). En matière dévaluation environnementale, lUnité chargée des évaluations environnementale a compétence en matière de validation des études dimpact en Haïti. Il arrive que cette Unité réalise elle même les études pour des promoteurs. Au niveau des départements il existe des Directions de lenvironnement qui participent également à la réalisation et à la validation des études dimpact. LUnité connaît des insuffisances en termes dagents et déquipements pour assurer sa mission. Le Ministère dispose de Directions Départementales de lEnvironnement (DDE) également très sous-équipées.
Le MARNDR
Le Ministère de lAgriculture, des Ressources Naturelles et du Développement rural est chargé de concevoir et dappliquer une politique nationale dans les domaines de lagriculture, de lélevage, des ressources naturelles et du développement rural. Le Décret de1987 confère également au MARNDR la gestion des forêts, des sols, des aires protégées, des eaux, de la chasse, de la pêche et de lagriculture.
LAgence Nationale des Aire Protégées (ANAP)
Elle est chargée de la gestion et la coordination du Système National des Aires Protégées (SNAP). LANAP est lorgane exécutif du SNAP dont la mission est de conserver, de créer et de gérer les différentes catégories daires protégées de les mettre en valeur dans une perspective de développement durable et harmonieux sur le plan social et économique des communautés locales.
Gestion des risques naturels
La Direction de la Protection civile (DPC) coordonne le Système National de Gestion des Risques et des Désastres (SNGRD). Dans ce rôle, la DPC est responsable de la coordination des activités des divers ministères, comités et organisations avant, durant et après une catastrophe ou une urgence.
Gestion du secteur de leau potable et de lassainissement
Plusieurs institutions et services opèrent dans la gestion du secteur de leau potable et de lassainissement.
Le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communication (MTPTC), qui a sous sa responsabilité:
la Centrale Autonome Métropolitaine dEau Potable (CAMEP), fournissant de leau potable aux habitants de la zone Métropolitaine (Port-au-Prince, Pétion-Ville, Carrefour et Delmas);
le Service National deau Potable (SNEP) qui gère les Systèmes dAlimentation en Eau Potable (SAEP) des grandes villes secondaires du pays;
le Service dEntretien des Equipements Urbains et Ruraux (SEEUR), qui sassure de lentretien/curage des ouvrages de drainage, la réfection des chaussées et des infrastructures;
le Service Métropolitain de Collecte des Résidus Solides (SMCRS) dont la mission est de collecter et dassurer la disposition finale hygiénique des détritus de la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince;
lUnité dExécution du Projet de Drainage des Eaux pluviales de Port-au-Prince (UEPD) qui a pour mandat dexécuter les travaux des 5 phases du drainage pluvial de la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince. Ce projet semble actuellement sorienter vers les mêmes activités dans 6 villes secondaires du pays.
Le Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) participe au niveau national au développement du secteur de lEau Potable et de lassainissement (AEPA) par le biais:
du projet Poste Communautaire dHygiène et dEau Potable (POCHEP), qui exécute des projets deau potable pour des communautés rurales dispersées, dont la population ne dépasse pas 2,000 habitants, et;
de la Direction dHygiène Publique (DHP), qui soccupe des aspects normatifs de la qualité sanitaire de la vie, dont le contrôle de la qualité de leau de boisson et des industries alimentaires, de lhygiène des marchés, des places publiques et des cimetières, de lélaboration et du suivi de lapplication des normes et standards dhygiène du milieu.
Cadre législatif et réglementaire de gestion environnementale et sociale
La législation nationale sur les Etudes dimpact Environnemental
Le décret sur la Gestion de lenvironnement du 12 octobre 2005, vise entre autres, à prévenir et anticiper les actions susceptibles davoir des effets immédiats ou futurs sur la qualité de lenvironnement et organiser une surveillance étroite et permanente de la qualité de lenvironnement et le contrôle de toute pollution, dégradation ou nuisance, ainsi que la mitigation de leurs effets négatifs sur lenvironnement et la santé humaine.
Le décret stipule á travers ses articles 56, 57, 58 et 59, que tous les projets susceptibles davoir des impacts négatifs sur lenvironnement fassent lobjet dune Etude dImpact Environnemental.
En ce qui a trait plus spécifiquement aux études dimpact, le Ministère de lEnvironnement sappuiera dabord sur le Décret No 199/PRG/SGG/89 codifiant les études dimpact sur lenvironnement (EIE) qui précise les circonstances et conditions en vertu desquelles il est obligatoire de préparer une ÉIE. La législation nationale ne prévoit pas encore une catégorisation détaillée des projets et sous-projets devant faire lobjet dune EIE. Lannexe du décret réglementant les EIE est relativement laconique, indiquant simplement une nomenclature de secteur dactivités. Il en est de même de la procédure de consultation et de participation du public ainsi que de la diffusion des informations relatives aux EIE.
Les autres législations et normes environnementales
En labsence de nouveaux code et de Décrets et Arrêtés dapplication, dans le domaine de lenvironnement et de la gestion des ressources naturelles, cest encore le Code Rural François Duvalier qui jusquà présent réglemente la plupart des composantes sectorielles du pays (eau, forêt, sols et.). Cependant différents projet de Code sont en cours délaboration :
Projet de Code Forestier (1985)
Projet de Code dhygiène du milieu (1986 et 1993)
Projet de loi sur le Conseil National de leau et de lassainissement
Face à ce vide La Constitution du 26 janvier 2006 a fixé des normes dans divers domaines.
Normes et règlement des sols et des écosystèmes terrestres
Tout site (mine, carrière, dépôt ou décharge) ayant fait lobjet dune exploitation par extraction, déversement ou enfouissement doit être remis en état. Cette remise en état est à la charge de lexploitant et se fait selon les conditions fixées par les autorités compétentes.
Normes spéciales pour la protection des sols forestiers et des forêts naturelles
Les zones de forêts naturelles, quelles soient publiques ou privées, constituent un patrimoine national, qui doit être géré en tenant compte de leur fonction particulière dhabitat pour de espèces végétales et animales endémiques ou migratrices en sus des autres fonctions écologiques ou économiques assumées par les forêts en général.
Normes sur lair
Toute pollution de lair au-delà des normes fixées par les lois et règlements est interdîtes. Les normes relatives à la qualité de lair sont définies par le Ministère de lEnvironnement.
Exploitation de Carrières
Sont considérés comme carrières, tous sites d'extraction de substances non métalliques. Selon le décret du 2 mars 1984, les carrières font partie du domaine public de l'Etat et leurs exploitations sont considérées comme un acte commercial. La mise en exploitation d'une carrière est subordonnée à une autorisation délivrée par le Bureau des Mines et de l'Energie (BME). A cet effet, il suffit de remplir les Formes BME 96-001 et BME 96-002. Le décret du 3 mars 1976, assure à l'État haïtien la perception d'une valeur de 25 centimes de gourdes par m3 de carrières et de sables de rivière, pour compte spécial de l'Institut National des Ressources Minérales. Un avant-projet de loi prévoit :
Une redevance superficiaire annuelle à payer par hectare ou fraction d'hectare sollicité pour un Permis d'exploitation.
Une taxe sur le prix du m3 au point d'exploitation des matériaux.
Une taxe sur la valeur marchande de la cargaison à payer par les transporteurs de matériaux de carrières. Ces redevances fiscales seront prises en considération conformément aux règles définies lors de la délivrance du Permis d'exploitation.
La législation foncière nationale
Le Décret du 22 septembre 1964 (Moniteur du jeudi 24 septembre 1964) divise en ses Articles 1 et 2, le Domaine National en Domaine Public et Domaine Privé de lEtat. Le Domaine Public est inaliénable et imprescriptible. Il consiste dans toutes les choses qui, sans appartenir à personne, sont, par une jouissance en commun, affectées au Service de la Société en général. La manière de jouir du Domaine Privé est soumise à des lois spéciales et aux règlements particuliers de police. Les changements de destination susceptibles de transformer des parties du Domaine Public doivent être autorisés par une loi. L'expropriation pour cause d'utilité publique peut avoir lieu moyennant le paiement ou la consignation ordonnée par justice aux ordres de qui de droit, d'une juste et préalable indemnité fixée à dire d'expert.
Le cadre juridique international
Les traités et conventions internationaux
En tant que membre des Nations Unies, Haïti adhère aux principaux traités et conventions relatifs à la protection de lenvironnement. La signature dHaïti apportée à des traités entrés en vigueur leur donne pleine force sur le territoire de la République dès ratification, quel que soit létat davancement du champ dapplication règlementaire. Haïti a signé ou ratifié les traités et conventions relatifs à la protection de 'environnement ci-dessous.
La convention de 1940 pour la protection de la flore, de la faune et des beautés panoramiques naturelles des pays de lAmérique. Ladite convention a pour objectif de protéger et de conserver dans leurs ambiances naturelles des spécimens de toutes espèces et genres de la flore et de la faune, aussi des paysages dune beauté rare, les formations géologiques frappantes, les régions et les objets naturels ayant une valeur esthétique, historiques ou scientifique.
La convention de 1958 sur la pêche et les ressources.
La convention concernant le Patrimoine Naturel et culturel Mondiale de lUNESCO (1980). Elle a précise et élargie le champ du patrimoine culturel par rapport à la chate de Venise qui est une Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, elle est un traité qui fournit un cadre international pour la préservation et la restauration des bâtiments anciens.
La Convention du patrimoine mondial (18 janvier 1980) qui est le traité international pour la préservation du patrimoine culturel et naturel le plus ratifié au monde. Ladite convention a ciblé tout le patrimoine culturel et le patrimoine naturel qui sont de plus en plus menacés de destruction non seulement par les causes traditionnelles de dégradation mais encore par lévolution de la vie sociale et économique qui les aggrave par des phénomènes daltération ou de destruction encore plus redoutables.
Insuffisances et contraintes dans le domaine des évaluations environnementales
De manière générale, dans les pays en développement, malgré lexistence dun important corpus, lapplication de lEIE en tant quinstrument de gestion environnementale préventive est limitée par certaines insuffisances et contraintes aussi bien du cadre juridique et institutionnel, de la très faible expérience concernant la pratique de la gestion environnementale en générale et de lEIE en particulier; que de la disponibilité de ressources humanises en quantité et en de qualité dans le domaine des EIE.
Les contraintes majeures concernent linapplicabilité de certaines lois votées qui ne sont pas souvent codifiées et réadaptées au contexte actuel. A cet effet, on note un vide juridique à cause de linexistence dun Code de lenvironnement qui pour être opérationnel doit être accompagné de Décret et dArrêtés dapplication qui réglementent et définissent le champ d'application des évaluations environnementales et sociales et qui classe et catégorise clairement les projets, selon l'impact potentiel, la nature, l'ampleur et la localisation du projet.
Lautre contrainte est liée au fait que le Ministère chargé de lEnvironnement a pour mission lélaboration et lapplication de la politique environnementale dont la gestion implique plusieurs autres acteurs, notamment les autres Ministères techniques, les collectivités territoriales. Parfois des problèmes de coordinations, de prérogatives et de lisibilité de domaines de compétence se posent dans de tel cas.
Il existe plusieurs spécialistes au sein des services de lEtat (ingénieur des eaux et forets, chimistes, agronome, biologiste, juriste, économiste, sociologue etc.), alors que lenvironnement se doit dêtre abordé selon une approche intégrée et multidimensionnelle, qui nécessite une formation pluridisciplinaire quoffre la plupart des modules de formation en développement durable et en gestion de lenvironnement. Selon nos interlocuteurs, peu parmi les spécialistes actuels ont eu lopportunité de participer à ces formations.
La faiblesse des moyens mis à la disposition des structures
Les moyens dont disposent les services et les collectivités territoriales sont sans commune mesure avec lampleur de leur mission. Cette insuffisance de moyens se répercute négativement sur la qualité du service public que peuvent apporter ces structures. Selon les acteurs institutionnels rencontrés, cest surtout en termes de capacités que la problématique des évaluations environnementales et sociales doit être abordée, parce que les textes sont relativement bien faits et ont presque tout prévu. Les structures quils dirigent disposent de peu de ressources humaines et de très faibles moyens pour accomplir leur mission.
De manière générale, les services techniques de lEtat, qui ont la responsabilité de la gestion des ressources naturelles exception faite aux Responsables des structures, ne disposent généralement pas de ressources humaines compétentes et manquent le plus souvent de moyens matériels et financiers pour bien mener leur mission.
3.2 Exigences de sauvegarde de la Banque Mondiale pour le PRODEPUR FA
3.2.1 Catégorisation selon lenvironnement
Comme décrit dans le chapitre précédant, lobjectif du PRODEPUR FA 2 est de continuer à soutenir des investissements à linitiative des communautés dHaïti par la planification dinvestissements locaux, un appui financier et le renforcement des compétences au niveau local. Dans le contexte de ce Cadre de Gestion Environnementale et Sociale, les sous- projets proposés seront évalués comme dans le cas du projet original, au niveau local pour sassurer quils ont été examinés pour lidentification dimpacts potentiels et quils respectent les obligations des Politiques de Sauvegarde de la Banque Mondiale et du cadre légal haïtien.
De par sa nature, le PRODEPUR FA 2 aura principalement des impacts bénéfiques sur les communautés, en fournissant les infrastructures financières nécessaires et à petite échelle qui sont si nécessaires pour la promotion dun développement participatif. De plus, les sous-projets proposés dans le cadre du Projet seront des investissements à petite échelle, entre US 20,000.00 et US 75,000.00 qui nauront pas dimpacts environnementaux négatifs significatifs. Toutefois, dans le cadre de la composante 1, le projet financera le développement de certains types de micro investissements comme les pistes rurales, lapprovisionnement en eau potable, la gestion des ressources naturelles, les travaux dassainissement, des travaux de reconstruction et de réparation de maisons, il est possible que certaines des activités proposées dans le cadre de cette phase additionnelle engendrent des impacts négatifs.
Conformément à la catégorisation environnementale de la Banque Mondiale, ce projet a été classé, comme le projet original, en catégorie environnementale B dans laquelle une étude environnementale complète nest pas nécessaire, mais une évaluation incluant un plan de gestion de lenvironnement pourrait convenir.
3.2.2 Application des politiques de sauvegarde
Certains des éléments de politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale, parmi les dix éléments existants, ont été déclenchés, exigeant ainsi que certaines mesures soient prises pour se conformer à ces politiques.
Ce sont:
OP/BP 4.01 sur lEvaluation Environnementale
OPN 11.03 sur les Propriétés Culturelles
Politique de Sauvegarde 4.04, Habitats Naturels
Politique de Sauvegarde 4.36, Foresterie
OP/BP 4.12 sur la Réinstallation Involontaire
Evaluation environnementale (OP 4.01) : En conformité avec OP 4.01, le projet a effectué cette évaluation environnementale concrétisée a travers ce Cadre de Gestion Environnementale (CGE).
Propriétés culturelles (OPN 11.03) : La politique est déclenchée car les activités du projet pourront involontairement avoir un impact sur une propriété culturellement significative. De façon à éviter tout impact significatif, le projet inclut des critères de filtrage pour exclure toute terre connue pour renfermer des ressources culturellement significatives. De plus, les Règles Environnementales pour les entrepreneurs, qui seront mise en appendice à tous les contrats de construction, incluent les "Procédures de Découvertes Accidentelles", mettant en avant les procédures à suivre dans le cas où des ressources culturellement significatives seraient découvertes à la suite des activités du projet.
Politique de Sauvegarde 4.04, Habitats Naturels
PO/PB 4.04, Habitats naturels nautorise pas le financement de projets dégradant ou convertissant des habitats critiques. Les sites naturels présentent un intérêt particulier et sont importants pour la préservation de la diversité biologique ou à cause de leurs fonctions écologiques. Les habitats naturels méritent une attention particulière lors de la réalisation dEIE. Le projet exclut toute intervention susceptible daffecter négativement le PNH . Toutes les interventions ou activités à entreprendre dans laire du PNH doivent être approuvées ou validées par lISPAN.
Politique de Sauvegarde 4.36, Foresterie
PO 4.36, Foresterie apporte lappui à la sylviculture durable et orientée sur la conservation de la forêt. Elle nappuie pas lexploitation commerciale dans les forêts tropicales humides primaires. Son objectif global vise à réduire le déboisement, à renforcer la contribution des zones boisées à lenvironnement, à promouvoir le boisement. Le PRODEPUR FA 2 ne financera pas les opérations susceptibles de contribuer a la destruction de la couverture forestière existante, notamment dans laire du PNH. Les sous-projets prévus dans le cadre du Projet pourront contribuer renforcer les peuplements forestiers existants.
Déplacement Involontaire (OP 4.12) :
Cette politique est déclenchée par (a) lacquisition involontaire de terrains ou dautres éléments dactifs, (b) des restrictions daccès a des biens physiques, (c) des restrictions daccès a des aires protégées et (d) des déplacements et des délocalisations de personnes. Pour le cas présent, la politique est déclenchée principalement pour ce dernier point .A cote des Une procédure obligatoire dévaluation sera conduite dans tous les cas impliquant le recasement involontaire et déventuelles expropriations. A côté des procédures nationales prévues en matière dexpropriation pour cause dutilité publique, lOP 4.12 de la BM prévoit certains principes applicables en matière de recasement. Cest ainsi que la politique opérationnelle OP 4.12 "Réinstallation Involontaire des Populations" (décembre 2001) est suivie lorsquun projet financé par la Banque Mondiale est susceptible d'entraîner une réinstallation involontaire, des impacts sur les moyens d'existence, sur l'acquisition de terre ou des restrictions d'accès à des ressources naturelles. Dans le cadre de la reconstruction, la politique OP4.12 de recasement a été déclenchée et ses implications devraient être explorées pour la mise en uvre du projet. Entre autres, il est très probable quen raison du réaménagement de la zone ou de la vulnérabilité de certaines zones, certaines familles ne puissent pas retourner dans leur maison dorigine. La politique de recasement de la Banque Mondiale devrait être explorée plus en détails pour comprendre son application dans les différents cas de recasement tels que pour les propriétaires, locataires et squatters. La politique nationale de recasement et limplication nécessaire des mairies et ministères intéressés devrait également être explorée afin de larticuler avec la politique de la Banque. Ce travail et la préparation des documents déventuels recasements se mènera conjointement avec la préparation du plan urbain opérationnel. Selon la politique OP 4.12, le plan de réinstallation ou le cadre de politique de réinstallation doivent comprendre des mesures permettant de s'assurer que les personnes déplacées ont été informées sur les différents possibilités et sur leurs droits à la réinstallation, quelles ont été effectivement consultées sur des options de réinstallation techniquement et économiquement réalisables et quelles peuvent choisir entre ces options, quelles bénéficient d'une indemnisation rapide et effective au coût de remplacement intégral, pour les biens perdus du fait du projet Si un déplacement physique de population doit avoir lieu en raison de la mise en place dun projet, le plan de réinstallation ou le cadre de politique de réinstallation doit nécessairement comprendre les mesures suivantes :
Sassurer que les personnes déplacées reçoivent une assistance (telle que des indemnités de déplacement) au cours du déplacement,
Sassurer qu'elles puissent bénéficier de maisons d'habitation, ou de terrains à usage d'habitation, ou de terrains agricoles, pour lesquels le potentiel de production et les avantages sont au moins équivalents aux avantages du site de départ.
Ce processus nécessitera au moins une visite technique de terrain par un spécialiste social du projet impliquant une inspection de site et des interviews avec les membres de la communauté locale, (et particulièrement, avec ceux vivant sur ou au voisinage du site en question, aussi bien avec ceux qui ont contribué au don). Cette procédure doit être un pré requis pour le financement par le PRODEPUR FA 2 dans le cadre du financement de tous les sous projets faisant lobjet de cette condition. Les éléments de criblage sont inclus dans le Formulaire dEvaluation de Site annexé au présent Manuel.
4.0 ANALYSE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POTENTIELS DU PRODEPUR FA2
Présentement, les activités qui seront financées dans le cadre du PRODEPUR FA 2, à travers les sous-projets, ne sont pas connues davance. Elles seront sélectionnées par les communautés, selon un processus transparent et participatif, sur la base dun menu ouvert de sous-projets avec une liste négative de sous-projets non éligibles. Il y aura "potentiellement" dans le Projet des sous-projets qui pourraient induire des impacts environnementaux et sociaux négatifs sur le milieu. Il faut préciser tout de même que les impacts potentiels décrits dans ce présent chapitre concernent des exemples de sous-projets tirés de lexpérience du PRODEPUR original. Dans lensemble, il est attendu que les activités et les sous-projets du PRODEPUR FA2 auront des impacts environnementaux et sociaux positifs.
4.1. Impacts positifs potentiels associés aux sous-projets du PRODEPUR FA2
Les impacts environnementaux et sociaux positifs globaux estimés dans le cadre du PRODEPUR FA2 peuvent être :
Le PRODEPUR FA2 continuera à consolider les systèmes traditionnels de gouvernance locale environnementale et sociale et renforcera la notion de dialogue avec les communautés ;
Durant la phase de construction/réhabilitation des infrastructures (pistes, écoles, centres de santé, puits et forage etc.) les travaux auront un impact positif par la création d'emplois dans les communautés urbaines et péri-urbaines. Les travaux vont participer aussi à la consolidation et la création demplois au niveau des provinces ciblées par le projet et vont occasionner une forte utilisation de la main duvre locale et de certains ouvriers spécialisés (maçons, menuisiers, charpentiers, plombiers, électriciens, etc.).;
Les travaux, issus des sous-projets, auront un autre impact positif en termes d'augmentation du revenu des populations à travers l'utilisation des matériaux locaux. Les travaux auront comme effet d'injecter de l'argent frais dans les marchés locaux, ce qui contribuera au développement des activités socioéconomiques de manière plus directe pour le commerce des matériaux. Les travaux induisent aussi le développement du commerce de détail autour des chantiers et celui de la fourniture de matériels et matériaux de construction pouvant augmenter les transactions dans les communes cibles.
La réhabilitation ou la construction des écoles, des centres culturels, des centres de formation féminine entraînera une amélioration de la scolarisation des enfants, une intégration des femmes et des jeunes et une cohésion sociale des populations locales.
La disponibilité de leau potable, à travers le captage des points deau dans les zones non desservies, permettra aux populations locales daugmenter laccès à leau potable, daméliorer la pratique dune hygiène corporelle et alimentaire convenable et de minimiser lincidence de maladies débilitantes et mortelles.
Linvestissement dans les infrastructures sociales, telles quécoles, centres de santé, centres communautaires, etc. promouvra un développement rural durable. Les écoles réhabilitées permettront le rétablissement ou la création dun environnement scolaire sain, lamélioration des conditions de travail pour les instituteurs et détude pour les élèves.
La construction ou la remise en état des installations sanitaires (toilettes) permettra de renforcer lhygiène déviter les sources de développement et de propagation de maladies hydriques et celles dues aux insectes vecteurs, la détérioration des conditions de vie des usagers de la communauté, la pollution de la nappe et autres sources deau, etc. ;
La création de nouveaux postes de santé communautaires, la réhabilitation de ceux existants et leur équipement permettront dassurer une bonne couverture spatiale du pays en infrastructures sanitaires de proximité et doffrir ainsi aux populations un meilleur accès aux soins de qualité. La disponibilité de structures de base permettra : déviter des déplacements aux malades sur de longue distance en sus du coût du transport et de la mobilisation dun ou de plusieurs membres de la famille (accompagnant) ; déviter des accidents de couche et suites de couche aux femmes en travail ; un meilleur suivi des grossesses ce qui va baisser la mortalité ;
Les sous-projets qui seront financés dans le cadre du Projet sont supposés avoir des impacts sociaux positifs répondant aux besoins de la population, en termes damélioration des capacités des mairies, des services techniques locaux et certains services déconcentrés de lEtat, des privés et des ONG actives dans la gestion locale ;.
Le processus participatif de développement local concourt entièrement à la réalisation des objectifs du Projet, de mise en place dune stratégie de développement décentralisée, et participatif destinée à lutter contre la pauvreté, en améliorant les conditions de vie des populations locales dans une gestion intégrée et participative de leur environnement immédiat ;
A travers les actions de communication/sensibilisation et de formation, le Projet et ses relais locaux (les Bureaux Techniques de Coordination) assurent un apprentissage effectif du processus participatif par les acteurs locaux (services locaux, services déconcentrés, élus locaux, société civile, populations bénéficiaires, etc.), leur permettant de réaliser un diagnostic participatif consensuel et une évaluation satisfaisante des besoins et des priorités ;
Le Projet contribuera, de façon significative, à la mise en uvre et à limpulsion des politiques rurales et urbaines hardies, dans la perspective de restaurer un développement rural durable, où les questions denvironnement, de cohésion sociale et de mieux-vivre occuperont une place déterminante.
4.2 . Impacts Négatifs potentiels
Pour tous les sous-projets éligibles au Projet, dans la phase des constructions, les impacts attendus sont inhérents à labattage darbres pour dégager lassiette des constructions, à la génération de déchets de chantier, à lacheminement des matériels. Au total, les impacts négatifs globaux communs à tous les sous-projets sont :
Des modes de vie alternatifs et un meilleur marketing des produits agricoles (incluant le bétail), qui résulteraient en une amélioration du bien-être, pourraient mener à ce que les zones mises en cultures et les quantités de bétail augmentent et à une demande accrue sur les ressources naturelles ou une dégradation de lenvironnement ;
Lintroduction dinvestissements dans des zones cibles pourraient attirer des immigrants qui accroîtraient la pression sur les ressources existantes et pourraient amener des conflits au sein de la population ;
Lintroduction despèces végétales exotiques pourrait compromettre lévolution de la biodiversité du pays ;
Les travaux pourraient avoir des impacts négatifs sur le milieu biophysique en termes de destruction de la végétation lors des déboisements potentiels des sites concernés aux alentours des édifices, et pour libérer les emprises (par exemple travaux de fouille pour limplantation de diverses infrastructures). Une réduction du couvert végétal suite à labattage darbres pour libérer les zones demprise reste probable ;
L'impact de l'approvisionnement en matériaux de construction sur la qualité de l'air se manifestera surtout par l'émission de poussière de chantier sur le site de prélèvement, sur le trajet de transport et sur les lieux de construction ;
Pollutions diverses dues aux rejets anarchiques des déchets solides et liquides issus des chantiers {gravats et déblais provenant de la préparation de sites ; huiles de vidange des moteurs ; etc.) : .
Des quantités de déchets solides seront générées en phase de préparation, suite à labattage des arbres et au nettoyage des sites avant linstallation des chantiers. A ces ordures sajouterait une certaine quantité de déblais qui seront produits lors des travaux ;
les besoins en eau des chantiers vont occasionner des prélèvements soit dans les points deau avoisinants (cours deau, forages, etc.). Les prélèvements dans les cours deau peuvent altérer la qualité de la ressource si des dispositions idoines ne sont pas prises. Toutefois, compte tenu des besoins limités des chantiers, les risques dépuisement sont relativement faibles ;
Les travaux vont assurément demander lutilisation du bois. Déjà, selon les constats faits lutilisation du bois coupé dans le parc est en augmentation pour des activités de cuisson et éventuellement de la consommation de bois et de charbon de bois ;
Sur le milieu humain, les mouvements des véhicules et engins de travaux risqueront de causer certaines nuisances en termes de poussière lors des fouilles, de bruits et de vibration des engins auxquelles les populations seront exposées ;
Sur le milieu humain, les véhicules acheminant le matériel risqueront de gêner la circulation et la mobilité en général, en plus des nuisances (bruit, poussières) auxquelles les populations seront exposées. Il en est de même des risques daccident de circulation ;
Louverture des fouilles pourraient occasionner des dommages sur la voirie urbaine. Des perturbations pourront aussi concerner les réseaux enterrés deau potable, de téléphone et délectricité situés dans lemprise des tracés. Les concessionnaires de ces réseaux devront être associés aux travaux.
Risques sociaux
La non-utilisation de la main duvre résidente lors de la construction/réfection des infrastructures pourrait susciter des frustrations au niveau local si on sait que le chômage est très présent dans les localités. Linsuffisance dimplication des ouvriers au niveau local est un impact négatif potentiel de lexécution des travaux, ce qui pourrait empêcher très certainement une appropriation plus nette de linfrastructure ;
Risques de propagation des IST/VIH/SIDA ;
Le choix du site mis à disposition pour la réalisation dun sous-projet peut constituer une question sensible au plan social, même si ce choix est opéré par la communauté elle-même. En effet, un site pressenti peut faire l'objet de conflits si des personnes en revendiquent la propriété ou sont en train de lutiliser pour des fins agricoles, dhabitation ou autres utilisations culturelles ou coutumières ;
Risques dactes de piratage, de vandalisme si certaines localités traversées ne bénéficient pas des effets du projet ;
Risques de conflits sociaux en cas de dommages additionnels aux sites historiques, ou pour manque de consultation ;
Lintroduction dinvestissements dans des zones cibles pourraient attirer des immigrants qui accroîtraient la pression sur les ressources existantes et pourraient amener des conflits au sein de la population ;
4.3 Impacts locaux, cumulatifs et stratégiques
Les impacts environnementaux potentiels du PRODEPUR FA 2 varieront en fonction de limportance, de la sensibilité de la zone dintervention et de linfluence stratégique des sous-projets. Au niveau stratégique, le PRODEPUR FA2 pourra potentiellement apporter des contributions significatives au développement rural communautaire en améliorant les conditions de vie durables.
Certains des sous-projets du PRODEPUR FA2 tels que captage deau, construction de routes et de chemins daccès, érection de canaux de drainage, etc. peuvent générer le risque dimpacts négatifs. Dautres investissements moins importants de la communauté apportent également des risques environnementaux négatifs localisés. Toutefois, le PGE développé à travers cette étude prévoit des moyens déviter et de réduire ces impacts.
Impacts négatifs localisés
Il sagit des impacts qui peuvent être ressentis dans le voisinage immédiat du centre des opérations. Les impacts localisés affichent généralement une relation cause à effet et sont relativement faciles à prédire et à être liés à une activité spécifique. Ils peuvent être localement sévères (par exemple contamination dune source deau locale, génération dodeurs insupportables par une petite unité de transformation, pollution locale par des déchets de toutes sortes, etc.) et leur accumulation peut être dune importance bien plus large.
LAnnexe 5 démontre les impacts prévus des sous-projets qui risquent dêtre financés par le PRODEPUR FA 2.
Impacts accumulatifs
Toutefois, il est probable quil y aura beaucoup de sous-projets communautaires qui pourront, dans certaines zones, créer des impacts accumulatifs sur les ressources naturelles. Les impacts accumulatifs sont des impacts qui peuvent résulter dactivités individuelles à petite échelle avec des impacts minimum, mais qui au fil du temps se combinent pour créer un impact important. Quelques exemples peuvent être :
Déboisement dû à lexploitation des ressources forestières, à cause de lutilisation de poutres et de planches dans les constructions rurales ;
Les captages deau mal entretenus peuvent altérer la qualité sanitaire du milieu et servent dhabitats pour certains vecteurs de maladies ;
Des sites de dépôts dordures suite au traitement inapproprié des déchets ;
Attirance de populations migrantes importantes des communautés qui ont introduit des infrastructures sociales améliorées (telles que routes, captages deau, centre de santé, etc.) créant des pressions sur les ressources naturelles.
Les impacts accumulatifs peuvent également être définis comme des impacts qui se développent potentiellement de la combinaison dimpacts de plus dun sous-projet se déroulant dans une même zone dinfluence et de temps. Dans de tels cas, les impacts accumulatifs doivent être évalués en se basant sur les effets combinés des impacts potentiels des divers sous-projets en cours dans le cadre du PRODEPUR FA 2.
Impacts Stratégiques
Lemplacement de certains sous-projets tels que routes, petits systèmes de drainage, des infrastructures communautaires de base, etc. peut aussi avoir des impacts stratégiques, ce qui requiert une évaluation plus détaillée. Par exemple, une route demande une évaluation de la localisation et de la définition pour pouvoir prendre en compte les impacts que cette route pourrait potentiellement avoir sur les ressources naturelles (érosion des sols, empiètement sur des zones protégées, changement dans les écoulements des eaux de surface, poussière, etc.) et sur lenvironnement social (mobilité des communautés, migration, introduction de maladies, etc).
4.4 Mesures datténuation des impacts négatifs
Suivant les résultats de la sélection et de la classification des sous-projets, certaines activités du Projet pourraient faire lobjet dun Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) avant tout démarrage ou dun Plan dAction pour la Réinstallation (PAR) en cas de déplacements involontaires (délocalisation de personnes, pertes de biens, etc.). Ces études environnementales et sociales détermineront plus précisément la nature des mesures à appliquer pour chaque sous-projet. En cas de non nécessité de réaliser de telles études, de simples mesures environnementales et sociales, à réaliser aussi bien lors de la phase de construction quen période dexploitation, pourront être appliquées suivant les mesures ci-dessous.
Dans le cadre du projet PRODEPUR FA2, les mesures datténuation suivantes peuvent être considérées pour tous les travaux de construction (réhabilitations de bâtiments, voiries/routes, réseaux divers,
):
Pour éviter les nuisances engendrées par le bruit et la poussière, les équipements lourds ne doivent être utilisés quentre 7:00 et 18:00 ;
La vitesse maximum de les équipements lourds sera limitée à 20km/h ;
Les installations dentreposage et dentretien de léquipement doivent se trouver à 100m de toute maison, centre daffaires, centre de santé, église, etc ;
Linstallation doit se faire au moins à 100m de tout cours deau, source dapprovisionnement en eau potable ;
Les opérations dexploitation de bancs demprunt doivent seffectuer en conformité avec les standards et prérequis en vigueur dans le pays
Dans la mesure du possible, lutilisation de bancs demprunt ne devra pas occasionner des travaux de déboisement ;
Pour les routes, des abats-poussières à base deau devront être utilisés afin de réduire la poussière ;
Le choix des sites de décharge doit être soumis à lapprobation de la mairie concernée ou du MDE ;
Lentretien des engins de chantier et des véhicules, ainsi que leur ravitaillement en carburant et en lubrifiant devront être réalisés à plus de 20m dun cours deau et sous surveillance constante ;
Les lieux dentreposage et dentretien de léquipement doivent être réhabilités à la fin des travaux ;
Eviter ou limiter le plus possible lacquisition demprises additionnelles et les problèmes dexpropriation qui y sont rattachés ;
Entreprendre des programmes de reforestation après les travaux pour pouvoir remplacer tous les arbres enlevés ;
Tous les versants avoisinant les voies concernées présentant un potentiel dérosion doivent être stabilisés ;
Faire tout effort raisonnable pour limiter les risques daccident ;
Travailler à la participation complète et effective de la communauté dans la planification et à la gestion des travaux ;
Conscientisation et éducation sur la manière déviter les maladies transmissibles ;
Travailler avec les communautés à anticiper et planifier lamélioration de laccès et laugmentation de la demande en termes dinfrastructures commuynautaires et de services publics locaux ;
Eviter dempiéter sur les aires naturelles protégées et les habitats critiques ou les zones abritant une biodiversité significative ;
Prendre toutes les précautions possibles afin de préserver les points deau (puits, sources, fontaines, etc.,..) ; (Localisation, circonscription, et sécurisation des périmètres) ;
Informer les usagers à temps de toute interruption du trafic ;
Réaliser les travaux de façon accélérée de manière à limiter la période de perturbation des activités de la zone concernée ;
Prévision dune signalisation adéquate afin de limiter la vitesse dans certaines zones stratégiques. De plus des dos dâne pourront être prévus aux entrées des zones habitées les plus importantes ;
Conscientisation de la population sur le risque d la pratique délevage libre du bétail ;
Application des lois et décrets interdisant les coupes darbres et toute autre forme dactivités de dégradation environnementale ;
Sensibiliser la population locale sur les mesures de sécurité routière ;
Entretien régulier des fosses et des ouvrages de drainage ;
Sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA.
Des directives spécifiques sont indiquées en annexe 7, énumérant les clauses de sauvegarde environnementale et sociale a inclure dans les documents dappels doffre et dans les contrats des entreprises sous-traitantes .De plus, lannexe 6 fait état des éventuelles mesures datténuation pouvant être prises à différentes phases de mise en uvre des sous-projets afin déliminer ou de compenser les effets nuisibles des sous-projets sur lenvironnement ou de les ramener à des niveaux acceptables.
5.0. - PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
Le CGES évalue la nature des sous projets à entreprendre dans le cadre de cette nouvelle phase et apporte des modifications appropriées aux outils utilisés dans le cadre du projet original et propose un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), contenant de légères modifications dans les procédures pour identifier, minimiser et atténuer l'impact potentiel du projet sur l'environnement. Ce PGES sera intégré dans le manuel d'opération du projet actuellement mis à jour par la DPC/BMPAD, afin de renforcer les procédures de filtrage relatives à l'environnement utilisées et aussi de tirer les leçons apprises, dans le cadre du projet original
Toutes les activités du projet, y comprises l'assistance technique, seront assujetties aux procédures décrites ci-après :
Développement de mécanismes permettant l'identification d'un impact potentiel sur l'environnement ;
Filtrage des sous-projets et classification basée sur l'impact potentiel sur l'environnement du type de projet et de la sensibilité du site ;
Suivi de l'environnement ;
Assistance technique / création de capacités ;
Arrangements institutionnels.
5.1 Désignation dun Point Focal Environnemental et Social
Pour sassurer que tous les sous projets répondent aux critères de lévaluation environnementale de la BM, ils devront être soumis à un filtrage environnemental. Les activités de gestion de lenvironnement qui seront encouragées dans le cadre du PRODEPUR FA2 représentent une amélioration significative par rapport à la situation de statu quo et à celui du projet pilote. La désignation dun Point Focal (PF) environnemental et social au niveau de chaque MDOD, de même que chaque contractant et mission de contrôle, assortie de TdR décrivant spécifiquement leurs attributions et leur comptabilité par rapports aux attentes devient un impératif. Les TDR seront préparés par lEquipe environnementale et sociale, assistée du Spécialiste en Environnement de la Banque en appui au projet. On concevra la formation intensive des PF des différents niveaux de responsabilité de la mise en uvre (MDOD, mission de contrôle, contractants
) à lesprit et aux outils de la nouvelle démarche envisagée (i.e., les différentes étapes du travail environnemental à faire avant la mise en uvre des sous-projets ; clauses environnementales types etc.). Cette formation des points focaux, contractants, missions de contrôle des travaux sera assurée par lEquipe environnementale du BMPAD, assistée par le spécialiste en environnement de la Banque
Ainsi, le PGE du projet (décrit plus bas) prendra des mesures très précises pour changer les pratiques déficientes actuelles, dont, par exemple, le filtrage environnemental des sous projets.
5.2 Méthodologie de préparation et dexécution des sous projets
5.2.1 Processus de selection environnementale et sociale
Le processus de sélection environnementale et sociale ou screening complète la procédure en matière de sauvegarde environnementale et sociale notamment en ce qui concerne le tri et la classification des sous projets. La détermination de la catégorie environnementale et sociale des sous projets sera faite à partir du resultat de cette opération. Ce processus de sélection vise à : (i) déterminer les activité du PRODEPUR FA2 qui sont suceptibles davoir des impacts négatifs du point de vue environnementale et sociale ; (ii) déterminer les messures datténuation appropriée pour les activités ayant des impacts prejudiciables ; (iii) identifier des sous projets nécessitant des études environnementales séparées ; (iv) décrire les responsabilités institutionnelles pour laccomplissement des différentes tâches ; (v) assurer le suivi environnmental et social au cours de la mise en uvre et de lexploitation des sous projets.
5.2.2 Etape de la sélection environnementale et sociale
Le processus de sélection environnementale et sociale des sous-projets impliquera les étapes suivantes :
Etape 1 - Préparation des projets (dossiers techniques de préparation et dexécution
Le prestataire de service va coordonner la préparation des propositions techniques dexécution des activités (identification, procédure de recrutement des bureaux détudes, etc.).
Etape 2 Remplissage du formulaire de Sélection et classification environnementale et sociale des projets dinvestissement : Tous les Sous projets feront l'objet d'une démarche de filtrage par classification environnementale et sensibilité de site. La classification sera faite par les MDOD sur la base d'études de site de chaque sous projet proposé et sera résumée sur une «checklist» environnementale. Léquipe environnementale du BMPAD, appuyée par lISPAN pour les sous-projets provenant de Dondon et de Milot, analysera et validera cette classification. Tous les Sous projets recevront une classification environnementale selon le risque qu'ils présentent pour l'environnement. En général, la classification des risques sera définie de la manière suivante :
Catégorie C : Sous projets ayant un impact négatif minime.
Catégorie B : Sous projets ayant un impact négatif modéré sur l'environnement.
Catégorie A: Sous- projets ayant un impact potentiel élevé sur l'environnement. L'impact peut affecter une zone au-delà du site.
Il faut souligner que le projet a été classé en catégorie B par la Banque mondiale. Sous ce rapport, les résultats de la sélection devront aboutir à la catégorie environnementale B ou C. Aucun sous-projet de Catégorie A nest éligible au financement. Le BMPAD ne pourra lancer les dossiers techniques dexécution du Projet que lorsque toutes les diligences environnementales et sociales sont effectivement prises en compte et intégrées dans les dossiers.
Etape 3 - Validation de la classification environnementale et sociale du sous- projet et confirmation du travail environnemental par lEquipe Environnementale du BMPAD
La classification et lapprobation des propositions de mesures de mitigation seront confirmées par le BMPAD, y compris les principes suivants :
Si aucune politique de sauvegarde n'est déclenchée et si le projet est validé (sur les autres aspects de l'évaluation), alors la procédure de préparation et de mise en uvre suit son cours ;
Si le projet déclenche une politique de sauvegarde de la Banque mondiale, le BMPAD, en rapport avec la Prestataire devront s'assurer que les procédures adoptées sont corrects, par exemple qu'un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) est préparé ;
Après lanalyse des informations contenues dans les résultats de la sélection et après avoir déterminé la bonne catégorie environnementale, et donc lampleur du travail environnemental requis, le BMPAD fera une recommandation pour dire si : (a) un travail environnemental ne sera pas nécessaire; (b) lapplication de simples mesures datténuation suffira; ou (c) un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) spécifique devra être effectuée. Le BMPAD utilisera cette information pour évaluer la proposition de chaque prestataire ;
Une fois quun Prestataire est choisi pour mettre en uvre des activités, le BMPAD sassurera quil y a des clauses dans le contrat en ce qui concerne les sauvegardes.
Etape 4 Exécution du travail environnemental et social du sous-projet
Le travail nécessaire sur l'environnement une fois déterminé par lEquipe Environnementale et Sociale du BMPAD suite a lanalyse des formulaires de filtrage soumis par le MDOD, le MDOD est responsable de lélaboration de loutil de travail environnemental requis et de sa mise en application. La matrice ci-dessous présente le type et la portée du travail nécessaire sur l'environnement pour chaque catégorie de sous-projet projet.
Tableau 2 : Matrice de travail sur l'environnement pour les Sous projets éligibles
Type de projet Travail EnvironnementalCatégorie C Application de simples mesures de mitigation(SMM) développées dans un check-listCatégorie BApplication dun Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) standard (développé par le projet) ;
ou
Application de mesures d'atténuation définies si les impacts attendus sont de nature légère et limitéeCatégorie A
NB: Les sous-projets de Catégorie A ne sont pas éligibles au financementApplication dune Etude dImpact Environnemental approfondie assorti dun PGES détaillé
Préparation de Plan de Gestion de l'Environnement de type standard
Pour chaque type important de sous-projet dont on attend des impacts significatifs, le projet financera la préparation de plans standards de gestion de l'environnement. Ces plans standards de gestion seront présentés sous la forme de guides concis, comportant des illustrations simples, et incluront des informations sur le type d'activités prévues, associées à leurs impacts potentiels sur l'environnement et des mesures d'atténuation. L'objectif de ces plans est de définir les meilleures pratiques environnementales pour chaque type d'activité et/ou de sous-projet prévu. Ces plans de gestion seront développés par le/BMPAD, et mis à jour pour chaque nouveau type de sous-projet financé.
Etape 5 - Examen et approbation des PGESS
Les éventuels rapports détudes environnementales sont examinés et validés par lUnité Environnementale du BMPAD qui sassurera que, pour chaque sous-projet, tous les impacts environnementaux et sociaux ont été identifiés et que des mesures datténuation effectives ont été proposées dans le cadre de la mise en uvre du sous-projet.
Etape 6 - Consultations publiques et diffusion
Les consultations devront être aussi être produites durant le processus de sélection environnementale et sociale des sous-projets. Linformation du public est abordée dès le stade de planification du projet à travers notamment dune ou de plusieurs réunions de présentation du projet regroupant les autorités locales, les populations, les GCB, etc. Ces consultations ont permis didentifier les principaux problèmes et de déterminer les modalités de prise en compte des différentes préoccupations dans dautres études à réaliser. Les résultats des consultations sont incorporés dans lannexe VIII du présent rapport et sont accessibles au public.
Etape 7 - Intégration des mesures environnementales dans les dossiers dappel doffre/exécution
En cas de travail environnemental, lUnité Environnementale veillera à lintégration des recommandations et autres mesures de gestion environnementale et sociale dans les dossiers dappel doffre et dexécution des sous-projets.
Etape 8 - Mise en uvre des mesures environnementales et sociales
Pour chaque sous-projet, les entreprises contractantes sont chargées de la mise en uvre des mesures environnementales et sociales. Toutefois, au préalable, elles devront préparer et mettre en uvre un PGES tenant compte des clauses environnementales et sociales décrites en annexe 7.
Étape 9 -Suivi - Contrôle environnemental et social
Les procédures environnementales comprennent un contrôle permanent afin de déterminer si le système de classification et les mesures d'atténuation sont adéquats. Si nécessaire, les résultats des contrôles seront utilisés pour rectifier les procédures environnementales et les rendre plus exigeantes. Le contrôle relatif à l'environnement portera une attention particulière à l'identification et à l'atténuation du cumul des impacts sur l'environnement. Le contrôle des sous-projets sera effectué tant au niveau local quau niveau central.
La supervision des activités sera assurée par le Point Focal Environnemental et Social ;
La surveillance interne de proximité de lexécution des mesures environnementales et sociales sera assurée par les agents de contrôle des MDOD et des entreprises sous-traitantes sous la supervision du Point Focal ;
Le suivi externe sera effectue par lUnité Environnementale du BMPAD, en coordination les entités étatiques décentralisées dans les communes où les conditions le permettent ;
LEvaluation sera effectué par des consultants indépendants, à mi-parcours et à la fin du projet
Etape 10- Assistance Technique
L'assistance technique et les besoins en création de capacité seront déterminés par les MDOD et lUnité Environnementale//BMPAD. Les MDOD ont la responsabilité de s'assurer que l'assistance technique fournie comprend la formation et les techniques de gestion de l'environnement pour garantir la mise en uvre adéquate des procédures environnementales (dont l'application des Plans, le développement et l'application de mesures datténuation, etc
).
Le programme de création de capacité relatif à l'environnement sera inclus dans le budget annuel de fonctionnement.
Etape 11 : Arrangements Institutionnels
LAgence dExécution (le BMPAD,) dispose dune Unité Environnementale et Sociale qui est responsable depuis 2005, dassurer que les politiques définies dans le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et le Manuel dOpération soient respectées. Le projet original a aussi financé divers ateliers et sessions de formation sur la prise en compte des préoccupations environnementales dans la planification et la mise en uvre des projets à lintention de différents autres acteurs du projet comme : les MDOD, les COPRODEP, ainsi que dautres staffs du gouvernement central, régional et local qui ont participe a la mise en uvre du projet antérieur.
Au niveau central (UCP/BMPAD)
LUCP/BMPAD inclura des moyens suffisants pour les fonctions suivantes : 1) le développement de plans de gestion environnementale standard pour chaque type de sous-projet de type B à être financé par le PRODEPUR FA2 ; 2) la fourniture de lignes directrices pour des mesures d'atténuation supplémentaires à appliquer lorsque les sous-projets sont réalisés dans des sites sensibles; 3) la mise en application adéquate et réelle des procédures environnementales dans les communes et quartiers; 4) le soutien aux MDOD et à leurs bureaux locaux si cela s'avère nécessaire, sur toutes les questions liées à l'environnement et aux aspects sociaux ; 5) lengagement par contrat dexperts pour fournir une aide et une formation supplémentaire sur l'environnement, quand le besoin s'en fait sentir ; 6) un appui pour identifier le cumul des impacts potentiels et déterminer la pertinence d'actions d'atténuation ; 7) létablissement daccords institutionnels nécessaires ; 8) le contrôle des projets à risque et tout autre avec un cumul d'impacts potentiels ; 9) lanalyse des informations sur l'environnement en vue de déterminer des changements nécessaires aux procédures environnementales ; 10) létablissement des liens avec d'autres institutions pour renforcer les équipements relatifs à l'environnement à l'intérieur de chaque région ; 11) le développement et la mise en uvre dun programme de formation sur l'environnement ; et ; 12) la promotion des projets en harmonie avec la préservation de l'environnement dans chaque région.
Au niveau local
Les MDOD, grâce à leurs bureaux locaux (BTC), auront la responsabilité d'évaluer les propositions de sous projets et d'allouer des crédits à celles de ces projets qui sont considérés satisfaisants sur les plans financiers, sociaux, techniques et environnementaux. Cette évaluation inclura les activités de filtrage et l'identification des activités de gestion de l'environnement mises en relief dans ce PGE, et sera effectuée par des spécialistes recrutés par les MDOD.
Au niveau local, les MDOD auront les équipements pour assurer les fonctions suivantes : 1) s'assurer de l'application adéquate des procédures environnementales à tous les sous-projets ; 2) contrôler la gestion de l'environnement dans tous les sous-projets ; 3) définir et coordonner les activités de création de capacités liées à l'environnement ; 4) Renforcer et coordonner les relations avec les autorités environnementales ; 5) présenter régulièrement les résultats des contrôles au BMPAD ; et 6) promouvoir les projets en harmonie avec la préservation de l'environnement.
6. 0.- ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS DE MISE EN UVRE DU CGES
Ce chapitre décrit les rôles et responsabilités concernant la mise en uvre des mesures environnementales prévues pour le PRODEPUR FA2.
6.1 Capacités environnementales et sociales des institutions responsables du projet
BMPAD.
Le BMPAD est lagence dexécution du Projet et à ce titre le BMPAD assurera la mise en uvre ainsi que la gestion fiduciaire (financière et en passation de marchés) du Projet. Le BMPAD est chargé de la coordination de lexécution technique et financière du programme. Il organise et anime les collaborations et le partenariat entre les différentes institutions impliquées dans la mis en uvre et le suivi.
Le BMPAD dispose dune Unité Environnementale (UE) qui a beaucoup dexpériences avec les politiques de sauvegardes de la Banque Mondiale, étant donné que cest lagence dexécution de plusieurs projets de la Banque, y compris des projets de reconstruction.
Les prestataires de services non-publics : Sous la supervision de lUCP, ces prestataires de services seront appelés à mettre en uvre leurs services selon les normes établies dans le CGES du projet. Pendant la préparation, la diligence raisonnable a indiqué que chacun des prestataires sélectionnés sur la base de sa capacité d'identifier, minimiser et atténuer les impacts négatifs potentiels ainsi la gestion des autres impacts identifiés que de gérer les impacts qui restent.
6.2 Mesures de renforcement institutionnel
6.2.1 Appui à lUnité Environnementale du BMPAD
Présentement le BMPAD dispose dun seul spécialiste en évaluation environnementale et sociale. Avec le volume des activités du projet, il savère nécessaire de renforcer les capacités de lUnité Environnementale par le recrutement de consultants/stagiaires en environnement et en sciences sociales pouvant offrir des services ponctuels et qui seront rémunérés.
En plus, le renforcement des capacités environnementales et sociales devra être élargi à des activités de formation, de sensibilisation et dimprégnation sur les outils de sauvegarde (CGES, CPR). Ces mesures visent à mieux faire comprendre les enjeux environnementaux et sociaux du projet et de mieux les impliquer dans la supervision environnementale des activités.
6.2.2 Suivi et Evaluation des activités du projet
Le programme de suivi portera sur le suivi permanent, la supervision, lévaluation finale. Le suivi de proximité (suivi interne) est confié aux prestataires de services, sous la supervision du BMPAD. Il est nécessaire de prévoir un budget relatif à ce suivi. Tous ces acteurs impliqués dans le suivi, qui nont pas toujours les moyens logistiques appropriés, devront être appuyés notamment lors de leurs déplacements.
6.3 Formation en évaluation environnementale et sociale
Pour faire en sorte que les activités du projet soient effectuées dune manière durable au point de vue environnemental et social, on a proposé un programme de renforcement des capacités des Prestataires, sur les enjeux du développement durable, sur les procédures dévaluation environnementale et sociale, la gestion de risques, et sur lhygiène et la sécurité des travaux de construction/réhabilitation.
Organisation dateliers de formation.
Des formateurs qualifiés font déjà partie du BMPAD. Il sagira dorganiser des ateliers de formation qui permettra aux agents du Prestataire de mieux comprendre comment identifier, minimiser, mitiger et gérer les impacts environnementaux et sociaux. Le box ci-dessous présente des types de formation :
Etudes dImpact Environnemental et Social
Bonne connaissance des procédures dorganisation et de conduite des EIES ;
Appréciation objective du contenu des rapports dEIES ;
Connaissance des procédures environnementales et sociales de la Banque Mondiale ;
Connaissance du processus de suivi de la mise en uvre des EIES ;
Intégration du genre dans les activités de développement rural.
Formation sur le suivi environnemental
Comment vérifier lintroduction dans les contrats de lentrepreneur chargé des travaux des clauses environnementales et vérifier la conformité de ces dites clauses ;
Comment faire respecter et appliquer les lois et règlements sur lenvironnement;
Comment recommander des mesures appropriées en vue de minimiser les impacts ;
Comment faire le suivi général des recommandations émises dans létude dimpact ;
Comment sassurer de leffectivité de la mise en uvre des actions de sensibilisation des populations sur la protection et la gestion de lenvironnement ;
Comment sassurer de leffectivité de la prise en compte du genre et de léquité dans les travaux
6.4 Plan de suivi-évaluation
Le suivi et lévaluation sont complémentaires. Le suivi vise à corriger « en temps réel », à travers une surveillance continue, les méthodes dexécution des interventions et dexploitation des infrastructures. Quant à l'évaluation, elle vise (i) à vérifier si les objectifs ont été respectés et (ii) à tirer les enseignements dexploitation pour modifier les stratégies futures dintervention.
Quant au suivi environnemental proprement dit,il permettra de veifier sur le terrain la justesse de levaluation de certains impacts et lefficacite de certaines mesures dattenuation ou de compensation prevues par le PGES, et pour lesquelles subsiste une incertitude.
Indicateurs de suivi
Les indicateurs permettent de verifier si le processus de gestion environnementale et sociale tel que definis dans le present cadre de gestion a été applique ils devraient fournir des informations quantitatives ou qualitatives sur les impacts négatifs et les bénéfices environnementaux et sociaux du projet. Dans le cadre du PRODEPUR FA2, les indicateurs suivants sont proposés pour être suivis :
Indicateurs à suivre
Au niveau de chaque composante, les indicateurs ci-dessous sont proposés et seront mesurés par le BMPAD en coordination avec les MDOD :
Nombre de sous-projets ayant fait lobjet dune sélection environnementale et sociale ;
Nombre de sous-projets ayant fait objet dun PGES ou dun SMM ;
Nombre de PGES et/ou de PAR élaborés et mis en oeuvre
Volume de MDOD dotes de points focaux environnementaux et sociaux ;
Nombre de prestataires ayant un Plan de prescriptions environnementales ;
Nombre de dossiers de sous-traitants ayant des clauses environnementales et sociales ;
Pourcentage de prestataires respectant les dispositions environnementales dans leurs chantiers ;
Nombre demplois créés localement (main duvre locale utilisée pour les travaux)
Nombre daccidents causés par les travaux ;
Nombre de rapports élaborés sur le suivi environnemental et social ;
Nombre de plaintes enregistrées lors des travaux ;
Nombre de missions de suivi de proximité réalisées ;
Nombre de femmes impliquées dans les travaux ;
Nombre et nature de conflits sociaux liés aux travaux.
Ces indicateurs seront régulièrement suivis et mesurés au cours de la mise en place et l'avancement des sous-projets et seront incorporés dans le Manuel d Opérations et le Plan de Suivi du projet.
6.5 Coûts estimatifs des mesures environnementales et sociales du CGES
Les coûts des activités proposées seront inclus dans les coûts du projet. Les activités pressenties concerneront : (i) des provisions pour le renforcement de lUnité Environnementale du BMPAD ; (ii) des provisions pour des programmes de renforcement des capacités en évaluation environnementale et sociale; (iii) des provisions pour des études nécessaires; (iv) les formations des acteurs et la sensibilisation des populations; (v) lappui au suivi et à lévaluation du PGES.
ActivitésCoûts (US$)Renforcement et assistance technique Unité Environnement BMPAD
Appui en expertise environnementale et sociale 20 000Effectuer le suivi et lévaluation du CGES du projet
Suivi permanent :
Évaluation (à mi-parcours et finale) : 20 000 Formation en Évaluation Environnementale et Sociale pour les PdS
Formation en Suivi environnemental des travaux 20 000Campagnes dinformation et de sensibilisation20 000Total80 000
7. - CONSULTATIONS PUBLIQUES
Des séances de consultations publiques avec les parties prenantes et les acteurs intéressés ont été organisées en vue de leur informer sur le projet PRODEPUR FA 2 dune part, et de recueillir leurs points de vue dautre part. Ces séances de consultations ont eu lieu les 27 et 28 février 2014 dans les quatre (4) nouvelles communes dintervention du PRODEPUR FA 2 (Mirebalais, Hinche, Dondon et Milot). Ces consultations ont été mises en uvre grâce à une démarche participative tenant compte de toutes les couches sociales de la localité. Les différents participants à la consultation ont été identifiés par des entretiens individuels et sous forme de focus groupes de discussion.
La démarche utilisée au cours de ces consultations consistait a : i) présenter le PRODEPUR FA 2 et ses composantes, objectifs, activités envisagées, zones dintervention ; ii) recueillir les points de vue, préoccupations et les suggestions émises au cours des différents entretiens.
Les objectifs des consultations
Lobjectif global des consultations publiques dans le cadre du CGES, est dassocier les populations à la prise de décision finale concernant le PRODEPUR FA 2. Quant aux objectifs spécifiques poursuivis par une telle démarche, ils permettent:
Donner lopportunité aux personnes touchées et intéressées de démontrer leurs préoccupations et dinfluencer la prise de décision dès le début du projet;
Informer et conscientiser les personnes touchées et intéressées par rapport au projet et à ses impacts potentiels;
Connaître la situation locale et les valeurs traditionnelles;
Prendre des décisions claires, notamment par rapport aux impacts les plus dommageables et aux mesures datténuation;
Améliorer la transparence et la responsabilité des acteurs;
Les consultations ont été tenues avec les potentiels bénéficiaires et autres intervenants suivants :
les maires des quatre communes concernées;
des représentants des tables de concertation communale ;
Des représentants de CASEC ;
Des membres de CADEC/COPRODEP (notamment a Mirebalais)
des entrepreneurs, commerçants,
des organisations communautaires de la zone ;
Habitants de la zone ;
Collectivités locales ;
Notables, etc..
Des représentants dentités étatiques déconcentrées ;
La démarche adoptée
La démarche a privilégié les entretiens collectifs avec les acteurs concernés par le projet. Ces types dentretiens collectifs ou par groupe de discussion, réalisés sur la base dune liste de thèmes préétablie, a favorise une grande profondeur des éléments danalyse recueillis. La souplesse et la faible directivité du dispositif, permettent de récolter des témoignages et les interprétations des interlocuteurs en respectant leur propre cadre de référence, leur langage et leurs catégories mentales. Le choix des acteurs consultés réside dans leur implication directe ou indirecte à quelque échelon (régional, local,) dans le processus de conception et/ou dexécution des projets précédents et du projet en cours de formulation.
Ces consultations ont permis de :
Rencontrer les autorités locales avec les principaux acteurs impliques ;
Rencontrer les élus locaux au niveau des communes, notamment les CASEC, les maires, etc.
Visiter certains sites potentiels comme des quartiers précaires existants, des sites dhéritage culturel, etc.
Echanger avec dautres représentants dorganismes intervenants.
Les principales préoccupations soulevées par les différents acteurs :
Manque dinformation et de communication lors du démarrage de beaucoup de projets précédents: le niveau communal et local ne sont souvent pas informes au moment des travaux et ont des difficultés à faire des remarques aux acteurs concernes ;
Par rapport à lemploi des jeunes, la majorité des consultes demandent de valoriser les jeunes de la zone pour les emplois qualifiés et non qualifiés ;
Par ailleurs, tous les responsables des communes souhaitent voir les entreprises engagées pour lexécution des travaux privilégier la main-duvre locale au lieu darriver avec du personnel qui exerceront des tâches que les habitants sont capables de faire ;
Les mesures datténuation des différents impacts environnementaux attendus devraient être prises en compte dans le budget alloue au projet ;
En cas dassainissement, certaines personnes du débat ont dit ils préfèrent que la mairie donne des sachets pour quils puissent rassembler les fatras et les camions peuvent passer prendre les sachets a la place de linstallation des poubelles.
Le projet est intéressant vue la manière dont il est présenté, mais il faut que toutes les mesures environnementales prises par le projet soient respectées.
Les suggestions et recommandations des différents acteurs :
Renforcer des capacités des prestataires et de la population sur les questions environnementales ;
Renforcement des capacités des acteurs à la base (bénéficiaires) et des prestataires de services sur les aspects environnementaux et sociaux des activités éligibles et sur lexercice de screening initial des sous projets ;
Impliquer davantage les acteurs locaux lors du démarrage des travaux pour une meilleure appropriation ;
Promouvoir des sous-projets de protection et de conservation de la biodiversité dans les communes de Milot et de Dondon avoisinant le périmètre du Parc Historique et culturel ;
Avertir à temps pour permettre aux populations de se préparer ;
Rétablir la fonctionnalité des biens endommages ou détruits dans de brefs délais ;
Eviter que les travaux ne durent pendant longtemps pour ne pas bloquer les activités sur une longue période
Globalement, des différentes consultations publiques et échanges effectues,, il ressort que presque toutes les parties prenantes navaient pas dinformation sur léventuelle existence du PRODEPUR FA 2. Toutefois, elles lont bien accueilli du fait de ses impacts positifs et du témoignage dautres personnes qui ont pu visiter certains projets issus du PRODEP et du PRODEPUR original. Mais des interrogations relatives a la faisabilité technique du projet reste et le cernage effectif de certains impacts environnementaux négatifs que risque de provoquer la réalisation de certains sous-projets restent des zones dombre a clarifier pour garantir son appropriation.
Toutefois, le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale est a la disposition du public, notamment des communes et communautés concernées, pour être consulte depuis le 8 avril 2014 sur ce lien:
HYPERLINK "http://www.bureaudegestion.gouv.ht/partenaire_multilateraux_prodepur.htm" \t "_blank" http://www.bureaudegestion.gouv.ht/partenaire_multilateraux_prodepur.htm, qui est aussi poste sur la page facebook du BMPAD. Les contributions des populations locales et dautres partenaires consultées ont été prises en compte, le CGES étant considéré comme un document de travail. Il est publie sur le site du BMPAD pendant au moins 10 jours avant la présentation du projet a la banque
LISTE DES PERSONNES CLES RENCONTREES
Commune de Mirebalais
Max MILLIEN Magistrat
Elionel CASSEUS Maire Adjoint
Vilus PIERRE Coordonnateur du CADEC de Mirebalais
Jean Emmanuel LORENCY Vice-Coordonnateur du CADEC de Mirebalais
Alfred JACQUES Secrétaire General du CADEC de Mirebalais
Ilionord DORISCAT Secrétaire General Adjoint du CADEC de Mirebalais
Claude EMILIEN Société Civile
Commune de Hinche
Maire de Hinche
Claude EMILIEN Ingénieur/ Société Civile
Table de Concertation
Commune de Dondon
Rock BASTIEN Maire de Dondon
Eugeler CELICOURT Membre de Table de Concertation
Roland SAINT-ELMONT Membre de Table de Concertation
Autres membres Table de concertation
Commune de Milot
Nicat LAGREDEL Maire-Adjoint de la commune Milot
Phirosner DESFORGES Directeur-General de la mairie de Milot
Table de concertation
8.- BIBLIOGRAPHIE
Banque Mondiale, 2004. Cadre de Gestion Environnementale et Sociale pour les Projets de la Banque Mondiale de Multiples Sous-Projets de Petite taille. Jeu dOutils du CGES, partie B : canevas du CGES
Banque Mondiale, 2013. Aide-Mémoire : Mission de préparation du projet PRODEPUR-FA2, Port-au-Prince, Haïti.
BMPAD, 2008 Rapport dEvaluation Environnementale du PRODEPUR
BMPAD, 2014, Manuel dOpération du PRODEPUR-FA2, Banque Mondiale, Port-au-Prince.
Ciencias Ambientales/Universidad Nacional de Costa Rica, 2000. Gestion Ambiental Descentralizada, Participativa: Casos, Politicas y Legislación. Revista semestral No 19.
FAYE, M.M, 2009. Cadre de gestion Environnementale et Sociale. Rapport Final. Projet de Développement Rural Communautaire. Ministère de lEconomie et de lIntégration Régionale. Cadre de Gestion Environnementale et Sociale République de Guinée Bissau.
IHSI, 2007. Inventaire de Ressources et Potentialités des Communes d'Haïti.
.
IHSI, 2009. Tendances et perspectives de la population dHaiti au nveau des départements et communes 2000-2015
MAXIMILIEN, O.N, 2013. Cadre de gestion Environnementale et Sociale. Préservation de lHéritage Culturel et Appui au Développement du secteur Touristique dans le Nord dHaïti. UTE/MEF
MDE, 1999. Haïti : Plan dAction pour lEnvironnement. Commission Interministérielle sur lEnvironnement, Port-au-Prince, Haïti.
MDE, 2006. Décret Portant Sur La Gestion de lenvironnement et de Régulation de la Conduite de Citoyens et Citoyennes pour un Développement Durable
9. ANNEXES
ANNEXE 01
Liste de sous-projets non éligibles
Sous-projets à Caractère privé, familial ou individuel
Sous-projets susceptibles de générer des impacts environnementaux négatifs et irréversibles
Nouvelles pistes
Achat de terrain
Construction déglises
Construction de bureaux pour partis politiques
Production, utilisation et commercialisation de substances psychotropes (tabac, de boissons alcoolisées, etc.)
Achat de véhicules motorisés
Projet dentreprises utilisant le bois comme source dénergie
Achat de produits pesticides de type IA, IB ou II de la liste dOMS
Liste positive
Sous-Projets de protection de lEnvironnement
Usine de traitement et de purification deau potable
Gestion des déchets
Creation despaces verts
Ecotourisme
Conservation de la biodiversité
Distribution de réchauds et de foyers améliorés
ANNEXE II : Dispositions pour l'Application des Sauvegardes dans le Cadre de la Mise en uvre des Financements Additionnels (FA 2)
Principes généraux:
L'objectif de cette Annexe-ci est de décrire avec davantage de détails les mesures à prendre pour améliorer la qualité et la durabilité des investissements d'une part, et écarter et/ou atténuer ses effets négatifs éventuels sur les habitants et leur environnement, de l'autre part. A cet effet, la mise en uvre du FA 2 devra s'effectuer sur la base des principes suivants:
Donner priorité aux opérations susceptibles de résoudre des problèmes urgents, c'est-à-dire des actions qui peuvent être entreprises sans délai et ont pour effet de réduire les dangers pour les habitants et d'accroître leur sécurité ;
(b) Choisir de préférence des opérations permettant d'augmenter les possibilités d'emploi pour les communautés vulnérables;
(c) Tenir les communautés et municipalités concernées informées de la mise en place des opérations et solliciter leur concours pour l'exécution des travaux de même qu'organiser des réunions pour expliquer les modalités d'embauche et de rémunération des travailleurs à recruter sur place en prenant soin de faire toutes ces communications en français ou en créole selon la langue courante interlocuteurs ;
(d) Donner aux communautés la possibilité de participer dans l'identification des opérations au moyen de consultations systématiques telles que décrites dans le Manuel des Opérations et veiller à ce que leurs priorités et préoccupations soient dûment prises en compte dans l'élaboration des projets pour les opérations ;
(e) Donner préférence dans la mise en uvre des opérations à des solutions qui permettent d'éviter ou du moins minimiser les besoins de déguerpissements et/ou d'expropriations, de rachats de terrains et de relogement, et qui n'entraînent pas des perturbations majeures dans les activités des habitants ;
(g) Réaliser toutes les opérations avec l'objectif de contribuer au renforcement des capacités des
Institutions impliquées dans la mise en uvre du FA2;
(h) Veiller à ce que toutes les opérations s'exécutent dans le respect absolu de la législation nationale et en conformité avec les règlements et directives émis par les ministères ou agences gouvernementales concernés ;
(t) Exécuter des opérations d'urgence seulement après avoir corroboré la mise en place effective de toutes les dispositions requises pour limiter et/ou atténuer leurs effets négatifs et/ou les risques posés par elles en accord avec les procédés détaillés dans le Manuel des Opérations ;
(h) Veiller à ce que toutes les opérations s'exécutent dans le respect absolu de la législation nationale et en conformité avec les règlements et directives émis par les ministères ou agences gouvernementales concernés
Ajustements des dispositions administratives
En ce qui concerne les sauvegardes, à l'heure actuelle le BMPAD certifie qu'un examen préalable des opérations a eu lieu sur la foi des informations contenues dans les formulaires transmis par les MDOD et leurs bureaux techniques de coordination (BTC). Ce système continuera à être appliqué pour le FA 2. Cependant, il est indispensable d'avoir la certitude absolue que (a) tous les projets aient été minutieusement examinés quant à leurs effets éventuels et que la mise en place effective des systèmes de gestion et de contrôle de ces effets ait été vérifiée; et que (b) en cas de besoin des programmes de relogement soient effectivement mis en uvre. A cette fin une cellule spéciale traitant des problèmes sociaux, d'environnement, et techniques sera créée au sein du BMPAD laquelle travaillera sous les ordres directs du Coordonnateur de Sauvegardes et aura pour fonction de :
Assister le Coordonnateur dans le contrôle de la conformité avec les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale de tous les documents établis par les BTC relatifs aux procédures et modalités de dédommagement pour des dégâts de nature sociale ou d'environnement ;
Fournir aux BTC des conseils et instructions pour l'application des sauvegardes de la Banque Mondiale ;
Identifier, préparer et assurer la mise en uvre des programmes de relogement éventuellement nécessaires pour l'exécution des opérations financées par le FA 2 y compris l'élaboration de plans d'action, de programmes de communication et conseil aux habitants touchés par les opérations, ainsi que la mise en place de systèmes d'examen des doléances, d'appel et de gestion du contentieux ;
Santé et Sécurité
En ce qui concerne les disposions relatives à la protection de la santé et de la sécurité tant des travailleurs que des habitants il est important de retenir que le délégué du MDOD dans les communautés est responsable pour la protection de chaque travailleur et/ou habitant contre des accidents résultant directement ou indirectement de la mise en uvre des opérations financées par le FA2. A cet effet, le délégué veillera en particulier à :
(a) Signaliser soigneusement et clairement les routes d'accès aux chantiers et prendre toute mesure nécessaire pour assurer la sécurité des passants et habitants;
(b) Organiser des séances de formation sur des questions de sécurité et de santé avant le démarrage des travaux ;
(c) Procurer aux travailleurs l'équipement et vêtements protecteurs appropriés [lunettes, gants, appareils respiratoires, masques de protection anti-poussière, casques, chaussures et/ou bottes de sécurité à bout en coquille renforcée, etc.) et s'assurer de leur utilisation effectif par les travailleurs;
(d) Mettre en place des postes de premier secours et des services sanitaires (y compris vestiaires et bains-douches) soit sur ou à proximité des chantiers soit dans les 'Centres d'Excellence' des quartiers;
(e) Effectuer l'affichage de fiches d'identité et de consignes de manipulation correspondantes pour tous les produits toxiques qui pourraient éventuellement être rencontrés (ou utilisés) sur les chantiers, et s'assurer de la communication effective de ces instructions aux travailleurs; expliquer les dangers que pourraient poser de tels produits sur le system reproductif ou les femmes enceintes; encourager les travailleurs à partager ces informations avec leur familles ou, le cas échéant, leurs médecin; finalement, veiller à ce que les matériaux contenant de l'amiante ou autres produits dangereux soient enlevés par des travailleurs spécialement formés et équipés pour cette tache ;
(f) Suspendre les travaux en cas de fortes pluies et/ou d'autres urgences de quelque nature que ce soit
(g) S'assurer de la solidité du matériel électrique et des équipements mécaniques et de leurs capacités de résister a des chocs sismiques; et
(h) Veiller à l'application stricte des consignes pour le nettoyage journalier des chantiers et en particulier assurer la sécurité et propreté satisfaisante des installations pour l'évacuation des débris de construction.
ANNEXE III : Formulaire dévaluation environnementale et sociale pour le filtrage des sous-projets
BUREAU DE MONETISATION DES PROGRAMMES DAIDE AU DEVELOPPEMENT (BMPAD)
PRODEPUR FA2
FORMULAIRE DEVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE POUR LE FILTRAGE DES SOUS-PROJETS
Le présent formulaire de sélection a été conçu pour aider dans la sélection initiale des projets devant être exécutés sur le terrain.
INFORMATIONS GENERALES
1.1MDOD1.2Titre du sous-projet:1.3Coût (estimé) du sous-projet (en Gourdes):1.4Durée dexécution (en mois):1.5Département, commune et localité où le sous-projet sera réalisé :1.6GCB porteur et Nom de la personne à contacter (si applicable):1.7Nom, fonction, et coordonnées de la personne chargée de remplir le présent formulaire.Date: Signature:
BRÈVE DESCRIPTION DU SOUS-PROJET PROPOSÉ
Objectifs du sous-projet :
..
Principales Interventions (actions, activités) qui seront effectuées durant toutes les phases du sous-projet :
Impacts socio-économiques et bénéfices:
..
IMPACTS NEGATIFS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX POTENTIELS :
Acquisition de terres et compensation
Lacquisition de terres ou la perte, ou la restriction daccès au terrain ou aux autres ressources économiques seront-ils le fait du sous-projet concerné?
Oui ¡% Non ¡%
Si oui, une évaluation de l acquisition du site devra être effectuée et approuvée avant de poursuivre l examen de la demande. (Se référer au formulaire relatif à cette fin, disponible au BMPAD)
Le sous-projet, pour son établissement et son fonctionnement, pourra-t-il provoquer des cas de déplacements ou de réinstallation involontaires de la population ?
Oui Non
Si oui, le sous-projet doit faire objet dun Plan de Réinstallation
Environnement naturel
Le sous-projet, provoquera-t-il des changements de lenvironnement naturel de la zone ?
Sévères Modérés Légers Aucun
Introduction despèces végétales
Détérioration du paysage
Extraction de matériaux
Si au moins une case a été marquée « légère, modérée ou sévère », expliquer comment les ressources seront affectées
..
Le sous-projet, pour sa réalisation, utilisera-t-il des ressources naturelles du milieu ?
Intensive Modérée Légère Aucune
Eau
Sol
Bois
Roche
Si au moins une case a été marquée « légère, modérée ou intensive », expliquer comment les ressources seront affectées et donner les mesures de prévention, de mitigation et/ou de compensation prévues
..
Les interventions du sous-projet affecteront-elles des milieux stratégiques et fragiles ?
Sévère Modéré Leger Non
Bassin versant
Forêt naturelle
Flanc de montagne
Zones côtières
Si au moins une case a été marquée « légère, modérée ou sévère», expliquer comment les ressources seront affectées
..
Le sous-projet apportera-t-il des transformations dans le milieu biophysique ?
Sévères Modérées Légères Aucune
a) Altération de la couverture végétale
b) Constructions importantes
c) Mouvements de terres
d) Terrassement
Si au moins une case a été marquée « légère, modérée ou sévère», expliquer comment les ressources naturelles seront affectées ?
.
Existe-t-il des activités du sous-projet présentant des menaces pour la biodiversité de la zone ?
Oui Non
Oiseaux
Poissons
Espèces de flore rare
Si oui, expliquer ces activités et les impacts négatifs attendus
..
Certaines activités du projet pourraient-elles contribuer à la dégradation écologique de la zone ?
Profonde Modérée Légère Aucune
a) Erosion
b) Pollution deau
c) Inondation
d) Augmentation des risques densablement
Existent- ils des zones environnementalement sensibles (habitats naturels, forêts, rivières, lacs etc.) ou des espèces menacées qui pourraient être affectées de façon négative ?
Oui Non
Si oui, expliquer comment les ressources seront affectées ?
..
Y a-t-il possibilité que les travaux affectent négativement laspect esthétique du paysage local?
Oui ¡% Non ¡%
Si oui, expliquer comment le paysage sera affecté ?
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .
Aires protégées et sites historique, archéologique ou dhéritage culturel
Le sous-projet (ou des parties de celui-ci) se situe-t-il dans, ou est-il limitrophe avec une aire protégée du pays (parc national, réserve naturelle, patrimoine naturel, etc.
)
Oui ¡% Non ¡%
Si oui, est-il probable que le sous-projet va affecter négativement l écologie de l aire protégée ?
Oui Non
Si oui, expliquer comment les ressources seront affectées ?
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
Le sous-projet pourra-t-il altérer un quelconque site dhéritage culturel, historique ou requérir des excavations à côté de tels sites?
Oui ¡% Non ¡%
Si oui, expliquer comment les ressources seront affectées ?
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
..
Production de déchets et nuisances (bruit, poussière, odeur, fumée)
Les activités du sous-projet seront-elles des sources de production de déchets dans la zone ?
Oui Non
Déchets en plastique
Déchets de métaux
Déchets de construction
Déchets hydrocarbures
Autres (à préciser)
Si au moins une case a été marquée « oui », donner les activités qui risqueront de produire ces déchets
..
Utilisera-t-on des produits dangereux pour la mise en uvre du sous-projet ?
Oui Non
Pesticides
déchets toxiques
Si oui, les questions dutilisation et de gestion des pesticides, ainsi que celles relatives à la gestion des déchets dangereux, à laide de mesures spécifiques devront être abordées avant de poursuivre la demande.
Le sous-projet engendra-t-il des nuisances dans la zone ?
Sévères Modérées Légères Aucune
Bruit
Poussière
Odeur nauséabonde
Fumée
Si au moins une case a été marquée « légère, modérée ou sévère », identifier les activités qui risqueront dengendrer ces nuisances
Consultation public
Lors de la préparation et la mise en uvre du projet, la consultation et la participation du public ont-elles été recherchées?
Oui ¡% Non ¡%
Si Oui , décrire brièvement les mesures qui ont été prises à cet effet
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
CLASSIFICATION DU SOUS-PROJETS ET TRAVAIL ENVIRONNEMENTAL ( Cette section est réservée au BMPAD)
Projet de type : B SHAPE \* MERGEFORMAT C SHAPE \* MERGEFORMAT
Travail environnemental nécessaire :
Pas de travail environnemental (cocher la boîte C) SHAPE \* MERGEFORMAT
Simples mesures datténuation (cocher la Boîte B) SHAPE \* MERGEFORMAT
Etude dImpact Environnemental et Social (cocher la boîte B SHAPE \* MERGEFORMAT
NB : APRES LE REMPLISSAGE DU FORMUAIRE, SOUMETTRE À LÉQUIPE
ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU BMPAD POUR REVUE ET
APPROBATION
ANNEXE IV : Filtrage des Sous-Projets pour Eviter les Effets de Déplacements Forcés de Populations dans les Cas de Donation Volontaire de Terres ou dImmeubles
LOP 4.12 est enclenchée dans le cadre de ce Projet. Il est donc nécessaire que tous impacts potentiels qui pourraient être couverts par cette politique soient dabord évités, à travers dun processus de filtrage préliminaire des sous-projets pour des éventuels effets de déplacements forcés de populations, et lélimination de tous les sous-projets proposés qui ne passent pas dit filtrage. Dans certains sous-projets, les communautés peuvent accepter dapporter des terres volontairement en échange des bénéfices communautaires désirés. LOP 4.12 nest pas appliquée dans les cas ou des personnes ou communautés font un don de terres volontaire, en échange de services ou bénéfices liés au projet. Daprès le Manuel de Déplacements Forcés:
Un « Déplacement forcé » se réfère à tout déplacement qui nest pas attribuable au droit souverain ou dautres formes dacquisitions soutenus par lEtat. Les principes en vigueur pour un déplacement volontaire sont le consentement informé et le pouvoir du choix. « Consentement informé » signifie que les personnes concernées sont entièrement informées a propos du Projet et ses implications et conséquences, et y participent de leur libre accord. « Pouvoir du choix » signifie que les personnes concernées ont le choix daccepter ou de refuser lacquisition de terres, sans conséquences négatives imposées formellement ou informellement par lEtat.
Une procédure de filtrage sera donc appliquée, de manière obligatoire, avant lautorisation de financement de tout sous-projet proposé qui impliquent des dons volontaires de terres ou de structures comme contribution équivalent de part des membres de la communauté. Cette procédure nécessitera au moins : (1) une visite de terrain technique, effectuée par un/e spécialiste local qualifié, ce qui inclura : (i) une révision des documents pertinents ; (ii) une inspection de site ; et (iii) des entretiens avec les acteurs locaux impliqués (et particulièrement, ceux qui habitent sur ou près des sites en question et ceux qui font le don). Dans le cas ou plus dune visite serait nécessaire pour assurer une évaluation adéquate, léquipe du Projet effectuera des visites additionnelles comme nécessaire. La visite visera à déterminer : (i) que toutes les contributions de terres sont effectivement volontaires et nimpliquent aucune forme de coercition ; et (ii) quelles ne compromettraient daucune façon les donateurs (ou des tiers faisant déjà usage des terrains en question).
Comme il peut être difficile de déterminer le consentement informé, les critères suivants seront appliqués:
lactivité du sous-projet proposé nest pas dépendante dun site spécifique ;
les impacts sont minimes (i.e., moins de 10% de la superficie dune exploitation / possession sont nécessités et aucune délocalisation physique nest exigée) ;
le site a été identifié par la commune concernée, et non pas par le BMPAD, les MDODs ou le BTC (même si ces acteurs peuvent contribuer à assurer que le site est approprié pour les objectifs du sous-projet, et que le sous-projet nimplique aucun impact négatif environnemental ou social) ; et
quaucune autre personne ne réside sur le site (y compris des squatteurs ou empiéteurs), ou ny résidaient avant la donation, et que le site est libre de toute conflit foncière ou autre obstacle ;
que ceux qui ont fait le don de leurs terres possédaient dautres options, y compris, celle du refus de la donation ;
quil y a une vérification convenable (e.g. certification par un notaire ou déclaration à témoin) de la nature volontaire des dons de terres par chaque personne qui a fait un don ;
quaucune autre personne nutilise le terrain pour des fins de subsistance (ex. agriculture, pâturage, pêche, etc.) ;
que le sous-projet ne limitera ou interrompra laccès daucune personne qui utilise le terrain pour accéder à des ressources ou à des revenues ;
que le titre de propriété de terres est acquis dans la communauté, ou quil existe une garantie appropriée daccès public aux services fournie par le titulaire particulier ;
que tous les intervenants ont eu accès et informations adéquats concernant les mécanismes de réclamation du Projet ;
que, dans le cas où tous les critères cités ne sont pas satisfaits, le sous-projet sera envoyé à léquipe du Projet pour révision, afin de chercher des alternatives acceptables ; y compris, lutilisation dautres sites et /ou labandon du sous-projet ; et
que le processus entier de donation et de révision soit clairement documenté.
La visite donnera lieu à lélaboration dun rapport technique, à être révisé par lEquipe du Projet et par la Banque Mondiale, au préalable de lautorisation de financement du sous-projet en question.
Formulaire dEvaluation de lacquisition du site demplacement du Sous-Projet
1ère Partie : Identification du Sous-Projet
Nom du Sous-Projet :
Localisation du Sous-Projet :
Raisons pour lévaluation de lacquisition du site :
(Résumer les questions provenant du formulaire de filtrage qui ont montré quune évaluation du site était nécessaire).
LOCB ou les OCB (incluant noms des représentants) ayant présenté la candidature du Sous-Projet :
2ème Partie : Description du Sous Projet :
Détails complémentaires sur le Sous-Projet : fournir des détails qui ne sont pas présentés dans la candidature du Sous-Projet de façon adéquate, en joignant des croquis si nécessaires.
3ième Partie : Evaluation de lemplacement du Sous-Projet
lactivité du Sous-Projet proposé, est-elle dépendante dun site spécifique ?
Oui Non
Le site a-t-il été identifié par la commune concernée (et non pas par le BMPAD, les MDODs ou le BTC) ? ;
Oui Non
A qui appartient le terrain ou le local où le Sous-Projet va être établi ?
LEtat
Privé
LEglise
Bien de la Communauté
Autres (précisez)
Le Sous-Projet, peut-il conduire à lacquisition forcée de terre (expropriation pour cause dutilité publique) ou à des pertes totales ou partielles dactifs (récoltes, terres agricoles, toutes formes de bâtis, etc.) ?
Oui Non
Si oui, le cas sera remis à lattention de lEquipe du BMPAD pour évaluation dalternatives. Dans le cas ou aucune alternative qui évite des impacts de la OP 4.12, sur le déplacement involontaire, ne puissent être trouver, le Sous-Projet serait inéligible pour financement sous PRODEP.
Le Sous-Projet ne risque-t-il de porter atteinte aux droits fonciers et aux droits de propriété ?
Oui Non
Si oui, le Sous-Projet nest pas éligible et si non, la présentation des documents légaux (titre de propriétés, acte darpentage, cessation légale etc.) est obligatoire pour la poursuite de lexamen de la candidature.
Comment le terrain ou le local a été mis à la disposition du projet ?
Contribution volontaire ¡%
Location ¡%
Donation ¡%
Achats ¡%
Autres (à préciser) ¡%
Est-il prévu que le Sous-Projet :
Ait recours à un terrain actuellement occupé ou régulièrement utilisé à des fins productives (jardinage, pâturage, récréation, etc.) ?
Oui Non
Entraîne un déplacement de personnes, familles ou entreprises ?
Oui Non
Débouche sur la perte temporaire ou permanente de cultures, darbres fruitiers ou dinfrastructures domestiques (toilettes, silos, cuisines etc.) ?
Oui Non
4ième Partie : Incidences des dons de terrain ou de bâtis comme contribution volontaire
Le titre a été acquis par qui?
a) La communauté
b) Par une garantie appropriée daccès public aux services
fournis par le titulaire particulier
Au cas où le terrain ou le local serait un don de la communauté :
Oui Non
Cette contribution est-elle vraiment volontaire ¡% ¡%
Cette donation implique-t-elle une forme d influence ou ¡% ¡%
d autorité sur le projet.
Ces donateurs seront-ils affectés ou préjudiciés ¡% ¡%
par la contribution ?
Existe-il d autres personnes qui vont perdre leurs ¡% ¡%
moyens de subsistance à cause de cette donation ?
Est-ce qu il y a de gens qui occupaient le site avant ¡% ¡%
ou pendant l acte de donation ?
Les membres de la communauté, sont ils au courant ¡% ¡%
de la donation ?
Au cas où l une de ces réponses ne parait pas favorable, les problèmes doivent être clarifiés au niveau du site avant l approbation du Sous-Projet.
Le processus conduisant à la donation est-il clairement documenté par les pièces et éléments suivants :
Acte notarié ¡%
Témoins certifiés ¡%
Plan d arpentage ¡%
Mandat autorisé ¡%
Droit de jouissance ¡%
Autres (à préciser) ¡%
Toute documentation nécessaire devra être ajoutée au dossier du sous projet avant que l examen puisse se poursuivre. Toute donation ou autre forme d acquisition non documentée implique l inéligibilité automatique du Sous-Projet.
Les impacts sont-elles minimes ?
Oui Non
Toutes les personnes concernées ont-ils eu accès et informations adéquats au sujet des mécanismes de réclamations du Projet?
Oui Non
Dans le cas où tous les critères cités ne soient pas satisfaits, le Sous-Projet sera envoyé à léquipe du Projet pour révision, afin de chercher des alternatives acceptables ; y compris, lutilisation dautres sites et /ou labandon du sous-projet.
Nom de la personne chargée de lévaluation du site :
Signature:
Date:
Annexe V. Impacts négatifs potentiels des sous-projets éligibles dans le cadre du PRODEPUR FA2
Types de ProjetsActivités typiquesImpacts PotentielsEducation1.Réhabilitation décoles
2. Nouvelles constructions décoles.
3.Ammeublement de classes.
4.Matériels scolaires (livres, cahiers, etc)
5.Equipement récréatif (terrains de jeux)1. Impacts de construction, production de déchets.
2.Impacts de construction, transformation dhabitats production de déchets.
3.Dommages non intentionnels dus à lusage de produits dangereux
4.Aucun
5. Transformation dhabitats.Santé1.Programmes de préventions
2.Nouvelles constructions de postes de santé1.Déchets médicaux et organiques.
2.Transformation dhabitats naturels, impacts de construction, déchets médicaux.
Approvisionnement en eau1)Réhabilitation de système dadduction
2)Captage de sources
3)Installation de pompes
4)Citernes communautaires
5) barrages
6)Traitement deau.1)Impacts de construction, qualité et quantité deau, impacts indirects (mauvaise utilisation de leau, mauvaise gestion du système), génération de conflits.
2) Voir #1
3)Voir #1
4) #1 plus impacts accumulatifs, impacts sur la santé, problèmes dintégrité de la citerne ou de la prise.
5)Impacts de construction, déchets chimiques et plastiques, génération de conflits, gestion de produits chimiques, impact sur la santé.Irrigation et Drainage1)Réhabilitation de systèmes dirrigation.
2)Réhabilitation de systèmes de drainage.
3)Construction de nouveaux systèmes dirrigation.
4)Construction de nouveaux systèmes de drainage.1) Directs :
Impacts de construction qualité et quantité deau, qualité du sol (salinisation, perte de nutriments) érosion ; transformation dhabitats naturels.
Indirects :
-Augmentation dusage de produits agrochimiques, prolifération de mauvaises herbes.
2) Impacts de construction, qualité et quantité deau, érosion, inondations, transformation dhabitats naturels.
Infrastructure Sociale1) Centre de Promotion Sociale (pour femmes et jeunes)1)Impacts de construction, transformation dhabitats, gestion de déchets (eaux résiduels)
Infrastructure Publique1.- Routes
2.- Marchés.
3.- Latrines.
4.- Gestion déchets.
5.- Electrification.1)Impacts de construction, transformation dhabitats (directs et indirects) augmentation de la pression démographique, érosion, qualité de leau et de lair, bruit.
2)Impacts de construction, transformation dhabitats naturels, gestion de déchets, impacts sur la santé, problèmes de trafic.
3) Impacts de construction, qualité de leau, du sol et de lair ; prolifération de vecteurs de maladies ;
4) Voir # 3
5) Accidents, coupe darbres, transformation dhabitats, conflits sociaux.Infrastructure Productive1) Abattoir
2) Unités de transformation agricole et de fruits (Moulins, confiserie, etc)
3) Silots
4) Etables et installations avicoles.
5) Pêche.
1) Impacts de construction, déchets, qualité de leau et de lair.
2)Impacts de construction, transformation dhabitats, qualité de leau et de lair, gestion des déchets, bruit.
3)Impacts de construction, transformation dhabitats naturels.
4)Impacts de construction, transformation dhabitats naturels, qualité de leau, du sol et de lair, érosion et compaction du sol, impacts sur la santé.
5)Production de déchets.
6)Impacts de construction, transformation dhabitats naturels, gestion de déchets, qualité de leau et du sol, augmentation dusage dagrochimiques
Projets Productifs1)Cultures inorganiques.
2)Cultures organiques.
Elevage bovin, caprin, avin, porcin)
4)Aquaculture1)Transformation dhabitats, augmentation de lutilisation de produits agrochimiques et de leau, qualité de leau et du sol, érosion.
2)Transformation dhabitat, érosion ;
3)transformation dhabitats, augmentation de lutilisation de produits agrochimiques et de leau, qualité de leau et du sol, érosion, compaction.
4) Transformation dhabitats naturels, impacts de construction, introduction despèces exotiques, qualité de leau, prolifération de vecteurs de maladies.
Gestion des Ressources Naturelles1.-Aménagement des Bassins Versants.
2.-Plantations Forestières
3.-Conservation des sols.
4.- Conservation de la biodiversite1) Conflits sociaux, quantité et qualité de leau, pollution de lair, introduction despèces exotiques, transformation dhabitats naturels, impacts de construction.
2) Introduction despèces exotiques, transformation dhabitats naturels, conflits sociaux ;
3) Voir #1.
Annexe VI : Mesures dAtténuation des effets environnementaux et sociaux potentiels des sous-projets (PRODEPUR FA2)
Type dactivitésEffets prévusMesures datténuationResponsabilitésCalendrierA) Routes rurales1) Déforestation- Eviter le plus possible lenlèvement des arbres dans la détermination du tracé.
- Trouver dautres alternatives à lutilisation du bois comme combustible.
- Application de la législation forestière.
-Choix judicieux du tracé.
-Plantations artificielles.- Communauté
-CASEC
-Contractant
-Ministère concerné
-ONG- Phase dexécution
-Phase test-execution2) Destruction de gîtes naturels de la biodiversité- Modification du tracé pour éviter ces zones à protéger.- Communauté
- Contractant
-ONG-Phase délaboration3)Eventuel excès denlèvement de la flore et la faune locales-Conscientisation communautaire.
-Coopération CASEC/***
-Application législation adéquate
-Surveillance environnementale.-ONG
-Communauté
-Collectivités territoriales
-Ministères concernés.-Phase de post-exécution 4)Interruption du drainage naturel existant- Installation de nouveaux ouvrages de drainage- Contractant
- ONG-Phase dexécution.5) Erosion du sol- Bien étudier les sous-projets routiers
- Stabilisation des berges à laide dune végétation appropriée.
-Plantations darbres le long des routes.
-Aménagements anti-érosifs.-ONG
-Contractants.
-Communauté.
-Ministères concernés.-Phase délaboration
-Phase dexécution.
-Phase Post exécution.6) Accroissement de la sédimentation dans les rivières avoisinantes-Plantation de couverture végétale sur les surfaces sujettes à érosion.-Phase dexécution.
-Phase du Post exécution.
7) Dangers déboulement ou de mouvement de masse- Modification de lalignement de la route pour éviter les zones à pente instable- Communauté
- Contractant-Phase délaboration8) Perte lespace agricole- Modification de lalignement si cest possible.
- Communauté
-Contractant
-Ministère concerné-Phase délaboration
Phase dexécution
B) Drainage
1) Erosion du sol
-
- Aménagements anti érosifs.
- Communauté
-ONG
-Collectivités territoriales
- Phase dexécution
-Phase de post exécution2) Création de flasques deau provoquant lhydromorphie des sols créant des zones humides artificiels avec leurs divers problèmes- Bonne maîtrise de lirrigation et du drainage
-Formation des irrigants-Communauté
-ONG-Phase dexécution
-Phase de post-exécutionE) Constructions1) Transformation des terres.
2) Impacts négatifs liés au transport et stockage de matériaux.
3) Production de flasques deau provoquant des maladies.
-Bien gérer les chantiers.
-Application de mesures pour la gestion des constructions.
-Gestion efficace des déchets de construction.-Gouvernement local
-Ministère concerné
-Communauté.-Phase de conception
- Phase dexécution
-Phase de post-exécution.F) Infrastructure dalimentation deau potable1) Impacts négatifs associés à la construction.
2) Impacts négatifs associés aux risques de contamination par leau.
3) risques de développement des zones marécageuses proliférant des vecteurs de maladies.-Drainage adéquat des points dalimentation deau.
-Bonne gestion du système dalimentation.
-Etudes minutieuse préalables.
-Introduction de dispositifs de filtrage de leau.
- Effectuer des tests réguliers de leau fournie.
-Mise sur place dun programme dentretien du système.
Formation et leurs organisations des usagers.
- Construction de structures de drainage (radier)-Gouvernement local
-Communauté.
-ONG-Phase de conception
- Phase dexécution
-Phase de post-exécution.
Annexe VII : Clauses environnementales à insérer dans les dossiers dappel doffres et dans les contrats.
Dispositions préalables pour lexécution des travaux
Respect des lois et réglementations nationales :
LOpérateur Prestataire de Services (OPS) et ses sous-traitants doivent : connaître, respecter et appliquer les lois et règlements en vigueur dans le pays et relatifs à lenvironnement, à lélimination des déchets solides et liquides, aux normes de rejet et de bruit, aux heures de travail, etc.; prendre toutes les mesures appropriées en vue de minimiser les atteintes à lenvironnement ; assumer la responsabilité de toute réclamation liée au non-respect de lenvironnement.
Permis et autorisations avant les travaux
Toute réalisation de travaux doit faire lobjet dune procédure préalable dinformation et dautorisations administratives. Avant de commencer les travaux, lOPS doit se procurer tous les permis nécessaires pour la réalisation des travaux prévus dans le contrat: autorisations délivrés par les collectivités locales, les services forestiers (en cas de déboisement, délagage, etc.), les services miniers (en cas dexploitation de carrières et de sites demprunt), les services dhydraulique (en cas dutilisation de points deau publiques), de l'inspection du travail, les gestionnaires de réseaux, etc. Avant le démarrage des travaux, l OPS doit se concerter avec les riverains avec lesquels il peut prendre des arrangements facilitant le déroulement des chantiers.
Réunion de démarrage des travaux
Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur et le Maître duvre (BMPAD), sous la supervision du Maître douvrage (MENFP), doivent organiser des réunions avec les autorités, les représentants des populations situées dans la zone du projet et les services techniques compétents, pour les informer de la consistance des travaux à réaliser et leur durée, des itinéraires concernés et les emplacements susceptibles d'être affectés. Cette réunion permettra aussi au MENFP Maître douvrage de recueillir les observations des populations, de les sensibiliser sur les enjeux environnementaux et sociaux et sur leurs relations avec les ouvriers.
Préparation et libération du site
LOPS devra informer les populations concernées avant toute activité de destruction de champs, vergers, maraîchers requis dans le cadre du projet. La libération de lemprise doit se faire selon un calendrier défini en accord avec les populations affectées et le Maître douvrage. Avant linstallation et le début des travaux, lEntrepreneur doit sassurer si cest le cas que les indemnisations/compensations sont effectivement payées aux ayant-droit par le Maître douvrage.
Repérage des réseaux des concessionnaires
Avant le démarrage des travaux, lEntrepreneur doit instruire une procédure de repérage des réseaux des concessionnaires (eau potable, électricité, téléphone, égout, etc.) sur plan qui sera formalisée par un Procès-verbal signé par toutes les parties (Entrepreneur, Maître duvre, concessionnaires).
Libération des domaines public et privé
LEntrepreneur doit savoir que le périmètre dutilité publique lié à lopération est le périmètre susceptible dêtre concerné par les travaux. Les travaux ne peuvent débuter dans les zones concernées par les entreprises privées que lorsque celles-ci sont libérées à la suite dune procédure dacquisition.
Programme de gestion environnementale et sociale
LEntrepreneur doit établir et soumettre, à l'approbation du Maître duvre, un programme détaillé de gestion environnementale et sociale du chantier qui comprend : (i) un plan doccupation du sol indiquant lemplacement du chantier et les différentes zones du chantier selon les composantes du projet et les implantations prévues; (ii) un plan de gestion des déchets du chantier indiquant les types de déchets, le type de collecte envisagé, le lieu de stockage, le mode et le lieu délimination ; (iii) le programme dinformation et de sensibilisation de la population précisant les cibles, les thèmes et le mode de consultation retenu ; (iv) un plan de gestion des accidents et de préservation de la santé précisant les risques daccidents majeurs pouvant mettre en péril la sécurité ou la santé du personnel et/ou du public et les mesures de sécurité et/ou de préservation de la santé à appliquer dans le cadre dun plan durgence.
LEntrepreneur doit également établir et soumettre, à l'approbation du Maître duvre, un plan de protection de lenvironnement du site qui inclut lensemble des mesures de protection du site ; la sécurité ,et le plan prévisionnel daménagement du site en fin de travaux.
Le programme de gestion environnementale et sociale comprendra également: l'organigramme du personnel affecté à la gestion environnementale avec indication du responsable chargé de lHygiène/Sécurité/Environnemental du projet ; la description des méthodes de réduction des impacts négatifs ; le plan de gestion et de remise en état des sites demprunt et carrières ; le plan dapprovisionnent et de gestion de leau et de lassainissement ; la liste des accords pris avec les propriétaires et les utilisateurs actuels des sites privés.
Installations de chantier et préparation
Normes de localisation
LEntrepreneur doit construire ses installations temporaires du chantier de façon à déranger le moins possible lenvironnement, de préférence dans des endroits déjà déboisés ou perturbés lorsque de tels sites existent, ou sur des sites qui seront réutilisés lors dune phase ultérieure à dautres fins. LEntrepreneur doit strictement interdire d'établir une base vie à l'intérieur d'une aire protégée.
Affichage du règlement intérieur et sensibilisation du personnel
LEntrepreneur doit afficher un règlement intérieur de façon visible dans les diverses installations de la base-vie prescrivant spécifiquement : le respect des us et coutumes locales ; la protection contre les IST/VIH/SIDA ; les règles dhygiène et les mesures de sécurité. LEntrepreneur doit sensibiliser son personnel notamment sur le respect des us et coutumes des populations de la région où sont effectués les travaux et sur les risques des IST et du VIH/SIDA.
Emploi de la main duvre locale
LEntrepreneur est tenu dengager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de main-duvre possible dans la zone où les travaux sont réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il est autorisé dengager la main duvre à lextérieur de la zone de travail.
Respect des horaires de travail
LEntrepreneur doit sassurer que les horaires de travail respectent les lois et règlements nationaux en vigueur. Toute dérogation est soumise à lapprobation du Maître duvre. Dans la mesure du possible, (sauf en cas dexception accordé par le Maître duvre), lEntrepreneur doit éviter dexécuter les travaux pendant les heures de repos, les dimanches et les jours fériés.
Protection du personnel de chantier
LEntrepreneur doit mettre à disposition du personnel de chantier des tenues de travail correctes réglementaires et en bon état, ainsi que tous les accessoires de protection et de sécurité propres à leurs activités (casques, bottes, ceintures, masques, gants, lunettes, etc.). LEntrepreneur doit veiller au port scrupuleux des équipements de protection sur le chantier. Un contrôle permanent doit être effectué à cet effet et, en cas de manquement, des mesures coercitives (avertissement, mise à pied, renvoi) doivent être appliquées au personnel concerné.
Responsable Hygiène, Sécurité et Environnement
LEntrepreneur doit désigner un responsable Hygiène/Sécurité/Environnement qui veillera à ce que les règles dhygiène, de sécurité et de protection de lenvironnement sont rigoureusement suivies par tous et à tous les niveaux dexécution, tant pour les travailleurs que pour la population et autres personnes en contact avec le chantier. Il devra localiser les centres de santé les plus proches du site afin de permettre à son personnel davoir accès aux premiers soins en cas daccident. . LEntrepreneur doit interdire laccès du chantier au public, le protéger par des balises et des panneaux de signalisation, indiquer les différents accès et prendre toutes les mesures dordre et de sécurité propres à éviter les accidents.
Désignation du personnel dastreinte
LEntrepreneur doit assurer la garde, la surveillance et le maintien en sécurité de son chantier y compris en dehors des heures de présence sur le site. Pendant toute la durée des travaux, lEntrepreneur est tenu davoir un personnel en astreinte, en dehors des heures de travail, tous les jours sans exception (samedi, dimanche, jours fériés), de jour comme de nuit, pour pallier tout incident et/ou accident susceptible de se produire en relation avec les travaux.
Mesures contres les entraves à la circulation
LEntrepreneur doit éviter dobstruer les accès publics. Il doit maintenir en permanence la circulation et laccès des riverains en cours de travaux. LEntrepreneur veillera à ce quaucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, sans signalisation adéquate acceptée par le Maître duvre. LEntrepreneur doit veiller à ce que les déviations provisoires permettent une circulation sans danger.
Repli de chantier et réaménagement
Règles générales
A toute libération de site, l'Entrepreneur laisse les lieux propres à leur affectation immédiate. Il ne peut être libéré de ses engagements et de sa responsabilité concernant leur usage sans qu'il ait formellement fait constater ce bon état. L'Entrepreneur réalisera tous les aménagements nécessaires à la remise en état des lieux. Il est tenu de replier tous ses équipements et matériaux et ne peut les abandonner sur le site ou les environs.
Une fois les travaux achevés, lEntrepreneur doit (i) retirer les bâtiments temporaires, le matériel, les déchets solides et liquides, les matériaux excédentaires, les clôtures etc.; (ii) rectifier les défauts de drainage et régaler toutes les zones excavées; (iii) reboiser les zones initialement déboisées avec des espèces appropriées, en rapport avec les services forestiers locaux; (iv) protéger les ouvrages restés dangereux (puits, tranchées ouvertes, dénivelés, saillies, etc.) ; (vi) rendre fonctionnel les chaussées, trottoirs, caniveaux, rampes et autres ouvrages rendus au service public ; (vi) décontaminer les sols souillés (les parties contaminées doivent être décaissées et remblayées par du sable) ; (vii) nettoyer et détruire les fosses de vidange.
S'il est de l'intérêt du Maître dOuvrage ou des collectivités locales de récupérer les installations fixes pour une utilisation future, l'Entrepreneur doit les céder sans dédommagements lors du repli. Les installations permanentes qui ont été endommagées doivent être réparées par lEntrepreneur et remis dans un état équivalent à ce quelles étaient avant le début des travaux. Les voies daccès devront être remises à leur état initial. Partout où le sol a été compacté (aires de travail, voies de circulation, etc.), lEntrepreneur doit scarifier le sol sur au moins 15 cm de profondeur pour faciliter la régénération de la végétation. Les revêtements de béton, les pavés et les dalles doivent être enlevés et les sites recouverts de terre et envoyés aux sites de rejet autorisés.
En cas de défaillance de l'Entrepreneur pour l'exécution des travaux de remise en état, ceux-ci sont effectués par une entreprise du choix du Maître dOuvrage, en rapport avec les services concernés et aux frais du défaillant.
Après le repli de tout le matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site doit être dressé et joint au procès-verbal de réception des travaux. La non remise en état des lieux doit entraîner le refus de réception des travaux. Dans ce cas, le pourcentage non encore libéré du montant du poste « installation de chantier » sera retenu pour servir à assurer le repli de chantier.
Protection des zones instables
Lors du démantèlement douvrages en milieux instables, lEntrepreneur doit prendre les précautions suivantes pour ne pas accentuer linstabilité du sol : (i) éviter toute circulation lourde et toute surcharge dans la zone dinstabilité; (ii) conserver autant que possible le couvert végétal ou reconstituer celui-ci en utilisant des espèces locales appropriées en cas de risques dérosion.
Aménagement des carrières et sites demprunt temporaires
LEntrepreneur doit réaménager les carrières et les sites demprunt selon les options à définir en rapport avec le Maître duvre et les populations locales : (i) régalage du terrain et restauration du couvert végétal (arbres, arbustes, pelouse ou culture) ; (ii) remplissage (terre, ou pierres) et restauration du couvert végétal ; (iii) aménagement de plans deau (bassins, mares) pour les communautés locales ou les animaux : (iv) zone de loisir ; écotourisme, entre autres.
Gestion des produits pétroliers et autres contaminants
LEntrepreneur doit nettoyer laire de travail ou de stockage où il y a eu de la manipulation et/ou de lutilisation de produits pétroliers et autres contaminants.
Contrôle de lexécution des clauses environnementales et sociales
Le contrôle du respect et de leffectivité de la mise en uvre des clauses environnementales et sociales par lEntrepreneur est effectué par le Maître duvre, dont léquipe doit comprendre un expert environnementaliste qui fait partie intégrante de la mission de contrôle des travaux.
Notification
Le Maître duvre notifie par écrit à lEntrepreneur tous les cas de défaut ou non exécution des mesures environnementales et sociales. LEntrepreneur doit redresser tout manquement aux prescriptions dûment notifiées à lui par le Maître duvre. La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non respect des clauses sont à la charge de lEntrepreneur.
Sanction
En application des dispositions contractuelles, le non respect des clauses environnementales et sociales, dûment constaté par le Maître duvre, peut être un motif de résiliation du contrat. LEntrepreneur ayant fait lobjet dune résiliation pour cause de non application des clauses environnementales et sociales sexpose à des sanctions allant jusquà la suspension du droit de soumissionner pour une période déterminée par le Maître douvrage, avec une réfaction sur le prix et un blocage de la retenue de garantie.
Réception des travaux
Le non respect des présentes clauses expose lEntrepreneur au refus de réception provisoire ou définitive des travaux, par la Commission de réception. Lexécution de chaque mesure environnementale et sociale peut faire lobjet dune réception partielle impliquant les services compétents concernés.
Obligations au titre de la garantie
Les obligations de lEntrepreneur courent jusquà la réception définitive des travaux qui ne sera acquise quaprès complète exécution des travaux damélioration de lenvironnement prévus au contrat.
Clauses Environnementales et Sociales spécifiques
Signalisation des travaux
LEntrepreneur doit placer, préalablement à louverture des chantiers et chaque fois que de besoin, une pré-signalisation et une signalisation des chantiers à longue distance (sortie de carrières ou de bases-vie, circuit utilisé par les engins, etc.) qui répond aux lois et règlements en vigueur.
Mesures pour les travaux de terrassement
LEntrepreneur doit limiter au strict minimum le décapage, le déblaiement, le remblayage et le nivellement des aires de travail afin de respecter la topographie naturelle et de prévenir lérosion. Après le décapage de la couche de sol arable, lEntrepreneur doit conserver la terre végétale et lutiliser pour le réaménagement des talus et autres surfaces perturbées. LEntrepreneur doit déposer les déblais non réutilisés dans des aires dentreposage sil est prévu de les utiliser plus tard; sinon il doit les transporter dans des zones de remblais préalablement autorisées.
Mesures de transport et de stockage des matériaux
Lors de lexécution des travaux, lEntrepreneur doit (i) limiter la vitesse des véhicules sur le chantier par linstallation de panneaux de signalisation et des porteurs de drapeaux ; (ii) arroser régulièrement les voies de circulation dans les zones habitées (sil sagit de route en terre) ; (iii) prévoir des déviations par des pistes et routes existantes dans la mesure du possible.
Dans les zones d'habitation, lEntrepreneur doit établir l'horaire et l'itinéraire des véhicules lourds qui doivent circuler à l'extérieur des chantiers de façon à réduire les nuisances (bruit, poussière et congestion de la circulation) et le porter à lapprobation du Maître duvre.
Pour assurer l'ordre dans le trafic et la sécurité sur les routes, le sable, le ciment et les autres matériaux fins doivent être contenus hermétiquement durant le transport afin d'éviter lenvol de poussière et le déversement en cours de transport. Les matériaux contenant des particules fines doivent être recouverts d'une bâche fixée solidement. LEntrepreneur doit prendre des protections spéciales (filets, bâches) contre les risques de projections, émanations et chutes dobjets.
LEntrepreneur peut aménager des zones secondaires pour le stationnement des engins qui ne sont pas autorisés à stationner sur la voie publique en dehors des heures de travail et de lemprise des chantiers. Ces zones peuvent comporter également un espace permettant les travaux de soudure, dassemblage, de petit usinage, et de petit entretien dengins. Ces zones ne pourront pas stocker des hydrocarbures.
Tout stockage de quelque nature que ce soit, est formellement interdit dans lenvironnement immédiat, en dehors des emprises de chantiers et des zones prédéfinies.
Mesures pour la circulation des engins de chantier
Seuls les matériels strictement indispensables sont tolérés sur le chantier. En dehors des accès, des lieux de passage désignés et des aires de travail, il est interdit de circuler avec des engins de chantier.
LEntrepreneur doit sassurer de la limitation de vitesse pour tous ses véhicules circulant sur la voie publique, avec un maximum de 60 km/h en rase campagne et 40 km/h au niveau des agglomérations et à la traversée des villages. Les conducteurs dépassant ces limites doivent faire lobjet de mesures disciplinaires pouvant aller jusquau licenciement. La pose de ralentisseurs aux entrées des agglomérations sera préconisée.
Les véhicules de lEntrepreneur doivent en toute circonstance se conformer aux prescriptions du code de la route en vigueur, notamment en ce qui concerne le poids des véhicules en charge.
LEntrepreneur devra, en période sèche et en fonction des disponibilités en eau, arroser régulièrement les pistes empruntées par ses engins de transport pour éviter la poussière, plus particulièrement au niveau des zones habitées.
Protection des zones et ouvrages agricoles
Le calendrier des travaux doit être établi afin de limiter les perturbations des activités agricoles. Les principales périodes d'activité agricoles (semences, récoltes, séchage,
) devront en particulier être connues afin d'adapter l'échéancier à ces périodes. LEntrepreneur doit identifier les endroits où des passages pour les animaux, le bétail et les personnes sont nécessaires. Là encore, limplication de la population est primordiale.
Protection des milieux humides, de la faune et de la flore
Il est interdit à lEntrepreneur deffectuer des aménagements temporaires (aires dentreposage et de stationnement, chemins de contournement ou de travail, etc.) dans des milieux humides, notamment en évitant le comblement des mares temporaires existantes. En cas de plantations, lEntrepreneur doit s'adapter à la végétation locale et veiller à ne pas introduire de nouvelles espèces sans lavis des services forestiers. Pour toutes les aires déboisées sises à lextérieur de lemprise et requises par lEntrepreneur pour les besoins de ses travaux, la terre végétale extraite doit être mise en réserve.
Protection des sites sacrés et des sites archéologiques
LEntrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les sites cultuels et culturels (cimetières, sites sacrés, etc.) dans le voisinage des travaux et ne pas leur porter atteintes. Pour cela, elle devra sassurer au préalable de leur typologie et de leur implantation avant le démarrage des travaux.
Si, au cours des travaux, des vestiges dintérêt cultuel, historique ou archéologique sont découverts, lEntrepreneur doit suivre la procédure suivante : (i) arrêter les travaux dans la zone concernée ; (ii) aviser immédiatement le Maître duvre qui doit prendre des dispositions afin de protéger le site pour éviter toute destruction ; un périmètre de protection doit être identifié et matérialisé sur le site et aucune activité ne devra sy dérouler; (iii) sinterdire denlever et de déplacer les objets et les vestiges. Les travaux doivent être suspendus à lintérieur du périmètre de protection jusquà ce que lorganisme national responsable des sites historiques et archéologiques ait donné lautorisation de les poursuivre.
Mesures dabattage darbres et de déboisement
En cas de déboisement, les arbres abattus doivent être découpés et stockés à des endroits agréés par le Maître duvre. Les populations riveraines doivent être informées de la possibilité qu'elles ont de pouvoir disposer de ce bois à leur convenance. Les arbres abattus ne doivent pas être abandonnés sur place, ni brûlés ni enfuis sous les matériaux de terrassement.
Approvisionnement en eau du chantier
La recherche et lexploitation des points deau sont à la charge de lEntrepreneur. LEntrepreneur doit sassurer que les besoins en eau du chantier ne portent pas préjudice aux sources deau utilisées par les communautés locales. Il est recommandé à lEntrepreneur dutiliser les services publics deau potable autant que possible, en cas de disponibilité. En cas dapprovisionnement en eau à partir des eaux souterraines et de surface (mares, fleuve), lEntrepreneur doit adresser une demande dautorisation au service de lhydraulique local et respecter la réglementation en vigueur.
Leau de surface destinée à la consommation humaine (personnel de chantier) doit être désinfectée par chloration ou autre procédé approuvé par les services environnementaux et sanitaires concernés. Si leau nest pas entièrement conforme aux critères de qualité dune eau potable, lEntrepreneur doit prendre des mesures alternatives telles que la fourniture deau embouteillée ou linstallation de réservoirs d'eau en quantité et en qualité suffisantes. Cette eau doit être conforme au règlement sur les eaux potables. Il est possible dutiliser leau non potable pour les toilettes, douches et lavabos. Dans ces cas de figures, lEntrepreneur doit aviser les employés et placer bien en vue des affiches avec la mention « EAU NON POTABLE ».
Gestion des déchets liquides
Les bureaux et les logements doivent être pourvus d'installations sanitaires en nombre suffisant (latrines, fosses septiques, lavabos et douches). LEntrepreneur doit respecter les règlements sanitaires en vigueur. Les installations sanitaires sont établies en accord avec le Maître duvre. Il est interdit à lEntrepreneur de rejeter les effluents liquides pouvant entraîner des stagnations et incommodités pour le voisinage, ou des pollutions des eaux de surface ou souterraines. LEntrepreneur doit mettre en place un système dassainissement autonome approprié (fosse étanche ou septique, etc.). LEntrepreneur devra éviter tout déversement ou rejet deaux usées, deaux de vidange des fosses, de boues, hydrocarbures, et polluants de toute natures, dans les eaux superficielles ou souterraines, dans les égouts, fossés de drainage ou à la mer. Les points de rejet et de vidange seront indiqués à lEntrepreneur par le Maître duvre.
Gestion des déchets solides
LEntrepreneur doit déposer les ordures ménagères dans des poubelles étanches et devant être vidées périodiquement. En cas dévacuation par les camions du chantier, les bennes doivent être étanches de façon à ne pas laisser échapper de déchets. Pour des raisons dhygiène, et pour ne pas attirer les vecteurs, une collecte quotidienne est recommandée, surtout durant les périodes de chaleur. LEntrepreneur doit éliminer ou recycler les déchets de manière écologiquement rationnelle. LEntrepreneur doit acheminer les déchets, si possible, vers les lieux délimination existants.
Protection contre la pollution sonore
LEntrepreneur est tenu de limiter les bruits de chantier susceptibles dimportuner gravement les riverains, soit par une durée exagérément longue, soit par leur prolongation en dehors des heures normales de travail. Les seuils à ne pas dépasser sont : 55 à 60 décibels le jour; 40 décibels la nuit.
Prévention contre les IST/VIH/SIDA et maladies liées aux travaux
LEntrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel sur les risques liés aux IST/VIH/SIDA. Il doit mettre à la disposition du personnel des préservatifs contre les IST/VIH-SIDA.
LEntrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel sur la sécurité et lhygiène au travail. Il doit veiller à préserver la santé des travailleurs et des populations riveraines, en prenant des mesures appropriées contre dautres maladies liées aux travaux et à lenvironnement dans lequel ils se déroulent : maladies respiratoires dues notamment au volume important de poussière et de gaz émis lors des travaux ; paludisme, gastro-entérites et autres maladies diarrhéiques dues à la forte prolifération de moustiques, aux changements de climat et à la qualité de leau et des aliments consommés ; maladies sévissant de manière endémique la zone.
LEntrepreneur doit prévoir des mesures de prévention suivantes contre les risques de maladie : (i) instaurer le port de masques, duniformes et autres chaussures adaptées ; (ii) installer systématiquement des infirmeries et fournir gratuitement au personnel de chantier les médicaments de base nécessaires aux soins durgence.
Voies de contournement et chemins d'accès temporaires
Lutilisation de routes locales doit faire lobjet dune entente préalable avec les autorités locales. Pour éviter leur dégradation prématurée, lEntrepreneur doit maintenir les routes locales en bon état durant la construction et les remettre à leur état original à la fin des travaux.
Passerelles piétons et accès riverains
LEntrepreneur doit constamment assurer laccès aux propriétés riveraines et assurer la jouissance des entrées charretières et piétonnes, des vitrines dexposition, par des ponts provisoires ou passerelles munis de garde-corps, placés au-dessus des tranchées ou autres obstacles créés par les travaux.
Services publics et secours
LEntrepreneur doit impérativement maintenir laccès des services publics et de secours en tous lieux. Lorsquune rue est barrée, lEntrepreneur doit étudier avec le Maître d'uvre les dispositions pour le maintien des accès des véhicules de pompiers et ambulances.
Journal de chantier
LEntrepreneur doit tenir à jour un journal de chantier, dans lequel seront consignés les réclamations, les manquements ou incidents ayant un impact significatif sur lenvironnement ou à un incident avec la population. Le journal de chantier est unique pour le chantier et les notes doivent être écrites à lencre. LEntrepreneur doit informer le public en général, et les populations riveraines en particulier, de lexistence de ce journal, avec indication du lieu où il peut être consulté.
Entretien des engins et équipements de chantiers
L'Entrepreneur doit respecter les normes dentretien des engins de chantiers et des véhicules et effectuer le ravitaillement en carburant et lubrifiant dans un lieu désigné à cet effet. Sur le site, une provision de matières absorbantes et disolants (coussins, feuilles, boudins et fibre de tourbe,
) ainsi que des récipients étanches bien identifiés, destinés à recevoir les résidus pétroliers et les déchets, doivent être présents. L'Entrepreneur doit exécuter, sous surveillance constante, toute manipulation de carburant, d'huile ou d'autres produits contaminants, y compris le transvasement, afin d'éviter le déversement. L'Entrepreneur doit recueillir, traiter ou recycler tous les résidus pétroliers, les huiles usagées et les déchets produits lors des activités d'entretien ou de réparation de la machinerie. Il lui est interdit de les rejeter dans l'environnement ou sur le site du chantier.
L'Entrepreneur doit effecteur les vidanges dans des fûts étanches et conserver les huiles usagées pour les remettre au fournisseur (recyclage) ou aux populations locales pour dautres usages. Les pièces de rechange usagées doivent être envoyées à la décharge publique.
Les aires de lavage et d'entretien d'engins doivent être bétonnées et pourvues d'un ouvrage de récupération des huiles et graisses, avec une pente orientée de manière à éviter l'écoulement des produits polluants vers les sols non revêtus. Les bétonnières et les équipements servant au transport et à la pose du béton doivent être lavés dans des aires prévues à cet effet.
Carrières et sites d'emprunt
LEntrepreneur est tenu disposer des autorisations requises pour louverture et lexploitation des carrières et sites demprunt (temporaires et permanents) en se conformant à la législation nationale en la matière. LEntrepreneur doit, dans la mesure du possible, utiliser de préférence un site existant. Tous les sites doivent être approuvés par le superviseur des travaux et répondre aux normes environnementales en vigueur.
Utilisation dune carrière et/ou dun site demprunt permanents
A la fin de l'exploitation dun site permanent, lEntrepreneur doit (i) rétablir les écoulements naturels antérieurs par régalage des matériaux de découverte non utilisés; (ii) supprimer l'aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux. A la fin de lexploitation, un procès-verbal de l'état des lieux est dressé en rapport avec le Maître duvre et les services compétents.
Utilisation dune carrière et/ou site demprunt temporaire
Avant le début d'exploitation, l'Entrepreneur doit avoir à lesprit que le site demprunt et/ou la carrière temporaire vont être remis en état à la fin des travaux. A cet effet, il doit réaliser une étude dimpact environnemental du site à exploiter et soumettre un plan de restauration au Maître duvre et aux organismes nationaux chargés des mines et de lenvironnement. Durant lexploitation, lEntrepreneur doit : (i) stocker à part la terre végétale devant être utilisée pour réhabiliter le site et préserver les plantations délimitant la carrière ou site d'emprunt ; (ii) régaler les matériaux de découverte et les terres végétales afin de faciliter la percolation de leau, un enherbement et des plantations si prescrits ; (iii) rétablir les écoulements naturels antérieurs ; (iv) supprimer laspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux ; (v) aménager des fossés de garde afin déviter lérosion des terres régalées; (vi) aménager des fossés de récupération des eaux de ruissellement.
A la fin de lexploitation, l'Entrepreneur doit prendre toutes les mesures reFGJKPSTº¼¾¿õ+ èÓ¿rarL@,&hçHhãY5CJKH\aJmHsHhçHhãY5mHsH(hçHhãY5B*CJaJmHphsH hçHhV5B*mHphsH hçHhãY5B*mHphsHhçHhãY5\mHsHhçHhfßmHnHsHuhçHhãYmHnHsHu#hçHhãYCJ aJ mHnHsHu&hçHhãY5CJ aJ mHnHsHu(hçHhãY5B*CJ aJ mHphsH.jhì%f5B*CJ UaJ mHnHphu?GHIJKLMNOPQRST¾¿ðñòóôõ+ , - ÷÷ïïïïïïïïïïïïï÷ïïïïïïïåïï $¤ða$gd8é$a$gd8é$a$gd&>ò- . / 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 C D W ¿
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