Td corrigé 7. plan cadre de gestion environnementale et sociale (pcges) du projet pdf

7. plan cadre de gestion environnementale et sociale (pcges) du projet

Etape 4 : Examen, approbation des rapports d'EIES et obtention du Certificat de ... Objectifs et stratégies de surveillance environnementale et sociale du projet. 8.2. ..... Les impacts et risques environnementaux et sociaux énumérés ci-dessus , ..... among others, the problem of waste management, surface water pollution, the ...




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Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)











RAPPORT FINAL








Mai, 2019
TABLE DES MATIÈRES

 TOC \o "1-3" \h \z \u  HYPERLINK \l "_Toc8576942" LISTE DES FIGURES  PAGEREF _Toc8576942 \h 5
 HYPERLINK \l "_Toc8576943" LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES  PAGEREF _Toc8576943 \h 6
 HYPERLINK \l "_Toc8576944" 1. INTRODUCTION  PAGEREF _Toc8576944 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc8576945" 1.1. Contexte et justification du projet  PAGEREF _Toc8576945 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc8576946" 1.2. Objectif du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)  PAGEREF _Toc8576946 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc8576947" 1.3. Méthodologie d’élaboration du CGES  PAGEREF _Toc8576947 \h 25
 HYPERLINK \l "_Toc8576948" 2. DESCRIPTION DU PROJET  PAGEREF _Toc8576948 \h 27
 HYPERLINK \l "_Toc8576949" 2.1. Objectif de développement du projet  PAGEREF _Toc8576949 \h 27
 HYPERLINK \l "_Toc8576950" 2.2. Composantes du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)  PAGEREF _Toc8576950 \h 27
 HYPERLINK \l "_Toc8576951" 2.2.1. Composante n ° 1 : Infrastructure TIC  PAGEREF _Toc8576951 \h 27
 HYPERLINK \l "_Toc8576952" 2.2.2. Composante n ° 2 : Services numériques pour le développement rural  PAGEREF _Toc8576952 \h 28
 HYPERLINK \l "_Toc8576953" 2.2.3. Composante n ° 3 : Réhabilitation et entretien des routes d’accès rurales  PAGEREF _Toc8576953 \h 30
 HYPERLINK \l "_Toc8576954" 2.2.4. Composante 4. Mise en œuvre du projet : Gestion de projet, coordination, suivi et évaluation  PAGEREF _Toc8576954 \h 30
 HYPERLINK \l "_Toc8576955" 2.3. Situation géographique de la zone d’intervention du projet  PAGEREF _Toc8576955 \h 31
 HYPERLINK \l "_Toc8576956" 2.4. Principales activités à réaliser par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)  PAGEREF _Toc8576956 \h 33
 HYPERLINK \l "_Toc8576957" 2.5. Activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) potentiellement génératrices des incidences socio-environnementales  PAGEREF _Toc8576957 \h 33
 HYPERLINK \l "_Toc8576958" 3. DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR, ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DU PROJET  PAGEREF _Toc8576958 \h 34
 HYPERLINK \l "_Toc8576959" 3.1. Description de l’environnement physique de la zone  PAGEREF _Toc8576959 \h 34
 HYPERLINK \l "_Toc8576960" 3.1.1. Caractéristiques géologiques et géomorphologiques  PAGEREF _Toc8576960 \h 34
 HYPERLINK \l "_Toc8576961" 3.1.2. Caractéristiques pédologiques  PAGEREF _Toc8576961 \h 36
 HYPERLINK \l "_Toc8576962" 3.1.3. Conditions climatiques  PAGEREF _Toc8576962 \h 37
 HYPERLINK \l "_Toc8576963" 3.1.3.1. Précipitations  PAGEREF _Toc8576963 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc8576964" 3.1.3.2. Températures  PAGEREF _Toc8576964 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc8576965" 3.1.3.3. Humidité relative et insolation  PAGEREF _Toc8576965 \h 39
 HYPERLINK \l "_Toc8576966" 3.1.3.4. Vent et qualité de l’air  PAGEREF _Toc8576966 \h 40
 HYPERLINK \l "_Toc8576967" 3.1.4. Aspects hydrographiques du secteur  PAGEREF _Toc8576967 \h 40
 HYPERLINK \l "_Toc8576968" 3.1.5. Caractéristiques du couvert végétal du milieu récepteur du projet  PAGEREF _Toc8576968 \h 43
 HYPERLINK \l "_Toc8576969" 3.2. Caractéristiques démographiques et socio-économiques de la zone  PAGEREF _Toc8576969 \h 45
 HYPERLINK \l "_Toc8576970" 3.2.1. Eléments démographiques de la zone du projet  PAGEREF _Toc8576970 \h 45
 HYPERLINK \l "_Toc8576971" 3.2.2. Principales activités socio- économiques de la zone du projet  PAGEREF _Toc8576971 \h 47
 HYPERLINK \l "_Toc8576972" 3.2.3. Infrastructures de transport et de télécommunication  PAGEREF _Toc8576972 \h 48
 HYPERLINK \l "_Toc8576973" 3.2.4. Situation en matière d’énergie (taux de couverture de l’électricité rurale, taux de desserte et d’accès,)  PAGEREF _Toc8576973 \h 50
 HYPERLINK \l "_Toc8576974" 3.2.5. Situation foncière dans la zone du projet  PAGEREF _Toc8576974 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc8576975" 3.2.6. Principaux secteurs pourvoyeurs d’emploi  PAGEREF _Toc8576975 \h 54
 HYPERLINK \l "_Toc8576976" 3.2.7. Pauvreté monétaire et non monétaire dans la zone d'intervention du projet  PAGEREF _Toc8576976 \h 54
 HYPERLINK \l "_Toc8576977" 3.2.8. Sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la zone  PAGEREF _Toc8576977 \h 55
 HYPERLINK \l "_Toc8576978" 3.2.9. Santé de la population dans la zone  PAGEREF _Toc8576978 \h 56
 HYPERLINK \l "_Toc8576979" 3.3. Enjeux environnementaux et sociaux de la zone du projet  PAGEREF _Toc8576979 \h 57
 HYPERLINK \l "_Toc8576980" 3.3.1. Enjeux liés à la transhumance  PAGEREF _Toc8576980 \h 57
 HYPERLINK \l "_Toc8576981" 3.3.2. Enjeux liés à la dégradation des ressources naturelles  PAGEREF _Toc8576981 \h 57
 HYPERLINK \l "_Toc8576982" 3.3.3. Enjeux liés à la qualité des eaux  PAGEREF _Toc8576982 \h 58
 HYPERLINK \l "_Toc8576983" 3.3.4. Enjeux liés aux changements climatiques  PAGEREF _Toc8576983 \h 58
 HYPERLINK \l "_Toc8576984" 3.3.5. Enjeux liés aux Genre et emploi des jeunes  PAGEREF _Toc8576984 \h 59
 HYPERLINK \l "_Toc8576985" 3.3.6. Enjeux liés au foncier dans la zone du projet  PAGEREF _Toc8576985 \h 60
 HYPERLINK \l "_Toc8576986" 3.3.7. Enjeux liés au financement rural  PAGEREF _Toc8576986 \h 61
 HYPERLINK \l "_Toc8576987" 4. CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DE GESTION DU PROJET  PAGEREF _Toc8576987 \h 62
 HYPERLINK \l "_Toc8576988" 4.1. Cadre politique de mise en œuvre du projet  PAGEREF _Toc8576988 \h 62
 HYPERLINK \l "_Toc8576989" 4.2. Conventions, accords et protocoles environnementaux ratifiés par le Bénin pour la préservation de l’environnement  PAGEREF _Toc8576989 \h 63
 HYPERLINK \l "_Toc8576990" 4.3. Cadre juridique de mise en œuvre du projet  PAGEREF _Toc8576990 \h 65
 HYPERLINK \l "_Toc8576991" 4.4. Armature juridique de construction, du foncier, de la décentralisation et de la télécommunication  PAGEREF _Toc8576991 \h 68
 HYPERLINK \l "_Toc8576992" 4.5. Cadre institutionnel de mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)  PAGEREF _Toc8576992 \h 72
 HYPERLINK \l "_Toc8576993" 4.6. Exigences de la Banque mondiale  PAGEREF _Toc8576993 \h 77
 HYPERLINK \l "_Toc8576994" 4.6.1. Analyse des politiques de sauvegarde  PAGEREF _Toc8576994 \h 77
 HYPERLINK \l "_Toc8576995" 4.6.2. Exigences de sauvegarde environnementale et sociale déclenchées par le projet et dispositions nationales pertinentes  PAGEREF _Toc8576995 \h 77
 HYPERLINK \l "_Toc8576996" 5. RISQUES / IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POTENTIELS GENERIQUES ET MESURES D’ATTENUATION PAR TYPE DE SOUS-PROJET  PAGEREF _Toc8576996 \h 84
 HYPERLINK \l "_Toc8576997" 5.1. Impacts environnementaux et sociaux positifs potentiels  PAGEREF _Toc8576997 \h 84
 HYPERLINK \l "_Toc8576998" 5.2. Impacts environnementaux et sociaux négatifs potentiels  PAGEREF _Toc8576998 \h 87
 HYPERLINK \l "_Toc8576999" 5.2.1. Impacts environnementaux et sociaux négatifs de la construction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux  PAGEREF _Toc8576999 \h 87
 HYPERLINK \l "_Toc8577000" 5.2.1.1. Impacts environnementaux négatifs potentiels  PAGEREF _Toc8577000 \h 87
 HYPERLINK \l "_Toc8577001" 5.2.1.2. Impacts sociaux négatifs potentiels  PAGEREF _Toc8577001 \h 88
 HYPERLINK \l "_Toc8577002" 5.2.2. Impacts environnementaux et sociaux de la réhabilitation et entretien de pistes rurales  PAGEREF _Toc8577002 \h 90
 HYPERLINK \l "_Toc8577003" 5.2.2.1. Impacts environnementaux négatifs potentiels  PAGEREF _Toc8577003 \h 90
 HYPERLINK \l "_Toc8577004" 5.2.2.2. Impacts sociaux négatifs potentiels  PAGEREF _Toc8577004 \h 91
 HYPERLINK \l "_Toc8577005" 6. SYNTHESE DES ECHANGES ET CONSULTATIONS DES PARTIES PRENANTES  PAGEREF _Toc8577005 \h 94
 HYPERLINK \l "_Toc8577006" 7. PLAN CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PCGES) DU PROJET  PAGEREF _Toc8577006 \h 96
 HYPERLINK \l "_Toc8577007" 7.1. Procédure de gestion environnementale et sociale des sous-projets  PAGEREF _Toc8577007 \h 96
 HYPERLINK \l "_Toc8577008" 7.1.1. Etape 1 : Screening environnemental des sous-projets  PAGEREF _Toc8577008 \h 96
 HYPERLINK \l "_Toc8577009" 7.1.2. Etape 2 : Approbation de la catégorie environnementale et sociale  PAGEREF _Toc8577009 \h 97
 HYPERLINK \l "_Toc8577010" 7.1.3. Etape 3 : Préparation de l’instrument de sauvegarde environnementale et sociale  PAGEREF _Toc8577010 \h 98
 HYPERLINK \l "_Toc8577011" a) Lorsqu’une EIES n’est pas nécessaire  PAGEREF _Toc8577011 \h 98
 HYPERLINK \l "_Toc8577012" b) Lorsqu’une EIES est nécessaire  PAGEREF _Toc8577012 \h 98
 HYPERLINK \l "_Toc8577013" 7.1.4. Etape 4 : Examen, approbation des rapports d’EIES et obtention du Certificat de Conformité environnementale (CCE)  PAGEREF _Toc8577013 \h 98
 HYPERLINK \l "_Toc8577014" 7.1.5. Etape 5 : Consultation publique et diffusion de l’information  PAGEREF _Toc8577014 \h 99
 HYPERLINK \l "_Toc8577015" 7.1.6. Etape 6 : Intégration des dispositions environnementales et sociales dans les dossiers d’appels d’offres et approbation des PGES-Chantier  PAGEREF _Toc8577015 \h 99
 HYPERLINK \l "_Toc8577016" 7.1.7. Etape 7 : Suivi environnemental de la mise en œuvre du projet  PAGEREF _Toc8577016 \h 99
 HYPERLINK \l "_Toc8577017" 7.2. Processus d’analyse et de validation environnementales des sous-projets passés au screening  PAGEREF _Toc8577017 \h 100
 HYPERLINK \l "_Toc8577018" 7.3. Mécanisme de gestion des plaintes  PAGEREF _Toc8577018 \h 103
 HYPERLINK \l "_Toc8577020" 7.3.1. Types des plaintes à traiter  PAGEREF _Toc8577020 \h 103
 HYPERLINK \l "_Toc8577021" 7.3.2. Mécanismes de traitement  PAGEREF _Toc8577021 \h 103
 HYPERLINK \l "_Toc8577022" 7.4. Orientations pour la Protection des Ressources Culturelles Physiques (PRCP)  PAGEREF _Toc8577022 \h 105
 HYPERLINK \l "_Toc8577023" 8. SUIVI ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)  PAGEREF _Toc8577023 \h 107
 HYPERLINK \l "_Toc8577024" 8.1. Objectifs et stratégies de surveillance environnementale et sociale du projet  PAGEREF _Toc8577024 \h 107
 HYPERLINK \l "_Toc8577025" 8.2. Programme de suivi environnemental et social  PAGEREF _Toc8577025 \h 107
 HYPERLINK \l "_Toc8577026" 8.2.1. Contrôle ou surveillance environnementale et sociale  PAGEREF _Toc8577026 \h 107
 HYPERLINK \l "_Toc8577027" 8.2.2. Supervision  PAGEREF _Toc8577027 \h 108
 HYPERLINK \l "_Toc8577028" 8.2.3. Suivi environnemental et social  PAGEREF _Toc8577028 \h 108
 HYPERLINK \l "_Toc8577029" 8.2.4. Indicateurs de suivi du processus  PAGEREF _Toc8577029 \h 108
 HYPERLINK \l "_Toc8577030" 8.3. Dispositions institutionnelles pour la mise en œuvre et le suivi du CGES  PAGEREF _Toc8577030 \h 111
 HYPERLINK \l "_Toc8577031" 8.3.1 Arrangements institutionnels pour la mise en œuvre du CGES  PAGEREF _Toc8577031 \h 111
 HYPERLINK \l "_Toc8577032" 8.3.2. Etat des lieux de la capacité de gestion environnementale des acteurs clés  PAGEREF _Toc8577032 \h 112
 HYPERLINK \l "_Toc8577033" 9. CALENDRIER ET BUDGET DE MISE EN ŒUVRE DU PCGES  PAGEREF _Toc8577033 \h 115
 HYPERLINK \l "_Toc8577034" 9.1. Calendrier de mise en œuvre  PAGEREF _Toc8577034 \h 115
 HYPERLINK \l "_Toc8577035" 9.2. Budget de mise en œuvre du PCGES  PAGEREF _Toc8577035 \h 115
 HYPERLINK \l "_Toc8577036" CONCLUSION  PAGEREF _Toc8577036 \h 117
 HYPERLINK \l "_Toc8577037" BIBLIOGRAPHIE  PAGEREF _Toc8577037 \h 118
 HYPERLINK \l "_Toc8577038" ANNEXES  PAGEREF _Toc8577038 \h 120
 HYPERLINK \l "_Toc8577039" ANNEXE 1 : FORMULAIRE DE REVUE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (SCREENING)  PAGEREF _Toc8577039 \h 121
 HYPERLINK \l "_Toc8577040" ANNEXE 2 : PROCES-VERBAUX DE CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES ET LISTES DES PERSONNES RENCONTREES  PAGEREF _Toc8577040 \h 125
 HYPERLINK \l "_Toc8577041" ANNEXE 4 : FICHE DE CONTRÔLE DES MESURES D’ATTÉNUATION GÉNÉRIQUES PAR TYPE DE SOUS-PROJET  PAGEREF _Toc8577041 \h 140
 HYPERLINK \l "_Toc8577042" ANNEXE 5 : MODELE DE TDR POUR REALISER UNE EIES  PAGEREF _Toc8577042 \h 141
 HYPERLINK \l "_Toc8577043" ANNEXE 6 : CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES  PAGEREF _Toc8577043 \h 143
 HYPERLINK \l "_Toc8577044" ANNEXE 7 : CLAUSES SUR LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE ET LE TRAVAIL DES ENFANTS  PAGEREF _Toc8577044 \h 145

LISTE DES TABLEAUX
 TOC \h \z \c "Tableau"  HYPERLINK \l "_Toc8577332" Tableau 1 : Matrice des rôles et responsabilités dans la gestion environnementale et sociale  PAGEREF _Toc8577332 \h 12
 HYPERLINK \l "_Toc8577333" Tableau 2 : Budget estimatif de mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale  PAGEREF _Toc8577333 \h 15
 HYPERLINK \l "_Toc8577334" Tableau 3 : Nombre d’habitants par Commune dans les départements concernés  PAGEREF _Toc8577334 \h 46
 HYPERLINK \l "_Toc8577335" Tableau 4 : Répartition du réseau bitumé selon le département entre 2012-2016  PAGEREF _Toc8577335 \h 48
 HYPERLINK \l "_Toc8577336" Tableau  5: Répartition du réseau routier en terre selon les départements entre 2012-2016  PAGEREF _Toc8577336 \h 48
 HYPERLINK \l "_Toc8577337" Tableau 6 : Taux d’électrification 2010-2015  PAGEREF _Toc8577337 \h 51
 HYPERLINK \l "_Toc8577338" Tableau 7 : Evolution du taux de couverture nationale 2010-2015  PAGEREF _Toc8577338 \h 52
 HYPERLINK \l "_Toc8577339" Tableau 8 : Taux de desserte 2010-2015  PAGEREF _Toc8577339 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc8577340" Tableau 9 : Conventions/accords multilatéraux ratifiés ayant une pertinence/applicabilité directe ou indirecte pour le projet  PAGEREF _Toc8577340 \h 64
 HYPERLINK \l "_Toc8577341" Tableau 10 : Exigences des politiques de sauvegarde environnementale et sociale déclenchées par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) et les dispositions nationales pertinentes  PAGEREF _Toc8577341 \h 77
 HYPERLINK \l "_Toc8577342" Tableau 11 : Analyse des impacts environnementaux et sociaux positifs potentiels  PAGEREF _Toc8577342 \h 86
 HYPERLINK \l "_Toc8577343" Tableau 12 : Responsabilités des acteurs concernés  PAGEREF _Toc8577343 \h 101
 HYPERLINK \l "_Toc8577344" Tableau 13 : Procédures de protection des ressources culturelles physiques  PAGEREF _Toc8577344 \h 106
 HYPERLINK \l "_Toc8577345" Tableau 14 : Indicateurs de suivi des mesures du CGES  PAGEREF _Toc8577345 \h 109
 HYPERLINK \l "_Toc8577346" Tableau 15 : Indicateurs de suivi des mesures du PGES  PAGEREF _Toc8577346 \h 109
 HYPERLINK \l "_Toc8577347" Tableau 16 : Dispositif de mise en œuvre du projet  PAGEREF _Toc8577347 \h 111
 HYPERLINK \l "_Toc8577348" Tableau 17 : Synthèse des capacités de gestion environnementale des acteurs du projet  PAGEREF _Toc8577348 \h 112
 HYPERLINK \l "_Toc8577349" Tableau 18 : Matrice des rôles et responsabilités dans la gestion environnementale et sociale  PAGEREF _Toc8577349 \h 113
 HYPERLINK \l "_Toc8577350" Tableau 19 : Calendrier de mise en œuvre des mesures du projet  PAGEREF _Toc8577350 \h 115
 HYPERLINK \l "_Toc8577351" Tableau 20 : Estimation des coûts des mesures environnementales du PCGES  PAGEREF _Toc8577351 \h 116

LISTE DES FIGURES
 TOC \h \z \c "Figure"  HYPERLINK \l "_Toc8577352" Figure 1 : Situation géographique de la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) au Bénin  PAGEREF _Toc8577352 \h 32
 HYPERLINK \l "_Toc8577353" Figure 2 : Relief de la zone d’imtervention du projet  PAGEREF _Toc8577353 \h 35
 HYPERLINK \l "_Toc8577354" Figure 3 : Formations pédologiques de la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)  PAGEREF _Toc8577354 \h 36
 HYPERLINK \l "_Toc8577355" Figure 4 : Courbe ombrothermique de la station de Savè de 1965 à 2015  PAGEREF _Toc8577355 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc8577356" Figure 5 : Courbe ombrothermique de la station synoptique de Parakou de 1965 à 2015  PAGEREF _Toc8577356 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc8577357" Figure 6 : Variation inter-mensuelle des températures de la station de Savè de 1965 à 2015  PAGEREF _Toc8577357 \h 39
 HYPERLINK \l "_Toc8577358" Figure 7 : Variation inter-mensuelle des températures de la station de Parakou de 1965 à 2015  PAGEREF _Toc8577358 \h 39
 HYPERLINK \l "_Toc8577359" Figure 8 : Variations mensuelles de l’humidité relative Savè et à Parakou de 1965 à 2015  PAGEREF _Toc8577359 \h 39
 HYPERLINK \l "_Toc8577360" Figure 9 : Réseau hydrographique de la zone d’imtervention du projet  PAGEREF _Toc8577360 \h 41
 HYPERLINK \l "_Toc8577361" Figure 10 : Etat des unités d’occupation du sol dans le milieu récepteur du projet  PAGEREF _Toc8577361 \h 44
 HYPERLINK \l "_Toc8577362" Figure 11 : Evolution des taux de couverture des villages et principales routes par les opérateurs mobiles  PAGEREF _Toc8577362 \h 50
 HYPERLINK \l "_Toc8577363" Figure 12 : Structure de l’approvisionnement en énergie en 2015  PAGEREF _Toc8577363 \h 51
 HYPERLINK \l "_Toc8577364" Figure 13: Taux d'électrification par département en 2015  PAGEREF _Toc8577364 \h 52
 HYPERLINK \l "_Toc8577365" Figure 14 : Prévalence moyenne des affections dans les départements d’étude  PAGEREF _Toc8577365 \h 56
 HYPERLINK \l "_Toc8577366" Figure 15 : Diagramme de flux du screening des sous projets  PAGEREF _Toc8577366 \h 102
 HYPERLINK \l "_Toc8577367" Figure 16 : Diagramme de flux des plaintes  PAGEREF _Toc8577367 \h 105

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
ABE:Agence Béninoise pour l’EnvironnementABETIC:Agence Béninoise des TICABSU-CEP:Agence Béninoise du Service Universel des Communications Electroniques et de la PosteADN:Agence de Développement du NumériqueAGENP:Agence de l’Economie Numérique et de la PosteANDF:Agence Nationale du Domaine et du Foncier ANOPER:Association Nationale des Organisations Professionnelles des Eleveurs de Ruminants du BéninARCEP:Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la PosteASAP:Adaptation for Smallholder Agriculture ProgramASF:Association des Services FinanciersASSI:Agence des Services et Systèmes d’Information ATDA:Agence Territoriale pour le Développement AgricoleATRPT:Autorité Transitoire de Régulation des Postes et TélécommunicationsBCDF:Bureaux Communaux du Domaine et du FoncierBM:Banque mondialeBTI:Bénin Télécom InfrastructuresCE:Cellule EnvironnementaleCGESCadre de Gestion Environnementale et SocialeCLCAM:Caisses Locales de Crédit Agricole et MutuelCNTR:Conseil National de Transport RuralCPP:Comité de Pilotage du ProjetCTB:Agence Belge de DéveloppementDAO:Dossiers d’Appel d’OffresDDAEP:Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la PêcheDDCVDD:Direction Départementale du Cadre de Vie et du Développement DurableDDEM:Direction Départementale de l’Eau et des MinesDDIT:Direction Départementale des Infrastructures et des TransportsDGAT:Département de Géographie et Aménagement du TerritoireDGEC:Direction Générale de l’Environnement et du ClimatDGR:Direction du Génie RuralDIP:Direction de l’Informatique et de PréarchivageDPC:Direction du Patrimoine et de la CultureDPP:Direction de la Programmation et de la ProspectiveDQC:Direction du Contrôle de Qualité des Produits DSI:Direction des Systèmes d’InformationEIES:Etude d’Impact Environnemental et SocialFAO:Organisation des Nation Unies pour l’Alimentation et l’agricultureFECECAM:Fédération des Caisses d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuelle du BéninFIDA:Fonds International pour le Développement de l’AgricultureFNEC:Fonds National pour l’Environnement et le ClimatFNM:Fonds National de la Micro financeFUPRO-Bénin:Fédération des Unions des Producteurs du BéninHAAC:Haute Autorité de l’Audio-visuelle et de la CommunicationIITA:Institut International d’Agriculture TropicaleINRAB:Institut National des Recherches Agricoles du BéninMAEP:Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la PêcheMCVDD:Ministère du Cadre de Vie et du Développement DurableME:Ministère de l’EnergieMENC:Ministère de l’Economie Numérique et de la CommunicationMIT:Ministère des Infrastructures et du TransportMS:Ministère de la SantéODEM:Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les MediasOP:Organisation PaysannePADA:Programme d’Appui à la Diversification AgricolePADMAR:Projet d’Appui au Développement du MaraîchagePAG:Programme d’Actions du GouvernementPAIA-VO:Projet d’Appui aux Infrastructures Agricoles dans la Vallée de l’OuéméPAP:Personne Affectée par le ProjetPAR:Plan d’Action de Réinstallation PCGES:Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale PDPIM:Projet de Développement des Périmètres Irrigués en Milieu Rural au BéninPGES – C
PO:Plan de Gestion Environnementale et Sociale - Chantier
Politique OpérationnellePTF:Partenaires Techniques et FinanciersPV:Procès-VerbalRGPH :Recensement Général de la Population et de l'HabitationSFD:Systèmes Financiers DécentralisésSPM :Spécialiste en Passation des Marchés  SSE :Spécialiste en Sauvegarde EnvironnementaleS-SE:Spécialiste en Suivi-EvaluationSSS:Spécialiste en Sauvegarde Sociale TIC:Technologie de l’Information et de la CommunicationUCP :Unité de Coordination du ProjetUNICEF :Fonds des Nations Unies pour l'EnfanceUSD:Dollars AméricainsVIH/SIDA:Virus de l’Immunodéficience Humaine/Syndrome de l’Immunodéficience AcquiseWARCIP-Bénin:Programme d’Infrastructure de Communication Régionale en Afrique de l’Ouest-Bénin



RESUME NON TECHNIQUE
Le Gouvernement du Bénin, en collaboration avec la Banque mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD) a entrepris depuis 2016, la préparation du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R).
L’objectif du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est d’améliorer l’accès aux services numériques en milieu rural pour favoriser l’accès aux marchés et augmenter la productivité agricole dans cinq (05) départements (Collines, Borgou, Alibori, Donga et Atacora) sur les douze (12) que compte le pays et quatre (04) filières (riz, maïs, maraîchage et karité).
Pour atteindre cet objectif, le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) sera exécuté à travers trois (03) composantes :
Composante 1 : Infrastructures des TIC. Cette composante vise à assurer l’extension de la couverture des services TIC dans certaines zones rurales du Nord-Bénin. Elle est structurée en trois (03) sous-composantes déclinées comme suit :
Sous-Composante 1.1 : Amélioration de l’environnement institutionnel et réglementaire afin de remédier aux défaillances du marché ;
Sous-Composante 1.2 : Mise en œuvre d’un modèle de partenariat public-privé (PPP) afin de subventionner une infrastructure large bande à « accès ouvert en gros » ;
Sous-Composante 1.3 : Construction des infrastructures de fibre optique entre Porga et la frontière avec le Burkina Faso.
Composante 2 : Services numériques pour le développement rural. Cette composante vise à stimuler le développement des services numériques pour l’agriculture. Elle est déclinée également en deux (02) sous-composantes :
Sous-Composante 2.1 : Amélioration des performances des institutions publiques de développement rural en collectant des données pertinentes, détaillées et récentes pour surveiller l’économie rurale et contribuer à l’élaboration des politiques publiques ;
Sous-Composante 2.2 : Fourniture aux petits exploitants des solutions numériques pour des cultures sélectionnées.
Composante 3 : Réhabilitation et entretien des pistes rurales. Cette composante financera les études de faisabilité technique, les évaluations environnementales et sociales et les travaux liés à la réhabilitation d’environ 560 km de pistes rurales et à l’entretien de 2 240 km de pistes rurales sur une période de quatre (04) ans. Le total linéaire retenu de la route rurale sera d’environ 2 800 km (560 km / an).
Composante 3 : Mise en œuvre du projet. Gestion, coordination, suivi et évaluation du projet.
Les enjeux environnementaux pour la zone du projet concernent, entre autres, la problématique de la gestion des déchets, la pollution des eaux de surface, la dégradation des routes rurales, la fréquence des feux de végétation. Au plan social, il faut citer les problèmes fonciers et la résurgence des conflits éleveurs -agriculteurs.
L’analyse des différentes composantes du projet révèle que les sous-projets susceptibles d’être assujettis au screening environnemental concernent la construction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux ainsi que la réhabilitation et l’entretien des pistes rurales.
La mise en œuvre du projet nécessite conséquemment l’élaboration d’un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES), conformément à la réglementation nationale en matière d’Evaluation Environnementale et Sociale et aux exigences de la Banque mondiale et de l’AFD.
L’objectif de ce CGES est d’identifier les impacts et risques associés aux différentes interventions pendant la mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) et de définir les procédures et les mesures de gestion environnementale et sociale qui devront être mises en œuvre pendant l’exécution du projet. Il définit le cadre de suivi et de surveillance ainsi que les dispositions institutionnelles à prendre durant la mise en œuvre du Projet et la réalisation des activités pour atténuer les impacts environnementaux et sociaux défavorables, les supprimer ou les réduire à des niveaux acceptables.

L’analyse du cadre politique et juridique du secteur de l’environnement et des domaines du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) montre que le Bénin dispose de documents de planification stratégique parmi lesquels on peut citer la Stratégie nationale de lutte contre le changement climatique (2001) ; le Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques (2008) ; le Plan d'Action Environnemental (en 1993) ; le Plan d’Action Environnementale du Secteur Agricole en 2015 ; la Stratégie et Plan d’Action pour la Biodiversité 2011-2020 (2011).
La mise en œuvre de ces politiques a nécessité la définition préalable d’un arsenal juridique important et suffisant dans lequel s’inscrivent les actions environnementales au Bénin. Ainsi, sur le plan législatif, il a été promulgué la Constitution du 11 décembre 1990 de la République du Bénin. En outre, ce corpus juridique est renforcé par plusieurs lois à savoir : la loi n° 030-98 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l’environnement en République du Bénin ; la loi n° 87-015 du 21 septembre 1987 portant Code de l’Hygiène Publique de la République du Bénin ; la loi n° 87-016 du 21 septembre 1987 portant Code de l'Eau en République du Bénin ; la loi n° 2002-016 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin ; la loi n° 93-009 du 02 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin ; la loi N° 2013-01 du 14 août 2013 portant Code Foncier et Domanial en République du Bénin et ses décrets d’application a été adoptée. De même, en 2017, la loi n° 2017-15 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant Code Foncier et Domanial en République du Bénin a été adoptée ainsi que la loi n°2014-014 du 09 juillet 2014 relative aux communications électroniques et à la poste.
Cet arsenal est également renforcé par des conventions internationales ratifiées par le pays et surtout les Politiques Opérationnelles de sauvegarde de la Banque mondiale, en l'occurrence, celles déclenchées par le Projet.
Le projet est classé en catégorie « B » selon les critères de catégorisation environnementale de la Banque mondiale et trois (03) politiques opérationnelles de sauvegarde environnementale et sociale sont déclenchées à savoir : (i) PO 4.01 « Evaluation environnementale », (ii) PO 4.11 « Ressources culturelles physiques » et (iii) PO 4.12 « Réinstallation involontaire ».
L’évaluation des impacts du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est centrée principalement sur huit (08) dimensions environnementales et sociales : biodiversité, paysage, qualité de l’air, santé humaine, emploi, revenus, sécurité des biens et personnes.
Les activités envisagées dans le cadre du Projet sont susceptibles de générer à la fois des retombées positives sur la situation socio-économique de la zone du projet mais aussi des impacts négatifs sur les composantes biophysiques et humaines.
Les impacts positifs du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) sont entre autres :

amélioration de l’accès aux TIC ;
amélioration de l’accès des agriculteurs aux informations sur les tendances des prix et la demande de produits ;
accès des producteurs aux innovations agricoles ;
amélioration de la mobilité et de la circulation des personnes et des biens ;
amélioration des conditions d’acheminement des produits agricoles ;
création d’emplois temporaires (manœuvres, ouvriers et gardiens) ;
etc.
Les impacts environnementaux négatifs indirects du projet seront liés aux :
nuisances sonores ;
perturbation du cadre de vie ;
génération de déchets solides et liquides ;
insécurité liée aux travaux ;
perte probable du couvert végétal ;
occupation de terrains privés et pollution des ressources naturelles (eau, air, sol) ;
etc.

Les impacts sociaux négatifs potentiels du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) se manifesteront à travers les :

risques sanitaires dûs à l’exposition des populations aux poussières et aux ondes électromagnétiques ;
risques d’augmentation de la prévalence des IST/VIH/SIDA ;
risques d’accidents de travail et de circulation lors des activités de construction des infrastructures de communication et d’extension des réseaux ;
risques de conflits sociaux en cas d’occupation de terrains publics ou privés ;
risques de déplacement involontaire de sources de revenus pour les activités formelles et informelles (commerces, ateliers et garages divers, etc.) le long des pistes à aménager ;
etc.
 
Toutefois, l’organisation des travaux et le renforcement de capacités techniques des acteurs permettront de minimiser ces impacts. Les impacts et risques environnementaux et sociaux énumérés ci-dessus, appellent différentes mesures pour les éliminer, réduire ou compenser et bonifier les impacts positifs. En plus de l’organisation du chantier et des mesures identifiées dans le Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale, il est nécessaire de :

mettre en place un système de suivi et d'évaluation qui veille à ce que les activités du projet garantissent la protection de l’environnement physique et social ;
mettre en œuvre des programmes de formation et des stratégies de communication adaptées à chaque niveau de la chaîne de prestation de services pour une meilleure responsabilisation des acteurs afin de réduire les pollutions diverses ;
mettre en œuvre des mesures visant à améliorer les impacts environnementaux et sociaux positifs du Projet tels que les bonnes pratiques agroforestières, le reboisement et la préservation des forêts sacrées et écosystème présentant un intérêt écologique important;
intégrer des clauses contraignantes dans les Dossiers d’Appels d’Offres (DAO) et exiger que le Plan d'Hygiène-Sécurité-Environnement des opérateurs techniques soit approuvé avant le démarrage effectif des travaux.
Dans le cadre de la préparation du CGES, des séances de consultations des parties prenantes ont été réalisées du 20 au 25 août 2018 avec les acteurs constitués de responsables administratifs, ONG, groupements de femmes, de structures techniques, des Associations Agricoles dans les départements concernés. Ces séances avaient pour objectif d'informer les acteurs sur le projet (objectif, composantes, impacts et mesures d'atténuation et de bonification), de recueillir leurs avis et préoccupations et d’asseoir les bases d'une mise en œuvre concertée et durable des actions prévues par le projet en vue de leur implication dans la prise de décision.
De façon globale, les participants ont exprimé clairement leurs préoccupations, inquiétudes et points de vue sur le projet. Les doléances et attentes des populations bénéficiaires, des responsables des institutions ainsi que des structures de développement agricole et locale se résument ainsi qu’il suit. En effet, au-delà de l'appréciation du projet, le consensus général s'articulait autour du problème foncier, l'expropriation pour cause d'utilité publique, les pratiques agricoles non durables, l’analphabétisme élevé parmi les principaux bénéficiaires du projet, notamment les producteurs, l’insuffisance de la prise en compte des préoccupations des personnes vulnérables qui accentuent davantage leur marginalisation, l’accès au crédit et au marché pour l’écoulement des produits, l’insuffisance d’implication des acteurs bénéficiaires dans l’ensemble du processus de mise en œuvre du projet, le problème de fonctionnalité des groupements et coopératives, l’enclavement, la faiblesse actuelle des réseaux de télécommunication (internet, téléphone).
Pour atténuer les impacts négatifs potentiels liés à la mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) et répondre aux attentes des populations, un Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (PCGES) a été élaboré. Ce plan expose des dispositions à prendre afin que le présent projet respecte les exigences nationales en EE et celles de la BM. Ces dispositions (mesures d’atténuation) se rapportent au tri des sous-projets avant leur financement, au développement d’actions de protection et/ou de restauration des différentes composantes physiques et sociales du milieu récepteur du projet. Par ailleurs, pour garantir l’efficacité des interventions du projet et améliorer la qualité de l’environnement, un programme de renforcement des capacités des différents acteurs du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) a été proposé.
Le cadre institutionnel de mise en œuvre du CGES fait intervenir plusieurs acteurs et structures techniques à savoir :
le Comité de Pilotage (CP) : le Comité de Pilotage veillera à l’inscription et à la budgétisation des diligences environnementales et sociales dans les Plans de Travail et Budgets Annuels (PTBA) ;
l’Unité de Coordination du Projet (UCP) : elle veillera à l’effectivité de la prise en compte des aspects et des enjeux environnementaux et sociaux dans l’exécution des activités du projet ;
l'Agence Béninoise pour l'Environnement (ABE) : l’ABE procédera à l’examen et à l’approbation de la classification environnementale et sociale des sous-projets ainsi qu’à l’approbation des Termes de Référence (TDR) et des Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES). Elle participera aussi au suivi externe de la mise en œuvre des PGES des sous-projets ;
les Services Techniques Déconcentrés (STD) : Iles seront associés à toutes les activités se déroulant dans leurs champs et zones d’action pendant et après le projet;
les collectivités locales : elles participeront au suivi environnemental et social à travers leurs services techniques municipaux;
les entreprises des travaux et opérateurs techniques privés : ils auront pour responsabilité à travers leur Expert en Environnement, la mise en œuvre des PGES et la rédaction des rapports de mise en œuvre des dits PGES ;
les bureaux de contrôle : ayant en leur sein un Expert en Environnement, celui-ci est chargé du suivi quotidien de la mise en œuvre du PGES et l’élaboration d’un rapport de suivi environnemental et social à transmettre à la Coordination du Projet ;
les ONG et associations communautaires : en plus de la mobilisation sociale, elles participeront à la sensibilisation des populations, au screening et au suivi de la mise en œuvre des PGES à travers l’interpellation des principaux acteurs du Projet.
Le tableau 1 présente la synthèse des arrangements institutionnels pour la mise en œuvre du PCGES.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 1 : Matrice des rôles et responsabilités dans la gestion environnementale et sociale
N°Etapes/ActivitésResponsableAppui/CollaborationPrestataire1.Identification de la localisation/site et principales caractéristiques techniques du sous-projet Mairie
Préfectures et Sous-préfecture
Services Techniques départementaux
Bénéficiaire (OP)
Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) 
2.Sélection environnementale (Screening-remplissage des formulaires), et détermination du type d’instrument spécifique de sauvegardeSpécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)Bénéficiaire (OP agricoles et volailles)
Maire/ Sous-préfecture
Services Techniques
Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)
Répondant Environnement et Social (RES)3.Approbation de la catégorisation environnementaleCoordonnateur du ProjetSpécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)ABE
Banque mondiale4.Préparation de l’instrument spécifique de sauvegarde E&S de sous-projet de catégorie B ou CPréparation et approbation des TDR

Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)Responsable Technique de l’Activité (RTA)Banque mondialeRéalisation de l’étude y compris consultation du public 
Spécialiste passation de marché (SPM) ;
ABE ;
Mairie/Sous-préfecture/Organisations Paysannes (OP) Consultants
Validation du document et obtention du certificat environnementalSPM,
Mairie/Préfecture ABE
Banque mondialePublication du documentCoordonnateur du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)Média ;
Banque mondiale
5.(i) Intégration dans le dossier d’appel d’offres (DAO) du sous-projet, de toutes les mesures de la phase des travaux contractualisables avec l’entreprise ; (ii) approbation du PGES entreprise 
Responsable Technique de l’Activité (RTA)
Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)
SPMSSE
6.Exécution/Mise en œuvre des mesures non contractualisées avec l’entreprise de constructionSSE /UCP  SPM
RTA
Responsable financier (RF)
Mairie/Sous-préfecture
AutreEntreprise des travaux
Consultants
ONG
Autres 

7.Surveillance interne de la mise en œuvre des mesures Environnementales SSE /UCP  Spécialiste en Suivi-Evaluation (S-SE)
RF
MairieBureau de ContrôleDiffusion du rapport de surveillance interneCoordonnateur e-AgricultureSSESSE Surveillance externe de la mise en œuvre des mesures EnvironnementalesABESSE SSE 8.Suivi environnemental et socialSSE /UCP ABE
Mairie/Sous-préfecture
Bénéficiaire OP
Répondants en EnvironnementCentres spécialisés
ONG9.Renforcement des capacités des acteurs en mise en œuvre E&SSSE /UCP Autres SSE
SPM
RF Consultants
Structures publiques compétentes
10.Audit de mise en œuvre des mesures EnvironnementalesSSE / UCP  SSE / UCP
SPM
ABE
Mairie/Sous-préfectureConsultants

Le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre du CGES seront effectués pour s’assurer de la conformité des activités avec les dispositions préconisées. Les indicateurs stratégiques à suivre porteront sur :

le nombre de sous-projets passés au Screening ;
le nombre d’EIES réalisées et de PGES mis en œuvre ;
le nombre de personnes formées sur le CGES ;
le nombre de séances de formation organisées et le nombre de personnes appliquant les thématiques reçues ;
le nombre de séances de sensibilisation organisées ;
le niveau d’acteurs locaux impliqués dans le suivi ;
le niveau de respect des mesures d'hygiène et de sécurité.


Pour la gestion des plaintes, le dispositif de règlement extra-judiciaire à travers la conciliation de tiers indique comme instance hiérarchique croissant, les niveaux villages ou quartiers, préfectures et le niveau National. Le tribunal est utilisé en dernier recours pour le règlement judiciaire. Les principaux niveaux de gestion des plaintes se présentent comme suit :

trois (03) approches de gestion sont envisagées pour le mécanisme de gestion des plaintes et réclamations extra-judiciaire. Au niveau du village/quartier, le Chef de Village/Chef de Quartier (CQ) élargi aux leaders coutumiers, les représentants des organisations paysannes (OP) et des PAPs, enregistrent les plaintes et activent le mécanisme de règlement à l’amiable. Dans le cas où ce mécanisme ne conduit pas à une résolution consensuelle, une procédure de règlement officiel placé sous la juridiction locale est engagée au niveau des Préfectures avec l’appui de l’administration locale (préfecture, mairie, etc.), des services techniques compétents, des représentants des PAPs, le Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du projet, toujours pour aboutir à un règlement à l’amiable. En cas d’échec au niveau préfectoral, la gestion des plaintes au niveau national est assurée par l’Unité de Coordination du Projet (UCP) avec le Secrétaire de la Préfecture, le SSE, le spécialiste en Suivi-évaluation et le Responsable Administratif et Financier du projet ;

le recours à la justice est possible en cas d’échec de la voie amiable. Il constitue l’échelon final dans la chaîne des instances de gestion des plaintes. Il n’est saisi qu’en dernier recours lorsque toutes les tentatives de règlement à l’amiable sont épuisées au niveau local, intermédiaire et national. Le juge est chargé d’examiner les plaintes et de prendre une décision par ordonnance. Cette décision s’impose à tous les plaignants. Néanmoins, c’est souvent une voie qui n’est pas recommandée pour le projet car pouvant constituer une voie de blocage et de retard des activités.

Le coût estimatif des mesures environnementales et qui sera intégré dans le projet s’élève à deux cent quarante-vingt-treize millions cinq cents mille (293 500 000) de francs CFA soit $ US 512 404 (tableau 2).
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 2 : Budget estimatif de mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale
N°ActivitésUnitéQuantitéCoût unitaire (FCFA)Coût total
(F CFA)1Mesures institutionnelles, techniques et de suivi1.1Provision pour la réalisation des EIES/PGES (33 EIES, soit 01 par Commune)Commune334 500 000148 500 0001.2Suivi permanent de la mise en œuvre du PGES par les services techniques départementaux (appuis divers aux répondants des services techniques)FF5 50 000 00050 000 0001.3Audit de la mise en œuvre du CGESFF115 000 00015 000 000Sous-Total mesures institutionnelles, techniques et de suivi165 000 0002 Formation    2.1Formation en EIE, en suivi environnemental et social pour les responsables des services administratifs et techniques partenaires Département053 000 00015 000 0002.2Formation des ONG et organisations de la société civile en suivi environnemental et social des projets (Organisations Paysannes agricoles et autres organisation)Département 053 000 00015 000 0002.3Organisation du renforcement de capacités du SSE et le SSSFF120 000 00020 000 000Sous-Total Formation 50 000 0003Mesures de Sensibilisation    3.1Campagnes d’Information d'Education et de Communication envers les populations, les prestataires privés et le personnel administratifDépartement02 par département3 000 00030 000 000Sous-Total mesures de Sensibilisation 30 000 000TOTAL GENERAL F CFA293 500 000TOTAL GENERAL $ US 512 404
La gestion environnementale et sociale du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) sera basée sur la mise en œuvre du présent Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et sera complétée par le Cadre Politique de Réinstallation (CPR) préparé en document séparé.
EXECUTIVE SUMMARY
The Government of Benin, in collaboration with the World Bank and the French Development Agency (AFD) has undertaken since 2016, the preparation of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R).
The objective of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R) is to improve access to digital services in rural areas to promote market access and increase agricultural productivity in five (05) departments (Hills, Borgou, Alibori, Donga and Atacora) out of the twelve (12) that count the country and four sectors (Rice, maize, market gardening and shea).
To achieve this goal, the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R) will be implemented through three (03) components:
Component 1: ICT infrastructure. This component aims to extend the coverage of ICT services in some rural areas of northern Benin. It is structured in three (03) sub-components declined as follows:
Under Component 1.1: Improving the Institutional and Regulatory Environment to Address Market Failures;
Under Component 1.2: Implementation of a Public-Private Partnership (PPP) model to subsidize broadband open-access infrastructure;
Under Component 1.3: Construction of optical fiber infrastructure between Porga and the border with Burkina Faso.
Component 2: Digital services for rural development. This component aims to stimulate the development of digital services for agriculture. It is also divided into two sub-components:
Sub-Component 2.1: Improving the performance of public rural development institutions by collecting relevant, detailed and up-to-date data to monitor the rural economy and contribute to public policy development;
Sub-Component 2.2: Providing smallholders with digital solutions for selected crops.
Component 3: Rehabilitation and maintenance of rural roads. This component will fund technical feasibility studies, environmental and social assessments, and work related to the rehabilitation of approximately 560 km of rural roads and the maintenance of 2,240 km of rural roads over a four-year period. The linear total retained from the rural route will be approximately 2,800 km (560 km / year).
Component 3: Project implementation. Management, coordination, monitoring and evaluation of the project.
The environmental and social issues for the project area concern, among others, the problem of waste management, surface water pollution, the degradation of rural roads, the frequency of wildfires. At the social level, we must mention land issues and the resurgence of farmer-farmer conflicts.
The analysis of the various components of the project reveals that the sub-projects likely to be subject to environmental screening concern the construction of communication and network extension infrastructures and the rehabilitation and maintenance of rural roads.

The implementation of these sub-projects therefore requires the development of an Environmental and Social Management Framework (ESMF), in accordance with the national regulations on Environmental and Social Assessment and the requirements of the World Bank and the World Bank. AFD.
The purpose of this ESMF is to identify the impacts and risks associated with the various interventions during the implementation of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R) and to define the mitigation and management procedures and measures that will need to be implemented during the implementation of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R). project implementation.
 It defines the monitoring and surveillance framework as well as the institutional arrangements to be made during the implementation of the Project and the implementation of activities to mitigate adverse environmental and social impacts, remove them or reduce them to acceptable levels.
The analysis of the political and legal framework of the environmental sector and the areas of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R) shows that Benin has strategic planning documents among which we can mention the National Strategy for Combating Climate Change (2001); the National Plan for Adaptation to Climate Change (2008); the Environmental Action Plan (in 1993); the Environmental Action Plan of the Agricultural Sector in 2015; the Biodiversity Strategy and Action Plan 2011-2020 (2011).
The implementation of these policies required the prior definition of a significant and sufficient legal arsenal in which the environmental actions in Benin take place. Thus, at the legislative level, the Constitution of 11 December 1990 of the Republic of Benin was promulgated. In addition, this body of law is reinforced by several laws, namely: Law No. 030-98 of 12 February 1999 on a framework law on the environment in the Republic of Benin; Law No. 87-015 of 21 September 1987 on the Code of Public Hygiene of the Republic of Benin; Law No. 87-016 of 21 September 1987 on the Water Code in the Republic of Benin; Law No. 2002-016 of 18 October 2004 on the Fauna Regime in the Republic of Benin; Law No. 93-009 of 02 July 1993 on the Forest Regime in the Republic of Benin; Law No. 2013-01 of 14 August 2013 on the Land and Natural Code in the Republic of Benin and its implementing decrees was adopted. Similarly, in 2017, the law n ° 2017-15 modifying and completing the law n ° 2013-01 of August 14th, 2013 bearing Land Code and Domanial in the Republic of Benin was adopted as well as the law n ° 2014-014 of the 09 July 2014 on electronic communications and mail.
This arsenal is also reinforced by international conventions ratified by the country and especially the Operational Safeguard Policies of the World Bank, in this case, those triggered by the Project.
The project has been classified in category "B" according to the criteria of environmental categorization of the World Bank and three (03) operational policies of environmental and social safeguard are triggered namely: (i) PO 4.01 "Environmental Assessment", ( (ii) OP 4.11 "Physical Cultural Resources" and (iii) OP 4.12 "Involuntary Resettlement".
The impact assessment of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R) is mainly centered around eight (08) environmental and social dimensions: biodiversity, landscape, air quality, human health, employment, income, security of property and people.
The activities envisaged in the framework of the Project are likely to generate both positive effects on the socio-economic situation of the project area and also negative impacts on the biophysical and human components.
The positive impacts of the Integrated Rural Transformation Project for Rural Areas (PITN2R) include:

improved access to ICTs;
improving farmers' access to information on price trends and product demand;
producers' access to agricultural innovations;
improved mobility and movement of people and goods;
improvement of the conditions of delivery of agricultural products;
creation of temporary jobs (laborers, laborers and guards);
etc.

The indirect negative environmental impacts of the project will be related to:

disruption of the living environment;
generation of solid and liquid waste;
job insecurity;
probable loss of vegetation cover;
occupation of private land and pollution of natural resources (water, air, soil);
etc.

The potential negative social impacts of the Integrated Rural Transformation Project for Rural Areas (PITN2R) will manifest through:

health risks due to exposure of people to dust and electromagnetic waves;
risks of increased prevalence of STIs / HIV / AIDS;
risks of accidents at work and traffic during construction activities of communication infrastructure and network extension;
risks of social conflict in case of occupation of public or private land;
risks of involuntary relocation of income sources for formal and informal activities (shops, workshops and various garages, etc.) along the tracks to be developed;
etc.

However, the organization of the works and the reinforcement of the technical capacities of the actors will make it possible to minimize these impacts. The environmental and social impacts and risks listed above, call for different measures to eliminate them, reduce or offset and enhance positive impacts. In addition to the organization of the project and the measures identified in the Environmental and Social Management Framework Plan, it is necessary to:

set up a monitoring and evaluation system to ensure that project activities ensure the protection of the physical and social environment;
implement training programs and communication strategies tailored to each level of the service delivery chain to improve the accountability of stakeholders to reduce various types of pollution;
implement measures to improve the positive environmental and social impacts of the Project, such as good agroforestry practices, reforestation and the preservation of sacred forests and ecosystems of significant ecological interest;
include binding clauses in the bidding documents (DAO) and require that the Hygiene-Safety-Environment Plan of the technical operators be approved before the actual start of work.

As part of the preparation of the ESMF, stakeholder consultation sessions were held from August 20th to 25th, 2018 with the actors made up of administrative managers, NGOs, women's groups, technical structures, Agricultural Associations in the departments concerned. The purpose of these sessions was to inform stakeholders on the project (objective, components, impacts and mitigation and enhancement measures), to gather their opinions and concerns and to lay the foundations for concerted and sustainable implementation of the planned actions by the project for their involvement in decision-making.
Overall, participants clearly expressed their concerns, concerns and views on the project. The grievances and expectations of the beneficiary populations, the heads of the institutions as well as the agricultural and local development structures can be summed up as follows. Indeed, beyond the assessment of the project, the general consensus revolved around the land problem, expropriation for public purposes, unsustainable agricultural practices, high illiteracy among the main beneficiaries of the project producers, insufficient attention to the concerns of vulnerable people who further accentuate their marginalization, access to credit and the market for the sale of products, insufficient involvement of beneficiary actors in the whole process of implementation of the project, the problem of functionality of groups and cooperatives, isolation, the current weakness of telecommunication networks (internet, telephone).
To mitigate the potential negative impacts related to the implementation of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R) and to meet the population's expectations, an Environmental and Social Management Framework Plan (EMPP) for the implementation of the measures has been elaborated and recommendations made. These mitigation measures relate to the sorting of subprojects prior to their financing, to the development of actions to protect and/or restore the various physical and social components of the project's receiving environment. In addition, to ensure the effectiveness of project interventions and improve the quality of the environment, a capacity building program for the various stakeholders of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R) was proposed.
The institutional framework for the implementation of the ESMF involves several actors and technical structures, namely:
the Steering Committee (SC): the Steering Committee will ensure the registration and budgeting of environmental and social procedures in Annual Work Plans and Budgets (AWPB);
the Project Coordination Unit (PCU): it will ensure the effective consideration of environmental and social aspects and issues in the execution of project activities;
The Benin Environment Agency (ABE): The EBA will review and approve the environmental and social classification of sub-projects as well as the approval of the Terms of Reference (ToR). and Environmental and Social Impact Studies (ESIA). It will also participate in external monitoring of the implementation of the sub-project ESMP measures;
Deconcentrated Technical Services (STD): STDs consist of are concerned and will be associated with all the activities taking place in their fields and zones of action during and after the project;
local authorities: they will participate in environmental and social monitoring through their municipal technical services;
contractors and private technical operators: They will be responsible through their Expert in Environment, the implementation of ESMP and drafting implementation reports of said ESMP;
the control offices: having in their midst an Expert in Environment, it is responsible for the day-to-day follow-up of the implementation of the ESMP and the preparation of an environmental and social monitoring report to be transmitted to the Project Coordination;
NGOs and community associations: in addition to social mobilization, they will participate in sensitizing the population, screening and monitoring the implementation of the ESMPs through the interpellation of the main actors of the Project.

 The table below summarizes the institutional arrangements for implementing the GSAP.

Table 1: Matrix of Roles and Responsibilities in Environmental and Social Management
N°Steps / Activities ResponsibleSupport / CollaborationProvider1.Identification of the location / site and main technical characteristics of the sub-project

Prefectures and Subprefecture Departmental Technical Services
Beneficiary (PO) • Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R)
2.Environmental selection (Screening-filling of forms), and determination of the type of specific safeguarding tool
Environmental Protection Specialist (SSE) of e-AgricultureBeneficiary (agricultural and poultry OPs)
Mayor / Sub-prefecture
Technical Services Environmental Protection Specialist (SSE) of e-Agriculture
Environmental and Social Respondent (RES)3.Approval of the environmental categorization Coordinator of the Environmental ProtectionSpecialist Project (ESS) of e-AgricultureABE
World Bank4Preparation of specific E & S backup instrument for Category B or C sub-projectsPreparation and approval of ToR
Environmental Protection Specialist (SSE) of e-Agriculture
Technical Activity Manager (RTA)World BankRealization of the study including public consultation Procurement Specialist (SPM);
ABE;
City Hall / Sub-prefecture / Farmers Organizations (POs) Consultants
Validation of the document and obtaining the environmental certificate City Hall / Prefecture
World BankCity Hall
World BankPublication of the document
Coordinator of e-AgricultureMedia;
World Bank
5.(i) Integration in the tender dossier (DAO) of the subproject of all the measures of the contractable works phase with the company; (ii) approval of the enterprise ESMP
Technical Activity Manager (RTA)
Environmental Protection Specialist (SSE) of e-Agriculture
SPMSSE

6.Execution / implementation of non-contractual measures with the construction company SSE / UCPSPM
RTA
Financial Officer (RF)
Mayor / Sub-prefectureOther Company works
Consultants
NGOs
Other

7.Internal monitoring of the implementation of environmental measures SSE / UCP ( Monitoring and Evaluation Specialist (S-SE)SSE /UCP RF
City Hall Control Office 
Dissemination of the internal monitoring report Coordonnateur e-AgricultureSSESSE External monitoring of the implementation of environmental measuresABESSE SSE 8.Environmental and social monitoring ESS / UCPSSE /UCP ABE
Mayor / Sub-prefecture
OP beneficiaryRespondents in Environment Specialized Centers
NGO9.Capacity building of actors in implementation E & S SSE / UCPSSE /UCP Other SES
SPM
RF Consultants
Competent public structures
10.Implementation Audit of Environmental Measures SSE / UCP
SPM
ABE
Mayor / Sub-prefecture Consultants

Monitoring and evaluation of the implementation of the ESMF will be carried out to ensure compliance of the activities with the recommended provisions. The strategic indicators to be monitored will focus on:
the number of sub-projects being screened;
the number of completed ESIAs and ESMPs implemented;
the number of people trained on the ESMF;
the number of training sessions organized and the number of people applying the themes received;
the number of awareness sessions organized;
the level of local actors involved in monitoring;
the level of respect for hygiene and safety measures.

For the management of complaints, the system of extra-judicial settlement through the conciliation of third parties indicates as increasing hierarchical authority, levels villages or districts, prefectures and the National level. The court is used as a last resort for the judicial settlement. The main levels of complaint management are as follows:
three (03) management approaches are envisaged for the mechanism for managing complaints and extra-judicial claims. At the village / neighborhood level, the Village Head / District Chief (CQ) extended to the customary leaders, the representatives of the farmers' organizations (POs) and the PAPs, register the complaints and activate the settlement mechanism amicably. In the event that this mechanism does not lead to a consensual resolution, an official procedure of settlement placed under the local jurisdiction is engaged at the level of the Prefectures with the support of the local administration (prefecture, town hall, etc.), services technical experts, representatives of the PAPs, the Specialist Environmental Safeguard (SSE) project always to reach a friendly settlement. In the event of failure at the prefectural level, the management of complaints at the national level is ensured by the Project Coordination Unit (PCU) with the Secretary of the Prefecture, the SSE, the Monitoring and Evaluation specialist and the Administrative Manager.
recourse to justice is possible in case of failure of the amicable way. It is the final step in the chain of complaint management bodies. It is only used as a last resort when all attempts at out-of-court settlement are exhausted at the local, intermediate and national levels. The judge is responsible for reviewing complaints and making a decision by order. This decision is binding on all complainants. Nevertheless, it is often a route that is not recommended for the project as it may be a way of blocking and delaying activities.
The estimated cost of the environmental measures and which will be integrated in the project amounts to two hundred and forty-three million five hundred thousand (293,500,000) of CFA Francs is US $ 512,404

Table 2: Estimated Budget for Implementing Environmental and Social Safeguard Measures
No.ActivitiesUnitQuantityCost (XOF)Total cost
(XOF)1Institutional, technical and monitoring measures1.1Provision for the implementation of ESIA / ESMP (33 ESIA, ie 01 per municipality)municipality334 500 000148 500 0001.2Permanent monitoring of the implementation of the ESMP by departmental technical services (various support to technical service respondents)FF550 000 00050 000 0001.3Audit of the implementation of the ESMFFF115 000 00015 000 000Sub-Total institutional, technical and monitoring measures165 000 0002 Training2.1Training in EIA, environmental and social monitoring for the heads of administrative and technical services partnersDepartment053 000000 00015 000 0002.2Training of NGOs and civil society in environmental and social monitoring projects (agricultural OP and other organization)Department053000 00015 000 0002.3Capacity Building Organization of the ESS and the SSSFF120 000 00020 000 000Sub-Total Training50 000 0003Awareness measures3.1Campaigns Information Education and Communication for the populations, private providers and administrative staffDepartment02 by department3 000 00030 000 000Subtotal awareness measures30 000 000TOTAL GENERAL F CFA293 500 000TOTAL GENERAL $ US 512 404Ultimately, the environmental and social management of the Integrated Project of Digital Transformation of Rural Regions (PITN2R) will be based on the implementation of this Environmental and Social Management Framework (ESMF) which will be complemented by the Resettlement Policy Framework (RPF) prepared as a separate document.
1. INTRODUCTION

Contexte et justification du projet
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement, il est initié le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) qui vise à contribuer au développement de la croissance partagée en améliorant la résilience des communautés rurales à travers l’amélioration de l’efficacité des filières agricoles.
L’objectif du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est d’améliorer l’accès aux services numériques en milieu rural pour favoriser l’accès aux marchés et augmenter la productivité agricole dans cinq (05) départements (Collines, Borgou, Alibori, Donga et Atacora) sur les douze (12) que compte le pays et quatre (04) filières (riz, maïs, maraîchage et karité).

Ce projet se présente comme un projet intégrateur et représente une complémentarité avec les Orientations Stratégiques 2021 pour l’Economie Numérique, qui prévoient, notamment : (i) la réhabilitation et le déploiement de plus de 2000 km de backbone pour relier 67 Communes pour un montant d’environ 40 milliards de F CFA (environ 70 millions de dollars), financé par le Gouvernement à travers un prêt auprès de la banque chinoise Exim Bank ; et (ii) la généralisation de l’usage de l’e-commerce avec la création d’une plate-forme nationale de « e-market » ainsi que d’une plate-forme nationale pour le paiement électronique mobile.
Au regard de la nature, des caractéristiques et de l’envergure des travaux envisagés, le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est classé en catégorie « B » selon les critères de catégorisation environnementale de la Banque mondiale et trois (03) politiques opérationnelles de sauvegarde environnementale et sociale sont déclenchées à savoir : (i) PO 4.01 « Evaluation Environnementale »; (ii) PO 4.11 « Ressources Culturelles Physiques » et (iii) PO 4.12 « Réinstallation Involontaire ».
En vue de l’opérationnalisation de ce projet, le présent Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) est élaboré en accord avec la politique environnementale au Bénin et les exigences de la Banque mondiale, notamment la PO 4.01 sur l’Evaluation Environnementale.
1.2. Objectif du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)
L’élaboration du CGES permet d’identifier les impacts et risques associés aux différentes interventions pendant la mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) et de définir les procédures et les mesures d’atténuation et de gestion qui devront être mises en œuvre en cours d’exécution du projet.
Le CGES est conçu comme un guide à l’élaboration des Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES) spécifiques des sous-projets dont le nombre, les sites et les caractéristiques environnementales et sociales restent encore inconnus au stade de la préparation du projet. En outre, le CGES définit le cadre de suivi et de surveillance ainsi que les dispositions institutionnelles à prendre durant la mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R). Il sera inclus dans le manuel d’exécution du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R), afin d’assurer une réalisation efficace des différentes activités. Le présent CGES est accompagné d’un Cadre Politique de Réinstallation pour permettre d’atténuer de façon appropriée les impacts environnementaux et sociaux négatifs potentiels, les supprimer ou les réduire à des niveaux acceptables.
Méthodologie d’élaboration du CGES
La démarche méthodologique adoptée dans le cadre de l'élaboration du présent Cadre de Gestion Environnementale et Sociale comprend cinq (05) principales étapes :
recherche et analyse documentaire : elle a permis de collecter les informations disponibles au niveau de la documentation et portant sur la description du projet, la description des cadres physique et socio-économique des milieux bénéficiaires, le cadre politique, juridique et institutionnel relatif à l'évaluation environnementale et sociale au Bénin, ainsi que la consultation d’autres documents utiles à la réalisation de l'étude. Du reste, plusieurs documents de sauvegarde environnementale et sociale des projets similaires (CGES du PADA 1 et 2, PAIA-VO, PSAAB, PDPIM, PADMAR, etc.) ont été exploités et ont permis d’extraire des données nécessaires pour conduire avec efficience la présente mission ;
visites de sites potentiels : les visites de sites potentiels du projet ont été réalisées au niveau de chaque Commune bénéficiaire. Ces visites ont permis de repérer les Eléments Valorisés de l’Environnement (EVE) ou les enjeux environnementaux et sociaux des sites devant recevoir les aménagements. L’outil utilisé pour les visites de terrain est le guide d’observation ;
entretiens individuels et consultations des parties prenantes : les rencontres avec les populations bénéficiaires du projet, les personnes potentiellement affectées par la mise en œuvre du projet, les groupements de femmes et des jeunes, les organisations de la société civile, les autorités locales et autres personnes ressources ont pour objectif, d'intégrer à la prise de décision, les préoccupations (impacts potentiels), les avis et les recommandations de ces différents acteurs en vue d’aligner le projet sur les attentes des bénéficiaires. Ces consultations organisées avec les communautés bénéficiaires du projet se sont révélées essentielles en ce sens qu’elles ont permis de compléter les informations issues de l'analyse bibliographique, de recueillir des données complémentaires et surtout de discuter des enjeux environnementaux et sociaux des activités du projet ;
briefing et investigations auprès des acteurs institutionnels : une (01) séance de cadrage méthodologique avec le Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication (MENC) a été faite.
Du reste, les échanges et débats qui ont été menés au cours de cette séance, ont permis de compléter les informations, toute chose qui a contribué à améliorer la démarche proposée dans le cadre de la présente mission.
Par ailleurs, les entretiens ont été réalisés avec les responsables de ARCEP, ASSI, ABSU-CEP, WARCIP-Bénin, BTI, Cellule Environnementale du DPP /MAEP, la DIP, les responsables des Directions Départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (DDAEP), les Agences Territoriales de Développement Agricoles (ATDA), les Directions Départementales du Cadre de Vie et de Développement Durable (DDCVDD), etc. De même, pour une meilleure atteinte des résultats, les acteurs scientifiques, les opérateurs de réseaux GSM (MTN, MOOV Bénin) ont été consultés.
Méthode d’identification des impacts/risques du projet : la recherche documentaire et les investigations socio-anthropologiques ont permis d’appréhender le contexte écologique et social dans lequel s’inscrit le présent projet. Cette étape a permis d’identifier les Eléments Valorisés de l’Environnement (EVE) qui peuvent être affectés lors de la mise en œuvre des différentes activités du projet. A cet effet, les différentes sources d’impacts du projet sont rapportées aux Eléments Valorisés de l’Environnement susceptibles d’être affectés à travers la matrice de type Léopold (1971). Cette matrice a permis de mettre en phase les différentes fonctions du milieu avec les différentes activités du projet, afin de mettre en exergue la recevabilité ou l’irrecevabilité des activités du projet par les composantes du milieu récepteur.
A ce niveau d’analyse, les composantes et éléments du milieu récepteur susceptibles d'être affectés par le projet ont été identifiés ainsi que les impacts potentiels des activités du projet. Les trois (3) étapes d’analyse environnementale utilisées sont :
l’analyse de la compatibilité ou non des activités du projet avec les fonctions des écosystèmes du milieu récepteur ;
l’analyse et l’évaluation de l’importance des impacts et proposition de mesures d’atténuations pour les impacts négatifs et de bonifications pour ceux positifs ;
l’élaboration du Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (PCGES).

Par ailleurs, la méthode de qualification des impacts utilisée a reposé sur l’appréciation de la durée (momentanée, temporaire et permanente), de l’étendue (ponctuelle, locale et régionale) et du degré de perturbation (très fort, fort, moyen et faible) de l’impact conformément au contenu du guide général de réalisation d’une EIE en République du Bénin, publié par l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE) en février 2001. Ces trois (03) paramètres qualificatifs sont agrégés en un indicateur synthèse qui est l’importance de l’impact (fort, moyenne et faible). L’importance d’un impact représente un indicateur de synthèse, de jugement global et non spécifique de l’effet que subit un élément de l’environnement donné par suite d’une activité dans un milieu d’accueil donné.
Le degré de perturbation engendré correspond à l’ampleur des modifications qui affectent la dynamique interne et la fonction de l’élément environnemental touché. Il veut définir l’ampleur des modifications qui affecteront la composante étudiée compte tenu de sa sensibilité par rapport à l’aménagement proposé. On distingue quatre (4) degrés : très fort, fort, moyen et faible. La perturbation est :
très forte lorsque l’impact compromet profondément l’intégrité de l’élément touché, altère très fortement sa qualité et annule toute possibilité de son utilisation ;
forte quand l’impact compromet l’intégrité de l’élément touché, altère très fortement sa qualité et restreint son utilisation de façon importante ;
moyenne quand l’impact compromet quelque peu l’utilisation, la qualité ou l’intégrité de l’élément touché ;
faible lorsque l’impact ne modifie pas de manière perceptible l’intégrité, la qualité ou l’utilisation de l’élément touché.



2. DESCRIPTION DU PROJET
Objectif de développement du projet
Le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) a pour objectif de développement de, (i) donner au secteur privé des opportunités de création d’affaires et contribuer à l’amélioration de l’accessibilité aux services numériques en zones rurales ; (ii) accroître les revenus des populations rurales, améliorer leurs conditions de vie, et développer des opportunités économiques pour les jeunes ; et (iii) contribuer à la mise en œuvre de la politique de décentralisation et de l’aménagement du territoire. Il vise à moderniser l’agriculture béninoise et promouvoir la bonne gouvernance du secteur par le moyen des TIC pour apporter aux communautés rurales vulnérables, aux petits producteurs des zones rurales, des solutions numériques pour le développement.
Composantes du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)
Le projet s’articule autour de quatre (04) composantes techniques structurées à leur tour en des sous-composantes.
Composante n ° 1 : Infrastructure TIC

La composante 1 vise à étendre la couverture des services TIC dans les zones rurales et, partant, augmenter le nombre d’individus, d’administrations publiques et d’entreprises qui seront en mesure d’accéder à la fois aux services mobiles (voix et SMS) et à Internet pour améliorer la productivité.

Elle appuiera l’examen et l’amélioration de l’environnement des services numériques en fournissant une assistance technique afin de renforcer les capacités des principales parties prenantes en matière de définition, d’amélioration et de mettre en place d’un environnement propice à la fourniture de services numériques dans les zones rurales. Cette composante appuiera également l’extension des infrastructures numériques dans les zones rurales, l’accent étant mis sur l’augmentation du nombre de petites exploitantes et de ménages dirigés par des femmes qui pourront accéder à la fois aux services mobiles (voix et SMS) et à Internet. Cette composante est conçue autour de l’approche de maximisation du financement du développement (MFD) pour mobiliser les investissements privés et optimiser l’utilisation des fonds publics.

Elle est structurée en trois (03) sous-composantes déclinées comme suit :

Sous Composante 1.1 : Amélioration de l’environnement institutionnel et réglementaire afin de remédier aux défaillances du marché dans la mesure du possible. Cette sous-composante financera l’examen juridique de l’environnement actuel et identifiera les goulots d’étranglement qui entravent les investissements privés (phase 2 de l’approche Cascade). Cette sous-composante consistera en une assistance technique destinée à renforcer les principales parties prenantes (MENC, MAEP, ARCEP et ABSU-CEP) pour la définition, l’amélioration et la mise en place d’un environnement favorable propice à la couverture des TIC dans les zones rurales.

Sous Composante 1.2 : Mise en œuvre d’un modèle de Partenariat Public-Privé (PPP) afin de subventionner une infrastructure large bande à « accès ouvert en gros». Dans les domaines où un financement public n’est pas immédiatement nécessaire, la SFI peut envisager de s’associer à des investisseurs potentiels, en utilisant le nouveau mécanisme IDA du secteur privé (PSW) pour aller au-delà de ses cadres de marché / risques standard (phase 3 de l’approche Cascade). Bien que la participation de la SFI au projet proposé ne soit pas garantie, une équipe conjointe de la Banque mondiale et de la SFI organise des réunions régulières avec le client pour déterminer la meilleure approche.

Dans les zones où une subvention publique est nécessaire (phase 4 de l’approche Cascade), le projet mettra en œuvre un modèle de Partenariat Public-Privé (PPP) combinant des investissements privés et des fonds publics afin de subventionner une infrastructure large bande à « accès ouvert en gros ». Les fonds publics seront acheminés, si cela est pertinent et possible, par le biais des mécanismes existants mis en place par l’Agence Béninoise du Service Universel de Communications Electroniques et de la Poste (ABSU-CEP). Lors de la conception du PPP, le principe directeur est que l’intervention publique devrait limiter autant que possible le risque d’éviction ou de remplacement des investissements privés, de modification des incitations à l’investissement commercial et, finalement, de distorsion de la concurrence.

Sous Composante 1.3 : Construction des infrastructures de fibre optique entre Porga et la frontière avec le Burkina Faso. Cette sous-composante renforcera la connectivité en Afrique de l’Ouest, permettant au Burkina Faso d’accéder aux capacités SAT 3 et ACE du Bénin. Il offrira au Burkina Faso un autre accès international aux services à large bande, renforçant la concurrence et diminuant les prix de la capacité internationale au niveau national. Il positionnera également le Bénin en tant que hub sous-régional pour la capacité Internet internationale et générera des revenus pour le futur opérateur de gros.

L’infrastructure proposée a une longueur d’environ 20 km entre Porga et la frontière. Le projet WARCIP-1B (P122402) mis en œuvre côté burkinabé financera également une infrastructure de fibres optiques à la frontière avec le Bénin. La zone transfrontalière fait l’objet d’un différend entre les deux (02) pays et l’affaire est actuellement traitée par la Cour internationale de justice de La Haye. Par conséquent, les deux (02) pays ont convenu de ne pas lancer de travaux de génie civil dans la zone litigieuse tant que l’affaire ne sera pas résolue. L’interconnexion entre les deux dorsales se fera par micro-ondes au-dessus des zones disputées. Les deux (02) gouvernements ont tenu des consultations avec les populations et les autorités locales et ont accepté l’option technique des micro-ondes comme solution temporaire, en attendant que le problème soit résolu.
Composante n ° 2 : Services numériques pour le développement rural
Cette composante vise à stimuler le développement de services numériques pour le développement rural (en mettant l’accent sur l’e-agriculture), améliorer la prestation de services publics dans les zones rurales et encourager le développement de contenus, d’applications et de services locaux, grâce à la mise en place des incubateurs d’entreprises.

Les principes directeurs qui sous-tendent la conception de cette composante sont basés sur les meilleures pratiques internationales et ont été considérés comme l'une des principales lignes d'action du processus de mise en œuvre du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) axé sur l'agriculture électronique.

Elle est structurée en deux (02) sous-composantes déclinées comme suit :
Sous-Composante 2.1 : Amélioration des performances des institutions publiques de développement rural du Bénin en collectant des données pertinentes, détaillées et récentes pour surveiller l’économie rurale et contribuer à l’élaboration des politiques publiques. L’objectif principal de cette sous-composante est de fournir des services de conseil agricole en temps quasi réel aux petits agriculteurs des zones du projet afin d’accroître leur productivité.
Cette sous-composante s’attaquera aux problèmes rencontrés par les petits agriculteurs dans les zones du projet ciblées : (i) le manque de services de données, d’informations et de connaissances fiables, pertinents et en temps réel, accessibles et abordables en agriculture, obtenir des conseils opportuns pour améliorer la productivité des cultures et du bétail et la génération de revenus; (ii) le manque de compétences numériques et le faible niveau d’alphabétisation, l’accès limité, voire inexistant, aux possibilités d’apprentissage permettant d’accéder aux informations et aux connaissances pertinentes pour accéder aux marchés locaux, nationaux, régionaux et internationaux ; et (iii) des niveaux très bas de connectivité Internet à des prix abordables pour permettre l’accès à divers types d’informations et de connaissances disponibles.
Les activités suivantes sont proposées pour résoudre les problèmes susmentionnés en renforçant la plate-forme existante d’e-extension. Comme indiqué plus haut, le projet de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (WAAPP) financé par la Banque mondiale a contribué à la mise en place d’une plate-forme de vulgarisation électronique (e-Extension) qui sera renforcée grâce à cette composante. La sous-composante visera spécifiquement à : (i) établir et rendre opérationnels des centres d’appels et des services de messagerie vocale pour l’information et la connaissance agricole dans les chaînes de valeur sélectionnées; ii) promouvoir des campagnes de sensibilisation et d’information à l’intention des petits agriculteurs dans certaines chaînes de valeur, utilisateurs finaux des services d’agriculture en ligne ; (iii) financer l’acquisition des équipements et matériels nécessaires, y compris les ordinateurs, logiciels et matériels de communication nécessaires au bon fonctionnement de la plate-forme d’e-extension; et (iv) fournir à l’agence locale de services de vulgarisation agricole un numéro sans frais pour une sensibilisation plus efficace des agriculteurs.
Un soutien sera fourni aux projets pilotes : (i) services de données, d’information et de connaissances appartenant à la communauté ; et ii) des stations de radio communautaires dans les districts du projet afin de permettre aux ménages ruraux d’échanger des informations et des connaissances et d’obtenir des mises à jour quotidiennes sur le climat, les marchés et les nouvelles technologies. Le projet encouragera également les systèmes d’innovation numérique pour l’agriculture à travers : (i) la création et la mise en service d’un observatoire agricole ; (ii) la conception et l’organisation de défis applicatifs pour développer ou améliorer des solutions numériques pour les services électroniques en agriculture ; et (iii) une assistance technique et un soutien financier pour développer et intégrer les solutions numériques pertinentes émergeant pour les défis des applications.
Sous-Composante 2.2 : Fourniture aux petits exploitants des solutions numériques pour des cultures sélectionnées qui augmenteront les rendements, augmenteront les volumes de ventes, réduiront les pertes après récolte et amélioreront les liens commerciaux. A cet effet, un programme complet d’activités sera mis en œuvre dans le cadre de cette composante, qui visera à : (i) améliorer la portée et la qualité des services de vulgarisation et de conseil en renforçant les compétences des vulgarisateurs publics, en promouvant l’utilisation des TIC dans les services de vulgarisation agricole et soutenir la vulgarisation entre agriculteurs; ii) développer les compétences des agriculteurs pour intensifier la diffusion des bonnes pratiques agricoles (BPA) ; et iii) favoriser l’émergence d’un écosystème d’innovation numérique visant à fournir un contenu, des applications et des services locaux pour le développement rural grâce à la création et à l’exploitation de plates-formes de gouvernement électronique.
Composante n ° 3 : Réhabilitation et entretien des routes d’accès rurales
Cette composante financera les études de faisabilité technique, les évaluations environnementales et sociales et les travaux liés à la réhabilitation d’environ 560 km de pistes rurales et à l’entretien de 2 240 km de pistes rurales sur une période de quatre ans. Le total linéaire maintenu de la route rurale sera d’environ 2 800 km (560 km / an). Afin de renforcer la résilience du projet aux impacts du changement climatique et des catastrophes naturelles, la réhabilitation et l’entretien des routes comprendront des améliorations des structures de drainage afin de garantir la praticabilité par tous les temps et toutes les saisons sur la base de l’approche d’améliorations ponctuelles et un niveau de service adéquat pour la route de la zone de projet. Les matériaux et les normes de conception pour la réhabilitation des routes mettent l’accent sur la réduction des risques d’inondation et de destruction des logements et des installations.
Les ouvrages de drainage seront conçus de manière techniquement durable pour éviter tout impact négatif et fournir des niveaux de protection élevés. En outre, le projet adoptera une stratégie de résilience basée sur la réduction du risque de défaillance catastrophique, par exemple en utilisant des routes submersibles si nécessaire. Une grande expérience de cette stratégie a été acquise dans le cadre du projet de diversification et de productivité de l’agriculture (PADA - P115886) et d’autres projets d’infrastructures financés par la Banque mondiale. Le projet mettra également en place un système de surveillance du climat et des risques naturels, d’alerte rapide et d’intervention en cas d’incidence. Cette composante s’attaquera aux problèmes d’accès aux marchés pour les petits agriculteurs dans les zones ciblées par le projet et réduira la vulnérabilité de la population desservie pendant la saison des inondations et des glissements de terrain. Le haut niveau de service fourni par les routes devrait attirer davantage de moyens de transport, améliorant ainsi le déplacement de personnes et de marchandises et réduisant les coûts de transport sur ces routes. La typologie des travaux d’infrastructures routières proposés est très similaire aux travaux financés dans le cadre du PADA, qui attire les petites et moyennes entreprises (PME) nationales et crée des emplois pour les populations vulnérables. Il se concentrera sur les routes rurales critiques permettant l’accès aux zones de production et aux marchés ciblés dans les régions de Malanville-Karimama, d’Alibori Sud, de Borgou Nord-2KP, d’Atacora Ouest et du nord de Borgou Sud Donga – Collines.
Composante 4. Mise en œuvre du projet : Gestion de projet, coordination, suivi et évaluation
Cette composante appuiera la création d’une l’Unité Coordination du Projet (UCP) et couvrira également la formation, le matériel de bureau, les coûts de fonctionnement, les audits et les communications, ainsi que le suivi et l’évaluation, les études environnementales et sociales, leur mise en œuvre et / ou le suivi de leur mise en œuvre.

Situation géographique de la zone d’intervention du projet
L’espace géographique du territoire béninois prévu pour les interventions du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) prend en compte cinq (05) départements (Collines, Borgou, Alibori, Atacora et Donga), trente trois (33) communes et deux cent dix-sept (217) arrondissements. Le secteur est compris entre les parallèles 8° 00’00’’ et 12°00’ de latitude Nord et les méridiens 00° 00’ et 4°00’ de longitude Est.
Au plan géographique, la zone d’intervention du projet occupe les portions centrale et septentrionale du pays. Elle est limitée au Nord par le Burkina-Faso et le Niger; au Sud par le département du Zou ; à l’Est par la république fédérale du Nigeria et à l’Ouest par la République du Togo (figure 1).





























Figure  SEQ Figure \* ARABIC 1 : Situation géographique de la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) au Bénin

2.4. Principales activités à réaliser par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)

Les principales activités comprennent :
la construction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux ;
la mise en place d’un Système d’Information Agricole (SIA) ;
la mise en place d’un service d’informations SMS, VMS et Call center ;
la réhabilitation d’environ 560 km et l’entretien de 2 240 km de pistes rurales ;
etc.
Activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) potentiellement génératrices des incidences socio-environnementales
Les activités du projet pouvant avoir un impact sur les composantes environnementales des zones d’intervention sont essentiellement :
la construction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux ;
la réhabilitation d’environ 560 km et l’entretien de 2 240 km de pistes rurales.

DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR, ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DU PROJET
3.1. Description de l’environnement physique de la zone
3.1.1. Caractéristiques géologiques et géomorphologiques
Le territoire de la zone d’intervention qui accueille le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) appartient à la pénéplaine cristalline granito-gneissique qui s’étend du moyen Bénin jusqu’au fleuve Niger. C’est un domaine érigé sur des formations métamorphiques du précambrien. Du point de vue géomorphologique, le milieu récepteur du projet est installé sur un relief de plateau entaillé orienté Nord-Ouest vers le Sud-Est et parsemé de collines de faible dénivellation.
Le substratum géologique du milieu d’accueil du projet correspond au socle cristallin subdivisé en deux (02) unités : une unité à l´Est principalement composée de migmatite et de granite et une unité à l´Ouest composée de gneiss et de granulite (OBEMINES, 1989). Ces roches cristallines qui datent du Précambrien sont généralement connues comme un socle complexe. La région peut être découpée en trois (03) sous-unités morpho structurales : protérozoïque, granitoïde et complexe métamorphique. Le trait marquant du paysage dans cette partie du Bénin est l’apparition sur la pénéplaine des reliefs résiduels en formes d’îles, les inselbergs (figure 2).





















Figure  SEQ Figure \* ARABIC 2 : Relief de la zone d’imtervention du projet


Le mileu d’accueil du projet présente un relief peu accidenté hormis les inselbergs. Ce contexte géomorphologique correspond bien aux exigences écologiques de certaines cultures. Ainsi, les particularités géologique et géomorphologique induisent plusieurs formations pédologiques.
3.1.2. Caractéristiques pédologiques
L’analyse des types de sols revêt une importance particulière du fait de son rôle de réservoirs susceptibles de retenir une quantité variable d’eau dont une partie est restituée aux plantes et différentes cultures.
La capacité de rétention de l’eau par les sols et de leur transmission aux plantes et cultures dépend largement de leur composition granulométrique. Dans ces sols à matériaux sableux, l’eau est faiblement retenue et sa mobilité est généralement trop faible pour assurer une réserve hydrique durable pour les plantes. Le sol constitue de ce fait, un milieu complexe en constante dynamique sous l’effet conjugué et prolongé de l’atmosphère et de la biosphère. Diverses variétés de sols sont dans la zone du projet en rapport avec le substratum géologique, mais également des formes topographiques (figure 3).

Figure  SEQ Figure \* ARABIC 3 : Formations pédologiques de la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)


Ces types de sols résultent de l’altération des roches granitiques sous l’action des agents climatiques et biologiques. Globalement, il s’agit des sols peu profonds où la roche mère affleure à une profondeur qui varie entre 1 et 3 m. Les différents types de sols se distinguent par le degré d’individualisation des hydroxydes, le lessivage dans le profil et le mode d’altération. Fondamentalement, les types de sols suivants sont rencontrés : les sols ferrugineux tropicaux (eux-mêmes repartis en plusieurs sous-classes), les sols ferralitiques, les sols hydromorphes et les vertisols (Volkoff, 1970).
3.1.3. Conditions climatiques
L’ensemble du territoire de la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est, sous l’influence de deux (02) types de climat. Il s’agit du climat soudano-guinéen et du climat de la zone de transition climatique. Le climat soudano-guinéen a la plus importante zone d’influence c’est-à-dire les départements de l’Atocara-Donga et de l’Alibori-Borgou. Dans ces départements, il est enregistré deux grandes saisons : une saison pluvieuse et une saison sèche qui rythment la vie et les activités humaines. La saison des pluies s'étend de mai à octobre et se caractérise par des pluies orageuses qui représentent environ 70 % des précipitations totales (Boko, 1988). Cette saison comporte deux périodes, la période d’installation et la période des grandes pluies. Le mois de mai marque souvent un début aléatoire de l'installation de la saison pluvieuse. Il est cependant capital sur le plan agricole, avec une concentration pluviométrique saisonnière égale à 10 % du total annuel (Vissin, 2007).
La saison des pluies commence par des bourrasques et des orages dus à la convection locale (Boko, 1992). Cette période voit en effet alterner l'alizé continental sec et la mousson, et apparaître des vents d'Est supérieurs humides (Afouda, 1990). En début de saison, la mousson est encore peu épaisse, mais son caractère instable est propice aux orages qui éclatent un peu partout (Boko, 1988). Selon Ouorou-Barrè (2014), en mai/juin, avant l’arrivée des fortes pluies, le temps est caractérisé par les grandes chaleurs (30 °C - 36 °C), un degré hygrométrique important (80-90 %), une nébulosité croissante et une insolation élevée (8 h/jr en mai, 7 h/jr en juin). De telles conditions météorologiques favorisent la thermoconvection avec des orages brutaux, de courte durée, accompagnés de vent violant (8 à 20 m/s) qui donnent les précipitations modestes (Houssou, 1998). Après les premières pluies, la fraîcheur s’installe ce qui annonce le début de la saison pluvieuse, d’où le démarrage des activités agricoles.
C’est la période où les précipitations sont bien établies et se caractérisent par une forte humidité (85-95 %), des températures maximales modérées (28° C - 30° C) et une faible insolation (4 à 7 h/jr). La chaîne de l’Atacora, catalyse le déclenchement des processus de condensation et de précipitation quand l’air saturé de vapeur et advection arrivent contre le relief. Les pluies diurnes constituent plus de la moitié du nombre total de jours de pluie et empêchent la bonne exécution des activités agricoles.
Dans le département des Collines, caractérisé par un climat de transition, les pluies commencent (le cumul mensuel atteint 40 mm) au mois de mars et s’achèvent en octobre. Le régime pluviométrique dans ce département est à cheval entre celui de la distribution bimodale du Sud et celui de la distribution unimodale du Nord (Bokonon-Ganta, 1987 ; Boko, 1988 ; Afouda, 1990 ; Houssou, 1998). Le régime unimodal avec son pic en juillet (environ 166,2 mm) est beaucoup plus observé au niveau des stations situées à l’ouest comme Savalou et Bantè. A l’est, le régime est bimodal avec un pic en juillet (en moyenne 171,9 mm) et un autre en septembre (en moyenne 162 mm). Ici, la grande saison des pluies débute globalement en mars avec une moyenne pluviométrique d’environ 65 mm et s’étale jusqu’en juillet. A partir d’avril jusqu’en septembre, les hauteurs de pluies sont abondantes. Ces dernières années, la tendance pluviométrique est unimodale à base large et les hauteurs pluviométriques annuelles oscillent généralement entre 900 et 1200 mm (Ogouwalé, 2006 ; Médéou, 2011 ; Oloukoï, 2012).
Il convient de signaler la disparition progressive de l’inflexion pluviométrique du mois d’août (la plupart des stations connaissent désormais leur maximum pluviométrique dans ce mois), qui constitue une évolution par rapport au constat fait par Boko (1987) et Afouda (1990).
3.1.3.1. Précipitations
Du point de vue des hauteurs de pluies annuelles, on enregistre sous le climat soudano-guinéen entre 900 et 1500 mm d’eau de précipitation pour 40 à 75 jours effectifs de pluies (Boko, 1992). La moyenne annuelle de précipitations à la station Parakou au cours de la période 1965-2015 est de 1160,2 mm. Les mois de juillet, août et septembre sont les plus pluvieux. Par contre, dans la zone d’influence du climat subéquatorial, on enregistre entre 884 et 1637 mm d’eau de précipitation pour 51 à 80 jours effectifs de pluies. La moyenne annuelle de précipitations à la station Savè au cours de la période 1965-2015 est de 1266,8 mm. Les mois de juin, juillet et septembre sont les plus pluvieux. Les figures 3 et 4 présentent le régime pluviométrique moyen mensuel des deux (02) types de climat.
Figure  SEQ Figure \* ARABIC 4 : Courbe ombrothermique de la station de Savè de 1965 à 2015Figure  SEQ Figure \* ARABIC 5 : Courbe ombrothermique de la station synoptique de Parakou de 1965 à 2015 
Source: ASECNA, 2017L’examen de la figure 4 montre que le régime pluviométrique a une allure bi-modale marqué par une pluviométrie relativement importante avec un pic en juillet au niveau de la station de Savè tandis que la figure 5 montre que le régime pluviométrique est uni-modal marqué par une pluviométrie relativement importante avec un pic en août au niveau de la station. Les deux (02) figures présentent également les différentes variations de l’ETP enregistrées au niveau de chaque station météorologique. Ces deux (02) types de climat sont favorables aux activités agricoles et offrent une période végétative de sept (07) mois, ce qui entraine une diversité de cultures et l’exploitation des terres à des fins agricoles. Toutefois, il est à souligner que cette répartition n'est plus standard avec la réalité des changements climatiques.
3.1.3.2. Températures
La température moyenne dans la zone d’intervention du projet est d’environ 28° C avec des variations de 24° C à 37° C. Les amplitudes thermiques sont fortes entre le jour et la nuit, surtout pendant la période de l’harmattan (vent froid et sec venant de l’Est entre novembre et février). Les températures les plus élevées sont enregistrées en février et mars ; les plus basses en juillet et août. L’écart thermique annuel est très important et peut atteindre 16° C (figure 6 et 7).




Figure  SEQ Figure \* ARABIC 6 : Variation inter-mensuelle des températures de la station de Savè de 1965 à 2015Figure  SEQ Figure \* ARABIC 7 : Variation inter-mensuelle des températures de la station de Parakou de 1965 à 2015 
Source: ASECNA, 2017L’amplitude thermique moyenne entre le mois le plus chaud (mars) et le mois le plus frais (août) est de 16°C. L’accroissement thermique, si faible soit-il contribue à l’augmentation du degré hygrométrique de l’air. Ces écarts sont réduits pendant la saison pluvieuse. De ce fait, elle influence le système pluviométrique.
3.1.3.3. Humidité relative et insolation
L'atmosphère au-dessus de la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) , est en général caractérisée par une humidité relative moyenne qui varie comme la température au cours de l'année et au cours de la journée. Les valeurs minimales sont voisines de 20 % en janvier et 80 % en août, tandis que les maximales atteignent 44 % et 99 % pour les mêmes mois à Parakou et à Savè (Houssou, 1998). Cette caractéristique de l’humidité relative du milieu d’accueil du projet est un paramètre essentiel dont il faudra tenir compte au profit des actions de stockage et de la conservation des produits agricoles (figure 8).
Figure  SEQ Figure \* ARABIC 8 : Variations mensuelles de l’humidité relative Savè et à Parakou de 1965 à 2015
HMI = humidité relative minimale ; HMA = humidité relative maximale ;
Moy = humidité relative moyenne
Source : ASECNA, 2017
L’humidité relative moyenne mensuelle est comprise entre 54 et 81 % à Savè tandis qu’elle est entre 34 et 81 % à Parakou. La période la plus sèche se situe entre novembre et avril où les valeurs hygrométriques varient entre 30 et 40 %. La période qui couvre les mois de mai jusqu’à octobre où l’humidité relative moyenne varie entre 70 à 82 % est la plus humide.
Quant à l’insolation, elle varie d’une période à une autre. Pendant la période de novembre à mai, l’insolation est élevée et varie entre 210 et 240 heures par mois, soit 7 à 8 heures par jour contre 60 à 180 heures par mois, soit 2 à 6 heures par jour pendant la période de juin à octobre. L’ensoleillement est plus long en saison sèche qu’en saison pluvieuse. En dehors des mois de juin à octobre, qui enregistrent chacun moins de 180 heures (92 à 174 heures), les autres mois de l’année enregistrent globalement plus de 200 heures (207 à 219 heures).
3.1.3.4. Vent et qualité de l’air
Dans le secteur d’intervention du projet, il existe plusieurs types de vents qui exercent leur influence. Il s’agit des flux régionaux liés aux champs de pression à l’échelle zonale et des vents locaux (Adam et Boko, 1993). Cependant, on distingue en fonction de leur fréquence, deux (02) principaux types de vents dominants dans le secteur :
l’alizé continental ou harmattan est un vent sec et violent venant du Nord de directions Nord-Est et Sud-Ouest et soufflant pendant les mois de décembre, janvier et février.
la mousson est un vent d’origine marine de directions Sud -Ouest et Nord- Est. Elle est humide à cause des particules d’eau qu’elle transporte depuis l’océan Atlantique.
Selon Adam et Boko (1993), c’est la rencontre de ces masses d’air qui crée le Front Inter- Tropical (FIT) et occasionne les précipitations dans cette zone. La vitesse moyenne des vents dans le secteur est estimée entre 2 et 3 m/s (ASECNA, 2017).
Ces vents participent intensément à la polinisation pour un bon rendement des exploitations de même pour les feux de végétation. De ce fait, la prise en compte de ces vents doit-elle être déterminante pour tout aménagement de périmètres d’exploitation d’anacarde dans la zone. Particulièrement dans le cadre du présent projet, les caractéristiques des vents dominants doivent être considérées dans l’accompagnement des acteurs de la filière.
3.1.4. Aspects hydrographiques du secteur
Le réseau hydrographique de la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est essentiellement constitué des fleuves tels la Pendjari, quelques affluents du fleuve Niger (Alibori, Sota, Mékrou, Kompa Gourou, Oli, etc.) et l’Ouémé avec ses affluents, notamment l’Okpara comme le montre la figure 9.















Figure  SEQ Figure \* ARABIC 9 : Réseau hydrographique de la zone d’imtervention du projet

Dans l’Atacora-Donga, le réseau hydrographique est contrôlé par la rivière Pendjari (appelée par abus de langage fleuve Pendjari) qui prend sa source à Perpoyakou (dans la Commune de Natitingou), se dirige vers le Nord, traverse la chaîne de l’Atacora puis se retourne vers le Sud-Ouest dans le Parc et coule vers le Sud au Togo sous le nom de Oti. Ce "fleuve" est alimenté par de nombreux affluents et sous affluents pour la plupart temporaires (ne coulent qu’en saison de pluies). Il s’agit des rivières Magou, Yatama, Yatibi, Podiéga, Sarga, Tikou, etc (Edieti, 2012).
Ces cours d’eau présentent des berges abruptes et leurs alluvions sont riches en blocs et gravillons rocheux. Ces dépôts pauvres en argile sont perméables et ne favorisent pas la rétention des eaux en surface capable de pérenniser les écoulements. En haute saison sèche, seule la rivière Yatama (alimentée par la cascade de Tanougou) présente un écoulement permanent ; même la Pendjari tarit en plusieurs endroits. En plus des cours d’eau, le bassin versant béninois de la Pendjari est riche en mares et sources disséminées dans la Réserve Biologique de la Pendjari (RBP).
Sur le plan hydrographique, les départements de l’Alibori et du Borgou sont arrosés par de nombreux fleuves appartenant à trois grands bassins : le bassin du Niger, le bassin de la Volta et le bassin côtier. La plupart de ces cours d’eau prennent leur source dans le massif de l’Atacora pour alimenter les trois (03) bassins. Dans le bassin du Niger, confluent trois fleuves : le Mékrou (410 km), l’Alibori (338 km) et la Sota (250 km). Dans celui de la Volta, la Pendjari (380 km) prend sa source dans l’Atacora et se jette dans la Volta au Ghana. Le bassin côtier, quant à lui, est arrosé par les fleuves Ouémé (510 km), Couffo (190 km) et Mono (500 km dont 100 km au Bénin). Les lacs et les lagunes leur servent de relais vers la mer. Tous ces fleuves, en dehors du Niger, ont un régime tropical avec une crue pendant la saison pluvieuse (juillet-octobre) et l’étiage vers la fin du mois de février (Vissin, 2007).
Les chutes de Koudou, les gorges de Dyodyonga et les rapides de Barou en sont les accidents les plus notables. Ses affluents sont dans l'ensemble peu importants, excepté dans la partie amont d'où provient de l'Atacora, le Tikou-Darou (bassin versant de 505 km2), le Yaourou et le Kourou (572 km2).
L'Alibori, d'une longueur de 427 km, a un bassin qui couvre 13 740 km2. Elle naît à 410 m d'altitude environ, dans le massif granitique de Kita sur le flanc Est de la chaîne de l'Atacora, dans la Commune de Péhonco. Dans son cours moyen, le lit de l'Alibori est ainsi coupé de nombreux rapides. La pente du lit de l'Alibori est dans l'ensemble faible, de 0,5 à 0,2 m/km. Son bassin est bordé, à l'Ouest, par les reliefs correspondant aux roches les plus basiques du groupe de Kandi ; à l'Est, par les collines quartzitiques du groupe de Gbadagba dans la région de Bembèrèkè, puis par les reliefs formés sur les roches du groupe de Kandi. L'Alibori reçoit sur sa rive droite le Souédarou, le Sarédarou et le Darou-Woka ; sur sa rive gauche, le Morokou, la Kparé, le Kénou, le Konékoga et le Kpako avant de se jeter dans le Niger en amont de Malanville (Ouorou Barrè, 2014).
Longue de 254 Km, la Sota draine une superficie de 13 410 km2 et prend sa source à plus de 400 m d'altitude sur les flancs Est du plateau gréseux de Kalalé qu'elle va contourner par le Nord avant d'emprunter la direction SSW-NNE sur les formations du socle. Quatre-vingt-dix kilomètres après sa source, elle pénètre dans les formations gréseuses du crétacé qu'elle entaille assez profondément et elle rejoint, après 254 km de parcours, le Niger, un (01) kilomètre à l'aval de Malanville. Sur les formations gréseuses, le réseau hydrographique est très peu dense et aucun affluent en provenance du plateau de Kandi n'a d'importance notable. En revanche, sur les granités et sur les formations gneissiques, le réseau hydrographique est beaucoup plus dense (Le Barbe et al., 1993 ; Bio Bigou, 1987). Elle reçoit successivement le Souamon sur sa rive gauche, le Tassiné (126 km), le Bouli (166 km) et l'Irané (102 km) sur sa rive droite. En aval de Coubéri, la Sota traverse sur quinze (15) kilomètres les alluvions de la vallée du Niger avant de confluer avec ce dernier (Vissin, 2007).
Le département des Collines, quant à lui, est parcouru par le fleuve Ouémé et ses affluents à régime plus ou moins permanent. Il s’agit de la Beffa (le plus grand affluent avec un bassin versant estimé à 197000 km2) et l’Okpara. En plus de ces cours affluents il y a des ruisseaux et des rivières à régime temporel tels que Nonomi, Kilibo, Odokoto, etc. Les deux (02) cours ont un régime hydrologique unimodal. En effet, ils sont influencés par le climat de type soudanien à deux (02) saisons tranchées. L’étiage et les faibles débits s’enregistrent de décembre à mai-juin ou les valeurs sont presque nulles (Ogouwalé, 2010). Mais en septembre, le débit atteint son maximum. La valeur optimale varie d’une année à l’autre selon la pluviométrie. La période de hautes eaux dure entre 5 et 6 mois.
Globalement, il faut noter que du point de vue agronomique, les vallées des cours d’eau (trop humides ou inondables) sont favorables à l’agriculture. Cependant, la présence de cours d’eaux est déterminante pour l’installation des paysans qui y trouvent des sources d’approvisionnement en eau de boisson et autres usages. Sous ce rapport, la présence des cours d’eau n’handicape pas le déroulement des activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) , mais permet de mieux situer les infrastructures en fonction de l’occupation du sol.
Les composantes biophysiques de la région d’étude présentent dans une certaine mesure quelques atouts aux activités agricoles, notamment la culture du maïs, du riz, le karité et le maraîchage, lesquels atouts sont exploités par les divers groupes sociocuturels qui peuplent le milieu.
3.1.5. Caractéristiques du couvert végétal du milieu récepteur du projet
Les formations végétales interviennent dans la pluviogenèse par leur contribution à l’évapotranspiration et au recyclage de l’eau atmosphérique (Houndénou, 1999). En plus, les écosystèmes forestiers participent au maintien de l’équilibre écologique sans oublier les intérêts économique et socioculturel qu’elles revêtent pour les communautés humaines.
L’état actuel du paysage végétal de la région d’étude est le résultat de la combinaison des facteurs naturels et anthropiques. En effet, la couverture végétale de cette région est la trace au sol du climat de transition soudanien ; ce qui justifie la présence de savanes, de forêts claires et d’îlots de forêts denses sèches ou semi-décidues qui constituent l’essentiel des formations naturelles. A ces dernières s’ajoutent les formations humanisées ou anthropiques (champs, jachères, plantations, etc.). Aubréville (1937) considère ce paysage végétal naturel comme faisant partie des formations boisées. Selon Houinato (2001), cette végétation serait le prolongement de la « Guinea zone ». Quant à Adjanohoun et al. (1982), ils classent ces forêts comme faisant partie de la zone de transition guinéo-congolaise. Suivant la nomenclature des classes de végétation utilisée par la FAO en 2001 et en tenant compte de la physionomie générale de la couverture végétale, la stratification et les conditions phytosociologiques, sept unités de végétations se distinguent (figure 10).


Figure  SEQ Figure \* ARABIC 10 : Etat des unités d’occupation du sol dans le milieu récepteur du projet

Les galeries forestières sont observées le long des fleuves et de leurs affluents. Ces formations présentent l’aspect de forêts ombrophiles et sont constituées de plusieurs espèces dont les dominantes sont : Hexalobus crispiflorus, Pouteria alnifolia, Berlinia grandiflora, Cola gigantea, Lecaniodiscus cupanioides, Napoleona vogelii, Pterocarpus santalinoides, etc.
Ces formations subissent une dégradation avancée par endroits du fait des activités humaines (prélèvement du bois par des exploitants forestiers, occupation des berges pour les activités agricoles, etc.).
Les formations de forêt dense se retrouvent soit en îlots très protégés sous forme de forêts sacrées, soit en plages plus ou moins étendues au sein des formations de savanes et de forêts claires surtout dans les régions de Bassila et de Tchaourou.
Les espèces végétales dominantes des forêts denses sont : Isoberlina doka, Afzelia africana Kaya senegalensis, Anogeisus leicarpus, Pterocarpus erinaceus, Cola spp, Chlorophora excelsa, Antiaris africana, Celtis spp. Ces formations sont grignotées par les exploitants forestiers et les fabricants de charbon. Elles sont ainsi parsemées d’éclaircies.
Les savanes boisées sont particulièrement abondantes dans le secteur d’étude. Les espèces forestières rencontrées sont entre autres Isoberlinia doka, Afzelia africana, Khaya senegalensis, Danielia oliveri, Anogeissus leiocarpus, Pterocarpus erinaceus. Elles n’échappent pas aussi à la dégradation d’origine anthropique.
Les savanes arbustives sont les plus étendues de la région. Elles sont généralement issues soit de la dégradation avancée des forêts sèches ou claires ou même de la savane boisée d’une part et de la restauration des jachères agricoles. Les espèces les plus fréquentes sont entre autres, Butyrospermum paradoxum, Parkia biglobosa, Danielia oliveri, Terminalia spp, Detarium microcarpum Pericopsis laxiflora, Burkea africana, Borasus aethiopum, Tamarindus indica.
Les savanes arborées et arbustives saxicoles sont des formations de savane rencontrées sur les collines et sur les affleurements rocheux (Houinato, 2001 ; Yèdomonhan, 2002). Elles sont abondantes près des localités de Savalou, de Dassa-zoumè, de Savè et Tchaourou (Agbassa). Les espèces dominantes sont : Burkea africana, Pterocarpus erinaceus, Detarium microcarpum, Afzelia africana, Erythrophleum africana, Adansonia digitata. Le faciès géologique et les contraintes topographiques qui limitent l’accès des exploitants forestiers expliquent la relative stabilité de ces formations.
Les savanes à emprise agricole sont des superficies d’aménagement récentes où se trouve une mosaïque de cultures et de savanes. Ces superficies font généralement suite aux mosaïques de cultures et de jachères (Afouda, 1990 ; Houinato, 2001 ; Akouègninou, 2004). Les espèces végétales formant ces formations sont celles des formations de savane qui s’associent à celles des exploitations agricoles comme Parkia biglobosa, Butyrospermum paradoxum, Tamarindus indica, Isoberlinia doka. Par endroits, des superficies agroforestières à base de l’anacardier sont éparpillées dans ces formations, ce qui accentue leur caractère hétérogène.
Il faut signaler que ces formations de savanes sont soumises à des défrichements massifs chaque année à des fins agricoles, ce qui explique leur dégradation, notamment dans les localités de tradition cotonnière.
Au total, l’analyse du paysage végétal de la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) montre que les formations naturelles connaissent une dégradation continue, du fait, fondamentalement, des activités humaines, notamment agricoles. Une telle tendance est préjudiciable à la gestion durable des écosystèmes végétaux. Des pratiques agricoles plus conservatrices des écosystèmes naturels méritent donc d’être adoptées pour assurer la durabilité de l’exploitation des ressources naturelles.
3.2. Caractéristiques démographiques et socio-économiques de la zone
3.2.1. Eléments démographiques de la zone du projet
Les résultats du quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2013 montrent que la zone d’intervention du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) compte une population de 2 585 062 personnes dont 50,4 % de femmes avec 1 202 095 personnes (50,1 % de femmes) pour Borgou, 716 558 personnes (50,7 % de femmes) pour les Collines et 542 605 habitants 50,1 % de femmes) pour la Donga et 123 804 habitants (51,51 % de femmes). La répartition de la population par Commune est présentée dans le tableau 3.


Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 3 : Nombre d’habitants par Commune dans les départements concernés
Département/CommuneTotalMasculinFémininBORGOU1202095599810602285Bembèrèkè1254656275362712Kalalé1685208371184809N'dali1146595787956780Nikki1504667489575571Parakou254254126501127753Pèrèrè792403936039880Sinendé883834401744366Tchaourou221108110694110414COLLINES716558352740363818Bantè1069455235854587Dassa-Zoumè1121185433257786Glazoué1235426064862894Ouessè1417607139170369Savalou1448147008974725Savè873794392243457DONGA542605270341272264Bassila1307706487065900Copargo712903584235448Djougou266522132973133549Ouaké740233665637367ALIBORI867 463431 357436 106Banikoara246 575122 445124 130Gogounou117 52358 01859 505Kandi179 29088 99890 292Karimama66 35333 14933 204Malanville168 64183 68184 960Ségbana89 08145 06644 015AtacoraATACORA772 262380 448391 814Boukoumbé82 45040 47941 971Cobly67 60332 78434 819Kérou100 19749 96350 234Kouandé111 54055 55855 982Matéri113 95855 67658 282Natitingou103 84350 96852 875Péhunco78 21739 14739 070Tanguiéta74 67536 43138 244Toucountouna39 77919 44220 337Source des données : INSAE, 2014, RGPH4
Les densités démographiques de 46,00 habitants/km² pour le Borgou, 51,00 % habitants/km² pour les Collines et 49,00 habitants/km² pour les Collines sont très faibles par rapport à la moyenne nationale qui est de 165,47 habitants/km², présage d’une forte disponibilité de terres inoccupées. Les groupes ethniques dominants dans le Borgou et l’Alibori sont Baatombou (41 %), suivis des Gando (13 %), des Dendi (11 %), des Foulbé (10 %), les Nago (04 %) et les Mokolé (02 %). Dans le département des collines, ce sont les Nagos qui sont majoritaires, suivi des Mahi et des Idaatcha.
3.2.2. Principales activités socio- économiques de la zone du projet
L’agriculture est le secteur prépondérant de l’économie de la région et elle occupe plus de 80 % de la population active. Les cinq (05) départements sont dotés d’immenses terres cultivables qui constituent avec les structures d’encadrement existantes, des atouts considérables pour le développement des activités agricoles. Le mode d’exploitation des terres reste encore traditionnel (culture itinérante sur brûlis) et les principales spéculations rencontrées dans les systèmes de cultures sont le coton, le maïs, le riz, le sorgho/mil, l’igname, le manioc, la patate douce, le niébé, le soja, l’arachide et quelques cultures maraîchères.

Le projet couvre plusieurs pôles de développement agricole avec diverses spéculations dont le coton. Avec la baisse de la fertilité des terres et des rendements des produits vivrières, la plupart des producteurs utilisent des intrants agricoles du Coton pour améliorer les rendements des cultures vivrières.
La production animale. Le Nord du pays, de climat soudano-sahélien et soudanien, constitue la zone essentielle d'élevage des ruminants ; les seuls départements du  HYPERLINK "https://fr.wikipedia.org/wiki/Borgou" \o "Borgou" Borgou et de l' HYPERLINK "https://fr.wikipedia.org/wiki/Alibori" \o "Alibori" Alibori abritent environ 67 % du cheptel national bovin et 33 % des petits ruminants (FAO, 2017).
Les grandes sécheresses des années 1970 et 1980 dans les pays de l’Afrique de l’Ouest se sont répercutées sur le disponible fourrager et hydrique dans les espaces pastoraux et sur l’état de la végétation. Elles ont accentué à cet effet, le phénomène de la transhumance transfrontalière qui permet aux pasteurs des pays sahéliens frontaliers au Bénin d’effectuer des descentes saisonnières et massives sur la terre béninoise, devenue une zone de passage et d’accueil pour les animaux. Les troupeaux sont en provenance des pays frontaliers tels que le Niger, le Burkina-Faso et la République Fédérale du Nigeria.
Aujourd’hui encore, les difficultés d’abreuvement et de pâturage pendant la longue saison sèche induisent la transhumance vers les Collines avec pour corollaire des conflits entre éleveurs et agriculteurs.
Le secteur de la pêche n’est pas trop développé dans la zone du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) et les actions dans ce domaine restent encore très modestes.
Le secteur industriel dans les départements concernés est encore embryonnaire et est dominé par l’agro-industrie faite d’usines d’égrenage de coton, d’huileries et quelques entreprises privées de transformation.
Les départements concernés par le présent projet connaissent par ailleurs plusieurs types de transactions commerciales qui sont dues à leurs positions géographiques. Le secteur commercial est dominé par des activités informelles regroupant aussi bien des autochtones que des étrangers (nigériens, Burkinabé et nigérians notamment) tandis que le secteur formel compte quelques établissements à caractère sociétal ou familial. Les villes de Kandi et Malanville dans l’Alibori, Parakou dans le Borgou puis Savè, Glazoué, Dassa et Savalou dans les Collines constituent des centres d’échanges commerciaux importants. La SONACOP, une Société d’Etat opère sur le terrain dans le domaine pétrolier à côté d’autres sociétés privées telles que TOTAL, MOBIL, ORYX, JNP, etc.
3.2.3. Infrastructures de transport et de télécommunication 
Selon l’annuaire statistique 2013-2016 du Ministère des Infrastructures et des Transports (MIT, 2017), les investissements dans le sous-secteur des infrastructures routiers ont permis de porter le nombre de kilomètres de routes bitumés de 2303,48 en 2013 à 2684,82 en 2016. Il convient de noter que malgré les efforts fournis en termes de modernisation, le manque d’entretien du réseau a induit une détérioration de l’état de réseau routier sur la période de 2013 - 2016. En effet, le nombre des routes en bon état est passé de 39,6% en 2013 à 17,22 % en 2016. Les tableaux 4 et 5 montrent la répartition du réseau bitumé et du réseau routier en terre selon les départements entre 2012-2016.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 4 : Répartition du réseau bitumé selon le département entre 2012-2016
Départements20122013201420152016Total/
DépartementsAtacora-Donga516,34500,16500,16500,16500,162516,98Borgou-Alibori571,97679,87679,87705,50877,623514,83Zou-Collines465,37480,15480,15480,15535,372441 ,19Total des linéaires (en Km)1553,681660,181660,181685,811913,15Source des données : DGI/MIT, 2017

De l’analyse du tableau, il ressort qu’entre 2012 à 2016, le réseau bitumé dans les départements bénéficiaires du projet sont passés de 1553,68 Km en 2012 à 1913,15 km en 2016, soit une augmentation de 359,47 km de route bitumée en cinq (05) ans. Entre les années 2013 et 2014, le nombre de linéaires est resté stable (1660,18 Km). De 2012 à 2016, le nombre de linéaires est plus élevé dans les départements de Borgou-Alibori avec 3514,83 Km et relativement faible dans les départements des Zou-Collines (2441,19 km) et de l’Atacora-Donga (2516,98 km).

Le tableau 5 montre la répartition du réseau routier en terre selon les departements entre 2012-2016.

Tableau   SEQ Tableau \* ARABIC 5: Répartition du réseau routier en terre selon les départements entre 2012-2016
Départements20122013201420152016Total/DépartementAtacora-Donga1033,60961,84961,84961,84961,843847,36Borgou-Alibori1083,641063,681063,681038,05865,934031,34Zou-Collines846,99846,99846,99846,99791,783332,75Total des linéaires2964,232872,512872,512846,882619,55Source des données : DGI/MIT, 2017

Il ressort de l’analyse du tableau 5 que, le réseau routier en terre dans les départements bénéficiaires du projet sont passés de 2964,23 Km en 2012 à 2619,55 km en 2016, soit une baisse de 344,68 km de réseau routier en terre. Entre les années 2013 et 2014, le nombre de linéaires est resté stable (2872,51 Km). De 2012 à 2016, le nombre de linéaires est plus élevé dans les départements de Borgou-Alibori avec 4031,34 Km et relativement faible dans les départements des Zou-Collines (3332,75 Km) et de l’Atacora-Donga (3847,36 Km).
Dans le milieu récepteur du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) , le réseau des pistes rurales reste encore très insuffisant et il existe de nombreuses zones enclavées. L’accessibilité aux services sociaux de base ainsi que la desserte des zones de production sont encore à l’étape embryonnaire. Enfin, le transfert de la gestion des pistes rurales conférées aux Communes par les lois sur la décentralisation a des difficultés à se mettre en place pour cause de non répartition du réseau existant entre l’Etat et les collectivités locales et en raison des questions de financement.

Selon ARCEP (2017), les opérateurs MTN et MOOV couvrent près de 80 % des villages et environ 70 % des routes principales (en tenant compte de la marge d’erreur du calcul), ce qui correspond à environ 500 arrondissements et près de 3000 villages. La zone concurrentielle comptant au moins 2 opérateurs mobiles « zone dense » couvre près de 80% de la population et 90 % des arrondissements. Elle s’étend sur plus de 2600 km de routes principales (soit près de 65% du total) et la totalité des chefs-lieux et communes >150 000 habitants. Près de ¾ des établissements publics (Education, santé) s’y trouvent. A l’inverse, la « zone blanche » concerne près de 1,5 millions d’habitants situés dans 663 villages et 30 arrondissements. Près de 1000 km de routes principales ne sont pas couvertes et environ 1400 établissements publics (Education et Santé).

Le marché de l’internet est composé de deux segments : l’Internet haut débit fixe et l’internet haut débit mobile. Selon ARCEP (2017), au 31 décembre 2017, le parc d’abonnés Internet haut débit fixe est de 28 615 abonnés pour 22 852 abonnés en 2016, soit une augmentation de 25,22 %. Quinze pour cent (15%) de ce parc d’abonnés est généré par les fournisseurs d’accès à l’internet tandis que 85 % des abonnés sont enregistrés sur le réseau de l’opérateur Bénin Télécoms Services.

Au 31 décembre 2017, le parc d’abonnés actifs à la téléphonie mobile est évalué à huit millions sept cent soixante -treize mille quarante-quatre (8 773 044) abonnés pour huit millions huit cent quatre-vingt-douze mille quatre cent quatre-vingt-dix (8 892 490) abonnés en 2016 soit une baisse de 1,34 % (ARCEP, 2017).

La facture numérique se traduit par d’importants écarts entre les départements. Dans l’ensemble des cinq (05) départements bénéficiaires du projet, le taux de couverture des villages et des principales routes reste inférieur à la moyenne nationale (figure 11).













Figure  SEQ Figure \* ARABIC 11 : Evolution des taux de couverture des villages et principales routes par les opérateurs mobiles


Source des données : ARCEP et ABSUCEP, juin 2017

De l’analyse de la figure 11, il ressort que le taux de couverture des villages de la zone du projet varie de 51 à 79 % tandis que le taux de couverture des principales routes oscille entre 55 % et 73 % selon les départements. Comparativement aux autres départements, les villages de l’Atacora (51 %) sont faiblement couverts par les opérateurs mobiles tandis que les principales routes de l’Alibori (55 %) sont faiblement couvertes par les opérateurs mobiles. Les départements des Collines et de la Donga sont plus couverts par les opérateurs mobiles.

3.2.4. Situation en matière d’énergie (taux de couverture de l’électricité rurale, taux de desserte et d’accès,)

Approvisionnements en énergie

Selon le rapport du Système d’Information Energétique du Bénin (SIE, 2017), l’approvisionnement total net en énergie du Bénin en 2015 s’élève à 4 372,2 ktep contre 3786,3 ktep en 2010, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 2,9 % au cours de la période.
La structure de l’approvisionnement montre la prépondérance de la biomasse-énergie (59%) produite localement et des produits pétroliers (38%) entièrement importés. Les parts relatives de l’’électricité (2%) et du gaz naturel (1%) sont extrêmement faibles (figure 12).

Figure  SEQ Figure \* ARABIC 12 : Structure de l’approvisionnement en énergie en 2015


Source des données : SIE, 2017

L’évolution des approvisionnements au cours de la période 2010-2015 montre que :

la biomasse énergie représente 2 038 ktep en 2010 et 2 566 ktep en 2015, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 4,7%

les produits pétroliers sont passés de 1 676 ktep en 2010 à 1 684 ktep en 2015 soit une quasi stabilité au cours de la période qui s’explique en grande partie par la baisse de la consommation du pétrole lampant.

l’électricité a connu un fort taux de croissance en passant de 80,4 ktep en 2010 à 90,6 ktep en 2015 soit un taux d’accroissement moyen annuel de 5,6% sur la période.

Taux d’électrification
Le taux d'électrification exprime la population raccordée au réseau électrique. Il s’agit des ménages abonnés en basse tension par rapport au nombre total de ménages. Le tableau 6 présente l’évolution du taux d’électrification au niveau national, urbain et rural.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 6 : Taux d’électrification 2010-2015
Taux d’électrification (%)201020112012201320142015Niveau national25,526,026,326,827,327,7Milieu urbain47,848,548,448,349,149,7Milieu rural3,43,64,35,86,06,3Source des données : SIE, 2017

De l’analyse du tableau 6, il ressort que :

Le taux d’électrification nationale est passé de de 25,5% en 2010 à 27,7% en 2015 représentant le raccordement de 113 415 nouveaux ménages au réseau de distribution de la SBEE, soit une moyenne annuelle de 22 683 abonnés sur la période.
En milieu urbain, ce taux d’électrification est passé de 49,8 % en 2010 à 55,1 % en 2015 représentant le raccordement de 80 998 nouveaux ménages au réseau de distribution de la SBEE, soit une moyenne annuelle de 16 200 abonnés sur la période.

En milieu rural, le taux d’électrification est passé de 3,3 % en 2010 à 5,7 % en 2015 représentant le raccordement de 32 427 nouveaux ménages, soit une moyenne annuelle de
6 483 abonnés sur la période.
Taux d’électrification par département

Le taux d’électrification dans les cinq (05) départements bénéficiaires du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est caractérisé par des disparités très importantes entre les départements. Ces taux en 2015 varient entre 7,3% (département de l’Alibori) et 18,70 % (département du Borgou). Tous les cinq (05) départements ont un taux d’électrification inferieur à la moyenne nationale (24,90 %) et deux (02) départements (Alibori et Atacora) ont un taux d’électrification inférieure à 10 % (figure 13).
Figure  SEQ Figure \* ARABIC 13: Taux d'électrification par département en 2015

Source des données : SIE, 2017

Taux de couverture
Le taux de couverture exprime le rapport entre le nombre de localités électrifiées et le nombre total de localités du pays. Le taux de couverture est généralement supérieur au taux d’électrification dans la mesure où une partie seulement des ménages des localités électrifiées sont connectés au réseau de la SBEE. Ainsi en milieu urbain le taux de couverture est de 100% car toutes les localités urbaines sont électrifiées.
L’évolution du taux de couverture en électricité au niveau national, en milieu urbain et milieu rural au cours de la période 2010-2015 est présentée dans le tableau 7.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 7 : Evolution du taux de couverture nationale 2010-2015
Taux de couverture (%)201020112012201320142015Niveau national34,937,239,241,944,847,3Milieu urbain100100100100100100Milieu rural12,7215,7618,52225,929,3Source des données : SIE, 2017

Le taux de couverture national du pays en électricité a évolué de 34,9% en 2010 à 47,3% en 2015 représentant l’électrification de 463 nouvelles localités, soit une moyenne annuelle de 93 localités sur la période. Il convient de souligner que toutes les localités urbaines sont déjà électrifiées depuis 2009. Il reste cependant des travaux d’extension/densification du réseau pour une meilleure desserte des ménages habitant ces localités.

En milieu rural, le taux de couverture est passé de 12,7% en 2010 à 29,3% en 2015 représentant l’électrification de 463 nouvelles localités, soit une moyenne annuelle de 93 localités sur la période.

Taux de desserte
Le taux de desserte est la proportion de la population desservie. L’évolution du taux de desserte en électricité au niveau national, en milieu urbain et milieu rural est présentée dans le tableau 8.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 8 : Taux de desserte 2010-2015
Taux de desserte (%)201020112012201320142015Niveau national53,955,554,758,159,260,4Milieu urbain100100100100100100Milieu rural16,819,818,324,526,528,6 Source des données : SIE, 2017

A la lecture du tableau 8, il ressort que de 2010 à 2015, le pourcentage de la population desservie par le réseau électrique au niveau national est passé de 53,9 % à 60,4 %.
Etant donné que toutes les localités urbaines sont électrifiées depuis 2009, il en résulte que la desserte en électricité dans cette zone géographique est totale.
En milieu rural, le taux de desserte est passé de 17,8 % en 2010 à 28,6 % en 2015 soit une population concernée de 1 108 132 personnes au cours de la période. Au cours de la période 2010-2015, 463 localités ont été électrifiées. Le nombre de ménages raccordés au réseau de distribution reste cependant insuffisant. Une politique plus volontariste permettrait d’augmenter le taux d’accès à l’électricité en milieu rural.
3.2.5. Situation foncière dans la zone du projet
La terre est un facteur de production essentiel pour la production agricole et elle mérite une gestion adéquate pour une pérennisation des activités. Les départements concernés disposent globalement d’importantes superficies de terres pour la pratique de l’agriculture et de parcours pour les bétails comme en témoignent les faibles densités relevées suite au quatrième recensement général de la population et de l’habitation. Ces densités sont en effet de 34,08 habitants/km² pour la Donga, 45,34 habitants/km² pour le Borgou et 51,50 habitants/km² pour les Collines contre une moyenne nationale de 165,47 habitants/km². Les principaux modes d’accès à la terre rencontrés dans le milieu sont i) l’héritage partagé, ii) l’héritage non partagé, iii) l’achat, iv) le don transmissible à la descendance, v) le don non transmissible à la descendance, vi) l’emprunt gratuit à durée déterminée, vii) l’emprunt gratuit à durée indéterminée avec restriction du droit d’investissement et plantation.
L’accès à la terre dans le milieu diffère selon le sexe. Si par le passé les femmes n’avaient pas droit à l’héritage, cette situation est en train de changer avec le code des personnes et de la famille. On note un accroissement de l’héritage comme mode d’accès à la terre pour les femmes. Le don transmissible à la descendance est le deuxième mode d’accès à la terre le plus important chez les hommes, alors que les femmes n’ont généralement pas le droit de transmettre à autrui les terres qui leurs sont allouées dans leurs ménages par les conjoints ou d’autres membres des familles d’alliance.
Par ailleurs, les nouveaux types de rapports sociaux autour de la terre sont surtout dus à l’augmentation de la population et au développement de l’économie de marché. Cette situation fait que malgré les bonnes disponibilités foncières apparentes dans certaines régions, on assiste de plus en plus à une montée considérable des valeurs de la terre et à des conflits fonciers.
A l’avènement d’un conflit foncier, il existe plusieurs modes de règlement. Le règlement des conflits fonciers se fait souvent à divers niveaux et par différents acteurs selon les informateurs. Le premier mode de résolution est le règlement à l’amiable qui se fait entre les différentes parties en conflits (vendeurs et acquéreurs, membres de collectivité, etc.).
Le second niveau de résolution est celui qui se fait avec l’implication et l’intervention des autorités traditionnelles et locales. Ces dernières interviennent pour tenter de résoudre les litiges fonciers entre les différentes parties.
Le troisième niveau est celui où intervient la chambre de conciliation du préfet qui prend les dossiers de conflits en charge et essaie de les résoudre selon les lois et la réglementation en vigueur sur les conflits. Si les parties ne trouvent pas de solution à leur problème, la chambre les renvoie vers le tribunal de première instance qui se charge de mener les différentes enquêtes devant conduire à la résolution des conflits. Du reste, le Plan foncier rural (PFR) a été introduit en 2007 pour résoudre ce problème.
3.2.6. Principaux secteurs pourvoyeurs d’emploi

Selon INSAE (2013), les secteurs d’activité gros employeurs sont : les secteurs agriculture (plus de 80 % des actifs), pêche, chasse, commerce et restauration, tant en milieu urbain que rural. Les secteurs qui utilisent le plus d’employés qualifiés sont : les banques et les assurances , les activités dans les domaines de l’eau, l’électricité, le gaz ainsi que les autres services (en moyenne 10 années scolaires réussies). Le secteur « commerce et restauration » est essentiellement dominé par la main d’œuvre féminine (83% des employés) et les secteurs des bâtiments ,travaux publics et transports, de la communication, de l’énergie, de l’eau et de l’industrie extractive sont plutôt des secteurs essentiellement dominés par la main d’œuvre masculine.

Compte tenu de la situation géographique du Bénin, le secteur tertiaire, en particulier le commerce joue un rôle très important dans l’économie du Bénin. Ce secteur présente, avec le secteur agricole, des perspectives de croissance importantes. Les activités de commerce et de production agricole sont celles qui génèrent la majorité des emplois peu qualifiés et le développement de ces activités jouera un rôle important dans la réduction de la pauvreté.
3.2.7. Pauvreté monétaire et non monétaire dans la zone d'intervention du projet
Le niveau de vie des ménages dans les départements est globalement préoccupant en comparaison à la situation au plan national.
Selon EMICoV (2011), les indices de pauvreté monétaire et non monétaire sont respectivement de 36,3 % et 41,4 % pour Borgou, 31,5 % et 29,5 % pour les Collines, la Donga, 46,1 % et 22,6 % pour les Collines contre des valeurs nationales de 36,2 % et 30,2 %. Il existe, notamment des localités dans lesquelles le niveau de pauvreté monétaire reste encore élevé : il s’agit de Nikki (43,9 %), Bantè (44,9 %), Dassa-Zoumè (45,0 %), Glazoué (54,8 %), Ouessè (50,5 %) et Savalou (45,6%). La situation de pauvreté non monétaire est moins sévère en 2011 : (63,2 %), (36,1 %), Bembèrèkè (34,5 %), Kalalé (51,3 %) et Nikki (47,7 %).
Le taux de sous-emploi global dans le milieu avoisine dans chacun des départements (47,1% pour l’Alibori, 55,3 % pour le Borgou et 52,0 % pour les Collines) pour une moyenne nationale qui était de 53,9 % en 2011. Il faut noter qu’il existe toutefois des disparités suivant les communes. Les taux de sous-emploi global les plus élevés (supérieurs à 55 %) sont enregistrés, Kalalé (68,3 %), N’Dali (63,1 %), Nikki (63,8 %), Bantè (61,5 %), Dassa-Zoumè (58,2 %) et Glazoué (57,0 % (EMICOV, 2015).
En matière d’éducation, le taux brut de scolarisation en 2011 était de 50,2 % pour l’Alibori, 83,3 % pour le Borgou et 115,9 % pour les Collines tandis que le taux d’alphabétisation était de 13,1 % ; 36,9 % et 41,8 % respectivement pour l’Alibori, le Borgou et les Collines (EMICOV, 2015). Des efforts restent donc encore à faire dans ces départements pour améliorer le niveau de l’éducation, notamment l’alphabétisation des adultes qui est très importante pour que les différentes actions de renforcement de capacités prévues dans le cadre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) puissent produire les effets escomptés.
La situation de l’approvisionnement en eau potable dans les départements de l’Alibori, du Borgou et des Collines en 2011 était globalement satisfaisante même si quelques efforts restaient à fournir dans certaines localités. Les proportions de ménages ayant accès à l’eau potable étaient de 58,0 % pour l’Alibori, 75,7 % pour le Borgou et 83,0 % pour les Collines contre une valeur de 72,7 % au niveau national. Sur l’ensemble des vingt communes que comptent les trois départements, seules les communes de Banikoara, de Malanville et de Ségbana présentaient des proportions de ménages ayant accès à l’eau potable inférieures à 50 % (EMICOV, 2015).
Dans le domaine de l’hygiène et de l’assainissement, la situation n’est pas reluisante au niveau des trois départements. En effet, seulement 2,1% des ménages de l’Alibori, 11,6 % des ménages du Borgou et 1,2 % des ménages des Collines évacuaient en 2011 les ordures ménagères par voirie publique, privée ou des ONG contre 16,9 % au niveau national. De plus, alors que la proportion de la population utilisant des toilettes modernes était de 32,3 % au niveau national en 2011, ce taux se situait à 6,0 % pour l’Alibori, 21,5 % pour le Borgou et 13,7 % pour les Collines. Ces données sont révélatrices, dans une certaine mesure, de l’état de pollution de l’environnement et des risques qui planent sur la santé des populations (EMICOV, 2015).
3.2.8. Sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la zone
Les études réalisées (FAO, 2011, ONASA, 2013) révèlent que la situation alimentaire n’est pas trop reluisante dans la zone du projet. En 2013 par exemple, les statistiques se présentaient comme suit :
Borgou : 13 % des ménages en insécurité alimentaire et 34 % en sécurité alimentaire limite ;
Collines : 7 % des ménages en insécurité alimentaire et 45 % en sécurité alimentaire limite.
Il faut rappeler que les ménages en insécurité alimentaire ont une consommation alimentaire déficiente ou ne peuvent assurer leurs besoins alimentaires minimum sans avoir recours à des stratégies d’adaptation irréversibles. Les ménages en sécurité alimentaire peuvent juste s’assurer une consommation alimentaire adéquate sans recourir à des stratégies d’adaptation mais ils ne peuvent pas se permettre certaines dépenses non alimentaires essentielles.
Lorsqu’on considère les statistiques au niveau communal, il ressort que la situation d’insécurité alimentaire est beaucoup plus critique dans les communes de N’Dali (34,9 %), Tchaourou (20,9 %), Ouessè (16,5 %) et Sinendé (12,0 %). Par ailleurs, il est noté que 16 % des ménages de l’Alibori, 34 % des ménages du Borgou et 27 % des ménages des Collines ont une consommation alimentaire inadéquate (pauvre + limite) ne leur permettant pas de vivre une vie saine et active. En dehors de quelques exceptions (Djougou, Bassila, Parakou, Glazoué et Savalou), les autres communes des départements du Borgou, Donga, Zou, et des Collines ont une consommation alimentaire "pauvre + limite" assez élevée.
Les ménages avec une consommation alimentaire pauvre consomment principalement des aliments de base (céréales/tubercules) avec un peu de légumes et d’huile. Très peu diversifié, leur régime alimentaire est caractérisé par des insuffisances majeures (aliments riches en protéines animales, fruits, lait et produits laitiers). Les ménages avec une consommation alimentaire limite ont quant à eux, un régime un peu plus diversifié : ils consomment des légumineuses, des aliments d’origine animale et du sucre de temps en temps.
3.2.9. Santé de la population dans la zone
L’accès aux soins de santé par les populations des localités couvertes par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est très insuffisant selon EMICoV 2015. Selon cette dernière, le taux moyen d’accès aux soins de santé dans ces localités est de 28,72 %. Ainsi, les populations du secteur d’étude ont un accès insuffisant aux soins de santé primaire. De même, dans toutes les localités, on note une grande insuffisance de personnel soignant et d’infrastructures sanitaires. Ce qui favorise la prévalence dans ces localités, de plusieurs affections comme le montre la figure 14.
Figure  SEQ Figure \* ARABIC 14 : Prévalence moyenne des affections dans les départements d’étude

Source des données : Ministère de la Santé, 2015
La figure 14 permet de réaliser que dans la plupart des localités bénéficiaires du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R), le paludisme est l’affection qui touche le plus de personnes avec une proportion de 33,5 %. Il est suivi des maladies diarrhéiques (3,4 %), des Affections Gastro-intestinales (5,4 %), des anémies (4,8 %) et des Infections Respiratoires Aiguës (11,9 %). Toutes les autres pathologies qui concernent les dermatoses, les maladies oculaires, les IST, etc. font une proportion de 41 %.

3.3. Enjeux environnementaux et sociaux de la zone du projet
3.3.1. Enjeux liés à la transhumance
La non-délimitation des zones de pâturage et des couloirs de passage dans certaines Communes qui accueillent chaque année des milliers d’animaux en transhumance favorise les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Les couloirs de transhumance réalisés par les différents projets dans les départements concernés sont environ 500 km et le projet PAFILAV est en cours de baliser 250 km. Mais il reste beaucoup à réaliser dans ce domaine surtout dans plusieurs Communes où les enjeux en matière de transhumance sont les plus importants, à savoir : Djougou, Kérou, N’Dali et Dassa-Zoumè.
L’hydraulique pastorale est très peu développé dans les départements du projet en général et dans les trente-trois (33) communes en particulier. Le nombre de retenue d’eau et de barrages utilisées par le troupeau est de quarante-six (46) dans le Borgou dont onze (11) en mauvais état, et peu d’ouvrages aux Collines. L’insuffisance de parcours du bétail au niveau des zones de pâturage constitue une des contraintes à l’utilisation de ces ouvrages de PMH à certaines périodes de l’année. D’une manière générale, l’élevage dans la région du projet est confronté à la pression sur le foncier et les ressources pastorales à cause de : (i) la croissance démographique sans cesse galopante, (ii) la pression du front cotonnier, (iii) l’augmentation des cultures vivrières, (iv) l’interdiction d’accès aux aires protégées, et (v) l'amplification du phénomène de la transhumance transfrontalière.
Le renforcement des structures d’encadrement des éleveurs et des agriculteurs contribue à résoudre plus efficacement les conflits liés à la transhumance. Les éleveurs qui adhèrent effectivement à ces structures sont encore peu nombreux. L’effectif d’éleveurs adhérents à des associations et groupements d’éleveurs est de 2942 et 2852 respectivement dans les départements du Borgou et des Collines. Il n’y a pratiquement pas de groupements aux Collines. Ces groupements sont affiliés à l’ANOPER qui, étant une organisation nationale d’éleveurs, a un rôle capital à jouer dans la gestion de la transhumance transfrontalière qui est la cause de multiples conflits entre transhumants étrangers et acteurs locaux.
3.3.2. Enjeux liés à la dégradation des ressources naturelles
Les formations végétales sont l’objet de destruction et de prélèvements pour satisfaire des besoins de l’agriculture en sols, de l’élevage en pâturage et des populations en produits forestiers et dérivés. Tout ceci ne tient pas compte de la nécessité de préserver la végétation. Toutes ces pratiques sont opérées sans souci de préservation de la végétation naturelle. Les essences forestières marchandes sont surexploitées et sont en train de disparaître. Des surfaces importantes de formations forestières du Bénin sont détruites chaque année à des fins agricoles, cynégétiques, pastorales et pour la récolte de bois (bois d’œuvre et bois-énergie) y compris à l’intérieur des zones sous protection (forêts classées et parcs nationaux). Dans le bassin de l’Ouémé, la perte annuelle de couverture forestière est évaluée à 33162 ha et qui serait due aux pratiques agricoles extensives et au caractère incontrôlé de celles-ci, ainsi qu’à la forte dépendance de 90 % de la population au bois de feu et au charbon, à l’élevage, à l’exploitation forestière incontrôlée et aux feux de brousse. Par contre, le taux annuel de reboisement s’élève à environ 6 000 hectares par an.
L’appauvrissement de la fertilité des sols et la faiblesse d’utilisation des engrais minéraux et organiques pour les cultures vivrières conduisent à l’extension des défrichements et du brulis des savanes et des forêts au profit des cultures. Ce défrichement est aussi encouragé par le revenu provenant de la carbonisation des ligneux.
3.3.3. Enjeux liés à la qualité des eaux
Il manque de données sur la qualité des eaux de surface ou souterraine du Bénin. Le projet est localisé dans la zone cotonnière du Bénin. En effet, l’utilisation massive d’intrants et de produits phytosanitaires en agriculture, en particulier dans la culture du coton, est une source importante de pollution chimique. Les résidus de ces intrants et produits phytosanitaires, tels que les pesticides, les engrais phosphorés et azotés et les déchets agricoles se diffusent lentement dans les sols et sont entrainés dans les cours et plans d’eau par les eaux de ruissellement. Peu de cas de pollution des rivières sont rapportés dans la zone du projet à l’exception d’un début d’eutrophisation, ayant eu comme conséquence l’envahissement par des plantes de la retenue d’eau de l’Okpara reliée au rejet de la ferme du projet de développement pour la production animale (PDPA) d’Okpara. L’urbanisation et les industries agro-alimentaires qui sont l’autre source de pollution des eaux ne sont pas assez développées dans la zone du projet pour constituer un danger réel pour la qualité des eaux. La plupart des unités existantes déversent leurs effluents dans le réseau hydrographique sans aucun traitement.
3.3.4. Enjeux liés aux changements climatiques
Au Bénin, la région du projet est l’une des plus soumises aux aléas climatiques et des plus sensibles aux changements climatiques du fait de la localisation de quatre de ses cinq départements dans la zone climatique soudanaise et soudano-sahélienne. En effet, du Sud au Nord du pays, l’influence de l’Harmattan sec va croître, ce qui va se traduire par une augmentation progressive des écarts thermiques et de la durée de la grande saison sèche qui va passer de trois (03) mois à 7° de latitude Nord, à six (06) mois à l’extrême Nord du pays.
Selon Boko (1988), Houndénou, (1999) et Yabi et Afouda (2007), la fréquence des années très sèches (déficit pluviométrique > 30 %) est de 0,140 à 0,169 dans presque toutes les Communes du département de l’Alibori et les Communes de Nikki et Kalalé dans le Borgou. Elle est de 0,130 à 0,110 dans les Communes Bembèrèkè, N’Dali et Sinendé du Borgou et de 0,100 à 0,080 dans le reste des Communes du Borgou et les communes de Savé, Ouessè, Glazoué et Bantè du département des Collines. Cette fréquence pourrait s’accroître avec les changements climatiques où on constate une tendance régressive de la hauteur moyenne de pluie entre 1960 et 2008 pour les zones écologiques du Nord, du Centre et du Sud. La chute étant nettement plus prononcée au Nord (1220 mm de pluie en 1962 à 1100 mm en 2008) avec un taux de régression de 5,5 mm de hauteur de pluie en moyenne par an. Au cours de la période 1951-2013, le nombre de jours de pluie a été en baisse constante tandis que les températures augmentent. A l’échelle annuelle, la baisse des précipitations est comprise entre 11 et 28 %. Elle est plus marquée au Nord qu’au Sud. Il faut noter que dans le Nord et le Centre du pays, les températures minimales moyennes ont connu une hausse sensible (de l’ordre de + 0,5 à 1°C) dans le courant de la dernière décennie, et en particulier à partir de 2003 pour l’ensemble de ces régions. Cela a comme conséquence une intensification de l’évaporation et par conséquent un risque accru de déficit hydrologique.
Une étude réalisée au Bénin indique une réduction de 5 à 20 % des rendements agricoles (Paeth et al., 2008). Elle montre aussi que les cultures sont différemment impactées : l’igname et le manioc apparaissent comme les cultures les plus résistantes aux changements climatiques tandis que le maïs et le riz sont les plus sensibles. Par contre, le changement climatique a une faible incidence sur la culture du coton. Ceci peut être un facteur d’explication de l’expansion de la culture du coton dans la région. La baisse des rendements agricoles sur le maïs et le riz fait peser un risque majeur sur la sécurité alimentaire du pays.
Les stratégies d’adaptation aux changements climatiques sont diverses dans la zone du projet. Dans l’ensemble, on distingue trois (03) grands types à savoir : (i) les adaptations dites de « système cultural » qui regroupent par exemple la modification de la date de semis ou la reprise du semis, la reprise du labour, la rotation ou association appropriée de cultures, variétés résistantes, l’irrigation etc., (ii) la diversification des activités agricoles et (iii) le reboisement. Dans la région du projet l’adaptation du système cultural est très peu pratiquée (9,2 %). L’introduction dans le projet des champs écoles en conservation des eaux et du sol et autres pratiques culturales va contribuer à faire prendre conscience aux agriculteurs de l’importance des systèmes culturaux dans la gestion des changements climatiques.
La multiplicité spatiale des sites de petite ou moyenne hydraulique dans la zone du projet, permettrait de lutter contre la sécheresse et d’atténuer la sévérité du climat qui domine du Sud au Nord du pays.
3.3.5. Enjeux liés aux Genre et emploi des jeunes
Tout comme les hommes, les femmes interviennent dans la production agricole les départements concernés et jouent des rôles importants dans les systèmes de production. En 2013, les ménages agricoles dirigés par les femmes représentaient 5,8 % de l’ensemble des ménages de Collines et 6,1 % des ménages du Borgou. Les principales activités dans lesquelles les femmes s’investissent sont par ordre de priorité :
l’agriculture (notamment les cultures du soja, de maïs et de l’arachide), le maraîchage et/ou la riziculture dans les bas-fonds ;
la transformation agro-alimentaire (karité, néré, gari, riz, etc.) et le commerce viennent en deuxième position ;
le ramassage de noix de karité et de néré menées par quasiment toutes les femmes.
L’ensemble de ces activités forment de manière très peu différenciée le revenu global des femmes. En dehors de leurs propres productions sur des parcelles individuelles, les femmes réalisent un certain nombre de tâches en appui aux hommes.
Pour l’agriculture, les femmes sont chargées du semis – de la récolte – du démariage – de la préparation de repas pour les ouvriers – le transport de récolte du champ à la maison – la transformation des produits agricoles.
Pour l’élevage de bœufs, les femmes assurent : l’abreuvage des bœufs, surtout en saison sèche – le dégagement /ramassage des bouses de bœuf, surtout en saison pluvieuse – l’entretien (soins vétérinaires et alimentation) des veaux – la transformation du lait en fromage – la vente du lait et du fromage.
Les tâches presqu’exclusives des hommes sont : le défrichement, le labour (mécanisé, attelé ou manuel), le billonnage, le buttage, le sarclage, le sarclo-buttage. Les hommes effectuent également ces tâches pour leurs épouses, mais alors, en seconde priorité. En général, ceux qui le font, le font seulement quand il n’y a plus d’activités dans leur champ. Dans la majorité des cas, les femmes font recours à la main-d’œuvre salariée (MOS) pour ces types d’activités qu’elles jugent difficiles à réaliser. Dans les cas de non disponibilité de la MOS, les femmes s’en occupent elles-mêmes dans la limite de leur force et du temps disponible après avoir répondu aux sollicitations obligatoires dans le champ du chef d’exploitation agricole. Aussi, en général, ce sont les hommes qui mobilisent les ouvriers agricoles et accordent de fait la priorité à leur champ.
Du fait de cette prérogative des chefs d’exploitation masculins, les ouvriers sont bien souvent, mobilisés tardivement sur le champ des femmes. Ces situations expliquent en grande partie les rendements faibles des cultures pratiquées par les femmes par rapport à ceux des hommes.
Les femmes consacrent par ailleurs beaucoup de temps aux activités de reproduction, telles que l’approvisionnement en eau potable, l’entretien des enfants, la préparation des repas pour la famille, les invités ainsi que pour les ouvriers, l’hygiène de l’habitation, la cueillette et la transformation des produits agricoles et forestiers (néré et karité) pour l’autoconsommation, etc. Il faut noter que les hommes participent également à certaines activités reproductives, telles que la cueillette et le transport du néré, la coupe du bois de feu.
Les femmes des zones urbaines sont la plupart du temps des commerçantes très dynamiques dans les échanges commerciaux. Elles ont souvent réussi à se faire une surface financière respectable qui leur confère un statut social dans la société. Elles sont également actives dans la restauration, l’artisanat, l’agroalimentaire et le cosmétique. On y rencontre des salariées aussi bien de l’administration publique que privée.
Mais malgré leur importance économique reconnue, les femmes des départements de l’Atacora, Borgou, Alibori et Donga restent confrontées à des pratiques discriminatoires qui limitent sérieusement les chances de la majorité d’elles de parvenir à l’autonomisation qui améliorerait véritablement leurs conditions de vie.
Cette situation est à la base du faible taux de scolarisation des filles, du taux élevé d’analphabétisme chez les femmes, du faible accès des femmes à l’héritage de la terre et diverses formes de violences physiques, sexuelles, psychologiques et économiques qui continuent d’avoir cours de façon insidieuse.
3.3.6. Enjeux liés au foncier dans la zone du projet
Les différentes localités des départements du Borgou et de la Donga affichent des profils contrastés pour ce qui est du foncier agricole. Les ventes massives de terres générées par les fortes pressions commerciales et l’extension des superficies cultivées au cours des dernières campagnes du fait des facilités d’accès aux intrants et crédits engendrent une précarité foncière de plus en plus importante pour les petites exploitations familiales. On note alors l’occupation croissante, par les agriculteurs, des lits de cours d’eau saisonniers, des couloirs de transhumance et des aires de pâturage avec pour conséquence l’aggravation des relations conflictuelles entre les agriculteurs et les éleveurs.
Face à cette situation, la sécurité des droits sur la terre et les ressources naturelles devient pour beaucoup de producteurs ruraux, plus qu’un enjeu économique, mais aussi de paix et de citoyenneté. Le statut actuel de la terre en milieu rural constituerait en effet un goulot d’étranglement à l’intensification agricole s’il ne sécurise pas suffisamment les investissements qui sont l’un des déterminants de l’emploi. Le secteur rural ne pourrait donc se développer, jouer un rôle moteur pour la création d’emplois et de richesses, en vue d’une réduction de la pauvreté sans le règlement préalable des problèmes liés au foncier.
La nouvelle loi portant code foncier et domanial en République du Bénin qui intègre et complète les dispositions de l’ancienne loi sur le code foncier rural pourraient alors être d’une utilité capitale si elle est véritablement appropriée par les uns et les autres et que les différents instruments ou décrets d’application sont élaborés. Cette loi vient en effet répondre d’une part aux dysfonctionnements du foncier rural et l’absence d’une loi unique pour gérer les questions foncières au Bénin. La loi n° 2017-15 du 10 août 2017 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant code foncier et domanial en République du Bénin traite des dispositions générales, du domaine immobilier de l'Etat et des collectivités territoriales, de la propriété, des dispositions relatives aux terres rurales et coutumières, du cadre institutionnel de gestion du domaine et du foncier, des infractions et sanctions et de la preuve du contentieux foncier. Ce code donne des indications sur les modes de recours et les sanctions en vue de la sécurisation des terres, tant en milieu urbain qu’en milieu rural.
3.3.7. Enjeux liés au financement rural
Depuis 2007, le contexte de la micro finance et du financement de l’agriculture au Bénin a évolué avec l’adoption de la Politique Nationale de Développement de la Micro finance dont le troisième axe stratégique vise la promotion de la finance rurale pour assurer une meilleure couverture du territoire national. Le Fonds National de la Micro finance (FNM) a été créé avec comme objectifs d’accroître les lignes de crédit et la professionnalisation des Institutions de Micro Finance. En 2009, le MAEP a créé le Fonds national de Développement Agricole qui prévoit de développer des institutions (banque agricole notamment) mais également de promouvoir un environnement plus favorable pour les institutions de financement, refinancement, garanties, assurances calamitées.
L’analyse de la situation de l’accès aux services financiers décentralisés révèle qu’il existe plusieurs institutions de micro crédit dans la zone du projet. Il s’agit, notamment de : (i) Les Caisses Locales de Crédit Agricole et Mutuel (CLCAM) ; (ii) l’Association pour la Promotion et l’Appui au Développement des Entreprises (PADME) ; et (iii) l’Association des Services Financiers (ASF). Ces structures ont pour mission de mettre en place des financements diversifiés et adaptés aux besoins du secteur agricole. De toutes les institutions de micro finance intervenant dans les départements de la zone du projet, la Fédération des Caisses d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuelle du Bénin (FECECAM) est celle qui propose le réseau le plus dense, jusqu’au niveau des communes. Toutefois, les services financiers offerts sont inadaptés à la production agricole : (i) faibles montants octroyés – en moyenne 50 000 F CFA par personne ; (ii) taux d’intérêts élevés (2 % non dégressif par mois, sans compter les frais de constitution de dossier, l’épargne obligatoire…) ; (iii) l’absence de garanties fiables pour les crédits individuels ; et (iv) l’absence de différé pour le remboursement des crédits octroyés.
Il apparaît clairement que la problématique de l’accès au financement rural adéquat et profitable pour les producteurs continue de se poser, notamment dans la zone du projet, surtout pour les femmes qui souvent n’ont pas les garanties nécessaires pour accéder à des crédits individuels dont les montants sont plus élevés que les crédits de groupe.

CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DE GESTION DU PROJET
Cadre politique de mise en œuvre du projet
Au lendemain de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement de Rio de Janeiro en 1992, la République du Bénin qui venait de s’engager sur la voie de la démocratie et de l’état de droit en 1990 a commencé par se préoccuper davantage, des questions du cadre de vie et de la préservation des ressources naturelles. En effet, en dehors de constitutionaliser la protection de l’environnement, le Bénin a élaboré et adopté des instruments techniques de référence de gestion de son environnement. La mise en œuvre de ces instruments a conduit à :

la mise en place d'un ministère chargé de l’environnement en 1990, actuellement Ministère du Cadre de Vie et de Développement Durable (MCVDD) ;
la création au sein du MCVDD, de l'Agence Béninoise pour l'Environnement (en 1995) ;
l’élaboration de la Stratégie Nationale de lutte contre le Changement Climatique (2001) ;
l’élaboration du Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques en 2008 ;
la création du Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC) en 2003.
Le Bénin a par ailleurs développé :
le Plan d'Action Environnemental (en 1993) ;
l’Agenda 21 national (en 1997) ;
les Objectifs du Millénaire pour le Développement OMD (en 2000) ;
le Plan d'Action National de Lutte Contre la Désertification (PANLCD) en 2000 ;
la Stratégie Nationale de Lutte contre la Pollution Atmosphérique (2000) ;
la Stratégie Nationale et le Plan d’Action pour la Conservation de la Diversité Biologique en mars 2002 ;
le Plan d’Action Environnemental du Secteur Agricole en 2015 ;
les Objectifs de Développement Durable ODD (en 2015) ;
la Stratégie et Plan d’Action pour la Biodiversité 2011-2020 (2011) ;
etc.

Le Plan d'Action Environnemental (PAE) constitue depuis lors le document cadre de gestion environnementale en République du Bénin. Il comporte sept (07) sous-programmes planifiés sur un horizon initial de quinze (15) ans et dont les objectifs globaux concernent i) le renforcement des capacités nationales ii) la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique et des ressources naturelles iii) l’amélioration du cadre de vie des populations tant en milieu rural qu'urbain iv) l’amélioration de la prise de décision et la bonne gouvernance en matière d'environnement. Il a été révisé en 2001 après cinq (05) ans de mise en œuvre, cela a révélé de nouveaux enjeux comme la pollution atmosphérique par le transport en milieu urbain. Les différents objectifs du PAE restent les repères environnementaux de toute politique sectorielle, tout programme ou projet de soutien environnemental aux niveaux national et local. La mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) exigera le respect des dispositions du PAE.

Par ailleurs, le Document de Stratégie de Croissance pour Réduction de la Pauvreté (SCRP) tout comme le Programme d'Action du Gouvernement (PAG) incorpore le but et tous les objectifs spécifiques du Programme National de Gestion de l’Environnement (PNGE), montrant ainsi la volonté politique du Bénin de faire de l’environnement l’une des clés du développement durable. Cette volonté est également remarquable à travers l’adhésion aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) dont le premier rapport national fut publié en juillet 2001 afin de mieux cibler et orienter les investissements nationaux. Enfin, la part de l’environnement dans le budget général de l’état a doublé en dix ans passant de moins d’un milliard en 1992 à plus de trois milliards aujourd’hui.
Ces outils importants de gestion de l’environnement progressivement mis en œuvre expriment la prise de conscience du Bénin à mieux gérer son environnement et ses ressources naturelles. Il en est de même des partenaires techniques et financiers comme la Banque mondiale et l’AFD qui font de la sauvegarde environnementale et sociale, une condition préalable aux accords de financement de projets/programmes et à ses interventions.

Conventions, accords et protocoles environnementaux ratifiés par le Bénin pour la préservation de l’environnement
La Constitution du 11 décembre 1990 de la République du Bénin dispose en son article 27 : ‘’Toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre. L’Etat veille à la protection de l’environnement’’. Cette disposition constitutionnelle se trouve renforcée par les engagements internationaux pris par le Bénin à travers la ratification des conventions et accords internationaux en matière d’environnement. La mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) exigera le respect de ces conventions et accords internationaux dont les principales, liés aux objectifs et activités du projet sont résumés dans le tableau 9.

Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 9 : Conventions/accords multilatéraux ratifiés ayant une pertinence/applicabilité directe ou indirecte pour le projet
NoIntitulé de la Convention / accordDate de ratificationObjectif visé par la convention/accordAspects liés aux activités du projet01Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques30 juin 1994Stabiliser les émissions de gaz à effet de serre et fournir un cadre institutionnel de négociation (COP = Conférence des Parties).
Faire évoluer les politiques de développement et les modes de production non durable du point de vue du réchauffement climatiqueLes activités du projet pourront être source de destruction des puits à carbones par déboisement lors de la mise en place des infrastructures et aménagement.
L’application de la présente convention au présent projet permettra de lutter contre les effets des CC.02Convention-Cadre des Nations Unies sur la Désertification30 juin 1994Réduire la dégradation des terres dans les zones humides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs comme les changements climatiques, de l’agriculture extensive et l’urbanisation mal planifiéeLes activités de défrichement et de labour pourraient être source de désertification. De même, les principales cultures ciblées par le projet pourraient être aussi exposées à ses effets de la désertification. Le respect strict des dispositions de la présente convention pourra réduire les effets de désertification03Convention sur la diversité biologique et l’utilisation durable de ses éléments30 juin 1994Trois buts principaux :
Conservation de la biodiversité ;
Utilisation durable de ses éléments ;
Partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiquesLes activités du projet peuvent entrainer la modification des écosystèmes sensibles avec pour conséquence la menace des espèces biologiques (lors des aménagements projetés). 04Convention sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel14 septembre 1982Assurer l’identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la transmission aux générations futures du patrimoine culturel et naturelLa phase opérationnelle des sous projets respectera l’intégrité des sites culturels des communautés.
Le projet intègre les objectifs de protections du patrimoine culturel et naturel à travers l’élaboration des orientations pour la protection des ressources culturelles physiques dans le présent CGES.05Protocole de Kyoto à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques25 février 2002Ce protocole vient appuyer la CCNUCC et promet un développement sobre en carbone et autres GES. L’application de la présente convention au présent projet permettra de lutter contre les effets des CC.Les activités du projet pourront être source de destruction des puits à carbones par déboisement lors de la mise en place des infrastructures et aménagement.
06Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles5 novembre 1998Cette convention vise la conservation de la nature et des ressources naturelles. Elle a incontestablement jeté les bases des principes fondamentaux qui régissent aujourd’hui les Réserves de Biosphère à savoir :
la prise en compte des droits et usages coutumiers ;
la conservation des ressources naturelles comme partie intégrante des plans d’aménagement ;
la coopération inter africaine en matière de conservation et gestion des ressources naturellesLes activités du projet pourront entrainer la dégradation de la nature et des ressources naturelles.
07Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone et ses amendements31 octobre 1988Réduire la production des substances qui appauvrissent la couche d’ozone et ses amendementsLes opérations de défrichement et de réalisation des infrastructures peuvent entraîner la production des substances nuisibles à la couche d’ozone. Ce protocole stipule les obligations spécifiques relatives au contrôle et à l’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO).08Accord de Paris sur l’Adaptation aux Changements Climatiques Décembre 2015Trois grands principes :
Principe de précaution ;
Principe des responsabilités communes mais différenciées ;
Principe du droit au développement.

Objectifs : Limitation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et Développement des mécanismes d’adaptation aux effets pervers du changement climatiqueDestruction des puits à carbones par déboisement lors de la mise en place des infrastructures et aménagement ;
Production des GES par décomposition des matières organiques et bouses de vachesSource : Recherches documentaires, août 2018

4.3. Cadre juridique de mise en œuvre du projet

Cadre législatif
La Constitution du 11 décembre 1990 de la République du Bénin dispose en son article 27 : "Toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre. L'Etat veille à la protection de l'environnement". La pertinence de cette disposition a conduit les Béninois à la renforcer en précisant dans la même Constitution que des actes attentatoires à l’environnement au Bénin pourraient être considérés comme crime de haute trahison pour lequel le Président de la République pourrait répondre. D’autres textes juridiques précisent et opérationnalisent cette disposition. Il s’agit entre autres de :
La loi n° 030-98 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l’environnement en République du Bénin : elle comprend des dispositifs relatifs à la clarification des concepts, aux sanctions, à la protection et à la mise en valeur des milieux récepteurs, à la protection et la mise en valeur du milieu naturel et de l’environnement humain, à la pollution et aux nuisances, aux études d’impact, aux audiences publiques sur l’environnement, aux plans d’urgence et aux incitations. Cette loi constitue le texte de base de la politique nationale d’environnement, en ce qu’il couvre tous les aspects pertinents qui vont de toutes les sources de pollution à leur contrôle et répression, en passant par les évaluations environnementales (Evaluation Environnementale Stratégique (EES), Etude d’Impact sur l’Environnement (EIE), Audit Environnemental (AE), Inspection Environnementale (IE), le renforcement des capacités et la gestion de l’information environnementale. Plusieurs articles de cette loi rendent obligatoire l’évaluation environnementale, notamment :
Article 88 stipule : « nul ne peut entreprendre des aménagements, des opérations, des installations, des plans, des programmes et des projets ou la construction d’ouvrages sans suivre la procédure d’étude d’impact sur l’environnement lorsque cette dernière est exigée par les lois et règlements ». Cet article rend donc obligatoire l’évaluation Environnementale Stratégique (EES) et l’Etude d’Impact sur l’Environnement (EIE) ;
Article 89 : « quiconque a l’intention d’entreprendre la réalisation d’une des activités visées à l’article 88 doit déposer un avis écrit au Ministre demandant la délivrance d’un certificat de conformité environnementale et décrivant la nature générale de l’activité. Ce certificat de conformité environnementale fait partie des pièces à soumettre à l’autorité de tutelle pour l’obtention de la décision finale quant à la réalisation de l’activité proposée » ;
Article 122 : ‘‘est punie d’une amende de cinq millions (5 000 000) à vingt-cinq millions (25 000 000) de francs et d’une peine d’emprisonnement d’un (1) à trois (3) ans, ou de l’une de ces peines, seulement toute personne convaincue d’avoir falsifié le résultat d’une étude d’impact ou altéré les paramètres permettant la réalisation d’une étude d’impact. L’usage du résultat falsifié ou altéré d’une étude d’impact mentionné à l’alinéa précédent est puni des mêmes peines’’.
La mise en œuvre des activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) occasionnerait des risques et impacts environnementaux, ce qui nécessiterait des études environnementales et sociales.
La loi n° 87-015 du 21 septembre 1987 portant Code de l’Hygiène Publique de la République du Bénin : elle légifère sur les habitations, le bruit, l’eau, la pollution du milieu naturel, les installations industrielles, les plages, les établissements classés, la police sanitaire. Elle a été pendant longtemps peu vulgarisée jusqu’à l’avènement de la décentralisation (2003) qui a favorisé la prise de textes d’application par les Maires. Cette loi sera appliquée dans le cadre de la mise en œuvre du projet, car les activités du projet pourront entraîner la pollution de l’eau, les nuisances sanitaires et des émissions du bruit.
La loi n° 87-016 du 21 septembre 1987 portant Code de l'Eau en République du Bénin : elle régit la gestion des ressources hydriques et hydrologiques du point de vue quantitatif et qualitatif. La production agricole dans le cadre ce projet nécessite l’usage des ressources pour les cultures. Cet usage doit se faire dans le respect de la présente loi.
La loi n° 2002-016 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Elle vise une gestion rationnelle et participative de la faune et de ses habitats, la gestion des aires protégées et la protection des espèces menacées, vulnérables ou endémiques. La mise en œuvre du projet notamment les activités de défrichement pourront entraîner la dégradation de l’habitat faunique. Ainsi, l’UCP devra prendre des dispositions pour la prévention des aires protégées et la protection des espèces menacées, vulnérables ou endémiques.
La loi n° 93-009 du 02 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin : elle édicte les dispositions sur "la gestion, la protection, l'exploitation des forêts, le commerce et l'industrie des produits forestiers et connexes". Les activités du projet peuvent entrainer la modification des écosystèmes. C’est pourquoi, cette loi prône l’utilisation plus efficace et rationnelle des ressources.
La loi n° 2017-05 du 29 août 2017 fixant les conditions et la procédure d’embauche, de placement de la main-d’œuvre et de résiliation du contrat de travail en République du Bénin : elle édite les dispositions sur les procédures d’embauche et de placement de la main-d’œuvre et la conclusion du contrat de travail et de cessation des relations de travail entre employeurs et employés en République du Bénin. La mise en œuvre des activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est interpellée par cette loi parce que sa mise en œuvre occasionnera des risques ou impacts négatif sur la santé et la sécurité des travailleurs et de la population riveraines si des mesures idoines ne sont pas prise.
Cadre réglementaire
Certains décrets et arrêtés connexes complétant la loi-cadre sur l’environnement ont été déjà pris et opérationnalisés progressivement. Il s’agit) :
le décret n°2017-332 du 06 juillet 2017 portant organisation des procédures de l’Evaluation Environnementale en République du Bénin ;
le décret n°2011-281 du 02 avril 2011 portant Création, Attributions, Organisation et Fonctionnement des Cellules Environnementales en République du Bénin ;
le décret n°2017-128 du 27 / 02 / 2017 constatant approbation de la création du Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC) ;
le  HYPERLINK "https://sgg.gouv.bj/view/documentheque/Decret-2017-101/" décret n°2017-101 du  27 / 02 / 2017 constatant approbation de la création des Agences Territoriales de Développement Agricole ;
le décret n° 2001-110 du 04 avril 2001 portant fixation des normes de qualité de l’air en République du Bénin ;
le décret n° 2001-109 du 4 avril 2001 portant fixation des normes de qualité des eaux résiduaires en République du Bénin ;
le décret n°2001-094 du 20 février 2001 portant fixation des normes de qualité de l’eau potable en République du Bénin ;
le décret n° 2001-294 du 08 août 2001 portant réglementation du bruit en République du Bénin ;
le décret n° 2003 – 330 du 27 août 2003 portant gestion des huiles usagées ;
le décret n° 2001-096 du 20 février 2001 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Police environnementale.
Ces différents décrets seront appliqués dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R).

Armature juridique de construction, du foncier, de la décentralisation et de la télécommunication
Plusieurs textes régissent les domaines de construction, du foncier et de la décentralisation au Bénin. Les plus importants de ces textes et se rapportant au présent projet se présentent ainsi qu’il suit :

Textes relatifs au fonctionnement des réseaux de télécommunication :
décret n° 2016-445 du 27 juillet 2016 portant agrément ou homologation des équipements terminaux et des équipements ou installations radioélectriques en République du Bénin ;
décret n° 2016-465 du 03 août 2016 portant identification des abonnés aux réseaux et services de communication électronique en République du Bénin ;
décret n° 2015-560 du 06 novembre 2015 portant conditions générales d’interconnexion des réseaux de télécommunication en République du Bénin ;
décret n° 2014-599 du 09 octobre 2014 portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste du Bénin ;
décret n° 2015-560 du 06 novembre 2015 portant conditions générales d'interconnexion des réseaux de télécommunication en République du Bénin ;
décret n° 2015-490 du 07 septembre 2015 portant protection des personnes contre les effets des champs électriques, magnétiques et électromagnétiques de 0 à 300 GHz est l'une des réglementations en vigueur. Il fixe les normes d'installation des équipements électromagnétiques et les niveaux de rayonnement d'ondes autorisés dans le champ de ces installations, enfin les mesures de protection à mettre en œuvre et à respecter par l'opérateur de télécommunication. Le respect de ces obligations et la conformité aux réglementations en vigueur sont contrôlés rigoureusement par l'ARCEP dans le cadre d'un contrôle a priori pour l'autorisation d'installation et d'un contrôle a posteriori à toute période et d'une obligation d'auto contrôle aboutissant à la fourniture périodique de relevés de mesures sur le site à l'ARCEP. Toute violation est sanctionnée». Ces textes obligent les opérateurs au respect des normes indispensables à la protection des droits de la personne humaine.
la loi n° 2014 - 14 relative aux communications électroniques et à la poste du 9 juillet 2014 portant création de ARCEP, Chargée de la régulation juridique, économique et technique des secteurs des postes et des communications électroniques ;
la loi n°2014-014 du 09 juillet 2014 relative aux communications électroniques et à la poste, c'est-à-dire, tout ce qui est nécessaire pour garantir dans l'intérêt général, la sécurité des usagers et du personnel exploitant des réseaux de communications électroniques, la protection de l'environnement et les contraintes d'urbanisme et d'aménagement du territoire ;
la loi n° 98-019 du 21 mars 2003 portant Code de Sécurité Sociale en République du Bénin et les lois n° 2007-02 du 26 mars 2007 et 2010-10 du 22 mars 2010 qui l'ont modifiée et complétée ;
la loi n° 2007-21 du 16 octobre 2007 portant protection du consommateur en République du Bénin ;
etc.
Textes relatifs à la réglementation du secteur de la construction concernent :
la loi 2001-07 du 09 mai 2001 portant Maîtrise d’ouvrage Public en République du Bénin. Elle a été modifiée par la loi 2009-02 du 07 aout 2009 ;
le décret n° 2014-205 du 13 Mars 2014 portant réglementation de la délivrance du permis de construire en République du Bénin ;
 l’arrêté interministériel année 2014 n° 031/MUHA/MEF/MS/MDGLAAT/MISPC/DC/SGM/DGHC/DNSP/DGNSP/DCLR/SA du 04/04/2014 portant modalités d’application du décret n° 2014-205 du 13 mars 2014 portant réglementation de la délivrance du permis de construire en république du Bénin ;
l’arrêté année 2014 n° 0032/MUHA/DC/SGM/DGHC/DCLR/SA du 04/04/2014 définissant les prescriptions minimales à observer pour la délivrance du permis de construire ;
l’arrêté n°0002 MEHU/DC /DUA du 7 février 1992, définissant les zones impropres à l’habitation.

Par ailleurs, la mise en place des différents aménagements par e-Agriculture, si l’on s’en tient au droit foncier et aux domaines connexes qui s’y rattachent, fait appel au respect d’une série de dispositions législatives et réglementaires à savoir :

la loi 90 – 32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin
La Constitution du Bénin indique en son article 22 que toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique et contre juste et préalable dédommagement. Cette disposition de la Constitution assure la protection des biens immobiliers dont la terre est l’élément fondamental.
la loi n°2007-03 du 16 octobre 2007 portant régime foncier rural
Cette loi pose désormais le principe de reconnaissance du droit coutumier et de sa protection dans le foncier. En cela, elle rend la collectivité territoriale garante de cette reconnaissance. En effet, c’est le Maire qui autorise sur le territoire de sa Commune, l’exécution des actions destinées à protéger les droits fonciers sous statut coutumier et qui en délivre les actes subséquents.
Afin d’éviter ou de limiter les cas de fraude immobilière, la loi rend le Maire comme passage obligé dans l’ouverture de la procédure d’immatriculation d’une terre enregistrée au plan foncier rural.
Par ailleurs, en guise de solution au problème de précarité des arrangements locaux des conflits fonciers ruraux, la loi portant régime foncier rural a prévu une disposition visant à donner une force exécutoire auxdits règlements. Les nouvelles dispositions légales mettent le Maire au centre de la procédure prévue à cette fin.
Concernant les transactions foncières entre détenteurs coutumiers et exploitants, il est à rappeler que la tradition orale était la règle. Dans les cas d’aliénation foncière sous forme marchande, le recours à la forme écrite n’était pas fait devant une structure organisée. Tout cela donne lieu à des abus, à des contestations. La loi portant régime foncier rural introduit une approche de solution à cette problématique en décrétant le recours obligatoire à l’écrit rédigé devant la section villageoise de gestion foncière à peine de nullité.
le décret n° 89-112 du 24 mars 1989, portant réglementation de la délivrance du permis de construire en République Populaire du Bénin. Le permis de construire est obligatoire pour toutes les personnes physiques ou morales voulant réaliser des constructions nouvelles ou réaménager des constructions anciennes. Seuls les travaux mineurs sont exemptés du permis de construire.
le décret n° 95 – 341 du 30 octobre 1995 portant approbation de la déclaration de politique urbaine ;
le décret n° 2001 – 128 du 04 Avril 2001 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale des Affaires Domaniales ;
l’arrêté n° 0033 MET/DC/DUH du 08 Octobre 1990, définissant les prescriptions minimales à observer pour la délivrance du permis de construire.
Conformément aux dispositions de l’article 17 de l’arrêté n° 0033 MET/DC/DUH du 08 Octobre 1990, définissant les prescriptions minimales à observer pour la délivrance du permis de construire, les constructions en zone rurale non lotie ne sont pas soumises à autorisation de construire, sauf dans les cas spécifiques déterminés par arrêté du ministre chargé de l’urbanisme ou du préfet du département (villages et bourgs situés dans un périmètre d’aménagement ou devant faire l’objet d’un plan d’aménagement ou d’urbanisme). Les règles d’hygiène et de salubrité publique doivent toutefois y être respectées conformément au Code de l’Hygiène publique.

l’arrêté n° 0002/MEHU/DC/DUA du 07 février 1992, définissant les zones impropres à l’habitation 
Conformément à l’article 2, sont considérées comme zones impropres à l’habitation, sans limitation : les mines et les carrières, les terrains inondables, marécageux ou mouvants, les lits des cours d’eau, les berges des cours d’eau, des lacs permanents ou saisonniers, sauf dispositions administratives contraires, sur une distance de 100 m à partir de la limite des plus hautes eaux, etc. Par ailleurs, l’article 3 précise que les zones impropres à l’habitation sont exclues de tout aménagement spatial ; urbain ou rural, impliquant l’installation permanente des populations, notamment les lotissements.
Textes relatifs à la maîtrise foncière et à la propriété
Les principaux textes constituant l’arsenal juridique du Bénin sur lesquels repose le régime de la propriété foncière de l’Etat était jusqu’à un passé récent assez disparates. Une importante partie de cet arsenal datait de l’époque coloniale. Mais à partir de l’année 2013, le Bénin a procédé à l’actualisation des différents textes de lois régissant le foncier. C’est dans le cadre de cette actualisation que la loi N° 2013-01 du 14 août 2013 portant Code Foncier et Domanial en République du Bénin et ses décrets d’application a été adoptée. De même, en 2017, la loi n° 2017-15 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant Code Foncier et Domanial en République du Benin a été adoptée. L’article 1er de cette loi supprime, les articles 16 et 501 de la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant code foncier et domanial en République du Bénin et l’article 2 de la loi n° 2017-15 stipule que les articles 4, 7, 22, 112, 115, 125, 138, 139, 140, 141, 144, 145, 146, 147, 148, 151, 152, 158, 159, 161, 166, 171, 172, 175, 176, 178, 181, 182, 183, 184, 185, 200, 201, 204, 209, 238, 240, 284, 285, 286, 304, 305, 307, 352, 360, 375, 376, 377, 378, 380, 398, 400, 402, 412, 416, 425, 428, 439, 445, 447, 449, 451, 515, 516, 517, 520 et 539 de la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant code foncier et domanial en République du Bénin sont modifiés et complétés.
Structurée en 10 titres et 31 chapitres, elle aborde tous les aspects de droit foncier au Bénin des modalités d’accès à la terre, de l’organisation institutionnelle du secteur à l’expropriation pour cause d’utilité publique. A son article 3, la loi abroge toutes les dispositions antérieures à savoir la loi n°60-20 du 13 juillet 1960 fixant le régime des permis d’habiter au Dahomey, la loi n°65-25 du 14 août 1965 portant organisation du régime de la propriété foncière au Dahomey, la loi n° 2007-03 du 16 octobre 2007 portant régime foncier rural en République du Bénin, ainsi que toutes dispositions antérieures contraires. Pour son application, plusieurs décrets (14) ont été pris à savoir :
le décret n°2015-007 du 29 janvier 2015 portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Consultatif Foncier (CCF) ;
le décret n°2015-008 du 29 janvier 2015 portant attributions, organisation et fonctionnement du Fonds de Dédommagement Foncier (FDF) ;
le décret n°2015-009 du 29 janvier 2015 fixant les modalités d’exercice du droit de préemption et de location-vente des immeubles préemptés ou expropriés ;
le décret n°2015-010 du 29 janvier 2015 portant attributions, organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF) ;
le décret n°2015-011 du 29 janvier 2015 portant modalités de cession à titre onéreux, d’aliénation à titre gratuit, de location des terres et biens immeubles du domaine privé de l’Etat et des collectivités territoriales ;
le décret n°2015-012 du 29 janvier 2015 fixant les modalités et conditions d’attribution, de mise en valeur et de reprise des concessions domaniales privées en milieu rural ;
le décret n°2015-013 du 29 janvier 2015 portant composition et fonctionnement type des commissions d’enquête de commodo et incommodo et d’indemnisation en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique ;
le décret n°2015-014 du 29 janvier 2015 portant conditions et modalités de mise en valeur des terres rurales ;
le décret n°2015-015 du 29 janvier 2015 fixant les modalités de division et de réunion des titres de propriété foncière ;
le décret n°2015-016 du 29 janvier 2015 portant conditions et modalités d’occupation du domaine public ;
le décret n°2015-017 du 29 janvier 2015 portant attributions, organisation et fonctionnement de la commission de gestion foncière de la commune et de la section villageoise de gestion foncière ;
le décret n°2015-18 du 29 janvier 2015 fixant les modalités d’établissement du plan foncier rural et de confirmation des droits fonciers à partir du plan foncier rural ;
le décret n°2015-29 du 29 janvier 2015 fixant les modalités d’acquisition des terres rurales en République du Bénin.
Le principal acteur impliqué dans la gestion du domaine et du foncier au Bénin est l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), un établissement public à caractère technique et scientifique de type spécifique créé depuis 2014. L’ANDF est une unité de coordination de la gestion foncière et domaniale investie d’une mission de sécurisation foncière au niveau national. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique foncière et domaniale définie par l’Etat. Placée sous la tutelle du Ministère de l’Economie et des Finances. Les Bureaux Communaux du Domaine et du Foncier (BCDF) constituent ses démembrements. Son champ d’intervention couvre tout le secteur foncier tant rural, périurbain qu’urbain sur toute l’étendue du territoire national. Elle assure pour le compte de l’Etat la mission d’expropriation et de recasement des populations affectées par les projets publics. Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R), l’UCP travaillera en collaboration avec ces différents acteurs pour les activités du projet nécessitant l’acquisition des terres ou l’imposition de restrictions à l’utilisation qui en est faite. En effet, le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) interviendra dans les zones rurales. Ainsi, ces activités seront réalisées en conformité avec les exigences du CFD.

Textes sur la décentralisation au Bénin
La décentralisation est devenue effective au Bénin depuis mars 2003. Elle octroie désormais au niveau local des responsabilités très larges en matière de gestion de l'environnement et d'aménagement du territoire. En l'occurrence, la loi 97-029 du 15 Janvier 1999 portant organisation des Communes au Bénin, statue que la Commune est compétente entièrement en ce qui concerne les domaines comme l’assainissement, la gestion des déchets, la gestion de l’environnement et des ressources naturelles notamment. C’est le niveau communal qui doit mettre en œuvre toutes les stratégies nationales relatives à la protection de l’environnement et des ressources naturelles sur son ressort territorial. C’est à ce titre que les Maires constituent un maillon important de la mise en œuvre de tous les aspects environnementaux du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R).
Par ailleurs, ''la Commune élabore et adopte son plan de développement’’. Elle veille à son exécution en harmonie avec les orientations nationales en vue d’assurer les meilleures conditions de vie à l’ensemble de la population. Dans ce cadre :

elle élabore les documents de planification nécessaires :
le schéma directeur d’aménagement de la Commune ;
le plan de développement économique et social ;
les plans d’urbanisme dans les zones agglomérées ;
les règles relatives à l’usage et à l’affectation des sols ;
les plans détails d’aménagement urbain et de lotissements.

elle délivre les permis d’habiter, les permis de construire ;
elle assure le contrôle permanent de la conformité des réalisations et des contributions avec la réglementation en vigueur''.

L'application des réglementations environnementales, les négociations pour les compensations éventuelles, la surveillance de la qualité des eaux fournies aux populations, etc. impliquent donc la participation des Maires des Communes de la zone d'implantation du projet. Le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) s’exécutera dans les Communes à travers les Agences Territoriales de Développement Agricole tout en prenant en compte les mécanismes institutionnels qui garantissent la participation des communautés de base.

Cadre institutionnel de mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)
Les principales institutions et leurs services à impliquer dans la mise en œuvre du CGES du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) sont :

Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD)
Pour atteindre l’objectif du Bénin qui accorde une place capitale à l’environnement à travers sa constitution, un Ministère chargé de l’environnement a été créé en 1991. Actuellement dénommé Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD), il est chargé entre autres de :
définir et actualiser périodiquement la politique nationale en matière d’environnement, de gestion des changements climatiques, du reboisement et de protection de la faune et de la flore et mettre en œuvre des stratégies et actions y relatives ;
élaborer et mettre en œuvre la politique relative à la lutte contre les changements climatiques et la pollution de l’eau, de l’air et du sol ;
mobiliser le financement pour la mise en œuvre des politiques, plans, programmes et projets des secteurs concernés ;
suivre et préserver les écosystèmes marins, littoraux, des côtes et des berges ;
suivre la mise en œuvre des engagements du Bénin en matière de développement durable ainsi que des conventions internationales et régionales relatives à ses domaines de compétences.
La gouvernance environnementale au Bénin est faite par le MCVDD. Une analyse permet de considérer les acteurs institutionnels clés suivants :
l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE) : établissement public créé depuis 1995, elle est chargée de la mise en œuvre de la politique nationale d’environnement adoptée par le gouvernement dans le cadre de son plan de développement (art. 12). Elle est placée sous la tutelle du ministre chargé de l’environnement. A ce titre, elle travaille en collaboration avec les autres ministères sectoriels, les collectivités locales, les structures non gouvernementales, la société civile et le secteur privé. Elle gère également toutes les procédures d’évaluations environnementales ;
la Direction Générale de l’Environnement et du Climat (DGEC) : chargée de l’élaboration de la politique nationale en matière d’environnement et de sa stratégie de mise en œuvre ;
la Commission Nationale de Développement Durable (CNDD) : créée par la loi-cadre sur l’environnement, elle est un organe consultatif multi-acteurs chargé de vérifier la conformité des plans de développement aux objectifs du développement durable fixés par le Gouvernement ;
la Direction Départementale du Cadre de Vie et du Développement Durable (DDCVDD). Elle est chargée entre autres de :
suivre et contrôler l’application des normes et textes législatifs et réglementaires en matière d’environnement, de protection de la nature, d’urbanisme, de foncier, d’assainissement, de voirie urbaine, de mobilité urbaine, d’habitat, de construction, de cartographie et de cadastre ;
suivre toutes les activités des communes concourant à l’amélioration du cadre de vie des populations.
les cellules environnementales : instituées par décret cité plus haut, il s’agit d’unités fonctionnelles à l’intérieur de tous les ministères sectoriels et les communes. Ces cellules favorisent la prise de conscience des enjeux environnementaux par les techniciens sectoriels, et surtout faciliter la vulgarisation des outils de gestion environnementale.
la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC) : elle a pour mission la gestion des ressources forestières au plan national. Sur le terrain cette direction est représentée par les Inspections Forestières, les Cantonnements forestiers et les postes forestiers. 
Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication (MENC) : crée par décret no2016-420 du 20 juillet 2016, le Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication a pour mission la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évolution de la politique générale de l’Etat en matière d’économie numérique, de communication et des services postaux, conformément aux conventions internationales, lois et règlements en vigueur en République du Bénin.  A cet effet, il est chargé de : 
élaborer et assurer la mise en œuvre et le suivi-évaluation de la politique nationale de développement de l'économie numérique et de la communication ;
créer les conditions favorables à la production d'articles de presse et œuvres audiovisuelles de qualité, du point de vue de leur contenu éthique et éducatif ; faciliter, au moyen des médias, le dialogue entre toutes les communautés linguistiques et les catégories socioprofessionnelles du Bénin ;
coordonner, d’un point de vue technique, l'utilisation des moyens de télécommunications et des technologies de l'information et de la communication par les services de l'Etat ;
concevoir un cadre de concertation et de partenariat avec le secteur privé et les institutions partenaires incluant des contrats-plans pour s'assurer de la mise en œuvre effective des recommandations
élaborer et proposer les textes législatifs et réglementaires relatifs à la promotion et au développement de l'informatique, des télécommunications et de l’électronique ;
définir et mettre en œuvre la stratégie d'accès au service universel des télécommunications, des technologies de l'information et de la poste ;
rechercher le financement, public ou privé, afin d'élaborer et mettre en œuvre un plan d'investissement pour le développement du savoir dans le domaine des nouvelles technologies, pour la mise en place d'incubateurs pour les entreprises et les formations « TIC », en collaboration avec les ministères concernés ;
élaborer et piloter la stratégie de mise en place de l'e-administration à travers la dématérialisation des tâches et modes de paiements pour un service public de déclaration, en collaboration avec le ministère en charge de la réforme administrative;
appuyer le développement de la gestion informatisée et digitalisée des archives, en collaboration avec la Direction des archives nationales ;
élaborer la stratégie d'interconnexion des administrations locales ;
soutenir tous les secteurs et ministères, à faciliter l'accès à l'information à travers le développement des nouvelles technologies et les pratiques professionnelles à distance, notamment pour la recherche scientifique, agricole, l'éducation et la culture ;
promouvoir, en collaboration avec les ministères concernés et le secteur privé, l’essor de l'entreprenariat dans le domaine des TIC et la production audiovisuelle et cinématographique.
Une analyse institutionnelle permet de considérer les agences et services du MENC qui seront impliqués dans le mise en œuvre du présent projet. Il s’agit principalement de :
l’Agence des Services et Systèmes d’Information (SSI) et l’Agence pour le Développement du Numérique (ADN) : selon le Décret no 2018-531 du 14 novembre 2018 portant organisation des instances de Gouvernance des programmes et projets numériques en Républiques du Bénin, la mise en œuvre et le suivi des programmes et projets numériques excédant le cadre des besoins et des activités d’un département ministériel et le pilotage des systèmes d’information de l’Administration relèvent de la responsabilité de l’Agence des Services et Systèmes d’Information et de l’Agence pour le Développement du Numérique, conformément à leurs statuts respectifs, sous la supervision technique du Ministère en charge de l’économie numérique ;

la Commissions Ministérielles des Systèmes d’Information et de la Connectivité : Ces commissions ministérielles des systèmes d’information et de la connectivité sont chargées de :
faire les arbitrages relatifs à l’expression des besoins et à la priorisation des projets en lien avec la politique du secteur concerné ;
s’assurer de cohérence des projets et programmes sur les stratégies nationales en matière de numérique et sur les stratégies sectorielles ;
veiller à la mise en place des comités de pilotage pour les projet et programmes du ministère et apprécier la composition desdits comités en collaboration avec du ministère en charge de l’Economie Numérique ;
suivre la réalisation des programmes et projet numérique notamment la validation des points de contrôle des projets les décisions stratégiques et l’évaluation des performances ;
accélérer l’opérationnalisation des services numériques et en faciliter une large utilisation ;
arbitrer l’allocation des ressources humaines et budgétaires aux différents projets ;
suivre le déploiement au sein du ministère des projets mis en œuvre par l’agence des Service et de Systèmes d’Information ou par l’Agence pour le Développement du Numérique ;
suivre l’utilisation effective des systèmes d’information et services numériques sectoriels et aider à la consolidation des données nécessaires à la production des indicateurs pertinents.
la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) : la HAAC est une institution indépendante dont la création a été prévue par la Constitution Béninoise du 11/12/1990. La HAAC est dotée de vastes compétences. Ses attributions sont si étendues qu’elles couvrent aussi bien le secteur de la presse écrite que celui de l’audiovisuel. La HAAC se compose de 9 membres nommés par Décret présidentiel. La durée du mandat est fixée à 5 ans, non révocable et non renouvelable.
Conforment à la Constitution, la loi nº 92-021 définit les missions de la HAAC, qui sont entre autres de :
garantir et assurer la liberté et la protection de la presse ainsi que tous les moyens de communication de masse ;
veiller au respect de la déontologie en matière d’information et l’accès équitable des parties politiques, des associations et des citoyens aux moyens officiels d’information et de communication ;
assurer l’égalité de traitement entre tous les opérateurs en matière de presse et de communication ;
garantir l’autonomie et l’impartialité des moyens publics d’information et de communication ;
maîtriser l’ouverture au marché des moyens de communication.
Elle contribue à la promotion et la protection de la déontologie en matière d’information. De même, la HAAC délibère sur toutes les questions relatives à la presse, la moralisation, et la qualité des activités du secteur privé de la communication.
l’Autorité Transitoire de régulation des Postes et Télécommunications (ATRPT) : elle est un établissement de droit public, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. L’ATRPT se compose de neuf (09) membres nommés par décret pris en conseil des ministres. Elle a pour mission de :
veiller à une concurrence loyale sur le marché des secteurs régulés des télécommunications, des TIC et de la poste ;
approuver les règlements des appels à la concurrence pour l’octroi des autorisations et permis ;
décider de la délivrance des autorisations et permis ;
veiller à l’équité et à la transparence des prestations aux opérateurs ;
instruire les plaintes des organisations de consommateurs et veiller au règlement des décisions par les exploitants des réseaux et les fournisseurs de services ;
définir les prescriptions techniques applicables aux réseaux de télécommunications et équipements terminaux en vue de garantir leur interopérabilité ;
faire appliquer les règles de planification et de gestion du spectre des fréquences radioélectriques ;
préparer les actes afférents à l’exercice de ses pouvoirs de l’ATRPT ;
suggérer des projets de textes législatifs et réglementaires visant à faire évoluer le cadre juridique, économique et sécuritaire dans lequel s’exercent les activités des postes, de télécommunications et des TIC.
l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Medias (ODEM) : l’ODEM est créé en 1998. Pour l’UJPB et l’ODEM, en matière de déontologie, le journaliste ne reconnaît que la juridiction de ses pairs. La HAAC composée d’à peine deux journalistes, ne saurait exercer une telle juridiction. C’est dans cet esprit que l’ODEM a proposé et fait adopter un code de déontologie (1999) de la presse Béninoise, qui définit d’abord les devoirs du journaliste avant d’édicter ses droits. Au nombre des devoirs, on trouve notamment des dispositions sur l’honnêteté et le droit du public à des informations vraies, la responsabilité sociale du journaliste, le rectificatif, le droit de réponse et le droit de réplique, le respect de la vie privée et de la dignité humaine, l’incitation à la haine raciale, la protection des mineurs, la violence et les obscénités.
Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP)
Selon le décret n° 422 du 20 juillet 2016 portant ses attributions, son organisation et son fonctionnement, le MAEP est chargé de toute action qui touche au développement et à la promotion du monde rural, que ce soit la production végétale, ou animale, la pêche, les eaux, les forêts et la chasse, ainsi que la recherche agronomique. Dans l’exécution de ses tâches, le MAEP est assisté par les agences, structures et directions suivantes :

l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) : les missions et attributions des ATDA selon le décret n° 2017-101 du 27 février 2017, consistent à (i) mettre en œuvre la politique agricole propre à promouvoir les filières porteuses spécifiques aux Pôles de Développement Agricole (PDA), (ii) initier des actions permettant de s’assurer que les objectifs du Gouvernement en matière de promotion des filières et du développement des territoires soient réalisés et produisent des résultats et effets visibles, (iii) faciliter l’accès des producteurs aux facteurs de production, (iv) mettre en place ou renforcer les infrastructures agricoles structurantes, (v) faciliter l’accès des acteurs des filières aux informations et innovations ainsi qu’au conseil agricole et (vi) suivre de façon rapprochée les acteurs dans l’application effective des innovations introduites ;
la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (DDAEP) : représente toutes les directions techniques centrales dudit ministère pour l’accompagnement et la promotion d’encadrement des activités agricoles au niveau local ;
Service de Protection des Végétaux (SPV) : Il est chargé de contrôler les agréments professionnels et les produits phytopharmaceutiques importés et distribués. Les contrôles sont effectués par les inspecteurs phytosanitaires au niveau des frontières terrestres, au port et de l’aéroport, et par les agents du SPV auprès des Agences Territoriales de Développement Agricole (ATDA).

la Préfecture : au terme des textes sur la décentralisation, elle est garante de l’application des orientations nationales par les communes qui font partie du ressort territorial de son département. Elle est ainsi la représentation de chaque ministre pris individuellement et du Gouvernement pris collectivement. La Préfecture est donc chargée de la mise en application de toutes les questions environnementales au niveau déconcentré de l’Etat.
la Commune : elle met en œuvre sa politique propre de gestion de l’environnement et des ressources naturelles mais en conformité avec les lois et orientations nationales.

Exigences de la Banque mondiale
Analyse des politiques de sauvegarde
La Banque mondiale dispose de dix (10) politiques opérationnelles de sauvegarde environnementale et sociale qui encadrent les projets et programmes financés entièrement ou partiellement sur les ressources de la Banque mondiale. La mise en œuvre du présent projet va déclencher trois (03) politiques de sauvegarde de la Banque mondiale. Il s’agit de (i) la PO 4.01« Evaluation Environnementale »; (ii) la PO 4.11 « Ressources Culturelles Physiques » et (iii) la PO 4.12 « Réinstallation Involontaire ».

Exigences de sauvegarde environnementale et sociale déclenchées par le projet et dispositions nationales pertinentes
L'objectif de l’analyse vise à identifier les insuffisances au niveau de la législation nationale afin de faire des recommandations visant à satisfaire les exigences des politiques de sauvegarde environnementales et sociales déclenchées par le projet.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 10 : Exigences des politiques de sauvegarde environnementale et sociale déclenchées par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) et les dispositions nationales pertinentes
PO de la BM déclenchées Exigences de la politique opérationnelleDispositions nationales pertinentesObservations /
Recommandations
PO 4.01
Evaluation environnementale

La PO/PB 4.01 portant Evaluation Environnementale est déclenchée si un projet va probablement connaître des risques et des impacts environnementaux potentiels (négatifs) dans sa zone d’influence
La Constitution du 11 décembre 1990
La Loi-Cadre sur l’environnement du 12 février 1998
Le décret n°2017-332 du 06 juillet 2017 portant procédures d’évaluation environnementale en République du Bénin exige l’évaluation environnementale et sociale à tout projet susceptible de porter atteinte à l’environnement
La loi nationale satisfait cette disposition de la PO 4.01Catégorie environnementale

La Politique opérationnelle PO 4.01 est déclenchée si le projet est susceptible d’avoir des impacts sur l’environnement
Catégorie A : impact négatif majeur
Catégorie B : impact négatif modéré et gérable
Catégorie C : Prescriptions environnementales
Le décret n°2017-332 du 06 juillet 2017 portant procédures d’évaluation environnementale en République du Bénin : Ce décret prévoit une catégorisation/ classification des projets soumis à EIES ou bénéficiant d’un constat d’exclusion catégorielle.

Les articles 25, 26, 27 et 28 de ce décret prévoit la nature des projets soumis à une Etude d’impact sur l’Environnement. Le contenu de ces articles sont :  Article 24 : Est soumis à l’EIES, tout projet dont les activités sont susceptibles d’avoir des impacts sur l’Environnement.
Article 25 : Tout projet dont les activités ne sont pas susceptibles de modifier significativement l’environnement et dont la réalisation n’est pas prévue dans une zone à risque ou écologiquement sensible est soumis à une EIE simplifiée.
Article 26 : Tout projet dont les activités sont susceptibles de modifier significativement l’environnement est soumis à une EIE approfondie ; il en est de même pour tout projet touchant des zones à risque ou des zones écologiquement sensibles.

Article 28 : N’est pas soumis à la procédure d'EIE :
tout projet entrepris à des fins domestiques ou artisanales, qui n'affectent pas les milieux sensibles ou ne génèrent pas de rejets dans l'environnement ;
tout projet relatif à l’exploration et à la prospection des ressources naturelles et minérales n'impliquant pas la création d'infrastructures ;
tout projet qui est mis en œuvre en réaction à une situation d’urgence et qu'il importe de mettre en oeuvre sans délai soit pour la protection de biens ou de l'environnement soit pour la sante ou la sécurité publique.
La loi nationale satisfait cette disposition de la PO 4.01Participation publique 

La PO 4.01 dispose que pour tous les projets de Catégorie A et B, les groupes affectés par le projet et les ONG locales sont consultés sur les aspects environnementaux du projet. Elle insiste également sur le fait que leurs points de vue doivent être pris en compte. Pour les projets de catégorie B, ces groupes sont consultés au moins à deux reprises : a) peu de temps après l’examen environnemental préalable et avant la finalisation des termes de référence de l’EIE ; et b) une fois établi le projet de rapport d’EIE. Par ailleurs, ces groupes sont consultés tout au long de l’exécution du projet, autant de fois que possible.
Décret n°2017-332 du 06 juillet 2017 portant procédures d’évaluation environnementale en République du Bénin

Article 53 : Est soumis à la procédure d’audience publique sur l’environnement :
tout projet de classement d’établissements ou de sites ;
tout programme ou projet lorsque le Ministre juge à priori qu’il y va de l’intérêt des citoyens concernés ou lorsqu’il considère que le projet comporte des risques.
La procédure d’audience publique est sous la responsabilité du Ministre.

L'EIES est rendue publique dans le cadre de ce processus et fait partie du dossier constitué dans ce but. 
La législation nationale dispose que seuls les projets de catégorie A sont soumis à enquête publique.

Dans le cadre de ce projet, il sera procédé à un résumé des points saillants du CGES qui sera rendu public en langues locales dans les zones du projet. Ce travail sera effectué avec l’appui des services techniques et ONG intervenants dans la zone.Diffusion d’information

La PO 4.01 dispose de rendre disponible le projet d’EIE (pour les projets de la catégorie A) ou tout rapport EIE séparé (pour les projets de la catégorie B) dans le pays et dans la langue locale à une place publique accessible aux groupes affectés par le projet et aux ONG locales avant l’évaluation. En plus, la Banque mondiale diffusera les rapports appropriés sur son site internet. 
La loi précise que des textes réglementaires fixent les conditions dans lesquelles ces études sont rendues publiques.

Décret EIE n°2017-332 du 06 juillet 2017 portant procédures d’évaluation environnementale en République du Bénin en ses Articles 53, 54 à 58. Le contenu utile de ces articles relatifs à la diffusion de l’information sont :
Article 53: Est soumis à la procédure d’audience publique sur l’environnement : tout projet de classement d’établissements ou de sites ; tout programme ou projet lorsque le Ministre juge a priori qu’il y va de l’intérêt des citoyens concernes ou lorsqu’il considère que le projet comporte des risques
Article 54 : La procédure d’audience publique sur l’environnement est initiée : lorsque, statuant sur un dossier d’EIE, le Ministre juge nécessaire de recueillir l’avis des citoyens en vue d’éclairer sa décision ; sur requête adressée au Ministre dans un délai de quinze (15) jours après avoir rendu public la version provisoire du rapport d’EIE.
Article 58 : L’arrêté de l’audience publique précise notamment : l’objet ; la composition, l’organisation et les attributions de la commission chargée de conduire !’audience ; les lieux et les horaires de consultation du dossier du projet par le public ; les taches de l’audience Publique et la durée des travaux de la commission.
La loi nationale satisfait cette exigence de la PO 4.01.PO 4.11La PO 4.11 dispose de promouvoir un développement qui prend ses racines dans les valeurs fondamentales du patrimoine et la diversité des expressions culturelles ; de sauvegarder et promouvoir ce patrimoine et cette diversité afin de forger une dynamique de connaissance et de compréhension, de respect mutuel et de tolérance, facteurs de paix ; d’intégrer les objectifs de la politique culturelle dans les priorités de la stratégie nationale de développement et de la lutte contre la pauvreté ; de renforcer le dialogue interculturel et une coopération cultuelle fondée sur des principes d’égalité et de partage pour un enrichissement mutuel.
La loi n°2007-20 du 23 août 2007 portant protection du patrimoine culturel et du patrimoine naturel à caractère culturel en République du Bénin. Elle définit le patrimoine national et définit les conditions de sa gestion ainsi que les sanctions en cas de non observance des mesures de protection et de conservation. Cette loi est en concordance avec l’esprit de la politique de sauvegarde PO 4.11 de la Banque qui vise à éviter la détérioration de tout patrimoine culturel physique lors de la mise en œuvre de projets de développement.

Son article 41 dispose que ‘’lorsque, par suite de travaux ou d’un fait quelconque, des monuments, ruines, vestiges d’habitation ou de sépultures anciennes, des inscriptions ou généralement des objets du patrimoine tels que définis à l’article 2 de la loi, sont mis à jour, l’inventeur et/ou l’entreprise ayant fait la découverte est tenu d’en faire la déclaration immédiate à l’autorité administrative du lieu de la découverte et la Direction du Patrimoine Culturel. L’autorité administrative en informe sans délai le ministre en charge de la culture’’. Cette loi prend donc intégralement en compte le principe de ‘’gestion des découvertes fortuites de biens physiques du patrimoine culturel’’ des PO 4.01 et 4.11 de la Banque mondiale (Chance Find Procedure).  La loi nationale satisfait cette exigence de la PO 4.11 de la Banque mondiale.PO 4.12


Eligibilité à une compensation

La PO 4.12 identifie trois (03) catégories de personnes éligibles à la compensation :
- les détenteurs d'un droit formel sur les terres ;
- les personnes qui n'ont pas de droit formel sur les terres au moment où le recensement commence, mais qui ont des réclamations sur ces terres ;
- les personnes qui n'ont ni droit formel ni titres susceptibles d'être reconnus sur les terres qu'elles occupent.

La constitution du Bénin du 11 décembre 1990 stipule que « le domicile est inviolable. Les atteintes ou restrictions ne peuvent y être apportées que par la Loi », puis en son article 11 que « le droit de propriété est garantie à tous. Nul ne doit être privé de sa propriété si ce n’est pour cause d’utilité publique et sous la condition d’une juste et préalable indemnisation »
La loi n° 2017-15 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant Code Foncier et Domanial en République du Benin et ses décrets d’application et spécifiquement le décret n°2015-013 du 29 janvier 2015 portant composition et fonctionnement type des commissions d’enquête de commodo et incommodo et d’indemnisation en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique spécifie tout ce qui peut faire objet d’expropriation pour cause d’utilité publique pourvu que la PAP ait un droit de propriété légale ou coutumière.
Ce décret ne satisfait pas totalement aux exigences de la PO 4.12.

Dans la mise en œuvre du CPR, toutes personnes identifiées sur les différents sites seront prises en compte dans le dédommagement.Date limite d’éligibilité

La PO 4.12 stipule que la date limite d’éligibilité est la fin de l’opération de recensement des personnes et de leurs biens, de la publication du répertoire des PAP et du règlement de toutes les plaintes.
La date limite d’éligibilité est selon la loi n° 2017-15 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant code foncier et domanial en RB, la date à laquelle le Décret portant déclaration d’utilité publique du site affecté au projet est pris avant l’expropriation. Toute transaction, toute plantation même saisonnière, toute construction nouvelle même précaire, tous travaux de nature à modifier l’état du sol sont interdits à compter de la prise du décret.

Ce Décret ne satisfait pas totalement à la PO 4.12. Le Gouvernement proposera de concert avec les PAP et certaines personnes ressources une date de début et de fin de recensement des PAP et de leurs biens. Cette date sera publiée au niveau des radios locales et largement diffusés par les crieurs publics.Compensation en espèces ou en nature
La PO 4.12 autorise un paiement en espèces d’une compensation pour perte de biens et privilégie les stratégies de réinstallation sur des terres en ce qui concerne les populations déplacées dont les moyens d’existence sont tirés de la terre.
Selon la loi n° 2017-15 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant Code Foncier et Domanial en République du Benin et ses décrets d’application, la purge des droits coutumiers sur les sols donne lieu, pour les détenteurs de ces droits, à une compensation, notamment à une indemnisation en numéraire ou en nature. Toutefois, ce décret ne rend pas obligatoire la réinstallation. 
Ce décret ne satisfait pas totalement cette exigence de la PO 4.12 car ne privilégie pas la réinstallation. Dans le cas de ce projet, en cas d’expropriation, des sites de réinstallation seront identifiés et proposés à l’appréciation des PAP. Assistance à la réinstallation des personnes déplacées

La PO 4.12 dispose que les personnes affectées par le projet doivent bénéficier en plus de l’indemnité de déménagement d’une assistance pendant la réinstallation et d’un suivi après la réinstallation.
Le décret n°2015-013 du 29 janvier 2015 portant composition et fonctionnement type des commissions d’enquête de commodo et incommodo et d’indemnisation en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique ne prévoit pas une assistance particulière aux personnes impactées ou déplacées.

Le texte national ne satisfait pas cette exigence de la PO 4.12. Ainsi, dans la mise en œuvre du projet, il sera étudié au cas par cas les appuis divers dont bénéficieront les PAP. Evaluations des compensations

La PO 4.12 dispose que l’évaluation de tout bien se fait sur la base de la valeur au prix du marché actuel.


La loi n° 2017-15 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant Code Foncier et Domanial en République du Benin et ses décrets d’application ne tiennent pas souvent compte de la valeur actuelle du bien. notamment le décret N°2015-013 du 29 janvier 2015 portant composition et fonctionnement type des commissions d’enquête de commodo et incommodo et d’indemnisation en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique. L’article 34 de ce décret fixe les conditions d’indemnisation.: L’indemnité d’expropriation est fixée en tenant compte de la valeur de l’immeuble au jour du jugement d’expropriation, sans que cette valeur puisse être inférieure à celle que possédait l’immeuble au jour de l’arrêté d’utilité publique (Article 34).
La loi nationale ne satisfait pas cette exigence de la PO 4.12. Dans le cadre du présent projet, l’évaluation des biens se fera à partir des coûts unitaires actuels en impliquant les PAP.Système de recueil et de gestion des plaintes

La PO 4.12 prévoit les mécanismes alternatifs tels que la conciliation, la médiation ou le recours à certaines autorités coutumières. Toutefois, en cas de non satisfaction, la PO 4.12 prévoit les procédures judiciaires avec des délais raisonnables, un coût abordable et à la portée des plaignants.

Le décret n°2015-013 du 29 janvier 2015 portant composition et fonctionnement type des commissions d’enquête de commodo et incommodo et d’indemnisation en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique prévoit la comparution des personnes affectées devant la Commission Administrative d'Expropriation (Art. 346-2) pour s'entendre à l'amiable sur l'indemnisation et dans le cas où la PAP n’est pas satisfaite du traitement de son dossier, elle peut saisir le Tribunal d'Instance qui établit l'indemnité d'expropriation sur la base d'une expertise.
La loi nationale satisfait cette exigence de la PO 4.12.PO 4.12Payement des compensations

La PO 4.12 dispose que le règlement intégral des indemnisations se fait avant le déplacement ou l'occupation des terres autrement dit, avant le début des travaux.

Le décret n°2015-013 du 29 janvier 2015 portant composition et fonctionnement type des commissions d’enquête de commodo et incommodo et d’indemnisation en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique , stipule que l’indemnité fixée est offerte à l’intéressé dès la rédaction du procès-verbal de cession amiable ou dès le jugement d’expropriation. 
Si en théorie la loi satisfait cette exigence de la P O4.12, dans la pratique la mobilisation des fonds n’est pas toujours anticipée. Des provisions seront faites et allouées aux paiements des compensations avant le début de la mise en œuvre des PAR.Groupes vulnérables

La PO 4.12 recommande une attention particulière à porter aux groupes vulnérables au sein des populations déplacées, notamment les personnes vivant en deçà du seuil de pauvreté, les personnes vivant avec un handicap sévère, les travailleurs sans terre, les femmes et les enfants, les personnes âgées, les minorités ethniques, etc. 

Pas spécifié dans la procédure nationale. 
La loi nationale ne satisfait pas cette exigence de la PO 4.12. Les services en charge des affaires sociales prendront en compte cette catégorie de personnes au sein des personnes à déplacer.Consultation
La PO stipule que la consultation publique se fait avant le déplacement.
La loi nationale prévoit la consultation publique et des enquêtes avant le déplacement.
La loi nationale satisfait cette exigence de la PO 4.12.Suivi et évaluation

La PO 4.12 rend obligatoire le suivi évaluation de la réinstallation.La loi n° 2017-15 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant Code Foncier et Domanial en République du Benin et ses décrets d’application ne prévoit pas de suivi évaluation.La loi nationale ne satisfait pas cette exigence de la PO 4.12 Un suivi – évaluation du processus de réinstallation des PAP sera réalisé un an après leur réinstallation par les acteurs dont les rôles et responsabilités sont déterminés à cet effet.Source : Recherche documentaire, août 2018




RISQUES / IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POTENTIELS GENERIQUES ET MESURES D’ATTENUATION PAR TYPE DE SOUS-PROJET
La réalisation des activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) induira des impacts positifs et négatifs génériques autant sur l’environnement biophysique que sur le milieu humain.

Impacts environnementaux et sociaux positifs potentiels

Impacts positifs globaux du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)

Amélioration de l’accès aux TIC
La mise en œuvre du projet va favoriser une amélioration des conditions de travail et de vie du monde paysan à travers l’accès facile aux TIC qui peut également être un moyen pour les innovations en agriculture. Cet accès au TIC va aider au développement d’échanges électroniques entre agriculteurs et les autres prestataires de services. Mieux, l’accès aux TIC permettra aux agriculteurs d’avoir les informations instantanées facilitant les prises de décisions.
Amélioration de l’accès des agriculteurs aux informations sur les tendances des prix et la demande de produits
La mise en œuvre du projet notamment le Système d’Information de Marché (SIM) pourra considérablement améliorer l’accès des agriculteurs aux informations sur les tendances des prix et la demande de produits.

Accès des producteurs aux innovations agricoles
Avec la mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R), les agriculteurs seront plus les innovateurs traditionnels dans le domaine de l’agriculture, et ils participeront activement aux échanges à propos des innovations. Les TIC leur offriront un nouveau canal pour cette communication.
Création d’emplois
Durant la phase de mise en œuvre du projet, les travaux auront un impact positif par la création d'emplois (ouvriers spécialisés, maçons, ferrailleurs, etc.) au regard des différentes activités prévues. Ceci va permettre d’accroître les revenus des jeunes, d’améliorer les conditions de vie de nombreux ménages, contribuant ainsi à réduire de façon significative les incidences de la pauvreté. Toutefois, les chantiers des travaux étant d'envergure limitée, le nombre d'emplois créés sera également limité.

Création d’emplois liés au TIC : Avec le projet, la promotion de ce secteur va favoriser une création de plusieurs centaines d’emplois surtout pour les jeunes. L’ouverture et la démultiplication des cybercafés et les activités de télé services seront directement liées à l’augmentation et à l’accessibilité des nouvelles technologies de l’information et de la communication
Génération de revenus monétaires
Les travaux auront un autre impact positif en termes d'augmentation du revenu des populations à travers l'utilisation des matériaux locaux. Qu'il s'agisse de matériaux d'emprunt (pierre, sable, gravier, latérite) ou d'achat de matériaux sur le marché local (ciment, acier, etc.), les travaux auront comme effet d'injecter de liquidités dans les marchés locaux, ce qui contribuera au développement des activités socioéconomiques de manière plus directe pour le commerce des matériaux. Les travaux induiront aussi le développement du commerce de détail autour des chantiers et celui de la fourniture de matériels et matériaux de construction. Dans une moindre mesure, la phase des travaux aura comme effet de favoriser le développement des petits commerces des femmes (vente de nourriture par exemple) autour des chantiers. Cet impact positif, même si limité, touche directement les populations riveraines des localités de mise en œuvre du projet.
Amélioration des conditions d’acheminement des produits agricoles
La réhabilitation/construction de 650 kilomètres de pistes agricoles améliorera les conditions d’acheminement des produits agricoles et les conditions d’accès des producteurs aux zones agricoles.
Amélioration de la mobilité humaine

La réhabilitation/construction de 650 kilomètres de pistes rurales rendra le trafic plus aisé. Aussi, la mise en place de cette infrastructure permettra le développement des activités commerciales, un transport de personnes et des biens mieux organisés et plus rapide et l’accès rapide aux services de base.
Amélioration des échanges et des revenus des populations locales
En phase d’exploitation des pistes rurales à réhabiliter ou à construire, les revenus des populations pourront être améliorés à travers le développement des activités d’échanges commerciales des produits agricoles et autres. En effet, de nouveaux débouchés induits par le désenclavement peuvent créer des opportunités beaucoup plus rentables, pour l’écoulement des produits. De même, l’exploitation des pistes agricoles à aménager permettra une ouverture des zones enclavées sur les centres-villes des Communes bénéficiaires du projet. Ceci entraînera de facto, la levée des difficultés d’écoulement des produits agricoles et autres. Cela contribuera à l’augmentation des revenus des ménages et améliorera les conditions des populations.

En somme, la construction ou la réhabilitation de 650 km de tronçon avec la construction des ouvrages de franchissement nécessaire aura des impacts positifs significatifs comme :

l’amélioration de la mobilité et la circulation des personnes et des biens ;
l’amélioration des conditions d’acheminement des produits agricoles ;
le désenclavement des zones rurales ;
l’amélioration des conditions d’accès aux services socio-économiques de base comme les écoles, les marchés, les centres de santé et aux produits agricoles en zones rurales ;
le développement des activités agricoles et économiques ;
l’amélioration de l’état général des pistes par une meilleure praticabilité ;
la réduction des risques d’inondation et d’accidents de circulation.
Impacts positifs spécifiques par type de sous-projets
Les réalisations prévues dans le cadre du projet vont engendrer des impacts positifs comme l’indique le tableau 11.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 11 : Analyse des impacts environnementaux et sociaux positifs potentiels
Sous-projetsNature de l’impactCommentaireConstruction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux Amélioration de l’accès des populations rurales aux TIC
Accès des producteurs aux innovations agricoles
Création d’emplois liés au TIC
Amélioration du paysage local par les nouvelles infrastructuresLa construction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux favorisera l’accès facile aux TIC par les agriculteurs. Cet accès au TIC va aider au développement d’échanges électroniques entre agriculteurs et les autres prestataires de services. Mieux, l’accès aux TIC permettra aux agriculteurs d’avoir les informations instantanées facilitant les prises de décisionsConstruction ou réhabilitation de 650 km de pistes Amélioration des pistes d’accès aux zones agricoles
Amélioration de la mobilité et la circulation des personnes et des biens 
Amélioration des conditions d’acheminement des produits agricoles
Désenclavement des zones rurales 
Amélioration de l’état général des pistes par une meilleure praticabilité 

Réduction des risques d’inondation et d’accidents de circulation

La réhabilitation et construction de 650 kilomètres de pistes agricoles entrainera le désenclavement des zones rurales, l’amélioration des conditions de déplacement des biens et personnes, la réduction des coûts de transport, les coûts d’exploitation des véhicules, les temps de déplacement et d’évacuation des produits agricoles vers les marchés en temps réel, facilitant ainsi l’expansion de l’agriculture, le commerce et l’accès aux marchésObservatoire Agro Météorologique (OAM)
Meilleure surveillance des conditions environnementales et de suivi de l’agriculture
Information des agriculteurs sur les risques météorlogiques
Accès des producteurs aux innovations agricolesLa mise en service de l’OAM permettra de rendre disponible les données météorologiques agricoles à la portée des techniciens et partant, la diffusion des informations agricoles en temps réel.Système d’Information des Marchés Agricoles (SIMA) Meilleure gestion des informations sur les marchés agricoles
Amélioration de l’accès des agriculteurs aux informations sur les tendances des prix et la demande de produits

Création d’emplois liés au TIC

Appui au fonctionnement du système de call center pour l’assistance aux producteurs (renseignements généraux) au niveau des pôles de développement
Le fonctionnement du SIMA permettra la diffusion des données et constituera un système d’échanges informationnels du monde rural. Système de veille stratégiqueAmélioration de l’anticipation dans les prises de décision par les acteurs ou par le Gouvernement.
Disponibilité d’un système de prévention des acteurs du monde agricole

La mise en œuvre d’un outil stratégique de veille performant à même de générer des indicateurs objectifs de décision aura pour avantage de doter le Gouvernement béninois et les décideurs du monde rural, de capacités d’anticipation dans les prises de décision. 
Impacts environnementaux et sociaux négatifs potentiels

Les activités du projet pouvant avoir un impact sur les composantes environnementales et sociales des zones d’intervention sont essentiellement :
la construction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux ;
la réhabilitation d’environ 560 km et l’entretien de 2 240 km de pistes rurales.


Impacts environnementaux et sociaux négatifs de la construction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux 

Impacts environnementaux négatifs potentiels
Les impacts environnementaux négatifs du projet concerneront surtout : l’érosion des sols (instabilité des sols), les risques de pollution et de dégradation de la qualité de l’eau, de l’air, la perte du couvert végétal due aux défrichements pour dégager les emprises et les nuisances sonores qui proviendront des véhicules et engins de chantier.

En phase de construction
Perte du couvert végétal
Les travaux de libération de l’emprise pour la construction des infrastructures (les pylônes, la mise en terres de la fibre optique) pourraient entrainer la perte du couvert végétal lors des défrichements potentiels. En effet, la libération des zones d’emprise pourrait engendrer une réduction du couvert végétal suite à l’abattage d’arbres.

Fragilisation des sols et risques d’érosion 
Lors des travaux, les fouilles pourraient occasionner une fragilisation des sols et par voie de conséquence, engendrer des risques d’érosion.

Pollution des eaux
Le lavage des matériels de travail tels que les bétonneuses ainsi que les engins motorisés pourraient altérer la qualité physico-chimique des eaux particulièrement de surface. Par ailleurs, le mode de prélèvement de ces eaux lors des travaux peut également occasionner une pollution de celles-ci si des dispositions idoines ne sont pas prises.

Pollution du milieu par les rejets des déchets solides et liquides 
La mauvaise gestion des déchets solides et liquides issus de la préparation des emprises, du fonctionnement de la base-vie, de la construction des infrastructures et de l’exploitation de ces dernières peut constituer une source de nuisances pour le milieu récepteur et la santé publique. La gestion saine de ces déchets incombe aux entrepreneurs adjudicataires des travaux et aux exploitants des infrastructures.

Dégradation de la qualité de l’air
Pendant les travaux, l’exploitation des zones d’emprunts pourra générer la poussière qui pourrait altérer la qualité de l’air si des mesures d’atténuation ne sont pas prises.

Pollution acoustique
Pendant les phases de travaux d’installation des pylônes, d’aménagement des pistes rurales et la construction des infrastructures de TIC , les véhicules et engins du chantier provoqueront des nuisances sonores avec leurs allers et retours.

Impacts sociaux négatifs potentiels

Les impacts sociaux négatifs potentiels associés au projet sont entre autres : la perturbation du cadre de vie ; l’acquisition probable de terres pour l’implantation des infrastructures ; l’occupation de terrains privés par les engins et équipements des chantiers ; la destruction probable de cultures, les risques de perturbation de vestiges cultuels lors des fouilles, les risques d’accidents, d’incendie, d’explosion et d’électrocution lors des travaux et pendant l’exploitation des infrastructures, les risques de perturbation des réseaux des concessionnaires (électricité, eau, téléphone), etc.

En phase de construction
Restriction d’accès aux terres agricoles et de perturbation des activités agricoles
L’exécution du projet pourrait avoir des besoins d’acquisition de terres pour l’implantation des infrastructures. Aussi, l’installation des bases-vie nécessitera-t-il l’acquisition temporaire de terres. En effet, un site pressenti peut faire l'objet de conflits si des personnes en revendiquent la propriété ou sont en train de l’utiliser pour des fins agricoles, d’habitation ou autres utilisations économiques, sociales ou coutumières.
Dans ces cas de figure, le choix du site d’implantation des ouvrages et son aménagement à des fins du projet pourraient déboucher sur une procédure d'expropriation ou de réinstallation.

Nuisances et perturbation des activités socio-économiques 
Les véhicules de chantier acheminant le matériel pourraient gêner la circulation et la mobilité en général, en plus des nuisances (bruit, poussière) auxquelles les populations riveraines seront exposées.

Pollutions et nuisances sur le cadre de vie 
Ces pollutions (rejets anarchiques des déchets solides et liquides issus des chantiers : gravats et déblais provenant de la préparation de sites, fouilles, fondations ; huiles de vidange des moteurs ; etc.) provoquées par les activités du projet sont une menace qui pèse sur l’hygiène et la salubrité publique. Il en est de même de la manipulation des matériaux fins (ciment et sable) qui risquent d’altérer le cadre de vie des populations et d’indisposer les habitants du voisinage (poussière). Des déchets solides seront générés en phase de préparation, suite au défrichement et au nettoyage des sites avant l’installation des chantiers. A ces ordures, s’ajouteraient des déblais qui seront produits lors des travaux de construction des infrastructures d’extension des réseaux et de construction des centres d’incubateur d’entreprises. Ces ordures devront être bien gérées car, leurs accumulations risquent de transformer ces lieux en dépotoirs d’ordures.
Accidents de circulation et de chantiers
Les risques d’accidents, du fait de la circulation des engins et véhicules de chantier pendant les travaux, restent à prendre en considération. Il en est de même pour ce qui concerne les risques d’explosion et d’incendie liés à la gestion des stocks de carburant.
Risques de propagation des IST
L’accroissement des revenus des ouvriers peut faire naître chez ces derniers l’envie d’entretenir des relations sexuelles avec les jeunes filles des localités abritant les sites de travaux. Ces types de relation avec des partenaires inconnus(es) peuvent favoriser la propagation des IST/VIH/SIDA si l’un ou l’autre des partenaires se trouve être malade.
Frustration sociale en cas de non emploi de la main-d’œuvre locale
La non-utilisation de la main-d’œuvre résidente à compétence égale lors des travaux pourrait susciter des frustrations (et même des conflits au niveau local). Le recrutement local de la main-d’œuvre non qualifiée devrait être encouragé. Cela permettrait non seulement d’offrir des emplois aux jeunes sans emploi, mais surtout une appropriation locale du projet. La frustration née du non emploi des « locaux » peut entraîner des actes de vandalisme pendant et après les travaux. En revanche, leur recrutement peut constituer un motif de sécurité, de garantie, de préservation et de protection des infrastructures.

Perturbation des us et coutumes
Le comportement du personnel ouvrier venu d’ailleurs peut engendrer des difficultés d’intégration et d’acceptation si celui-ci ne respecte pas les us et coutumes de la population hôte.

Risques de conflits sociaux en cas d’occupation de terrains publics ou privés 
Le stockage non autorisé de matériaux et/ou d’engins de travaux sur des terrains privés pourrait générer des conflits avec les propriétaires, surtout en cas de leur pollution/dégradation.

Risque de vol, de pillage, d’effraction et de sabotage des chantiers 
On peut craindre également des actes de vandalisme lors du démarrage du projet, si la population locale n’est pas bien informée, si elle n’est pas associée au projet ou si elle ne mesure pas l’utilité de ces travaux.

Abus sexuels sur les personnes vulnérables (filles mineures, veuves)
Pendant la phase de construction, la venue de la main-d’œuvre étrangère présente un risque pour les personnes vulnérables en termes d’abus sexuels sur des filles mineures et des veuves démunies.

Risque de développement du travail des enfants

Pendant la phase de construction du projet, il y a le risque de développement du travail des enfants dans un contexte où les incidences de la pauvreté pourraient en occasionner.

Pressions sur les ressources en eau 
Les besoins en eau des chantiers vont occasionner des prélèvements dans les points d’eau avoisinants (cours d’eau, forages, etc.). Toutefois, compte tenu des besoins limités des chantiers, les risques d’épuisement sont relativement faibles.

Déplacement de populations et/ou destruction de biens liés aux mauvais choix des sites 
Le choix du site mis à disposition par les autorités locales constitue une question très sensible au plan social. En effet, un site pressenti peut faire objet de conflits si des personnes en revendiquent la propriété ou sont en train de l’utiliser pour des fins agricoles, d’habitation ou autres utilisations culturelles ou coutumières. Dans ces cas de figure, le choix du site et son aménagement pour la construction des infrastructures pourraient déboucher sur une procédure d'expropriation même si, pour certains villages, il existe des réserves foncières.

Perturbations des sources de revenus pour les activités formelles et informelles

La réhabilitation ou la construction des pistes agricoles entrainera la perte ou la perturbation des sources de revenus pour les activités formelles et informelles des populations installées le long des voies d’accès (commerces, ateliers et garages divers, etc.).

En phase d’exploitation

Risques de chutes en hauteur

En phase d’exploitation, les travaux d’entretien et de maintenance des ouvrages pourront entrainer la chute en hauteur.

5.2.2. Impacts environnementaux et sociaux de la réhabilitation et entretien de pistes rurales

Impacts environnementaux négatifs potentiels

Les impacts environnementaux négatifs du projet concerneront surtout : l’érosion des sols (instabilité des sols), les risques de pollution et de dégradation de l’eau, de l’air, la perte du couvert végétal due aux défrichements pour dégager les emprises et les nuisances sonores qui proviendront des véhicules et engins de chantier.

En phase de construction
Perte du couvert végétal
Les travaux de libération de l’emprise pour l’aménagement des pistes d’accès pourraient entrainer la perte du couvert végétal. En effet, la libération des zones d’emprise pourrait engendrer une réduction du couvert végétal suite à l’abattage d’arbres.
Comblement et pollution des eaux de surface
Les travaux d’aménagement des pistes agricoles avec la réalisation des ouvrages de franchissement et d’assainissement nécessaires entraineront le comblement, la pollution et la modification du régime hydrographique des différents cours d’eaux et plans d’eaux. De même, les travaux de démolition, de terrassement et de remblais et le déplacement des camions et des machines lourdes lors des travaux entraîneront la production des huiles usagées. Les particules seront entraînées par les eaux de ruissellement vers les eaux de surface. Ceci augmentera donc le niveau de pollution de plusieurs cours d’eau et plans d’eau.

Dégradation de la qualité de l’air
Pendant les travaux, l’exploitation des zones d’emprunts pourra générer la poussière qui pourrait altérer la qualité de l’air si des mesures d’atténuation ne sont pas prises.

Dégradation et compactage du sol
La dégradation et le compactage du sol résultera des activités de démolition, de terrassement et de remblais et l’exploitation des carrières pendant la phase de construction.

Impacts sociaux négatifs potentiels

Les impacts sociaux négatifs potentiels associés au projet sont entre autres : la perturbation du cadre de vie ; la destruction probable de cultures, les risques d’accidents, d’incendie, d’explosion et d’électrocution lors des travaux et pendant l’exploitation des infrastructures, les risques de perturbation des réseaux des concessionnaires (électricité, eau, téléphone), etc.

a) En phase de construction

Accidents de circulation et de chantiers
Les risques d’accidents, du fait de la circulation des engins et véhicules de chantier pendant les travaux, restent à prendre en considération. Il en est de même pour ce qui concerne les risques d’explosion et d’incendie liés à la gestion des stocks de carburant.
Perturbation de la circulation des biens et personnes le long des pistes à aménager
Les travaux de réhabilitation et de construction de 650 km de pistes rurales provoqueront une perturbation de la circulation des véhicules et des piétons augmentant ainsi des risques d’accident liés aux déplacements des engins et des véhicules de chantier.

Perturbation/dégradation des réseaux des concessionnaires
L’ouverture des emprises pour l’aménagement des voies d’accès pourrait occasionner des perturbations des réseaux enterrés d’électricité, d’eau potable et de téléphone. Les concessionnaires de ces réseaux devront être associés aux travaux.
Risques de propagation des IST
L’accroissement des revenus des ouvriers peut faire naître chez ces derniers l’envie d’entretenir des relations sexuelles avec les jeunes filles des localités abritant les sites de travaux. Ces types de relation avec des partenaires inconnus(es) peuvent favoriser la propagation des IST/VIH/SIDA si l’un ou l’autre des partenaires se trouve être malade.
Frustration sociale en cas de non emploi de la main-d’œuvre locale
La non-utilisation de la main-d’œuvre résidente à compétence égale lors des travaux pourrait susciter des frustrations (et même des conflits au niveau local). Le recrutement local de la main-d’œuvre non qualifiée devrait être encouragé. Cela permettrait non seulement d’offrir des emplois aux jeunes sans emploi, mais surtout une appropriation locale du projet. La frustration née du non emploi des « locaux » peut entraîner des actes de vandalisme pendant et après les travaux. En revanche, leur recrutement peut constituer un motif de sécurité, de garantie, de préservation et de protection des infrastructures.

Risque de développement du travail des enfants

Pendant la phase de construction du projet, il y a le risque de développement du travail des enfants dans un contexte où les incidences de la pauvreté pourraient en occasionner.

Perturbations des sources de revenus pour les activités formelles et informelles

La réhabilitation ou la construction des pistes agricoles entraînera la perte ou la perturbation des sources de revenus pour les activités formelles et informelles des populations installées le long des voies d’accès (commerces, ateliers et garages divers, etc.).
En phase d’exploitation
Augmentation des accidents de circulation par manque d’entretien des pistes
En phase d’exploitation de pistes agricoles, le manque d’entretien entrainera leur dégradation notamment des crevasses et la stagnation des eaux pluviales. Cette situation pourra provoquer les risques d’accident de circulation.
Pollution sonore
La pollution sonore résultera de la circulation des engins, des voitures et autres, qui produisent énormément du bruit pendant la phase d’exploitation. Ces bruits pourront perturber la tranquillité des populations riveraines.

Mesures génériques de gestion des impacts

Les mesures génériques permettent de bien prendre en charge l’ensemble des impacts pertinents que toute activités est susceptible d’occasionner dans le cadre de la mise en œuvre des sous- projet. Ces mesures d’atténuation des impacts aussi bien lors de la phase de construction qu’en période d’exploitation sont :
réaliser le screening environnemental et social puis si nécessaire, des EIES pour les activités du projet ;
intégrer les clauses environnementales dans les cahiers de charge des entreprises adjudicatrices ;
mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux avec des Procès-verbaux (PAP, communautés bénéficiaires, autorités, etc.) ;
veiller au respect des mesures d’hygiène et de sécurité des installations de chantiers ;
procéder à la signalisation adéquate des travaux ;
employer en priorité la main-d’œuvre locale ;
veiller au respect des règles de sécurité lors des travaux ;
assurer la collecte, le tri et l’élimination des déchets issus des travaux ;
prévoir dans les sous – projets des mesures d’accompagnement ;
mener des campagnes de sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA et sur la sécurité routière ;
impliquer étroitement les services communaux et départementaux dans le suivi de la mise en œuvre des activités ;
renforcer la capacité des Communes et des acteurs institutionnels en matière de gestion et d’entretien des infrastructures du projet ;
impliquer étroitement les services communaux et départementaux dans le suivi de la mise en œuvre des activités ;
doter de tous les ouvriers des équipements de protection individuels (masques, gants, chaussures adaptées aux travaux, etc.) ;
exiger des entreprises en charge des travaux la mise en place un système d’assainissement autonome approprié (fosse étanche, fosse septique, etc.) ;
réaménager les zones d’emprunt et les carrières après exploitation pour restituer le plus possible la morphologie du milieu.
SYNTHESE DES ECHANGES ET CONSULTATIONS DES PARTIES PRENANTES
Dans le cadre de l’élaboration du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R), des séances de consultations publiques et d’échange ont été réalisées avec les parties prenantes (jeunes, femmes, Organisations Paysannes, ATDA, DDAEP, associations des producteurs maraîchers, propriétaires terriens, élus locaux, etc.) dans les départements bénéficiaires du projet. Ces différentes séances tenues du 20 au 25 août 2018, ont permis de recueillir les points de vue exprimés par les populations. Les participants ont exprimé clairement leurs préoccupations, inquiétudes et points de vue sur le projet. Les principales préoccupations des populations bénéficiaires ainsi que celles des responsables des structures de développement agricole et des TIC se résument comme suit :
absence de couverture en réseaux GSM  de certaines localités ;
enclavement des zones de production ou dégradation des pistes agricoles ;
insuffisance et/ou inadéquation des infrastructures de stockage des produits agricoles ;
perte des cultures par les effets néfastes des changements climatiques (inondations, sècheresses, prolifération des ravageurs, etc.) ;
difficulté d’écoulement des produits agricoles (fluctuation du prix) ou faible organisation de la commercialisation/marchés ;
dégradation de la fertilité des sols dans presque toutes les zones agro écologiques ;
faible accès à la terre, surtout aux terres agricoles pour la production ;
faible disponibilité, insuffisance et non maîtrise de l’eau ;
faible capacité d’adaptation des acteurs de la filière riz face aux effets des changements climatiques ;
destruction ou perte des cultures par le phénomène d’élevage dans presque toutes les zones agro écologiques avec comme conséquence la multiplication des conflits entre agriculteurs et éleveurs ;
non implication de l’ensemble des acteurs concernés dans le choix des sites ;
etc.
Les doléances et attentes des populations bénéficiaires ainsi que des responsables des structures de développement agricole et des TIC se résument comme suit.

Pour les populations bénéficiaires et personnes affectées par le projet
mettre en œuvre le projet dans un bref délai ;
impliquer les acteurs locaux dans le choix des sites du projet ;
former les acteurs sur les avantages du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) ;
simplifier le processus d’apprentissage des outils TIC  aux populations ;
former les producteurs sur l’utilisation des TIC ;
appliquer la législation en vigueur pour la purge des droits coutumiers en cas de perte de terres ;
indemniser les populations affectées par le projet ;
impliquer les autorités administratives et techniques, coutumières, les propriétaires terriens dans toutes les phases de mise en œuvre du projet ;
indemniser les populations ayant des arbres et/ou des plantations affectées par le projet ;
compenser les commerçants si le temps des travaux induit un déplacement ou perturbation de longue durée ;
mettre en place des sites de dépôts d’ordures et des déchets ;
poursuivre les sensibilisations des populations sur la gestion des déchets ;
mettre en place un cadre permanent de dialogue, de concertation et de gestion de conflits potentiels ;
privilégier dans un premier temps, le règlement des conflits à l’amiable (avec les commissions villageoise) ;
se référer à la règlementation qui impose la mise en place de comités villageois dirigés par le chef de village et qui permet des résolutions à l’amiable au préalable ;
sensibiliser les ouvriers de chantiers sur le respect des us et coutumes des localités bénéficiaires ;
accompagner les populations par des formations et un accompagnement pour leur permettre de se prendre en charge ;
éviter dans la mesure du possible, les déplacements de populations ;
renforcer les capacités des personnes vulnérables surtout dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle ;
accorder un quota aux populations locales sur les emplois générés par la mise en œuvre du projet ;
etc.
Pour les responsables des structures de développement agricole et des TIC :
informer /sensibiliser l’ensemble des acteurs sur l’agriculture ;
accompagner ce type de projet par l’alphabétisation fonctionnelle ;
expliquer les mécanismes de communication et encadrer la population bénéficiaire ;
utiliser les outils très simples et accessibles à la majorité des populations (accessoires facilement disponibles) ;
former les producteurs à l’utilisation des TIC ;
prendre en compte l’approche genre dans la mise en œuvre des activités du projet ;
mettre à la disposition des structures partenaires des moyens pour le suivi/surveillance environnementale et sociale des activités du projet ;
diffuser les documents de sauvegarde environnementale et sociale (CGES, EIES, etc.) auprès de tous les acteurs concernés chaque fois qu’ils sont approuvés et validés par les parties prenantes ;
introduire les clauses environnementales dans les cahiers de charges des entreprises adjudicatrices des travaux ;
faciliter l’accès des acteurs des filières aux informations et innovations ainsi qu’aux conseils agricoles ;
etc.
7. PLAN CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PCGES) DU PROJET
Le Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (PCGES) porte sur :
la procédure de gestion environnementale et sociale du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) ;
l'identification des risques et impacts environnementaux et sociaux génériques potentiels pouvant d’écouler des activités du projet ;
le suivi et la mise en œuvre des mesures d'atténuation génériques ;
le renforcement des capacités des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du CGES ;
l’estimation des coûts de mise en œuvre du PCGES.
Le PCGES sera inclus dans le manuel d'exécution du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R).
Le choix des sites devant recevoir les sous-projets fera l’objet d’un premier tri «screening» par le comité d’approbation des sous-projets, dans lequel seront impliqués l’ABSU-CEP, l’ARCEP, la DDCVDD/ABE, DDAEP, la CE/MAEP, les collectivités locales et les environnementalistes de l’UCP. Nonobstant, les diligences requises dans l’EIES et relative à la conservation des caractéristiques biophysiques et fonctionnelles du milieu récepteur du projet, aucun investissement physique ne sera appuyé par le projet que s’il :
ne comporte pas de risques de dégradation des écosystèmes sensibles comme les forêts classées, les berges des plans d’eau, les forêts sacrées, les cours d’eau, etc.
est en cohérence avec les lois, les textes nationaux et en phase avec les exigences de la Banque mondiale et de l’AFD.
Procédure de gestion environnementale et sociale des sous-projets
Le processus décrit ci-dessous vise à garantir l’effectivité de la prise en compte des exigences environnementales et sociales dans tout le processus de planification, de préparation, de mise en œuvre et de suivi des activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R). Il est important d’abord (i) de vérifier comment les questions environnementales sont intégrées dans le choix des sites, ensuite (ii) d'apprécier les impacts négatifs potentiels lors de la mise en œuvre. Ainsi, pour être en conformité avec les exigences environnementales et sociales de la Banque mondiale et de la législation nationale, le screening des sous-projets du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) permettra de s'assurer de la prise en compte des préoccupations environnementales et sociales et comprendra les étapes suivantes :
Etape 1 : Screening environnemental des sous-projets
L’UCP en lien avec les services techniques du MENC, des DDCVDD, des DDAEP, les services techniques municipaux, départementaux et les autorités coutumières et religieuses, procèdent au remplissage du formulaire de screening du sous-projet. En plus des impacts environnementaux et sociaux potentiels, les résultats du screening indiqueront également les types de consultations publiques qui ont été menées pendant l'exercice de sélection. Les formulaires complétés seront transmis à l’équipe de coordination du projet qui effectuera la revue en vue de leur transmission à l’ABE pour approbation.
Etape 2 : Approbation de la catégorie environnementale et sociale

Sur la base des résultats du screening, l’ABE va procéder à une revue complète de la fiche et apprécier la catégorie environnementale proposée. La Banque mondiale, en conformité avec la PO 4.01, fait une classification des sous-projets en trois catégories que sont :
Catégorie A : Projet avec risque environnemental et social majeur certain ;
Catégorie B : Projet avec risque environnemental et social modéré et réversible ou majeur possible (ou risques mineurs cumulatifs de multiples sous-projets) mais gérable ;
Catégorie C : Projet sans impacts significatifs sur l’environnement.

Catégorie A : Un projet est classé dans cette catégorie, lorsqu’il risque d’avoir sur l’environnement des incidences très négatives, névralgiques, diverses ou sans précédents. Il s’agit de la catégorie ‘’Etude d’impact Environnementale et Sociale approfondie’’ dans la règlementation béninoise (Décret N°2017-332 du 06 juillet 2017 portant organisation des procédures de l’Evaluation Environnementale en République du Bénin et le Guide général de réalisation des EIES) et qui requiert donc la soumission d’un ‘’Rapport d’études d’impact Environnementale et Sociale approfondie’’ à la validation de l’ABE (voir annexe 4 de modèle de TDR pour EIES). En ce qui concerne les sous-projets à financer/réaliser par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R), aucun sous-projet n’est classé dans cette catégorie.

Catégorie B : Un projet est classé dans cette catégorie, lorsque ses impacts négatifs potentiels sur la population ou sur des zones importantes du point de vue de l’environnement : terres humides, forêts, prairies et autres habitats naturels, etc., sont moins graves que ceux d’un projet de la catégorie A. Il s’agit d’une étude d’impact environnemental simplifiée selon la règlementation béninoise (Décret N°2017-332 du 06 juillet 2017 portant organisation des procédures de l’Evaluation Environnementale en République du Bénin et le Guide général de réalisation des EIES) (voir annexe 4 de modèle de TDR pour EIE). En ce qui concerne les projets à financer/réaliser par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R), seules les activités suivantes sont assujetties à cette catégorie : la construction des infrastructures de communication et d’extension de réseaux, la réhabilitation et entretien des pistes rurales.

Lorsqu’un de ces projets est à exécuter dans des zones considérées comme sensibles (Guide général de l’ABE sur réalisation des EIES, 2001), il est surclassé en catégorie A.

Catégorie C : Un projet est classé dans la catégorie C, lorsque la probabilité de ses impacts négatifs sur l’environnement est jugée minime ou nulle. Après examen environnemental préalable, aucune autre mesure d’évaluation environnementale n’est nécessaire. Il s’agit de la catégorie ‘’Non assujetti’’ dans la règlementation béninoise (Décret n°2017-332 du 06 juillet 2017 portant organisation des procédures de l’Evaluation Environnementale, Guide général EIE ; ABE, 2001). Tous les sous-projets à financer/réaliser par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) et, dont les seuils sont inférieurs à ceux cités supra en catégorie B relèvent de cette catégorie ainsi que l’exécution des activités suivantes :
a mise en place d’un Système d’Information Agricole (SIM) ;
la mise en place d’un service d’informations SMS, VMS et Call center.

Du reste, il sera question de réaliser ou non selon les cas, une fiche de PGES simple pour toutes les catégories C (C étant l’équivalent de ‘’non assujetti ’’ dans la procédure nationale).
Après le screening de base, lorsque le projet est de catégorie B, l’environnementaliste de l’UCP doit procéder à l’analyse des risques en considérant fondamentalement la sensibilité du site d’accueil (zone protégée, habitat naturel, zones humides, bassins versants, habitats écologiques des espèces menacées, etc.) en vue de rédiger les TdR du consultant.

Il faut souligner que le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) a été classé en catégorie « B » au regard de la règlementation nationale et de la PO 4.01 de la Banque mondiale. De ce fait, tous les sous-projets des catégories B, C seront financés par le projet. Les résultats doivent être ensuite validés par l’ABE.

Etape 3 : Préparation de l’instrument de sauvegarde environnementale et sociale

Lorsqu’une EIES n’est pas nécessaire
Dans ce cas de figure, le spécialiste en sauvegarde environnementale et le spécialiste en sauvegarde sociale du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) consulte la liste des mesures génériques proposées dans le présent CGES pour sélectionner celles qui sont appropriées pour le sous-projet.

Lorsqu’une EIES est nécessaire
Le spécialiste en sauvegarde environnementale et le spécialiste en sauvegarde sociale du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R), effectueront les activités suivantes : préparation des termes de référence pour l’EIES à soumettre à l’ABE pour l’approbation et à la Banque mondiale pour avis favorable ; recrutement des consultants agréés pour effectuer l’EIES ; conduite des consultations publiques conformément aux termes de référence ; revues et approbation des EIES. Les TDR d’une EIES sont décrits en annexes 8 du présent CGES.

L’UCP transmet à la CE/MAEP, la liste définitive des localités et des sites d’implantation des projets ainsi que leurs caractéristiques (nombre, superficie, caractéristiques techniques).
L’UGP avec l’appui de la Cellule Environnementale du MAEP, prépare une check-list des mesures génériques (fiches PGES) pour les sous-projets de Catégorie C et un guide sectoriel (ou notice environnementale) pour les sous- projets de catégorie B.
L’UCP élabore les Termes de Référence (TdR) en y incluant les clauses environnementales des sous-projets de la Catégorie B.
L’UCP et la CE/MAEP recrute un Consultant pour la réalisation des Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES) pour les sous-projets de la Catégorie B.
Etape 4 : Examen, approbation des rapports d’EIES et obtention du Certificat de Conformité environnementale (CCE)
En cas de nécessité de réaliser un travail environnemental additionnel (EIES), les rapports d'études environnementales seront soumis à l'examen et à l'approbation de l’ABE.
L’ABE s'assurera que tous les impacts environnementaux et sociaux ont été identifiés et que des mesures d'atténuation efficaces, réalistes et réalisables ont été proposés dans le cadre de la mise en œuvre du sous-projet. Par la suite, un certificat de conformité environnementale devra être délivré par le ministre en charge de l’environnement.

A cette étape, plusieurs acteurs participeront au processus à travers des actions spécifiques. Il s’agit entre autres de :

l’UCP et la CE/MAEP organisent un atelier de validation interne des rapports provisoires des EIES produits par les consultants ;
l’UCP transmet les rapports provisoires à l’ABE après l’atelier de validation interne ;
L’ABE constitue un comité ad ‘hoc de validation des EIE.

Etape 5 : Consultation publique et diffusion de l’information

Les dispositions de la législation nationale en matière d’EIES disposent que l'information et la participation du public doivent être assurée pendant l'exécution de l'étude d'impact sur l'environnement, en collaboration avec les organes compétents de la circonscription administrative et de la Commune concernée. L'information du public comporte notamment une ou plusieurs réunions de présentation du projet regroupant les autorités locales, les populations, les exploitants, les ONG, etc. Ces consultations permettront d'identifier les principaux problèmes et de déterminer les modalités de prise en compte des différentes préoccupations dans les Termes de Référence de l’EIES à réaliser. Les résultats des consultations seront incorporés dans le rapport d’EIES et seront rendus accessibles au public.
Pour satisfaire aux exigences de consultation et de diffusion de la Banque mondiale, le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) produira une lettre de diffusion dans laquelle elle informera la Banque mondiale de l'approbation de l’EIES, la diffusion effective de l'ensemble des rapports produits (EIES) à tous les partenaires concernés et, éventuellement, les personnes susceptibles d'être affectées. Elle adressera aussi une autorisation à la Banque pour que celle-ci procède à la diffusion de ces documents sur son site web.

Etape 6 : Intégration des dispositions environnementales et sociales dans les dossiers d’appels d’offres et approbation des PGES-Chantier
En cas de réalisation de l’EIES, le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) veillera à intégrer les recommandations et autres mesures de gestion environnementale et sociale issues de ces études dans les dossiers d'appel d'offres et d'exécution des travaux par les entreprises. Des clauses contraignantes devraient être ressorties avec des sanctions en cas de non mise en œuvre des mesures environnementales.
Avant le démarrage des travaux, l’entreprise devrait soumettre un Plan de Gestion environnementale et sociale de chantier (PGES-Chantier) au bureau de contrôle et à l’UCP pour validation. Après validation, ce PGES-Chantier devrait être mis en œuvre conformément aux prescriptions environnementales contenues dans le Dossier d’Appel d’Offre (DAO). Les DDAEP, la DIP, l’ABSU-CEP et les 4 ATDA concernées intègrent dans leur plan d’action annuel la visite périodique des sites.
Etape 7 : Suivi environnemental de la mise en œuvre du projet
Le suivi environnemental permet de vérifier et d'apprécier l'effectivité, de l'efficacité et de l'efficience de la mise en œuvre des mesures environnementales du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R). Ceci se fera à travers :
- la supervision au niveau national sera assurée par le Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) et le Spécialiste en Sauvegarde Sociale (SSS) du projet et les Spécialistes Désignés des Services DDCVDD, DDAEP, etc. ;
- la surveillance de proximité sera faite par le Spécialiste Environnement du Bureau de Contrôle (SEBC) qui sera recruté par le projet ;
- le suivi externe national sera effectué par l’ABE ;
- la supervision locale sera assurée par les collectivités, les Associations de Développement Agricoles et les ONG ;
- l'évaluation sera effectuée par des Consultants en environnement (nationaux et/ou internationaux), à mi-parcours et à la fin du projet.


Processus d’analyse et de validation environnementales des sous-projets passés au screening 
Les responsabilités de la gestion environnementale du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) seront partagées entre les différents acteurs concernés (UCP, ABSU-CEP, CE/MAEP, ABE, DGEC, collectivités territoriales, DIP, DDAEP/Agences Territoriale de Développement Agricole (ATDA), ONGs et Communautés à la base, etc.) à travers leur unité de gestion environnementale et sociale respective, en suivant leurs rôles spécifiques pour des aspects particuliers. Ils interviendront durant les différentes phases de développement du projet (tableau 12).
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 12 : Responsabilités des acteurs concernés
N°Etapes et sous-étapesResponsableExécutant1Elaboration de check-lists des mesures environnementales et de guides sectoriels simplifiés1.1Elaboration annuel du plan de suiviUCP ABE1.2Elaboration de la liste des mesures génériques des sous-projetsUCP CE/MAEP, ABE1.3Réalisation des check-listsUCP CE/MAEP, ABE2Détermination de la catégorie environnementale du sous projet2.1Classification des sous-projetsUCP CE/MAEP, UCP 2.2.Réalisation de la fiche screeningUCP CE/MAEP, UCP, DDAEP/ATDA3Cadrage environnemental du sous projetUCP CE/MAEP, ABE4Réalisation de l’EIE 4.1Rédaction TdR du consultant UCP UCP 4.2Validation du Rapport EIE (y compris consultation publique éventuelle)UCP ABE, CE/MAEP, Collectivités locales, ONG, BM5Surveillance environnementale du PGES5.1
Elaboration des indicateurs de surveillanceUCP CE/MAEP et DDAEP/ATDA, ARCEP, ABSU-CEP, BM5.2Surveillance de l’exécution des activités du PGESUCP CE/MAEP, ARCEP, ABSU-CEP5.3Rapportage de la surveillance
UCP CE/MAEP et DDAEP/ATDA6Suivi environnemental du PGES6.1Elaboration du programme de suiviUCP ABE, CE/MAEP, 6.2Elaboration des indicateurs de suivi6.3Suivi de l’exécution des activités du PGESUCP ABE, ONG, CE/MAEP, Collectivités locales, populations locales6.4Rapportage de suiviUCP ABE, CE/MAEPSource : Données de terrain, août 2018

L’UCP et la CE/MEAP ont une très grande responsabilité dans les différentes phases d’exécution du CGES du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R). Elles doivent veiller et coordonner toutes les activités de surveillance en s’assurant que toutes les dispositions nationales et les exigences de la Banque Mondiale et de l’AFD sont respectées. Les ONGs, les Collectivités et les Communautés vont suivre la mise en œuvre des différentes Mesures de Protection Environnementale et Sociale (MPES) éditées dans ces EIES. La figure 15 présente le diagramme de flux du screening des sous projets.
Figure  SEQ Figure \* ARABIC 15 : Diagramme de flux du screening des sous projets


















































Mécanisme de gestion des plaintes

Types des plaintes à traiter
Les échanges avec les populations et les services techniques sur les types de plaintes dans le cadre de projets similaires ont permis de ressortir les différents types de plaintes suivantes :
les travaux de nuits ;
la mauvaise gestion des déchets ;
les excès de vitesse ;
l’effet de la foudre dû à la hauteur des pylônes ;
l’effet ‘’électromagnétique’’ (selon ce qu’ils ont appris des autres dont ils ignorent les manifestations) ;
les envols de poussières et les nuisances sonores.

Ces différentes plaintes enregistrées lors de la mise en œuvre des projets similaires (partant de l’exemple des réseaux GSM existants dans le pays), ont permis de proposer un mécanisme pour les traiter.
Mécanismes de traitement
Dispositions administratives
Dans le cadre de la mise en œuvre du CGES, plusieurs comités de gestion des plaintes seront mis en place, et il sera établi les noms des membres de chaque Comité, leurs adresses et numéros de téléphone. Ces comités seront mis en place par les arrêtés préfectoraux.

Mécanismes proposés
Enregistrement des plaintes
Au niveau de chaque localité concernée par le projet, il sera déposé un registre de plaintes au niveau des personnes ou structures suivantes :
le chef de village ;
le chef de quartiers ;
l’Unité de Gestion du Projet ;
la Marie ;
la représentante de l’association des femmes ;
le représentant des organisations agricoles.

Ces personnes ou institutions recevront toutes les plaintes et réclamations liées à l’exécution des sous-projets susceptibles de générer des conflits, analyseront et statueront sur les faits, et en même temps, elles veilleront à ce que les activités soient bien menées par le projet dans la localité.

Le mécanisme de gestion des plaintes est subdivisé en trois niveaux :
niveau local (village), localité où s’exécute le sous-projet ;
niveau intermédiaire (préfecture) ;
niveau national (Unité de Gestion du Projet).

Composition des comités par niveau
Niveau local :
Le comité local de gestion des plaintes est présidé par l’autorité locale compétente. Il est composé :
de l’autorité locale ;
du chef du village ;
du Chef de quartier ;
de la représentante des associations des femmes ;
du représentant de l’association des producteurs agricoles ;
du représentant de l’association des éleveurs de volailles ;
du représentant d’une ONG locale.

Le comité local se réunit dans les 3 jours qui suivent l’enregistrement de la plainte. Le comité après avoir entendu le plaignant délibère. Il lui sera informé de la décision prise et notifiée par les membres du comité. Si le plaignant n’est pas satisfait de la décision alors il pourra saisir le niveau sous-préfectoral.

Niveau intermédiaire
Le comité intermédiaire (niveau préfectoral) de gestion des plaintes est présidé par le Secrétaire Général du préfet. Il est composé :

du  Secrétaire Général ;
du Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du projet ;
du représentant des services techniques départementaux ;
du représentant du Comité de Gestion des plaintes ;
la représentante de l’association des femmes ;
le représentant de l’association des producteurs agricoles.

Le comité intermédiaire se réunit dans les sept (07) jours qui suivent l’enregistrement de la plainte. Après avoir entendu le plaignant, le comité délibère et notifie au plaignant la décision prise. Si le plaignant n’est pas satisfait alors il pourra saisir le niveau national.

Niveau national
Le comité national de gestion des plaintes est présidé par le Coordonnateur du projet. Il est composé :
du  Coordonnateur du projet ;
du Secrétaire Général du préfet ;
du Responsable de Suivi-Évaluation ;
du Responsable Administratif et Financier ;
Spécialiste en sauvegarde environnementales et sociales.

Le comité national se réunit dans les sept (07) jours qui suivent l’enregistrement de la plainte qui délibère et notifie au plaignant. A ce niveau, une solution devrait être trouvée afin d’éviter le recours à la justice. Toutefois, si le plaignant n’est pas satisfait alors, il pourra saisir les juridictions compétentes nationales.
Voies d’accès
Plusieurs voies d’accès sont possibles pour déposer une plainte :
courrier formel ;
appel téléphonique ;
envoi d’un sms (short message service) ;
réseaux sociaux ;
courrier électronique ;
contact via site internet du projet.
Mécanisme de résolution à l’amiable
Toute personne se sentant lésée dans la mise en œuvre du projet pourra déposer, dans sa localité, une requête auprès des instances et personnes ressources citées ci-dessus qui analysent les faits et statuent. Si le litige n’est pas réglé, il est fait recours au Coordonnateur du Projet. Cette voie de recours (recours gracieux préalable) est à encourager et à soutenir très fortement. Si le requérant n’est pas satisfait, il peut saisir la justice.

Recours à la justice
Le recours à la justice est possible en cas d’échec de la voie amiable. Mais, c’est souvent une voie qui n’est pas recommandée pour le projet car pouvant constituer une voie de blocage et de retard dans le déroulement planifié des activités.
Figure  SEQ Figure \* ARABIC 16 : Diagramme de flux des plaintes
















Orientations pour la Protection des Ressources Culturelles Physiques (PRCP)
Le patrimoine culturel au Bénin est varié et diversifié. Il est caractérisé par les sites archéologiques et historiques, les établissements humains, les cultures traditionnelles et les paysages culturels et naturels. Au vu de l’importance de son patrimoine culturel, le Bénin a ratifié la convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel et a adopté la loi n°2007-20 du 23 août 2007 portant protection du patrimoine culturel et du patrimoine naturel à caractère culturel en République du Bénin. La ratification de cette convention et l’adoption de cette loi traduisent la volonté du Gouvernement de mieux canaliser les efforts des pouvoirs publics et des populations pour préserver et faire rayonner le patrimoine et les expressions culturelles du pays. Elle vise à :
promouvoir un développement qui prend ses racines dans les valeurs fondamentales du patrimoine et la diversité des expressions culturelles ;
sauvegarder et promouvoir ce patrimoine et cette diversité afin de forger une dynamique de connaissance et de compréhension, de respect mutuel et de tolérance, facteurs de paix ;
intégrer les objectifs de la politique culturelle dans les priorités de la stratégie nationale de développement et de la lutte contre la pauvreté ;
renforcer le dialogue interculturel et une coopération cultuelle fondée sur des principes d’égalité et de partage pour un enrichissement mutuel.

L’article 41 de cette loi dispose que ‘’lorsque, par suite de travaux ou d’un fait quelconque, des monuments, ruines, vestiges d’habitation ou de sépultures anciennes, des inscriptions ou généralement des objets du patrimoine tels que définis à l’article 2 de la présente loi, sont mis à jour, l’inventeur et/ou l’entreprise ayant fait la découverte est tenu d’arrêter les travaux et d’en faire la déclaration immédiate à l’autorité administrative du lieu de la découverte. L’autorité administrative en informe sans délai la Direction du Patrimoine et de la Culture (DPC) et le ministre en charge de la culture’’. Cette loi prend donc intégralement en compte le principe de ‘’gestion des découvertes fortuites de biens physiques du patrimoine culturel’’ des PO 4.01 et 4.11 de la Banque mondiale (Chance Find Procedure).

La politique nationale en matière de préservation de patrimoine culturel dispose que la mise à jour de vestiges au cours des travaux d’aménagement entraîne un arrêt immédiat de ceux-ci et une déclaration de la découverte aux autorités compétentes. Cela signifie que lors de la mise en œuvre du projet, l’UCP des activités se référeront aux autorités de la Direction du Patrimoine et de la Culture toutefois que de besoin. Les procédures de protection des ressources culturelles physiques sont données dans le tableau 13.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 13 : Procédures de protection des ressources culturelles physiques
PhasesResponsabilitésPhase préparatoire1. Choisir des terrains ne renfermant pas des sites archéologiquesProjet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)/ Direction du Patrimoine et de la Culture (DPC)Phase d’aménagement2. Prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les sites cultuels et culturels (cimetières, sites sacrés, etc.) dans le voisinage des travaux. Contractant
Entreprise/ DPCPhase de construction3. Lors des fouilles, en cas de découverte des vestiges d’intérêt cultuel, historique ou archéologique, les mesures suivantes doivent être prises :
arrêter les travaux dans la zone concernée ;
aviser immédiatement le chef du village/quartier, le chef d’Arrondissement, le Maire ou l'Autorité Préfectorale de la localité puis la Direction du Patrimoine et de la Culture (DPC)
déterminer un périmètre de protection et le baliser sur le site ;
s’interdire d’enlever et de déplacer les objets et les vestiges et veiller à ce que d’autres personnes étrangères au chantier ne le fassent pas.


DPC
ContractantPhase d’exploitation5. Les sites culturels à proximité des domaines des infrastructures socio-économiques doivent être protégés afin d’éviter de freiner des pratiques spirituelles ou traditionnelles ou endommager l’identité et les valeurs culturelles locales.Autorité Préfectorale /Maire
Direction du Patrimoine et de la Culture (DPC)
Services Techniques
ONG 8. SUIVI ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)
Le cadre de suivi environnemental de mise en œuvre du CGES implique les dispositions institutionnelles, les rôles et responsabilités, un calendrier de suivi-évaluation et les parties responsables de la mise en œuvre.
8.1. Objectifs et stratégies de surveillance environnementale et sociale du projet
Le but ici est de s’assurer du respect : des mesures proposées dans l’étude d’impact environnemental, incluant les mesures d’élimination, d’atténuation, des conditions fixées dans la loi-cadre sur l’environnement et ses décrets d’application, des exigences relatives aux lois et règlements pertinents.
La surveillance environnementale concerne les différentes activités à exécuter dans le cadre du projet. Le programme de surveillance peut permettre, si nécessaire, de réorienter certaines activités et éventuellement d’améliorer l’exécution des activités du projet. Le programme de surveillance environnementale doit, notamment contenir :
la liste des éléments ou paramètres nécessitant une surveillance environnementale ;
l’ensemble des mesures et des moyens envisagés pour protéger l’environnement ;
les caractéristiques du programme de surveillance, lorsque celles-ci sont prévisibles (ex : localisation des interventions, protocoles prévus, liste des paramètres mesurés, des principales méthodes d’analyse utilisées, échéancier de réalisation, ressources humaines et financières affectées au programme) ;
un mécanisme d’intervention en cas d’observation du non-respect des exigences légales et environnementales ou des engagements de l’initiateur ;
les engagements des maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre quant au dépôt des rapports de surveillance (nombre, fréquence, contenu).

Quant au suivi environnemental, il permettra de vérifier, sur le terrain, la justesse de l’évaluation de certains impacts et l’efficacité de certaines mesures d’atténuation ou de compensation prévues par le PGES, et pour lesquelles subsiste une incertitude. Les connaissances acquises avec le suivi environnemental permettront de corriger les mesures d’atténuation et éventuellement de réviser certaines normes de protection de l’environnement et des composantes sociales.

Programme de suivi environnemental et social
Le suivi et l'évaluation sont complémentaires. Le suivi vise à corriger « en temps réel », à travers une surveillance continue, les méthodes d'exécution des interventions et d'exploitation des réalisations. Quant à l'évaluation, elle vise (i) à vérifier si les objectifs ont été atteints et (ii) à tirer les enseignements d'exploitation pour modifier les stratégies futures d'intervention.

Le programme de surveillance et de suivi comprend :
Contrôle ou surveillance environnementale et sociale
Le contrôle permanent (surveillance) de la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales sur le terrain est fait par le bureau de contrôle qui devra avoir en son sein, un responsable ayant une sensibilité environnementale et sociale.
La mission de contrôle doit consigner par écrit (fiches de conformité ou de non-conformité) les ordres de faire les prestations environnementales, leur avancement et leur exécution suivant les normes. La mission de contrôle doit aussi saisir l’UCP pour tout problème environnemental particulier non prévu.
Les missions de contrôle, doivent remettre à une fréquence prévue dans leur contrat, un rapport sur la mise en œuvre des engagements contractuels de l’entreprise en matière de gestion environnementale.
Supervision
La supervision est faite par le Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) de l’UCP:
sur la base de la vérification des rapports qui leur sont remis, soit par des descentes sur les sites du projet soit, du fait de la remontée des informations par les populations ou les Communes ;
au moment de la réception provisoire des travaux.

En cas de non-respect ou de non application des mesures environnementales et sociales, le SSE de l’UCP, en relation avec le bureau de contrôle, initie le processus de mise en demeure adressée à l’entreprise. Le SSE de l’UCP produit trimestriellement un rapport de synthèse de l’état de la gestion environnementale des sous-projets, des difficultés rencontrées et des décisions prises en vue d’une gestion environnementale adéquate de ces sous projets. Ce rapport trimestriel est envoyé à la Banque mondiale par l’UCP.
Suivi environnemental et social
Quant au suivi environnemental, il permettra de vérifier, sur le terrain, la justesse de l’évaluation de certains impacts et l’efficacité de certaines mesures d’atténuation ou de compensation prévues par le PGES, et pour lesquelles subsiste une incertitude.
Les connaissances acquises avec le suivi environnemental permettront de corriger les mesures d’atténuation et éventuellement de réviser certaines normes de protection de l’environnement. Le Programme de suivi décrit : (i) les éléments devant faire l’objet d’un suivi ; (ii) les méthodes/dispositifs de suivi ; (ii) les responsabilités de suivi ; (iv) la période de suivi.

Pour la vérification de l’exécution des mesures environnementales, il est proposé de l’effectuer à deux niveaux :
au niveau du Maître d’Ouvrage Délégué par le biais de son chef de projet ;
au niveau départemental ou communal, par les agents techniques, et par les populations par l’entremise d’un cahier de conciliation (cahier des plaintes) qui permet aux personnes en désaccord avec la gestion environnementale et sociale du projet de s’exprimer.

Le programme de surveillance doit faire l’objet d’un suivi ainsi que les résultats de la mise en œuvre des mesures d’atténuation. De ce fait, l’élaboration d’un système de suivi permettant dans un premier temps, de suivre et d’évaluer le fonctionnement et la qualité du programme de surveillance et dans un second temps, de contrôler si les mesures d’atténuation mises en place ont permis d’atteindre les objectifs fixés est nécessaire.
Indicateurs de suivi du processus
Les indicateurs de suivi du processus permettent de vérifier si le processus de gestion environnementale et sociale tel que défini dans le présent cadre de gestion a été appliqué.


Indicateurs d'ordre stratégique à suivre par le comité de pilotage
Les indicateurs stratégiques à suivre par le comité de pilotage du projet (CPP) sont donnés par le tableau 14. Chaque année, le suivi sera sanctionné par un rapport annuel.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 14 : Indicateurs de suivi des mesures du CGES
MesuresDomaines d’interventionIndicateursPériodicitéMesures techniquesSélection environnementale (Screening) des activités du projetNombre d’activités passées au screeningChaque année pendant la durée du projetRéalisation d’EIES pour les sous-projets programmés Nombre d’EIES réalisées
Chaque année pendant la durée du projetMesures de suivi et d’évaluation Suivi environnemental et surveillance environnementale du Projet Nombre de missions de suiviDeux fois par an 

FormationFormations thématiques en évaluation et suivi environnemental et social des projetsNombre de séances de formation organisées
Nombre d’agents formés
Typologie des agents formésChaque année pendant les deux premières années du projet
Indicateurs à suivre par le SSE / UCP
Les indicateurs à suivre par le SSE de l’UCP sont consignés dans le tableau 15.

Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 15 : Indicateurs de suivi des mesures du PGES
Eléments/
ActivitésIndicateursFréquence de mesureResponsabilité de mise en œuvreResponsabilité de suiviScreening environnemental et social
Nombre de sous-projets ayant fait l’objet d’un screening Une fois par année SSE de l’UCP ABE
Banque mondialeNombre de sous-projets de catégorie A, B et C Une fois par année SSE de l’UCP ABE
Banque mondialeEIESNombre de sous-projets ayant fait l’objet d’EIESUne fois par année SSE de l’UCP ABE
Banque mondialeEIESNombre de rapports d’EIES validés par l’ABE2 fois par année SSE de l’UCP ABE
Banque mondialeContrat% des projets dont les entreprises ont des clauses environnementales et sociales dans leur contrat2 fois par année SSE de l’UCP ABE
Banque mondialeContrôleNombre de rapports de suivi remis à la BM/ nombre de rapports total qui devrait être remis 1 fois par mois  SSE de l’UCP Coordonnateur e-AgricultureSuivi
Nombre de visites de chantier par le SSE de l’UCP / nombre total de chantiers1 fois par mois  SSE de l’UCP Coordonnateur e-Agriculture
Nombre de plaintes reçues de la commune ou de la population/nombre de plaintes traitées et classées 1 fois par mois  SSE de l’UCP Coordonnateur e-Agriculture
Mairies
Préfectures
SupervisionNombre de supervisions réalisées / nombre de sous-projets 1 fois par trimestre SSE de l’UCP Coordonnateur e-Agriculture
Banque mondialeFormation Rapport d’évaluation de la formation 1 fois après la formation SSE de l’UCP Coordonnateur e-Agriculture
Communication Consultation / sensibilisation Audit de la communication /consultation / sensibilisationSur un échantillon de sous-projet avant le début des travaux Consultant et SSE de l’UCP Coordonnateur e-Agriculture
Indicateurs à suivre par l’ABE
L’ABE assurera le suivi externe de la mise en œuvre du CGES, en vérifiant notamment la validité de la classification environnementale des sous-projets lors du screening, la validation des TDRs et des EIES en cas de nécessité, et le suivi de la mise en œuvre des PGES issus des EIES. Ce suivi se fera chaque trimestre.

Indicateur à suivre par les Répondants en Environnement des Directions Départementales
Ces structures décentralisées de l’environnement auront en charge de faire le suivi au niveau départemental. Les indicateurs à suivre sont :

nombre de sous-projets passés au Screening ;
nombre d’EIES réalisées et de PGES mis en œuvre ;
nombre de personnes formées sur le CGES ;
nombre de séances de formation organisées et le nombre de personnes appliquant les thématiques reçues ;
nombre de séances de sensibilisation organisées ;
niveau d’acteurs locaux impliqués dans le suivi ;
niveau de respects des mesures d'hygiène et de sécurité.
Indicateurs à suivre par plusieurs institutions
A ce niveau, le suivi va porter sur les principales composantes environnementales (eau, sol, végétation et faune, cadre de vie, santé, etc.) et sera assuré par les structures étatiques ayant en charge la gestion de ces composantes (services forestiers, services agricoles, services sanitaires ; laboratoires, etc.).

Dispositions institutionnelles pour la mise en œuvre et le suivi du CGES
8.3.1 Arrangements institutionnels pour la mise en œuvre du CGES
Les arrangements institutionnels de mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) sont décrits dans le tableau 16.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 16 : Dispositif de mise en œuvre du projet
ActeursResponsabilitésComité de Pilotage du Projet (CPP)Veiller à l'inscription et à la budgétisation des diligences environnementales et sociales dans les Plans de Travail et de Budget Annuel (PTBA)
Veiller à la mise en place d’une fonction environnementale et d’une fonction sociale au sein du Projet pour gérer les aspects de sauvegardes environnementale et socialeUCP

Spécialistes Sauvegarde Environnementale (SSE de l’UCP
Remplir les fiches de sélection environnementale et sociale et procéder à la détermination des catégories environnementales appropriées, en collaboration avec l’ABE 
Superviser la réalisation des éventuelles EIES/PAR/AES et le programme de formation/sensibilisation
Effectuer également le choix des mesures d’atténuation appropriées pour les sous-projets de catégorie « C »
Assurer la coordination du suivi des aspects environnementaux et sociaux et l’interface avec les autres acteurs
Coordonner la mise en œuvre des Programmes d’Information, d’Éducation et de Sensibilisation auprès des collectivités locales bénéficiaires des travaux d’infrastructures afin d’informer sur la nature des travaux et les enjeux environnementaux et sociaux lors de la mise en œuvre des activités du projetABE Examiner et approuver la classification (catégorisation) environnementale et sociale des sous-projets
Valider et approuver les TDRs et les Constats d’impact environnemental et social 
Effectuer le suivi externeDDCVDD, DDAEP, OP Participer au remplissage du formulaire de screening
Suivre les aspects environnementaux et sociaux des activitésDirection Départementales de l’Eau et des Mines (DDEM)Gérer les carrières et livrer les autorisations d’exploitation des carrièresEntreprises contractantes Exécuter les mesures environnementales et sociales et respecter les directives et autres prescriptions environnementales contenus dans les marchés de travaux
Préparer et mettre en œuvre leurs propres PGES - Chantier (PGES - C). A cet effet, les entreprises devront disposer d'un Responsable Hygiène-Sécurité-EnvironnementConsultants (consultant individuel ou Bureaux d’études et de contrôle) et les ONG spécialiséesAssurer le contrôle de l’effectivité et de l’efficience de l’exécution des mesures environnementales et sociales et du respect des directives et autres prescriptions environnementales contenues dans les marchés de travaux
Assurer le suivi de la mise en œuvre des PGES-C, en ayant dans leur équipe un superviseur spécialisé en Hygiène-Sécurité-Environnement.Les collectivités locales, les ONG et les organisations locales de la société civile dans la zone du projet (OP)Participer au suivi de proximité de la mise en œuvre des recommandations du PGES-C, surtout à l’information et la sensibilisation des populations

8.3.2. Etat des lieux de la capacité de gestion environnementale des acteurs clés
Le tableau 17 fait la synthèse de l’évaluation des capacités de gestion environnementale des acteurs du projet.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 17 : Synthèse des capacités de gestion environnementale des acteurs du projet
Acteurs clésCapacitésPropositionsAtoutsLimitesUCP Dans la note conceptuelle du projet, il n’est pas prévu la mise en place d’une cellule environnementale et sociale Créer une Unité Environnementale permanente au sein de l’UCP et prévoir le recrutement d’un (01) spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE). Prévoir également son renforcement de capacitésMairiesExistence des services techniquesAbsence de cellules environnementales ;
Pas de formation des cadres de la direction technique en gestion environnementale et suivi des PGESSusciter la création d’une cellule environnementale au sein de chaque marie
Former les cadres de la cellule prioritairement et l’ensemble du personnel de chaque mairie dans le domaine de l’environnement, sur la législation nationale et les Politiques Opérationnelles de la Banque Mondiale, le suivi de la mise en œuvre des PGESPréfectures
Aucune formation en environnementFormer les Préfets sur les questions environnementales et socialesDirections Départementales des ministères impliquésSeules les directions départementales en charge du cadre de vie et du développement durable ont des atouts qui peuvent leur permettre de faire le suivi environnemental et socialNon maitrise des Politiques Opérationelles de la BM et l’AFD
Pas de formation pour les autres services techniquesPrévoir dans le projet des séances de formations sur :
le suivi environnemental et
le mécanisme de gestion des plaintes.
OP

Vecteurs efficaces pour informer, sensibiliser et éduquer les populations.
Bonne capacité de mobilisation des acteurs locauxExpertise insuffisante par rapport aux missions environnementales
Prévoir un renforcement de capacités dans le cadre du suivi environnemental et social des sous projets
Le tableau 18 présente les rôles et responsabilités dans la gestion environnementale et sociale.

Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 18 : Matrice des rôles et responsabilités dans la gestion environnementale et sociale
N°Etapes/ActivitésResponsableAppui/CollaborationPrestataire1.Identification de la localisation/site et principales caractéristiques techniques du sous-projet Mairie
Préfectures et Sous-préfecture
Services Techniques départementaux
Bénéficiaire (OP)
PITN2R
CE/MAEP
2.Sélection environnementale (Screening-remplissage des formulaires), et détermination du type d’instrument spécifique de sauvegardeSpécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)Bénéficiaire (OP agricoles et volailles)
Maire/ Sous-préfecture
Services Techniques
Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet
Répondant Environnement et Social (RES)3.Approbation de la catégorisation environnementaleCoordonnateur du ProjetSpécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)ABE
Banque mondiale4.Préparation de l’instrument spécifique de sauvegarde E&S de sous-projet de catégorie B ou CPréparation et approbation des TDR

Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)Responsable Technique de l’Activité (RTA)Banque mondialeRéalisation de l’étude y compris consultation du public 
Spécialiste passation de marché (SPM)
ABE ;
Mairie/Sous-préfecture/Organisations Paysannes (OP) Consultants
Validation du document et obtention du certificat environnementalSPM,
Mairie/Préfecture ABE
Banque mondialePublication du documentCoordonnateur du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)Média ;
Banque mondiale
5.(i) Intégration dans le dossier d’appel d’offres (DAO) du sous-projet, de toutes les mesures de la phase des travaux contractualisables avec l’entreprise ; (ii) approbation du PGES entreprise 
Responsable Technique de l’Activité (RTA)
Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du Projet
SPMSSE
6.Exécution/Mise en œuvre des mesures non contractualisées avec l’entreprise de constructionSSE /UCP  SPM
RTA
Responsable financier (RF)
Mairie/Sous-préfecture
AutreEntreprise des travaux
Consultants
ONG
Autres 

7.Surveillance interne de la mise en œuvre des mesures Environnementales SSE /UCP  Spécialiste en Suivi-Evaluation (S-SE)
RF
MairieBureau de ContrôleDiffusion du rapport de surveillance interneCoordonnateur e-AgricultureSSESSE Surveillance externe de la mise en œuvre des mesures EnvironnementalesABESSE SSE 8.Suivi environnemental et socialSSE /UCP ABE
Mairie/Sous-préfecture
Bénéficiaire OP
Répondants en EnvironnementCentres spécialisés
ONG9.Renforcement des capacités des acteurs en mise en œuvre E&SSSE /UCP Autres SSE
SPM
RF Consultants
Structures publiques compétentes
10.Audit de mise en œuvre des mesures EnvironnementalesSSE / UCP  SSE / UCP
SPM
ABE
Mairie/Sous-préfectureConsultants
 9. CALENDRIER ET BUDGET DE MISE EN ŒUVRE DU PCGES 
9.1. Calendrier de mise en œuvre
Le calendrier de mise en œuvre et de suivi des activités environnementales et sociales du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) s'établira comme indiqué dans le tableau 19.
Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 19 : Calendrier de mise en œuvre des mesures du projet
MesuresActions proposées Période de réalisationAn 1An 2An 3An 4An 5Mesures d’atténuationVoir liste des mesures d’atténuation par sous-projetMesures institutionnellesDésignation des experts Environnements et SociauxMesures techniques
Réalisation des EIES pour certains sous-projets Elaboration de clauses environnementales et sociales à insérer dans les DAOFormationsFormation du SSE et SSS en évaluation environnementale et en évaluation socialeSensibilisationSensibilisation et mobilisation des populationsMesures de suiviSuivi et surveillance environnemental et social du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) Evaluation du CGES à mi-parcours Evaluation finale du CGES 
9.2. Budget de mise en œuvre du PCGES
Le budget estimatif pour la mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale est présenté dans le tableau 20.

Tableau  SEQ Tableau \* ARABIC 20 : Estimation des coûts des mesures environnementales du PCGES
N°ActivitésUnitéQuantitéCoût unitaire (FCFA)Coût total
(F CFA)1Mesures institutionnelles, techniques et de suivi1.1Provision pour la réalisation des EIES/PGES (33 EIES, soit 01 par Commune)Commune334 500 000148 500 0001.2Suivi permanent de la mise en œuvre du PGES par les services techniques départementaux (appuis divers aux répondants des services techniques)FF5 50 000 00050 000 0001.3Audits de la mise en œuvre du CGESFF115 000 00015 000 000Sous-Total mesures institutionnelles, techniques et de suivi165 000 0002 Formation    2.1Formation en Évaluation Environnementale pour les responsables des services administratifs et techniques partenaires Département053 000 00015 000 0002.2Formation des ONG et organisations de la société civile en suivi environnemental et social des projets (Organisations Paysannes agricoles et autres organisation)Département 053 000 00015 000 0002.3Organisation du renforcement de capacités du SSE et du SSSFF120 000 00020 000 000Sous-Total Formation 50 000 0003Mesures de Sensibilisation    3.1Campagnes d’Information d'Education et de Communication envers les populations, les prestataires privés et le personnel administratifDépartement02 par département3 000 00030 000 000Sous-Total mesures de Sensibilisation 30 000 000TOTAL GENERAL F CFA293 500 000TOTAL GENERAL $ US 512 404
Le coût estimatif des mesures environnementales et qui sera intégré dans le projet s’élève à deux cent quarante-vingt-treize millions cinq cents mille (293 500 000) de francs CFA soit $ US 512 404.


CONCLUSION
Les activités prévues dans le cadre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) apporteront des avantages environnementaux certains aux populations dans la zone d’intervention et se résument en l’amélioration de l’accès aux services des TIC pour les agriculteurs, l’amélioration du Système d’Information Agricole (SIA), l’amélioration des conditions d’accès aux informations, l’amélioration de la mobilité et de la circulation des personnes et des biens, l’amélioration des conditions d’acheminement des produits agricoles, etc. La prise en compte des recommandations éditées dans le présent document permettra de réduire les impacts environnementaux et sociaux potentiels négatifs et les problèmes d’environnement que pourrait induire la mise en œuvre du Projet.
Ces impacts et risques se manifesteront en termes de : acquisition de terres et risques de perturbation des activités agricoles ; nuisances et perturbation des activités socio-économiques ; pollutions et nuisances sur le cadre vie; accidents de circulation et de chantiers, perturbation/dégradation de la voirie et des réseaux des concessionnaires, risques de propagation des IST ; frustration sociale en cas de non emploi de la main-d’œuvre locale, perturbation des us et coutumes ; risques de conflits sociaux en cas d’occupation de terrains publics ou privés ; abus sexuels sur les personnes vulnérables (filles mineures, veuves) ; risque de développement du travail des enfants ; pressions sur les ressources en eau; déplacement de populations et/ou destruction de biens liés aux mauvais choix des sites; risque de frustration des producteurs, etc.
Il est indispensable de mener des actions protectrices de l’environnement biophysique et social. L’approche participative avec les populations dans tout le processus serait la clé indispensable de succès du projet pour l’atteinte de ses objectifs.
Cette approche doit impliquer spécifiquement, tous les différents acteurs du projet. De plus, des campagnes de sensibilisation, de communication et d’information en fonction des moyens disponibles doivent être prévues pendant toute la période d’intervention, pour une meilleure adhésion des bénéficiaires aux normes en matière de respect de l’environnement et de sa gestion durable.
La PO 4.01 de la BM déclenchée par le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) ainsi que les politiques nationales en matière environnementale et sociale ont rendu nécessaire la préparation du CGES assorti d’un Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (PCGES). Ce PGES inclut les éléments clefs de la gestion environnementale et sociale de mise en œuvre et de suivi des mesures, les responsabilités institutionnelles et le budget. Le PCGES inclut également des mesures de renforcement institutionnelles et techniques ; des mesures de formation et de sensibilisation ; des bonnes pratiques en matière de gestion environnementale et des déchets ; une provision pour la réalisation et la mise en œuvre des EIES et le Suivi/Evaluation des activités du projet.
La mise en œuvre des activités sera assurée sous la coordination des missions de contrôle et sous la supervision du Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) du PITN2R avec l’implication des Répondants Environnementaux des services techniques départementaux, les Organisations de Producteurs Agricoles et des ONG. Le programme de suivi portera sur le suivi permanent, la supervision, et l’évaluation annuelle. Le suivi externe devra être assuré par l’ABE. Les membres de l’Unité de Coordination du Projet et la Banque mondiale participeront aussi à la supervision. Les coûts de mise en œuvre des mesures environnementales et sociales sont estimés à un montant global de 293 500 000) de francs CFA soit $ US 512 404 étalés sur les cinq (05) années du financement du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R).
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VOLKOFF, B. (1976) : Carte pédologique de reconnaissance de la République Populaire du Bénin. ORSTOM, Paris, Inédit.



















ANNEXES
ANNEXE 1 : FORMULAIRE DE REVUE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (SCREENING) 
Le présent formulaire de sélection a été conçu pour aider dans la sélection initiale des activités du projet et pour mettre les informations entre les mains des exécutants et des analystes afin que les impacts environnementaux et sociaux et les mesures d’atténuation y relatives, s’il y en a, soient identifiés et/ou que les exigences en vue d’une analyse environnementale plus poussée soient déterminées. La présente fiche est remplie par l’environnementaliste de l’UCP puis transmis à l’ABE pour validation conformément à la législation béninoise (décret EIE, guide général EIE).

Formulaire de sélection environnementale et sociale « screening » de sous-projet

Formulaire de sélection environnementale et sociale1Nom du Village/Sous-Préfecture/ Commune / Ville/Département/ Région où le sous projet sera mis en œuvre2Agence d'exécution du sous projet
3
Nom, titre, fonction et signature de la personne chargée de remplir le présent formulaire
Adresse (Contact téléphonique) : Nom, titre et fonction Date et signature3Nom, titre, fonction de la personne chargée d’attester la réalisation du screeningNom, titre et fonction Date, signature et cachet

Partie A : Brève description du sous projet















Partie B : Identification des impacts environnementaux et sociaux

Préoccupations environnementales et socialesOuiNonObservationRessources du secteurLe sous-projet occasionnera-il des prélèvements importants de matériaux de construction (sable, gravier, latérite, eau, bois de chantier, etc.) ?


Le sous-projet nécessitera t il un défrichement important ?Le sous-projet nécessitera-t-il l'acquisition de terres publiques de façon temporaire ou permanente pour son développement?Le sous-projet nécessitera-t-il l'acquisition de terres privées de façon temporaire ou permanente pour son développement ?Diversité biologiqueLe sous-projet risque t il de causer des impacts sur des espèces rares, vulnérables et/ou importantes du point de vue économique, écologique, culturel ?



Y a t il des zones de sensibilité environnementale qui pourraient être affectées négativement par le sous-projet ? forêt, aire protégée, zones humides (lacs, rivières, bas-fonds, plaines inondables, etc.)Zones protégéesLa zone du sous-projet comprend t elle des aires protégées (parcs nationaux, réserve nationales, forêt protégée, site de patrimoine mondial, etc.) ?Si le sous-projet est en dehors, mais à faible distance, de zones protégées, pourrait il affecter négativement l'écologie dans la zone protégée ? (P.ex. interférence avec les vols d'oiseau, avec les migrations de mammifères)Géologie et solsy a t il des zones instables d'un point de vue géologique ou des sols (érosion, glissement de terrain, effondrement) ?y a t il des zones à risque de salinisation ?Paysage I esthétiqueLe sous-projet entraînera-t-il une dégradation de la valeur esthétique du paysage?Sites historiques, archéologiques ou culturelsLe sous-projet pourrait il changer un ou plusieurs sites historiques, archéologiques, ou culturels, ou nécessiter des excavations ?Perte d’actifs et autresEst-ce que le sous-projet déclenchera la perte temporaire ou permanente d'habitats, de cultures, de terres agricoles, de pâturage, d'arbres fruitiers ?Si oui, combien ?.................. ……………………Est-ce que le sous-projet déclenchera la perte temporaire ou permanente et d'infrastructures domestiques ?Est-ce que le sous-projet déclenchera une restriction d’accès à une quelconque ressource naturelle ? (restriction d’accès à des aires protégées par exemple PFNL, faune)Est-ce que la réalisation du sous-projet nécessite le déplacement d’une ou plusieurs personnes ?Si oui, combien ?.................. ……………………Est-ce que le sous-projet déclenchera la perte temporaire ou permanente d'infrastructures commerciales formelles ou informelles ?PollutionLe sous-projet pourrait il occasionner un niveau élevé de bruit ?
Le sous-projet risque-t il de générer des déchets solides et/ou liquides ?Si « oui » le sous-projet prévoit- il un plan pour leur collecte et élimination ?Y a t il les équipements et infrastructures pour leur gestion appropriée?Le sous-projet pourrait il affecté la qualité des eaux de surface, souterraine, sources d eau potable ?Le sous-projet risque t il d affecter la qualité de l atmosphère (poussière, gaz divers) ?
Mode de vieLe sous-projet peut il entraîner des altérations de mode de vie des populations locales ?Le sous-projet peut il entraîner une accentuation des inégalités sociales ?
Le sous-projet peut il entraîner des utilisations incompatibles ou des conflits sociaux entre les différents usagers ?Santé sécuritéLe sous-projet peut il induire des risques d accidents des travailleurs et des populations ?Le sous-projet peut il causer des risques pour la santé des travailleurs et de la population ?Le sous-projet peut il entraîner une augmentation de la population des vecteurs de maladies ?Le sous-projet peut il affecter négativement le fonctionnement des infrastructures socioéducatives et sanitaires environnantes ?Revenus locauxLe sous-projet permet il la création d emploi ?
Le sous-projet favorise t il l augmentation des productions agricoles et autres ?Préoccupations de genreLe sous-projet favorise t il une intégration des femmes et autres couches vulnérables ?Le sous-projet prend t il en charge les préoccupations des femmes et favorise t il leur implication dans la prise de décision ?Préoccupations culturellesLe sous-projet favorise-t-il une intégration des divers groupes ethniques ?Le sous-projet bénéficie-t-il d'un large soutien de la communauté ?Le sous-projet peut-il causer d’autres nuisances environnementales ou sociales potentielles ? Si oui, Lesquelles ?
Consultation du public

La consultation et la participation du public ont-elles été recherchées ? (Coopératives, populations, services techniques, ONG, mouvements associatifs locaux, etc.)

Oui Non

Si “Oui”, décrire brièvement les mesures qui ont été prises à cet effet.

………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….

Partie C : Mesures d’atténuation

Au vu de l’Annexe 1, pour toutes les réponses “Oui” décrire brièvement les mesures prises à cet effet.

N°Impacts ou préoccupationsMesures d’atténuations

Partie D : Classification du sous projet et travail environnemental et social

Travail environnemental nécessaire :

Catégorie C:

Pas de travail environnemental :
Pas besoin de mesures environnementales et sociales
ou, appliquer les mesures environnementales et sociales
ci – après : (Inclure les clauses environnementales et sociales
dans les DAO)

Catégorie B:

Constat d’Impact Environnemental et Social : élaborer les TDRs pour la réalisation d’une notice d’impact environnemental et social, inclure les clauses environnementales et sociales dans les DAO

Catégorie A:

Étude d’Impact Environnemental et Sociale (EIES): élaborer les TDRs pour la réalisation d’une EIES approfondie, inclure les clauses environnementales et sociales dans les DAO

PAR requis ? Oui  Non 

Critères d’inéligibilité
Les sous projets ci-dessous ne seraient pas éligibles au financement du Projet :
sous projets susceptibles d’être mise en œuvre ou situés dans des zones classées habitats naturels (question 3 ci-dessus)
sous projets susceptibles de porter atteinte aux ressources classées "patrimoine culturel national" (question 6 ci-dessus)

NOTA : Le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) ayant été classé en catégorie « B « au regard de la PO4.01 de la Banque mondiale, tous les sous-projets des catégories B, C sont éligibles au financement du Projet.


ANNEXE 2 : PROCES-VERBAUX DE CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES ET LISTES DES PERSONNES RENCONTREES
Date  : 20 / 08 / 2018
Heure de début : 10 30 mn
Heure de fin : 12 h 05 mn
Commune : Bassila
Arrondissement : Pénéssoulou
Lieu : Place publique du village de Salmanga
Langue de travail : Français, Anui
Consultants : Dr Romaric OGOUWALE, Drs Aristide KOUTON et Messieurs TASSOU Moussibaou et ISSIFOU IBRAHIMA Mikidarou

Participants : confère annexe du rapport la liste des participants

Résumé des présentations
L’an deux mille dix-huit, et mardi 20 août, se sont tenues au niveau de la place publique du Village de Salmanga, dans l’arrondissement de Pénéssoulou, une séance de consultation publique dans le cadre de l’élaboration du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et du Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) . L’objet a été :
d’une part d’informer le public concerné sur la mise en route du projet, ses objectifs à travers ses composantes, les différents impacts potentiels et les mesures envisagées pour atténuer et compenser les impacts identifiés et ;
d’autre part de recueillir les attentes et les avis du public sur les différents aspects de conception et d’exécution dudit projet en sa première phase et prendre en compte dans la finalisation des rapports d’étude environnementale.
Au début des séances, les autorités locales ont délivré leur mot introductif. Elles ont expliqué brièvement l’objectif de la séance et exhorté les populations à écouter avec attention le message apporté par l’équipe de la mission.
Après ces mots introductifs, le consultant principal de la mission a pris la parole pour d’abord remercier les populations pour leur forte mobilisation. Il a ensuite précisé que le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est un projet qui vise la promotion et développement des services agricoles par les TIC (e-Agriculture). Il a enfin présenté les différentes composantes du projet, les potentiels impacts positifs et négatifs directs et indirects probables identifiés, devant être générés par les activités du projet et les mesures de maximisation et/ou de suppression proposées. Au nombre des composantes, on a :
Questions des participants et débats
1er Intervenant, M. MAMADOU Ibrahim: Comment peut–on utiliser les TIC pour promotion et développement des services agricoles ?
Réponse donnée par M. KOUTON Aristide. Merci pour votre question. Le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) vise à assurer l’extension de la couverture des services TIC dans les zones rurales et à améliorer le nombre d’individus, d’administrations publiques et d’entreprises qui pourront accéder à la fois aux services mobiles (voix et SMS) et à Internet pour améliorer la productivité.

1er Intervenant M. DOTIA Yacoubou: Comment peut –on accéder à l’information sans pouvoir connaitre la manipulation des Smartphones

Réponse donnée par TASSOU Moussibaou. La mise en œuvre du projet passera par la création de centres ruraux de proximité de Technologie d’Information et de Communication (TIC). Avec la création de ces centres, les agricultures peuvent venir s’informer sur les prix des produits, sur les marchés d’écoulement et sur toutes autres requêtes en rapport avec la production agricole.

3ème Intervenant M.TESSI Djodi. Quels seront les avantages du projet sur les populations bénéficiaires ?

Réponse donnée par M. OGOUWALE Romaric. Les TIC permettront également la traçabilité des produits agricoles, la vente et les achats de produits agricoles en ligne, la vente et les achats de produits agricoles via le téléphone portable.

4ème Intervenant : MAMADOU Chiriou. Quels sont les différentes activités du projet qui pourront impacter la vie socio-économique des bénéficiaires ?

Réponse donnée par M. OGOUWALE Romaric : La promotion du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) passera par les activités l’appui au fonctionnement du système de call center pour l’assistance aux producteurs (renseignements généraux) au niveau des pôles de développement, la réalisation et diffusion à travers des équipes mobiles, de documentaires pour la démonstration d’itinéraires techniques et de pratiques agricoles réussies par filière prioritaire, l’appui au fonctionnement du serveur vocal pour l’assistance aux producteurs en langues locales, l’appui au fonctionnement du système de suivi en ligne des exploitations agricoles et l’appui au fonctionnement du mécanisme de diffusion des alertes SMS et des prix des produits agricoles aux acteurs.

 4ème Intervenant  M. GOUROUKOU Soulémane Selon nos informations, les pylônes constituent un risque sanitaire important pour les populations riveraines. Quels sont dispositions prises pour le projet pour limiter ces risques ?
Réponse donnée par M. KOUTON Aristide. Merci pour la pertinence de votre question. A la date d’aujourd’hui, aucune étude n’a puis démontré que les pylônes constituent un risque pour la santé des populations. Toutefois, le projet prendra des dispositions avec ARCEP pour veiller à ce que l’installation des pylônes n’entraine pas le déplacement des populations. En effet, il s’agira de :
respecter la distance de sécurité entre les pylônes et les installations humaines
mettre en place un système d’alerte d’être afin de prévenir des risques foudroyage

5ème Intervenant : MAMANDOU Soulémane. Comment le projet envisage-t-il obtenir la terre pour la construction des infrastructures d’extension ?

Réponse donnée par TASSOU Moussibaou. Pour la construction des infrastructures d’extension, le projet procédera à l’acquissions des terres auprès des propriétaires terriens.

Synthèse des points soulevés
En synthèse, les avis et suggestions des populations se résument aux points ci-après :
Les fonctions des TIC en agricultures ;
Les avantages de l’application des TIC en agriculture ;
Les risques sanitaires liés à l’extension des TIC en milieu ruraux ;
Le mode d’accès aux terres pour la construction des infrastructures TIC ;
etc.
Les consultants ont expliqué aux populations que leurs préoccupations sont légitimes. Ils ajoutent qu’on ne peut pas se développer sans sacrifice. Ils exhortent les populations à contribuer à la réalisation du projet en les rassurant de nouveau que toutes leurs préoccupations seront prises en compte pour l’élaboration du rapport final. Globalement, les attentes des populations ont été comblées selon leur propos.

Photos des participants à la consultation publique

Liste de présence à la consultation publique
NoNom et PrénomsFonctionContacts1BANDE Amaddou Imam2ABITY AboudouChef Traditionnel97 60 40 043ALANDA IKILILOUChef de terre97 11 42 464DAOUDA AboubacarCultivateur67 88 39 855BOUBARI MahamadouCultivateur61 84 97 476BABA SoumailaCultivateur61 23 90 525GARBA SidiCultivateur6MAMADOU IbrahimCultivateur66 51 73 707IDRISSOU AbdouCultivateur8MOUMOUNI IssaCultivateur9ABOUBACAR MarouCultivateur10SOULEMANE AssoCultivateur11ABOUDOULAY IssaCultivateur12MAMADOU AliCultivateur13GOUROUKOU SoulémaneCultivateur14MAMANDOU SoulémaneCultivateur15MAMADOU Abou - SédiCultivateur16TESSI DjodiCultivateur17MAMADOU ChiriouCultivateur61 59 25 4018AMADOU SaliouCultivateur19DOTIA YacoubouConseiller20MORI ThatiCultivateur21ADAMON ZatoCultivateur22MOUSSA MahamadouCultivateurDate : 21 / 08 / 2018
Heure de début : 08 h 30 mn
Heure de fin : 11 h 05 mn
Lieu : Place publique de Porga
Commune : Matéri
Arrondissement : Dassari
Langue de travail : Français, Dendi et Pila-Pila
Consultants : Messieurs TASSOU Moussibaou, AMDAOU Bassitou et Etienne AKAKPO
Participants : confère annexe du rapport la liste des participants

Résumé des présentations
L’an deux mille dix-huit, et le mercredi 21 août, se sont tenues au niveau de la place publique du Village de Porga, dans l’arrondissement Dassari, une séance de consultation publique dans le cadre de l’élaboration du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et du Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) . L’objet a été :
d’une part d’informer le public concerné sur la mise en route du projet, ses objectifs à travers ses composantes, les différents impacts potentiels et les mesures envisagées pour atténuer et compenser les impacts identifiés et ;
d’autre part de recueillir les attentes et les avis du public sur les différents aspects de conception et d’exécution dudit projet en sa première phase et prendre en compte dans la finalisation des rapports d’étude environnementale.
Au début des séances, les autorités locales ont délivré leur mot introductif. Elles ont expliqué brièvement l’objectif de la séance et exhorté les populations à écouter avec attention le message apporté par l’équipe de la mission.
Après ces mots introductifs, le consultant principal de la mission a pris la parole pour d’abord remercier les populations pour leur forte mobilisation. Il a ensuite précisé que le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est un projet qui vise la promotion et développement des services agricoles par les TIC (e-Agriculture). Il a enfin présenté les différentes composantes du projet, les potentiels impacts positifs et négatifs directs et indirects probables identifiés, devant être générés par les activités du projet et les mesures de maximisation et/ou de suppression proposées. Au nombre des composantes, on a :
Questions des participants et débat.
1èr Intervenant : Dieudonné BOCO. Quels sont les différentes activités du projet qui pourront impacter la vie socio-économique des bénéficiaires ?

Réponse donnée par M. TASSOU Moussibaou : Les différentes activités du projet sont l’extension du réseau dans les milieux ruraux et la promotion et développement des services agricoles par les TIC. Il s’agit de la réalisation et diffusion à travers des équipes mobiles, de documentaires pour la démonstration d’itinéraires techniques et de pratiques agricoles réussies par filière prioritaire, l’appui au fonctionnement du système de suivi en ligne des exploitations agricoles et l’appui au fonctionnement du mécanisme de diffusion des alertes SMS et des prix des produits agricoles aux acteurs.

2eme Intervenant. Théophile KAH : Comment les agriculteurs peuvent accéder à l’information sur les pratiques culturales et des dates de cultures en langue locales ?

Réponse donnée par TASSOU Moussibaou. La mise en œuvre du projet passera par la création de centres ruraux de proximité de Technologie d’Information et de Communication (TIC). Avec la création de ces centres, les agricultures peuvent venir s’informer sur les prix des produits, sur les marchés d’écoulement et sur toutes autres requêtes en rapport avec la production agricole. De même, le projet envisage l’appui au fonctionnement du serveur vocal pour l’assistance aux producteurs en langues locales, l’appui au fonctionnement du système de suivi en ligne des exploitations agricoles et l’appui au fonctionnement du mécanisme de diffusion des alertes SMS et des prix des produits agricoles aux acteurs
3ème Intervenant : TIANSI Alassane. Quels seront les avantages du projet sur les populations bénéficiaires ?

Réponse donnée par Etienne AKAKPO. Les TIC permettront également la traçabilité des produits agricoles, la vente et les achats de produits agricoles en ligne, la vente et les achats de produits agricoles via le téléphone portable.

4eme Intervenant, Toussaint IDANI: Comment peut –on utiliser les TIC pour promotion et développement des services agricoles ?
Réponse donnée par M. KOUTON Aristide. Merci pour votre question. Le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) vise à assurer l’extension de la couverture des services TIC dans les zones rurales et à améliorer le nombre d’individus, d’administrations publiques et d’entreprises qui pourront accéder à la fois aux services mobiles (voix et SMS) et à Internet pour améliorer la productivité

Synthèse des points soulevés
En synthèse, les avis et suggestions des populations se résument aux points ci-après :
Les fonctions des TIC en agricultures ;
Les avantages de l’application des TIC en agriculture ;
Les risques sanitaires liés à l’extension des TIC en milieu ruraux ;
Le mode d’accès aux terres pour la construction des infrastructures TIC ;
etc.

Les consultants ont expliqué aux populations que leurs préoccupations sont légitimes. Ils ajoutent qu’on ne peut pas se développer sans sacrifice. Ils exhortent les populations à contribuer à la réalisation du projet en les rassurant de nouveau que toutes leurs préoccupations seront prises en compte pour l’élaboration du rapport final. Globalement, les attentes des populations ont été comblées selon leur propos.

 Photos des participants à la consultation publique

Liste de présence à la consultation publique
NONom et Prénoms Village / LocalitéStructure / professionContacts01YANI W. PierrePorgaCV96 93 94 0802KAN L. ThéophilePorgaCultivateur64 23 21 6603GNARIGO M. GastonPorgaCultivateur95 18 33 17 04GNARIGO L. MoisePorgaCultivateur66 61 68 5205POUAMI KouakouPorgaCultivateur60 81 77 4706KAN. EricPorgaCultivateur07IDANI ToussaintPorgaCultivateur63 45 35 2208GNANGO K. ErnestPorgaCultivateur61 63 87 3409GNANGO Narakoua RogerPorgaCultivateur10HOUALE AdessaPorgaCultivateur11AJIMA KahPorgaCultivateur12ONADJA PamponlonliHalidouNatitingouCultivateur60 28 28 8613KOUAGA MathieuPorgaCultivateur63 59 84 30 14GNARIGO KossiPorgaCultivateur96 80 42 24 15KOUAGA KouandiPorgaCultivateur16SAHGUI MoisePorgaCultivateur66 61 68 52 17SAHGUI CharlesPorgaCultivateur18SAMBIENI S. MichelPorgaCultivateur19SAHGUI K. AlexPorgaCultivateur20BOKO DieudonnéPorgaCultivateur95 41 91 27 21AGBAGNIVI DogboPorgaCultivateur61 84 44 25

Date : 24 / 08 / 2018
Heure de début : 9 h 32 mm
Heure de fin : 11 h 05 mn
Commune : Tchaourou
Arrondissement : Alafiarou
Langue de travail : Français et Nago
Consultants : Drs KOUTON Aristide, Dr Euloge OGOUWALE et M. TASSOU Moussibaou, Tondro A. Madjid

Résumé des présentations
L’an deux mille dix-huit, et le vendredi 24 août, se sont tenue au niveau du domicile du CV de Lafiarou, dans la Commune de Tchaourou, une séance de consultation publique dans le cadre de l’élaboration du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et du Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) . L’objet a été :
d’une part d’informer le public concerné sur la mise en route du projet, ses objectifs à travers ses composantes, les différents impacts potentiels et les mesures envisagées pour atténuer et compenser les impacts identifiés et ;
d’autre part de recueillir les attentes et les avis du public sur les différents aspects de conception et d’exécution dudit projet en sa première phase et prendre en compte dans la finalisation des rapports d’étude environnementale.
Au début des séances, les autorités locales ont délivré leur mot introductif. Elles ont expliqué brièvement l’objectif de la séance et exhorté les populations à écouter avec attention le message apporté par l’équipe de la mission.
Après ces mots introductifs, le consultant principal de la mission a pris la parole pour d’abord remercier les populations pour leur forte mobilisation. Il a ensuite précisé que le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est un projet qui vise la promotion et développement des services agricoles par les TIC (e-Agriculture). Il a enfin présenté les différentes composantes du projet, les potentiels impacts positifs et négatifs directs et indirects probables identifiés, devant être générés par les activités du projet et les mesures de maximisation et/ou de suppression proposées. Au nombre des composantes, on a :
Questions des participants et débats
1er Intervenant, CV BIAOU Samuel: Quels sera le rôle du TIC dans la promotion et le développement des services agricoles ?
Réponse donnée par M. KOUTON Aristide. La mise en œuvre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) permettra la vente et les achats de produits agricoles en ligne, la vente et les achats de produits agricoles via le téléphone portable. De même, avec le présent projet, les agriculteurs peuvent émettent des requêtes sur leurs différentes préoccupations relatives à la production agricole notamment les dates de semis, les risques climatiques, les itinéraires techniques des cultures, la disponibilité des intrants agricoles, etc.

2eme Intervenant TANGA Chabi : Nous avons des difficultés dans la commercialisation des produits agricoles et le faible revenu des producteurs. Avec la mise en œuvre du projet e –Agriculture le problème de commercialisation des produits sera réglé grâce à la mise en place du mécanisme de diffusion des alertes SMS et des prix des produits agricoles aux acteurs.
3eme Intervenant M. YABI Samuel. En prélude au démarrage des activités du projet, je souhaite que des séances de sensibilisations et de formations soient organisées à l’endroit des agriculteurs. Cette séance permettra de comprendre le fonctionnement des différents services d’e-Agriculture.

4ème Intervenant  ALLOHOU Séverin. Dans le cadre de l’extension des réseaux de communication en milieu rural, le projet procédera-t-il à l’acquissions des terres auprès des propriétaires terriens et au dédommagement des personnes affectées ?

Réponse données par TASSOU Moussibaou. Le projet évitera au maximum le déplacement des populations. Dans le cas où un déplacement de population serait nécessaire, le projet s’engagera à dédommager les personnes affectées.
Synthèse des points soulevés
En synthèse, les avis et suggestions des populations se résument aux points ci-après :
Renforcement des capacités des bénéficiaires en application des TIC en agricultures ;
Le dédommagement des personnes affectées ;
Les avantages du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)  ;
Le mode d’accès aux terres pour la construction des infrastructures TIC ;
etc.
Les consultants ont expliqué aux populations que leurs préoccupations sont légitimes. Ils ajoutent qu’on ne peut pas se développer sans sacrifice. Ils exhortent les populations à contribuer à la réalisation du projet en les rassurant de nouveau que toutes leurs préoccupations seront prises en compte pour l’élaboration du rapport final. Globalement, les attentes des populations ont été comblées selon leur propos.

Photos des participants à la consultation publique dans l’arrondissement de Lafiarou





Liste de présence des participants
N°CommuneArrondissementNom et prénomsAdresse et contact1TchaourouAlafiarouCV BIAOU Samuel96 49 47 252TchaourouAlafiarouADETUTU-3TchaourouAlafiarouTANGA Chabi-4TchaourouAlafiarouARKO BIO Joël96 02 81 825TchaourouAlafiarouIDJAYE Ezéchiel96 24 07 406TchaourouAlafiarouAKPO Adjiba Fulbert66 59 16 937TchaourouAlafiarouAKPO Vincent96 65 43 808TchaourouAlafiarouYABI Samuel62 66 15 249TchaourouAlafiarouYABI Augustin-10TchaourouAlafiarouWESSE Alexandre61 44 48 0811TchaourouAlafiarouEGOUDJOBI Bernard67 59 62 5412TchaourouAlafiarouAFFOUDA Razack96 44 90 8713TchaourouAlafiarouAKOTEGENON Hyppolite61 65 45 7714TchaourouAlafiarouKOUDORO Ibrahim67 39 74 1215TchaourouAlafiarouIDYAYE Samuel96 73 38 0016TchaourouAlafiarouAI Expédit61 82 72 7017TchaourouAlafiarouADJIBA Djima 66 21 87 3618TchaourouAlafiarouBABA ADJIBA Koda66 53 72 3619TchaourouAlafiarouAFOUDA Waidi94 67 14 53
Date  : 25 / 08 / 2018
Heure de début : 10 30 mn
Heure de fin : 12 h 05 mn
Commune : Ouèssè
Arrondissement : Ouèssè
Langue de travail : Français et Nago
Consultants : Drs Aristide KOUTON, BIDA Marcel et Etienne AKAKPO

Participants : confère annexe du rapport la liste des participants

Résumé des présentations
L’an deux mille dix-huit, et le samedi 25 août, se sont tenue au niveau du domicile du CV de Ouèssè, des séances de consultation publique dans le cadre de l’élaboration du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et du Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) . L’objet a été :
d’une part d’informer le public concerné sur la mise en route du projet, ses objectifs à travers ses composantes, les différents impacts potentiels et les mesures envisagées pour atténuer et compenser les impacts identifiés et ;
d’autre part de recueillir les attentes et les avis du public sur les différents aspects de conception et d’exécution dudit projet en sa première phase et prendre en compte dans la finalisation des rapports d’étude environnementale.
Au début des séances, les autorités locales ont délivré leur mot introductif. Elles ont expliqué brièvement l’objectif de la séance et exhorté les populations à écouter avec attention le message apporté par l’équipe de la mission.
Après ces mots introductifs, le consultant principal de la mission a pris la parole pour d’abord remercier les populations pour leur forte mobilisation. Il a ensuite précisé que le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) est un projet qui vise la promotion et développement des services agricoles par les TIC (e-Agriculture). Il a enfin présenté les différentes composantes du projet, les potentiels impacts positifs et négatifs directs et indirects probables identifiés, devant être générés par les activités du projet et les mesures de maximisation et/ou de suppression proposées. Au nombre des composantes, on a :
Questions des participants et débats
1er Intervenant. AHITCHEME Adolphe: Du fait que la plupart des agriculteurs sont des analphabètes, pour faciliter l’internationalisation du concept e–Agriculture, le projet devra renforcer les capacités des bénéficiaires. Il s’agira d’informer /sensibiliser de l’ensemble des acteurs sur l’e-agriculture de former des acteurs sur l’e-agriculture, d’accompagner ce type de projet par l’alphabétisation fonctionnelle, de simplifier les codes dans l’apprentissage pour permettre aux populations de s’approprier aisément les outils TIC, d’expliquer les mécanismes de communication et encadrer la population et d’utiliser les outils très simples et accessibles à la majorité des populations (accessoires facilement disponibles).
2eme Intervenant, DJIGLA Codjo: Comment peut –on utiliser les TIC pour promotion et développement des services agricoles ?
Réponse donnée par M. KOUTON Aristide. La mise en œuvre du projet va favoriser le développement des TIC en milieu rural et cela va stimuler la recherche chez les élèves et autres particuliers. Cet accès à l’internet aura un impact sur la vente des nouveaux portables et partant la réalisation de bonnes affaires pour les commerçants.

3eme Intervenant. ALADA Ikililou : Comment peut –on accéder à l’information sans pouvoir connaitre la manipulation des Smartphones §

Réponse donnée par BIDA Marcel. Avec la création de centres ruraux de proximité de Technologie d’Information et de Communication (TIC), les agricultures peuvent venir s’informer sur les prix des produits, sur les marchés d’écoulement et sur toutes autres requêtes en rapport avec la production agricole.

4eme Intervenant M. ESSELONWAN Germain. La Commune de Bantè est confronté aux problèmes comme l’analphabétisme des producteurs, l’instabilité fréquente des réseaux de communication (téléphone, internet, etc.), les conflits agriculteurs /éleveurs autours des points d’eaux, des bas-fonds, et l’accès aux ressources, les dégâts d’animaux dans les cultures, l’obstruction des pistes à bétail et couloirs d’accès aux ressources pour les animaux, etc. Ainsi, le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) devra prendre en compte ces éléments dans sa phase de mise œuvre du projet.

 5ème Intervenant M. AKPO Comlan. Selon nos informations, les pylônes constituent un risque sanitaire important pour les populations riveraines. Quels sont dispositions prises pour le projet pour limiter ces risques ?
Réponse donnée par M. KOUTON Aristide. Merci pour la pertinence de votre question. A la date d’aujourd’hui, aucune étude n’a puis démontré que les pylônes constituent un risque pour la santé des populations. Toutefois, le projet prendra des dispositions avec ARCEP pour veiller à ce que l’installation des pylônes n’entraine pas le déplacement des populations. En effet, il s’agira de :
respecter la distance de sécurité entre les pylônes et les installations humaines
mettre en place un système d’alerte d’être afin de prévenir des risques foudroyage

6ème Intervenant  ALLOHOU Séverin: Il existe assez d’espace pour accueillir le projet et qui ne nécessitera pas forcément des déplacements de population. Les participants estiment que les pertes de terres seront quasi inexistantes ou mineures.

Réponse donnée par Etienne AKAKPO. Pour la construction des infrastructures d’extension, le projet procédera à l’acquissions des terres auprès des propriétaires terriens. Dans le cas où un déplacement de population serait nécessaire il faudrait dédommager les personnes affectées et éviter dans la mesure du possible les déplacements de populations.

7ème Intervenant KOUDJANGNIHOUE René: Les intervenant souhaite la prise en compte des dédommagements des produits agricoles et des produits forestiers non ligneux, car d’habitude le dédommagement concerne uniquement les arbres fruitiers plantés car cela constituent les sources de revenus des organisations des femmes. Dans son intervention il souligne que l’accès aux micros crédits et aux marchés pour l’écoulement des produits reste une préoccupation majeure.

Synthèse des points soulevés
En synthèse, les avis et suggestions des populations se résument aux points ci-après :
Renforcement des capacités des bénéficiaires en application des TIC en agricultures ;
Les risques sanitaires liés à l’extension des TIC en milieu ruraux ;
La prise en compte des dédommagements des produits agricoles et des produits forestiers non ligneux
La disponibilité des terres pour l’agriculture ;
Le mode d’accès aux terres pour la construction des infrastructures TIC ;
etc.

Les consultants ont expliqué aux populations que leurs préoccupations sont légitimes. Ils ajoutent qu’on ne peut pas se développer sans sacrifice. Ils exhortent les populations à contribuer à la réalisation du projet en les rassurant de nouveau que toutes leurs préoccupations seront prises en compte pour l’élaboration du rapport final. Globalement, les attentes des populations ont été comblées selon leur propos.
Photos des participants à la consultation publique dans le village de Ouèssè

Liste de présence à la consultation publique
N°CommuneArrondissementVillage
Nom et prénomsAdresse et contact1OuessèOuessèOuessèSENONKIN Laurent953357822OuessèOuessèOuessèAHITCHEME Adolphe952095473OuessèOuessèOuessèDJIGLA Codjo951711924OuessèOuessèOuessèESSELONWAN Germain954447615OuessèOuessèOuessèHOUNGNISSO Victor941149236OuessèOuessèOuessèKOUDJANGNIHOUE Comlan-7OuessèOuessèOuessèLAWA Laladé643975348OuessèOuessèOuessèDANVIDE Evariste944860489OuessèOuessèOuessèTCHEDJANANHOUNON Julienne9416961610OuessèOuessèOuessèDANVIDE Bertin-11OuessèOuessèOuessèHOUNGNISSO Koffi-12OuessèOuessèOuessèELEGBEDE David-13OuessèOuessèOuessèAKPO Comlan-14OuessèOuessèOuessèAHITCHEME Lucie9481910715OuessèOuessèOuessèALLOHOU Séverin9599873816OuessèOuessèOuessèKOUDJANGNIHOUE René-
Liste des acteurs/personnes ressources rencontrés

ANNEXE 3 : FICHE TYPE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX GÉNÉRIQUES PAR TYPE DE SOUS-PROJET 

Les règles ci–dessous constituent en même temps qu’un outil, des clauses potentielles à insérer adéquatement dans les contrats des entreprises, sauf dans le cas où le sous – projet a fait l’objet d’une EIE auquel cas les mesures du PGES reprises dans le certificat de conformité environnementale seront utilisées comme clauses.
Interdictions
Les actions suivantes sont interdites sur le site du sous – projet ou dans son voisinage immédiat :
Couper les arbres en dehors de la zone de construction ;
Chasser, pêcher ou cueillir ;
Utiliser les matières premières non autorisées ;
Détruire intentionnellement une ressource culturelle physique découverte ;
Continuer de travailler après découverte d’un vestige archéologique (grotte, caverne, cimetière, sépulture) ;
Utiliser les armes à feu (sauf les gardes autorisées) ;
Consommer de l’alcool sur le chantier et pendant les heures de travail.

Mesures de gestion

Mesures de gestion environnementale pendant la construction
Elles concernent les précautions à prendre par l’entreprise pour éviter la survenance des nuisances et des impacts.
Gestion des déchets
Minimiser la production de déchets puis les éliminer ;
Aménager des lieux contrôlés de regroupement ;
Identifier et classer les déchets potentiellement dangereux et appliquer les procédures spécifiques d’élimination (stockage, transport, élimination) ;
Confier l’élimination aux structures professionnelles agréées ;
Entretien des équipements
Délimiter les aires de garage, de réparation et de maintenance (lavage, vidange) des matériels et équipements loin de toute source d’eau ;
Réaliser les maintenances sur les aires délimitées ;
Gérer adéquatement les huiles de vidange.
Lutte contre l’érosion et le comblement des cours d’eau
Éviter de créer des tranchées et sillons profonds en bordure des voies d’accès aménagées ;
Éviter de disposer les matériaux meubles sur les terrains en pente ;
Ériger les protections autour des carrières d’emprunt et des dépôts de matériaux meubles fins.
Matériaux en réserves et emprunts
Identifier et délimiter les lieux pour les matériaux en réserve et les fosses d’emprunts, en veillant qu’elle soit à bonne distance (au moins 50 m) de pentes raides ou de sols sujets à l’érosion et aires de drainage de cours d’eau proches ;
Limiter l’ouverture de fosses d’emprunts au strict minimum nécessaire.
Lutte contre les poussières et autres nuisances
Limiter la vitesse à 24 km/h dans un rayon de 500 m sur le site ;
Veiller à ne pas avoir plus de 60 dBA de bruit lors des travaux ;
Arroser régulièrement les zones sujettes à l’émission de poussières pendant la journée ;
Respecter les heures de repos pour des travaux dans les zones résidentielles en ville, ou pendant les heures de classes pour les réfections et réhabilitations.

Gestion de la sécurité
L’entreprise contractante doit prendre les dispositions sécuritaires sur le chantier. Il s’agira de respecter les normales nationales de santé et sécurité au travail au bénéfice des ouvriers et de signalisation adéquate du chantier pour éviter les accidents.
Signaliser correctement et en permanence les voies d’accès au chantier ainsi que les endroits dangereux du chantier ;
Bien sensibiliser le personnel au port des équipements de sureté (cache nez, gant, casque, etc.) ;
Réglementer la circulation à la sortie des classes ;
Interrompre tous les travaux pendant les fortes pluies ou en cas de survenance de toute urgence.

Relations avec la communauté
Pour maintenir les relations favorables à une bonne réalisation des travaux, l’entreprise devra :
Informer les autorités locales sur le calendrier détaillé des travaux et les risques associés au chantier ;
Recruter systématiquement la main d’œuvre locale à compétence égale ;
Contribuer autant que faire se peut à l’entretien des voies empruntées par les véhicules desservant le chantier ;
Éviter la rupture d’approvisionnement des services de base (eau, électricité, téléphone) pour cause de travaux sinon informer correctement au moins 48 heures à l’avance ;
Ne pas travailler de nuit. A défaut, informer les autorités locales au moins 48 h à l’avance.

Mise en œuvre du ‘’Chance Find procédure’’
Son application permet de sauvegarder les vestiges historiques au bénéfice de la culture et des activités économiques comme le tourisme. Elle consiste à alerter la DPC en cas de découverte de vestige (objets d’art ancien, vestiges archéologiques, etc.) pendant l’ouverture et l’exploitation des carrières et fosses d’emprunt, et pendant les affouillements pour les constructions elles- mêmes. Il s’agira pour le contractant de :
Bien informer les ouvriers sur les biens concernés et la procédure à suivre ;
Arrêter immédiatement les travaux dans le cas d’un vestige archéologique (grotte, caverne, fourneaux, cimetière, sépulture) en attendant la décision de la DPC ;
Dans le cas des objets (figurines, statuettes) circonscrire la zone et alerter la DPC ;
Ne reprendre les travaux que sur autorisation de la DPC.

Le chef chantier informe les autorités communales et municipales qui doit se dépêcher sur les lieux pour le constat ensuite informe à son tour la DPC qui doit prendre les dispositions nécessaires conformément aux législations en vigueur y afférentes
ANNEXE 4 : FICHE DE CONTRÔLE DES MESURES D’ATTÉNUATION GÉNÉRIQUES PAR TYPE DE SOUS-PROJET
Ref.Mesure prévue au PGESÉchéance de réalisationIndicateur de mise œuvreProblèmes rencontrésResponsable de la mesureSanction prévue par la législationx.1y.3z.2....……….
Commentaires de l’Evaluateur : ____________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________


Signature de l’Evaluateur : (Nom et Prénom, Date et Lieu)


Signature du Responsable du PGES: (Nom et Prénom, Date et Lieu)
 ANNEXE 5 : MODELE DE TDR POUR REALISER UNE EIES

I. Introduction et contexte
Cette partie sera complétée au moment opportun et devra donner les informations nécessaires relatives au contexte et aux approches méthodologiques à entreprendre.
II. Objectifs de l’étude
Cette section montrera (i) les objectifs et les activités prévus dans le cadre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) , et (ii) indiquera les activités pouvant avoir des impacts environnementaux et sociaux et qui nécessitent des mesures d’atténuation appropriées.
III. Mandat du Consultant
Le consultant aura pour mandat de :
Mener une description des caractéristiques biophysiques de l’environnement dans lequel les activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) auront lieu, et mettre en évidence les contraintes majeures qui nécessitent d’être prises en compte au moment de la préparation du terrain, de la construction ainsi que durant l’installation des équipements, au moment de l’exploitation.
Evaluer les impacts environnementaux et sociaux potentiels dus aux activités du projet et recommander des mesures d’atténuation appropriées y compris les estimations de coûts.
Evaluer les besoins de collectes des déchets solides et liquides, leur élimination ainsi que leur gestion dans les infrastructures, et faire des recommandations.
Mener une revue des politiques, législations, et les cadres administratifs et institutionnels en matière d’environnement ; identifier toutes les lacunes qui pourraient exister et faire des recommandations pour les combler dans le contexte des activités du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)
Identifier les responsabilités et acteurs pour mettre en œuvre les mesures de mitigation proposées
Evaluer la capacité disponible à mettre en œuvre les mesures d’atténuation proposées, et faire des recommandations appropriées, y compris les besoins en formation et en renforcement des capacités ainsi que leurs coûts ;
Préparer un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) pour le projet. Le PGES doit indiquer (a) les impacts environnementaux et sociaux potentiels résultant des activités du projet en tenant compte des mesures d’atténuation contenues dans le check-list des mesures d’atténuation du CGES; (b) les mesures d’atténuation proposées ; (c) les responsabilités institutionnelles  pour l’exécution des mesures d’atténuation ; (d) les indicateurs de suivi ; (e) les responsabilités institutionnelles pour le suivi de l’application des mesures d’atténuation ; (f) l’estimation des coûts pour toutes ces activités ; et (g) le calendrier pour l’exécution du PGES ;
Consultations du public. Les résultats de l’évaluation d’impact environnemental ainsi que les mesures d’atténuation proposées seront partagés avec la population, les ONG, l’administration locale et le secteur privé œuvrant dans le milieu où l’activité sera réalisée. Le procès verbal de cette consultation devra faire partie intégrante du rapport.

IV. Plan du rapport
page de garde
table des matières
liste des abréviations
résumé analytique (si nécessaire en anglais et en français)
introduction
description des activités du projet proposé dans le cadre du projet
description de l’environnement de la zone de réalisation du projet
description du cadre politique, institutionnel et réglementaire
Méthodes et techniques utilisées dans l’évaluation et analyse des impacts du projet proposé.
Description des impacts environnementaux et sociaux des diverses composantes du projet proposé
Analyse des options alternatives, y compris l’option « sans projet »
Plan de Gestion Environnementale (PGEs) du projet comprenant les mesures de mitigation des impacts négatifs et de bonification des impacts positifs du projet proposé, les acteurs de mis en œuvre, le suivi ainsi que les indicateurs de suivi et les différents acteurs à impliquer
Recommandations
Références
Liste des individus/ institutions contactées
Tableau de résumé du Plan d’Atténuation Environnementale
V. Profil du consultant
Le Consultant doit disposer d’une forte expérience en évaluation environnementale de projets.
VI. Durée du travail et spécialisation
La durée de l’étude sera déterminée en fonction






















ANNEXE 6 : CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES

Directives Environnementales pour les Contractants
Les directives ci-après seront parties intégrantes des contrats des entreprises
Doter la base vie d'équipements sanitaires et des installations appropriées
Disposer des autorisations nécessaires en conformité avec les lois et règlements en vigueur.
Veiller au respect des mesures d’hygiène et de sécurité des installations de chantiers :
Etablir un règlement de chantier (ce que l'on permet et ne permet pas dans les chantiers)
Protéger les propriétés avoisinantes du chantier
Assurer la permanence du trafic et l'accès des populations riveraines pendant les travaux
Installer des conteneurs pour collecter les déchets produits à côté des secteurs d'activité.
Ne pas procéder à l’incinération sur site
Assurer la collecte et l’élimination des déchets issus des travaux
Informer et sensibiliser les populations avant toute activité de dégradation de biens privés.
Eliminer convenablement les huiles et les déchets solides
Procéder à l’ouverture et la gestion rationnelle des carrières/zones d'emprunt en respect avec la règlementation notamment le code minier
Réaménager les zones d'emprunt après exploitation pour en restituer le plus possible la morphologie d'un milieu naturel en comblant les excavations et en restituant la terre végétale mise en réserve
Procéder à la réhabilitation des carrières temporaires
Effectuer une plantation de compensation après les travaux en cas de déboisement ou d'abattage d'arbres
Prévenir les défrichements et mesures de protection sur les essences protégées ou rares, le cas échéant reboiser avec des essences spécifiques
Adopter une limitation de vitesse pour les engins et véhicules de chantiers
Procéder à la signalisation des travaux :
Veiller au respect des règles de sécurité lors des travaux
Sensibiliser le personnel de chantier sur les IST/VIH/SIDA
Installer des panneaux de signalisation et des ralentisseurs à la traversée des villages
Organiser le stockage de matériaux, le stationnement et les déplacements de machines de sorte à éviter toute gêne
Respecter des sites culturels
Organiser les activités du chantier en prenant en compte les nuisances (bruit, poussière) et la sécurité de la population environnante ;
Protégez le sol pendant la construction et procéder au boisement ainsi qu’à la stabilisation des surfaces fragiles ;
Assurer le drainage approprié lorsque nécessaire ;
Eviter la stagnation des eaux dans les fosses de construction, les carrières sources de contamination potentielle de la nappe d'eau et de développement des insectes vecteurs de maladie ;
Eviter tout rejet d'eaux usées, déversement accidentel ou non d’huile usagée et déversement de polluants sur les sols, dans les eaux superficielles ou souterraines, dans les égouts, les fossés de drainage, etc.
Eviter au maximum la production de poussière
Employer la main d’œuvre locale en priorité

ANNEXE 7 : CLAUSES SUR LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE ET LE TRAVAIL DES ENFANTS

Codes de conduite et plan d'action pour la mise en œuvre des normes ESHS et SST et prévention de la violence basée sur le genre et violence contre les enfants

Contexte

L'objectif de ces codes de conduite et plan d'action pour la mise en œuvre des normes ESHS et SST et la prévention de la violence basée sur le genre (VBG) et la violence contre les enfants (VCE) est d'introduire un ensemble de définitions clés, codes de conduite et directives pour :
Définir clairement les obligations de tout le personnel du projet (y compris les sous-traitants et les journaliers) en ce qui concerne la mise en œuvre des exigences environnementales, sociales, d’hygiène et de sécurité (ESHS) et de santé et sécurité au travail (SST) et ;
Aider à prévenir, signaler et traiter la VBG et le VCE sur le lieu de travail et dans les communautés environnantes.
L’application de ces codes de conduite contribuera à assurer que le projet atteigne ses objectifs ESHS et SST, ainsi qu’à prévenir et/ou atténuer les risques de VBG et VCE sur le projet et dans les communautés locales.
Ces codes de conduite doivent être adoptés par ceux qui travaillent sur le projet et sont destinés à :
Sensibiliser aux attentes ESHS et SST sur le projet ;
Créer une conscience commune de la VBG et de la VCE et :
Assurer une compréhension commune du fait que ces violences n'ont pas leur place dans le projet ; et,
Créer un système clair d'identification, de réponse et de sanction des incidents de VBG et de VCE.
S'assurer que tout le personnel du projet connait les valeurs du projet, comprend ce qui est attendu de lui, et reconnaît les conséquences des violations de ces valeurs, contribuera à une mise en œuvre du projet plus harmonieuse, plus respectueuse et productive, garantissant ainsi la réalisation des objectifs du projet.

Définitions
Les définitions suivantes s’appliquent :
Environnement, Social, Hygiène et Sécurité (ESHS): terme générique couvrant les questions liées à l'impact du projet sur l'environnement, les communautés et les travailleurs.
Santé et Sécurité au Travail (SST) : La santé et la sécurité au travail visent à protéger la sécurité, la santé et le bien-être des personnes exerçant un emploi. La jouissance de ces normes au plus haut niveau est un droit humain fondamental qui devrait être accessible à chaque travailleur.
Violence Basée sur le Genre (VBG) : terme générique désignant tout acte préjudiciable perpétré contre la volonté d'une personne et fondé sur les différences sociales (c'est-à-dire entre les sexes) entre les hommes et les femmes. Cela comprend les actes qui infligent des souffrances ou des préjudices physiques, sexuels ou mentaux, les menaces de tels actes, la coercition et d'autres privations de liberté. Ces actes peuvent survenir en public ou en privé. Le terme VBG est utilisé pour souligner l'inégalité systémique entre les hommes et les femmes (qui existent dans chaque société dans le monde) et agit comme une caractéristique unificatrice et fondamentale de la plupart des formes de violence perpétrées contre les femmes et les filles. La Déclaration des Nations Unies sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes de 1993 définit la violence contre les femmes comme «tout acte de violence sexiste qui entraîne ou risque d'entraîner des souffrances ou préjudices physiques, sexuels ou psychologiques ou des souffrances pour les femmes». Les six principaux types de VBG sont:
Viol: pénétration non consensuelle (même légère) du vagin, de l'anus ou de la bouche avec un pénis, une autre partie du corps ou un objet,
Agression sexuelle : toute forme de contact sexuel non consensuel qui n'entraîne pas ou n'inclut pas la pénétration. Les exemples incluent : la tentative de viol, ainsi que les baisers non désirés, les caresses, ou le toucher des organes génitaux et des fesses.
Harcèlement sexuel : ce sont des avances sexuelles non désirées, des demandes de faveurs sexuelles et d'autres comportements verbaux ou physiques de nature sexuelle. Le harcèlement sexuel n'est pas toujours explicite ou évident, il peut inclure des actes implicites et subtils mais implique toujours une dynamique de pouvoir et de genre dans laquelle une personne au pouvoir utilise sa position pour harceler une autre selon son sexe. La conduite sexuelle est importune chaque fois que la personne qui la subit la considère comme indésirable (par exemple, regarder quelqu'un de haut en bas, embrasser, hurler ou claquer des sons, traîner quelqu'un, siffler et crier, dans certains cas, donner des cadeaux personnels).
Faveurs sexuelles : est une forme de harcèlement sexuel et consiste à faire des promesses de traitement favorable (par exemple promotion) ou de traitement défavorable (perte d'emploi, par exemple) dépendant d'actes sexuels ou d'autres comportements humiliants, dégradants ou exploiteurs.
Agression physique : un acte de violence physique qui n'est pas de nature sexuelle. Exemples : frapper, gifler, étouffer, couper, bousculer, brûler, tirer ou utiliser des armes, des attaques à l'acide ou tout autre acte entraînant des douleurs, des malaises ou des blessures ;
Mariage forcé : le mariage d'un individu contre sa volonté.
Déni de ressources, d'opportunités ou de services : refus d'accès légitime aux ressources / ressources économiques ou aux moyens de subsistance, à l'éducation, à la santé ou à d'autres services sociaux (par exemple, une veuve empêchée de recevoir un héritage, une femme empêchée d'utiliser des contraceptifs, une fille empêchée d'aller à l'école, etc.).
Abus psychologique/émotionnel : infliction de douleur ou de blessures mentales ou émotionnelles. Exemples : menaces de violence physique ou sexuelle, intimidation, humiliation, isolement forcé, harcèlement, attention non désirée, remarques, gestes ou écrits de nature sexuelle et / ou menaçante, destruction de choses chéries, etc.
Violence Contre les Enfants (VCE): est défini comme un préjudice physique, sexuel, émotionnel et/ou psychologique, négligence ou traitement négligent d'enfants mineurs (moins de 18 ans), y compris l'exposition à un tel préjudice, qui entraîne des dommages réels ou potentiels à la santé, la survie, le développement ou la dignité de l'enfant dans le cadre d'une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir. Cela inclut l'utilisation des enfants pour le profit, le travail, la gratification sexuelle, ou un autre avantage personnel ou financier. Cela inclut également d'autres activités telles que l'utilisation d'ordinateurs, de téléphones portables, de caméras vidéo et numériques ou de tout autre moyen d'exploiter ou de harceler les enfants ou d'accéder à la pornographie mettant en scène des enfants.
Toilettage : ce sont des comportements qui permettent à un agresseur de se procurer un enfant pour une activité sexuelle. Par exemple, un délinquant peut établir une relation de confiance avec l'enfant, puis chercher à sexualiser cette relation (par exemple en encourageant des sentiments romantiques ou en exposant l'enfant à des concepts sexuels à travers la pornographie).
Toilettage en ligne : est l'acte d'envoyer un message électronique avec un contenu indécent à un destinataire que l'expéditeur croit être mineur, avec l'intention de procurer le destinataire pour s'engager ou se soumettre à une activité sexuelle avec une autre personne, y compris mais pas nécessairement expéditeur.
Mesures de responsabilisation : les mesures mises en place garantissant la confidentialité des survivants et obligent les entrepreneurs, les consultants et le client à mettre en place un système équitable de traitement des cas de VBG et VCE.
Plan de gestion environnementale et sociale des entrepreneurs (PGES-E) : plan élaboré par l’entrepreneur décrivant la manière dont il mettra en œuvre les travaux conformément au plan de gestion environnementale et sociale (PGES) du projet.
Enfant : est utilisé de manière interchangeable avec le terme «mineur» et se réfère à une personne de moins de 18 ans. Ceci est conforme à l'article 1 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant.
Protection de l'enfance (PE) : est une activité ou une initiative conçue pour protéger les enfants de toute forme de préjudice, en particulier découlant de VCE.
Consentement : est le choix éclairé qui sous-tend l'intention libre et volontaire d'un individu, son acceptation ou son accord à faire quelque chose. Aucun consentement ne peut être trouvé lorsque cette acceptation ou cet accord est obtenu en utilisant des menaces, la force ou d'autres formes de coercition, d'enlèvement, de fraude, de tromperie ou de fausse déclaration. Conformément à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, la Banque mondiale considère que le consentement ne peut être donné par des enfants de moins de 18 ans, même si la législation nationale du pays dans lequel le Code de conduite est introduite a un âge inférieur. Une croyance erronée concernant l'âge de l'enfant et le consentement de l'enfant n'est pas un moyen de défense.
Consultant : c'est une entreprise, une organisation ou un autre établissement qui a obtenu un contrat pour fournir des services de consultants au projet et qui a embauché des gestionnaires et/ou des employés pour effectuer ce travail.
Entrepreneur : Est ‘une entreprise, une organisation ou un autre établissement qui a obtenu un contrat pour exécuter des travaux de développement d'infrastructure pour le projet et a embauché des gestionnaires et/ou des employés pour effectuer ce travail. Cela comprend également les sous-traitants embauchés pour entreprendre des activités au nom de l'entrepreneur.
Employé : toute personne offrant de la main-d'œuvre à l'entrepreneur ou consultant dans le pays sur ou hors du site de travail, sous un contrat de travail formel ou informel, généralement, mais pas nécessairement (y compris les stagiaires et bénévoles non rémunérés), en échange d'un salaire, sans responsabilité de gérer ou de superviser d'autres employés.
Procédure d'Allégation VBG et VCE : est la procédure à suivre pour signaler les incidents de VBG ou VCE.
Codes de conduite VBG et VCE : Les codes de conduite adoptés pour le projet couvrent l'engagement de l'entreprise et les responsabilités des gestionnaires et des individus en matière de VBG et VCE.
Equipe de conformité VBG et VCE (ECVV) : une équipe mise en place par le projet pour traiter les questions de VBG et VBG.
Mécanisme de règlement des griefs (MRG) : est le processus établi par un projet pour recevoir et traiter les plaintes.
Gestionnaire : toute personne offrant son travail à l'entrepreneur ou au consultant, sur ou hors du lieu de travail, en vertu d'un contrat de travail formel ou informel et en échange d'un salaire, et ayant la responsabilité de contrôler ou de diriger les activités d’une équipe, unité, division ou similaire de l'entrepreneur ou du consultant, et de superviser et de gérer un nombre prédéfini d'employés.
L’auteur : la ou les personnes qui commettent ou menacent de commettre un acte ou des actes de VBG ou VCE.
Protocole de réponse : les mécanismes mis en place pour répondre aux cas de VBG et de VCE.
Survivant / Survivants : la ou les personnes touchées par la VBG ou la VCE. Les femmes, les hommes et les enfants peuvent être des survivants de la VBG ; les enfants peuvent être des survivants de la VCE.
Site de travail : c'est le lieu où les travaux de développement d'infrastructure sont menés, dans le cadre du projet. Les missions de consultant sont considérées comme ayant les zones dans lesquelles elles sont actives en tant que sites de travail.
Alentours du site de travail : est la «zone d'influence du projet» qui est une zone, urbaine ou rurale, directement affectée par le projet, y compris toutes les implantations humaines qui s'y trouvent.

Codes de Conduite
Ce chapitre présent trois codes de conduite à utiliser :
Code de conduite de l’entreprise : engage l'entreprise à traiter les questions de VBG et VCE ;
Code de conduite du gestionnaire : engage les gestionnaires à mettre en œuvre le code de conduite de l’entreprise, ainsi que ceux signés par des individus ; et,
Code de conduite individuel : Code de conduite pour toute personne travaillant sur le projet, y compris les gestionnaires.

Code de conduite de l'entreprise
Mise en œuvre des normes ESHS et SST
Prévenir la violence basée sur le genre et la violence contre les enfants

L'entreprise s'engage à veiller à ce que le projet soit mis en œuvre de manière à minimiser les impacts négatifs sur l'environnement local, les communautés et les travailleurs. Cela se fera en respectant les normes environnementales, sociales, d’hygiène et de sécurité (ESHS) et en veillant à ce que les normes appropriées en matière de santé et de sécurité au travail (SST) soient respectées.
L'entreprise s'engage également à créer et maintenir un environnement dans lequel la violence basée sur le genre (VBG) et la violence contre les enfants (VCE) n'ont pas leur place et où elles ne seront tolérées par aucun employé, sous-traitant, fournisseur, associé ou représentant de l'entreprise.
Par conséquent, pour s'assurer que tous les participants au projet sont conscients de cet engagement, l'entreprise s'engage à respecter les principes fondamentaux et les normes de comportement suivants qui s'appliquent à tous les employés, associés et représentants de l'entreprise, y compris les sous-traitants et les fournisseurs, sans exception :

Général
L'entreprise - et donc tous les employés, associés, représentants, sous-traitants et fournisseurs - s'engage à se conformer à toutes les lois, règles et réglementations nationales pertinentes.
L'entreprise s'engage à mettre en œuvre intégralement son «Plan de gestion environnementale et sociale des entrepreneurs» (PGES-E).
L'entreprise s'engage à traiter les femmes, les enfants (personnes de moins de 18 ans) et les hommes avec respect quelle que soit leur race, couleur, langue, religion, opinion politique ou autre, origine nationale, ethnique ou sociale, propriété, handicap, naissance ou un autre statut. Les actes de VBG et de VCE sont en violation de cet engagement.
L'entreprise doit s'assurer que les interactions avec les membres de la communauté locale sont faites avec respect et sans discrimination.
Le langage et le comportement avilissants, menaçants, harcelants, abusifs, culturellement inappropriés ou sexuellement provocateurs sont interdits chez tous les employés, associés et représentants de l'entreprise, y compris les sous-traitants et les fournisseurs.
L'entreprise suivra toutes les instructions de travail raisonnables (y compris en ce qui concerne les normes environnementales et sociales).
L'entreprise protégera et assurera l'utilisation appropriée des biens (par exemple, pour interdire le vol, la négligence ou le gaspillage).

Santé et sécurité
L'entreprise veillera à ce que le plan de gestion de la santé et de la sécurité au travail (SST) du projet soit mis en œuvre efficacement par le personnel de l'entreprise, ainsi que par les sous-traitants et les fournisseurs.
L'entreprise veillera à ce que toutes les personnes sur le site portent un équipement de protection individuelle (EPI) approprié et prescrit, empêchant les accidents évitables et les conditions ou pratiques de déclaration qui présentent un danger pour la sécurité ou qui menacent l'environnement.
L’entreprise s’engage à :
interdire l'usage de l'alcool pendant les activités de travail.
interdire l'usage de stupéfiants ou d'autres substances qui peuvent altérer les facultés en tout temps.
L'entreprise veillera à ce que des installations d'assainissement adéquates soient disponibles sur le site et dans tous les logements des travailleurs fournis aux personnes travaillant sur le projet.

Violence basée sur le Genre et Violence Contre les Enfants
Les actes de VBG ou VCE constituent une faute grave et sont donc des motifs de sanctions, qui peuvent inclure des sanctions et/ou la cessation d'emploi, et si nécessaire le renvoi à la police pour d'autres mesures.
Toutes les formes de VBG et VCE, y compris le toilettage, sont inacceptables, qu'elles aient lieu sur le site de travail, aux alentours du site de travail, dans les camps de travailleurs ou dans la communauté locale.
Le harcèlement sexuel - par exemple, faire des avances sexuelles inopportunes, des demandes de faveurs sexuelles et d'autres comportements verbaux ou physiques, de nature sexuelle, y compris des actes subtils d'un tel comportement, est interdit.
Les faveurs sexuelles - par exemple, faire des promesses ou un traitement favorable dépendant d'actes sexuels - ou d'autres formes de comportement humiliant, dégradant ou d'exploitation sont interdites.
Le contact ou l'activité sexuelle avec des enfants de moins de 18 ans, y compris par le biais des médias numériques, est interdit. Une croyance erronée concernant l'âge d'un enfant n'est pas une défense. Le consentement de l'enfant n'est pas non plus une défense ou une excuse.
À moins d'un consentement total de toutes les parties impliquées dans l'acte sexuel, les interactions sexuelles entre les employés de l'entreprise (à tous les niveaux) et les membres des communautés entourant le lieu de travail sont interdites. Cela inclut les relations impliquant la retenue / la promesse d'une prestation réelle (monétaire ou non monétaire) aux membres de la communauté en échange de rapports sexuels - une telle activité sexuelle est considérée comme «non consensuelle» dans le champ d'application de ce Code.
En plus des sanctions imposées aux entreprises, des poursuites judiciaires seront engagées contre ceux qui commettent des actes de VBG ou de VCE, le cas échéant.
Tous les employés, y compris les bénévoles et les sous-traitants, sont fortement encouragés à signaler les actes présumés ou réels de VBG et /ou VCE par un collègue, que ce soit dans la même entreprise ou non. Les rapports doivent être faits conformément aux procédures d'allégation VBG et VCE du projet.
Les gestionnaires sont tenus de signaler et de prendre des mesures pour contrer les actes présumés ou réels de VBG et /ou VCE, car ils ont la responsabilité de respecter les engagements de l'entreprise et de tenir leurs subordonnés directs responsables.

La mise en œuvre
Pour s'assurer que les principes ci-dessus sont mis en œuvre efficacement, l'entreprise s'engage à assurer que :
Tous les gestionnaires signent le «code de conduite du gestionnaire» du projet, détaillant leurs responsabilités pour la mise en œuvre des engagements de l'entreprise et l'application des responsabilités dans le «code de conduite individuel».
Tous les employés signent le «Code de conduite individuel» du projet, confirmant qu'ils acceptent de se conformer aux normes ESHS et SST, et de ne pas s'engager dans des activités aboutissant à la VBG ou au VCE.
Afficher le code de conduite de l'entreprise et le code de conduite individuel dans les camps de travailleurs, les bureaux et dans les zones publiques de l'espace de travail. Des exemples de zones comprennent les zones d'attente, de repos et d'accueil des sites, des zones de cantine et des centres de santé.
S'assurer que les copies postées et distribuées du code de conduite de l’entreprise et du code de conduite individuel sont traduites dans la langue utilisée dans les zones de travail ainsi que pour tout le personnel international dans leur langue maternelle.
Une personne appropriée est désignée comme «point focal» de l'entreprise pour traiter les questions de VBG et de VCE, y compris pour représenter l'entreprise au sein de l'équipe de conformité VBG et VCE (ECVV) composée de représentants du client, de l'entrepreneur, de la mission de contrôle et des fournisseur (s) de services locaux.
S'assurer qu'un plan d'action efficace en matière de VBG et de VCE est élaboré en consultation avec la ECVV, ce qui comprend au minimum
Procédure d'allégation de VBG et de VCE pour signaler les problèmes de VBG et de VCE par le biais du mécanisme de règlement des griefs du projet ;
Mesures de responsabilisation pour protéger la confidentialité de toutes les parties concernées ; et,
Protocole de réponse applicable aux survivants et auteurs de VBG et de VCE.
Que l'entreprise mette en œuvre efficacement le plan d'action final sur la VBG et la VCE convenu, en fournissant des commentaires à la ECVV pour des améliorations et des mises à jour, le cas échéant.
Tous les employés suivent un cours de formation initiale avant de commencer à travailler sur le site afin de s'assurer qu'ils connaissent les engagements de l'entreprise envers les normes ESHS et SST et les codes de conduite VBG et VCE du projet.
Tous les employés suivent un cours de formation obligatoire une fois par mois pour la durée du contrat à compter de la première formation initiale avant le début des travaux pour renforcer la compréhension des normes ESHS et SST du projet et du code de conduite VBG et VCE.

Je reconnais par la présente avoir lu le Code de Conduite de l’Entreprise et, au nom de l’entreprise, j'accepte de me conformer aux normes qui y sont contenues. Je comprends mon rôle et mes responsabilités pour soutenir les normes SST et ESHS du projet, et prévenir et répondre à la VBG et à la VCE. Je comprends que toute action incompatible avec le présent Code de conduite de l’Entreprise ou l'omission d'agir conformément au présent Code de conduite de l’Entreprise peut entraîner des mesures disciplinaires.
Nom de l’entreprise : _________________________

Signature : _________________________

Nom en caractères d’imprimerie : _________________________

Titre : _________________________

Date : _________________________

Code de conduite du gestionnaire
Mise en œuvre des normes ESHS et SST
Prévenir la violence basée sur le genre et la violence contre les enfants

Les gestionnaires de tous les niveaux ont la responsabilité de respecter l'engagement de l'entreprise à mettre en œuvre les normes ESHS et SST, et de prévenir et combattre la VBG et le VCE. Cela signifie que les gestionnaires ont la responsabilité de créer et de maintenir un environnement qui respecte ces normes et empêche la VBG et la VCE. Les gestionnaires doivent soutenir et promouvoir la mise en œuvre du code de conduite de l’entreprise. À cette fin, les gestionnaires doivent respecter le présent code de conduite du gestionnaire et signer le code de conduite individuel. Ceci les engage à soutenir la mise en œuvre du PGES-E et du plan de gestion de SST, et à développer des systèmes qui facilitent la mise en œuvre du Plan d'action sur la VBG et le VCE. Ils doivent maintenir un environnement de travail sûr, ainsi qu'un environnement exempt de VBG et de VCE sur le lieu de travail et dans la communauté locale. Ces responsabilités incluent mais ne sont pas limitées à :

La mise en œuvre
Pour assurer une efficacité maximale du code de conduite de l’entreprise et du code de conduite individuel :
i. Afficher bien en évidence le code de conduite de l’entreprise et le code de conduite individuel dans les camps de travailleurs, les bureaux et dans les zones publiques de l'espace de travail. Des exemples de telles zones comprennent les zones d'attente, de repos et d'accueil des sites, les zones de repas et des centres de santé.
ii. S'assurer que toutes les copies postées et distribuées du code de conduite de l’entreprise et du code de conduite individuel sont traduites dans la langue utilisée dans les zones de travail ainsi que pour tout le personnel international dans leur langue maternelle.
Expliquer verbalement et par écrit le code de conduite individuel et le code de conduite de l’entreprise à tout le personnel.
Assurez-vous que :
Tous les subordonnés directs signent le « Code de conduite individuel », y compris la reconnaissance qu'ils ont lu et accepté le Code de conduite.
Des listes du personnel et des copies signées du code de conduite individuel sont fournies au gestionnaire SST, à l’Équipe de Conformité VBG et VCE (ECVV) et au client.
Participer à la formation et s'assurer que le personnel participe également comme indiqué ci-dessous.
Mettre en place un mécanisme permettant au personnel de :
(a) signaler les préoccupations relatives à conformité ESHS ou SST ; et,
(b) Signaler confidentiellement les incidents de VBG ou de VCE par l'entremise du mécanisme de règlement des griefs (MGR)
Le personnel est encouragé à signaler les problèmes ESHS, SST, VBG ou VCE suspectés ou réels, en soulignant la responsabilité du personnel envers l’entreprise et le pays d'accueil, et en insistant sur le respect de la confidentialité.

En conformité avec les lois applicables et au mieux de vos capacités, empêchez les auteurs d'exploitation et d'abus sexuels d'être embauchés, réembauchés ou déployés. Utilisez les vérifications d'antécédents et de références criminelles pour tous les employés.

S'assurer lors d’engagement dans des accords avec des partenaires, des sous-traitants, des fournisseurs ou des accords similaires, que ces accords :
i. Incorporent les codes de conduite ESHS, SST, VBG et SST en pièce jointe.
ii. Incluent le langage approprié exigeant que ces entités adjudicatrices et individus, ainsi que leurs employés et bénévoles, se conforment au code de conduite individuel.
iii. Déclarent expressément que l'incapacité de ces entités ou individus, selon le cas, à assurer la conformité aux normes ESHS et SST, prendre des mesures préventives contre la VBG et VCE, enquêter sur les allégations, ou prendre des mesures correctives lorsque la VBG ou VCE a eu lieu, non seulement constituent des motifs de sanctions et de pénalités conformément aux codes de conduite individuels, mais aussi la résiliation des accords pour travailler sur ou fournir le projet.
Fournir un soutien et des ressources à la ECVV pour créer et diffuser des initiatives de sensibilisation interne grâce à la stratégie de sensibilisation dans le cadre du Plan d'action sur la VBG et le VCE.
Veiller à ce que tout problème de VBG ou de VCE justifiant une action de la police soit immédiatement signalé à la police, au client, et à la Banque mondiale.
Signaler et agir conformément au protocole de réponse tout acte suspecté ou réel de VBG et/ou de VCE étant donné que les gestionnaires ont la responsabilité de faire respecter les engagements de l'entreprise et de tenir leurs subordonnés directs responsables.
S'assurer que tout incident ESHS ou SST important est signalé au client et à la mission de contrôle immédiatement.

Formation
Les gestionnaires doivent :
S'assurer que le plan de gestion de SST est mis en œuvre, avec une formation appropriée requise pour tout le personnel, y compris les sous-traitants et les fournisseurs ; et,
S'assurer que le personnel a une bonne compréhension du PGES-E et qu'il est formé de manière appropriée pour mettre en œuvre les exigences du PGES-E.
Tous les gestionnaires doivent assister à une formation d’initiation pour les gestionnaires avant de commencer à travailler sur le site pour s'assurer qu'ils sont familiers avec leurs rôles et responsabilités dans le respect des éléments VBG et VCE de ces codes de conduite. Cette formation sera distincte du cours de formation initiale obligatoire pour tous les employés et fournira aux gestionnaires la compréhension et le soutien technique nécessaires pour commencer à élaborer le plan d'action sur la VBG et VCE pour aborder les questions de VBG et de VCE.
Les gestionnaires sont tenus d'assister et de soutenir les cours de formation mensuels facilités par le projet pour tous les employés. Les gestionnaires seront tenus de présenter les formations et d'annoncer les auto-évaluations, y compris la collecte de sondages de satisfaction pour évaluer les expériences de formation et fournir des conseils sur l'amélioration de l'efficacité de la formation.
Veiller à ce que le temps soit fourni pendant les heures de travail et que le personnel avant de commencer les travaux sur le site assiste à la formation d'initiation facilitée par le projet obligatoire sur:
SST et ESHS ; et,
VBG et VCE requis pour tous les employés.
Pendant les travaux de génie civil, s'assurer que le personnel suit une formation continue en SST et ESHS, ainsi que le cours de recyclage obligatoire mensuel exigé de tous les employés pour combattre le risque accru de VBG et VCE.

Réponse
Les gestionnaires seront tenus de prendre les mesures appropriées pour traiter les incidents liés à l'ESHS ou à la SST.
En ce qui concerne la VBG et le VCE :
Fournir des commentaires sur les procédures d'allégation VBG et VCE et le protocole d'intervention élaborés par l’ECVV dans le cadre du plan d'action final sur la VBG et la VCE.
Une fois adopté par l’entreprise, les gestionnaires respecteront les mesures de responsabilisation énoncées dans le plan d'action VBG et VCE afin de préserver la confidentialité de tous les employés qui signalent (ou prétendument) commettent des cas de VBG et VCE (sauf si une rupture des règles de confidentialité est nécessaire pour protéger des personnes ou des biens d'un préjudice grave ou lorsque la loi l'exige).
Si un responsable développe des inquiétudes ou des soupçons concernant une forme de VBG ou de VCE par l'un de ses subordonnés directs, ou par un employé travaillant pour un autre contractant sur le même lieu de travail, il est tenu de signaler le cas.
Une fois qu'une sanction a été décidée, le (s) gestionnaire (s) concerné (s) est (sont) personnellement responsable (s) de l'exécution effective de la mesure, dans un délai maximum de 14 jours à compter de la date de sanction.
Si un gestionnaire a un conflit d'intérêts en raison de ses relations personnelles ou familiales avec le survivant et/ou l'auteur de l'infraction, il doit aviser l’entreprise concernée et l’ECVV. L’entreprise sera tenue de nommer un autre gestionnaire sans conflit d'intérêts pour répondre aux plaintes.
Veiller à ce que tout problème de VBG ou de VCE justifiant une action de la police soit immédiatement signalé à la police, au client et à la Banque mondiale.
Les gestionnaires qui échouent à traiter les incidents ESHS ou SST, ou qui ne déclarent pas ou ne respectent les dispositions relatives à la VBG et à la VCE peuvent faire l'objet de mesures disciplinaires, déterminées et promulguées par le directeur général de l’entreprise ou l’équivalent du plus haut responsable de l’entreprise. Ces mesures peuvent inclure :
Avertissement informel.
Avertissement formel.
Formation supplémentaire.
Perte de jusqu'à une semaine de salaire.
Suspension de l'emploi (sans paiement de salaire), pour une période minimale de 1 mois jusqu'à un maximum de 6 mois.
Cessation d'emploi.
En fin de compte, le fait de ne pas répondre efficacement aux cas ESHS, SST, VBG et VCE sur le lieu de travail par les directeurs de l'entreprise peut donner lieu à des poursuites judiciaires par les autorités.

Je reconnais par la présente avoir lu le Code de conduite du gestionnaire, accepter de me conformer aux normes qui y sont énoncées et comprendre mes rôles et responsabilités pour prévenir et répondre aux exigences ESHS, SST, VBG et VCE. Je comprends que toute action incompatible avec le code de conduite de ce gestionnaire ou l'omission d'agir conformément au code de conduite du gestionnaire peut entraîner des mesures disciplinaires.

Signature : _________________________

Nom en caractères d’imprimerie : _________________________

Titre : _______________________

Date : _______________________
Code de conduite individuel
Mise en œuvre des normes ESHS et SST
Prévenir la violence basée sur le genre et la violence contre les enfants

Je, soussigné(e) ______________________________, reconnais qu'il est important de respecter les normes environnementales, sociales, d’hygiène et de sécurité (ESHS), de respecter les exigences de santé et de sécurité au travail (SST) du projet et de prévenir la violence basée sur le genre (VBG) et la violence contre les enfants (VCE).
L’entreprise considère que le non-respect des normes ESHS et SST ou la participation à des activités VBG ou VCE, que ce soit sur le lieu de travail, aux alentours du lieu de travail, dans les camps de travailleurs ou dans les communautés avoisinantes, constituent des fautes graves, et sont donc passibles de sanctions, des pénalités ou d’une éventuelle cessation d'emploi. Des poursuites par la police contre les auteurs de VBG ou de VCE peuvent être engagées si nécessaire.
Je suis d'accord que tout en travaillant sur le projet, je dois :
Assister et participer activement à des cours de formation liés à ESHS, SST, VIH / SIDA, VBG et VCE comme demandé par mon employeur.
Porter mon équipement de protection individuelle (EPI) en tout temps sur le lieu de travail ou dans le cadre d'activités liées au projet.
Prendre toutes les mesures pratiques pour mettre en œuvre le plan de gestion environnementale et sociale de l'entrepreneur (PGES-E).
Mettre en œuvre le plan de gestion de la SST.
Adhérer à une politique sans alcool pendant les activités de travail et s'abstenir d'utiliser des stupéfiants ou d'autres substances qui peuvent altérer les facultés en tout temps.
Consentir à la vérification des antécédents de la police.
Traiter les femmes, les enfants (personnes de moins de 18 ans) et les hommes avec respect sans distinction de race, couleur, langue, religion, opinion politique ou autre, origine nationale, ethnique ou sociale, propriété, handicap, naissance ou autre statut.
Ne pas utiliser de langage ou de comportement envers les femmes, les enfants ou les hommes qui soient inapproprié, harcelant, abusif, sexuellement provocant, avilissant ou culturellement inapproprié.
Ne pas se livrer au harcèlement sexuel - par exemple, faire des avances sexuelles importunes, des demandes de faveurs sexuelles et d'autres comportements verbaux ou physiques, de nature sexuelle, y compris des actes subtils de ce genre (par exemple, regarder quelqu'un de haut en bas, embrasser, hurler ou claquer des sons, traîner quelqu'un, siffler et faire des appels, donner des cadeaux personnels, faire des commentaires sur la vie sexuelle de quelqu'un, etc.).
Ne pas se livrer à des faveurs sexuelles - par exemple, faire des promesses ou un traitement favorable dépendant d'actes sexuels - ou d'autres formes de comportement humiliant, dégradant ou d'exploitation.
Ne pas participer à un contact ou une activité sexuelle avec des enfants - y compris le toilettage ou le contact par le biais des médias numériques. Une croyance erronée concernant l'âge d'un enfant n'est pas une défense. Le consentement de l'enfant n'est pas non plus une défense ou une excuse.
À moins d'avoir le plein consentement de toutes les parties impliquées, je n'aurai pas d'interactions sexuelles avec les membres des communautés environnantes. Cela inclut les relations impliquant la retenue ou la promesse de prestation effective de bénéfices (monétaires ou non) aux membres de la communauté en échange de rapports sexuels - une telle activité sexuelle est considérée comme «non consensuelle» dans le champ d'application de ce Code.
Envisager de signaler par l'intermédiaire du mécanisme de règlement des griefs ou de mon directeur toute VBG ou VCE présumée ou réelle par un collègue, qu'il soit ou non employé par mon entreprise, ou toute violation de ce Code de Conduite.
En ce qui concerne les enfants de moins de 18 ans :
Dans la mesure du possible, je dois m’assurer qu'un autre adulte est présent lorsque je travaille à la proximité d'enfants.
Ne pas inviter des enfants non accompagnés sans lien avec ma famille dans ma maison, à moins qu'ils ne courent un risque immédiat de blessure ou de danger physique.
N'utiliser aucun ordinateur, téléphone portable, caméra vidéo ou numérique ou tout autre support pour exploiter ou harceler des enfants ou accéder à de la pornographie enfantine.
S'abstenir de punir physiquement ou de discipliner les enfants.
S'abstenir d'embaucher des enfants pour des travaux domestiques ou autres, en dessous de l'âge minimum de 14 ans, sauf si la législation nationale spécifie un âge plus élevé, ou qui les exposent à un risque important de blessure.
Respecter toutes les lois locales pertinentes, y compris les lois du travail relatives au travail des enfants et les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale sur le travail des enfants et l'âge minimum.
Etre prudent lorsque je photographie ou filme des enfants.

Utilisation d’images d'enfants à des fins professionnelles
Avant de photographier ou filmer un enfant, évaluer et s’efforcer de suivre les traditions locales ou les restrictions concernant la reproduction d’images de personnes.
Avant de photographier ou filmer un enfant, obtenir le consentement éclairé de l’enfant et d’un parent ou du tuteur de l’enfant. En faisant cela, je dois expliquer comment la photo ou le film seront utilisés.
Veiller à ce que les photographies, les films, les vidéos et les DVD présentent les enfants de manière digne et respectueuse et non de manière vulnérable ou soumise. Les enfants doivent être vêtus de manière adéquate et ne pas avoir de poses pouvant être considérées comme sexuellement suggestives.
Assurer que les images sont des représentations honnêtes du contexte et des faits.
S'assurer que les étiquettes de fichiers ne révèlent pas d'informations d'identification sur un enfant lors de l'envoi d'images par voie électronique.

Sanctions
Je comprends que si je ne respecte pas ce Code de conduite individuel, mon employeur prendra des mesures disciplinaires qui pourraient inclure :
Avertissement informel.
Avertissement formel.
Formation supplémentaire.
Perte d'un maximum d'une semaine de salaire.
Suspension de l'emploi (sans paiement de salaire), pour une période minimum de 1 mois jusqu'à un maximum de 6 mois.
Cessation d'emploi.
Faire rapport à la police si nécessaire.


Je comprends qu'il est de ma responsabilité de veiller à ce que les normes environnementales, sociales, d’hygiène et de sécurité soient respectées. Que je vais adhérer au plan de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Que je vais éviter les actions ou les comportements qui pourraient être interprétés comme VBG ou VCE. De telles actions constitueront une violation de ce code de conduite individuel. Je reconnais par la présente avoir lu le Code de conduite individuel ci-dessus, j’accepte de me conformer aux normes qui y sont énoncées et comprendre mes rôles et responsabilités pour prévenir et répondre aux questions ESHS, SST, VBG et VCE. Je comprends que toute action incompatible avec ce code de conduite individuel ou toute omission d'agir conformément au présent code de conduite peut entraîner des mesures disciplinaires et affecter mon emploi actuel.

Signature : _________________________

Nom en caractères d’imprimerie : _________________________

Titre : _________________________

Date : _________________________
Sous Annexe 1 - Procédures potentielles pour traiter la VBG et VCE

Responsabilisation : Les mesures visant à préserver la confidentialité peuvent être réalisées grâce aux actions suivantes:
Informer tous les employés que la confidentialité des informations personnelles des survivants de VBG/VCE est de la plus haute importance.
Fournir à l’ECVV une formation sur l'écoute empathique et sans jugement.
Prendre des mesures disciplinaires, y compris le renvoi, contre ceux qui violent la confidentialité du survivant (sauf si une violation de la confidentialité est nécessaire pour protéger le survivant ou une autre personne d'un préjudice grave ou lorsque la loi l'exige).

Les procédures d'allégation VBG et VCE doivent spécifier :
Qui les survivants peuvent demander des informations et de l'aide.
Le processus permettant aux membres de la communauté et aux employés de déposer une plainte par l'intermédiaire du GRM devrait être présumé être la VBG ou la VCE.
Le mécanisme permettant aux membres et aux employés de la communauté d'escalader une demande de soutien ou de notification de violence si le processus de déclaration est inefficace en raison de l'indisponibilité ou de la non-réponse ou si la préoccupation de l'employé n'est pas résolue.

Les soutiens financiers et autres aux survivants peuvent inclure :
Prêts à faible intérêt ou sans intérêt
Avances salariales.
Paiement direct des frais médicaux.
Couverture de tous les frais médicaux liés spécifiquement à l'incident.
Les paiements initiaux pour les frais médicaux seront ultérieurement récupérés auprès de l'assurance maladie de l'employé.
Fournir ou faciliter l'accès à la garde d'enfants.
Fournir des mises à niveau de sécurité à la maison de l'employé.
Fournir des moyens de transport sécuritaires pour accéder aux services de soutien ou à l'hébergement.
Basé sur les droits, les besoins et les souhaits du survivant, les mesures de soutien aux survivants pour assurer la sécurité du survivant qui est un employé peuvent inclure :
Changement de la durée des heures ou du modèle des heures et/ou des horaires de travail de l'auteur ou du survivant.
Redéfinir ou changer les devoirs de l'auteur ou du survivant.
Modification du numéro de téléphone ou de l'adresse e-mail du survivant pour éviter tout contact avec le harceleur.
Relocaliser le survivant ou l'agresseur sur un autre lieu de travail/lieux alternatifs.
Fournir un transport sûr vers et à partir du travail pour une période spécifiée.
Soutenir le survivant pour demander une ordonnance de protection provisoire ou le référer à un soutien approprié.
Prendre toutes les autres mesures appropriées, y compris celles qui sont prévues par les dispositions existantes pour des modalités de travail favorables à la famille et flexibles.

Les options de congé pour les survivants qui sont des employés peuvent inclure :
Un employé victime de VBG doit être en mesure de demander un congé spécial payé pour assister à un rendez-vous médical ou psychosocial, une procédure judiciaire, une réinstallation dans un lieu sûr et d'autres activités liées à la VBG.
Un employé qui prend en charge une personne confrontée à la VBG ou à la VCE peut le faire à partir des soins, y compris, mais sans y limiter, les accompagner à la cour ou à l'hôpital, ou prendre soin des enfants.
Les employés qui occupent un emploi occasionnel peuvent demander un congé spécial non payé ou des personnes non rémunérées.
Le nombre de jours de congé est déterminé en fonction de la situation de la personne au moyen de consultations avec l'employé, la direction et l’ECVV, le cas échéant.

Sanctions potentielles pour les employés auteurs de VBG et de VCE inclus :
Avertissement informel
Avertissement formel
Formation supplémentaire
Perte d'un maximum d'une semaine de salaire.
Suspension de l'emploi (sans paiement de salaire), pour une période minimum de 1 mois jusqu'à un maximum de 6 mois.
Cessation d'emploi.

Renvoi à la police ou à d'autres autorités si justifiées.
ANNEXE 8: TDR DE LA MISSION

1. Contexte et justification de la mission
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement, il est initié le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) qui vise à contribuer au développement de la croissance partagée en améliorant la résilience des communautés rurales à travers l’amélioration de l’efficacité des filières agricoles.
Le Projet se décompose en 04 composantes :
Composante 1 : Infrastructures des TIC. Cette composante vise à assurer l’extension de la couverture des services TIC dans certaines zones rurales du Nord-Bénin. Elle est structurée en trois (03) sous-composantes déclinées comme suit :
Sous Composante 1.1 : Amélioration de l’environnement institutionnel et réglementaire afin de remédier aux défaillances du marché ;
Sous Composante 1.2 : Mise en œuvre d’un modèle de partenariat public-privé (PPP) afin de subventionner une infrastructure large bande à « accès ouvert en gros» ;
Sous Composante 1.3 : Construction des infrastructures de fibre optique entre Porga et la frontière avec le Burkina Faso.
Composante 2 : Services numériques pour le développement rural. Cette composante vise à stimuler le développement des services numériques pour l’agriculture. Elle est déclinée également en deux sous-composantes :
Sous-Composante 2.1 : Amélioration des performances des institutions publiques de développement rural en collectant des données pertinentes, détaillées et récentes pour surveiller l’économie rurale et contribuer à l’élaboration des politiques publiques ;
Sous-Composante 2.2 : Fourniture aux petits exploitants des solutions numériques pour des cultures sélectionnées.
Composante 3 : Réhabilitation et entretien des pistes rurales. Cette composante financera les études de faisabilité technique, les évaluations environnementales et sociales et les travaux liés à la réhabilitation d’environ 560 km de pistes rurales et à l’entretien de 2 240 km de pistes rurales sur une période de quatre ans. Le total linéaire retenu de la route rurale sera d’environ 2 800 km (560 km / an).
Composante 3 : Mise en œuvre du projet. Gestion, coordination, suivi et évaluation du projet.
Ce projet se présente comme un projet intégrateur et représente une complémentarité avec les Orientations Stratégiques 2021 pour l’Economie Numérique, qui prévoient notamment : (i) la réhabilitation et le déploiement de plus de 2000 km de backbone pour relier 67 communes pour un montant d’environ 40 milliards de F CFA (environ 70 millions de dollars), financé par le Gouvernement à travers un prêt auprès de la banque chinoise Exim Bank ; et (ii) la généralisation de l’usage de l’e-commerce avec la création d’une plate-forme nationale de « e-market » ainsi que d’une plate-forme nationale pour le paiement électronique mobile.
Par conséquent, le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) pourra opportunément apporter les financements nécessaires à l’extension de la couverture en haut-débit mobile (« dernier km ») dans les zones rurales avec le déploiement de nouveaux « micro-sites » mobiles peu coûteux en investissement et en maintenance (OPEX), ou encore le déploiement de fibres optiques complémentaires au backbone national pour atteindre les villages reculés.
En vue de l’opérationnalisation de ce projet, il a été élaboré deux (02) documents (CGES, CPRP) en accord avec les politiques opérationnelles de la Banque Mondiale.
Il est nécessaire de diffuser ces recommandations fortes de ces deux documents, en vue de la prise en compte de leurs avis et commentaires. Ceci permettra une mise en œuvre aisée du projet.
Les présents Termes de Référence (TdR) portent sur la réalisation des consultations publiques dans le Cadre de l’élaboration du Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et du Cadre de Politique de Réinstallation (CPR) du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) au Bénin.
Ces TdR constituent la référence de base et exposent les grandes lignes des résultats attendus de la mission. Ils définissent les différentes considérations d’ordre administratif, et donnent des précisions sur la manière de présenter les propositions.
Cette mission sera financée dans le cadre de l’Avance de Préparation du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) .

2. Objectifs de la mission
2.1. Objectif global
Le principal objectif de cette mission est de réaliser des ateliers de diffusion de consultations publiques dans le cadre de la mise en place des infrastructures de réseau haut débit afférent au Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) .
2.2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de la mission sont de :
présenter le contexte du projet aux bénéficiaires dans les communes concernées ;
présenter les composantes et activités du projet aux bénéficiaires ;
présenter la synthèse des informations/analyse des résultats issus de la phase de collecte des données/contenu du CGES/CPRP ;
recueillir les doléances et suggestions des bénéficiaires du projet ;
rédiger les procès-verbaux de chaque séance de consultation publique.
3. Description des tâches du consultant
Le Consultant devra entreprendre les tâches suivantes.
Tâche 1 : Informations générales sur le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R)  : composantes et activités
Le Consultant étudiera la documentation disponible concernant le Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) , ses composantes et son calendrier d’exécution. Il décrira les différentes activités prévues dans le cadre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) afin d’y appréhender les différents contours.
Tâche 2 : Validation du plan de travail avec le commanditaire
La consultant se doit de soumettre pour approbation à l’Unité de Coordination du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) , son plan de travail qu’il compte mettre en œuvre dans le cadre de la présente mission.
Tâche 2 : Processus de consultation publique
Une série d’atelier de consultations publiques sera réalisées par le consultant. Ces consultations seront organisées avec l’ensemble des acteurs, dans le cadre d’une large démarche participative. Le Consultant identifiera l’ensemble des intervenants au niveau national, communal et local qui seront consultés et entraînés dans une dynamique de participation à l’élaboration des différentes études entrant dans le cadre du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (PITN2R) : les Ministères chargés de l’Économie numérique, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de l’Agriculture, mais aussi des Collectivités locales, des Organisations et Associations locales, des ONG, tous autres services et projets impliqués dans les questions d’impact social et environnemental et des groupements d’agriculteurs.
Le consultant évaluera les mécanismes et les processus participatifs (au niveau national et local) et la participation des bénéficiaires (société civile, institutions publiques, secteur privé) dans la mise en œuvre des actions du projet. Le Consultant recommandera, au besoin, des mesures appropriées pour renforcer les processus de consultation.

Le Consultant réalisera les consultations publiques en concertation avec l’ensemble des acteurs et partenaires concernés par le projet au plan national (Ministère chargé de l’Économie Numérique, de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, de l’Agriculture, mais aussi des Collectivités locales, des Organisations et Associations locales, des ONG et tous autres services et projets impliqués dans les questions d’impact social et environnemental).
Les consultations publiques doivent être conduites de façon participative sur la base de consultation systématique des différents partenaires, afin de favoriser une compréhension commune des composantes du projet et des problématiques du secteur des télécommunications.
La mission privilégiera une démarche participative permettant ainsi d’intégrer au fur et à mesure les avis et arguments des différents acteurs notamment les agriculteurs et les institutions de gestion affiliées.
4. Résultats attendus
Les procès-verbaux à élaborer dans le cadre de cette mission doivent répondre aux normes de forme et de fond prescrites par la règlementation béninoise en matière d’évaluation environnementale et à celles des politiques opérationnelles de la Banque mondiale. Les résultats attendus sont au minimum :

5. Plan du PV des consultations publiques
Le procès-verbal de chaque séance de consultation publique sera structuré autour des points suivants :
Titre
Date
Lieu
Nom du/des consultant(s)
Mots de bienvenue de l’autorité locale
Introduction (contexte, composantes et objectifs du projet), synthèses CGES/CPRP
Ouverture des débats
Recensement des préoccupations par intervenant
Réponse apportée à chaque préoccupation
Synthèse des préoccupations et doléances des participants
Synthèse des préoccupations clés soulevées à incorporer dans l’analyse des mesures d’atténuation des impacts
Photos de la séance
Liste des participants manuscrite des personnes présentes à la séance de consultation publique
Ce plan est à titre indicatif et est susceptible, le cas échéant, d’être améliorer par le consultant

6. Programme de travail du Consultant
Le plan de travail du Consultant sera articulé autour des axes d’intervention majeurs suivants :
contact avec l’Unité de Coordination du Projet et programmation de la mission ;
contact avec les consultants chargés de l’élaboration du CGES et du CPRP ;
élaboration d’un procès-verbal par atelier de consultation publique dans chaque Commune potentielle d’intervention du projet ;
programmation et organisation de l’atelier de restitution du contenu des procès-verbaux des consultations publiques à l’Unité de Coordination du Projet ;
finalisation et rédaction des rapports de la mission.
7. Profil du Consultant
L’étude sera effectuée par un consultant individuel ayant des compétences en évaluation environnementale et sociale, en formation, sensibilisation. Le Consultant devra avoir une expérience avérée d’au moins 10 ans dans la préparation de documents de sauvegarde environnementale et sociale (CGES, CPRP, EIES, PGES, PAR) avec une approche d’animation des ateliers et de participation des divers acteurs et populations bénéficiaires/concernées. Par ailleurs, il devra posséder une bonne maîtrise des exigences opérationnelles et procédurales de la Banque mondiale en matière d’études environnementales et sociales.
Le consultant aura les qualifications minimales suivantes :
être un expert environnementaliste pouvant justifier d’au moins dix (10) ans d’expérience. Par ailleurs, il devra posséder une bonne maîtrise des exigences opérationnelles et procédurales de la Banque mondiale en la matière ;
avoir un diplôme supérieur en Ingénierie, en environnement ou domaines connexes (minimum Bac + 5) ;
disposer d’une excellente connaissance d’une approche de consultation et participation des divers acteurs et des populations bénéficiaires ;
disposer d’une expérience professionnelle minimale de 10 ans dont 5 ans dans les activités similaires ;
avoir une parfaite maîtrise du français ;
avoir une maîtrise de l’outil informatique (Word, Excel, Power Point) ;
disposer d’une bonne aptitude pour la communication et le travail en équipe.
Pour les besoins de facilitation des échanges lors des consultations publiques, l’expert pourrait éventuellement se faire appuyer par des expertises locales : expert en production végétale et animale, expert en agroéconomie, experts socio-économistes, expert responsable d’ONG reconnue œuvrant dans la préservation des intérêts des populations autochtones.
8. Durée de la mission
La mission est prévue pour une durée d’un (01) mois calendaire non compris les différentes périodes de travail et de cadrage méthodologique avec l’Unité de Coordination du Projet.
Système d’Information Energétique (SIE, 2017) : Rapport annuel 2015 et évolution 2010-2015, 69 p.
 Il est important de noter que les femmes et les filles expériences la violence de façon disproportionnée ; au total 35% des femmes dans le monde ont subi des  
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