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Annexes budgétaires - Ministère de l'Economie, des Finances et de l ...

de lutte contre l'insécurité alimentaire par l'irrigation » 14 ..... Cependant compte tenu des incertitudes climatiques et de la fragilité de l'écosystème ..... Elle organisera périodiquement des missions de suivi, d'appui ou d'examen du Projet . ...... en Afrique et Changement Climatique : améliorer la contribution de l' irrigation.




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2013budget généralMISSION interministériellerapports annuels de performancesannexe au Projet de loi de règlementdu budget et d’approbation des comptes pour


Aide publique au développement 









Note explicative
Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2013 est prévue par l’article 54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2013, tant en termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et d’analyse des coûts et des charges.

Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions de produits) et les emplois utilisés en 2013 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie.

La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour 2013. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2012 peuvent avoir été retraitées.

La mission fait apparaître un bilan stratégique et un bilan des réformes.

Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes comprennent les éléments suivants :

 La présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des charges et des dépenses fiscales :
– les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2013, ainsi que leurs évaluations initiales sont précisés ;
– les crédits 2012 ;
– les charges du programme, évaluées par action ;
– les dépenses fiscales rattachées au programme.

 Le rapport annuel de performances qui regroupe :
– le bilan stratégique du programme ;
– pour chaque objectif de performance, les résultats attendus et obtenus des indicateurs et une analyse de ces résultats ;
– la justification au premier euro des mouvements de crédits et des dépenses constatées. Elle rappelle le contenu physique et financier du programme, les déterminants de la dépense effective, ainsi que les raisons des écarts avec la prévision initiale. Un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations d’engagement est aussi présenté ;
– une présentation des réalisations effectives des principaux opérateurs et des emplois effectivement rémunérés ;
– la présentation des dépenses et coûts complets associés à chaque action du programme, obtenus après traitement des comptabilités budgétaire et générale de l’État. L’intégration au RAP 2013 de la comptabilité d’analyse des coûts dans le système financier de l’État, CHORUS, a conduit, en outre, à fiabiliser l’ensemble des restitutions.


Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros. Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT). On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la quotité de travail des agents. À titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80 % sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80 % correspond à 0,8 x 3/12 ETPT.

L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/




Table des matières
 TOC \o "1-3" \n 4-4 \t "FARTMtitre09GrasFondGoldie;3;FARTMtitre12FondBleu;6;FARTMtitre09FondRouge;1;FARTMtitre09RougeSouligne;4;FARTMtitre09GoldieSouligne;4;FARTMtitre09Goldie;5;FARTMtitre09Rouge;5" Mission
Aide publique au développement  PAGEREF _Toc388374733 \h 7
Bilan de la programmation pluriannuelle  PAGEREF _Toc388374734 \h 8
Récapitulation des crédits et des emplois  PAGEREF _Toc388374735 \h 12
Programme 110
Aide économique et financière au développement  PAGEREF _Toc388374737 \h 15
Bilan stratégique du rapport annuel de performances  PAGEREF _Toc388374738 \h 16
Objectifs et indicateurs de performance  PAGEREF _Toc388374739 \h 18
Présentation des crédits et des dépenses fiscales  PAGEREF _Toc388374740 \h 22
Justification au premier euro  PAGEREF _Toc388374741 \h 28
Analyse des coûts du programme et des actions  PAGEREF _Toc388374742 \h 48
Programme 209
Solidarité à l’égard des pays en développement  PAGEREF _Toc388374744 \h 53
Bilan stratégique du rapport annuel de performances  PAGEREF _Toc388374745 \h 54
Objectifs et indicateurs de performance  PAGEREF _Toc388374746 \h 57
Présentation des crédits et des dépenses fiscales  PAGEREF _Toc388374747 \h 68
Justification au premier euro  PAGEREF _Toc388374748 \h 74
Opérateurs  PAGEREF _Toc388374749 \h 116
Analyse des coûts du programme et des actions  PAGEREF _Toc388374750 \h 121





Mission
Aide publique au développement



Bilan de la programmation pluriannuelle PAGEREF MSN01_M1_171 \h 8 Récapitulation des crédits et des emplois PAGEREF MSN01_M2_171 \h 12 Bilan de la programmation pluriannuelle

Bilan STRATÉGIQUE DE LA MISSION
Les orientations de la politique d’aide publique au développement (APD) sont définies par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID). Le 31 juillet 2013, le CICID, qui ne s’était pas réuni depuis quatre ans, a adopté 28 décisions visant à adapter les priorités et les instruments de l’aide française aux défis du XXIe siècle : évolution différenciée des pays en développement accentuée par la mondialisation, généralisation des aspirations démocratiques, dégradation progressive de l’environnement, notamment. Prenant en compte les résultats issus de la consultation avec la société civile menée à l’occasion des Assises du développement et de la solidarité internationale (novembre 2012-mars 2013), le CICID a permis de redéfinir les orientations stratégiques et les principes de la politique de développement française.

La mission interministérielle « Aide publique au développement » regroupe en 2013 les crédits des deux principaux programmes concourant à la politique française d’aide publique au développement : le programme « Aide économique et financière au développement », mis en œuvre par le ministère de l’économie et des finances, et le programme « Solidarité à l’égard des pays en développement », mis en œuvre par le ministère des affaires étrangères (MAE). Les crédits de co-développement (ex-programme 301) sont rattachés au programme 209 depuis la LFI 2013.

Ces deux programmes contribuent à la mise en œuvre des objectifs stratégiques de la politique française d’aide publique au développement, en tenant compte des spécificités de l’action de chacun des deux ministères. Les crédits regroupés au sein de la mission APD transitent par les trois canaux : bilatéral (aide directe à un pays partenaire), européen (aide mise en œuvre par la Commission européenne) et multilatéral hors Union européenne (aide mise en œuvre par les organisations internationales).

Les crédits d’aide bilatérale abondent plusieurs types d’instruments complémentaires : aide projet, aide budgétaire sectorielle ou globale, prêts concessionnels, coopération technique, subventions à des opérateurs et à des ONG ou allègement de la dette des pays en développement. Une partie de ces crédits est mise en œuvre par l’Agence française de développement (AFD), opérateur pivot de l’APD française, dans le cadre de son plan d’orientation stratégique couvrant la période 2012-2016 (POS 3) et de son contrat d’objectifs et de moyens (COM) pour 2011-2013.

Les crédits d’aide multilatérale permettent de participer à l’effort international répondant aux quatre enjeux précités, au travers notamment des contributions au Fonds européen de développement (FED), aux fonds concessionnels des institutions financières multilatérales, aux fonds sectoriels, ainsi qu’à des mécanismes de financement innovant, notamment au travers d’émissions obligataires (IFFIm - International Finance Facility for Immunisation).

Plusieurs mécanismes ont été mis en place depuis 1998 pour coordonner les interventions des acteurs de l’aide française au développement.

Le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) est l’instance de coordination interministérielle de la politique d’aide publique au développement. Il est présidé par le Premier ministre et définit les axes prioritaires de la politique française.

Le ministre chargé du développement coordonne, sous l’autorité du ministre des affaires étrangères, l’action des différents acteurs relevant de son autorité en ce qui concerne la mise en œuvre des orientations, veille à la bonne réalisation des prévisions et informe régulièrement le Parlement de la réalisation des objectifs.

La cohérence d’ensemble de la mission « Aide publique au développement », dans le cadre de la mise en œuvre de ces objectifs et des stratégies sectorielles et géographiques adoptées par le CICID, est en outre assurée par la participation des ministères concernés à plusieurs instances de coordination, dont les deux principales sont :
- le co-secrétariat du CICID assuré conjointement par le ministère des affaires étrangères et le ministère de l’économie et des finances. Il se réunit régulièrement (trois réunions ont par exemple eu lieu en 2013), pour préparer les CICID, échanger sur les orientations stratégiques de la politique française d’APD et leurs modalités de mise en œuvre et valider certains documents stratégiques ;
- le Secrétariat général aux affaires européennes (SGAE), placé sous l’autorité du Premier ministre, qui coordonne les prises de position de la France en matière de développement au sein des instances européennes et de l’OCDE ;
- enfin, le CICID de juillet 2013 a acté la création du Conseil national du développement et de la solidarité internationale (CNDSI). Cette instance a vocation à devenir un espace de dialogue entre les représentants d’organisations non gouvernementales (ONG), du secteur privé, des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, des organisations représentatives d’employeurs et de salariés, des collectivités territoriales et des parlementaires sur les objectifs et les grands enjeux relatifs à la cohérence des politiques publiques en matière de développement. En lien avec les différentes instances de concertation existantes, le CNDSI examinera les enjeux et les orientations de la politique française de développement et les questions relatives à sa mise en œuvre, s’agissant de la cohérence, de la transparence et de la redevabilité de l’aide publique au développement.

PRÉSENTATION DE L’ÉVOLUTION PLURIANNUELLE DES CRÉDITS POUR 2013-2015

Programme 110

A l’exception des engagements pour le fonds pour les technologies propres reportés en 2014, l’exécution du programme 110 a été conforme à la programmation pluriannuelle 2013-2015, tant s’agissant des engagements relatifs à l’aide bilatérale (AFD, ABG…) que des engagements multilatéraux (participation aux grands fonds concessionnels AID, FAD, FAsD…). L’exécution des crédits s’est ainsi élevée à 383,55 M¬ en AE et 1 094,11 M¬ en CP. L année 2013 a vu l'engagement des crédits de reconstitution du Fonds international de développement agricole (FIDA) à hauteur de 35 M¬ en AE pour 2013-2015. Des actions ont à nouveau été engagées pour abonder le fonds de transition des pays méditerranéens placé auprès de la Banque mondiale (BIRD, 5 M¬ en AE=CP) et le fonds fiduciaire de la Banque mondiale dédié à la reconstruction de l Afghanistan (4 M¬ en AE=CP). Par redéploiement au cours de l exécution budgétaire, une dotation complémentaire de 4,07 M¬ (AE) a été accordée à l ADETEF pour le financement de plusieurs projets (notamment des actions de coopération technique dans les domaines des marchés publics et des partenariats publics-privés en Afrique).

Programme 209

En 2013, l exécution des crédits (hors titre 2) s est élevée à 1 643 M¬ en AE et à 1 664 M¬ en CP. Elle a été marquée par le versement de la contribution au FED (637,5 M¬ pour le FED), de celles aux organismes multilatéraux (276 M¬ pour la part du budget général complétée par des financements innovants pour payer la contribution 2013 de 360 M¬ au FMLSTP et 131 M¬ pour les autres : Nations unies, Francophonie, etc.) et la mise en Suvre de la coopération bilatérale notamment à travers les dons-projets (315 M¬ en CP), les C2D (106 M¬ ), l aide d urgence et de sortie de crise, l aide alimentaire, l expertise, la coopération en matière de gouvernance démocratique et le volontariat.

De plus, en 2013 les crédits dédiés aux actions de développement solidaire, initialement imputés sur l ex- programme 301, ont été rattachés au programme 209 (23,6 M¬ en AE et 16,4 M¬ en CP).

Par ailleurs, une réserve additionnelle de 42,7 M¬ a été réalisée à partir des crédits du programme, qui a pu être intégrée à la programmation grâce, en majeure partie, à l’économie constatée sur la contribution au FED.



BILAN DES réformes
Lors de sa prise de fonction en mai 2012, le président de la République a fait part de sa volonté de conduire une rénovation de la politique d’aide au développement de la France, au regard du renouvellement des enjeux globaux, tels que l’émergence de nouvelles puissances ou l’aggravation des menaces pesant sur les biens publics mondiaux – changement climatique, par exemple.

Cette volonté s’est dans un premier temps traduite par l’organisation des Assises du développement et de la solidarité internationale. Lancées le 5 novembre 2012 et pilotées par le ministre délégué chargé du développement, en liaison avec le ministre des affaires étrangères et le ministre de l’économie et des finances, elles ont été clôturées par le président de la république le 1er mars 2013. Elles ont réuni pendant quatre mois les acteurs du développement et de la solidarité internationale (administrations, parlementaires nationaux et européens, ONG, syndicats, entreprises privées, fondations, collectivités territoriales, organismes de recherche et partenaires du sud) dans une concertation d’une ampleur inédite depuis 1997.

A l’issue de ces Assises, un Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) a été réuni par le Premier ministre le 31 juillet 2013. Prenant en compte les résultats des Assises et conformément à un certain nombre de recommandations formulées notamment par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), par la Cour des Comptes et par le Parlement, le CICID a acté 28 décisions structurées autour de quatre axes principaux concourant à la redéfinition de notre politique de développement :
- Redéfinir les priorités de la politique de développement de la France ;
- Améliorer la cohérence et renforcer les principes transversaux de la politique de développement ;
- Assurer une plus grande coordination des acteurs du développement ;
- Améliorer l'efficacité, la redevabilité et la transparence de la politique de développement de la France.

L’adoption d’une nouvelle stratégie « genre et développement », la création du Conseil national du développement et de la solidarité internationale (CNDSI) ou encore l’extension du mandat d’intervention de l’AFD à l’ensemble des pays en développement, sous réserve de l’approbation de son conseil d’administration, sont quelques-unes des décisions emblématiques qui ont été prises. Cette dernière décision s’accompagne d’une volonté du gouvernement de donner à l’AFD, acteur pivot de la politique de développement, les capacités financières d’exercer pleinement ses missions dans le cadre de ces nouvelles priorités.

Le CICID a également acté de nouvelles priorités géographiques, qui seront mises en place à partir de 2014, en redessinant les contours des partenariats différenciés définis en 2010 dans le Document Cadre de Coopération au Développement : (i) identification de 16 pays pauvres prioritaires sur lesquels se concentreront 50 % des subventions de l’État et deux tiers des subventions mises en œuvre par l’AFD, (ii) concentration de l’effort financier de l’Etat à 85 % sur l’Afrique sub-saharienne et les rives sud et est de la Méditerranée, (iii) attention particulière aux pays en crise, en sortie de crise ou en situation de fragilité et (iv) promotion d’une "croissance verte et solidaire" dans le reste du monde, notamment en Asie, Amérique latine et dans les Caraïbes (avec un coût financier nul pour l’Etat - hors expertise technique- pour la coopération avec les « très grands émergents »).

Le renforcement de la transparence de l’aide, qui constitue l’une des priorités majeures de la rénovation de la politique de développement, a également fait l’objet de plusieurs décisions à l’occasion du CICID. Cette exigence accrue en matière de transparence et de redevabilité s’est traduite notamment par le lancement en septembre 2013 d’un site internet pilote présentant l'ensemble des projets d'aide au développement de la France au Mali. D’ici 2014, la France s’efforcera de publier les informations requises par le standard IITA (initiative internationale pour la transparence de l’aide) pour l’ensemble des pays pauvres prioritaires. Par ailleurs, la France plaide et œuvre pour la création d’un standard commun de transparence aboutissant à la convergence des normes du comité de l’aide au développement de l’OCDE et de l’initiative internationale pour la transparence de l’aide.

Enfin, le CICID a également permis de valider au niveau interministériel les termes de référence de l’évaluation « Rationalisation du dispositif public d’expertise technique internationale » qui s’inscrit dans le cadre du processus de modernisation de l’action publique (MAP). Cette évaluation a débuté en décembre 2013, à l’occasion d’un comité de pilotage présidé par le Secrétaire général du ministère des affaires étrangères. Elle vise, conformément aux instructions du président de la République, à rendre notre dispositif d’expertise internationale plus performant mais aussi plus lisible et cohérent.

L’ensemble de ces réorientations sont actuellement précisées et débattues à l’occasion du projet de loi d’orientation et de programmation sur la solidarité internationale et le développement qui a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 10 février 2014. Constituant une première de l’histoire de la Vème République, ce projet de loi est une étape majeure de la rénovation de la politique de développement engagée depuis mai 2012.


indicateurs les plus représentatifs de la mission

OBJECTIF :Faire valoir les priorités stratégiques françaises au sein des banques et fonds multilatéraux
Indicateur 110-1.1 :Part des ressources subventionnées des banques multilatérales de développement et des fonds multilatéraux qui sont affectées aux zones géographiques prioritaires
Sous-indicateur
( HYPERLINK \l "IND01_IASS_102" voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 110)UnitéRéalisation 2013 Afrique subsaharienne%54 PMA%58
OBJECTIF :Mettre en oeuvre les partenariats différenciés et promouvoir nos priorités géographiques
Indicateur 209-3.1 :Concentration des subventions
Sous-indicateur
( HYPERLINK \l "IND01_IASS_13180" voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 3 du programme n° 209)UnitéRéalisation 2013 1. Part des subventions dans les pays pauvres prioritaires%50* 2. Part des subventions dans les pays en crise ou en sortie de crise%N.C.
Récapitulation des crédits et des emplois 

Récapitulation des crédits et des emplois par programme
Avertissement
La colonne « ETPT » est renseignée de la façon suivante :
- la prévision en emplois du programme correspond au total indicatif des ETPT par programme figurant dans le PAP 2013 et des transferts d’ETPT prévus en gestion ;
- l’exécution en emplois du programme correspond à la consommation des ETPT du programme pour l’année 2013 sur le périmètre de gestion du ministère (c'est-à-dire après transferts de gestion éventuels).


Programme CréditsAutorisations d’engagementCrédits de paiementETPT (*) Aide économique et financière au développement   Exécution383 547 2411 094 111 587 Prévision472 990 1101 106 689 483 Crédits de LFI (hors FDC et ADP)495 007 3131 160 948 434 Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP)-22 017 203-54 258 951 Solidarité à l’égard des pays en développement   Exécution1 852 121 3561 872 684 1292 104 Prévision1 897 525 5521 875 113 2252 267 Crédits de LFI (hors FDC et ADP)1 934 503 6261 959 271 1312 267 Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP)-36 978 074-84 157 906 Total Exécution2 235 668 5972 966 795 7162 104 Total Prévision2 370 515 6622 981 802 7082 267(*) Répartition indicative par programme du plafond ministériel d’emplois

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION
Autorisations d’engagementCrédits de paiementNuméro et intitulé du programme ou de l’action2012201320122013Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation  110 Aide économique et financière au développement 649 461 363495 007 3131 191 903 9531 160 948 434679 034 161383 547 2411 156 654 6321 094 111 587 01Aide économique et financière multilatérale 170 204 69363 050 000721 656 795672 897 576155 999 77858 781 421723 933 773670 256 496 02Aide économique et financière bilatérale 351 221 020431 540 238371 734 338374 932 716398 190 209323 348 110334 237 038309 736 313 03Traitement de la dette des pays pauvres 128 035 650417 07598 512 820113 118 142124 844 1741 417 71098 483 821114 118 778 209 Solidarité à l’égard des pays en développement 2 108 508 5461 934 503 6262 131 352 2931 959 271 1311 843 460 3021 852 121 3561 867 548 0311 872 684 129 02Coopération bilatérale 651 145 449609 970 183652 022 530605 171 022620 176 014597 641 259647 148 137622 951 025 05Coopération multilatérale 420 352 814414 728 840442 319 480436 795 506433 120 443385 179 332430 236 049387 549 549 07Coopération communautaire 789 605 000688 695 000789 605 000688 695 000576 598 931637 703 308576 598 931637 602 746 08Dépenses de personnels concourant au programme "Solidarité à l’égard des pays en développement" 222 405 283210 085 603222 405 283210 085 603213 564 914208 722 718213 564 914208 722 718 09Actions de co-développement 25 000 00011 024 00025 000 00018 524 00022 874 73915 858 091 301 Développement et migrations (ancien) (libellé modifié)4 365 97517 780 031 01Aides multilatérales de développement solidaire (ancien)  02Aides à la réinstallation des migrants dans leur pays d’origine (ancien) -1 946 3751 553 625 03Autres actions bilatérales de développement solidaire (ancien) 6 312 35016 226 406
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET TITRE
Autorisations d’engagementCrédits de paiementNuméro et intitulé du programme ou du titre2012201320122013Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation  110 / Aide économique et financière au développement 649 461 363495 007 3131 191 903 9531 160 948 434679 034 161383 547 2411 156 654 6321 094 111 587 Titre 3. Dépenses de fonctionnement9 765 5008 306 4009 765 5007 406 4004 277 2606 830 3904 440 2415 867 003 Titre 6. Dépenses d’intervention441 375 867451 700 913578 408 934533 594 139457 831 514341 716 851547 863 608468 296 689 Titre 7. Dépenses d’opérations financières198 319 99635 000 000603 729 519619 947 895216 925 38735 000 000604 350 783619 947 895 209 / Solidarité à l’égard des pays en développement 2 108 508 5461 934 503 6262 131 352 2931 959 271 1311 843 460 3021 852 121 3561 867 548 0311 872 684 129 Titre 2. Dépenses de personnel222 400 283210 085 603222 400 283210 085 603213 230 126208 891 145213 230 126208 891 145 Autres dépenses :1 886 108 2631 724 418 0231 908 952 0101 749 185 5281 630 230 1761 643 230 2111 654 317 9051 663 792 984 Titre 3. Dépenses de fonctionnement36 989 33532 177 45041 389 33537 577 4508 095 74016 953 62815 948 43322 806 599 Titre 5. Dépenses d’investissement-129 0870 Titre 6. Dépenses d’intervention1 849 118 9281 692 240 5731 867 562 6751 711 608 0781 622 134 4361 626 405 6701 638 369 4721 640 986 385 301 / Développement et migrations (ancien) (libellé modifié)4 365 97517 780 031 Titre 3. Dépenses de fonctionnement-585 54022 518 Titre 6. Dépenses d’intervention4 951 51517 757 513 Total des crédits prévus2 757 969 9092 429 510 9393 323 256 2463 120 219 565 Total des crédits consommés2 526 860 4382 235 668 5973 041 982 6942 966 795 716 Dont : Titre 2. Dépenses de personnel222 400 283210 085 603222 400 283210 085 603213 230 126208 891 145213 230 126208 891 145 Autres dépenses :2 535 569 6262 219 425 3363 100 855 9632 910 133 9622 313 630 3122 026 777 4522 828 752 5682 757 904 571 Titre 3. Dépenses de fonctionnement46 754 83540 483 85051 154 83544 983 85011 787 46023 784 01820 411 19228 673 602 Titre 5. Dépenses d’investissement-129 0870 Titre 6. Dépenses d’intervention2 290 494 7952 143 941 4862 445 971 6092 245 202 2172 084 917 4651 968 122 5212 203 990 5932 109 283 074 Titre 7. Dépenses d’opérations financières198 319 99635 000 000603 729 519619 947 895216 925 38735 000 000604 350 783619 947 895


Programme 110
Aide économique et financière au développement


Ministre concerné au titre de l'exercice 2013 :  Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances


Bilan stratégique du rapport annuel de performances PAGEREF PGM01_2_228 \h 16 Objectifs et indicateurs de performance PAGEREF BGN20_5_228 \h 18 Présentation des crédits et des dépenses fiscales PAGEREF PGM03_3_228 \h 22 Justification au premier euro PAGEREF BGJ30_6_228 \h 28 Analyse des coûts du programme et des actions PAGEREF BGN40_8_228 \h 48 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 
Ramon FERNANDEZDirecteur général du TrésorResponsable du programme n° 110 : Aide économique et financière au développement

Le programme 110 « Aide économique et financière au développement » participe aux côtés du programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » du ministère des affaires étrangères à la politique transversale de l’aide publique au développement (APD).

L’objectif principal de cette politique consiste à réduire la pauvreté et à participer à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015. Les crédits prévus en LFI ont été exécutés à hauteur de 94,2 % en 2013. Les crédits non exécutés portent sur l’action 2 « aide économique et financière bilatérale », notamment sur les bonifications de prêts aux Etats étrangers, les aides budgétaires globales et la coopération technique.

Le programme se caractérise tout d’abord par des contributions à de grandes institutions multilatérales de développement. Ainsi, l’Association internationale de développement (AID) et le Fonds africain de développement (FAD), qui sont respectivement les guichets de financement concessionnel de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, représentent près de la moitié des crédits de paiement du programme 110 en 2013 (environ 527 M¬ ) et en constituent les deux principales contributions multilatérales. Ces paiements correspondent à des autorisations d engagement prises en 2011, les contributions à ces deux grands fonds (AID et FAD) étant établies sur une base triennale.

Au plan bilatéral, le programme contribue notamment à financer l activité de prêts aux Etats étrangers de l Agence française de développement (AFD) au travers des crédits de bonification des prêts (240 M¬ d AE et 168 M¬ de CP en 2013). L effort en faveur de l Afrique subsaharienne passe non seulement par la bonification des prêts de l AFD envers les pays de cette zone mais aussi par les aides budgétaires globales (38 M¬ d AE et 64,5 M¬ de CP en 2013), qui constituent un outil efficace pour renforcer l appropriation de l’aide par les pays partenaires, l’harmonisation entre bailleurs et l’alignement sur les procédures locales.

En complément de ces contributions destinées à financer l’activité des institutions de développement, le programme intervient également au niveau du traitement de la dette (1,4 M¬ d AE, 114 M¬ de CP) :
- d une part, en assurant l engagement pris par la France en 2005 au G8 de Gleneagles de compenser à l AID et au FAD les annulations de dettes décidées dans un cadre multilatéral,
- d autre part, dans un cadre bilatéral, en compensant à l’AFD les annulations de dettes décidées en Club de Paris ou au titre des accords de Dakar I et II.

L’année 2013 a par ailleurs été marquée par la poursuite du « Partenariat de Deauville » pour les pays méditerranéens en transition, dont l’action économique s’appuie sur les institutions multilatérales actives dans la région. A ce titre, une deuxième contribution française a été versée par le programme à hauteur de 5 M¬ (AE et CP) au « Fonds de transition » de la Banque mondiale.

Le programme reflète également les priorités sectorielles de la politique d aide au développement, en intervenant dans les secteurs mis en avant lors du CICID de juillet 2013, notamment en matière d environnement et de développement durable :
- les versements consécutifs aux engagements pris au profit du Fonds pour l environnement mondial (FEM, environ 34 M¬ de CP), du Fonds français pour l environnement mondial (FFEM, 23 M¬ de CP) et du fonds de mise en Suvre du Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d ozone (7,5 M¬ de CP) ont été honorés ;
- la France a en outre contribué aux fonds nucléaires de la BERD afin de permettre la réalisation du nouveau sarcophage du réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine (4 M¬ de CP en 2013) ;
- le FASEP (Fonds d étude et d aide au secteur privé) contribue également à cette priorité environnementale en permettant la réalisation d études de faisabilité de projets de développement prenant en compte des exigences élevées en matière environnementale et en faisant la promotion de technologies françaises innovantes respectueuses de l’environnement (via le FASEP Innovation verte créé en 2009) dans de nombreux secteurs (transports, eau et assainissements, énergies renouvelables…).

Enfin, le programme contribue aux actions de la France en faveur de la sécurité alimentaire (via le Fonds international pour le développement agricole – FIDA, 35 M¬ d AE et 11,7 M¬ de CP en 2013), de la santé (via une participation à la facilité financière internationale pour la vaccination  IFFIm à hauteur de 29 M¬ en CP) et de l aide au commerce (3 M¬ de CP sur les fonds multilatéraux Doha et Cadre intégré renforcé et 1,5 M¬ sur le programme bilatéral de renforcement des capacités commerciales PRCC).



récapitulation des objectifs et indicateurs de performance 
OBJECTIF 1Faire valoir les priorités stratégiques françaises au sein des banques et fonds multilatéraux INDICATEUR 1.1Part des ressources subventionnées des banques multilatérales de développement et des fonds multilatéraux qui sont affectées aux zones géographiques prioritaires INDICATEUR 1.2Répartition des engagements multilatéraux selon les priorités sectorielles françaises OBJECTIF 2Assurer une gestion efficace et rigoureuse des crédits octroyés à l’aide au développement INDICATEUR 2.1Montant d’aide au développement apportée par l’AFD sous forme de prêt par euro de subvention de l’Etat INDICATEUR 2.2Capacité de l’AFD, de la Banque mondiale et du FASEP à mener avec succès des projets compatibles avec la réalisation de leurs objectifs de développement Objectifs et indicateurs de performance 


OBJECTIF n° 1 : Faire valoir les priorités stratégiques françaises au sein des banques et fonds multilatéraux 

INDICATEUR 1.1 : Part des ressources subventionnées des banques multilatérales de développement et des fonds multilatéraux qui sont affectées aux zones géographiques prioritaires(du point de vue du contribuable)
indicateur de la mission 
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 Afrique subsaharienne%47,350,252525455 PMA%54,842,654545855
Commentaires techniques
Source des données : DG Trésor / Banques multilatérales de développement
Mode de calcul : Le calcul de l’indicateur intègre les dons et comptabilise les prêts accordés à hauteur de leur élément de concessionnalité, et ce afin de disposer d’un indicateur de répartition géographique global, incluant les dons comme les prêts, pondéré en fonction de la contribution française à chacun de ces fonds.


INDICATEUR 1.2 : Répartition des engagements multilatéraux selon les priorités sectorielles françaises(du point de vue du contribuable)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 Soutien à la croissance%462945452895 Agriculture et sécurité alimentaire%211620201395 Développement durable%151616162595 Développement humain%121914142195 Hors priorités françaises (y compris les projets multisectoriels)%62055135
Commentaires techniques
Source des données : DG Trésor / Banques multilatérales de développement.

* Le découpage sectoriel adopté est le suivant :
Soutien à la croissance = transport, information et communication, développement urbain, finance, industrie, mines et minerais, tourisme, infrastructures, secteur privé.
Agriculture et sécurité alimentaire = ressources naturelles, agriculture, pêche et forêt, développement rural.
Développement durable = adduction d’eau et assainissement, environnement, énergie.
Développement humain = éducation, santé, protection sociale, investissement social, microfinance.
(1) La détermination de cibles par sous-indicateur sectoriel (soutien à la croissance, développement durable, etc.) étant difficile à déterminer à long terme à ce stade du fait du faible recul sur ce nouvel indicateur  : la cible pour 2015 est commune à l’ensemble des secteurs correspondant aux priorités françaises ; elle est évaluée à 95 %, 5 % de l’aide multilatérale financée par la France pouvant se situer en dehors des priorités sectorielles françaises ou intégrer une part de projets multisectoriels.
Les engagements (dons et prêts) sont pondérés par la contribution française à chacun de ces fonds.
Les données de base proviennent des rapports d’activité des banques multilatérales de développement (Banque mondiale, Banque interaméricaine de développement, Banque africaine de développement, Banque asiatique de développement) et de leurs départements finances. Les données de fonds plus spécialisés (Fonds pour l’environnement mondial, Fonds multilatéral du protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, Fonds international de développement agricole) sont également prises en compte dans l’indicateur 1.2. Toutefois, certains projets transnationaux (en particulier du Fonds multilatéral du protocole de Montréal et du Fonds africain de développement) ne sont pas pris en compte faute de précisions suffisantes sur leur ventilation sectorielle.
La ventilation par secteur des financements de chacune des institutions prises en compte dans le périmètre de cet indicateur est fournie ci-dessous. Cette information de contexte permet de mieux suivre l’évolution géographique des projets et d’éviter que l’analyse de l’indicateur global soit réduite à la Banque mondiale, dont le poids financier est prépondérant.

ANALYSE DES RÉSULTATS
Pour 2013, la part des ressources consacrées à l’Afrique sub-saharienne (54 %) est en augmentation par rapport à 2012 (50 %) dépassant la cible prévue. Cela réaffirme la priorité accordée au continent africain dans les institutions multilatérales de développement. La répartition de l’aide en faveur des Pays les moins avancés (PMA) (58 %) a également dépassé la cible prévue (54 %).

En 2012 et 2013, la répartition géographique des interventions de chaque institution s’est établie comme suit :
- l’objectif de l’AID d’allouer environ 50 % de ses ressources à l’Afrique subsaharienne a été rempli en 2013, de même que lors des années précédentes ; la part allouée aux PMA a augmenté en 2013 pour atteindre 69 % ;
- la part des activités du Fonds international de développement agricole (FIDA) en Afrique subsaharienne augmente en 2013 (53 %) tandis que la part des activités dans les PMA reste stable avec 58 % ;
- s’agissant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), les montants consacrés aux PMA et à l’Afrique subsaharienne en 2013 progressent par rapport à 2012 (ils passent respectivement de 9 % et 10 % à 18 % pour les deux zones) ;
- la part des PMA dans le total des montants engagés par le Fonds multilatéral du protocole de Montréal (FMPM) poursuit sa progression en 2013 : 7 % pour les PMA (contre 4 % en 2012). En revanche, celle consacrée à l’Afrique subsaharienne baisse à 3 % (contre 8 % en 2012). Ce taux reste relativement faible en raison de la première phase d’élimination des hydro-chlorofluorocarbures ou HCFC (principaux gaz que le fonds est chargé d’éliminer) qui concerne principalement la Chine.


Afrique subsahariennePays les moins avancés (PMA)Agence internationale de développement (Banque Mondiale)2013546920125945Fonds africain de développement (Banque africaine de développement)201310052201210074Fonds asiatique de développement (Banque asiatique de développement)2013-532012-37Fonds des opérations spéciales et Facilités de financement intermédiaire (Banque interaméricaine de développement)2013--2012--Fonds international de développement agricole2013535820124858Fonds pour l'environnement mondial201318182012910Fonds multilatéral du protocole de Montréal201337201284Note : ratios calculés sur la base des engagements en dons et élément-don des prêts (unité : %).



OBJECTIF n° 2 : Assurer une gestion efficace et rigoureuse des crédits octroyés à l’aide au développement 

INDICATEUR 2.1 : Montant d’aide au développement apportée par l’AFD sous forme de prêt par euro de subvention de l’Etat(du point de vue du contribuable)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 Montant d’aide au développement apportée par l’AFD sous forme de prêt par euro de subvention de l’Etat¬ 10,112,29,4*1212,99,1*
Commentaires techniques
Source des données : DG Trésor / AFD
Mode de calcul : L effet de levier correspond au rapport entre le montant total des engagements en prêts concessionnels (souverain et non souverain) de l AFD et le coût Etat correspondant. La méthode de calcul du coût-État des prêts de l’AFD a été revue en 2010 pour qu’il constitue une mesure plus fidèle de la réalité de l’effort financier fourni par l’État. En particulier, le taux choisi pour représenter le coût de refinancement de l’État dans ce calcul est désormais le TEC10 (taux de l’échéance constante à 10 ans, calculé par l’Agence France Trésor), contre un taux fixe de 5 % auparavant.

Les modalités de calcul, revues courant 2010, conformément aux recommandations du comité de suivi de la RGPP, ont eu notamment pour conséquence une diminution sensible du coût-État des prêts octroyés par l’AFD, qui traduit principalement le fait que le coût de refinancement de l’État est moindre par rapport à une époque antérieure où les taux d’intérêts étaient plus élevés.


INDICATEUR 2.2 : Capacité de l’AFD, de la Banque mondiale et du FASEP à mener avec succès des projets compatibles avec la réalisation de leurs objectifs de développement(du point de vue du contribuable)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 Part des projets de l’AFD qui sont jugés au moins satisfaisants dans la réalisation de leurs objectifs de développement%778680809180 Part des projets de la Banque mondiale qui sont jugés au moins satisfaisants dans la réalisation de leurs objectifs de développement%706880ND7080 Part des études FASEP terminées ayant donné lieu à la réalisation du projet étudié avec la participation d’au moins une entreprise française%807380807580
Commentaires techniques
Source des données : DG Trésor / AFD / Banque mondiale

Mode de calcul :
Afin de disposer d’un échantillon suffisamment représentatif de projets, l’indicateur est calculé sur une base glissante de trois ans. Ainsi, la valeur 2013 est fondée sur les projets qui ont fait l’objet d’un rapport d’achèvement en 2011, 2012 et 2013, c'est-à-dire des projets qui ont été achevés entre le 1/10/2009 et le 30/9/2012 (y compris des concours de faible montant d un montant inférieur à 750 000 ¬ achevés après le 1/7/2010). Les projets conduits sur mandats spécifiques (ex FSP, PPTE, ABG, sous participations à Proparco et fonds d études) ne font pas l objet d un rapport d’achèvement et ne sont donc pas pris en compte dans cette notation.

La stabilité prévue des deux autres sous-indicateurs d’ici 2015 nécessitera une amélioration de la performance des institutions concernées, compte tenu de l’accroissement des exigences qui portent sur les critères de qualification d’un projet.
S’agissant du troisième sous-indicateur, celui-ci rend compte de la part des études soutenues par le FASEP qui débouche sur des projets dont la réalisation s’est faite avec la participation d’au moins une entreprise française.


ANALYSE DES RÉSULTATS
AFD

La progression de l’effet de levier se stabilise en 2013 à un niveau de 12,9 (contre 12,2 en 2012). Les autorisations d’engagements de l’AFD déclarables en APD s’élèvent à 3,7 milliards d’euros en 2013 et sont stables par rapport à 2012. La progression résiduelle de l’effet de levier est donc principalement due à la baisse du coût Etat mobilisé, qui est passé à 285 millions d’euros en 2013 (contre 300 millions d’euros en 2012). La diversification géographique de l’activité de prêts de l’AFD explique l’évolution de cet indicateur (expansion des activités dans les pays émergents et dans les « très grands émergents » dans lesquels les activités de prêts ne doivent pas mobiliser de bonification, comme cela est rappelé par la décision n°2 du CICID du 31 juillet 2013).

La part des projets qui sont jugés satisfaisants ou très satisfaisants dans la réalisation de leurs objectifs de développement a atteint 91 % en 2013. Sur 190 projets achevés entre le 1/10/2009 et le 30/9/2012 et soumis à la préparation d’un rapport d’achèvement, 95 ont fait l’objet d’une notation et 86 ont été notés au moins satisfaisants. La faiblesse du taux de notation des projets achevés (50 %) s’explique principalement par le fait que la notation est établie après réception du rapport d’évaluation rétrospective décentralisée, ce qui induit nécessairement des délais. Certains retards ou omissions de notation ont également pu intervenir pour les projets non soumis à évaluation décentralisée (notamment les projets de type « concours de faible montant inférieur à 750 000 ¬  », dont l inclusion dans la procédure de notation est plus récente).

BANQUE MONDIALE

La part des projets de l AID terminés en année fiscale 2013 qui sont jugés satisfaisants dans la réalisation de leurs objectifs par l’Indépendant Evaluation Group (IEG) de la Banque mondiale est de 72,4 % (résultat provisoire). Du fait d’un faible nombre de projets achevés l’année fiscale n-1 et dont l’évaluation est terminée en début d’année n, le sous-indicateur 2 de l’indicateur 2.2 est calculé sur la base d’une moyenne sur trois ans (pour l’année 2013, moyenne des résultats des années 2013, 2012 et 2011). En 2013, le taux de satisfaction atteint ainsi environ 70 % (cf. première ligne du tableau ci-dessous).

Unité2010 2011 2012 2013Estimation glissante sur trois ans %72706970Estimation annuelle  %68,067,571,572,4Nombre de projets évalués, terminés durant l’année fiscale n12212312530
FASEP

Dans le cadre général des finalités françaises de l’aide publique au développement française, il est cohérent d’aider les maîtres d’ouvrage des pays destinataires à faire aboutir leurs projets d’investissement grâce à des études en amont plus complètes et plus conformes aux standards internationaux, tout en recherchant lorsque cela est possible et pertinent, une forte implication des technologies et du savoir-faire français.

Pour 2013 l’indicateur concernant la part des études FASEP terminées ayant donné lieu à la réalisation du projet étudié avec la participation d’au moins une entreprise française s’est établi à 75 %.

Ces résultats doivent s’apprécier en tenant compte des aléas liés au caractère très en amont des études, à l’évolution de l’environnement des pays d’intervention et à la très forte compétition internationale. Ces éléments constituent autant de facteurs exogènes qui expliquent l’évolution des résultats annuels.



Présentation des crédits et des dépenses fiscales
2013 / Présentation par action et titre des crédits ouverts et des crédits CONSOMMÉS
2013 / Autorisations d’engagement
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 3 Dépenses de fonctionnementTitre 6 Dépenses d’interventionTitre 7 Dépenses d’opérations financièresTotal Total y.c. FDC et ADP prévus en LFIPrévision LFI 2013 Consommation 2013 01Aide économique et financière multilatérale 28 050 00035 000 00063 050 00063 050 00023 781 42135 000 00058 781 421 02Aide économique et financière bilatérale 8 306 400423 233 838431 540 238431 540 2386 830 390316 517 720323 348 110 03Traitement de la dette des pays pauvres 417 0750417 075417 0751 417 71001 417 710 Total des AE prévues en LFI 8 306 400451 700 91335 000 000495 007 313495 007 313 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)-22 017 203-22 017 203 Total des AE ouvertes472 990 110472 990 110 Total des AE consommées6 830 390341 716 85135 000 000383 547 241
2013 / crédits de paiement
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 3 Dépenses de fonctionnementTitre 6 Dépenses d’interventionTitre 7 Dépenses d’opérations financièresTotal Total y.c. FDC et ADP prévus en LFIPrévision LFI 2013 Consommation 2013 01Aide économique et financière multilatérale 109 373 779563 523 797672 897 576672 897 576106 732 700563 523 796670 256 496 02Aide économique et financière bilatérale 7 406 400367 526 316374 932 716374 932 7165 867 003303 869 310309 736 313 03Traitement de la dette des pays pauvres 56 694 04456 424 098113 118 142113 118 14257 694 67956 424 099114 118 778 Total des CP prévus en LFI 7 406 400533 594 139619 947 8951 160 948 4341 160 948 434 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)-54 258 951-54 258 951 Total des CP ouverts1 106 689 4831 106 689 483 Total des CP consommés5 867 003468 296 689619 947 8951 094 111 587

2012 / Présentation par action et titre des crédits votés (lFI) et des crédits consommés
2012 / Autorisations d’engagement
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 3 Dépenses de fonctionnementTitre 6 Dépenses d’interventionTitre 7 Dépenses d’opérations financièresTotal hors FDC et ADP prévus en LFITotal y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01Aide économique et financière multilatérale 77 704 69392 500 000170 204 693170 204 69363 499 77892 500 000155 999 778 02Aide économique et financière bilatérale 9 765 500341 455 520351 221 020351 221 0204 277 260393 912 949398 190 209 03Traitement de la dette des pays pauvres 22 215 654105 819 996128 035 650128 035 650418 787124 425 387124 844 174 Total des AE prévues en LFI 9 765 500441 375 867198 319 996649 461 363649 461 363 Total des AE consommées4 277 260457 831 514216 925 387679 034 161
2012 / crédits de paiement
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 3 Dépenses de fonctionnementTitre 6 Dépenses d’interventionTitre 7 Dépenses d’opérations financièresTotal hors FDC et ADP prévus en LFITotal y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01Aide économique et financière multilatérale 155 066 006566 590 789721 656 795721 656 795156 721 720567 212 053723 933 773 02Aide économique et financière bilatérale 9 765 500361 968 838371 734 338371 734 3384 440 241329 796 797334 237 038 03Traitement de la dette des pays pauvres 61 374 09037 138 73098 512 82098 512 82061 345 09137 138 73098 483 821 Total des CP prévus en LFI 9 765 500578 408 934603 729 5191 191 903 9531 191 903 953 Total des CP consommés4 440 241547 863 608604 350 7831 156 654 632
Présentation par action des charges constatées
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).


Numéro et intitulé de l’actionTotal 01Aide économique et financière multilatérale 136 318 883 02Aide économique et financière bilatérale 565 861 036 03Traitement de la dette des pays pauvres 57 694 679 Total759 874 598

Présentation par titre et catégorie des crédits consommés
Autorisations d’engagementCrédits de paiementTitre et catégorieConsommées en 2012 (*)Ouvertes en LFI pour 2013Consommées en 2013 (*)Consommés en 2012 (*)Ouverts en LFI pour 2013Consommés en 2013 (*) Titre 3. Dépenses de fonctionnement4 277 2608 306 4006 830 3904 440 2417 406 4005 867 003 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel4 277 2608 306 4006 830 3904 440 2417 406 4005 867 003 Titre 6. Dépenses d’intervention457 831 514451 700 913341 716 851547 863 608533 594 139468 296 689 Transferts aux entreprises0022 863 00419 600 00020 056 449 Transferts aux autres collectivités457 831 514451 700 913341 716 851525 000 604513 994 139448 240 240 Titre 7. Dépenses d’opérations financières216 925 38735 000 00035 000 000604 350 783619 947 895619 947 895 Dépenses de participations financières216 925 38735 000 00035 000 000604 350 783619 947 895619 947 895 Total hors FDC et ADP495 007 3131 160 948 434 Ouvertures et annulations (*)-22 017 203-54 258 951 Total (*)679 034 161472 990 110383 547 2411 156 654 6321 106 689 4831 094 111 587(*) y.c. FDC et ADP


Récapitulation des mouvements de crédits

Arrêtés de report de crédits hors fonds de concours et attributions de produits
OuverturesAnnulationsDate de signatureAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres 28/03/201335 000 00014 774 9890000

Lois de finances rectificatives
OuverturesAnnulationsDate de signatureAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres 29/12/201357 017 20369 033 940

Total des ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP)
OuverturesAnnulationsAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres Total général35 000 00014 774 989057 017 203069 033 940

Évaluation des dépenses fiscales
Avertissement
Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.
Le chiffrage initial pour 2013 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2013. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2013.

Dépenses fiscales principales sur impôts d’État (1)
(En millions d’euros)Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principaleChiffrage définitif pour 2012Chiffrage initial pour 2013Chiffrage actualisé pour 2013 140308Prélèvement libératoire à taux réduit sur les produits de placement à revenus fixes abandonnés dans le cadre d’un mécanisme d’épargne solidaire
Impôt sur le revenu

Objectif : Orienter l’épargne vers les pays en développement
Bénéficiaires 2011 : 410 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2007 - Dernière modification : 2007 - CGI : 125 Aµµµ Coût total des dépenses fiscales000
Justification au premier euro
Éléments transversaux au programme
Autorisations d’engagementCrédits de paiementNuméro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 2 Dépenses de personnel (*)Autres titres (*)Total y.c. FDC et ADP Titre 2 Dépenses de personnel (*)Autres titres (*)Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI Consommation  01Aide économique et financière multilatérale 63 050 00063 050 000672 897 576672 897 57658 781 42158 781 421670 256 496670 256 496 02Aide économique et financière bilatérale 431 540 238431 540 238374 932 716374 932 716323 348 110323 348 110309 736 313309 736 313 03Traitement de la dette des pays pauvres 417 075417 075113 118 142113 118 1421 417 7101 417 710114 118 778114 118 778 Total des crédits prévus en LFI495 007 313495 007 3131 160 948 4341 160 948 434 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP0-22 017 203-22 017 2030-54 258 951-54 258 951 Total des crédits ouverts0472 990 110472 990 11001 106 689 4831 106 689 483 Total des crédits consommés383 547 241383 547 2411 094 111 5871 094 111 587 Crédits ouverts - crédits consommés0+89 442 869+89 442 8690+12 577 896+12 577 896 (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI


JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES
Par arrêté du 28 mars 2013, le programme 110 a bénéficié d’un report de crédits de 2012 sur 2013 de 35 000 000 ¬ en AE et de 14 774 989 ¬ en CP.
Compte tenu des prévisions d exécution de dépenses du programme, la loi de finances rectificative pour 2013 (loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013) a annulé 57 017 203 ¬ en AE et 69 033 940 ¬ en CP.



RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ
La réserve de précaution (6 %) du programme 110 s est élevée pour l année 2013 à 29 700 439 ¬ en AE et à 69 656 906 ¬ en CP. Cette réserve a été majorée en février 2013 à hauteur de 35 000 000 ¬ en AE = CP ; soit au total, une mise en réserve sur le programme de 64 700 439 ¬ en AE et de 104 656 906 ¬ en CP.
Une levée partielle de cette réserve est intervenue à hauteur de 7 683 236 ¬ en AE et 35 622 966 ¬ en CP en novembre et décembre 2013.



Suivi des crédits de paiement associés
à la consommation des autorisations d’engagement (HORS TITRE 2)
Autorisations d'engagementCrédits de paiementAE ouvertes en 2013 (*)CP ouverts en 2013 (*) (E1) (P1)472 990 1101 106 689 483AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013(E2)(P2)383 547 2411 094 111 587AE affectées non engagées au 31/12/2013 dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013(E3)(P3) = (P2) - (P4)1 008 194 269AE non affectées non engagées au 31/12/2013dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013(E4) = (E1) - (E2) - (E3)(P4)89 442 86985 917 318Restes à payerEngagements d" 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut(R1)5 647 783 180Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012(R2)3Engagements d" 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013Engagements d" 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013(R3) = (R1) + (R2)-(P3) = (P2) - (P4)=(R4) = (R3) - (P3)5 647 783 1831 008 194 2694 639 588 914AE engagées en 2013CP consommés en 2013 sur engagements 2013Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013(E2)-(P4)=(R5) = (E2) - (P4)383 547 24185 917 318297 629 923Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013(R6) = (R4) + (R5)4 937 218 837Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013(P5)896 576 564
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2

(*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR
Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013(P6) = (R6) - (P5)4 040 642 273

Analyse des résultats 
Prévision de couverture sur les prochains exercices des engagements à couvrir au 31 décembre 2013
(en millions d’euros)

AE restant à couvrir au 31/12/2013201420152016CP au-delà de 2016CP au-delà de 2020ABG26,5026,50----ADETEF4,071,891,881,00--AFRITAC1,361,040,32---AID400,00400,00----Bonifications États étrangers2 266,24168,47176,54185,601 735,641 059,29Bonifications Outre-mer131,2317,0015,0012,0087,2355,99Dakar, Club de Paris236,6352,5948,1642,8893,000,38FAsD69,3823,1323,1323,12-FASEP96,7930,5525,1523,1318,34-FEM33,9933,99---FFEM91,3028,0020,0023,5019,80-Fonds de Doha1,001,00---Fonds nucléaires8,65-8,65---Fonds op.spéciales BID3,451,721,73--Fonds pour les technologies propres60,195,165,165,1644,7224,11FIDA23,3011,7011,60---IADM-AID489,6438,6444,0347,68359,29141,60IADM-FAD235,859,2217,5318,54190,57169,19IFFIm723,3232,5135,2538,22617,34429,39Institut des finances de Côte d’Ivoire0,500,50---METAC0,720,360,36--PRCC24,274,503,003,0013,771,77Autres (dépenses de fonctionnement AFD, Natixis, évaluations UEAD…)1,340,620,320,40-Total4 937,22896,58437,10423,853 179,691 881,73
Justification par action

action n° 01 : Aide économique et financière multilatérale
Prévision LFIRéalisation(y.c. FDC et ADP)Titre 2Autres titresTotalTitre 2Autres titresTotalAutorisations d’engagement63 050 00063 050 00058 781 42158 781 421Crédits de paiement672 897 576672 897 576670 256 496670 256 496

éléments de la dépense par nature

dépenses d’intervention
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Transferts aux autres collectivités28 050 00023 781 421109 373 779106 732 700
Participation au groupe de la Banque mondiale et au Fonds monétaire international
Fonds fiduciaires de la Banque mondiale
AECPPrévision4 000 0004 000 000Exécution4 000 0004 000 000
Suite à la signature du traité d’amitié et de coopération entre la République française et la République islamique d’Afghanistan du 27 janvier 2012, la France a décidé de poursuivre son soutien au Fonds fiduciaire de la Banque mondiale pour la reconstruction de l’Afghanistan (Afghanistan reconstruction trust fund – ARTF). Alimenté par 30 donateurs (plus de 3 Md$ d’engagements à ce jour), ce fonds permet d’une part d’abonder le budget de l’État, et constitue d’autre part un instrument de coordination et de concentration de l’aide internationale sur les programmes prioritaires identifiés par le gouvernement afghan. Ainsi, la France a versé, en 2013, 4 M¬ (AE=CP) à l Afghanistan à travers l ARTF, montant destiné notamment à un programme d amélioration de la gestion de l eau dans le secteur agricole.

Fonds fiduciaire LAB/LAT
AECPPrévision-67 000Exécution11 000 75 000La France a décidé en 2008 de participer au financement d’un fonds fiduciaire dédié à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LAB/LAT), créé par le FMI. Ce fonds finance les évaluations des dispositifs nationaux LAB/LAT effectuées par le FMI, ainsi que ses missions d’assistance technique en faveur des pays émergents qui rencontrent des difficultés à se conformer aux standards du Groupe d’action financière (GAFI). Un engagement portant sur un montant total de 500 000 $ (395 000 ¬ ) a été réalisé en 2008, soit 100 000 $ par an entre 2009 et 2013. Le montant de CP de 100 000 $ (soit 75 000 ¬ ) dépensé en 2013 représente la cinquième et dernière annuité versée au fonds LAB/LAT. Le montant exécuté en AE correspond au montant ouvert pour combler la différence entre le montant engagé de départ en euros et la somme des contreparties des règlements en euros.
Fonds de transition de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement

AECPPrévision5 000 000 5 000 000 Exécution5 000 0005 000 000
Suite à la réunion des ministres des finances du Partenariat de Deauville du 20 avril 2012 à Washington et au sommet du G8 à Camp David le 19 mai 2012, un fonds de transition « MENA Transition Fund » pour l’assistance technique dans les pays méditerranéens en transition démocratique a été créé. L accord d administration, signé avec la Banque mondiale le 9 novembre 2012, prévoit un versement de 5 M¬ en 2012 et un second versement du même montant en 2013. Les montants exécutés correspondent au second versement en AE=CP.

FMI – bonification FRPC/FEC

AECPPrévision19 050 00019 050 000Exécution14 770 42114 770 421La présente ligne correspond à la contribution de la France au financement des facilités de prêt concessionnel du Fonds monétaire international (FMI) aux pays pauvres (anciennement Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance - FRPC, devenue Facilité élargie de crédit - FEC). Ces facilités permettent au FMI d’accorder aux pays bénéficiaires des prêts assortis d'un taux d'intérêt très avantageux (inférieur à 0,5 %).
La contribution de la France à ce mécanisme a fait l'objet de cinq accords internationaux successifs en 1988, 1995, 1999, 2001 et, dernièrement, en août 2009. Elle est mise en œuvre par l’Agence française de développement (AFD), qui lève les ressources correspondantes sur les marchés financiers, l’État lui versant – à travers la présente ligne – une bonification de taux d’intérêt permettant d’abaisser le taux d’intérêt offert au FMI.
Le besoin de crédits pour 2013 était estimé à 19,05 M¬ en AE = CP. L exécution s est finalement élevée à 14,77 M¬ (AE = CP). En effet, les besoins prévisionnels de crédits au titre de la présente ligne sont assortis d une marge d incertitude significative liée au rythme des appels de fonds du FMI (que le dernier accord signé en août 2009 a plafonné dans un objectif de maîtrise de la dépense budgétaire), qui dépendent eux-mêmes des tirages effectués par les pays bénéficiaires (principalement africains) et aux aléas portant sur l’évolution des taux de change – les prêts au FMI sont libellés en droits de tirage spéciaux (l’unité de compte du FMI, qui correspond à un « panier » d’euros, dollars, yens et livres sterling) – et des taux d’intérêt sur ces différentes devises.

Contribution aux fonds sectoriels
Initiative G20

AECPPrévision-1 300 000 Exécution-1 180 000 
Dans le cadre des actions consécutives à sa présidence du G20, la France agit pour la réduction des coûts des transferts d’argent des migrants et pour une meilleure allocation de cette épargne au service du développement des pays d’origine des migrants. A cette fin, la DG Trésor a signé le 7 décembre 2012, une lettre de contribution à l’Initiative migration et développement de la Banque africaine de développement, notamment pour soutenir les projets visant à la conception de produits financiers innovants adaptés aux besoins des migrants et à la mise en place d’une plateforme de paiement nord-sud par téléphone portable. A ce titre, des AE ont été engagées en décembre 2012 à hauteur de 1 M¬ . Les crédits de paiement ont été versés en 2013.

Enfin, la France a souhaité se donner des moyens financiers pour appuyer la lutte contre les « juridictions non-coopératives ». Ces termes, apparus au sommet du G20 à Londres en 2009, regroupent trois dimensions : fiscale, prudentielle, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La France est depuis l’origine un pays moteur des négociations sur le sujet. Elle participe aux travaux des organisations internationales compétentes (l’OCDE et le Forum mondial pour les travaux en matière fiscale, le GAFI en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, le Comité de Stabilité Financière - CSF- en matière prudentielle). Elle cherche également à conforter et renforcer ces organisations, ainsi qu’à apporter une assistance technique de manière ciblée aux pays qui doivent se mettre en conformité avec les standards, notamment ceux de langue française et ceux dont le système juridique comporte des similarités avec le nôtre. Une partie de ce rôle est jouée par le G20, comme l’a illustré le travail confié à l’OCDE concernant l’érosion des bases fiscales et la sous-imposition des profits, qui a pour point de départ une initiative ministérielle de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne suite à une réunion du G20. Le Fonds de lutte contre les juridictions non coopératives permet à la France de renforcer son rôle spécifique dans ce domaine. Des AE ont été engagées à hauteur de 180 000 ¬ en décembre 2012. Des CP à hauteur de 180 000 ¬ ont été dépensés en 2013.
COOPERATION TECHNIQUE
Le FMI a mis en place neuf centres régionaux d'assistance technique, dont les Centres d'assistance technique du Moyen-Orient (METAC) et d’Afrique (AFRITAC), afin d’aider les pays en développement à renforcer les moyens humains et institutionnels dont ils disposent pour concevoir et mettre en œuvre des politiques favorisant la croissance et le recul de la pauvreté. Ces centres organisent par ailleurs des formations à l'intention des fonctionnaires des pays membres par l'intermédiaire d'un réseau de six centres régionaux de formation.

METAC
AECPPrévision-360 000Exécution- 360 000
Créé à Beyrouth (Liban) en 2004, le METAC dessert dix pays du Moyen-Orient (Afghanistan, Cisjordanie et bande de Gaza, Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Libye, Soudan, Syrie, Yémen). Après avoir contribué au financement de ce centre à hauteur d’1 M¬ sur la période 2008-2010 (AE engagées en 2008), la France a décidé d apporter un financement au titre de la troisième phase d activité du Centre (2011-2015), pour un montant de 1,8 M¬ . Le versement de 360 000 ¬ de CP effectué en 2013 correspond au troisième paiement de cette troisième phase d’activité du Centre (2011-2015).

AFRITAC
AECPPrévision-1 040 000Exécution-1 040 000
Deux centres régionaux d'assistance technique en Afrique (AFRITAC) reçoivent une contribution de la France : l'un en Afrique de l'Ouest (couvrant le champ des huit États membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine ainsi que la Guinée, la Mauritanie et le Ghana), l'autre en Afrique Centrale. La France finance AFRITAC Ouest depuis 2003. En 2009, elle a renouvelé son engagement sur une période quinquennale (2010-2014) à hauteur de 3,6 M¬ , répondant ainsi aux besoins de financement d AFRITAC Ouest. En 2010, la France s est engagée par ailleurs à contribuer au financement d AFRITAC Centre (couvrant les pays suivants : Burundi, Cameroun, Gabon, République du Congo, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo et Tchad) à hauteur de 1,6 M¬ sur une période de cinq ans (2011-2015). L exécution en CP de 1,04 M¬ correspond à la quatrième échéance de l engagement sur AFRITAC Ouest (0,72 M¬ ) et à la troisième échéance de l engagement sur AFRITAC Centre (0,32 M¬ ).

SANTE
Facilité financière internationale pour la vaccination (IFFIm)
AECPPrévision-29 980 000Exécution-29 230 500 
La Facilité financière internationale pour la vaccination est une initiative lancée conjointement par le Royaume-Uni et la France. Elle doit permettre de lever plus de 6 Mds$ sur dix ans, à travers neuf émissions obligataires, pour financer des programmes de vaccination et de renforcement des capacités des systèmes sanitaires dans 72 pays pauvres. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le surcroît d'investissement qu’aura apporté l’IFFIm aura contribué à éviter le décès de plus de cinq millions d'enfants d'ici 2015, assurant ainsi la réalisation de plus de la moitié du quatrième objectif du millénaire pour le développement (la réduction de deux tiers du taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans). Les opérations de vaccination permises par cet instrument de financement sont conduites par la Global alliance for vaccination and immunisation (GAVI) et les fonctions de gestion de l’IFFIm sont confiées à la Banque mondiale.
L’engagement de la France à financer ce mécanisme innovant de financement de l’aide publique au développement (à hauteur de 30 % du montant total des émissions de l’IFFIm au cours des 20 prochaines années) a été pris en marge de la Conférence de Paris sur les financements innovants du développement (28 février - 1er mars 2006). Notre pays est ainsi le deuxième plus important contributeur à cette initiative après le Royaume-Uni, les autres contributeurs étant l’Italie, l’Espagne, la Norvège, la Suède, les Pays-Bas, l’Afrique du Sud, l’Australie et le Brésil.
Ce mécanisme est financé, en France, à travers deux tranches. La première est financée par le biais du Fonds de solidarité de développement, abondé par la taxe de solidarité sur les billets d’avion et une partie de la taxe sur les transactions financières. La seconde est financée grâce au programme 110. La première émission obligataire est financée par la taxe de solidarité sur les billets d’avion. La seconde émission, réalisée en 2007 par l’IFFIm est financée par les contributeurs.
La participation de la France au titre du programme 110 s élève à 867,16 M¬ en AE, engagées en 2007. L exécution en CP, soit 29,32 M¬ en CP, correspond à la tranche 2013 de cet engagement qui était initialement de 29,98 M¬ , conformément au calendrier de versement agréé entre les autorités françaises et le GAVI. L exécution diffère de l engagement à hauteur de 749 500 ¬ , compte tenu des conditionnalités attachées à cet engagement, en particulier le fait que le montant de la contribution sera diminué à due concurrence du poids relatif dans le portefeuille de l IFFIm des pays se trouvant en arriérés auprès du FMI à la date de l échéance. Au 31 décembre 2013, il reste à couvrir un montant de 751,68 M¬ courant jusqu en 2026.

SECURITE NUCLEAIRE
Le Fonds du sarcophage de Tchernobyl (Chernobyl Shelter Fund - CSF) et le Compte pour la Sûreté Nucléaire (NSA, Nuclear Safety Account).
AECPPrévision-4 090 000Exécution-4 090 000Le Fonds du sarcophage de Tchernobyl, géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), avait été reconstitué en mai 2005 afin de pouvoir conclure le contrat pour la construction du nouveau sarcophage. La France avait contribué à hauteur de 10,7 M¬ à cette reconstitution ; cet engagement a été soldé en 2008. Une nouvelle reconstitution a eu lieu en 2011, 25ème anniversaire de l accident de Tchernobyl, alors que le fonds CSF arrivait à épuisement.
Le compte pour la sûreté nucléaire (NSA), géré par la BERD, finance aujourd’hui deux projets sur le site de Tchernobyl correspondant au traitement des combustibles usés (Interim storage of spent nuclear fuel-2 - ISF-2) et des déchets liquides (Liquid radioactive waste treatment plant). Après des années de reports et de complications du projet ISF-2, un nouveau contrat a été signé début 2011 et une reconstitution globale du fonds a eu lieu en même temps que la reconstitution du fonds CSF.
Les négociations conduites en 2011 par la présidence française du G8 ont permis de mobiliser les 740 M¬ nécessaires à l achèvement des projets (604 M¬ pour le CSF / 136 M¬ pour le NSA), via la Conférence des donateurs de Kiev puis le Sommet du G8 de Deauville. A l issue des négociations, la participation globale de la France a été établie à un maximum de 51,24 M¬ . Cet engagement a donc pris effet en 2011 et s étend sur une durée de quatre ans. Le montant exécuté en 2013 correspond au montant prévu en LFI.

ENVIRONNEMENT
Fonds pour l'environnement mondial (FEM)
AECPPrévision-33 985 000 Exécution-33 985 000 La cinquième reconstitution du FEM, finalisée en 2010, s élève à 4,25 Mds$ pour l ensemble des pays contributeurs. La France, quant à elle, s est engagée à hauteur de 215,5 M¬ pour la période 2011-2014. Dans le cadre d un calendrier de paiement accéléré sur quatre ans, la France doit verser un montant effectif de 196 M¬ selon l échéancier suivant :
- avant le 30 juin 2011 : 63,985 M¬  ;
- avant le 30 juin 2012 : 63,985 M¬  ;
- avant le 30 juin 2013 : 33,985 M¬  ;
- avant le 30 juin 2014 : 33,985 M¬ .
Les AE correspondantes ont été engagées en 2010 à hauteur de 154 M¬ , puis de 41,94 M¬ en loi de finances rectificative 2011.Le montant exécuté en 2013 correspond à la troisième tranche de paiement.

Fonds multilatéral du protocole de Montréal
AECPPrévision-7 501 779Exécution-7 501 779Signé en 1987, le Fonds multilatéral du protocole de Montréal relatif à la réduction des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a démarré ses activités en 1991. Son principal objectif est d’aider les pays en développement éligibles à se conformer à des mesures de contrôle de réduction du niveau des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. La huitième reconstitution du fonds multilatéral du protocole de Montréal a été conclue en novembre 2011. La France, 4e bailleur de fonds du FMPM après les Etats-Unis, le Japon et l Allemagne, s est engagée pour un montant global de 22,51 M¬ pour la période 2012-2014. Les AE ont été engagées en 2012. L exécution en CP, soit 7,50 M¬ , correspond au paiement de la seconde annuité de notre engagement. Après l’élimination des chlorofluorocarbures (CFC), le Protocole vise aujourd’hui notamment à réduire l’utilisation des hydro chlorofluorocarbures (HCFC) qui les ont remplacés, gaz moins destructeurs que les CFC pour la couche d’ozone, mais contribuant par ailleurs à l’effet de serre. Des projets de destruction ont également été lancés récemment, et sont pour le moment dans une phase pilote.

AIDE AU COMMERCE – APPUI AU SECTEUR PRIVE
Participation au FIAS, programme d’appui à l’amélioration du secteur privé en Afrique
AECPPrévision- 1 000 000Exécution- 1 000 000S’inscrivant dans le cadre de l’initiative pour le secteur privé en Afrique approuvée par le CICID de juin 2009, la contribution française au FIAS (« Foreign Investment Advisory Services ») a pour objectif d’améliorer l’environnement des affaires en Afrique, notamment en Afrique francophone, afin de favoriser le développement du secteur privé. Le programme finance de l’assistance technique pour la levée des contraintes transversales (réglementation des marchés, fiscalité, douanes) mais aussi spécifiques aux filières industrielles à fort potentiel (certification des produits, formation des acteurs, mise en place d’infrastructures spécialisées et d’un cadre concurrentiel). Il est logé au sein de la Société financière internationale du groupe de la Banque mondiale. La France s’est engagée une première fois en 2008, puis en 2010 et en 2012 à hauteur de 2 M¬ , ciblés sur le soutien à l harmonisation du droit des affaires en Afrique. Le dernier accord signé le 30 octobre 2012 prévoit le versement d un million d euros en 2012 et 2013. Le montant de 1 M¬ en CP correspond au versement de la seconde tranche.
Facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat (FEMIP)
AECPPrévision--Exécution-1 500 000Créée en 2002, la FEMIP regroupe les actions de la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le bassin méditerranéen. Elle a pour mission, dans le cadre de la politique européenne de voisinage, de promouvoir le développement économique et financier des pays partenaires de la rive Sud de la Méditerranée. Ses deux priorités sont le soutien au secteur privé et le développement d’un environnement propice à l investissement, notamment au travers d infrastructures performantes et de systèmes bancaires adaptés. Un fonds fiduciaire (FEMIP « Trust Fund », FTF) lui a été adossé en 2004. La France, comme quinze autres pays dont l Allemagne (2 M¬ ), l Espagne (10 M¬ ), l Italie (2,5 M¬ ), le Royaume-Uni (3 M¬ ) et la Commission européenne (1 M¬ ), en a été contributrice à sa création, à hauteur de 4 M¬ . Ce fonds fiduciaire finance notamment des projets d assistance technique, des études de faisabilité (stade amont des projets), l organisation de séminaires BEI et des opérations de capital-investissement. Doté initialement de 34,5 M¬ , le FTF a fait l objet d un ré-abondement en 2012. La France s est engagée à contribuer pour 3 M¬ à cette seconde levée de fonds, dans un contexte qui nécessitait un signal politique fort. Un premier versement de 1,5 M¬ de CP est intervenu en 2012, le second, de même montant et financé par les reports de 2012 sur 2013, a, comme prévu, été réalisé en 2013.
Fonds de Doha
AECPPrévision- 1 000 000Exécution- 1 000 000Le Fonds de Doha, créé en 2001, est destiné à la formation aux négociations multilatérales des pays en développement (PED), des pays les moins avancés (PMA) et des pays à bas revenu. Il est géré par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et est financé par des contributions multilatérales volontaires. Depuis 2007, l’ampleur des activités du Fonds de Doha a requis une augmentation des contributions des bailleurs de fonds. La France a décidé de reconduire son aide à hauteur d un engagement de 3 M¬ sur une période triennale (2012/2014). L exécution en CP, soit 1 M¬ , correspond au paiement de la seconde tranche.

Fonds cadre intégré PMA
AECPPrévision- 1 000 000Exécution- 2 000 000Contrairement au fonds de Doha, le fonds cadre intégré, créé en 1997, est exclusivement dédié aux PMA et, outre des actions de formation, finance également des projets d’aide au développement du commerce. Précédemment, la France finançait ce fonds sur une base annuelle. A partir de 2009, pour accroître la prévisibilité de son aide, la France s’est engagée sur une période triennale (2009-2011) à hauteur de 3 M¬ . La France a renouvelé son engagement en 2012 pour la période 2012-2014. L exécution en CP (2 M¬ ) correspond au versement de la seconde et de la troisième et dernière tranche de la contribution française (pour l année 2013 et par anticipation pour l année 2014), en application de la convention « Cadre intégré d’assistance technique en faveur des pays les moins avancés (PMA) – UNOPS ».

dépenses d’opérations financières
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Dépenses de participations financières35 000 00035 000 000563 523 797563 523 796
Participation au groupe de la Banque mondiale et au Fonds monétaire international
Association internationale de développement (AID)
AECPPrévision-400 000 000Exécution- 400 000 000Les ressources de l'AID, guichet concessionnel de la Banque mondiale, sont reconstituées tous les trois ans. L’AID a pour finalité d'octroyer des dons et des prêts à taux très bas (concessionnalité d’environ 60 % pour les prêts classiques), accompagnés d’assistance technique, aux pays en développement les plus pauvres. Les pays éligibles à ces financements doivent réunir trois critères : un produit intérieur brut (PIB) par habitant qui n’excède pas 1 205 $, un niveau de solvabilité qui ne permet pas de contracter des prêts au taux de marché et une « bonne performance » en matière de politiques publiques. Les ressources de l’AID sont allouées sur la base d’une formule qui prend en compte la performance des pays, leur niveau de pauvreté et leur population. Le mixage prêts-dons est déterminé pour chaque pays par une analyse de soutenabilité de sa dette.
Réalisations de l’AID
Sur l’année fiscale 2013 (1er juillet 2012 – 30 juin 2013), les engagements de l’AID ont atteint 16,3 Mds$. La distribution géographique est la suivante : 50 % à l’Afrique subsaharienne, 25 % en Asie du Sud et 16 % en Asie de l’Est et Pacifique, 3 % en Amérique latine et Caraïbes, 4 % en Europe et Asie centrale, et 2 % en Afrique du Nord et Moyen-Orient. En termes sectoriels, les engagements réalisés par l’AID ont concerné les infrastructures (37 %) – dont l’énergie, les transports, l’eau, le développement urbain et les technologies de l’information et de la communication – la santé, l’éducation et les services sociaux (26 %), le développement humain (17 %), l’agriculture et le développement rural (26 %) et la gouvernance au sens large (22 %). Sur l’exercice 2012, 11,6 % des financements octroyés par l’AID l’ont été sous forme de dons.
L’AID s’est dotée d’un nouveau cadre de mesure des résultats qui analyse ces derniers en termes d’impact sur les dix dernières années dans un certain nombre de secteurs clés (éducation, santé, approvisionnement en eau, transport routier…) et de secteurs transversaux (inégalités hommes/femmes, situations fragiles, changement climatique, réponse aux crises). Ce cadre de mesure intègre également un indicateur de performance destiné à mesurer l’efficacité organisationnelle et l’efficience de l’AID.
En matière d’éducation, l’AID a aidé, dans les dix dernières années, les gouvernements à recruter et former près de 3 millions d’instituteurs, à acheter près de 300 millions de manuels scolaires et à construire ou réhabiliter plus de 2 millions de salles de classe au bénéfice de plus de 105 millions d’élèves chaque année.
En matière de santé, sur la même période, plus de 47 millions de personnes ont pu bénéficier de services de base dans les secteurs de la santé, de la nutrition grâce aux réalisations de l’AID. 310 millions d’enfants ont été vaccinés, 33 millions de moustiquaires antipaludiques achetées et distribuées, 23 000 établissements de soins construits, rénovés ou équipés et 1,8 million d'agents de santé formés pour améliorer la qualité des services de santé.
En matière de transport, plus de 118 000 kilomètres de routes ont été construits ou remis en état, et plus de 134 000 kilomètres de routes ont été entretenus. Plus de 1 600 ponts et près de 1 700 kilomètres de réseau ferré ont été construits ou remis en état.
En matière d’approvisionnement en eau et d’installations sanitaires, plus de 113 millions de personnes ont obtenu l'accès à une source d'eau améliorée. Près de 500 000 points d'eau collectifs ont été améliorés et plus de 1,5 million de raccordements individuels au réseau de distribution d'eau ont été construits ou remis en état. 600 000 installations sanitaires ont été améliorées au bénéfice d'environ 5,8 millions de personnes.
En matière de secteur privé, environ 120 000 prêts, représentant plus de 792 M$, ont été accordés à des micro, petites et moyennes entreprises. Près de 44 000 entreprises ont bénéficié d'un accès au crédit et d'une expertise technique leur permettant de gagner en efficacité et d'améliorer la qualité de leurs produits ou services.
Contribution de la France à l AID
La France s est engagée en décembre 2011 à verser à l AID un montant global de 1 694 M$ (pour un coût budgétaire de 1,2 Md¬ ) sur la période 2012-2014 au titre de la seizième reconstitution du fonds (AID-16). La France est le cinquième contributeur de l AID, avec une quote-part de 5,02 %.
En 2013, le montant versé en CP, soit 400 M¬ , correspond à la deuxième échéance de l AID-16.
La contribution française à l AID est libellée en dollars américains et fait l objet d une couverture en euros via le compte de commerce « Couverture des risques financiers » (programme 910).

Participation aux groupes des Banques régionales
Fonds africain de développement (FAD)
AECPPrévision-126 978 033 Exécution- 126 978 033 Le Fonds africain de développement constitue le guichet concessionnel de la Banque africaine de développement (BAfD). Comme l’AID pour la Banque mondiale, il est reconstitué tous les trois ans et octroie des dons et des prêts à très faibles taux (concessionnalité d’environ 60 %), accompagnés d’assistance technique, aux pays en développement les plus pauvres. Le FAD se différencie de l’AID par sa concentration géographique africaine et sa relation privilégiée avec les membres régionaux de la BAfD. Cela résulte, entre autres, dans une attention particulière portée à la question des États fragiles et à celle de l’intégration régionale.
Réalisations du FAD
Le FAD accorde des prêts à ses pays-membres africains (hors pays dits « à revenus intermédiaires ») à des taux très concessionnels (0,75 %) sur une période allant jusqu’à 50 ans, y compris un différé d’amortissement de dix ans. Destinées à financer des projets de développement économique et de développement humain, les ressources du FAD sont allouées selon des critères de solvabilité, de revenu national brut (RNB) par habitant et de performance des pays identiques à l’AID. De la même manière qu’à l’AID, ces ressources peuvent être attribuées sous forme de prêts ou de dons, en fonction de la soutenabilité de la dette du pays aidé.
En 2013, le FAD a approuvé un total d engagements (dons, prêts, réduction de dette) pour 1,87 Mds d unités de comptes (UC), soit environ 2,15 Mds ¬ . Les principaux domaines d investissement ont été les transports (39 %), l énergie (16 %), l agriculture (15 %), l eau et l assainissement (12 %) et le secteur social (6 %). Les dons représentaient 25 % et les prêts 75 % du total.
Contribution de la France au FAD
La France s est engagée à contribuer à hauteur de 380,92 M¬ à la douzième reconstitution du FAD (FAD-XII) couvrant la période 2011-2013, ce qui la place au quatrième rang des pays contributeurs derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne et les États-Unis, avec une quote-part de 8,71 %. Les CP exécutés sur cette ligne au titre de 2013 correspondent à la troisième et dernière échéance de paiement du FAD-XII, soit 126,98 M¬ .

Fonds asiatique de développement (FAsD)
AECPPrévision-23 125 000 Exécution- 23 125 000 
Le Fonds asiatique de développement constitue le guichet concessionnel de la Banque asiatique de développement.
Le FAsD est un outil capital en Asie et dans la région Pacifique pour accompagner les pays les plus pauvres et les plus vulnérables dans la mise en œuvre de leurs politiques de développement et de lutte contre le changement climatique. Les cinq premiers pays bénéficiaires du Fonds ont été en 2013 le Myanmar, l’Afghanistan, le Pakistan, le Népal et le Vietnam. Le Myanmar, l’Afghanistan, le Pakistan, le Népal représentent, en 2013, 50 % des engagements et des décaissements. Bénéficiant notamment de l’expertise de la Banque asiatique de développement en matière de développement des infrastructures (59 % des opérations), ce fonds permet de mettre en œuvre des projets de long terme en accord avec les priorités que la France souhaite appuyer dans sa politique de développement et de lutte contre le changement climatique, tout en ciblant son action sur les pays pauvres.
Les négociations pour la onzième reconstitution du FAsD ont été menées en 2011 et 2012 pour couvrir la période 2013-2016. Cette reconstitution avait été l’occasion pour la France de faire valoir ses priorités (intégration régionale, infrastructures et climat notamment). Cet exercice avait aussi permis de lancer une réforme importante du cadre de mesure des résultats et de réformer les règles de passation des marchés du FAsD, en libéralisant les appels d’offres dans les cas de cofinancements.
Les AE au titre de cette nouvelle reconstitution ont été engagées en 2012. La France s’est engagée à contribuer à hauteur de 95 M¬ à la dixième reconstitution du FAsD (FAsD-XI) couvrant la période 2013-2016, ce qui la place au 8ème rang des donateurs. Le montant des CP versés en 2013 sur cette ligne, soit 23,13 M¬ , correspond à la première annuité de cette reconstitution.

Fonds des opérations spéciales de la Banque interaméricaine de développement

AECPPrévision-1 720 764Exécution- 1 720 763Le Fonds des opérations spéciales (FOS) est le guichet concessionnel de la Banque interaméricaine de développement (BID). Ses dons comme ses prêts ne bénéficient qu’aux pays les plus pauvres de la région (Bolivie, Guatemala, Honduras, Guyana, Nicaragua, Paraguay) et ses opérations de prêt combinent des ressources du Fonds mais aussi du Capital Ordinaire de la BID, selon des proportions variant selon les catégories de pays et la soutenabilité de leur situation d’endettement.
Les gouverneurs de la Banque interaméricaine de développement ont décidé, lors de l’assemblée annuelle de Cancun en mars 2010, d’annuler la dette d’Haïti envers le FOS. Un fonds spécial pour Haïti a été mis en place en 2010 avec un programme pluriannuel de dons, bénéficiant d’un transfert de 200 M$ par an jusqu’en 2020 tirés du capital ordinaire de la Banque. Les AE (8,62 M¬ ), correspondant à la part prise par la France (calculée comme sa part historique dans le fonds) dans la compensation de l annulation de la dette d Haïti, ont été engagées en 2011. Le montant exécuté en CP en 2013 (1,72 M¬ ) a trait au paiement de la troisième échéance.
La contribution française au Fonds des opérations spéciales de la Banque interaméricaine de développement est libellée en dollars américains et fait l’objet d’une couverture en euros via le compte de commerce « Couverture des risques financiers » (programme 910).
Contribution aux fonds sectoriels
AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT RURAL
Fonds international de développement agricole (FIDA)
AECPPrévision35 000 00011 700 000Exécution35 000 00011 700 000Le FIDA est une institution financière internationale et une organisation spécialisée des Nations Unies œuvrant en faveur des populations rurales pauvres. Depuis 1978, le FIDA a investi environ 15 milliards de dollars, sous forme de dons et de prêts à faible taux d'intérêt, octroyés à des pays en développement finançant plus de 900 projets et permettant à environ 400 millions de personnes de sortir de la pauvreté. Il représente un partenariat unique entre les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), d’autres pays en développement et des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), regroupant 172 pays membres. La France soutient cette institution en tant que pièce essentielle du dispositif international de prévention et de réponse aux crises alimentaires. Le FIDA a notamment contribué à l’élaboration de recommandations pour atténuer la volatilité des prix des denrées alimentaires et leur impact sur les populations vulnérables, qui ont été adoptées par les chefs d’Etats au sommet G20 de Cannes et a signé en octobre 2012 un accord de coopération avec l AFD. La France a maintenu le niveau de sa contribution (35 M¬ - 9e contributeur) aux ressources du fonds lors de la 9e reconstitution (1,5 Md$ sur la période 2013-2015) en s engageant à verser 11,7 M¬ en 2013, 11,7 M¬ en 2014, et 11,6 M¬ en 2015.



action n° 02 : Aide économique et financière bilatérale
Prévision LFIRéalisation(y.c. FDC et ADP)Titre 2Autres titresTotalTitre 2Autres titresTotalAutorisations d engagement431 540 238431 540 238323 348 110323 348 110Crédits de paiement374 932 716374 932 716309 736 313309 736 313

éléments de la dépense par nature

dépenses de fonctionnement
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel8 306 4006 830 3907 406 4005 867 003
Interventions d’aide bilatérale relevant de l’Agence française de développement (AFD)
Rémunération de l'AFD

AECPPrévision4 200 0003 300 000Exécution3 256 035 2 346 035 
La présente ligne couvre la rémunération de l’Agence française de développement (AFD) associée :
- aux aides budgétaires globales (ABG) mises en œuvre par l’AFD. Cette rémunération est fixée à 1 % de la demi-somme des engagements bruts annuels et des décaissements annuels, sauf pour les aides budgétaires régionales allouées à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et à la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), pour lesquelles elle correspond à 1,5 % des décaissements annuels ;
- aux opérations de conversion de dette mises en œuvre par l’AFD. Cette rémunération est fixée à 2 % de la demi-somme des engagements bruts annuels et des décaissements annuels ;
- au programme de renforcement des capacités commerciales (PRCC), au financement des facilités de prêt concessionnel du Fonds monétaire international et aux opérations spécifiques pour le compte de l’État (dont un prêt d’ajustement structurel au Liban), pour lesquels la rémunération de l’AFD est déterminée dans des conventions spécifiques signées par l’État et l’AFD.

La sous-exécution de cette ligne en 2013 résulte de l’existence d’un trop-perçu en 2012 qui a été utilisé en 2013 à la place des crédits prévus en LFI. La convention-cadre entre l’État et l’AFD prévoit en effet que la rémunération de l’AFD (hors celle liée à des opérations pour lesquelles une convention spécifique a été conclue) doit lui être versée en deux tranches, le 20 février puis le 20 août de chaque année. Or, les retards dans l’engagement ou le décaissement de certains projets – retards dus au prolongement des négociations - entraînent mécaniquement un décalage de la rémunération de l’AFD.

Évaluation des opérations relevant de l'aide au développement
AECPPrévision480 000480 000Exécution255 589 194 749Cette dotation vise à financer des évaluations rétrospectives par le service compétent du ministère de l’économie et des finances, de projets, de programmes, d’instruments ou de politiques dans le domaine de l’aide publique au développement, relevant des programmes 110 « Aide économique et financière au développement » et 851 « Prêts à des États étrangers, de la Réserve pays émergents ». Elle permet également la réalisation d'évaluations conjointes avec les services d’évaluation homologues rattachés à des administrations ou organismes français (ministère des affaires étrangères, Agence française de développement) et des agences de développement bilatérales et/ou multilatérales. Une évaluation dure au minimum quinze mois et se déroule donc sur au moins deux exercices budgétaires, cette durée pouvant être supérieure, en particulier dans le cas d’évaluations conjointes. Outre le fait que plusieurs évaluations sont généralement réalisées à cheval sur deux exercices budgétaires, les écarts entre la prévision et l’exécution, tant en consommation d’AE que de CP, résulte également du fait que l’exécution du contrat des prestataires s’effectue en plusieurs tranches, en fonction de l’avancement de leurs travaux. Certains paiements sont ainsi décalés par rapport à l’exercice au cours duquel les AE ont été engagées.
Gestion des opérations de prêts RPE
Rémunération de Natixis
AECPPrévision3 306 4003 306 400Exécution3 215 3933 215 393La direction des activités institutionnelles de Natixis reçoit une rémunération au titre de l’activité de gestion des prêts de la Réserve pays émergents (RPE) et des dons aux États étrangers (FASEP, Fonds d’études et d’aide au secteur privé) qu elle s est vue confier, au nom et pour le compte de l État. L exécution 2013, soit 3,22 M¬ (AE=CP) a été moindre que prévue car suite au renouvellement de la convention-cadre entre l État et Natixis (signée le 21 septembre 2011 pour la période de juillet 2011 à décembre 2014), les conditions de rémunération de Natixis ont été revues. La rémunération est composée d’une partie fixe annuelle qui tient compte des charges globales de Natixis pour la gestion des procédures définies dans la convention et d’une partie variable basée sur le nombre de tirages des prêts et non plus sur le volume des prêts.

Évaluation préalable de la RPE et appui au montage des projets
AECPPrévision320 000320 000 Exécution103 374 110 826Les crédits concernés par cette ligne servent principalement à rémunérer les missions d'expertise réalisées par des experts indépendants dans le cadre de l’évaluation préalable des dossiers soumis au comité interministériel d'examen des projets pour un financement au titre des prêts de la RPE ou des dons du FASEP. L’exécution 2013 s’élève à 0,10 M¬ en AE et 0,11 M¬ en CP.



dépenses d intervention
Autorisations d engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Transferts aux entreprises019 600 00020 056 449 Transferts aux autres collectivités423 233 838316 517 720347 926 316283 812 861
Interventions d’aide bilatérale relevant de l’AFD
Transferts aux entreprises
Bonifications des prêts en outre-mer
AECPPrévision-19 600 000 Exécution- 20 056 449 
L’intervention de l’AFD dans l’outre-mer se fait essentiellement par le biais de prêts à taux d’intérêt bonifié par l’État, en faveur des collectivités publiques et des PME. Les prêts aux collectivités financent notamment des infrastructures, des projets environnementaux et des équipements scolaires. Pour les collectivités du Pacifique, s’ajoutent des investissements dans le secteur de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. S’agissant des prêts bonifiés destinés aux PME, le cœur de cible des interventions de l’AFD reste les très petites entreprises, notamment dans les collectivités du Pacifique afin de soutenir leur développement.
À compter de l’exercice 2010, les AE ont été intégralement transférées au programme 123 « Conditions de vie outre-mer » du ministère chargé de l’outre-mer, de même que les CP, à l exception de ceux qui sont appelés sur des AE engagées les années antérieures à 2010. La consommation de 20,06 M¬ de CP correspond pour la totalité à des engagements antérieurs à 2010. Les bonifications au titre d un prêt donné sont versées à l’AFD tout au long de la période d’amortissement de ce prêt.


Transferts aux autres collectivités
Bonifications de prêts dans les États étrangers

AECPPrévision242 000 000188 169 248 Exécution240 000 000168 971 655 
Les bonifications de taux d’intérêt versées par l'État à l’Agence française de développement (AFD) permettent d’abaisser les taux proposés par l’AFD aux bénéficiaires de ses prêts dans les États étrangers. Le niveau de bonification consenti dépend du niveau de développement du pays considéré, du niveau de son endettement et, le cas échéant, du type de projet financé. La bonification est versée par l’État tout au long de la durée d’amortissement du prêt considéré, ce qui fait que la demande d’AE d’une année donnée se traduit par un besoin de CP étalé sur les 15 à 20 années suivantes, selon une courbe en cloche culminant sept années environ après le décaissement du prêt. Le besoin de CP d’une année donnée résulte donc essentiellement des engagements pris les années antérieures et n’est lié que marginalement aux engagements de l’année en cours.
Les crédits de la présente ligne contribuent, conjointement à la « ressource à condition spéciale » du programme 853 (prêts très concessionnels de la DG Trésor à l’AFD), au financement des activités de prêt de l’AFD. S’agissant de la répartition géographique de cet effort budgétaire, le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement du 31 juillet 2013 a réaffirmé l’objectif de concentration géographique des ressources budgétaires consacrées à notre politique d’aide publique au développement, à travers la définition d’un système dit de « partenariats différenciés », qui consiste à ajuster les modalités d’intervention de l’AFD (et, s’agissant des prêts, leurs conditions financières et donc le niveau de bonification consommé) en fonction des caractéristiques et des besoins des pays bénéficiaires.
S’agissant de l’activité de prêt, cet objectif conduit à réserver les outils de prêt les plus concessionnels (consommant le plus de bonifications et/ou de RCS - ressource à condition spéciale - du programme 853) à un groupe de pays pauvres prioritaires, principalement situés en Afrique subsaharienne francophone, et à n’autoriser l’AFD à intervenir dans des pays émergents (Chine, Inde, Indonésie, Philippines, Brésil, Mexique, Colombie, etc.) que sous forme de prêts faiblement, voire non bonifiés pour les grands pays émergents.
La sous-consommation de CP (168,9 M¬ ) par rapport à la dotation de la LFI s explique notamment par le retard pris dans les négociations de certains projets.

Bonifications pour l initiative de lutte contre le changement climatique
AECPPrévision100 000 0005 158 230 Exécution- 5 158 230Lors du sommet du G8 de juillet 2008, les chefs d’État et de gouvernement ont approuvé la création des Fonds d’investissement pour le climat, dont le Fonds pour les technologies propres (CTF), administrés par la Banque mondiale. A cette occasion, la France s’est engagée à contribuer à hauteur de l’équivalent en euros de 500 M$, cette contribution prenant d’une part, la forme d’un prêt très concessionnel mis en place par l’AFD et, d’autre part, d’un apport de projets par l’AFD (à hauteur de 200 M$).
Le prêt de l AFD, d un montant de 203 M¬ (équivalent de 300 M$ à la date de l engagement) et d une durée de vingt ans dont dix ans de différé du remboursement du principal, a été versé fin 2010. Le taux d intérêt du prêt est fixé à 0,75 %, ce qui traduit le haut niveau de concessionnalité consenti au Fonds pour les technologies propres.
Les bonifications d’intérêt versées par l’État à l’AFD au titre de la présente ligne ont pour objet de neutraliser le coût pour l’AFD de ce prêt. Une convention entre l’État et l’AFD a été signée le 10 octobre 2010 fixant les montants et l’échéancier de versement de la bonification d’intérêt ainsi que de la rémunération de l’opérateur. Au regard des conditions de financement obtenues au moment de l’émission, le coût budgétaire total étalé sur toute la durée de vie du prêt, initialement évalué à 135 M¬ , a finalement été revu à 76,1 M¬ environ. Dès lors, les AE initiales ayant été engagées en 2009, un retrait d AE d un montant de 58,9 M¬ a été opéré en 2011. L exécution en CP correspond aux paiements de l année 2013, conformément à l échéancier de paiement.
Les AE prévues pour 2013 ont été revues à la baisse (85 M¬ au lieu de 100 M¬ ) et reportées sur 2014.

Fonds français pour l environnement mondial (FFEM)
AECPPrévision-25 000 000 Exécution- 23 000 000 Le FFEM, créé en 1994, est un instrument majeur de la coopération bilatérale française en matière d’environnement global. Il contribue, sous forme de subventions, au financement de projets de développement innovants contribuant à la préservation de l’environnement mondial et au développement local qui sont les deux grands objectifs du Fonds. Le FFEM a pour mission de couvrir six domaines prioritaires : la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, la lutte contre la dégradation des terres et la désertification, la lutte contre la dégradation des eaux terrestres et marines, la lutte contre les polluants chimiques et la protection de la couche d’ozone stratosphérique dans le cadre de sa participation aux activités du Fonds multilatéral du protocole de Montréal (financé en partie par les montants mobilisés dans le cadre de notre contribution au FMPM). Il permet à la France de souligner ses priorités géographiques (Afrique subsaharienne et Méditerranée), tout en s’inscrivant dans la cohérence des objectifs plus globaux assignés au Fonds pour l’environnement mondial et, plus généralement, des engagements souscrits dans le cadre des conventions internationales dans le domaine de l’environnement.
Une nouvelle convention de gestion du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) a été signée le 14 mai 2012 entre l’État et l’Agence française de développement. Comme il est indiqué dans cette convention ainsi que dans le cadre de programmation stratégique du FFEM 2011-2012, la reconstitution de ce dernier pour la période quadriennale 2011-2014 a été décidée pour un montant de 95 M¬ d AE. La consommation de CP a pu être diminuée de 25 M¬ à 23 M¬ en 2013.

Évaluation des opérations relevant de l'aide au développement
AECPPrévision--Exécution-12 500 En 2013, la France a fait l’objet d’un « examen par les pairs » de ses politiques de coopération pour le développement. Cet exercice a été organisé par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE et a donné lieu à différentes dépenses qui doivent être prises en charge par le pays examiné. La direction générale du Trésor s’est engagée, par lettre du 6 décembre 2012 adressée au Président du CAD, de verser une contribution volontaire de 12 500 ¬ pour couvrir les coûts liés à cet examen. Les AE correspondantes ont été engagées en 2012.

Aides budgétaires globales
AECPPrévision44 498 83885 998 838 Exécution38 000 000 64 500 000 Les aides budgétaires globales (ABG) se distinguent des aides-projets ou des aides sectorielles par leur finalité qui est d’apporter un appui d’ensemble aux stratégies nationales de lutte contre la pauvreté et/ou à la stabilisation du cadre macroéconomique et à l’amélioration de la gestion des finances publiques des pays bénéficiaires. Elles prennent la forme d’un soutien global des politiques publiques menées par les États bénéficiaires, qui transite par les circuits budgétaires de ces derniers.
En 2013, les aides budgétaires globales (ABG) ont concerné 44,5 M¬ d autorisations d engagement (AE) et 64,5 M¬ de crédits de paiement (CP). L écart entre la consommation d AE et de CP résulte de l existence d engagements pluriannuels.
Coopération technique et ingénierie
FASEP
AECPPrévision19 000 00035 000 000 Exécution16 712 72016 570 476 L’aide au renforcement des capacités des pays en développement passe notamment par des dons, pour l’aide à la réalisation de projets d’investissement. Le FASEP (Fonds d’études et d’aide au secteur privé) permet de financer des études de faisabilité en amont de projets d'investissement, des prestations d'assistance technique ou de coopération institutionnelle à finalité économique ou financière, ainsi que des dispositifs de soutien au secteur privé, faisant appel au savoir-faire français dans les pays en développement, émergents et en transition.
En 2013, 25 opérations ont été engagées au titre du FASEP dans 19 pays. Les secteurs concernés ont été l’eau et l’environnement (31 %), l’aide au secteur privé (24 %), l’énergie (20 %), la ville durable (12 %), les transports (11 %) et l’agriculture (2 %). La prédominance du secteur eau et environnement s’explique par plusieurs dossiers de grande ampleur et pour lesquels le financement octroyé est supérieur à la moyenne (études pour la réalisation d une station de traitement d eau au Pakistan, optimisation du réseau d eau dans trois quartiers de la capitale birmane); quant à l aide au secteur privé, elle s explique par une ligne FASEP importante (4 M¬ ) dédiée au Maroc dans le cadre d un dispositif de soutien financier à destination des PME marocaines. Les crédits de paiement ont été décaissés pour un montant de 16,6 M¬ . La sous-consommation des crédits s explique principalement par de moindres consommations de CP concernant les projets de la ligne à grande vitesse (LGV) au Maroc, du métro au Caire et du métro de Belgrade.

Dotation GIP ADETEF
AECPPrévision4 200 0004 200 000 Exécution8 170 0004 200 000 ADETEF (Assistance au développement des échanges en technologies économiques et financières) est un groupement d’intérêt public dont la tutelle est exercée par la Direction générale du Trésor (DG Trésor). Cette agence de coopération technique apporte aux pays partenaires une expertise économique et financière ministérielle dans la réalisation de leurs projets de développement économique et social et de réforme institutionnelle.
Elle intervient dans les pays émergents, en transition ou en développement sous de multiples formes : conseil, assistance à court, moyen et long terme, méthodologie et ingénierie pédagogique, audit dans des domaines tels que la procédure budgétaire, l'optimisation des systèmes budgétaires, fiscaux, de la prévision économique et de l’information statistique.
En 2013, trois projets d’un montant de 4,07 M¬ , ont fait l objet d un redéploiement au sein du programme 110 et ont été engagés sur la ligne « Adetef ». Il s agit de :
- 3 M¬ pour financer un programme de coopération en matière de partenariats public-privé en Afrique,
- 0,37 M¬ destinés au financement d un programme d appui à la modernisation de l administration fiscale guinéenne en cofinancement de l Union européenne,
- 0,7 M¬ pour le financement d un registre inter-administratif d entreprises qui fait suite à la visite du Président de la république en Palestine le 19 novembre 2013.

Ce redéploiement a entrainé en 2013 une exécution de 8,2 M¬ en AE. La consommation des crédits de paiements est conforme à la LFI.

Coopération institutionnelle avec le ministère des finances ivoirien
AECPPrévision-500 000 Exécution- - Une déclaration d’intention commune actant le soutien de la France à la création d’un institut des finances à Abidjan a été signée par les ministres français et ivoirien de l’économie et des finances le 26 janvier 2012, à l’occasion de la visite d’État du Président ivoirien Alassane Ouattara en France. Un protocole d’accord entre ADETEF et le ministère ivoirien de l’économie et des finances a été ensuite signé le 29 juin 2012 pour un montant de 1 M¬ sur deux ans (2012-2013). Les AE ont été engagées en 2012. Une première tranche de 0,50 M¬ de CP a été versée en 2012. Les CP initialement prévus en 2013 et non consommés ont été reportés en 2014.


action n° 03 : Traitement de la dette des pays pauvres
Prévision LFIRéalisation(y.c. FDC et ADP)Titre 2Autres titresTotalTitre 2Autres titresTotalAutorisations d’engagement417 075417 0751 417 7101 417 710Crédits de paiement113 118 142113 118 142114 118 778114 118 778

éléments de la dépense par nature

dépenses d’intervention
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Transferts aux autres collectivités417 0751 417 71056 694 04457 694 679
Transferts aux autres collectivités
Compensation des annulations de dettes bilatérales et multilatérales
Indemnisation de l’AFD au titre du traitement de la dette (Dakar I et II, Club de Paris)
AECPPrévision417 075 56 694 044 Exécution1 417 710 57 694 679 
Les accords de Dakar I et II, ainsi que ceux de la Conférence de Paris, prévoient l'annulation d’échéances en principal et en intérêts dues à compter du 1er janvier 1989 au titre de prêts accordés par la France aux conditions de l'aide publique au développement. La convention passée entre l’État et l’AFD, organisme gestionnaire de ces prêts, sur l'application de ces annulations, précise que cette dernière sera indemnisée pour ces annulations au fur et à mesure de la tombée des échéances.
Jusqu’en 2008, le montant demandé en AE correspondait strictement aux besoins identifiés en CP pour l’année en cours. La Cour des comptes ayant recommandé qu’en 2009 soit provisionnée l’intégralité des indemnisations dont le montant est d’ores et déjà connu, la totalité des annulations liées aux accords de Dakar a été engagée pour un montant de 608,77 M¬ représentant les indemnisations au profit de l AFD jusqu à bonne fin.
En CP, le montant de 57,70 M¬ comprend :
En premier lieu, le montant des échéances AFD annulées en 2013 de manière bilatérale au titre des annulations Dakar et Conférence de Paris qui s établit à 55,39 M¬ et se décompose comme suit :
 24,22 M¬ au titre de l accord Dakar I ; les pays bénéficiaires sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Burundi, le Cap Vert, la République de Centrafrique, les Comores, Djibouti, la Gambie, la Guinée, la Guinée Équatoriale, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, la Somalie, le Tchad et le Togo ;
 30,66 M¬ au titre de l accord Dakar II ; les pays bénéficiaires sont le Bénin, le Burkina-Faso, la République de Centrafrique, les Comores, la Côte d Ivoire, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo ;
 0,51 M¬ au titre de la Conférence de Paris (Haïti uniquement).
En second lieu, l indemnisation de l AFD au titre des annulations de dettes multilatérales intervenues en Club de Paris concernant 3 pays PPTE :
 1,34 M¬ en AE et en CP en vertu de l accord bilatéral avec l Union des Comores du 17 octobre 2011, mettant en Suvre les recommandations du Club de Paris du 13 août 2011  soit 1 M¬ de plus que prévu en raison de l extension de l accord bilatéral mis en Suvre au titre du Point d Achèvement atteint en décembre 2012.
 0,89 M¬ en CP pour la Mauritanie au titre de l accord bilatéral du 26 mai 2003
 0,08 M¬ en AE et en CP pour la Guinée au titre de l accord bilatéral du 6 février 2013.
Le montant total de ces traitements de dette s établit donc à 1,42 M¬ en AE et 57,70 M¬ en CP.


dépenses d opérations financières
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Dépenses de participations financières0056 424 09856 424 099
Compensation des annulations de la dette multilatérale
Compensation des annulations de la dette multilatérale des pays pauvres très endettés (PPTE) envers l’AID
AECPPrévision-38 640 000Exécution-38 640 000A l’occasion du sommet du G8 à Gleneagles (juillet 2005), il a été décidé d’annuler la dette des pays pauvres très endettés envers l AID. A l instar de ses partenaires, la France s est engagée à participer à la compensation auprès de l AID du coût de cette annulation, à hauteur de 346,8 M¬ à verser sur les dix prochaines années. A cette fin, les AE correspondantes ont été engagées en 2006. Afin d avoir une meilleure visibilité de sa capacité d engagement, l AID a demandé à ses bailleurs de s engager jusqu en 2022 à hauteur de 680,16 M¬ . Compte tenu des sommes engagées en 2006 et des crédits accordés en 2011 sur cette ligne, un engagement partiel de 265,84 M¬ a été réalisé, le solde ayant été engagé en janvier 2012. Le montant de CP de 38,64 M¬ pour l année 2013 a trait au septième versement correspondant à l échéancier convenu avec l AID suite à sa dernière reconstitution.

Compensation des annulations de la dette multilatérale des pays pauvres très endettés (PPTE) envers le Fonds africain de développement
AECPPrévision-17 784 098Exécution-17 784 098La décision du sommet du G8 de Gleneagles (juillet 2005) d’annuler la dette des PPTE envers le FAD est mise en œuvre à travers l’Initiative d’annulation de la dette multilatérale (IADM). La France s’est engagée comme ses partenaires à compenser auprès de la Banque africaine de développement le coût de cette annulation, de sorte que sa capacité d intervention dans les pays pauvres soit maintenue. Les AE correspondantes à cette charge, estimées à 145 M¬ sur les dix prochaines années, ont été engagées en 2006. Afin d avoir une meilleure visibilité de sa capacité d engagement, le FAD a demandé à ses bailleurs de s engager jusqu en 2023 à hauteur de 318,47 M¬ . Compte tenu des sommes engagées en 2006 et des crédits accordés en 2011 sur cette ligne, un engagement partiel de 116,46 M¬ a été réalisé, le solde ayant été engagé en janvier 2012. Le montant de 17,78 M¬ pour l année 2013 correspond au septième versement conformément à l échéancier convenu avec le FAD suite à sa dernière reconstitution.


Analyse des coûts du programme et des actions 
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du budget général de l'État est déployée dans CHORUS.


schéma de déversement analytique du programme




PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS
(en milliers d’euros)Numéro et intitulé de l’actionLFI 2013 Crédits directs (y.c. FDC et ADP)Ventilation des crédits indirects *LFI 2013 Crédits completsVariation entre (1) et (2)(1)au sein du programmeentre programmes(2)(3) 01 - Aide économique et financière multilatérale 672 898+1 181674 079+0,2 % 02 - Aide économique et financière bilatérale 374 933+2 053376 986+0,5 % 03 - Traitement de la dette des pays pauvres 113 118+1 124114 242+1 % Total1 160 948+4 3581 165 307+0,4 %



PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLèTES
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.

(en milliers d’euros)Numéro et intitulé de l’actionExécution 2013 Dépenses directesVentilations des dépenses indirectes *Exécution 2013 Dépenses complètesVariation entre (4) et (5)(4)au sein du programmeentre programmes(5)(6) 01 - Aide économique et financière multilatérale 670 256+1 171671 428+0,2 % 02 - Aide économique et financière bilatérale 309 736+2 048311 784+0,7 % 03 - Traitement de la dette des pays pauvres 114 119+1 132115 251+1 % Total1 094 112+4 3511 098 463+0,4 %

(en milliers d’euros)* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (") -4 351 Mission « Économie »-2 925 305 / Stratégie économique et fiscale-2 925 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines »-1 426 218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière-1 374 309 / Entretien des bâtiments de l’État-52


TABLEAU DE SYNTHèSE DES RéSULTATS
(en milliers d’euros)Intitulé de l’actionLFI 2013 Crédits completsExécution 2013 Dépenses complètesExécution 2012 Dépenses complètesVariation entre LFI directe et LFI complète 2013 [(1) et (2)]Variation entre Dépenses directes et complètes 2013 [(4) et (5)]Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2013 [(2) et (5)]Variation entre LFI complète et dépenses complètes 2013 [(2) et (5)]Variation entre dépenses complètes 2012-2013 [(7) et (5)](2)(5)(7)(3)(6) 01 - Aide économique et financière multilatérale 674 079671 428726 031+0,2 %+0,2%-2 651-0,4 %-7,5 % 02 - Aide économique et financière bilatérale 376 986311 784336 734+0,5 %+0,7%-65 202-17,3 %-7,4 % 03 - Traitement de la dette des pays pauvres 114 242115 251100 481+1 %+1%+1 009+0,9 %+14,7 % Total1 165 3071 098 4631 163 246+0,4 %+0,4 %-66 844-5,7 %-5,6 %


ANALYSE DES dépenses complètes des actions de politique publique
Comparabilité des résultats
La méthodologie employée pour la LFI 2013 et le RAP 2012 a été affinée :
- Les mêmes règles de déversement ont été utilisées pour les dépenses de masse salariale en provenance du programme 305 « Stratégie économique et fiscale » et les dépenses en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière », qui est le programme « soutien » des ministères économiques et financiers.
- Le programme 110 reçoit désormais un déversement en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat ».
Analyse des écarts
Les dépenses en provenance du programme 305 sont prépondérantes et représentent 67 % des déversements externes au RAP 2013. Elles représentaient 64 % des déversements externes du programme au RAP 2012.
Les dépenses de soutien (en provenance des programmes 218 et 309) représentent une part marginale (moins de 0,1 %) des crédits totaux du programme après ventilation. Au RAP 2012, elles représentaient également 0,1 % des crédits du programme après ventilation.


PRÉSENTATION DES COÛTS COMPLETS
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans CHORUS.

(en milliers d’euros)Intitulé de l’actionCoûts directs 2013 (a)Ventilation des indirects*Coûts complets 2013 (b)Variation entre (a) et (b) Coûts complets 2012 (c)Écart entre n et n-1 coûts complets [(c) et (b)]Variation entre n et n-1 coûts complets [(c) et (b)]au sein du programmeentre programmes 01 -  Aide économique et financière multilatérale 136 319+1 177137 496+0,9 %157 366-19 871-12,6 % 02 -  Aide économique et financière bilatérale 565 861+2 058567 919+0,4 %339 883+228 036+67,1 % 03 -  Traitement de la dette des pays pauvres 57 695+1 13758 832+2 %63 331-4 499-7,1 % Total759 875+4 372764 246+0,6 %560 580+203 667+36,3 %

(en milliers d’euros)*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (")-4 372 Mission « Économie »-2 972 305 / Stratégie économique et fiscale-2 972 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines »-1 399 218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière-1 373 309 / Entretien des bâtiments de l’État-26


CHARGES ET PRODUITS CALCULÉS OU RATTACHÉS
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs. Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.

(en milliers d’euros)DésignationCAC RAP 2012 (1)CAC RAP 2013 (2)Écart entre (1) et (2)Variation entre (1) et (2)Dotations aux amortissements00 %Dotations aux provisions292 334292 3340 %Reprises sur provisions et dépréciations-428 814-428 8140 %Charges constatées d’avance00 %Charges à payer1 724-5 117-6 841-396,8 %
Les montants de dotations et reprises sur provisions et dépréciations ont été affectés de façon plus précise par programme en 2013, permettant de fiabiliser les données pour la comptabilité d’analyse des coûts.


ANALYSE DES COÛTS COMPLETS DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE
En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du ministère.

La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à retraiter.
L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes de fiabilisation pour les exercices suivants, dont notamment :
- la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits rattachées ;
- l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles).

S’agissant du traitement CAC, le modèle analytique retenu pour l’élaboration des dépenses complètes a été appliqué au calcul des coûts complets du programme.

Les coûts en provenance du programme 305 sont prépondérants et représentent 68 % des déversements externes (64 % au RAP 2012).

En 2013, les coûts de soutien représentent 0,2 % du total des coûts du programme, après ventilation, dans la continuité des années précédentes.




Programme 209
Solidarité à l’égard des pays en développement


Ministre concerné au titre de l'exercice 2013 :  Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères


Bilan stratégique du rapport annuel de performances PAGEREF PGM01_2_227 \h 54 Objectifs et indicateurs de performance PAGEREF BGN20_5_227 \h 57 Présentation des crédits et des dépenses fiscales PAGEREF PGM03_3_227 \h 68 Justification au premier euro PAGEREF BGJ30_6_227 \h 74 Opérateurs PAGEREF BGN36_7_227 \h 116 Analyse des coûts du programme et des actions PAGEREF BGN40_8_227 \h 121 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 
Anne-Marie DESCÔTESDirectrice générale de la mondialisation, du développement et des partenariatsResponsable du programme n° 209 : Solidarité à l’égard des pays en développement

Le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » participe, conjointement avec le deuxième programme de la mission (programme 110 « Aide économique et financière au développement ») à la mise en œuvre des objectifs stratégiques de la politique française d’aide publique au développement, tels qu’ils sont définis par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) dont le dernier s’est tenu le 31 juillet 2013.

Le programme 209 contribue tant à l’aide bilatérale de la France (notamment par le biais des aides projets permettant de financer les projets de l’Agence française de développement (AFD) en subvention, les projets du Fonds de solidarité prioritaire (FSP) géré par le ministère des affaires étrangères, le soutien aux organisations non gouvernementales (ONG), l’aide budgétaire d’urgence), qu’à l’aide européenne et multilatérale avec la participation au Fonds européen de développement (FED) ou à plusieurs fonds verticaux sectoriels tels que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FMLSTP) ou aux organisations de la Francophonie et des Nations unies.
Les orientations géographiques et sectorielles de ce programme sont déterminées par le CICID. D’un point de vue géographique, le programme 209 met en œuvre l’aide bilatérale française selon les partenariats différenciés. Au plan sectoriel, le programme est principalement centré sur les secteurs sociaux (notamment santé, genre, gouvernance, éducation) permettant l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Le programme 209 contribue à l’effort français d’aide publique au développement. L’affectation des crédits du programme respecte les orientations françaises en matière d’APD fixées par le CICID, tout en intégrant les spécificités de l’action du ministère des affaires étrangères.

Atteinte des objectifs du millénaire pour le développement

En faisant de la promotion du développement durable et de la lutte contre la pauvreté et de réduction des inégalités l’objectif principal de la politique de développement de la France, le CICID de juillet 2013 a confirmé comme enjeu majeur la poursuite des actions en faveur de l’atteinte des OMD.
Les OMD concernent principalement les secteurs de l’éducation, l’égalité entre les femmes et les hommes, la santé, l’eau et l’assainissement ainsi que l’agriculture et l’environnement. L'AFD, acteur pivot de l’aide française, est fortement impliquée depuis plusieurs années dans l’atteinte des OMD. En 2013, elle a engagé près de 2.911 milliards d’euros à cette fin.
En matière de santé, comme annoncé en juin 2010 au sommet du G8 de Muskoka au Canada, la France poursuit son effort en matière de santé maternelle et infantile visant à contribuer pour 500 millions d’euros sur la période 2011-2015 en faveur de ces objectifs.

En matière d’environnement, la France est engagée aux côtés de ses partenaires internationaux et européens dans le domaine climatique. L’accueil par la France de la Conférence de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 2015 renforce encore cet engagement. L’AFD est pleinement mobilisée pour la poursuite de cet objectif. Ainsi, à travers son « cadre d’intervention transversal climat », l’Agence vise à ce que, chaque année, 50 % de ses financements dans les pays tiers comportent des co-bénéfices « climat » dans l’ensemble des secteurs pertinents, y compris l’énergie.

Pour placer les droits des femmes au cœur de la politique de développement, le CICID de juillet 2013 a adopté une nouvelle stratégie « genre et développement » pour la période 2013-2017. Cette stratégie prévoit que 50 % des projets de développement français aient comme objectif principal ou significatif l’amélioration de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Les OMD arriveront à leur terme en 2015. La France est engagée au plus haut niveau dans la définition de l’agenda international du développement qui succédera aux OMD à cette date.

Renforcement du caractère multilatéral et européen de l’aide

La France ne peut agir seule sur les enjeux globaux. Il est essentiel de porter une voix forte au niveau européen et à l’international. Afin d’optimiser l’articulation entre l’aide bilatérale et l’aide multilatérale et de limiter la fragmentation de l’aide, le CICID de juillet 2013 a décidé l’adoption, d’ici fin 2014, d’une stratégie pour l’aide multilatérale.

Le programme 209 porte également la contribution française au FED, instrument européen de coopération avec les États de la zone Afrique, Caraïbes et Pacifique (pays ACP), soit 78 États. Les interventions du FED sont principalement centrées sur les infrastructures, la gestion des situations d’urgence, l’intégration régionale et la gouvernance. Le 10ème FED, d’un montant de 22,7 milliards d’euros à couvert la période 2008-2013. Le Conseil européen du 8 février 2013 a fixé le montant global du 11ème FED à 30,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020, avec une clé de contribution française ramenée à 17,81 %.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FMLSTP) est un partenariat entre gouvernements, société civile, secteur privé et communautés affectées, visant à collecter et allouer des ressources conséquentes pour prévenir et traiter les trois plus graves pandémies de la planète. Depuis sa création en 2002 à l’initiative du G8, il est devenu un acteur majeur dans la lutte contre ces trois maladies, avec l’allocation de 25 milliards de dollars US dans 140 pays. Les programmes soutenus par le FMLSTP fournissent des traitements contre le sida à 6,1 millions de personnes et ont permis de détecter et traiter 11,2 millions de personnes et de distribuer 360 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour lutter contre le paludisme. Sur la période 2011-2013, La France a contribué au FMLSTP à hauteur de 360 M¬ par an.

Réponse aux besoins des populations touchées par les crises

Les pays fragiles et les pays en crise, notamment les pays du Sahel, la RCA et le Moyen-Orient bénéficient d une attention particulière. L effort porte sur la prévention chaque fois que possible et, en cas de crise ouverte, une attention particulière est apportée à la coordination de l’action : entre civils et militaires, entre acteurs publics et non gouvernementaux, entre la phase humanitaire et celle de retour au développement. L’aide de la France est mise en œuvre en étroite coordination avec celle de l’Union européenne et des autres partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Au Mali, dès le 18 février 2013, la France a ainsi relancé son aide bilatérale et a mené un intense travail de mobilisation de l’ensemble des bailleurs qui a abouti à la conférence de Bruxelles du 15 mai 2013, « Ensemble pour le renouveau du Mali », coprésidée par le président de la République, le président de la Commission européenne et le président par intérim du Mali. Exceptionnelle par le niveau de participation (treize chefs d’Etat et 107 délégations), cette conférence a permis de recueillir 3,3 milliards d’euros de promesses d’aide de 55 bailleurs pour 2013-2014. La France y a pris sa part en s’engageant à hauteur de 280 millions d’euros sur les deux ans. La mise en œuvre de ces engagements réciproques des autorités maliennes et des bailleurs est désormais suivie étroitement dans le cadre d’un groupe de hauts fonctionnaires coprésidé par le Mali, la France et l’Union européenne, qui s’est réuni le 7 novembre 2013, à Bamako, et à nouveau le 5 février 2014, à Bruxelles. A la fin de l’année 2013, sur les 3,3 milliards d’euros promis à Bruxelles, 800 millions d’euros avaient déjà été décaissés, dont 55 millions d’euros par la France. Par ailleurs, dans une démarche de transparence citoyenne et d’efficacité de l’utilisation des fonds alloués au Mali, la France a lancé en septembre 2013 un site internet interactif sur son aide bilatérale, donnant des informations concrètes sur tous ses projets (transparence.ambafrance-ml.org).
Parce que l’intervention au Mali a démontré combien les crises malienne et sahélienne ne pouvaient se résoudre durablement que si elles étaient traitées de manière concomitante et liée, la France a également renforcé son aide dans les pays du Sahel afin de permettre à cette région de sortir du cycle d’aide d’urgence et d’assurer, à moyen terme, un développement plus résilient et durable. La France a ainsi lancé en juillet 2013 l’initiative « Solidarité, Santé, Sahel » (I3S) qui vise à améliorer l’accès aux soins des enfants du Sahel. La France a par ailleurs continué de porter la question du développement du Sahel dans les enceintes internationales : conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (TICAD), à Yokohama, du 1er au 3 juin 2013, sommet du G8 de Lough Erne, les 17 et 18 juin 2013, lancement de la stratégie des Nations unies pour le Sahel en marge de l’Assemblée générale le 26 septembre 2013, réunion de l’Alliance globale pour la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (AGIR), à Abidjan, du 25 au 27 novembre 2013.
Enfin, la France a aussi veillé en 2013 à agir pour le développement, au-delà de l’aide publique, en veillant à créer ou à renforcer les conditions du développement : aide à la mobilisation des ressources propres, renforcement de la transparence des industries extractives et des multinationales, lutte contre l’évasion fiscale dans les pays du sud, etc. La France s’est aussi fortement engagée pour renforcer la prise en compte des critères de responsabilité sociale et environnementale dans le développement.
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le ministère des Affaires étrangères met en œuvre à partir du programme « Solidarité à l’égard des pays en développement » l’engagement de la France à contribuer au développement économique et humain, sur le fondement des décisions du CICID et selon trois axes majeurs :
– la coopération bilatérale, qui est gérée soit directement par le ministère des affaires étrangères (gouvernance démocratique, aide alimentaire, aide d’urgence), soit par des opérateurs et particulièrement l’AFD, le GIP Esther (Ensemble pour la solidarité thérapeutique) et CFI (Canal France International) ;
– la coopération multilatérale, à travers les contributions à la Francophonie, les contributions volontaires aux Nations unies et la contribution au FMLSTP ;
– la coopération européenne mise en œuvre à travers le FED.
La direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM) met en œuvre ce programme, auquel contribuent également la direction des Nations unies, des organisations internationales, des droits de l’Homme et de la francophonie et le centre de crise.


récapitulation des objectifs et indicateurs de performance 
OBJECTIF 1Lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités INDICATEUR 1.1Lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités OBJECTIF 2Préserver les Biens Publics Mondiaux INDICATEUR 2.1Préserver les biens publics mondiaux OBJECTIF 3Mettre en oeuvre les partenariats différenciés et promouvoir nos priorités géographiques INDICATEUR 3.1Concentration des subventions INDICATEUR 3.2Part de l’APD européenne allouée à l’Afrique sub-saharienne OBJECTIF 4Renforcement des partenariats et évaluation de la performance des opérateurs INDICATEUR 4.1Renforcement des partenariats INDICATEUR 4.2Evaluation de la performance des organismes mettant en oeuvre cette politique par rapport aux engagements des contrats d’objectifs et de moyens (COM) ou contrats d’objectifs et de performance (COP) OBJECTIF 5Promouvoir les actions de gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire INDICATEUR 5.1Taux de projets de développement solidaire impliquant des migrants Objectifs et indicateurs de performance 


OBJECTIF n° 1 : Lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités 

INDICATEUR 1.1 : Lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités(du point de vue du citoyen)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 1. Part des engagements du FED sur les services sociaux et infrastructures%40,436,8*284037***30 2. Part des engagements du FED sur les services et infrastructures économiques et les secteurs productifs%33,233,3*423333***45 3. Part des engagements de l’AFD concourant directement à l’atteinte des OMD en matière de lutte contre la pauvreté%6550>60>6055***>60 4. Part des projets jugés au moins satisfaisants à l’achèvement dans la réalisation de leurs objectifs%7786808091***80 5. Part de l’APD en santé dans l’APD totale française, hors annulation de dettes%9,55**9,34**11,95118,62***12 6. Nombre de personnes gagnant un accès pérenne à une source d’eau potable améliorée chaque annéeNombre1 597 2001 790 000> 800 000> 800 0001 362 550***> 800 000
Commentaires techniques

(*) Valeur actualisée par rapport au PAP 2014 suivant les publications de la Commission européenne.
(**) Valeur actualisée par rapport au PAP 2014 : l’affinement de la méthodologie a modifié sensiblement les résultats de l’indicateur, d’où un recalcul des valeurs depuis 2011.
(***) Données 2013 provisoires. Les valeurs définitives sont connues au courant du deuxième semestre de l’année N+1.

NB : Les cibles 2015 ont été actualisées dans le PAP 2014 :
1.1.1. Part des engagements du FED sur les services sociaux et infrastructures : 40 % au lieu de 30 %.
1.1.2. Part des engagements du FED sur les services et infrastructures économiques et les secteurs productifs : 33 % au lieu de 45 %.
1.1.5. Part de l’APD en santé dans l’APD totale française, hors annulation de dettes : 11 % au lieu de 12 %.


Sous-indicateur 1.1.1 « Part des engagements du FED sur les services sociaux et infrastructures »
Source des données : Commission européenne / MAE
Rapports Annuels (2012 et 2013) sur les politiques de développement et d’aide extérieure de l’aide européenne et leur mise en œuvre.
Pour l’année 2012, la valeur a été actualisée par la Commission européenne à 36,8 % au lieu de 40 %.
Pour l’année 2013, il s’agit de valeurs estimées par extrapolation des données 2012. Les données définitives ne seront publiées qu’à partir de l’été 2014.

Sous-indicateur 1.1.2 « Part des engagements du FED sur les services et infrastructures économiques et les secteurs productifs »
Source des données : Commission européenne / MAE
Rapports Annuels (2012 et 2013) sur les politiques de développement et d’aide extérieure de l’aide européenne et leur mise en œuvre.
Pour l’année 2013, il s’agit de valeurs estimées par extrapolation des données 2012. Les données définitives ne seront publiées qu’à partir de l’été 2014.

Sous-indicateur 1.1.3 « Part des engagements de l'AFD concourant directement à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en matière de lutte contre la pauvreté »
Source des données : AFD
Le calcul de ce sous indicateur se fonde sur une matrice de correspondance entre les cibles des OMD et la classification sectorielle du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE (codes-objet du Système de notification des pays créanciers (SNPC) renseignés au niveau des projets). Les projets pris en compte concernent les activités de l’AFD (hors Proparco) dans les pays étrangers uniquement (hors Outre-mer).

Sous-indicateur 1.1.4 « Part des projets de l’AFD jugés au moins satisfaisants à l'achèvement dans la réalisation de leurs objectifs (rapport d'achèvement de projets) »
Source des données : AFD
Afin de disposer d’un échantillon suffisamment représentatif de projets, l’indicateur est calculé sur une base glissante de trois ans. Ainsi, la valeur 2013 est fondée sur les projets qui ont fait l’objet d’un rapport d’achèvement en 2011, 2012 et 2013, c'est-à-dire des projets qui ont été achevés entre le 1/10/2009 et le 30/9/2012 (y compris des concours de faible montant d’un montant inférieur à 750 000 euros achevés après le 1/7/2010. Les projets conduits sur mandats spécifiques (ex FSP, PPTE, ABG, sous participations à Proparco et fonds d’études) ne font pas l’objet d’un rapport d’achèvement de projet et ne sont donc pas pris en compte dans cette notation.

Sous-indicateur 1.1.5 « Part de l’APD en santé dans l’APD totale française »
Sources des données :
- Numérateur (APD en santé) MAE / CAD de l’OCDE.
Les données comprennent l’aide bilatérale de la France pour la santé (instituts de recherche (ANRS, IRD, institut Pasteur,...), GIP-Esther, projets FSP santé etc.) et la part dédiée à la santé des organisations internationales auxquelles la France apporte une contribution déclarable en APD (OMS, UNICEF, Fonds des nations unies pour la population (FNUAP), Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme (FMSTP), UNITAID, GAVI (Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation)).
Désormais, les informations proviennent de la base de données du CAD de l’OCDE. Cette base de données prend en compte de manière plus précise la part de l’APD santé dans les moyens multilatéraux. Les résultats ont été recalculé depuis 2011, soit un changement par rapport aux valeurs indiquées dans le PAP 2014 (pour 2011 : 9,55 % au lieu de 12,94 %, pour 2012 : 9,34 % au lieu de 10,59 %).

- Dénominateur (APD totale française, hors annulation de dettes) : Document de politique transversale (DPT) « Politique Française en faveur du Développement » 2013 et 2014.

Sous-indicateur 1.1.6 « Nombre de personnes gagnant un accès pérenne à une source d’eau potable améliorée chaque année »
Source des données : AFD
Cet indicateur fait partie des indicateurs pouvant être agrégés utilisés par l’AFD pour évaluer ex-ante les réalisations et les résultats associés aux financements qu’elle instruit. La méthodologie utilisée est celle de la contribution, c'est-à-dire que quel que soit le niveau de participation de l’AFD au financement, l’ensemble des réalisations ou résultats anticipés est pris en compte. La valeur renseignée pour l’année correspond aux réalisations ou résultats attendus des financements autorisés par l’AFD au cours de l’année considérée.
ANALYSE DES RÉSULTATS
La lutte contre la pauvreté (indicateur 1.1)

La dimension européenne de l’aide au développement (sous-indicateurs 1.1.1 et 1.1.2)

Les valeurs 2013 des sous-indicateurs 1.1.1 « Part des engagements du FED sur les services sociaux et infrastructures » et 1.1.2 « Part des engagements du FED sur les services et infrastructures économiques et les secteurs productifs » sont à ce stade des estimations.
En 2012, la part des engagements du FED dans les services sociaux et infrastructures (sous indicateur 1.1.1) s’est établie à 36,8 %, à un niveau trois points inférieur à celui observé l’année précédente. Cette diminution s’explique par un taux de variation des engagements dans les services sociaux inférieur à celui du total des engagements du FED (dû surtout à la forte augmentation de l’aide budgétaire générale en 2012). En 2012, les engagements du FED dans les services sociaux et infrastructures se sont élevés à 1,371 milliards d’euros, soit une augmentation en volume de 205 millions d’euros par rapport à l’année précédente. Sur la période 2010 à 2012, l’indicateur s’établit à 38,7 %.
La part des engagements du FED dans les services et infrastructures économiques et le secteur productif (sous indicateur 1.1.2) s’est établie en 2012 à 33,3 %, au même niveau que l’année précédente. Il convient de noter une progression de 30 % des engagements dans ces secteurs en 2012, progression comparable à celle des engagements totaux du FED. Sur la période 2010 à 2012, l’indicateur s’établit à 32,2 %.

Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) (sous-indicateur 1.1.3)

Les OMD mettent l'accent sur l'éducation, la santé, l'eau et l'assainissement ainsi que l'agriculture et l'environnement.

Après un recul en 2012, la part des engagements de l'AFD concourant directement à l'atteinte des OMD est remontée à 55 % en 2013, avec 2,911 milliards d’ euros d’engagements en 2013, contre 2,344 milliards d’ euros en 2012.
L’année 2013 est en effet marquée par une reprise des engagements dans le domaine de la santé grâce au C2D en Côte d’Ivoire (avec un concours de 62 millions d’euros) et un concours d’ampleur exceptionnelle pour la réforme du système de protection sociale en Colombie (400 millions de dollars américains). Après une baisse ponctuelle en 2012, les engagements dans l’eau et l’assainissement sont revenus à leur niveau de 2011.
La cible de 60 % n’est néanmoins pas atteinte. Cela s’explique par un niveau d’engagements soutenu dans le domaine des infrastructures (non inclus dans les OMD) depuis plusieurs années, notamment sur le continent africain en accompagnement du fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures. Par ailleurs, les aides budgétaires « climat » des années 2009-2011 comptabilisées dans le secteur de l’environnement, ont laissé la place à des projets avec des co-bénéfices « climat », projets comptabilisés dans d’autres secteurs que l’environnement.

Les projets de l’AFD (sous-indicateur 1.1.4)

La part des projets qui sont jugés satisfaisants ou très satisfaisants dans la réalisation de leurs objectifs de développement a atteint 91 % en 2013. Sur 190 projets achevés entre le 1/10/2009 et le 30/9/2012 et soumis à la préparation d’un RAP, 95 ont fait l’objet d’une notation et 86 ont été notés au moins satisfaisants. La faiblesse du taux de notation des projets achevés (50 %) s’explique principalement par le fait que la notation est établie après réception du rapport d’évaluation rétrospective décentralisée, ce qui induit nécessairement des délais. Certains retards ou omissions de notation ont également pu intervenir pour les projets non soumis à évaluation décentralisée (notamment le concours de faible montant inférieur à 750 000 euros, dont l’inclusion dans la procédure de notation est plus récente).

La santé (sous-indicateur 1.1.5)

La santé des populations est un levier important pour le développement et un secteur essentiel dans la lutte contre la pauvreté.
Comme confirmé dans les conclusions du CICID de juillet 2013, les engagements français en matière de santé sont consacrés à la lutte contre les trois grandes pandémies (le sida, le paludisme et la tuberculose), la santé maternelle et infantile, la couverture santé universelle et les maladies tropicales négligées. Pour répondre à ces priorités, la France a choisi de consacrer une part importante de son APD en santé au Fonds mondial pour le sida, la tuberculose et le paludisme, à UNITAID et à l’alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI).
Le ratio APD santé sur APD totale hors dettes (sous indicateur 1.1.5) devrait être de 8,62 % en 2013. La baisse du ratio constatée entre 2012 (9,34 %) et 2013 est liée à une augmentation de l’APD totale hors dettes et non à une baisse en valeur de l’APD spécifique dans le domaine de la santé.
Le niveau inférieur du ratio par rapport aux prévisions des PAP 2013 et 2014 est lié, pour sa très large majorité, à un affinement du calcul de l’indicateur intervenu dans le RAP 2013, notamment concernant la part exacte dédiée à la santé des organisations internationales, à partir des chiffres du CAD de l’OCDE.

L’eau et l’assainissement (sous-indicateur 1.1.6)

En 2013, l’AFD a respecté les objectifs qu’elle s’était fixés dans son cadre d’intervention sectoriel (CIS). Celui-ci assignait en effet un objectif de 2 400 000 personnes gagnant un accès à une source d’eau améliorée sur 3 ans, soit une moyenne de 800 000 personnes par an. Cet objectif a été atteint en 2011, 2012 et 2013, notamment à travers quelques projets où les conditions étaient réunies pour permettre des extensions significatives de l’accès pérenne à l’eau potable (au Mali en 2011, au Cambodge en 2012 et au Burkina Faso en 2013).


OBJECTIF n° 2 : Préserver les Biens Publics Mondiaux 

INDICATEUR 2.1 : Préserver les biens publics mondiaux(du point de vue du citoyen)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 1. Tonnes d’équivalent CO2 évitées par an grâce aux projets AFD (estimation ex ante pour les projets engagés dans l’année) par million d’euros investisM Teq CO2 par M¬ 2 045*1 4361 600 à 2 0001 600 à 2 0001 3891 600 à 2 000 2. Part des engagements de l AFD concourant directement à la préservation des biens publics mondiaux%3945> 40> 4044> 40
Commentaires techniques
(*) Valeur actualisée par rapport au RAP 2012 et PAP 2014: 2 045 teq CO2 / M¬ au lieu de 2 006 teq CO2 / M¬

Introduits en PLF 2011, les deux sous-indicateurs proposés visent à mesurer la contribution de l Agence française de développement à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de trois biens publics mondiaux (biodiversité, lutte contre les maladies transmissibles et émergentes et climat).
Les chiffres mentionnés ci-dessus sont globaux et concernent à la fois le programme 110 (aide économique et financière au développement) et le programme 209 (solidarité à l’égard des pays en développement).

Sous-indicateur 2.1.1 « Tonnes d’équivalent CO2 évitées par an grâce aux projets du groupe AFD (estimation ex ante pour les projets engagés dans l’année) par million d’euros investis »
Sources des données : AFD
La formule de calcul de cet indicateur est la suivante :
- Numérateur : tonnes de CO2 évitées ou réduites des projets pour lesquels le groupe AFD (y compris Proparco) a autorisé dans l’année un financement partiel dans les Etats étrangers soit 3,240 millions de tonnes en 2013. Il s’agit d’une estimation ex-ante des économies annuelles de gaz à effet de serre qui seront a priori permises par ces projets dans les années futures en comparaison d’une situation « sans projet » (ou en comparaison de la situation du mix énergétique du pays pour les énergies renouvelables). Il mesure l’impact potentiel des projets financés, même partiellement, par le groupe AFD dans les Etats étrangers en faveur de l’atténuation du changement climatique (projets qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre). La méthodologie employée pour mesurer cette « empreinte carbone » a été validée par le conseil d’administration de l’AFD et respecte les meilleurs standards internationaux en la matière. Elle est publique et transparente.
Il convient de noter qu’une telle mesure n’est effectuée que pour une partie des projets financés par l’AFD. En sont exclus en particulier : i) les projets d’adaptation aux effets du changement climatique qui n’auraient pas d’objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ii) les projets de financement budgétaire de politiques publiques ou sectorielles d’un Etat ou d’une collectivité locale et iii) les projets pour lesquels une telle mesure n’est pas calculable ex ante c’est-à-dire au moment de l’octroi du financement (lignes de crédit bancaire, programmes d’assistance technique).
- Dénominateur : montant total des octrois annuels « climat » du Groupe AFD dans les Etats étrangers en faveur de projets de lutte contre le changement climatique (atténuation et adaptation).

Introduit pour la première fois dans le PAP 2011, cet indicateur présente un certain nombre de limites à souligner :
- les périmètres de calcul du numérateur et du dénominateur n’étant pas homogènes (le périmètre du numérateur est plus réduit que celui du dénominateur), la définition de cet indicateur introduit de facto un biais ;
- le choix des investissements de développement de l’AFD n’est pas uniquement piloté par un indicateur de réduction de gaz à effet de serre. Il s’agit d’un des bénéfices induits d’un projet et donc d’un critère de choix parmi d’autres dont l’importance varie en fonction du type de projet et de la géographie d’intervention ;
- par ailleurs, l’AFD a fait le choix de développer également des interventions dont l’impact climat n’est pas mesurable ex ante mais peut être considérable à moyen et long terme (appui aux politiques publiques, lignes de financement bancaire...).

Réalisé 2011Réalisé 2012Réalisé 2013Moyenne sur la période 2011-2013Tonnes de CO2 évitées (données AFD)4 000 0003 300 0003 240 0003 513 000Engagements climats (millions d’euros (données AFD)1 956*2 2982 3322195Tonnes évitées par million d’euros engagés2 045**1 4361 3891 600 (*) Valeur actualisée par rapport au RAP 2012 et au PAP 2014: 1 956 M¬ au lieu de 1 994 M¬
(**) Valeur actualisée par rapport au RAP 2012 et au PAP 2014: 2 045 teq CO2 / M¬ au lieu de 2 006 (différence due à l actualisation des engagements)

Sous-indicateur 2.2.2 « Part des engagements de l’AFD contribuant directement à la préservation des biens publics mondiaux »
Source des données : AFD
Le calcul de ce sous indicateur retient trois biens publics mondiaux (BPM) à la préservation desquels l’AFD contribue : la biodiversité, la lutte contre les maladies transmissibles et émergentes, et le climat. Les projets pris en compte concernent les activités de l’AFD (hors Proparco) dans les pays étrangers uniquement (hors Outre-mer).

ANALYSE DES RÉSULTATS
La préservation des biens publics mondiaux (indicateur 2.1)

Tonnes d’équivalent CO2 évitées (sous-indicateur 2.1.1)

Les engagements financiers du groupe AFD dans les Etats étrangers en faveur du climat ont atteint 2,427 milliards d’euros en 2013, un niveau comparable à celui de 2012. Les effets attendus en termes de réduction d’émission sont eux légèrement inférieurs à l’année précédente et atteignent 3,2 millions de tonnes d’équivalent CO2 évitées ou réduites en 2013 (notamment à travers le soutien aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique). Ainsi, le ratio est, comme l’an passé, en dessous de la fourchette cible avec une valeur de 1 389 Teq CO2/ MEUR.
En 2012, la baisse de ce ratio s’expliquait par une plus grande concentration des financements pour des énergies renouvelables dans des pays dont le mix carbone était déjà favorable (pays plus « vertueux » en matière d’énergie renouvelable).
En 2013, le ratio est impacté par l’augmentation des lignes de crédit vertes, sur lesquelles l’estimation ex ante des tonnes d’équivalent CO2 évitées n’est pas possible, étant donné que l’impact exact dépendra des projets effectivement financés (non connus au moment de l’octroi des crédits).

Biens publics mondiaux (sous-indicateur 2.1.2)

Les biens publics mondiaux comprennent les contributions à la biodiversité, la lutte contre les maladies transmissibles et émergentes et le climat. Hors Proparco, l’AFD a engagé, en 2013, 2,329 milliards d’euros en faveur des biens publics mondiaux dans les États étrangers (2,117 en 2012), dont 204 millions d’euros en faveur de la biodiversité (120 en 2012) et 2,125 milliards d’euros pour la lutte contre le changement climatique (1,997 milliards en 2012). Après une baisse ponctuelle en dessous de la cible en 2011, la reprise observée sur cet indicateur en 2012 est confirmée en 2013. Les engagements climat sont en effet en légère augmentation, ainsi que les engagements biodiversité (+70 %), avec notamment le soutien à la politique forestière en Turquie pour 150 millions d’euros.




OBJECTIF n° 3 : Mettre en oeuvre les partenariats différenciés et promouvoir nos priorités géographiques 

INDICATEUR 3.1 : Concentration des subventions(du point de vue du citoyen)
indicateur de la mission 
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 1. Part des subventions dans les pays pauvres prioritaires%4743>50>5050*>50 2. Part des subventions dans les pays en crise ou en sortie de crise%10151010N.C.10
Commentaires techniques
(*) Donnée 2013 provisoire. Les valeurs définitives sont connues au courant de l’été de l’année N+1.

Source des données : AFD, MAE/DGM, MINEFI

Les indicateurs de subvention sont des indicateurs composites dont la définition a été adoptée par le co-secrétariat du CICID le 10 novembre 2011. L’indicateur est composé des éléments suivants :
- aide projet AFD (p.209) ;
- projets FSP / FSD (p.209) ;
- assistance technique du MAE (p.209) ;
- bourses, invitations, missions du MAE (p.209) ;
- aides alimentaire et humanitaire du MAE (p.209) ;
- aide budgétaire globale du MAE (p.209) ;
- aide budgétaire globale (p.110) ;
- FASEP (p.110) ;
- programme de renforcement des capacités commerciales (p.110) ;
- fonds français pour l’environnement mondial (p.110).

Il se calcule en engagements annuels.

Cet indicateur figure dans la matrice des 19 indicateurs de suivi de l’aide bilatérale préconisés par le CICID et dont le suivi est organisé au sein du co-secrétariat du CICID. Il fait par ailleurs l’objet d’une communication dans le rapport bisannuel du Parlement. L’utilisation de cet indicateur répond donc, dans un premier lieu, à un souci de cohérence avec l’ensemble des documents de pilotage.

Les subventions calculées dans cet indicateur ont une vocation transversale donnant une image des deux programmes de la mission (programmes 110 et 209). Son utilisation comme indicateur de mission au sein du programme 209 se justifie par le fait que la grande majorité des crédits proviennent du programme 209 (environ 80 %).

Les pays pauvres prioritaires sur la période 2011-2012 sont les suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Comores, République Centrafricaine, Djibouti, Ghana, Guinée Conakry, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République Démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo.
En juillet 2013, le CICID a révisé la liste des pays pauvres prioritaires et sorti le Rwanda de la liste.
Les pays en crise sont les suivants : Soudan, Haïti, Territoire palestinien, Irak, Yémen et Afghanistan.



INDICATEUR 3.2 : Part de l’APD européenne allouée à l’Afrique sub-saharienne(du point de vue du citoyen)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 1. Part de l’APD européenne allouée à l’Afrique sub-saharienne.%37,140,9*503741**50
Commentaires techniques

(*) Données 2012 : valeur ajustée par rapport au RAP 2012 et au PAP 2014 : 40,9 % au lieu de 37 % (valeur définitive de la Commission européenne).
(**) Données 2013 provisoires
NB : La cible 2015 a été actualisée dans le PAP 2014 : 37 au lieu de 50.


Sous-indicateur 3.2.1 « Part de l’APD européenne allouée à l’Afrique sub-saharienne » :
Sources des données : Commission européenne
Données 2011 et 2012 : Rapports annuels (2012 et 2013) sur les politiques de développement et d’aide extérieure de l’aide européenne et leur mise en œuvre.
- Numérateur : APD européenne consacrée à l'Afrique sub-saharienne (Sud du Sahara et Afrique régionale)
- Dénominateur : Total de l'APD européenne (bilatérale et multilatérale)
Les données de l’année N ne sont publiées qu’en décembre de l’année N+1. Par conséquent, les valeurs indiquées dans la colonne réalisé 2013 sont des estimations fondées sur les résultats de 2012.

ANALYSE DES RÉSULTATS
Les priorités géographiques (indicateur 3.1)

Les pays pauvres prioritaires et les pays en crise ou en sortie de crise (sous-indicateur 3.1.1 et 3.1.2)

Les réalisés sont calculés en tenant compte des ajustements successifs de la liste des pays pauvres prioritaires. Pour 2013, la liste a été fixée par le CICID du 31 juillet 2013.

Pour l’année 2012, on constatait un recul de la concentration des subventions aux pays pauvres prioritaires qui faisait écho à l’augmentation (au-delà de la cible de 10 %) des subventions aux pays en crise ou en sortie de crise.


APD européenne allouée à l’Afrique sub-saharienne (indicateur 3.2)

La part de l’APD européenne allouée à l’Afrique sub-saharienne (sous indicateur 3.2.1) a augmenté progressivement, passant de 36,2 % en 2010 à 37,1 % en 2011 et à 40,1 % en 2012. Ce ratio dépend en grande partie du rythme de mise en œuvre des programmes et projets financés sur le fonds européen de développement (FED), par rapport à la mise en œuvre de l’ensemble des instruments d’aide extérieure de la Commission européenne relevant de l’APD.
Des raisons conjoncturelles justifient les variations d’une année sur l’autre. Le rythme des engagements et des paiements du FED qui, après avoir diminué en 2011 (du fait notamment du placement de certains États partenaires sous les mesures appropriées au titre de l'article 96 de l'accord de Cotonou, dont l'effet immédiat est de geler le processus de programmation de nouveaux projets et l'interruption de la mise en œuvre de ceux déjà existants), s’est accéléré à nouveau en 2012. Sur la période de 2010 à 2012, le taux constaté du ratio est de 38,3 %.



OBJECTIF n° 4 : Renforcement des partenariats et évaluation de la performance des opérateurs 

INDICATEUR 4.1 : Renforcement des partenariats(du point de vue du contribuable)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 1. Taux de projets associant des ONG françaises à des partenaires étrangers non gouvernementaux%908892927592 2. Collectivités locales : effet de levier des financements DGMratio5,325,5655,76,125,2 3. Nombre d’experts placés sur financements internationauxNombre de mois/homme1 1711 4261 200S.O.2 2201 200 4. Nombre de jours d’expertise et de formation effectués par CFI au service des opérateurs médias des pays du sudNbre de jours/homme1 8272 1621 8351 8352 2891 950
Commentaires techniques
Cet indicateur met en évidence les partenariats passés dans le cadre du programme de solidarité à l’égard des pays en développement, aussi bien avec les organisations non gouvernementales qu’avec les collectivités locales françaises, avec les chaînes de télévision du monde entier ou encore par le placement d’experts français sur financements étrangers tiers.

Sous-indicateur 4.1.1 « taux de projets AFD associant des ONG françaises à des partenaires étrangers non gouvernementaux »
Sources des données : MAE/DGM
Mode de calcul : montant accordé par la division du partenariat avec les ONG de l’AFD aux projets associant les ONG françaises à des partenaires étrangers non-gouvernementaux / montant total accordé aux projets mis en œuvre par les ONG françaises.

Sous-indicateur 4.1.2 « collectivités locales : effet de levier des financements DGM »
Sources des données : MAE/DGM
Mode de calcul : montant total des projets/montant des financements DGM dans des projets impliquant des collectivités locales.
L’effet de levier défini pour le soutien à la coopération décentralisée, est le rapport entre le montant total des projets aidés et le financement apporté par le MAE. Ainsi, un euro apporté par le ministère dans le soutien à la coopération décentralisée génère en moyenne près de six euros d’aide publique au développement issus des collectivités territoriales.

Sous-indicateur 4.1.3 « Nombre d’experts placés sur financements internationaux »
Sources des données : Services de coopération et d’action culturelle
L’expertise française placée sur financements internationaux consiste en des experts techniques français (fonctionnaires ou non) sur financements internationaux (États étrangers, organisations internationales, entreprises, fondations étrangères…), intervenant dans le cadre de missions de service public. Ces experts peuvent être placés directement auprès de gouvernements étrangers ou d’organisations internationales, notamment pour servir d’appui à des projets spécifiques engagés dans le cadre de programmes de coopération. Ils sont affectés pour des missions de courte, moyenne ou longue durée.
Cet indicateur comptabilise le nombre de mois de prestations réalisées (mois-personne).
Le réseau de coopération rencontre des difficultés pour s’assurer de l’exhaustivité des informations. Pour mémoire, cet indicateur est supprimé à partir du PAP 2014.

Sous-indicateur 4.1.4 « Nombre de jours d'expertise et de formation effectués par Canal France International (CFI) au service des opérateurs médias des pays du sud »
Sources des données : CFI / MAE
Mode de calcul : nombre de journées de travail effectivement passées sur place avec des bénéficiaires (hors journées de transport) multiplié par le nombre d’experts mobilisés. Le terme « Pays du sud » fait référence à tous les pays en développement où intervient CFI.
Canal France International (CFI) est l’opérateur de la coopération française en matière de médias. Son périmètre d’action comprend les pays d’Afrique, la Méditerranée, les Balkans, le Caucase et l’Asie. Filiale du groupe France Télévisions, CFI est subventionné par le MAE pour animer un réseau de partenaires du secteur des médias. Des groupes médias étrangers sollicitent ainsi son expertise afin d’encadrer ou d’orienter les efforts de perfectionnement de leurs équipes et de rationaliser leurs grilles. CFI est par ailleurs mandaté par le MAE pour coordonner les activités des opérateurs de l’audiovisuel public français à l’international dans les pays d’intervention de CFI. Enfin, CFI développe de plus en plus de programmes en direction des acteurs des nouveaux médias.

L’indicateur évalue, de façon globalisée sur toutes les régions et selon tous les modes d’intervention, le nombre de journées où des professionnels des médias du Sud ont bénéficié d’un encadrement, d’une mission de conseil ou d’une formation de la part d’experts mandatés par CFI.
CFI retient toutes les interventions, bilatérales ou multilatérales, réalisées dans les pays du Sud ou en France auprès d’un public identifié, qui relèvent du transfert d’expertise. En revanche, les missions de prospection, de collecte de statistiques (études d’audience), de promotion du savoir-faire français lors de conférences internationales, sont exclues de ce calcul puisqu’elles visent principalement à préparer de futures actions.


INDICATEUR 4.2 : Evaluation de la performance des organismes mettant en oeuvre cette politique par rapport aux engagements des contrats d’objectifs et de moyens (COM) ou contrats d’objectifs et de performance (COP)(du point de vue du contribuable)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 1. AFD - Agence Française de Développement.%95*9710010093**100 2. France Volontaires%959510010090**100 3. GIP - Esther%91*98*10010095100
Commentaires techniques
(*) Valeur actualisée par rapport au PAP 2014
(**) Données 2013 provisoires. Les valeurs définitives sont connues au courant du premier semestre de l’année N+1.


Source des données : MAE
Le périmètre retenu correspond à l’ensemble des organismes sous tutelle principale du MAE (LOLF ou non LOLF), ayant signé un contrat d’objectifs et de moyens ou un contrat d’objectif et de performance avec le ministère. Il s’agit d’évaluer la performance des opérateurs au regard de l’atteinte effective des objectifs fixés dans les contrats d’objectifs.

Sous-indicateur 4.2.1 « AFD - Agence Française de Développement »
Le contrat d'objectifs et de moyens, signé le 29 octobre 2011 entre l'État et l'AFD, décline le document-cadre de coopération (DCCD) et les engagements présidentiels en priorités concrètes pour l’AFD pour la période 2011-2013 au regard des moyens qui lui sont alloués. Le COM fixe également un ensemble d'objectifs portant sur la performance de l'AFD en termes de valorisation de l'expertise française, le renforcement de la qualité et l'évaluation des projets, ou encore l’amélioration de sa rentabilité.
Le calcul de ce sous indicateur se fonde sur la matrice d’indicateurs du contrat d’objectifs et de moyens 2011-2013 de l’AFD. Désormais, les indicateurs relatifs aux activités en Outre-mer sont exclus et les valeurs sont recalculées rétroactivement.
Un contrat d’objectifs et de moyens sera établi pour la période 2014-2016.

Sous-indicateur 4.2.2 « France volontaires »
Source des données : France volontaires, MAE/DGM
Un avenant au contrat d’objectifs et de moyens a été signé avec France Volontaires en juin 2011 prolongeant sa durée d’un an (jusqu’au 31 décembre 2013). Sa phase de mise en place s’est achevée en 2013 avec le recrutement de nouveaux salariés dédiés aux nouvelles missions de soutien au développement quantitatif et qualitatif des volontariats internationaux d’échange et de solidarité.
2014 sera la première année du nouveau Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) liant le ministère des Affaires étrangères et la plateforme France Volontaires. Ce COP fait suite au Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) qui a accompagné la transition vers la nouvelle structure à partir de l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP), pour assurer la promotion et le développement des différentes formes d’engagement volontaire et solidaire à l’internationale.

Sous-indicateur 4.2.3 « GIP-Esther »
Le GIP Esther est rattaché au MAE depuis le 1er janvier 2009. Un nouveau contrat d’objectifs et de performance a été signé en juin 2012 pour la période 2012- 2014.
L’affinement de la méthodologie de calcul du sous-indicateur modifiant les résultats des années antérieures, il a été décidé de recalculer les résultats pour les années 2011 et 2012 afin d’obtenir de la cohérence et de la comparabilité. Jusqu’à ce jour, les données relatives à la performance du GIP-Esther étaient estimées sur la base d’une performance globale. Dorénavant, la performance du GIP-Esther est prise en compte sur chacun des indicateurs du COP.

ANALYSE DES RÉSULTATS
Le renforcement des partenariats (indicateur 4.1)

Le soutien aux ONG (sous-indicateur 4.1.1)

Le renforcement des capacités des sociétés civiles du sud est une des priorités du MAE.
Depuis janvier 2010, le soutien financier aux initiatives des ONG françaises relève des interventions « pour compte propre » de l’AFD. Le conseil d’administration de l’Agence, sur proposition du comité spécialisé pour l'appui aux initiatives des ONG, a repris les principes d’intervention précédents, directement inspirés des orientations fixées par le CICID de juin 2009. Une priorité continue ainsi d’être donnée aux projets visant au renforcement des capacités des sociétés civiles du sud, c'est à dire aux partenaires locaux non-gouvernementaux : association locale, organisation de base, etc. Il s’agit dans le cadre de la conduite du projet de contribuer à la professionnalisation de ces organisations et à la formation de leurs cadres et de leurs bénévoles mais également de leur permettre de participer à l’élaboration et au suivi des politiques publiques ainsi qu’aux débats internationaux sur le développement.

Les actions portées par des ONG françaises doivent donc prendre en compte les modalités de ce partenariat ONG/ONG, qui se traduit le plus souvent par un transfert d’expertise, de compétences et de bonnes pratiques. L’affichage explicite de ce critère de sélection a permis en 2013 de réaliser un objectif de 75 % de projets associant des ONG françaises à des ONG étrangères. Les 25 % restants correspondent à des projets de structuration du milieu associatif et d’éducation au développement en France.

La différence de 13 points entre la cible et le réalisé en 2013 du sous-indicateur 4.1.1 «Taux de projets associant des ONG françaises à des partenaires étrangers non gouvernementaux » est dû principalement à la baisse conjoncturelle du nombre de projets de terrain éligibles au Comité d’appui aux ONG présentés en 2013.

En parallèle, le réseau de coopération et d’action culturelle a soutenu en 2013 plus de 450 ONG locales dans 65 pays en développement. L’outil privilégié des ambassades est le Fonds Social de Développement (FSD), dont la souplesse permet d’accompagner par des cofinancements de projets la structuration des sociétés civiles et l’action des ONG en matière de développement.

La coopération décentralisée (sous-indicateur 4.1.2)

Le MAE appuie les projets de coopération menés par les collectivités locales et territoriales françaises par le lancement de trois appels à projets (annuel, biennal et triennal). Ce dispositif permet de définir des priorités pour l’État, là où la coopération des collectivités est la plus spécifique : d’une part, l’appui institutionnel, d’autre part, la gouvernance locale et la mobilisation des acteurs des territoires.

Le résultat de l’indicateur « collectivités locales : effet de levier des financements DGM » (sous-indicateur 4.1.2) qui s’est élevé en 2013 à 6,12 traduit une continuité avec la hausse déjà tracée pour les années 2011 et 2012, avec respectivement des ratios de 5,32 et 5,56. Ce chiffre correspond aux objectifs poursuivis, mais son extrapolation doit être prise avec prudence, ce qui amène à conserver une prévision 2014 à hauteur de 6. En effet :
- un grand nombre d’appels à projet triennaux 2010-2012 se sont achevés en 2012 et certaines dépenses qui n'avaient pu être faites au titre des trois années d'exécution l'ont été au cours de l’année 2013. Il reste néanmoins quelques projets en cours de finalisation ;
- une partie des décaissements au titre de la première année de l'appel 2013-2015 a été effectuée en 2014 ;
- enfin, si l'on peut attribuer la croissance de l'indicateur pour partie à la montée en puissance des programmes bilatéraux à cofinancements paritaires (Argentine, Chine, Maroc, Tunisie, Mexique par exemple), il est sans doute trop tôt pour en connaître l'impact prévisionnel à moyen terme.

L’expertise française (sous-indicateur 4.1.3)

Le nombre d’experts placés sur financements internationaux (sous-indicateur 4.1.3) connaît à nouveau en 2013 une augmentation sensible (+56 %) et s’établit à 2220 mois-personne. Cette évolution s’explique pour l’essentiel par un recensement plus précis effectué par certains postes, notamment en Haïti, au Gabon et au Niger. Comme signalé les années précédentes par le réseau, il est difficile pour les postes de s’assurer de l’exhaustivité des informations recensées. Par conséquent cet indicateur n’est pas reconduit dans le PAP 2014. Dans le cadre de la modernisation de l’administration publique, une évaluation des opérateurs publics d’expertise internationale a été engagée en 2013.

Soutien des medias : actions de Canal France International (CFI) (sous-indicateur 4.1.4)

En 2013, CFI est intervenu auprès d’une cinquantaine de médias publics ou privés dans 30 pays en développement ou émergents d’Afrique, de la Méditerranée, des Balkans, du Caucase et de l’Asie. 2 289 « jours d’expertise et de formation effectués par CFI au service des opérateurs médias des pays du Sud » (sous-indicateur 4.1.4) sont comptabilisés en 2013. 2 783 professionnels du Sud ont été encadrés et 251 experts ont été mobilisés pour 171 actions de transfert d’expertise. On observe une montée en puissance régulière des activités d'expertise de CFI depuis plusieurs années. Les chantiers de coopération médias sont divers et multiples. Si les activités en Tunisie ou en Libye se sont tassées fin 2013, d'autres partenariats (Syrie, Birmanie) ont été particulièrement actifs l'an dernier.

Dans le domaine de la recherche de financements extérieurs, il convient de noter deux appels d offres européens remportés en 2013 pour la Syrie et la Méditerranée pour un montant total de 2,7 M¬ avec un effet en 2014 et 2015.

Un nouveau contrat d objectif sera conclu pour la période 2014-2016.

L’évaluation de la performance des opérateurs (indicateur 4.2)

Dans le cadre de l’exercice de la tutelle, l’exécution des contrats d’objectifs et de moyens et des contrats d’objectifs et de performance conclus avec les opérateurs est évaluée annuellement. Dans une démarche d’amélioration continue, la satisfaction du réseau vis-à-vis des opérateurs est également notée tous les ans. Depuis 2011, la notation est faite sur plusieurs critères afin de cibler les pistes de progrès à mettre en œuvre.

AFD (sous-indicateur 4.2.1)

Sur la base des réalisations 2013 relatives aux objectifs définis dans le contrat d’objectifs et de moyens, la performance globale de l’Agence est évaluée à 93 % (sous-indicateur 4.2.1) contre 97 % en 2012. La baisse par rapport à 2012 s’explique essentiellement par l’indicateur « part de l’effort financier consacré aux pays méditerranéens » du COM. En effet, celui-ci passe de 50 % en 2011 à 75 % en 2012, puis à 35 % en 2013. Sur la période triennale 2011-2013, le taux d’exécution du COM atteint 95 %.

L’ensemble des objectifs non entièrement atteints du COM ont fait l’objet de discussions et d’explications détaillées, notamment lors de réunions du Conseil d’administration de l’AFD. Ce bilan témoigne ainsi des résultats positifs obtenus par l’AFD sur la période 2011-2013, dans un contexte de renouvellement du cadre stratégique de l’aide au développement et de l’AFD.

France Volontaires (sous-indicateur 4.2.2)
France Volontaires a poursuivi ses activités conformément au COM et a travaillé à la préparation du nouveau contrat d’objectifs et de performance 2014-2016. La plateforme a contribué à la structuration du secteur des volontariats internationaux et au développement de démarches multi-acteurs.
En 2013, en matière de communication et de promotion, de nombreuses actions ont été entreprises, notamment dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de la création de l’AFVP. La conférence annuelle des organisations de volontariat (IVCO) à Paris en octobre 2013 a réuni plus de 120 participants d’une vingtaine de pays différents.
L’observatoire de France Volontaires a poursuivi sa mission de veille et de diffusions d’études et a coordonné la publication d’une cartographie des engagements volontaires et solidaires à l’international.
La collaboration avec l’Agence du service civique autour du volontariat à l’international s’est poursuivi conformément à la convention liant France Volontaires et l’Agence du service civique : élaboration de référentiels de formation, information et promotion du dispositif, appui aux volontaires et aux structures, mise en œuvre de programmes (programme Haïti, Pérou, programme réciprocité…).
Au niveau européen, France Volontaires continue d’apporter sa contribution à la mise en place du programme européen de volontaires humanitaires. Le projet pilote qu’elle coordonnait a pris fin et, en consortium avec Bioforce et People in aid, un appel d’offre a été remporté.
Au niveau international, la plateforme s’est impliquée dans les travaux préparatoires du post-2015. France Volontaires est devenue membre du comité permanent des opérateurs de la mobilité mis en place dans le cadre du plan Priorité Jeunesse.
Dans le cadre de sa mission d’envoi de volontaires, 357 missions de volontaires de solidarité internationale (VSI) ont été réalisées en 2013.
Le sous-indicateur 4.2.2 est valorisé à 90 % pour 2013. Il s’agit pour l’instant d’une estimation, l’ensemble des données 2013 sur les indicateurs du COM n’ayant pas encore été établies.

GIP-Esther (sous-indicateur 4.2.3)
La nouvelle grille d’indicateurs mise en place en 2013 comporte 21 indicateurs qui mesurent l'adéquation des activités du GIP vis-à-vis de la stratégie française en santé, la capacité du GIP à mobiliser de l'expertise ainsi que la transparence de gestion et la qualité du pilotage mis en œuvre par le GIP. La légère baisse de performance en 2013 s’explique par deux facteurs : l’augmentation de la cible de l’indicateur n°21 (le nombre de Comité de liaison stratégique par année) bien que la réalisation ait été la même sur l’année précédente, et le changement de la cible de l’indicateur n°16 (part des recettes sur financements externes). La mise en place de cette nouvelle grille plus exigeante et utilisée pour la première année confirme la performance de cet opérateur (95 %).


OBJECTIF n° 5 : Promouvoir les actions de gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire 

INDICATEUR 5.1 : Taux de projets de développement solidaire impliquant des migrants(du point de vue du citoyen)
Unité2011 Réalisation2012 Réalisation2013 Prévision PAP 20132013 Prévision actualisée PAP 20142013 Réalisation2015 Cible PAP 2013 Taux de projets de développement solidaire impliquant des migrants%6777SO
ANALYSE DES RÉSULTATS
L’objectif n° 5 et l’indicateur rattaché ont été supprimés au PLF 2014. Il n’a pas fait l’objet de suivi en 2013.


Présentation des crédits et des dépenses fiscales
2013 / Présentation par action et titre des crédits ouverts et des crédits CONSOMMÉS
2013 / Autorisations d’engagement
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 2 Dépenses de personnelTitre 3 Dépenses de fonctionnementTitre 5 Dépenses d’investissementTitre 6 Dépenses d’interventionTotal Total y.c. FDC et ADP prévus en LFIPrévision LFI 2013 Consommation 2013 02Coopération bilatérale 32 177 450577 792 733609 970 183609 970 18367 75716 622 108-129 087581 080 481597 641 259 05Coopération multilatérale 414 728 840414 728 840414 728 840129 298385 050 034385 179 332 07Coopération communautaire 688 695 000688 695 000688 695 000138 308637 565 000637 703 308 08Dépenses de personnels concourant au programme "Solidarité à l’égard des pays en développement" 210 085 6030210 085 603210 085 603208 722 718208 722 718 09Actions de co-développement 11 024 00011 024 00011 024 000100 67063 91422 710 15522 874 739 Total des AE prévues en LFI210 085 60332 177 4501 692 240 5731 934 503 6261 934 503 626 Ouvertures par voie de FDC et ADP0+207 365+207 365 Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)-936 052-36 249 387-37 185 439 Total des AE ouvertes209 149 5511 688 376 0011 897 525 552 Total des AE consommées208 891 14516 953 628-129 0871 626 405 6701 852 121 356
2013 / crédits de paiement
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 2 Dépenses de personnelTitre 3 Dépenses de fonctionnementTitre 5 Dépenses d’investissementTitre 6 Dépenses d’interventionTotal Total y.c. FDC et ADP prévus en LFIPrévision LFI 2013 Consommation 2013 02Coopération bilatérale 32 177 450572 993 572605 171 022605 171 02267 75722 575 6410600 307 627622 951 025 05Coopération multilatérale 5 400 000431 395 506436 795 506436 795 506129 298387 420 251387 549 549 07Coopération communautaire 688 695 000688 695 000688 695 00037 746637 565 000637 602 746 08Dépenses de personnels concourant au programme "Solidarité à l’égard des pays en développement" 210 085 6030210 085 603210 085 603208 722 718208 722 718 09Actions de co-développement 18 524 00018 524 00018 524 000100 67063 91415 693 50715 858 091 Total des CP prévus en LFI210 085 60337 577 4501 711 608 0781 959 271 1311 959 271 131 Ouvertures par voie de FDC et ADP0+207 365+207 365 Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)-936 052-83 429 219-84 365 271 Total des CP ouverts209 149 5511 665 963 6741 875 113 225 Total des CP consommés208 891 14522 806 59901 640 986 3851 872 684 129

2012 / Présentation par action et titre des crédits votés (lFI) et des crédits consommés
2012 / Autorisations d’engagement
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 2 Dépenses de personnelTitre 3 Dépenses de fonctionnementTitre 6 Dépenses d’interventionTotal hors FDC et ADP prévus en LFITotal y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 02Coopération bilatérale 36 989 335614 156 114651 145 449651 145 44940 2127 718 361612 417 441620 176 014 05Coopération multilatérale 420 352 814420 352 814420 352 814251 323432 869 120433 120 443 07Coopération communautaire 789 605 000789 605 000789 605 000126 056576 472 875576 598 931 08Dépenses de personnels concourant au programme "Solidarité à l’égard des pays en développement" 222 400 2835 000222 405 283222 405 283213 189 914375 000213 564 914 09Actions de co-développement 25 000 00025 000 00025 000 000 Total des AE prévues en LFI 222 400 28336 989 3351 849 118 9282 108 508 5462 108 508 546 Total des AE consommées213 230 1268 095 7401 622 134 4361 843 460 302
2012 / crédits de paiement
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 2 Dépenses de personnelTitre 3 Dépenses de fonctionnementTitre 6 Dépenses d’interventionTotal hors FDC et ADP prévus en LFITotal y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 02Coopération bilatérale 36 089 335615 933 195652 022 530652 022 53040 21215 571 054631 536 871647 148 137 05Coopération multilatérale 5 300 000437 019 480442 319 480442 319 480251 323429 984 726430 236 049 07Coopération communautaire 789 605 000789 605 000789 605 000126 056576 472 875576 598 931 08Dépenses de personnels concourant au programme "Solidarité à l’égard des pays en développement" 222 400 2835 000222 405 283222 405 283213 189 914375 000213 564 914 09Actions de co-développement 25 000 00025 000 00025 000 000 Total des CP prévus en LFI 222 400 28341 389 3351 867 562 6752 131 352 2932 131 352 293 Total des CP consommés213 230 12615 948 4331 638 369 4721 867 548 031
Présentation par action des charges constatées
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).


Numéro et intitulé de l’actionTotal 02Coopération bilatérale 896 317 495 05Coopération multilatérale 1 085 720 476 07Coopération communautaire 637 585 000 08Dépenses de personnels concourant au programme "Solidarité à l’égard des pays en développement" 208 976 086 09Actions de co-développement 15 936 636 Total2 844 535 693

Présentation par titre et catégorie des crédits consommés
Autorisations d’engagementCrédits de paiementTitre et catégorieConsommées en 2012 (*)Ouvertes en LFI pour 2013Consommées en 2013 (*)Consommés en 2012 (*)Ouverts en LFI pour 2013Consommés en 2013 (*) Titre 2. Dépenses de personnel213 230 126210 085 603208 891 145213 230 126210 085 603208 891 145 Rémunérations d’activité175 179 620173 412 930171 893 172175 179 620173 412 930171 893 172 Cotisations et contributions sociales35 125 01834 650 85734 320 97035 125 01834 650 85734 320 970 Prestations sociales et allocations diverses2 925 4882 021 8162 677 0032 925 4882 021 8162 677 003 Titre 3. Dépenses de fonctionnement8 095 74032 177 45016 953 62815 948 43337 577 45022 806 599 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel4 166 26728 332 83315 665 9079 531 77833 732 83321 518 878 Subventions pour charges de service public3 929 4733 844 6171 287 7216 416 6553 844 6171 287 721 Titre 5. Dépenses d’investissement-129 0870 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État-129 0870 Titre 6. Dépenses d’intervention1 622 134 4361 692 240 5731 626 405 6701 638 369 4721 711 608 0781 640 986 385 Transferts aux ménages8 725 5179 966 7277 775 1628 725 5179 966 7277 775 163 Transferts aux entreprises47 439 94613 936 05053 938 02347 319 36613 936 05052 371 606 Transferts aux collectivités territoriales6 460 5699 147 0955 914 7876 460 5699 147 0955 487 729 Transferts aux autres collectivités1 559 508 4041 659 190 7011 558 777 6981 575 864 0201 678 558 2061 575 351 887 Total hors FDC et ADP1 934 503 6261 959 271 131 Ouvertures et annulations : titre 2 (*)-936 052-936 052 Ouvertures et annulations : autres titres (*)-36 042 022-83 221 854 Total (*)1 843 460 3021 897 525 5521 852 121 3561 867 548 0311 875 113 2251 872 684 129(*) y.c. FDC et ADP


Fonds de concours et attributions de produits
Autorisations d’engagementCrédits de paiementNature de dépensesOuvertes en 2012Prévues en LFI pour 2013Ouvertes en 2013Ouverts en 2012Prévus en LFI pour 2013Ouverts en 2013 Dépenses de personnel00 Autres natures de dépenses93 105207 36593 105207 365 Total93 105207 36593 105207 365

Récapitulation des mouvements de crédits

Décrets de transfert
OuverturesAnnulationsDate de signatureAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres 20/11/201356 00056 000

Décrets de virement
OuverturesAnnulationsDate de signatureAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres 09/12/2013300 000300 000

Arrêtés de report de crédits ouverts par voie de fonds de concours
OuverturesAnnulationsDate de signatureAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres 28/03/201346 62346 6230000

Arrêtés de report de crédits hors fonds de concours et attributions de produits
OuverturesAnnulationsDate de signatureAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres 28/03/201354 506 937905 9120000

Ouvertures par voie de fonds de concours
OuverturesAnnulationsDate de signatureAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres 02/2013016 500016 500 06/2013010 000010 000 07/2013035 700035 700 11/2013011 850011 850 12/20130111 1750111 175 01/2014022 140022 140 Total0207 3650207 365

Lois de finances rectificatives
OuverturesAnnulationsDate de signatureAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres 29/12/2013636 05290 858 947636 05284 437 754

Total des ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP)
OuverturesAnnulationsAutorisations d’engagementCrédits de paiementAutorisations d’engagementCrédits de paiementTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titresTitre 2Autres titres Total général054 816 92501 215 900936 05290 858 947936 05284 437 754

Justification au premier euro
Éléments transversaux au programme
Autorisations d’engagementCrédits de paiementNuméro et intitulé de l’action / sous-actionTitre 2 Dépenses de personnel (*)Autres titres (*)Total y.c. FDC et ADP Titre 2 Dépenses de personnel (*)Autres titres (*)Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI Consommation  02Coopération bilatérale 609 970 183609 970 183605 171 022605 171 02267 757597 573 502597 641 25967 757622 883 268622 951 025 05Coopération multilatérale 414 728 840414 728 840436 795 506436 795 506385 179 332385 179 332387 549 549387 549 549 07Coopération communautaire 688 695 000688 695 000688 695 000688 695 000637 703 308637 703 308637 602 746637 602 746 08Dépenses de personnels concourant au programme "Solidarité à l’égard des pays en développement" 210 085 6030210 085 603210 085 6030210 085 603208 722 7180208 722 718208 722 7180208 722 718 09Actions de co-développement 11 024 00011 024 00018 524 00018 524 000100 67022 774 06922 874 739100 67015 757 42115 858 091 Total des crédits prévus en LFI210 085 6031 724 418 0231 934 503 626210 085 6031 749 185 5281 959 271 131 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP-936 052-36 042 022-36 978 074-936 052-83 221 854-84 157 906 Total des crédits ouverts209 149 5511 688 376 0011 897 525 552209 149 5511 665 963 6741 875 113 225 Total des crédits consommés208 891 1451 643 230 2111 852 121 356208 891 1451 663 792 9841 872 684 129 Crédits ouverts - crédits consommés+258 406+45 145 790+45 404 196+258 406+2 170 690+2 429 096 (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI


PASSAGE DU PLF À LA LFI
Les crédits de titre 2 du programme 209 n’ont pas fait l’objet d’amendements.
S’agissant des autres crédits, un amendement gouvernemental a réduit le montant total du programme 209 de 5 340 000 ¬ en AE=CP (action 7). Les amendements des réserves parlementaires ont quant à eux abondé le programme à hauteur de 905 100 ¬ .
Les crédits prévus par la LFI pour le programme 209 ont ainsi été de 1 724 418 023 ¬ en AE et 1 749 185 528 ¬ en CP hors titre 2.


MODIFICATIONS DE MAQUETTE
Une action a été intégrée au programme en 2013 (action n°9 Co-développement) qui correspond au transfert de compétences de l’action 3 « Autres actions bilatérales de développement solidaire » de l’ancien programme 301 « Développement solidaire et migrations », rattaché au ministère de l’intérieur. Dotée en loi de finances de 11 M¬ en AE et de 18,5 M¬ en CP, elle a visé à honorer les engagements passés par la France avec certains pays en développement via les conventions signées et d initier une nouvelle stratégie de co-développement désormais dissociée de la politique de gestion des flux migratoires.


JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES
S’agissant des crédits de titre 2, le programme 209 a connu les mouvements suivants en gestion :
– un décret de virement opérant un redéploiement a minoré les ressources du programme à hauteur de 0,3 M¬  ;
 la LFR du 29 décembre 2013 a annulé 0,6 M¬ de crédits CAS pensions.

Les mouvements suivants ont abondé hors titre 2 les ressources du programme :
 les reports de crédits de 2012 vers 2013 à hauteur de 54 553 560 ¬ en AE et 952 535 ¬ en CP (dont 46 623 ¬ en AE=CP pour les reports au titre des fonds de concours) ;
 le rétablissement de crédits de 2 559 641 ¬ en AE=CP à partir des crédits du GIP ENA rendus disponibles suite à sa clôture.
La LFR n°2013-1279 du 29 décembre 2013 a annulé 90 858 947 ¬ en AE et 84 437 754 ¬ en CP à partir du solde de crédits constituant la réserve légale de précaution sur le programme 209 hors titre 2.


ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Deux fonds de concours ont été rattachés sur le programme 209 en AE=CP :
 n°1-2-00263 : Contributions des collectivités territoriales au profit de l'aide d'urgence aux victimes de crises humanitaires à l'étranger : 168 725 ¬ ;
 n°1-2-008 : Contribution de tiers au profit de l'aide d'urgence aux victimes de catastrophes naturelles et de conflits à l'étranger (hors crises humanitaires) : 16 500 ¬ .
Par ailleurs, 22 140 ¬ ont été rattachés tardivement au fonds n°1-2-00263 et n ont donc pas été disponibles pour l exercice 2013.


RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ
S agissant des crédits de titre 2, la réserve de précaution initiale du programme 209, d un montant de 1 M¬ , a fait l objet d un dégel intégral en fin de gestion.

La réserve de précaution initiale a été appliquée à hauteur de 6 % à la totalité des crédits HT2 à l’exception des subventions du GIP ESTHER dont la mise en réserve a été portée à 0,5 % pour la partie de la subvention pour charge de service public correspondant à des dépenses de personnel, selon les modalités de calcul de la réserve pour les opérateurs. La réserve légale initiale a donc été de 103 384 853 ¬ en AE et 104 870 904 ¬ en CP.

Par ailleurs, une mise en réserve additionnelle de 42,7 M¬ est intervenue au printemps, qui a porté :
- essentiellement sur l économie de constatation sur les appels de fonds du FED (40,9 M¬ ) intervenue en raison d un niveau de trésorerie du FED et d un rythme d avancement des projets ne justifiant pas le niveau d appel de fonds initialement présenté par la Commission européenne ;
- mais également sur d autres enveloppes du programme 209 pour 1,8 M¬ , dont 1 M¬ sur l action de co-développement.

Le dégel de la réserve de précaution intervenu en fin d année a permis notamment :
ª% d assurer le paiement des dépenses obligatoires :
 31 M¬ en AE=CP pour le FED ;
 9,5 M¬ pour les contrats de développement et de désendettement (C2D) ;
 1,7 M¬ pour la rémunération de l AFD ; 1 M¬ en CP pour l initiative Education pour Tous (FTI) ;
 600 K¬ en CP pour le loyer de la maison de la Francophonie ;
 et 600 K¬ en CP pour Haïti ;
ª% de répondre aux besoins générés par l engagement pluriannuel des dons-projets projets (les CP sont calculés en fonction des besoins liés aux AE ouvertes les années précédentes selon des échéanciers de décaissements), soit 15,4 M¬ en CP pour les dons-projets de l AFD et 3,3 M¬ en CP pour les projets FSP ;
ª% la réouverture technique sur le programme 209 des engagements juridiques passés sur l ex-programme 301 avant 2013 (14,98 M¬ en AE et 134 K¬ en CP).


CORRECTION DE L EXECUTION



Dépenses de personnel
Emplois (ETPT)DépensesCatégorie d emploisTransferts de gestion 2012Réalisation 2012LFI 2013Transferts de gestion 2013Réalisation 2013Écart à LFI 2013Mesures diversesImpact des schémas d’emploiRéalisation 2013(après transferts de gestion)(cf. tableau suivant)123455 - (3 + 4)6(5 - 4) - (2 - 1) - 6 Titulaires et CDI en administration centrale196219193-26+5-814 375 780 Titulaires et CDI dans le réseau122138114-240-818 560 900 CDD et volontaires internationaux1 6511 6931 586-1070-65171 820 138 Militaires0000000 Agents de droit local263217211-6-42-104 134 327 Total2 2322 2672 104-163-37-91208 891 145

Catégorie d’emploisMesures de transfertMesures de périmètreCorrections techniquesTotal7896 = 7 + 8 + 9 Titulaires et CDI en administration centrale+500+5 Titulaires et CDI dans le réseau000 CDD et volontaires internationaux+10-10 Militaires000 Agents de droit local-410-1-42 Total-350-2-37
Précisions méthodologiques
Les corrections techniques ont pour objet de neutraliser l’impact des arrondis dans les consommations d’ETPT.

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE
CatégoriePrévision LFI
(AE = CP)Consommation
(AE = CP) Rémunérations d’activité173 412 930171 893 172 Cotisations et contributions sociales34 650 85734 320 970 dont contributions au CAS Pensions24 940 68021 915 254 Prestations sociales et allocations diverses2 021 8162 677 003

évolution des emplois À PÉRIMÈTRE CONSTANT
(en ETP)Catégorie d’emploisSortiesdont départs en retraiteMois moyen des sortiesEntréesdont primo recrutementsdont mouvements entre prog. du ministèreMois moyen des entréesSchéma d’emplois RéalisationSchéma d’emplois Prévision PAP Titulaires et CDI en administration centrale50127,730107,7-20-10 Titulaires et CDI dans le réseau21848,1-17-3 CDD et volontaires internationaux5737,74938,1-80-77 Agents de droit local215,9146,5-70 Total6651254110-124-90
REMARQUES LIMINAIRES CONCERNANT LES CRÉDITS DE PERSONNEL DE L’ENSEMBLE DES PROGRAMMES DU PÉRIMÈTRE MINISTÉRIEL
MESURES DE TRANSFERT
Un solde net de -63 ETPT a fait l’objet de transferts en LFI 2013 :
- -68 ETPT : -29 ETPT du programme 185 et -39 ETPT du programme 209 ont été transférés aux établissements à autonomie financière (EAF) de 9 pays (Argentine, Brésil, Colombie, Etats-Unis, Japon, Afrique du Sud, Algérie, Portugal, Russie) dans le cadre de la mise en œuvre de la fusion des services de coopération et d’action culturelle avec les EAF ;
- -1 ETPT du programme 105 a été transféré à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) ;
- +6 ETPT du programme 209 ont été transférés depuis le programme 301 (Développement solidaire et migrations).

En outre, des mesures d’ajustement entre programmes et entre catégories ont été effectuées comme chaque année, afin de prendre en compte notamment les évolutions locales des dispositifs en place (2 ETPT du programme 209 ont été transférés sur le programme 105 et le programme 151).
Consommation d’ETPT
La consommation des ETPT n’est pas restituée de manière satisfaisante par l’outil CHORUS, compte tenu des particularités de la structure des emplois du ministère des affaires étrangères, et repose donc sur des données ministérielles :
- le décompte des effectifs titulaires et contractuels de droit français (catégories d’emplois G1 à G3) est issu des applications de gestion RH du ministère des affaires étrangères ;
- s’agissant des militaires (catégorie d’emplois G4), les éléments sont communiqués par les deux services concernés (direction de la coopération de sécurité et de défense, service de la sécurité diplomatique) ;
- enfin, la consommation liée aux agents de droit local (catégorie d’emplois G5), dont la gestion et la paye sont largement déconcentrées, s’appuie sur les données communiquées mensuellement par chacun des postes à l’étranger, et sur le suivi de gestion à l’administration centrale.

La consommation d’ETPT s’établit à 14 306 ETPT, soit 96,70 % du plafond d’emplois ministériel (14 798 ETPT), contre 96,84 % en 2012.

La répartition par corps des effectifs titulaires du MAE (soit le tiers de son effectif) en décembre 2013 est la suivante (elle inclut les détachés dans les corps du MAE) :

AMB/Ambassadeur de France, MP/ministre plénipotentiaire, EF/emploi fonctionnel, CAE/conseiller des affaires étrangères, SAE/secrétaire des affaires étrangères, ASIC/attaché des systèmes d’information et de communication, SCH/secrétaire de chancellerie, SESIC/secrétaire des systèmes d’information et de communication, ADJCH/adjoint administratif de chancellerie, ADJTEC/adjoint technique de chancellerie

La consommation exprimée en ETPT, qui reflète une moyenne annuelle, ne prend en compte qu’à raison d’un tiers environ l’effet des suppressions d’ETP qui interviennent principalement à l’automne, au moment des mouvements entre administration centrale et étranger.
SCHEMA D’EMPLOIS
Le schéma d’emplois réalisé en 2013, hors mesures de transfert, toutes catégories et tous programmes confondus, s’établit à -186 ETP, sur un total de -184 ETP prévu en PAP 2013, comme l’indique le tableau ci-après.

Catégories d'emploisSchéma d'emplois initialSchéma d'emplois réaliséG1titulaires/CDI Centrale-35-40G2titulaires/CDI étranger-9-6G3CDD et volontaires internationaux-105-98G4militaires5-17G5ADL-40-25total-184-186
La consommation des effectifs titulaires et CDI à l’administration centrale (catégorie G1) est inférieure de 68 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emplois (soit une consommation de la dotation à hauteur de 97,81 %). La consommation des effectifs titulaires et CDI à l’étranger (catégorie G2) est pour sa part inférieure de 53 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emplois, avec une consommation de la dotation de 98,18 %. Pour ces deux catégories, le schéma d’emplois réalisé en 2013, hors mesures de transfert, s’établit à -46 ETP, contre -44 ETP prévus en PAP 2013.

La consommation des effectifs contractuels (les contractuels en administration centrale et à l’étranger ainsi que les vacations en centrale sont regroupés dans la catégorie G3) est inférieure de 184 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emplois (93,90 % de la dotation). Cette sous-exécution s’explique par des prises de fonctions intervenues plus tardivement que prévu (en décembre 2013). Le schéma d’emplois réalisé s’établit à -98 ETP, pour une prévision en PAP 2013 de -105 ETP.

La consommation des militaires (catégorie G4 : coopération militaire et de défense, gendarmes gardes de sécurité) est inférieure de 57 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emplois (soit une consommation de 92,13 % de la dotation). Le schéma d’emplois réalisé pour les G4 s’établit à -17 ETP, contre +5 ETP prévus en PAP 2013. Cette sous-consommation est due principalement au gel de 11 postes de coopérants militaires, décidé dans le cadre de mesures d’économie sur les dépenses de personnel prises en 2013, et à 5 postes laissés vacants suite au rapatriement de coopérants militaires affectés en République centrafricaine.

Enfin, la consommation d’agents de droit local (catégorie G5) est inférieure de 130 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emplois (soit une consommation de 97,43 % de la dotation). La catégorie des agents de droit local comprend également les vacations, qui représentent environ 3,6 % de la consommation d’ ETPT de cette catégorie. Le schéma d’emplois réalisé s’établit à -25 ETP, sur un total de -40 ETP attendu pour 2013. Cette sous-exécution s’explique par le recrutement en décembre 2013 de 15 ADL affectés dans les services visas des consulats.

PROGRAMME 209
CONSOMMATION D’ETPT
La consommation du programme 209 s’est établie au total à 2 104 ETPT pour un plafond de 2 267 ETPT (soit un taux de consommation 92,81 %).
CREDITS DE PERSONNEL
La consommation des crédits de titre 2 s’est établie à 99,88 % des crédits ouverts (LFI ajustée des ouvertures et annulations). Le reliquat de crédits s’est élevé à 0,26 M¬ et correspond majoritairement aux crédits de la dotation CAS pensions non utilisés en fin de gestion.
COUTS MOYENS
Au vu de l exécution 2013, les coûts moyens annuels du programme 209 (hors prestations sociales) par catégorie de personnels sont les suivants :

en ¬
Catégorie d emploisCatégorie 21Catégorie 22
hors CASCatégorie 22
CAS pensionCoût moyen1 - Titulaires et CDI à l administration centrale41 0186 95717 50965 4842 - Titulaires et CDI à l étranger130 57919 75812 478162 8153 - CDD et volontaires internationaux91 7465 25110 790107 7874 - Militaires5 - Agents de droit local16 9742 28819 262Les variations des coûts moyens par rapport à 2012 s’expliquent principalement par les évolutions liées au change-prix impactant les indemnités de résidence à l’étranger servies aux fonctionnaires titulaires et aux personnels contractuels affectés à l’étranger (catégorie 21), mais également par la structure des flux d’entrée et de sortie des titulaires affectés respectivement en centrale et dans le réseau en cours d’année.

effectifs et activités des services
Répartition des emplois par service
ServiceLFI 2013Réalisation 2013ETP au 31/12/2013ETPTETPTAdministration centrale344316308Services régionauxServices départementauxOpérateursServices à l’étranger1 9231 7881 756AutresTotal2 2672 1042 064
Répartition du plafond d’emplois par action
Numéro et intitulé de l’action / sous-actionLFI 2013RéalisationETPTETPT 08Dépenses de personnels concourant au programme "Solidarité à l’égard des pays en développement" 2 2672 104 Total2 2672 104 Transferts de gestion

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES


Le ratio global gérants/gérés, qui s’établit à 2,28%, fait l’objet d’une méthodologie commune à tous les ministères.

La gestion administrative des agents du ministère des affaires étrangères est très centralisée, et s’opère par corps et par catégorie du plafond d’emplois ministériel. Tous les postes de travail des gestionnaires sont imputés sur le programme 105 ; les effectifs gérés se répartissent entre tous les programmes. Il n’est donc pas pertinent de distinguer un ratio différent pour chaque programme. Aussi, les ratios ci-dessus s’appliquent-ils à l’ensemble du plafond d’emplois ministériel.

1/ Le périmètre des effectifs gestionnaires est limité à la direction des ressources humaines, en administration centrale. A l’étranger, seuls quelques actes de gestion courante des agents expatriés sont assurés, ainsi que la gestion des personnels de recrutement local, par des agents dont la gestion administrative ne constitue le plus souvent qu’une fraction du temps de travail.
Les effectifs consacrés au pilotage et à la politique des compétences relèvent de la sous-direction de la politique des ressources humaines.
Les effectifs consacrés aux conditions de travail regroupent les agents de la délégation pour la politique sociale.
Les ETP organisant la formation appartiennent à la sous-direction de la formation et des concours (comprenant notamment l’Institut de formation aux affaires administratives et consulaires, ainsi que l’Institut diplomatique et consulaire).
Les autres agents de la DRH sont rassemblés dans les effectifs « administrants et gérants ».

2/ Le périmètre des effectifs partiellement gérés comprend les militaires relevant du plafond d’emplois du ministère des affaires étrangères et les policiers, gérés dans le cadre de conventions de délégation de gestion avec les ministères de l’intérieur et de la défense. Dans ces deux cas, la gestion statutaire et une part significative de l’affectation sont assurées par les ministères d’origine.
Les « autres agents » suscitent également tous les actes de gestion normale. Les agents détachés sur emploi ou sur contrat génèrent autant d’actes de gestion au MAE, même si leur carrière reste gérée par leur administration d’origine.
Enfin, les gestionnaires assurent également le suivi administratif des agents hors plafond d’emplois : 236 agents en disponibilité, 19 en congé parental, 100 détachés sortants, 17 en congé sans traitement et 167 agents affectés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion. Ces agents suscitent tous une activité de gestion administrative et statutaire. Ceux qui sont affectés au ministère de l’intérieur (direction générale des étrangers en France) génèrent également au ministère des affaires étrangères des activités d’affectation.


Éléments salariaux
Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions(en millions d’euros)Socle Exécution 2012 retraitée189,4Exécution 2012 hors CAS Pensions191,2Impact des mesures de transferts et de périmètre 2013/2012-1,1Débasage de dépenses au profil atypique-0,7Impact du schéma d'emplois-6,9EAP schéma d'emplois de l’année n-1-1,5Schéma d'emplois de l’année n-5,4Mesures catégorielles0,2Mesures générales0,1EAP augmentation du point d'indice de l’année n-10Augmentation du point d'indice de l’année n0Rebasage de la GIPA0Mesures bas salaires0,1GVT solde0,1GVT positif0,9GVT négatif-0,8Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA-0,5Autres variations des dépenses de personnel4,6Total187
Le socle de l’exécution 2012 hors CAS Pensions du programme 209 a fait l’objet des retraitements suivants.
- les changements de périmètre découlant des transferts intervenus en PAP 2013 et en cours de gestion 2013 pour un montant total de -1,07 M¬ ont été pris en compte ;
- des dépenses non reconductibles intervenues en 2012 ont été débasées à hauteur de -0,74 M¬ . Elles portent notamment sur la garantie individuelle du pouvoir d achat et le compte épargne-temps.

L impact du schéma d emplois en masse salariale a permis de réaliser -6,9 M¬ d économies. Ce montant tient compte de l extension en année pleine (EAP) des suppressions effectuées en 2012 et des suppressions constatées en 2013. Sur l ensemble des programmes du périmètre ministériel, l impact du schéma d emplois est estimé à -11,7 M¬ pour une prévision en PAP 2013 de -4,2 M¬ . Les économies supplémentaires sont notamment imputables à l EAP des suppressions constatées en fin de gestion 2012 et à des recrutements tardifs en 2013.

Les mesures catégorielles et les mesures générales ont représenté respectivement un coût de 0,2 M¬ et de 0,1 M¬ pour le programme 209, et de 2,1 M¬ et de 3,1 M¬ pour le ministère.

La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique  hors GIPA » correspond au rebasage de -0,54 M¬ imputés sur le programme 209 sur un montant global pour le ministère de -1 M¬ , notamment au titre du compte épargne-temps et des mesures d économie mises en Suvre.

La ligne « Autres » regroupe les autres facteurs explicatifs de l évolution de la masse salariale hors CAS du programme 209 identifiés ci-dessous :
- la perte au change-prix des rémunérations des personnels expatriés (+13 M¬ pour le périmètre ministériel et +4,9 M¬ pour le programme 209), enregistrée entre la période de préparation du PLF 2013 en 2012 et la gestion 2013, ainsi que le gain au change des rémunérations des agents de droit local ;
- la mise en Suvre de mesures d économie réalisées à hauteur de -0,6 M¬ imputées sur le programme 209 et 2,9 M¬ pour l ensemble des programmes du périmètre ministériel) ;
- l économie effective constatée en paye liée à la mise en Suvre du dispositif du jour de carence à hauteur de 0,03 M¬ sur un total de -0,2 M¬ au niveau ministériel ;
- les autres variations des dépenses de personnel, dont celles relevant de la catégorie 23 (prestations sociales et allocations diverses), à hauteur de +4,57 M¬ pour le programme 209 et +9,29 M¬ pour l ensemble des programmes du périmètre ministériel.

COÛTS ENTRÉE-SORTIE
Coûts d entrée (*)Coûts de sortie (*)Catégorie d’emploisPrévision
Réalisation
Prévision
Réalisation
 Titulaires et CDI en administration centrale43 13344 06744 40746 809 Titulaires et CDI dans le réseau111 588114 618116 945114 976 CDD et volontaires internationaux63 96968 47765 52370 121 Militaires104 597107 563103 473108 570 Agents de droit local19 57917 94019 57917 940 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

Les coûts d’entrée et de sortie ci-dessus sont calculés sur l’ensemble du périmètre ministériel.

Le calcul des coûts moyens selon le périmètre requis (hors CAS) est complexe compte tenu de la nomenclature des catégories d’emplois LOLF. D’une part, elles ne recouvrent pas les regroupements statutaires ou de corps. D’autre part, la catégorie d’emplois G3 agrège des agents contractuels CDD et des agents titulaires détachés sur emplois. Enfin, les agents titulaires et CDI du ministère sont amenés à permuter entre les deux catégories d’emplois G1 et G2, selon leur affectation en France ou à l’étranger (les durées moyennes d’affectation étant de trois ans). Retenir les entrants et sortants « définitifs » du ministère nécessite des retraitements de flux.

La comparaison entre prévision et réalisation doit en outre tenir compte de l’hétérogénéité des personnels au sein d’une même catégorie d’emplois : par exemple, parmi les recrutements et les sorties définitives de la catégorie d’emplois G3 (agents contractuels en CDD), les parts des recrutements par type de contrat (volontaires internationaux, contractuels expatriés, contractuels en administration centrale) évoluent d’une année sur l’autre.

Pour les trois catégories d’emplois G2, G3 et G4 regroupant l’ensemble des agents expatriés, ces coûts intègrent les indemnités de résidence à l’étranger qui sont revues chaque trimestre, selon les évolutions monétaires de change et de prix de chaque pays, afin de maintenir constant le pouvoir d’achat des agents expatriés (en cas d’appréciation de l’euro, les indemnités sont diminuées pour neutraliser les effets d’aubaine ; en cas de dépréciation, les indemnités sont augmentées pour compenser la perte de pouvoir d’achat). Par conséquent, les coûts sont susceptibles de varier d’une année sur l’autre.

Pour la catégorie d’emplois G5 des agents de droit local (non soumis au CAS pensions), les données disponibles ne permettent pas d’identifier et, partant, d’exclure les charges liées aux pensions, dont les régimes varient sensiblement selon les législations et organismes locaux.
Mesures générales
Les dépenses au titre de la garantie individuelle de pouvoir d achat se sont élevées à 7 159 ¬ pour le programme 209.
Les mesures bas salaires, destinées à revaloriser principalement les rémunérations des agents de droit local, mais aussi de personnels titulaires, ont représenté un coût de 0,124 M¬ pour le programme 209.

Principales mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesureETP concernésCatégoriesCorpsDate d entrée en vigueur de la mesureNombre de mois d incidence sur 2013Coût 2013Coût en année pleine Effets extension année pleine mesures 2012 ou années précédentes53 22588 567 Relèvement de l’IAT80G1C07-2012614 82129 642 Revalorisation des CDD/CDI en adm. centrale40G309-2012835 76653 649 Relèvement de taux PRO/PRO1G1A07-201262 6385 276 Mesures statutaires138 148173 801 Réforme des emplois de direction6G1A03-20131039 60447 525 Relèvement de taux PRO/PRO2G101-2013125 1435 143 Mesures en faveur des agents C (éch. Spé)2G1/G2C01-201312915915 Mesures en faveur des ADL222G501-20131254 12054 120 Revalorisation des CDD/CDI en adm. centrale28G309-2013413 86641 598 Autres mesures en adm. centralediversdivers01-20131224 50024 500 Total191 373262 368
La ventilation de l’enveloppe de 0,19 M¬ dédiée aux différentes mesures mises en Suvre pour le programme 209 est la suivante :
- effets reports des mesures mises en Suvre antérieurement (0,05) : elles concernent essentiellement le relèvement de l indemnité d administration et de technicité, servie aux agents de catégorie C affectés en administration centrale ;
- mesures statutaires (0,14) : elles portent principalement sur la revalorisation des grilles de rémunération des agents de droit local.
GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ
En 2013, le GVT positif (ou effet de carrière) s’est traduit par une augmentation de la masse salariale du programme 209 de 0,9 M¬ tandis que le GVT négatif (ou effet de noria) a représenté une économie de -0,8 M¬ , soit un solde de 0,1 M¬ .


contributions et Cotisations sociales employeurs pour les pensions
Réalisation 2012LFI 2013Réalisation 2013Contributions d équilibre au CAS Pensions22 032 02324 940 68021 915 254Civils (y.c. ATI)21 870 27724 940 68021 729 687Militaires161 7460185 567Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)Cotisation employeur au FSPOEIE
Le montant de la contribution du programme 209 au CAS Pensions s’élève à 21,92 M¬ .
La baisse du taux de CAS Pensions des personnels civils employés dans les ministères au titre du mois de décembre 2013 (passage de 74,28 % à 44,28 %) a entraîné une moindre dépense de l ordre de 0,7 M¬ sur ces crédits.
Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d allocations familiales (CNAF) pour les personnes titulaires et non titulaires du ministère a été de 0,6 M¬ .
Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d aide au logement a été de 0,27 M¬ .


PRESTATIONS SOCIALES
Type de dépensesNombre de bénéficiairesPrévisionRéalisationAccidents de service, de travail et maladies professionnelles357 84142 308Revenus de remplacement du congé de fin d’activité000Remboursement domicile travail326120 082111 562Capital décès000Allocations pour perte d’emploi1 4531 725 9992 467 115Autres117 89456 018Total2 021 8162 677 003
Nota bene : les bénéficiaires indiqués dans le tableau supra sont des effectifs physiques.

Les dépenses au titre des prestations sociales enregistrent une diminution de 8,8 % par rapport à 2012.
Les montants figurant dans la rubrique « Autres » correspondent à des prestations attribuées aux militaires et aux agents de droit local, pour lesquels les prestations sont déterminées localement par les postes. Le nombre de bénéficiaires n’est donc pas connu avec précision.


ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2
Les dépenses d’action sociale hors titre 2 sont présentées dans la JPE du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » de la mission « Action extérieure de l’Etat ».

coûts synthétiques transversaux

AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES
Certaines erreurs d’imputation ont été repérées dans le logiciel Chorus. Elles s’expliquent en partie par la mise en œuvre progressive de la nouvelle nomenclature d’exécution qui vise à simplifier les comptes du plan comptable de l’État (comptes PCE) et la création des groupes de marchandises.
Pour la justification au premier euro, les erreurs d’imputation relatives à l’action, la catégorie de dépense (fonctionnement, transferts etc.) et à l’activité (i.e. brique budgétaire) sont présentées au début de chaque partie détaillant les dépenses par catégorie, sous la forme d’un tableau. Dans la suite de chacune de ces parties, les dépenses ne sont présentées que pour les rubriques cohérentes avec le découpage de la maquette budgétaire (référentiel d’activité).
SUBVENTIONS
Un total de 112 dossiers de subventions a été instruit par les directions centrales du ministère, pour un montant global de 78 472 180 ¬ . Les subventions sont réparties sur les actions 2 et 5 du programme et dans les secteurs suivants :


 SHAPE \* MERGEFORMAT 

Le montant moyen des subventions accordées sur le programme 209 est de 700 644 ¬ , pour des subventions allant de 2 000 ¬ à 20 000 000 ¬ .
Les subventions bénéficient notamment à Canal France International (13 099 887 ¬ ), à France Volontaires (6 685 910 ¬ ), à l UNICEF- Fonds des Nations Unies pour le secours à l Enfance (8 765 000 ¬ ), à des partenariats en matière de droits de l’Homme et de développement, y compris dans le domaine du codéveloppement nouvellement confié au ministère, ainsi qu’à des actions de développement liées aux domaines de l’eau, de la santé, du genre, de la criminalité organisée et de l’urgence humanitaire.

1. Le Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP)
Les autorisations d’engagement (AE)
En 2013, un total de 47 M¬ d AE a été affecté en comité interministériel du FSP à la réalisation de nouveaux projets dont 22 M¬ pour des « projets classiques » et 25 M¬ pour les projets en faveur de la santé maternelle et infantile dans le cadre de l engagement pour la réalisation des OMD 4 et 5 (engagement « Muskoka »).
Répartition par type de projets des AE affectées en 2013 (hors FSP Muskoka) :
Répartition des nouveaux projets FSP en 2013  22 M¬  :
 FSP Pays  : 56 %
 CD FSD  : 26 %
 Mobilisateurs  : 18 %
Les projets pays sont mis en œuvre directement par les postes ; ils concernent un pays sur une thématique identifiée.
Les crédits déconcentrés du Fonds social de développement (CD-FSD) sont mis à la disposition des postes pour le financement de petits projets de proximité portés par les associations locales et plus généralement pour appuyer les acteurs et les initiatives de la société civile.
Les projets mobilisateurs et les projets inter-États sont mis en œuvre par l’administration centrale et permettent de financer des actions intéressant un groupe de pays. Il s’agit en particulier de la définition et du lancement de politiques sectorielles et d’opérations pilotes en matière notamment de gouvernance démocratique et de sécurité, d’intégration régionale, et de français. Aucun projet inter- États n’a été présenté en 2013.

Répartition des projets FSP par zone géographique (hors FSP Muskoka)
Les autorisations d’engagement (AE)
Le montant total des AE consommées en 2013 est de 24,6 M¬ pour les FSP pays auxquels il convient d ajouter 9,6 M¬ d engagements en centrale sur des projets mobilisateurs, ainsi que 25 M¬ sur projets Muskoka, soit un montant total de 59,2 M¬ d AE (dont consommation sur AE reportés de 2012 sur 2013).

 SHAPE \* MERGEFORMAT 

Les crédits de paiements (CP)
Le montant total des CP consommés en 2013 est de 26,5 M¬ pour les dépenses postes (CP des projets pays et mobilisateurs consommés par les postes), auxquels il convient d ajouter 4,5 M¬ de dépenses en centrale sur les FSP mobilisateurs et 25 M¬ pour les projets Muskoka (consommés en totalité).
En 2013, hors FSP Muskoka et dépenses centrales sur FSP mobilisateurs, les versements de CP opérés sur le FSP ont concerné 114 projets répartis dans 58 pays.
Les dix premiers pays bénéficiaires totalisent 12,5 M¬ des crédits de paiement :
PostesTOTALAFGHANISTAN1 702 625 ¬ MADAGASCAR1 675 694 ¬ R.D CONGO1 466 050 ¬ MAURITANIE1 346 959 ¬ HAITI1 321 500 ¬ NIGER1 254 513 ¬ CAMBODGE1 072 011 ¬ BURKINA-FASO909 438 ¬ MALI890 074 ¬ SENEGAL880 836 ¬ 
 SHAPE \* MERGEFORMAT 

2. Les projets ONG
Deux modalités de subventions coexistent de façon transitoire, depuis le transfert de la gestion des projets à l AFD en 2010 :
 les projets débutés en 2010 et les années suivantes qui sont instruits et mis en Suvre financièrement par l Agence française de développement : 49 095 000 ¬ en AE et 43 605 950 ¬ en CP ;
 des projets relevant du volontariat pour lesquels le ministère a conservé l exécution financière : 465 000 ¬ en AE=CP.
Le président de la République a souhaité renouveler et renforcer le dialogue avec les ONG et s'est engagé à renforcer la part d'aide transitant par elles. Cela s est traduit par une augmentation des autorisations d engagement pour ces subventions de 9 M¬ en loi de finances initiale pour 2013 par rapport à 2012.

3. Les dons projets gérés par l Agence française de développement
Au total, 207 343 132 ¬ d AE ont été versés à l AFD au titre de la gestion 2013 des subventions-projets (y compris les projets du programme français de renforcement des capacités commerciales (PRCC) financés sur programme 209). En crédits de paiement, 215 589 138 ¬ ont été versés sur crédits budgétaires par le ministère à l AFD en 2013 (cf. infra).
Les autorisations d’engagement déléguées par le ministère à l’AFD en 2013 ont été consommées au plan géographique de la manière suivante :


 SHAPE \* MERGEFORMAT 

Les crédits de paiement délégués par le ministère à l’AFD en 2013 ont été consommés au plan géographique de la manière suivante :

 SHAPE \* MERGEFORMAT 
En 2013, les versements opérés par l'AFD ont bénéficié à 48 pays. La moyenne des versements par pays s'établit à 3,4 M¬ avec un écart type de 4,3 M¬ . La médiane des versements (2,1 M¬ ) tend à montrer une forte concentration des versements dans un nombre restreint de pays.
Ainsi, les dix premiers pays bénéficiaires totalisent 65 % des crédits dont la destination peut être précisée :

PaysVersements sur CP dont PRCCTERR.AUTO.PALES17 849 313BURKINA FASO13 309 176MADAGASCAR13 150 299NIGER11 945 537SENEGAL11 554 251AFGHANISTAN9 917 268TCHAD8 240 219RDCONGO7 185 169CENTRAFRIQUE6 194 261COMORES5 994 594Total105 340 087

Suivi des crédits de paiement associés
à la consommation des autorisations d’engagement (HORS TITRE 2)
Autorisations d'engagementCrédits de paiementAE ouvertes en 2013 (*)CP ouverts en 2013 (*) (E1) (P1)1 688 376 0011 665 963 674AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013(E2)(P2)1 643 230 2111 663 792 984AE affectées non engagées au 31/12/2013 dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013(E3)(P3) = (P2) - (P4)369 117 788AE non affectées non engagées au 31/12/2013dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013(E4) = (E1) - (E2) - (E3)(P4)45 145 7901 294 675 196Restes à payerEngagements d" 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut(R1)1 003 328 677Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012(R2)2 311 852Engagements d" 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013Engagements d" 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013(R3) = (R1) + (R2)-(P3) = (P2) - (P4)=(R4) = (R3) - (P3)1 005 640 529369 117 788636 522 741AE engagées en 2013CP consommés en 2013 sur engagements 2013Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013(E2)-(P4)=(R5) = (E2) - (P4)1 643 230 2111 294 675 196348 555 015Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013(R6) = (R4) + (R5)985 077 756Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013(P5)268 419 391
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2

(*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR
Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013(P6) = (R6) - (P5)716 658 365

Analyse des résultats 
Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre de chaque année proviennent pour l’essentiel des dons-projet. Une description plus détaillée des projets de l’Agence française de développement (AFD), des projets d’organisations non gouvernementales et des projets du Fonds de solidarité prioritaire (FSP) est fournie dans la partie « Coûts synthétiques transversaux ».
Justification par action

action n° 02 : Coopération bilatérale
Prévision LFIRéalisation(y.c. FDC et ADP)Titre 2Autres titresTotalTitre 2Autres titresTotalAutorisations d’engagement609 970 183609 970 18367 757597 573 502597 641 259Crédits de paiement605 171 022605 171 02267 757622 883 268622 951 025

éléments de la dépense par nature

dépenses de fonctionnement
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel28 332 83315 334 38728 332 83321 287 920 Subventions pour charges de service public3 844 6171 287 7213 844 6171 287 721
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL

Corrections d’imputation

 LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPAFPAK 0052 40552 40500Aide alimentaire 0024324300Autres moyens bilatéraux d'influence00420 832413 45800Coopération décentralisée 00548 050724 39000Dotations pour opération aux EAF00123 248123 24800Echanges d'expertise007 9777 97700Fonds d'Urgence humanitaire 00906 489827 22400Fonds Pacifique00074 85700FSP00126 39381 28000Rémunération de l'AFD28 000 00028 000 00012 428 26712 428 26728 000 00028 000 000Soutien (gouvernance)332 833332 833698 0756 532 1641 227 9801 292 552Volontariat 0022 40922 40900Plusieurs dépenses sont imputées sur les crédits de fonctionnement (titre 3) alors que le titre principal de la rubrique de JPE en PAP correspond à de l’intervention (titre 6). Ainsi, le Fonds d’urgence humanitaire par exemple réalise certains achats de médicaments, de matériels (couvertures, tentes, …) et de prestations (frais de transport notamment) pouvant être considérés comme participant au fonctionnement de l’action menée par le centre de crise du ministère.
Pour une meilleure compréhension des données, la colonne « consommation corrigée » présente les dépenses en cohérence avec le découpage utilisé lors de la rédaction du PAP.

Soutien aux actions de coopération

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE332 833698 0751 227 980CP332 8336 532 1641 292 552Les crédits de soutien, utilisés principalement par les postes, financent les achats de biens et services payés directement par l’État et pour lesquels il n’est pas possible d’identifier nominativement un bénéficiaire final distinct de l’État français (organisation de colloques, formations ou séminaires, achat d’ouvrages ou de matériel pédagogique). Ces dépenses sont par nature difficiles à distinguer en programmation des « autres moyens bilatéraux d’influence » (voir infra). Elles participent également à l’action en matière de gouvernance démocratique.
Ces crédits permettent notamment de payer des études sur les sujets qui relevant de la politique française d’aide au développement, d’appuyer le travail d’ETI (en matière de lutte contre la traite des êtres humains par exemple) ou encore de participer au renforcement de la société civile en matière de développement.
La consommation supérieure à la loi de finances s’explique par les fongibilités qui ont été réalisées par les postes diplomatiques ainsi que par les directions sectorielles au sein de l’enveloppe dédiée à la coopération en matière de gouvernance. En effet, les différents instruments de cette enveloppe sont parfois substituables, par exemple lorsqu’il s’agit de soutenir l’action d’experts techniques à travers des déplacements il est possible d’imputer la dépense sur « soutien » ou « échanges d’expertise ».

Rémunération de l’AFD

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE28 000 00012 428 26728 000 000CP28 000 00012 428 26728 000 000
Au total, la rémunération de l AFD s est élevée à 28 000 000 ¬ en AE=CP conformément au montant prévu en loi de finances. Une partie de cette dépense a été passée en titre 6 (intervention).
Les fonds sont appelés par l AFD en début d année en fonction des crédits qui lui sont notifiés en matière de dons projets et des contrats de C2D en cours. Une régularisation sur le montant appelé en fonction des crédits réellement décaissés par l’Agence et des C2D versés est opérée l’année suivante.

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC
Corrections d’imputation

 LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPCoopération décentralisée 00207 500207 50000GIP "Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau"3 844 6173 844 6173 639 8623 639 8623 639 8623 639 862GIP pour l'éducation numérique en Afrique00-2 559 641-2 559 641-2 559 641-2 559 641
Subvention au GIP ESTHER

LFI 2013Consommation 2013AE3 844 6173 639 862CP3 844 6173 639 862Créé en 2002, le GIP ESTHER (groupement d’intérêt public « Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau ») favorise l’accès au traitement des patients atteints par le VIH SIDA et ses co-infections dans les pays en développement. Le GIP est actif dans 17 pays. Une description détaillée des budgets de ce groupement d’intérêt public est présentée dans la partie « opérateurs » de ce document.
Les crédits 2013 ont été exécutés conformément aux prévisions, l’écart entre le montant inscrit en LFI et la consommation 2013 s’expliquant par la déduction de la réserve de précaution (204 755 ¬ ).

Subvention au GIP ENA

LFI 2013Consommation 2013AE-2 559 641CP-2 559 641Dans le cadre de la modernisation de l action publique engagée depuis 2013, la dissolution du GIP ENA (groupement d intérêt public pour l éducation numérique en Afrique) a été anticipée sur la date initialement prévue et a été actée par une résolution de l’assemblée générale du 21 mars 2013. Cette dissolution a eu lieu le 23 août 2013.
Une procédure de rétablissement de crédits a ainsi été engagée entre l’opérateur et le ministère. Cette procédure a permis de rétablir les crédits du programme 209 versés en 2012, soit 2 559 641 ¬ , puisqu aucun versement n avait été effectué pour l exercice 2013.
Ce mouvement de crédits au bénéfice du programme 209 se traduit par une atténuation de la dépense (consommation négative) dans le logiciel comptable.


dépenses d investissement
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État-129 0870
Corrections d’imputation

 LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPNon affecté00-129 087000
Ce montant correspond à une remontée de fonds imputée sur un titre qui n’apparaît pas dans la maquette budgétaire du programme 209.

dépenses d’intervention
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Transferts aux ménages9 966 7277 775 1629 966 7277 775 163 Transferts aux entreprises13 936 05030 951 83813 936 05030 733 891 Transferts aux collectivités territoriales9 147 0954 752 8189 147 0954 667 918 Transferts aux autres collectivités544 742 861537 600 663539 943 700557 130 655
TRANSFERTS AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES


Corrections d’imputation

 LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPCoopération décentralisée 9 147 0959 147 0954 739 7734 654 8738 514 0728 580 514Haïti 005 6505 65000Réserves parlementaires005 0005 00000Soutien (gouvernance)002 3952 39500
Coopération décentralisée

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE9 147 0954 739 7738 514 072CP9 147 0954 654 8738 580 514
L’enveloppe de coopération décentralisée est mise en œuvre dans le cadre de cofinancements apportés aux projets de développement des collectivités territoriales. Ils permettent à la fois d’orienter les thématiques et les priorités sectorielles des projets soutenus par les collectivités françaises et surtout de dégager un effet de levier sur notre aide publique au développement. En 2013, pour chaque euro accordé par l’Etat aux collectivités territoriales 6,12 euros ont été mis en œuvre pour des projets de coopération décentralisée comptabilisés en APD française.
La totalité des crédits consommés au titre de la coopération décentralisée s élève à 8 514 072 ¬ en AE et 8 580 514 ¬ en CP, conformément à la dotation LFI (après mise en réserve). Sur ces crédits, 7 171 440 ¬ ont été délégués dans les préfectures, 506 920 ¬ ont transité par les postes diplomatiques, 465 000 ¬ ont été dédiés à des projets déconcentrés d organisations non gouvernementales (ONG), tandis que le solde a été exécuté par les services centraux. La différence entre la consommation en AE et en CP correspond à la consommation de crédits reportés de 2012 vers 2013.

RégionMontant (en ¬ )Alsace275 450Aquitaine295 050Auvergne127500Basse Normandie505 125Bourgogne42 500Bretagne404 277Centre185 265Champagne-Ardenne159 050Corse18 000Franche-Comté257 500Haute-Normandie125 000Ile de France872 047Languedoc-Roussillon176 400Limousin179 300Lorraine66 200Martinique11 500Midi-Pyrénées469 875Nord-Pas de Calais245 143PACA439 000Picardie101 500Pays de la Loire355 598Poitou-Charentes564 360Rhône-Alpes1 291 300Réunion4 500TOTAL7 171 440
TRANSFERTS AUX ENTREPRISES

 LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPAFPAK00260 457433 57800Aide budgétaire post-conflit et sorties de crise00960 000776 00000Autres moyens bilatéraux d'influence00157 952165 88300Canal France International13 936 05013 936 05013 099 88713 099 88713 099 88713 099 887Dons projet AFD001 6651 66500Fonds d'urgence humanitaire00370 000370 00000FSP00530 064290 06400Rémunération de l'AFD0015 571 73215 571 73200Soutien (gouvernance)008125 08100
Plusieurs dépenses ont été indument considérées comme des transferts aux entreprises notamment en raison du statut particulier de certains bénéficiaires. Par exemple, l’aspect commercial de l’AFD (en tant qu’EPIC) a pu la faire classer dans la catégorie des entreprises. Toutefois, pour faciliter la lecture, la consommation corrigée reprend la présentation du PAP.

Canal France international

LFI 2013Consommation 2013AE13 936 05013 099 887CP13 936 05013 099 887
Plusieurs programmes structurants ont été développés au cours de l’année 2013. Ils s’inscrivent dans des dynamiques à la fois collectives, impliquant d’autres opérateurs médias, et de recherche de financements additionnels.
1/Appui aux médias en Birmanie
Après l’appui à un groupe de télévision privée tout au long de l’année 2013, CFI développe en consortium un projet de création d’une école de journalisme en Birmanie. Cet exercice 2013 a permis de dresser le diagnostic des besoins et de monter l’équipe opérationnelle.
2/ Soutien aux médias en ligne de la Méditerranée
L’objectif de ce projet est de contribuer au débat démocratique et au développement économique du Sud de la Méditerranée par le renforcement des médias. L’objectif spécifique est de consolider les médias en ligne et de les aider à mieux s’intégrer dans leur environnement socio-professionnel, pour qu’ils soient en mesure d’offrir une information fiable et diversifiée. Il est porté par CFI, en partenariat avec la Fondation Samir Kassir (Liban), la Fondation Anna Lindh (Egypte), FEI (France) et le journal en ligne Babelmed.net (Italie).
L’année 2013 constituait la dernière année de réalisation du contrat d’objectifs 2011-2013, ce dernier faisant actuellement l’objet d’une évaluation externe dont les enseignements et recommandations seront exploités pour la rédaction du contrat d’objectifs 2014-2016 qui est en cours de préparation. Par ailleurs, une méthodologie pour collecter des données qualitatives est en cours d’élaboration.
Les crédits 2013 ont été exécutés conformément aux prévisions, l’écart entre le montant inscrit en LFI et la consommation 2013 s’expliquant par la déduction de la réserve de précaution (836 163 ¬ ).
Pour l exercice 2013, le nombre de projets de CFI est en diminution, conformément à l évolution attendue de l opérateur. En effet, l objectif de réduire le volume de projets vise à développer des projets de plus grande envergure, c est-à-dire plus structurants et à plus forte valeur ajoutée.

TRANSFERTS AUX MENAGES

 LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPAutres moyens bilatéraux d'influence0034 71234 71200Bourses6 907 0416 907 0416 336 5506 336 5506 382 4616 382 461Echanges d'expertise3 059 6863 059 6861 389 2261 389 2261 590 7031 590 948FSP008 9358 93500Soutien (gouvernance)005 7385 73900

Bourses

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE6 907 0416 336 5506 382 461CP6 907 0416 336 5506 382 461
Ces crédits sont versés à l’opérateur de mobilité Campus France pour la mise en œuvre de bourses dans le secteur de la gouvernance. Il s’agit principalement de bourses de stage destinées à des ressortissants étrangers :
– pour des formations offertes par l’École nationale d’administration (cycles longs ou courts, stages spécifiques) ;
– pour une formation dans une autre structure publique (École nationale de la magistrature, Institut de la gestion publique et du développement économique,…) ;
– pour une immersion dans une institution française (Barreau de Paris, Cour de Cassation, Conseil d’État,…).
Le nombre de bénéficiaires en 2013 est de 2 215 personnes.

Echanges d’expertise

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE3 059 6861 389 2261 590 703CP3 059 6861 389 2261 590 948Ces crédits ont financé les invitations et les missions de 1 469 bénéficiaires, soit :
– des personnalités étrangères invitées en France (personnalités de haut niveau invitées par leurs homologues français : ministres, parlementaires, hauts-fonctionnaires, avocats,…) ;
– ou d’experts français en mission à l’étranger (chargés de l’organisation de séminaires ou d’apporter leur expertise sur un secteur donné : droits de l’homme, modernisation de l’administration, création d’un « Barreau »,...).
La consommation inférieure à la loi de finances s’explique par les fongibilités qui ont été réalisées par les postes diplomatiques ainsi que par les directions sectorielles au sein de l’enveloppe dédiée à la coopération en matière de gouvernance. Certains échanges d’expertise ont pu être consommés sur la rubrique « soutien ».

TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITES
Correction d’imputation
LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPDons projets321 250 528312 451 367315 965 869315 859 303315 604 614315 157 264AFPAK20 000 00014 000 00015 488 79110 541 00117 921 13213 146 465Aide alimentaire37 122 95037 122 95034 428 73934 401 73934 594 10234 567 102Aide budgétaire post-conflit et sorties de crise23 250 00023 250 00010 391 03810 553 95521 684 29921 890 104Autres moyens bilatéraux d'influence8 072 4018 072 4017 629 4699 221 8177 027 6038 559 065Bourses0045 91045 91000C2D102 640 000102 640 000105 983 880105 983 880105 980 000105 980 000Coopération décentralisée003 009 4032 948 52700Dotations pour opération aux EAF706 934706 934385 407385 407516 655516 655Echanges d'expertise00461 164461 40900Fonds d'Urgence humanitaire8 900 0008 900 00010 254 63410 229 63411 809 92011 725 255Fonds Pacifique1 860 0001 860 0001 672 8331 672 8331 660 3331 660 333GIP "Ensemble pour une solidarité thérapeutique
hospitalière en réseau"00531 625531 62500Haïti010 000 00025 0008 825 00009 010 000Projets mis en œuvre en administration centrale0025 00025 00000Projets mis en œuvre par les postes à l'étranger008 0008 00000Rémunération de l'AFD001 18618600Réserves parlementaires862 100862 100894 911854 911862 100862 100Soutien (gouvernance)0010 784 53324 967 24700Volontariat20 077 94820 077 94819 613 27119 613 27119 505 30019 505 300
Les réserves parlementaires
Dans le logiciel comptable les réserves parlementaires ont été imputées sur l’action et la catégorie de dépense se rapprochant le plus de la nature de l’opération effectuée (même s’il y a eu parfois une erreur de rubrique). Afin de faciliter la lecture, la colonne « consommation corrigée » dans les tableaux de « corrections d’imputation » replacent chaque réserve sur la même ligne qu’en loi de finances initiale.

Dons projets

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE321 250 528315 965 869315 604 614CP312 451 367315 859 303315 157 264L’ensemble « dons projet » regroupe les autorisations d’engagements et les crédits de paiement qui financent les projets du Fonds de solidarité prioritaire (FSP) et les projets mis en Suvre par l Agence française de développement, selon le secteur d intervention.
La consommation des crédits de paiements est supérieure de 2,7 M¬ à la prévision initiale en loi de finances, en raison notamment d un rétablissement de crédits de 2,5 M¬ issus de l ex-GIP ENA.

Les dons-projets AFD
L exécution des dons-projets de l AFD est de :
 207 343 132 ¬ en autorisations d engagement ;
 215 589 138 ¬ en crédits de paiement.

Les dons-projets des ONG ont été exécutés à hauteur de :
 49 095 000 ¬ en autorisations d engagement ;
 43 605 950 ¬ en crédits de paiement ;
A ces crédits mis en Suvre par l AFD s ajoutent 1 200 000 M¬ en AE=CP versés à des ONG via le Fonds d urgence humanitaire pour répondre à la crise syrienne et 465 000 ¬ versés par les services centraux dans le cadre du volontariat.

Les projets FSP
Les projets FSP mis en Suvre par le ministère des affaires étrangères ont porté sur :
 59 166 482 ¬ en autorisations d engagement pour la mise en Suvre de projets FSP, dont 25 M¬ dans le secteur de la santé maternelle et infantile au titre de l engagement « Muskoka ». Ce montant comprend à la fois les engagements pour les actions nouvelles (47 M¬ ) ainsi que des engagements pour des actions en cours consommés à partir de crédits reportés de 2012 vers 2013.
 55 962 176 ¬ en crédits de paiement.
La consommation d AE du FSP est supérieure aux montants inscrits en LFI. Cet écart s explique par le report en 2013 de 54 466 972 ¬ d AE correspondant à des engagements de projets FSP antérieurs, qui n’ont pu techniquement être pris en compte en application informatique comptable Chorus et qui ont été consommées en partie en 2013. Ce report d’AE s’accompagne de la poursuite des clôtures de projets d’une durée supérieure à cinq ans, engagée en 2012 par le ministère des affaires étrangères.

Enveloppe Afghanistan et Pakistan (AFPAK)


LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE20 000 00015 488 79117 921 132CP14 000 00010 541 00113 146 465
La zone Afghanistan/Pakistan bénéficie d’une enveloppe spécifique destinée principalement au financement de projets de développement socio-économique et en matière de gouvernance. En Afghanistan, l’aide civile française est principalement concentrée en Kapisa et Surobi, régions dans lesquelles furent déployées les troupes françaises jusqu’à leur retrait fin 2012.
En 2013, la consommation de l’enveloppe AFPAK s’élève à 17 921 132 ¬ en AE et 13 146 465 ¬ en CP, les actions de coopération se sont déclinées selon la répartition sectorielle suivante :
 Le secteur de l énergie : finalisation des phases I et II du projet d électrification de la Kapisa avec la construction d une ligne de distribution de 34 kms approvisionnant 10 villages ;
– Le secteur de la santé publique : poursuite du soutien au développement de la couverture sanitaire territoriale avec un accent particulier s’agissant des structures de soins de santé primaire (construction de deux hôpitaux et d’un centre de santé en Kapisa) ; poursuite des formations du personnel médical et administratif des structures hospitalières ; distribution de matériel médical et prise en charge des soins de santé des patients à « La maison de l’enfant afghan » ; ouverture de services de médecine ambulatoire spécialisés à « l’Institut médical français pour l’enfant » ;
– Le secteur du développement rural et de l’agriculture : distribution à grande échelle de semences, engrais et matériel agricole en Kapisa ; réalisation d’ouvrages hydrauliques visant à faciliter l’irrigation des parcelles cultivées ; sensibilisation et formation des cadres du Ministère de la santé publique sur le traitement des déchets ; contribution française au « Community Development Councils » ;
– Le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur : au Pakistan, poursuite du programme de formations supérieures pour des jeunes défavorisés et soutien à un centre de formation professionnelle ; construction d’une salle modulable à l’Institut français d’Afghanistan ; construction de trois écoles ; formation des enseignants dans le domaine des sciences ; distribution de matériel auprès de 11 écoles et de la Direction provinciale de l’enseignement ;
– Le secteur de la gouvernance démocratique : soutien à la réforme électorale en Afghanistan et au renforcement des capacités institutionnelles de la Commission Electorale Indépendante afghane (Programme PNUD ELECT) ; poursuite du programme de formation des vice-gouverneurs ; mise en place de formations au bénéfice des personnels déployés auprès des gouvernorats, districts et provinces ;
– Le secteur de la justice : poursuite du projet SeLJuKas visant à développer un dialogue et des formations entre les personnels de la justice traditionnelle et institutionnelle ; construction et équipement d’une bibliothèque juridique ; formation de 74 juges et avocats en Kapisa – Surobi.

Aide alimentaire


LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE37 122 95034 428 73934 594 102CP37 122 95034 401 73934 567 102Les crédits ont été exécutés conformément aux prévisions.
En 2013, l’aide alimentaire programmée (AAP) a permis de répondre aux deux crises humanitaires majeures du Sahel et de la Syrie. 12,5 millions d’euros ont été mobilisés en faveur du Sahel et près de 9 millions d’euros en faveur de la Syrie et des pays voisins accueillant des réfugiés syriens (Liban, Jordanie, Turquie et Irak) sur les 35 millions de budget annuel d’aide alimentaire.
Au total 25 pays ou territoires ont bénéficié de l’AAP (19 en 2012), dont 13 en Afrique sub-saharienne. Les 10 premiers bénéficiaires (Mali, Territoires palestiniens, Syrie, Mauritanie, Liban, Niger, Jordanie, RCA, Burkina Faso, Madagascar) représentent plus de 70 % du budget, ce qui indique une claire concentration des ressources sur un nombre limité de pays.

 SHAPE \* MERGEFORMAT 

Les organisations multilatérales représentent la majeure partie des financements, soit 72 % du budget.
Une part majoritaire de 72 % des fonds a été allouée à des organisations multilatérales, 23 % à des ONG et 5 % à des actions bilatérales directes. Concernant le canal multilatéral, les parts allouées au programme alimentaire mondial (PAM), principale organisation d’assistance alimentaire, et au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ont augmenté du fait de leurs programmes au Sahel et en Syrie.

Aide budgétaire post conflit et sortie de crise
LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE23 250 00010 391 03821 684 299CP23 250 00010 553 95521 890 104La programmation des aides budgétaires 2013 a été décidée en fonction des urgences politiques signalées par les directions géographiques du ministère. La différence entre les AE et les CP correspond aux reports de crédits non exécutés en fin de gestion obtenus en 2013 et demandés en 2014.
Ci-dessous la liste des pays bénéficiaires des aides budgétaires versées en 2013 :
Exécution d'aide budgétaire 2013Pays AE en ¬  CP en ¬ Burundi 75 000  75 000 Côte d'ivoire 9 500  9 500 Ethiopie 550 000  550 000 Guinée 350 000  350 000 Haïti  200 000 Liban 3 200 000  3 200 000 Mali 2 479 699  2 447 820 Mauritanie 1 097 500  1 097 500 Mexique 470 600  470 600 Niger 1 370 000  1 370 000 RCA 365 000  365 000 RDC 200 000  198 684 Sénégal 317 000  317 000 Somalie 300 000  300 000 Soudan 500 000  500 000 Soudan du Sud  39 000 Territoires palestiniens 10 000 000  10 000 000 Yémen 400 000  400 000 Total général 21 684 299  21 890 104 Autres moyens bilatéraux d’influence (gouvernance)

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE8 072 4017 629 4697 027 603CP8 072 4019 221 8178 559 065Ces crédits permettent au ministère des affaires étrangères de mettre en œuvre directement des projets dans le domaine de la gouvernance démocratique. Il s’agit principalement de subventions à des organisations locales, étatiques ou privées (par exemple Fondation Aga Khan, comité préparatoire du Forum social mondial), qui contribuent à la défense des droits de l’Homme et à l’État de droit. Des évènements sont également organisés ou soutenus par les services de coopération et d’action culturelle (séminaires, prix des droits de l’Homme, conférences,…).
La consommation des AE est atténuée en raison de plusieurs mouvements techniques suite à des remontés de fonds dans le logiciel comptable Chorus. Par ailleurs, la consommation des CP est supérieure à la loi de finances notamment en raison de l’imputation sur cette rubrique de plusieurs reports de crédits de 2012 vers 2013.

Contrats de désendettement et de développement (C2D)

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE102 640 000105 983 880105 980 000CP102 640 000105 983 880105 980 000
Les montants prévus en LFI ont été calculés sur le fondement des contrats signés et en cours de signature lors des discussions budgétaires du PLF 2013. L exécution dépasse de 3,3 M¬ le montant inscrit en loi de finances en raison des négociations en club de Paris intervenues fin 2012 (après le vote de la loi) qui ont porté sur le contrat de développement et de désendettement du Ghana.

Répartition des C2D en 2013 (en ¬ , en AE=CP)

MOZAMBIQUE3 570 625MAURITANIE2 940 160CAMEROUN42 875 777GHANA6 914 142CONGO2 142 787COTE D'IVOIRE35 828 566RDC423 484GUINEE11 284 455TOTAL105 980 000

Dotations pour opérations aux établissements à autonomie financière

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE706 934385 407516 655CP706 934385 407516 655Ces crédits permettent notamment aux services de coopération et d’action culturelle d’organiser des rencontres sur les sujets de la gouvernance et des droits de l’homme (séminaires, colloques etc.), d’apporter un appui à la formation de personnels dans le pays partenaire, etc.

Fonds d’urgence humanitaire (FUH)

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE8 900 00010 254 63411 809 920CP8 900 00010 229 63411 725 255
Des montants de 11 809 920 ¬ en AE et 11 725 255 ¬ en CP ont financé des opérations d urgence humanitaire. L écart entre les AE et les CP s explique par les reports obtenus en 2012 et la consommation négative d AE résultant de retraits d engagements juridiques basculés.
Les crédits mis en œuvre par le FUH intègrent les abondements supplémentaires au titre d’une aide d’urgence humanitaire à la Syrie et aux Philippines. Ceux-ci ont été rendus possibles grâce à la moindre exécution des crédits dédiés aux jeunes experts internationaux et par un redéploiement de l’enveloppe déléguée à l’AFD des crédits ONG.
L’année 2013 a été marquée par l’accroissement de la crise syrienne dans le poids des dépenses mais aussi par l’impact du Typhon Haiyan aux Philippines. Les crises ayant frappé l’arc sahélien ainsi que la République centrafricaine ont également mobilisé les ressources du FUH.
Le canal multilatéral a fait l’objet d’un soutien moindre en 2013 au bénéfice des subventions accordées soit directement depuis le centre de crise du ministère, soit depuis les postes ayant sollicité des mises à disposition de ressources.
Par ailleurs, 9 % du budget ont été consacrés à la préparation aux crises (renouvellement du stock de l’ESOL) et aux voyages et missions.
99 % des crédits du FUH ont été affectés en 2013 au Moyen-Orient, à l’Afrique et à l’Asie, qui reflètent les urgences majeures : crise syrienne, mouvements de rébellion en République démocratique du Congo et en République centrafricaine, crise alimentaire et politique au Sahel, typhon Haiyan aux Philippines.

Répartition géographique des dépenses du FUH



Répartition des dépenses du FUH par type d’intervention


Les subventions aux ONG ont représenté près de 57 % du FUH en 2013 (47 % en subventions et 9 % en délégations de crédits).


Fonds Pacifique

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE1 860 0001 672 8331 660 333CP1 860 0001 672 8331 660 333Un montant de 1 660 333 ¬ en AE=CP a été décaissé en 2013 au titre du fonds Pacifique.
Un total de 60 projets a été mis en Suvre en 2013, dont 38 par l AFD et 22 par le Secrétariat permanent pour le Pacifique. Le comité directeur a privilégié les projets avec une contribution supérieure à 23 000 ¬ . Les projets inférieurs à ce montant ont été pris en charge par le Secrétariat permanent pour le Pacifique (SPP), le rôle de l’AFD se limitant au versement de la contribution. En 2013, le comité directeur a convenu de revenir aux termes de la convention relative à l’intervention de l’AFD dans le Pacifique datant de 2001 en lui confiant la gestion comptable de tous les projets, comme c’était le cas jusqu’en 2010.
Les projets sélectionnés se répartissent entre les trois dominantes principales à raison de quatorze projets pour la dominante « sociale », vingt-deux pour la dominante « culturelle » et vingt-cinq pour la dominante « économique ». Ces derniers ont été les plus nombreux selon les objectifs fixés en 2013. Les collectivités françaises du Pacifique ont été les principales bénéficiaires dans le respect de la vocation régionale du Fonds Pacifique.
Par ailleurs, une évaluation du fonds Pacifique, pour un montant de 88 067 ¬ , a été menée par le cabinet DME qui a remis son rapport final, en février 2013. Certaines mesures préconisées ont été mises en Suvre (par exemple, une nouvelle présentation des fiches-projets). D autres mesures, telles que la création d un site internet dédié, ne pourront être, pour l instant, réalisées compte tenu de la situation budgétaire.


Haïti

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE25 000CP10 000 0008 825 0009 010 000Un total de 9,01 M¬ en CP a été exécuté pour la poursuite des projets débutés à la suite du séisme du 12 janvier 2010.
Dans le cadre des crédits exceptionnels en faveur de la reconstruction d’Haïti, les CP programmés jusqu’en 2013 ont été destinés à poursuivre les actions engagées à la suite du séisme du 12 janvier 2010 qui a causé la mort de plus de 200 000 personnes et détruit une très importante partie de la capitale, Port-au-Prince.
Ces crédits ont permis la poursuite en 2013 de trois projets mis en œuvre par l’AFD correspondant au solde de trois conventions 2011 :
 un projet pluriannuel cofinancé avec les États-Unis pour la reconstruction de l hôpital universitaire d État à Port-au-Prince, indispensable face aux besoins médicaux et sanitaires de la population (AFD) (4,46 M¬  - projet de 21 M¬ au total) ;
 un projet d aide à l aménagement de l ensemble du territoire haïtien à travers la mise en Suvre de projets d aménagement urbain (AFD) (2,99 M¬ - projet de 11,5 M¬ au total) ;
 un projet de relance de deux filières agricoles (maïs et Sufs) dans le Sud d Haïti en agissant sur l offre et la demande (AFD) (1,35 M¬ - projet de 4,95 M¬ au total).

Volontariat international

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE20 077 94819 613 27119 505 300CP20 077 94819 613 27119 505 300Les crédits ont été engagés et consommés conformément aux prévisions.
L’appui au volontariat constitue l’une des composantes de la politique du ministère en direction de la société civile et permet aux acteurs associatifs de mobiliser des volontaires dans le cadre de leurs actions de développement, d’action humanitaire et de solidarité internationale. Les crédits qui y sont destinés sont principalement mis en œuvre par deux opérateurs : le FONJEP (Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire) et France Volontaires. Le ministère soutient également les activités du Comité de Liaison des ONG de volontariat.
Dans le cadre de la convention cadre qui le lie au ministère, le FONJEP assure la gestion technique et administrative des dispositifs d’appui au Volontariat de Solidarité Internationale (VSI), tel que prévu par la loi de 2005 relative au contrat de VSI, au volontariat d’échange et de compétence (sénior) et au volontariat d’initiation et d’échange (programmes Jeunesse Solidarité Internationale et Ville Vie Vacances Solidarité Internationale).
France Volontaires, créée le 1er janvier 2010 sur le socle de l’Association française des volontaires du progrès (AFVP), regroupe les pouvoirs publics, les collectivités territoriales et le monde associatif. La plateforme a pour mission de promouvoir, de développer et de valoriser les engagements volontaires et solidaires à l’international tout en contribuant à la structuration et au renforcement des acteurs et au développement de démarches multi-acteurs innovantes. Ses missions sont de mieux faire connaître et reconnaitre les différentes formes de volontariat à l’international, d’accompagner les associations d’envoi de VIES (volontaires internationaux d’échange de solidarité) dans leur mission, de dynamiser le secteur en améliorant la connaissance des dynamiques de volontariat, en favorisant l’innovation, la qualité et la sécurité et de concourir au renforcement des politiques publiques d’appui aux volontariat à l’international. France Volontaires conserve également une mission d’envoi de VSI. Une convention cadre et un contrat d’objectifs et de moyens déterminent ses relations avec le ministère des affaires étrangères pour la période 2010-2013.
Les cofinancements du ministère des affaires étrangères ont permis aux associations de mobiliser près de 4 000 volontaires de différents types, dans une centaine de pays en 2013 : 2 144 Volontaires de Solidarité Internationale, 903 volontaires relevant des programmes « Jeunesse solidarité internationale » et « Ville vie vacances solidarité internationale, 591 volontaires d’échange et de compétence (retraités, congés de solidarité) et 291 volontaires du service civique hors Europe.
Le réseau des espaces volontariats a conforté ses actions en matière d’information, d’appui et de formation aux acteurs et de communication. Différentes études sur le volontariat ont été engagées par France Volontaires tout au long de l’année : études pays (8), études région (5) ou thématiques. L’observatoire de France Volontaires a par ailleurs poursuivi sa mission de veille et de diffusions d’études et a coordonné la publication d’une cartographie des engagements volontaires et solidaires à l’international, fruit d’un travail collectif impliquant plus d’une vingtaine d’organisations dont le CNRS. La collaboration avec l’Agence du service civique autour du développement de cette nouvelle forme de volontariat à l’international s’est poursuivi conformément à la convention liant France Volontaires et l’Agence du service civique : élaboration de référentiels de formation, information et promotion du dispositif, appui aux volontaires et aux structures, mise en œuvre de programmes (programme Haïti, Pérou, programme réciprocité…). Au niveau européen, France Volontaires a continué d’apporter sa contribution à la mise en place du programme européen de volontaires humanitaires. Au niveau international, la plateforme s’est impliquée dans les travaux préparatoires de l’agenda du développement après 2015. Enfin, France Volontaires est devenue membre du comité permanent des opérateurs de la mobilité mis en place dans le cadre du plan Priorité Jeunesse.


action n° 05 : Coopération multilatérale
Prévision LFIRéalisation(y.c. FDC et ADP)Titre 2Autres titresTotalTitre 2Autres titresTotalAutorisations d’engagement414 728 840414 728 840385 179 332385 179 332Crédits de paiement436 795 506436 795 506387 549 549387 549 549

éléments de la dépense par nature

dépenses de fonctionnement
Autorisations d’engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel129 2985 400 000129 298
Corrections d’imputation

LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPloyer Maison de la francophonie05 400 0000005 716 836Contribution au fonds mondial de lutte contre le sida00126 207126 20700Contributions volontaires002 7842 78400Sommet de la francophonie0030730700


Loyer de la maison de la francophonie


LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AECP5 400 0005 716 836
La dépense, inscrite en LFI sur l’action 5 a été imputée sur l’action 2. Le loyer s’est établi à 5 716 836 ¬ en CP. La mise à disposition de la Maison de la Francophonie (avenue Bosquet à Paris) fait l objet d une convention entre l Etat et l OIF (Québec, 2008). Cette opération fait l objet d un portage par la société de valorisation foncière et immobilière (SOVAFIM), détenue par l État. L immeuble a été acquis par cette société en 2008 (59 M¬ ). Le loyer annuel est réévalué chaque année selon l'évolution de l'indice INSEE du coût de la construction.
La consommation des crédits de paiements destinés au règlement du loyer de la maison de la Francophonie est supérieure au montant inscrit en LFI (de 316 826 ¬ ) en raison de l évolution des charges locatives qui a été supérieure aux prévisions initiales.


dépenses d intervention
Autorisations d engagementCrédits de paiementCatégoriePrévision LFIConsommationPrévision LFIConsommation Transferts aux entreprises18 684 54018 436 501 Transferts aux autres collectivités414 728 840366 365 494431 395 506368 983 750
TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITES

Corrections d’imputation

 LFI 2013Consommation Chorus bruteConsommation corrigéeAECPAECPAECPContribution au fonds mondial de lutte contre le sida300 000 000300 000 000258 000 000258 000 000276 000 000276 000 000Contributions volontaires51 377 16551 377 16548 376 43148 376 43148 295 75048 295 750Fast-track Initiative016 666 66602 500 000016 666 668Francophonie56 000 00056 000 00056 232 50056 232 50056 232 50056 232 500Jeunes experts associés-fonds fiduciaire7 342 6757 342 6753 756 5633 874 8194 516 7274 379 701réserves parlementaires9 0009 000009 0009 000

Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FMLSTP)

LFI 2013Consommation 2013 (données Chorus)Consommation 2013 (corrigée)AE300 000 000258 000 000276 000 000CP300 000 000258 000 000276 000 000En 2013, 276 M¬ ont été versés au FMLSTP à partir des crédits budgétaires du programme 209. Afin d atteindre la contribution de 360 M¬ constituant l engagement de la France auprès du Fonds, ce versement a été complété par 64 M¬ de taxes affectées au Fonds de solidarité pour le développement (taxe de solidarité sur les billets d avion et taxe sur les transactions financières) et un versement de 20 M¬ à partir du programme 209 également, en tout début de gestion 2014, comptabilisé au titre de 2013 (financement dégagé sur une économie du FED en 2014 constatée suite à la décision du Conseil de l Union européenne de novembre 2013).
Dans le cadre de l initiative 5 %, 18 M¬  567XYZ€§¨­®¯°±²´ÕÖÞßàáãòîÞ×ÏÉÀ×Ϻײº×Ϻ§Þž˜º×ފŠ{kîgc_h'o]hØ
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