projet bts go 20 JUIN 2011 - MSLP-Dijon
TD - Stratégie de la synthèse organique. Les parties I à IV portent ..... On peut
également réaliser des spectres UV-visible, IR ou de RMN. - Quelle technique de
...
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BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR
« Métiers de la chimie »
Référentiel
Sommaire
Annexe I - Référentiels du diplôme
Annexe I.a - Référentiel des activités professionnelles
TOC \o "1-3" \h \z \u HYPERLINK \l "_Toc352775173"1. Champ dactivité
HYPERLINK \l "_Toc352775174"1.1. Définition
HYPERLINK \l "_Toc352775175"1.2. Contexte professionnel
HYPERLINK \l "_Toc352775176"1.2.1. Emplois concernés
HYPERLINK \l "_Toc352775177"1.2.2. Types dentreprises
HYPERLINK \l "_Toc352775178"1.2.3. Place dans lorganisation de lentreprise
HYPERLINK \l "_Toc352775179"1.2.4. Environnement économique et technique des emplois
HYPERLINK \l "_Toc352775180"1.2.5. Conditions générales dexercice
HYPERLINK \l "_Toc352775181"2. Perspectives dévolution
HYPERLINK \l "_Toc352775182"3. Les fonctions, activités et tâches professionnelles
HYPERLINK \l "_Toc352775183"3.1. Les fonctions et activités professionnelles
3.2. Les activités et tâches professionnelles
3.3. Tableaux récapitulatifs des tâches professionnelles
HYPERLINK \l "_Toc352775184"3.3.1. Fonction 1 :Développement conception dun produit
HYPERLINK \l "_Toc352775185"3.3.2. Fonction 2 : Contrôle qualité
HYPERLINK \l "_Toc352775186"3.3.3. Fonction 3 : Consels techniques aux clients
HYPERLINK \l "_Toc352775187"3.3.4. Fonction 4 : Qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSSE)
HYPERLINK \l "_Toc352775188"3.3.5. Fonction 5 :Organisation, formation, communication
Annexe I.b - Référentiel de certification
1. Compétences
..
2. Savoirs associés
3. Lexique
3.1 Formulation
3.2. Analyse
Annexe II - Modalités de certification
Annexe II.a - Unités constitutives du diplôme
Annexe II.b - Conditions d'obtention de dispenses d'unités
Annexe II.c - Règlement d'examen
Annexe II.d - Définition des épreuves ponctuelles et des évaluations en cours de formation
Annexe III - Organisation de la formation
Annexe III.a - Grille horaire de la formation
Annexe III.b - Projet technologique
Annexe III.c - Stage en milieu professionnel
Annexe IV - Tableau de correspondance entre épreuves : BTS chimiste- BTS Métiers de la chimie et BTS PEA-BTS Métiers de la chimie S
Annexe I - Référentiels du diplôme
Annexe I.a - Référentiel des activités professionnelles
TOC \o "1-3" \h \z \u
1. Champs d'activité
1.1. HYPERLINK \l "_Toc352775174"Définition
Le titulaire du brevet de technicien supérieur Métiers de la chimie peut intervenir en tant que technicien danalyse en chimie au sein de laboratoires de contrôle pour différents secteurs dactivité ou en recherche et développement sur la réalisation dexpériences et danalyses à différentes étapes de la conception et du développement dun produit.
Le BTS porte sur les compétences opérationnelles requises dune part pour réaliser des analyses au sein de laboratoires de contrôle pour différents secteurs dactivité, avec des exigences de rigueur, de traçabilité, de répétabilité, et dautre part pour réaliser et interpréter des essais de formulation de produits, en recherche et développement. Il porte également sur les connaissances permettant dévoluer au sein de différents emplois en recherche et développement.
1.2. Contexte professionnel
1.2.1. Emplois concernés
Les emplois concernés se situent tant dans le champ du contrôle et notamment du contrôle qualité en production que dans le champ de la conception et du développement de produits.
Il sagit notamment des emplois de technicien danalyses de contrôle qualité en production, de technicien synthèse, de technicien formulation et de technicien danalyse en recherche et développement.
Le technicien danalyses de contrôle qualité en production réalise des analyses et tests de matières et produits en production.
En recherche et développement, le technicien synthèse réalise les essais de synthèse de nouvelles molécules Il peut être spécialisé en chimie organique, en chimie inorganique ou en chimie des polymères.
Le technicien formulation réalise des essais de formulation de produits pour obtenir les fonctionnalités souhaitées. Il est en général spécialisé sur certains produits (cosmétique, peintures, par exemple) et sur certaines gammes de ces produits. Il réalise également des tests dapplication, y compris chez le client.
Le technicien danalyses R&D réalise des analyses de produits en développement et des essais de mise au point de méthodes danalyse. Les métiers de lanalyse recouvrent différentes spécialités : chimie minérale, chimie des polymères, chimie organique, analyse industrielle.
En 2011, les métiers du laboratoire et de la R&D représentent 12% de lemploi au sein des industries chimiques (pétrochimie, cosmétique, parfumerie, encres, peintures, agrochimie,
)
Les titulaires de ce BTS peuvent travailler dans de nombreux secteurs industriels (médicaments, papiers-cartons, caoutchouc, agro-alimentaire, automobile, aéronautique,
) ainsi que dans des sociétés de services réalisant des analyses pour le compte de clients professionnels, et dans des entreprises du secteur du traitement de leau.
1.2.2. Zoom sur les industries chimiques
Les entreprises des industries chimiques sont majoritairement des PME/ETI présentes sur tout le territoire mais concentrées sur quelques grandes régions. En 2013, elles représentent 203 161 salariés, 6 010 établissements et plus de 3 200 entreprises, dont 94% de PME/TPE.
En France, lindustrie chimique se caractérise par une grande diversité dactivités. Elle est à lorigine de beaucoup de produits de notre quotidien : de la lessive, du dentifrice, des fertilisants, des parfums, des huiles alimentaires, la carrosserie dune voiture, de lencre, des peintures. Les « spécialités chimiques » et les « savons, parfums, produits dentretien » totalisent le plus grand nombre détablissements.
La chimie minérale regroupe quatre activités : la fabrication de gaz industriels, de colorants et de pigments, ainsi que dautres produits chimiques inorganiques de base comme le chlore, la soude et les engrais.
La chimie organique regroupe trois activités : la fabrication de produits pétrochimiques (éthylène, propylène, butadiène, benzène, éthanol, acétone, etc.), les matières plastiques (PVC, etc.) et la fabrication du caoutchouc synthétique (élastomères comme le styrène-butadiène-rubber). Ces produits sont utilisés en tant que matières premières par de nombreuses industries situées en aval : laéronautique, lemballage, la construction et lautomobile, notamment.
Les spécialités chimiques reposent sur la maîtrise de la formulation et du dosage des matières premières. Les produits ainsi élaborés sont fonctionnels avec des propriétés bien définies pour un usage spécifique. Dans ce secteur d'activité, sont élaborés des savons et détergents, des produits de beauté, des peintures, des laques, des vernis et des encres, des produits d'entretien, des colles et des adhésifs, des produits de protection des plantes, des surfaces sensibles pour la photographie, des explosifs, etc.
Ces produits sont largement diffusés dans tous les secteurs industriels et auprès du grand public.
1.2.3. Place dans lorganisation de lentreprise
En production, le technicien danalyses est en relation avec les équipes de production.
En recherche et développement, tous les métiers interviennent au sein déquipes projets. Le technicien synthèse et le technicien analyse sont en lien étroit avec les métiers du procédé. Ils doivent avoir une bonne compréhension du procédé, plus particulièrement lorsque le projet porte sur lamélioration dun produit existant.
Le technicien formulation travaille en relation avec le marketing, le commercial, les clients, les fournisseurs et les équipes de développement du procédé.
1.2.4. Environnement économique et technique des emplois
Lindustrie doit aujourdhui faire face à de nouveaux défis liés à lenvironnement mondial, aux évolutions de la réglementation et au contexte économique. Aussi les entreprises se tournent-elles de plus en plus vers les productions à haute valeur ajoutée.
Le recours aux ressources végétales en tant que matières premières alternatives au pétrole se développe, celles-ci ayant lavantage d'être renouvelables, biodégradables et de ne contribuer que faiblement à l'émission de gaz à effet de serre.
Les procédés biotechnologiques se développent également. Ce domaine très spécifique concerne des entreprises spécialisées développant et produisant des substances chimiques obtenues par lintermédiaire de micro-organismes (bactéries, micro-algues).
Le développement de la chimie du végétal et des biotechnologies induit des besoins spécifiques en termes de compétences et de connaissances. Le recours aux ressources végétales induit, pour lensemble des métiers, le développement de connaissances sur les caractéristiques et les propriétés des matières premières végétales et de connaissances en biochimie (chimie des sucres, des lipides, des protéines) en particulier pour la réalisation des analyses.
Les activités dans un laboratoire de recherche et développement (R&D) consistent à étudier et mettre au point de nouvelles molécules, de nouveaux produits et à améliorer les produits existants. Il sagit également de mettre au point de nouveaux procédés de fabrication et doptimiser les procédés existants. La R&D au sein des entreprises peut recouvrir tout ou partie des domaines dactivité suivants : synthèse, formulation, analyses, développement procédés, application.
Lactivité de synthèse est plus souvent présente dans les entreprises de taille importante.
Lactivité de formulation concerne plus particulièrement les produits HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Cosm%C3%A9tique" \o "Cosmétique"cosmétiques, HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dicament" \o "Médicament"pharmaceutiques, les HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Parfum" \o "Parfum"parfums, les HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Peinture" \o "Peinture"peintures, les encres, les HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Adh%C3%A9sif" \o "Adhésif"adhésifs, les HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_phytosanitaire" \o "Produit phytosanitaire"produits phytosanitaires, les produits d'entretien, les HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9tergent" \o "Détergent"produits de nettoyage, les HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9ton" \o "Béton"lubrifiants, etc.
Lactivité danalyse en recherche et développement est au service des équipes de synthèse ou de formulation afin détudier les caractéristiques dun produit en développement.
Enfin, le domaine dactivité danalyse de contrôle qualité en production est distinct de lanalyse R&D. Il sagit de réaliser les analyses et tests de matières et de produits en lien avec la fabrication industrielle pour vérifier que les caractéristiques de ces matières et produits correspondent aux spécifications attendues.
Cependant, dans certaines entreprises, un même laboratoire peut assurer les analyses R&D et les analyses de contrôle qualité en production.
HYPERLINK \l "_Toc352775181"2. Perspectives dévolution
Un technicien de laboratoire R&D peut évoluer dun métier à lautre (analyse, synthèse, formulation, qualité) au sein de la même entreprise et après une expérience significative évoluer vers le métier de responsable de laboratoire.
En contrôle qualité, le technicien danalyses peut évoluer vers le métier de responsable de laboratoire.
Dautres métiers sont également possibles, après un complément de formation le cas échéant, notamment les métiers de technico-commerciaux qui requièrent dans lindustrie de solides connaissances en chimie et les métiers de la qualité.
3. Les fonctions, activités et tâches professionnelles
3.1. Les fonctions et activités professionnelles
Le titulaire du brevet de technicien supérieur Métiers de la chimie intervient dans lentreprise au travers des fonctions et les activités suivantes.
Fonction 1 : DEVELOPPEMENT CONCEPTION DUN PRODUIT
ACTIVITÉ 1-1 : Participation à lélaboration dun cahier des charges
ACTIVITÉ 1-2 : Préparation des expériences
ACTIVITÉ 1-3 : Réalisation des expériences
ACTIVITE 1-4 : Traitement et communication des résultats
Fonction 2 : CONTROLE QUALITE
ACTIVITÉ 2-1 : Préparation des contrôles
ACTIVITÉ 2-2 : Réalisation des contrôles
ACTIVITE 2-3 : Traitement, analyse et communication les résultats
Fonction 3 : CONSEILS TECHNIQUES AUX CLIENTS
ACTIVITÉ 3-1 : Participation à la mise en place et au suivi des produits chez le client
ACTIVITÉ 3-2 : Réponse aux demandes ponctuelles des clients
Fonction 4 : QUALITÉ, HYGIENE, SECURITÉ ET ENVIRONNEMENT (QHSSE).
ACTIVITÉ 4-1 : Respect et application des règles
ACTIVITÉ 4-2 : Classement et traçabilité des informations
ACTIVITÉ 4-3 : Identification et prévention des risques professionnels et respect de lenvironnement
Fonction 5 : ORGANISATION, FORMATION, COMMUNICATION
ACTIVITÉ 5-1 : Organisation du travail
ACTIVITÉ 5-2 : Participation à la veille scientifique et technologique
ACTIVITÉ 5-3 : Communication adaptée
ACTIVITÉ 5-4 : Travail au sein dune équipe
3.2. Les activités et tâches professionnelles
Dans le cadre de lexercice de son métier, le titulaire du brevet de technicien Métiers de la chimie sera amené à exercer au sein des entreprises les fonctions, activités et tâches professionnelles suivantes.
3.2.1. Fonction 1 : DEVELOPPEMENT CONCEPTION DUN PRODUIT
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 1-1 : Participation à lélaboration dun cahier des charges
T1 : Analyser la demande
T2 : Contribuer à la définition du produit
T3 : Identifier et prendre en compte les contraintes
T4 : Participer à la finalisation du cahier des charges
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 1-2 : Préparation des expériences
T1 : Concevoir ou sapproprier les protocoles adaptés au cahier des charges
T2 : Planifier les expériences
T3 : Sélectionner les méthodes, les équipements et les outils
T4 : Choisir la qualité des produits à utiliser
T5 : Vérifier et étalonner les appareils
T6 : Réaliser une maintenance de premier niveau
T7 : Gérer les stocks
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 1-3 : Réalisation des expériences
T1 : Elaborer le produit
T2 : Caractériser le produit
T3 : Modifier les expériences pour obtenir un produit conforme au cahier des charges
T4 : Valider le produit
T5 : Identifier les points critiques pour le passage à léchelle pilote
T6 : Nettoyer, ranger et ordonner son poste de travail
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 1-4 : Traitement et communication des résultats
T1 : Prendre en compte les éléments statistiques et les sources derreurs
T2 : Exprimer et analyser un résultat
T3 : Utiliser un système informatique intégré pour la communication et le stockage dans une base de données
T4 : Archiver les résultats selon une procédure donnée
T5 : Rédiger des rapports selon une procédure donnée
T6 : Présenter et diffuser et les résultats
3.2.2. Fonction 2 : CONTROLE QUALITE
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 2-1 : Préparation des contrôles
T1 : Réceptionner les échantillons à contrôler
T2 : Identifier la procédure de contrôle à mettre en oeuvre
T3 : Planifier les contrôles
T4 : Sélectionner les équipements
T5 : Vérifier et étalonner les appareils
T6 : Réaliser une maintenance de premier niveau
T7 : Gérer les stocks
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 2-2 : Réalisation des contrôles
T1 : Préparer les échantillons
T2 : Mettre en uvre les procédures
T3 : Nettoyer, ranger et ordonner son poste de travail
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 2-3 : Traitement, analyse et communication des résultats
T1 : Prendre en compte les éléments statistiques et les sources derreurs
T2 : Exprimer et analyser un résultat
T3 : Identifier les causes de non-conformité
T4 : Archiver les résultats selon une procédure donnée
T5 : Rédiger des rapports selon une procédure donnée
T6 : Présenter et diffuser et les résultats
3.2.3. Fonction 3 : CONSEIL TECHNIQUE AUX CLIENTS
Le produit étant fourni au client
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 3-1 : Participation à la mise en place et au suivi des produits chez le client
T1 : Participer à lélaboration des formations
T2 : Former les personnels chez le client
T3 : Assurer le suivi du produit chez le client
T4 : Optimiser le produit
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 3-2 : Réponse aux demandes ponctuelles du client
T1 : Analyser la demande du client
T2 : Recueillir des éléments dinformation pertinents
T3 : Identifier les causes des problèmes et proposer des solutions
T4 : Communiquer les réponses aux clients
3.2.4. Fonction 4 : QUALITÉ, HYGIÈNE, SANTÉ, SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT (QHSSE)
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 4-1 : Respect et application des règles
T1 : Appliquer et faire appliquer les procédures qualité
T2 : Appliquer et faire appliquer les règles dhygiène, santé et sécurité
T3 : Appliquer et faire appliquer les règles relatives à la protection de lenvironnement
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 4-2 : Classement et traçabilité des informations
T1: Récupérer et vérifier les informations relatives au QHSSE
T2: Enregistrer les informations selon les procédures prévues
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 4-3 : Identification et prévention des risques professionnels et respect de lenvironnement
T1: Récupérer et analyser les données relatives aux différents risques professionnels
T2 : Participer à la recherche des causes qui engendrent des risques professionnels
T3 : Proposer des solutions pour résoudre les problèmes liés aux risques professionnels
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 4-4 : Amélioration continue
T1 : Contribuer à une démarche damélioration continue
T2 : Proposer des actions damélioration
T3 : Contribuer à la mise en place dindicateurs de performance
3.2.5. Fonction 5 : ORGANISATION, FORMATION, COMMUNICATION
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 5-1 Organisation du travail
T1 : Définir, planifier et vérifier la bonne exécution des tâches
T2 : Organiser le travail dans le temps et dans lespace en tenant compte des contraintes
T3 : Evaluer lefficacité de lorganisation de son travail
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 5-2 : Participation à la veille scientifique et technologique
T1 : Rechercher et analyser les informations concernant les produits, les matériels et les évolutions technologiques
T2 : Consulter les publications scientifiques et technologiques en lien avec son activité professionnelle
T3 : Partager linformation et contribuer à la traçabilité de la veille technologique
T4 : Créer, rechercher et exploiter des ressources en vue dune communication professionnelle
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 5-3 : Communication adaptée
T1 : Rédiger et présenter des rapports, bilans, notes de synthèse en français et dans une autre langue
T2 : Communiquer à lécrit et à loral en français et en anglais
T3 : Accueillir et former de nouveaux entrants
T4 : Adapter sa communication à son interlocuteur (interne ou externe)
T5 : Evaluer lefficacité dune communication
LES TÂCHES DE LACTIVITÉ 5-4 : Travail au sein dune équipe et dune organisation
T1 : Travailler dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire
T2 : Comprendre lorganisation et la culture de lentreprise
T3 : Veiller au respect des valeurs et de léthique de lentreprise
3.3. Tableaux récapitulatifs des tâches professionnelles
Les tableaux suivants présentent, pour chaque fonction, les activités et les tâches professionnelles associées ainsi que les conditions de réalisation de lactivité.
3.3.1. Fonction 1 : développement, conception dun produit
FONCTION 1 : DÉVELOPPEMENT, CONCEPTION DUN PRODUITActivité professionnelle n°1Tâches professionnellesParticipation à lélaboration dun cahier des charges.T1 : Analyser la demandeT2 : Contribuer à la définition du produit*T3 : Identifier et prendre en compte les contraintesT4 : Participer à la finalisation du cahier des chargesConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Demande du client
Documentation scientifique et technologique
Dossier de fabrication de produits similaires (produits antérieurs ou
produits concurrents).
Réglementation HSE (REACH, règlementation spécifique (cosmétique, alimentation,
),
)
Encadrement et équipe projet
Autonomie : partielle
Résultats attendusUn cahier des charges qui répond à la demande dans le cadre des contraintes (techniques, réglementaires, économiques)
* Derrière produit, on entend espèces chimiques, mélanges, analyses, produits commerciaux,
.
FONCTION 1 : DÉVELOPPEMENT, CONCEPTION DUN PRODUITActivité professionnelle n°2Tâches professionnellesPréparation des expériencesT1 : Concevoir ou sapproprier les protocoles adaptés au cahier des chargesT2 : Planifier les expériencesT3 : Sélectionner les méthodes, les équipements et les outilsT4 : Choisir la qualité des produits à utiliserT5 : Vérifier et étalonner les appareilsT6 : Réaliser une maintenance de premier niveau*T7 : Gérer les stocksConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Cahier des charges
Protocoles des expériences et des tests
Matériel et notices associées
Matières premières (stock, fournisseur)
Fiches techniques des produits chimiques
Fiches de données de sécurité des produits chimiques (FDS)
Logiciels dédiés
Equipements de protection collectifs et individuels (stock, fournisseur)
QHSSE
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projet
Autonomie : totaleRésultats attendusLensemble des protocoles dexpériences est établi en cohérence avec le cahier des charges. Lensemble des matières premières, des équipements et des outils nécessaires sont prêts à être utilisés.
FONCTION 1 : DÉVELOPPEMENT, CONCEPTION DUN PRODUITActivité professionnelle n°3Tâches professionnellesRéalisation des expériencesT1 : Élaborer le produitT2 : Caractériser le produitT3 : Modifier les expériences pour obtenir un produit conforme au cahier des chargesT4 : Valider le produitT5 : identifier les points critiques pour le passage à léchelle piloteT6 : Nettoyer, ranger et ordonner le poste de travailConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Protocoles des expériences et des tests
Matériel et notices associées
Matières premières (stock, fournisseur)
Fiches techniques des produits chimiques
Fiches de données de sécurité des produits chimiques (FDS)
Ordinateurs et logiciels dédiés
Equipements de protection collectifs et individuels (stock, fournisseur)
QHSSE
Cahier des charges
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projet
Autonomie : totale
Résultats attendusLa réalisation du produit (espèce synthétisée, formulation, analyse, essais) est menée à bien dans le respect des normes QHSSE. Le produit répond au cahier des charges.
FONCTION 1 : DÉVELOPPEMENT, CONCEPTION DUN PRODUITActivité professionnelle n°4Tâches professionnellesTraitement, analyse et communication des résultatsT1 : Prendre en compte les éléments statistiques et les sources derreurT2 : Exprimer et analyser un résultatT3 : Utiliser un système informatique intégré pour la communication et le stockage dans une base de donnéesT4 : Archiver le résultat selon une procédure donnéeT5 : Rédiger des rapports selon une procédure donnéeT6 : Présenter et diffuser et les résultatsConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Ordinateurs, logiciels de traitement de données et outils de bureautique
Cahier de laboratoire
Bases de données pour le recueil des résultats et la traçabilité des expériences
QHSSE (recueil des procédures,
)
Cahier des charges
Dictionnaires
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projet
Autonomie : totale
Résultats attendusLes résultats sont validés et présentés clairement selon les procédures prévues. La traçabilité est assurée.
3.3.2. Fonction 2 : contrôle qualité
FONCTION 2 : CONTRÔLE QUALITÉActivité professionnelle n°1Tâches professionnellesPréparation des contrôlesT1 : Réceptionner les échantillons à contrôlerT2 : Identifier la procédure de contrôle à mettre en uvreT3 : Planifier les contrôlesT4 : Sélectionner les équipementsT5 : Vérifier et étalonner les appareilsT6 : Réaliser une maintenance de premier niveauT7 : Gérer les stocksConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources
Bon de commande interne ou externe
Spécifications du contrôle
Echantillons
Recueils des procédures et des modes opératoires
Matériel et notices associées
Matières premières (stock, fournisseur)
Fiches techniques des produits chimiques
Fiches de données de sécurité des produits chimiques (FDS)
Ordinateurs et logiciels dédiés
Equipements de protection collectifs et individuels (stock, fournisseur)
QHSSE
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projet
Autonomie : totale
Résultats attendusLensemble des protocoles dexpériences est établi en cohérence avec le bon de commande. Lensemble des matières premières, des équipements et des outils nécessaires sont prêts à être utilisés.
FONCTION 2 : CONTRÔLE QUALITÉActivité professionnelle n°2Tâches professionnellesRéalisation des contrôlesT1 : Préparer les échantillonsT2 : Mettre en uvre les procéduresT3 : Nettoyer, ranger et ordonner le poste de travailConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Bon de commande interne ou externe
Spécifications du contrôle
Echantillons
Recueils des procédures et modes opératoires
Matériel et notices associées
Matières premières (stock, fournisseur)
Fiches techniques des produits chimiques
Fiches de données de sécurité des produits chimiques (FDS)
Ordinateurs et logiciels dédiés
Equipements de protection collectifs et individuels (stock, fournisseur)
QHSSE
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projet
Autonomie : totale
Résultats attendusLa réalisation des contrôles est menée à bien dans le respect des normes QHSSE. Le contrôle répond au bon de commande.
FONCTION 2 : CONTRÔLE QUALITÉActivité professionnelle n°3Tâches professionnellesTraitement, analyse et communication des résultatsT1 : Prendre en compte les éléments statistiques et les sources derreurT2 : Exprimer et analyser un résultatT3 : Identifier les causes de non conformitéT4 : Archiver le résultat selon une procédure donnéeT5 : Rédiger des rapports selon une procédure donnéeT6 : Diffuser et présenter les résultatsConditions de réalisation de lactivité
Moyens et ressources :
Ordinateurs, logiciels de traitement de données et outils de bureautique
Cahier de laboratoire
Bases de données pour le recueil des résultats et la traçabilité des contrôles
QHSSE (recueil des procédures,
)
Bon de commande interne ou externe
Dictionnaires
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projet
Autonomie : totale
.Résultats attendus
Les résultats du contrôle sont validés et présentés clairement selon les procédures prévues. La traçabilité est assurée.
3.3.3. Fonction 3 : conseils techniques aux clients
Le produit est fourni au client. Ce client peut-être interne (autres services de lentreprise) ou externe.
FONCTION 3 : CONSEILS TECHNIQUES AUX CLIENTSActivité professionnelle n°1Tâches professionnellesParticipation à la mise en place et au suivi des produits chez le clientT1 : Participer à lélaboration des formationsT2 : Former les personnels chez le clientT3 : Assurer le suivi du produit chez le clientT4 : Optimiser le produitConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
- Cahier des charges
- Produits
- Dossiers techniques et dinstallation
- Manuels et matériel de mise en uvre
- Support de formation
- QHSSE
- Equipements de protection individuels et collectifs
- Outils de gestion interne pour assurer la traçabilité des interventions
- Supérieur hiérarchique et service support
- Client
Autonomie : partielle
Résultats attendusLe personnel du client est formé. Le produit est mis en place chez le client. Le produit est suivi et éventuellement adapté pour répondre aux besoins du client.
FONCTION 3 : CONSEILS TECHNIQUES AUX CLIENTSActivité professionnelle n°2Tâches professionnellesRéponse aux demandes ponctuelles du client relatives à un problème T1 : Analyser la demande du clientT2 : Recueillir des éléments dinformation pertinentsT3 : Identifier les causes des problèmes et proposer des solutionsT4 : Communiquer les réponses au clientConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
- Demande du client
- Données relatives à lusage du produit par le client
- Matériel pour analyser le produit
- Equipements de protection individuels et collectifs
- QHSSE
- Outils de gestion interne pour assurer la traçabilité des interventions
- Supérieur hiérarchique et service support
- Client
Autonomie : partielle
Résultats attendusLe diagnostic est établi. Une réponse est apportée au client.
3.3.4. Fonction 4 : Qualité, hygiène, santé, sécurité et environnement (QHSSE)
FONCTION 4 : QHSSEActivité professionnelle n°1Tâches professionnellesRespect et application des règlesT1 : Appliquer et faire appliquer les procédures qualitéT2 : Appliquer et faire appliquer les règles dhygiène, santé et sécuritéT3 : Appliquer et faire appliquer les règles relatives à la protection de lenvironnementConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Normes : ISO, AFNOR
Règlementations : REACH, CLP, SEVESO,
Directives des secteurs dusage : Cosmétiques,
Document unique pour lévaluation des risques professionnels
Fiches de données de sécurité : FDS
Bonnes pratiques de laboratoires : BPL
Normes environnementales
Equipements de protection individuels et collectifs
Ressources en ligne : INRS, ECHA, Observatoire de la sécurité dans les établissements, ...
Règles spécifiques au lieu de travail
Recueils des procédures
Supérieur hiérarchique et interlocuteurs QHSSE
Autonomie : totale
Résultats attendusLes règles sont connues ou fournies et appliquées.
FONCTION 4 : QHSSEActivité professionnelle n°2Tâches professionnellesClassement et traçabilité des informationsT1 : Récupérer et vérifier les informations relatives au QHSSET2 : Enregistrer les informations selon les procédures prévuesConditions de réalisation de lactivité
Moyens et ressources :
Ordinateurs, logiciels de bases de données et outils de bureautique
Cahier de laboratoire
Recueil des procédures
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projet
Autonomie : totale
Résultats attendusLes informations sont vérifiées, classées et enregistrées selon les procédures en vigueur.
FONCTION 4 : QHSSEActivité professionnelle n°3Tâches professionnellesIdentification et prévention des risques professionnels et respect de lenvironnementT1 : Collecter et analyser les données relatives aux différents risques professionnelsT2 : Participer à la recherche des causes qui engendrent des risques professionnelsT3 : Proposer des solutions pour résoudre les problèmes liés aux risques professionnelsConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Normes : ISO, AFNOR
Règlementations : REACH, CLP, SEVESO,
Directives des secteurs dusage : cosmétiques,
Document unique pour lévaluation des risques professionnels : DU ou DUERP
Fiches de données de sécurité des produits : FDS
Bonnes pratiques de laboratoires : BPL
Normes environnementales
Equipements de protection individuels et collectifs
Ressources en ligne : INRS, ECHA, Observatoire de la sécurité dans les établissements,
Règles spécifiques au lieu de travail
Dossier technique des équipements
Comptes rendus des CHSCT
Historique des incidents/accidents et retours dexpériences
Convention collective
Supérieur hiérarchique et interlocuteurs QHSSE
Autonomie : partielle
Résultats attendusLes risques professionnels et les contraintes environnementales sont identifiés et des mesures de prévention sont proposées.
FONCTION 4 : QHSSEActivité professionnelle n°4Tâches professionnellesParticiper à lamélioration continueT1 : Contribuer à une démarche damélioration continueT2 : Proposer des actions damélioration T3 : Contribuer à la mise en place dindicateurs de performanceConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Normes : ISO, AFNOR
Plans internes de management de la qualité
Règlementations : REACH, CLP, SEVESO,
Directives des secteurs dusage : cosmétiques,
Document unique pour lévaluation des risques professionnels : DU ou DUERP
Bonnes pratiques de laboratoires : BPL
Normes environnementales
Ressources en ligne
Règles spécifiques au lieu de travail
Dossier technique des équipements
Comptes rendus des CHSCT
Historique des incidents/accidents et retours dexpériences
Supérieur hiérarchique et services supports
Autonomie : partielle
Résultats attendusLa participation à lamélioration continue est effective et constructive.
3.3.5. Fonction 5 : Organisation, formation, communication
FONCTION 5 : Organisation, formation, communicationActivité professionnelle n°1Tâches professionnellesOrganiser son travailT1 : Définir, planifier et vérifier la bonne exécution des tâchesT2 : Organiser le travail dans le temps et dans lespace en tenant compte des contraintesT3 : Evaluer lefficacité de lorganisation de son travailConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Ordinateurs et logiciels dédiés et de bureautique
Planning du laboratoire (utilisation des appareils, des locaux,
)
Disponibilité des produits
Recueil des procédures
Planning du projet
Cahier des charges, bon de commande, demande du client,
Indicateurs de performance
Supérieur hiérarchique et membre de léquipe projet
Autonomie : totale
Résultats attendusLes tâches sont planifiées de manière optimale et lorganisation du travail est évaluée.
FONCTION 5 : Organisation, formation, communicationActivité professionnelle n°2Tâches professionnellesParticiper à la veille scientifique et technologique T1 : Rechercher et analyser les informations concernant les produits, les matériels et les évolutions technologiques T2 : Consulter les publications scientifiques et technologiques en lien avec son activité professionnelleT3 : Partager linformation et contribuer à la traçabilité de la veille technologiqueT4 : Créer, rechercher et exploiter des ressources en vue dune communication professionnelleConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Publications scientifiques et technologiques
Notices techniques
Textes législatifs, règlementaires
Normes
Textes européens
Colloques et salons
Ressources en ligne (interne et externe)
Outils et logiciels spécialisés
Outils de communication interne
Produits concurrents
Supérieur hiérarchique et membres du laboratoire et services supports
Autonomie : partielle
Résultats attendusDes connaissances et savoir faire sont actualisés sur létat de lart dans le domaine dactivités
FONCTION 5 : Organisation, formation, communicationActivité professionnelle n°3Tâches professionnellesCommuniquer de manière adaptée T1 : Rédiger et présenter des rapports, bilans, notes de synthèse en français et dans une autre langue T2 : Communiquer à lécrit et à loral en français et en anglaisT3 : Accueillir et former de nouveaux entrantsT4 : Adapter sa communication à son interlocuteur (interne ou externe)T5 : Evaluer lefficacité dune communicationConditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Ordinateurs, logiciels de traitement de données et outils de bureautique
Cahier de laboratoire
Bases de données pour le recueil et la traçabilité des informations
QHSSE (recueil des procédures,
)
Dictionnaires
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projet
Visioconférence
Autonomie : totale
Résultats attendusLa communication et les supports sont clairs, adaptés aux interlocuteurs et répondent aux objectifs. Les nouveaux entrants sont accueillis et formés. Lefficacité de la communication est évaluée.
FONCTION 5 : Organisation, formation, communicationActivité professionnelle n°4Tâches professionnellesTravailler au sein dune équipe et dune organisationT1 : Travailler dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire T2 : Comprendre lorganisation et la culture de lentreprise T3 : Veiller au respect des valeurs et de léthique de lentreprise Conditions de réalisation de lactivité Moyens et ressources :
Organigramme de lentreprise
Règlements intérieurs
Chartes éthiques, informatiques,
Ressources en ligne intranet
Supérieur hiérarchique et ensemble des personnels
Dictionnaires
Autonomie : totale
Résultats attendusLe travail au sein de léquipe et de lorganisation seffectue dans le respect des règles de lentreprise et de léquipe. Linsertion au sein de léquipe est réussie.
Annexe I.b - Référentiel de certification
Le passage des tâches professionnelles au référentiel de certification se fait à travers la définition des compétences nécessaires à lexercice du métier. Lanalyse de chaque tâche du référentiel des activités professionnelles (RAP) a permis de définir lensemble des savoirs constitutifs de chaque compétence.
Compétences
. Explicitation des compétences
Sept compétences ont été identifiées :
C1 : Rechercher et analyser
C2 : Réaliser
C3 : Interpréter et valider
C4 : Optimiser et adapter
C5 : Communiquer
C6 : Organiser
C7 : Adopter des comportements professionnels
Ces compétences sont détaillées en savoirs, savoir-faire et attitudes professionnelles
C1 - Rechercher et analyser
C.1.1. Sapproprier un cahier des charges, un mode opératoire
C.1.2. Rechercher et sapproprier lensemble des informations liées à la demande, les données relatives à la sécurité
C.1.3. Identifier les caractéristiques et la qualité des produits à utiliser
C.1.4. Sélectionner les méthodes, techniques et matériels en fonction de lexpérience à réaliser
C.1.5. Rédiger un protocole expérimental
C.1.6. Estimer le coût dune fabrication, dune synthèse, dune analyse
C2 - Réaliser
C.2.1. Préparer les produits, le matériel et les accessoires sur les équipements de laboratoire les plus courants
C.2.2. Réaliser une maintenance de premier niveau sur les appareils, à partir dune notice technique
C.2.3. Mettre en uvre le protocole expérimental
C.2.4. Appliquer des procédures
C.2.5. Calculer et exprimer un résultat
C3 - Interpréter et valider
C.3.1. Analyser un résultat et le confronter aux spécificités attendues
C.3.2. Détecter les non-conformités dans les activités de contrôle qualité et de R&D au regard des exigences de la sécurité, de la protection de lenvironnement et de la qualité et alerter
C4 Optimiser et adapter
C.4.1. Modifier, améliorer ou transférer le protocole
C.4.2. Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiques
C.4.3. Analyser les causes dun dysfonctionnement dans lutilisation du produit chez le client
C5 - Communiquer
C.5.1. Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication
C.5.2. Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
C.5.3. Utiliser différents outils de bureautique
C.5.4. Adapter sa communication à différents interlocuteurs
C6 Organiser
C.6.1. Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect des délais
C.6.2. Prendre en compte les différents aspects de la réglementation et de la politique QHSSE de lentreprise
C.6.3. Gérer le stock des produits en appliquant la réglementation
C.6.4. Assurer la traçabilité des activités
C7 - Adopter des comportements professionnels
C.7.1. Etre autonome et faire preuve dinitiative, desprit critique et de curiosité
C.7.2. Prendre en compte de façon permanente les besoins des clients
C.7.3. Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire
C.7.4. Adapter ses méthodes de travail et son comportement aux différentes situations professionnelles et aux évolutions
C.7.5. Respecter limage, les valeurs et les règles de lentreprise
FonctionsFonction 1
Développement conception dun produit
Fonction 2
Contrôle qualité
Fonction 3
Conseils techniques aux clientsFonction 4
QHSSE
Fonction 5Organisation, formation, communication
Activités
CompétencesParticipation à lélaboration dun cahier des chargesPréparation des expériencesRéalisation des expériencesTraitement et communication des résultatsPréparation des contrôlesRéalisation des contrôlesTraitement, analyse et communication les résultatsParticipation à la mise en place et au suivi des produits chez le clientRéponse aux demandes ponctuelles des clients*Respect et application des règlesIdentification et prévention des risques professionnels et respect de lenvironnementClassement et traçabilité des informationsAmélioration continueOrganisation du travailTravail au sein dune équipe et dune organisationParticipation à la veille scientifique et technologiqueCommunication adaptéeC1 - Rechercher et analyserC1.1Sapproprier un cahier des charges, un mode opératoire
XXC1.2Rechercher et sapproprier lensemble des informations liées à la demande, les données relatives à la sécuritéXXXXC.1.3.Identifier les caractéristiques et la qualité des produits à utiliser
XXXC.1.4.Sélectionner les méthodes, techniques et matériels en fonction de lexpérience à réaliserXXC.1.5.Rédiger un protocole expérimentalXXC.1.6.Estimer le coût dune fabrication, dune synthèse, dune analyse
XC2 - RéaliserC.2.1Préparer les produits, le matériel et les accessoires sur les équipements de laboratoire les plus courants
XXXXC.2.2.Réaliser une maintenance de premier niveau sur les appareils, à partir dune notice
XXC.2.3.Mettre en uvre le protocole expérimental
XXXXXC.2.4.Appliquer les procédures (fiche de données sécurité, EPI)
XXXXC.2.5.Calculer et exprimer un résultat
XXC3 - Interpréter et validerC.3.1Analyser un résultat et le confronter aux spécifications attendues
XXC.3.2Détecter les non-conformités dans les activités de contrôle qualité et de R&D au regard des exigences de la sécurité, de la protection de lenvironnement et de la qualité et alerter
XXXX
C4 Optimiser et adapterC.4.1Modifier, améliorer ou transférer le protocole
XXXC.4.2.Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiques
XXXXXC.4.3.Analyser les causes dun dysfonctionnement dans lutilisation du produit chez le client
XXXC5 - Communiquer C.5.1.Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication
XXXXXXXXXC.5.2.Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
XXXXXXC.5.3.Utiliser différents outils de bureautiqueXXXXXXXXC.5.4.Adapter sa communication à différents interlocuteursXXXXXXX
C6 OrganiserC.6.1.
Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect les délais
XXXC.6.2.Prendre en compte les différents aspects de la réglementation et de la politique QHSSE de lentreprise
XXXC.6.3.Gérer le stock des produits en appliquant la réglementation
XXC.6.4.Assurer la traçabilité des activités
XC7 - Adopter des comportements professionnels
C.7.1Etre autonome et faire preuve dinitiative, desprit critique et de curiositéXXXXXXXXC.7.2Prendre en compte de façon permanente les besoins des clientsXXXXXC.7.3Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaireXXXXXXXXC.7.4Adapter ses méthodes de travail et son comportement aux différentes situations professionnelles et à lévolutionXXXXXC.7.5Respecter limage, les valeurs et les règles de lentrepriseXXXXXXXXX
Définition des critères de performance et des savoirs associés aux compétences
Pour chaque compétence, sont explicitées :
les données ou ressources figurant au référentiel des activités professionnelles,
les savoir-faire et attitudes professionnelles définis à partir des activités professionnelles,
les indicateurs de performance qui sont les résultats attendus,
les savoirs mobilisés lors de la mise en uvre de la compétence.
C1 : Rechercher et Analyser
C1.1 : Sapproprier un cahier des charges ou un mode opératoireDonnées ou ressourcesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsCahier des charges
Mode opératoire
Normes et réglementationsAnalyser les besoins et les contraintes issus dun cahier des charges ou dun mode opératoire
Prendre en compte des protocoles de normes et des réglementations
Proposer des tests adaptésLe protocole proposé répond au cahier des charges
Les tests proposés sont significatifs des performances demandées, la quantification des résultats est cohérente
Les choix effectués (matériel, équipement,) et les prévisions sont en adéquation avec le mode opératoire fourniS4
S5
S6
S7
S8
S9
C1.2 : Rechercher et sapproprier lensemble des informations liées à la demande, les données relatives à la sécuritéDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsDemande du client
Réglementation HSE
Documentation scientifique et technologique
Dossier de fabrication de produits similairesAnalyser les informations liées à la demande
Rechercher et extraire les données relatives à la sécurité
Identifier les sources dinformation pertinentes
Réaliser et utiliser une veille documentaire, externe ou interneLes informations sélectionnées permettent de répondre à la demande et aux exigences de sécuritéS2
S4
S5
S6
S7
S8
S9
C1.3 : Identifier les caractéristiques et la qualité des produits à utiliserDonnées Savoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsCahier des charges
Matières premières (stock, fournisseurs)
Fiches techniques des produits chimiques
Fiches de données de sécurité des produits chimiquesSélectionner les produits à utiliser, en tenant compte des données physico-chimiques, économiques, environnementales et de disponibilités
Lire et interpréter une FDS
Réaliser une substitution de produit (changement de fournisseur, nouvelle règlementation
)Les produits sélectionnés sont adaptés à la demande et aux contraintes
Les interactions entre produits sont prises en compte
Les mesures de sécurité lors des manipulations sont identifiéesS2
S4
S5
S6
S7
S8
C1.4 : Sélectionner les méthodes, techniques et matériels en fonction de lexpérience à réaliserDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsProtocole des expériences
Notices des matérielsChoisir les méthodes les plus pertinentes en fonction du résultat souhaité
Identifier le matériel nécessaire
Sadapter aux conditions de mise en uvre locales Les méthodes sont cohérentes avec le protocole et les contraintes du client
Les matériels sont adaptés aux résultats attendus
Les conditions de mise en uvre des matériels sont prises en compteS2
S5
S6
S7
S8
S10
C1.5 : Rédiger un protocole expérimentalDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsCahier des charges
Liste des produits à utiliser
Fiches techniques des produits à utiliser
Fiches de données et de sécurité des produits à utiliserCalculer des quantités de produits
Prendre en compte toutes les informations recueillies pour élaborer le protocoleLes quantités de produits sont calculées correctement
Le protocole permet dobtenir un produit conforme aux exigences du cahier des charges
Le protocole comporte les informations nécessaires pour être correctement réalisé par un opérateur
Les matières premières sont utilisées de façon cohérente avec les matérielsS1
S2
S4
S5
S6
S7
S8
C1.6 : Estimer le coût dune fabrication, dune synthèse, dune analyseDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsCoûts des matières premières
Coûts des procédés de mise en uvre
Coûts des matériels de production et de contrôleCalculer un coût en prenant en compte lensemble des informationsLensemble des composantes dun prix de revient est recensé
Le coût est correctement estiméS3
S8
S9
1.2.2 C2 : Réaliser
C2.1 : Préparer les produits, le matériel et les accessoires sur les équipements de laboratoire les plus courantsDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsProtocole expérimental
Spécifications du contrôle
Matériel et notices associés
Matières premières (stock)
Échantillons à contrôler
Fiches de données de sécuritéInstaller les matériels nécessaires et prévoir les fluides associés
Vérifier et étalonner les appareils
Préparer les produits en vue dune fabrication ou dune analyse
Préparer les échantillons sous une forme adaptéeLes produits et les équipements sont prêts à être utilisés
La disponibilité et la qualité des produits sont vérifiées
Les échantillons sont conformes à la procédure de contrôle
Les stocks sont réapprovisionnés si nécessaireS4
S5
S6
S7
S8
C2.2 : Réaliser une maintenance de premier niveau sur les appareils, à partir dune noticeDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsMatériel et notices associées Détecter une défaillance et estimer son niveau de gravité
Diagnostiquer des défaillances mineures
Signaler ou traiter les défaillances
Réaliser un contrôle périodique des équipementsLes défaillances sont détectées et diagnostiquées
Les procédures adaptées sont déclenchées
Un suivi régulier des équipements est assuréS2
S5
S4
C.2.3 : Mettre en uvre le protocole expérimental DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsProtocole expérimental
Spécifications du contrôle
Matériel et notices associées
Fiches techniques des produits chimiques
Fiches de données de sécurité des produits chimiques
Cahier de laboratoireRéaliser les expériences selon le protocole établi
Adapter le protocole aux difficultés rencontrées
Mettre en uvre les procédures de contrôle
Consigner les observations dans le cahier de laboratoire
Identifier les points critiques pour le passage à léchelle du piloteLa réalisation du produit est menée à bien
Le produit répond au cahier des charges
Les procédures de contrôle sont réalisées conformément à la normalisation
Une retranscription des observations est réaliséeS1
S2
S4
S5
S6
S7
S8
C.2.4 : Appliquer les procédures (fiche de données sécurité, EPI)DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsÉquipements de protection collectifs et individuels
Fiches de données de sécurité des produits chimiques
Normes QHSSERespecter les normes QHSSE de lentreprise
Prendre en compte les informations des fiches de données de sécurité lors de la manipulation des produits
Utiliser à bon escient les équipements de protection collectifs et individuels
Nettoyer et ranger le poste de travail
Faire preuve de constance dans le respect des procéduresLes manipulations sont réalisées dans le respect des normes QHSSE et des fiches de données de sécurité
Le poste de travail est rangé et propre
Les procédures sont appliquées avec rigueur dans la duréeS4
C.2.5 : Calculer et exprimer un résultat DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsCahier de laboratoire
Ordinateur, logiciels de traitement de données et outils de bureautique
Bases de données
QHSSE (recueils des procédures,
)Calculer un résultat
Exprimer un résultat en prenant en compte les éléments statistiques et les sources derreur
Enregistrer et archiver un résultat selon une procédure donnéeLes résultats sont correctement calculés et conformes aux ordres de grandeur attendus
Les résultats sont correctement exprimés et leur validité est appréciée
La traçabilité est assuréeS3
S4
S5
S8
S10
1.2.3 C3 : Interpréter et valider
C.3.1. Analyser un résultat et le confronter aux spécifications attenduesDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsLogiciels de traitement de données
Cahier des charges
Cahier de laboratoire
Bases de données
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe projetApprécier la validité dun résultat
Identifier les résultats non conformes aux spécifications attendues
Repérer les sources derreur
Rechercher les causes de non-conformité aux spécificationsLes résultats sont validés selon les procédures prévues
Les résultats sont confrontés aux spécifications attendues
Les sources derreur sont repérées et hiérarchisées
La démarche danalyse des causes est pertinente
La traçabilité est assurée
La communication est adaptée et les supports sont clairsS3
S4
S5
S8
S10
C.3.2. Détecter les non-conformités dans les activités de contrôle qualité et de R&D au regard des exigences de la sécurité, de la protection de lenvironnement et de la qualité et alerterDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsLogiciels de traitement de données
QHSSE (recueil des procédures
)
Bases de données
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe en charge du projetAnalyser la conformité des activités, des locaux et des équipements
Rechercher les causes de non-conformité
Prendre les mesures adaptéesLes non-conformités sont identifiées
La démarche danalyse des causes est pertinente
Un diagnostic est établi
Les mesures prises sont pertinentesS1
S4
S5
S8
S9
1.2.4 C4 : Optimiser et adapter
C.4.1. Modifier, améliorer ou transférer le protocole DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsCahier des charges
Demande du client
QHSSE (recueil des procédures
)
Données relatives à lusage du produit par le client
Bons de commande interne ou externe
Supérieur hiérarchique et membres de léquipe en charge du projetIdentifier les améliorations du protocole en fonction de lanalyse des résultats
Proposer des modifications
Identifier les exigences liées au changement déchelle et à lindustrialisation
Rédiger un mode opératoire ou une fiche technique permettant la mise en uvre des étapes suivantesUn diagnostic est établi dans une perspective damélioration continue
Une réponse pertinente est apportée aux éventuels écarts
Des améliorations pertinentes sont proposées
Le mode opératoire ou la fiche technique sont opérationnelsS1
S4
S6
S7
S8
S9
S10
C.4.2. Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiquesDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsPublications scientifiques et revues spécialisées
Notices techniques
Supports techniques
Bases de données
Recueils de normes
Colloques et salons
Banque de donnéesIdentifier les sources dinformation pertinentes
Réaliser un « état de lart » sur une thématique professionnelle
Sélectionner les informations pertinentes
Faire preuve de curiosité Les documents sont classés et les sources citées
Une bibliographie ordonnée est réalisée
Les informations pertinentes sont identifiées
Les évolutions réglementaires et technologiques sont suiviesS8
S9
S10
C.4.3. Analyser les causes dun dysfonctionnement dans lutilisation du produit chez le client
DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsDemande du client.
Retour du client
Niveau de satisfaction client
Plans déchantillonnage- Observer et caractériser les défauts
- Questionner de façon adaptée le client
- Mettre en uvre une démarche danalyse des causes
- Proposer des actions correctives
Le retour du client est clairement formulé
Les informations venant du client sont synthétisées
La méthode danalyse des causes est pertinente
Des actions correctives adaptées sont proposéesS1
S5
S6
S7
S9
1.2.5 C5 : Communiquer
C.5.1. Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsDocumentation scientifique et technologique
Réglementation QHSSE
Résultats dexpériencesRédiger et présenter des rapports, bilans, notes de synthèse
Élaborer un support de formation pour la mise en place dun produit chez un client
Partager des informations en lien avec son activité professionnelle
Exploiter des ressources en vue dune communication professionnelleLes éléments rédigés sont clairs et compréhensibles
Lexpression orale est claire et compréhensible
Lensemble des ressources nécessaires est correctement exploitéeS1
S8
S9
C.5.2. Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loralDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsDocumentation scientifique et technologique
Ressources en lien avec lactivité professionnelle : résultats dexpériences, procéduresExploiter une documentation scientifique et technologique en anglais en lien avec son activité professionnelle
Rédiger et présenter des rapports, bilans, notes de synthèse en anglais
Échanger avec des interlocuteurs professionnels en anglaisLes principaux éléments de la documentation en anglais sont identifiés et expliqués
Les éléments rédigés en anglais sont clairs et compréhensibles
Lexpression orale en anglais est claire et compréhensibleS2
S8
C.5.3. Utiliser différents outils de bureautiqueDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsDifférents types de données en lien avec lactivité professionnelle : résultats dexpériences, données QHSSE,
Enregistrer des données dans un système informatique
Rechercher des données dans un système informatique
Utiliser un tableur, un traitement de texte, un outil de présentationLes principales fonctionnalités des outils numériques sont utilisées
Les productions sont conformes aux objectifsS8
C.5.4. Adapter sa communication à différents interlocuteursDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsDemandes dinformation liées à lactivité professionnelle
Supports de formation sur la mise en place dun produit chez un clientÉchanger avec un client, un fournisseur, un service de lentreprise en utilisant un langage adapté
Faire appliquer les règles QHSSE
Communiquer au sein dune équipe multiculturelle et/ou pluridisciplinaire
Évaluer lefficacité dune communicationLes informations transmises et les réponses apportées sont claires et compréhensibles
Les explications apportées permettent de répondre aux questions de linterlocuteur
Lappropriation des informations par linterlocuteur est vérifiéeS1
S4
S9
S10
1.2.6 C6 : Organiser
C.6.1. Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect les délais
DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirs- Cahier des charges
- Descriptif et plan du site
- Protocole
- Organigramme fonctionnel de lentreprise
Contraintes techniques et contraintes dexploitation
Matériels et produits nécessaires aux activitésOrganiser le travail au sein dune équipe
Organiser le travail sur le poste individuel
Les tâches sont judicieusement réparties
Les délais et les contraintes sont respectés
Un planning journalier des travaux est réalisé
Le poste de travail est agencé de façon rationnelle
Lorganisation est conforme aux exigences QHSSE
Les délais et les contraintes sont respectésS1
S4
S9
S10
C.6.2. Prendre en compte les différents aspects de la réglementation et de la politique QHSSE de lentrepriseDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsRéglementation santé, sécurité, environnement au niveau français et européen
Normes et référentiels de certification, de qualification (AFNOR, ISO
)
Document unique dévaluation des risques
Politique RSE de lorganisation
Équipements de protection individuelle et collective
Fiches de données de sécurité et modes opératoires
Fiches signalétiques des produits et réactifs
Consignes dinterventionRepérer les exigences réglementaires et normatives applicables à lorganisation
Analyser les risques et prévoir les moyens de prévention
Un lien est établi entre lactivité professionnelle et les textes réglementaires et normatifs
Les risques et les facteurs potentiels daccidents sont identifiés et hiérarchisés
Les moyens de prévention proposés sont pertinents
La réglementation et les consignes sont respectées
S4
S10
C.6.3. Gérer le stock des produits en appliquant la réglementation DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsLogiciel adapté à la gestion de stocks
Inventaire des stocks
Suivi des consommations
Liste des produits et consommables
Liste des fournisseurs et données techniques des produits
Engagement « développement durable et environnement » de lentreprise
Référentiels et labels en vigueurIdentifier les produits et consommables adaptés à la politique environnementale de lentreprise
Utiliser les règles et procédures de gestion de stocks
Mettre en uvre les règles de stockageLes écarts entre stock et consommation sont évalués
Les procédures de gestion des stocks sont appliquées
Les règles de gestion des déchets sont mises en uvreS5
S10
C.6.4. Assurer la traçabilité des activitésDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsNature des opérations effectuées
Résultats obtenus
Dysfonctionnements ou anomalies constatés
Supports denregistrement et/ou de maintenanceArchiver les documents liés à lactivité professionnelle
Enregistrer les données relatives aux activitésLa procédure darchivage est respectée
Les informations enregistrées sont pertinentes et exactesS1
S9
S10
1.2.7 C7 : Adopter des comportements professionnels
C.7.1. Etre autonome et faire preuve dinitiative, desprit critique et de curiositéDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsCahier des charges
Mise en situation professionnelle
Règles de fonctionnement de lentreprise
QHSSEPrendre des décisions en appliquant les règles et en intégrant les exigences liées à la sécurité et au développement durable
Rechercher, analyser et synthétiser des informations en autonomie pour proposer des améliorations
Demander des conseils en fonction de la situationLes décisions prises sont pertinentes
Les risques et les conséquences des décisions sont évalués
Des personnes compétentes sont sollicitées
Des améliorations sont proposées S1
S4
S9
S10
C.7.2. Prendre en compte de façon permanente les besoins des clientsDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsCahier des charges
Caractéristiques des Produits
Dossiers techniques et dinstallation
Manuels et matériel de mise en uvre
QHSSE
Outils de gestion interne pour assurer la traçabilité des interventions
Supérieur hiérarchique et service support
ClientRépondre aux demandes des clients
Établir des relations constructives avec les clients
Veiller à la satisfaction des besoins du clientLes réponses aux demandes sont efficaces et professionnelles,
Des conseils pertinents sont donnés au clientS1
S4
S9
S10
C.7.3. Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaireDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsSystèmes dinformation et déchanges dinformation
Rapports techniques
Documents de formation
Projet
Organisation structurelle et ressources humainesParticiper activement au fonctionnement de léquipe
Favoriser le travail en équipe en étant ouvert desprit, disponible, respectueux dautrui et solidaireLintégration à léquipe et ladhésion aux objectifs communs est bonne
Un soutien aux collègues est offert et le travail est effectué en collaboration
La participation à latteinte des objectifs collectifs est satisfaisante
Linformation est mise à disposition de léquipe et lécoute de lavis de tous est effective
Lexemple est donné aux membres de léquipe et les travaux des autres sont reconnusS1
S9
S10
C.7.4. Adapter ses méthodes de travail et son comportement aux différentes situations professionnelles et aux évolutions DonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsDonnées techniques
Règles de sécurité
QHSSE
Bases de données techniquesAnalyser la situation pour adapter sa méthode de travail et son comportement
Sadapter au changement et développer de nouvelles compétences La méthode de travail adoptée et le comportement sont en adéquation avec les objectifs à atteindre et les règles à respecter
Louverture aux évolutions et ladaptation au changement sont effectivesS1
S4
S9
S10
C.7.5. Respecter limage, les valeurs et les règles de lentrepriseDonnéesSavoir-faire et attitudes professionnellesIndicateurs de performanceSavoirsOrganisation structurelle de lentreprise et ressources humaines
Règles de lentreprise
Charte éthique, charte numérique
QHSSEIdentifier lorganisation de lentreprise et de ses différents services
Sapproprier et respecter la culture de lentreprise
Adopter des comportements conformes à limage, aux valeurs et à léthique de lentreprise
Veiller, à son niveau, au respect des valeurs et de léthique de lentreprise Lorganisation de lentreprise est correctement expliquée
Les comportements sont adaptés à limage, à léthique et aux règles de lentrepriseS10
Savoirs associés
S1 : Culture générale et expression
S2 : Langue vivante étrangère I Anglais, ESLV
S3 : Mathématiques
S4 : Qualité hygiène sécurité santé environnement (QHSSE)
S5 : Analyse chimique
S6 : Synthèse chimique
S7 : Formulation
S8 : Communication scientifique
S9 : Gestion de projet
S10 : Connaissance de lentreprise
S1 : Culture générale et expression
L'enseignement de la culture générale et de lexpression dans les sections de techniciens supérieurs se réfère aux dispositions de l'arrêté du 16 novembre 2006 (BOEN n° 47 du 21 décembre 2006) fixant les objectifs, les contenus de l'enseignement et le référentiel de capacités du domaine de la culture générale et expression pour le brevet de technicien supérieur.
Objectifs et contenus
Le but de lenseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs est de donner aux étudiants la culture générale dont ils auront besoin dans leur vie professionnelle et dans leur vie de citoyen et de les rendre aptes à une communication efficace à loral et à lécrit.
Culture générale
La culture générale est développée par la lecture de tout type de textes et de documents (presse, essais, uvres littéraires, documents iconographiques, films) en relation avec les questions dactualités rencontrées dans les médias, les productions artistiques, les lieux de débat.En première année, le choix des thèmes de réflexion, des textes et documents détude est laissé à linitiative du professeur qui sinspire des principes suivants :
- créer une culture commune chez des étudiants arrivant dhorizons scolaires variés ; - développer la curiosité des étudiants dans le sens dune culture générale ouverte sur les problèmes du monde contemporain (questions de société, de politique, déthique, desthétique) ; - développer le sens de la réflexion (précision des informations et des arguments, respect de la pensée dautrui, formation à lexpression dun jugement personnel) en proposant des textes et documents de qualité en accord avec les compétences de lecture du public concerné.
En deuxième année, deux thèmes sont étudiés. Ces thèmes, dont lun est renouvelé chaque année, font lobjet dune publication au B.O. Cette publication précise un intitulé, une problématique et des indications bibliographiques qui orientent et délimitent la problématique de chaque thème.
Expression Une communication efficace à loral et à lécrit suppose la maîtrise dun certain nombre de capacités et de techniques dexpression. Cette maîtrise suppose, à son tour, une connaissance suffisante de la langue (vocabulaire et syntaxe) et une aptitude à la synthèse pour saisir avec exactitude la pensée dautrui et exprimer la sienne avec précision.
Des exercices variés concourent à cette maîtrise : débat oral, exposé oral, analyse des interactions verbales ; analyse et résumé dun texte, comparaison de textes plus ou moins convergents ou opposés, étude logique dune argumentation, constitution et analyse dune documentation, compte rendu dun livre lu, composition dune synthèse à partir de textes et de documents de toute nature, rédaction dun compte rendu, dune note, dune réponse personnelle à une question posée, dune argumentation personnelle.
Annexe II
Capacités et techniques
Cette annexe se présente sous la forme dun répertoire des capacités et techniques dont la maîtrise constitue lobjectif de lenseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs. Il comprend une analyse de ces capacités et ces techniques, un recueil de situations dans lesquelles il est possible dacquérir, dexercer et dévaluer ces compétences, un recensement de critères spécifiques dévaluation.
Les situations proposées sont des situations de formation. Certaines dentre elles peuvent servir de supports à une évaluation (par exemple, lexercice de synthèse). Dautres ne figurent pas en tant que telles dans les épreuves de certification mais sont essentielles dans un parcours de formation (lexercice de résumé, par exemple, ou encore les activités dexpression orale). Ces situations ne constituent pas un catalogue exhaustif ou impératif, elles ne définissent pas un itinéraire obligé, mais il importe de rappeler quune progression bien étudiée ne suppose pas réalisables demblée les épreuves imposées pour la délivrance du diplôme et au niveau requis en fin de formation.
Chaque professeur de français conserve la responsabilité de définir son projet pédagogique, en déterminant ses priorités et sa progression. Il prend en charge, selon les horaires dont il dispose, les exigences professionnelles propres aux sections où il enseigne et répond aux besoins recensés chez ses étudiants ou ses stagiaires.
Chaque fois que cela est possible, il veille à établir des liens entre lenseignement quil dispense et les enseignements généraux et professionnels que ses étudiants reçoivent dans leur section.
CAPACITÉ ACommuniquer oralement
Compétences caractéristiques Être capable de : 1. Connaître et respecter les conditions préalables et indispensables à toute communication orale (attention, écoute, disponibilité...).2. Mémoriser et restituer par oral un message écrit ou oral.3. Reformuler un message oral.4. Se fixer un ou des objectifs (informer, expliquer, justifier, réfuter, convaincre, persuader) et le (ou les) faire connaître. 5. Choisir, ordonner, structurer les éléments de son propre message. 6. Produire un message oral : - en fonction dune situation de communication donnée ; - en respectant le sujet, les données du problème, le ou les objectifs fixés ; - en tenant compte du destinataire. 7. Recentrer le sujet de discussion ou le thème dun débat.
Situations possibles Auditoire familier ou non1. Avec ou sans support présent1.1 Formulation de consignes.1.2 Questionnement à des fins dinformation. 1.3 Communication téléphonique.1.4 Entretien. 1.5 Réponse argumentée à une demande.1.6 Restitution dun message, reformulation personnalisée dun message.1.7 Prise de parole.1.8 Exposé bref, entretien, préparés en temps limité ; exposé (seul ou à plusieurs).1.9 Débat. 2. Avec support présent 2.1 Commentaire dimages isolées ou en suite. 2.2 Commentaire de documents non textuels (organigramme, tableau de statistiques, schéma, graphique, diagramme...) 2.3 Revue de presse. 2.4 Rapport. 2.5 Présentation et soutenance dun dossier. 3. Sans support présent 3.1. Compte rendu dun événement dans lentreprise, dune visite de chantier, dune réunion, dune lecture, dun spectacle.3.2. Prise de parole, discussion.3.3. Jeu de rôles, simulation dentretien.
Critères dévaluation1. Adaptation à la situation Maîtrise des contraintes de temps, de lieu, dobjectif. 2. Adaptation au destinataire 2.1 Choix des moyens dexpression appropriés (images, exemples, répétitions volontaires, usage du métalangage, formules de relations sociales...). 2.2 Prise en compte du discours et de lattitude de linterlocuteur (écouter, saisir les nuances, reformuler, sadapter). 3. Organisation du message3.1 Unité de sens (en rapport direct avec le sujet et la situation). 3.2 Structure interne (déroulement chronologique, articulation logique, progression appropriée à lobjectif visé). 4. Contenu du message 4.1 Intelligibilité du message.4.2 Précision des idées. 4.3 Pertinence des exemples. 4.4 Valeur de largumentation. 4.5 Netteté de la conclusion.
TECHNIQUE aðLa langue orale
Compétences caractéristiques Être capable de : 1. Prendre la parole, se faire entendre. 2. Adapter sa voix et son attitude aux contraintes de la situation. 3. Choisir et maîtriser le registre de langue approprié. 4. Utiliser un vocabulaire précis et varié.5. Produire un message oral dont les éléments forment des productions achevées (en tenant compte des spécificités de la langue orale).
Situations possibles 1. Les mêmes que pour la capacité A. 2. Certains exercices spécifiques pour apprendre à : 2.1 Poser sa voix, articuler, contrôler le débit, varier lintonation.2.2 Maîtriser le regard, les gestes, les mimiques. 2.3 Utiliser lespace. 2.4 Respecter les contraintes de temps.
Critères dévaluation 1. Présence 1.1 Voix (articulation, débit, volume, intonation).1.2 Regard.1.3 Attitude. 1.4 Utilisation des documents. 1.5 Spontanéité de la formulation (distance par rapport au message écrit).2. Langue 2.1 Registre (courant, soutenu) adapté à la situation de communication et à lauditoire. 2.2 Lexique (précision, variété).2.3 Structure syntaxique (phrases simples ou complexes, achevées ou non...).
CAPACITÉ BSinformer- se documenter
Compétences caractéristiques Être capable de : 1. Rechercher, cest-à-dire : 1.1 Maîtriser les outils et les techniques documentaires usuels.1.2 Établir une problématique de la recherche envisagée. 1.3 Réduire un axe de recherche à des notions et à des mots-clés. 1.4 Fixer lordre des opérations documentaires.2. Trier et traiter, cest-à-dire : 2.1 Identifier le support de linformation et en apprécier la pertinence. 2.2 Repérer une information dans un ensemble organisé ou non.2.3 Sélectionner, selon un ou plusieurs critères, une information, une documentation.2.4 Analyser, classer, ordonner informations et documents en fonction dobjectifs explicités.2.5 Relativiser les informations en fonction de leur environnement (contextes et connotations).2.6 Préparer une conclusion.
Situations possibles Toute situation de recherche, de tri et de traitement dinformations (écrites, orales, visuelles) sur des ensembles organisés ou non.1. Recherche méthodique sur un ensemble de notions à coordonner (par exemple dans des dictionnaires, des encyclopédies). 2. Dépouillement et sélection dinformations en fonction dune problématique. 3. Recherche dexemples ou dillustrations documentaires pour argumenter un point de vue (par exemple en vue dun exposé, dun texte écrit). 4. Étude des effets texte-image sur linformation. 5. Élaboration dune fiche de description analytique, critique (par exemple, sommaire dun dossier). 6. Relevé de conclusions à partir de documents contradictoires. 7. Constitution dun dossier. 8. Synthèse de documents de nature, dépoques, de points de vue différents.
Critères dévaluation 1. Adéquation de la méthode de recherche à la situation. 2. Pertinence des choix opérés. 3. Cohérence de la production (classement et enchaînement des éléments). 4. Pertinence des conclusions en fonction des documents de référence.
CAPACITÉ CAppréhender un message
Compétences caractéristiques Être capable de : 1. Sinterroger pour : 1.1 Prendre en compte les caractères spécifiques du code (écrit, oral, iconique, gestuel) ou des codes employés. 1.2 Reconnaître le statut du texte (genre, registre, type de discours, destinataire).1.3 Situer le message dans ses contextes (historique, linguistique, référentiel, idéologique...).1.4 Discerner les marques dénonciation. 1.5 Distinguer les idées et les mots-clés du message.1.6 Percevoir les effets de sens dus au langage (ambiguïtés, connotations, figures de style...).1.7 Mettre en relation les éléments dun même document ou des éléments appartenant à des documents différents, repérer les idées convergentes et divergentes.1.8 Découvrir le système ou les systèmes de cohérence dun message (chronologique, logique, symbolique...). 2. Rendre compte de la signification globale dun message 3. Restructurer un message à partir déléments donnés
Situations possibles 1. Lecture silencieuse dun ou de plusieurs textes. 2. Étude comparée de textes. 3. Audition dun message oral (revue de presse, exposé, discours argumenté, etc.). 4. Lecture dimages fixes isolées ou en séquences, lecture de films. 5. Lecture de documents écrits non textuels (organigramme, tableau de statistiques, schéma, graphique, diagramme, etc.).
Critères dévaluation Selon les situations : 1. Pertinence dans le relevé des idées et mots-clés du message définis selon son ou ses systèmes de cohérence. 2. Exactitude, précision, cohérence dans lanalyse et la mise en relation de ces éléments. 3. Interprétation justifiée des moyens mis en uvre dans le message (registre de langue, syntaxe, structure, système des connotations, figures, etc.). 4. Mise en perspective du message par rapport à son ou à ses contextes. 5. Fidélité à la signification globale du message.
CAPACITÉ DRéaliser un message
Compétences caractéristiques Être capable de : 1. Respecter les éléments constitutifs dune situation de communication (destinataire, niveau de langue). 2. Recenser les données dun problème. 3. Se fixer des objectifs avant de formuler ou de rédiger un message (informer, expliquer, justifier, réfuter, convaincre, persuader). 4. Rassembler des éléments dinformation et des moyens dargumentation. 5. 5.1 Élaborer une idée à partir dun fait, dun exemple, dun document. 5.2 Développer des idées à partir dune notion, dune question, dune idée donnée. 5.3 Illustrer une idée à laide dexemples, de citations.6. Organiser les données et les idées en fonction des objectifs retenus. 7. Choisir les moyens dexpression appropriés à la situation et au destinataire. 8. Nuancer, relativiser, si besoin, lexpression de sa pensée. 9. Donner, si besoin, un tour personnel à un message.
Situations possibles Toutes les situations qui permettent la création dun message, avec ou sans implication de lémetteur, notamment : 1. Réponse à une demande, à une question. 2. Préparation dun questionnaire. 3. Correspondance professionnelle, administrative. 4. Compte rendu dun événement dans lentreprise, dune visite de chantier, dune réunion, dune lecture, dun spectacle. 5. Résumé. 6. Rapport. 7. Synthèse de documents. 8. Discours argumenté : 8.1 Exposé bref, entretien, préparés en temps limité avec ou sans support présent. 8.2 Exposé (seul ou à plusieurs). 8.3 Commentaire de textes, développement composé, essai... 9. Présentation et soutenance dun dossier.
Critères dévaluation 1. En toute situation. 1.1 Compréhension du message par le destinataire. 1.2 Présentation matérielle adaptée au type de message. 1.3 Présence et exactitude des informations, des données, des notions requises par le sujet traité. 1.4 Organisation et cohérence du message. 1.4.1 Unité de sens (en rapport direct avec le sujet et la situation). 1.4.2 Structure interne (déroulement chronologique, articulation logique, progression adaptée à lobjectif visé). 2. Selon les situations. 2.1 Efficacité du message (densité du propos, netteté de la conclusion...). 2.2 Implication ou non de lémetteur (attendue dans un rapport, proscrite dans un résumé, par exemple). 2.3 Exploitation opportune des références culturelles, de lexpérience personnelle. 2.4 Originalité de lécriture, du contenu.
CAPACITÉ EApprécier un message ou une situation
Compétences caractéristiques Être capable de : 1. Apprécier les données dune situation vécue (événement, conduite, débat, etc.). 2. Évaluer lintérêt, la pertinence, la cohérence, la portée dun message (y compris de son propre message) ou de certains de ses éléments. 3. Justifier son point de vue. 4. Établir un bilan critique.
Situations possibles 1. Formulation dun jugement critique après lecture, étude, audition, observation (voir situations évoquées en A, B, C, D). 2. Auto-évaluation.
Critères dévaluation 1. En toute situation. 1.1 Choix motivé et utilisation judicieuse des éléments de la situation ou du message examinés : - distinction entre lessentiel et laccessoire ;- recul par rapport au message ou à la situation ;- mise en perspective des éléments retenus ;- jugement critique. 1.2 Pertinence des arguments logiques et hiérarchisation de ces arguments. 2. En situation dauto-évaluation Perception juste de leffet produit sur autrui, de la valeur de sa prestation par rapport aux exigences requises.
TECHNIQUE ßLa langue à lécrit
Compétences caractéristiques 1. Rédiger un message lisible (graphie, ponctuation, mise en page).2. Respecter le code linguistique écrit (morphologie, orthographe lexicale et grammaticale, syntaxe).3. Respecter la logique dun texte écrit (connecteurs, marques de chronologie, reprises anaphoriques).4. Prendre en compte la situation décriture (niveau de langue, précision lexicale).
Situations possibles1. Les situations de production de message écrit évoquées en D. 2. Toute activité spécifique permettant de consolider la maîtrise du code écrit.
Critères dévaluation Ces critères sont définis par les compétences caractéristiques énumérées ci-dessus.
S2 : Langue vivante étrangère 1 Anglais
1. Le niveau exigible en fin de formation
Le niveau visé est celui fixé dans les programmes pour le cycle terminal (BO hors série n°7 28 août 2003) en référence au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : le niveau B2 pour langlais ; le niveau B1 pour la langue vivante étrangère facultative.
Dans le CECRL, le niveau B2 est défini de la façon suivante :
« Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité ; peut communiquer avec un degré de spontanéité et daisance tel quune conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour lun ni pour lautre ; peut sexprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet dactualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités ».
2. Les contenus
Pour une présentation détaillée des objectifs, des contenus et des activités langagières aux niveaux B1 et B2, voir larrêté du 8 juillet 2008 « Programme et définition dépreuve de langue vivante étrangère dans les brevets de technicien supérieur relevant du secteur industriel ».
2.1. Grammaire
Au niveau B2, un étudiant a un assez bon contrôle grammatical et ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus.
La maîtrise opératoire des éléments morphologiques, syntaxiques et phonologiques figurant au programme des classes de première et terminale constitue un objectif raisonnable. Il conviendra den assurer la consolidation et lapprofondissement.
2.2. Lexique
La compétence lexicale dun étudiant au niveau B2 est caractérisée de la façon suivante :
Etendue : Possède une bonne gamme de vocabulaire pour des sujets relatifs à son domaine et les sujets les plus généraux ; peut varier sa formulation pour éviter des répétitions fréquentes, mais des lacunes lexicales peuvent encore provoquer des hésitations et lusage de périphrases.
Maîtrise : Lexactitude du vocabulaire est généralement élevée bien que des confusions et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication.
Dans cette perspective, on réactivera le vocabulaire élémentaire de la langue de communication afin de doter les étudiants des moyens indispensables pour aborder des sujets généraux.
Cest à partir de cette base consolidée que lon pourra diversifier les connaissances en fonction notamment des besoins spécifiques de la profession, sans que ces derniers noccultent le travail indispensable concernant lacquisition du lexique plus général lié à la communication courante.
2.3. Éléments culturels et interculturels
Outre les particularités culturelles liées au domaine professionnel (écriture des dates, unités monétaires, unités de mesure, sigles, abréviations, heure, code vestimentaire, modes de communication privilégiés), la formation intellectuelle des étudiants exige que lenseignement dispensé soit ouvert et fasse une place importante à la connaissance des pratiques sociales et des contextes culturels au sein de lentreprise et à lextérieur.
On sattachera donc à développer chez les étudiants la connaissance des pays dont ils étudient la langue (valeurs, contexte socioculturel, normes de courtoisie, us et coutumes, comportement dans le monde du travail, situation économique et politique, vie des entreprises), connaissance indispensable à une communication efficace, quelle soit limitée ou non au domaine professionnel.
On exposera également les étudiants à la diversité des points de vue sur les pays dont ils étudient la langue (par exemple, des regards croisés sur une tendance ou une innovation scientifique dans lun des pays de langue anglaise) et à la variété des critères (outre les données scientifiques et économiques) qui contribuent aux jugements, attitudes ou décisions : éthique du travail, aspects déontologiques, culture dentreprise, place de la religion, mixité et diversité dans la société et lentreprise, etc.
3. Niveau à atteindre dans les activités langagières
Afin déviter des redondances avec le programme du cycle terminal et de risquer ainsi de démotiver les futurs techniciens supérieurs, on sattache à développer les différentes activités langagières en relation avec le domaine professionnel. La prise en compte du domaine professionnel ne signifie pas pour autant que lenseignement doive se limiter à lapprentissage dune communication utilitaire réduite, à quelques formules passe partout dans le monde du travail ou au seul accomplissement de tâches professionnelles ou encore à létude exclusive de thèmes étroitement liés à la section. Tout thème qui permet aux étudiants de mieux comprendre la culture du pays dont ils étudient la langue peut être abordé à condition quil reste pertinent à la section.
3.1. Production orale générale :
Niveau à atteindre pour la langue obligatoire B2 :
peut méthodiquement développer une présentation, une description ou un récit soulignant les points importants et les détails pertinents à laide dexemples significatifs ;
peut sexprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets relatifs à ses centres dintérêt ;
peut utiliser un nombre limité darticulateurs pour lier ses phrases en un discours clair et cohérent, bien quil puisse y avoir quelques sauts dans une longue intervention.
Compétence phonologique :
B2 : A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles.
3.2. Interaction orale générale
Niveau à atteindre pour la langue obligatoire B2 :
peut communiquer avec un niveau daisance et de spontanéité tel quune interaction soutenue avec des locuteurs natifs soit tout à fait possible sans entraîner de tension de part et dautre ;
peut mettre en valeur la signification personnelle de faits et dexpériences, exposer ses opinions et les défendre avec pertinence en fournissant explications et arguments.
3.3. Compréhension générale de loral
Niveau à atteindre pour la langue obligatoire B2 :
peut comprendre les idées principales dinterventions complexes du point de vue du fond et de la forme, sur un sujet concret ou abstrait et dans une langue standard, ainsi que des discussions techniques dans son domaine de spécialisation ;
peut suivre une intervention dune certaine longueur et une argumentation complexe à condition que le sujet soit assez familier et que le plan général de lexposé soit indiqué par des marqueurs explicites.
3.4. Compréhension générale de lécrit :
Niveau à atteindre pour la langue obligatoire B2 :
peut lire avec un grand degré dautonomie en adaptant le mode et la rapidité de lecture à différents textes et objectifs et en utilisant les références convenables de manière sélective ;
possède un vocabulaire de lecture large et actif mais pourra avoir des difficultés avec des expressions peu fréquentes.
3.5. Production et interaction écrites :
Niveau à atteindre pour la langue obligatoire B2 :
peut écrire des textes clairs et détaillés sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine dintérêt en faisant la synthèse et lévaluation dinformations et darguments empruntés à des sources diverses ;
peut utiliser avec efficacité une grande variété de mots de liaison pour marquer clairement les relations entre les idées ;
peut relater des informations et exprimer des points de vue par écrit et sadapter à ceux des autres.
ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE EN LANGUE VIVANTE (ESLV, en anglais)
Dans le prolongement du cours danglais, les compétences linguistiques des élèves sont mobilisées pour étudier les dispositifs expérimentaux, réaliser les gestes techniques et effectuer le traitement scientifique des données propres à la section ; la communication en langue étrangère est ainsi contextualisée.
Un professeur de physique-chimie, de préférence titulaire de la certification, assure cet enseignement en langue anglaise dans le cadre des activités expérimentales, du projet et de la préparation pour la soutenance du stage.
Les situations dapprentissage requièrent un apport lexical spécifique à la discipline mais également le lexique et les structures de la communication transversaux nécessaires à la description, lexplication ou largumentation. Lappropriation du lexique et des structures se fait principalement par la mise en activité des élèves et par les échanges induits par le travail scientifique effectué en classe.
La production régulière de notes, de comptes rendus et de résumés entraîne les élèves à rédiger en anglais et à présenter des données ou des arguments selon un enchaînement clair et logique. La présentation orale, en cours de réalisation, de létat davancement du projet et les échanges lors des activités expérimentales développent les compétences liées à la communication orale.
La fréquentation de la presse ou de sites spécialisés apportant des données scientifiques, économiques ou généralistes permet dassurer une veille documentaire dans la langue étrangère et de rechercher des informations pour répondre à des problématiques scientifiques et technologiques données. Cest aussi le moyen de placer le contenu scientifique étudié dans une perspective différente, celle de la culture professionnelle et de la démarche scientifique (parallèle, complémentaire ou concurrente) des pays anglophones. Cest également une source de documentation pour le projet technologique et pour la soutenance de stage : on prêtera particulièrement attention dans la presse ou les sites spécialisés aux problématiques liées à la recherche, à la conduite de projet et au monde de lentreprise.
S3 : Mathématiques
L'enseignement des mathématiques dans les sections de techniciens supérieurs Métiers de la chimie se réfère aux dispositions figurant aux annexes I et II de larrêté du 4 juin 2013 fixant les objectifs, contenus de lenseignement et référentiel des capacités du domaine des mathématiques pour le brevet de technicien supérieur.
Ces dispositions sont précisées pour ce BTS de la façon suivante :
I . Lignes directrices
Objectifs spécifiques à la section
L'étude de phénomènes continus issus des sciences physiques et de la technologie constitue un des objectifs essentiels de la formation des techniciens supérieurs en chimie. Ils sont décrits mathématiquement par des fonctions obtenues le plus souvent comme solutions déquations différentielles.
De même la connaissance de quelques méthodes statistiques utilisées en contrôle de qualité est essentielle à un technicien supérieur en chimie.
Organisation des contenus
C'est en fonction de ces objectifs que l'enseignement des mathématiques est conçu ; il peut s'organiser autour de cinq pôles :
une étude des suites et des fonctions usuelles dont la maîtrise est nécessaire à ce niveau ; la résolution déquations différentielles dont on a voulu marquer limportance avec les problèmes dévolution ;
une initiation au calcul des probabilités, suivie de notions de statistique inférentielle débouchant sur la construction des tests statistiques les plus simples utilisés en contrôle de qualité ;
une initiation aux plans dexpériences ;
une valorisation des aspects numériques et graphiques pour l'ensemble du programme, une initiation à quelques méthodes élémentaires de l'analyse numérique et l'utilisation à cet effet des moyens informatiques appropriés : calculatrice programmable à écran graphique, ordinateur muni dun tableur, de logiciels de calcul formel, de géométrie ou dapplication (modélisation, simulation,
).
II. Programme
Le programme de mathématiques est constitué des modules suivants :
Fonctions dune variable réelle, à lexception des fonctions sinus et cosinus dans le paragraphe « Fonctions de référence » et des paragraphes « Approximation locale dune fonction » et « Courbes paramétrées ».
Calcul intégral à lexception des primitives de EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3, et de lintégration par parties.
Équations différentielles à lexception des paragraphes « Nombres complexes » et « Équations linéaires du second ordre à coefficients réels constants »
Statistique descriptive.
Probabilités 1, [à lexception de lapproximation dune loi binomiale par une loi normale]
Probabilités 2, à lexception du [des] paragraphe[s «Loi de Poisson » et] « Exemples de processus aléatoires ».
Statistique inférentielle, avec lajout suivant dans la partie sur les tests dhypothèse.
Le test de Student est présenté sur des exemples en insistant sur son importance pour des échantillons de faibles effectifs.
En liaison avec les enseignements de chimie, on présente sur des exemples lanalyse de la variance et le test de Fisher. Lobjectif est une bonne compréhension du principe de décomposition de la variance totale à laide de la variance intra-échantillon et de la variance inter-échantillon, et du test de Fisher, fondé sur leur rapport.
Le tableau d'analyse de variance est dabord construit avec les fonctions de base du tableur; les fonctions avancées ou les logiciels spécialisés peuvent ensuite être utilisés.
En liaison avec les enseignements de chimie, dautres tests sont présentés : valeurs aberrantes (test de Dixon simple avec soit valeur supérieure soit valeur inférieure aberrante) et le test de corrélation de Bravais-Pearson.
Dans la troisième colonne, le symbole ( indique des liens possibles avec la discipline professionnelle physique-chimie.
Plans dexpériences avec les ajouts suivants :
- dans le préambule : la méthode Taguchi, non utilisée en chimie, est hors programme ;
- dans le paragraphe « Estimation des coefficients du modèle par un intervalle de confiance » : avec la loi de Student, on traite des exemples où lécart type est estimé.
FONCTIONS D'UNE VARIABLE RÉELLE
On se place dans le cadre des fonctions à valeurs réelles, définies sur un intervalle ou une réunion dintervalles de R, qui servent à modéliser des phénomènes continus. Les étudiants doivent savoir traiter les situations issues des disciplines techniques et scientifiques qui se prêtent à une telle modélisation. Pour aider les étudiants à faire le lien avec ces autres disciplines, il est indispensable demployer régulièrement des notations variées sur les fonctions et de diversifier les modes de présentation dune fonction : fonction donnée par une courbe, par un tableau de valeurs ou définie par une formule et un ensemble de définition.
Le but de ce module est double :
consolider les acquis sur les fonctions en tenant compte, notamment sur les limites, des programmes de mathématiques suivis antérieurement par les étudiants ;
apporter des compléments sur les fonctions dune variable réelle, qui peuvent être utiles pour aborder de nouveaux concepts.
Tout particulièrement dans ce module, on utilise largement les moyens informatiques (calculatrice, ordinateur), qui permettent notamment de faciliter la compréhension dun concept en lillustrant graphiquement et numériquement, sans être limité par déventuelles difficultés techniques.
CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRESFonctions de référenceFonctions affines.
Fonctions polynômes de degré 2.Fonctions logarithme népérien et exponentielle de base e. Fonction racine carrée.
Représenter une fonction de référence et exploiter cette courbe pour retrouver des propriétés de la fonction.
En fonction des besoins, on met l'accent sur les fonctions de référence les plus utiles.
En cas de besoin lié à la spécialité, on peut être amené à étudier lune ou lautre des fonctions suivantes : la fonction logarithme décimal ; des cas particuliers de fonctions puissances EMBED Equation.3 avec ((R ou exponentielles de base a avec a(]0, +([.Dérivation
Dérivée des fonctions de référence.
Dérivée dune somme, dun produit et dun quotient.Dérivée de fonctions de la forme : EMBED Equation.3avec n entier naturel non nul, EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3.
Calculer la dérivée dune fonction : à la main dans les cas simples ; à laide dun logiciel de calcul formel dans tous les cas.
Étudier les variations d'une fonction simple.On privilégie des exemples de fonctions issues de problématiques abordées dans les autres disciplines.
Il s'agit de compléter et d'approfondir les connaissances antérieures sur la dérivation. En particulier, il est important de rappeler et de travailler linterprétation graphique du nombre dérivé.
Exploiter le tableau de variation dune fonction f pour obtenir : un éventuel extremum de f ; le signe de f ; le nombre de solutions dune équation du typeEMBED Equation.3.Les solutions dune équation du type EMBED Equation.3sont déterminées : explicitement dans les cas simples ; de façon approchée sinon.
Mettre en uvre un procédé de recherche d'une valeur approchée d'une racine.On étudie alors, sur des exemples, des méthodes classiques dobtention de ces solutions : balayage, dichotomie, méthode de Newton par exemple. Cest notamment loccasion de développer au moins un algorithme et d'utiliser des logiciels. Limites de fonctions
Asymptotes parallèles aux axes :
limite finie dune fonction à linfini ;
limite infinie dune fonction en un point.
Limite infinie dune fonction à linfini. Cas d'une asymptote oblique.
Interpréter une représentation graphique en termes de limite.
Interpréter graphiquement une limite en termes dasymptote.
La diversité des programmes du lycée doit particulièrement inciter à veiller aux connaissances sur les limites acquises antérieurement ou non par les étudiants.
Toute étude de branche infinie, notamment la mise en évidence dasymptote, doit comporter des indications sur la méthode à suivre.Limites et opérations.
Déterminer la limite dune fonction simple.
Déterminer des limites pour des fonctions de la forme :
EMBED Equation.3, EMBED Equation.3 entier naturel non nul ;
EMBED Equation.3 ;
EMBED Equation.3.On se limite aux fonctions déduites des fonctions de référence par addition, multiplication ou passage à linverse et on évite tout excès de technicité.
CALCUL INTÉGRAL
Le programme se place dans le cadre de fonctions à valeurs réelles définies sur un intervalle ou une réunion dintervalles de R. La diversité des programmes du lycée doit particulièrement inciter à veiller aux connaissances sur les primitives et les intégrales acquises antérieurement ou non par les étudiants.
Laccent est mis sur la diversité des approches numérique, graphique et algorithmique, lesquelles contribuent à lappropriation du concept dintégrale.
CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRESPrimitives
Primitives de fonctions de référence, opérations algébriques.
Déterminer des primitives dune fonction : à la main dans les cas simples ; à laide dun logiciel de calcul formel dans tous les cas.
Déterminer les primitives dune fonction de la forme (n entier relatif, différent de 1), et.Pour les primitives deEMBED Equation.3, on se limite au cas où u est strictement positive.IntégrationCalcul intégral :
EMBED Equation.3 f (x) dx = F(b) F(a) où F est une primitive de f.
Déterminer une intégrale : à la main dans les cas simples ; à l aide d un logiciel de calcul formel dans tous les cas.Propriétés de l intégrale : relation de Chasles, linéarité et positivité.Calcul d aires.Déterminer l aire du domaine défini par : {M(x, y), a d" x d" b et f(x) d" y d" g(x)}
où f et g sont deux fonctions telles que pour tout réel x de [a, b], f(x) d" g(x). On étudie le cas où f (resp. g) est la fonction nulle.
On familiarise les étudiants avec quelques exemples de mise en Suvre d algorithmes liés à des méthodes élémentaires d approximation dune intégrale (point-milieu, trapèzes, Monte-Carlo).
Valeur moyenne dune fonction sur un intervalle : définition, interprétation géométrique.Déterminer et interpréter la valeur moyenne dune fonction sur un intervalle. Cette notion est illustrée par des exemples issus des disciplines professionnelles.
( Valeur moyenne, valeur efficace dans un transfert énergétique.
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
On s'attache à relier les exemples étudiés avec les enseignements scientifiques et technologiques, en montrant l'importance de l'étude de phénomènes continus définis par une loi d'évolution et une condition initiale.
Lutilisation des outils logiciels est sollicitée ; elle a pour finalités :
de mettre en évidence, expérimentalement, la signification ou limportance de certains paramètres ou phénomènes ;
de dépasser la seule détermination des solutions dune équation différentielle en donnant la possibilité de visualiser des familles de courbes représentatives de ces solutions ;
de permettre, avec laide du calcul formel, de donner une expression des solutions dans certains cas complexes.
Si, dans ce module, on développe plus particulièrement deux types déquations différentielles, on est également attentif à donner une vision plus large de ces notions en présentant des équations différentielles dont on ne peut donner quune solution approchée tout en faisant saisir des principes généraux comme la notion de famille de solutions.
CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRES
Équations linéaires du premier ordre
Équation différentielle ay2 +by = c(t) où a, b sont des constantes réelles et c une fonction continue à valeurs réelles.
Représenter à l aide d un logiciel la famille des courbes représentatives des solutions d une équation différentielle.
Résoudre une équation différentielle du premier ordre :
à la main dans les cas simples ; à laide dun logiciel de calcul formel dans tous les cas.
Déterminer la solution vérifiant une condition initiale donnée :
à la main dans les cas simples ; à laide dun logiciel de calcul formel dans tous les cas.
En lien avec les autres disciplines, on habitue les étudiants à différentes écritures :
variable, fonction,
notation différentielle.
On présente sur un exemple la résolution approchée dune équation différentielle par la méthode dEuler.
Les indications permettant dobtenir une solution particulière sont données.
En liaison avec les autres disciplines, on peut étudier des exemples simples de résolution d'équations différentielles non linéaires, du premier ordre à variables séparables, par exemple en mécanique ou en cinétique chimique, mais ce nest pas un attendu du programme.
( Loi de refroidissement, cinétique chimique.
STATISTIQUE DESCRIPTIVE
Il s'agit de consolider et d'approfondir les connaissances acquises les années antérieures. On s'attache, d'une part à étudier des situations issues de la technologie, d'autre part à relier cet enseignement à celui de l'économie et de la gestion.
Lobjectif est de faire réfléchir sur des données réelles, variées et en grand nombre, issues par exemple des disciplines professionnelles ou de fichiers mis à disposition sur des sites institutionnels, de synthétiser linformation et de proposer des résumés numériques ou graphiques pertinents. Lutilisation de logiciels, notamment dun tableur, et des calculatrices est nécessaire.
CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRESSérie statistique à une variable
Utiliser un logiciel ou une calculatrice pour résumer et représenter des séries statistiques à une variable.
Interpréter les résultats obtenus pour une série statistique ou pour comparer deux séries statistiques.
Choisir des résumés numériques ou graphiques adaptés à une problématique.
Il sagit de réactiver les connaissances déjà traitées au lycée :
méthodes de représentation ;
caractéristiques de position (médiane, moyenne) ;
caractéristiques de dispersion (étendue, écart interquartile, écart type).
Aucun cours spécifique nest donc attendu.
Lutilisation des outils logiciels permet de faire réfléchir les étudiants à la pertinence de regroupements par classes lors du traitement statistique.Série statistique à deux variables
Nuage de points ; point moyen.
Ajustement affine par la méthode des moindres carrés.
Utiliser un logiciel ou une calculatrice pour représenter une série statistique à deux variables et en déterminer un ajustement affine selon la méthode des moindres carrés.
Réaliser un ajustement se ramenant, par un changement de variable simple donné, à un ajustement affine.
Utiliser un ajustement pour interpoler ou extrapoler.
Pour lajustement affin, on distingue liaison entre deux variables statistiques et relation de cause à effet.
Pour la méthode des moindres carrés, on observe, à laide dun logiciel, le caractère minimal de la somme des carrés des écarts.
On fait observer que lon crée une dissymétrie entre les deux variables statistiques qui conduit, suivant lutilisation de lajustement, à privilégier lune des deux droites.
Coefficient de corrélation linéaire.On utilise le coefficient de corrélation linéaire, obtenu à laide dun logiciel ou dune calculatrice, pour comparer la qualité de deux ajustements.
( Contrôle qualité, mesures physiques sur un système réel, droite de Henry, exploitation de données issues de dosage par spectrophotométrie ou chromatographie, CPG ou CLHP (gamme, étalonnage interne/externe et ajouts dosés)
PROBABILITÉS 1
On réinvestit et on approfondit le travail sur les probabilités mené au lycée, en sadaptant au parcours antérieur des étudiants. Lobjectif est que les étudiants sachent traiter quelques problèmes simples mettant en uvre des probabilités conditionnelles ou des variables aléatoires dont la loi figure au programme. Les sciences et techniques industrielles et économiques fournissent un large éventail de tels problèmes, que lon peut étudier en liaison avec dautres enseignements.
Lapprentissage doit largement faire appel à loutil informatique, aussi bien pour la compréhension et lacquisition de concepts par lexpérimentation réalisée à laide de simulations, que pour les calculs de probabilités.
CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRESConditionnement et indépendance
Conditionnement par un événement de probabilité non nulle.
Notation PA(B).
Construire un arbre et/ou un tableau des probabilités en lien avec une situation donnée.
Exploiter larbre et/ou le tableau des probabilités pour déterminer des probabilités.
Calculer la probabilité dun événement connaissant ses probabilités conditionnelles relatives à une partition de lunivers.
On représente une situation à laide dun arbre pondéré ou dun tableau de probabilités.
Un arbre de probabilités correctement construit constitue une preuve.
La formule des probabilités totales nest pas un attendu mais sa mise en uvre doit être maîtrisée.Indépendance de deux événements.Utiliser ou justifier lindépendance de deux événements.
( Contrôle qualité, fausses alertes, tests biologiques.Exemple de loi discrète
Variable aléatoire associée au nombre de succès dans un schéma de Bernoulli.
Loi binomiale.
Simuler un schéma de Bernoulli.
Reconnaître et justifier quune situation relève de la loi binomiale.
Représenter graphiquement la loi binomiale à laide dun logiciel.
Calculer une probabilité dans le cadre de la loi binomiale à laide de la calculatrice ou dun logiciel.
Aucun développement théorique nest attendu à propos de la notion de variable aléatoire.
On utilise une calculatrice ou un logiciel pour calculer directement des probabilités et représenter graphiquement la loi binomiale. La connaissance dune expression explicite de la loi binomiale nest pas attendue.
Espérance, variance et écart type de la loi binomiale.
Interpréter lespérance et lécart type dune loi binomiale dans le cadre dun grand nombre de répétitions.Les formules donnant lespérance et lécart type de la loi binomiale sont admises. On conforte expérimentalement ces formules à laide de simulations de la loi binomiale.Exemples de lois à densité
Loi uniforme sur [a, b].
Concevoir et exploiter une simulation dans le cadre dune loi uniforme.Toute théorie générale des lois à densité est exclue.
Pour les lois étudiées, on représente et on exploite la fonction de densité et la fonction de répartition.Espérance, variance et écart type de la loi uniforme.
Interpréter lespérance et lécart type dune loi uniforme dans le cadre dun grand nombre de répétitions.La définition de lespérance et de la variance constituent un prolongement dans le cadre continu de celles dune variable aléatoire discrète.Loi normale despérance EMBED Equation.3 et décart typeEMBED Equation.3.
Utiliser une calculatrice ou un tableur pour calculer une probabilité dans le cadre de la loi normale.
Connaître et interpréter graphiquement une valeur approchée de la probabilité des événements suivants :
EMBED Equation.3,
EMBED Equation.3 et
EMBED Equation.3,
lorsque X suit la loi normale despérance µ et décart type(.Toute théorie sur les intégrales impropres est exclue.
La loi normale est introduite à partir de lobservation, à laide dun logiciel, du cumul des valeurs obtenues lors de la répétition à lidentique dune expérience aléatoire dont le résultat suit une loi uniforme.
Lutilisation dune table de la loi normale centrée réduite nest pas une nécessité.
On sappuie sur des exemples issus des autres disciplines.
On peut simuler la loi normale à partir de la loi uniforme sur [0, 1].
( Maîtrise statistique des processus.Espérance et variance des lois de aX + b, X + Y, X Y dans le cas où X et Y sont des variables aléatoires indépendantes.Savoir déterminer les paramètres des lois de aX + b, X + Y et X Y dans le cas où X et Y sont des variables aléatoires indépendantes.Toute théorie concernant la notion de variables aléatoires indépendantes est exclue.
Les résultats sont conjecturés à laide de simulations, puis admis.Théorème de la limite centrée.Savoir déterminer les paramètres de la loi normale correspondant à une moyenne dans le cadre du théorème de la limite centrée.Le théorème, admis, sénonce en termes dapproximation par une loi normale de la somme de n variables indépendantes de même loi. Loutil informatique permet une approche expérimentale des notions.
PROBABILITÉS 2
On approfondit dans ce module la connaissance des lois de probabilités en étudiant la loi exponentielle et la loi de Poisson, dans le contexte de processus aléatoires à temps continu. Une initiation aux processus aléatoires discrets permet délargir le champ détude des phénomènes aléatoires. Les sciences et techniques industrielles et économiques fournissent de nombreuses situations, que lon peut étudier en liaison avec dautres enseignements.
Lapprentissage doit largement faire appel à loutil informatique, notamment pour la simulation et la mise en uvre dalgorithmes.
CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRESLoi exponentielle
Exploiter une simulation dans le cadre de la loi exponentielle.
Représenter graphiquement la loi exponentielle.
Calculer une probabilité dans le cadre de la loi exponentielle.
On peut simuler la loi exponentielle à partir de la loi uniforme sur [0, 1].Espérance, variance et écart type de la loi exponentielle.Interpréter lespérance et lécart type dune variable aléatoire suivant une loi exponentielle.
( Fiabilité, désintégration nucléaire.
STATISTIQUE INFÉRENTIELLE
La statistique inférentielle permet de développer les compétences des étudiants sur les méthodes et les raisonnements statistiques permettant dinduire, à partir de faits observés sur un échantillon, des propriétés de la population dont il est issu.
Il sagit dapprofondir, à partir dexemples, ce que sont les procédures de décision en univers aléatoire, ainsi que leur pertinence, dans la continuité des programmes de lycée. La validité dune méthode statistique est liée à ladéquation entre la réalité et le modèle la représentant ; aussi les situations artificielles sont à éviter et les exemples issus de la vie économique et sociale ou du domaine professionnel sont à privilégier, en liaison avec les enseignements dautres disciplines.
Dans la continuité des programmes de lycée, on approfondit la prise de décision en formalisant la notion de test dhypothèse et en se centrant sur la notion de risques derreur.
CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRESEstimation ponctuelle
Estimation ponctuelle dun paramètre.
Estimer ponctuellement une proportion, une moyenne ou un écart type dune population à laide de la calculatrice ou dun logiciel, à partir dun échantillon.
La simulation déchantillons permet de sensibiliser au choix de lestimation de lécart type de la population.
Tests dhypothèse
Tests bilatéraux et unilatéraux relatifs à :
une proportion dans le cas dune loi binomiale puis dans le cas dune loi binomiale approximable par une loi normale ;
une moyenne.
Déterminer la région de rejet de lhypothèse nulle et énoncer la règle de décision.
On souligne le fait que la décision prise, rejet ou non, dépend des choix faits a priori par lutilisateur : choix de lhypothèse nulle, du type de test et du seuil de signification. Ces choix sont fournis à létudiant dans les cas délicats.
Tests bilatéraux et unilatéraux de comparaison de deux proportions ou de deux moyennes dans le cadre de la loi normale.
Utiliser les tests bilatéraux et unilatéraux relatifs à une proportion ou à une moyenne ainsi quà la comparaison de deux proportions ou de deux moyennes.
Risques derreur de première et de seconde espèce.Analyser les risques derreur de première et de seconde espèce associés à la prise de décision.On compare, à laide dun algorithme ou de simulations, les différents seuils de signification et on met en évidence les risques derreur de première et de seconde espèce.
La notion de puissance dun test est abordée.
En liaison avec les enseignements des disciplines professionnelles ou les situations rencontrées en entreprise, on peut traiter quelques exemples dautres procédures, par exemple test du khi deux ou test de Student.
( Maîtrise statistique des procédés.Estimation par intervalle de confiance
Intervalle de confiance dune proportion et dune moyenne.
Déterminer un intervalle de confiance à un niveau de confiance souhaité pour :
une proportion, dans le cas dune loi binomiale approximable par une loi normale ;
une moyenne, dans le cas dune loi normale quand lécart type de la population est connu ou dans le cas de grands échantillons.
Exploiter un intervalle de confiance.
Déterminer la taille nécessaire dun échantillon pour estimer une proportion ou une moyenne avec une précision donnée.
On distingue confiance et probabilité :
avant le tirage dun échantillon, la procédure dobtention de lintervalle de confiance a une probabilité de 0,95 ou de 0,99 que cet intervalle contienne le paramètre inconnu ;
après le tirage, le paramètre est dans lintervalle calculé avec une confiance de 95% ou 99%.
La simulation permet de mieux comprendre la notion dintervalle de confiance.
( Incertitude de mesure.
PLANS DEXPÉRIENCES
La technique des plans dexpériences est devenue dusage courant dans la mise en place des procédés industriels. Les enseignements professionnels font souvent référence à la méthode Taguchi.
En mathématiques, lobjectif de ce module est de montrer aux étudiants la nécessité de planifier les expériences et de leur permettre dappréhender la démarche mise en uvre afin dobtenir une estimation optimale des paramètres inconnus, quand les mesures faites ont un caractère aléatoire.
On montre également limportance du modèle a priori.
On évite les situations artificielles et on sappuie sur des exemples issus du domaine professionnel, en liaison avec les enseignements des disciplines correspondantes.
CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRESPlan factoriel
Actions principales, interactions, modèle polynomial.
Mettre en uvre un plan dexpérience complet à deux ou à trois facteurs, chacun à deux niveaux.
Lutilisation des méthodes de lalgèbre linéaire est hors programme.
En liaison avec les enseignements des disciplines professionnelles, si le besoin apparaît, on peut aborder la notion de plan fractionnaire.Coefficients du modèle.Calculer l'effet d'un facteur.
Représenter graphiquement l'effet global d'un facteur.On indique la méthode de construction de la matrice dexpérience selon l'ordre de lalgorithme de Yates : les coefficients du modèle sont les effets des facteurs, l'interaction entre deux facteurs étant un nouveau facteur.
On peut aborder la notion d'isoréponse et son tracé à l'aide d'un logiciel informatique.Estimation des coefficients du modèle par un intervalle de confiance
Déterminer un intervalle de confiance de l'effet d'un facteur dans une situation relevant de la loi normale, lécart type des mesures étant connu.
Sur des exemples simples, on peut montrer quelles sont les conditions pour que lécart type puisse être estimé quand il est inconnu ; on peut alors être amené à introduire la notion de degré de liberté et à utiliser la loi de Student.Test d'hypothèse relatif à un coefficient du modèle
Construire un test d'hypothèse relatif à un effet dans une situation relevant de la loi normale, lécart type des mesures étant connu.
S4 : Qualité hygiène sécurité sureté environnement (QHSSE)
Les savoirs associés, décrits dans le module QHSSE, doivent permettre au futur technicien des Métiers de la Chimie, de reconnaître, respecter et optimiser les conditions dhygiène et de sécurité pour son équipe et pour lui-même, tout en veillant au respect de lenvironnement et en sinscrivant dans la démarche damélioration continue de son entreprise.
Ce module, abordé au cours du premier semestre, de façon contextualisée, est réinvesti au laboratoire et dans lentreprise tout au long de la formation afin d assurer à l étudiant la maîtrise des compétences attendues pour un technicien supérieur des Métiers de la Chimie. On veillera à ce que cet enseignement, qui ne peut se suffire à lui-même, soit structuré et articulé avec les modules analyse ¶$, synthèse È$ et formulation »$ du programme, de façon à ce que l étudiant sache précisément, durant sa formation, dans quelles situations il est confronté à ces problématiques. Les visites et le stage en entreprise, ainsi que les liens privilégiés de l établissement avec son environnement professionnel peuvent constituer des occasions privilégiées pour développer une véritable culture commune QHSSE.
Comment adopter une attitude responsable afin de travailler en sécurité ?Notions et contenusCapacités exigibles Normes : ISO, AFNOR
Réglementation REACHAdopter une attitude responsable et adaptée au travail en laboratoire, individuel ou en équipe, en lien avec les diverses réglementations et normes.Pictogrammes de sécurité,
Phrases H et PReconnaître les pictogrammes, les classes de danger et appliquer les conseils de prudence et de prévention.
Appliquer les règles de sécurité et respecter les conseils de prudence et de prévention liés aux espèces chimiques et à leurs mélanges.Analyser des risques : règlement CLP européenDévelopper une autonomie dans la prévention des risques au laboratoire pour identifier des anomalies ou des situations à risques et prendre les mesures adaptées.Fiche de sécurité,Exploiter une fiche de sécurité afin de tenir compte des indications sur le risque associé à l'utilisation, au prélèvement, mélange, et stockage des produits chimiques.
Relever les informations relatives à la toxicité despèces chimiques et respecter les conseils de prudence et de prévention associés.
Identifier les consignes de sécurité proposées dans un protocole.StockageRelever dans les recueils de données les informations utiles pour organiser le stockage despèces chimiques.
Comment tenir compte des enjeux dune chimie respectueuse de lenvironnement ?Traitement, rejet et recyclage des espèces chimiquesRelever, dans des recueils de données, les informations utiles pour adapter le mode délimination dune espèce chimique ou dun mélange en fonction de sa toxicité et des risques associés.Ressources naturelles, biodégradabilité, biocompostabilitéExtraire et exploiter des informations relatives à la surexploitation des ressources, à limpact environnemental dune culture, à la valorisation et au traitement des déchets et des eaux usées.Impact environnemental, cycle de vieSélectionner, parmi plusieurs procédés ou protocoles opératoires, celui qui minimise les impacts environnementaux.
Argumenter le choix dun produit de substitution à partir de caractéristiques sur sa structure, ses propriétés, sa toxicité et de lanalyse de son cycle de vie.Comment prendre part à une démarche damélioration continue ?Règles qualité, traçabilité, confidentialitéIdentifier et appliquer les règles permettant de garantir la qualité des analyses.
Respecter les règles de traçabilité.ÉchantillonnageAssocier échantillonnage et représentativité du lot analysé.Non-conformité aux règles qualitéIdentifier les non conformités, leur degré de gravité et leurs conséquences. Proposer des actions correctives.Cahier de laboratoireTenir un cahier de laboratoire en respectant les règles associées et lutiliser pour effectuer un compte-rendu, une synthèse, un dossier de projet technologique ou une nouvelle étude technique.
Compétences identifiées :
C1 - Rechercher et analyser
C.1.2. Rechercher et sapproprier lensemble des informations liées à la demande, les données relatives à la sécurité
C.1.3. Identifier les caractéristiques et la qualité des produits à utiliser
C2 - Réaliser
C.2.4. Appliquer les procédures
C3 - Interpréter et valider
C.3.2. Détecter les non-conformités dans les activités de contrôle qualité et de R&D au regard des exigences de la sécurité, de la protection de lenvironnement et de la qualité et alerter
C4 Optimiser et adapter
C.4.2. Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiques
C6 Organiser
C.6.1. Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect les délais
C.6.2. Prendre en compte la réglementation et de la politique QHSSE de lentreprise
C.6.3. Gérer le stock des produits en appliquant la réglementation
C.6.4. Assurer la traçabilité des activités
C7 - Adopter des comportements professionnels
C.7.4. Adapter ses méthodes de travail et son comportement aux différentes situations professionnelles et aux évolutions
C.7.5. Respecter limage, les valeurs et les règles de lentreprise
S5 : Analyse chimique
Des mesures justes et fiables sont indispensables à une production industrielle de qualité. En effet, afin de respecter les normes et les réglementations en vigueur, et daméliorer les procédés, les techniciens analystes contrôlent la validité de leurs méthodes et de leurs résultats de mesure. La réalisation dune démarche qualité nécessite la maîtrise des principales méthodes danalyse tant en ce qui concerne leur compréhension que leur mise en uvre. Ce module aborde la problématique de la mesure, à laquelle le technicien des métiers de la chimie est confronté tout au long de sa carrière professionnelle, à travers sa pratique des principales méthodes danalyse physiques, chimiques et/ou physicochimiques.
Ce module a pour objectif de faire acquérir aux étudiants les compétences nécessaires pour obtenir et publier des résultats de mesure fiables et de les rendre autonomes dans les réponses quils auront à apporter.
Les aspects qualitatifs et quantitatifs des méthodes sont abordés sous l'angle de la caractérisation, du contrôle de pureté et de la détermination des concentrations despèces chimiques.
Dans le cadre d'un projet d'étudiant, il est possible d'utiliser d'autres techniques d'analyse que celles proposées dans ce module si elles existent localement (électrophorèse, etc) ou dans un laboratoire à proximité de létablissement. Létudiant doit être régulièrement amené à utiliser des notices dappareils en langue anglaise.
Le professeur sattache à relier les connaissances de base nécessaires à la compréhension des différentes techniques rencontrées en milieu professionnel. Les activités expérimentales sont à concevoir de manière contextualisée afin de répondre à une problématique concrète rencontrée dans un laboratoire danalyse. Le tissu industriel local peut constituer une ressource pour concevoir des mises en situation qui ne se limitent pas uniquement à des réalisations danalyses.
Le technicien supérieur des métiers de la chimie étant un analyste et non un analyticien, tout développement calculatoire est proscrit notamment au sujet des calculs de pH, des solubilités, ou des diagrammes potentiel-pH. On veille à mettre laccent sur lacquisition de lautonomie nécessaire à la mise en uvre dune méthodologie plutôt que sur la connaissance de savoir-faire acquis par une répétition du même type d'analyse : si une méthode d'analyse ne fournit pas la valeur de référence attendue, le technicien supérieur des métiers de la chimie peut être amené à proposer une modification ou un changement de méthode pour résoudre le problème. Cependant, pour atteindre cet objectif, la formation dispensée aux étudiants ne peut saffranchir d'une phase d'apprentissage des gestes techniques de base. En effet l'objectif de fiabilité dans l'exécution se doit dêtre permanent. Afin de répondre aux besoins des industriels, lutilisation, au sein du laboratoire du lycée, doutils de contrôle-qualité, analogues du point de vue de la méthodologie à ceux utilisés dans les laboratoires industriels, est encouragée. De plus, il convient de sappuyer sur les acquis des élèves en mathématiques lorsque les outils du contrôle-qualité utilisent des notions de statistique étudiées au sein de lenseignement de cette discipline ; il apparaît donc opportun que le parcours de formation en Mathématiques soit établi en concertation avec celui de Physique-Chimie.
MESURES ET CONTRÔLESNotions et contenusCapacités exigibles
Comment choisir et mettre en uvre une chaîne de mesure ?
Grandeur dentréeDéterminer la grandeur dentrée dune chaîne de mesure.Caractéristiques dune chaîne de mesure : étendue de mesure, sensibilité, temps de réponse, résolutionÀ partir dune documentation, choisir une chaîne de mesure adaptée au cahier des charges.
Adapter les conditions de lexpérience à une chaîne de mesure fournie.
Valider à laide des résultats expérimentaux le choix de la chaîne de mesure et des conditions de lexpérience.
Détecter une éventuelle défaillance dune chaîne de mesure.Capteur et détecteurIdentifier le capteur ou le détecteur sur une chaîne de mesure numérique.ÉtalonnageÉtalonner une chaîne de mesure à partir dune procédure donnée.
Comment garantir un processus d'analyse ?
Erreur maximale tolérée, qualification de l'appareillage analytiqueMettre en uvre la procédure expérimentale de qualification d'un appareillage à l'aide d'une documentation.Matériau de référenceUtiliser un matériau de référence (interne ou certifié) et prendre en compte ses caractéristiques métrologiques pour réaliser un contrôle ou pour qualifier un appareillage.Carte de contrôleUtiliser une carte de contrôle pour réaliser le suivi périodique dun appareillage ou dune méthode danalyse.Règles de décisionIdentifier les non conformités lors du contrôle et procéder aux corrections nécessaires.Méthode des essais inter laboratoires : essais d'aptitude, Z-scoreRéaliser un essai d'aptitude et en exploiter les résultats pour évaluer le Z-score à l'aide d'une méthode fournie.
Comment valider une méthode d'analyse pour répondre aux besoins du client ?
LinéaritéEstimer visuellement ou par un test donné, le domaine de linéarité dune méthode.Sensibilité, limites de détection et de quantificationRéaliser des essais afin d'effectuer des calculs de sensibilité, des limites de détection et de quantification.Répétabilité
Reproductibilité, fidélité intermédiaire Réaliser des essais dans des conditions de répétabilité et de reproductibilité intra-laboratoire.Justesse Valider la justesse dune méthode selon un critère fourni. Spécificité Valider la spécificité dune analyse, en mettant en place éventuellement une procédure expérimentale de vérification.
Comment optimiser le travail expérimental à laide de plans dexpériences ?
Robustesse dune méthode danalyse
Estimer la robustesse de la méthode.Facteurs d'influence, plan dexpériencesIdentifier les facteurs d'influence d'une méthode d'analyse
Déterminer les facteurs d influence à l aide d un plan d'expériences»$.
Comment décider de l'acceptabilité d'un résultat à l'aide de l'incertitude de mesure ?
Tolérance ou spécificationAssocier la tolérance à la variabilité des caractéristiques d un produit. Variabilité du processus de fabrication, variabilité du processus de mesureDistinguer la variabilité du processus de fabrication de la variabilité du processus de mesure.Besoin de mesureIdentifier le besoin de mesure à partir dun cahier des charges ou une demande client (tolérance, capabilité
).Capabilité dune méthode ou dun moyen de mesureRelier la capabilité dune méthode ou dun moyen de mesure à la tolérance et à lincertitude cible du processus de mesure.
Vocabulaire de base de la métrologie : mesurage, mesurande, valeur vraie, facteur ou grandeur dinfluence, erreur aléatoire, erreur systématiqueUtiliser le vocabulaire de la métrologie.Distinguer erreur systématique et erreur aléatoire.
Associer lerreur systématique à la justesse dune mesure.
Associer lerreur aléatoire à la fidélité dune mesure.
Associer lincertitude de répétabilité à la variabilité du processus de mesure.
Identifier les sources derreurs lors dune mesure.
Évaluer les incertitudes associées à chaque source derreurs à laide de documentation technique (certificat détalonnage
).Incertitude élargie, Incertitude-type
Écart-typeAssocier lincertitude élargie à un intervalle de confiance associé à un niveau de confiance.
Relier lincertitude-type à lincertitude élargie.Méthode GUMÉvaluer une incertitude-type composée ou une incertitude élargie composée à laide dune formule dévaluation fournie ou dun logiciel dédié. Méthode des essais interlaboratoires pour la détermination de l'incertitude d'une analyse : écarts-types de répétabilité et de reproductibilitéRéaliser des essais dans le cadre d'une procédure d'essais inter laboratoires.
Exploiter les résultats d'essais inter laboratoires (ou intra laboratoires) pour déterminer les écarts-types de répétabilité et de reproductibilité.Présentation dun résultat expérimentalÉcrire lincertitude élargie de la grandeur mesurée avec deux chiffres significatifs.
Exprimer le résultat dune mesure par une valeur et une incertitude associée à un niveau de confiance.Acceptabilité du résultat et analyse du mesurageComparer le résultat du mesurage à une spécification afin de prendre une décision.Optimisation dun processus danalyseComparer, à laide dune relation fournie, le poids relatif des différentes sources derreurs afin doptimiser le processus de mesure ou didentifier les causes de non-conformité.CARACTÉRISATION DUNE ESPÈCE ET CONTRÔLE DE SA PURETÉNotions et contenusCapacités exigiblesComment reconnaître la présence dune espèce chimique ?Tests de reconnaissanceProposer et mettre en uvre, à partir dune banque de données, un test de reconnaissance pour identifier une espèce chimique présente (ou susceptible de lêtre) dans un système.Utilisation dun témoinJustifier lutilisation dun témoin et sa composition.
Quelles grandeurs physiques caractéristiques dune espèce chimique
peut-on mesurer ? Propriétés physiques dune espèce chimiqueExtraire dune banque de données des informations sur les propriétés physiques des espèces chimiques.
Comparer les données tabulées aux valeurs mesurées et interpréter déventuels écarts. Température de fusionMesurer une température de fusion.Température dun palier de distillationRelever la température dun palier de distillation.Indice de réfraction
DensitéMesurer un indice de réfraction à une température donnée.
Mesurer et exploiter des valeurs de densité.Pouvoir rotatoireMesurer un pouvoir rotatoire afin de déterminer une concentration, didentifier une espèce chimique, deffectuer le suivi temporel dune transformation chimique.Polarisation rectiligne de la lumière
Activité optique, pouvoir rotatoireAssocier lactivité optique dune espèce chimique avec la rotation du plan de polarisation dune onde électromagnétique monochromatique polarisée rectilignement. Loi de BiotCiter et exploiter la loi de Biot.
Comment décrire, mettre en uvre et utiliser les principales techniques
de séparation chromatographiques ?
Principes généraux de la chromatographie : phase stationnaire, phase mobile, éluant, révélation, rapport frontal
Effectuer une recherche bibliographique sur les différentes techniques de chromatographie.
Identifier une phase stationnaire, une phase mobile.
Interpréter lordre de sortie des différentes espèces.
Proposer un protocole didentification par chromatographie dune espèce chimique à partir dune documentation.
Mettre en uvre une analyse qualitative en chromatographie.Chromatographie sur couche minceMettre en uvre, en autonomie, une chromatographie sur couche mince.
Choisir une phase stationnaire, un éluant, une méthode de révélation adaptée aux espèces à séparer. Chromatographie en Phase gazeuse (CPG) Mettre en uvre une chromatographie par CPG en suivant une procédure.Principaux éléments dun appareil de CPGIdentifier injecteur, four, détecteur et colonne dans une CPG.
Connaitre la procédure de changement dune colonne CPG.
Changer un septum.Optimisation dune séparation par CPG Optimiser une séparation, en agissant notamment sur le profil de température du four ou sur le débit du gaz vecteur.
Sélectionner un type de colonne (polaire, apolaire). Chromatographie Liquide Haute Pression (CLHP)Mettre en uvre une chromatographie par CLHP en suivant une procédure.Principaux éléments dun appareil de CLHPIdentifier détecteur, colonne et pompe dun appareil de CLHP.
Sélectionner un type de colonne (polaire, apolaire) et un éluant.Extraire et exploiter des informations afin dassurer la maintenance dune colonne de CLHP.Points critiques et pannes.Identifier les points critiques et les principales pannes en CPG et en CLHP
Comment identifier une espèce chimique et déterminer sa quantité
par une chromatographie ?
Chromatographie sur Couche Mince, en Phase Gaz, Chromatographie Liquide Haute PressionChoisir et mettre en uvre une technique chromatographique adaptée au contexte expérimental.
Comparer les caractéristiques dun produit avec celles dune espèce de référence.
Détermination de titres massiques et de concentrationsChoisir et mettre en uvre une méthode quantitative en CLHP et CPG.Étalonnage externe, Étalonnage interne, Méthode par normalisation interneExploiter de manière quantitative un chromatogramme issu dune CLHP à l'aide d'une procédure donnée.
Identifier les intérêts et les contraintes des différentes méthodes détalonnage.
Comment exploiter les informations obtenues par la spectrométrie de masse ?
Principaux éléments dun spectromètre de masseIdentifier sur une documentation les principaux éléments dun spectromètre de masse.Spectre de masse : pic de base, pic ou massif parent, principales fragmentations, mode positif et négatif, massifs protonés
Utiliser des spectres de masse afin de :
- déterminer la masse molaire dune espèce chimique,
- recueillir des informations sur des motifs structuraux de lespèce analysée,
- identifier la présence disotopes.Couplages CPG/SM et CLHP/SM : fragmentogramme, augmentation de la sélectivité de détectionExploiter de manière qualitative la réponse issue dune chaîne danalyse utilisant un spectromètre de masse et un dispositif de chromatographie.
Comment modéliser linteraction de la lumière avec la matière ?
Émission, absorption et diffusionAssocier lémission, labsorption ou la diffusion dune onde électromagnétique monochromatique à un flux de photons émis, absorbé ou diffusé.ExtinctionDistinguer absorption et extinction.Absorbance - TransmittanceReconnaître et différencier un spectre dabsorbance dun spectre de transmittance.Niveaux dénergie, électroniques, vibrationnels, rotationnels Associer un domaine spectral à la nature de la transition mise en jeu dans lespèce analysée.
Établir un schéma illustrant les phénomènes dabsorption et démission par des transitions entre niveaux dénergie électroniques, vibrationnels, rotationnels.SpectroscopiesAssocier à chaque technique de spectroscopie les informations que lon peut recueillir sur la structure de la molécule et lordre de grandeur de lénergie échangée entre le rayonnement et la matière.Fluorescence et phosphorescenceDifférencier fluorescence et phosphorescence.
Décrire les phénomènes de fluorescence et phosphorescence à l aide d un diagramme de Perrin-JablonskiÈ$.Diffraction
Détermination d une distribution granulométriqueCiter le phénomène de diffraction et les conditions pour quil soit observé.
Associer le principe de la granulométrie laser au phénomène de diffraction des ondes lumineuses. Exploiter un graphe de distribution volumique de particules (pourcentage en volume en fonction du diamètre).
Comment mettre en uvre et exploiter la spectroscopie Infra-Rouge ?
Spectrophotométrie Infra Rouge (IR)
Principaux éléments dun appareil de spectrophotométrie IR
Principes et mise en uvreIdentifier, sur une documentation, les principaux éléments dun spectrophotomètre IR.
Expliquer, de manière succincte, le fonctionnement dun spectrophotomètre IR.
Réaliser un spectre IR en autonomie ou en suivant une procédure.Identification de liaisons à laide du nombre donde correspondant ; détermination de groupes caractéristiquesComparer les caractéristiques dune espèce synthétisée avec celles dune espèce commerciale en interprétant des spectres IR pour :
- confirmer quune transformation chimique a bien eu lieu,
- trouver que lespèce chimique analysée est celle attendue,
- repérer et identifier déventuelles impuretés.Interpréter linfluence de la présence de liaisons hydrogène sur les signaux en spectroscopie infra-rouge.
Comment mettre en uvre et exploiter la spectroscopie UV-visible ?
Spectrophotométrie Ultra Violet-Visible (UV-Visible)
Appareil de spectrophotométrie UV-visible : principaux éléments, principe de fonctionnementIdentifier, sur une documentation, les principaux éléments dun appareil de spectrophotométrie UV-Visible : source lumineuse, monochromateur, cuve, détecteur, photomultiplicateur.
Expliquer, de manière succincte, le fonctionnement dun spectrophotomètre UV-Visible à partir dune documentation ou dun schéma.Spectres UV-Visible : réalisation, interprétationRéaliser un spectre UV-Visible, en autonomie ou en suivant une procédure.
Choisir ou analyser la composition dun blanc.Etablir un lien entre la couleur perçue et la valeur de la longueur donde au maximum dabsorption pour des substances organiques ou inorganiques, pures ou en solution.
Prévoir linfluence de la conjugaison électronique et de groupements structuraux sur labsorption en UV-Visible : étude de cas simples.Loi de Beer-LambertProposer ou suivre un protocole pour réaliser et exploiter un ensemble de spectres UV-Visible ou des mesures dabsorbance, utiliser la loi de Beer-Lambert, pour :
- identifier ou doser une espèce chimique,
- suivre lévolution temporelle dune transformation chimique.
Comment exploiter la spectroscopie de Résonance Magnétique Nucléaire ?
Appareil de Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) : principaux élémentsAdopter une attitude appropriée à proximité de champs magnétiques intenses.RMN du proton et du carbone 13Identifier une molécule organique à laide des différentes caractéristiques des signaux dun spectre RMN :
- déplacement chimique,
- intégration,
- multiplicité : règle des (n+1)-uplets,
- constante de couplage.
Déterminer la structure dune molécule organique à laide des spectroscopies RMN du proton et/ou du carbone 13 dans des cas simples.Cas dautres noyaux (fluor 19, phosphore 31, azote 15, etc.)Exploiter des documents relatifs à la RMN dautres noyaux que 1H et 13C en vue dinterpréter un spectre donné.RMN 2D Exploiter des spectres de RMN 2D.
Comment mettre en uvre et exploiter une spectrométrie dabsorption ou démission ?
Spectrométries dabsorption et démission
Absorption atomique (SAA)
Émission atomique (SEA) : spectrométrie à émission de flamme (SEF) et spectrométrie démission atomique avec plasma induit (ICP)
Fluorescence X
Principes simplifiés et différents éléments des appareilsChoisir le type de spectrométrie adaptée à une analyse donnée.
Décrire succinctement le principe dun spectrophotomètre dabsorption ou démission à partir dun schéma ou dune documentation.
Mettre en uvre une technique de spectrométrie dabsorption ou démission et/ou exploiter un spectre pour déterminer la concentration dune espèce chimique dans un mélange.
Comment utiliser la spectrofluorimétrie pour détecter des traces de molécules fluorescentes ou pour analyser des espèces dans les milieux biologiques ?
Spectrofluorimétrie moléculaire : principes et mesuresDifférencier spectre dexcitation de fluorescence et démission de fluorescence.
Réaliser et/ou exploiter des mesures en spectrofluorimétrie.
ANALYSE EN SOLUTIONNotions et contenusCapacités exigibles
Comment mettre en uvre le matériel à laide de notices et de procédures ?
Notice techniqueUtiliser un ou des appareils de mesure courants de laboratoire, munis ou non dune interface dacquisition, en sappuyant sur une notice.Procédure de mise en fonctionnementConcevoir ou suivre une procédure de mise en fonctionnement dun appareil de mesure courant de laboratoire.
Procéder à des réparations de premier niveau.Programmation dun titrateurEffectuer la programmation d'un titrateur (pH-métrie et potentiométrie).
Quelles précautions prendre lors de la préparation de solutions ?
Mesures de volume et de masse
Solutions étalons, eau distillée, eau permutéeChoisir les méthodes, le matériel et les produits adéquats pour préparer une solution de caractéristiques données (solution étalon, solution de concentration donnée respectant le cahier des charges).Verrerie In et ExDistinguer les instruments de verrerie In et Ex.Densité, pourcentage (titre) massique ou volumique, concentration molaire, concentration massiquePréparer une solution de concentration donnée par dissolution ou dilution en consignant le protocole retenu dans un cahier de laboratoire.
Modifier un protocole opératoire comprenant une dissolution ou une dilution pour ladapter à un cahier des charges.
Déterminer la valeur dune concentration molaire ou massique, le pourcentage massique ou volumique dune espèce chimique dissoute.Altération dune solutionAssocier un écart significatif entre concentration mesurée et concentration affichée à laltération dune solution ou du produit utilisé pour la préparer.
Citer des solutions courantes de conservation limitée dans le temps (soude, permanganate, eau de Javel, eau oxygénée
).
Quelles méthodes utiliser pour déterminer la valeur dune concentration ?
Dosage par étalonnageSolution : solvant, soluté (espèces ioniques, espèces moléculaires) Citer les principaux ions en solution et leur formule (HO-, H+(aq), SO42-, CO32-, PO43-, NO3-, HCO3-, halogénures, S2-, Na+, K+, Mg2+, Ca2+, MnO4- , Cr2O72- ,S2O32-, S4O62-, Cr3+, Pb2+, Cu+, Cu2+, Fe2+, Fe3+, Ni2+, Co2+, Mn2+, Zn2+, Ag+
). Conductance, conductivité d'une solution ; loi de KohlrauschConcevoir, réaliser et exploiter un dosage par étalonnage mettant en uvre une mesure de conductance.Absorbance ; loi de Beer-LambertConcevoir, réaliser et exploiter un dosage par étalonnage mettant en uvre une mesure dabsorbance.Électrodes spécifiques (pH, espèces chimiques) ; force ioniqueConcevoir, et exploiter un dosage par étalonnage mettant en uvre une électrode spécifique, à force ionique donnée.Titrages avec réaction support acido-basiques
Couple acide-base, constante dacidité KA
Réaction acide-base : constante déquilibre K
Produit ionique dun solvant
Notions dacide fort et de base forte dans leau, dacide faible et de base faible dans leau
pH
Citer les principaux acides et bases et leur formule : acides chlorhydrique, sulfurique, nitrique, phosphorique et soude, potasse, ammoniac.
Exploiter des tables de données thermodynamiques afin de déterminer la nature dune transformation chimique intervenant lors dun mélange despèces, notamment lors de la mise en solution dune espèce dans leau, la nature des espèces chimiques prédominantes pour un pH donné.
Écrire léquation dune réaction acido-basique et évaluer son caractère quantitatif.
Estimer la valeur du pH dune solution aqueuse dacide fort ou faible ou de base forte ou faible et son évolution par dilution.
Diagramme de prédominance
Diagramme de répartition obtenu par simulationTracer un diagramme de prédominance pour un couple acide-base donné.
Exploiter des diagrammes de prédominance et de répartition des espèces dun couple acide-base.Solution tamponJustifier lutilisation dun milieu tamponné dans un protocole expérimental.
Choisir et préparer une solution tampon pour une application donnée.
Proposer un protocole pour préparer une solution tampon.Suivi par pH-métrie ou conductimétrie ou indicateur coloré dun titrage avec réaction support acido-basique
Titrage avec réaction support de précipitation
Dissolution-précipitation, dissolution-dégazage, dissolution-démixtionProposer et/ou mettre en uvre et/ou exploiter un protocole de titrage pour doser une espèce.
Exploiter une courbe de titrage ou des valeurs de volumes versés aux équivalences pour déterminer le titre en espèce analysée.
Utiliser un logiciel de simulation pour déterminer des courbes de répartitions ou de titrage, proposer ou adapter des protocoles, confronter la courbe simulée à la courbe expérimentale et exploiter les résultats.
Écrire léquation de la réaction de dissolution dune espèce chimique dans leau.
Solubilité, constante déquilibre de solubilité Ks et pKS, état final lors de la dissolution d'une espèce ; solution saturéeExploiter des tables de données thermodynamiques afin de déterminer la solubilité dune espèce chimique (solide, liquide ou gazeuse) ou de prévoir létat de saturation ou de non saturation dune solution.Paramètres influençant la solubilité d'une espèce
Identifier les facteurs influençant la solubilité dans un solvant dune espèce (température, pH).
Utiliser une courbe de solubilité en fonction de la température pour déterminer des conditions de cristallisation.
Déterminer la solubilité s dune espèce chimique à laide dun diagramme de type log s = f(pH).Suivi par conductimétrie, potentiométrie ou indicateur de fin de réaction dun titrage avec réaction support de précipitation Proposer et/ou mettre en uvre et/ou exploiter un protocole de titrage pour déterminer la quantité de matière dune espèce, la concentration molaire, massique ou le titre dune espèce en solution.
Exploiter une courbe de titrage ou des valeurs de volumes versés aux équivalences pour déterminer la quantité de matière dune espèce, la concentration molaire, massique ou le titre dune espèce en solution.
Interpréter qualitativement lallure des courbes de titrage suivi par pH-métrie ou conductimétrie.
Utiliser un logiciel de simulation pour déterminer des courbes de répartitions ou de titrage, pour proposer ou pour adapter des protocoles pour confronter la courbe simulée à la courbe expérimentale et exploiter les résultats.Titrage avec réaction support de complexation
Complexe, ion ou atome central, ligand
Relier le nom et la formule d'un complexe à partir d'un document sur les règles de nomenclature.Constante déquilibre de formation ou de dissociation dun complexeExploiter une table de données thermodynamiques afin de déterminer la valeur de la constante dune réaction de formation ou de dissociation dun complexe.Domaines de prédominance Exploiter les diagrammes de prédominance pour des complexes successifs afin de déterminer le complexe majoritaire dans un milieu donné.
Utiliser un logiciel de simulation pour représenter les courbes de répartitions de différents complexes.Facteurs influant sur la complexationIdentifier une ou des caractéristiques du milieu influençant la complexation. Titrage mettant en uvre une réaction support de complexation Établir léquation de la réaction support de titrage à partir dun protocole expérimental ou de données tabulées.
Proposer et/ou mettre en uvre et/ou exploiter un protocole de titrage par complexation pour déterminer la quantité de matière dune espèce, la concentration molaire, massique ou le titre dune espèce en solution.Indicateurs de fin de réactionInterpréter le repérage de l'équivalence effectué à laide dun indicateur de fin de réaction.Titrage avec réaction support doxydo-réductionCouple oxydant/ réducteur, électrodes, potentiels délectrode, électrodes de référenceCiter et donner la formule de quelques oxydants ou réducteurs usuels, gazeux (dihydrogène, dioxygène, dichlore) ou en solution aqueuse (eau de Javel, solution dions thiosulfate, eau oxygénée, ion dichromate, ion permanganate, ion fer(II), acide oxalique
).
Concevoir une pile et effectuer des mesures de tension à vide pour classer des couples oxydant/réducteur et déterminer des potentiels délectrode.Influence des concentrations sur le potentiel délectrode ; relation de Nernst, potentiel standardProposer et/ou mettre en uvre et/ou exploiter un protocole de titrage pour déterminer la quantité de matière dune espèce, la concentration molaire, massique ou le titre dune espèce en solution, en exploitant une table de données thermodynamiques.
Interpréter qualitativement lallure des courbes de titrage suivi par potentiométrie.Domaines de prédominance ou dexistenceUtiliser les diagrammes de prédominance ou dexistence pour prévoir les espèces incompatibles ou la nature des espèces majoritaires (dismutation et rétrodismutation).Diagramme potentiel-pH
Propriétés redox de l'eau et stabilité des espèces en solution aqueuseExploiter des diagrammes potentiel-pH pour prévoir des réactions doxydo-réduction ou la stabilité despèces chimiques en solution.
Confronter les prévisions issues dun diagramme potentiel-pH à des données expérimentales et interpréter déventuels écarts en termes de cinétique ou en invoquant linadéquation du modèle choisi (réactions parasites dues aux contre-ions, par exemple).
Mettre en uvre une démarche expérimentale sappuyant sur lutilisation dun diagramme potentiel-pH.Diagramme potentiel-pH et corrosionExploiter les diagrammes potentiel-pH pour expliquer les phénomènes de corrosion, de passivation et dimmunité.Réaction support du titrage Proposer et/ou mettre en uvre et/ou exploiter un protocole de titrage pour déterminer la concentration, la masse ou la quantité de matière d une espèce en solution.Suivi par potentiométrie ou à laide dun indicateur de fin de réaction dun titrage mettant en jeu une réaction doxydo-réductionExploiter une courbe de titrage ou des valeurs de volumes versés aux équivalences pour déterminer la quantité de matière dune espèce, la concentration molaire, massique ou le titre dune espèce en solution.Titrages à courant ou à tension imposé(e)
Systèmes rapides et systèmes lents ; courant limite de diffusion ; vagues successives ; domaine dinertie électrochimique du solvantJustifier les choix de courant et/ou de tension dans un protocole expérimental en utilisant les courbes courant-potentiel.
ANALYSE CRISTALLOGRAPHIQUE
Notions et contenusCapacités exigiblesModèle du cristal parfait
Distinguer état amorphe et état cristallin.
Définir les termes suivants et les reconnaître sur des schémas : réseau, nuds, maille conventionnelle, motif.Diffraction de Rayons XExploiter un diffractogramme pour identifier la structure microscopique cristallographique à laide de tables.Solides métalliques, ioniques, covalents et moléculairesExtraire et exploiter des données pour identifier la nature dun cristal.
Utiliser un logiciel ou des modèles cristallins pour visualiser des mailles et des sites interstitiels, pour déterminer des paramètres géométriques dans le cas dédifices variés (métallique, ionique, covalent ou moléculaire).
Relier les structures cristallines à des propriétés mécaniques.AlliagesExploiter des données pour comparer les propriétés physiques et chimiques d'un alliage et d'un métal pur.
Distinguer les alliages par substitution et les alliages par insertion.
Compétences identifiées :
C1 - Rechercher et analyser
C.1.1. Sapproprier un cahier des charges, un mode opératoire
C.1.2. Rechercher et sapproprier lensemble des informations liées à la demande, les données relatives à la sécurité
C.1.3. Identifier les caractéristiques et la qualité des produits à utiliser
C.1.4. Sélectionner les méthodes, techniques et matériels en fonction de lexpérience à réaliser
C.1.5. Rédiger un protocole expérimental
C.1.6. Estimer le coût dune fabrication, dune synthèse, dune analyse
C2 - Réaliser
C.2.1. Préparer les produits, le matériel et les accessoires sur les équipements de laboratoire les plus courants
C.2.2. Réaliser une maintenance de premier niveau sur les appareils, à partir dune notice
C.2.3. Mettre en uvre le protocole expérimental
C.2.4. Appliquer les procédures
C.2.5. Calculer et exprimer un résultat
C3 - Interpréter et valider
C.3.1. Analyser un résultat et le confronter aux spécificités attendues
C.3.2. Détecter les non-conformités dans les activités de contrôle qualité et de R&D au regard des exigences de la sécurité, de la protection de lenvironnement et de la qualité et alerter
C4 Optimiser et adapter
C.4.1. Modifier, améliorer ou transférer le protocole
C.4.2. Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiques
C5 - Communiquer
C.5.1. Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication
C.5.2. Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
C.5.3. Utiliser différents outils de bureautique
C6 Organiser
C.6.1. Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect les délais
C.6.2. Prendre en compte les différents aspects de la réglementation et de la politique QHSSE de lentreprise
C.6.4. Assurer la traçabilité des activités
C7 - Adopter des comportements professionnels
C.7.1. Être autonome et faire preuve dinitiative, desprit critique et de curiosité
C.7.3. Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire
C.7.4. Adapter ses méthodes de travail et son comportement aux différentes situations professionnelles et aux évolutions
S6 : Synthèse chimique
Les savoirs associés décrits dans le module synthèse doivent permettre au futur technicien des Métiers de la Chimie de participer à la création dobjets moléculaires, macromoléculaires et ioniques afin de répondre aux demandes sociétale, économique et environnementale. La synthèse représente un domaine de pointe incontournable dans les industries chimiques, pharmaceutiques, phytosanitaires, dans lagroalimentaire et dans la chimie des matériaux polymères. Il est donc nécessaire de former des techniciens supérieurs en adéquation avec les attentes de ces industries.
Un technicien supérieur se confronte au réel dans lexercice de son métier en laboratoire où il va mettre en uvre des démarches scientifiques à fortes composantes expérimentales. Le module synthèse permet aux étudiants dacquérir des compétences, en lien étroit avec le Référentiel des Activités Professionnelles. Les expérimentations, observations, questionnements, investigations, les prises dinitiative favorisent la compréhension de notions plus théoriques et plus abstraites, tout en formant le futur technicien supérieur à une pratique soignée et experte des activités et techniques de laboratoire.
La sécurité au laboratoire est primordiale et prioritaire. Les étudiants doivent maîtriser les règles de sécurité (QHSSE) afin dadopter une attitude responsable et adaptée au travail individuel en laboratoire ou en équipe.
Lenseignement du module synthèse vise également à développer lautonomie, ladaptabilité et la capacité de travailler en équipe. Pour cela, les activités proposées au laboratoire ou en classe doivent favoriser la démarche active de létudiant en interaction avec ses pairs. A lissue des deux années, létudiant est capable de mener des recherches bibliographiques sur une espèce chimique, sur une réaction chimique ou sur un procédé industriel ; il est sensibilisé à la nécessité de participer à la veille technologique et scientifique ; il apprend à optimiser les conditions opératoires - choix des réactifs, du solvant et du catalyseur éventuel - afin daugmenter le rendement et la cinétique dune synthèse. Il dispose des connaissances et attitudes pour réaliser des économies datomes et dénergie, pour utiliser des matières premières de substitution issues des agroressources, pour explorer des voies de synthèses sans solvant (ou avec des solvants moins nocifs) ; le recyclage, la valorisation des déchets et la diminution des rejets dangereux pour lenvironnement sont des aspects essentiels présents dans les cahiers des charges.
Loptimisation dun protocole opératoire peut nécessiter la réalisation dun plan d'expériences ainsi que lexploitation des résultats expérimentaux qui en découlent.
Durant les deux années de formation, létudiant aura pu mettre en uvre quelques techniques de synthèse qui ne se font pas par voie thermique : électrosynthèse, photochimie, sonochimie, par rayonnement micro-onde, par exemple.
Une partie de lenseignement du module vise à repérer les différences entre une synthèse menée au laboratoire et sa réalisation dans un pilote. Ce changement déchelle permet également de comprendre les étapes doptimisation dun procédé industriel.
Les étudiants sont autonomes sur le choix et la mise en uvre de techniques physico-chimiques danalyse afin de réaliser le suivi dune synthèse ou dune extraction, de caractériser un composé et de contrôler sa pureté. Les résultats expérimentaux sont exprimés avec une incertitude associée à un niveau de confiance lorsque cela est possible.
Enfin, laptitude à tenir un cahier de laboratoire et à rédiger un compte rendu constitue un enjeu essentiel de ce module. Le technicien supérieur doit pouvoir communiquer à lécrit et à loral, en français et en anglais, afin de valoriser son travail et de réussir une bonne intégration au sein de son entreprise.
Comment analyser et mettre en uvre un protocole de synthèse ?
Notions et contenusCapacités exigiblesProtocole expérimental au laboratoire
Matériel, montages expérimentaux
Conditions opératoires
Suivi de lévolution dune transformation
Changement déchelle :
choix du matériel et des paramètres à contrôler, conditions de sécurité
Procédé discontinu ou continu
Schéma dun procédé
Relation entre puissance thermique et énergie
Puissance thermique en régime permanent Réacteurs discontinu ou continu
Analyse thermique (ATD / DSC)
Échangeur thermique
Extraire les informations contenues dans un protocole expérimental rédigé en français ou en anglais.
Identifier ou adapter le matériel nécessaire à la transformation à réaliser.
Rechercher les consignes de sécurité et les données physicochimiques des différentes espèces chimiques mises en jeu.
Adapter un protocole expérimental pour minimiser les impacts environnementaux.
Réaliser un protocole au laboratoire en respectant les règles de sécurité.
Mettre en uvre des méthodes permettant de suivre qualitativement ou quantitativement lavancement dune réaction au cours dune transformation.
A laide de documents, proposer et/ou réaliser une adaptation dun protocole expérimental de laboratoire à léchelle industrielle.
Analyser les conditions de faisabilité dun changement déchelle pour un protocole de laboratoire donné.
Lire et exploiter un schéma de procédé pour :
reconnaître, à laide dune schémathèque, les différentes étapes du procédé ;
identifier les points de prélèvement de matière et les communiquer avec la production ;
effectuer des bilans de matière
Déterminer lénergie ou la puissance à fournir ou à éliminer pour maintenir un réacteur continu ou discontinu à température constante dans le cas dune réaction pour laquelle lenthalpie standard de réaction est fournie.
Evaluer les pertes thermiques dun système à laide dun bilan.
Exploiter des thermogrammes pour en déduire des températures et des enthalpies caractéristiques dun processus.
Utiliser un dispositif expérimental comportant un échangeur thermique pour déterminer les paramètres dinfluence sur le coefficient déchange thermique global.
Déterminer la valeur de la surface déchange thermique pour dimensionner un échangeur et respecter les conditions de sécurité.
Réaliser le protocole à léchelle du pilote en respectant les règles de sécurité.
Exploiter les structures des espèces chimiquesNotions et contenusCapacités exigiblesClassification périodique des éléments
Métaux et non métaux
Évolution des propriétés
Famille déléments
Nombre doxydation
Édifices polyatomiques
Représentation de Lewis
Liaison covalente
Mésomérie, aromaticité
Méthode VSEPR
Complexe : ion ou atome central, ligands monodenté ou polydenté
Liaison polarisée ; moment dipolaire
Polarité d'une molécule
Interactions intermoléculaires
Energies de liaison
Exploiter la classification périodique des éléments pour repérer les analogies et les différences de propriétés.
Établir la configuration électronique dun atome dans son état fondamental.
Dénombrer les électrons de valence.
Associer un nombre doxydation à un élément donné dans une espèce chimique dont la formule ou le nom est fourni.
Établir et exploiter la ou les représentation(s) de Lewis dune entité polyatomique pour en déduire sa géométrie et sa réactivité.
Recueillir des données énergétiques et géométriques et les confronter aux prévisions.
Identifier, dans un complexe, l'ion ou l'atome central, le ou les ligands, leur caractère monodenté ou polydenté.
Repérer les liaisons polarisées dun édifice polyatomique afin de prévoir ses propriétés physiques et chimiques.
Identifier la nature des interactions intermoléculaires pour interpréter des propriétés physiques, chimiques et biochimiques.
Définir lénergie de liaison et connaître les ordres de grandeur des énergies de différents types de liaisons.
Comment choisir un solvant ?
Caractéristiques dun solvant
Miscibilité, solubilité, cristallisation
Précipitation, influence de différents facteurs
Réactions sans solvant
Recenser les données physicochimiques dun solvant afin de choisir celui qui est le mieux adapté à :
- la dissolution dune espèce chimique,
- la synthèse dune espèce chimique,
- lextraction dune espèce chimique de son milieu naturel ou dun milieu réactionnel,
- la purification dune espèce chimique,
- lanalyse chromatographique.
Choisir des conditions expérimentales pour isoler une espèce chimique par précipitation.
Adapter la nature et la quantité dun solvant pour minimiser les impacts environnementaux.
Effectuer une recherche bibliographique sur les réactions sans solvant et illustrer leur intérêt dans le cadre dune chimie au service du développement durable.
Comment concevoir, analyser et/ou mettre en uvre une méthode dextraction et de purification ?Extraction dune espèce chimique
Extraction liquide-liquide :
diagramme ternaire, courbes de partage, relargage, lavage, séchage
Extraction solide-liquide
Valorisation des agroressources
Changement déchelle :
procédé dextraction continu ou discontinu
bilan de matière dune extraction
Proposer, à laide de données physicochimiques, un protocole dextraction dune espèce chimique issue de la nature ou présente dans un mélange obtenu au laboratoire.
Mettre en uvre une extraction au laboratoire en respectant les règles de sécurité.
Adapter un protocole expérimental dextraction liquide-liquide à léchelle industrielle pour la conduite dune opération dextraction discontinue ou continue.
Réaliser le bilan de matière dun procédé dextraction.
Mettre en uvre un protocole dextraction à léchelle du pilote en respectant les règles de sécurité.
Choisir la nature et la quantité dun solvant dextraction en minimisant les impacts environnementaux.Purification dune espèce chimique
Distillations simple et fractionnée ; influence de la pression
Diagrammes liquide-vapeur avec miscibilité totale, partielle ou nulle à létat liquide
Recristallisation
Chromatographie sur colonne
Changement déchelle :
rectification discontinue ou continue
Taux de reflux
Cristallisation : contrôle du refroidissement et de lagitation
En respectant les règles de sécurité, proposer et mettre en uvre, à laide de données physicochimiques, un protocole :
- de distillation à pression normale ou réduite ;
- de recristallisation ;
- de séparation par chromatographie sur colonne.
Choisir la méthode de purification la plus adaptée pour une espèce chimique donnée.
Adapter la nature et la quantité du solvant pour minimiser les impacts environnementaux.
Adapter un protocole de purification dune espèce chimique par distillation afin de proposer une opération de rectification discontinue ou continue à léchelle industrielle.
Effectuer un bilan de matière sur un procédé de rectification.
Réaliser le protocole de rectification, à léchelle du pilote, en respectant les règles de sécurité.
Adapter un protocole de purification dun solide pour proposer une opération de cristallisation à léchelle industrielle.
Comment choisir une technique danalyse ?Techniques danalyse(A)Choisir et mettre en uvre une ou plusieurs technique(s) danalyse pour :
suivre lévolution dune transformation ;
caractériser un produit formé ;
contrôler la pureté du produit synthétisé.
Comment sapproprier et analyser un schéma de synthèse multi-étapes ?Composés mono et polyfonctionnels
Groupes caractéristiques
Sites réactifs
Représentations plane et spatiale des espèces chimiques, formules topologiques
Nomenclature
Nature de la réaction modélisant une transformation :
substrat, produit dintérêt, produits secondaires
Nature de lespèce réactive : radical, nucléophile, électrophile, acide, base, oxydant et réducteur
Création et rupture de liaisons
Sélectivité : régiosélectivité, chimiosélectivité
Protection/déprotection
Chiralité, représentations en perspective de Cram, de Fischer, dHaworth et projection de Newman, centre stéréogène
Pouvoir rotatoire
Énantiomérie, diastéréoisomérie, descripteurs stéréochimiques R et S, D et L, Z et E, cis et trans pour les cycles
Mélange racémique
Excès énantiomérique
Séparation de stéréoisomères
Synthèse asymétrique : réactif chiral, catalyseur chiral, copule chirale.
Valorisation des agroressources chirales
Aspects économiques et environnementauxIdentifier les groupes caractéristiques et prévoir leur réactivité potentielle dans les composés mono et polyfonctionnels.
Passer de la représentation dune entité à une autre forme de représentation.
Exploiter le nom systématique dune espèce chimique organique à des fins de communication ou didentification.
Reconnaître la nature de la réaction chimique modélisant une transformation (substitution, addition, élimination, réarrangement, oxydation, réduction, acido-basique au sens de Bronsted, polymérisation) à partir du substrat et du produit dintérêt.
Lire un schéma de synthèse.
Proposer une espèce réactive, à partir de la nature du substrat, de la transformation envisagée, de tables de données et de la classification périodique pour améliorer le rendement et/ou la sélectivité.
Décrire les structures des entités engagées dans une synthèse en termes stéréochimiques.
Mesurer un pouvoir rotatoire.
Déterminer la valeur dun excès énantiomérique.
Sapproprier et/ou mettre en uvre un protocole de séparation de stéréoisomères.
Analyser un protocole dune synthèse asymétrique en utilisant le
vocabulaire adapté.
Utiliser les agroressources chirales comme point de départ dune stratégie de synthèse stéréosélective.
Choisir parmi plusieurs voies de synthèse celle permettant dobtenir la cible en tenant compte des aspects économiques et environnementaux.
Quels paramètres faire évoluer pour optimiser une transformation chimique ?
Description dune transformation physicochimique
Système physicochimique
Espèces physicochimiques.
Transformation physique ou
chimique isochore, monobare, monotherme, adiabatique
Système fermé, ouvert
Équation de réaction
Composition dun système chimique
Avancement
Recenser lensemble des données disponibles pour effectuer létude dun système physicochimique donné.
Lister les espèces chimiques présentes dans un système physicochimique, identifier leur état physique et leur rôle.
Écrire ou exploiter l (ou les) équation(s) de réaction qui modélise(nt) une transformation physicochimique.
Décrire quantitativement la composition dun système physicochimique à différents instants au cours dune transformation, à laide des grandeurs physiques pertinentes.
Enthalpie de réaction
Changements détat
Diagramme détat dun corps pur
Interactions faibles
Variation denthalpie associée à un changement détat : enthalpie standard de changement détat
Enthalpie standard de formation
Enthalpie standard de réaction ; réactions athermique, endothermique, exothermique
Loi de Vant Hoff
Comparer et interpréter les températures de changements d'état des corps purs.
Prévoir le signe dune enthalpie standard de changement détat lors du passage dun état physique à un autre.
À laide de données tabulées, déterminer lenthalpie standard de réaction afin de prévoir linfluence de la température sur le rendement dune réaction et afin dadapter les échangeurs thermiques aux réacteurs.
Évolution dun système chimique
Activité
Quotient réactionnel Qr Constante thermodynamique déquilibre K°, critère
dévolution spontanée dun système
Entropie standard de réaction
Enthalpie libre standard de réaction
Réactions couplées
Prévoir le sens dévolution spontanée d'un système physicochimique par comparaison de Qr et K°.
Déterminer la composition chimique du système dans létat final en distinguant les cas déquilibre chimique et de transformation totale.
À laide de données tabulées, déterminer une entropie standard de réaction.
À l aide de données tabulées, déterminer une enthalpie libre standard de réaction à une température donnée.
Relier l enthalpie libre standard de réaction à la constante d équilibre.
Analyser des réactions biochimiques pour déterminer l enthalpie libre rG0' dans les conditions de température correspondantes.
Expliquer le rôle de l'ATP et de l'ADP comme intermédiaires énergétiques dans les réactions couplées.
Aspects thermodynamique
Taux de conversion, rendement de synthèse
Optimisation du rendement : influence de la température, de la pression, dun excès dun réactif ou de lélimination dun produit
Produit majoritaire : facteurs cinétique et thermodynamique
Déterminer un rendement de synthèse ou un taux de conversion.
Choisir le(s) paramètre(s) qui permet(tent) d'augmenter le rendement d'une transformation.
Exploiter les conditions expérimentales pour rendre compte du produit majoritaire obtenu à léquilibre.
Changement déchelle
Optimisation dun procédé industriel
À partir de documents sur un procédé industriel, rechercher les paramètres permettant doptimiser le rendement dun procédé.
Aspects cinétiques
Suivi cinétique dune transformation
Facteurs cinétiques : température, concentration, catalyseur, solvant
Vitesse volumique de réaction
Loi de vitesse :
constante de vitesse, énergie dactivation
Loi dArrhénius
Choisir une technique danalyse pour suivre lévolution temporelle dune transformation chimique et estimer la durée dune synthèse.
Choisir le(s) paramètre(s) qui permet(tent) d'améliorer la cinétique d'une transformation.
Exploiter une loi de vitesse afin de prévoir les paramètres dinfluence sur la cinétique dune transformation.
Relier la vitesse dune réaction à la fréquence des chocs efficaces entre les entités chimiques au niveau microscopique.
Catalyse
Catalyse homogène
- acido-basique
- par les métaux de transition
Catalyse par transfert de phase
Catalyse hétérogène
- état de surface
- adsorption/désorption
- empoisonnement
Catalyse enzymatique :
- conditions expérimentales
- conformation, site actif
Cycle catalytique
Spécificité
Efficacité
Identifier la nature de la catalyse mise en jeu dans une synthèse.
Extraire et exploiter des informations sur les procédés industriels catalysés et biocatalysés.
Expliquer lintérêt de la catalyse biphasique dans un procédé industriel pour améliorer la protection de lenvironnement.
Rechercher des informations sur la formulation dun catalyseur en catalyse hétérogène.
Identifier une synthèse mettant en jeu une catalyse enzymatique et en citer les principales caractéristiques et les avantages.
Repérer, sur une représentation donnée, les interactions responsables de lactivité enzymatique.
Extraire dun cycle catalytique donné les informations permettant dexpliquer la formation dun produit principal et de sous-produits ainsi que la spécificité (syn, anti, régiosélectivité,
).
Relier lefficacité dun catalyseur au coût dune productionPlan dexpériences»$¶$
Identifier les facteurs expérimentaux d influence sur une réponse donnée.
Exploiter les résultats d un plan d expériences.Techniques d activation
Activation thermique, photochimique
Activation sous micro-ondes
Sonochimie
Identifier le type d activation mis en jeu dans une transformation et repérer les avantages et inconvénients des techniques employées.
Mécanismes réactionnels
Formalisme des flèches courbes
Intermédiaires de réaction
Profil de réaction
Étape cinétiquement déterminante
Produit majoritaire : facteurs temps et température
Sélectivité : régiosélectivité, stéréosélectivité, stéréospécificité, syn, anti
Reconnaître, dans un mécanisme réactionnel, une addition, une substitution, une élimination, une insertion, une réaction acide-base ou une transposition.
Extraire, dun mécanisme réactionnel et/ou dun profil de réaction, les informations permettant dexpliquer la formation dun produit dintérêt, des sous-produits, ainsi que la ou les sélectivité(s).
LES POLYMÈRESNotions et contenusCapacités exigiblesClassification des polymères : thermoplastiques amorphe et semi-cristallin, thermodurcissables, élastomères
Polymères naturels (ADN, protéines)
Propriétés physico-chimiques : gonflement solubilité
Structure et cohésion des macromolécules
Propriétés thermomécaniques : température de transition vitreuse, température de fusion
Réaction de polymérisation
Polymérisation par étapes
Polymérisation en chaine
Aspects environnementaux
Valorisation des déchets de polymères : recyclage, valorisation énergétique
Vieillissement dun matériau polymère, polymère biodégradable
Relier les propriétés macroscopiques dun polymère à sa structure microscopique pour sapproprier et analyser un cahier des charges donné
Analyser un thermogramme (DSC) pour déterminer une température de transition vitreuse.
Choisir le type de réaction de polymérisation et la nature du ou des monomère(s) mis en jeu afin dobtenir les propriétés physico-chimiques souhaitées dans le cahier des charges.
Extraire et exploiter des informations sur les modalités de retraitement et de valorisation dun polymère.
Identifier les facteurs agissant sur la dégradation dun polymère pour contrôler son vieillissement.
Compétences identifiées
C1 - Rechercher et analyser
C.1.1. Sapproprier un cahier des charges, un mode opératoire
C.1.2. Rechercher et sapproprier lensemble des informations liées à la demande, les données relatives à la sécurité
C.1.3. Identifier les caractéristiques et la qualité des produits à utiliser
C.1.4. Sélectionner les méthodes, techniques et matériels en fonction de lexpérience à réaliser
C.1.5. Rédiger un protocole expérimental
C.1.6. Estimer le coût dune fabrication, dune synthèse, dune analyse
C2 - Réaliser
C.2.1. Préparer les produits, le matériel et les accessoires sur les équipements de laboratoire les plus courants
C.2.3. Mettre en uvre le protocole expérimental
C.2.4. Appliquer les procédures
C.2.5. Calculer et exprimer un résultat
C4 Optimiser et adapter
C.4.1. Modifier, améliorer ou transférer le protocole
C.4.2. Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiques
C5 - Communiquer
C.5.1. Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication
C.5.2. Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
C.5.3. Utiliser différents outils de bureautique
C6 Organiser
C.6.1. Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect les délais
C.6.2. Prendre en compte les différents aspects de la réglementation et de la politique QHSSE de lentreprise
C7 - Adopter des comportements professionnels
C.7.1. Être autonome et faire preuve dinitiative, desprit critique et de curiosité
C.7.3. Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire
C.7.4. Adapter ses méthodes de travail et son comportement aux différentes situations professionnelles et aux évolutions
S7 : Formulation
Lenseignement de formulation doit permettre au futur technicien des métiers de la chimie dêtre rapidement autonome pour réaliser les tâches qui lui seront confiées dans lindustrie ; pour cela, lors de sa formation, il est privilégié lacquisition de connaissances et capacités opérationnelles, directement mobilisables au laboratoire, en sappuyant sur des pratiques professionnelles. Les concepts sont donc introduits à partir de problématiques professionnelles auxquelles ils permettent de répondre.
Afin de répondre à cet objectif de contextualisation, le programme sorganise autour des propriétés des produits formulés, quil sagit de maîtriser pour mener à bien leur conception ou leur optimisation. Les thèmes abordés sont transversaux à tous les secteurs de la formulation : peintures, encres, adhésifs, cosmétiques, produits dhygiène, détergents, produits dentretien, galénique, matériaux (ciments et bétons, verres et céramiques, caoutchoucs, polymères techniques), agroalimentaire, lubrifiants. Les stratégies mises en uvre pour formuler un produit peuvent donc être transposées dun secteur à lautre. Pour chaque partie du programme, des éléments de contextualisation sont proposés dans la rubrique « applications métier », mais lenseignant peut aussi sappuyer sur dautres exemples.
Les savoirs associés recouvrent les notions et capacités exigibles en fin de formation pour tous les étudiants. La progression nest en aucun cas imposée par lécriture de ce référentiel des savoirs associés. Pour chaque thème abordé, on sattache à développer les grands principes suivants :
Connaissance des produits formulés et des besoins du client : le cahier des charges joue un rôle central dans le processus délaboration dun produit formulé. Le futur technicien de formulation doit être capable de participer à la rédaction dun cahier des charges, de linterpréter techniquement, cest-à-dire de déterminer les contrôles à réaliser sur le produit, et de le valider en réalisant ces contrôles conformément à la normalisation.
Connaissance des matières premières : les similitudes entre les matières premières entrant dans la composition des produits formulés sont à établir. Lobjectif est que le futur technicien soit capable de sélectionner les produits pertinents pour élaborer une formule et de comprendre les données de leurs fiches techniques ; il doit pour cela connaître les grandes familles de matières premières ainsi que leurs modes daction. Il ne sagit en aucun cas de faire un inventaire exhaustif des produits utilisés et un enseignement de type « catalogue ».
Méthodologie de formulation : dans un premier temps, létudiant devra être capable danalyser une formule en utilisant différents paramètres de formulation (extrait sec, HLB, CPV, etc.). De nombreux exemples seront proposés pour cela en cours ou en travaux pratiques. Laccent sera ensuite progressivement mis sur la démarche de formulation : sélection de matières premières (à partir dune liste proposée par lenseignant) et calcul de leurs quantités (formule pondérale) à partir dun cahier des charges. Lobjectif est que létudiant soit capable, au terme des deux années de formation, délaborer une formule par lui-même.
Expertise, assistance technique : dans son parcours professionnel, le technicien aura à répondre à des demandes ponctuelles en provenance de clients internes (autres services de la société) ou externes (utilisateurs de produits formulés). Il pourra sagir danalyser et de résoudre des problèmes liés à une défectuosité du produit, ou bien dapporter des conseils sur le choix du produit et sur son mode dutilisation. Cette démarche dexpertise est développée à partir de mises en activité des étudiants sur des études de cas inspirées de situations professionnelles.
Physico-chimie : les phénomènes physico-chimiques liés aux différents thèmes abordés dans le programme ne sont pas étudiés pour eux-mêmes, mais plutôt en développant leurs aspects pratiques. Les formalismes mathématiques ou développements théoriques trop complexes sont évités pour se centrer sur les propriétés. Par exemple, le phénomène de transition vitreuse peut soulever de nombreuses questions théoriques, auxquelles il nest pas opportun de répondre, lattention devant plutôt être porté sur linfluence de la température de transition vitreuse sur le choix des matières premières (résines, plastifiants, solvants
) et sur les propriétés finales du produit, comme par exemple ladhérence et la souplesse.
Techniques de fabrication et de contrôle : il sagit dun aspect central de la formation. Le technicien doit avoir une bonne connaissance des techniques et des instruments qui leur sont associés. Létudiant doit maîtriser les techniques de fabrication au laboratoire et être capable didentifier les paramètres à prendre en compte pour les transposer à léchelle industrielle, dans lensemble des secteurs de la formulation : méthodes de malaxage, de dispersion, de broyage, etc. Les principales méthodes de contrôle doivent également être maîtrisées, en insistant sur la nécessité de respecter la normalisation et de présenter les résultats de manière adéquate : norme, conditions opératoires, unités, incertitude. Laccent est également mis sur la communication : rédaction dune fiche de fabrication (destinée à un opérateur), dune fiche technique (destinée à lutilisateur), dune fiche de conformité.
Les formulateurs de demain devront pouvoir faire face à différentes évolutions quils vont rencontrer dans leur carrière. La formulation est un secteur tourné vers linnovation, dans lequel il convient de faire preuve dimagination et de curiosité, afin de mettre à profit les possibilités offertes par les nouvelles technologies pour développer des produits innovants. Lenseignant encouragera cette démarche, par exemple dans le cadre des projets ou des stages en entreprise. Ces situations seront loccasion pour les étudiants de mobiliser les capacités visées par la formation dans un contexte nouveau et den conforter la maîtrise mais il pourra être nécessaire quils abordent, avec lenseignant, des notions qui ne figurent pas explicitement au programme pour répondre à une problématique ; les connaissances complémentaires ainsi acquises ne seront pas exigibles pour lexamen.
Le respect de l'environnement et la protection de l'utilisateur sont des enjeux majeurs pour les industries de formulation. Aussi les techniciens doivent-ils avoir constamment à l'esprit la nécessité de concevoir des produits conformes à la législation et aux règles QHSSE. Une part importante de la formation doit donc être réservée à ces aspects.
Le contrôle des produits formulés et des matières premières est loccasion de réinvestir les notions acquises en analyse ; les capacités exigibles sur la partie « mesure et contrôle » sont référencées dans le programme danalyse, on se limite strictement à celles-ci et on en fait usage dans des situations pertinentes. On insiste particulièrement sur le fait quun résultat est relatif à un type dappareillage et à des conditions opératoires, celles-ci devant impérativement être précisées.
On sensibilise létudiant aux plans dexpériences qui permettent de minimiser le nombre dexpériences et doptimiser une formule. On évite tout développement mathématique inutile, lobjectif étant que létudiant sache construire un plan dexpériences (détermination des facteurs dentrée et des réponses) dans des cas simples, utiliser un logiciel et exploiter les résultats.
PLAN DEXPERIENCES
Notions et contenusCapacités exigiblesPlans dexpériences : plan factoriel complet, plan de mélanges ternaires.
Mettre en uvre un plan dexpériences pour développer ou optimiser une formule.
Exploiter les résultats.
Évaluer la validité dun plan dexpériences.
Exploiter des courbes isoréponses pour choisir les conditions de formulation.
La formulation : principes généraux
Les objectifs de cette partie sont de familiariser létudiant avec la formulation chimique en tant que domaine industriel et didentifier les différents secteurs liés à la formulation. Par ailleurs, la notion de formule jouera un rôle central tout au long de la formation et sera le point de départ de toutes les activités : constituants de formules, analyse de formules, élaboration du cahier des charges que celles-ci doivent satisfaire. À chaque fois que cela est possible, une réflexion sur le passage à léchelle industrielle est menée. En raison de leur importance dans lindustrie, létude des matières premières dorigine végétale fait lobjet dune attention particulière.
Quest-ce que la formulation ?
Notions et contenusCapacités exigiblesMatières premières : matières actives et auxiliaires de formulation
Origines des matières premières (végétale, animale, minérale et synthétique)
Identifier les grandes catégories de matières premières dans une formule donnée.
Grandeurs caractéristiques de produits formulés : masse volumique, extrait sec, concentration pigmentaire volumique (CPV)
Évaluer quelques grandeurs caractéristiques dun produit formulé. Cahier des charges
Identifier, dans un cahier des charges donné, les trois parties : performances techniques, exigences règlementaires, contraintes économiques.
Exploiter le cahier des charges en déterminant les tests à effectuer pour valider le produit formulé.
Confronter les résultats expérimentaux aux spécifications attendues : détecter les non-conformités et proposer des solutions.
Changement déchelleIdentifier les paramètres à prendre en compte pour le passage à léchelle industrielle.
Exploiter un schéma de fabrication industrielle.
Les techniques de fabrication sont abordées tout au long du cursus de formation, à loccasion des travaux pratiques. Les capacités énumérées ci-dessous permettent de définir les « bonnes pratiques » dans un laboratoire de formulation, quel que soit le domaine dapplication.
Quelles sont les techniques de fabrication utilisées en formulation ?
Notions et contenusCapacités exigiblesChoix des matières premières
Composition massique dune formule
Exploiter les informations des fiches techniques et des fiches de sécurité des matières premières utilisées.
Calculer les proportions massiques des matières premières à partir du cahier des charges.
Techniques de fabrication
Utiliser le matériel usuel du laboratoire de formulation : mélangeur, broyeur, émulsionneur, malaxeur, disperseur, centrifugeuse
Déterminer lordre dintroduction des différents composants.
Déterminer les conditions opératoires : température, pH, distribution granulométrique, viscosité&
Mettre en Suvre des contrôles en cours de fabrication. ¶$
Rédiger une fiche de fabrication et un mode opératoire.
Propriétés des produits formulés
Homogénéité
Le premier moment de la vie d un produit formulé est celui de sa fabrication. La principale difficulté est alors de faire « cohabiter » plusieurs espèces chimiques compatibles ou non, de manière à obtenir un aspect extérieur homogène. Le terme homogénéité ne doit pas être ici compris dans son sens absolu (les milieux dispersés sont fondamentalement hétérogènes), mais plutôt comme la propriété recherchée pour un produit commercial (exemples : absence de grains, de grumeaux, de mousse, de séparation de phases).
Applications métier :
Choix de tensioactifs pour une crème hydratante.
Formulation dun produit pour le nettoyage de la vaisselle.
Substitution dun solvant organique par un solvant bio-sourcé à même pouvoir de solubillisation.
Analyse et résolution dun problème dincompatibilité de matières premières.
Création dune émulsion pharmaceutique stable à partir dun principe actif.
Analyse et résolution dun problème de floculation de pigments.
Amélioration de la formulation dune peinture par lajout dantimousse.
Fabrication et stabilisation dune mousse laitière.
Quest-ce quun milieu dispersé ?
Notions et contenusCapacités exigiblesÉmulsion (H/E et E/H), suspension, mousse, aérosol, émulsion solide, dispersion solide, mousse solide, colloïde (sol, gel), latex
Distinguer les différents types de milieux dispersés.
Identifier expérimentalement le sens dune émulsion (E/H ou H/E).Coalescence, crémage, floculation, sédimentation
Forces intermoléculaires : interactions de van der Waals (dispersion et polarisation), liaison hydrogèneÈ$Identifier les problèmes liés à l instabilité des milieux dispersés.
Identifier les causes d instabilité.
Comment stabiliser les milieux dispersés ?
Cas des émulsions
Tensioactifs, différentes familles (cationiques, anioniques, amphotères, non ioniques)
Concentration micellaire critique
Notion de balance hydrophile-lipophile (HLB)
Microémulsions
Expliquer le rôle émulsifiant dun tensioactif.
Évaluer la concentration micellaire critique par conductimétrie ou par tensiométrie. ¶$
Évaluer la composition d un mélange d émulsifiants par la méthode du RHLB (HLB requis).
Mettre en Suvre un contrôle visuel de l homogénéité d une émulsion.
Mettre en Suvre un contrôle de stabilité d une émulsion.
Exploiter un diagramme ternaire.Cas des suspensions
Agents mouillants et dispersants : différentes familles, mode daction
Expliquer le choix dun agent mouillant ou dun agent dispersant selon son mode daction et les matières premières utilisées.
Mettre en uvre un contrôle dhomogénéité dune suspension par une mesure granulométrique.
Cas des mousses
Tensioactifs et additifs supermoussants
Agents antimousse
Expliquer le mode daction dun tensioactif dans une mousse.
Mettre en uvre un protocole expérimental pour déterminer le pouvoir moussant dun mélange.
Mettre en uvre un contrôle de stabilité dune mousse.
Expliquer le mode daction des agents antimousse.
Comment solubiliser des matières premières ?
Paramètre de solubilité, système de HansenExploiter un diagramme de solubilité pour formuler un mélange de solvants.Volatilité des solvants : taux dévaporation
Solvants lourds, légers et moyensExpliquer le choix des solvants en tenant compte de leur volatilité.
Expliquer lévolution des propriétés du produit formulé lors du séchage.Taux de COV (composés organiques volatils)Évaluer un taux de COV à partir de la constitution du produit formulé.
Applicabilité
Une fois fabriqué, le produit fini est commercialisé puis mis en uvre par son utilisateur. On attend alors du produit quil soit pratique et agréable à utiliser : ces propriétés sont en grande partie liées au comportement rhéologique du produit, mais également, pour les produits destinés à être en contact avec un support, au phénomène de mouillage.
Applications métier :
Optimisation de lonctuosité dune crème alimentaire.
Résolution dun problème de coulures dune colle grand public.
Amélioration du garnissant dune peinture.
Formulation dun gel capillaire fixant.
Formulation dun mascara.
Amélioration du mouillage dune encre demballage.
Optimisation de la viscosité dun gel WC.
Formulation dadditifs pour biodiesels.
Mouillage
Comment obtenir un bon mouillage ?
Notions et contenusCapacités exigiblesTension interfaciale : lien avec les interactions intermoléculaires, mise en évidence expérimentale, expression mathématique, différentes méthodes de mesureMettre en uvre une méthode de mesure de la tension interfaciale.
Phénomène de mouillage, angle de raccordement
Loi de Young-Dupré, coefficient détalement, tension critique de Zisman
Application au traitement de surface : dégraissage, phosphatation, traitement au plasma, traitement corona
Identifier les situations de mouillage total, mouillage partiel et non mouillage, selon la valeur de langle de raccordement.
Appliquer la loi de Young-Dupré pour déterminer un critère simple de mouillage.
Propriétés rhéologiques
Comment modifier les propriétés rhéologiques dun produit ?
Notions et contenusCapacités exigiblesGradient de vitesse, contrainte de cisaillement, viscosité dynamique, viscosité cinématique
Comportements rhéologiques de produits courantsMettre en uvre des méthodes de contrôle de la rhéologie (viscosimétrie, rhéométrie).
Identifier à partir de rhéogrammes (courbe de viscosité, courbe découlement) les comportements suivants des fluides : newtonien, plastique idéal, plastique non idéal, pseudoplastique, rhéoépaississant, thixotrope.
Additifs rhéologiques : épaississants inorganiques, organiques (non associatifs, associatifs et associants)
Influence des agents dispersants ; courbe de défloculation et « flow point »Expliquer le mode daction des additifs rhéologiques.
Expliquer le choix dun additif rhéologique selon le comportement attendu.
Évaluer la dosologie optimale dun dispersant à partir de sa courbe de défloculation.- Propriétés protectrices (protection dun support à laide dun produit formulé)
De nombreux produits formulés ont pour fonction de protéger un support : il peut sagir dune peinture, dun vernis, dun produit de soin du corps, ou encore dun produit de traitement pour le bois. La plupart de ces produits assurent leur protection en formant un film en surface du support. Il sagit donc dabord de comprendre les mécanismes de formation des films. On abordera ensuite les différentes méthodes de protection, selon le type dagression à traiter.
Applications métier :
Formulation dune crème solaire.
Formulation dune peinture anticorrosion.
Formulation dune lasure pour boiseries extérieures.
Formulation dun vernis automobile bicomposant.
Formulation dun vernis photoréticulable pour papiers et cartons.
Choix de conservateurs pour un produit alimentaire.
Comment se forment les films ?
Notions et contenusCapacités exigiblesSéchage physique : simple évaporation, coalescence et fusion
Dispersions acryliques et vinyliques ; résines nitrocellulosiques en solution ; résines naturelles
Séchage chimique : siccativation, réaction entre deux composants, photoréticulation
Huiles siccatives et résines alkydes ; polyuréthanes et époxy ; liants photoréticulables
Agents de coalescence et plastifiants, siccatifs, antipeaux, catalyseurs, photoinitiateursIdentifier le mode de séchage à partir de la nature de la matière filmogène.
Expliquer le choix dune matière filmogène selon les propriétés recherchées.
Évaluer la quantité de durcisseur à employer à partir des poids équivalents.
Expliquer le choix des additifs selon le mode de séchage.
Comment adapter la protection aux différents supports ?
Problèmes liés à laction des rayonnements
Photo-oxydation : mécanisme radicalaireÈ$
Photoprotection : absorbants UV, anti-oxydantsIdentifier les défauts liés à une protection insuffisante.
Expliquer le choix d une méthode de protection en fonction du problème.
Problèmes liés à la présence ou à l absence d eau
Hydrolyse, fragilisation mécanique, corrosion, déshydratation
Protection : imperméabilisation, additifs anticorrosion (inhibiteurs, pigments anticorrosion), agents humectants et émollients
Identifier les défauts liés à une protection insuffisante.
Expliquer le choix dune méthode de protection en fonction du problème à résoudre.
Aspect
Laspect dun produit commercial est aujourdhui un critère de choix essentiel pour le client. Maîtriser laspect suppose dabord de connaître les phénomènes à lorigine de la couleur et de la brillance. On abordera ensuite la question de la mesure des couleurs (espaces colorimétriques).
Applications métier :
Formulation dune teinte pour coloration capillaire.
Formulation dune crème teintée, dun mascara.
Mise à la teinte dune peinture par contretypage dune teinte cible.
Contrôle de la qualité dun produit alimentaire par colorimétrie.
Recherche dun pigment de substitution respectueux de lenvironnement pour une laque.
Comment produire des couleurs ?
Notions et contenusCapacités exigiblesQuest-ce que la couleur ?
Aspect dun objet : forme, texture, couleur, brillance, transparence
Classification naturelle des couleurs ; Interprétation physique
Atlas de couleurs, index de couleur (color index), nuancier pantone, etc.
Etablir un lien entre la couleur dun objet et les paramètres : teinte, luminosité, saturation.
Sources de lumière
Différents types de sources.
Les illuminants normalisés : A, D65, F
Synthèse additive, couleurs primaires, couleurs complémentaires
Distinguer les différents types de sources de lumière à partir de leurs spectres démission.
Expliquer le résultat dun mélange de lumières colorées dans des cas simples.
Interaction lumière/matière
Réflexion spéculaire, réflexion diffuse, absorption, diffusion, transmission ¶$
Opacité ; pouvoir opacifiant d un pigment
Influence de la CPV sur le brillant et sur l opacité
Courbe de réflectance
Effets colorés : effets nacré, irisé, pearlescent, métallisé
Synthèse soustractive
Métamérisme : causes et conséquences sur la perception des couleurs
Mise à la teinte assistée par ordinateur (MTAO)
Expliquer laspect dun objet éclairé (couleur et brillance) à partir des interactions de surface et de volume.
Établir un lien entre le pouvoir opacifiant dun pigment, son indice de réfraction et sa granulométrie.
Distinguer pigments et charges selon lindice de réfraction.
Établir un lien entre le brillant et les caractéristiques dune formule (CPV, CPVC).
Établir un lien entre la couleur dun objet et sa courbe de réflectance.
Expliquer le mode daction dun pigment interférentiel et dun pigment métallique.Expliquer le résultat dun mélange de teintes dans des cas simples.
Mettre en uvre une MTAO pour formuler une teinte.Perception des couleurs
Les cellules de la rétine : photorécepteurs (cônes et bâtonnets), cellules bipolaires
Rôle du cerveau : illusions, contraste simultané, constance des couleurs
Théorie des paires antagonistes (Hering)
Expériences dappariement permettant de définir lobservateur standard
Lobservateur standard 2° et 10°
Expliquer la synthèse additive et les anomalies de la vision colorée à partir de la théorie de Young.
Distinguer sensation et perception colorée.
Établir un lien entre la perception colorée et les canaux blanc/noir, rouge/vert, jaune/bleu.
Système CIE 1931 : intérêt et limites
Exploiter le diagramme de chromaticité xyY : luminance, blanc de référence, spectrum locus, droite des pourpres, longueur donde dominante, saturation, couleurs complémentaires, gamut.Système CIELAB
Tolérance CMCÉvaluer un écart colorimétrique à partir des coordonnées rectangulaires (L*, a*, b*) et cylindriques (L*, c*, h).
Exploiter les résultats en utilisant la notion de tolérance définie par le cahier des charges.
Appareils de mesure de la couleur : colorimètre tristimulaire et spectrocolorimètre ; principe de fonctionnement
Géométrie de mesure : sphère dintégration, spéculaire inclus, spéculaire exclus
Appareils de mesure de la brillance ; principe de fonctionnementMettre en uvre une méthode de mesure de la couleur.
Expliquer le choix de la géométrie selon le type de mesure souhaité (contrôle qualité, mise à la teinte, harmonisation de couleurs).
Mettre en uvre une méthode de mesure de la brillance.Propriétés mécaniques
Afin dexercer une action durable dans le temps, le produit doit résister aux différentes contraintes mécaniques liées à son utilisation. On étudie les différents types de réponses de matériaux soumis à des contraintes. On sattache plus particulièrement à étudier linfluence des matières premières sur les propriétés mécaniques des produits formulés.
Applications métier :
Amélioration de la cohésion dun adhésif structural.
Résolution dun problème de décollement de peinture.
Formulation dun mastic détanchéité anticorrosion pour voitures.
Formulation dun vernis de protection pour les bouteilles en verre.
Optimisation de la résistance à la compression dun béton.
Mesure de la dureté des bonbons par pénétration.
Mesure de la dureté et de la résistance du chewing-gum à la courbure et à la flexion.
Amélioration de la résistance dun rouge à lèvres à la pliure.
Adhérence
Pourquoi ça adhère ?
Notions et contenusCapacités exigiblesMécanismes dadhésion : ancrage mécanique, interactions électrostatiques, diffusion, liaisons chimiques
Améliorer les propriétés dadhésion dun produit en intervenant sur sa formulation et sa mise en uvre (préparation, application, séchage).
Mettre en uvre différents tests dadhérence : quadrillage, arrachement, pelage
Compétition entre les forces dadhésion et de cohésion.Distinguer expérimentalement une rupture cohésive et une rupture adhésive.
Modifier le rapport cohésion/adhésion en intervenant sur la formulation et la mise en uvre.
Résistance mécanique
Comment améliorer la résistance mécanique dun matériau ?
Notions et contenusCapacités exigiblesDéformation des matériaux : traction, cisaillement, torsion, pliage
Essais de traction ; Module élastique, loi de Hooke
Dureté dun matériau ; échelles de dureté
Résistance mécanique
Exploiter une courbe de traction : domaine élastique, domaine plastique, point de rupture, striction.
Établir un lien entre les grandeurs lues sur la courbe de traction et les propriétés mécaniques dun matériau : souplesse, ductilité, résistance.
Mettre en uvre une méthode de mesure de la dureté.
Mettre en uvre différents tests relatifs aux contraintes mécaniques (choc, abrasion sèche et humide, pliage, emboutissage).
Mettre en uvre une méthode de contrôle de la texture.
Transition vitreuse ; température de transition vitreuse
Interprétation microscopique : influence de la structure dun polymère sur la température de transition vitreuse
Loi de Fox
Calorimétrie différentielle à balayage (DSC)Établir un lien entre les propriétés mécaniques dun matériau et sa température de transition vitreuse.
Appliquer la loi de Fox pour obtenir un produit de température de transition vitreuse donnée.
Exploiter une courbe de DSC : transition vitreuse, fusion, cristallisation, réticulation. È$
Durabilité du produit
Il s agit ici que l étudiant acquiert des connaissances sur les différentes causes du vieillissement des produits formulés et qu il soit en capacité de proposer un type de protection. On s intéresse également aux méthodes de contrôle de la durabilité (vieillissement naturel, vieillissement accéléré).
Applications métier :
Corrélation entre une méthode de vieillissement artificiel et une méthode de vieillissement naturel.
Sélection de conservateurs pour ralentir le vieillissement dun produit.
Traitement de la réclamation dun client relative au vieillissement prématuré dun produit.
Étude de linnocuité dun vernis pour lemballage alimentaire.
Comment augmenter la longévité dun produit formulé ?
Notions et contenusCapacités exigiblesAgressions biologiques
Facteurs influençant la prolifération des bactéries, des moisissures et des alguesExpliquer le choix dune méthode de protection selon le problème rencontré (bactéries, algues, moisissure).
Décrire le mode daction des conservateurs antimicrobiens (bactériostatique, bactéricide, fongistatique, fongicide).
Mettre en uvre une méthode de contrôle bactériologique dun produit.
Dégradation par oxydation È$
Méthodes de contrôle : vieillissement naturel et vieillissement artificiel
Expliquer le mode d action des agents antioxydants.
Mettre en Suvre une méthode de contrôle du vieillissement.
Évaluer la corrélation entre les deux méthodes de contrôle.Défauts des produits formulés
Mettre en uvre une démarche dexpertise.
Distinguer les problèmes relevant de la formule de ceux relevant des conditions dutilisation.
Compétences identifiées :
C1 - Rechercher et analyser
C.1.1. Sapproprier un cahier des charges, un mode opératoire
C.1.2. Rechercher et sapproprier lensemble des informations liées à la demande, les données relatives à la sécurité
C.1.3. Identifier les caractéristiques et la qualité des produits à utiliser
C.1.4. Sélectionner les méthodes, techniques et matériels en fonction de lexpérience à réaliser
C.1.5. Rédiger un protocole expérimental
C.1.6. Estimer le coût dune fabrication, dune synthèse, dune analyse
C2 - Réaliser
C.2.1. Préparer les produits, le matériel et les accessoires sur les équipements de laboratoire les plus courants
C.2.2. Réaliser une maintenance de premier niveau sur les appareils, à partir dune notice
C.2.3. Mettre en uvre le protocole expérimental
C.2.4. Appliquer les procédures
C.2.5. Calculer et exprimer un résultat
C3 - Interpréter et valider
C.3.1. Analyser un résultat et le confronter aux spécificités attendues
C.3.2. Détecter les non-conformités dans les activités de contrôle qualité et de R&D au regard des exigences de la sécurité, de la protection de lenvironnement et de la qualité et alerter
C4 Optimiser et adapter
C.4.1. Modifier, améliorer ou transférer le protocole
C.4.2. Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiques
C.4.3. Analyser les causes dun dysfonctionnement dans lutilisation du produit chez le client
C5 - Communiquer
C.5.1. Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication
C.5.2. Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
C.5.3. Utiliser différents outils de bureautique
C.5.4. Adapter sa communication à différents interlocuteurs
C6 Organiser
C.6.1. Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect les délais
C.6.2. Prendre en compte les différents aspects de la réglementation et de la politique QHSSE de lentreprise
C.6.3. Gérer le stock des produits en appliquant la réglementation
C.6.4. Assurer la traçabilité des activités
C7 - Adopter des comportements professionnels
C.7.1. Être autonome et faire preuve dinitiative, desprit critique et de curiosité
C.7.2. Prendre en compte de façon permanente les besoins des clients
C.7.3. Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire
C.7.4. Adapter ses méthodes de travail et son comportement aux différentes situations professionnelles et aux évolutions
C.7.5. Respecter limage, les valeurs et les règles de lentreprise
S8 : Communication scientifique
Il sagit dapprendre à létudiant à communiquer de façon efficace sur ses travaux, son métier ou son entreprise.
Lutilisation de supports variés ne doit pas faire oublier quil sagit avant tout de doter létudiant de compétences opérationnelles en communication de type « scientifique ». Il est également important de garder à lesprit que le niveau de maîtrise attendu est celui dun technicien supérieur.
Notions et contenusCapacités exigiblesComment le chimiste consigne-t-il ses résultats expérimentaux quotidiennement ?Cahier de laboratoire.Dater et intituler un travail.
Décrire un travail au fur et à mesure de sa réalisation.
Différencier méthodes, hypothèses et conclusions.
Schématiser une situation. Légender un schéma.
Formuler clairement une nouvelle hypothèse de travail.
Relever les mesures et les conditions expérimentales.
Interpréter, critiquer et commenter les travaux réalisés.
Référencer les documents associés.
Utiliser un cahier de laboratoire pour élaborer un compte-rendu dexpériences, rédiger une synthèse de travaux.
Assurer la traçabilité Comment le chimiste communique-t-il sur ses travaux en interne ?
Compte rendu dexpériencesRédiger un compte rendu dexpériencesNote davancement de travauxRédiger une note détat davancement de travaux à destination de son supérieur hiérarchique.
Présenter un compte rendu oral davancement de travaux à ses collaborateurs.Rapport dactivitésRédiger un compte rendu annuel dactivités.Compte rendu de faisabilitéExposer lanalyse dun article ou dun protocole expérimental dans le but dune mise en uvre au laboratoire.Notice dutilisation, fiche de maintenanceÀ partir de données constructeur, élaborer une notice dutilisation et une fiche de maintenance dun appareil.Cahier des chargesParticiper à lélaboration dun cahier des charges.Fiche technique
Fiche de fabrication
Compte rendu de réunion Participer à la rédaction dune fiche technique destinée à un client.
À partir dune fabrication en laboratoire, rédiger une fiche de fabrication destinée à un opérateur de production (changement déchelle).
Réaliser un compte rendu écrit et/ou oral dune réunion.Comment le chimiste communique-t-il sur ses travaux en externe ?
Cahier des chargesPrésenter un cahier des charges.Présentation oraleAdapter son discours à son auditoire. PosterConcevoir un poster en respectant les impératifs de propriété industrielle et/ou intellectuelle.
Utiliser un logiciel de publication assistée par ordinateur afin de réaliser un poster.Articles scientifiquesRédiger un résumé, en français et en anglais, un article scientifique.DiaporamaConcevoir et utiliser un diaporama lors dune présentation orale.TableurElaborer une feuille de calcul et utiliser les fonctions statistiques de base pour exploiter des données.
Choisir un mode de représentation des résultats adapté.
Tracer un histogramme, un graphe, à laide dun tableur. Traitement de texteMettre en forme un texte, présenter un dossier de projet technologique ou un rapport stage.
Rédiger une lettre de motivation, un CVLogiciel graphiqueUtiliser un logiciel de dessin vectoriel, un logiciel de représentation de molécules pour effectuer une présentation dexpériences, de résultats.
C5 - Communiquer
C.5.1. Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication
C.5.2. Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
C.5.3. Utiliser différents outils de bureautique
C.5.4. Adapter sa communication à différents interlocuteurs
S9 : Gestion de Projet
Il sagit dapprendre à létudiant les principes fondamentaux qui accompagnent la gestion de projet autour du cahier des charges dun produit (analyse, synthèse, formulation) à concevoir, à valider ou à améliorer.
On sattache à ce que létudiant soit en mesure de :
- définir ce que lon attend du « produit » ;
- définir des spécifications, cest-à-dire des caractéristiques et des performances traduisant la réponse à cette attente ;
- comparer ce que lon obtient à ce que lon attend à chaque pas de progression pour en vérifier ladéquation ;
- clarifier et de maitriser la complexité du projet en le décomposant en activités unitaires ou tâches, identifiées, codées et agencées pour composer un organigramme des tâches, outil fondamental de structuration, de communication et de gestion ;
- mettre en place dune organisation interne (équipe projet) et externe (dans le cadre de lentreprise et vis-à-vis des fournisseurs) en synergie avec les objectifs du projet ;
- présenter lavancement de son projet et comparer celui-ci avec lavancement prévu.
Gestion de projetNotions et contenusCapacités exigiblesAspect fonctionnel, spécifications, performance, Utiliser de manière appropriée le vocabulaire spécifique à la gestion de projet.Organigramme de tachesUtiliser ou établir un organigramme de taches. Lots de travauxDécomposer une tache en lots de travaux.RessourcesIdentifier et évaluer la disponibilité des ressources liées au projet. Outil de travail collaboratif Utiliser ou non un outil de travail collaboratif.CalendrierEtablir un calendrier.Représentation de projetUtiliser la représentation adéquate.Logiciel de gestion de projet,Utiliser un logiciel de conduite de projet.S10 : Monde de lentreprise
Il sagit pour létudiant dappréhender les règles de fonctionnement dune entreprise industrielle à travers ses produits, ses marchés, ses équipements, son organisation du travail, ses ressources humaines afin de sy insérer et dinscrire son action individuelle au service du collectif.
Il sagit également pour le futur technicien des Métiers de la Chimie de prendre la mesure des réalités techniques et économiques de lentreprise, ainsi que de prendre conscience de limportance de la vie sociale au sein de cette entreprise (relations humaines, horaires, communication interne, règles de sécurité
).
Ces capacités sont essentiellement travaillées pendant le stage en entreprise ou en laboratoire de recherche.
Monde de lentrepriseNotions et contenusCapacités exigiblesRèglement intérieurAdopter une attitude conforme au règlement intérieur.Procédure daccès et de sortie.Respecter les procédures daccès et de sortie des installationsQualités relationnellesAdopter, en toutes circonstances, une attitude professionnelle vis-à-vis des personnels de lentreprise ou des clients.Organisation fonctionnelle Utiliser un organigramme fonctionnel afin de déterminer le bon interlocuteur pour une situation donnée.
Bâtir et expliquer un organigramme dans lequel figure le technicien supérieur.Fiche de poste, Fiche demploiAdopter une attitude en accord avec sa fiche demploi.
Proposer une fiche de poste.ConsignesRespecter les consignes de son supérieur hiérarchique.Contraintes industriellesIdentifier et de prendre en compte les contraintes industriellesContraintes environnementalesCerner les contraintes de lenvironnement dune étude : propriété industrielle, normes et règlements.Démarche qualitéSinscrire dans la démarche damélioration continue et de qualité de lentreprise.Accompagnement personnalisé
Laccompagnement personnalisé en BTS « Métiers de la chimie » est destinée, entre autres, à :
assurer une transition réussie entre lenseignement secondaire et le supérieur ;
favoriser la réussite de tous les étudiants dans tous les modules denseignement et ainsi les mettre en confiance ;
préparer le projet de poursuite détudes et/ou le projet professionnel de létudiant.
Cet accompagnement est proposé à tous les étudiants et ne doit pas être exclusivement consacré à du soutien pour remédier à des difficultés ou combler déventuelles lacunes, ni être utilisé comme une plage de cours supplémentaire. Les deux heures hebdomadaires pourront si nécessaire faire lobjet dune annualisation, afin dadapter au mieux les modalités de cet accompagnement aux besoins des étudiants.
Léquipe pédagogique, dans son intégralité, définit des objectifs daccompagnement et les réajuste régulièrement au cours de la formation, en fonction des acquis des élèves. Les professeurs de léquipe sappuient pour cela sur des évaluations diagnostiques régulières mises en uvre tout au long de la formation pour dégager les besoins de chacun des étudiants.
La liste suivante, non exhaustive, donne des exemples dactions pouvant être menées dans le cadre de laccompagnement personnalisé :
proposer aux étudiants, notamment ceux issus de baccalauréats professionnels, un dispositif personnalisé dadaptation progressive aux exigences du BTS « Métiers de la chimie » ;
mettre en place des séances différenciées de soutien et dapprofondissement disciplinaires ou interdisciplinaires ;
proposer des activités mettant en relation les connaissances et compétences de divers modules denseignements ;
assurer laide méthodologique nécessaire, par exemple sur la mise en uvre dun cahier de laboratoire ;
effectuer des recherches bibliographiques ou des recherches documentaires sur Internet, encadrées par les professeurs, sur une partie restreinte du programme, afin de développer les capacités de synthèse des étudiants ;
entraîner à la prise de parole y compris en anglais ;
apprendre aux étudiants à sapproprier un sujet, à élaborer une démarche de résolution de problème ;
mettre en place des conférences sur les métiers de la chimie ; faire venir des professionnels dans létablissement, proposer des visites de sites techniques, de linformation sur les poursuites détudes post-BTS.
3. Lexique
3.1. Formulation
Adhésion : ensemble des phénomènes physico-chimiques qui se produisent lorsque lon met en contact intime deux matériaux. Les différentes théories de ladhésion prévoient létablissement de liaisons ou dinteractions spécifiques.
Adhérence : force ou énergie nécessaire pour séparer deux matériaux réunis par une surface commune. Ladhérence caractérise la résistance dun assemblage.
Adhésif : substance utilisée pour maintenir un ou plusieurs matériaux entre eux. Les adhésifs les plus utilisés sont les colles et les ciments.
Aérosol : dispersion dun liquide dans un gaz.
Aérosol solide : dispersion dun solide dans un gaz.
Agent de coalescence : additif de séchage permettant dabaisser provisoirement la température minimale de formation du film. Il sagit en général dun solvant volatil permettant de ramollir le liant temporairement.
Agent mouillant : additif qui favorise le mouillage de pulvérulents par la phase liquide en diminuant la tension superficielle liquide-solide.
Agent antimousse : additif permettant de prévenir la formation de mousse lors de la fabrication dun produit et/ou de détruire les mousses formées.
Auxiliaire de formulation : matière première qui, contrairement à une matière active, na pas pour rôle de remplir la fonction principale recherchée pour le produit formulé. Son rôle est plus accessoire, par exemple faciliter la mise en uvre ou la préparation du produit, prolonger sa durée de vie, etc. (Synonymes : additif, adjuvant, excipient)
Bactéricide : additif qui tue les bactéries.
Bactériostatique : additif qui empêche le développement des bactéries.
Cahier des charges : document qui définit qualitativement et quantitativement les propriétés du produit recherché, ainsi que son mode dutilisation. Il est élaboré à partir des exigences du client, et avec sa collaboration.
Conservateur : substance capable de sopposer aux altérations dorigine chimique ou microbiologique dun produit.
Cristallisation : passage dun état désordonné liquide, solide (amorphe) ou gazeux à un état ordonné solide.
Charge : matière solide non opacifiante (indice de réfraction inférieur à 1,7). Elle est introduite dans une formulation pour en diminuer le coût ou pour modifier certaines propriétés (résistance mécanique, densité, brillance, etc.).
Client externe : personne ou entité, située à lextérieur dune lentreprise, qui achète des produits ou des services de cette entreprise.
Client interne : personne ou entité, située à lintérieur de lentreprise, qui reçoit des produits ou des services dun autre département dans lentreprise (ex : le service production est le client interne du service maintenance).
Coalescence : phénomène par lequel les particules dun milieu dispersé se réunissent et « fusionnent » les unes avec les autres, diminuant ainsi la tension superficielle.
Colloïde : milieu dispersé pour lequel la taille caractéristique (diamètre) des particules est comprise entre 1 nanomètre et 1 micromètre. On parle alors de domaine colloïdal.
Exemples : émulsion colloïdale, sol (ou suspension colloïdale), gel.
Composé organique volatil (COV) : En Europe, l'article 2 de la directive 1999/13/CE du Conseil européen du 11 mars 199HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Compos%C3%A9_organique_volatil" \l "cite_note-3"9 définit les COV comme « tout composé organique ayant une pression de vapeur de 0,01 kPa ou plus à une température de 293,15 K ou ayant une volatilité correspondante dans les conditions d'utilisation particulières. [
] », et précise que le terme composé organique désigne « tout composé contenant au moins l'élément carbone et un ou plusieurs des éléments suivants : hydrogène, halogènes, oxygène, soufre, phosphore, silicium ou azote, à l'exception des oxydes de carbone et des carbonates et bicarbonates inorganiques ». Le JORF n°187 du 13 août 2000 page 12553 précise « à lexclusion du méthane ».
Concentration pigmentaire volumique (CPV) : rapport des volumes de matières pulvérulentes contenu dans le produit à la valeur du volume sec (exprimé en %).
Concentration pigmentaire volumique critique (CPVC) : valeur particulière de la CPV pour laquelle la quantité de liant est tout juste suffisante pour enrober les pulvérulents, et à partir de laquelle certaines propriétés physico-chimiques sont notablement modifiées.
Dispersant : additif qui maintient en suspension des particules solides au sein dun liquide.
Dispersion : système formé dune phase dispersée sous forme de particules ayant une taille type de lordre du micromètre, dans une autre phase dans laquelle elle est immiscible (phase continue ou milieu de dispersion). (Synonyme : milieu dispersé)
Émollient : substance qui détend, relâche, amollit et adoucit les tissus comme la peau.
Émulsifiant : tensioactif utilisé pour stabiliser une émulsion.
Émulsion : système résultant de la dispersion dun liquide sous la forme de fines gouttelettes dans un autre liquide dans lequel il est insoluble ou très faiblement soluble. Emulsion E/H : système composé dune phase aqueuse dispersée dans une phase huileuse sous forme de gouttelettes. Emulsion H/E : système composé dune phase huileuse dispersée dans une phase aqueuse sous forme de gouttelettes.
Émulsion solide : dispersion dun liquide dans un solide.
Fiche de fabrication : document destiné à un opérateur décrivant de manière synthétique les différentes étapes à suivre lors de la fabrication du produit.
Fiche technique : document destiné à un utilisateur du produit formulé indiquant son mode dutilisation, de conservation, ainsi que quelques-unes de ses propriétés physico-chimiques.
Fongicide : additif qui tue les champignons microscopiques.
Fongistatique : additif qui empêche le développement des champignons microscopiques.
Formulation : Science regroupant lensemble des connaissances et des opérations mises en uvre lors du mélange de lassociation ou de la mise en forme dingrédients souvent incompatibles entre eux de façon à réaliser un produit caractérisé par sa fonction dusage.
Formule dorientation : formule de départ pour différentes formulations possibles.
Gel : colloïde pour lequel la phase dispersée est un liquide et le milieu de dispersion est un solide.
HLB (hydrophilic-lipophilic balance) : nombre qui représente léquilibre entre les parties hydrophile et lipophile dun tensioactif.
Humectant : substance qui maintient la teneur en eau d'un cosmétique dans son emballage ou qui maintient la teneur en eau de la peau.
INCI : nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques conçue en 1973. Les extraits de plantes sont inscrits en nom latin de la plante. Les noms des molécules et les noms usuels sont donnés en anglais. Les colorants sont codifiés par un « color Index ». Les ingrédients odorants, les compositions parfumantes et aromatiques, naturelles ou synthétiques, sont mentionnées par le mot « parfum » ou « aroma ».
Latex : dispersion de particules sphériques de polymère dans leau.
Liant : Un liant est un produit qui sert à agglomérer en masse solide, des particules solides sous forme de poudre ou de granulats.
Matière active : substance essentielle de la formulation qui a pour but de remplir la fonction principale recherchée du produit formulé. [exemple : principe actif dun médicament, fongicide dans un produit phytosanitaire,
].
Microémulsion : système monophasique stable obtenu à partir de deux liquides immiscibles et de tensioactifs. Une microémulsion se reconnaît à son opalescence (milieu quasi transparent, parfois bleuté).
Métamérisme : effet par lequel deux teintes qui sont semblables sous un certain éclairage deviennent différentes sous un autre éclairage.
Mouillage : ensemble des phénomènes qui se produisent lorsquun liquide est déposé sur un solide.
Mousse : dispersion dun gaz dans un liquide.
Mousse solide : dispersion dun gaz dans un solide.
Plastifiant : solvant non volatil dun polymère qui a pour effet de le ramollir durablement.
Produit formulé : association dune ou plusieurs matières actives qui remplissent la fonction principale et dauxiliaires de formulation qui assurent des fonctions secondaires permettant la préparation et facilitant la longévité du produit.
Pulvérulent : poudre introduite dans une formulation afin dapporter de lopacité et/ou de la couleur (pigment), ou dautres propriétés (charge).
Réticulation : formation de liaisons covalentes entre deux macromolécules.
Siccatif : substance qui accélère ou active le durcissement dune résine séchant par siccativation (huile insaturée, résine glycérophtalique, etc.). Il sagit le plus souvent dune solution composée de sels métalliques et de solvants organiques.
Siccativation : Phénomène complexe et lent doxydation des insaturations des acides gras contenus dans des liants tels que les huiles et les résines glycérophtaliques. En présence du dioxygène de lair, des hydroperoxydes sont formés et des liaisons sétablissent entre chaînes dacides gras.
Sol : colloïde pour lequel la phase dispersée est un solide et le milieu de dispersion est un liquide (synonyme : suspension colloïdale).
Suspension : Dispersion dun produit solide dans un liquide dans lequel il est insoluble.
Température minimale de formation du film (TMFF ou TMF) : température à partir de laquelle une dispersion de polymère peut former un film par coalescence.
Tensioactif (ou surfactant) : substance modifiant la tension superficielle entre deux surfaces. Il est composé de molécules amphiphiles présentant un côté lipophile et un côté hydrophile.
Tension interfaciale : force existant au niveau de toute interface entre deux milieux différents. Le système tend à minimiser la surface de contact entre les deux milieux.
Tension superficielle : cas particulier de la tension interfaciale lorsque lune des deux phases est lair.
3.2. Analyse
Capabilité : La capabilité d'un moyen de mesure est la capacité de ce moyen à fournir des indications en adéquation avec les tolérances. Elle se mesure en comparant la spécification et l'incertitude du mesurage
Carte de contrôle : Elle permet de contrôler la stabilité d'une méthode d'analyse dans le temps. On la construit en réalisant un graphique représentant la mesure obtenue sur un matériau de référence, un étalon en fonction du temps.
Fidélité intermédiaire : La fidélité intermédiaire représente un intermédiaire entre des conditions de répétabilité stricte et des conditions de reproductibilité totale entre laboratoires. On définit un écart-type de fidélité intermédiaire pour lequel on indique le facteur de variabilité ; par exemple, fidélité intermédiaire avec opérateurs différents. La fidélité intermédiaire se nomme également reproductibilité intralaboratoire.
Justesse : Etroitesse de l'accord entre la moyenne d'un nombre infini de valeurs mesurées répétées et une valeur de référence. La justesse est estimée par lécart entre la moyenne dune série de mesure et la valeur de référence dun matériau de référence.
Limite de détection : Plus petite quantité du mesurande (analyte) pouvant être détectée.
Limite de quantification : Plus petite quantité du mesurande (analyte) pouvant être quantifiée.
Linéarité : Il sagit de la linéarité du modèle mathématique de la fonction détalonnage. Des tests permettent de valider le modèle linéaire.
Matériau de référence : Un matériau de référence sert "d'étalon" en chimie ; il n'existe pas d'étalon absolu car une détermination par analyse est dépendante de la méthode analytique utilisée mais également de la matrice de l'échantillon. Des sociétés commercialisent des matériaux de référence vendus avec un certificat fournissant une valeur issue d'une détermination à partir généralement de plusieurs méthodes d'analyse. Cette valeur est accompagnée de son incertitude.
Méthode des essais interlaboratoires : Les analyses interlaboratoires désignent toute étude expérimentale impliquant la participation de plusieurs laboratoires. On en distingue deux types :
les analyses interlaboratoires (norme ISO5725) ont pour objectif de déterminer la valeur de l'incertitude de la mesure ;
les essais d'aptitude (norme ISO13528) visent à vérifier si un laboratoire est compétent pour exécuter un type danalyse.
Qualification de lappareillage : La qualification de lappareillage vise à démontrer que lappareil est adapté à son usage et est maintenu et étalonné de façon approprié. La répétabilité est estimée par un écart-type de répétabilité de la série de mesures.
Répétabilité : Fidélité de mesure selon un ensemble de conditions de répétabilité (même procédure de mesure, mêmes opérateurs, même système de mesures, mêmes conditions de fonctionnement et même lieu).
Reproductibilité : Fidélité de mesure selon un ensemble de conditions de reproductibilité (condition de mesurage dans un ensemble de conditions qui comprennent des lieux, des opérateurs et des systèmes de mesure différents).
La reproductibilité est estimée par dun écart-type de reproductibilité de la série de mesures.
On parle de reproductibilité inter-laboratoire lorsque la série de mesure est produite par plusieurs laboratoires et de reproductibilité interne lorsque la série de mesure est produite par un seul laboratoire.
Robustesse : Une méthode danalyse est dautant plus robuste quelle est peu sensible aux variations des facteurs dinfluence.
Sensibilité : La sensibilité est le quotient de la variation d'une indication d'un système de mesure par la variation correspondante de la valeur de la grandeur mesurée.
Spécificité (ou sélectivité) : Une méthode est dautant plus spécifique que la réponse mesurée nest pas perturbée par des espèces chimiques autres que le mesurande (ou analyte).
Z-score : Le critère du "Z-score" permet d'évaluer la qualité des résultats obtenus par chaque laboratoire : il permet de comparer le résultat d'un laboratoire et la moyenne issue de la population de l'ensemble des laboratoires.
Annexe II - Modalités de certification
Annexe II.a - Unités constitutives du diplôme
La définition des unités constitutives du diplôme a pour but de préciser, pour chacune delles, quelles compétences et savoirs professionnels sont concernés et dans quel contexte.
Il sagit à la fois :
- de permettre la mise en correspondance des activités professionnelles et des unités constitutives du diplôme dans le cadre de la validation des acquis de lexpérience,
- détablir la liaison entre les unités constitutive du diplôme, correspondant aux épreuves, et le référentiel dactivités professionnelles, afin de préciser le cadre de lévaluation.
Le tableau ci-après met en relation les compétences avec les unités constitutives du diplôme.
EpreuvesE4E5E6UnitésU41 et U42E51 et E52U61U62CompétencesPhysique-chimieActivités professionnelles en laboratoireProjet technologiqueStage en entrepriseC.1.1.XXXXC.1.2.XXC.1.3.XXC.1.4.XC.1.5.XXC.1.6.XXC.2.1.XC.2.2.XC.2.3.XC.2.4.XC.2.5.XXXC.3.1.XXC.3.2.XC.4.1.XXXC.4.2.XC.4.3.XXXC.5.1.XXXC.5.2.XXXXC.5.3.XC.5.4.XXC.6.1.XXC.6.2.XC.6.3.XC.6.4.XC.7.1.XXC.7.2.XC.7.3.XXXC.7.4.XC.7.5.X
x compétences pouvant être présentes mais non évaluées
Annexe II.b - Conditions d'obtention de dispenses d'unités
U1. Culture générale et expression
Les candidats à lexamen dune spécialité de brevet de technicien supérieur, titulaires dun brevet de technicien supérieur dune autre spécialité, dun diplôme universitaire de technologie ou dun diplôme national de niveau III ou supérieur sont, à leur demande, dispensés de subir lunité de
Culture générale et expression.
Les bénéficiaires de lunité de Français, Expression française ou de Culture générale et expression au titre dune autre spécialité de BTS sont, à leur demande, pendant la durée de validité du bénéfice, dispensés des épreuves correspondant à lunité U1 Culture générale et expression.
U2. Langue vivante anglais
Lunité U2- langue vivante Anglais- du brevet de technicien supérieur « Métiers de la chimie » et lunité de Langue vivante étrangère 1 des brevets de technicien supérieur du secteur industriel sont communes sous réserve que les candidats aient choisi langlais.
Les bénéficiaires de lunité Langue vivante étrangère 1 au titre de lune des spécialités susmentionnées sont, à leur demande, dispensés de lunité U2 Anglais, sous réserve que les candidats aient choisi langlais.
Les titulaires de lune des spécialités susmentionnées qui souhaitent faire acte de candidature à une autre de ces spécialités sont, à leur demande, dispensés de subir lunité U2- langue vivante Anglais- ou de Langue vivante étrangère 1 sous réserve, dans ce dernier cas, que les candidats aient choisi langlais.
Dautre part, les titulaires dun diplôme national de niveau III ou supérieur, ayant été évalués en Anglais pour obtenir ce diplôme, sont, à leur demande, dispensés de subir lunité U2.- langue vivante Anglais- du brevet de technicien supérieur « Métiers de la chimie ».
U3. Mathématiques
Lunité U3- Mathématiques- du brevet de technicien supérieur « Métiers de la chimie » et lunité de Mathématiques des brevets de technicien supérieur du groupement A sont communes.
Les bénéficiaires de lunité de Mathématiques au titre de lune des spécialités susmentionnées qui souhaitent faire acte de candidature à une autre de ces spécialités sont, à leur demande, pendant la durée de validité du bénéfice, dispensés de subir lunité de Mathématiques.
Dautre part, les titulaires dun diplôme national scientifique ou technologique de niveau III ou supérieur, ayant été évalués en Mathématiques pour obtenir ce diplôme, sont, à leur demande, dispensés de subir lunité U31. Mathématiques du brevet de technicien supérieur « Métiers de la chimie ».
Annexe II.c - Règlement d'examen
BTS
Métiers de la chimie
Candidats
Scolaires
(établissements publics ou privés sous contrat)
Apprentis
(CFA ou sections dapprentissage habilités),
Formation professionnelle continue
dans les établissements publics habilités
Formation professionnelle continue
(établissements publics habilités à pratiquer le CCF pour ce BTS)
Scolaires
(établissements privés hors contrat)
Apprentis
(CFA ou sections dapprentissage non habilités),
Formation professionnelle continue (établissement privé)
Au titre de leur expérience professionnelle.
Enseignement à distance.Nature des épreuvesUnitésCoefForme DuréeFormeDuréeFormeDuréeE1 Culture générale et expressionU12Ponctuelle
écrite4 hCCF
3 situationsPonctuelle
écrite4 hE2 Langue vivante anglais U22CCF
2 situationsCCF
2 situations Ponctuelle
oralecompréhension 30 expression 15 + 30 préparationE3 Mathématiques U32
CCF
2 situationsCCF
2 situationsPonctuelle
orale1 h 35E4 Physique- chimie :
sous-épreuves :
- Etude de protocoles de synthèse et danalyse
- Etude de cas professionnels en formulation et analyse
U41
U428
4
4
Ponctuelle
écrite
4 h
4 h
CCF
2 situations
Ponctuelle écrite
4 h
4 hE5 Activités professionnelles en laboratoire
sous-épreuves :
- technicien en laboratoire de synthèse, danalyse ou de formulation
- technicien supérieur au sein dune équipe dans un laboratoire de synthèse, danalyse ou de formulation
U51
U52
8
4
4 CCF
4 situations
3 en 1ère année
1 en 2ème année
CCF
2 situations
Ponctuelle pratique
4 h E6 Épreuves professionnelles de synthèse
sous épreuves :
- Projet technologique
- Stage en entreprise
U61
U62
8
4
4
15 min
30 min
Ponctuelle orale
45 min
Ponctuelle orale
45 minÉpreuve facultative
LVE
UF1Ponctuelle orale20 min de préparation + 20 minPonctuelle orale20 min de préparation + 20 minPonctuelle orale20 min de préparation + 20 min
(1) La langue vivante choisie doit être différente de celle évaluée en épreuve E1. Seuls les points supérieurs à la moyenne seront pris en compte.
Intitulé des épreuves
E1 : Culture générale et Expression
E2 : Langue vivante anglaise
E3 : Mathématiques
E4 : Physique-chimie
U41 : Etude de protocoles de synthèse et danalyse
U42 : Etude de cas professionnels en formulation et analyse
E5 : Activités professionnelles au laboratoire (5 situations de CCF)
U51 : activités de technicien supérieur dans un laboratoire
U52 : activités de technicien supérieur au sein dune équipe dans un laboratoire
E6 : Epreuves professionnelles de synthèse
U61 : Projet technologique
U62 : Stage en milieu professionnel
EF1 : Epreuve facultative Langue Vivante
Lépreuve E4 vérifie les connaissances et capacités dans les domaines de lanalyse, de la synthèse et de la formulation ainsi que les compétences de la démarche technologique et scientifique.
Lépreuve E5 évalue par quatre situations en CCF :
U51 : activités de technicien supérieur dans un laboratoire:
CCF1 : activités de technicien dans un laboratoire de synthèse
CCF2 : activités de technicien dans un laboratoire danalyse
CCF3 : activités de technicien dans un laboratoire de formulation
U52 : activités de technicien supérieur au sein dune équipe au laboratoire
CCF4 : activités dun technicien supérieur dans une équipe au laboratoire danalyse et/ou de synthèse et/ou de formulation
Lépreuve E6 évalue les capacités :
U61 : de conduite de projet, de communication écrite et orale, en français et en anglais
U62 : dimmersion, de compréhension et daction en entreprise, de communication écrite et orale, en français et en anglais
Annexe II.d - Définition des épreuves ponctuelles et des situations d'évaluation en cours de formation
Épreuve E1 : Culture générale et expression
Unité U1 - Coefficient 2 -
1. Objectif de lépreuve
Lobjectif visé est de certifier laptitude des candidats à communiquer avec efficacité dans la vie courante et dans la vie professionnelle.
Lévaluation a donc pour but de vérifier les capacités du candidat à :
tirer parti des documents lus dans lannée et de la réflexion menée en cours ;
rendre compte dune culture acquise en cours de formation ;
apprécier un message ou une situation ;
communiquer par écrit ou oralement ;
appréhender un message ;
réaliser un message.
2. Formes de lévaluation
2.1. Forme ponctuelle (écrite, durée 4 heures).
On propose trois à quatre documents de nature différente (textes littéraires, textes non littéraires, documents iconographiques, tableaux statistiques, etc.) choisis en référence à lun des deux thèmes inscrits au programme de la deuxième année de STS. Chacun deux est daté et situé dans son contexte.
Première partie : synthèse (notée sur 40)
Le candidat rédige une synthèse objective en confrontant les documents fournis.
Deuxième partie : écriture personnelle (notée sur 20)
Le candidat répond de façon argumentée à une question relative aux documents proposés. La question posée invite à confronter les documents proposés en synthèse et les études de documents menée dans lannée en cours de culture générale et expression.
La note globale est ramenée à une note sur 20 points.
2.2. Contrôle en cours de formation
Lunité de français est constituée de trois situations dévaluation de poids identiques : - deux situations relatives à lévaluation de la capacité du candidat à appréhender et à réaliser un message écrit ;
- une situation relative à la capacité du candidat à communiquer oralement évaluée lors de la soutenance du rapport de stage.
1) Première situation dévaluation (durée indicative : 2 heures)
a) Objectif général : évaluation de la capacité du candidat à appréhender et réaliser un message écrit.
b) Compétences à évaluer :
- Respecter les contraintes de la langue écrite ;
- Synthétiser des informations : fidélité à la signification des documents, exactitude et précision dans leur compréhension et leur mise en relation, pertinence des choix opérés en fonction du problème posé et de la problématique, cohérence de la production (classement et enchaînement des éléments, équilibre des parties, densité du propos, efficacité du message).
c) Exemple de situation :
Réalisation dune synthèse de documents à partir de 2 à 3 documents de nature différente (textes littéraires, textes non littéraires, documents iconographiques, tableaux statistiques, etc.) dont chacun est daté et situé dans son contexte. Ces documents font référence au deuxième thème du programme de la deuxième année de STS.
2) Deuxième situation dévaluation (durée indicative : 2 heures)
a) Objectif général : évaluation de la capacité du candidat à appréhender et réaliser un message écrit.
b) Compétences à évaluer :
- Respecter les contraintes de la langue écrite ;
- Répondre de façon argumentée à une question posée en relation avec les documents proposés en lecture.
c) Exemple de situation :
À partir dun dossier donné à lire dans les jours qui précèdent la situation dévaluation et composé de 2 à 3 documents de nature différente (textes littéraires, textes non littéraires, documents iconographiques, tableaux statistiques, etc.), reliés par une problématique explicite en référence à un des deux thèmes inscrits au programme de la deuxième année de STS, et dont chaque document est daté et situé dans son contexte, rédaction dune réponse argumentée à une question portant sur la problématique du dossier.
3) Troisième situation dévaluation
a) Objectif général : Évaluation de la capacité du candidat à communiquer oralement.
b) Compétences à évaluer :
- Sadapter à la situation (maîtrise des contraintes de temps, de lieu, dobjectifs et dadaptation au destinataire, choix des moyens dexpression appropriés, prise en compte de lattitude et des questions du ou des interlocuteurs) ;
- Organiser un message oral : respect du sujet, structure interne du message (intelligibilité, précision et pertinence des idées, valeur de largumentation, netteté de la conclusion, pertinence des réponses ...).
c) Exemple de situation :
La capacité du candidat à communiquer oralement est évaluée au moment de la soutenance du rapport de stage.
Chaque situation est notée sur 20 points. La note globale est ramenée à une note sur 20.
Épreuve E2 : Langue vivante anglais
Unité U2- Coefficient 2 -
Objectif de lépreuve
Lépreuve a pour objectif dévaluer au niveau B2 les activités langagières suivantes :
- compréhension de loral
- production et interaction orales.
Lévaluation a pour but de vérifier, en référence aux éléments décrits dans le référentiel de certification :
- les connaissances et compétences langagières générales ;
- les compétences langagières appliquées au domaine professionnel ;
- les connaissances et compétences culturelles et interculturelles.
2. Formes de lévaluation
2.1. Contrôle en cours de formation
Deux situations dévaluation de poids identique permettent de vérifier la capacité du candidat à comprendre un document oral, communiquer et interagir à loral.
Première situation dévaluation : évaluation de la compréhension de loral : durée 30 minutes maximum sans préparation, au cours du deuxième semestre de la deuxième année.
Organisation de l'épreuve :
Les enseignants organisent cette situation d'évaluation au cours du deuxième semestre au moment où ils jugent que les étudiants sont prêts et sur des supports qu'ils sélectionnent. Cette situation dévaluation est organisée formellement pour chaque étudiant ou pour un groupe détudiants selon le rythme dacquisition, en tout état de cause avant la fin du deuxième semestre. Les notes obtenues ne sont pas communiquées aux étudiants et aucun rattrapage nest prévu.
Passation de l'épreuve :
Le titre de lenregistrement est communiqué au candidat. On veillera à ce quil ne présente pas de difficulté particulière. Trois écoutes espacées de 2 minutes d'un document audio ou vidéo dont le candidat rendra compte par écrit ou oralement en français.
Longueur des enregistrements :
La durée de lenregistrement nexcèdera pas trois minutes. Le recours à des documents authentiques nécessite parfois de sélectionner des extraits un peu plus longs (doù la limite supérieure fixée à 3 minutes) afin de ne pas procéder à la coupure de certains éléments qui facilitent la compréhension plus quils ne la compliquent.
Le professeur peut également choisir dévaluer les étudiants à partir de deux documents. Dans ce cas, la longueur nexcèdera pas 3 minutes pour les deux documents et on veillera à ce quils soient de nature différente : dialogue et monologue.
Nature des supports :
Les documents enregistrés, audio ou vidéo, seront de nature à intéresser un étudiant en STS sans toutefois présenter une technicité excessive. On peut citer, à titre dexemple, les documents relatifs à l'emploi (recherche et recrutement), à la sécurité et à la santé au travail, à la vie en entreprise, à la diversité et à la mixité dans le monde professionnel ; à la formation professionnelle, à la prise en compte par lindustrie des questions relatives à lenvironnement, au développement durable, etc. Il pourra sagir de monologues, dialogues, discours, discussions, émissions de radio, extraits de documentaires, de films, de journaux télévisés.
Il ne s'agira en aucune façon d'écrit oralisé ni d'enregistrements issus de manuels. On évitera les articles de presse ou tout autre document conçu pour être lu. En effet, ces derniers, parce quils sont rédigés dans une langue écrite, compliquent considérablement la tâche de lauditeur. De plus, la compréhension dun article enregistré ne correspond à aucune situation dans la vie professionnelle.
Seconde situation dévaluation : évaluation de la production orale en continu et de linteraction au cours du deuxième semestre de la deuxième année (durée 15 minutes + 30 minutes de préparation) :
a. Expression orale en continu (5 minutes environ) :
Cette épreuve prend appui sur deux ou trois documents textuels et iconographiques appropriés illustrant un thème adapté à la section de STS Métiers de la Chimie. La totalité des documents écrits, y compris les textes accompagnant les documents iconographiques (légende de photos ou de dessins, slogans de publicités etc.) nexcédera pas 250 mots. Les documents iconographiques représenteront au plus un tiers du dossier.
Après 30 minutes de préparation, le candidat fera une présentation structurée des documents en mettant en évidence le thème quils illustrent et en soulignant les points importants et les détails pertinents (cf. définition du niveau B2 du CECRL pour la production orale en continu).
b. Expression orale en interaction (10 minutes environ) :
Au cours de lentretien qui suivra, l'examinateur donnera au candidat loccasion de faire ressortir ce quil a compris du document et dargumenter de façon convaincante. Il pourra lui demander de préciser certains points et en aborder dautres quil aurait omis. Le candidat aura tout loisir dexprimer son opinion, de réagir et de prendre linitiative dans les échanges.
2.2. Épreuve ponctuelle orale
Les modalités de passation de lépreuve, la définition de la longueur des enregistrements et de la nature des supports pour la compréhension de loral ainsi que le coefficient sont identiques à ceux du contrôle en cours de formation.
a. Compréhension de loral : 30 minutes maximum. Modalités : Cf. première situation dévaluation du CCF.
b. Expression orale en continu et en interaction : 15 minutes assorties dun temps de préparation de 30 minutes. Cf. seconde situation dévaluation du CCF.
Épreuve E3 : Mathématiques
Unité 3 Coefficient 2
1. Finalités et objectifs
Lépreuve de mathématiques a pour objectifs dévaluer :
la solidité des connaissances et des compétences des étudiants et leur capacité à les mobiliser dans des situations variées ;
leurs capacités dinvestigation ou de prise dinitiative, sappuyant notamment sur lutilisation de la calculatrice ou de logiciels ;
leur aptitude au raisonnement et leur capacité à analyser correctement un problème, à justifier les résultats obtenus et à apprécier leur portée ;
leurs qualités dexpression écrite et/ou orale.
2. Contenu de lévaluation
Lévaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du programme de mathématiques.
Les sujets portent principalement sur les domaines mathématiques les plus utiles pour résoudre un problème en liaison avec les métiers de la chimie. Lorsque la situation sappuie sur dautres disciplines, aucune connaissance relative à ces disciplines nest exigible des candidats et toutes les indications utiles doivent être fournies.
3. Formes de lévaluation
3.1. Contrôle en cours de formation (C.C.F.)
Le contrôle en cours de formation comporte deux situations dévaluation. Chaque situation dévaluation, dune durée de cinquante-cinq minutes, fait lobjet dune note sur 10 points coefficient 1.
Elle se déroule lorsque le candidat est considéré comme prêt à être évalué à partir des capacités du programme. Toutefois, la première situation doit être organisée avant la fin de la première année et la seconde avant la fin de la deuxième année.
Chaque situation dévaluation comporte un ou deux exercices avec des questions de difficulté progressive. Il sagit dévaluer les aptitudes à mobiliser les connaissances et compétences pour résoudre des problèmes, en particulier :
sinformer ;
chercher ;
modéliser ;
raisonner, argumenter ;
calculer, illustrer, mettre en uvre une stratégie ;
communiquer.
Lun au moins des exercices de chaque situation comporte une ou deux questions dont la résolution nécessite lutilisation de logiciels (implantés sur ordinateur ou calculatrice). La présentation de la résolution de la (les) question(s) utilisant les outils numériques se fait en présence de lexaminateur. Ce type de question permet dévaluer les capacités à illustrer, calculer, expérimenter, simuler, programmer, émettre des conjectures ou contrôler leur vraisemblance. Le candidat porte ensuite par écrit sur une fiche à compléter, les résultats obtenus, des observations ou des commentaires.
À lissue de chaque situation dévaluation, léquipe pédagogique de létablissement de formation constitue, pour chaque candidat, un dossier comprenant :
la situation dévaluation ;
les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
la grille dévaluation de la situation, dont le modèle est fourni en annexe ci-après, avec une proposition de note sur 10 points.
Première situation dévaluation
Elle permet lévaluation, par sondage, des contenus et des capacités associés aux modules du programme de mathématiques suivants :
Suites numériques, à lexception des paragraphes « Approximation locale dune fonction » et « Courbes paramétrées ».
Fonctions dune variable réelle, à lexception des paragraphes « Approximation locale dune fonction » et « Courbes paramétrées ».
Calcul intégral.
Statistique descriptive.
Probabilités 1.
Deuxième situation dévaluation
Elle permet lévaluation, par sondage, des contenus et des capacités associés aux modules du programme de mathématiques suivants :
Équations différentielles.
Probabilités 2, à lexception du paragraphe « Exemples de processus aléatoires ».
Statistique inférentielle.
Plans dexpériences.
À lissue de la seconde situation dévaluation, léquipe pédagogique adresse au jury la proposition de note sur 20 points, accompagnée des deux grilles dévaluation. Les dossiers décrits ci-dessus, relatifs aux situations dévaluation, sont tenus à la disposition du jury et des autorités académiques jusquà la session suivante. Le jury peut en exiger la communication et, à la suite dun examen approfondi, peut formuler toutes remarques et observations quil juge utile pour arrêter la note.
3.2. Épreuve ponctuelle
Épreuve orale dune durée de 1 heure et 35 minutes maximum :
- Préparation : 1 heure
- Exposé : 15 minutes maximum
- Entretien : 20 minutes maximum
La commission dévaluation est composée dun professeur de mathématiques enseignant de préférence en section de techniciens supérieurs « métiers de la Chimie ».
Les sujets proposés aux candidats sont issus ou alimenteront une banque inter académique de sujets, destinés à cette épreuve et validés par linspecteur dacadémie inspecteur pédagogique régional ou linspecteur général de mathématiques pilote du BTS. Leur résolution peut, sur une ou deux questions, nécessiter ou évoquer une utilisation de logiciels (implantés sur ordinateur ou calculatrice).
Lutilisation des calculatrices pendant lépreuve est autorisée et définie par la circulaire n° 99-018 du 01/02/1999 (BO n° 6 du 11/02/1999).
Épreuve E4 : Physique-chimie
Unité U41 et U42 - Coefficient 8 -
1. Objectif de lépreuve
Lobjectif visé par lépreuve est de certifier laptitude des candidats à mobiliser connaissances et capacités et de valider tout ou partie des compétences du référentiel dactivités professionnelles suivantes :
C.1.1 : Sapproprier un cahier des charges, un mode opératoire
C 1.3 : Identifier les caractéristiques et la qualité des produits à utiliser
C.1.5 : Rédiger un protocole expérimental
C.1.6 : Estimer le coût dune fabrication, dune synthèse, dune analyse
C.2.5 : Calculer et exprimer un résultat
C.3.1 : Analyser un résultat et le confronter aux spécifications attendues
C.4.1 : Modifier, améliorer ou transférer le protocole
C.4.2 : Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiques
C.4.3 : Analyser les causes dun dysfonctionnement dans lutilisation du produit chez le client
C.5.2 : Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
Les indicateurs de performances sont ceux définis dans le référentiel de certification.
Contenus
Lépreuve de physique-chimie est constituée détudes de protocoles et de cas professionnels pouvant être rencontrés par un technicien supérieur dans lexercice de son métier qui vont faire appel à la mobilisation de connaissances et de capacités des différents modules du programme de physique-chimie : synthèse, analyse, formulation et QHSSE.
Ces études portent sur des :
- analyses ou propositions de protocoles ou de réponses à des cahiers des charges ;
- justifications des choix opérés ;
- propositions de processus de traitement de données ;
- présentations, interprétations et analyses critiques de résultats ;
- validations ou améliorations de protocoles ou de solutions proposées ;
- justifications des causes déchec.
La longueur et lampleur du sujet doivent permettre à un candidat moyen de traiter le sujet et de le rédiger aisément dans le temps imparti.
Les études peuvent faire appel à lanalyse de documents scientifiques et technologiques, éventuellement en langue anglaise.
Le nombre de points affectés à chaque étude est indiqué sur le sujet.
Lutilisation des calculatrices est autorisée pour ces deux épreuves et définie par la circulaire n° 99-018 du 01/02/1999 (BO n° 6 du 11/02/1999).
3. Forme et modalités de lévaluation
3.1. Epreuve ponctuelle écrite
Lépreuve E4 est constituée de deux unités, U41 et U42. Lunité U41 est constituée dune épreuve ponctuelle écrite de quatre heures et dune unité U42, constituée dune épreuve ponctuelle écrite de quatre heures.
3.1.1. Sous-épreuve Etude de protocoles de laboratoire en synthèse et en analyse (Unité U41 - Coefficient 4 -)
Cette épreuve écrite permet dévaluer les connaissances et capacités relatives aux modules synthèse, analyse et QHSSE.
Elle peut être constituée de plusieurs parties indépendantes. Elle propose une diversité dans les connaissances et capacités à évaluer, ainsi que dans les supports utilisés et les tâches à réaliser.
3.1.2. Sous-épreuve Etude de cas professionnels en formulation et en analyse (Unité U42 - Coefficient 4 -)
Cette épreuve écrite permet dévaluer les connaissances et capacités relatives aux modules formulation, analyse et QHSSE.
Elle peut être constituée de plusieurs parties indépendantes. Elle propose une diversité dans les connaissances et capacités à évaluer, ainsi que dans les supports utilisés et les tâches à réaliser.
3.2. Contrôle en cours de formation
Le contrôle en cours de formation comporte 2 situations dévaluation de poids identique (coefficient 4 chacune), situées en en fin de première et en fin de deuxième année de formation. Le CCF est organisé dans létablissement de formation, par les professeurs chargés des enseignements professionnels de synthèse, formulation et analyse.
Ces situations dévaluation sont écrites et chacune a une durée de 4 heures. Elles comportent des études de protocoles et des études de cas proches de la réalité professionnelle dun technicien supérieur des métiers de la chimie et sappuient sur la mobilisation de connaissances et la mise en uvre de capacités des modules analyse, synthèse, formulation, QHSSE et communication scientifique. Elles peuvent faire appel à lanalyse de documents, éventuellement en langue anglaise.
Leur degré dexigence est celui requis pour lépreuve ponctuelle écrite correspondante.
Le nombre de points attribués à chaque étude est indiqué au candidat afin quil puisse gérer ses travaux.
À lissue de la situation dévaluation, léquipe pédagogique adresse au jury les situations dévaluation, les barèmes de correction, les fiches dévaluation du travail réalisé par les étudiants et la proposition de note. Le jury pourra demander à avoir communication de tout autre document relatif à lévaluation (copies,
). Ces documents seront tenus à la disposition du jury et de lautorité rectorale pour la session considérée et cela jusquà la session suivante. Le jury formule toutes remarques et observations quil juge utiles et arrête la note.
:
Épreuve E5 : Activités professionnelles en laboratoire
Unité U51 et U52 - Coefficient 8
1. Objectif de lépreuve
Lobjectif visé est dévaluer laptitude des candidats à mobiliser ses connaissances et ses capacités lui permettant de valider les compétences du référentiel dactivités professionnelles suivantes :
C.1.4.Sélectionner les méthodes, techniques et matériels en fonction de lexpérience à réaliser
C.2.1. Préparer les produits, le matériel et les accessoires sur les équipements de laboratoire les plus courants
C.2.2. Réaliser une maintenance de premier niveau sur les appareils, à partir dune notice
C.2.3.Mettre en uvre le protocole expérimental
C.2.4. Appliquer les procédures (fiche de données sécurité, EPI)
C.3.2. Détecter les non-conformités dans les activités de contrôle qualité et de R&D au regard des exigences de la sécurité, de la protection de lenvironnement et de la qualité et alerter
C.4.1. Modifier, améliorer ou transférer le protocole
C.6.1. Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect les délais
C.6.3. Gérer le stock des produits en appliquant la réglementation
C.6.4. Assurer la traçabilité des activités
C.7.1. Etre autonome et faire preuve dinitiative, desprit critique et de curiosité
C.7.3.. Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire
2. Forme et modalités de lévaluation : contrôle en cours de formation
Lépreuve E5 est constituée de deux unités, U51 et U52. Lunité U51 est constituée de trois épreuves de trois heures en CCF réalisées en première année de formation BTS métiers de la chimie et une unité U52, constituée dune épreuve dune durée totale de huit heures en CCF réalisée en seconde année de formation BTS métiers de la chimie. Ces quatre situations dévaluation sont réalisées au sein du laboratoire de chimie de létablissement de formation.
2.1. Unité U51 (coefficient 4) : activités de technicien supérieur dans un laboratoire
Lunité U51 est constituée de trois situations dévaluation individuelle, dune durée chacune de trois heures :
CCF1 : activités de technicien supérieur dans un laboratoire de synthèse
CCF2 : activités de technicien supérieur dans un laboratoire danalyse
CCF3 : activités de technicien supérieur dans un laboratoire de formulation
Ces trois situations sont relatives à lévaluation de la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances et ses compétences expérimentales pour réaliser une ou plusieurs activités en relation avec le métier de technicien supérieur chimiste dans un laboratoire. Chacune de ces situations est associée à lun des trois domaines de la formation du BTS métiers de la chimie : la synthèse, lanalyse et la formulation.
Le candidat est confronté à :
- des situations cohérentes avec celles rencontrées dans le milieu professionnel et définies dans le référentiel des activités professionnelles (RAP) ;
- un contexte spécifié le plus authentique possible.
Ces épreuves dune durée totale de 3 heures chacune sont évaluées par le/les professeur(s) de la classe.
Ces évaluations sont réalisées durant le second semestre de la formation. La période choisie pour lévaluation pouvant être différente pour chacun des candidats, son choix et son organisation relèvent de la responsabilité de létablissement.
À chacune de ces trois situations dévaluation, une note sur vingt, basée sur une évaluation par compétence, est attribuée. La note associée à lunité U51 est construite par la moyenne de ces trois notes. Le candidat na pas connaissance de sa note.
2.2. Unité U52 (coefficient 4) : activité dun technicien supérieur au sein dune équipe
Lunité U52 est constituée dune situation dévaluation, dune durée de huit heures :
CCF4 : activités dun technicien supérieur au sein dune équipe dun laboratoire
Il s'agit de proposer aux étudiants une activité en équipe de trois ou quatre, semblable à celle que pourront rencontrer les futurs techniciens supérieurs dans lexercice de leur métier.
Lobjectif de cette épreuve est de confronter les candidats à une problématique scientifique du monde de la recherche et/ou de l'industrie à laquelle ils devront répondre à partir de leurs connaissances, de leurs capacités expérimentales, de leurs compétences avec le support éventuel de différentes ressources.
Cette situation évalue la capacité de chaque étudiant à :
coopérer au sein dune équipe ;
participer à lorganisation du travail dans le temps et lespace, en fonction des contraintes ;
respecter et à appliquer les règles liées au QHSSE ;
définir, planifier, réaliser et vérifier la bonne exécution des tâches ;
communiquer les résultats, à loral ou à lécrit.
Lépreuve dune durée totale de 8 heures est évaluée par le/les professeur(s) de la classe.
Cette évaluation est réalisée durant le quatrième semestre de la formation. La période choisie pour lévaluation pouvant être différente pour chacun des candidats, son choix et son organisation relèvent de la responsabilité de léquipe pédagogique.
À cette situation dévaluation, une note sur vingt, basée sur une évaluation par compétence, est proposée pour lunité U52. Le candidat na pas connaissance de sa note.
3. Support de lépreuve
Lors de ces quatre situations dévaluation, létudiant a à sa disposition :
- son cahier de laboratoire élaboré lors de sa formation ;
- des ressources spécifiques fournies avec le sujet ;
- un ordinateur de létablissement avec accès à Internet, à lexception de tout outil de communication avec une personne extérieure (courrier électronique, réseaux sociaux, etc.). Un inventaire des sites consultés sera effectué après lépreuve.
Le cahier de laboratoire personnel permet une traçabilité des expérimentations effectuées et comporte :
- les titres des expérimentations ;
- les dates et les conditions des expérimentations ;
- la description précise du matériel utilisé et des expériences et, au fur et à mesure de leur réalisation, même si elles nont pas abouti.
- les faits et observations marquants ;
- lensemble des relevés de mesures ;
- lexploitation des mesures et linterprétation des résultats obtenus ;
- les critiques des résultats et des propositions pour améliorer et compléter les résultats ;
- la conclusion de chaque expérimentation.
4. Validation des sujets proposés
La validation des quatre situations dévaluations destinées aux étudiants est réalisée dans le cadre dune commission inter-académique, présidée par un IA-IPR de physique-chimie du regroupement inter-académique ou son représentant. Les membres de cette commission étudient les thèmes et les déroulés des quatre situations dévaluations proposés par chaque établissement.
5. Documents pour l'évaluation
Les grilles dévaluation des épreuves sont validées par lInspection Générale de lÉducation Nationale et jointes à la circulaire nationale dorganisation des épreuves du BTS Métiers de la chimie diffusée chaque année par lacadémie pilote.
Épreuve E6 : Epreuve professionnelle de synthèse
Unités U61 et U62- Coefficient 8
1. Sous épreuve : projet technologique (Unité U61 coefficient 4)
1.1. Objectif de lépreuve
Dans le courant du deuxième semestre, un projet technologique, dune durée de 54 heures-étudiant, est mis en place. Ce projet technologique consiste à trouver une réponse à un cahier des charges établi par léquipe en respectant une démarche de projet analogue aux pratiques et contraintes (environnementales, matérielles, réglementaires, normatives, damélioration continue, documentaires
) rencontrées en entreprise ou en laboratoire de recherche, afin que létudiant soit placé en situation de mobiliser et dacquérir de nouvelles capacités scientifiques et technologiques.
Comme dans lindustrie ou la recherche, un cahier de laboratoire est associé au projet de chaque équipe.
Lannexe IIIb précise les modalités pratiques dorganisation de ce projet technologique.
Lépreuve a pour objectif dévaluer les compétences suivantes :
C1 - Rechercher et analyser
C.1.1 : Sapproprier un cahier des charges, un mode opératoire
C.1.2 : Rechercher et sapproprier lensemble des informations liées à la demande, les données relatives à la sécurité
C.1.6 : Estimer le coût dune fabrication, dune synthèse, dune analyse
C2 : Réaliser
C.2.5 : Calculer et exprimer un résultat
C4 : Optimiser et adapter
C.4.1 : Modifier, améliorer ou transférer le protocole
C.4.2 : Rechercher les informations sur les évolutions réglementaires et technologiques
C.4.3 : Analyser les causes dun dysfonctionnement dans lutilisation du produit chez le client
C5 - Communiquer
C.5.1 : Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication
C.5.2 : Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
C.5.3 : Utiliser différents outils de bureautique
C.5.4 : Adapter sa communication à différents interlocuteurs
C6 Organiser
C.6.1 : Organiser le travail et planifier les expériences dans le respect des délais
C7 - Adopter des comportements professionnels
C.7.2 : Prendre en compte de façon permanente les besoins des clients
C.7.3 : Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire
1.2. Evaluation du projet technologique
Lévaluation du projet technologique comporte deux composantes :
- conduite de projet : coefficient 1, évaluée par léquipe de professeurs qui a encadré le projet ;
- dossier technique de projet : coefficient 1, évalué par les membres du jury ;
- soutenance orale : coefficient 2, évaluée par les membres du jury.
Soutenance orale : Forme ponctuelle orale (15 minutes par candidat)
La soutenance orale a lieu devant un jury composé de trois personnes, dont deux spécialistes (un professeur de spécialité, un professeur en charge de la communication scientifique et un professeur dESLV). Lun des professeurs est un enseignant de la même filière extérieur à létablissement. Cette présentation orale a pour but dévaluer la capacité du candidat à présenter son travail et à confronter le résultat de son travail avec le cahier des charges initial.
La soutenance est organisée en deux phases.
Une phase collective de présentation de la globalité du projet au cours de laquelle chaque candidat dispose individuellement dun temps de parole de 5 minutes.
Une phase individuelle dentretien dune durée de 10 minutes par candidat :
en français (environ 5 minutes), portant sur son implication personnelle dans le projet et sur certains aspects du projet ;
en anglais (environ 5 minutes), portant sur la bibliographie en langue anglaise ou les contacts entrepris avec des professionnels.
Cette évaluation ponctuelle donne lieu à une note comptant pour la moitié de la note de lunité U61.
1.3. Nature et nombre des documents à fournir aux différentes soutenances
1.3.1 À la conduite de projet
Lors de la conduite de projet, les professeurs qui encadrent le projet doivent disposer :
du cahier des charges remis à l'équipe ;
du cahier de laboratoire associé au projet et des cahiers de laboratoire de chacun des étudiants de léquipe.
1.3.2 Lors de lépreuve de soutenance orale
Lors de l'épreuve de soutenance orale, les membres du jury doivent chacun disposer :
du cahier des charges remis à l'équipe ;
du dossier technique de projet élaboré par les étudiants ;
de la fiche de synthèse de suivi de la conduite du projet et du cahier de laboratoire associé au projet.
2. Sous épreuve : stage en entreprise ou en laboratoire de recherche (Unité U62 coefficient 4)
2.1. Objectifs
Un stage obligatoire, en milieu professionnel, dune durée totale minimale de 8 semaines, est organisé par léquipe pour le candidat au brevet de technicien supérieur Métiers de la Chimie afin de compléter et daméliorer sa connaissance du milieu professionnel, et de montrer sa capacité à analyser les fonctions assurées en termes scientifiques et professionnels.
La sous-épreuve a pour objectif de valider lacquisition des compétences suivantes :
C1 - Rechercher et analyser
C.1.1 : Sapproprier un cahier des charges, un mode opératoire
C5 - Communiquer
C.5.1 : Sexprimer, rédiger et échanger en utilisant différents modes de communication
C.5.2 : Utiliser des notions danglais technique à lécrit et à loral
C.5.4 : Adapter sa communication à différents interlocuteurs
C6 Organiser
C.6.2 : Prendre en compte les différents aspects de la réglementation et de la politique QHSSE de lentreprise
C7 - Adopter des comportements professionnels
C.7.2 : Prendre en compte de façon permanente les besoins des clients
C.7.3 : Travailler en équipe dans un groupe multiculturel et/ou pluridisciplinaire
C.7.4 : Adapter ses méthodes de travail et son comportement aux différentes situations professionnelles et aux évolutions
C.7.5 : Respecter limage, les valeurs et les règles de lentreprise
2.2. Évaluations et rapport de stage pour la voie scolaire (rapport dactivité pour la voie de lapprentissage)
Lévaluation de cette sous-épreuve comporte trois composantes :
- stage, coefficient 1 ; évalué conjointement par le maître de stage et le professeur tuteur ;
- rapport, coefficient 1 : évalué par les membres du jury ;
- soutenance orale, coefficient 2 : évaluée par les membres du jury.
Rapport de stage
Le candidat effectue un bilan complet du stage effectué qui prend la forme dun document rédigé en français et assorti dun résumé en anglais (abstract) ; ce rapport est transmis aux membres du jury quinze jours avant la soutenance. Les caractéristiques de ce rapport sont définies dans lannexe IIIc.
Soutenance orale : Forme ponctuelle orale (30 minutes)
La soutenance, dune durée maximale de 30 minutes a lieu dans le courant du quatrième semestre. Le jury est composé de trois examinateurs : un professeur de physique-chimie, extérieur à létablissement mais enseignant dans la filière STS Métiers de la Chimie, un représentant de la profession nayant pas encadré le candidat et un professeur danglais ou dESLV.
Le maître de stage peut assister à lépreuve mais nintervient pas au cours de la soutenance et ne participe pas à son évaluation.
La soutenance est organisée en deux phases, chacune constituée de deux parties :
- une phase dexposé devant le jury :
- première partie : en anglais (environ 5 minutes) portant sur une présentation de lentreprise, du contexte du stage, de son déroulement et des activités professionnelles ;
- deuxième partie : en français (environ 10 minutes) portant sur la partie scientifique et technique du travail effectué pendant le stage ;
- une phase dentretien avec le jury :
- première partie : en anglais (environ 5 minutes) portant sur des questions relatives à lentreprise et au stage ;
- deuxième partie : en français (environ 10 minutes) portant sur des questions relatives à la partie scientifique et technique du travail effectué pendant le stage.
Les candidats devront avoir obtenu lautorisation de leur responsable de stage dutiliser les informations confidentielles contenues dans leur rapport écrit. Il leur sera en outre rappelé que cette épreuve ne saurait les libérer de lobligation de respecter la confidentialité.
Annexe III - Organisation de la formation
Annexe III.a - Grille horaire de la formation
La grille horaire est présentée sous forme annuelle, mais le regroupement en semestre de certains enseignements y est recommandée pour plus de cohérence pédagogique, certains enseignements nécessitant dêtre dispensé plutôt en amont, dautres plutôt après une certaine exposition aux notions.
Les indications entre parenthèse décomposent lhoraire élève en horaire classe entière et horaire à effectif allégé pour permettre des TD en mathématiques ou anglais et des activités expérimentales en physique-chimie.
DisciplinesEnseignementsPremière annéeDeuxième annéeLettresCulture générale et expression22 MathématiquesTraitements de données et statistiques 2 (1+1)2 (1+1)Langue vivanteAnglais 2 (1+1) 2 (1+1)
Physique-chimieEnseignement scientifique en langue vivante (ESLV en anglais)(1)(1)Analyse
352 h 6 (3+3)7 (3+4)Synthèse
352 h6 (3+3)7 (3+4)Formulation
352 h6 (3+3)7 (3+4)QHSSE1
(2 au premier semestre) Projet technologique(1,5)
(3 au second semestre)Monde professionnel0,5
Stage en entrepriseCommunication
scientifique11Accompagnement personnalisé(2)(2)Total/ semestre31 31Total/an31 Épreuve facultative
Langue vivante étrangère 2
1 h
1 h
Annexe III.b - Projet technologique
Objectifs
Projet technologique en formation par la voie scolaire :
Les projets technologiques doivent s'appuyer sur un cahier des charges le plus authentique possible. Il est de la responsabilité des équipes pédagogiques de rechercher, éventuellement auprès des industriels ou des laboratoires de recherche, les éléments qui leur permettront collectivement de constituer des sujets de projets technologiques.
Les étudiants travaillent par groupes de trois à quatre. À partir du cahier des charges fourni par léquipe pédagogique, les étudiants doivent :
sapproprier le cahier des charges et lensemble des informations liées à la demande ;
rechercher des ressources pour répondre au cahier des charges, dont deux au moins en langue anglaise ;
organiser le travail et planifier les expériences dans le respect des délais ;
renseigner tout au long de la conduite du projet le cahier de laboratoire associé au projet et leur cahier individuel ;
rédiger le dossier technique de réponse à fournir pour la soutenance orale ;
préparer les présentations de conduite de projet et la soutenance orale.
Projet en formation par la voie de l'apprentissage
De par la nature de ce type de formation, l'apprenti bénéficie généralement d'un cadre industriel favorable à la réalisation du projet technologique au sein de l'entreprise. Il faut donc privilégier dans ce cas le projet réalisé en entreprise. Le cahier des charges est proposé par le centre de formation, après négociation avec le tuteur et lentreprise. Il sera nécessaire dans la présentation du projet technologique de faire ressortir les phases qui participent réellement de lépreuve professionnelle de synthèse et qui devront être réalisées en autonomie par létudiant, même si la collaboration avec les différents membres de lentreprise est incontournable. Cest au responsable du centre de formation, en collaboration avec le tuteur en entreprise, de spécifier le projet technologique support de lévaluation dans les mêmes conditions que pour les candidats de la voie scolaire.
L'apprenti est intégré au sein d'une équipe qui doit être décrite (noms et fonctions, tâches au sein du projet) lors de la soutenance orale. Les professionnels impliqués dans lencadrement du projet technologique :
participent au suivi du projet ;
ont une connaissance suffisante du projet, si l'apprenti travaille en grande autonomie afin déviter que ce dernier se retrouve isolé, privé de ressources, de la communication et du soutien dont il doit contractuellement bénéficier.
Préparation des projets
Cahier des charges remis à l'équipe de projet
Lors du démarrage du projet, le cahier des charges du projet est remis à l'équipe détudiants par les professeurs qui encadrent le projet.
Des problèmes de natures diverses peuvent survenir durant la conduite du projet, nécessitant un amendement au cahier des charges et donc à une redéfinition ou la redistribution partielle des tâches à effectuer. Une telle situation doit faire l'objet d'un avenant qui sera joint au cahier des charges.
Suivi et dossier technique de projet technologique :
Suivi de la conduite de projet technologique
Les professeurs planifient, de façon régulière (environ toutes les 12 heures), des rencontres avec chaque équipe détudiants, comme le ferait un ingénieur avec son équipe de techniciens supérieurs ou encore un chef de groupe avec son équipe de recherche. Elles ont pour objectifs de suivre lavancée du projet et ses perspectives afin dévaluer limplication de chacun dans la conduite du projet et éventuellement de proposer des apports ou des remédiations, en fonction des besoins. Lune de ces rencontres seffectuera en anglais et évaluera les compétences acquises en ESLV.
En amont de chacune de ces rencontres, léquipe prépare une présentation de lavancée du projet dans le cahier de laboratoire associé au projet. En aval, léquipe indique les décisions prises et les apports fournis lors de ces rencontres.
Les professeurs établissent lappréciation globale et la note. Ils remplissent une fiche de synthèse comportant une grille dévaluation de la conduite du projet. Cette fiche est élaborée et mise à jour par lInspection Générale de lEducation nationale ; elle est jointe à la circulaire nationale dorganisation des épreuves du BTS Métiers de la chimie diffusée chaque année par lacadémie pilote.
Dossier technique de projet technologique
À l'issue du projet, l'équipe d'étudiants remet un dossier technique unique de synthèse de lensemble du projet de15 pages au maximum, ainsi que les ressources en anglais utilisées.
Ce dossier présente une réponse argumentée au cahier des charges comportant lensemble des expériences, les résultats obtenus, leurs exploitations et les prolongements qui pourraient être envisagées.
Des documents annexes peuvent être joints sous forme électronique (annexes techniques, programmes complets, manuel d'utilisation, notice de maintenance, etc.).
Les dossiers techniques sont mis à la disposition des membres du jury de la soutenance orale deux semaines avant la date de la soutenance.
Labsence de dépôt dun dossier de projet à la date indiquée entraine la mention « non valide » à la sous-épreuve U61.
Annexe III.c - Stage en milieu professionnel
1. Objectifs
Une période de stage obligatoire de durée totale minimale de 8 semaines en milieu professionnel est organisée pour le candidat au brevet de technicien supérieur Métiers de la chimie. Ce stage est un temps dinformation et de formation visant à :
- découvrir en profondeur le monde de lentreprise ou du laboratoire de recherche, en participant aux activités professionnelles, en sappropriant les modes dorganisation et en observant les relations humaines qui laniment ;
- approfondir et mettre en pratique des compétences du Référentiel dActivités Professionnelles, en étant associé aux Tâches professionnelles techniques et aux projets en cours, dans le respect des spécificités de lentreprise ou du laboratoire de recherche ;
- informer et rendre compte, par écrit, dans le cadre de la rédaction dun rapport de stage structuré, afin de montrer ses capacités danalyse dune situation professionnelle et de mettre en uvre les compétences acquises en communication, y compris en anglais.
Si le stage en milieu professionnel nest pas, au sens réglementaire du terme, une période de formation en entreprise validée par lacquisition de nouvelles compétences, il est le lieu privilégié pour découvrir, observer et comprendre des situations professionnelles qui ne se rencontrent que très rarement dans le cadre scolaire, comme :
- la mise en uvre de moyens de conception, de production et de contrôles particuliers, notamment des systèmes automatisés en analyse, en formulation ou en synthèse ;
- la participation à différentes étapes de la mise en uvre dun cahier des charges sur un produit, incluant éventuellement la relation au client ;
- le respect de politiques de prévention des risques, damélioration de la sécurité, de gestion des stocks ;
- le passage de léchelle du laboratoire à la production ou à la mise en uvre chez le client ;
- la mise en uvre de plans damélioration de la qualité, de gestion des ressources humaines, de formations.
2. Organisation
2.1 Voie scolaire
2.1.1. Réglementation relative aux stages en milieu professionnel
Le stage, organisé avec le concours des milieux professionnels, est placé sous le contrôle des autorités académiques dont relève létudiant et le cas échéant, des services du conseiller culturel près lambassade de France du pays daccueil pour un stage à létranger.
Chaque période de stage en entreprise fait lobjet dune convention entre létablissement fréquenté par létudiant et la ou les entreprise(s) daccueil. La convention est établie conformément aux dispositions du décret n°2006-1093 du 29 août 2006 pris pour lapplication 147 de larticle 9 de la loi n°2006-396 du 31 mars 2006 pour légalité des chances.
Toutefois, cette convention pourra être adaptée pour tenir compte des contraintes imposées par la législation du pays daccueil.
Pendant le stage en entreprise, létudiant a obligatoirement la qualité détudiant stagiaire et non de salarié. La convention de stage doit notamment :
- fixer les modalités de couverture en matière d'accident du travail et de responsabilité civile ;
- préciser les objectifs et les modalités de formation (durée, calendrier) ;
- préciser les modalités de suivi du stagiaire par les professeurs de léquipe pédagogique responsable de la formation et létudiant.
2.1.2. Mise en place et suivi du stage
La recherche des entreprises daccueil est assurée par les étudiants, sous la responsabilité du chef détablissement. Le stage seffectue dans des entreprises ou des laboratoires de recherche dans les domaines de lanalyse, de la synthèse ou de la formulation.
Le stage doit être préparé avec soin par léquipe des enseignants des disciplines professionnelles en liaison étroite avec tous les enseignants toute l'équipe pédagogique étant concernée par la période de stage. Il est important que les étudiants ressentent l'intérêt que leurs professeurs portent à l'entreprise ou au laboratoire de recherche et puissent évoquer avec ces derniers les éléments danalyse à privilégier et des axes forts de leur rapport de stage en entreprise.
Le temps de stage(s) en milieu professionnel est organisé, en tenant compte :
- des contraintes matérielles des entreprises ou des laboratoires de recherche et des établissements scolaires ;
- des compétences acquises ou en cours dacquisition des stagiaires ;
- des fonctions professionnelles du référentiel dactivités professionnelles ;
- des compétences à valider lors de lévaluation.
En fin de stage, un certificat est remis au stagiaire par le responsable de lentreprise ou son représentant, attestant la présence de létudiant. Un candidat qui naura pas présenté cette pièce ne pourra être admis à se présenter à la sous-épreuve E62 (soutenance de rapport de stage). Un candidat, qui, pour une raison de force majeure dûment constatée, neffectue quune partie du stage obligatoire, peut être autorisé par le recteur à se présenter à lexamen, le jury étant tenu informé de sa situation.
La durée globale du stage est de huit semaines. La période du stage, identique pour tous les étudiants dune même promotion, peut être placée en totalité entre la mi-octobre et la mi-décembre de la seconde année de formation ou bien fractionnée en deux périodes de quatre semaines, lune en juin de la première année de formation, lautre en janvier de la seconde année.
2.1.3. Rapport de stage en entreprise ou laboratoire de recherche
À lissue du stage, les candidats sous statut scolaire rédigent un rapport écrit de 30 pages au plus, hors annexes, comportant trois parties :
- un abstract en anglais dune demi-page présentant le contenu scientifique et technique du stage ;
- la description de lentreprise daccueil, ses productions, sa structure et ses modes dorganisation, en moins de huit pages ;
- la description et lanalyse dune ou plusieurs activités réalisées durant le stage en lien avec les compétences terminales évaluées.
Le rapport, soigneusement paginé, doit être structuré et concis. Le renvoi à déventuelles annexes, elles-mêmes paginées, doit figurer dans le corps du texte.
Ce document doit permettre dexpliciter les objectifs assignés, les résultats obtenus ou observés, les obligations prises en compte, notamment dans les domaines de la réglementation et de la politique QHSSE de lentreprise ou du laboratoire de recherche.
Une courte conclusion fait ressortir les principaux enseignements que le candidat a tirés de son stage, en lien avec son projet professionnel.
Lensemble doit privilégier des développements personnels, en limitant au maximum les reproductions de documents disponibles dans lentreprise. Les extraits de bibliographie ou de sites Internet sont possibles, à condition dêtre clairement référencés et en nombre limité.
2.1.4. Documents pour l'évaluation
Au terme du stage, le(s) professeur(s) concerné(s) et le(s) tuteur(s) de l'entreprise ou du laboratoire de recherche établissent conjointement l'appréciation globale et la note qui seront proposées à l'aide dune grille dévaluation du stage. Cette grille est élaborée et mise à jour par lInspection Générale de lÉducation nationale, elle est jointe à la circulaire nationale dorganisation des épreuves du BTS Métiers de la chimie diffusée chaque année par lacadémie pilote.
Le rapport de stage doit être transmis selon une procédure mise en place par chaque académie et à une date fixée dans la circulaire nationale dorganisation de lexamen. En application de larrêté du 22 juillet 2008, un contrôle de conformité du dossier doit être effectué avant linterrogation orale.
2.2. Voie de lapprentissage
Pour les apprentis, les certificats de stage sont remplacés par la photocopie du contrat de travail ou par une attestation de lemployeur confirmant le statut du candidat comme apprenti dans son entreprise.
Les candidats rédigent un rapport dactivité en entreprise ou en laboratoire de recherche dans le même esprit et selon les mêmes règles que le rapport de stage pour les candidats de la voie scolaire.
2.3. Voie de la formation continue
Les candidats qui se préparent au brevet de technicien supérieur Métiers de la chimie par la voie de la formation continue rédigent un rapport sur leurs activités professionnelles dans le même esprit que le rapport dactivité en entreprise.
2.3.1. Candidats en situation de première formation ou en situation de reconversion
La durée du stage est de huit semaines. Elle sajoute à la durée de la formation dispensée dans le centre de formation continue en application de larticle 11 du décret n°95-665 du 9 mai 1995 modifié portant règlement général du brevet de technicien supérieur.
Lorganisme de formation peut concourir à la recherche de lentreprise ou du laboratoire daccueil. Le stagiaire peut avoir le statut de salarié dun autre secteur professionnel.
Lorsque cette préparation seffectue dans le cadre dun contrat de travail de type particulier, le stage obligatoire est inclus dans la période de formation dispensée en milieu professionnel si les activités effectuées sont en cohérence avec les exigences du référentiel du brevet de technicien supérieur Métiers de la chimie et conformes aux objectifs et aux modalités générales définies ci-dessus.
2.3.2. Candidats en situation de perfectionnement
Le certificat de stage peut être remplacé par un ou plusieurs certificats de travail attestant que lintéressé(e) a été en activité dans le domaine des Métiers de la chimie, en qualité de salarié à temps plein pendant six mois au cours de lannée précédant lexamen ou à temps partiel pendant un an au cours des deux années précédant lexamen. Les activités effectuées sont en cohérence avec les exigences du référentiel du brevet de technicien supérieur Métiers de la chimie et conformes aux objectifs et aux modalités générales définies ci-dessus.
Les candidats rédigent un rapport sur leurs activités professionnelles dans le même esprit que le rapport dactivité en entreprise.
2.4. Candidats en formation à distance
Ces candidats relèvent, selon leur statut (scolaire, apprenti, formation continue), de lun des cas précédents.
2.5. Candidats qui se présentent au titre de leur expérience professionnelle
Le certificat de stage peut être remplacé par un ou plusieurs certificats de travail justifiant la nature et la durée du ou des emplois occupés.
Les candidats rédigent un rapport sur leurs activités professionnelles dans le même esprit que le rapport dactivité en entreprise.
3. Aménagement de la durée du stage
La durée normale du stage est de huit semaines. Pour une raison de force majeure dûment constatée, dans le cadre dune formation aménagée ou dune décision de positionnement, la durée du stage peut être réduite mais ne peut être inférieure à quatre semaines. Toutefois, les candidats qui produisent une dispense (notamment au titre de la validation des acquis de lexpérience) ne sont pas tenus deffectuer ce stage.
Le recteur est seul autorisé à valider les aménagements de la durée de stage ou les dispenses.
4. Candidats ayant échoué à une session antérieure de lexamen
Les candidats ayant échoué à une session antérieure de lexamen ont le choix entre deux possibilités :
- présenter le précédent rapport de stage ou dactivité en entreprise ou laboratoire de recherche éventuellement modifié,
- élaborer un nouveau rapport après avoir effectué un autre stage.
Les candidats apprentis redoublants peuvent :
- proroger leur contrat dapprentissage initial dun an,
- ou conclure un nouveau contrat avec un autre employeur (en application des dispositions de larticle L117-9 du code du travail).
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