plan de sauvetage - RERO DOC
Superviser le séchage à l'air (personne de l'entretien des fonds). .... en état sur
mesure et à des prix modérés de documents endommagés par l'humidité. ...... et
savoir intervenir pour réduire et corriger les risques aura une incidence réelle en
...
part of the document
ctions.
TABLE DES MATIÈRES
TOC \h \z \t "Titre1;1;Titre2;2;1er etape;1;Titre3;3;2e etape;1;3e etape;1" HYPERLINK \l "_Toc150749296" 1. Introduction PAGEREF _Toc150749296 \h 6
HYPERLINK \l "_Toc150749297" 1.1. Préambule PAGEREF _Toc150749297 \h 6
HYPERLINK \l "_Toc150749298" 1.2. Remarques générales PAGEREF _Toc150749298 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc150749299" 2. Schéma général du sauvetage PAGEREF _Toc150749299 \h 8
3. HYPERLINK \l "_Toc150749301" 1ère étape : HYPERLINK \l "_Toc150749302" Intervention des secours PAGEREF _Toc150749302 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc150749303" 3.1. Marche à suivre en cas de sinistre pendant les heures douverture PAGEREF _Toc150749303 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc150749304" 3.2. Premières réactions pendant les heures douverture PAGEREF _Toc150749304 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc150749305" 3.3. Marche à suivre en cas de sinistre en dehors des heures douverture PAGEREF _Toc150749305 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc150749306" 3.4. Premières réactions en dehors des heures douverture PAGEREF _Toc150749306 \h 19
HYPERLINK \l "_Toc150749307" 3.5. Personnes à avertir en cas de sinistre PAGEREF _Toc150749307 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc150749308" Groupe dintervention « conservation » PAGEREF _Toc150749308 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc150749310" Groupe dintervention « magasins » PAGEREF _Toc150749310 \h 22
4. HYPERLINK \l "_Toc150749311" 2ème étape : HYPERLINK \l "_Toc150749312" Stabilisation et contrôle climatique PAGEREF _Toc150749312 \h 23
HYPERLINK \l "_Toc150749313" 4.1. Entrée dans le bâtiment PAGEREF _Toc150749313 \h 24
HYPERLINK \l "_Toc150749314" 4.2. Organisation du sauvetage des collections PAGEREF _Toc150749314 \h 25
HYPERLINK \l "_Toc150749316" 4.3. Opérations organisées et supervisées par le coordinateur du sauvetage PAGEREF _Toc150749316 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc150749317" 4.4. Appel aux services externes PAGEREF _Toc150749317 \h 27
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749318" 1. Matériel à avoir en cas de sinistre PAGEREF _Toc150749318 \h 28
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749319" 2. Zone de travail pour les mesures de sauvetage PAGEREF _Toc150749319 \h 31
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749320" 3. Zone de repos PAGEREF _Toc150749320 \h 32
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749321" 4. Matériel pour le nettoyage et le contrôle des conditions climatiques PAGEREF _Toc150749321 \h 33
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749322" 5. Aide extérieure supplémentaire de collègues spécialistes PAGEREF _Toc150749322 \h 34
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749323" 6. Machine à lyophiliser PAGEREF _Toc150749323 \h 35
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749324" 7. Entreprises de transport PAGEREF _Toc150749324 \h 36
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749325" 8. Stockage intermédiaire du matériel hors de la MV PAGEREF _Toc150749325 \h 37
4.4. HYPERLINK \l "_Toc150749326" 9. Mesures de désinfection PAGEREF _Toc150749326 \h 38
HYPERLINK \l "_Toc150749327" 4.6. Actions de stabilisation et contrôle climatique PAGEREF _Toc150749327 \h 39
5. HYPERLINK \l "_Toc150749328" 3ème étape : HYPERLINK \l "_Toc150749329" Du sauvetage à la réintégration des locaux PAGEREF _Toc150749329 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc150749330" 5.2. Déplacer le matériel PAGEREF _Toc150749330 \h 43
HYPERLINK \l "_Toc150749331" 5.3. Identifier et catégoriser le matériel PAGEREF _Toc150749331 \h 45
HYPERLINK \l "_Toc150749332" 5.4. Brèves listes des dégâts PAGEREF _Toc150749332 \h 47
HYPERLINK \l "_Toc150749333" 5.5. Schéma de décision de traitement PAGEREF _Toc150749333 \h 48
HYPERLINK \l "_Toc150749335" 5.5.1. Séchage à lair PAGEREF _Toc150749335 \h 49
HYPERLINK \l "_Toc150749336" 5.5.2. Sauvetage des livres anciens et précieux PAGEREF _Toc150749336 \h 50
HYPERLINK \l "_Toc150749337" 5.5.3. Préparation à la congélation PAGEREF _Toc150749337 \h 52
HYPERLINK \l "_Toc150749338" 5.5.4. Réhabilitation de la zone sinistrée PAGEREF _Toc150749338 \h 54
HYPERLINK \l "_Toc150749339" 5.5.5. Retour des documents dans les magasins PAGEREF _Toc150749339 \h 55
HYPERLINK \l "_Toc150749340" 5.6. Planification à long terme des travaux de conservation PAGEREF _Toc150749340 \h 56
HYPERLINK \l "_Toc150749341" 6. Mise en valeur de lexpérience PAGEREF _Toc150749341 \h 57
7. HYPERLINK \l "_Toc150749342" Annexes PAGEREF _Toc150749342 \h 58
TOC \h \z \t "TitreAnnexe;1" HYPERLINK \l "_Toc150749201" ANNEXE 1 : Définitions PAGEREF _Toc150749201 \h 59
HYPERLINK \l "_Toc150749202" ANNEXE 2 : Tableau des contacts téléphoniques principaux PAGEREF _Toc150749202 \h 60
HYPERLINK \l "_Toc150749203" ANNEXE 3 : Tableau des fonctionnalités en cas durgence PAGEREF _Toc150749203 \h 60
HYPERLINK \l "_Toc150749204" ANNEXE 4 : Fiches pratiques par sinistre PAGEREF _Toc150749204 \h 62
HYPERLINK \l "_Toc150749205" ANNEXE 5 : Fiches pratiques par fonction PAGEREF _Toc150749205 \h 64
HYPERLINK \l "_Toc150749206" ANNEXE 6 : Fiches pratiques par niveau de conservation PAC PAGEREF _Toc150749206 \h 72
HYPERLINK \l "_Toc150749207" ANNEXE 7 : Fiches pratiques selon modèle Cosadoca PAGEREF _Toc150749207 \h 75
HYPERLINK \l "_Toc150749208" ANNEXE 8 : Tableau liste de dégâts PAGEREF _Toc150749208 \h 83
HYPERLINK \l "_Toc150749209" ANNEXE 9 : Tableau de traitement à long terme PAGEREF _Toc150749209 \h 84
HYPERLINK \l "_Toc150749210" ANNEXE 10 : Analyse des menaces et mesures à prendre PAGEREF _Toc150749210 \h 85
HYPERLINK \l "_Toc150749211" ANNEXE 11 : Propositions et perspectives davenir PAGEREF _Toc150749211 \h 87
HYPERLINK \l "_Toc150749212" ANNEXE 12 : Bibliographie PAGEREF _Toc150749212 \h 94
Introduction
Préambule
Lélaboration dun plan de prévention, dintervention et dévacuation est une décision importante pour une institution qui veut protéger ses collections et le patrimoine qui lui est confié. Si les sinistres sont inévitables, lexistence dun plan de sauvetage permet den minimiser les conséquences voire de les éviter.
Ce plan de sauvetage sadresse aux personnes chargées dorganiser la lutte contre les sinistres ainsi quà tout le personnel de la Médiathèque Valais. Il est en effet essentiel que chaque collaborateur connaisse les issues de secours, lemplacement des boutons poussoirs et des extincteurs ainsi que les procédures dévacuation. Le personnel doit aussi avoir pris connaissance du plan en cas de catastrophe.
Concernant le contenu, nous proposons un plan qui se décline en trois parties principales: lintervention des secours, la stabilisation et le contrôle climatique et le sauvetage des documents. Chacune de ces étapes inclut un ou plusieurs schémas organisationnels qui apportent sérénité et efficacité au moment du sinistre. La prévention des sinistres nest pas une partie que nous avons développée car ce plan sappliquera au nouveau bâtiment de Pratifori qui sera pourvu dun environnement idéal pour la conservation.
Finalement, une bibliographie contenant une multitude de sources utiles ainsi que des annexes comportant des conseils et des modèles de documents exploitables sont proposés. Il est important de préciser quun tel plan nest fonctionnel que sil comporte une mise à jour annuelle.
Ce travail a été notamment inspiré par les sources suivantes :
KARLI, Chantal, HERION Susan, Mesures conservatoires durgence lors de dégâts deau et de feu, Berne : Bibliothèque National Suisse, 1995 (rév. en 1998 et 2003), réalisé dans le cadre du projet : Plan en cas de catastrophe de la Bibliothèque National Suisse
BIBLIOTHEQUE CANTONALE ET UNIVERSITAIRE, Exemple de plan de sauvetage des collections en cas de catastrophe (eau et feu) : site de la Riponne, Lausanne, Bibliothèque Cantonale et Universitaire, 2001 (revue en 2005)
AMBROSINI, Sandrine; JEANNIN, Maurice; JOAO-VIDAL, Sophie, Cosadoca. Consortium de sauvetage du patrimoine documentaire en cas de catastrophe : un site web pour la sauvegarde du patrimoine documentaire [en ligne], Genève, Haute école de gestion, 2005 HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/" \o "http://www.cosadoca.ch/" http://www.cosadoca.ch (consulté le 10.10.2006)
Remarques générales
Lordre de priorité pour tout sauvetage est le suivant :
Les personnes
Les collections
Le matériel et léquipement
En cas de sinistre :
Appeler le 118.
En cas de sinistre grave, il vaut mieux appeler les pompiers que de chercher à combattre le feu.
RESTER CALME : La panique et la négligence font généralement plus de dégât que le feu.
Ne jamais oublier davertir vos collègues et de faire évacuer les personnes.
Agir de préférence à deux.
Fermer les fenêtres pour éviter les appels dair.
Ne jamais utiliser les ascenseurs et les monte-charge.
Qui est responsable ?
Les pompiers et la police sont responsables de lintervention sur le sinistre.
Ladministrateur au service de la culture est le coordinateur de sauvetage.
Le directeur du site de Sion est le chef dintervention « conservation ».
Le chef de la section « service aux publics » est le chef dintervention « magasins ».
Le concierge est le responsable de la sécurité des personnes et du bâtiment. Il est atteignable 24/24 sur son téléphone portable lors dun sinistre.
Schéma général du sauvetage
Ce plan de sauvetage comporte trois étapes principales, chacune delle indiquant des personnes à contacter et des tâches à effectuer dans un ordre préétabli.
!!! SINISTRE !!!
1ère étape :
Intervention des secours
Sécurité des personnes
Premières réactions
En cas de sinistre bénin ou grave
Pendant ou en dehors des heures douverture
3.1 - Marche à suivre en cas de sinistre pendant les heures douverture
!!! SINISTRE !!!
Commentaires
Si le personnel découvre un feu ou un dégât deau (fumée, fuite deau, odeur suspecte) ou tout autre chose suspecte, il doit en informer immédiatement le concierge (079/566.30.35) et directement les pompiers (118).
Comme montré dans le schéma ci-dessus, si lon découvre un feu et que lalarme ne sest pas enclenchée, il faut directement agir en appuyant sur les boutons dalarme manuelle puis avertir le concierge. Les alarmes se trouvent dans des boîtes vitrées près des sorties et des voies dévacuation des locaux. En cas de feu, casser la vitre et appuyer sur le bouton noir.
Rappel : avant de protéger les collections, il est indispensable dassurer sa propre sécurité, celle des visiteurs et des autres membres du personnel.
Que se passe-t-il lorsque lalarme sest enclenchée ?
Le signal sonore retentit.
La police cantonale est avertie.
Les pompiers et Certas sont avertis directement par la police cantonale
Les pompiers attendent trois minutes avant dagir. Si personne ne les appelle dans ce laps de temps pour dire que cest un sinistre bénin, ils arrivent.
Marche à suivre
Le chargé de sécurité, le coordinateur de sauvetage, et les chefs dintervention sont avertis par Certas.
Les responsables présents évaluent la situation avec les pompiers et avertissent leur groupe dintervention respectif.
Le responsable de la communication externe est averti.
Le plan de sauvetage est utilisé pour la suite des opérations.
3.2 - Premières réactions pendant les heures douverture
Marche à suivre
a) Pendant les heures douverture lors dun sinistre bénin :
Rester calme.
Avertir le concierge puis le (la) chef (fe) de section et le responsable dintervention « magasins ».
Fermer les portes, combattre le sinistre et quitter la zone sinistrée
Le concierge, le (la) chef (fe) du prêt ou le responsable « magasins » doivent avertir le coordinateur de sauvetage.
b) Pendant les heures douverture lors dun sinistre grave :
Rester calme.
Faire fonctionner lalarme manuelle si lalarme automatique na pas fonctionné.
Avertir le concierge.
Le coordinateur de sauvetage, le chargé de sécurité, responsables dinterventions sont avertis par Certas.
Évacuer les personnes, fermer les portes et sortir du bâtiment.
Laisser agir les pompiers.
Les responsables dintervention avertissent les personnes des groupes dintervention « conservation » et « magasins ».
Commentaires
Le coordinateur de sauvetage et les pompiers se coordonnent avec les collaborateurs-trices de la MV présents sur les lieux.
Un premier groupe composé du coordinateur de sauvetage et du concierge est responsable de la sécurité des personnes, du bon déroulement de lévacuation et de la sécurité du bâtiment. Un autre groupe, dirigé par les chefs dintervention « magasins » et « conservation » et comprenant les personnes désignées par ces chefs ainsi que des collaborateurs-trices de la bibliothèque est responsable du sauvetage des documents après le sinistre. Ces deux groupes doivent se concerter afin dagir le mieux possible. Chaque situation nécessite dêtre évaluée.
Le coordinateur du sauvetage est responsable de la supervision globale et du bon déroulement des opérations de sauvegarde des fonds. Il doit informer, diriger et superviser le travail des différents groupes qui y participent, tout en travaillant avec le plan en cas de catastrophe prévu à cet effet. Le personnel doit bien comprendre quelle est sa tâche avant de commencer le sauvetage et être ainsi capable de travailler efficacement.
Des instructions précises doivent être données en ce qui concerne les zones autorisées et les zones interdites d'accès. Si besoin, le coordinateur du sauvetage avertit des personnes externes afin dobtenir de laide supplémentaire.
3.3 - Marche à suivre en cas de sinistre en dehors des heures douverture
!!! SINISTRE !!!
Commentaires
Dans ce cas de figure, lalarme est directement donnée à la centrale des pompiers qui avertit ensuite le concierge.
Marche à suivre
Lalarme senclenche. Les pompiers et CERTAS sont directement avertis par la centrale dalarme de la police cantonale.
Les pompiers arrivent sur les lieux.
CERTAS averti le chargé de sécurité, le coordinateur de sauvetage et les responsables dintervention.
Ensemble ils évaluent la situation (risque bénin ou grave ?).
Si grave, ils avertissent les groupes dintervention interne et les responsables des fonds endommagés.
3.4 - Premières réactions en dehors des heures douverture
Commentaire
Après lintervention des pompiers, les personnes présentes évaluent ensemble la situation que ce soit lors dun sinistre grave ou bénin.
Marche à suivre
Sinistre bénin :
Lalarme senclenche. Les pompiers et CERTAS sont directement avertis par la centrale dalarme de la police cantonale.
Les pompiers arrivent sur les lieux.
CERTAS averti le chargé de sécurité, le coordinateur de sauvetage et les responsables dintervention et le responsable de la communication externe.
Après lintervention des pompiers : évaluation de la situation par les personnes présentes sous la direction du responsable dintervention « conservation » pour ce qui concerne les collections.
Les groupes dintervention « conservation » et « magasins » sont appelés si nécessaire. Les responsables des fonds endommagés doivent être avertis le lendemain dès la première heure.
Sinistre grave :
Lalarme senclenche. Les pompiers et CERTAS sont directement avertis par la centrale dalarme de la police cantonale.
Les pompiers arrivent sur les lieux.
CERTAS averti le chargé de sécurité, le coordinateur de sauvetage et les responsables dintervention et le responsable de la communication externe.
Après lintervention des pompiers: évaluation de la situation par les personnes présentes sous la direction du coordinateur de sauvetage.
Les responsables dintervention avertissent les responsables des fonds endommagés et leur groupe dintervention respectif en utilisant les listes téléphoniques aux pages 20 et 21.
ATTENTION ( attendre lautorisation des pompiers avant de pénétrer dans le bâtiment.
3.5 - Personnes à avertir en cas de sinistre
Groupe dintervention « conservation »
Vous recevrez les instructions nécessaires afin de savoir ce quil se passe, comment réagir et le lieu de rencontre. Veuillez respecter cet ordre dappel et vous rendre sur place le plus vite possible en emportant des habits de protection pratiques avec vous.
ATTENTION : Si une personne nest pas atteignable, sassurer que la chaîne ne se rompe pas en appelant la personne suivante dans la liste.
!!! ALARME !!!
Groupe dintervention « magasins »
Vous recevrez les instructions nécessaires afin de savoir ce quil se passe, comment réagir et le lieu de rencontre. Veuillez respecter cet ordre dappels et vous rendre sur place le plus vite possible en emportant des habits de protection pratiques avec vous.
ATTENTION : Si une personne nest pas atteignable, sassurer que chaîne ne soit pas rompu en prenant sa place dans la liste.
!!! ALARME !!!
2ème étape :
Stabilisation et contrôle climatique
Entrée dans le bâtiment
Évaluation de la situation
Appel aux services externes
Stabilisation climatique
4.1 - Entrée dans le bâtiment
Respecter impérativement les instructions données par les pompiers
Commentaires
Ce sont les pompiers ou la police qui donnent lautorisation daccéder à la zone sinistrée. Les personnes autorisées à entrer shabillent préalablement avec des vêtements de protection.
4.2 - Organisation du sauvetage des collections
Rappel
Organisation du sauvetage des collections
4.3 - Opérations organisées et supervisées par le coordinateur du sauvetage
Lordre suivant doit être respecté :
Désigner deux personnes qui vont chercher les boîtes de matériel de piquet et qui décident du matériel supplémentaire nécessaire avec le concierge.
Déléguer une personne à lorganisation de tous les contacts avec les services externes. Cette personne est à définir en fonction de qui est présent sur les lieux.
Constituer le dossier photos.
Avec laide du concierge, nettoyer la zone sinistrée et protéger les collections non endommagées.
Stabiliser les conditions climatiques.
Superviser le déplacement des collections de la zone sinistrée à la zone de sauvetage.
Rédiger et catégoriser les collections endommagées (personne du groupe intervention « magasins »).
Superviser le séchage à lair (personne de lentretien des fonds).
Organiser la préparation à la congélation (personne de lentretien des fonds).
Préparer les opérations de traitement pour les médias spéciaux (personne de lentretien des fonds)
Commentaires
Le coordinateur de sauvetage, les pompiers, la police, le concierge doivent toujours communiquer entre eux pour optimaliser le sauvetage.
Lorsque le coordinateur de sauvetage téléphone pour aviser les groupes dintervention, il leur donne rendez-vous à un point précis décidé en fonction de la localisation du sinistre. Cest à cet endroit que les instructions seront données et les tâches distribuées.
Le coordinateur de sauvetage est responsable de la supervision globale et du bon déroulement des opérations de sauvetage des collections. Il doit informer, diriger et superviser le travail des différents groupes qui y participent, tout en travaillant avec le plan en cas de catastrophe.
Des instructions précises doivent être données en ce qui concerne les zones daccès autorisées et les zones interdites daccès.
Cest le coordinateur qui décide si une aide extérieure est indispensable.
4.4 - Appel aux services externes
Commentaires
Dès que la personne déléguée à lappel aux services externes a été désignée par le coordinateur de sauvetage et que la situation et les besoins ont été évalués, les contacts avec les services externes peuvent être organisés.
La personne chargée de cette tâche coordonnera son action avec les pompiers et le concierge qui sont déjà en possession de certains appareils utiles au sauvetage.
Liste de contrôle
(Liste détaillée aux pages suivantes)
Matériel à avoir en cas de sinistre.
Organisation dun lieu externe si besoin qui sera utilisé comme zone de travail pour des mesures de sauvetage ainsi quune zone de repos pour les aides au sauvetage.
Lieu de repos pour le personnel durant lintervention.
Location de divers appareils tels quaspirateurs à eau, ventilateurs, déshumidificateurs, hygromètres. Tout le matériel indispensable pour le nettoyage et le contrôle des conditions climatiques.
Contacter les collègues spécialistes pour le sauvetage.
Contacter lentreprise Docusave pour lutilisation de la machine à lyophiliser ainsi que les fournisseurs de machines à emballer sous vide.
Contacter des entreprises de transports pour les palettes et les camions frigorifiques.
Organiser un lieu externe où stocker de façon intermédiaire le matériel remis en état (mettre plan des locaux désaffectés de la gare de Sion, proposer une place aux Vergers).
Lutte contre les insectes.
4.4.1 - Matériel à avoir en cas de sinistre
Indication du lieu exact de conservation des boîtes : ____________
Boite 1
étiquettes autocollantes (2 paquets)
lampe halogène avec ampoule de remplacement (1 pièce)
masque de protection (10 pièces)
boîte de premier secours (1 pièce)
dérouleur de câble 5m (1 pièce)
éponges (1 set)
boîte à outils (1 pièce)
ficelle à paquet (2 pièces)
stylos à billes, crayons, gommes (2 sets)
taille-crayon, stylos feutres indélébiles (1 set)
cutter (2 pièces)
bloc notes (3 pièces)
lampes de poches avec piles (1 pièce)
prise multiple (1 pièce)
Boite 2
papier ménage (5 pièces)
buvards (1 paquet)
bandes de gaze (1 paquet)
gants en vinyle 7, 8, 9 (20 pièces/chaque)
combinaison à usage unique L, XXL (2 pièces/chaque)
élastiques (250 gm.)
bottes en plastiques (1 paire)
Boite 3
sacs à ordures (200 pièces)
fermetures en plastique pour sacs (200 pièces)
films en plastique transparent (3 paquets)
dérouleur pour les films en plastique (1 pièce)
rouleaux de scotch brun (6 pièces)
dérouleur pour scotch (2 pièces)
Boite 4
sacs en plastique transparent 400 x 600 (250 pièces)
sacs en plastique transparent 600 x 1000 (250 pièces)
sacs transparents à fermeture 15 x 220 x 0,05 mm (500 pièces)
sacs transparents à fermeture 200 x 300 x 0,05 mm (500 pièces)
sacs transparents à fermeture 280 x 400 (500 pièces)
Du matériel supplémentaire est mis à disposition sur place :
Seaux en plastique
Échelles
Balais
Aspirateurs à leau
Appareil photo
Matériel supplémentaire pour le séchage à lair :
Papier offset blanc A5, A3
Ciseaux, cutters, plioirs, pinceaux
Scotch, élastiques, étiquettes autocollantes
Crayons, stylos feutres indélébiles
Gants en vinyle
Masques de protection
Papier ménage
Éponges
Sacs en plastique transparent
Caisses
Si nécessaire, un set supplémentaire peut être obtenu par le biais de la Bibliothèque Nationale Suisse :
Sadresser à Madame Merle
Téléphone : 031 323 58 50, E-mail : HYPERLINK "mailto:corinne.merle@slb.admin.ch" corinne.merle@slb.admin.ch
En cas dabsence, contacter Madame Grossenbacher
Téléphone : 031 324 02 95, E-mail : HYPERLINK "mailto:gabriela.grossenbacher@slb.admin.ch" gabriela.grossenbacher@slb.admin.ch
Le service du feu de la commune de Sion possède en outre du matériel tel que seaux en plastiques, balais, aspirateurs à eau, ventilateurs et déshumidificateurs.
4.4.2 - Zone de travail pour les mesures de sauvetage
Le lieu utilisé comme zone de sauvetage doit être grand, avec des tables et doit pouvoir permettre le contrôle des conditions climatiques.
Si le bâtiment est accessible, la zone de sauvetage sera interne. Cet emplacement est à définir en fonction de la disposition des collections dans le nouveau bâtiment (voir Annexe 7).
Si le bâtiment nest pas accessible, il faut utiliser lautre bâtiment de la MV sis à la rue des Vergers.
En cas de zone sinistrée dans ces deux bâtiments, il faut trouver une zone de sauvetage plus éloignée (voir point 7) ou prévoir la location de tentes mobiles :
MTS Location de tentes
Pierre-Alain Meylan
Le Robinson
3977 Granges
027/458.27.60
HYPERLINK "mailto:mtslocatentes@bluewin.ch" mtslocatentes@bluewin.ch
Voir aussi les abris de la protection civile
4.4.3 - Zone de repos
Le sauvetage étant très astreignant, une zone de repos est prévue pour les personnes qui y participent.
Zone de repos interne :
Cafétéria du bâtiment de la rue des Vergers.
Zone de repos externe :
A définir par le coordinateur de sauvetage au moment du sinistre.
4.4.4 - Matériel pour le nettoyage et le contrôle des conditions climatiques
Ventilateurs, déshumidificateurs
En premier lieu, la MV possède déjà quelques aspirateurs à eau ainsi que des déshumidificateurs.
Les pompiers de Sion possèdent également ce genre de matériel.
Les entreprises suivantes peuvent être contactées :
Groupe HM SA
Route de Riddes 21
1950 Sion
Téléphone : 027/.205.74.00
HYPERLINK "http://www.micheloud.net" www.micheloud.net HYPERLINK "http://www.micheloud.net"
Krüger + Co AG
Südstrasse 9
3110 Münsingen
Téléphone : 031/721.48.11 (24h/24, 7j/7)
HYPERLINK "http://www.krueger.ch/default_fr.asp" http://www.krueger.ch/default_fr.asp
Hygromètres
Bourdon-Haenni AG
3303 Jegenstorf
Téléphone : 031/ 764 99 11
4.4.5 - Aide extérieure supplémentaire de collègues spécialistes
Protection civile et protection des biens culturels
Place du Midi 36
1950 Sion
Téléphone : 027/606.70.50
Spécialiste des plans en cas de catastrophe
Danielle Mincio, responsable du département des manuscrits à la bibliothèque cantonale et universitaire du canton de Vaud
HYPERLINK "mailto:Danielle.Mincio@bcu.unil.ch" Danielle.Mincio@bcu.unil.ch
Restaurateurs
BELFOR : Entreprise générale de restauration après dimportants dégâts ( HYPERLINK "http://www.belfor.ch" www.belfor.ch)
Atelier de conservation
Martin Strebel
Bahnhofstrasse 15
5502 Hunzenschwil
Téléphone : 062/897.39.70
HYPERLINK "http://www.atelierstrebel.ch/index_aktuell.htm?mainFrame=/aktuell/konservierung.htm" http://www.atelierstrebel.ch/index_aktuell.htm?mainFrame=/aktuell/konservierung.htm
Atelier St-HubertChemin St-Hubert 11950 Sion
Téléphone : 027 323 35 43
Atelier Manus (pour les petites restaurations)
Stiftung Atelier Manus
Jesuitenweg 21
3902 Glis
Téléphone : HYPERLINK "http://tel.search.ch/voip.html?tel=0279224060" \o "Contacter via VoIP" 027 922 40 60 HYPERLINK "mailto:info@atelier-manus.ch" E-Mail: info@atelier-manus.ch
Direction des musées cantonaux
Rue des Châteaux 14
1950 Sion
Téléphone : 027/606.46.70
HYPERLINK "http://www.swissportail.ch/14611/redirect.htm" http://www.musees-valais.ch
4.4.6 - Machine à lyophiliser
docuSAVE
Guido Voser
Rebelzelg 2
3662 Seftigen
Téléphone : 033/345 22 88
HYPERLINK "http://www.docusave.ch/hauptseite.htm" http://www.docusave.ch/hauptseite.htm
Historique et explication de la méthode docuSAVE
Après de longues années d'activité professionnelle en tant que conseiller et expert, Guido Voser, Seftigen, est à même d'envisager l'étendue des besoins en matière de remise en état sur mesure et à des prix modérés de documents endommagés par l'humidité. Le résultat de cette expérience est la méthode unique docusavE.
Cette méthode comprend l'analyse et l'évaluation des dommages, le choix du mode de séchage, les préparatifs, le séchage par air ou par lyophilisation sous vide ainsi que les travaux complémentaires nécessaires. Le nouveau procédé de lyophilisation sous vide qui a été perfectionné permet s'il est employé sur le champ le séchage de documents d'entreprise et d'autres documents en grandes quantités à des coûts avantageux. Une machine de haute performance développée spécialement à cet effet, des locaux spécialement adaptés ainsi que la compétence professionnelle garantissent une qualité supérieure de séchage et de traitement des fonds endommagés par un dégât d'eau.
Machines à emballer sous vide
VAC-STAR AGRte de l'IndustrieCH-1786 SugiezTéléphone : 026/673.93.00
HYPERLINK "http://www.vac-star.com" http://www.vac-star.com
4.4.7 - Entreprises de transport
Entreprise privée
Planzer Transports SA (palettes, chariots)Cargo Domicilechemin St-Hubert 21950 Sion
Téléphone : 027/329.26.70 HYPERLINK "http://www.planzer.ch" www.planzer.ch
Migros Martigny - Manoir (camions frigorifiques)Place du Manoir
1920 Martigny
Téléphone : 027 722 61 93
Entreprises de la confédération
Le Département militaire fédéral, service des transports peut fournir un nombre élevé de camions dans un délai de quelques heures.
Contact : Monsieur Hans-Ruedi Buergi.
Téléphone : 031 / 322 11 11 (numéro principal)
Le Département militaire fédéral fournit également une aide entraînée pour agir en cas de catastrophe.
Contact : Monsieur Ulrich Ott.
Téléphone : 031 / 324 74 00
4.4.8 - Stockage intermédiaire du matériel hors de la MV
Il ya une possibilité de stockage intermédiaire dans des locaux désaffectés de la gare de Sion. Prendre contact avec la commune (contrat).
Situation géographique sur le plan ci-dessous. (Voir annexe 11, page 85, « Propositions davenir et perspectives davenir »)
Autres locaux :
Salle de gymnastique
Parking en face de la Médiathèque
PC de la commune de Sion à contacter
4.4.9 - Mesures de désinfection
Du matériel de désinfection (insecticide, etc.) se trouve déjà dans des armoires à la Médiathèque de Sion. Se renseigner auprès du concierge.
Pour avoir lavis dun expert, voir avec le musée cantonal de Sion et M. Thierry Mertenay (technicien des collections).
Musée cantonale dhistoire naturelle de Sion
Av. de la Gare 2
1950 Sion
Téléphone : 027 606 47 30
4.6 - Actions de stabilisation et contrôle climatique
Commentaires
Une fois que laccès des zones sinistrées est autorisé, il faut dégager ces zones et les nettoyer afin quelles puissent être utilisées et ainsi, faciliter le sauvetage.
Afin déviter dautres dégâts, les fonds qui ne sont pas endommagés mais qui risquent de lêtre, doivent être immédiatement protégés de la saleté en les recouvrant avec des feuilles de plastique (polyéthylène). La prudence est recommandée, la stabilité des étagères étant probablement peu fiable.
Lorsque la température est supérieure à 24 C° et que lhumidité relative est supérieure à 65%, la moisissure se propage entre 48 et 72 heures. Il est donc extrêmement important dagir le plus vite possible et de façon adéquate. La température doit être abaissée à moins de 20 C°, si possible à 15 C° et lhumidité doit être stabilisée entre 40-55% RH.
Marche à suivre
Protéger les fonds non endommagés mais qui risquent de lêtre, avec des feuilles de plastique
Pomper leau si nécessaire
Enlever les meubles/objets qui contiennent de lhumidité si cela est possible
Nettoyer superficiellement
En parallèle, ne pas oublier de :
Faire circuler lair
Mettre en fonction les déshumidificateurs et les ventilateurs
Installer des hygromètres et des thermomètres pour le contrôle
Par temps chaud ( agir très vite
Par temps froid ( on peut agir un peu plus lentement
En hiver ( baisser le chauffage
En été ( réduire la température
3ème étape :
Du sauvetage à la réintégration des locaux
Déplacement du lieu de sinistre vers des dépôts de fortune.
Manipulation du matériel endommagé.
Priorité de sauvetage.
Réintégration des documents.
Identification des dégâts et du matériel.
5.1 - Décisions à prendre lors du déplacement des collections
5.2 - Déplacer le matériel
Commentaires
Lors du déplacement du matériel, aucun dégât supplémentaire ne doit être occasionné. Le matériel mouillé et/ou brûlé est extrêmement délicat à manipuler et une erreur de jugement ou de manipulation peut engendrer dautres dégâts difficilement réparables, voire irrémédiables.
Il faut être conscient quil y a un danger lorsque les livres, suite au gonflement du papier provoqué par leau, sont trop serrés pour être sortis facilement des rayonnages ; dautre part, il est vraisemblable que les étagères soient devenues instables du fait du surpoids engendré. Un objet gorgé deau peut augmenter son volume de deux fois et demie. En effet, la quantité deau mesurée peut constituer entre 60% et 200% du poids dorigine (dans la pratique, ce poids correspond environ à 50-60% du poids initial).
Une bonne organisation, la rapidité de décision et daction sont très importantes. Pour obtenir une action efficace et un résultat optimal, il est nécessaire de disposer dun maximum de participants au déplacement du matériel.
Suivant la gravité de la situation, il faudra créer deux groupes : un qui soccupe des objets endommagés et lautre qui soccupe des objets non-endommagés. En outre, il peut savérer nécessaire de déplacer les documents non-endommagés afin quils ne souffrent pas des mauvaises conditions climatiques (micro-organismes) engendrés par le sinistre. Il faudra les stocker dans un endroit sûr et stable. Le coordinateur de sauvetage indiquera une zone de travail pour les mesures de sauvetage.
Marche à suivre
Définir sil le faut deux groupes de travail :
déplacement des objets endommagés (groupe conservation) et/ou
déplacement des objets non-endommagés mais qui risquent dêtre contaminés.
Si des dangers persistent, que leau sinfiltre par le plafond (ou toit/conduites brisées), il faut absolument recouvrir les étagères de plastique, afin de protéger les documents.
Il faut agir en sauvant dabord les collections prioritaires (voir « Fiches pratiques par niveau de conservation PAC » annexe 6, page 70).
Les livres qui sont tombés, donc déformés et certainement mouillés doivent être déplacés au plus vite en létat.
Lorsque la majorité du matériel est peu endommagé, sauver en priorité ce matériel.
Lorsque la majorité du matériel est très endommagée, sauver en priorité ce matériel car :
Léloignement du matériel humide facilite la réduction de lhumidité relative présente dans la zone sinistrée.
Lors dimmersion, les volumes reliés doivent être éloignés le plus rapidement possible dautres inondations durant les quatre premières heures.
Système dextraction des livres
Lors dun dégât deau qui provient du haut (fuite ou eau sprinkler), il faut vider les étagères en commençant par le haut, en travaillant de gauche à droite. Les livres placés en haut absorbant plus deau, ils enflent et subiront des dégâts plus grands.
Labsorption deau rend le matériel plus lourd et il y a de grands risques que les étagères soient déstabilisées. User de la plus grande prudence.
Lors dun dégât deau provenant du bas (inondation), il faut procéder inversement c'est-à-dire vider les étagères de bas en haut, toujours en travaillant de gauche à droite. Attention à linstabilité des étagères
Manipulation (voir annexe 7, page 75)
Tous les documents mouillés sont extrêmement délicats et fragiles à la manipulation. Faire preuve de prudence.
Ne pas essayer de changer la forme des livres qui ont été déformés, cela peut créer dautres dégâts.
Les volumes brûlés sont très fragiles à la manipulation et lutilisation dune pièce en carton les soutenant lors du déplacement facilitera lopération.
Pour les grands formats, il faut en prendre quelques uns à la fois sans essayer de les décoller.
Si les documents sont stockés dans des tiroirs ou de petites armoires, il est plus simple de tout déplacer jusquà la zone de sauvetage.
Remplissage des caisses dévacuation
Faire un pré-tri des dégâts au moment de lévacuation selon six critères : sec, humide, mouillé, brûlé, superficiellement brûlé, autre matériel.
Les documents seront déposés dans les caisses en plastique portant la mention dun des six critères définit plus haut.
Attention ! Chaque volume doit être déposé au fonds de la caisse sur le dos, avec une feuille de polypropylène séparant chaque volume et servant dintercalaire.
5.3 - Identifier et catégoriser le matériel
Commentaires
Une à deux personnes du groupe dintervention « conservation » organisent et dirigent la zone de sauvetage dans laquelle lidentification du matériel et des dégâts, ainsi que la catégorisation sont faites.
Identification du type de matériel : livres, gravures, plans et cartes, photographies, microfilms, disquettes, CDs, etc.
Identification du genre de dégâts : mouillés, brûlés ou mélange des deux
Identification de lampleur des dégâts : très mouillé et/ou brûlé, partiellement mouillé et/ou brûlé, humide et/ou peu brûlé
Le matériel sera divisé, après identification, en trois catégories de traitement : le séchage à lair, la congélation et les traitements spéciaux.
Par gain de temps, on peut décider de congeler certains livres, en particulier lorsquil sagit de dégâts importants. Dans tous les cas, il faut immédiatement congeler les volumes qui ont des papiers couchés nayant pas encore adhéré entre eux. Dès que les papiers couchés et mouillés commencent à sécher, ceci sans papier spécifique de séparation, ils se collent de manière irréversible.
Une congélation/décongélation rapide et adaptée épargne davantage le matériel quun séchage de longue durée, particulièrement lors de grandes quantités de matériel endommagé. De plus, la congélation peut être favorisée au séchage à lair car cette méthode est plus rapide, plus rentable et plus propre.
Marche à suivre
Séchage à lair
Matériel devant être séché à lair :
Les papiers non couchés qui sont partiellement mouillé, dans une quantité possible à sauver ; sil y a un grand nombre de documents mouillés, il faut les congeler
Les papiers couchés déjà collés
Les plans et les cartes
Les papiers à surface hermétique (papier transparent)
Les documents humides
Congélation
Matériel devant être congelé :
Tous les supports décriture avec des encres et des couleurs solubles à leau
Les papiers couchés pas encore collés
Les papiers non-couchés
Les documents contaminés par la moisissure, particulièrement sils sont nombreux
Les documents qui sont très mouillés
Remarque : couverture de livre dont le dos est concave, la gouttière convexe ; livre ayant beaucoup gonflé et étant déformé
Voir « Schéma de décision de traitement », page 50
5.4 - Brèves listes des dégâts
Commentaires
Une à deux personnes, selon limportance des dégâts, rédigent des listes recensant le matériel qui a été déplacé. Il faut pouvoir relever le lieu, la cote du document et son titre. Selon la quantité, il est nécessaire de travailler en groupant par cote, par étagère, par groupe détagères, etc. Il est également possible dutiliser le système dadresse des magasins, dans ce cas, travailler en commun avec les magasiniers.
A ce moment, les listes recensant les différents dégâts (5 catégories : séchage à lair, congélation, traitements spéciaux, déstockage, poubelle), leur ampleur (dégât bénin ou grave) ainsi que les différents genres de matériel (livres, gravures, photographiques, disquette, etc.) sont dressées.
La personne chargée de la rédaction de cette fiche travaillera en commun avec léquipe de déplacement du matériel et léquipe didentification du matériel. Le lieu de travail de cette personne ne se situe pas sur le site de la catastrophe, mais sur lemplacement du sauvetage.
Cette même personne peut être chargée du superviser létiquetage des boîtes qui sont envoyées à la congélation ou en traitement spéciaux.
Marche à suivre
Utiliser un ordinateur portable.
Utiliser la fiche prévue pour faire les listes.
Travailler sur la zone de sauvetage.
Voir « Tableau liste des dégâts » annexe 8, page 81
5.5 - Schéma de décision de traitement
ATTENTION : il faut pouvoir répondre aux trois questions par « oui » pour un séchage à lair.
5.5.1 - Séchage à lair
Commentaires
La personne responsable du séchage à lair devrait être une personne de la conservation. Elle soccupera de donner des directives, de la supervision et du contrôle.
Le lieu : il faut commencer par définir un lieu de séchage à lair. Cet emplacement devra être proche des zones générales de sauvetage, mais de préférence séparé de lendroit où le reste des opérations de sauvetage se déroulent, afin de pouvoir contrôler les conditions climatiques. Ce lieu doit être grand car il nécessite beaucoup de places, et doit compter des tables et doit être bien ventilé.
Dégâts deau : installer des ventilateurs à air chaud dans la pièce et ouvrir les fenêtres (cela favorisera la circulation de lair). Les ventilateurs ne doivent pas être placés trop près des livres. Si lhumidité relative est supérieure à 60%, installer des déshumidificateurs, car il est important dinstaurer un climat stable, prévenant ainsi lapparition de moisissures. Et ne pas oublier de tenir compte de la manipulation des documents !
Les document pouvant être séchés à l'air sont les papiers non couchés partiellement mouillées en quantité raisonnable, les papiers couchés non encore collés en petites quantités (feuilles séparées), les papiers couchés déjà collés, les plans et les cartes de grand format au-delà de 75 sur 130 cm, les papiers transparents et les documents partiellement humides.
Conseils et instructions :
Enlever le plus vite possible les boîtes, étuis, emboîtages de protection qui sont mouillés. Ils créent une barrière contre la pénétration dhumidité mais en facilitent le stockage. Faire attention aux inscriptions (cote) lors de la séparation des boîtes avec leur contenu.
Les documents mouillés de manière inégale souffriront de déformations.
Sil y apparition de moisissure il faudra tout de suite avertir la coordinatrice du sauvetage. Le cas échéant, congeler immédiatement le matériel ou prendre contact avec des spécialistes de la désinfection.
Procédé :
Les livres mouillés ou humides doivent être installé verticalement, à 45 degrés, sur un papier buvard et sécher les pages au sèche-cheveux à température peu élevée.
Les petits volumes et les brochures peuvent être suspendus à un fil, cela évite des déformations au dos.
Les feuilles isolées ou les manuscrits peuvent être mis sur des buvards pour sécher. Si les feuilles sont peu mouillées on peut les suspendre à un fil (attention néanmoins, risque de déchirures !).
Quand plusieurs feuilles sont collées entre elles, il est difficile de les séparer sans provoquer des déchirures. Pour ce faire, on place une feuille de polyester (Mylar) sur la première feuille, veillez à frotter légèrement. Puis on enlève le polyester avec la feuille collée contre lui. La feuille est ensuite déposée sur un buvard pour le séchage. Il est judicieux de les mettre sous poids une fois que les papiers sont presque secs, cela assure la mise à plat. On procède de la même manière pour les feuilles suivantes.
Pour les feuilles de papier couché non encore collées, on sépare chaque feuille de la suivante avec du papier absorbant (offset, papier poreux, etc.).
Les buvards et les feuilles absorbants doivent être régulièrement changés et le livre doit être retourné pour assurer un séchage régulier. Les intercalaires mouillés seront séchés et réutilisés.
Les piles de documents ayant des intercalaires peuvent être mises sous poids en veillant à ce que les poids ne soient jamais en contact direct avec les documents.
Pour savoir quand les documents sont secs, il faut utiliser un appareil de mesure de l'humidité. Après le séchage, on peut mettre les documents sous poids pour leur redonner leur forme initiale.
Pour le matériel, voir dans le chapitre « Matériel à avoir en cas de sinistre ».
5.5.2 - Sauvetage des livres anciens et précieux
Papier : Méthodes de séchage
Le séchage à lair convient au traitement dune petite quantité de papiers humides ou partiellement mouillés par suite dun sinistre mineur. En labsence de services adéquats, on peut employer cette méthode pour sécher des pièces sélectionnées qui ont été détrempées par suite dun sinistre majeur.
Documents et manuscrits
Les documents humides et partiellement mouillés peuvent être séchés de lune ou lautre des façons suivantes :
Étalez les documents sur des buvards, des essuie-tout ou du papier journal sans encre.
Remplacez le matériau absorbant une fois saturé deau.
Interfoliez des piles de 25 feuilles de documents humides et retournez-les fréquemment.
Séchez les documents mouillés à la verticale, en les maintenant au moyen de serre-livres ou de supports dans des caisses de plastique.
Papier couché
La lyophilisation produit de bien meilleurs résultats que le séchage à lair pour ce type de papier. Si les feuilles sont détrempées :
Séparez chaque feuille de papier couché en y appliquant une feuille de polyester et en soulevant le plastique avec la feuille de papier.
Séchez ensuite le papier sur le polyester en le suspendant à une corde.
On peut aussi sécher partiellement le papier détrempé en interfoliant chaque feuille avec du papier pour congélation ou en étendant les feuilles individuelles sur des buvards recouverts dun tissu de polyester.
Dessins sur toile à calquer
Séchez-les en les interfoliant avec du papier ciré, du papier pour congélation ou des buvards recouverts dun tissu de polyester.
Cartes géographiques et plans sur Mylar
Si lencre est hydrosoluble, ne les épongez pas; séchez-les plutôt à lair.
Séchage des livres reliés en cuir et en vélin
Le séchage des livres rares et des livres reliés en vélin doit être confié à un restaurateur de livres.
Parchemin et vélin
Le restaurateur pourrait sécher à lair les feuilles individuelles et les graphiques en plaçant des poids sur le pourtour des feuilles ou en les aplatissant au moyen de poids déposés entre deux buvards. Des tests ont révélé que les manuscrits de parchemin et de vélin peuvent être lyophilisés. Toutefois, lépaisseur et la luminosité des feuilles risquent daugmenter et les propriétés mécaniques de diminuer. On peut atténuer ces transformations après lopération en humidifiant les documents et en les aplatissant entre deux buvards au moyen de poids. Il ne faut jamais lyophiliser des manuscrits contenant des dorures ou des enluminures.
5.5.3 - Préparation à la congélation
Commentaires
Une personne de la conservation devrait prendre en charge ces opérations. Elle travaillera en collaboration avec la personne responsable des contacts externes, ce qui permettra dassurer le transport de matériel à congeler (camions frigorifiques ainsi que des chambres froides si le traitement de lyophilisation ne peut pas se faire immédiatement) et obtenir des caisses en plastique ainsi que des palettes.
Il est vital pour la réparation des objets quils soient congelés le plus vite possible. Ainsi on évite des dégâts comme le développement de micro-organismes, les encres et les couleurs qui coulent, les déchirures et la corrosion.
La congélation se fait au minimum à -22°C.
Les camions frigorifiques ne congèlent pas les objets mais assurent un refroidissement et de ce faut, évite que les moisissures soient dans un environnement propice au développement.
La congélation est utilisée pour :
tous les supports d'écriture avec des encres et des couleurs solubles à l'eau
les papiers couchés non-collés
les papiers non-couchés
les documents contaminés par la moisissure
les documents très mouillés (dos concave gouttière convexe).
La manipulation est extrêmement délicate. Un objet saturé deau peut augmenter son volume de deux fois et demie. Sa capacité dabsorption peut aller de 60 à 200% du poids initial.
A noter que lemballage sous-vide peut représenter une alternative intéressante.
Attention : les livres en papier couché dont les feuilles ne sont pas encore collées ensemble doivent être congelés en priorité.
Procédé :
Les objets doivent être congelés à l'horizontal pour éviter des déformations.
Les objets sont déposés, pièce par pièce dans des caisses en plastique de transport et une feuille de plastique de protection (polyéthylène) est placée entre chaque objet.
Ces caisses sont alors étiquetées, et les informations à inscrire dessus sont : les cotes, le type de matériel et sil y a des objets spéciaux. Il faut utiliser la feuille « liste des dégâts » pour avoir un contrôle sur le matériel endommagé.
Les objets déformés doivent être mis dans les caisses tels quels, sauf exception (voir avec le restaurateur).
Les petites brochures doivent être réunies en paquet de 3 à 6 cm avec une feuille de plastique intercalaire entre chaque paquet.
Les objets contaminés par des hydrocarbures (huile de chauffage) doivent être emballés dans des sacs plastiques épais et ficelés afin déviter les odeurs désagréables.
Lors de dégâts importants, et lorsque la décongélation aura lieu seulement plus de six mois après le sinistre, les volumes doivent être emballés séparément dans des feuilles en polyéthylène dans le but déviter des déformations dues à la longue phase de congélation.
Objets spéciaux :
Les plans roulés sont congelés roulés.
Les plans à plat sont congelés à plat. Sils dépassent 75 sur 130 cm, ils ne doivent pas être congelés.
Les objets de grands formats sont posés sur des palettes.
Les papiers à surface hermétique, par exemple les papiers transparents, ne peuvent être congelés. Il faut les sécher à lair.
Le parchemin peut être congelé. Il faut mettre des feuilles plastiques intercalaires entre chaque document, car le parchemin ne doit pas subir de pression.
Les caisses doivent être disposées dans le camion de manière à faire circuler l'air.
Faire attention à lorganisation des caisses dans le camion, pour quelles ne tombent pas.
Voir annexe 9, page 82, « Tableau de traitement à long terme »
5.5.4 - Réhabilitation de la zone sinistrée
Commentaires
Vérifier que les étagères ayant subi des dommages lors du sinistre aient été remplacées. Tenir compte des observations faites après le sinistre pour le choix du nouveau mobilier.
Il se peut que les documents ayant subis des dégâts deau prennent plus de place, en raison de déformations subies. Il faut donc prévoir un espace de stockage plus grand que ce quil était avant la catastrophe.
Marche à suivre
Régulariser à long terme les conditions climatiques :
Établir un plan régulier et fréquent de contrôle de la température et de lhumidité
Assurer une bonne ventilation
Nettoyer les murs, les fenêtres, les plafonds, les sols, et les étagères. Utiliser un fongicide qui empêchera le développement de micro-organismes
Lorsque les conditions climatiques restent stables pendant plusieurs jours, et quaucune trace de moisissure nest apparue, la zone peut être réutilisable pour le stockage
Entreprendre à ce moment là les éventuels travaux de peinture ou autre
Après les travaux de peinture, observer un temps dattente pour laération avant dentreposer les fonds dans les locaux
Les contrôles climatiques doivent être poursuivis au moins pendant les 12 mois suivants. Idéalement pour toujours.
5.5.5 - Retour des documents dans les magasins
Contrôler que tous les documents qui réintègrent le magasin soient parfaitement secs
Laisser les documents hors des boîtes ou des enveloppes de protection pour les laisser respirer
Établir un plan de contrôle « anti-moisissures » devant être suivi pendant les 12 prochains mois et répéter le point 6 de la marche à suivre.
5.6 - Planification à long terme des travaux de conservation
Commentaires
Les documents ayant subi des dommages lors de la catastrophe ont déjà été soit séchés à lair libre, soit congelé durant la première phase du sauvetage. Ils se trouvent donc dans un état stable et ne présentent, par conséquent aucun danger immédiat. Cela laisse le temps de réfléchir en détail sur la manière avec laquelle les documents seront traités.
Se référer à la liste établie lors du sauvetage des documents (voir Annexe 8, page 81), pour voir quels documents ont été endommagés et quels sont les types de dégâts.
Il faut surveiller minutieusement les documents, de manière et détecter déventuelles apparitions de micro-organismes.
Marche à suivre
Déterminer
Si les documents sont dans un état satisfaisant et quils nont pas besoin de traitement
Si les documents sont détruits :
Complètement
Partiellement
Si ces documents sont remplaçables ou non, si oui de quelle manière
Copie de deuxième main
Nouvelle copie
Photocopie
Microfilmage
Si les documents méritent dêtre réparés, reliés, traités, protégés par des boîtes ou des enveloppes
Si ces travaux seffectuent à l interne, ou si les documents sont donnés à lextérieur (voir « Tableau de traitement à long terme » annexe 9, page 82)
Mise en valeur de lexpérience
Discussions
Tous les participants doivent être remerciés pour laide quils ont fournie tout au long du sauvetage.
Damples explications doivent être données au personnel afin que tout le monde sache ce qui sest passé et de quelle façon le sauvetage fût conduit.
Une discussion doit avoir lieu avec les principaux participants du sauvetage afin de connaître leurs commentaires et observations.
Les expériences vécues doivent permettre dajuster le plan en cas de catastrophe et de faire profiter aux autres institutions munies dun plan lexpérience vécue.
Rapport et amélioration du plan
Un rapport décrivant le sauvetage doit être rédigé par le coordinateur du sauvetage, les photographies faites tout au long des opérations y seront jointes en annexe.
En utilisant les expériences vécues lors du sauvetage, le plan en cas de catastrophe sera contrôlé, adapté et remis à jour.
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
TOC \h \z \t "TitreAnnexe;1" HYPERLINK \l "_Toc150749201" ANNEXE 1 : Définitions PAGEREF _Toc150749201 \h 58
HYPERLINK \l "_Toc150749202" ANNEXE 2 : Tableau des contacts téléphoniques principaux PAGEREF _Toc150749202 \h 59
HYPERLINK \l "_Toc150749203" ANNEXE 3 : Tableau des fonctionnalités en cas durgence PAGEREF _Toc150749203 \h 59
HYPERLINK \l "_Toc150749204" ANNEXE 4 : Fiches pratiques par sinistre PAGEREF _Toc150749204 \h 61
HYPERLINK \l "_Toc150749205" ANNEXE 5 : Fiches pratiques par fonction PAGEREF _Toc150749205 \h 63
HYPERLINK \l "_Toc150749206" ANNEXE 6 : Fiches pratiques par niveau de conservation PAC PAGEREF _Toc150749206 \h 71
HYPERLINK \l "_Toc150749207" ANNEXE 7 : Fiches pratiques selon modèle Cosadoca PAGEREF _Toc150749207 \h 74
HYPERLINK \l "_Toc150749208" ANNEXE 8 : Tableau liste de dégâts PAGEREF _Toc150749208 \h 82
HYPERLINK \l "_Toc150749209" ANNEXE 9 : Tableau de traitement à long terme PAGEREF _Toc150749209 \h 83
HYPERLINK \l "_Toc150749210" ANNEXE 10 : Analyse des menaces et mesures à prendre PAGEREF _Toc150749210 \h 84
HYPERLINK \l "_Toc150749211" ANNEXE 11 : Propositions et perspectives davenir PAGEREF _Toc150749211 \h 86
HYPERLINK \l "_Toc150749212" ANNEXE 12 : Bibliographie PAGEREF _Toc150749212 \h 93
ANNEXE 1 : Définitions
Sinistre bénin : Sinistre maîtrisable par le personnel. Dégâts dans une zone limitée. Les pompiers ninterviennent en principe pas pour ce genre de cas (fuite deau, petit dégagement de fumée, etc.).
Sinistre grave : Nécessite lintervention des pompiers, évacuation de toutes les personnes se trouvant dans le bâtiment sinistré. (Voir « Fiches pratiques par sinistre » annexe 4, page 60)
Coordinateur du sauvetage : Il est responsable de la supervision de toutes les opérations de sauvetage, cest lui qui intervient en coordination avec les pompiers. Il définit les zones de sauvetage et dirige les opérations depuis le poste de commandement arrière. (Voir « Fiches pratiques par fonction » annexe 5, page 62)
Responsable du groupe dintervention : Il est responsable de son équipe et organise son déploiement dès qu'il est averti par le directeur des secours; la procédure à suivre doit être consignée dans le plan de sauvetage. Il fait rapport au coordinateur de sauvetage et assure la liaison entre ce dernier et l'équipe de secours. (Voir « Fiches pratiques par fonction» annexe 5, page 62)
Groupe dintervention « magasins » : Il est constitué de personnes connaissant très bien les locaux et les emplacements du matériel de secours et de sécurité ainsi que les plans des magasins. C'est ce groupe qui évacue les documents depuis la zone de sinistre vers la zone de sauvetage.
Groupe dintervention « conservation » : Il est chargé d'estimer les dégâts, de prendre les décisions de traitement et de pratiquer les premiers soins aux documents endommagés. Ce sont des bibliothécaires, des personnes chargées de l'équipement des ouvrages.
Chargé de sécurité des personnes et du bâtiment (concierge) : Cette fonction exige une bonne connaissance de chaque pièce du bâtiment. Les pompiers pourront sappuyer sur ses connaissances en cas dintervention. Il sagit également de sassurer de lévacuation dans le calme de toutes les personnes présentes dans le bâtiment sinistré. (Voir « Fiches pratiques par fonction » annexe 5, page 62)
CERTAS : Centrale de réception dalarme. Lentreprise soccupe dalerter les personnes concernées. Un contrat spécifique est établi pour chaque bâtiment.
ASP sécurité : Agence de sécurité. Elle regroupe lensemble des clients de Certas pour le Valais, en cas dindisponibilité des responsables de sécurité, intervention direct sur le sinistre.
ANNEXE 2 : Tableau des contacts téléphoniques principaux
Pompiers118Concierge
Chargé de sécurité du bâtiment et des personnesEmmanuel Sierro079 566 30 35SuppléantJean-Pierre Theytaz00 00xxx xxx xx xxChef dintervention « conservation »Damian Elsig45 56xxx xxx xx xxSuppléantJoseph Biffiger45 62xxx xxx xx xxPhotographeJean-Philippe Dubuis45 73xxx xxx xx xxSuppléantJean-Pierre Lamon45 91xxx xxx xx xxCoordinateur de sauvetageAlbert Stalder4677xxx xxx xx xxResponsable de communication externeJacques Cordonier45 55xxx xxx xx xxRestaurateurs / Photographes /Relieurs / personnes chargées de l'équipement des ouvrages (étiquetage)Groupe dintervention conservationChef dintervention « magasins »Vincent Luisier45 88xxx xxx xx xxSuppléantSimon Roth45 81xxx xxx xx xxPersonnes qui connaissent bien les locaux (chef de prêt et son personnel)Groupe dintervention « magasins »
Dernière mise à jour : 07/12/06
Commentaires
Après le déclenchement de lalarme, le personnel de la MV concerné recevra les informations relatives à la situation ainsi que les instructions nécessaires données par le coordinateur de sauvetage (lieu de rencontre, comment réagir, etc.).
Le nombre de personnes, dans les deux groupes dintervention, est à adapter selon lampleur du sinistre.
ANNEXE 3 : Tableau des fonctionnalités en cas durgence
Fonction dans le plan catastrophe
Fonction à la MVNomCoordinateur de sauvetage
Suppléant Administrateur au service de la culture
Directeur MV SionAlbert Stalder
Damian ElsigChargé de sécurité du bâtiment et des personnes
SuppléantConcierge
Employé administratifEmmanuel Sierro
Jean-Pierre TheytazChef dintervention « magasins »
SuppléantChef de la section service au public
Collaborateur scientifique Vincent Luisier
Simon RothGroupe intervention « magasins »Membres de la section service au publicSimon Roth
Pierre-Marie Bonvin
Anne Henzen
Frédéric Sarbach
Sébastien Steiner
Nadine Michelet
Brigitte Vonlanthen Mudry
Stéphanie Blanco
Mary-France Bourban
Pauline Bossy
Myriam Viaccoz-ZuffereyChef dintervention « conservation »
SuppléantDirecteur MV Sion
chef de section acquisition et gestion financièreDamian Elsig
Joseph BiffigerGroupe dintervention « conservation »Membres de la section traitement des documents et de linformationJoseph Biffiger
Isabelle de Chastonay Loretan
Jean-Philippe Dubuis (photographe)
Jean-Pierre Lamon (photographe suppléant)
Jessica Scilioti
Paul-Alain Andenmatten
Roxane Métrailler
Anne-Marie Pitteloud
Réjane Clivaz Launaz
Annie Thiessoz
Sabine Théodoloz
Liliane PralongResponsable de la communication externe
Directeur de la MV
Jacques Cordonier
Dernière mise à jour : 07/12/06
ANNEXE 4 : Fiches pratiques par sinistre
Cas pratique : feu (sinistre grave)
A SAVOIR : remarques de prévention. Agir de préférence à deux. Ne jamais utiliser les ascenseurs et les monte-charge. Sil vous est possible, fermez les fenêtres pour éviter les appels dair. Attention : sil sagit dun sinistre grave, ne mettez pas votre vie en danger : quittez les lieux !
Premières réactions en cas de sinistre :
SINISTRE :
Lalarme senclenche. (Les pompiers attendent 3 à 5 minutes pour voir sil sagit dun cas grave ou bénin. Sil sagit dun cas bénin, le responsable de sauvetage de la MV appelle les pompiers pour leur dire quils nont pas besoin de se déplacer.)
ou
Lalarme ne senclenche pas mais vous remarquez de la fumée ou des flammes. ( Appuyer sur un bouton poussoir puis appeler Emmanuel Sierro au 079 566 30 35
Ne pas chercher à combattre le feu.
Rester calme. La panique et la négligence font généralement plus de dégâts que le feu.
Avertir vos collègues, faire évacuer les personnes et quitter les lieux.
Marche à suivre en cas de déclenchement de lalarme :
Cas pratique : eau (sinistre grave)
A SAVOIR : remarques de prévention. Agir de préférence à deux. Ne jamais utiliser les ascenseurs et les monte-charge. Attention : sil sagit dun sinistre grave, ne mettez pas votre vie en danger : quittez les lieux !
Premières réactions en cas de sinistre :
SINISTRE : Lalarme ne senclenche pas mais vous remarquez une fuite ou une inondation. ( Appuyer sur un bouton poussoir
Appeler Emmanuel Sierro au 079 566 30 35.
Cherchez lorigine de la fuite.
Rester calme. La panique et la négligence font généralement plus de dégât que leau.
Avertir vos collègues, faire évacuer les personnes et quitter les lieux.
Marche à suivre en cas de déclenchement de lalarme :
ANNEXE 5 : Fiches pratiques par fonction
Damian Elsig
(Chef du groupe dintervention « conservation »)
!!! SINISTRE !!!
Averti par CERTAS
Évalue la situation en compagnie des autres responsables
Décide des premiers traitements à appliquer aux documents endommagés
Si nécessaire, démarre la liste téléphonique du groupe intervention « conservation »
(Si injoignable, appeler Jean-Philippe Dubuis 45 86,
Paul-Alain Andematten 45 64)
.
Une fois le groupe intervention « conservation » sur place
Organise les opérations de premiers traitements
Voir tableau décision de létape 3 du plan de sauvetage
Responsabilités
1ère étape : Lintervention des secours
Se rend sur les lieux du sinistre et évalue la situation avec les autres responsables
2ème étape : La stabilisation et le contrôle climatique
Convoque les membres de son équipe
Désigne la personne chargée de veiller à la stabilisation climatique avec le responsable des bâtiments
Décide des premiers traitements à appliquer aux documents endommagés
3ème étape : Du sauvetage à la réintégration des locaux
Supervise les premiers traitements à appliquer aux documents endommagés
Désigne un membre du groupe pour effectuer la liste du matériel endommagé
Supervise le travail de séchage à lair et les opérations de congélation
Tableau de rappel des règles générales
Vincent Luisier
(Chef du groupe dintervention « magasins »)
!!! SINISTRE !!!
Averti par CERTAS
Évalue la situation en compagnie des autres responsables
Si nécessaire, démarre la liste téléphonique du groupe intervention « magasins »
(Si injoignable, appeler Frédéric Sarbach 45 93,
Sébastian Steiner 54 65, Nadine Michelet 45 51)
.
Une fois le groupe intervention « magasins » sur place
Définit 1 ou 2 groupes de travail
Donne les instructions pour le déplacement des
Collections endommagées ou à risque
Voir étape 3 du plan de sauvetage
Responsabilités
1ère étape : Lintervention des secours
Se rend sur les lieux du sinistre et évalue la situation avec les autres responsables
2ème étape : La stabilisation et le contrôle climatique
Convoque les membres de son équipe
Dirige le déplacement du matériel endommagé de la zone sinistrée à la zone de sauvetage
3ème étape : Le sauvetage
Dirige et désigne les personnes chargées deffectuer lidentification et la catégorisation des collections endommagées
.
Tableau de rappel des règles générales
Emmanuel Sierro
(Concierge / chargé de sécurité des personnes et du bâtiment)
!!! SINISTRE !!!
Averti par CERTAS
Personnes à avertir
Responsable de la sécurité des personnes et des bâtiments
Sécurité des personnes : Sécurité du bâtiment :
Évacuation
Premiers secours
Après lintervention des pompiers :
Évalue la situation
En compagnie des autres responsables
Responsable du nettoyage de la zone sinistrée
Responsabilités
1ère étape : Lintervention des secours
Se rend sur les lieux du sinistre et sassure de lévacuation dans le calme des personnes ainsi que de létat des dommages causés aux bâtiments
Evalue la situation avec les autres responsables
Sassure que personne ne pénètre dans le bâtiment avant lautorisation des pompiers
2ème étape : La stabilisation et le contrôle climatique
Nettoie la zone sinistrée et protège les documents non-endommagés
3ème étape : Le sauvetage
Reste à la disposition des responsables du plan durgence
Tableau de rappel des règles générales
Albert StaLDer
(Coordinateur de sauvetage)
!!! SINISTRE !!!
Averti par CERTAS
Évalue la situation en compagnie des autres responsables
Définit une zone de travail pour les opérations de sauvetage et désigne une personne pour aller chercher le matériel de secours
Si nécessaire,
il contacte le chef de la Protection des biens culturels (PBC) Christophe Valentini
Convoque le photographe pour établir une documentation photographique au cours du sauvetage
Jean-Philippe Dubuis 45 86
Ou
Son suppléant
Jean-Pierre Lamon
Responsabilités
1ère étape : Lintervention des secours
Se rend sur les lieux du sinistre et évalue la situation avec les autres responsables
2ème étape : La stabilisation et le contrôle climatique
Définit une zone de travail pour les opérations de sauvetage
Supervise la stabilisation du contrôle climatique
Désigne des personnes pour aller chercher le matériel de secours
3ème étape : Le sauvetage
Décide sil est nécessaire dappeler des forces supplémentaires
Supervise le déplacement des collections de la zone sinistrée à la zone de sauvetage
Avec laide du photographe, constitue le dossier photos
Tableau de rappel des règles générales
ANNEXE 6 : Fiches pratiques par niveau de conservation PAC (recommandations)
NIVEAU 0
Imprimés patrimoniaux dont la MV possède un autre exemplaire disponible pour la communication. Les documents de niveau 0 ne sortent jamais des magasins.
Description du fonds
Mètres linéaires : pas de source.
Type de documents : livres, manuscrits.
Priorité de sauvetage : (((
Photographie du fonds :
Localisation sur le plan (en rouge)
Sous-sol -1
NIVEAU 1
Le niveau 1 recouvre des imprimés patrimoniaux dont la MV possède un seul exemplaire, des imprimés anciens jusquen 1850, des imprimés patrimoniaux dès 1851 selon plusieurs critères, des fonds manuscrits dont la MV possède un seul exemplaire.
Description du fonds
Mètres linéaires : environ 900 mètres linéaires
Type de documents : le fonds est composé de manuscrits, de cartes et daffiches.
Priorité de sauvetage : (((
Photographie du fonds :
Localisation sur le plan (en orange)
Sous-sol -1
NIVEAU 2
Les documents de niveau 2 se trouvent soit en magasin, soit dans le libre accès, cette fiche concerne ceux présents dans le magasin.
Description du fonds
Mètres linéaires : environ 6700 mètres linéaires
Type de documents : collections encyclopédiques, ouvrages de références, bibliographies, outils de travail non renouvelables, périodiques de référence dont linformation garde sa valeur durant une période illimitée, ouvrage concernant un centre de gravité de la médiathèque.
Priorité de sauvetage : (((
Photographie du fonds :
Localisation sur le plan (en vert)
Sous-sol -3
ANNEXE 7 : Fiches pratiques selon modèle Cosadoca
Entretien préventif des documents
Un entretien de prévention intelligent des documents nest pas à négliger pour la conservation à moyen et à long terme de ceux-ci. Pour cet entretien préventif, plusieurs aspects sont à considérer.1 Léquipement
Lencre du tampon encreur doit être de bonne qualité (pas trop acide)
Les renforts aux charnières doivent être composés de matériaux non acides
Utiliser une colle naturelle, par exemple colle de poisson
2 La reliure
Chaque produit utilisé (les cartons, les toiles ainsi que la colle) doit impérativement être neutre
3 Lentreposage et le stockage des documents
Lentreposage sur les rayonnages doit être adapté aux formats des documents
Veiller à ne pas surcharger les tablettes
Sassurer que les serre-livres ne déforment pas les documents
Ne jamais entreposer des livres directement sur le plancher
Les étagères doivent être éloignées des murs humides, dune lumière trop forte et de la poussière
4 Les conditions de communication
Sensibiliser les lecteurs concernant :
Les prises de note, découpage dans les documents
La manière de photocopier les documents
Les dégradations involontaires (tâches de boisson ou nourriture par exemple)
5 La reproduction des documents
Faire des reproductions, soit photographiques, soit numériques, de manière à préserver loriginal
Garder à lesprit que la numérisation ne permet pas une constitution de collections de sauvegarde viable sur le long terme
6 L'éclairage
Trois facteurs doivent être pris en compte pour léclairage des collections : la composition de la lumière, lintensité et la durée de léclairement.
Éliminer les rayons ultraviolets (UV) et infrarouges (IR), en fermant les volets des fenêtres ou en installant des stores dans les locaux
Contrôler l'intensité de l'éclairement : pour les documents graphiques fragiles (dessins, aquarelles, photographies en couleur, enluminures). Cette intensité ne doit pas dépasser 50 lux
Limiter la durée d'éclairement : celle-ci ne doit pas excéder 3 mois pour une durée
d'exposition de 8 heures par jour à 50 lux
7 Le contrôle climatique
Voir la fiche pratique : « Température et humidité relative »
8 La lutte contre la pollution
En labsence dun système de filtrage performant, il est indispensable deffectuer un dépoussiérage régulier
Conditionner les documents fragiles dans des contenants protecteurs
9 la lutte contre les agents biologiques
Éviter impérativement dapporter des matériaux organiques à lintérieur des lieux de stockage (aliments, cartons demballage)
Examiner et désinfecter les documents anciens entrés par dons ou achats (stockage intermédiaire)
En cas de doute, les documents doivent être mis en quarantaine en attendant dêtre évalué par un spécialiste
Inspecter régulièrement les locaux
10 la sécurité des collections
Installer des systèmes antivol dans les locaux, ce qui ne dispense pas dune surveillance en salle de consultation
Installer des dispositifs de détection de fumée ou de chaleur et deau
Prévoir un programme de prévention contre les sinistres (plan de sauvetage)
Interdiction absolue de fumer dans tous les lieux où sont conservés les documentsSources :Cazenobe, Adrienne. La conservation préventive des documents. In : Cours de bibliothéconomie d'Adrienne Cazenobe pour Médiadix - Préparations aux concours 2006 [en ligne] HYPERLINK "http://netx.u-paris10.fr/mediadix/cours/bibliotheco2005/sequence3/activite3/conspreventivedocseq3act3.htm" http://netx.u-paris10.fr/mediadix/cours/bibliotheco2005/sequence3/activite3/conspreventivedocseq3act3.htm (consulté le 19.10.2006)
UNESCO. Documents graphiques : mesures préventives. In : Conservation préventive du patrimoine documentaire. [en ligne] HYPERLINK "http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/dswmedia/fr/all_grap.htm" http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/dswmedia/fr/all_grap.htm
(consulté le 19.10.2006)
MANIPULATION courante DES DOCUMENTS
La mauvaise manipulation physique des documents est elle aussi une cause essentielle de dégradation. Avant toute chose, la règle d'or lors des manipulations ou du transport des documents est de prévoir un espace libre pour déposer en sécurité les documents déplacés. Ensuite il faut prêter attention à ses propres gestes à tout moment. Il est obligatoire dinformer le chercheur sur les règles essentielles de manipulation.A savoir :Lors du transport, il faut éviter de porter ensemble des documents de taille et de poids différents. Ils doivent être transportés sur un chariot.
Les livres doivent être classés verticalement en les maintenant suffisamment serrés (jamais sur le dos, ni la gouttière). Noubliez pas quil ne faut jamais prendre un livre dans un rayonnage en le tirant par la coiffe.
Les grands volumes peuvent être mis à plat. Multiplier par exemple les tablettes pour que chacune ne reçoive quun livre ou deux, ou bien des estampes en feuille (que lon protégera alors de papier neutre ou en portefeuilles) si lon ne dispose pas de meubles à plans.
Certains conditionnements se sont révélés plus nuisibles que protecteurs. Certaines boîtes, chemises et dossiers en papier acide attaquent le papier des documents quils sont censés protéger : mieux vaut les remplacer par du papier neutre.Consultation :Les principes à respecter sont linterdiction de boire ou de manger à proximité des documents, de s'appuyer sur les ouvrages lors de la lecture ou de la prise de notes, de marquer les documents de quelque façon que ce soit, d'écorner les pages, d'apposer des adhésifs (même les post-it !) ou d'écrire avec un stylo.Cas spéciaux :Les oeuvres dans des boîtes doivent être transportées à l'horizontale, sauf s'il s'agit de grands formats pour lesquels cela n'est pas possible. Dans ce cas, les oeuvres sont transportées à la verticale si elles sont montées sur panneau, ou roulées sur un tube rigide. Il faut également connaître les systèmes de fermeture des différents contenants (poignée, lacet, velcro), afin d'éviter que leur contenu ne se déverse à l'improviste.
Pour les documents patrimoniaux, il faut éviter la fragilisation des reliures par des supports adaptés, comme des coussins de consultations (que lon peut fabriquer soi-même). Les agents chargés du magasinage peuvent être formés à leur manipulation, afin dempêcher la fragilisation des coiffes ou des cuirs.Sources :IFLA. Facteurs de dégradation. In : Conservation préventive du patrimoine documentaire [en ligne] HYPERLINK "http://www.ifla.org/VI/6/dswmedia/fr/txt_grap.htm" http://www.ifla.org/VI/6/dswmedia/fr/txt_grap.htm (consulté le 19.10.2006)
LAFFONT, Caroline. MOUREN, Raphaële. Dossier : les ennemis de la bibliothèque. In : Bulletin des Bibliothèques de France [en ligne]. 2005, t. 50, n°1. http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2005/01/document.xsp?id=bbf-2005-01-0054-013/2005/01/fam-dossier/dossier&statutMaitre=non&statutFils=non (consulté le 19.10.2006)
MANIPULATION DES DOCUMENTS apres un sinistre
Quand le moment est venu de manipuler des documents après un sinistre quelconque, feu ou eau, tout doit être minutieusement préparé, car c'est à cet instant quest conditionné le succès ou l'échec des opérations de sauvetage, d'où l'importance évidente dune formation de manipulation minutieuse.A savoir :Les documents mouillés sont extrêmement délicats et fragiles à la manipulation. Faire preuve de prudence
Les documents brûlés sont très fragiles à la manipulation et lutilisation dune pièce en carton les soutenant lors du déplacement facilitera lopération
Ne pas essayer de changer la forme des livres qui ont été déformés, cela peut créer dautres dégâts
Pour les grands formats, il faut en prendre quelques uns à la fois sans essayer de les décoller
Si les documents sont stockés dans des tiroirs ou de petites armoires, ne pas essayer de sortir les documents : il est plus simple de tout déplacer (armoires, meubles, etc.) jusquà la zone de sauvetage
Lors de la communication, il ne faut ni superposer les documents, ni les poser sur une surface non plane ou non nettoyéeRetour des documents en rayon :Avant de remettre les documents en rayon, il faut s'assurer que les systèmes de protection du document sont bien remis en place (boîte, pochette, fermoir, intercalaires)
Il faut éviter de ranger les documents trop serrés ou trop écartés les uns des autres
Il ne faut jamais forcer pour placer un document ou un contenant sur un rayonnageSources :IFLA. Facteurs de dégradation. In : Conservation préventive du patrimoine documentaire [en ligne] HYPERLINK "http://www.ifla.org/VI/6/dswmedia/fr/txt_grap.htm" http://www.ifla.org/VI/6/dswmedia/fr/txt_grap.htm (consulté le 19.10.2006)
LAFFONT, Caroline. MOUREN, Raphaële. Dossier : les ennemis de la bibliothèque. In : Bulletin des Bibliothèques de France [en ligne]. 2005, t. 50, n°1. http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2005/01/document.xsp?id=bbf-2005-01-0054-013/2005/01/fam-dossier/dossier&statutMaitre=non&statutFils=non (consulté le 19.10.2006)
BUCHANAN, Sally A. Buchanan. Chapitre quatre : plan dintervention et de sauvetage. In : Lutte contre les sinistres dans les bibliothèques et les archives - prévention, prévision, sauvetage: une étude RAMP accompagnée de principes directeurs [en ligne]. http://www.unesco.org/webworld/ramp/html/r8806f/r8806f08.htm#chapitre%20quatre%20-%20plan%20d'intervention%20et%20de%20sauvetage (consulté le 25.10.2006)ENTRETIEN DES LOCAUX
Tout doit être mis en uvre pour protéger les collections des accidents. Les locaux des bâtiments dans lesquels se trouvent les collections doivent convenablement être entretenus. Pour ça, il est nécessaire de mettre sur pied de façon systématique et régulière une étude des risques intérieurs et dus aux conditions climatiques et au nettoyage.Risques intérieurs :Les plafonds : sont-ils en bon état ? Y trouve-t-on des tâches dhumidité ?
Les murs : ont-ils des fissures ou des brèches et sont-ils étanches ?
Les fenêtres : sont-elles en bon état ? Peut-on les verrouiller ? Sont-elles fermées quand il le faut ?
Les tuyaux et canalisation : sont-ils en bon état ? Ya-t-il des fuites, des valves pour empêcher les eaux de refluer ? Lécoulement se fait-il bien ? Les tuyaux passent-ils au-dessus ou au milieu des collections, les joints sont-ils en bon état ?
Le système de chauffage et de ventilation : est-il inspecté régulièrement ? Est-il nettoyé ? Est-ce que le système représente un danger quelconque pour les collections (tuyaux, radiateurs, etc.) ?
Les câbles électriques : y a-t-il des câbles, des prises ou des fils électriques qui ne correspondent pas aux besoins ? Y a-t-il trop de prises multiples ou du matériel non utilisé ?
Le système de climatisation : est-il entretenu régulièrement ? Les tuyaux représentent-ils une menace pour les collections ?
Les magasins : les étagères sont-elles solides et bien entretenues (risques de moisissures) ? Les collections déplacées sont-elles empilées sur des palettes, des rayonnages ou des chariots, ou les laisse-t-on sur le sol ? La capacité des magasins est-elle suffisante ?
Les systèmes de détection des fumées et du feu : y a-t-il des alarmes, des détecteurs de fumée ou des détecteurs de particules ? Ce matériel est-il testé régulièrement ? Les alarmes sont-elles reliées à un central de surveillance ? Les panneaux d'alarme sont-ils bien signalés et faciles à trouver ? Vérifiez les installations anti-incendie et anti-dégâts des eaux si il y en a.
Le plan général et les plans d'étage du bâtiment et de ses annexes : ces plans existent-ils ? Sont-ils faciles à consulter et tenus à jour ? Les conduites de gaz et les armoires électriques sont-elles clairement signalées ? Le personnel sait-il comment couper l'eau, le gaz, l'électricité ou bien peut-il alerter rapidement les responsables chargés de le faire ?Risques dus aux conditions climatiques et au nettoyage :Les ordures sont-elles ramassées régulièrement ?
Les passages, les sorties et les embrasures de porte sont-ils dégagés et bien indiqués ?
Les portes coupe-feu et les portes étanches fonctionnent-elles bien ? Sont-elles fermées si elles ne sont pas commandées par des alarmes ? Le personnel les laisse-t-il parfois ouvertes pour faciliter ses allées et venues ?
Fumer, boire, manger : les interdictions sont-elles claires et respectées ?
Époussetage et nettoyage: le personnel de nettoyage se conforme-t-il aux normes locales établies ? Applique-t-on les bonnes méthodes et utilise-t-on les bons produits
Température, hygrométrie et pollution atmosphérique : les appareils de contrôle sont-ils propres et en bon état ? S'il n'a pas été possible d'installer un système onéreux, une circulation d'air est-elle assurée par des ventilateurs de plafond ou d'autres moyens permettant d'éviter l'apparition de moisissures dans les endroits où l'air stagne ?Lentretien des locaux après un sinistre :Des mesures correctives doivent être rapidement mises en place afin de permettre un retour à des conditions climatiques normales dans les plus brefs délais et de ne pas créer un climat favorable au développement de micro-organismes. Des analyses de surface, dair et des ouvrages permettront dévaluer le risque de détériorations biologiques. Un nettoyage complet des locaux et du mobilier, éventuellement avec un produit désinfectant (compatible avec les matériaux) est nécessaire.A savoir :Il faut garder à lesprit quun sinistre est toujours possible : établir et tenir à jour un plan durgence, et savoir intervenir pour réduire et corriger les risques aura une incidence réelle en cas de sinistre et pourra sans doute en éviter.Sources :BUCHANAN, Sally A. Buchanan. Chapitre deux : prévention. In : Lutte contre les sinistres dans les bibliothèques et les archives - prévention, prévision, sauvetage: une étude RAMP accompagnée de principes directeurs [en ligne]. http://www.unesco.org/webworld/ramp/html/r8806f/r8806f05.htm#chapitre%20deux%20-%20prévention (consulté le 19.10.2006)
LAFFONT, Caroline. MOUREN, Raphaële. Dossier : les ennemis de la bibliothèque. In : Bulletin des Bibliothèques de France [en ligne]. 2005, t. 50, n°1. http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2005/01/document.xsp?id=bbf-2005-01-0054-013/2005/01/fam-dossier/dossier&statutMaitre=non&statutFils=non (consulté le 19.10.2006)
Remarque :
Les fiches pratiques que nous avons élaborées sont en cours de validation auprès des restaurateurs collaborant avec le Cosadoca.
Sur la page suivante, figure la table des matières de toutes les fiches déjà existantes traitant de chaque étape dun plan de sauvetage.
Fiches pratiques par thème
Liens : HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch" www.cosadoca.ch
L'objectif de cette rubrique est d'offrir des informations pratiques concernant la sauvegarde du patrimoine documentaire. Ces fiches pratiques en format PDF (40-120 Ko) sont classées selon les domaines et les thèmes suivants :
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?dom=1" Conservation préventive
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=9" Conditions climatiques et environnement
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=2" Sécurité et prévention des sinistres
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?dom=3" Après un sinistre - sauvetage
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=20" Feuilles de route
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=12" Formulaires
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=13" Identification et tri des documents
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=16" Réintégration des locaux
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?dom=4" Après un sinistre - intervention sur les documents
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=15" Préparation des documents
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=14" Nettoyage des documents
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=17" Séchage des documents
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/?index=7" Traitements semi-industriels
ANNEXE 8 : Tableau liste de dégâts
ANNEXE 9 : Tableau de traitement à long terme
Cocher les rubriques correspondantes aux décisions et mentionner la date de l'exécution.Date : CoteTitreProvient d'une congélationProvient d'un séchage à l'airPas de traitementNettoyerNettoyer et réparerNettoyer, réparer et relierTraitement de restaurationProtection (boîte ou enveloppe)A remplacerRetour en magasins ANNEXE 10 : Analyse des menaces et mesures à prendre
SinistreMesures à prendrePersonnes / services à avertirIncendiesPlan de sauvetagePompiers
Concierge
Chargés de sécurité des personnes
Chargé de sécurité du bâtiment
Coordinateur du sauvetage
Responsable conservation
Responsable magasin
Chefs de section
Directeur
Conservateur
Restaurateur
Protection civile
Chef PBCDégâts deau / InondationsPlan de sauvetagePompiers
Concierge
Chargés de sécurité des personnes
Chargé de sécurité du bâtiment
Coordinateur du sauvetage
Responsable conservation
Responsable magasin
Chefs de section
Directeur
Conservateur
Restaurateur
Protection civile
Chef PBCSéismeLe risque lié au séisme est fortement réduit avec la construction du nouveau magasin souterrain répondant aux normes de la Protection des Biens CulturelsEn cas de séisme majeur :
Pompiers
Concierge
Chargés de sécurité des personnes
Chargé de sécurité du bâtiment
Coordinateur du sauvetage
Responsable conservation
Responsable magasin
Chefs de section
Directeur
Conservateur
Restaurateur
Protection civile
Chef PBCMoisissuresIsoler au maximum le local pour éviter la dissémination
Sassurer que lair pollué nest pas redistribué dans tout le bâtiment par des ventilateurs ou autres systèmes de climatisation
Dans la mesure du possible, abaisser la température et lhumidité relative
Mettre en place un dispositif de renouvellement rapide de lair et de déshumidification
Faire des prélèvements de moisissures aux endroits qui semblent les plus atteints
il faut absolument prévoir un local de quarantaine en dehors du magasin pendant la phase de diagnostic où les collections suspectes resteront afin déviter toute dissémination et propagation de linfestation
Responsable conservation
Responsable magasin
Chef de section
Restaurateur
SpécialistesInsectesNe pas utiliser de bombes insecticides, en raison dincompatibilité des composants avec les matériaux du livre.
Il faut récupérer les débris visibles ou essayer de capturer un spécimen vivant sans lécraser. Ceci permettra leur identification et aidera à la définition du traitement à appliquer.
il existe différents traitements de désinsectisation, mais le traitement retenu en général en raison de son innocuité pour les matériaux est lanoxie, la privation doxygène, qui entraîne lasphyxie et la déshydratation des insectes.
Responsable conservation
Responsable magasin
Chef de section
Restaurateur
Spécialistes
RongeursLes raticides et souricides sont efficaces sils sont changés régulièrement
Responsable conservation
Responsable magasin
Chef de section
Restaurateurs
ANNEXE 11 : Propositions et perspectives davenir
Comme nous lavons déjà mentionné, un plan de sauvetage des collections nest pas statique. Pour être un outil fiable en cas de sinistre, il est en effet primordial que les informations quil contient soient mises à jour. De même, des exercices de simulation sont prévus et un changement ou une adaptation dans un ou plusieurs schémas se présentera certainement.
En deuxième lieu, pour ne pas tomber aux oubliettes comme cest souvent le cas, le plan doit être connu de tous le personnel et laspect formatif est en soi un moyen de faire connaître le plan et davoir des retours dexpérience et de propositions daméliorations. Les marches à suivre pour lorganisation dun exercice de manipulation des documents mouillés et brûlés sont dailleurs incluses dans nos propositions.
La collaboration entre tous les acteurs externes est à développer fortement. Quelques contacts ont déjà été pris avec les pompiers et la protection des biens culturels mais il reste beaucoup à faire. A ce titre, lorganisation dun cours à grande échelle serait certainement le meilleur moyen de réunir et de faire participer tous les acteurs pour une bonne efficacité en cas de sinistre réel.
En dernière partie de ce chapitre, nous vous proposons, à partir des plans numérisés du futur bâtiment de Pratifori, une organisation des collections des niveaux 0, 1 et 2. Le calcul de lespace est approximatif mais le but est de pouvoir travailler par la suite directement sur un document existant avec des plans numérisés.
Fiches pratiques
Certaines fiches pratiques présentes dans ces annexes sont destinées à « sortir » du plan et être disposées en plusieurs endroits que ce soit sous les bureaux du prêt ou dans nimporte quel endroit où elles peuvent être les plus utiles.
Cest le cas pour les fiches par sinistres (annexe 1) qui résume la marche à suivre en cas dincendie ou dinondation et qui sont plutôt destinées au personnel. Dans le même esprit, les fiches pratiques par niveau de conservation (annexe 3) peuvent être transmises à la protection des biens culturels en vue dune collaboration. Elles serviront également aux pompiers, au moment du sinistre, afin quils sachent quelles collections sont les plus importantes à sauver et quils puissent les localiser sur le plan inclus dans la fiche.
Nous avons aussi conçu des fiches pratiques par fonction (annexe 2) destinées aux responsables et décrivant leur rôle à chaque étape du plan de sauvetage.
Formation du personnel
Sil est essentiel de former les responsables de lintervention en cas de sinistre avec des exercices pratiques, il est aussi important que la totalité du personnel soit autonome par rapport aux premières mesures à prendre. Pour ces derniers, nous avons préparé des fiches pratiques par type de sinistre (voir annexe 1) à disposer sous chaque bureau.
Déroulement de la formation pour lensemble du personnel
Il faudrait penser à organiser une ou plusieurs séances de formation afin de présenter au personnel le plan de lutte contre les sinistres. Il est important détudier soigneusement avec le personnel la marche à suivre afin quil puisse avertir les personnes appropriées en cas de sinistre et les dispositions à prendre en vue de protéger les collections. Des instructions seront notamment données aux nouveaux membres du personnel sur l'application des consignes d'urgence et on leur expliquera le plan de lutte.
Formations spéciales
Pour les personnes responsables et les membres des groupes dintervention « conservation » et « magasins », des connaissances pratiques et théoriques sont indispensables pour être en mesure dassumer le sauvetage des collections.
Lorganisation dexercices pratiques à petite et grande échelle permettrait de tester le bon fonctionnement du plan et de définir et modifier le cas échéant le rôle de chacun lors dune catastrophe. Un test de plus grande importance doit inclure la participation des pompiers et de la protection civile/protection des biens culturels.
La personne chargée de la sécurité des personnes devraient suivre une formation de samaritain.
Organisation dun exercice pratique sur la manipulation des documents
Un exercice pratique sur la manipulation des documents concerne avant tout le chef dintervention « conservation » et son groupe dintervention mais également les responsables concernés par un sinistre.
Cest Madame Mincio, responsable des manuscrits à la bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne qui donne le cours. Nous laissons le soin à Damian Elsig de la contacter pour fixer une date.
Avant toute chose, il faut prévoir un local suffisamment grand et dommageable pour accueillir les participants dune part mais aussi le matériel nécessaire à la bonne marche de cet exercice.
Marche à suivre
Matériel :
1 étagère métallique
1 balai
1 serpillière
80 volumes à détruire
10 caisses dévacuation avec panneau signalant le type de dégât :
5 avec panneaux signalant le type de dégât :
Aucun dégât
Humide
Partiellement mouillé
Mouillé
Destruction totale
5 avec panneaux signalant le type de traitement
Séchage à lair (2X)
Congélation (2X)
Déstockage
1 fiche procédure dévacuation par personne
1 fiche liste des dégâts par personne
1 fiche de tri des dégâts par personne
1 fiche de procédure séchage à lair par personne
5 ventilateurs sur pied
1 sèche-cheveux par personne
2 rouleaux de papier ménage par personne
1 paire de gants de ménage par personne
1 corde à linge
Des pincettes à linge
Déroulement :
Arroser/mouiller les documents
Préparer les caisses dévacuation
Évacuer les documents de la zone de sinistre vers la zone de tri
Analyser les dégâts (remplir la feuille des dégâts)
Orienter vers le traitement (fiche tri des dégâts)
Installer latelier de séchage à lair
Pratiquer le séchage à lair
Débriefing
Remarque :
Les fiches pratiques (procédure dévacuation, liste des dégâts, tri des dégâts et procédure de séchage, se trouve dans la rubrique HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/" fiches pratiques du site de Cosadoca.
Organisation dun exercice sur la manipulation des documents brûlés
Étape :
Installation de la bibliothèque à brûler
Préparation du matériel de sauvetage
Présentation théorique de lexercice (feuille de route)
Mise à feu
Incendie
Extinction de lincendie par les pompiers
Exercice de maniement des extincteurs
Exercice dextinction à la couverture
Préparation du matériel dévacuation
Évaluation des dégâts par les responsables de lévacuation des documents
Évacuation vers la zone de tri
Tri des documents
sec
humide
mouillé
très mouillé
noirci
brûlé
brûlé et mouillé
détruit
Décision du traitement à appliquer
séchage à lair,
congélation,
poubelle,
déstockage
Installation du séchage à lair
Conditionnement pour la congélation
Débriefing
Remarque :
La marche à suivre ci-dessus nest ici quà titre dexemple. Un tel test demande une grande organisation et ne peut se faire quavec les pompiers et la protection civile/protection des biens culturels.
Pour plus de renseignements, voir le site de HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/" cosadoca.
Partenariats à développer
Transfert de personnel interne à la MV
En cas de sinistre grave, le personnel des autres sites de la Médiathèque Valais devrait pouvoir, à lavenir, déléguer un groupe de collaborateurs(-trices) spécialisé(e)s afin de porter assistance sur le lieu du sinistre.
De même, lorganisation de cours sur la manipulation des collections ou de tests à plus grande échelle pourrait souvrir à chacun des sites de la MV.
Collaboration avec la PC et les pompiers
Aucune collaboration nest pour linstant prévue entre la protection civile du Valais et la médiathèque dans le cadre dune intervention en cas de sinistre.
Monsieur Christophe Valentini, responsable de la protection des biens culturels, sensibilise déjà les pompiers à laspect particulier dune intervention sur des collections. Il désirerait créer des liens entre tous les acteurs concernés par des mesures de sauvetage.
Partenariat entre institutions romandes
Un partenariat entre les institutions romandes serait l'occasion de partager les préoccupations de la gestion des urgences dans le contexte de la gestion du patrimoine culturel romand et d'établir, dans la durée, des liens structuraux entre les personnes engagées dans la conservation du patrimoine culturel.
Les avantages seraient à la fois économiques (partage des coûts) et scientifiques (mise en commun des compétences).
Sélection commune de prestataires de services et de fournisseurs : un groupe peut plus facilement négocier un contrat.
Achats groupés de matériels (caisses de piquet) : des achats coopératifs permettraient d'éviter que chaque institution achète ses propres équipements d'intervention rapide et permettraient déventuelles réductions.
Élaborer, partager, et mettre à lessai les mesures durgence pour la protection des collections des bibliothèques et des archives. Bénéficier des expériences des autres et faire partager les siennes.
Plus de poids face aux tutelles
Mise à jour du plan
Le plan doit être réédité et révisé annuellement. Les corrections sur celui-ci doivent se faire avec prudence car un changement à un endroit du plan peut se répercuter en de multiples endroits (par exemple dans le cas des schémas).
Nous conseillons quune seule personne soccupe de la mise à jour du plan. Elles se chargeraient de la récolte de nouveaux éléments depuis les changements de numéros de téléphones jusquau remaniement plus importants suite à des exercices pratiques.
Tâches à effectuer à moyen terme par le responsable du plan
Certaines informations sont encore à compléter. Elles dépendent en partie de laménagement des nouveaux locaux à la rue Pratifori :
Indication du lieu exact de stockage des boîtes au début du document « matériel à avoir en cas de sinistre »
Toutes les zones de travail et de repos sont à définir
Ajouter les numéros de natel des responsables dans plusieurs schémas
Achat de matériel de piquet. Il ny a pas de fournisseurs qui vendent des boîtes « toutes prêtes » mais le matériel composant ces boîtes se trouvent dans les grandes surfaces. (Voir « Matériel à avoir en cas de sinistre », page 27).
Ajouter le plan dans le document « Stockage intermédiaire du matériel hors de la MV ». Nous pensons que cest utile de localiser cet emplacement étant donné quil ne se situe pas tout proche de la MV.
Aménagement pour le nouveau bâtiment
Voici la liste actuelle (novembre 2006), de létat des collections par lieu :
Pratifori : 2 étages de libre-accès. Pour lessentiel, cest du niveau 3 à 98% et le solde est de niveau 2. Pas de magasins.
Planta 2000 (Rue des Vergers 1) : local au 4ème sous-sol conservant tous les documents de niveau 0 et quelques documents de niveau 1 sur des étagères.
La Croisée : principalement du niveau 2. Local avec des compactus et grand local avec des étagères regroupant du niveau 1 et niveau 2.
Rue des Vergers 9 : Magasins au sous-sol avec du niveau 1 et libre accès en niveau 2. Local avec des fonds à traiter (partitions musicales, bibliographies) et des manuscrits en niveau 1 et toujours du niveau 2 (bibliographies premiers numéros). Au 2ème étage, local avec des affiches, des cartes ainsi que des publications dassociations en niveau 1.
Par niveaux :
Niveau 0 = conservation illimitée
Planta 2000 (tous les documents de niveau 0)
Niveau 1 = conservation à long terme
La Croisée : quelques étagères avec niveau 1
Planta 2000 : quelques documents sur étagères
Rue des Vergers 9 : magasins au sous-sol. Local avec manuscrits, affiches, cartes, publications dassociations et fonds à traiter.
Environ 900 mètres linéaires.
Niveau 2 = conservation à moyen terme
Pratifori (très peu)
La Croisée
Rue des Vergers 9 en libre-accès
Environ 6700 mètres linéaires.
Niveau 3 = conservation à court terme
Pratifori à 98%
Niveau 4 = aucune conservation
Propositions pour le nouveau bâtiment (recommandations):
Au premier sous-sol, sous-sol -1, sont stockées les collections de niveau 0 pour quen cas de sinistre, les documents soient rapidement évacués et quil ny ait pas besoin dutiliser les ascenseurs.
Le sous-sol -2 regroupe les documents de niveau 1.
Le sous-sol -3 regroupe les documents de niveaux 2.
Le sous-sol -4 est réservé pour les ouvrages à venir.
Tout dépend évidemment du nombre de documents pour chaque niveau.
ANNEXE 12 : Bibliographie
Généralités sur la conservation et la sauvegarde du patrimoine
1
ADCOCK, Edward P., VARLAMOFF, Marie-Thérèse, KREMP, Virginie, IFLA principes de conservation [en ligne], Paris, IFLA-PAC, 2001
HYPERLINK http://www.ifla.org/VI/4/news/pchlm-f.pdf http://www.ifla.org/VI/4/news/pchlm-f.pdf (consulté le 15.05.2006)
2
BCIN, Votre point daccès aux données sur la conservation [en ligne], 2002 HYPERLINK "http://www.bcin.ca/Francais/home_francais.html" http://www.bcin.ca/Francais/home_francais.html (consulté le 15.05.2006)
3
BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE, conservation [en ligne], 2002 HYPERLINK "http://www.bnf.fr/pages/zNavigat/frame/infopro.htm?ancre=conservation/conservation.htm" http://www.bnf.fr/pages/zNavigat/frame/infopro.htm?ancre=conservation/conservation.htm (consulté le 15.05.2006)
4
DRJ, Disaster Recovery Journal [en ligne], HYPERLINK "http://www.drj.com" http://www.drj.com (consulté le 06.06.2006)
5
GIOVANNINI, Andrea, De tutela librorum : la conservation des livres et des documents darchives, Genève, IES, 2004
6
ICOM et le comité international du Bouclier Bleu (ICBS) [en ligne], HYPERLINK "http://icom.museum/bouclierbleu.html" http://icom.museum/bouclierbleu.html (consulté le 16.05.2006)
7
Mémoire du monde : mémoire perdue-bibliothèques et archives détruites au 20ème siècle [en ligne], Paris, UNESCO, 1996 HYPERLINK "http://unesdoc.unesco.org/images/0010/001055/105557fb.pdf" http://unesdoc.unesco.org/images/0010/001055/105557fb.pdf (consulté le 15.05.2006)
8
NEDCC, Northeast Document Conservation Center [en ligne] HYPERLINK "http://www.nedcc.org" http://www.nedcc.org (consulté le 06.06.2006)
9
PROTECTION DES BIENS CULTURELS, Guidelines : Dégâts deau dans les archives que faire ? [en ligne], 2003 HYPERLINK "http://www.bevoelkerungsschutz.admin.ch/internet/bs/fr/home/themen/kgs/ausbildung.ContentPar.0005.DownloadFile.tmp/guidelines1_f.pdf" http://www.bevoelkerungsschutz.admin.ch/internet/bs/fr/home/themen/kgs/ausbildung.ContentPar.0005.DownloadFile.tmp/guidelines1_f.pdf (consulté le 16.05.2006)
10
OFFICE FEDERAL DE LA PROTECTION DE LA POPULATION, SECTION DE LA PROTECTION DES BIENS CULTURELS, Rapport dexperts : Tremblements de terre et biens culturels [en ligne], 2004
HYPERLINK "http://www.bwg.admin.ch/themen/natur/f/pdf/ebukb.pdf" http://www.bwg.admin.ch/themen/natur/f/pdf/ebukb.pdf (consulté le 16.05.2006)
11
SIGEGS bienvenue [en ligne], HYPERLINK "http://www.sigegs.ch/index.html" http://www.sigegs.ch/index.html (consulté le 16.05.2006)
12
Sciences et patrimoine culturel [en ligne], HYPERLINK "http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/fr/index.htm" http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/fr/index.htm (consulté le 15.05.2006)
13
STREBEL, Martin, Conservation et sauvegarde des biens culturels libraires, documentaires et des uvres graphiques, Hunzenschwil, M. Strebel, 1996
Site web de lauteur HYPERLINK "http://www.uni-muenster.de/Forum-Bestandserhaltung/Welcome-d.html" http://www.uni-muenster.de/Forum-Bestandserhaltung/Welcome-d.html (consulté le 15.05.2006)
Documents sur les plans de sauvetage
14
AMBROSINI, Sandrine; JEANNIN, Maurice; JOAO-VIDAL, Sophie, Cosadoca. Consortium de sauvetage du patrimoine documentaire en cas de catastrophe : un site web pour la sauvegarde du patrimoine documentaire [en ligne], Genève, Haute école de gestion, 2005 HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch" http://www.cosadoca.ch (consulté le 15.05.2006)
15
ASHMAN, John. Disaster planning for library and information services, London, Aslib, 1995
16
BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE, Gérer les sinistres : sauvetage des collections [en ligne], HYPERLINK "http://www.bnf.fr/pages/infopro/conservation/ppt/Diaporama_formation_de_base.ppt" http://www.bnf.fr/pages/infopro/conservation/ppt/Diaporama_formation_de_base.ppt (consulté le 15.05.2006)
17
BOCHATEY, Romain, Les plans de sauvetage en cas de catastrophe. État de la question, Travail de mémoire pour lobtention du CESID, automne 2001 [en ligne], HYPERLINK "http://www2.unil.ch/BCU/informations/textes/plans_catastrophe.htm#_Toc527470074" http://www2.unil.ch/BCU/informations/textes/plans_catastrophe.htm#_Toc527470074 (consulté le 15.05.2006)
18
BUCHANAN, Sally, Lutte contre les sinistres dans les bibliothèques et les archives prévention, prévision, sauvetage : une étude RAMP accompagnée de principes directeurs [en ligne], Paris, UNESCO, 1988 HYPERLINK "http://www.unesco.org/webworld/ramp/html/r8806f/r8806f00.htm#Contents" http://www.unesco.org/webworld/ramp/html/r8806f/r8806f00.htm#Contents (consulté le 15.05.2006)
19
Comité Français du Bouclier Bleu : un bouclier pour le patrimoine [en ligne], HYPERLINK "http://www.bouclier-bleu.fr/links/plan-durgence-2.htm" http://www.bouclier-bleu.fr/links/plan-durgence-2.htm (consulté le 16.05.2006)
20
CONSERVATION ON-LINE, Disaster prepardness and response, [en ligne] HYPERLINK "http://palimpsest.stanford.edu/bytopic/disasters/" http://palimpsest.stanford.edu/bytopic/disasters/ (consulté le 06.06.2006)
21
CRAVEY, Pamela J., Protecting library staff, users, collections, and facilities : a how-to-do-it manual, New York, Neal-Schuman, 2001, (How-to-do-it manuals for librarians ; no. 103).
22
DORGE, Valérie, JONES Sharon, Building an emergency plan : a guide for museums and other cultural institutions, Los Angeles, Getty Conservation Institute, 1999
23
FORSTON, Judith. Disaster planning and recovery: a how-to-do-it manual for librarians and archivists, New York, Neal-Schuman, 1992
24
GIOVANNINI, Andrea, Pour un plan de prévention et dintervention en cas de catastrophe, In : Arbido, Berne, no 1 (janvier 2002), p. 5-12
25
La prévention et lintervention en cas de sinistre dans les archives et les bibliothèques : actes des premières journées sur la conservation préventive : Arles, 15 et 16 mai 1995, Arles, Centre de conservation du livre, 1999
26
MINCIO, Danielle, Gestion du patrimoine : Le plan de sauvetage des collections, cours donné dans le cadre de la HEG Genève, 2006
27
Prévention des sinistres dans les bibliothèques et les centres darchives [en ligne] HYPERLINK "http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/dswmedia/fr/pdf/txt_sini.pdf" http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/dswmedia/fr/pdf/txt_sini.pdf (consulté le 15.05.2001)
28
WELLHEISER, Johanna G. An ounce of prevention : integrated disaster planning for archives, libraries, and record centres, Lanham, Scarecrow Press, 2002
Exemples de plans de sauvetage
29
ARCHIVES DE LA VILLE DE GENEVE, Plan durgence Version révisée, Genève, Archives de la ville, 2003
30
ARCHIVES CANTONALES VAUDOISES, Plans de prévention, dintervention et dévacuation [en ligne] Lausanne, Archives Cantonales Vaudoises, 2006
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/docs/ex_plan_cata_acv.pdf" http://www.cosadoca.ch/docs/ex_plan_cata_acv.pdf (consulté le 15.05.2006)
31
BIBLIOTHEQUE CENTRALE DE LEPFL, Exemple du plan durgence de la bibliothèque centrale de lEPFL [en ligne] Lausanne, Bibliothèque Centrale de lEPFL, 2003
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/docs/ex_plan_cata_epfl.pdf" http://www.cosadoca.ch/docs/ex_plan_cata_epfl.pdf (consulté le 15.05.2006)
32
BIBLIOTHEQUE CANTONALE ET UNIVERSITAIRE, Exemple de plan de sauvetage des collections en cas de catastrophe (eau et feu) : site de la Riponne, [en ligne], Lausanne, Bibliothèque Cantonale et Universitaire, 2001 (revue en 2005)
HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/docs/ex_plan_cata_bcu_riponne.pdf" http://www.cosadoca.ch/docs/ex_plan_cata_bcu_riponne.pdf (consulté le 15.05.2006)
33
KARLI, Chantal, HERION Susan, Mesures conservatoires durgence lors de dégâts deau et de feu, Berne : Bibliothèque National Suisse, 1995 (rév. en 1998 et 2003), réalisé dans le cadre du projet : Plan en cas de catastrophe de la Bibliothèque National Suisse
Voir « Tableau des contacts téléphoniques principaux » (annexe 2, p. 58) et « Tableau des fonctionnalités » (annexe 3, p. 59)
Tiré de : PROTECTION DES BIENS CULTURELS, Guidelines : Dégâts deau dans les archives que faire ? [en ligne], 2003 HYPERLINK "http://www.bevoelkerungsschutz.admin.ch/internet/bs/fr/home/themen/kgs/ausbildung.ContentPar.0005.DownloadFile.tmp/guidelines1_f.pdf" http://www.bevoelkerungsschutz.admin.ch/internet/bs/fr/home/themen/kgs/ausbildung.ContentPar.0005.DownloadFile.tmp/guidelines1_f.pdf (consulté le 25.10.2006)
Voir la page du site de cosadoca sur les fiches pratiques : HYPERLINK "http://www.cosadoca.ch/fiches/" http://www.cosadoca.ch/fiches/
Tiré du site HYPERLINK "http://www2.unil.ch/BCU/informations/textes/plans_catastrophe.htm" http://www2.unil.ch/BCU/informations/textes/plans_catastrophe.htm
PLAN DE SAUVETAGE EN CAS DE SINISTRE MEDIATHEQUE VALAIS
SION
PAGE 96
Congélation
Séchage à lair
NON
OUI
Papier couché et collé ?
NON
OUI
A-t-on la place pour sécher à lair ?
NON
OUI
A-t-on le temps de sécher à lair ?
Matériel non prioritaire, matériel imprimé, matériel humide, papier non couché
Matériel prioritaire, moisissures, matériel sensible à leau, papier couché, matériel très mouillé, photo, cartes et plans
Non urgent
Urgent
Mouillé
Mouillé et brûlé
Fonds manuscrits
Brûlé
Partiellement mouillé et/ou brûlé
Humide et/ou peu brûlé
Congélation
DEGATS
Très mouillé et/ou brûlé
Séchage à lair
Livres et papier
Mouillé et brûlé
Partiellement mouillé et/ou brûlé
Séchage à lair
Congélation
Voir annexe
Traitements spéciaux
Voir annexe
Voir annexe
Brûlé
Humide et/ou un peu brûlé
Manipuler avec prudence
Évacuer les documents les plus endommagés
Évacuer les collections non endommagées
Sauver dabord les collections prioritaires
Protéger les collections avec des feuilles polyéthylène si des fuites proviennent du plafond ou du toit
Déplacement des collections endommagées
(groupe « conservation »)
Déplacement des collections non endommagées à risque
Définir un ou deux groupes pour le déplacement des collections
Dégager et nettoyer superficiellement, de manière à faciliter le sauvetage
Enlever les meubles/objets « inutiles » qui contiennent de lhumidité
Installer des hygromètres et des thermomètres
Pomper leau (si besoin)
Mettre en fonction les déshumidificateurs et les ventilateurs
Protéger les fonds non-endommagés avec des feuilles de polyéthylène (si besoin)
Faire circuler lair en remettant la climatisation en marche
Une personne responsable des groupes dintervention
Le concierge
Une personne responsable des groupes dintervention
Le concierge
+
+
Accès aux zones sinistrées autorisées
Définir une zone de travail interne ou externe pour les opérations de sauvetage et une zone de repos
Le concierge prend les mesures nécessaires de nettoyage
Nettoyer la zone sinistrée et protéger les fonds non endommagés
Organiser les contacts avec les services externes, faire venir le matériel de piquet
Organiser les équipes dintervention au sauvetage
Organiser laide supplémentaire
Planification des opérations par le coordinateur du sauvetage
Évaluation de la situation et travail en commun
Les pompiers stabilisent le sinistre
Les chefs dintervention « conservation » et « magasins » organisent les opérations de sauvetage des collections
Le coordinateur de sauvetage et le concierge interviennent en collaboration avec les pompiers
Les pompiers sont responsables de la situation
Le coordinateur de sauvetage et le concierge interviennent en collaboration avec les pompiers
Tous ensemble, ils évaluent la situation et décident des mesures à prendre
Les chefs dintervention « conservation » et « magasins » organisent les opérations de sauvetage des collections
Les responsables de collection et le personnel disponible sont avertis
Les groupes dintervention « conservation » et « magasins » agissent sous les ordres de leur responsable
Les pompiers autorisent laccès dans la zone sinistrée
Frédéric Sarbach
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.93
SIMON ROTH
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.81
Sebastian Steiner
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.65
Pierre-marie Bonvin
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 000/00.00.00
Brigitte Vonlanthen Mudry
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.53
Stéphanie Blanco
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.83
Pauline Bossy
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.83
Myriam Viaccoz-Zufferey
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.72
Mary-France Bourban
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.83
VINCENT LUISIER
Chef dintervention « magasin »
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.88
ANNE-MARIE PITTELOUD
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.74
Réjane Clivaz Launaz
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne 027/606.45.87
Annie Thiessoz
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.87
Sabine Théodoloz
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.72
Liliane Pralong
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.77
JEAN-PIERRE LAMON
Photographe suppléant
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.91
ROXANE METRAILLER
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.61
JESSICA SCILIPOTI
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.99
PAUL-ALAIN ANDENMATTEN
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.64
JEAN-PHILIPPE DUBUIS
Photographe
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.73
ISABELLE DE CHASTONAY LORETAN
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.89
DAMIAN ELSIG
Chef dintervention « conservation »
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.56
Avertir dans tous les cas le chef (fe) s de section dès la première heure ouvrable
Appeler si nécessaire les groupes dintervention et les responsables de collections
Nadine Michelet
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.51
Les responsables dintervention avertissent les collaborateurs de leur groupe « conservation » et « magasins »
Sinistre grave
Sinistre bénin
Certas avertit le chargé de sécurité, le coordinateur de sauvetage et les responsables dintervention et le responsable de la communication externe
Intervention des pompiers.
Les pompiers et CERTAS sont avertis directement par le système dalarme
Passer à létape 2 : Sauvetage
Jjj
Si le sinistre est grave, on averti les groupes dintervention interne et les responsables des fonds endommagés
Les personnes présentes et les pompiers évaluent la situation
Les pompiers autorisent lentrée dans le bâtiment
Le coordinateur de sauvetage, le chargé de sécurité, les responsables dintervention, le responsable de la communication externe sont avertis
Certas appelle le concierge, le coordinateur de sauvetage, et les responsables dintervention
La police cantonale est directement avertie
La police cantonale avertit Certas
Intervention des pompiers
Lalarme automatique se déclenche
Avertir le concierge, le(a) chef (fe) de section et le responsable « magasins »
Avertir le concierge
Le concierge averti le coordinateur de sauvetage et les chefs dintervention « magasins » et « conservation »
Quitter la zone sinistrée
Combattre le feu ou la fuite deau
Fermer les portes
Le concierge, le(a) chef (fe) de section ou le chef dintervention « magasins » doivent avertir le coordinateur de sauvetage
Le coordinateur de sauvetage intervient selon le plan de sauvetage
Evacuer les personnes
Fermer les portes
Sortir du bâtiment
Laisser agir les pompiers
Si lalarme automatique na pas fonctionné, déclencher lalarme manuellement
Sinistre grave
Sinistre bénin
Rester calme
Déclenchement de lalarme
Utilisation de létape 2 (stabilisation et contrôle climatique) du plan de sauvetage
La direction de la MV et les responsables des fonds endommagés sont avertis
Les groupes dintervention « conservation » et « magasins » sont avertis par leur responsable
Les responsables de la MV et les pompiers évaluent la situation
Les pompiers donnent lautorisation de pénétrer dans le bâtiment
Le coordinateur du sauvetage averti la PBC VS (future collaboration à déterminer)
Lalarme est interrompue
Les pompiers sont sur les lieux du sinistre
Evacuation éventuelle
Evaluation de la situation par les responsables présents sur les lieux
La police cantonale avertit Certas et les pompiers
La police cantonale est avertie
La police cantonale est avertie
Déclencher lalarme manuelle en appuyant sur un bouton poussoir
Lalarme automatique ne se déclenche pas
Partitions musicales
Lalarme automatique se déclenche
Examiner et adapter le plan si nécessaire
Retourner le matériel dans les magasins
Endroit sûr avant le stockage
Transmettre aux relieurs
La police cantonale avertit les pompiers
Transmettre aux restaurateurs externes
Transmettre aux restaurateurs internes
Contrôle des conditions climatiques
Trier et identifier les objets qui ont besoin dêtre traités
Réhabilitation de la zone sinistrée
Traitements spéciaux
Congélation
Séchage à lair
ETAPE 3
Sauvetage des collections
Identifier et catégoriser les fonds abîmés
Déplacer le matériel
Protéger le matériel indemne
Amener les boîtes de piquet sur le lieu de sinistre
Préparer un lieu externe de travail
Obtenir des appareils utiles
Organiser le transport
Organiser la congélation et le séchage à lair
Organiser les traitements spéciaux
Appeler les services extérieurs si nécessaire
Organiser les équipes de sauvetage
ETAPE 2
Stabilisation et contrôle climatique
Les responsables appellent les équipes de sauvetage internes (« magasins » et « conservations »), le directeur et la PBC Valais (future collaboration à déterminer)
Déterminer les besoins et les mesures à prendre si les fonds sont touchés
Évaluation de la situation par les personnes présentes sur le lieu
Premières actions de stabilisation et contrôle de la situation par les pompiers
La police avertit Certas qui appelle :
le concierge
le coordinateur de sauvetage
les responsables dintervention
le responsable de la communication externe
Que se passe-t-il lorsque lalarme sest enclenchée ?
Le signal sonore retentit.
La police cantonale est avertie.
Les pompiers et Certas sont avertis directement par la police cantonale.
Les pompiers attendent trois minutes avant dagir. Si personne ne les appelle dans ce laps de temps pour dire que cest un sinistre bénin, ils arrivent.
Marche à suivre :
a) Pendant les heures douverture lors dun sinistre bénin :
Rester calme.
Avertir le concierge puis le (la) chef (fe) de section et le responsable dintervention « magasins ».
Fermer les portes, combattre le sinistre et quitter la zone sinistrée.
Le concierge, le (la) chef (fe) du prêt ou le responsable « magasins » doivent avertir le coordinateur de sauvetage.
b) Pendant les heures douverture lors dun sinistre grave :
Rester calme.
Si aucune alarme ne sest enclenchée, appeler les pompiers.
Avertir le concierge.
Le coordinateur de sauvetage, le chargé de sécurité, responsables dinterventions sont avertis par Certas.
Évacuer les personnes, fermer les portes et sortir du bâtiment.
Laisser agir les pompiers.
Les responsables dintervention avertissent les personnes des groupes dintervention « conservation » et « magasins ».
Que se passe-t-il lorsque lalarme sest enclenchée ?
Le signal sonore retentit.
La police cantonale est avertie.
Les pompiers et Certas sont avertis directement par la police cantonale.
Les pompiers attendent trois minutes avant dagir. Si personne ne les appelle dans ce laps de temps pour dire que cest un sinistre bénin, ils arrivent.
Marche à suivre :
a) Pendant les heures douverture lors dun sinistre bénin :
Rester calme.
Avertir le concierge puis le (la) chef (fe) de section et le responsable dintervention « magasins ».
Fermer les portes, combattre le sinistre et quitter la zone sinistrée.
Le concierge, le (la) chef (fe) du prêt ou le responsable « magasins » doivent avertir le coordinateur de sauvetage.
b) Pendant les heures douverture lors dun sinistre grave :
Rester calme.
Si aucune alarme ne sest enclenchée, appeler les pompiers.
Avertir le concierge.
Le coordinateur de sauvetage, le chargé de sécurité, responsables dinterventions sont avertis par Certas.
Évacuer les personnes, fermer les portes et sortir du bâtiment.
Laisser agir les pompiers.
Les responsables dintervention avertissent les personnes des groupes dintervention « conservation » et « magasins ».
DAMIAN ELSIG
Chef dintervention « conservation »
Privé : 000/00.00.00
Interne : 027/606.45.56
ALBERT STADLER
Coordinateur de sauvetage
Privé :
Interne :
VINCENT LUISIER
Chef dintervention « Magasin »
Privé :
Interne : 027/606.45.88
Que se passe-t-il lorsque lalarme sest enclenchée ?
Le signal sonore retentit.
La police cantonale est avertie.
Les pompiers et Certas sont avertis directement par la police cantonale.
Les pompiers attendent trois minutes avant dagir. Si personne ne les appelle dans ce laps de temps pour dire que cest un sinistre bénin, ils arrivent.
Marche à suivre :
a) Pendant les heures douverture lors dun sinistre bénin :
Rester calme.
Avertir le concierge puis le (la) chef (fe) de section et le responsable dintervention « magasins ».
Fermer les portes, combattre le sinistre et quitter la zone sinistrée.
Le concierge, le (la) chef (fe) du prêt ou le responsable « magasins » doivent avertir le coordinateur de sauvetage.
b) Pendant les heures douverture lors dun sinistre grave :
Rester calme.
Si aucune alarme ne sest enclenchée, appeler les pompiers.
Avertir le concierge.
Le coordinateur de sauvetage, le chargé de sécurité, responsables dinterventions sont avertis par Certas.
Évacuer les personnes, fermer les portes et sortir du bâtiment.
Laisser agir les pompiers.
Les responsables dintervention avertissent les personnes des groupes dintervention « conservation » et « magasins ».
SIMON ROTH
Privé : 000/00.00.00
Interne : 027/606.45.81
Que se passe-t-il lorsque lalarme sest enclenchée ?
Le signal sonore retentit.
La police cantonale est avertie.
Les pompiers et Certas sont avertis directement par la police cantonale.
Les pompiers attendent trois minutes avant dagir. Si personne ne les appelle dans ce laps de temps pour dire que cest un sinistre bénin, ils arrivent.
Marche à suivre :
a) Pendant les heures douverture lors dun sinistre bénin :
Rester calme.
Avertir le concierge puis le (la) chef (fe) de section et le responsable dintervention « magasins ».
Fermer les portes, combattre le sinistre et quitter la zone sinistrée.
Le concierge, le (la) chef (fe) du prêt ou le responsable « magasins » doivent avertir le coordinateur de sauvetage.
b) Pendant les heures douverture lors dun sinistre grave :
Rester calme.
Si aucune alarme ne sest enclenchée, appeler les pompiers.
Avertir le concierge.
Le coordinateur de sauvetage, le chargé de sécurité, responsables dinterventions sont avertis par Certas.
Évacuer les personnes, fermer les portes et sortir du bâtiment.
Laisser agir les pompiers.
Les responsables dintervention avertissent les personnes des groupes dintervention « conservation » et « magasins ».
ISABELLE DE CHASTONAY LORETAN
Privé : 000/00.00.00
Interne : 027/606.45.89
Utilisation du plan catastrophe par les personnes responsables
Quitter les lieux
Évacuer les personnes présentes dans le libre-accès
Appeler les responsables par ordre de priorité :
Emmanuel Sierro 079 566 30 35 ou
Damian Elsig 45 56 ou
Vincent Luisier 45 88 ou
Jacques Cordonnier 45 55
Déclencher lalarme
Utilisation du plan catastrophe par les personnes responsables
Appeler les responsables par ordre de priorité :
Emmanuel Sierro 079 566 30 35 ou
Damian Elsig 45 56 ou
Vincent Luisier 45 88 ou
Jacques Cordonnier 45 55
Quitter les lieux
Évacuer les personnes présentes dans le libre-accès
Lalarme sonne
La police avertit les pompiers
La police cantonale est avertie par la centrale dalarme
Séchage à lair
Congélation
Voir annexe
Traitements spéciaux
Voir annexe
Voir annexe
Brûlé
Humide et/ou un peu brûlé
ETAPE 1
Intervention des secours
Mise à jour : 07/12/06
Mise à jour : 07/12/06
Affiches
JOSEPH BIFFIGER
Suppléant Chef dintervention « conservation »
Privé : xxx/xx.xx.xx
Interne : 027/606.45.62