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ETUDE SECTOREPARATION DES ENGINS A MOTEURS

contrôles continus; examens de fin de module; examen de passage; examen de fin de formation. Perspectives ... Troubles de la vue et de l'ouïe non corrigés.




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TABLE DES MATIERES


 TOC \o "1-2" \h \z \u  HYPERLINK \l "_Toc208387026" 1 PRESENTATION GENERALE  PAGEREF _Toc208387026 \h 3
 HYPERLINK \l "_Toc208387027" 1.1 RAISON D’ETRE DE L’ETUDE  PAGEREF _Toc208387027 \h 3
 HYPERLINK \l "_Toc208387028" 1.2 OBJECTIF DE L’ETUDE  PAGEREF _Toc208387028 \h 5
 HYPERLINK \l "_Toc208387029" 1.3 LIMITES DE L’ETUDE  PAGEREF _Toc208387029 \h 5
 HYPERLINK \l "_Toc208387030" 1.4 EQUIPE DE REALISATION DE L’ETUDE  PAGEREF _Toc208387030 \h 6
 HYPERLINK \l "_Toc208387031" 1.5 CHAMP DE L’ETUDE  PAGEREF _Toc208387031 \h 7
 HYPERLINK \l "_Toc208387032" 1.6 METHODOLOGIE DE COLLECTE DES INFORMATIONS  PAGEREF _Toc208387032 \h 8
 HYPERLINK \l "_Toc208387033" 1.7 METHODOLOGIE DE LA DEMARCHE DE L’ETUDE.  PAGEREF _Toc208387033 \h 12
 HYPERLINK \l "_Toc208387034" 2. PORTRAIT DE SECTEUR DE LA REPARATION DES ENGINS A MOTEUR  PAGEREF _Toc208387034 \h 13
 HYPERLINK \l "_Toc208387035" 2.1 DESCRIPTION DU SECTEUR  PAGEREF _Toc208387035 \h 13
 HYPERLINK \l "_Toc208387036" 2.2 LES CONTRAINTES ET LES OPPORTUNITES  PAGEREF _Toc208387036 \h 16
 HYPERLINK \l "_Toc208387037" 2.3 LES ENJEUX  PAGEREF _Toc208387037 \h 19
 HYPERLINK \l "_Toc208387038" 3. LES METIERS DE LA REPARATION DES ENGINS A MOTEUR  PAGEREF _Toc208387038 \h 20
 HYPERLINK \l "_Toc208387039" 3.1 CONSTATS GENERAUX SUR LA MAIN D’ŒUVRE DU SECTEUR  PAGEREF _Toc208387039 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc208387040" 3.2 EMPLOIS REPERES LORS DE L’ENQUETE  PAGEREF _Toc208387040 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc208387041" 3.3 METIERS IDENTIFIES  PAGEREF _Toc208387041 \h 23
 HYPERLINK \l "_Toc208387042" 3.4 DESCRIPTION DES METIERS  PAGEREF _Toc208387042 \h 25
 HYPERLINK \l "_Toc208387043" 4 LES FONCTIONS DE TRAVAIL  PAGEREF _Toc208387043 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc208387044" 4.1 LES FONCTIONS DE TRAVAIL DECRITES  PAGEREF _Toc208387044 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc208387045" 4.2 CONSTATS D’ENSEMBLE SUR LES BESOINS EN COMPETENCES  PAGEREF _Toc208387045 \h 46
 HYPERLINK \l "_Toc208387046" 5. LA FORMATION DEDIEE AU SECTEUR  PAGEREF _Toc208387046 \h 49
 HYPERLINK \l "_Toc208387047" 5.1 LE DISPOSITIF DE FORMATION PROFESSIONNELLE  PAGEREF _Toc208387047 \h 49
 HYPERLINK \l "_Toc208387048" 5.2 LE DESCRIPTIF DES FILIERES DISPENSEES  PAGEREF _Toc208387048 \h 54
 HYPERLINK \l "_Toc208387049" 6. ADEQUATION ENTRE OFFRE ET BESOIN  PAGEREF _Toc208387049 \h 74
 HYPERLINK \l "_Toc208387050" 6.1 CORRESPONDANCE ENTRE DEMANDE ET OFFRE  PAGEREF _Toc208387050 \h 74
 HYPERLINK \l "_Toc208387051" 6.2 RECOMMANDATIONS  PAGEREF _Toc208387051 \h 79


1 PRESENTATION GENERALE

1.1 RAISON D’ETRE DE L’ETUDE

Ce travail porte sur la réalisation d’une étude sectorielle dans le secteur de la réparation des engins à moteurs. Il a pour objectif d’appréhender les besoins qualitatifs et quantitatifs de formation, d’analyser le degré d’adéquation de l’offre de formation aux besoins du marché du travail et de proposer des recommandations de ré-ingénierie du dispositif de formation pour ce secteur.
Le secteur étudié englobe d’une part le secteur de la réparation automobile et d’autre part celui de la réparation des machines agricoles. Sont exclus de l’étude, les engins de levage et de travaux publics qui ont été traités dans d’autres études.

Le secteur de la réparation automobile, qui représente le noyau dur de l’étude, fait partie intégrante de l’industrie automobile, toutefois il s’en distingue par des caractéristiques particulières. Si l’on fait l’analyse suivant des critères classiques, comme la structuration du marché ou la composition du parc, on constate chaque fois une dualité forte des résultats.

Ce marché connaît à la fois une évolution rapide des ventes et des mutations technologiques profondes. Ces changements sont induits par des politiques nationales qui améliorent le niveau de consommation des marocains et facilitent l’accès au financement pour l’achat de véhicules. Ces différentes mesures incitatives accélèrent le rajeunissement du parc automobile.

La progression des ventes de véhicules neufs est portée, d’une part, par l’importation de véhicules étrangers et, d’autre part, par l’implantation au Maroc de chaînes d’assemblage de véhicules. Les véhicules importés par de nombreuses marques européennes et asiatiques intègrent les évolutions technologiques les plus récentes. On pense de manière évidente à l’électronique et à l’informatique embarquée, mais il ne faut pas omettre les évolutions qui touchent la carrosserie et les accessoires. Il s’agit par exemple de l’utilisation de matériaux composites, d’aluminium, de lampes au Xénon, etc.

Les points remarquables dans la structuration du marché sont la coexistence de deux systèmes relativement bien ancrés. D’un côté, on trouve un système très structuré qui s’appuie sur les importateurs de véhicules étrangers et les constructeurs locaux (Dacia). De l’autre côté, on a à faire à une forte présence du secteur informel qui s’appuie sur les « ferrailles », revendeurs de pièces d’occasions et autres. Ces structures n’étant pas complètement intégrées dans le système économique normal. Cette activité à la marge a une influence non négligeable sur la régulation du marché.

Si l’on aborde le secteur au travers de la composition du parc, une autre dualité apparaît. D’un coté, existe un parc de véhicules anciens de construction très classique, techniquement peu évolués. De l’autre on trouve des véhicules importés, parfois haut de gamme, avec des équipements technologiques très élaborés.

Le secteur de la réparation des engins à moteurs se trouve face à un double défi : d’une part maintenir en état un parc important de véhicules vieillissants, d’autre part assurer les réparations de véhicules modernes équipés fréquemment de technologies de pointes et dont les ventes augmentent rapidement.
Pour relever ce double défi, il s’agit de mettre en œuvre une stratégie cohérente pour l’ensemble du secteur qui occupe une place non négligeable dans l’économie du pays. Cette stratégie s’appuyant sur deux axes :

Une capacité des acteurs à organiser le secteur de manière cohérente, en termes de structure d’offre et de produits.
Une capacité à offrir une main-d’œuvre compétente, ayant des aptitudes à intégrer les évolutions futures dont le secteur est coutumier.

Dans les deux cas, la formation professionnelle et la formation continue sont incontestablement les moyens les plus adaptés pour apporter une réponse efficace aux besoins. Il s’agit, en fonction des personnes visées, de mettre à niveau, maintenir ou améliorer les qualifications et les compétences des ressources humaines du secteur. Le rehaussement du niveau global de compétences, sera un levier primordial pour relever les différents défis, auxquels le secteur est confronté.
Pour mettre en place une réponse pertinente sur la manière de mettre en œuvre l’amélioration globale des compétences, il nous faut répondre aux deux questions suivantes :

L’offre de formation existante est elle adaptée, sur le plan qualitatif et quantitatif, aux besoins actuels et surtout futurs du secteur ?
Le flux de stagiaires issu de la formation professionnelle est il en adéquation avec la demande actuelle et future du secteur ?

La présente étude sectorielle tentera de répondre de manière concrète à ces deux questions. A partir des réponses obtenues, elle proposera des adaptations et évolutions à apporter au système.

1.2 OBJECTIF DE L’ETUDE

L’objectif principal de cette étude sectorielle est de mesurer l’écart existant entre les besoins en main-d’œuvre du secteur de la réparation des engins à moteurs et l’offre de formation actuelle et future. Cette mesure d’écart porte à la fois sur l’aspect qualitatif et quantitatif :
- Sur le plan qualitatif, il s’agit à la fois, de manière macroscopique, de vérifier si les métiers sur lesquels porte la formation sont bien ceux dont le secteur a besoin et, sur le plan microscopique, de vérifier, métier par métier, si les compétences développées sont les bonnes et de niveau correct.
- Sur le plan quantitatif, il s’agit d’analyser les flux de stagiaires, métier par métier, et de vérifier la pertinence du dispositif au regard des besoins actuels et surtout futurs.
Pour atteindre l’objectif final, il est nécessaire de passer par deux étapes incontournables. Il faut d’une part dresser le portrait du secteur de la réparation des engins à moteurs et d’autre part analyser, de manière fine, les dispositifs de formation existants pour ce secteur.

A l’issue de ces deux étapes, il sera alors possible, à partir de la vue d’ensemble des activités économiques du secteur, d’établir les besoins en formation pour maintenir ou améliorer les compétences nécessaires à la bonne marche et à la forte évolution sectorielle. Il sera également possible, à partir de l’analyse des dispositifs de formation, d’établir une cartographie de l’offre de formation dédiée au secteur.
In fine, en comparant les besoins et l’offre disponible, des propositions de réorganisation des formations liées au secteur pourront être émises.

1.3 LIMITES DE L’ETUDE

Une étude sectorielle exhaustive, comprend à la fois une dimension qualitative et une dimension quantitative.
La dimension qualitative a pour objet de s’intéresser à la composition des métiers en termes de compétences : Quels sont les métiers présents dans le secteur et quelles sont les compétences mises en œuvre dans chacun des métiers repérés ? Une bonne approche de la réponse à cet aspect est tout-à-fait possible au regard des informations obtenues lors des rencontres avec les professionnels du secteur et au travers des enquêtes de terrain, en restant toutefois prudent sur le degré de finesse des informations obtenues, au regard de la taille de l’échantillon. Cette prudence est liée d’une part à la taille réduite de l’échantillon et, d’autre part, à la répartition des types d’entreprises composant celui-ci, certaines catégories y étant faiblement représentées. Néanmoins, il nous semble qu’en croisant les différentes sources de collecte d’information, le portrait du secteur, du point de vue des emplois, sera représentatif de la réalité.

Par contre, la dimension quantitative semble plus difficile à appréhender. Pour traiter efficacement cet aspect du projet, il est nécessaire de disposer d’informations précises et récentes sur la main-d’œuvre du secteur et sur son évolution, de préférence métier par métier.
Les informations globales sont disponibles, mais les données détaillées, métier par métier sont indisponibles pour le moment. Il en est de même de la répartition géographique des emplois.
Ces remarques sont encore plus sensibles pour le sous-secteur de la réparation des machines agricoles.

Les avis des professionnels, complétés par les réponses aux enquêtes, donnent une vision du secteur qui nous semble proche de la réalité. Les métiers les plus fréquents sont répertoriés ainsi que leurs tendances en termes d’évolution.
L’étude sera donc en capacité de proposer des recommandations assez précises en terme qualitatif. Par contre sur le plan quantitatif, les recommandations seront plus globales et moins ciblées du fait de l’absence de données statistiques détaillées.

La taille de l’échantillon des entreprises enquêtées étant réduite et les statistiques détaillées pour ce secteur absentes, la dominante de cette étude sectorielle sera donc qualitative.

1.4 EQUIPE DE REALISATION DE L’ETUDE

L’étude a été réalisée sous la responsabilité du Département de la Formation professionnelle (DFP) du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. La conduite de l’étude a été confiée à des experts sectoriels de l’Association nationale pour la Formation professionnelle des Adultes (AFPA) sis en France.
La réalisation a été menée dans le cadre d’un travail bilatéral entre l’AFPA et le DFP avec un appui de la Délégation régionale de la Formation professionnelle de la région de Casablanca lors de la phase d’enquêtes.

Pour le DFP sont intervenus :
Madame Amharoq : directrice de la planification et de l’évaluation
Madame Zouggari : chef de division des Etudes 
Monsieur El Otmani : chef de service secteurs primaire et secondaire
Mademoiselle Asri : chef de service secteur tertiaire
Monsieur Zamani : cadre au service tertiaire.

Pour la DRFP de Casablanca sont intervenus :
Monsieur Msaif, délégué régional
Madame Ferdawey, chef de service planification
Monsieur Saib, cadre.

Pour l’AFPA sont intervenus :
Monsieur Deniau, psychologue
Monsieur Domingo, formateur
Monsieur Laforge, formateur référent
Monsieur Karrer, responsable de l’étude
Madame Martinoty, responsable des opérations au Maroc.

1.5 CHAMP DE L’ETUDE

La délimitation du champ de l’étude est un point clef du projet. En effet, la terminologie retenue pour qualifier le champ de l’étude «secteur de la réparation des engins à moteur» est une vue théorique puisque ce secteur n’existe pas en tant que tel. On trouve de la réparation dans une multitude de secteurs bien identifiés comme l’agriculture, les travaux publics, le transport routier, le commerce, etc. -en fait dans presque tous les secteurs. Par exemple, il est tout-à-fait envisageable qu’une entreprise du secteur tertiaire, telle qu’une grande banque, possède une flotte de véhicules pour ses cadres et commerciaux et décide de faire l’entretien et la réparation de cette flotte en interne.
A cette première remarque s’en ajoute une deuxième. Il y plusieurs secteurs où, très naturellement, on retrouve de nombreux ateliers ou établissements dans lesquels se pratiquent l’entretien et la réparation d’engins à moteurs. On peut citer notamment :
L’automobile
Les engins de transports routiers de marchandises ou de personnes.
La machinerie agricole
Les engins de levage et de travaux publics
Les transports maritimes
Les transports aériens
Les cycles et motocycles.

Dans le cadre du présent projet, il n’était ni envisageable, ni utile de faire une étude exhaustive couvrant l’ensemble des secteurs possibles. Le choix des secteurs retenus s’est fait suivant deux critères. : D’abord le poids du secteur dans l’économie du pays. Ensuite, le fait que le secteur concerné n’est pas été étudié dans un autre projet. Le croisement de ces deux critères a permis au Département de la Formation professionnelle de retenir les domaines suivants :
L’automobile
Les engins de transports routiers de marchandises ou de personnes
La machinerie agricole.

Le domaine de l’automobile, qui couvre la grande majorité de l’étude, comprend les voitures particulières (VP ou véhicule de tourisme) et les véhicules utilitaires légers (VUL, plus communément appelés camionnettes).
Le domaine des engins de transports routiers de marchandises ou de personnes concerne les véhicules industriels (VI) qui englobe les poids lourds (PL) et également les autobus et autocars.
La machinerie agricole concerne essentiellement les tracteurs et accessoirement des machines de type moissonneuses.

Pour des raisons d’ordre pratique, les entreprises visitées se situaient sur l’axe Casablanca - Kenitra. Ce secteur concentre environ 70% de l’activité du secteur de la réparation des engins à moteur. De ce fait l’étude perd un peu de finesse, surtout pour le volet machines agricoles, dont l’activité est répartie de manière morcelée sur l’ensemble du territoire.

Malgré ces limites, l’échantillon retenu a permis d’avoir une bonne vue d’ensemble du secteur, tout en ayant un aperçu assez précis des emplois y étant rattachés
1.6 METHODOLOGIE DE COLLECTE DES INFORMATIONS

Afin de dresser le portrait le plus précis possible du secteur, il est opportun de collecter des informations suivant des axes différents mais complémentaires. Ces axes sont au nombre de trois et répondent à des objectifs complémentaires :
- La recherche documentaire qui a pour objet de dresser un tableau général du secteur.
- Les avis des professionnels recueillis lors d’entretiens ou de réunions donnent un éclairage plus ciblé sur le secteur à la fois sur la situation actuelle et sur les perspectives d’évolution.
- Les enquêtes en entreprises ont pour objet de consolider les deux premières approches et surtout de faire une analyse fine et détaillée des besoins en compétences du secteur.
La méthode de collecte des informations part du général pour aboutir au particulier.

1.6.1 Recherche documentaire

La recherche documentaire porte sur les deux volets de notre étude, d’une part sur l’état des lieux du secteur de la réparation des engins à moteurs et d’autre part sur l’offre de formation, publique ou privée, qui existe dans ce secteur.

1.6.1.1 Recherche documentaire concernant le secteur.

La recherche documentaire visant à obtenir une vision globale du secteur s’appuie sur des informations existantes dans des documents fiables, de toutes natures. Ces informations sont recueillies via internet, dans des rapports publics ou privés concernant le secteur, des articles de presse, des articles dans des ouvrages spécialisés ou des statistiques issues des banques de données des ministères ou organismes du secteur de la réparation.

Les principaux éléments qui ont fait l’objet de la recherche documentaire suivant cinq grands axes (si possible par sous secteur) sont les suivants :

1) Volumes globaux :
- Au niveau quantitatif :
. Chiffre d’affaire des secteurs
. Volume des véhicules : parc existant, vente annuelle, tendance
- Au niveau qualitatif :
. Repérer l’influence possible de l’écologie, des nouvelles technologies, de l’émergence de moyens de transports alternatifs. A ce stade, il s’agit de capter des idées qui pourront nous aider, lors de la synthèse, à pondérer les résultats.

2) Emplois :
- Emploi total par secteur
- Volumétrie des principaux emplois.
- Volumétrie des emplois indirects du secteur (Emplois administratifs, y compris commerciaux)
- Repérage des tendances (Evolution à la baisse, à la hausse).

3) Stratégie Marocaine du secteur :
- Identification de la stratégie du marché interne (Repérer les objectifs)
- Identification de la stratégie du marché exportation (En séparant les objectifs liés à l’Afrique).


4) Parc de véhicules
- Evaluation du parc de véhicules
- Classification du parc, par âge du véhicule, par type de véhicule (gamme).
- Taux de renouvellement du parc.

5) Clientèle
- Profil social et économique du propriétaire d’un véhicule.
- Type de garage fréquenté par le client.
- Taux d’équipement en véhicule.

Cette trame a servi de cadrage à la recherche d’informations. Il est évident que l’ensemble des réponses n’a pas pu être apporté par un travail réalisé dans un délai court et avec des moyens limités. L’objectif était donc de rassembler le maximum d’éléments, afin de consolider le plus finement possible l’analyse du secteur.

1.6.1.2 Recherche documentaire concernant l’offre de formation dans le secteur.

Les différents éléments pris en considération dans cette étude ont été fournis d’une part par le DFP :
- Carte de la formation professionnelle privée
- Carte de la formation professionnelle du secteur public
- Eléments statistiques sur le taux d’emploi et le taux d’insertion des stagiaires
- Recensement des lauréats du secteur de la réparation automobile de 2002 à 2007
- Rapport d’activité 2006 du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle,

Et d’autre part par L’OFPPT :
- Prévisions 2007 / 2008 des taux de demandes d’entrée en formation
- Documents d’ingénierie de formation relatifs au secteur de la réparation des engins motorisés.

D’autres documents généraux ont été fournis par, notamment, l’Institut interprofessionnel privé et l’association El Fida pour la réparation automobile.

1.6.2 Rencontre avec des professionnels et des personnes ressources

Les divers entretiens menés avec les personnes du domaine de la réparation représentant le secteur public ou le secteur privé ont été riches d’enseignements pour la conduite de cette étude. Les informations pertinentes recueillies dans cette phase ont permis au groupe projet de parfaire sa connaissance du secteur de la réparation des engins à moteur. Lors de ces rencontres, les forces et les faiblesses du secteur ont été mises en lumière en termes d’organisation du secteur et d’offre de formation.
L’apport des personnes ressources a été particulièrement profitable pour la partie prospective de l’étude. Des éclairages avisés concernant les changements du secteur et notamment l’évolution de la main-d’œuvre et les besoins en compétences, ont permis d’orienter l’étude vers les sujets essentiels. La teneur des entretiens a fortement enrichi la recherche documentaire directe.

La tenue de réunions de concertation avec les professionnels du secteur a permis de faire connaître l’étude sectorielle aux acteurs clefs du domaine. Leur présence était d’autant plus importante qu’ils ont apporté par leur implication et leur soutien une crédibilité indéniable aux conclusions de l’étude. De plus leur présence, au delà de l’étude, sera un gage de réussite pour la mise en place des recommandations de ré ingénierie proposées.
Les rencontres avec les personnes ressources du secteur se sont faites au travers de plusieurs réunions espacées dans le temps et portant sur des thèmes différents mais complémentaires.


Plusieurs réunions entre le DFP et l’AFPA se sont tenues en amont du projet. L’objectif de ces rencontres était de bien définir le cadre de l’étude. Ce cadrage a porté sur la délimitation du secteur, sur la planification des actions, sur les outils et méthodes à utiliser. Ces rencontres ont également permis de mettre en place les instances de coordination et plus particulièrement le comité de pilotage.

En dehors de nombreux contacts interpersonnels, de réunions formelles se sont tenues avec les professionnels : le 7 juin 2007, le 19 juin 2007, le 2 avril 2008 et le 11 juin 2008.

- Réunion du 7 juin 2007 à l’Unité d’appui aux projets à Casablanca
Cette réunion a visé le cadrage du projet pour le lancement des travaux de démarrage de l’étude sectorielle. La tenue de cette réunion avait une double finalité : en premier lieu, présenter à l’ensemble du comité la démarche de l’étude et la faire valider ; en second lieu, recueillir les premiers avis concernant le secteur de la part des personnes ressources présentes. Cette première réunion a tenu ses objectifs. Elle a débouché sur l’organisation d’une réunion avec les professionnels au siège de l’AMICA.

- Réunion du 19 juin 2007 au siège de l’AMICA à Casablanca.
Cette réunion a essentiellement porté sur des échanges entre le groupe projet et les personnes ressources. Les discussions riches et animées ont fait fortement progresser la connaissance commune du secteur de la réparation des engins à moteur. L’implication de l’ensemble des participants a permis de mettre en œuvre une dynamique qui s’est concrétisée par l’organisation dans un temps très court des enquêtes en entreprises. Les professionnels présents ayant fourni rapidement une liste de contacts au DFP qui a pu ainsi organiser les rencontres en entreprises.

- Réunion du 2 avril 2008 à l’Unité d’appui aux projets à Casablanca
Le débat a porté sur le premier volet du rapport relatif à l’identification des besoins de formation, via les professionnels et notamment, la validation des fonctions de travail. Lors de ce comité de pilotage, les fiches du répertoire emplois/métiers (REM) du secteur ont été remises aux participants en vue d’une validation.

- Réunion du 11 juin 2008 à l’Unité d’appui aux projets à Casablanca
Les objectifs principaux du comité de pilotage final de l’étude sectorielle, outre la présentation complète du document, ont été :
la validation des phases deux et trois de l’étude
la valider les fiches du répertoire des emplois/métiers (REM) du secteur de la réparation des engins à moteur.

Cette réunion a permis des échanges constructifs entre les différents participants. Ceux-ci ont validé les recommandations faites dans le rapport et ont admis la nécessité de travailler en commun concernant les évolutions futures du secteur. Les fiches REM ont également été validées.

1.6.3 Enquêtes en entreprise

La collecte d’informations sur les métiers et compétences requises pour les exercer est au centre de l’étude sectorielle. En effet, le but de celle-ci est de vérifier l’adéquation entre l’offre de formation professionnelle et les besoins en compétences des entreprises du secteur de la réparation des engins à moteurs et de proposer, si nécessaire, des adaptations et des évolutions de l’offre formative visant à répondre de manière efficace à la demande des professionnels. Afin de disposer de données précises et fines, il est nécessaire d’interroger directement les professionnels de terrain.
Compte tenu du délai assez court dont nous disposions, le groupe projet a retenu une méthode d’enquête basée sur un échantillon restreint. Ce choix était possible parce que le secteur n’est pas un secteur émergent, que des études préalables sur les compétences ont déjà été réalisées et que les professionnels connaissent très bien leur secteur. Les enquêtes en entreprises ont permis d’affiner les informations que nous avions déjà partiellement recueillies via des entretiens avec les personnes ressources.

Prenant en compte les remarques précédentes, le groupe projet a limité l’échantillon à 60 entreprises. Il était nécessaire, afin de couvrir à la fois les différents domaines du secteur et les différentes typologies d’entreprises de faire un travail de « modélisation » de l’échantillon plus intéressant qu’un tirage aléatoire. Cette phase de modélisation s’est appuyée sur les informations fournies par les personnes ressources et les rapports existants.
A l’issue de ce travail, le comité de pilotage a retenu la configuration suivante de l’échantillon :

Catégorie d’établissementsNombre d’entreprises
(prévision)Constructeurs, Concessionnaires et leurs garagistes agrées10Réparation rapide 4Garages techniques indépendants10Garages de quartier10Carrosserie peinture4Ateliers des sociétés de transport de voyageurs, de personnel et de marchandises6Stations services4Ateliers des loueurs de véhicules4Distributeurs d’équipements et de pièces de rechange4Réparateurs de machinisme agricole4Total60
L’enquête s’est appuyée sur un questionnaire élaboré à partir de la trame fournie par le DFP et utilisée pour toutes les enquêtes sectorielles. Ce questionnaire porte, entreprise par entreprise, sur les emplois actuels et à venir ainsi que sur les compétences mises en œuvre dans l’emploi et celles nécessaires dans l’avenir. Il questionne également sur la perception qu’ont les employeurs de la formation professionnelle et leurs attentes vis-à-vis de celle-ci. D’autres points abordés dans ces enquêtes concernent les qualifications et compétences requises lors d’une embauche, les difficultés de recrutement des entreprises, les besoins en formation continue notamment.

Les enquêtes ont été menées avec l’appui du DFP et de la Délégation régionale de la Formation professionnelle de la région de Casablanca. Chaque visite s’est faite en binôme constitué d’un cadre marocain et d’un expert AFPA. L’organisation des rendez-vous et le transport ont été le plus souvent assurés par le DFP et la DRFP. La coordination efficace et la disponibilité des acteurs ont favorisé la réalisation des enquêtes en un délai très court. En effet, en un mois (juillet 2007) la quasi-totalité de l’échantillon a été enquêtée. Les originaux des questionnaires sont archivés par le DFP.

Le dépouillement des questionnaires de l’enquête a été réalisé par l’équipe projet à l’aide d’un programme informatique. L’équipe a utilisé un logiciel fourni par le DFP, pour l’enregistrement et la consultation des données. Toutes les informations figurant dans les questionnaires ont été enregistrées dans ce logiciel, sous forme de base de données, en vue d’un retraitement ultérieur.
Concrètement, deux bases de données ont été constituées. La première contient les informations brutes telles qu’elles ont été exprimées par les personnes interrogées. Cette première base est le reflet fidèle des questionnaires mais ne permet pas, en l’état, un travail d’analyse et de synthèse. Pour disposer d’informations exploitables, il a été nécessaire d’opérer un regroupement des données par familles homogènes. Le résultat de ce travail a débouché sur la création de la deuxième base de données utilisable pour l’analyse des résultats.

L’analyse des résultats a été faite à partir de l’extraction des éléments des bases de données. Le groupe projet a ensuite procédé à une interprétation de ces résultats afin de faire des propositions structurées au comité de pilotage et aux professionnels du secteur. Le comité de pilotage a discuté et validé les propositions.

1.7 METHODOLOGIE DE LA DEMARCHE DE L’ETUDE.

La méthodologie de la démarche est décrite ci-après afin de faciliter la compréhension du rapport. Les données analysées sont issues des trois systèmes de collecte d’information : la recherche documentaire, les entretiens avec les personnes ressources et les enquêtes en entreprise. Il s’agit d’une construction logique qui, à partir de la connaissance du secteur et de l’offre de formation, permet par une mesure d’écart de proposer des évolutions du dispositif de formation actuel.

L’étape une est la plus importante dans le processus, il s’agit du repérage des emplois du secteur de la réparation des engins à moteur. Cette étape est d’autant plus importante dans notre étude, que, comme nous l’avons dit, l’échantillon d’enquête est relativement faible. La taille de l’échantillon ne permet pas en effet, d’opérer des vérifications par recoupement. De ce fait, il est nécessaire de bien faire valider les constats de l’enquête par des professionnels du secteur. Dans cette étape les emplois repérés faisant appel aux mêmes compétences de bases sont regroupés dans un même métier. C’est au niveau du métier que les analyses comparatives sont faites.

L’étape deux a pour objectif de faire la synthèse des besoins de formation pour chacune des fonctions de travail identifiées. Ce travail se fait en s’appuyant sur les résultats des enquêtes et l’avis des personnes ressources. Pour élaborer les besoins en compétences, l’étude prend en compte, les aptitudes particulières souhaitées par les employeurs, le niveau de formation nécessaire, les diplômes souhaités et les besoins en compétences prévisibles, au regard de l’évolution du secteur.

L’étape trois met en parallèle les besoins de formation détectés dans l’étape précédente avec l’offre de formation existante. Cette étape est constituée d’une analyse comparative entre l’offre de formation -publique et privée- et les besoins exprimés par les employeurs. Cette étape permet de mesurer le degré d’adéquation entre l’offre et la demande. Elle met en lumière les écarts. Elle permet, filière par filière, de vérifier si le dispositif de formation mis en place répond aux besoins. A l’issue de cette phase, un état des lieux indique, par filière, si l’offre correspond à la demande en qualité et en quantité ou s’il y a lieu de faire des adaptations mineures ou majeures.

L’étape quatre constitue la conclusion de l’étude. Dans cette étape sont formulées les recommandations du groupe de travail. Ces recommandations, destinées aux responsables du dispositif de formation professionnelle, ont pour objectif principal de proposer une meilleure adéquation du système de formation aux besoins sectoriels.
2. PORTRAIT DE SECTEUR DE LA REPARATION DES ENGINS A MOTEUR

2.1 DESCRIPTION DU SECTEUR

L’entité dominante du secteur de la réparation des engins à moteurs est l’industrie automobile. C’est d’ailleurs pour ce secteur que les chiffres sont les plus faciles à trouver. Il est plus difficile d’obtenir des chiffres précis pour les véhicules industriels et plus encore pour la machinerie agricole. Dans le descriptif qui suit, nous intégrerons autant que possible ces deux derniers domaines, mais la majeure partie de l’information concerne l’automobile. Une partie importante des informations est tirée d’un numéro spécial de la revue française l’Argus recoupée avec d’autres sources de sites web.

La production mondiale en 2006 des groupes automobiles représentait 67 301 000 de véhicules répartis de la manière suivante :
51 240 000 véhicules particuliers
13 139 000 utilitaires légers
2 617 000 véhicules industriels
305 000 autocars et autobus.

Evolution de la production automobile entre 2005 et 2006 : Globalement la production totale de véhicules automobiles a progressé de 4, 2% sur la période. La progression est surtout le fait des voitures particulières, dont la production a augmenté de 6,66%, par contre la part des véhicules utilitaires a régressé de 1,02% en un an.

Répartition de la production automobile à travers le monde
En pourcentage de parts de marché

ContinentPart de marché %Part de marché %Part de marché %Part de marché %Voitures particulièresVoitures particulièresVoitures utilitairesVoitures utilitaires2005200620052006Europe37,736,216,017,1Amérique18,818,753,550,6Asie Océanie42,844,429,531,1Afrique0,70,71,01,2
En nombre d’unités produites

ContinentPart de marché en milliers d’unitésPart de marché en milliers d’unitésPart de marché en milliers d’unitésPart de marché en milliers d’unitésVoitures particulièresVoitures particulièresVoitures utilitairesVoitures utilitaires2005200620052006Europe17 67818 1093 1413 297Amérique8 8169 33110 4929 762Asie Océanie20 04922 2035 7845 988Afrique320339202227
En comparant ces deux tableaux on constate que les deux anciens continents, producteurs de longue date de véhicules motorisés, sont en train de perdre des parts de marché. A contrario, l’Asie et l’Afrique progressent à la fois en termes de marché et d’unité de production.

Pour l’ensemble de la production les évolutions entre 2005 et 2006 sont les suivantes :
Europe + 2,8%
Amérique – 1,1%
Asie Océanie +9,1%
Afrique +8,7%

Pour l’Afrique cela représente une progression en termes de production automobile d’environ 19 000 voitures particulières et 25 000 voitures utilitaires. La production de la Logan à Casablanca est un des leviers de cette évolution.

Si l’on s’intéresse aux immatriculations qui traduisent les ventes et non la production, les chiffres, pour l’Europe pour le premier semestre 2007, montrent un recul de 0,7%. Ce résultat traduit une double réalité : un recul assez net des pays de l’ouest du continent et une progression des ventes à deux chiffres pour les pays de l’est. Le net recul de l’Allemagne (-9,2%) s’explique partiellement par un changement de taux de TVA entré en vigueur en début d’année.

Au Maroc, le secteur de la réparation des engins à moteur est en pleine extension, surtout soutenu par l’activité du secteur automobile. Un fait marquant est à souligner : depuis juillet 2005, le pays est entré dans le cercle des « constructeurs automobiles », avec la production de la Logan dans les ateliers de la SOMACA à Casablanca. De plus, une usine du constructeur Renault-Nissan, d’une capacité de production annuelle de 400 000 véhicules, va voir le jour à Tanger. Cette usine devrait exporter 90% de sa production à travers le monde, et en réserver 10% au marché intérieur (principalement de nouveaux petits véhicules utilitaires Nissan et des véhicules Renault « low cost » construits sur la base de la plateforme de la Logan). Il est à noter que 60% des pièces constituant ces véhicules seront produites sur le territoire marocain par les différents équipementiers partenaires.

Le marché des véhicules neufs est très soutenu. La progression entre 1995 et 2005 a été de 10% en moyenne par an. Cette progression s’est encore accentuée avec l’arrivée de la Logan, construite au Maroc. Cette dernière a d’ailleurs été le véhicule le plus diffusé en 2006, avec 12 753 unités. L’évolution des ventes est très élevée, notamment par rapport aux standards européens. En 2007, 103 597 véhicules neufs ont été vendus sur le territoire (soit une croissance de marché de plus de 22%) et les prévisions tablent sur le maintien d’une augmentation des volumes pour les années à venir. La vente de véhicules industriels (PL, autobus et autocars) tourne autour de 4 000 par an. Pour la machine agricole, 2 704 tracteurs neufs ont été vendus en 2006.

Le potentiel de développement du parc automobile au Maroc est très important. Le taux de motorisation (nombre de véhicules par 1000 habitants) est d’environ 65. Ce taux est faible comparé aux taux observés en Europe où ils oscillent entre 350 et 550 (Rapport AMICA 2006).

La concurrence entre marques est forte. Pour l’année 2007, la première place sur le marché revient à Renault-Dacia (dont la Logan est la première vente sur le territoire national) suivi de Peugeot, Kia, Toyota et Citroën qui clôt le quinté de tête.

Le parc des voitures particulières a doublé en 10 ans, passant de 900 000 véhicules en 1990 à plus de 1 900 000 en 2007. Bien que des statistiques précises n’existent pas, les experts marocains, se basant sur des sondages, estiment que 80% du parc (particuliers et utilitaires) ont une moyenne d’âge supérieure à 10 ans, essentiellement constitués de véhicules de petites tailles. Selon certains experts, le renouvellement du parc encore ancien prendra entre 18 et 20 ans (cette durée risque de chuter au vu de la croissance des ventes annuelles constatée).

Pour la machinerie agricole, le dernier chiffre officiel relatif au parc des tracteurs date de 2003. Un recensement a évalué le nombre de tracteurs en activité à environ 43 000. Dans sa grande majorité ce parc est vétuste. L’âge moyen est difficile à obtenir parce que ce matériel est réparti sur l’ensemble du territoire, dans des exploitations très morcelées. Le marché du matériel agricole est très fluctuant et dépend fortement des aléas climatiques. L’évolution des ventes de tracteurs neufs le montre : 1 179 unités ont été vendues en 2004, 1 080 en 2005 et 2 704 en 2006.

Le secteur que nous analysons est essentiellement représenté au niveau des institutions professionnelles par :
La FIMME Fédération des industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques du Maroc
L’AMICA Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile
L’AMIMA Association des marchands importateurs de matériel agricole
L’AIVAM Association des Importateurs de véhicules automobiles montés.

Le secteur de la réparation des véhicules au Maroc repose sur des organisations d’entreprises très variées. Ces organisations vont de l’entreprise individuelle de proximité à l’établissement, faisant partie d’un réseau de constructeurs, appliquant des normes de standards internationaux.

Ces différentes typologies d’entreprises présentent une segmentation marquée des activités. On en différencie cinq principales :
- Les réseaux de marques dont le cœur de métier est la vente d’automobiles, procèdent aux opérations de garantie à effectuer sur les véhicules de leur marque et effectuent toutes les opérations de réparation, principalement sur les véhicules récents (moins de trois ans).

- Les réparateurs multimarques qui effectuent soit la totalité des opérations de réparation, soit la mécanique ou la carrosserie peinture interviennent généralement sur les véhicules âgés d’au moins trois ans, hormis dans le cas de la réparation de collision.

- Les spécialistes (souvent liés à des équipementiers : Bosch, Delphi, Valeo…). Ces entreprises interviennent sur une partie spécifique du véhicule (équipement diesel, climatisation, etc.) avec un niveau élevé de technicité. Elles peuvent être sous-traitantes d’autres réparateurs généralistes ou facturer directement leurs prestations au client final. Elles cumulent souvent l’activité de vente (pièces de rechange, matériels) avec celle de réparation.
Il est à noter que Bosch (1er équipementier automobile mondial) opère actuellement un changement de stratégie en modifiant sa gamme de services. D’une part, l’activité de réfection des machines tournantes (alternateurs et démarreurs) est stoppée pour les véhicules légers, la tendance étant à l’échange standard de ces organes compte tenu de critères économiques (la réfection d’un tel élément ne présente actuellement plus d’avantage en terme de coût par rapport à un échange standard). D’autre part, le concept « Bosch Car Service » oriente l’équipementier sur le créneau des réparateurs multimarques (activité de service rapide et mécanique) avec une présence sur les principales villes du Maroc, par l’intermédiaire de son représentant national.

-Les « garages de quartier ». Ces entreprises de petite taille représentant plus de 70% des emplois et environ 50% du chiffre d’affaire du secteur, effectuent des réparations sur des véhicules généralement âgés (plus de dix ans). Leur champ d’intervention est limité (mécanique ou électricité ou carrosserie ou peinture). Ce manque de polyvalence, associé à une compétence professionnelle souvent insuffisante, interdit pour beaucoup d’entre eux la possibilité d’intervenir sur des véhicules dits « post 2000 ».

-Les « centres auto », généralement organisés en réseaux (Midas, Speedy), effectuent des interventions de maintenance de premier niveau (vidange, freinage, suspension, échappement, pneumatiques, batterie). Ils effectuent les opérations sous forme de forfaits avec des durées d’immobilisation inférieures à une heure. Le but de ces entreprises est la vente de pièces et de lubrifiants, les prestations de service conditionnant la possibilité d’effectuer les ventes (les possesseurs de véhicules ne pouvant effectuer l’intervention eux-mêmes).

D’autres professionnels indépendants sont présents sur le marché des accessoires complémentaires (attelages, autoradio…).

Les autres types d’employeurs sont les « ferrailles » (vendeurs de pièces d’occasion ou de pièces neuves adaptables souvent de piètre qualité) et les stations services qui représentent environ deux mille emplois répartis sur le territoire. Ces dernières tentent actuellement d’adosser à leur activité une offre de prestations concernant le service rapide ainsi que le lavage des véhicules.

Une activité annexe relève du contrôle technique réglementaire. Peu d’informations ont été recueillies sur ce type de centres. L’état général du parc automobile en circulation alerte néanmoins sur la conformité réelle des véhicules à ces contrôles et sur la rigueur de ces derniers.

Le noyau dur de l’industrie automobile et de la réparation au Maroc est installé sur l’axe Casablanca - Rabat – Tanger.

2.2 LES CONTRAINTES ET LES OPPORTUNITES

Comme tout secteur en pleine évolution, le secteur de la réparation des engins à moteurs est soumis à de fortes contraintes, auxquelles il faut être vigilant. Mais les situations de changements, sont également propices à des opportunités, qu’il est important de repérer, pour les intégrer dans les programmes de formation initiale et continue.

2.2.1 Point de vigilance

Le poids de l’informel ne permet pas la transparence et la concurrence saine. Un marché parallèle difficilement évaluable de pièces de contrebande ou contrefaites fausse le marché institué. Cet aspect des choses est amplifié par l’absence de réglementation encadrant l’activité des « ferrailles » (casses automobiles).

La vétusté du parc automobile, associée à un entretien minimaliste, est génératrice de coûts sociaux très importants. On estime que 30% d’accidents sont dus à un état mécanique défectueux (Le Matin, 21.5.2007).
En 2006, 3622 tués sur les routes -soit 10 morts par jour- représentent 4,17% de hausse par rapport à l’année précédente. Les blessés graves sont au nombre de 12 060 victimes, soit une hausse de 2,14% par rapport à 2005. (Tel quel du 10 au 16 février 2007). En 2004 ce même journal estimait que 32% des véhicules impliqués dans les accidents avaient un âge supérieur à 15 ans.

La pollution atmosphérique prendra une dimension de plus en plus importante dans les années à venir. Cette pollution est essentiellement liée à deux facteurs : le carburant et l’âge du parc des véhicules. Le carburant utilisé est de mauvaise qualité avec un taux de soufre élevé (1% pour le gasoil, 0,2% pour l’ordinaire et 0,15% pour le super). Le parc automobile est ancien. En 2004, l’âge moyen d’un véhicule était de 17 ans, aujourd’hui, il est estimé à 15 ans compte tenu de la progression des ventes de véhicules neufs.

Une étude récente (juin 2007) du Secrétariat d’Etat de l’Alphabétisation et de la Formation informelle, fixe le taux d’analphabétisme moyen au Maroc à 38,5% de la population. Des chiffres cités par des intervenants lors des « Premières assises de la Formation professionnelle » font état de taux plus élevés, de l’ordre de 45 à 50 % pour l’industrie. Nos entretiens avec les employeurs lors des enquêtes, semblent confirmer ces chiffres.

La bipolarisation de la construction des véhicules à moteurs : Aujourd’hui on voit nettement le marché mondial se scinder en deux. D’un côté les véhicules à bas coût de production (Low cost), de l’autre les véhicules haut de gamme. Le segment médian s’amenuise et tend à disparaître.

La faiblesse du pouvoir d’achat de la majorité des automobilistes : Ce phénomène joue sur deux aspects, d’une part sur l’achat du véhicule -d’où la permanence d’un marché de l’occasion portant sur des véhicules très âgés. Et d’autre part sur l’entretien, où le prix de la réparation est privilégié par rapport à la qualité de la réparation.
Un récent changement d’attitude a pu être observé par certains professionnels avec l’apparition d’une «classe moyenne» qui accède à l’achat d’une automobile en tant que bien d’équipement (non de consommation) et qui est prête à payer plus cher des réparations de bonne qualité, dans l’optique d’une meilleure durabilité et fiabilité de leurs véhicules.

L’évolution technologique des véhicules récents : Les véhicules automobiles industriels et agricoles de dernière génération font appel à des technologies de pointe, essentiellement en électronique et informatique embarquée. La majeure partie des réparateurs n’est pas formée à ces technologies. Ceci est d’autant plus vrai pour la machinerie agricole qui nécessite souvent des dépannages sur site, en plein champ.

La structuration du secteur de la réparation : En dehors des réseaux constructeurs et des garages techniques bien équipés, on trouve une catégorie de garages classée sous la terminologie de « garages de quartier ». On dénombre environ 12 000 sites et on estime le nombre d’emplois rattachés à un peu plus de 36 000. Outre l’outillage technique, qui fait souvent défaut, ces garages ont beaucoup de mal à s’adapter aux nouvelles technologies parce que l’accès à la formation leur est difficile. Le chiffre d’affaires de ces établissements représente environ 50% du secteur (Rapport « Distribution de la pièce de rechange et réparation automobile au Maroc » 2004).

Un contrôle technique peu efficace : «  Le dernier rapport ministériel était plutôt terne : 65 des CVT disposaient de moins de 2 agents visiteurs pour les véhicules. En plus, 61% ne disposaient pas de locaux conformes aux normes requises. Dans 90% des centres, les équipements requis ne sont pas au complet. Ces défaillances d’un maillon important de la sécurité routière dans un pays où 92% du parc automobile roulant dépasse les 5 ans d’âge sont sans doute pour quelque chose dans le taux de sinistralité des routes marocaines. » (Le Matin, 21.5.2007).

Les normes et réglementations peu contraignantes : Des efforts de normalisation ont été faits notamment pour les pièces automobiles. Mais la plupart des normes édictées ont gardé un statut facultatif. La responsabilité juridique des réparateurs est quasiment inexistante, mais l’attitude consumériste de la clientèle ainsi que le développement des contrats de protection juridique proposés par les compagnies d’assurances sont en train de faire évoluer doucement la situation.

La pression de la Chine et de l’Inde : Ces deux pays développent leur industrie de construction de véhicules à moteurs de façon extrêmement dynamique. Leur coût de main d’œuvre, relativement bas attire des constructeurs américains et européens. Renault envisage un accord avec le groupe indien Bajaj, pour la production d’une voiture bon marché, de l’ordre de 2 500 dollars.

Le coût de l’énergie, principalement des carburants : Le Maroc important son pétrole, la facture énergétique pèse lourd dans l’économie du pays. Les véhicules constituant le parc de conception ancienne, ont des consommations souvent importantes.

2.2.2 Les atouts

Le marché intérieur des véhicules neufs offre un potentiel important. La progression des ventes de véhicules va entraîner parallèlement une activité accrue du secteur de la réparation. Ce marché intérieur est soutenu par l’augmentation du pouvoir d’achat des marocains, par l’apparition d’une gamme de véhicules économiquement abordable et par une densification des établissements professionnels liés à ce secteur. L’infléchissement positif de la courbe des ventes a été initié par la suppression de la mise à disposition de voitures aux fonctionnaires gradés. Les ventes sont également soutenues par la mise en place, par les banques, de crédits à la consommation de plus en plus accessibles par le plus grand nombre.

La présence de structures d’appui aux professionnels du secteur (IMMEE, AMICA, AIVAM, AMIMA, etc.), alliée aux incitations gouvernementales en faveur du secteur, permet la mise en œuvre d’une stratégie volontariste. Soulignons que le secteur automobile a été retenu dans le plan Emergence de 2005.

L’ouverture aux marchés extérieurs favorise doublement le secteur, d’une part en permettant l’exportation de véhicules, ou de pièces fabriquées au Maroc, d’autre part en permettant l’importation de véhicules étrangers. A ce titre, les droits de douanes pour l’importation des véhicules particuliers à hauteur de 32,5% devraient être supprimés en 2012 en vertu de l’accord d’association entre le Maroc et l’Union européenne. Pour le moment l’existence de ces droits favorise la production locale mais freine les importations. Selon certains experts, l’abaissement de la taxe de 32,5 à 10% dès aujourd’hui permettrait dans un délai de trois ans d’augmenter les ventes de 60 à 100%. Cette augmentation des ventes aurait une incidence non négligeable sur le secteur de la réparation.

La présence d’un dispositif de formation, dont les structures organisationnelles peuvent être en capacité de former les acteurs du secteur de la réparation des engins à moteurs : Le dispositif, sur lequel les professionnels émettent des avis divergents en termes de qualité de formation, bénéficie d’un atout majeur grâce à son implantation géographique répartie sur l’ensemble du territoire national.

Le potentiel humain du secteur est un atout, surtout en ce qui concerne les cadres, agents de maîtrise et techniciens. Nous trouvons dans ce secteur, comme dans d’autres au Maroc, des personnes qui sont de « vrais entrepreneurs », en capacité de faire évoluer les structures et les méthodes de travail.

La situation géographique du Maroc, pont entre l’Afrique et l’Europe, avec des accès à la mer, intéresse de nombreux investisseurs étrangers. Renault et Nissan vont investir un milliard d’euros pour construire une usine en commun à Tanger. Cette usine devrait produire, aux dires du président de Renault – Nissan, 200 000 voitures par an, à partir de 2010 et 400 000 à plus long terme. Ce projet créera 6 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects. Les véhicules qui seront fabriqués dans cette usine, seront des véhicules économiques. Pour Renault, il s’agit de voitures dérivées de la Logan et pour Nissan de petits véhicules utilitaires économiques, qui n’existent pas aujourd’hui dans leur gamme. Environ 90% de la production sera expédiée dans le monde. En dehors des emplois nouveaux, cette implantation générera de l’activité économique pour les sous traitants et équipementiers déjà présents au Maroc. La majorité de la production étant exportée, l’image industrielle du pays sera renforcée au plan international.

La modernisation du contrôle technique obligatoire, qui intervient dans le cadre du plan stratégique intégré d’urgence de sécurité routière, va contribuer à l’amélioration de l’état du parc automobile. « Deux groupes -le suisse SGS et l’allemand Dekra- ont été déclarés adjudicataires au terme d’un appel d’offre international. Les deux nouveaux réseaux seront présents sur l’ensemble du territoire marocain, avec une implantation globale de 219 lignes de contrôles réparties entre les 40 CVT SGS et 37 DEKRA […] les deux opérateurs ont exprimé leur intérêt à rallier sous leur enseigne des CVT existants » (Le Matin, 21.5.2007).

Le marché de la location de véhicule est en progression constante. Ce phénomène risque de s’accélérer par la conjonction de deux types de demandes, d’un côté la location longue durée (LLD) de l’autre, la location courte durée. La location longue durée est surtout le fait des entreprises qui en tirent des avantages. La location courte durée va bénéficier de l’offensive marocaine dans le secteur du tourisme (objectif 10 millions de touristes) -la location d’un véhicule faisant partie des services associés aux prestations classiques du secteur touristique. En 2004, on dénombrait 850 entreprises de location, pour un parc d’environ 15 000 véhicules. On voit aussi se développer un marché de la location avec option d’achat (LOA) pour l’acquisition de véhicules par les particuliers.

La mise en place progressive de réseaux de garages agréés par les assurances. Ce système oblige l’établissement de réparation à un niveau minimum de qualité. Des critères de qualification et d’équipements sont exigés par les compagnies d’assurance pour délivrer leur agrément. Ce dispositif peut aider à la mise en place d’un plus grand professionnalisme de la part des réparateurs.

2.3 LES ENJEUX

Le secteur de la réparation des engins à moteurs est soumis à de nombreux défis actuellement, les enjeux de la restructuration de ce secteur sont vitaux pour l’avenir du pays. De manière synthétique ces enjeux sont de trois ordres :
Enjeux économiques
Enjeux sociaux
Enjeux environnementaux.

Le développement fort et durable du secteur, surtout automobile, permet d’augmenter la place de l’industrie dans le PIB du pays et de diminuer sa dépendance vis-à-vis du secteur agricole. Pour maintenir dans le temps la performance économique du secteur de la réparation, il devient nécessaire de le restructurer de manière globale pour l’adapter au marché et à la technologie. La mise en place de normes et de réglementations plus strictes devrait permettre de répondre en partie à la demande. Il est notamment important de réguler le mieux possible le « marché informel »
La réorganisation de l’ensemble du secteur doit répondre à une double problématique, d’une part une demande interne forte de véhicules à des prix abordables, d’autre part à une demande externe pour des véhicules, mais surtout des pièces. Le défi est donc double, il s’agit à la fois de satisfaire la demande locale (production ou importation) et de se positionner sur les marchés internationaux (Europe et Afrique).

L’emploi est une des préoccupations majeures du pays. L’enjeu social est primordial pour le secteur de la réparation des engins à moteurs. Il est nécessaire de maintenir dans l’emploi les plus démunis. On estime que 35 000 emplois du secteur se trouvent dans des établissements de quartier et les titulaires de ces emplois ont majoritairement des niveaux de formations très faibles. Il s’agit donc de monter en compétence le plus grand nombre.
Et en parallèle, il est indispensable de former des techniciens de très bon niveau, capables d’effectuer des réparations faisant appel à des technologies évolutives.

Le troisième type d’enjeu concerne l’environnement. Aujourd’hui, compte tenu des pressions internationales et des risques liés à la santé pour les populations, la protection de l’environnement et des ressources naturelles prennent une dimension importante. Le renouvellement du parc des véhicules, par des véhicules répondant à des normes plus strictes, apporte une partie des réponses à cette problématique. Des actions concernant la gestion des déchets (véhicules retirés de la circulation, consommables de types huiles de vidange, etc.) devront être mises en œuvre pour éviter la gestion de situations difficiles dans l’avenir.

3. LES METIERS DE LA REPARATION DES ENGINS A MOTEUR

Une des réponses pertinentes aux questions des enjeux serait le maintien et l’amélioration des compétences professionnelles des personnes exerçant leur métier dans le secteur. Pour mémoire, la base de notre étude sectorielle repose sur les enquêtes en entreprises. Nous avions défini un échantillon au début du projet avec le Comité de pilotage. Cet échantillon a été modifié en cours d’enquête suite à des constats faits sur le terrain. Le corpus d’entreprises a été modifié selon deux critères : D’une part le volume des emplois concernés d’autre part la similitude des emplois.
Nous avons volontairement diminué le nombre des établissements ayant des emplois similaires, peu diversifiés et peu nombreux en volume. Il s’agit essentiellement de la réparation rapide, des stations services, des ateliers de loueurs de véhicules et des ateliers de véhicules lourds.
Les enquêtes ont été reventilées sur des établissements dont la richesse en termes d’emplois, était plus intéressante pour l’étude, notamment les garages de constructeurs et les garages techniques.

Comparaison entre le prévisionnel et le réalisé

Catégorie d’établissementsNombre d’entreprises
(prévision)Nombre d’entreprises
(réalisation)Constructeurs, Concessionnaires et leurs garagistes agrées1020Réparation rapide 43Garages techniques indépendants1011Garages de quartier1011Carrosseries peintures43Ateliers des sociétés de transport de voyageurs, de personnel et de marchandises62Stations services41Ateliers des loueurs de véhicules41Distributeurs d’équipements et de pièces de rechange42Réparateurs de machinisme agricole42Contrôle technique01Total6057

3.1 CONSTATS GENERAUX SUR LA MAIN D’ŒUVRE DU SECTEUR

Ce secteur compte plusieurs métiers, tous relatifs à la maintenance et à la réparation d’engins motorisés, mais dont les compétences sont bien distinctes. Par exemple, un mécanicien sur véhicules légers ne peut quasiment pas intervenir sur des matériels agricoles à cause des différences de technologie mais aussi de par la complexité croissante de ces produits qui nécessitent une connaissance spécifique conséquente pour chacun d’eux.

La description des différents métiers repérés, lors de l’enquête, dans les entreprises marocaines sur le secteur est construite dans onze fiches qui décrivent les métiers techniques de production. Deux autres fiches dites « génériques » regroupent les métiers à composantes administratives et de management pour l’une et les métiers techniques pour l’autre, ces derniers devront faire l’objet d’une attention particulière pour en définir les contours exacts, ainsi que la liste des compétences exhaustives nécessaires pour leur exercice.

Les métiers liés à la réparation des engins à moteur et agroéquipements représentent un volume d’environ 45 000 à 50 000 emplois dans le pays. On cerne assez facilement les chiffres de l’industrie automobile, par contre ceux relatifs aux véhicules industriels et agricoles sont plus difficiles à obtenir.

3.2 EMPLOIS REPERES LORS DE L’ENQUETE

Les consignes qui ont été données aux équipes d’enquêteurs étaient de reprendre le plus fidèlement possibles les informations données par les professionnels interrogés. A partir des questionnaires une première base de données a été renseignée conformément à l’expression des interviewés. Pour les 57 entreprises enquêtées, ont été collectées des informations concernant 758 emplois tenus par des personnes différentes. Parmi ces emplois seulement 8 sont tenus par des femmes. A partir des données brutes, 44 dénominations d’emplois différentes ont été identifiées. Les dénominations correspondent à la terminologie des employeurs.

Détail des 44 dénominations d’emplois

Dénomination de l'emploi recueilli lors de l'enquêteNombre d'entreprises où l'emploi est présentNombre d'emplois concernésEffectif fémininAdjoint au chef de centre110Agent de station service entretien rapide120Agent de station service lavage110Agent de station service pneumatiques120Aide mécanicien2120Analyste garantie110Assistant technique222Chef d'atelier780Chef de centre110Chef d'équipe270Commercial automobile (Hall ou secteur)121Contrôleur qualité travaux220Coordinateur technique (cotech)220Diagnosticien460Diéseliste250Electricien auto13230Essayeur220Ferreur140Formateur technique120Gérant330Magasinier230Mécanicien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légers342990Mécanicien service rapide2350Mécanicien sur véhicules industriels de transport de marchandises et de personnes3330Mécanicien train avant220Mécanicien réparateur de machines agricoles280Peintre des engins à moteur16601Ponceur5380Préparateur peinture220Réceptionnaire7103Réceptionnaire carrosserie111Réparateur en carrosserie des engins à moteur9530Responsable après-vente automobile et engins110Responsable techliner et incidentologie110Sellier230Techliner120Technicien (Distributeur de matériel pour garage)2120Technicien (électro-mécanicien)230Technicien (mécanicien)1460Technicien contrôle technique150Technicien en maintenance des véhicules industriels de transport de marchandises et de personnes160Technicien expert230Technicien monteur140Toliers10400 3.3 METIERS IDENTIFIES

A ce stade de l’étude nous avons analysé les 44 dénominations d’emplois identifiés précédemment. Cette analyse, à partir des compétences mises en œuvre, a permis de regrouper ces emplois en métiers. A l’issue de ce travail, ont été retenus et mis en fiches, 11 métiers rattachés au secteur. A ces onze fiches s’ajoutent 2 fiches génériques qui regroupent des emplois annexes du secteur et une fiche isolée, concernant un emploi atypique.



Tableau des 11 métiers retenus et des 3 fiches annexes

Métiers identifiésMécanicien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légersMécanicien de service rapideTechnicien en maintenance automobileElectricien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légersMécanicien sur véhicules industriels de transport de marchandises et de personnesMécanicien réparateur de machines agricolesPeintre des engins à moteurPonceurRéparateur en carrosserie des engins à moteurTechnicien en matériel et équipements pour garageTechnicien en maintenance des véhicules industriels de transport de marchandises et de personnes"Administratif management""Technique"Pas de fiche, pas de qualification particulière

Liaisons permettant de faire le rattachement des 43 emplois de l’enquête aux fiches métiers

Dénomination de l'emploi recueilli lors de l'enquêteNombre d'entreprises où l'emploi est présentNombre d'emplois concernésEffectif fémininFiche de rattachementAdjoint au chef de centre110"Administratif management"Agent de station service entretien rapide120Mécanicien de service rapideAgent de station service lavage110Pas de fiche, pas de qualification particulièreAgent de station service pneumatiques120Mécanicien de service rapideAide mécanicien2120Mécanicien de service rapideAnalyste garantie110"Technique"Assistant technique222"Technique"Chef d'atelier780"Administratif management"Chef de centre110"Administratif management"Chef d'équipe270"Administratif management"Commercial automobile (Hall ou secteur)121"Technique"Contrôleur qualité travaux220Technicien en maintenance automobileCoordinateur technique (cotech)220Technicien en maintenance automobileDiagnosticien460Technicien en maintenance automobileDiéseliste250Technicien en maintenance automobileElectricien auto13230Electricien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légersEssayeur220Technicien en maintenance automobileFerreur140"Technique"Formateur technique120"Technique"Gérant330"Administratif management"Magasinier230"Technique"Mécanicien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légers342990Mécanicien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légersMécanicien service rapide2350Mécanicien de service rapideMécanicien sur véhicules industriels de transport de marchandises et de personnes3330Mécanicien sur véhicules industriels de transport de marchandises et de personnesMécanicien train avant220Mécanicien de service rapideMécanicien réparateur de machines agricoles280Mécanicien réparateur de machines agricolesPeintre des engins à moteur16601Peintre des engins à moteurPonceur5380PonceurPréparateur peinture220Peintre des engins à moteurRéceptionnaire7103"Administratif management"Receptionnaire carroserie111"Administratif management"Réparateur en carrosserie des engins à moteur9530Réparateur en carrosserie des engins à moteurResponsable après-vente automobile et engins110"Administratif management"Responsable techliner et incidentologie110"Administratif management"Sellier230"Technique"Techliner120Technicien en maintenance automobileTechnicien (Distributeur de matériel pour garage)2120Technicien en matériel et équipements pour garageTechnicien (électro-mécanicien)230Technicien en maintenance automobileTechnicien (mécanicien)1460Technicien en maintenance automobileTechnicien contrôle technique150Technicien en maintenance automobileTechnicien en maintenance des véhicules industriels de transport de marchandises et de personnes160Technicien en maintenance des véhicules industriels de transport de marchandises et de personnesTechnicien expert230Technicien en maintenance automobileTechnicien monteur140Mécanicien de service rapideToliers10400Réparateur en carrosserie des engins à moteur

3.4 DESCRIPTION DES METIERS


Mécanicien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légers
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
34
Nombre d’emplois concernés :
299
Effectif féminin :
0
Autres appellations :

Pourcentage actuel de diplômés :59 %Principales activités :
Effectuer l’entretien périodique des véhicules et monter des accessoires complémentaires.
Remplacer les pièces d’usure (freins, pneumatiques, échappement, amortisseurs).
Réparer les organes moteurs et de transmission.
Réparer les organes et circuits électriques simples.
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 122
Spécialisation : 0
Qualification : 21
Technicien : 100
Technicien spécialisé : 53
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 3
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien à technicien spécialisé
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Maîtrise du français
Communication, comportement
Informatique



Electricien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légers
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
13
Nombre d’emplois concernés :
23
Effectif féminin :
0
Autres appellations :
Electricien auto
Pourcentage actuel de diplômés :22 %Principales activités :
Détecter des travaux additionnels
Faire les diagnostics électroniques
Faire les préparations pour le Cotech (Préparation du diagnostic)
Faire les réparations électriques
Ponctuellement aider les mécaniciens
Pose d'accessoires
Pose et dépose de planche de bord, airbag, sièges
Réparer les organes et circuits électriques simples.
Réparer les organes moteurs et de transmission.
Utiliser les bancs électroniques
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 17
Spécialisation : 0
Qualification : 1
Technicien : 4
Technicien spécialisé : 0
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 1
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien à technicien spécialisé
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Maîtrise du français
Communication, comportement
Lecture de schémas électriques
Informatique



Mécanicien de service rapide
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
9
Nombre d’emplois concernés :
57
Effectif féminin :
0Autres appellations :Agent de station service entretien rapide
Agent de station service pneumatiques
Aide mécanicien
Mécanicien service rapide
Technicien monteur
Mécanicien train avant
Pourcentage actuel de diplômés :38 %Principales activités :Assurer la relation avec le client (A l'entré et à la sortie)
Assurer la relation clientèle en l'absence du chef de centre
Changement de pneumatiques
Contrôles, des niveaux et de l'état du circuit de freinage
Distribuer le travail dans l'atelier
Effectuer des réparations lors de la présence du chef de centre
Effectuer l'entretien périodique des véhicules et monter des accessoires complémentaires
Faire les devis de réparation
Gérer le personnel
Gérer le personnel en l'absence du chef de centre
Réglage du train avant
Remplacer des pièces d'usure (freins, pneumatiques, échappement, amortisseurs)
Travaux sur le circuit de refroidissement
Vendre des pneus
Vidange changement de filtre
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :Aucun diplôme : 8
Spécialisation : 0
Qualification : 4
Technicien : 1
Technicien spécialisé : 0
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 30
Niveau de qualification attendu pour ce métier :Technicien à technicien spécialisé
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Maîtrise du français
Communication, comportement
Informatique
Effectuer des devis



Technicien en maintenance automobile
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
19
Nombre d’emplois concernés :
76
Effectif féminin :
0
Autres appellations :
Contrôleur qualité des travaux
Coordinateur technique (cotech)
Diagnosticien
Diéseliste
Essayeur
Techliner
Technicien (électromécanicien)
Technicien (mécanicien)
Technicien contrôle technique
Technicien expertPourcentage actuel de diplômés :95 %Principales activités :
Effectuer l’entretien périodique des véhicules et monter des accessoires complémentaires.
Remplacer les pièces d’usure (freins, pneumatiques, échappement, amortisseurs).
Réparer les organes moteurs et de transmission.
Réparer les organes et circuits électriques simples.
Diagnostic des équipements électroniques
embarqués
Climatisation
Réception clientèle
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 3
Spécialisation : 0
Qualification : 6
Technicien : 32
Technicien spécialisé : 13
Niveau supérieur : 10
Sans réponse : 0
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien spécialisé
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Maîtrise du français
Communication, comportement
Nouvelles technologies automobile
Informatique



Mécanicien sur véhicules industriels de transport de marchandises et de personnes
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
3
Nombre d’emplois concernés :
33
Effectif féminin :
0
Autres appellations :
Pourcentage actuel de diplômés :17 %Principales activités :
Réaliser l’entretien des véhicules industriels
Régler les véhicules industriels
Echanger des organes et pièces d’usure
Effectuer la réfection des organes
Monter des équipements optionnels prés équipés
Préparer les véhicules industriels aux visites réglementaires
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 14
Spécialisation : 0
Qualification : 1
Technicien : 0
Technicien spécialisé : 2
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 16
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Maîtrise du français
Communication, comportement
Informatique



Technicien en maintenance des véhicules industriels de transport de marchandises
et de personnesNombre d’entreprises où l’emploi est présent :
1
Nombre d’emplois concernés :
6
Effectif féminin :
0
Autres appellations :
Technicien d’atelier
Pourcentage actuel de diplômés :50 %Principales activités :
Effectuer l’entretien périodique des véhicules et monter des accessoires complémentaires.
Remplacer les pièces d’usure (freins, pneumatiques, échappement, amortisseurs).
Réparer les organes moteurs et de transmission.
Réparer les organes et circuits électriques simples.
Diagnostic des systèmes pneumatiques, hydrauliques et électroniques
Mise en main des véhicules au client
Montage d’équipements complexes
Gestion d’une équipe de mécanicien
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 3
Spécialisation : 0
Qualification : 0
Technicien : 2
Technicien spécialisé : 1
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 0
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien spécialisé
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Maîtrise du français
Communication, comportement
Nouvelles technologies
Informatique



Mécanicien réparateur de machines agricoles
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
2
Nombre d’emplois concernés :
8
Effectif féminin :
0Autres appellations :
Mécanicien engins agricoles
Technicien en maintenance de matériel agricole
Pourcentage actuel de diplômés :62 %Principales activités :
Réceptionner, assembler et mettre en service les machines agricoles
Monter des équipements sur les machines agricoles
Réparer les machines agricoles
Dépanner les machines agricoles
Effectuer des diagnostics sur les machines agricoles
Mettre au point les machines agricoles par essais et mesures
Assurer la mise en main des machines agricoles auprès des clients
Conseiller un client dans le choix de matériels ou de produits et vendre des prestations ou produits complémentaires
Réceptionner la clientèle
Gérer une équipe et l’avancement des tâches
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 3
Spécialisation : 0
Qualification : 0
Technicien : 0
Technicien spécialisé : 3
Niveau supérieur : 2
Sans réponse : 0
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien spécialisé
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Démonstration et conseil en utilisation des matériels agricoles (compétences techniques, relationnelles et commerciales)
Maîtrise du français
Communication, comportement
Nouvelles technologies
Informatique
Dépannage sur site



Technicien en matériels et équipements de garage
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
2
Nombre d’emplois concernés :
12
Effectif féminin :
0
Autres appellations :
Technicien (distributeur de matériel pour garage)
Pourcentage actuel de diplômés :100 %Principales activités :
Assembler les matériels de garage
Mettre en service les matériels et équipements de garages
Assurer la mise en main des équipements et matériels au client
Effectuer l’entretien périodique des matériels et équipements de garage
Dépanner les matériels et équipements de garages
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 0
Spécialisation : 0
Qualification : 2
Technicien : 3
Technicien spécialisé : 7
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 0
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien spécialisé
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Formation de mécanique générale (usinage, soudure, …)
Connaissances approfondies en électricité bâtiment, de puissance
Connaissances en électricité, électronique, électrotechnique, pneumatique, hydraulique
Connaître l’utilisation des différents matériels
Connaître les contraintes d’implantation des différents matériels
Capacités relationnelles et commerciales


Réparateur en carrosserie des engins à moteur
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
19
Nombre d’emplois concernés :
93
Effectif féminin :
0
Autres appellations :
Tôlier
Pourcentage actuel de diplômés :23 %Principales activités :
Appliquer des protections anticorrosion, sur tous véhicules
Appliquer les laques et vernis, sur tous véhicules
Créer et corriger des teintes, sur tous véhicules
Démontage, remontage des trains roulants
Dépose et repose des différentes garnitures
Dépose et repose des sièges
Déposer/remplacer les éléments amovibles sur tout type de véhicules
Evaluer les dégâts
Expertiser les dommages
Lustrer des éléments de carrosserie
Nettoyer le véhicule après travaux
Poser des mastics de finition et les poncer
Préparer le véhicule
Préparer les matériaux composites, sur tous véhicules
Redresser les diverses tôles, sur tout type de véhicules
Redresser une structure de véhicule
Régler les jeux des éléments, sur tout type de véhicules
Remplacer les éléments soudés, sur tout type de véhicules
Remplacer les vitrages, sur tout type de véhicules
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 56
Spécialisation : 0
Qualification : 13
Technicien : 2
Technicien spécialisé : 2
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 20
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien à technicien spécialisé

Peintre des engins à moteur
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
18
Nombre d’emplois concernés :
62
Effectif féminin :
1
Autres appellations :
Préparateur peinturePourcentage actuel de diplômés :15 %Principales activités :
Poser des mastics de finition et les poncer, sur tous véhicules
Appliquer des protections anticorrosion, sur tout véhicule
Appliquer les laques et vernis, sur tous véhicules
Créer et corriger des teintes, sur tous véhicules
Préparer les matériaux composites, sur tous véhicules
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 30
Spécialisation : 0
Qualification : 5
Technicien : 0
Technicien spécialisé : 0
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 25
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Technicien à technicien spécialisé
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Applications de nouvelles technologies de peinture (nacrées)
Réparation des matériaux composites
Colorimétrie


Ponceur
Nombre d’entreprises où l’emploi est présent :
5
Nombre d’emplois concernés :
38
Effectif féminin :
0
Autres appellations :
Pourcentage actuel de diplômés :5 %Principales activités :
Maroufler les véhicules
Poser des mastics de finition et les poncer, sur tous véhicules
Appliquer des protections anticorrosion, sur tous véhicules
Nettoyer les véhicules après travaux
Lustrer les véhicules
Préparer les véhicules à la livraison au client
Répartition actuelle des qualifications pour ce métier :
Aucun diplôme : 36
Spécialisation : 0
Qualification : 2
Technicien : 0
Technicien spécialisé : 0
Niveau supérieur : 0
Sans réponse : 0
Niveau de qualification attendu pour ce métier :
Qualification
Suggestions pour la formation à l’avenir :
Formation partielle de peintre (mastics et sous couches), nettoyage et lustrage des véhicules


Fiche générique « technique »
EmploiVolumeNombre d’entreprises où l’emploi est présentDescription succincte de l’emploiAnalyste garantie11Suivi des garanties auprès du constructeurAssistant technique22Adjoint au responsable après-vente sur la partie purement atelierCommercial automobile (hall ou secteur)21Vendeur de véhicules neufs ou d’occasionFerreur41Démontage et remontage d’éléments amovibles, tableaux de bordFormateur Technique21Assure des séances de formations auprès des salariés de l’atelier et des jeunes en formation dans l’entrepriseMagasinier32Vente et conseil de pièces ou accessoires automobiles, suivi des commandes, gestion des stocksSellier32Démontage et remontage des sièges et de toute garniture intérieure, modification ou réfection de tous les éléments constituant les sièges ou garnitures

Fiche générique « administratif management »
EmploiVolumeNombre d’entreprises où l’emploi est présentDescription succincte de l’emploiAdjoint au chef de centre (service rapide)11Suppléer au chef de centre en son absence, gérer l’activité du quotidien du centreChef d’atelier87Gérer la globalité du service après venteChef de centre (service rapide)11Gérer l’activité du centre, les ressources humaines et les investissements, en fonction de la politique de l’enseigne Chef d’équipe72Encadrer une équipe de compagnons et les assister techniquementGérant33Suivre et gérer l’activité de l’entreprise ainsi que son développement dans le tempsRéceptionnaire107Accueillir les clients, établir les documents atelier et assurer leur suivi, restituer le véhicule au client, générer de la vente additionnelle de biens et de servicesRéceptionnaire carrosserie11Accueillir les clients, établir les documents atelier et assurer leur suivi, restituer le véhicule au client, générer de la vente additionnelle de biens et services. Gérer les relations avec les experts automobiles et suivre les dossiersResponsable après vente automobile et engins11Gérer la globalité du service après venteResponsable techliner et incidentologie11Encadrer une équipe de hotliner, capitaliser les incidents rencontrés et les méthodes de résolution de panne



4 LES FONCTIONS DE TRAVAIL

4.1 LES FONCTIONS DE TRAVAIL DECRITES

L’analyse des 11 fiches métiers et des 3 fiches annexes a conduit à l’identification, selon la méthode APC (Approche par compétences) de 8 fonctions de travail. Ces 8 fonctions de travail sont détaillées dans les fiches qui suivent.

Fonction de travailMécanicien automobile Métiers regroupésMécanicien de service rapide
Mécanicien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légers
Principales tâchesEffectuer l’entretien périodique des véhicules et monter des accessoires complémentaires.
Remplacer les pièces d’usure (freins, pneumatiques, échappement, amortisseurs).
Réparer les organes moteurs et de transmission.
Réparer les organes et circuits électriques simples.

Il peut aussi :

Accueillir la clientèle, assurer la réception
Effectuer des devis
Éditer des factures
Aptitudes particulières attenduesDextérité
Capacités d’observation
Bonne acuité visuelle, auditive, olfactive et de toucher
Capacité à travailler dans des positions de contorsion
Rigueur
Fiabilité
Satisfaction de la formation offerteLes professionnels attendent que les lauréats de la formation professionnelle soient plus au fait des dernières technologies et que les savoir-faire soient plus assurés
Suggestions pour la formation à l’avenirMaîtrise du français
Communication, comportement
Informatique
Effectuer des devis
CommentairesLes deux métiers regroupés ont des compétences techniques similaires qui justifient ce rapprochement. Néanmoins, le mécanicien de service rapide n’exploitera pas la totalité de ces compétences mais devra être en mesure de communiquer avec un client, établir un devis ou une facture, effectuer des ventes additionnelles. Il est important de tenir compte des aspirations des candidats qui s’orientent vers cette fonction de travail pour bien cerner s’ils souhaitent aller vers un métier moins technique, mais avec une plus forte composante relationnelle ou bien vers une activité plus purement technique.

Fonction de travailTechnicien automobile Métiers regroupésTechnicien en maintenance automobile
Electricien automobile sur véhicules particuliers et utilitaires légersPrincipales tâchesEffectuer l’entretien périodique des véhicules et monter des accessoires complémentaires.
Remplacer les pièces d’usure (freins, pneumatiques, échappement, amortisseurs).
Dégarnir et regarnir les véhicules
Effectuer la réfection des alternateurs et démarreurs
Réparer les organes et circuits électriques simples.
Effectuer des recherches de pannes sur les circuits électriques non multiplexés
Réparer les organes moteurs et de transmission.
Diagnostic des organes mécaniques et équipements et électroniques embarqués
Diagnostic des réseaux multiplexés
Climatisation
Réception clientèle
Gérer l’information technique en interne
Gérer la documentation technique

Il peut aussi :
Assurer la coordination de l'information (Lien entre les experts Europe et le terrain local)
Former les équipes
Suivre la qualité des travaux
Alimenter la base de données qualité
Gérer l'atelier et le magasin de pièces de rechange
Analyser les pannes répétitives, documenter les bases de données
Effectuer le contrôle technique du véhicule
Gérer des dossiers d'assistance technique des constructeurs
Participer à la gestion des ressources humaines du personnel d'atelier (Embauche, paie, etc.)Aptitudes particulières attenduesDéduction logique sûre
Dextérité
Capacités d’observation
Bonne acuité visuelle, auditive, olfactive et de toucher
Capacité à travailler dans des positions de contorsion
Autonomie
Rigueur
Fiabilité
Capacité à s’autoformer
Capacité à s’exprimer à l’oralSatisfaction de la formation offerteLes professionnels attendent que les lauréats de la formation professionnelle soient plus au fait des dernières technologies et que les savoir-faire soient plus assurésSuggestions pour la formation à l’avenirMaîtrise du français
Communication, comportement
Lecture de schémas électriques
Nouvelles technologies automobile
InformatiqueCommentairesInsister sur l’aspect « service » du métier qui fait appel à des compétences relationnelles et commerciales
Fonction de travailTechnicien véhicule industriel Métiers regroupésTechnicien en maintenance des véhicules industriels de transport de marchandises et de personnes
Principales tâchesEffectuer l’entretien périodique des véhicules et monter des accessoires complémentaires.
Remplacer les pièces d’usure (freins, pneumatiques, échappement, amortisseurs).
Réparer les organes moteurs et de transmission.
Réparer les organes et circuits électriques simples.
Diagnostic des systèmes pneumatiques, hydrauliques et électroniques
Montage d’équipements complexes
Réception clientèle

Il peut aussi :
Assurer la coordination de l'information (Lien entre les experts Europe et le terrain local)
Former les équipes
Suivre la qualité des travaux
Alimenter la base de données qualité
Analyser les pannes répétitives, documenter les bases de données
Gérer des dossiers d'assistance technique des constructeurs
Assurer la mise en main des véhicules au client
Gérer une équipe de mécanicien
Aptitudes particulières attenduesDéduction logique sûre
Dextérité
Capacités d’observation
Bonne acuité visuelle, auditive, olfactive et de toucher
Force physique
Capacité à travailler dans des positions de contorsion
Autonomie
Rigueur
Fiabilité
Capacité à s’autoformer
Capacité à s’exprimer à l’oral
Satisfaction de la formation offerteLes professionnels attendent que les lauréats de la formation professionnelle soient plus au fait des dernières technologies et que les savoir-faire soient plus assurés
Suggestions pour la formation à l’avenirMaîtrise du français
Communication, comportement
Nouvelles technologies
Informatique
CommentairesInsister sur l’aspect « service » du métier qui fait appel à des compétences relationnelles et commerciales


Fonction de travailMécanicien véhicule industrielMétiers regroupésMécanicien sur véhicules industriels de transport de marchandises et de personnes
Principales tâchesRéaliser l’entretien des véhicules industriels
Régler les véhicules industriels
Échanger des organes et pièces d’usure
Effectuer la réfection des organes
Monter des équipements optionnels prés équipés
Préparer les véhicules industriels aux visites réglementaires

Il peut aussi :

Accueillir la clientèle, assurer la réception
Effectuer des devis
Éditer des factures

Aptitudes particulières attenduesDextérité
Capacités d’observation
Bonne acuité visuelle, auditive, olfactive et de toucher
Force physique
Capacité à travailler dans des positions de contorsion
Rigueur
Fiabilité
Satisfaction de la formation offerteLes professionnels attendent que les lauréats de la formation professionnelle soient plus au fait des dernières technologies et que les savoir-faire soient plus assurés
Suggestions pour la formation à l’avenirMaîtrise du français
Communication comportement
Informatique
CommentairesLes professionnels font part d’un problème important d’analphabétisme qui interdit l’accès à l’exploitation des documents techniques, limitant énormément le champ d’intervention des mécaniciens en autonomie.



Fonction de travailMécanicien en machinisme agricoleMétiers regroupésMécanicien réparateur de machines agricoles
Principales tâchesRéceptionner, assembler et mettre en service les machines agricoles
Monter des équipements sur les machines agricoles
Réparer les machines agricoles
Dépanner les machines agricoles
Effectuer des diagnostics sur les machines agricoles
Mettre au point les machines agricoles par essais et mesures

Il peut aussi :

Assurer la mise en main des machines agricoles auprès des clients
Conseiller un client dans le choix de matériels ou de produits et vendre des prestations ou produits complémentaires
Réceptionner la clientèle
Gérer une équipe et l’avancement des tâches
Aptitudes particulières attenduesDéduction logique sûre
Dextérité
Capacités d’observation
Bonne acuité visuelle, auditive, olfactive et de toucher
Force physique
Capacité à travailler dans des positions de contorsion
Autonomie
Rigueur
Fiabilité
Capacité à s’autoformer
Capacité à s’exprimer à l’oral
Satisfaction de la formation offerteLes grosses structures (réseaux) attendent une polyvalence complète sur toute activité de réparation ainsi que des compétences de conseil à la clientèle (mise en main, conseil d’utilisation des machines et outils)
Suggestions pour la formation à l’avenirMaîtrise du français
Communication, comportement
Nouvelles technologies
Informatique
« Dépannage sur site »
Démonstration et conseil en utilisation des matériels agricoles (compétences technique, relationnelles et commerciales)
CommentairesLe profil décrit correspond aux besoins de grosses structures de réparation agricole, l’évolution de ce secteur vers une approche plus « industrielle » des exploitations devrait amener à généraliser à moyen terme ce profil. Les structures de petites tailles risquent vite d’être en situation de manque de compétence technique et de capacité à mettre en œuvre un service global au client (vente, contrat de maintenance, reprise, …).

Fonction de travailPeintre automobile Métiers regroupésPeintre des engins à moteur
Ponceur
Principales tâchesMaroufler les véhicules
Poser des mastics de finition et les poncer, sur tous véhicules
Appliquer des protections anticorrosion, sur tous véhicules
Appliquer les laques et vernis, sur tous véhicules
Créer et corriger des teintes, sur tous véhicules
Réparer les matériaux composites, sur tous véhicules
Préparer les véhicules à la livraison
Lustrer des éléments de carrosserie
Nettoyer le véhicule après travaux
Préparer les différents produits (Durcisseur, mastic, apprêt, peinture, verni, etc.)
Gérer et approvisionner les produits (Auto-bases, ingrédients, etc.)
Aptitudes particulières attenduesDextérité
Capacités d’observation
Bonne acuité visuelle, auditive, olfactive et de toucher
Capacité à travailler dans des positions de contorsion
Minutie
Satisfaction de la formation offerteLes professionnels attendent que les lauréats de la formation professionnelle soient plus au fait des dernières technologies et que les savoir-faire soient plus assurés
Suggestions pour la formation à l’avenirApplications de nouvelles technologies de peinture (nacrées)
Réparation des matériaux composites
Colorimétrie
CommentairesLe peintre automobile est amené à travailler dans un environnement poussiéreux et à manipuler des produits chimiques pouvant être allergènes, il est donc prudent de vérifier l’absence de contre indications médicales. La bonne vision des couleurs est indispensable (daltonisme).




Fonction de travailCarrossier automobile Métiers regroupésRéparateur en carrosserie des engins à moteur
Principales tâchesDéposer/remplacer les éléments amovibles sur tout type de véhicule
Poser des mastics et les poncer
Remplacer les éléments soudés, sur tout type de véhicule
Redresser les diverses tôles, sur tout type de véhicule
Remplacer et réparer les vitrages, sur tout type de véhicule
Redresser une structure de véhicule
Régler les jeux des éléments, sur tout type de véhicule
Monter des équipements sur les véhicules (hayons,…)
Réparer les matériaux composites
Dégarnir et regarnir les véhicules
Préparer les véhicules à la livraison

Il peut aussi :

Préparer les différents produits (Durcisseur, mastic, apprêt, peinture, verni, etc.)
Créer et corriger des teintes, sur tous véhicules
Appliquer les laques et vernis, sur tous véhicules
Démontage, remontage des trains roulants
Evaluer les dégâts
Expertiser les dommages
Aptitudes particulières attenduesDextérité
Capacités d’observation
Bonne acuité visuelle, auditive, olfactive et de toucher
Force physique
Capacité à travailler dans des positions de contorsion
Satisfaction de la formation offerteLes professionnels attendent que les lauréats de la formation professionnelle soient plus au fait des dernières technologies et que les savoir-faire soient plus assurés
Suggestions pour la formation à l’avenirNouvelles techniques de soudure
Réparation des matières plastiques
Réparations de vitrages
Eléments collés
CommentairesLe carrossier automobile est amené à travailler dans un environnement poussiéreux et à manipuler des produits chimiques pouvant être allergènes, il est donc prudent de vérifier l’absence de contre indications médicales.

Fonction de travailMaintenance matérielMétiers regroupésTechnicien en matériel et équipements pour garage
Principales tâchesAssembler les matériels de garage
Mettre en service les matériels et équipements de garages
Assurer la mise en main des équipements et matériels au client
Effectuer l’entretien périodique des matériels et équipements de garage
Dépanner les matériels et équipements de garages
Aptitudes particulières attenduesDéduction logique sûre
Dextérité
Capacités d’observation
Bonne acuité visuelle, auditive, olfactive et de toucher
Force physique
Capacité à travailler dans des positions de contorsion
Autonomie
Rigueur
Fiabilité
Capacité à s’autoformer
Capacité à s’exprimer à l’oral
Satisfaction de la formation offerteFormation inexistante à ce jourSuggestions pour la formation à l’avenirFormation de type : maintenance industrielle ou électromécanique :

Mécanique générale (usinage, soudure, …)
Electricité bâtiment, de puissance
Electricité, électronique, électrotechnique, pneumatique, hydraulique
Contraintes d’implantation et utilisation des différents matériels
Communication technique et commerciale
CommentairesForte demande de ces profils de la part des distributeurs de matériel pour garages, actuellement ils assurent la formation de leurs techniciens à l’embauche (profil de technicien spécialisé) mais sont partiellement satisfaits du résultat obtenu.

4.2 CONSTATS D’ENSEMBLE SUR LES BESOINS EN COMPETENCES

Les questionnaires utilisés pour les enquêtes, en dehors des informations concernant les compétences nécessaires à l’exercice des métiers du secteur de la réparation des engins à moteurs, permettent la collecte de multiples données qualitatives. Ces données sont indispensables à la bonne compréhension de la problématique.
L’enquête en entreprise permet de recueillir, en dehors des éléments strictement liés à l’exercice des différents métiers, l’avis des professionnels de terrain principalement sur les thèmes suivants :
Les difficultés liées au recrutement.
L’évolution du secteur et les perspectives d’embauche
Leurs perceptions du système de formation professionnelle.
Leurs suggestions pour améliorer le système de formation professionnelle.
Les besoins en formation initiale.
Les besoins en formation continue.

Le volume et la diversité des informations collectées ne permettent pas d’en faire une restitution exhaustive. L’objectif de cette partie est de repérer les éléments les plus significatifs et ceux pouvant avoir une incidence sur la réingénierie du dispositif de formation et d’en faire une synthèse d’ensemble.

Mises à part quelques exceptions, la plupart des employeurs expriment des difficultés de recrutement. Une des explications fournie par les professionnels est liée à l’image du secteur de la réparation. L’ensemble des métiers de la réparation des engins à moteurs, véhicule une image plutôt négative chez les jeunes. Des opérations promotionnelles (Publicité, visite de salons professionnels, etc.) pourraient aider à changer cette vision.

Bien que l’échantillon des entreprises visitées soit limité, au sens statistique, les éléments collectés permettent de repérer, sans grand risque d’erreurs les tendances du secteur.
Pour les établissements des entreprises enquêtés, la progression en volume des emplois a été de plus de 20% dans l’année. En effet, les effectifs globaux de ces établissements sont passés de 1918 personnes en 2006 à 2317 en 2007.
Parmi les 57 entreprises étudiées, 11 ont moins de 5 ans et 46 plus de 5ans.
Les prévisions d’embauche à court terme sont positives. Sur 56 réponses, 36 entreprises prévoient d’embaucher, 14 pensent avoir stabilisé leurs effectifs et 6 pensent les réduire.
A la lecture de ces informations, on peut dire que le secteur de la réparation des engins à moteurs est un secteur en pleine évolution, avec des créations d’entreprises et d’emplois et disposant encore d’un fort potentiel de développement à court et moyen termes.

Ce secteur est très peu féminisé. Sur les 758 emplois étudiés seulement 8 sont tenus par des femmes. Notons que celles-ci sont toutes diplômées et dans la grande majorité des cas, l’avis de leurs employeurs concernant la plus value qu’elles apportent à l’entreprise est extrêmement positif.

La structuration du questionnaire permet à la fois de recueillir les informations relevant du niveau de qualification réel des employés et du niveau de qualification souhaité par l’employeur.
Niveau de qualification et diplômes relevés lors des enquêtes :
Sur 702 personnes dont le niveau est connu, 325 n’ont pas de diplômes.
Spécialisation 60 personnes
Qualification 158 personnes
Technicien 99 personnes
Technicien spécialisé 60 personnes
non réponses 56

Au regard du nombre de non diplômés et des non réponses, nous avons demandé aux employeurs d’une part, lors des enquêtes et d’autre part, par sondage lors de rencontres avec les professionnels, de préciser si possible le niveau réel des sans-diplômes. Très majoritairement les personnes concernées sont quasiment analphabètes. Le taux d’analphabétisme établi par une étude en 2007 est de 38,5%, il nous semble à l’issue de nos investigations que le taux à retenir pour les personnels travaillant en ateliers dans le secteur de la réparation est supérieur à ce dernier et pourrait approcher 50%.
Les employeurs estiment que, pour faire fonctionner correctement leurs établissements, il faudrait du personnel avec des niveaux de qualification compris entre technicien et technicien spécialisé.
L’enquête révèle que seulement 23% des salariés répondent à ce souhait actuellement.

Le regard des professionnels sur le dispositif de formation professionnelle est très mitigé voire négatif. Il convient cependant de noter que des avis divergents accordent un certain crédit au dispositif existant. Ces avis concernent essentiellement les formations de bases qui, selon certains employeurs, répondent aux besoins minima.

Dans ce chapitre, nous traiterons en parallèle les critiques et les suggestions faites au sujet du dispositif de formation professionnelle. Ces deux aspects sont complémentaires, les suggestions étant souvent le moyen de répondre aux critiques. D’ailleurs les réponses faites dans le questionnaire à ces deux éléments sont très proches.
La critique majeure concerne le manque de pratique des lauréats de la formation professionnelle. De manière quasi unanime, les professionnels suggèrent de mettre en œuvre un système d’alternance avec des périodes en centre de formation et en entreprise. La plupart des employeurs préconise des périodes mensuelles.

Une des critiques qui vient juste après, concerne les relations entre le milieu professionnel et le dispositif de formation. Les employeurs considèrent en effet qu’il y a très peu de communication entre les deux milieux, ce qui génère une méconnaissance les uns des autres. Les professionnels estiment qu’il n’y a pratiquement pas de suivi des stagiaires lorsque ceux-ci sont en entreprise. Pour améliorer la situation de nombreuses propositions tournent autour de la mise en place systématique de parrainages et de tutorats. Les professionnels souhaitent également un suivi plus précis des stagiaires de la part de l’organisme de formation lorsque ceux-ci sont en entreprise.

Une autre remarque concerne l’équipement des centres de formation et notamment les moteurs utilisés en formation. Il s’agit très souvent de moteurs de conception ancienne, dépourvus de composants électroniques à l’inverse de ce que l’on trouve sur les véhicules modernes. Un autre élément à mettre en parallèle avec ce défaut d’équipements modernes est lié à la compétence des formateurs aux technologies récentes. Ne disposant pas du matériel en centre de formation, il est difficile pour eux de maintenir, voire même d’acquérir, des compétences sur ce type de matériel. Certains professionnels proposent de mettre en place des relations plus serrées entre les entreprises et les organismes de formation incluant éventuellement des prêts de matériels récents.

Le questionnaire d’enquête prévoit de collecter les besoins en formation initiale et les besoins de formation continue. Lors du dépouillement, il est vite apparu que les besoins étaient très proches. De ce fait nous ne séparerons pas les deux aspects dans la synthèse qui suit. Les réponses pour les besoins en formation ont été relativement nombreuses et variées. Pour simplifier la lecture et la compréhension, nous avons opéré un premier travail de synthèse en regroupant les informations collectées par grands thèmes et nous les avons liées aux compétences demandées par les professionnels en les pondérant en fonction de la fréquence des demandes.


Synthèse des compétences souhaitées :
Savoir faire et connaissances techniques (33,33%)
Relationnel et sens commercial (28,92%)
Comportement professionnel (20,59%)
Connaissances générales et transverses (17,15%)

Dans les savoir faire et connaissances techniques, qui représentent un tiers des demandes, l’électronique et l’informatique embarquée tiennent une place importante, mais nous y trouvons également les techniques de soudage pour les nouveaux matériaux utilisés, les règles de sécurité, la qualité, etc.

Le poids en termes de fréquence du deuxième thème, relationnel et sens commercial, est un peu plus surprenant. Visiblement les employeurs souhaitent améliorer les relations internes dans leurs établissements et favoriser le dialogue avec leurs clients et dans ce processus ils veulent intégrer l’employé de base.

Le troisième thème concerne le comportement professionnel. Ce point englobe un champ vaste qui part du respect des règles de bases (Horaires, respect des consignes, etc.) et va jusqu’à l’autonomie dans son travail. Ici la demande est variable en fonction des postes tenus.

Le quatrième thème, connaissances générales et transverses, est à mettre en parallèle avec l’analphabétisme et le niveau actuel des personnes employées dans les entreprises. De plus en plus d’informations sont transmises via des documents techniques (fréquemment à consulter sur internet), parfois même en langue étrangère (anglais, français) et nécessitent un bon niveau de compréhension.

Le constat principal qui ressort des enquêtes est l’existence d’un « fossé » entre le milieu professionnel et le dispositif de formation professionnelle. Une meilleure connaissance les uns des autres permettrait de répondre à bon nombre de critiques et de régler une partie importante des questions soulevées lors des enquêtes.
5. LA FORMATION DEDIEE AU SECTEUR
5.1 LE DISPOSITIF DE FORMATION PROFESSIONNELLE

Description générale

Lors de cette phase, nous avons repéré les acteurs de la formation professionnelle œuvrant dans le secteur de la réparation des engins à moteur. La description du dispositif n’est sans doute pas exhaustive, le champ d’investigation se limitant principalement à l’axe Casablanca - Kenitra. Néanmoins, nous avons pu disposer des éléments d’informations fournis par le Département de la Formation professionnelle pour affiner notre perception du dispositif de formation.

Il nous a semblé intéressant de mettre en lumière trois types «d’opérateurs de formation» qui ont des poids très différents dans le dispositif de formation, en termes de flux, d’impact économique et d’objectif. Par contre, à des degrés divers, ils ont chacun un rôle socio-économique important.

Dans l’analyse nous entendons par formation professionnelle, tout ce qui touche les actions de formations liées au secteur professionnel quelles relèvent de la formation initiale ou continue. Il est évident que le poids de la formation initiale est largement prépondérant.

Les trois types de dispositifs existants sont :

- Formation professionnelle initiale diplômante publique
- Formation professionnelle diplômante privée 
- Formation professionnelle non-diplômante.

Formation professionnelle diplômante publique :

La formation professionnelle initiale diplômante publique est assurée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle via l’Office de la Formation professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) et les ministères en charge de l’Agriculture et de la Justice
Le dispositif public assurant des formations professionnelles dans la réparation des engins à moteurs est constitué de 126 établissements.

Rentrée 2006/2007TSTQSNombre d’établissements assurant des formations dans le secteur440994
En effectifs de lauréats, ce type de dispositif représente environ 95% du flux de la formation initiale (soit 4600 lauréats au titre de 2006). Les formations sont dispensées par les Département de l’Agriculture et de la Justice représentent environ 5% du flux total des lauréats du secteur.

L’OFPPT est l’opérateur principal dans ce secteur : 90% des lauréats sont issus des établissements de cet opérateur qui sont au nombre de 117. L’OFPPT demeure le seul opérateur à assurer des formations de niveau Technicien spécialisé dans les filières de ce secteur.
Il est important de noter que l’office dispense également des cours du soir ainsi que des formations en cours d’emploi pour les salariés des entreprises.

Outre le fait d’assurer la majeure partie du flux de lauréats, l’office est en charge de l’ingénierie et des évolutions du dispositif. Ces deux responsabilités sont confiées au Centre de développement des compétences (CDC sectoriel), placé sous la responsabilité de la Direction de la Recherche et de l’Ingénierie de Formation (DRIF). Le CDC met également en œuvre la formation des formateurs de son secteur.

Formation professionnelle diplômante privée :

Les établissements de formation professionnelle privés (EFPP) forment environ 5% des lauréats du secteur de la réparation des engins à moteurs. Ce type de dispositif est constitué d’un réseau d’établissements accrédités. La formation est payante et débouche sur des diplômes reconnus.
En 2006, le nombre de lauréats formé par le secteur privé a atteint 236 répartis sur deux filières : Mécanique auto et engins (Technicien) et Réparateur mécanique auto (Qualification).

L’évolution des lauréats du secteur privé se présente comme suit :

Lauréats secteur privé par régionFilièreNiveau2003200420052006GRAND CASABLANCAElectronique autoT17   Mécanique autoS4   Q849144 T403858 Mécanique auto et enginsT   88Réparateur automobilierQ61714 Réparateur mécanique autoQ   63Réparateur véhicule autoQ  20 MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZMécanique autoQ13 0 T122419 TS8 Mécanique auto et enginsT   16RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAERMécanique autoT773 Réparateur mécanique autoQ   58SOUSS-MASSA-DRAAMécanique auto et enginsT   0Réparateur mécanique autoQ   11Total 191177158236

Au cours des visites en entreprises, nous avons rencontré des professionnels qui mettaient en place des systèmes de formation en cours d’emploi pour leur entreprise, voire pour d’autres. Au moins l’un d’entre eux souhaite mettre en œuvre un centre de formation accrédité. Il apparaît que la demande pour ce type d’établissement existe et pourrait faire l’objet d’une réflexion mettant en lien ces projets et les possibilités offertes par la loi sur l’apprentissage et notamment le dispositif de centres d’apprentissage intra entreprise (CFA/IE).

Formation professionnelle non-diplômante  :

Ce type de formation est essentiellement axé sur de la formation en cours d’emploi. Elle porte soit sur des perfectionnements techniques de haut niveau pour la mise en œuvre de nouvelles technologies, soit sur la consolidation par la théorie de connaissances de bases acquises par l’expérience.

Le perfectionnement technique est l’apanage des garages, des ateliers de constructeurs ou de gros établissements multimarques. Ces formations sont souvent faites en interne par des formateurs « maison » ou en sous-traitance externe. Certaines marques, mettent en place des centres de formations pour leur réseau.
Dans le cadre de l’enquête concernant la deuxième phase de l’étude, nous avons rencontré l’Association El Fida pour la réparation automobile. Cette association met en réseau des garages de quartier pour optimiser les réponses aux clients, sous forme de partage de compétences et de matériels. L’une de ses activités intéressantes est la mise en œuvre de sessions de formation pour ses adhérents qui sont aujourd’hui au nombre d’une centaine. Ces formations ont pour objectif d’apporter les bases théoriques nécessaires à une bonne compréhension des opérations pratiques. Deux sessions de deux heures sont organisées par semaine, dans une salle mise à disposition par L’Entraide nationale marocaine. Nous avons pu assister à une session, devant une salle comble et attentive. L’auditoire était majoritairement constitué de personnes ayant appris le métier « sur le tas ». L’âge des participants se situait de 20 ans à 63 ans pour le doyen.
Au dire des personnes rencontrées, il existe d’autres associations œuvrant dans ce sens.

Eléments volumétriques :

Cette partie traite l’évolution de l’offre de formation et de sa structure pour le secteur public et privé et présente également des indicateurs sur l’insertion des jeunes dans le marché de l’emploi.

L’extension de la capacité d’accueil a connu un accroissement de 39% entre 2002/2003 et 2006/2007 soit 4 600 inscrits supplémentaires, à laquelle l’OFPPT a contribué à hauteur de 96%.

Effectif des stagiaires en formation dans le secteur de la réparation des engins à moteur
Effectif
des stagiaires
par département 
NiveauAnnée2002/20032003/20042004/20052005/20062006/2007AgricultureQ265303289250246T3942434148Total 304345332291294JusticeS2867220129141Q644Total 2867220135185OFPPT
 S16443046239429Q54575993600868268344T13091589192322972690TS162239385432472Total 709282518778994911535PrivéS4Q263239209269253T209287251230282TS9Total 485526460499535Total7909918997901087412549
L’effectif des stagiaires de niveau qualification, poursuivant leur formation dans ce secteur, représente 68% de l’effectif global des inscrits. Le quart de la capacité d’accueil est de niveau Technicien et Technicien spécialisé, dont 4% de niveau TS.
80% des inscrits sont concentrés dans quatre filières : Réparateur véhicule auto (Q), Carrossier peintre automobile (Q), Réparation engins à moteur option : Réparation auto (T) et Réparateur automobilier (T).

Evolution du nombre de lauréats formés par Départements et par niveaux

Effectif des lauréats
par DépartementNiveauAnnée2003200420052006AgricultureQ104133142126T17172315Sous total121150165141JusticeS52100Q1324Total65124OFPPTS148351327298Q2322281930212944T566560735920TS6580140176Sous total3101381042234338PrivéS4Q10310878132T766980104TS8Sous total191177158236Total3413413746114839
Evolution des lauréats par filière

Effectif des lauréats par filièreNiveauAnnée2003200420052006Carrosserie - peintureS31640Q87121T91733Electricité autoS12726126470Q12924870Electricité électronique autoS227Electronique autoS3038T17Maintenance mécanique et électronique autoTS6580140176Mécanique agricoleS21134931Q234170186126T17172315Mécanique autoS42230Q64746816824T596986TS8Mécanique auto et agricoleS16Q79T938134Mécanique auto et enginsT104Réparateur automobilierQ642169T262254389701Réparateur des autocarsT020Réparateur des autocars et poids lourdsT4733Réparateur en carrosserieQ347761854938Réparateur machinisme agricoleQ9663182148T1018Réparateur mécanique autoQ132Réparateur véhicule autoQ970110816251858Technicien machinisme agricoleQ13T192170226186Total3413413746114839
La répartition du flux des lauréats dans ce secteur se concentre dans trois principales régions qui constituent 40% de l’effectif global à savoir : La région du GRAND CASABLANCA, la région de RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAER et la région de CHAOUIA-OUARDIGHA.

Taux d’emploi et taux d’insertion :

Dans le tableau ci-dessous, sont présentés, pour les années 2004 et 2005, les taux d’emploi et d’insertion concernant les lauréats du secteur de la réparation. Il importe de rappeler les définitions des taux d’emploi et d’insertion :
Le taux d’emploi représente le pourcentage des lauréats qui sont en emploi le jour de l’enquête.
Le taux d’insertion représente le pourcentage de lauréats ayant déjà exercé depuis leur sortie.

NB : Une restructuration profonde des filières a été opérée en 2004. Les résultats d’ensemble de 2005 ne sont pas encore disponibles.

Filière
présentant des données significativesTaux d'emploi en %Taux d'insertion en %Niveau2004200520042005Carrosserie peintureQ58,7100,0T100,0100,0Electricité auto Q48,964,2S22,944,4Maintenance mécanique électricité et électronique autoT.S100,0100,0Mécanique agricole Q50,655,669,068,5S63,563,5Mécanique auto Q27,733,257,855,0T49,348,872,681,2Mécanique auto et agricoleQ63,5S100,0T22,643,9Réparateur automobilier Q21,8T38,929,359,740,0Réparateur en carrosserieQ39,173,9Réparateur en machinisme agricoleQ32,442,862,893,3Réparateur véhicule autoQ38,041,967,874,5Technicien machinisme agricoleT17,729,051,052,8
L’analyse de ce tableau nous permet de dire que, exceptées la filière carrosserie-peinture et la filière maintenance mécanique électricité et électronique, les taux de placement et d’emploi ne sont pas optimaux. En rapprochant ce constat des difficultés pour les employeurs de trouver des lauréats, il nous semble utile de réfléchir sur ce constat.



Modes de formation en milieu professionnel :

La formation en alternance dans ce secteur représente près du tiers des effectifs globaux. Les stagiaires en formation par alternance dépassent 4000 au titre de 2006/2007.
La progression est de 38% de la période 2005/2006 à la période 2006/2007.
Ces données montrent que le mode de formation en résidentiel reste largement prépondérant.

La formation par apprentissage dans ce secteur est essentiellement tournée vers la spécialisation (d’une durée d’un an). A la sortie des quelques filières existantes, une majorité des stagiaires obtient une simple attestation, le volume de diplômés étant inférieur à 200. Son évolution est sensiblement à la baisse selon les chiffres disponibles. Le déclin est d’environ 1/3 sur la période 2005/2006 à 2007/2008.


Ecart entre les demandes à l’accès en formation par rapport à l’offre :

Le nombre de demandes pour les formations de la réparation des engins à moteur au titre de la rentrée 2007/2008 se présente comme suit :

NiveauCapacité d’accueil
en 1ère annéeInscrits aux testsDemandes/places disponiblesTS5327603 candidats pour 2 placesT1 6414 1815 candidats pour 2 placesQ5 20715 8313 candidats pour 1 placeEcart moyen de demandes par rapport à l’offre 3 candidats pour 1 place
Pour la période 2007/2008 les demandes pour l’ensemble du secteur est de 3 candidats pour 1 place. On constate que la demande la plus forte concerne le niveau Qualification et le plus faible, le niveau Technicien spécialisé.
Le niveau de la demande est largement supérieur à l’offre. Il semble néanmoins utile de vérifier la qualité de la demande et de poser la question de la motivation des candidats afin de vérifier si le choix d’orientation pour ce secteur ne relève pas d’un choix par défaut. Nous déduisons cette remarque d’entretiens avec des professionnels qui s’interrogent sur le degré de motivation des stagiaires en formation.


5.2 LE DESCRIPTIF DES FILIERES DISPENSEES

Les contenus des filières de formation sont établis par le Centre de Développement des Compétences « CDC » de l’OFPPT, responsable de l’élaboration et de l’actualisation des contenus des filières de formation en fonction des évolutions des besoins en compétences du secteur professionnel.

Les établissements de formation professionnelle privés du secteur de la réparation automobile, s’ils souhaitent être accrédités, doivent dispenser des filières de formations établies par l’OFPPT.

Actuellement, l’offre de formation professionnelle dédiée à ce secteur est constituée de 13 filières de formation, sachant qu’à l’avenir on devrait en retrouver sept, conformément aux dernières mises à jour de filières effectuées par le C.D.C. sectoriel :


Effectif des stagiaires par filière et par niveau
en mode résidentiel et alterné
au titre de l’année 2007/2008NiveauSQTTSTotalCarrosserie – peinture 3535Electricité auto 4242Mécanique auto 5555Carrosserie peinture automobile 18141814Réparateur mécanique auto160160Réparateur véhicule auto74437443Mécanique agricole23746283Mécanique auto et engins354354Réparation engins à moteur (poids lourds et autocars) 160160Réparation engins à moteur (réparation auto)26302630Réparation engins à moteur (machinisme agricole)325325Maintenance mécanique électricité et électronique auto1212Diagnostic et électronique embarquées en automobile573573Total1329654351658513886

Le tableau suivant traduit la correspondance entre les dernières filières développées par le CDC (au nombre de sept) et les fonctions de travail élaborées à partir de l’exploitation des informations recueillies lors des enquêtes en entreprise:

Filières pour lesquelles des fiches descriptives sont élaborées
par le CDCFonctions de travail identifiées
à partir des besoins des entreprisesCarrossier Peintre Automobile(Q)Carrossier automobilePeintre automobileRéparateur de Véhicules Automobiles (Q)Mécanicien automobileTechnicien en Réparation des Engins à Moteur, Option : Réparation Automobile (T)Technicien Automobile Technicien spécialisé en diagnostic et Electronique embarquée (TS)Technicien en Réparation des Engins à Moteurs, Option : Poids Lourds et Autocars (T)Mécanicien véhicule industrielTechnicien véhicule industrielTechnicien en Réparation des Engins à Moteurs, Option : Machinisme Agricole (T)Mécanicien en machinisme agricoleTechnico-commercial en Vente de Véhicules et Pièces de Rechange (TS)-Maintenance matériel

Les fiches descriptives de chacune des filières de formations ci-dessous sont présentées dans les pages suivantes :

Intitulé de la filière de formationNiveau de qualificationDurée
en annéesVolume horaireMode de formationRéparateur de Véhicules AutomobilesQualification22592RésidentielTechnicien en Réparation des Engins à Moteur, Option : Réparation AutomobileTechnicien22592RésidentielTechnicien spécialisé en diagnostic et Electronique embarquéeTechnicien spécialisé22592RésidentielTechnicien en Réparation des Engins à Moteurs, Option : Poids Lourds et AutocarsTechnicien22592RésidentielTechnicien en Réparation des Engins à Moteurs, Option : Machinisme AgricoleTechnicien22592Résidentiel ou alternéCarrossier Peintre AutomobileQualification22592RésidentielTechnico-commercial en Vente de Véhicules et Pièces de RechangeTechnicien spécialisé22592Résidentiel ou alterné


Secteur : Réparation des Engins à Moteur
Filière : Réparateur de Véhicules Automobiles
Niveau : Qualification
Description générale du métier

L’ouvrier qualifié réparateur en véhicules automobiles est un spécialiste de la réparation automobile qui possède les connaissances, les habilités et les capacités indispensables pour mettre en œuvre les réparations au niveau des systèmes permettant la propulsion, le freinage, la suspension, le guidage, la sécurité et le confort des passagers.
Profil de la formation

A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’exécuter les opérations et les activités suivantes :
Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité au travail.
Effectuer les travaux de base en fabrication mécanique.
Interpréter des dessins d’ensembles et plans mécaniques.
Etudier les moteurs thermiques.
Réparer le système de refroidissement et de graissage.
Réparer des moteurs à essence et diesel.
Analyser le fonctionnement des différents circuits électriques.
Effectuer la maintenance préventive.
Exploiter les schémas électriques.
Effectuer la maintenance des systèmes électriques.
Utiliser les règles de mécanique appliquée.
Réparer les éléments de la transmission.
Réparer le système de suspension.
Réparer le système de direction.
Réparer le système de freinage.

Formation

La durée de formation est étalée sur deux années. Le mode de formation est résidentiel.

Conditions d’admission :

Age maximum : 25 ans
Niveau scolaire : 3ème de l’enseignement préparatoire (ex-9ème année de l’enseignement fondamental)
Réussir au concours d’entrée, tests de sélection
Les contres indications à l'exercice du métier sont :
Les affections graves du squelette
Les déficiences de la vision et de l'ouïe (après correction)
L'épilepsie, le vertige, les pertes de mémoire
L’allergie aux bruits mécaniques
L’allergie aux odeurs d’hydrocarbures.

Mode de sélection des candidats à la formation :
Remplissage du dossier d’orientation
Réussite aux tests d’admission

Programme de la formation
Le programme de formation est dispensé en 23 modules d’une durée de 2592 heures réparties sur deux années de formation.

TITRE DU MODULEDurée
en heuresArabe36Français72Législation/PME36Se situer au regard de la profession20Connaissance des véhicules automobiles.90Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité au travail.30Effectuer les travaux de base en fabrication mécanique.160Effectuer la maintenance préventive.160Interpréter des dessins d’ensembles et plans mécaniques100Etude des moteurs thermiques40Réparer le système de refroidissement et de lubrification.90Réparer le système de suspension.100Analyser le fonctionnement des différents circuits électriques.120Réparer le système de freinage.160Utiliser les règles de mécanique appliquée.40Réparer des moteurs à essence et diesel.230Effectuer la maintenance des systèmes électriques120Exploiter les schémas électriques80Réparer le système de direction.90Réparer les éléments de la transmission.60Communication technique en milieu professionnel.40Utiliser les méthodes de recherche d’emploi40S’intégrer au milieu de travail 288Activités personnelles384TOTAL2592


Sanction de la formation

La formation est dispensée en modules, les évaluations sont organisées sous forme de :
Contrôles continus ;
Examens de fin de module ;
Examens semestriels ;
Examens de passage ;
Examen de fin de formation

Perspectives professionnelles

Le lauréat peut prétendre au poste de responsable de maintenance d’un parc d’automobiles dans une grande entreprise ou un grand garage.
Il peut également ouvrir son propre garage moyennant une bonne expérience.


Secteur : Réparation des Engins à Moteur
Filière : Technicien en Réparation des Engins à Moteur Option : Réparation Automobile
Niveau : Technicien

Description générale du métier

Le technicien en réparation des engins à moteur option réparation automobile est un professionnel chargé d’accueillir le client, de réceptionner le véhicule, de réaliser des opérations simples d’organisation d’atelier, de remettre en état les systèmes mécaniques, électriques et électroniques composant le véhicule automobile. Il est capable de réaliser des diagnostics, de réaliser les opérations de remise en conformité par remplacement d’éléments ou par réparation, de faire les essais nécessaires avant et après les travaux et de réaliser l’autocontrôle de la qualité des travaux entrepris.

Profil de la formation

A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’exécuter les opérations et les activités suivantes :
Appliquer les bases d’ajustage
Souder et découper au gaz et à l’arc
Lire et interpréter des plans et documents techniques
Etudier des moteurs thermiques
Réparer des moteurs à combustion interne
Entretenir et remettre en conformité les systèmes de production d'énergie annexe
Entretenir et remettre en conformité les systèmes de refroidissement et de lubrification.
Entretenir et remettre en conformité un système d'allumage
Entretenir et remettre en conformité un système d'alimentation en carburant
Entretenir et remettre en conformité un système de suspension
Entretenir et remettre en conformité un système de freinage
Entretenir et remettre en conformité un système de direction
Entretenir et remettre en conformité un système de transmission de puissance
Entretenir et remettre en conformité un système de régulation de température
Appliquer les principes d’électricité et d’électronique aux véhicules à moteur
Analyser des polluants résultants de la combustion - Dépollution
Appliquer des principes d’électricité et d’électronique aux véhicules à moteur
Analyser des polluants résultants de la combustion - Dépollution
Utiliser les méthodes et les outils de diagnostic
Organisation d’atelier
Organisation et gestion de la maintenance d'un parc.

Formation

La durée de formation est étalée sur deux ans. Le mode de formation est résidentiel

Conditions d’admission :

Age maximum : 25 ans
Niveau scolaire : Niveau baccalauréat scientifique ou technique
Aptitudes et qualités exigées pour l’exercice du métier :
Sur le plan intellectuel :
. Rigueur et précision du raisonnement logique
. Esprit d'analyse et de synthèse
Sens de l'organisation
Sur le plan de la personnalité :
. Autonomie et capacité d'initiative
. Sociabilité
. Sens des responsabilités
. Conscience professionnelle élevée
. Bonne capacité d'adaptation.

Contre-indications :
Tout handicap moteur important ;
Troubles de la vue et de l'ouïe non corrigées
Allergies au bruit et aux odeurs d’hydrocarbures

Mode de sélection des candidats à la formation :
Remplissage du dossier d’orientation;
Réussite aux tests d’admission

Programme de la formation

Le programme de formation est dispensé en 2592 heures réparties sur 22 modules et deux années de formation
TITRE DU MODULEDurée en heuresSensibilisation à la profession et la formation.24Communication en situation de travail24Hygiène et sécurité du travail48Application des bases d’ajustage60Soudage et découpage au gaz et à l’arc50Lecture et interprétation des plans et documents techniques.60Etude des moteurs thermiques 48Réparation des moteurs à combustion interne.90Application des principes d’électricité et d’électronique aux véhicules à moteur42Réparer les composants spécifiques au moteur à essence (Niveau 1)48Utiliser les méthodes et les outils de diagnostic30Analyse des polluants résultants de la combustion - Dépollution60Entretenir et remettre en conformité les systèmes de production d'énergie annexe60Entretenir et remettre en conformité les systèmes de refroidissement et de lubrification30Entretenir et remettre en conformité les systèmes d'allumage108Entretenir et remettre en conformité un système d'alimentation en carburant144
Entretenir et remettre en conformité un système de suspension112Entretenir et remettre en conformité un système de freinage108Entretenir et remettre en conformité un système de direction et trains roulants118Entretenir et remettre en conformité un système de transmission de puissance154
Entretenir et remettre en conformité un système de régulation de T° de l’habitacle84Organisation d’atelier86Organisation et gestion de la maintenance d'un parc28Utiliser les méthodes de recherche d’emploi30S’intégrer au milieu de travail (stage en entreprise)288
Sanction de la formation

La formation est dispensée en modules, les évaluations sont organisées sous forme :
Contrôles continus
Examens de fin de module
Examens de passage
Examen de fin de formation.


Perspectives professionnelles

Le lauréat peut prétendre au poste de responsable de maintenance d’un parc d’automobiles dans une grande entreprise ou un grand garage. Il peut également ouvrir son propre garage moyennant une certaine expérience.


Secteur : Réparation des Engins à Moteur
Filière : Technicien spécialisé en diagnostic et Electronique embarquée
Niveau : Technicien Spécialisé
Description générale du métier

Le technicien spécialisé en diagnostic et électronique embarquée est un professionnel chargé de gérer les services après-vente, d’animer des équipes en dialoguant au sein de l’entreprise avec les intervenants et la clientèle, de promouvoir les services et la vente des produits de son entreprise, de diagnostiquer et de remettre en conformité les systèmes technologiques rencontrés dans les véhicules modernes.

Profil de la formation
A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’exécuter les opérations et les activités suivantes :
Identifier les structures des véhicules automobiles
Gérer un stock, la documentation, l’outillage
Mettre en œuvre un processus de diagnostic dans son intégralité
Etablir et faire respecter les règles d’hygiène, de sécurité, de santé et de protection de l’environnement (y compris les incidents)
Gérer la charge d’un atelier (y compris l’organisation du poste de travail)
Optimiser l’organisation d’une surface après-vente
Analyser le fonctionnement des moteurs à combustion interne
Maîtriser, mettre en œuvre les principes de l’électronique et de l’automatisme
Remettre un système pluri-technologique en conformité
Maîtriser et mettre en œuvre les principes de l’informatique industrielle
Maîtriser et mettre en œuvre les outils d’analyse structurelle et fonctionnelle
Communiquer avec des ouvriers, des spécialistes, des collaborateurs, des clients
Mettre en œuvre un processus de maintenance (gestion d’un parc de véhicules)
Diagnostiquer les divers systèmes (freinage; refroidissement, lubrification, allumage, suspension, direction, etc.)

Formation
La durée de formation est étalée sur deux années. Le mode de formation est résidentiel

Conditions d’admission :
Age maximum : 23 ans
Niveau scolaire : être titulaire d’un baccalauréat scientifique ou technique

Aptitudes et qualités exigées pour l’exercice du métier :
Conscience professionnelle.
Sens de l’organisation.
Sens des responsabilités
Sens de la sécurité
Maîtrise de soi
Initiative.

Mode de sélection des candidats à la formation :
Présentation du dossier d’orientation
Réussite aux entretiens après présélection

Programme de la formation

Le programme de formation est dispensé en 2592 heures réparties sur 32 modules et deux années de formation

MODULESHEURESArabe36Communication écrite et orale108Anglais technique72Législation/PME36Situation au regard de la profession20Identification des structures des véhicules automobiles50Identification des outillages conventionnels, spécifiques et de diagnostic10Gestion d’un stock, de la documentation, de l'outillage20Mise en œuvre d’un processus de diagnostic dans son intégralité68Etablir et faire respecter les règles d'hygiène, sécurité, santé et de protection de l’environ50Gestion de la charge d'un atelier (y compris l’organisation du poste de travail)30Optimisation de l’organisation d’une surface après-vente20Analyse du fonctionnement du moteur à combustion interne90Maîtrise, mise en œuvre des principes de l’électronique et de l’automatisme90Remise d’un système pluri-technologique en conformité90Maîtrise, mise en œuvre des principes de l’informatique industrielle90Maîtrise, mise en œuvre des outils d’analyse structurelle et fonctionnelle90Maîtrise, mise en œuvre des principes de la mécanique appliquée90Communication avec des ouvriers, des spécialistes, des collaborateurs40Organisation, gestion d’une équipe20Organisation de la qualité dans l'entreprise50Intégration au milieu du travail / 1er stage144Mise en œuvre d’un processus de maintenance30Diagnostic d’un moteur thermique70Diagnostic d’un système de production d'énergie annexe60Diagnostic d’un système de refroidissement et de lubrification60Diagnostic d’un système d'allumage70Diagnostic d’un système d'alimentation en carburant70Diagnostic d’un système de suspension60Diagnostic d’un système de freinage60Diagnostic d’un système de direction50Diagnostic d’un système de transmission de puissance70Diagnostic d’un système de sécurité passive70Diagnostic d’un système de régulation de T° habitacle60Utilisation des méthodes de recherche d'emploi20Intégration au milieu du travail. / 2ème stage144Activités personnelles384TOTAL2592
Sanction de la formation
La formation dispensée est modulaire et les évaluations sont organisées sous forme :
contrôles continus
examens de fin de module
examen de passage
examen de fin de formation.

Perspectives professionnelles
Le lauréat peut prétendre au poste de responsable de services après vente, de conseiller en matière d’achat automobile et de maintenance d’un parc d’automobiles. Il peut également lancer sa propre entreprise moyennant une formation complémentaire en gestion et économie.

Secteur : Réparation des Engins à Moteur
Filière : Technicien en Réparation des Engins à Moteurs Op : Poids Lourds et Autocars
Niveau : Technicien
Description générale du métier

Le technicien en réparation des engins à moteur option poids lourds et autocars est un professionnel chargé de la maintenance des véhicules lourds (PL) et de transport en commun (TC) qui possède les connaissances, les habiletés et les capacités indispensables pour mettre en œuvre les réparations au niveau des systèmes permettant la propulsion, le freinage, le guidage du véhicule, de la maintenance et la réparation des différents véhicule de type PL, TC et des remorques.

Profil de la formation

A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’exécuter les opérations et les activités suivantes :
Relever des caractéristiques du poids lourd et autocar
Analyser le fonctionnement des moteurs à combustion interne
Analyser des problèmes de fonctionnement de circuits électriques et électroniques de base
Analyser des problèmes liés à la température du moteur et de l’habitacle
Analyser le fonctionnement des systèmes électriques
Analyser le fonctionnement de la transmission de puissance
Analyser le fonctionnement du système de freinage
Analyser le fonctionnement du système de direction
Analyser le fonctionnement des systèmes hydrauliques
Effectuer des travaux de maintenance préventive et d’entretien
Effectuer des réparations en atelier ou sur le terrain
Effectuer des travaux d’ajustage
Effectuer des travaux de soudage
Réparer des circuits d’éclairage et de signalisation
Réparer des circuits de démarrage
Réparer des circuits de charge
Réparer des circuits de préchauffage
Se situer au regard de la profession et de la démarche de formation
Utiliser des techniques de recherche d’emploi
Explorer les possibilités de création d’entreprises en mécanique poids lourd et autocar
S’intégrer au marché du travail
Appliquer des principes d’électricité et d’électronique aux véhicules à moteur
Analyser des polluants résultants de la combustion - Dépollution.
Utiliser les méthodes et les outils de diagnostic.
Organisation d’atelier.
Organisation et gestion de la maintenance d'un parc

Formation

La durée de formation est étalée sur deux ans. Le mode de formation est résidentiel

Conditions d’admission :

Age maximum : 25 ans
Niveau scolaire : Niveau baccalauréat scientifique ou technique
Aptitudes et qualités exigées pour l’exercice du métier :
Sur le plan intellectuel :
. Rigueur et précision du raisonnement logique
. Esprit d'analyse et de synthèse
. Sens de l'organisation.
Sur le plan de la personnalité :
. Autonomie et capacité d'initiative
. Sociabilité
. Sens des responsabilités
. Conscience professionnelle élevée
Bonne capacité d'adaptation.

Contre-indications :
Tout handicap moteur important
Troubles de la vue et de l'ouïe non corrigés
Allergie aux bruits de moteurs de camions
Allergie aux odeurs d’hydrocarbures.

Mode de sélection des candidats à la formation :
Remplissage du dossier d’orientation
Réussite aux tests d’admission.

Programme de la formation

Le programme de formation est dispensé en 2592 heures réparties sur 36 modules et deux années de formation

TITRE DU MODULEDurée en heuresSe situer au regard de la profession et de la formation
Communiquer en milieu professionnel
Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité
Effectuer les travaux de base en ajustage
Effectuer les travaux de base en soudage
Lire et interpréter des plans et la documentation technique
Etudier les moteurs thermiques
Réparer les moteurs à combustion interne
Appliquer les principes d’électricité et d’électronique
Réparer les composants spécifiques aux moteurs à essence (1)
Définir les différents types de véhicules de transport
Effectuer la maintenance préventive
Réparer le système de refroidissement et de chauffage
Réparer les moteurs spécifiques aux véhicules lourds
Entretenir et réparer les équipements spécifiques au moteur diesel
Exploiter les schémas électriques
Reconnaître les règles de la mécanique appliquée
Diagnostiquer et réparer le système de direction
Reconnaître les principes hydraulique et pneumatique
Diagnostiquer et réparer le système de suspension
Diagnostiquer et réparer le système de transmission
Diagnostiquer et réparer le système de freinage hydraulique et pneumatique
Utiliser du matériel informatique
Entretenir et réparer les systèmes électriques d'un véhicule PL et TC
Décrire le rôle et la fonction des composants électroniques
Entretenir et réparer le système de climatisation
Diagnostiquer des pannes fugitives et permanentes
Organiser et gérer un atelier PL
Utiliser des méthodes de recherche d'emploi
S'intégrer au milieu de travail
Activités personnelles
Enseignement général
Evaluations sommatives

Total 24
24
48
60
50
60
48
90
42
48
24
86
58
102
70
48
44
56
44
88
110
78
54
70
50
52
46
50
24
288
384
252
20


2592
Sanction de la formation

La formation est dispensée en modules, les évaluations sont organisées sous forme :
Contrôles continus
Examens de fin de module
Examens de passage
Examen de fin de formation.

Perspectives professionnelles

Le lauréat peut prétendre au poste de responsable de maintenance d’un parc de camions ou d’autocars dans une grande entreprise ou un grand garage. Il peut également ouvrir son propre garage de maintenance de poids lourds moyennant une certaine expérience.

Secteur : Réparation des Engins à Moteur
Filière : Technicien en Réparation des Engins à Moteurs Op : Machinisme Agricole
Niveau : Technicien
Description générale du métier

Le technicien en réparation des engins à moteur option machinisme agricole est un spécialiste de la maintenance des machines agricoles qui possède les connaissances, les habiletés et les capacités indispensables pour mettre en œuvre les réparations au niveau des systèmes permettant la propulsion, le freinage, le guidage du tracteur ou de la machine, de la maintenance et la réparation des différentes machines de travail du sol, de culture et de récolte liées à l’exploitation agricole.

Profil de la formation
A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’exécuter les opérations et les activités suivantes :
Appliquer des notions relatives à la santé, à la sécurité et à la protection de l’environnement
Communiquer avec la clientèle et l’équipe de travail
Relever des caractéristiques d’une machine agricole
Analyser le fonctionnement des moteurs à combustion interne
Analyser des problèmes de fonctionnement de circuits électriques et électroniques de base
Analyser des problèmes liés à la température du moteur et de l’habitacle
Analyser le fonctionnement des systèmes électriques équipant le tracteur
Analyser le fonctionnement de la transmission de puissance et de la prise de force
Analyser le fonctionnement du système de freinage
Analyser le fonctionnement du système de direction
Analyser le fonctionnement des systèmes hydrauliques
Analyser le fonctionnement du matériel de travail du sol
Analyser le fonctionnement du matériel de culture
Analyser le fonctionnement du matériel de récolte
Analyser le fonctionnement d’une moissonneuse batteuse
Effectuer des travaux de maintenance préventive et d’entretien
Effectuer des travaux d’attelage et de réglage machine/tracteur
Effectuer des réparations en atelier ou sur le terrain
Effectuer des travaux d’ajustage
Effectuer des travaux de soudage
Réparer des circuits d’éclairage et de signalisation
Réparer des circuits de démarrage
Réparer des circuits de charge
Réparer des circuits de préchauffage
Se situer au regard de la profession et de la démarche de formation
Utiliser des techniques de recherche d’emploi
Explorer les possibilités de création d’entreprises en mécanique automobile
S’intégrer au marché du travail

Formation
La durée de formation est de deux années. Le mode de formation est résidentiel ou alterné.

. Conditions d’admission :
Age maximum : 25 ans
Niveau scolaire : Niveau baccalauréat scientifique ou technique
Aptitudes et qualités exigées pour l’exercice du métier :
Sur le plan intellectuel :
. Rigueur et précision du raisonnement logique ;
. Esprit d'analyse et de synthèse ;
. Sens de l'organisation;
Sur le plan de la personnalité :
. Autonomie et capacité d'initiative ;
. Sociabilité ;
. Sens des responsabilités ;
. Conscience professionnelle élevée ;
. Bonne capacité d'adaptation.

Contre-indications :
Tout handicap moteur important
Troubles de la vue et de l'ouïe non corrigées.

Mode de sélection des candidats à la formation :
Remplissage du dossier d’orientation;
Réussite aux tests d’admission

Programme de la formation_____________________________________________

Le programme de formation est dispensé en 2592 heures réparties sur deux années de formation et comprenant 39 modules
TITRE DU MODULEDurée
en heuresSe situer au regard de la profession et de la formation
Communiquer en milieu professionnel
Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité
Effectuer les travaux de base en ajustage
Effectuer les travaux de base en soudage
Lire et interpréter des plans et la documentation technique
Etudier les moteurs thermiques
Réparer les moteurs à combustion interne
Appliquer les principes d’électricité et d’électronique
Réparer les composants spécifiques aux moteurs à essence (1)
Définir les différentes machines agricoles
Réaliser l’entretien périodique d’un tracteur
Réparer un système de refroidissement et de chauffage
Entretenir et réparer les équipements spécifiques aux moteurs diesels
Entretenir et réparer les circuits électriques et électroniques du tracteur
Diagnostiquer un dysfonctionnement sur un moteur à combustion interne
Appliquer les principes d’hydraulique et de pneumatique
Contrôler et réparer les systèmes hydrauliques du tracteur
Diagnostiquer et réparer une transmission classique
Contrôler, réparer et régler les systèmes de direction
Contrôler et réparer le système de freinage
Contrôler et réparer une transmission semi-automatique d’un tracteur
Contrôler les performances d’un tracteur
Entretenir et réparer la climatisation
Entretenir et réparer le matériel de travail du sol
Entretenir et réparer le matériel de semis
Entretenir et réparer le matériel de distribution d’engrais
Entretenir et réparer le matériel de traitement phytosanitaire
Entretenir et réparer le matériel de récolte des fourrages
Entretenir et réparer les ramasseuses-presses
Entretenir et réparer les moissonneuses batteuses
Entretenir et réparer le matériel d’irrigation
Utiliser du matériel informatique
Organiser et gérer la maintenance d’un parc machine
Utiliser les méthodes de recherche d’emploi
S’intégrer au milieu du travail
Enseignement général
Activités personnelles
Evaluations sommatives
Total24
24
48
60
50
60
48
90
42
40
24
60
36
48
60
40
36
60
72
48
60
48
48
42
48
48
48
42
36
40
80
36
48
24
24
288
252
384
26
2592 heures
Sanction de la formation

La formation est dispensée en modules, les évaluations sont organisées sous forme :
Contrôles continus
Examens de fin de module
Examens de passage
Examen de fin de formation.

Perspectives professionnelles

Le lauréat peut prétendre au poste de responsable de services après vente, de conseiller en matière d’achat ou de maintenance de toute machine agricole.

Secteur : Réparation des Engins à Moteur
Filière : Carrossier Peintre Automobile
Niveau : Qualification
Description générale du métier

Le carrossier peintre est un professionnel chargé de remettre en état les carrosseries et peintures composant le véhicule automobile.

A l’issue de sa formation le stagiaire sera capable de réaliser des réparations simples, de réaliser les opérations de remise en état par remplacement d’éléments ou par réparation, de faire les essais nécessaires avant et après les travaux et de réaliser l’autocontrôle de la qualité des travaux entrepris.

Profil de la formation
A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’exécuter les opérations et les activités suivantes :
Se situer au regard de la profession et de la démarche formation
Communiquer en milieu professionnel
Appliquer les méthodes de recherche de travail
S’intégrer au milieu du travail (stages en entreprise)
Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité de travail
Catégoriser les différents types de véhicules automobiles et leurs composants
Interpréter des dessins d’ensembles des plans mécaniques et plans de soubassement
Effectuer des travaux de soudage
Déposer, reposer, régler des éléments amovibles
Réparer, remplacer des vitrages
Effectuer des travaux de réparation des matériaux composites
Appliquer les différents produits en carrosserie automobile
Appliquer les différents produits utilisés en peinture automobile
Monter et corriger tout type de teintes
Appliquer une laque
Effectuer les travaux de bases en carrosserie automobile.

Formation
La durée de formation est de deux ans. Le mode de formation est résidentiel

Conditions d’admission :
Age maximum : 25 ans maximum
Niveau scolaire : 3ème année de l’enseignement préparatoire (ex-9ème année de l’Enseignement fondamental) scientifique ou technique
Mode de sélection :
Remplissage du dossier d’orientation
Réussite aux tests d’admission
Contre indications à l'exercice du métier :
Allergie au bruit
Allergie aux odeurs d’hydrocarbure
Maladies pulmonaires
Allergie à la peinture et ses produits
Non distinction des couleurs

Programme de la formation
Le programme de formation est dispensé en 2592 heures réparties sur 17 modules et deux années de formation

Titre du module
Durée
en heuresSe situer au regard de la profession et de la démarche formation24Catégoriser les différents types de véhicules automobiles et leurs composants24Communiquer en milieu professionnel24Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité de travail48Effectuer les travaux de base en carrosserie automobile198Effectuer des travaux de soudage198Interpréter des dessins d’ensembles, des plans mécaniques, et plans de soubassement72Déposer, reposer, régler des éléments amovibles162Déposer, reposer, ajuster des éléments inamovibles230Réparer, remplacer des vitrages72Effectuer des travaux de réparation des matériaux composites72Appliquer les différents produits en carrosserie automobile72Appliquer les différents produits utilisés en peinture automobile198Monter et corriger tous types de teintes90Appliquer une laque240Appliquer les méthodes de recherche d’emploi40S’intégrer au milieu du travail (stage en entreprise)288Total2592 H
Sanction de la formation
La formation modulaire est dispensée suivant l’approche par compétence, les évaluations organisées sous forme :
Contrôles continus
Examens de fin de module
Examens de passage
Examen de fin de formation.

Perspectives professionnelles
Le lauréat peut prétendre au poste de responsable du service carrosserie peinture d’un parc automobile dans une grande entreprise ou un grand garage. Il peut également lancer sa propre entreprise dans le secteur dans le domaine de la carrosserie peinture.

Secteur : Réparation des Engins à Moteurs
Filière : Technico-commercial en Vente de Véhicules et Pièces de Rechange
Niveau : Technicien Spécialisé
Description générale du métier

Le technico-commercial en vente de véhicules et pièces de rechange est un professionnel polyvalent chargé de commercialiser des véhicules et des pièces de rechange .Il doit aussi intervenir sur des systèmes mécaniques des véhicules automobiles.

Profil de la formation
A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’exécuter les opérations et les activités suivantes:
Entretenir périodiquement des véhicules automobiles
Entretenir et réparer un système hydraulique
Entretenir les organes de la transmission
Contrôler les éléments de tenue de la roue
Contrôler et réparer les systèmes de freinage
Entretenir et réparer la carrosserie d’un véhicule automobile
Interpréter le comportement des acheteurs
Assurer la qualité du service à la clientèle
Présenter un produit, un service ou un système
Vendre en magasin
Gérer les encaissements
Appliquer les techniques du Marketing
Promouvoir un produit, un service ou un système.

Formation
La durée de formation est de deux années. Le mode de formation est résidentiel ou alterné.

Conditions d’admission :
Age maximum : 23 ans
Niveau scolaire : Baccalauréat scientifiques ou techniques
Les qualités et aptitudes que le candidat doit posséder pour l’accès à cette formation sont :
Sens des responsabilités, de l’organisation et de la discipline
Esprit d’autonomie, d’analyse, de créativité et d’initiative
Bonne relations humaines
Maîtrise de soi et l’ambition pour la promotion professionnelle.

Mode de sélection des candidats à la formation :
Remplissage du dossier d’orientation
Réussite aux entretiens après présélection.


Programme de la formation

Le programme de formation est dispensé sur 31 modules en 2592 heures réparties sur deux années de formation. Un stage d’observation (1 mois) est programmé à la fin de la première année et un stage technique (2 mois), à la fin de la formation

MODULESHEURESArabe36Communication écrite et orale108Anglais technique72Législation / PME36Sensibilisation à la profession30Communication au travail42Santé et sécurité du travail30Caractéristiques et performances des véhicules automobiles48Etude et entretien des moteurs thermiques72Etude et entretien des organes de transmission60Etude des éléments de la tenue de route60Caractéristiques de la carrosserie72Etude des circuits électriques et électroniques72Etude des circuits hydrauliques et de freinage72Entretien périodique des véhicules automobiles 60Accueil60Utilisation des outils informatiques90Techniques de vente48Approche qualité48Présentation d’un dossier, produit72Arithmétique commerciale 114Vente conseil108Encaissements 60Marketing 90Promotion d’un produit, service60Opérations d’approvisionnement 90Administration et gestion du magasin60Gestion des risques54Prospection60Techniques de recherche d’emploi36Activités personnelles384Stage en entreprise288TOTAL2592
Evaluation de la formation
La formation dispensée est modulaire et les évaluations sont organisées sous forme de :
Contrôles continus
Examens de fin de module
Examens de passage
Examen de fin de formation.

Perspectives professionnelles
Le technico-commercial en vente de véhicules et pièces de rechange peut prétendre à plusieurs postes en entreprise tels que :
Réceptionniste
Technicien de vente
Magasinier
Agent en garantie.
Pour certains, la création de leur propre entreprise de vente de véhicules et/ou de pièces de rechange est une opportunité.
6. ADEQUATION ENTRE OFFRE ET BESOIN

En 2006 le nombre de lauréats formés représente 10% des emplois du secteur. A titre de comparaison le taux de renouvellement (emplois crées, départs en retraite, turn over) dans le secteur équivalent en France est de 11%.
Il faut cependant être prudent sur les conclusions à en tirer. Il serait utile d’affiner cette approche parce que la structure des deux populations n’est pas identique et que les modes de recrutement sont également différents (la part de salariés embauchés sans qualification n’est pas marginale au Maroc).
A défaut d’autres indicateurs, le nombre de lauréats semble actuellement en adéquation avec les besoins du secteur. Néanmoins, une observation précise de l’évolution des effectifs semble nécessaire dans les années à venir, après la mise en place des correctifs de nature qualitatives relatives aux formations recommandées par ce rapport.

Lors de l’étude de la concordance entre besoins et offre de compétences, il faut bien garder à l’esprit que deux éléments distincts -mais revêtant chacun une égale importance- sont en jeu dans le domaine de la formation professionnelle.
Le premier est le contenu de l’offre de formation, le second sa mise en œuvre. Sous cet éclairage, il apparaît assez naturellement que, si l’un ou l’autre de ces éléments est de mauvaise qualité, le résultat ne peut être que médiocre. En effet, de bons contenus mal mis en œuvre donnent un résultat aussi inadapté que de mauvais contenus bien mis en œuvre.

La partie suivante traitant de la « correspondance entre demande et offre » est principalement axée sur le problème de l’adéquation des contenus aux besoins. Les questions relatives à leur mise en œuvre seront développées dans le paragraphe des « recommandations ».


6.1 CORRESPONDANCE ENTRE DEMANDE ET OFFRE

L’analyse de l’adéquation entre la demande en compétences émanant des entreprises et l’offre de compétences incarnée par les jeunes lauréats issus de la formation professionnelle sera abordée dans un premier temps par une analyse des écarts en compétences entre les fonctions de travail repérées dans les entreprises et celles contenues dans l’offre de formation correspondante. Puis, dans un second temps par des considérations plus générales touchant à toutes les filières de formation offertes à ce jour dans le secteur de la réparation automobile.

Il est important de signaler dès le début de cette partie que l’analyse des filières de formations offertes dans le secteur de la réparation automobile montre que des amendements réguliers des découpages et des contenus sont apportés au cours du temps. Ces modifications récurrentes ainsi que l’offre actuelle de filières permettent de pointer la pertinence de l’analyse du secteur professionnel menée par le Centre de développement des compétences.

Compte tenu de la bonne connaissance de la composition en compétences des différents métiers, autant de la part du dispositif de formation que des professionnels, il nous semble possible et cohérent de faire des propositions de modifications précises à ce stade de l’étude concernant les filières et les différentes compétences à mettre en œuvre.
Il est évident que, si nécessaire, cette analyse est susceptible d’être affinée lors d’étapes ultérieures.

Nos propositions de modifications sont développées ci-après :

Fonction de travail : Mécanicien automobile

Filière de formation actuelle la plus proche : Réparateur de véhicules automobiles.
Cette formation, de niveau qualification, répond assez largement aux besoins en compétences de la fonction de travail. Les compétences qui pourraient être ajoutées pour couvrir totalement la demande seraient :
Accueillir un client, réaliser un devis et éditer une facture
Réaliser l’entretien périodique d’un système de climatisation
Réaliser l’essai d’un véhicule avant et après travaux
Effectuer la remise à zéro des compteurs d’entretien et interroger les codes défauts d’un véhicule à gestion électronique.
Une réflexion peut être menée pour s’assurer que les pré-requis nécessaires à l’entrée dans cette formation sont maîtrisés par les futurs stagiaires au niveau actuel de recrutement.

Fonction de travail : Technicien automobile

Filières de formations actuelles les plus proches :
- Technicien en réparation des engins à moteur, option : Réparation automobile
- Technicien spécialisé en diagnostic et électronique embarquée.

Pour cette fonction de travail, deux filières de formation sont offertes, le niveau de technicien spécialisé semble le plus adapté compte tenu des compétences relationnelles, d’organisation et d’encadrement attendues. Une fusion rationnelle des deux filières sur les compétences techniques (le technicien spécialisé doit maîtriser la totalité des compétences techniques de la filière technicien) et le maintien des compétences spécifiques au technicien spécialisé peuvent répondre aux attentes du secteur professionnel.
Il conviendrait néanmoins d’ajouter :
Effectuer le contrôle visuel et dimensionnel du soubassement d’un véhicule automobile
Assurer la relation clientèle, dans le cadre d’une prestation de service en après-vente automobile.

Fonction de travail : Mécanicien véhicule industriel

Filière de formation actuelle la plus proche : Technicien en réparation des engins à moteurs, option : Poids lourds et autocars.

La corrélation entre la fonction de travail et la filière de formation est adéquate. On peut cependant se poser la question de la pertinence de la présence du module « Réparer les composants spécifiques aux moteurs à essence ». En effet, ce type de motorisation sur les véhicules industriels est absent depuis de très longtemps et les équipements auxiliaires aux véhicules (grues, pompes, groupes frigorifiques) sont également mus par des moteurs thermiques diesel, le cas échéant.

Une compétence pourrait être ajoutée au contenu de la formation, il s’agit de :
Accueillir un client, réaliser un devis et éditer une facture.

Fonction de travail : Technicien véhicule industriel

Filière de formation actuelle la plus proche : Technicien en réparation des engins à moteurs, option : Poids lourds et autocars.

La filière de formation correspondant à cette fonction de travail n’est pas disponible actuellement, la plus proche couvre très partiellement les compétences attendues. Il conviendrait donc d’envisager la création d’une filière spécifique qui permettrait de renforcer les compétences suivantes :
Diagnostiquer les équipements électriques, hydrauliques, pneumatiques et électroniques
Assurer la relation clientèle, dans le cadre d’une prestation de service en après-vente automobile
Assurer le suivi de l’activité d’un atelier de réparation de véhicules industriels
Etablir les documents administratifs et comptables liés à l’après-vente de véhicules industriels
Assurer les relations avec le constructeur, les garanties et l’expertise des véhicules industriels
Appliquer des procédures qualité
Gérer la documentation après-vente et sa diffusion
S’autoformer, assister et former les équipes de mécaniciens véhicules industriels.
Compte tenu de la diversité des compétences, de leur nature à permettre l’accession à des postes d’encadrement, il semblerait naturel que le niveau de qualification soit supérieur au niveau de technicien.

Fonction de travail : Mécanicien en machinisme agricole

Filière de formation actuelle la plus proche : Technicien en réparation des engins à moteurs, option machinisme agricole

Le secteur du machinisme agricole a la triple particularité de concerner un volant d’emplois faible, de toucher des domaines technologiques très variés sur des matériels eux-mêmes très différents les uns des autres et de demander une grande autonomie dans le travail (dépannages sur site, autoformation, etc.). Ces trois éléments confirment le choix de proposer une seule filière de formation d’un niveau suffisamment élevé pour couvrir la totalité des compétences attendues dans l’emploi d’une part, et d’attirer des profils avec beaucoup de potentiels personnels d’autre part. Le niveau attendu dans le secteur professionnel est celui de technicien spécialisé, ce qui ne paraît pas décalé au regard du niveau d’autonomie attendu et de la diversité des tâches confiées.

La filière de formation proposée pourrait être complétée par plusieurs compétences afin de couvrir la totalité des attentes, notamment :
Connaître les différentes cultures, leurs saisons de récoltes et leur localisation sur le territoire national
Conseiller un client, effectuer une vente additionnelle
Editer et assurer le suivi administratif des documents après-vente
Expliciter les conditions d’utilisation des différents matériels aux utilisateurs
Assurer les relations, la communication en interne et à l’externe
Gérer les documentations techniques
Encadrer les équipes et les former.

Fonction de travail : Peintre automobile

Filière de formation actuelle la plus proche : Carrossier peintre automobile.

Cette fonction de travail n’a pas de filière de formation spécifique puisqu’elle est commune à celle de carrossier automobile. Ceci semble être une anomalie, la proportion de compétences communes étant très limitée. De plus, certaines compétences liées à la fonction de travail mériteraient un temps de formation plus important, d’autres ne semblent pas abordées. Nous proposons donc que soit étudiée la création d’une filière spécifique basée sur les compétences listées dans le tableau ci-dessous (découpage partiel de la formation « carrossier peintre automobile », plus des compétences spécifiques ajoutées), les temps nécessaires sont volontairement non spécifiés, leurs déterminations nécessitant un travail complémentaire d’ingénierie de formation :


Proposition de découpage modulaire de la filière de formation
« Peintre automobile »Se situer au regard de la profession et de la démarche formationCatégoriser les différents types de véhicules automobiles et leurs composantsCommuniquer en milieu professionnel.Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité de travailEffectuer les travaux de base de remise en forme en carrosserie automobileDéposer, reposer, régler des éléments amoviblesDéposer et reposer les différentes garnitures et accessoires en vue des opérations de peintureEffectuer des travaux de réparation des matériaux composites et plastiquesEffectuer la préparation avant peinture des éléments plastiquesMaroufler (cacher) les véhicules en vue des opérations de peinturePréparer, appliquer, poncer les sous-couches et apprêts d’une « ligne de peinture »Appliquer les différents produits utilisés en peinture automobileRéaliser des raccords de peintureMonter et corriger tous types de teintes classiques ou à effetPréparer les véhicules à la livraison, en suivant une méthode de rénovation professionnelleAppliquer les méthodes de recherche d’emploiS’intégrer au milieu du travail (stage en entreprise)Expression écrite et oraleArabeFrançais
Fonction de travail : Carrossier automobile

Filière de formation actuelle la plus proche : Carrossier peintre automobile

A l’instar du peintre automobile, cette fonction de travail n’a pas de filière de formation spécifique. Ceci semble être une anomalie, la proportion de compétences communes étant très limitée. Nous proposons donc que soit étudié la création d’une filière spécifique basée sur les compétences listées dans le tableau ci-après (découpage partiel de la formation « carrossier peintre automobile », plus des compétences spécifiques ajoutées), les temps nécessaires sont volontairement non spécifiés, leurs déterminations nécessitant un travail complémentaire d’ingénierie de formation :

Proposition de découpage modulaire de la filière de formation
« Carrossier Automobile »Se situer au regard de la profession et de la démarche formationCatégoriser les différents types de véhicules automobiles et leurs composantsCommuniquer en milieu professionnel.Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité de travailInterpréter des dessins d’ensembles, des plans mécaniques, et plans de soubassementEffectuer des travaux de découpage, de formage de tôlesEffectuer les travaux de base de remise en forme en carrosserie automobileEffectuer des travaux de soudage sur différentes natures de métaux (acier, HLE, alu, etc.)Effectuer des travaux de dégarnissage sur les véhicules automobilesEffectuer les opérations nécessaires sur les équipements de sécurité passive dans le cadre d’une réparation de carrosserie automobileDéposer, reposer, régler des éléments amoviblesRemplacer les éléments de carrosserie inamoviblesRedresser les différents types de tôles (acier, HLE, alu, etc.) Effectuer des tractions, reformages avec les outils usuels (vérins, chaînes, etc.)Utiliser un banc de mesure et effectuer un montage de marbreRéparer ou remplacer des éléments de structure sur marbreRéparer, remplacer des vitrages.Effectuer des travaux de réparation des matériaux composites et plastiques.Appliquer, poncer les différents masticsAppliquer des étainsAppliquer les différents produits anticorrosion et garnissantsRégler les trains roulants d’un véhicule automobilePréparer les véhicules à la livraison, en suivant une méthode de rénovation professionnelleAppliquer les méthodes de recherche d’emploiS’intégrer au milieu du travail (stage en entreprise)Expression écrite et oraleArabeFrançais
Fonction de travail : Maintenance de matériels

Filière de formation actuelle la plus proche : Inexistante à ce jour

Cette fonction de travail, réellement nouvelle, n’est pas encore introduite dans le système de formation professionnelle. Il convient de préciser que cette fonction de travail représente un volume d’emplois assez modeste. Les compétences nécessaires relèvent, pour beaucoup d’entre-elles, du secteur de la maintenance industrielle, voire de l’électrotechnique. Ce type de formation « à chercher » dans l’offre existante pour ces secteurs sur un niveau cible de technicien spécialisé, devrait être complété par un module « automobile » portant selon nos enquêtes et analyses sur :
la géométrie des trains roulants
les outils de montage et équilibrage de pneumatiques
les outils de mesure de pollution (opacimètres, analyseurs de gaz)
les outils de diagnostic (conseil, mise à jour, gestion du soft)
les outils de levage (ponts, crics)
les outils de lavage (nettoyeur haute pression, fontaines…)
L’organisation des circuits pneumatiques (air sec, filtres, huileurs…)
Les centrales d’énergie d’atelier
Les réglementations d’agencement, de pose, d’interventions et d’entretien des équipements et outils présents dans un atelier de réparation automobile.

Points d’attention valables sur l’offre de formation sectorielle dans sa globalité :

Maîtrise de l’utilisation d’un micro-ordinateur
Insistance sur la notion de « service » présente dans tous les métiers de l’automobile
Maîtrise du français pour tous les niveaux de formation
Maîtrise de l’anglais technique pour les formations de niveau technicien et niveaux supérieurs
Actualisation régulière des contenus de formations au regard des avancées technologiques du secteur professionnel
S’assurer que les savoir-faire (capacités pratiques) correspondent à un niveau « professionnel débutant » en fin de formation.
6.2 RECOMMANDATIONS

Ce chapitre, relatif aux recommandations ayant pour objet de faire évoluer le dispositif de formation professionnelle sectoriel, sera découpé en deux parties distinctes :
- Les actions pouvant être menées à court terme, de par leur possible rapidité de mise en œuvre et leur coût modéré de réalisation. Ces actions portent principalement sur les contenus de formations, le nombre et les découpages des filières offertes.
- Les actions pouvant être menées à plus long terme, qui portent principalement sur les modes de mise en œuvre des formations et qui nécessitent des modifications plus profondes induisant un type de relation différent entre les professionnels et les dispositifs de formation.

6.2.1 Actions à court terme :

Les modifications les plus simples à mettre en œuvre sont présentées les premières, les suivantes sont classées selon un ordre croissant de complexité.

Sur les huit filières de formations découlant des fonctions de travail identifiées dans cette étude,
3 pourraient être des adaptations de filières existantes
1 pourrait être issue du regroupement de deux filières existantes
2 pourraient être issues du fractionnement d’une filière existante
2 seraient à créer.

Nous préconisons, pour ancrer le lien entre fonction de travail et filière de formation, de nommer chaque filière de formation à l’identique de la fonction de travail repérée.
Les points d’attention, valables pour toutes les filières de formation développés précédemment, ne seront pas repris ici par souci de clarté et de respect d’approche par filière de cette partie.

6.2.1.1 Filières à modifier

Mécanicien véhicule industriel
Modifications essentielles :
Vérifier le bien fondé du module « réparer les composants spécifiques aux moteurs essence » 
Ajout d’un module : « accueillir un client, réaliser un devis et éditer une facture ».

Mécanicien automobile
Modules à ajouter :
Accueillir un client, réaliser un devis et éditer une facture
Réaliser l’entretien périodique d’un système de climatisation
Réaliser l’essai d’un véhicule avant et après travaux
Effectuer la remise à zéro des compteurs d’entretien et interroger les codes défauts d’un véhicule à gestion électronique.

Mécanicien en machinisme agricole
Modules à ajouter :
Connaître les différentes cultures, leurs saisons de récoltes et leur localisation sur le territoire national
Conseiller un client, effectuer une vente additionnelle
Editer et assurer le suivi administratif de tous les documents après-vente
Expliciter les conditions d’utilisation des différents matériels aux utilisateurs
Assurer les relations, la communication en interne et à l’externe
Gérer les documentations techniques
Encadrer les équipes et les former.

6.2.1.2 Filières à fusionner

Technicien automobile
A fusionner, sans redondance, des modules présents dans les filières :
Technicien en réparation des engins à moteur, option : réparation automobile
Technicien spécialisé en diagnostic et électronique embarquée.
Modules à ajouter :
Effectuer le contrôle visuel et dimensionnel du soubassement d’un véhicule automobile
Assurer la relation clientèle, dans le cadre d’une prestation de service en après-vente automobile

6.2.1.3. Filières à fractionner

Carrossier automobile
La filière de formation pourrait être issue du fractionnement de la filière actuelle « Carrossier peintre automobile », en ne retenant que les modules relatifs à la carrosserie et en ajoutant des modules semblant manquants.
Proposition de découpage modulaire de la filière de formation
« Carrossier automobile »Se situer au regard de la profession et de la démarche formationCatégoriser les différents types de véhicules automobiles et leurs composantsCommuniquer en milieu professionnel.Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité de travailInterpréter des dessins d’ensembles, des plans mécaniques, et plans de soubassementEffectuer des travaux de découpage, de formage de tôlesEffectuer les travaux de base de remise en forme en carrosserie automobileEffectuer des travaux de soudage sur différentes natures de métaux (acier, HLE, alu,…)Effectuer des travaux de dégarnissage sur les véhicules automobilesEffectuer les opérations nécessaires sur les équipements de sécurité passive dans le cadre d’une réparation de carrosserie automobileDéposer, reposer, régler des éléments amoviblesRemplacer les éléments de carrosserie inamoviblesRedresser les différents types de tôles (acier, HLE, alu,…) Effectuer des tractions, reformages avec les outils usuels (vérins, chaînes, …)Utiliser un banc de mesure et effectuer un montage de marbreRéparer ou remplacer des éléments de structure sur marbreRéparer, remplacer des vitrages.Effectuer des travaux de réparation des matériaux composites et plastiques.Appliquer, poncer les différents masticsAppliquer des étainsAppliquer les différents produits anticorrosion et garnissantsRégler les trains roulants d’un véhicule automobilePréparer les véhicules à la livraison, en suivant une méthode de rénovation professionnelleAppliquer les méthodes de recherche d’emploiS’intégrer au milieu du travail (stage en entreprise)Expression écrite et oraleArabeFrançais
Peintre automobile

Comme pour la filière « carrossier automobile », notre proposition serait que la filière de formation soit issue du fractionnement de la filière actuelle « Carrossier peintre automobile », en retenant seulement les modules relatifs à la peinture et en ajoutant des modules semblant manquants.

Proposition de découpage modulaire de la filière de formation
« Peintre Automobile »Se situer au regard de la profession et de la démarche formationCatégoriser les différents types de véhicules automobiles et leurs composantsCommuniquer en milieu professionnel.Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité de travailEffectuer les travaux de base de remise en forme en carrosserie automobileDéposer, reposer, régler des éléments amoviblesDéposer et reposer les différentes garnitures et accessoires en vue des opérations de peintureEffectuer des travaux de réparation des matériaux composites et plastiquesEffectuer la préparation avant peinture des éléments plastiquesMaroufler (cacher) les véhicules en vue des opérations de peinturePréparer, appliquer, poncer les sous-couches et apprêts d’une « ligne de peinture »Appliquer les différents produits utilisés en peinture automobileRéaliser des raccords de peintureMonter et corriger tous types de teintes classiques ou à effetPréparer les véhicules à la livraison, en suivant une méthode de rénovation professionnelleAppliquer les méthodes de recherche d’emploiS’intégrer au milieu du travail (stage en entreprise)Expression écrite et oraleArabeFrançais
6.2.1.4. Filière de formation à créer

Technicien véhicule industriel

Cette filière de formation est à créer, en se basant sur les modules de la filière proposée de « mécanicien véhicule industriel » à laquelle il faudrait adjoindre les modules suivants :
Diagnostiquer les équipements électriques, hydrauliques, pneumatiques et électroniques
Assurer la relation clientèle, dans le cadre d’une prestation de service en après-vente automobile
Assurer le suivi de l’activité d’un atelier de réparation de véhicules industriels
Etablir les documents administratifs et comptables liés à l’après-vente de véhicules industriels
Assurer les relations avec le constructeur, les garanties et l’expertise des véhicules industriels
Appliquer des procédures qualité
Gérer la documentation après-vente et sa diffusion
S’autoformer, assister et former les équipes de mécaniciens véhicules industriels.


Maintenance de matériels

Cette filière de formation est à construire dans sa totalité, la solution semblant la meilleure étant d’ajouter des modules spécifiques à une formation existante des filières de maintenance industrielle ou de l’électrotechnique au niveau de technicien spécialisé. Les propositions plus détaillées se trouvent dans le paragraphe 6.1


6.2.2. Actions à moyen terme :

6.2.2.1 Sur la formation initiale

La priorité de développer fortement le mode de formation par alternance reflète le discours dominant tenu par les professionnels rencontrés lors des enquêtes.
La mise en œuvre de l’alternance basée sur une réelle collaboration entre les professionnels et le milieu de la formation pourrait apporter des réponses à la plupart des dysfonctionnements constatés.
La conception commune aux différents acteurs, des référentiels de formation permettrait de réduire les écarts de perception sur les compétences attendues. La coresponsabilité, partagée entre les professionnels et les organismes de formation, peut permettre une meilleure implication ainsi qu’une meilleure complémentarité dans la mise en œuvre des formations. Les effets porteraient sur plusieurs aspects :

Faciliter l’acquisition des compétences par l’optimisation des lieux de formation, certaines s’acquérant mieux en situation réelle et d’autres nécessitant d’être abordées en centre de formation :
. La répartition du déroulement de la formation entre un centre et une entreprise permet, sous condition d’une bonne contractualisation de l’action de chacun, de limiter les investissements en matériels dans les centres. De plus, les matériels disponibles dans la majeure partie des entreprises sont récents et adaptés tant au parc roulant qu’à une productivité maximale.
. Le stagiaire, au contact direct de l’entreprise, se forge une représentation du métier au plus proche de la réalité.
Favoriser l’insertion professionnelle des stagiaires à l’issue des formations grâce au contact direct des entreprises durant plusieurs mois.
Aider au maintien du niveau de compétences des formateurs au travers d’échanges permanents avec les entreprises.

Si l’alternance présente de grands avantages, elle demande aussi une collaboration suivie et permanente entre le dispositif de formation et les entreprises. Ceci en termes de mise à jour des filières, de suivi des stagiaires, de mise à niveau des formateurs, etc.
Il pourrait être intéressant, pour la mise en œuvre de la démarche globale concernant l’alternance, de s’appuyer sur une expertise externe. D’une part, sur les aspects conceptuels et d’autre part, pour son expérimentation.

6.2.2.2 Sur la formation en cours d’emploi

Les constructeurs et équipementiers ont une réponse de qualité pour leurs personnels. Par contre, les garages dits de quartier sont fortement confrontés à une quasi-absence d’offre de formation à un coût abordable. Cela semble un réel problème du fait que cette typologie d’entreprises représente plus de 35000 emplois dans le secteur de la réparation automobile. Majoritairement, les employés de ces garages sont non diplômés et ont suivi une scolarité courte. Sans une réelle prise en compte de cette situation, la viabilité de ces entreprises est fortement menacée ainsi que les emplois concernés.

Bien que le niveau technologique de la majorité des employés soit faible, ceux-ci possèdent néanmoins un savoir-faire issu de leur expérience. La mise en place d’un système de validation des acquis et de l’expérience professionnelle (VAEP) permettrait à certains de faire reconnaître et certifier les compétences acquises par l’expérience et de combler les manques dans un parcours diplômant. Pour les autres, il nous semblerait utile d’organiser un système, même transitoire, de mise à niveau afin d’étayer leur maintien dans l’emploi en améliorant la qualité des services qu’ils apportent.
Lors de la réalisation de cette étude, nous avons rencontré une structure associant des garages de quartier qui a engagé une démarche de formation continue sous forme de cours du soir pour ses adhérents. Le nombre de demandes d’inscriptions ainsi que l’assiduité des participants démontrent la réalité du besoin. Il apparaît vraiment important d’encourager, de soutenir et de démultiplier ce type d’initiative.

6.2.2.3 Sur l’évaluation du besoin quantitatif de formation dans le secteur

Compte tenu de la taille de l’échantillon et du manque de données statistiques suffisantes, nous n’avons pas été en mesure de traiter l’aspect quantitatif des besoins en formation dans cette étude. De plus, les réparateurs que nous avons rencontrés ont exprimé des avis très divergents sur ce point.

Notre analyse des quelques éléments dont nous avons disposés, nous porte à penser qu’une augmentation trop massive des entrées en formation sur le secteur constituerait une suroffre risquant de dégrader le taux d’insertion des lauréats.

L’ensemble de ces remarques justifie la nécessité de mener rapidement une analyse complémentaire sur ce sujet.

ANNEXE 1

Liste des entreprises enquêtées
Etude sectorielle des engins à moteurs 2007


Nom_EntrepriseAdresse_EntrepriseVilleAUTO GAMMA27 rue Ibn Habib / Al MansourCasablancaAUTO HALL KENITRAAvenue Mohamed VKenitraAUTO SELECT SARL29 avenue Omar El Khayam
Beauséjour 20200CasablancaAUTOMOVE14 Chemin des glaieuls
Ain Sebaâ CasablancaCasablancaCOMOCOM9 boulevard d'OujdaCasablancaDAF MarocRoute El JadidaCasablancaDIELECMA173 avenue des FARCasablancaDREAMERS CARS12 rue des camilias
Yaacoub el MansourCasablancaEBTM10 rue bis ksur et kebirRabatELITE AUTO22 rue Koubita Ibnou Mousslim
Quartier BergerCasablancaEtablissement BOUNOUH FRERESSiège social 10 à 20 rue Georges SAND
Maârif CasablancaCasablancaEUROPCAR SPTT42 avenue des FAR
20000CasablancaFIXAUTORue A Al Mounahouchi
QI Oukarcha Ain SebaCasablancaGarage ALLAL27 avenue Moktar Gazoulite
OceanRabatGarage AVIO AUTO36 rue d'AgadirCasablancaGarage de Lille9 rue de LilleCasablancaGarage EL HANI31 rue Bucarest, Place de Russie OcéanRabatGarage EL KAMILI Chez Mhamed31 avenue de la résistanceRabatGarage FAFOURIBoulevard El Fida
Ain ChrifaCasablancaGarage le Havre29 rue Felix Max GuedjCasablancaGarage Monte Carlo1 angle du boulevard Mokhtar Gazuolit et rue de Rome /1000RabatGarage Tifa544 rue Jean JauresCasablancaGLOBAL ENGINES (Hyundai)98 boulevard Moulay Slimane
Ain SebaaCasablancaGMD(FIAT)9 Avenue Hassan II / QIRabatIVECO (Service après vente)7 rue Mamouron les Roches Noires
AinSebaCasablancaKIA MOTORS Maroc190 boulevard MoulayIsmailCasablancaMagrébine des ateliers de travaux d'usinage109 rue de l'adjudant Mohamed Loukili
ex Thiriat B Ibn Tachfine 20300
AIN BorjaCasablancaMARINA AUTOLotisement LINA n°261
Sidi MaroufCasablancaMIDAS (Groupe Hakam)18 rue du soldat Mariscal
Ain BorjaCasablancaMobil (Station Masira)Route de CasablancaRabatNicollin Maroc Environnement21 rue El FadilaRabatPETRODIS (Groupe PKWA)Rue ibnou el Ouennane BP2545
Ain SebaaCasablancaPMEC246-256 Boulevard Chefchaoun
Ain SEBBACasablancaPneumatique AL JAZIRAPanorama Imm N°23 Al Ghlam
Sidi BernoussiCasablancaRAHMOUNI AUTO SERVICE RENAULT)274 boulevard BordeauxCasablancaRENAULT Casa ContinentalAngle boulevard AbdelmouneuCasablancaRENAULT MarocPlace Bandoeng BP 13700
CasablancaCasablancaRenault MarocPlace Bandoeng
BP 13700
Service technique (AIN SEBA)CasablancaRENAULT RabatAvenue Hassan II
BP108RabatSADEP12 rue d'Oslo OCEANRabatSCAN autoCasablancaSGA (Succursale Citroen)24 ZI VITA Avenue Hassan II
Route de Casablanca RabatRabatSGA Société Générale d'Automobiles475 Avenue HASSAN II
Route de CasablancaRabatSir Drissrue la Suisse à coté regie Tabac
Quartier OceanRabatSOMADURue Abou BAKI Bnou Koutia
Oukacha 2020CasablancaSOMMA (AUTO HALL)Chemin Pin Borja Beausite / Ain SebaCasablancaSOPRIAM193, avenue FARCasablancaSOPRIAM193 Avenue des FARCasablancaSOPRIAM Atelier carosserie193 avenue des FARCasablancaSOPRIAM Atelier Longchamps61 route d'Azemmour / M ItmiCasablancaSPEEDYParking MARJANERabatSTDMBoulevard Ahi Loghlam, route de Tit Mellil
Ain SebaaCasablancaSUZUKI MAROCAngle boulevard Bahmed et rue des OudayasCasablancaTOYOTA du MAROCRoute cotière 111, km 11,5
Q Sich BernoussiCasablancaTRANSMEL2 rue d'azrou, roches noiresCasablancaUnivers Process SARL7 rue Georges Sand / 20100CasablancaWorld AUTOMOTIVE TRADINGKm 9,4 ancienne route de Rabat /Ain SebaaCasablanca
ANNEXE 2


Liste des personnes rencontrées pour l’analyse du dispositif de formation
Etude sectorielle des engins à moteurs. 2008



Ministère de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies.
Monsieur RAHAL, Administrateur, Chef de service de l’Industrie mécanique.
Monsieur BOUCHAMA, secteur automobile et aéronautique.

OFPPT.
Monsieur SLAOUI, directeur de la DRIF.
Monsieur HAIROUF, directeur de la DF.
Monsieur le Directeur du Centre de formation de Kenitra.
Monsieur MOUAKY, responsable du CDC.
Monsieur ERRAFAI, secteur réparation du Centre de formation de Kenitra

Institut Inter Professionnel privé
Monsieur BELGADA, PDG.

Association EL FIDA pour la réparation automobile.
Monsieur FAFOURI, président.
Monsieur NAHI, délégué de l’Entraide nationale
Monsieur BAKOUR, directeur du centre de formation de l’Entraide nationale.

ANNEXE 3


Liste complémentaire des personnes ayant contribué à la mise en œuvre du projet :
Etude sectorielle des engins à moteur 2007 - 2008



Liste des participants aux réunions du comité de pilotage de l’étude les 7 et 19 juin 2007 :


AMICA :

Monsieur Ouzif
Mademoiselle El Faïse

AMRA :

Monsieur Daïma
Monsieur Bigoiane
Monsieur Benneftah


AIVAM :

Monsieur Kandoussi

DFP :

Madame Firdawcy (D.R. Casablanca)
Madame Sakout


FIMME :

Monsieur El Meskini

OFPPT :

Madame Khlafa

Pour les entreprises du secteur :

Monsieur Dassouli (Renault Maroc)
Monsieur Slaoui (Sopriam)
Monsieur Khaldoune (Midas)
Monsieur Lazreq (Wat)
Monsieur Foubel (Wat)




ANNEXE 4

Filières de formation 2006/2007 par régions

Etude sectorielle des engins à moteur 2007 - 2008


Nombre de Filière au titre de la rentrée 2006/2007NiveauRégionOpérateurEtablissementSQTTSTotalCHAOUIA-OUARDIGHAAgriculture C.Q.AGRICOLE OULED MOUMEN11CQA OULED FENNANE11OFPPTC.F.P BEN AHMED112C.Q.P BERRECHID224C.Q.P BEN SLIMANE123C.Q.P OUED ZEM11C.Q.P QUART. ADM. KHOURIBGA22C.Q.P SETTAT11C.Q.P. BOUJNIBA11CQP HATTANE11I.S.T.A KHOURIBGA11I.S.T.A SETTAT22I.S.T.A OUED ZEM22ITA BOUJAAD (EX C.Q.P)11DOUKALA-ABDAOFPPTC.Q.P EL JADIDA22C.Q.P SAFI11C.Q.P SIDI BENNOUR11C.Q.P YOUSSOUFIA11CQP AZEMMOUR11I.S.T.A 2 SAFI224I.S.T.A EL MASSIRA (EX ITA1)22FES-BOULEMANEOFPPTC.Q.P MISSOUR11C.Q.P RTE IMMOUZER FES22C.Q.P. SEFROU22I.S.T.A SEFROU22I.S.T.A RTE IMMOUZER FES11GHARB-CHRARDA-BENI HSSENAgricultureC.Q.AGRICOLE NOUIRAT11OFPPTC.Q.P OUEZZANE11C.Q.P SIDI KACEM22C.Q.P MAAMORA KENITRA 322C.Q.P SIDI SLIMANE213I.S.T.A KENITRA MAAMOURA213I.S.T.A. SIDI KACEM22GRAND CASABLANCAJusticeCFP CRE CASABLANCA33OFPPT ISIC AIN BORJA224C.F.P AEROP. ANFA11C.Q.P AIN BORJA22C.Q.P AIN CHOCK INARA11C.Q.P ELHANIC22C.Q.P HAY HASSANI11C.Q.P MAARIF11C.Q.P MEDIOUNA EX CFP11C.Q.P MY RACHID BEN MSIK22C.R.E.A1124CQP MOHAM.YASSMINA22I.SPE. INDUSTRIEL MOHAMMADIA22ISTA TRANSPORTS CASA22ISTA-INTER ENTREPRISES22ITA SIDI BERNOUSSI (EX CQP)11EFPPCENT.IND.TECHQUE &PROF.ESSALAM112I P S M I112I.I.P112I.P.T.A.E.112INST FOR AUTO112GUELMIM-ES-SEMARAOFPPTC.Q.P TAN-TAN11C.Q.P GUELMIM11C.Q.P SMARA11C.Q.P TATA11CQP ASSA11LAAYOUNE-BOUJDOUR-SAKIATOFPPTC.Q.P BOUJDOUR11I.T.A LAAYOUNE1124MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZOFPPTC.Q.P ESSAOUIRA11C.Q.P J.LAKHDAR11C.Q.P. AZLI MARRAKECH22I.S.T.A.122I.T.A EL KELAA213EFPPINST PRIVE D'AUTOM ET ENG112MEKNES-TAFILALETOFPPTC.Q.P AZROU123C.Q.P KHENIFRA22C.Q.P EL HAJEB11C.Q.P MIDELT11C.Q.P AV. FAR MEKNES11C.Q.P GOULMIMA11C.Q.P RTE AGOURAY MEKNES33I.S.T.A ROUTE AGOURAY MEKNES22I.T.A KHENIFRA22I.T.A M. FASSI+CFP ERRACHIDIA22OUED ED-DAHAB-LAGOUIRAOFPPTC.Q.P DAKHLA11RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAERAgricultureI.T.DE MECANIQUE BOUKNADEL112JusticeCFP CRE SALE33CFP PL SALE33OFPPTC.F.P. TIFLET11C.Q.P CHMAOU SALE22C.Q.P KHEMISSET 1123C.Q.P OCEAN RABAT11C.Q.P ST LAMKINSA SALE123C.Q.P TEMARA22C.Q.P. Y. MANSOUR123ISTA HAY NAHDA RABAT123ISTA SALA AL JADIDA11EFPP
 CFPT ANNEXE11INSTITUT AL INBIATE112REGION DE L'ORIENTALJusticeCFP PL OUJDA11OFPPT C.F.P AHFIR11C.Q.P TAOURIRT22C.Q.P BERKANE11C.Q.P JERRADA11C.Q.P KISSARIA NADOR11C.Q.P KOULOUCHE OUJDA11C.Q.P. BOUARFA11C.Q.P. LARASSI NADOR11I.S.T.A BERKANE22I.S.T.A NADOR11I.S.T.A SIDI MAAFA OUJDA22I.T.A AOUNIA OUJDA (BOUCHTAT)22SOUSS-MASSA-DRAAOFPPTC.Q.P AGADIR SUP11C.Q.P TAROUDANT22C.Q.P TINGHIR22CQP BIOUGRA11CQP MIRLEFT11I.S.T.A AGADIR11I.S.T.A TAROUDANT22I.T.A OUARZAZATE11I.T.A TIZNIT22ISTA TRANSPORT AGADIR11EFPPEC DES METIERS DE L'ENTREPRISE112TADLA-AZILALAgricultureI.T.A AGRIC. F. B. SALAH11OFPPTC.Q.P FKIH BEN SALAH11C.Q.P K. TADLA11C.Q.P OUAOUIZARTH11C.Q.P AZILAL11C.Q.P BENI MELLAL22C.Q.P DEMNATE11C.Q.P SOUK SEBT213I.S.T.A + CQP BNI MELLAL22TANGER-TETOUAN OFPPT C.Q.P CHEFCHAOUEN11C.Q.P KSAR EL KEBIR213I.S.T.A ST RMAL TETOUAN224I.T.A LAARACHE22ISTA TRANSPORT TANGER112TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE OFPPTC.Q.P GUERCIF11CQP AL HOCEIMA11CQP TAZA (ANNEXE I.T.A.)22I.S.T.A TAZA22I.T.A KARIA11I.T.A TAOUNATE33Total  10142777236
ANNEXE 5

Stagiaires inscrits pour 2006/2007 par régions

Etude sectorielle des engins à moteurs 2007 - 2008


Total des stagiaires inscrits au titre de 2006/2007NiveauRégionOpérateurEtablissementSQTTSTotalCHAOUIA-OUARDIGHA
AgricultureC.Q.AGRICOLE OULED MOUMEN 26  26CQA OULED FENNANE 6969OFPPTC.F.P BEN AHMED 2826 54C.Q.P BERRECHID 8241123C.Q.P BEN SLIMANE 504898C.Q.P OUED ZEM 6161C.Q.P QUART. ADM. KHOURIBGA 142142C.Q.P SETTAT 105105C.Q.P. BOUJNIBA 5757CQP HATTANE 5353I.S.T.A KHOURIBGA 6060I.S.T.A SETTAT 7070I.S.T.A OUED ZEM 5353ITA BOUJAAD (EX C.Q.P) 5151Total CHAOUIA-OUARDIGHA 724298 1022DOUKALA-ABDAOFPPTC.Q.P EL JADIDA 120  120C.Q.P SAFI 4343C.Q.P SIDI BENNOUR 5656C.Q.P YOUSSOUFIA 112112CQP AZEMMOUR 4848I.S.T.A 2 SAFI 86113199I.S.T.A EL MASSIRA (EX ITA1) 9494Total DOUKALA-ABDA  465207 672FES-BOULEMANEOFPPTC.Q.P MISSOUR 46  46C.Q.P RTE IMMOUZER FES 209209C.Q.P. SEFROU 125125I.S.T.A SEFROU 5555I.S.T.A RTE IMMOUZER FES 1919Total FES-BOULEMANE 38074 454GHARB-CHRARDA-BENI HSSENAgricultureC.Q.AGRICOLE NOUIRAT 86  86OFPPTC.Q.P OUEZZANE 51  51C.Q.P SIDI KACEM 142142C.Q.P MAAMORA KENITRA 3 285285C.Q.P SIDI SLIMANE 14325168I.S.T.A KENITRA MAAMOURA 9834132I.S.T.A. SIDI KACEM 5555Total GHARB-CHRARDA-BENI HSSEN 70717834919GRAND CASABLANCA JusticeCFP CRE CASABLANCA64   64OFPPT ISIC AIN BORJA  167102269C.F.P AEROP. ANFA 5454C.Q.P AIN BORJA 164164C.Q.P AIN CHOCK INARA 8787C.Q.P ELHANIC 151151C.Q.P HAY HASSANI 8686C.Q.P MAARIF 5454C.Q.P MEDIOUNA EX CFP 6868C.Q.P MY RACHID BEN MSIK 469469C.R.E.A 5150109210CQP MOHAM.YASSMINA 157157I.SPE. INDUSTRIEL MOHAMMADIA 6969ISTA TRANSPORTS CASA 139139ISTA-INTER ENTREPRISES 227227ITA SIDI BERNOUSSI (EX CQP) 6262EFPPCENT.IND.TECHQUE &PROF.ESSALAM 3923 62I P S M I 102838I.I.P 3476110I.P.T.A.E. 403474INST FOR AUTO 61016Total GRAND CASABLANCA6415325964382630GUELMIM-ES-SEMARAOFPPTC.Q.P TAN-TAN 68  68C.Q.P GUELMIM 5151C.Q.P SMARA 2828C.Q.P TATA 4343CQP ASSA 4444Total GUELMIM-ES-SEMARA 234  234LAAYOUNE-BOUJDOUR-SAKIATOFPPTC.Q.P BOUJDOUR 22  22I.T.A LAAYOUNE295151131Total LAAYOUNE-BOUJDOUR-SAKIAT297351 153MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZOFPPTC.Q.P ESSAOUIRA 41  41C.Q.P J.LAKHDAR 9090C.Q.P. AZLI MARRAKECH 129129I.S.T.A.1 100100I.T.A EL KELAA 8758145EFPPINST PRIVE D'AUTOM ET ENG 3971 110Total MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZ 386229 615MEKNES-TAFILALETOFPPTC.Q.P AZROU 5448 102C.Q.P KHENIFRA 8181C.Q.P EL HAJEB 5151C.Q.P MIDELT 7878C.Q.P AV. FAR MEKNES 6464C.Q.P GOULMIMA 5353C.Q.P RTE AGOURAY MEKNES 188188I.S.T.A ROUTE AGOURAY MEKNES 100100I.T.A KHENIFRA 105105I.T.A M. FASSI+CFP ERRACHIDIA 6969Total MEKNES-TAFILALET 569322 891OUED ED-DAHAB-LAGOUIRAOFPPTC.Q.P DAKHLA 40  40Total OUED ED-DAHAB-LAGOUIRA 40  40RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAERAgricultureI.T.DE MECANIQUE BOUKNADEL 1648 64JusticeCFP CRE SALE36   36CFP PL SALE4141OFPPTC.F.P. TIFLET 24  24C.Q.P CHMAOU SALE 161161C.Q.P KHEMISSET 1 15070220C.Q.P OCEAN RABAT 7878C.Q.P ST LAMKINSA SALE 5552107C.Q.P TEMARA 154154C.Q.P. Y. MANSOUR 8899187ISTA HAY NAHDA RABAT 4483127ISTA SALA AL JADIDA 3030EFPPCFPT ANNEXE 35  35INSTITUT AL INBIATE 24731Total RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAER77829389 1295REGION DE L'ORIENTALJusticeCFP PL OUJDA 44  44OFPPTC.F.P AHFIR 45  45C.Q.P TAOURIRT 9090C.Q.P BERKANE 8787C.Q.P JERRADA 5353C.Q.P KISSARIA NADOR 3232C.Q.P KOULOUCHE OUJDA 103103C.Q.P. BOUARFA 5555C.Q.P. LARASSI NADOR 8383I.S.T.A BERKANE 4646I.S.T.A NADOR 4545I.S.T.A SIDI MAAFA OUJDA 116116I.T.A AOUNIA OUJDA (BOUCHTAT) 213213Total REGION DE L'ORIENTAL 850162 1012SOUSS-MASSA-DRAAOFPPTC.Q.P AGADIR SUP 124  124C.Q.P TAROUDANT 105105C.Q.P TINGHIR 7676CQP BIOUGRA 3232CQP MIRLEFT 4949I.S.T.A AGADIR 8080I.S.T.A TAROUDANT 8383I.T.A OUARZAZATE 7474I.T.A TIZNIT 131131ISTA TRANSPORT AGADIR 6060EFPPEC DES METIERS DE L'ENTREPRISE 2633 59Total SOUSS-MASSA-DRAA 617256 873TADLA-AZILALAgricultureI.T.A AGRIC. F. B. SALAH 49  49OFPPTC.Q.P FKIH BEN SALAH 54  54C.Q.P K. TADLA 8989C.Q.P OUAOUIZARTH 4545C.Q.P AZILAL 6464C.Q.P BENI MELLAL 188188C.Q.P DEMNATE 7171C.Q.P SOUK SEBT 12629155I.S.T.A + CQP BNI MELLAL 8686Total TADLA-AZILAL 686115 801TANGER-TETOUANOFPPTC.Q.P CHEFCHAOUEN 70  70C.Q.P KSAR EL KEBIR 10230132I.S.T.A ST RMAL TETOUAN 12631157I.T.A LAARACHE 101101ISTA TRANSPORT TANGER 712899Total TANGER-TETOUAN 47089 559TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE OFPPT C.Q.P GUERCIF 58  58CQP AL HOCEIMA 4444CQP TAZA (ANNEXE I.T.A.) 9696I.S.T.A TAZA 5454I.T.A KARIA 2626I.T.A TAOUNATE 101101Total TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE 32554 379Total1708887302047212549
ANNEXE 6

Effectif de lauréats par niveaux de formation de 2003 à 2006, par régions

Etude sectorielle des engins à moteur 2007 – 2008

Région AnnéeNiveau2003200420052006CHAOUIA-OUARDIGHAS42134135131Q265300307318T63556876Total370489510525DOUKALA-ABDAQ145200247211T39448261Total184244329272FES-BOULEMANES 473870Q8491149105T35284757Total119166234232GHARB-CHRARDA-BENI HSSENQ223323251279T43315555Total266354306334GRAND CASABLANCAS4 3027Q394420442431T138145165227TS6580140176Total601645777861GUELMIM-ES-SEMARAQ59806969Total59806969LAAYOUNE-BOUJDOUR-SAKIATS2639484Q31522253T 23Total57917080MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZQ115141166138T57397437TS8 Total180180240175MEKNES-TAFILALETQ191155181177T839190105Total274246271282OUED ED-DAHAB-LAGOUIRAQ16171520Total16171520RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAERS  2273Q219250239355T758595130Total294335356558REGION DE L'ORIENTALS21292931Q228354346284T32225467Total281405429382SOUSS-MASSA-DRAAS30603940Q176169216227T445053131Total250279308398TADLA-AZILALQ144206248256T20242323Total164230271279TANGER-TETOUANS29303822Q93158208158T12161323Total134204259203TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATES 12  Q146144148145T18161924Total164172167169Total3413413746114839
ANNEXE 7

Questionnaire utilisé lors des enquêtes en entreprises pour cette étude
Etude sectorielle des engins à moteur 2007 - 2008





Enquête auprès des employeurs

Numéro du questionnaire : /…………….……/ Nom de l’enquêteur : ………………………………EMBED MSDraw \* MERGEFORMAT
Date de l’interview : ………/………/ 2007
Partie I. Informations generales sur l’entreprise :
1. Nom de l’entreprise : ………………………………………………..…………………………………...
2. Adresse de l’entreprise : ……………………………………………..…………………………………...
………………………………………………………………………. 3. Ville : …...……………………..…
4. Tél. : (……)/..…/…../ …../ 5. Fax : (……)/..…/…../ …../
6. Email : …………………………..…@…………………..….
7. Fonction du répondant : 1  FORMCHECKBOX  Gérant ou Directeur 2  FORMCHECKBOX  Directeur des Ressources Humaines 3  FORMCHECKBOX  Autre à préciser : ……………………………………………………………..
8. Age de l’entreprise : 1  FORMCHECKBOX  Moins de 5 ans 2  FORMCHECKBOX  5 ans ou plus
9. Branche d’activité : 1  FORMCHECKBOX  Réseau constructeur (concessionnaires) 2  FORMCHECKBOX  Garages techniques indépendants 3  FORMCHECKBOX  Garages de quartier 4  FORMCHECKBOX  Réparation rapide 5  FORMCHECKBOX  Station service 6  FORMCHECKBOX  Autre à préciser : ……………………………………

10. Activités des entreprises du secteur de la réparation automobile :
ActivitésprincipalesecondaireCommercialisation de véhicules FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX Commercialisation de pièces de rechange FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX Entretien courant (service rapide) FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX Réparation d’organes mécaniques FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX Electricité - diagnostic FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX Dieseliste FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX Carrosserie FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX Peinture FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX Autres à préciser FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX  FORMCHECKBOX 
11. Nombre d’employés de l’entreprise (approximatif):
11.1 Actuel : …………………..personnes 11.2 Il y’a un an  : …………………..personnes
11.3 Tendance pour les deux prochaines années : 1  FORMCHECKBOX  Hausse 2  FORMCHECKBOX Stable 3  FORMCHECKBOX  Baisse
12. Veuillez expliquer les tendances que vous indiquez : ……………………………………………….
Partie II. Identification des emplois et des métiers du secteur de la reparation automobile








13. Lister les noms de tous les métiers types concernés par la formation professionnelle
présents dans l’entreprise (secteur de la réparation automobile)
14. Effectif total pour ce métier dans l’entreprise15. Effectif de femmes16. Nombre de recrutements prévus par l’entreprise pour ce métier au cours des deux prochaines années
(yc les remplacements)Préciser le degré de priorité
1-très élevé ; 2 ; 3-moins élevé 17. Effectif actuel par Niveau de diplôme
dans ce métier

(indiquez le nombre approximatif)18. Niveau de qualification souhaitable à l’avenir pour ce métier

(cocher la case correspondante)
Sans diplôme


(Préciser le niveau scolaire)SpécialisationQualificationTechnicienTechnicien spécialisé
AutresAucune SpécialisationQualificationTechnicienTechnicien spécialisé
Supérieur à T.S.Numéro du questionnaire : /……………/ Numéro de la fiche : /……SUR……/

Numéro du questionnaire : /……………/ Numéro de la fiche : /……SUR……/
Partie III. Fiche de collecte d’informations sur chaque métier type concerné par la Formation professionnelle
N.B : Une fiche doit être remplie pour chaque métier type du tableau de la partie II
19. Nom du métier type : ……………………………………………………………………………….
20. Principales tâches et responsabilités attachées à ce métier type :
1. ……………………………………………………………………………………………………………..
2. ……………………………………………………………………………………………………………..
3. ……………………………………………………………………………………………………………..
4. ……………………………………………………………………………………………………………..
5. ……………………………………………………………………………………………………………..
6. ……………………………………………………………………………………………………………..
7. ……………………………………………………………………………………………………………..
8. ……………………………………………………………………………………………………………..
9. ……………………………………………………………………………………………………………..
10. …………………………………………………………………………………………………………….
21. Situation dans la structure hiérarchique :
21.1 Nature des emplois placés sous la responsabilité du métier type :
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
21.2 Emploi supérieur immédiat : ………………………………………………………………………
22. Y a-t- il des qualités et des compétences particulières que vous attendez d’un nouveau employé dans ce métier ?
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non

22.1 Si oui, veuillez les énumérer :
…………………………………………………………………………………………………….……………
…………………………………………………………………………………………………..………………
……………………………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
23. Votre entreprise exige-t-elle de l’expérience lors de l’embauche dans ces métiers actuels ?
Si oui, indiquez pour lesquels et le nombre d’années d’expérience exigées :
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non

23.1 Si oui, indiquer le nombre d’années d’expérience : …………. années

24. Si vous avez recruté de nouveaux candidats pour ces métiers durant les trois dernières années, votre entreprise a-t-elle connu des difficultés de recrutement ?
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non 3  FORMCHECKBOX  Pas de recrutement
24.1 Si oui, estimez-vous que les facteurs suivants ont un impact significatif sur les difficultés de recrutement :
24.1.1 Le comportement et la qualité de candidats formés n’est pas suffisante 1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non
24.1.2 La formation technique des candidats disponibles est inadéquate 1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non
25. Si votre entreprise prévoit de recruter pour ces métiers au cours des prochaines années, pensez-vous qu’elle rencontrera des difficultés ?
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non 3  FORMCHECKBOX  Pas de recrutement
26. Quel est votre degré de satisfaction concernant la formation professionnelle initiale proposée pour ces métiers? 1  FORMCHECKBOX  Élevé 2  FORMCHECKBOX  Moyen 3  FORMCHECKBOX  Faible
26.1 Veuillez expliciter votre réponse (notamment les raisons) :
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
27. Parmi le personnel actuel de votre entreprise, existe-t-il des apprentis dans ces métiers ?
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non
27.1 Si oui, Combien ? ………………

28. Le personnel actuel de votre entreprise dans ces métiers a-t-il des besoins de perfectionnement auxquels devrait répondre la formation continue?
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non
28.1 Si oui, pouvez-vous indiquer sur quels sujets ?
1. …………………………………………………………………………………………………
2. …………………………………………………………………………………………………
3. …………………………………………………………………………………………………
4. …………………………………………………………………………………………………
5. …………………………………………………………………………………………………

29. Dans un avenir prévisible, ces métiers connaîtront-ils une évolution qui affectera les qualifications et les compétences demandées?
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non 2  FORMCHECKBOX  Sans réponse

29.1 Si oui, à préciser : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

30. Avez-vous des suggestions à faire touchant la formation professionnelle qui devrait être offerte pour préparer ce métier à l’avenir? (Modes de formation, compétences à développer en priorité, etc.)
1. ……………………………………………………………………………………………………………..
2. ……………………………………………………………………………………………………………..
3. ……………………………………………………………………………………………………………..
4. ……………………………………………………………………………………………………………..
5. ……………………………………………………………………………………………………………..
6. ……………………………………………………………………………………………………………..
7. ……………………………………………………………………………………………………………..
8. ……………………………………………………………………………………………………………..
9. ……………………………………………………………………………………………………………..
10. …………………………………………………………………………………………………………….



Numéro du questionnaire : /……………/ Numéro de la fiche : /……SUR……/
Partie V. Fiche de collecte d’informations sur les nouveaux metiers emergents
Pensez- vous que votre entreprise aura, à l’avenir, besoin de main-d’œuvre dans de nouveaux métiers? Si oui, une fiche doit être complétée pour chacun des nouveaux métiers dont l’entreprise prévoit le développement.

31. Nom du métier en émergence : ………………………………………………………………….
32. Principales tâches et responsabilités attachées à ce métier type :
1. ……………………………………………………………………………………………………………..
2. ……………………………………………………………………………………………………………..
3. ……………………………………………………………………………………………………………..
4. ……………………………………………………………………………………………………………..
5. ……………………………………………………………………………………………………………..
6. ……………………………………………………………………………………………………………..
7. ……………………………………………………………………………………………………………..
33. Situation dans la structure hiérarchique :
33.1 Nature des emplois placés sous la responsabilité du métier :
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
33.2 Emploi supérieur immédiat : ………………………………………………………………………
34. Y a-t- il des compétences particulières que vous attendriez des employés dans ce métier ?
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non
34.1 Si oui, veuillez les énumérer :
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
35. Votre entreprise exigera-t-elle de l’expérience lors de l’embauche dans ce métier ?
1  FORMCHECKBOX  Oui 2  FORMCHECKBOX  Non 3  FORMCHECKBOX  Sans réponse
36. Avez-vous des suggestions à faire touchant la formation professionnelle qui devrait être offerte pour préparer ce métier à l’avenir?
1. ……………………………………………………………………………………………………………..
2. ……………………………………………………………………………………………………………..
3. ……………………………………………………………………………………………………………..
4. ……………………………………………………………………………………………………………..
5. ……………………………………………………………………………………………………………..
6. ……………………………………………………………………………………………………………..

Nous vous remercions de votre précieuse collaboration et du temps que vous avez consacré à cette enquête. En terminant, auriez-vous d’autres commentaires sur les sujets que nous avons traités; N’hésitez pas à nous les communiquer :

 Pour ce chapitre la recherche a été faite au niveau mondial et au niveau du Maroc.

 Dans le cas où plusieurs personnes n’ont pas de diplômes professionnels, Préciser le Niveau Scolaire le plus bas ainsi que le plus haut atteint par ces derniers









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Portrait de secteur : réparation des engins à moteurs 2007/2008


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