Td corrigé gestion de production - En galere.fr pdf

gestion de production - En galere.fr

LE SUJET COMPREND 4 DOSSIERS INDÉPENDANTS ... Participer à la gestion des stocks. Analyser les informations ..... Formule de Wilson. Qe = Stock ...




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règlement intérieur par exemple).

Mais la G.P. a été identifiée bien avant mais sans le savoir par Adam SMITH (1776). C’est un libéral, classique qui est pour l’autorégulation du système, et qui donne une priorité aux entreprises. L’état ne doit en aucun cas intervenir, c’est la théorie de la main invisible. Il se focalise sur la division du travail dans l’entreprise.

La divisions du travail c’est la différenciation de deux facteurs :
Le Capital : machines, locaux, MP, argent.
Le Travail : les hommes.
Optimiser ces deux facteurs c’est la G.P. SMITH étant un propriétaire il a décidé de distinguer toutes les étapes de la Production et de spécialiser le travail en le divisant et ainsi :
Accroître la rapidité : aucune perte de temps en changeant de tâche, rapidité d’exécution des mouvements.
L’Appliquer aux machines : spécialiser la machine.
La Spécialisation augmente l’habileté des ouvrier, on parle de l’effet d’expérience (mais risque de lassitude de l’ouvrier).

La Production : c’est la transformation de ressources qui ont comme objectif de produire des biens ou des services.

Si une Entreprise veut produire et vendre, elle doit répondre à certaines nécessités :
Avoir des Ressources matérielles et immatérielles ( les INPUTS).
Répondre à certaine règle de sécurité comme le respect du règlement intérieur de l’Entreprise.
Utiliser des ressources qui appartiennent à la collectivité (la Poste, les infrastructures routières ou le rail).

Les différentes formes de la production :
Industrielle ou Physique : transformation de MP en quelque chose.
Immatérielle ou une activité de service.


Les 4 objectifs que vise à combiner la G.P. et qui a priori ne peuvent fonctionner ensemble sont :

Produire au moindre coût : en effet nous sommes dans une situation de Globalisation (Mondialisation) de l’économie, il faut donc tenir compte de la concurrence au niveau mondial et non plus au niveau local (= national) (après l’éclatement de l’URSS on voit apparaître un main d’œuvre de moindre coût en Europe de l’est ).
produire à moindre coût = maîtrise des coûts dans une logique de rentabilité économique
= trouver une MO / MP / et transport au meilleurs prix .
Remarque : PORTER dit qu’en tenant compte du contexte commercial on a le choix entre dominer par les coûts ou faire une différenciation par la qualité (préférer vendre cher pour appartenir aux produits haut de gamme, exemple : Fauchon dans l’alimentaire).

Produire des produits de Qualité : « c’est l’ensemble des propriétés et des caractéristiques d’un produit ou d’un service qui lui confère son aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites ». Il existe ainsi les normes I.S.O. (International Standard Organisation : l’organisation international des normes).

Disponible dans les meilleurs délais : on parle de Gestion Stratégique du Temps car l’offre est supérieur à la demande, nous sommes dans une économie d’abondance (contrairement à l’économie de pénurie au lendemain de la guerre) et le consommateur ne veut plus attendre.

Demande susceptible d’évoluer rapidement et avoir des produits aux caractéristiques multiples : Situation d’abondance, le client est versatile, il est soumis à « l’effet de mode ». L’entreprise doit donc avoir la capacité de s’adapter rapidement au variation de l’environnement et la capacité de remettre en cause ses décisions. On parlera de Flexibilité quantitative et qualitative.

Pour répondre à ces quatre objectifs l’entreprise à plusieurs solutions , organiser le travail, adopter des stratégies productives particulières, utiliser des équipements sophistiqués, des technologies de pointes.

 TOC \o "1-7" \h \z  HYPERLINK \l "_Toc530303062" CHAP 1 : EVOLUTION DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL  PAGEREF _Toc530303062 \h 5
 HYPERLINK \l "_Toc530303063" I. L’Organisation Scientifique du Travail et sa remise en cause  PAGEREF _Toc530303063 \h 6
 HYPERLINK \l "_Toc530303064" A. Les Fondements de l’O.S.T.  PAGEREF _Toc530303064 \h 6
 HYPERLINK \l "_Toc530303065" B. Les 6 principes de l’O.S.T.  PAGEREF _Toc530303065 \h 6
 HYPERLINK \l "_Toc530303066" C. Critiques et limites de cette organisation du travail  PAGEREF _Toc530303066 \h 7
 HYPERLINK \l "_Toc530303067" D. Les deux crises du Taylorisme-Fordisme  PAGEREF _Toc530303067 \h 7
 HYPERLINK \l "_Toc530303068" E. Comparaisons des deux systèmes  PAGEREF _Toc530303068 \h 8
 HYPERLINK \l "_Toc530303069" II. Innovation organisationnelle et flexibilité  PAGEREF _Toc530303069 \h 10
 HYPERLINK \l "_Toc530303070" A. Innovation organisationnelle de l’entreprise  PAGEREF _Toc530303070 \h 10
 HYPERLINK \l "_Toc530303071" B. Notion de flexibilité  PAGEREF _Toc530303071 \h 11
 HYPERLINK \l "_Toc530303072" CHAP 2 : STRATEGIE PRODUCTIVE  PAGEREF _Toc530303072 \h 13
 HYPERLINK \l "_Toc530303073" I. La Sous-traitance  PAGEREF _Toc530303073 \h 13
 HYPERLINK \l "_Toc530303074" A. Définition  PAGEREF _Toc530303074 \h 13
 HYPERLINK \l "_Toc530303075" B. Les différents types de sous-traitance  PAGEREF _Toc530303075 \h 13
 HYPERLINK \l "_Toc530303076" C. Quels sont les avantages et les limites de la sous-traitance  PAGEREF _Toc530303076 \h 14
 HYPERLINK \l "_Toc530303077" D. Evolution de la relation de sous-traitance  PAGEREF _Toc530303077 \h 14
 HYPERLINK \l "_Toc530303078" II. La stratégie d’alliance  PAGEREF _Toc530303078 \h 15
 HYPERLINK \l "_Toc530303079" A. Définition de Dussauge & Garette  PAGEREF _Toc530303079 \h 15
 HYPERLINK \l "_Toc530303080" B. Typologie des alliances  PAGEREF _Toc530303080 \h 15
 HYPERLINK \l "_Toc530303081" CHAP 3 : GESTION DES FLUX ET DES STOCKS  PAGEREF _Toc530303081 \h 16
 HYPERLINK \l "_Toc530303082" I. La notion de flux et de stock  PAGEREF _Toc530303082 \h 16
 HYPERLINK \l "_Toc530303083" A. Les différents types de flux  PAGEREF _Toc530303083 \h 16
 HYPERLINK \l "_Toc530303084" B. Les différents types de stocks  PAGEREF _Toc530303084 \h 16
 HYPERLINK \l "_Toc530303085" C. Autres définitions  PAGEREF _Toc530303085 \h 16
 HYPERLINK \l "_Toc530303086" D. Rôles du stock dans le processus productif  PAGEREF _Toc530303086 \h 17
 HYPERLINK \l "_Toc530303087" II. Méthode ABC (ou 20/80 - Pareto)  PAGEREF _Toc530303087 \h 17
 HYPERLINK \l "_Toc530303088" III. Les différents modèles de gestion de stock  PAGEREF _Toc530303088 \h 18
 HYPERLINK \l "_Toc530303089" CHAP 4 : GESTION DES STOCKS EN AVENIR CERTAIN  PAGEREF _Toc530303089 \h 19
 HYPERLINK \l "_Toc530303090" I. Hypothèse pour constituer cette fonction de stock  PAGEREF _Toc530303090 \h 19
 HYPERLINK \l "_Toc530303091" II. Paramètre de la fonction  PAGEREF _Toc530303091 \h 19
 HYPERLINK \l "_Toc530303092" A. Cas normal  PAGEREF _Toc530303092 \h 19
 HYPERLINK \l "_Toc530303093" B. Cas d’une commande groupée  PAGEREF _Toc530303093 \h 19
 HYPERLINK \l "_Toc530303094" C. Cas d’une remise de prix  PAGEREF _Toc530303094 \h 20



CHAP 1 : EVOLUTION DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL



Le gestionnaire de G.P. ne travaille pas tout seul, il collabore avec plusieurs services de l’entreprise. Quels sont ces acteurs ?

ServicesFonctionMoyensDirection GénéraleDéfinir la stratégie à long terme, c’est à dire déterminer :
Quel produit fabriquer ?
Quelle localisation adopter ?
Qui fabrique ?
Informations (commerciale, techniques …).
Tableau de bord, budget.
Arbre de décision.
Technique heuristique. (expérience et l’intuition)
Bureau des EtudesAvec quoi produire ?
Nomenclatures.
Analyse de la valeur.
Conception.
Bureau des MéthodesComment produire ?
Répartition des tâches.
Mesure du temps opératoire.
Planification (PERT, GANT)
Conception des gammes.
Direction de la QualitéEst-ce acceptable ?
Fixation des normes de qualité.
Elaboration de charte de qualité.
Tests empiriques.
ProductionCombien dois-je produire ?
A quel rythme ?
Programmation linéaire.
Files d’attente.
Planification des besoins en composants
Service LogistiqueCombien ?
Comment ?
Gestion des stocks.
Gestion des réseaux de transport.

3 modalités de production :
Production unitaire ou en série limitée (satellite, Ferrari).
Production en continu (l’énergie, les aciéries)
Production de masse.

L’Organisation Scientifique du Travail et sa remise en cause

Les Fondements de l’O.S.T.

C’est Frédéric TAYLOR le créateur de l’école de pensée sur l’Organisation Scientifique du Travail (O.S.T). Ouvrier d’une entreprise, il suit des cours du soir et devient ingénieur au bout de 6 ans. Il décide de devenir Ingénieur Conseil, c’est à dire de proposer ses services pour améliorer la productivité d’une entreprise et de réorganiser le travail pour assurer sa rentabilité.
Etant un ancien ouvrier, il a pu remarquer deux sortes de flânerie dans l’entreprise :
une flânerie dite naturelle : on ne peut pas être concentré, être à l’optimum de nos capacité tout le temps, elle est normale.
une flânerie dite systématique : qui est celle d’aligner ses efforts sur l’ouvrier qui en fait le moins, celle-ci est dangereuse pour l’entreprise.
Taylor l’explique par 3 constats :
les ouvriers ont une fausse croyance qui est celle qui dit que plus on augmente sa productivité plus l’entreprise risque de licencier.
Le système de management est mauvais dans la mesure ou si l’ouvrier augmente son travail il n’est jamais plus rémunéré.
Les ouvriers n’ont pas de bonnes méthodes de travail : gaspillage de temps, d’effort et de matières premières.
L’objectif de Taylor cela va être d’améliorer la productivité en se reposant sur des principes qui sont la base de l’O.S.T. 

Les 6 principes de l’O.S.T.

« Les membres de la direction mettent au point la science de l’exécution de chaque élément du travail afin de remplacer les vieilles méthodes empiriques » : création, à côté de la direction, du Bureau des Méthodes qui va découper, attribuer et chronométrer chaque tâche. Une différenciation va se faire entre ceux qui vont penser (les cols blanc) et ceux qui vont exécuter (les cols bleu)

« Les dirigeants choisissent scientifiquement leurs ouvriers, les entraînent et les instruisent afin de leur permettre d’atteindre leur plein développement » : formation des ouvriers pour avoir « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut »

« Les dirigeants collaborent cordialement avec leurs ouvriers de façon à avoir la certitude que le travail s’exécute conformément au principe de la science qui a été créée » : coopération, pas d’abus de pouvoir.

« Le travail et la responsabilité du travail se divise d’une façon presque égale entre la direction et les ouvriers » : soit c’est l’ouvrier qui n’est pas compétent soit c’est le bureau des Méthodes qui n’a pas assez ou bien réfléchi .

Institution de la rémunération au rendement : augmentation des salaires + primes en fonction du travail effectué mais apparition d’un climat de compétition, de jalousie et une limite apparaît à ce système qui est qu’un ouvrier ne pourra produire que jusqu’à un certain seuil (fatigue, temps, …).


Le management fonctionnel : un ouvrier va avoir plusieurs chefs mais chacun avec une spécialisation. Cela va entraîner un problème d’unité de commandement et de recherche des responsabilités.

Bilan positif de l’O.S.T. en quelques chiffres :
Augmentation de 80 % des salaires dans son ancienne entreprise.
Dans une autre entreprise : multiplication par 6 de rendement des ouvriers et augmentation de 40 % des salaires.

Critiques et limites de cette organisation du travail

Deux critiques essentielles sont faites à cette organisation sur un aspect :
Financier : le résultat de l’O.S.T. est malgré tout de donner plus de travail à l’ouvrier avec un moindre coût pour l’entreprise car l’augmentation de la productivité est largement plus forte que l’augmentation des salaires.
Social : l’O.S.T. a dépossédé le travailleur de toutes les choses qui donnent un sens au travail c’est à dire un intérêt, de la créativité, de l’autonomie, de la responsabilité.
L’O.S.T. est un système déshumanisant.

Les deux crises du Taylorisme-Fordisme

Le Fordisme = Travail à la chaîne : C’est une application directe du taylorisme.
C’est dans les années 20 aux EU puis dans les années 60 en France qu’il y a eu la première crise avec une multiplication des grèves des travailleurs. Pour résoudre le conflit dans un premier temps l’employeur décida d’augmenter les salaires et effectua un élargissement du travail mais cela reste un changement horizontal car il n’y a pas plus de responsabilité et de réflexion. Cela dura un temps mais les grèves ont recommencé, donc il y a eu un enrichissement du travail, une amélioration verticale qui donne plus d’initiative à l’employé.
Avec l’OST on parle d’individualisation avec La théorie Comportementaliste issue de l’école des relations humaines ou école behavioriste on va parler de collectivisation.
De la division , de la séparation on va passer à une polyvalence ( cela va un peu mieux.
La deuxième crise arrive au début des années 80 en France :
c’est une crise économique et Sociale : le malaise va au-delà de l’entreprise. Il y a une remise en question du système économique d’en son entier à cause des différentes crises sociales (68) et pétrolières (73 et 79)
Le travail est de plus en plus rare mais il y a aussi que le travailleur ne veut pas faire n’importe quoi et un équilibre social passe par une bonne intégration des travailleurs.
( Entraîne une remise en cause de L’OST.
On voit arriver le système japonais avec une manière différente et plus efficace de gérer leurs productions.
( Le modèle japonais devient une référence car leur organisation répond aux exigences économique de cette époque.
Le besoin d’un système ouvert de l’économie se fait sentir car à partir des années 80 on voit apparaître des produits de qualité moyenne mais très peu cher venant de pays d’Asie ou de l’Est de l’Europe.
( Apparition de la Globalisation de l’économie : l’entreprise ne doit plus se cantonner au sol national mais s’ouvrir.

La différence entre l’OST et le modèle japonais ne repose pas que sur le degré de technologie, de mécanisation mais aussi sur des éléments psychologiques. C’est grâce à des éléments psychologiques que l’organisation du travail japonais à amélioré la productivité, les entreprises occidentales doivent appliquer le Toyotisme (ou Ohnisme).

Comparaisons des deux systèmes


Modèle Taylorien

Nouveau modèle
Evolution des marchés

Marché en forte croissance
Marchés instables
Système de production

Production de masse accompagnée d’une économie d’échelle : Toutes les production se ressemblent
Ex : Ford T noire
Recherche de flexibilité
Technologie dominante
Machines- outils classiques,
Chaîne d’assemblage.
MOCN
(machine à commande numérique), chaîne d’assemblage automatisée, robotique et cellules flexibles.

Forme d’organisation

Travail à la chaîne

Enrichissement, élargissement, polyvalence cercle de qualité (groupe de réflexion réunissant hiérarchie + subordonnés pour améliorer la qualité dans une entreprise

Modalité d’organisation

Parcellisation des tâches, séparation des fonctions
Décloisonnement des fonctions, organisation moins hiérarchique, plus d’autonomie

Contrôle du travail
Contrôle omniprésent
Contrôle par objectif souvent automatisé , obligation de résultat et pas d’obligation de moyens.

Organigramme Taylorien

























Organigramme Moderne













(Ilot de travail)


Dans l’organigramme moderne les îlots de travail doivent avoir un double niveau de compétence :
En terme de production : compétences techniques élargies
En terme de management : elles doivent être capable de s’autogérer.

Innovation organisationnelle et flexibilité

Innovation organisationnelle de l’entreprise

L’OST : division des tâches , des fonctions
Problème : personne ne s’occupe d’une gestion complète entre l’amont et l’aval.
S’il y a problème on stockL’organisation moderne :
Apparition de la transversalité dans l’organisation. Aujourd’hui aucune rupture dans la gestion de production : on gère les interstices c’est à dire les vides entre les services. On ne laisse plus dormir le produit entre chaque service.










On ne doit plus avoir une vision locale : on reçoit et on envoie sans connaître le processus avant et après mais passer à une vision globale (flèche rouge) : regarder comment a été transporté ? comment est la qualité ? et accompagné le produit jusqu’au prochain service.

Principe de concourance dans l’entreprise :

Gérer l’innovation, l’activité créatrice ne peut se faire que si l’amont et l’aval converge vers le même but, partage le même intérêt.

3 modèles d’innovation

Approche séquentielle ou linéaire :

Recherche ( Développement ( Industrialisation ( Distribution

Problème : attente entre les phases et si erreur répercussion dans le reste de la chaîne.

Structure parallèle :

Recherche
 Chevauchement des opérations, ne
Développement résout pas le problème des erreurs.

Industrialisation

Distribution



Modèle alternatif (Kline- Rosenberg) :


Recherche


D S

 C
Etude de marché potentiel

Invention
Développement
Productionclient



D : lien direct recherche-Invention.
S  : soutien la recherche scientifique
 : lien connaissance-recherche
quand il y a erreur on revient sans
 : boucle courte de rétroaction répercussions
C : chaîne centrale
 : Boucle longue

Notion de flexibilité

C’est le fait de proposer des biens et des services personnalisés donc c’est la capacité qu’a le décideur de remettre en cause à tout moment la nature de sa décision de façon à s’adapter aux nouvelles donnes qui peuvent être de nature sociale, économique, psychologique
( Maintenir l’optimalité de sa décision.

Quantitative / Qualitative

Nature Quantitative : Capacité du système productif à s’adapter aux quantités demandées.
Situation de pic de charge, l’entreprise à saturation.
Nature Qualitative : Capacité de l’entreprise à s’adapter aux caractéristiques de la demande en terme de variété des produits offerts.

de Réponse / d’initiative

une flexibilité de réponse : adaptation de l’entreprise aux variations de son environnement qui vont toucher les facteurs de production et la nature de la demande (( évolution technologique, embauche d’intérimaire).
une flexibilité d’initiative : capacité de l’entreprise à agir sur son environnement, à en modifier ses paramètres.
Interne / Externe

Nature Interne : Flexibilité incorporée dans les facteurs de production détenus par la firme. C’est à dire par exemple à un facteur de production qu’on utilise pas à plein on va lui augmenter son régime tel qu’une machine qui marche à 60 % de ses capacité va passé à 80 %.
Nature Externe : l’entreprise doit aller chercher en dehors de son système productif les éléments nécessaires à son activité. (Gestion des informations provenant de l’extérieur, louer du matériel…)

Comment atteindre cette flexibilité

Equipements flexibles :
équipements qui ont la capacité de répondre à une variation de la demande quantitative et / ou qualitative.

La Variation des coûts unitaires dans des systèmes de productions flexibles et non flexibles

Coût moyen

Courbe de coût moyen d’un
c’’ équipement peu ou pas flexible.



c


 quantités
 Q1 Q Q2
 : zone où il est intéressant d’avoir un équipement flexible .
Un équipement flexible est intéressant s’il correspond bien au système productif actuel

Produits Flexibles :

On parle de différenciation retardée des produits, c’est à dire retarder au maximum vers l’aval le moment , la phase productive, qui va introduire la variété dans le produit. On attend le dernier moment car on sait que c’est la variété qui coûte cher.
( Economie d’échelle jusqu’au point de différenciation des produits.

Amont Aval

Economie d’échelle différenciation
Comment faire une différenciation retardée ? avec quels outils ?
Différenciation de Perception : différenciation grâce à la publicité :
Ex : couleur des billes dans la lessive : les grains vert font plus psychologiquement écologique que le bleu.
Différenciation modulaire des produits : ex IKEA : c’est le client qui a la responsabilité du montage.
Exposé : Fabien C + Guillaume S



CHAP 2 : STRATEGIE PRODUCTIVE




On travaille sur une logique externe : l’entreprise ouverte sur son environnement extérieur. L’entreprise peut adopter plusieurs stratégies :

une stratégie de croissance interne : elle accomplie elle-même l’ensemble des opérations productives.

Une stratégie de croissance externe : elle rachète à une autre entreprise des équipements qui fonctionnent déjà.

Une stratégie de type contractuelle : conclusion d’un contrat de nature provisoire avec une autre entreprise sous la forme d’une collaboration client fournisseur : Sous-traitance, soit sous la forme d’un contrat entre concurrent : stratégie d’alliance.

Exposé : Cynthia + Fabien P

La Sous-traitance

Définition

C’est une opération par laquelle une entreprise confie à une autre entreprise le soin d’exécuter pour elle et selon un cahier des charges préalable, une partie des actes de production dont elle conserve la responsabilité économique finale.(c’est le donneur d’ordre le responsable).
On appelle aussi cette stratégie celle du « faire faire ». Elle s’oppose à la croissance interne qui est une stratégie du « faire », et à la croissance externe qui est une stratégie de l’acheter.

Les différents types de sous-traitance

Sous-traitance de capacité

Un donneur d’ordre va demander à un sous-traitant de fabriquer pour lui soit de manière occasionnelle soit de manière habituelle un produit. Le sous-traitant dépanne le donneur d’ordre mais le donneur d’ordre sait faire les actes de production qui vont être effectués par le sous-traitant. C’est souvent lorsque l’entreprise est en situation de pointe de charge qu’elle fait appelle à ce type de sous-traitance : c’est un amortisseur conjoncturel (ou de conjoncture).

Sous-traitance de spécialité

Un donneur d’ordre va demander à un sous-traitant de produire car lui ne sait pas. C’est 70% des cas des contrats de sous-traitance. On parle d’amortisseur structurel. Quels sont les avantages et les limites de la sous-traitance

Avantages

La sous-traitance est un gain en productivité car elle est lié à une idée de spécialisation.
Elle favorise l’innovation : il y a transfert de savoir entre les entreprises.
Elle permet d’alléger la structure de l’entreprise.
Elle permet de dégager des économies, des liquidités pour investir dans le marketing par exemple.

Limites

L’entreprise n’ayant plus le contrôle, il peut survenir des problèmes de qualité.
Risque de ne pas être approvisionner à temps.
Problème de secret de fabrication.


Evolution de la relation de sous-traitance

Aujourd’hui la relation de sous-traitance est très marquée par la dépendance qui s’établit entre les partenaires.

Définition de la «  dépendance » 

La dépendance se caractérise par le fait qu’une entreprise sans réunir les conditions mise à l’intégration d’une autre entreprise (sans droit de propriété, sans contrôle de gestion) est à même de dicter les conditions de son activité à son sous-traitant et plus globalement de conformer la politique de gestion de l’autre entreprise par rapport à ses propres intentions.

La variation du degré de dépendance dépend 

Du poids relatif du principal donneur d’ordre
Du nombre de donneur d’ordre avec qui l’entreprise sous-traitante travail
Du type de sous-traitance : si c’est de capacité ( forte dépendance, si c’est de spécialité ( le degré n’est pas aussi importante, on peut même voir la relation de dépendance s’inverser.
De la durée de la relation : plus c’est long plus une relation d’habitude et d’obligation s’installe plus il y a dépendance.

Exemple du Japon : le cas de Toyota qui a une dépendance forte avec ces entreprises sous traitante avec son réseau d’intégration vertical (réseau pyramidal).

L’interdépendance

La dépendance commence à s’atténuer pour arriver à une situation d’interdépendance, c’est à dire qu’on passe d’une situation hiérarchique à une relation de coopération, de confiance, de prise d’initiative du sous-traitant ( on arrive à une situation d’impartition : on a pas besoin de négocier un contrat des qu’un paramètre productif change, on s’attache à une relation de confiance et de flexibilité ( pour enfin aboutir vers une relation de co-traitance.

La stratégie d’alliance

Définition de Dussauge & Garette

Une coopération ou une alliance stratégique est un accord conclu et géré conjointement par plusieurs entreprises concurrentes, ou potentiellement concurrentes, qui choisissent de mener à bien un projet, un programme ou une activité spécifique en coordonnant les compétences, les moyens et les ressources nécessaires plutôt que :

De mettre en œuvre ce projet ou cette activité sur une base autonome, en affrontant seule la concurrence des autres firmes engagées dans la même activité ( on s’oppose à une croissance interne.

De mettre en commun de manière définitive et sur l’ensemble de leurs activités, la totalité des ressources dont elles disposent en fusionnant ou en procédant à l’absorption de l’une par l’autre ( on s’oppose à une croissance externe.

De transférer entièrement l’activité concernée d’une firme à une autre.

Typologie des alliances

 Les Alliés apportent des actifs….


De même nature de nature différente

 Pour mettre sur le marché


Un même produit commun des produits propres
 à chaque allié








Intérêts :
Possibilité d’effectuer des économies d’échelle à cause de l’effet de synergie entre les entreprises (produit moins cher à produire ensemble que tout seul).
Possibilité de trouver des ressources qui font défaut à l’entreprise.
Possibilité de partager les risques
Aspect de réversibilité c’est à dire flexibilité avec des contrats ponctuels.
Possibilité de contourner les lois Antitrust. (Toyota avec Ford).



CHAP 3 : GESTION DES FLUX ET DES STOCKS




La notion de Stock est associé à la notion de flux car elle est résulte de la différence de débit entre les flux entrant et les flux sortant. Les stocks représentent entre 25 et 31% des actifs immobilisés malgré l’idée du zéro stock dans l’entreprise.


La notion de flux et de stock

Les différents types de flux

Flux externe : souvent les flux de MP ou de composants qui entrent dans l’entreprise et sortent de l’entreprise : interaction avec l’environnement.
Flux interne : qui circule dans l’entreprise et subissent le processus de transformation.

Les différents types de stocks

Stock de MP : point de départ d’une activité productive.
Stock de fabrication : ce sont les encours – composants qui peuvent provenir aussi bien de l’interne que de l’externe (provenir d’un fournisseur). Utilisation de la méthode MRP.
Stock de distribution : ce sont les stocks de produits finis ou de marchandise. Utilisation de la méthode de Wilson.
Stock de fourniture : exemple l’énergie.

On fait une différence entre stock subi et stock voulu :
Stock voulu :
Pour répondre rapidement à la demande.
Pour offrir une marge de manœuvre, de sécurité (en cas par exemple de grève, de panne)
Stock subi :
Offre >demande : l’entreprise produit trop.
Panne d’un atelier.

Autres définitions

Ressource : Ensemble des moyens hétérogènes qui contribue à une activité productive donnée ( humaine, liquidité, énergie, équipement. Elles ont un débit.

Capacité productive : Capacité maximum d’une ressource.

Charge productive : ce n’est plus la capacité maximum mais ce que l’on demande à produire qui dépendra de la demande des clients.


Rôles du stock dans le processus productif

Résoudre le problème de non coïncidence temporelle et spatiale entre l’Offre et la demande :
Géographiquement, l’endroit où on va acheter un produit n’est pas forcement l’endroit où on l’a produit.
Temporel : on ne produit pas au moment où l’on vend.
On en déduit 2 types de système productif :
Anticipation de la demande totale : on stock bien à l’avance des produits finis .
Anticipation de la demande partielle : on ne produit pas la totalité du produit mais on fabrique et stock certains composants (ex : dans la restauration : pizzeria).

C’est une Assurance contre l’aléa :
Aléa par rapport à la demande : méthode sur série chronologique.
Aléa lié à la défaillance du système productif : schéma « découpage des problèmes » (page C1) : le temps de la réparation de la machine de l’atelier ne doit pas dépasser le temps d’écoulement du stock B.

Fluctuation saisonnière :
Répondre à la fluctuation de la demande en fonction de la saison et de son mode de consommation.

Volonté de réaliser des économies d’échelle :
Produire beaucoup implique un stockage le plus souvent donc il faut déterminer ce qui coûte le moins cher entre :
produire beaucoup à moindre coût mais stocker.
produire moins et moins stocker.

Le stock dépend de la nature du système productif :
voir « Matrice des Produits/processus » page C1

Méthode ABC (ou 20/80 - Pareto)

Cette méthode à pour but de déterminer quel produit doit être soumis à une politique de gestion de stock en comparant la valeur à l’entrée du stock et la valeur de sortie du stock.
Voir « Classement ABC » page C2.

Type d’articleQuantité % d’artValeur %Degré de contrôleType de relevéArt A10-20%70-80%RigoureuxComplet et précisArt B30-40%15-20%NormalCompletArt C40-50%5-10%Simplesimplifié
Exposé : « Innovation et gestion de projet »
Nicolas Lardy, Renaud Bourdin-grimaud, Franck Bersnardeau.

Les différents modèles de gestion de stock

Il faut répondre à 2 questions : Quand est-ce que je m’approvisionne ? De combien je m’approvisionne ?
Il existe 2 modèle classique de gestion des stock voir « Modèles classiques de gestion des stocks » page C3.
Regarder aussi « Modèle de wilson » page C4, C5.


CHAP 4 : GESTION DES STOCKS EN AVENIR CERTAIN




On va utiliser le modèle de Wilson car en « avenir certain » c’est avoir une estimation précise de l’évolution de la demande. On va donc déterminer la quantité optimale (q*) à commander à chaque période sachant que cette quantité est la seule à permettre de minimiser le coût global des stocks.

Hypothèse pour constituer cette fonction de stock

On ne se préoccupe que d’un seul article.
On suppose que la demande est distribuée uniformément tout au long de la période (la demande est linéaire et continue).
Le délai de livraison est certain et fixe.
La constitution d’un stock de sécurité est inutile ici.
On admet l’impossibilité d’une rupture de stock.
Le prix de l’article est fixe (quelque soit le volume commandé il n’y aura pas de remise).

Paramètre de la fonction

Cas normal

Le coût de lancement de commande noté CL, coût administratif qui est fixe.
Le coût de possession d’un article pendant une unité de temps Cp, ce coût est fixé par le service financier.
Le niveau de la demande D est certain.
Le prix du produit est noté p.
Le nombre de commande que l’on va passer au cours de la période : N = D/Q.
Le nombre d’unité de temps au cours de la période étudiée.
Le taux de détention : t*p = Cp appliqué au stock moyen q/2.

Exemple page C4, C5.

Cas d’une commande groupée

On enlève l’hypothèse qu’on ne se préoccupe que d’un seul produit. On va gérer toute une série de produits différents.
Pour chaque produit on aura donc un niveau de demande différent.
Le coût de possession pour chaque produit sera différent.
On devra donc déterminer le nombre de commande groupée à passer pendant l’année tout en minimisant le coût global des stocks et déterminer la quantité économique optimale de chaque produit.

Exemple page C7
Cas d’une remise de prix

Nous nous retrouvons dans le cas d’un produit unique.
Modèle dégressif uniforme : on applique à une tranche un prix ( s’applique à toute les unités commandées) voir exemple C10, C11.
Modèle dégressif incrémental pour chaque tranche un tarif spécifique.

Exposé : Isa D, Ricardo, Hichem


UNIVERSITE PARIS XI, ORSAY, MIAGE
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Année universitaire 2001-2002, promotion CFAI – cours tapé par Calire
 PAGE 1

Gestion de Production cours du 10/09/01
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 PAGE 3

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 PAGE 4

Gestion de Production cours du 17/09/01
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 PAGE 6

Gestion de Production cours du 15/10/01
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Directeur de production


Services Fonctionnels


Chef de Fabrication


Chef de Fabrication


Chef Atelier fraiseur


Chef Atelier presse


Chef d’équipe


Chef d’équipe


Chef d’équipe


Directeur de production

Services fonctionnels principaux

Chef Atelier
Produit X

Chef Atelier
Produit X

Chef Atelier
Produit X

Services fonctionnels annexes








Service 1 Service 2 Service 3

ALLIANCE DE COMPLEMENTARITE

Matra-Renault avec « Espace »

ALLIANCE ADDITIVE

ALLIANCE CONJOINTE

Airbus hélicoptere Europ

Moteur PRV-V6