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i) conditions générales - Localiban

Le ciment doit être stocké, soit en sacs ou barils, soit en vrac dans des silos. ..... Un joint 'water stop' type à boudin central en PVC ou caoutchouc vulcanisé sera ...... tout robinet ou tout accessoire, qui apparaît défectueux, sera remplacé. ..... Un inverseur automatique sera pourvu pour alimenter la station en électricité à ...




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ASSAINISSEMENT DU VILLAGE DE

AIN w’ZAIN










CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES



















FÉVRIER 2007







CONTENU




CONDITIONS GÉNÉRALES


TRAVAUX CIVILS


EXÉCUTION DES TRANCHÉES


TUYAUTERIE, ACCESSOIRES & ROBINETTERIE


POMPES DE LEVAGE EAUX USÉES


TRAVAUX ÉLECTRIQUES


STATION D’ÉPURATION




















I) CONDITIONS GÉNÉRALES

Le présent Cahier des Clauses Techniques (C.C.T) définit les prescriptions techniques générales applicables à l’exécution des travaux de construction du réseau d’assainissement du village de Ain w’Zain dans le caza du chouf.
En particulier, il énumère les spécifications générales et particulières imposées aux types de travaux suivants :
Tranchées: Excavation et remblaiement.
Chaussées: Excavation et remise en état.après excavation.
Tuyauteries: Installation de tuyauterie de drainage
Construction de chambres en béton, regards, cuves de pompage, ….
Connexions aux habitations.
Equipement d’épuration
Maçonnerie
Finissages
Cablage
Equipement électro-mécanique

I.1) Description des travaux et du site

Le projet consiste à assainir le village de Ain w’Zain dans le caza du chouf qui fait partie de la Fédération des Municipalités du Chouf es-Souwaijan (FMCS)
Ce village est situé à environ 1,000 mètres d’altitude. Sa topographie est relativement accidentée ce qui rend impossible tout drainage gravitaire de l’ensemble du village vers un point central de collecte sans avoir recours au pompage.
La lithographie du sol est en majeure partie une pierre calcaire relativement dure. L’entrepreneur est supposé faire à ses propres frais les vérifications nécessaires sur le site avant de préparer son offre.

Les travaux portent sur l’exécution d’un réseau de drainage comportant environ 11 Km de tuyauterie gravitaire en DN200, DN160, DN140, DN 110 avec raccordements aux habitations. Le système comporte trois stations de pompage avec des tuyaux de refoulement de diamètres DN 125 et DN110 de longueur global 1.3 km..
À partir d’un point de collecte, le réseau va drainer gravitairement les eaux usées de Ain w’Zain vers la station de Jdeideh située à environ 2 km du village.
Le présent contrat consiste à exécuter le réseau jusqu’au piquet 05 de la ligne 1A.

Pratiquement, la totalité du réseau passera sous des voies publiques asphaltées. Donc l’Entrepreneur doit prendre soin de localiser les services publiques sous-terrains pour éviter tout dégât à ces services.

Les données et les cotes figurants sur les profils en long et les plans sont seulement à titre indicatif. L’Entrepreneur doit faire ses propres relevés de terrain pour définir le meilleur tracé ainsi que les pentes des canalisations.


I.2) Définitions

- Le Maître de l'Ouvrage ou ses représentants est designé ci-après par le Maître-d’Œuvre.
- L'Entreprise adjudicataire qui exécutera les travaux est designée ci-après par L'Entrepreneur.

I.3) Normes

Les normes applicables sur ce projet, même si elles ne sont pas spécifiquement citées, sont les normes européennes et/ou américaines afférentes aux différentes disciplines inclues dans ce marché.

I.4) Conditions d’offre

Les plans du dossier d’appel d’offre seront lus conjointement avec le présent CCT, le devis quantitatif et le descriptif des travaux si applicable. En cas de contradiction entre les documents précités, L’Entrepreneur s’en référera au Maître-d’Œuvre. Toute description, définition ou spécification qui figure dans l’un de ces documents sera interprétée comme faisant partie de tous les autres.

L’entrepreneur notera que l’étendue des travaux est définie par les plans et le descriptif des travaux si applicable et non par le devis quantitatif. Les quantités qui figurent dans ce dernier sont approximatives et ne devraient pas constituer l’unique source d’information pour la commande des matériaux ni pour la définition des coûts forfaitaires.

L' Entrepreneur est tenu, avant la remise de son prix, de signaler les remarques ou anomalies qu'il pourrait relever dans les documents constituant le dossier d'appel d'offre. Dans le cas ou aucune réserve ou observation ne serait présentée lors de la remise des offres, L' Entrepreneur ne pourra se prévaloir en cours d'exécution, d'erreurs, d'omissions de non concordance entre les pièces du dossier etc... pour demander au Maître-d’Œuvre une augmentation du montant du marché de base.

De même, L' Entrepreneur est tenu, lors de la remise de son prix, de s’être complètement familiarisé avec les conditions existantes sur le site, sa topographie et les conditions contraignantes qui peuvent avoir un impact sur l’exécution des travaux.
L' Entrepreneur ne pourra se prévaloir en cours d'exécution, de conditions non prévues sur le site ou autres empêchements et obstacles pour demander au Maître-d’Œuvre une augmentation du montant du marché de base.

II demeure convenu et arrêté que, moyennant le prix prévu, L'Entrepreneur devra l'intégralité des travaux nécessaires au complet achèvement et au parfait service des constructions ou installations projetées, conformément aux Règles de l'Art.
Toute dérogation au présent CCT n’est admise que si elle fait l'objet d'un justificatif et d’une autorisation écrite du Maître-d’Œuvre.


I.5) Programme des travaux

Un programme détaillé des travaux sera soumis par L’Entrepreneur au Maître d’Œuvre au plus tard une semaine après l’adjudication du contrat. Inclus dans ce programme seront les calendriers en détail des activités suivantes :
Mobilisation sur site
Soumissions techniques
Travaux d’exécution
Tests et mise en route
Démobilisation.
L’ordonnancement des activités se fera dans une suite chronologique qui va optimiser la durée d’exécution du projet. L' Entrepreneur devra, avant toute exécution de travaux, obtenir l'acceptation sans réserve de ce programme par le Maître d’Œuvre.

I.6) Installation de chantier – Implantation

L’installation et l’organisation du chantier seront établies en fonction des contraintes particulières et seront soumises, avant exécution, à l’approbation du Maître d’Œuvre. L’entrepreneur devra notamment la mise en place des panneaux de chantier, les installations communes de sécurité et d’hygiène. D’une façon générale, il se conformera aux directives du Maître d’Œuvre en ce sens.
L’implantation de la construction sera à la charge de L’Entrepreneur qui en sera entièrement responsable. En cas d’erreur, tous les travaux qui pourraient être nécessaires en conséquence, seront, de ce fait, à sa charge exclusive. Cette implantation sera réalisée en coordination avec le Maître d’Œuvre.

I.7) Soumissions

L’Entrepreneur est tenu de soumettre pour approbation un dossier complet pour chaque activité, deux semaines avant son exécution. Ce dossier doit inclure au minimum ce qui suit:
Charactéristiques techniques, notes de calculs, catalogues, certificat d'homologation, mode d'emploi, contre-indications éventuelles et provenance des équipements et matériaux qu’il compte utiliser.
Normes applicables.
Essais en usine si applicables.
Les plans d’exécution (Shop Drawings)
Les mesures de sécurité à prendre
Calendrier des travaux
L’Entrepreneur ne pourra procéder aux travaux concernés qu’une fois leur dossier technique approuvé par le Maître d' Œuvre.

En aucun cas, L'Entrepreneur ne pourra substituer aux produits approuvés d'autres produits jugés par lui comme équivalents sans une nouvelle autorisation du Maître d'Œuvre. De même, il est absolument interdit de porter des modifications aux plans d’exécution approuvés par le Maître d' Œuvre sans l’autorisation de ce dernier.
L'Entrepreneur restera seul responsable au cas ou les travaux, le matériel et les accessoires utilisés ne correspondraient pas à ceux déjà approuvés.
L'Entrepreneur remplacera à ses propres frais, le matériel et les travaux défectueux à l'entière satisfaction du Maître d' Œuvre.

I.8) Équipements et matériel

L'Entrepreneur doit présenter au Maître d’Œuvre, avant le début des travaux, la liste des équipements et matériels qu'il utilisera pour l'exécution du présent contrat.
Aucune partie de ce matériel ne pourra être retirée du chantier avant l'achèvement de la totalité des travaux sauf par accord avec le Maître d’Œuvre. En cas de panne, L'Entrepreneur doit assurer les réparations de son matériel et sera seul responsable de tout retard occasionné par ces réparations. Le matériel et équipements pourvus seront de fabrication récente et en bon état de marche.

I.9) Précautions à prendre, Sécurité

L'Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions avant et pendant l'exécution des travaux, en vue d'assurer la securité de son personnel et des passants de même que la stabilité des lieux, des ouvrages et constructions mitoyennes et avoisinantes.
Il soumettra à l’agrément du Maître d’Œuvre les mesures de sécurité à prendre pendant le déroulement de chaque activité des travaux de construction inclus les adresses des centres de soins médicaux et de la défense civile en cas d’accidents et incendies.

Le personnel de L’Entrepreneur sera proprement équipé de bottes de sécurité adéquates pour le travail, casques, uniformes, gants de travail et autres accessoires nécessaires pour éviter le plus possible les accidents et blessures. En plus L’Entrepreneur tiendra disponible sur site une trousse de secours complète pour les premiers soins.
Durant toute la période des travaux, L’Entrepreneur prendra toutes les précautions nécessaires pour éviter les incendies et tiendra en tout temps à sa dispositionn un nombre suffisant d’exctincteurs de taille adéquate et en parfait état de fonctionnement.

I.10) Opérations Topographiques

Toutes les cotes seront définies par rapport à des repères fixes raccordés au nivellement général du Liban .
Avant le commencement des travaux de Topographie, L’Entrepreneur et le Maître d' Œuvre procèderont à reporter sur le terrain le tracé définitif des canalisations de drainage. L'Entrepreneur doit effectuer à ce stade les vérifications qu'il juge nécessaires concernant la faisabilité de ce tracé.

Une fois les opérations topographiques terminées pour chaque tronçon, en aucun cas il ne sera admis à réclamer ultérieurement contre les cotes qui auront été arrêtées. En plus, L’Entrepreneur veillera à adopter le tracé praticable le plus court.


I.11) Fournitures et Contrôle

La provenance, la qualité, les caractéristiques, les procédés de fabrication ainsi que les essais de contrôle et de réception des matériaux et produits fabriqués devront satisfaire aux normes fixées par le présent C.C.T si cela est le cas et en tout état de cause aux normes européennes ou américaines homologuées ou réglementairement en vigueur au moment de la signature du marché, que L'Entrepreneur est reputé connaître.

L'Entrepreneur reste seul responsable vis-à-vis du Maître d'Œuvre de la qualité des matériaux et matériels livrés.
Le Maître d'Œuvre se réserve le droit d'effectuer en tout point et à toute époque qu'il jugera utile, le contrôle de la qualité des matériaux utilisés, de leur lieu et mode de stockage, de leur provenance et conditions de transport. L'Entrepreneur devra donner toute facilité aux représentants du Maître d'Œuvre pour effectuer ces contrôles.

Tous les matériaux approvisionnés reconnus défectueux ou non-conformes devront être transportés hors du chantier par L'Entrepreneur et à ses frais dans un délai fixé par le Maître d'Œuvre.
L'Entrepreneur aura à sa charge tous les essais supplémentaires effectués en vue de vérifier qu'il a bien porté les corrections aux fournitures non conformes.

I.12) Moyens de L'entrepreneur

L'Entrepreneur doit tous les moyens nécessaires à l'approvisionnement de ses matériaux, à la réalisation de ses ouvrages et notamment les échafaudages, les appareils et matériels de levage, les transports d'amenée à pied d'oeuvre des matériaux, leurs manipulations ainsi que la production, le transport et la consommation d’énergie et d'eau nécessaire au présent lot. Il doit également l'installation des formes, aires, plates-formes, rampes, chemins nécessaires à la réalisation de ses ouvrages.

I.13) Garantie

L'Entrepreneur garantira que le matériel, les équipements etc, et les travaux installés et exécutés par lui conformément aux règles de l’art et aux normes en vigueur sont de première classe.

II s'engagera, durant une année, à partir de l'achèvement des travaux et la réception de ceux-ci par le Maître d'Œuvre, à remettre en bon état tout ou une partie des installations qui présente des défauts non provoqués par une mauvaise utilisation de la part d'un personnel non qualifié.

I.14) Accessibilité

Tout le matériel, les équipements, les tuyauteries, les robinets, les cables électriques, etc seront installés de manière à être aisément accessibles pour la mise en fonctionnement, l'entretien, les réparations ou éventuellement le remplacement..
I.15) Qualifications et références des sous-traitants

L’Entrepreneur doit soumettre à l’agrément du Maître d'Œuvre les sous-traitants qu’il compte engager sur ce contrat. Ils doivent être des entreprises reconnues par les lois libanaises et avoir exécuté des travaux similaires d’excellente qualité.

Les certificats ainsi que les travaux exécutés doivent être fournis pour examen par le Maître d'Œuvre. La qualification du sous-traitant sera compatible avec l’importance du travail à exécuter.

I.16) Nettoyage et propreté du site

L'Entrepreneur doit laisser le chantier propre et libre de tous gravois, déchets et détritus pendant et après l'exécution de ses travaux; il en devra également l'enlèvement et l'évacuation aux décharges approuvées, à ses frais.

Le nettoyage courant est réalisé au fur et à mesure de 1'exécution, le nettoyage d'ensemble sera à réaliser une fois par semaine.

En dehors des nettoyages courants précités, L'Entrepreneur devra procéder à un nettoyage de livraison pour débarrasser les supports des projections, éclaboussures et salissures provoquées par ses ouvrages, compris enlèvement et évacuation aux décharges des gravois, déchets et détritus.

Le Maître d'Œuvre se réserve la faculté de faire exécuter en fonction de l'état du chantier et au moment ou il jugera opportun, un ou des nettoyages à fond très soignés.

L'Entrepreneur prendra toutes précautions pour limiter dans la mesure du possible les chutes de matériaux ou dépôts de boues sur les voies publiques empruntées par son matériel . II effectuera en permanence les nettoyages et ébouages nécessaires, les dépenses correspondantes étant entièrement à sa charge .

I.17) Travaux sur les voies publiques

Un calendrier des travaux sur les voies publiques sera soumis au Maître d’Œuvre avant le début de ceux-ci. Les déviations, signalisations et barrières de sécurité seront clairement indiquées. Elles seront mises au point et décidées en coordination et accord avec les services publiques interessés en présence du Maître d'Œuvre. (L'Entrepreneur est tenu de provoquer cette réunion).

L'Entrepreneur devra alors faciliter dans toute la mesure de ses moyens 1'exécution des travaux de déviations provisoires sans qu'il n'ait pour cela aucun droit de réclamation ou réserve pour retard ou dommages occasionnés par cet état des choses. L'Entrepreneur ne pourra arguer d'aucun retard, dépenses ou toutes autres sujetions découlant de ces travaux sur son chantier pour faire des réclamations ou des réserves, les travaux eux-mêmes faisant partie intégrale du marché.
II devra prendre également toutes les dispositions en vue d'assurer l'écoulement de la circulation des voitures et des piétons et d'installer toutes les signalisations nécessaires.
II devra respecter les lois et règlements en vigueur concernant l'occupation temporaire des trottoirs et voies de circulation par les matériaux et le matériel nécessaires aux travaux.
L’Entrepreneur est responsable de toutes les démarches, formalités et dépenses nécessaires pour obtenir les permis d’excavation des autoritées publiques concernées.

I.18) Ouvrages sous-terrains
Avant de procéder aux excavations, il est de la responsabilité de L’entrepreneur de déterminer à ses propres frais l’emplacement de tous les ouvrages sous-terrains tels canalisations, câbles électriques et autres dans la région où les travaux auront lieu. Si nécessaire, il louera les services des autorités compétentes.
De même, L’Entrepreneur obtiendra à ses propres frais les permis nécessaires délivrés par les autorités compétentes pour procéder aux excavations dans les régions non habitées.
Si des canalisations ou ouvrages souterrains non signalés par les autorités compétentes sont découverts en cours d'exécution des travaux, L'Entrepreneur en informera par écrit le Maître d’Œuvre. Il sera procédé contradictoirement à leur relevé, L'Entrepreneur devant surseoir aux travaux adjacents jusqu'à la décision du Maître d’Œuvre relative aux mesures à prendre pour la poursuite des travaux. Celles-ci seront alors prises d'un commun accord entre les deux parties en présence des services publiques concernés.
Enfin, L'Entrepreneur devra prendre toutes les précautions pour n'occasionner aucun dégât aux vestiges archéologiques qu'il pourrait rencontrer dans les fouilles ou sur les lieux du travail. Il devra immédiatement les signaler au Maître d' Œuvre.

I.19) Coordination entre corps détat

L'Entrepreneur aura à partir de plans detaillés fournis par ses différents corps d'etat ou sous-traitants :
- La réservation dans ses ouvrages de tous les trous et ouvertures nécessaires à ses corps d'état et/ou sous-traitants.
- L'incorporation dans ses ouvrages de tous systèmes de fixation (rails, douilles, taquets, etc.) nécessaires aux différents corps d’état et/ou sous-traitants qui fourniront les pièces à pied d'oeuvre.
L’Entrepreneur aura à sa charge les percements, trous, scellements, rebouchages et raccords d'enduit, conséquents à la mise en oeuvre de ses ouvrages.

I.20) Protection et respect de l’environnement

L'Entrepreneur doit prendre les précautions nécessaires pour éviter autant que possible l’émission et la propagation des poussières résultants de ses travaux, le rejet des déchets de ses activités de construction dans la nature, le gaspillage de l’eau et de l’électricité, et les nuisances sonores.
I.21) Produits des démolitions et excavations

L'Entrepreneur est consideré comme responsable de tout produit de démolition considéré comme réutilisable pour les travaux et n'a droit à aucune indemnité du fait des pertes éventuelles de ces produits ou de leur destruction quelles qu'en soient les causes.

Les produits d'excavation seront si possible reutilisés comme matériaux de remblais dans les tranchées s'ils sont conformes aux spécifications énoncées dans le présent C.C.T. Leur réutilisation doit être soumise à I'autorisation préalable du Maître d' Œuvre notifiée.
Dans les cas contraires, ils seront transportés sur des lieux de décharges soumis à l'approbation préalable du Maître d'Œuvre.

I.22) Réception et essais des installations

Lorsque les travaux d'installation sont achevées, il importe de vérifier leur bonne exécution et leur fonctionnement satisfaisant.

A cet effet, les travaux seront soumise à deux réceptions.
La première dite "préliminaire" consistera à constater la bonne marche des équipements et automatismes, l'étanchéité parfaite des canalisations d'alimentation et d'évacuation, des ouvrages d’art ainsi que le bon fonctionnement de la robinetterie, du matériel électrique, le tout devrait répondre aux soumissions techniques approuvées par le Maître d’œuvre.

Un procès verbal préliminaire de fin de travaux sera émis, auquel sera éventuellement annexée une liste des réserves que L’Entrepreneur doit compléter durant un laps de temps fixé par le Maître d'Œuvre. (appareils manquants, propreté, nettoyage, réglages à faire, modification importante intervenant tardivement, peinture...)

La deuxième réception dite "définitive" sera prononcée, au plus tard, un an après la réception provisoire et doit sanctionner le bon fonctionnement de l'installation durant la période comprise entre ces deux réceptions.

Si l'une de ces conditions fait défaut, L'Entrepreneur doit procéder à ses frais aux actions correctives nécessaires et la réception définitive ne sera prononcée que lorsque l'installation sera jugée en parfait état de marche à tout point de vue. Un procès verbal de fin de travaux sera alors émis marquant la fin officielle des engagements de L’Entrepreneur sur ce contrat.

En cours d'exécution des travaux et à l'achèvement de ceux-ci, des essais et des contrôles partiels seront effectués sur place aux frais de L'Entrepreneur.
Ce dernier devra également supporter tout genre de frais provenant en particulier de l'installation provisoire de certains équipements pour mener à bien ces essais et ces contrôles.

Qu'il s'agisse d'essais partiels ou généraux, L'Entrepreneur devra fournir, pour chaque essai, un dossier avec les formulaires concernant
- La nature, l'heure et le lieu de l'essai,
- La procédure utilisée
- Les moyens en matériel et personnel mis en oeuvre,
- Les résultats des essais
- Les notes et calculs techniques si nécessaires

Tous les documents des essais exécutés seront signés conjointement par L’Entrepreneur et le Maître d’œuvre.

I.23) Plans « AS BUILT » ET documentation technique

Deux semaines avant la réception préliminaire, L’Entrepreneur soumettra à l’agrément du Maître d’Œuvre un original et deux copies des plans AS-BUILT et documentation technique du projet. Ces documents feront partie intégrante des formalités de réception préliminaires.

La documentation technique doit inclure toutes les données, cotes et schémas des équipements installés ainsi que les instructions d’entretien, de diagnostique et d’opération.

I.24) Pièces de rechange

Comme partie intégrante du marché, L’Entepreneur doit fournir les pièces de rechange nécessaires pour une période de 5 ans suivant les recommandations des fournisseurs.

Dans tous les cas, la fourniture minimum sera comme suit :

- Deux pièces entières de chaque modèle de pompe livré sur site.
- Une lampe balladeuse avec cable de 25 mètre.
- Un jeu de levier ou clés pour les cadenas des trappes d’accès des cuves de pompage..
- Un tuyau d’arrosage de 15 mètre de long.
- Une pièce de chaque relais, disjoncteur et contacteur.
- 20 % des lampes témoin du tableau de commande.
- Une pièce de chaque vanne dont le diamètre est supérieur à 50 mm.

Les pièces de rechange doivent être fournies neuves, dans leurs emballages d’origine et livrées sur site avant la réception préliminaire.

I.25) Repliement du chantier

Après achèvement des travaux et la réception préliminaire, L’Entrepreneur devra procéder au repliement de son chantier et à l'enlèvement de tout le matériel, des matériaux excédentaires et des installations provisoires de toute nature. Il laissera les lieux et les ouvrages en bon état de propreté à la satisfaction du Maître d’œuvre.

Les installations de chantier, le matériel et les matériaux en excédent devront être enlevés et les emplacements mis à la disposition de L'Entrepreneur remis en état, dans un délai de deux (2) semaines à compter de la date de réception préliminaire des travaux .

L'Entrepreneur subira, s'il est constaté que les lieux ne sont pas libérés à la date prescrite et sans limitation du montant, une pénalité de cent dollars américains par jour calendaire de retard .

En outre, la date de la réception définitive sera reculée d'un laps de temps égal à celui qui se sera écoulé entre la fin des deux semaines suivant la réception préliminaire et la date de constatation du repliement effectif et intégral des installations de chantier.




































II) TRAVAUX CIVILS

II.1) TERRASSEMENTS

Ces travaux comprennent notamment :
- Le bornage du site,
- La clôture éventuelle du chantier,
- Les terrassements généraux relatifs à la réalisation des plates-formes de bâtiments, dalles, voiries, bassins…..
- Le drainage des plates-formes, notamment le creusement des fosses de protection contre les eaux de ruissellement.
Le niveau des plates-formes sous ourages, sera, de moins 0,25 m par rapport au niveau fini projeté.

En dehors de la zone bâtie, le terrain sera livré en fin de chantier propre et débarrassé de tous gravois et débris de construction. et de telle sorte que les eaux de ruissellement n’envahissent pas le site durant la saison des pluies. Ceci supposant, soit un décaissement, soit un remblai à réaliser selon les cotes données par le travail de topographie de L’Entrepreneur.

II.1.A) Abattage d’arbres & dessouchage

Tous les arbres, broussailles et haies se trouvant à l'intérieur des emprises des excavations seront abattus, coupés ou arrachés. Les souches et les grosses racines seront extraites du sol. À l'occasion de ces travaux, toutes précautions utiles seront prises par L'Entrepreneur pour ne pas endommager les lignes aériennes ou souterraines, les canalisations de toutes natures ou les constructions de toutes sortes.

Les arbres de gros diamètre seront tronçonnés de façon à permettre au Maître d’Œuvre soit une vente directe soit un enlèvement des fûts. Sauf instructions contraires par le Maître d’Œuvre, les branches et les racines seront rassemblées au fur et à mesure de l'avancement des travaux, chargées et evacuées vers des décharges designées par ce dernier.

En exécutant les travaux de terrassement, L’Entrepreneur évitera autant que possible la coupe des arbres. Il est formellement interdit d’abattre des arbres sans l’autorisation écrite des autorités compétentes.

II.1.B) Arrachage des taillis, broussailles et haies.

Les broussailles et taillis seront rassemblés et brûlés sur place au fur et à mesure de I'avancement des travaux. L'Entrepreneur devra prendre à sa charge et sous sa responsabilité les mesures de sécurité prescrites par le service local d'incendie qu'il consultera à cet effet .Les souches seront incinérées ou rassemblées sur les lieux de dépôt choisis par L'Entrepreneur en accord avec le Maître d’Œuvre à plus de 200 m de toute habitation.
II.1.C) Décapage
La terre végétale sera décapée sur au moins 20 cm ou suivant les conditions du terrain. Les terres végétales à réutiliser seront mises en dépôt provisoire aux emplacements indiqués par L'Entrepreneur et soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre. Les terres végétales excédentaires seront évacuées aux décharges. En aucun cas, les terres végétales ne seront utilisées pour le remblayage.

II.1.D) Travaux d’excavation

II.1.D.1) Exécution des déblais

L'Entrepreneur effectuera les déblais et les fouilles, en surface, en tranchée, en rigoles ou en puits, nécessaires à l'obtention de la forme sur laquelle doivent être placés les éventuels remblais, drains, ouvrages en béton, canalisations, conduites, infrastructures, etc. suivant les largeurs, longueurs et profondeurs définies dans les dessins d'exécution ou suivant les instructions écrites données sur le chantier et suivant un mode d'exécution (profondeur de chaque couche excavée, etc.) soumis par L'Entrepreneur à l'agrément du Maître d’Œuvre.

Les excavations devront être exécutées à l'aide d'engins mécaniques ou de tout autre procédé de manière à éviter toute surexcavation inutile. Les dépassements d'excavations hors profits, non expressément notifiés à L'Entrepreneur par Ordre de Service, ne seront pas payés et L'Entrepreneur devra remblayer ces surexcavations, conformément aux spécifications, de la mise en place de remblais jusqu'à la cote d'excavation préscrite. Il assurera une contrainte admissible du remblai au moins égale à celle du sol qui existait.

L'extraction des déblais par les engins mécaniques devra être arrêtée à une cote plus haute que le fond de fouille prévu et en dedans du tracé pour les parois, de façon à éviter l'ameublissement du fond et des parois par les griffes de l'engin.
La finition de la fouille sera réalisée soit à la main soit par un procédé ne présentant pas l'inconvénient ci-dessus.

Les explosifs et leur emploi sont formellement interdits sur le site.

Les produits d'excavation seront si possible réutilisés comme matériaux de remblai sur l'aménagement, s'ils sont conformes aux spécifications. Dans les cas contraires, ils seront transportés sur des lieux de décharges soumis à l'approbation préalable du Maître d’Œuvre. Leur réutilisation doit être soumise a l'autorisation éventuelle du Maître d’Œuvre notifiée par Ordre de Service.

Quand L'Entrepreneur considère qu'il a exécuté une zone d'excavation en conformité avec les plans d'exécution, il prévient le Maître d’Œuvre deux jours avant la date d’inspection projetée. Ce dernier examine alors le fond de fouille et s'il est d'accord, donne son approbation par écrit a L'Entrepreneur. Un levé topographique contradictoire est alors exécuté.
Nuls travaux ne peuvent commencer ni avant que le levé contradictoire ne soit réalisé ni avant que L'Entrepreneur n'ait reçu l'approbation écrite du Maître d’Œuvre consécutive à l'examen de la fouille.

II.1.D.2) Exécution des purges

Les zones faibles décelées seront délimitées par traçage au sol de formes rectangulaires et les matériaux défectueux purgés à la profondeur nécessaire. Ces matériaux seront transportés aux décharges agréées.

Les fouilles seront soigneusement remblayées en matériaux d'emprunt et compactées. Les travaux seront conduits de manière à ne pas détériorer les formes voisines. II sera pris attachement des longueurs, largeurs et profondeurs des purges.

II.1.D.3) Etaiement et blindage

Les parois rocheuses seront taillées en biseau si nécessaire pour les stabiliser. Mais si la nature du terrain ou sa variation physique sous l'action des intempéries ou des venues d'eau le demande, L'Entrepreneur doit prévoir à ses frais les étaiements et blindage des parois pour empêcher tout mouvement du sol et pour éviter tout accident aux personnes circulant dans les fouilles ou à leurs abords.

Le procédé d'étaiement et blindage devrait être soumis à 1'approbation du Maître d’Œuvre, leur approbation ne diminuant en rien la responsabilité de L'Entrepreneur; ce dernier restant le seul et unique responsable légalement, financièrement et techniquement de tout accident, dommage ou autres, pouvant survenir à des personnes, véhicules, biens privés ou publics, etc.
Durant tout le temps nécessaire pour l'achèvement de la totalité des travaux d'excavation, il devra entourer ces derniers de palissades avec éclairage de nuit.

II.1.D.4) Épuisement des eaux

L'Entrepreneur devra prévoir l'élimination rapide de l'eau entrant dans les travaux de terrassement de quelque source, nature ou quantité, et à quelque moment que ce soit, durant la construction. Il prévoira partout ou c'est nécessaire sur le site, un système d'écoulement provisoire, fosses, drains, rigoles, pompage ou autres moyens d'éliminer cette eau à une distance convenable des fouilles.

En pompant et en baissant le niveau de l'eau en général dans les excavations, L'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour empêcher les érosions et affouillements du sol, ainsi que toutes précautions pour la stabilité des structures.

Les fouilles devront être maintenues à sec pendant toute la durée de l'exécution des travaux de terrassement, et éventuellement durant toute la durée jugée nécessaire de la part du Maître d’Œuvre.

Tous ces travaux seront effectués aux frais de L'Entrepreneur et sont supposés être pris en compte dans les prix du devis.

II.1.D.5) Comblement des vides

Tous les vides, tels que caves, puits, etc. seront comblés dans les conditions prescrites par le Maître d’Œuvre et conformément aux spécifications techniques du projet.

II.1.D.6) Tolérances en profondeur des fouilles

Les tolérances admises pour les surprofondeurs des fouilles des fondations n'excéderont pas 5 cm pour les sols pulvérulents ou cohérents et 10 cm pour les sols rocheux. Aussi, si le fond de fouille a été accepté par le Maître d’Œuvre, la surépaisseur de provenance des tolérances admissibles s'additionnera à l'épaisseur du béton maigre (béton de propreté) ou de la sous-couche de fondation. Dans le cas contraire, la solution de substitution de sol telle qu'elle est mentionnée ci-avant s'impose pour assurer le niveau fini de fond de fouille.

II.1.D.7) Transport des déblais excédentaires

Le transport des déblais se fera au fur et à mesure de leur extraction avec un moyen de transport au choix de L'Entrepreneur, mais de façon que leur circulation, en particulier au voisinage des fouilles, ne provoque aucun dommage à ces dernières ainsi qu'aux ouvrages en cours et aux constructions voisines.

Une partie de ces déblais sera mise en dépôt provisoire pour être utilisée en remblais autour des fondations, murs, etc… et le surplus utilisé dans les remblayages en surface si nécessaire. Ils seront stockés sur le terrain à un endroit à définir en accord avec le Maître d’Œuvre.

Par contre, tous les gravois, matières organiques et végétales, détritus et autres matériaux non utilisables pour le remblayage en provenance des fouilles, seront evacués aux décharges publiques. Tous les frais de décharge à prévoir seront inclus dans les prix unitaires.

II.1.E) Travaux de remblayage

II.1.E.1) Travaux préliminaires

Le sol de l'emprise doit être débarrassé de tout ce qui pourrait nuire à la liaison du terrain en place avec les remblais: racines, souches d'arbres, haies, débris de toute nature, ainsi que la terre végétate sur une épaisseur au moins égale à 0.20 m. Les travaux de remblayage ne peuvent se poursuivre en la présence d'eau; cette derniere doit être pompée.

Les remblais sont constitués par une ou plusieurs couches de sols homogènes superposées et éventuellement accolées et d'épaisseur fonction du mode de compactage utilisé. Ils ne doivent contenir ni mottes, ni gazons, ni souches, ni débris végétaux. Les platras et les gravois hétérogènes (ferrailles, matières organiques) sont interdits. Les vases, les terres fluentes et les tourbes sont toujours exclues des remblais.

II.1.E.2) Remblayage

Les matériaux pour remblais proviendront soit des déblais, soit des emprunts, soit des excavations diverses, tels que les fosses. Ils ne pourront en aucun cas provenir du décapage ni de purges. Les zones d'emprunt seront agréées par le Maître d’Œuvre dans les cas ou les terres provenant des fouilles sont de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante.

Les matériaux pour remblais seront de bonne qualité et mis en oeuvre par couches successives de 0.25 m d'épaisseur, soigneusement arrosés et compactés avec des moyens manuels ou mécaniques appropriés (dame vibrante, rouleau ou autre). L'Entrepreneur veillera à ce que les ouvrages d'étanchéité ou de drainage ne subissent, pendant ces travaux, aucune détérioration pouvant compromettre leur fonctionnement.
Il est formellement interdit d’utiliser les rouleaux vibrants près des ouvrages en béton, seulement les dames manuelles vibrantes ou autre équipement similaire sera utilisé.

Le compactage des remblais devra permettre d'obtenir in - situ une densité sèche au moins égale à 90% et 95% de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié respectivement dans le corps des remblais et dans les trente derniers centimètres sous l'arase des terrassements.

II.1.F) Travaux de voirie

Les travaux de terrassement devront prévoir un drainage satisfaisant de la zone de la station de sorte que les eaux de ruissellement n’envahissent pas le site pendant la saison des pluies. L’Entrepreneur prévoira rigoles, caniveaux et décaissements nécessaires pour arriver à ce but.

Tous ces travaux seront effectués aux frais de L'Entrepreneur et sont supposés être pris en compte dans les prix du devis.











II.2) GROS-ŒUVRE

Ces travaux comprennent tous les travaux du gros œuvre de la superstructure et de l'infrastructure du projet. Ils comportent la mise en œuvre des prestations du commerce et d'ouvrages façonnés de la profession, en fourniture et pose, compris toutes sujétions pour obtenir un ouvrage complet.

II.2.A) Excavations

Il sera éventuellement nécessaire de descendre les excavations à des niveaux inférieurs à ceux prévus sur les plans d’exécution ou de ménager des talus en déblais, de pentes plus faibles que celles prévues, de manière à assurer un sous-sol de tenue suffisante pour la mise en place des ouvrages ou une securité suffisante pour le travail et la circulation. Les excavations supplémentaires seront exécutées sur notification a L' Entrepreneur par Ordre de Service du Maître d’Œuvre.

II.2.B) Coffrages

II.2.B.1) Fonctions, classements et constitution des coffrages

Les coffrages, c'est-à-dire leur paroi et leur ossature, doivent être aptes à assurer leurs fonctions essentielles :
- Réaliser les formes géométriques prévues, sans aucune déformation imprévue
- Obtenir la qualité d'aspect spécifiée pour les parements, grâce à la qualité, au degré de remploi, à la propreté et à l'étanchéité de leurs parois
- Permettre une mise en oeuvre soignée tant des armatures que du béton, compte tenu des moyens d'exécution prévus
- Supporter sans dommage et sans déformation excessive les actions de toute nature exercées pendant les travaux.

On distinguera trois catégories de coffrages ou parois de moules par ordre de qualité croissante
1) Coffrages ordinaires pour béton ordinaire ou cyclopéen.
2) Coffrages soignés pour l'infrastructure.
3) Coffrages à parement fin pour la superstructure.

Coffrages ordinaires
Si les coffrages ordinaires constitués de sciages simplement juxtaposés, ces derniers doivent être convenablement jointifs.

Si les coffrages ordinaires sont composés de panneaux de fibre de bois agglomérée ou de contre-plaqué, simplement juxtaposés, ces panneaux doivent être convenablement jointifs.

L'écartement maximal dans les joints sera de 2 millimètres et la dénivelée tolérée normalement à la paroi entre 2 éléments voisins sera aussi de 2 millimètres.
Coffrages soignés
Si les coffrages soignés sont composés de sciages rabotés sur leurs quatre faces, simplement juxtaposés, ils doivent être convenablement jointifs.

Si les coffrages soignés sont composés de panneaux de fibre de bois agglomérée ou de contre-plaqué, ceux-ci doivent présenter une surface équivalente à celle du bois raboté. L'étanchéité des joints doit être assurée par des moyens appropriés.

Les bandes adhésives doivent, de préférence, être en matière alvéolaire. Elles doivent être disposées dans l'épaisseur du joint, car les bandes simplement collées en surface ont tendance à se décoller sous I'effet conjugué du produit de démoulage et de la vibration du béton.

Les coffrages soignés peuvent être métalliques. Les surfaces de tôle au contact du béton ne doivent présenter ni saillie, ni gauchissement.

L’étanchéité des joints doit être assurée par des moyens appropriés.

Quel que soit le matériau constitutif des coffrages soignés, l'écartement maximal dans les joints est de 1 millimètre et la dénivelée tolérée normalement à la paroi entre deux éléments voisins est de 2 millimètre.

L’étanchéité des joints peut être assurée, par exemple, au moyen de rubans adhésifs disposés à plat sur la surface intérieure des moules, de bandes de mousse élastique, disposées dans les joints ou bien au moyen de mastic.

Coffrages pour parement fin

Si les coffrages pour parement fin sont constitués de sciages rabotés sur leurs quatre faces, ils doivent tous présenter, pour un même élément de parement, une orientation et un découpage des joints, spécialement étudiés en vue de leur aspect esthétique. Ces sciages peuvent être, soit simplement juxtaposés, soit assemblés par rainures et languettes, dans les deux cas, les faces au contact du béton doivent être, si nécessaire, planées au rabot après assemblage.

Les coffrages pour parement fin, composés de panneaux de fibre de bois agglomérée ou de contre-plaqué, doivent répondre aux conditions fixées pour les coffrages soignés de même composition. Mais, en outre, la disposition de leurs joints doit être étudiée en vue de leur aspect esthétique. Ces joints doivent être rebouchés et arasés au mastic. L'emploi de ruban adhésif n’est pas admis.

Si les coffrages pour parement sont métalliques, les surfaces de tôle au contact du béton ne doivent présenter ni saillie, ni gauchissement. L'étanchéité des joints doit être assurée par serrage de garnitures de mousse élastique ou tout autre procédé équivalent.
Les dispositifs d'étanchéité des joints ne doivent pas faire saillie sur la surface intérieure des coffrages. De plus, les joints doivent être rebouchés et arasés au mastic. La configuration des joints doit être étudiée du point de vue de l' aspect esthétique.

II.2.B.2) Tare des reprises de bétonnage

Les dessins de coffrage devront indiquer clairement le tracé des surfaces de reprise prévisibles ainsi que les zones ou aucune reprise ne peut être admise. Si l’on ne peut éviter des reprises dans les parties vues, on fera en sorte de rendre celles-ci les moins apparents possible; en les plaçant, par exemple, à l'intersection de deux surfaces d'orientations différentes, on évitera les reprises en travers d’une grande surface uniforme. Si l’on ne peut masquer les lignes de reprises, on les dissimulera à l'aide de rainures.

Des rainures tracées sur les parements vus de béton présentent, indépendamment des effets esthétiques que l’on peut en tirer, les avantages pratiques suivants:
- Rendre moins évidentes les irrégularités d'uni de surface et de teinte, dues aux reprises de bétonnage.
- Dissimuler les joints,
- Éventuellement localiser les fissures de retrait.

II.2.B.3) Etanchéité des coffrages

L'étanchéité des parois de coffrage doit être telle qu'aucune perte dommageable de laitance ne risque de se produire lors de la mise en ceuvre du béton.

II.2.B.4) Caractères mécaniques des coffrages

Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pour résister, sans tassements ni déformation nuisibles, aux charges, surcharges et efforts de toute nature qu'ils sont exposés à subir pendant l'exécution des travaux, et notamment aux efforts engendrés par le serrage et la vibration du béton.

II.2.B.5) Préparation des coffrages

Immédiatement avant bétonnage, les coffrages doivent être nettoyés avec soin, de manière à les débarrasser des poussières et débris de toute nature. Des fenêtres à obturation mobile doivent être réservées, si besoin, pour faciliter le nettoyage éventuel à l’air comprimé.

Avant mis en place du béton, il faut arroser de manière abondante
- Les coffrages ordinaires composés de sciages
- Les coffrages ordinaires composés de panneaux de fibre de bois agglomérée ou de contre-plaqué;
- Les coffrages soignés composés de sciages.

Les arrosages doivent être éventuellement réalisés en plusieurs phases successives, de manière à obtenir une humidification des bois aussi complète que possible. Neanmoins, les surfaces humides ne doivent pas être ruisselantes et l'eau en excès doit être évacuée avec soin, de préférence à l’air comprimé.

L'humidification des coffrages a pour but de resserrer les joints et d'éviter la dessiccation trop rapide du béton sur ses parements. Elle présente une importance particulière pendant les périodes sèches et chaudes.

Huilage

Avant mise en place du béton, it faut, en vue de faciliter le décoffrage ultérieur, enduire d'huile:
- Tous les coffrages métalliques;
- Les coffrages soignés composés de panneaux de contre-plaqué ou de fibre de bois agglomérée, ainsi que tous les coffrages pour parement fin qui ne seraient pas revêtus d'un produit spécial de démoulage; L'huile en excès au fond des moules doit être épongée avant bétonnage.

Les huiles employées doivent être des huiles spéciales dites de démoulage. Elles doivent être propres (c.a.d ne pas laisser de traces sur les parements du béton) et ne présenter aucune réaction acide.

L'enduction d'huile des coffrages pour parements fins en bois de sciage, contre-plaqué ou fibre de bois, doit être effectuée par application successive de deux couches au moins, de manière à bien imprégner le bois.

Les huiles acides réagissent sur le béton et provoquent le farinage des parements. Par ailleurs, si aucun enduit intermédiaire n’est prévu, il est . recommandé de vérifier que les peintures ultérieures ne sont pas incompatibles avec la qualité du produit de décoffrage employé.

II.2.B.6) Processus de décoffrage

Le décoffrage du béton doit être effectué avec précaution, sans chocs et par efforts purement statiques. Les joints de retrait et de dilatation doivent être débarrassés de tous les éléments susceptibles de s'opposer à leur fonctionnement.

Le programme des opérations de décoffrage, de décalage par enlèvement des étais, ou de décintrement précise les délais respectifs à l'expiration desquels L'Entrepreneur propose de les effectuer, sous réserve des conditions climatiques du moment. L'Entrepreneur explicite ses propositions en spécifiant la résistance requise du béton à l’âge J de chaque opération.

II est interdit de décoffrer entièrement et de replacer ensuite des étais provisoires.

Lorsque certains aciers d'armature se trouvent accidentellement à nu lors du décoffrage, il convient, avant ragréage, de procéder à un examen attentif de la zone défectueuse.

Dans le cas des réservoirs, le maintien des coffrages se fera à l’aide de tiges fixées sur des manchons de liaison étanches à double filage. Les trous laissés par ces tiges lors du décoffrage seront remplies par un mortier sans retrait.

II.2.B.7) Entretien

Si plusieurs emplois sont prévus pour un même coffrage, celui-ci doit être parfaitement nettoyé et remis en état avant tout nouvel usage.

II.2.C) Armatures en acier pour béton armé

II.2.C.1) Classification

Les catégories des armatures sont définies comme suit:
- Ronds lisses pour béton armé.
- Barres à haute adhérence pour béton armé.
- Fil à haute adhérence.
- Treillis soudés et éléments constitutifs.

La nuance est définie par la valeur requise de la limite d'élasticité. Quand, pour des armatures de mêmes catégorie et nuance, il existe plusieurs qualités distinctes par des niveaux de caractères technologiques, la qualité choisie est soumise à l'acceptation du Maître d'Œuvre.

Il est interdit d'utiliser dans un même ouvrage des ronds lisses de même diamètre et de nuances différentes.

II.2.C.2) Conditionnement

Les armatures en acier pour béton armé sont livrées sur le chantier soit en barres droites, soit en couronnes, soit sous forme de panneaux ou rouleaux, soit sous forme d'éléments préfaçonnés en atelier.

Le redressage de barres qui auraient du être livrées droites mais ont été ployées en cours de fabrication, transport ou manutention, est interdit; de telles barres sont refusées; cependant, leurs parties demeurées droites après élimination des parties ployées peuvent être acceptées si elles sont utilisables eu égard à leur longueur.

Les armatures livrées en couronnes ou en rouleaux, ne peuvent être approvisionnées sur chantier que si L'Entrepreneur dispose d'un atelier de redressage adéquat.

II.2.C.3)Transport et manutention; stockage

D’une façon générale, les transports et manutentions sont organisés et effectués de manière que les armatures ne subissent pas d'altérations (déformations permanentes accidentelles, blessures souillures, ruptures d'assemblages).

Les armatures sont stockées dans un parc spécial soit sur le chantier, soit à l'atelier de fabrication d'éléments assemblés s'il est distinct du chantier. Elles sont classées par catégories, nuances et diamètres. Le parc de stockage est organisé de manière à éviter toute altération aux armatures.

II.2.C.4) Acceptation des lots d'armatures

L'acceptation des armatures n'est subordonnée, sauf stipulation particulière du marché, qu’à leur identification. À cette fin, pour les armatures à haute adhérence et les treillis soudés, L'Entrepreneur vérifie la présence du marquage prévu par la fiche d'identification annexée à la décision d'homologation. Pour les armatures lisses, il dispose du bordereau de livraison certifiant leur origine et leur nuance, et doit en vérifier la conformité à la commande.

L'acceptation des armatures préfaçonnées est, en outre, subordonnée à une vérification de conformité aux dessins d'exécution.

Le caractère mécanique servant de base aux justifications est la limite d'élasticité garantie, designée par (fe).

La limite d'élasticité garantie des ronds lisses a pour valeur 24 kg/mm2, effort à la traction 42 kg/mm2, allongement à la rupture 25%.

La limite d'élasticité garantie des barres à haute adhérence a pour valeur 40 kg/mm2. Effort à la traction 50 kg/mm2, limite élasticité 40 kg/mm2, allongement à la rupture 14%.

II.2.C.4) Formage des armatures

Les barres d'armature doivent être coupées et façonnées conformément aux dessins d'exécution.

Les barres de diamètres inférieurs ou égaux à 12 mm peuvent être façonnées à la main. Par contre, les barres de diamètres supérieurs à 12 mm doivent obligatoirement être façonnées mécaniquement, en une seule passe, au moyen dune machine à mandrin, agréée par le Maître d'Œuvre.

Les machines à trois galets sont sévèrement déconseillées, car elles présentent le grave inconvénient d'effectuer le cintrage en plusieurs passes, il en résulte des discontinuités de courbure, ainsi qu'une détérioration des cannelures ou des crénelures, qui constitue une amorce possible de rupture des barres.
Le façonnage des barres nécessite l'utilisation d'un mandrin de diamètre approprié à la nature des aciers. Les diamètres minimaux du mandrin de cintrage, qu'il convient d'adopter dans chaque cas, sont fixés, en millimètres, aux tableaux suivants :

TABLE 1

Diamètre nominal des barres
(Ø en mm)68 1012141620253240Diamètre
minimal
du mandrin
(en mm)Etriers
et cadre2025 3040-----Ancrages3040 506080100140200320-Pliures-- 80100130150200250380-Pour les aciers de limite élastique de référence inférieure à 300 Mpa (aciers doux: fe