Principe Fondamental de la Statique et applications
Connaître quelques effets sur un solide de forces dont le ou les points d'
application se déplacent. ... 1°/ L'effort fourni par l'homme est-il le même dans les
trois cas ? .... Soit un solide en translation soumis à plusieurs forces. ... Quand un
solide S se déplace sous l'action de plusieurs forces, pendant la durée , chacune
des ...
part of the document
EMBED Word.Picture.8 Table des Matières
TOC \o "1-2" \h \z HYPERLINK \l "_Toc62494028" Modélisation des liaisons PAGEREF _Toc62494028 \h 1
HYPERLINK \l "_Toc62494029" 1 - Degrés de liberté dun solide PAGEREF _Toc62494029 \h 1
HYPERLINK \l "_Toc62494030" 2 - Liaisons élémentaires de 2 solides PAGEREF _Toc62494030 \h 1
HYPERLINK \l "_Toc62494031" 3 - Modélisation dun mécanisme PAGEREF _Toc62494031 \h 3
HYPERLINK \l "_Toc62494032" Modélisation des Actions Mécaniques PAGEREF _Toc62494032 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc62494033" 1 - Définition dune Action Mécanique (A.M.) PAGEREF _Toc62494033 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc62494034" 2 - Une A.M. particulière : la Force PAGEREF _Toc62494034 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc62494035" 3 - A.M. assimilables à des forces PAGEREF _Toc62494035 \h 6
HYPERLINK \l "_Toc62494036" 4 - Moment dune force par rapport à un point PAGEREF _Toc62494036 \h 8
HYPERLINK \l "_Toc62494037" 5 - Modélisation dune force par un torseur PAGEREF _Toc62494037 \h 10
HYPERLINK \l "_Toc62494038" 6 - Modélisation dune A.M. quelconque par un torseur PAGEREF _Toc62494038 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc62494039" 7 - Changement du point de réduction dun torseur PAGEREF _Toc62494039 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc62494040" 8 - Torseurs particuliers PAGEREF _Toc62494040 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc62494041" 9 - A.M. transmissibles par les liaisons usuelles PAGEREF _Toc62494041 \h 13
HYPERLINK \l "_Toc62494042" Principe Fondamental de la Statique PAGEREF _Toc62494042 \h 16
HYPERLINK \l "_Toc62494043" 1 - Isolement dun système matériel PAGEREF _Toc62494043 \h 16
HYPERLINK \l "_Toc62494044" 2 - Equilibre dun système matériel dans un repère galiléen PAGEREF _Toc62494044 \h 16
HYPERLINK \l "_Toc62494045" 3 - Principe fondamental de la statique PAGEREF _Toc62494045 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc62494046" 4 - Cas dun système soumis à 2 ou 3 forces PAGEREF _Toc62494046 \h 18
HYPERLINK \l "_Toc62494047" 5 - Simplification plane PAGEREF _Toc62494047 \h 20
HYPERLINK \l "_Toc62494048" 6 - Equilibre isostatique ou hyperstatique PAGEREF _Toc62494048 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc62494049" 7 - Démarche de résolution dun problème de statique PAGEREF _Toc62494049 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc62494050" Cinématique PAGEREF _Toc62494050 \h 23
HYPERLINK \l "_Toc62494051" 1 - Trajectoire, vitesse, accélération PAGEREF _Toc62494051 \h 23
HYPERLINK \l "_Toc62494052" 2 - Mouvements plans PAGEREF _Toc62494052 \h 25
HYPERLINK \l "_Toc62494053" 3 - Torseur cinématique PAGEREF _Toc62494053 \h 27
HYPERLINK \l "_Toc62494054" Energétique PAGEREF _Toc62494054 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc62494055" 1 - Lénergie PAGEREF _Toc62494055 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc62494056" 2 - La puissance PAGEREF _Toc62494056 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc62494057" 3 - Le principe de la conservation de lénergie PAGEREF _Toc62494057 \h 30
HYPERLINK \l "_Toc62494058" 4 - Rendement dun système PAGEREF _Toc62494058 \h 30
HYPERLINK \l "_Toc62494059" 5 - Travail et puissance dune action mécanique PAGEREF _Toc62494059 \h 30
HYPERLINK \l "_Toc62494060" 6 - Les différentes formes de lénergie mécanique PAGEREF _Toc62494060 \h 32
HYPERLINK \l "_Toc62494061" 7 - Conservation de lénergie mécanique PAGEREF _Toc62494061 \h 33
HYPERLINK \l "_Toc62494062" 8 - Théorème de lénergie cinétique PAGEREF _Toc62494062 \h 33
HYPERLINK \l "_Toc62494063" Dynamique PAGEREF _Toc62494063 \h 34
HYPERLINK \l "_Toc62494064" 1 - Principe fondamental de la dynamique (P.F.D.) PAGEREF _Toc62494064 \h 34
HYPERLINK \l "_Toc62494065" 2 - P.F.D. appliqué à un solide en mouvement de translation (rectiligne ou curviligne) PAGEREF _Toc62494065 \h 34
HYPERLINK \l "_Toc62494066" 3 - P.F.D. appliqué à un solide en mouvement de rotation autour dun axe fixe de symétrie de (S) PAGEREF _Toc62494066 \h 35
HYPERLINK \l "_Toc62494067" Résistance des matériaux PAGEREF _Toc62494067 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc62494068" 1 - Hypothèses de la R.D.M. PAGEREF _Toc62494068 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc62494069" 2 - Torseur de cohésion dune poutre PAGEREF _Toc62494069 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc62494070" 3 - Contraintes locales dans le matériau PAGEREF _Toc62494070 \h 37
HYPERLINK \l "_Toc62494071" 4 - Caractéristiques mécaniques dun matériau PAGEREF _Toc62494071 \h 38
HYPERLINK \l "_Toc62494072" 5 - Traction Compression PAGEREF _Toc62494072 \h 38
HYPERLINK \l "_Toc62494073" 6 - Cisaillement PAGEREF _Toc62494073 \h 39
HYPERLINK \l "_Toc62494074" 7 - Torsion PAGEREF _Toc62494074 \h 39
HYPERLINK \l "_Toc62494075" 8 - Flexion PAGEREF _Toc62494075 \h 40
HYPERLINK \l "_Toc62494076" Mécanique des fluides PAGEREF _Toc62494076 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc62494077" 1 - Hypothèses PAGEREF _Toc62494077 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc62494078" 2 - Statique des fluides (hydrostatique) PAGEREF _Toc62494078 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc62494079" 3 - Ecoulement permanent PAGEREF _Toc62494079 \h 43
Modélisation des liaisons
Degrés de liberté dun solide
EMBED Word.Picture.8 Un solide libre dans lespace possède 6 degrés de liberté (ou mobilités) :
- 3 translations
- 3 rotations
Ces 6 degrés de liberté permettent au solide doccuper nimporte quelle position dans lespace.
Si ce solide est une pièce dun système mécanique (ex : aiguille dune montre, roue dune voiture, contact mobile dun disjoncteur
) le nombre de ses degrés de liberté sera limité par les liaisons quil entretient avec les autres pièces du système.
Liaisons élémentaires de 2 solides
Les liaisons élémentaires sont les liaisons les plus courantes qui peuvent unir 2 pièces dun mécanisme.
On peut reconnaître une liaison élémentaire entre 2 solides :
- en observant les mouvements possibles dun solide par rapport à lautre
- en identifiant la nature des surfaces de contact entre les 2 solides.
Pour que les mobilités de la liaison puissent être clairement définies, il faut les exprimer dans un repère qui possède une orientation particulière par rapport à la liaison.
On les représente à laide de schémas normalisés (voir tableau ci-après) qui permettent de modéliser un mécanisme sous la forme dun schéma cinématique (comme on modélise un circuit électrique par un schéma électrique).
Une liaison élémentaire peut être obtenue par association dautres liaisons élémentaires (ex : glissière dun étau réalisée par 2 pivots glissants).
Toute liaison élémentaire peut-être obtenue par association de liaisons ponctuelles.
Nature de la liaison et position par rapport au repère Schématisation spatialeSchématisation planeMouvements possibles dans le repère donnéEncastrement
EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Glissière d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Pivot d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Pivot glissant d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Hélicoïdale d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Rotule de centre A EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Linéaire annulaire de centre A et d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Appui plan de normale (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Linéaire rectiligne de normale (A, EMBED Equation.2 ) et de droite de contact (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Ponctuelle de normale (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 Modélisation dun mécanisme
( But de la modélisation :la modélisation consiste à représenter un mécanisme de façon simplifiée afin détudier son comportement mécanique.
( Méthode générale pour modéliser un mécanisme :
EtapesConseilsExemple du serre-joint
1°) Repérer quels sont les différents groupes cinématiques (ou sous-ensembles cinématiquement liés ou encore classes déquivalence).
Repérer les liaisons encastrement puis colorier dune même couleur toutes le pièces liées entre elles.
Lister les pièces composant chacun des groupes :
A = { 1, 3,
}
B = { 2,5,
} EMBED Word.Picture.8
2°) Identifier la nature des liaisons existant entre les groupes pour réaliser le graphe des liaisons.
Pour reconnaître une liaison entre 2 groupes :
- observer les mobilités possibles entre ces 2 groupes sans tenir compte des mobilités supprimées par des liaisons avec dautres groupes.
- identifier la nature de la surface de contact entre les 2 groupes EMBED Word.Picture.8
3°) Etablir le schéma cinématique du mécanisme en utilisant la représentation normalisée des liaisons.
Il est inutile de respecter les dimensions.
Par contre il faut absolument respecter la position relative et lorientation des liaisons. EMBED Word.Picture.8
4°) Résoudre un problème technique en appliquant les lois de la mécanique.
ça cest pour plus tard
Ex : connaissant leffort de serrage exercé par le patin « D » sur la pièce à serrer, on désire connaître leffort exercé par le coulisseau « B » sur le mors fixe « A ».
Modélisation des Actions Mécaniques
Définition dune Action Mécanique (A.M.)
Une A.M. est un phénomène physique capable de :
EMBED Word.Picture.8
EMBED Word.Picture.8
EMBED Word.Picture.8 On distingue :
- Les A.M. de contact ou surfaciques, exercées par un solide sur un autre solide par lintermédiaire de leur surface de contact.
- Les A.M. à distance ou volumique, qui sexercent sur tous les éléments de volume du solide sans quil y ait besoin de contact (ex : action de la pesanteur, forces magnétiques).
Remarque importante :
Si un système 1 exerce sur un système 2 une A.M., alors le système 2 exerce sur le système 1 une A.M. exactement opposée.
Cest ce que lon appelle le principe des actions réciproques ou la troisième loi de Newton.
Ex : une balle de tennis exerce sur la raquette une A.M. exactement opposée à celle quexerce la raquette sur la balle.
Une A.M. particulière : la Force
Définition
Une force est laction quexerce un solide sur un autre solide lorsquils sont en liaison ponctuelle.
EMBED Word.Picture.8 Caractéristiques
La force est définie par :
( un point dapplication : le point de contact entre les 2 solides (ici le point A)
( une direction : normale (=perpendiculaire) au plan tangent au contact.
( un sens : du solide 1 vers le solide 2 sil sagit de lA.M. de 1 sur 2.
( une intensité exprimée en Newton (N)Modèle mathématique
Le modèle mathématique de la force est le vecteur lié ou pointeur, cest à dire un vecteur auquel on associe un point origine.
Pour la force exercée en A par le solide 1 sur le solide 2, on utilisera la notation suivante :
EMBED Equation.3
dont les propriétés algébrique sont les suivantes : EMBED Word.Picture.8
Coordonnées du point dapplication
(en mm ou en m)Composantes algébriques du vecteur
(en N)Norme du vecteur = intensité de la force
(en N)En 2D EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 En 3D EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 notation simplifiée : EMBED Equation.3
A.M. assimilables à des forces
Le poids dun solide
La pesanteur ou attraction terrestre agit sur chaque petit élément constituant un solide (A.M. à distance ou volumique).
La somme de ces petites actions mécaniques élémentaires est équivalente à une force dont les caractéristiques sont les suivantes :
( point dapplication :G, centre de gravité du solide( direction :Verticale( sens :Vers le bas( intensité : EMBED Equation.3 en Newton (N)
EMBED Equation.3 : masse du solide en Kg
EMBED Equation.3 : accélération de la pesanteur en m.s-2
EMBED Equation.3 mais on prendra EMBED Equation.3 (2% derreur)
Cette force notée EMBED Equation.3 sappelle le poids du solide :
EMBED Word.Picture.8 Les forces de pression
Un fluide sous pression (air, huile,
) en contact avec un solide exerce sur chaque élément de surface du solide une action mécanique élémentaire (A.M. de contact ou surfacique).
La somme de toutes ces A.M. élémentaires est équivalente à une force dont voici les propriétés :
( point dapplication :C, centre géométrique de la surface en contact avec le fluide( direction :normale (perpendiculaire) à la surface( sens :du fluide vers la surface( intensité : EMBED Equation.3 en Newton (N)
EMBED Equation.3 : pression du fluide en Pa (Pascal) ; 1 Pa = 1 N/m2
EMBED Equation.3 : surface de contact en m2 EMBED Word.Picture.8
Force exercée par un ressort hélicoïdal
Un ressort hélicoïdal se comprime ou s'étire proportionnellement à l'effort qui lui est appliqué.
EMBED Word.Picture.8 La force appliquée sur le ressort a les propriétés suivantes :
( point dapplication :extrêmité du ressort( direction :le long de l'axe du ressort( sens :dépend du sens de déformation du ressort (compression ou extension)( intensité : EMBED Equation.3 en Newton (N)
EMBED Equation.3 : raideur du rssort en N/mm
EMBED Equation.3 : flèche (déformation du ressort) en mm
Remarque : la raideur d'un ressort dépend du matériau qui le compose (généralement de l'acier spécial dit "acier à ressort").
Les autres caractéristiques d'un ressort hélicoïdal qui font varier sa raideur sont :
D : diamètre denroulement du ressort (k diminue si D augmente)
d : diamètre du fil du ressort (k augmente si d augmente)
n : nombre de spires du ressort (k diminue si n augmente)
EMBED Word.Picture.8
Moment dune force par rapport à un point
Signification physique du moment dune force
Le moment dune force par rapport à un point est un outil qui permet de mesurer la capacité de cette force à créer un mouvement rotation autour de ce point.
Ex : le moment de la force de lutilisateur par rapport au point A est sa capacité à faire tourner la porte autour du point A :
EMBED Word.Picture.8 Modèle mathématique du moment dune force
On considère une force appliquée en un point B et un point A quelconque.
Le moment de EMBED Equation.3 par rapport au point A est un vecteur noté EMBED Equation.3 dont les caractéristiques sont les suivantes : EMBED Word.Picture.8
( direction :perpendiculaire au plan contenant le point A et la force EMBED Equation.3 :( sens :on applique la règle du « tire-bouchon » en considérant que EMBED Equation.3 fait tourner le tire-bouchon autour de A. :( intensité :elle sexprime en Newton mètre (N.m) et on a 3 façons équivalentes de la déterminer : EMBED Word.Picture.8
EMBED Equation.3 EMBED Word.Picture.8
EMBED Equation.3 EMBED Word.Picture.8
EMBED Equation.3
Détermination analytique du moment dune force
un outil mathématique : le produit vectoriel
Le produit vectoriel est une opération entre 2 vecteurs qui donne comme résulta un vecteur.
On note EMBED Equation.3 qui se lit : « V1 vectoriel V2 »
Si on a EMBED Equation.3 alors les caractéristiques de EMBED Equation.3 sont les suivantes :
( direction :Perpendiculaire à EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3 donc au plan défini par EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3
( sens :Règle du tire-bouchon quand on rabat EMBED Equation.3 sur EMBED Equation.3 ( intensité : EMBED Equation.3
(( : angle entre les 2 vecteurs)calcul analytique du produit vectoriel
on a les vecteurs suivants : EMBED Equation.3
si EMBED Equation.3 alors EMBED Equation.3
méthode mnémotechnique :
détermination du moment à laide du produit vectoriel
EMBED Word.Picture.8 Le moment par rapport au point A de la force appliquée en B a pour expression :
EMBED Equation.3 si les coordonnées des vecteurs et des points sont les suivantes :
EMBED Equation.3
alors on a : EMBED Equation.3
Modélisation dune force par un torseur
Nous avons vu quune force était complètement définie par :
- un point dapplication (ex : B)
- un vecteur (ex : EMBED Equation.3 )
Elle peut être aussi complètement définie par :
- un vecteur (ex : EMBED Equation.3 )
- son moment par rapport à un point quelconque (ex : EMBED Equation.3 )
On peut alors modéliser la force à laide dun torseur :
EMBED Word.Picture.8
Modélisation dune A.M. quelconque par un torseur
Toute action mécanique (force ou autre) exercée sur un système S par une entité E extérieure à S peut être modélisée par un torseur :
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
est la résultante de lA.M. de E sur S EMBED Equation.3
est le moment résultant au point A de lA.M. de E sur S
Remarques :(Un même torseur peut sécrire en nimporte quel point :
EMBED Equation.3
son expression varie mais il modélise toujours la même A.M.
(La résultante dun torseur est invariante (ne change pas) quel que soit le point auquel on exprime le torseur.
EMBED Equation.3 ( EMBED Equation.3 est souvent la somme des torseurs des forces élémentaires quexerce E sur S.
On peut faire la somme de 2 torseurs uniquement sils sont exprimés au même point (même point de réduction). Dans ce cas on additionne les résultantes entre elles et les moments entre eux :
EMBED Equation.3
(Le Principe des actions réciproques stipule que lA.M. dun système E sur un système S est exactement opposée à lA.M. de S sur E :
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
Changement du point de réduction dun torseur
Lorsquon change le point de réduction dun torseur, seule lexpression du moment résultant varie.
La loi du transport des moments permet alors, connaissant le moment de lA.M. en un point, de déterminer le moment en nimporte quel point :
EMBED Equation.3
Torseurs particuliers
Le torseur glisseur
Un torseur glisseur est un torseur qui peut toujours sécrire avec un moment résultant nul, à condition quon lexprime en un point dune droite particulière appelée axe principal du torseur :
EMBED Equation.3 si EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 : axe principal du torseur
ex : Les A.M. de type force sont modélisables par des glisseurs. En effet, quelle que soit le point de la droite daction de la force où lon exprime le torseur, son moment résultant est nul :
EMBED Word.Picture.8 EMBED Equation.3
car EMBED Equation.3 Le torseur couple
Un torseur couple est un torseur dont la résultante est nulle quel que soit le point auquel on lexprime :
EMBED Equation.3
Daprès la loi du transport des moments :
EMBED Equation.3 car EMBED Equation.3
Donc lexpression dun torseur couple reste la même quel que soit son point de réduction.
ex : lA.M. quexerce le stator dun moteur électrique sur son rotor peut être modélisée par un torseur couple
A.M. transmissibles par les liaisons usuelles
Cas des liaisons parfaites
On dit que des liaisons sont « parfaites » si on considère quil ny pas de frottement, cest à dire que les déplacements autorisés par la liaison se font sans aucune résistance.
Lorsque 2 pièces (ou groupes cinématiques) sont liées par une liaison usuelle parfaite, la forme de lA.M. quelles peuvent exercer lune sur lautre dépend de la nature de la liaison (voir tableau).
Si la liaison permet un mouvement de translation suivant une direction, aucune résultante ne peut alors être transmise suivant cette direction.
Si la liaison permet un mouvement de rotation autour dun axe, aucun moment ne peut alors être transmis selon cet axe.
Nature de la liaison et position par rapport au repèreSchématisation spatialeSchématisation planeMouvements possiblesTorseur transmissible
EMBED Equation.2 au point AEncastrement
R quelconque EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Glissière d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Pivot d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Pivot glissant d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Rotule de centre A EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Linéaire annulaire de centre A et d'axe (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Appui plan de normale (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Linéaire rectiligne de normale (A, EMBED Equation.2 ) et de droite de contact (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Ponctuelle de normale (A, EMBED Equation.2 ) EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.6 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8
Cas des contacts avec frottement
Jusquà présent nous avons considéré les liaisons comme parfaites, cest à dire sans efforts dus au frottement.
Dans la réalité, les frottements vont créer des efforts supplémentaires qui sopposent aux déplacements.
ex : contact ponctuel
Sans frottementAvec frottement EMBED Equation.3 est normale à la surface de contact. EMBED Equation.3 est comprise dans un cône de demi-angle au sommet EMBED Equation.3 par rapport à la normale au contact.
Le coefficient de frottement EMBED Equation.3 dépend essentiellement du couple de matériaux en contact.
Tant que EMBED Equation.3 est à lintérieur du cône de frottement dangle EMBED Equation.3 , il ny a pas glissement possible entre les solides 1 et 2 (on dit quil y a adhérence).
Lorsquil y a glissement entre 1 et 2, EMBED Equation.3 se trouve en limite du cône dadhérence et fait donc un angle EMBED Equation.3 avec la normale au contact :
Leffort réel C1/2 se décompose en un effort normal au contact N et un effort tangentiel au contact T .
On a donc : EMBED Equation.3
Principe Fondamental de la Statique
Isolement dun système matériel
On appelle Système Matériel une quantité de matière dont la masse reste constante pendant quon létudie.
Un système matériel peut être :
- un solide (ex : mors mobile de létau)
- un ensemble de solides (ex : létau complet)
- une masse de fluide (ex : leau dun barrage E.D.F.)
- des solides et des fluides (ex : un vérin hydraulique)
Isoler un système matériel consiste à « diviser » lunivers en 2 parties :
- le système matériel considéré, noté EMBED Equation.3 .
- le milieu extérieur à EMBED Equation.3 , cest à dire tout ce qui nest pas EMBED Equation.3 et qui est susceptible dagir sur lui, que lon note EMBED Equation.3 .
On distingue alors :
- les A.M. intérieures à EMBED Equation.3 , qui agissent entre les éléments de EMBED Equation.3 .
- les A.M. extérieures à EMBED Equation.3 , qui sont exercées par EMBED Equation.3 sur EMBED Equation.3 .
Lensemble des A.M. extérieures peut être modélisée par un unique torseur expimé en un point EMBED Equation.3 quelconque:
EMBED Equation.3
Equilibre dun système matériel dans un repère galiléen
Un système matériel est en équilibre par rapport à un repère sil est immobile dans ce repère.
Un repère est dit galiléen sil est fixe ou en mouvement de translation rectiligne à vitesse constante dans lunivers.
Pour nos études de mécanique, les repères liés à la Terre ou en translation rectiligne à vitesse constante par rapport à la Terre seront considérés comme galiléens.
Ex : ( un repère lié à un véhicule qui roule en ligne droite à vitesse constante sera considéré comme galiléen.
( un repère lié à un véhicule qui prend un virage, qui freine ou qui accélère ne pourra pas être considéré comme galiléen.
Principe fondamental de la statique
Si un système matériel S est en équilibre dans un repère galiléen, alors le torseur des A.M. extérieures est égal au torseur nul :
EMBED Equation.2
Ce qui se traduit par 2 théorèmes :
( Théorème de la résultante statique :
Si le système est en équilibre alors la somme des résultantes des A.M. extérieures est nulle.
( Théorème du moment statique :
Si le système est en équilibre alors la somme des moments des A.M. extérieures par rapport à un même point est nulle.
Remarques :(Lapplication du P.F.S. fournit 6 équations :théorème de la résultante statique : EMBED Equation.3 théorème du moment statique : EMBED Equation.3
(Attention !
Si le torseur des A.M. extérieures à un système est nul, le système nest pas forcément en équilibre.
Cest la première loi de Newton ou principe de linertie (initialement formulé par Galilée)
Ex : une paire de ciseaux
Si lutilisateur exerce 2 forces opposées sur les ciseaux, le torseur des A.M. extérieures aux ciseaux est nul, mais le système nest pas en équilibre (les ciseaux vont se fermer à vitesse constante) EMBED Word.Picture.8
Cas dun système soumis à 2 ou 3 forces
Système soumis à 2 forces
Soit un système S en équilibre sous laction de 2 forces EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3 appliquées en A et en B.
Lapplication du P.F.S. se traduit par :
( Le théorème de la résultante statique :
EMBED Equation.3 doù EMBED Equation.3
Conclusion :Les 2 forces sont opposées (même norme, même direction, sens contraire)
( Le théorème du moment statique :
La somme des moments de chacune de ces forces par rapport à un point quelconque est nulle.
ex : EMBED Word.Picture.8 On doit avoir :
EMBED Equation.3
or EMBED Equation.3 car A est le point dapplication de la force
donc EMBED Equation.3
or EMBED Equation.3
comme EMBED Equation.3 alors EMBED Equation.3 Conclusion :Les 2 forces ont même droite daction.
En résumé :Si un système est en équilibre sous laction de 2 forces alors ces 2 forces sont opposées et ont même droite daction.
Système soumis à 3 forces
Soit un système S en équilibre sous laction de 3 forces quelconques EMBED Equation.3 , EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3 appliquées aux points A, B et C.
Le P.F.S. se traduit alors par :
( Le théorème de la résultante statique :
EMBED Equation.3
Ceci se traduit graphiquement par le fait que le triangle formé par les 3 vecteurs mis bout à bout est fermé et donc que les 3 vecteurs sont contenus dans un même plan. EMBED Word.Picture.8 Conclusion :La somme vectorielle des 3 vecteurs force est nulle et ces 3 vecteurs sont donc coplanaires.
( Le théorème du moment statique :
La somme des moments de chacune des 3 forces par rapport à un point quelconque est nulle.
ex :Soit I le point dintersection des droites daction de EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3
On doit avoir :
EMBED Equation.3
or EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3 car I est sur les droites daction de EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3
donc EMBED Equation.3
donc EMBED Equation.3
comme EMBED Equation.3 alors EMBED Equation.3 Conclusion :Les droites daction des 3 forces sont concourantes.
Attention,
cas particulier :
Si 2 des 3 forces sont parallèles alors elles ne peuvent pas être concourantes.
Dans ce cas, la 3ème force est forcément parallèle aux 2 autres pour que leur somme vectorielle puisse être nulle.
De plus pour que le théorème du moment statique soit respecté, les 3 forces doivent se trouver dans un même plan.
En résumé :Si un système est en équilibre sous laction de 3 forces non parallèles, alors ces 3 forces sont concourantes, coplanaires et de somme vectorielle nulle.
Si un système est en équilibre sous laction de 3 forces dont 2 sont parallèles, alors ces 3 forces sont parallèles, coplanaires et de somme vectorielle nulle.Simplification plane
Si la géométrie des liaisons dun système matériel présente un plan de symétrie et que les A.M. extérieures exercées sur ce système sont symétriques par rapport à ce plan, alors on peut admettre que le mécanisme est « plan », cest à dire que :
- les résultantes des A.M. extérieures sont contenues dans le plan de symétrie
- les moments des A.M. extérieures sont perpendiculaires au plan de symétrie.
EMBED Word.Picture.8
Le plan (O,x,y) est plan de symétrie de la géométrie et des A.M. extérieurs donc toutes les A.M. sécrivent sous la forme suivante : EMBED Word.Picture.8 Lapplication du PFS ne nécessite donc que la résolution de 3 équations :
EMBED Equation.3
Equilibre isostatique ou hyperstatique
Définition
Un système matériel est en équilibre isostatique si les composantes inconnues des torseurs des A.M. extérieures peuvent être déterminées uniquement avec les 6 équations fournies par le P.F.S. (3 équations dans le cas dun système plan).
Dans le cas contraire (plus dinconnues que déquations fournies par le PFS), on dit que le système est en équilibre hyperstatique.
Comment reconnaître un système en équilibre hyperstatique ?
Si le système que lon isole possède plus de liaisons élémentaires avec lextérieur que le strict minimum permettant dassurer ses mobilités, alors il est en équilibre hyperstatique.
Exemples de systèmes en équilibre iso ou hyperstatique
Systèmes isostatiques :
- la porte avec une seule charnière
- un tabouret en appui sur 3 pieds
Systèmes hyperstatiques :
- la porte avec plus dune charnière
- le coulisseau de la carrelette avec ses 2 liaisons pivot glissant
- un tabouret en appui sur 4 piedsComment résoudre un problème hyperstatique ?
( En formulant des hypothèses simplificatrices
ex : pour le cric hydraulique on fait lhypothèse que les A.M. sur les roues sont identiques de chaque côté (hypothèse de symétrie)
ex : pour la carrelette on a remplacé les 2 pivots glissants par une glissière
( En faisant appel à des calculs délasticité des matériaux (hors programme).
Avantages et inconvénients des systèmes iso ou hyperstatiques
AvantagesInconvénientsSystème Isostatique( Calcul aisé des efforts ext.
( Montage facile
( Positionnement relatif peu précis des liaisons( Solidité et rigidité réduites ou obtenues en apportant beaucoup de matière.Système Hyperstatique( Solidité et rigidité avec peu de matière( Difficultés de calcul des efforts
( Montage parfois délicat
( Nécessité de réalisation des liaisons avec plus de précision.
Démarche de résolution dun problème de statique
EMBED Word.Picture.6
Remarques :(Pour simplifier la résolution il est conseillé dappliquer le théorème du moment statique au centre dune liaison dont le torseur associé comporte beaucoup dinconnues. On limite ainsi le nombre dinconnues dans les équations obtenues.
(Lorsquun système comporte beaucoup de pièces à isoler, il est conseillé de commencer par isoler les solides soumis à 2 forces.
Ceci permet de déterminer rapidement la direction de ces forces et simplifie les calculs par la suite.Cinématique
Trajectoire, vitesse, accélération
Position dun solide
EMBED Word.Picture.8 La position dun solide par rapport à un repère R est définie par les coordonnées de ses différents point dans ce repère.
EMBED Equation.3 EMBED Equation.3
Ces coordonnées varient en fonction du temps.Trajectoire dun point et abscisse curviligne
EMBED Word.Picture.8 La trajectoire dun point est lensemble des positions quil a occupé pendant un intervalle de temps donné.
Labscisse curviligne s est la longueur de larc allant de lorigine de la trajectoire A0 (position de A à t=0) au point A (position à linstant présent).
EMBED Equation.3 Vitesse dun point
vitesse moyenne
La vitesse moyenne dun point A entre 2 dates t1 et t2 est :
EMBED Equation.3
en m/s (ou m.s-1) EMBED Word.Picture.8
vecteur vitesse instantannée
Les propriétés du vecteur vitesse du point A à linstant t sont les suivantes :
EMBED Word.Picture.8
EMBED Equation.3 point dapplication : A (position à linstant t)direction : tangente à la trajectoiresens : sens de parcours de la trajectoireintensité : EMBED Equation.3
en m/s (ou m.s-1)
Le vecteur vitesse instantanée est en fait la dérivée par rapport au temps du vecteur position :
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3 donc EMBED Equation.3
Accélération dun point
vecteur accélération instantanée
EMBED Equation.3 ou EMBED Equation.3 intensité en m/s2 (ou m.s-2)
accélération normale et tangentielle
Le vecteur accélération instantanée peut toujours se décomposer en :
- un composante perpendiculaire à la trajectoire : laccélération normale
- un composante tangente à la trajectoire : laccélération tangentielle
EMBED Equation.3
( EMBED Equation.3 est dans le sens de la trajectoire si le point A accélère et dans le sens opposé sil ralentit.
EMBED Equation.3
( EMBED Equation.3 est toujours dirigée vers lintérieure de la courbure de la trajectoire.
EMBED Equation.3 R : rayon de courbure de la trajectoire EMBED Word.Picture.8 Mouvements particuliers dun point
Mouvement rectiligne uniforme (M.R.U.)
La trajectoire du point est rectiligne et sa vitesse est constante.
Si EMBED Equation.3 est laxe de la trajectoire, léquation des abscisses est :
EMBED Equation.3
avec EMBED Equation.3 : abscisse du point sur EMBED Equation.3 en fonction du temps EMBED Equation.3
EMBED Equation.3 : vitesse constante (indépendante de EMBED Equation.3 )
EMBED Equation.3 : abscisse à EMBED Equation.3
Mouvement rectiligne uniformément varié (M.R.U.V.)
La trajectoire est rectiligne et laccélération est constante (positive ou négative).
Si EMBED Equation.3 est laxe de la trajectoire,
( léquation de la vitesse est : EMBED Equation.3
( léquation des abscisses est : EMBED Equation.3
avec EMBED Equation.3 : vitesse en fonction du temps EMBED Equation.3
EMBED Equation.3 : abscisse du point sur EMBED Equation.3 en fonction du temps EMBED Equation.3
EMBED Equation.3 : accélération constante (indépendante de EMBED Equation.3 )
EMBED Equation.3 : vitesse à EMBED Equation.3
EMBED Equation.3 : abscisse à EMBED Equation.3
Mouvements plans
Mouvement de translation
Le corps 1 est en mouvement de translation par rapport au sol 0.
( Les vecteurs vitesse de 1/0 sont identiques en tout point (appartenant ou non physiquement au solide 1).
On distingue :
- la translation rectiligne (les trajectoires des points sont des droites parallèles).
- la translation quelconque (les trajectoires des points sont quelconques mais toutes identiques). EMBED Word.Picture.8 Mouvement de rotation
Le rotor 2 est en mouvement de rotation par rapport au corps 1.
( Les vecteurs vitesse de 2/1 sont perpendiculaires à la droite joignant leur origine et le centre de rotation I.
Intensité :
V = (.r = 2(N.r
( en rad/s
N en tour/s EMBED Word.Picture.8 Composition de mouvement
Le mouvement de 2/0 est la composition du mouvement de 2/1 et du mouvement de 1/0.
En tout point A on a :
EMBED Word.Picture.8
De façon générale on a :
EMBED Word.Picture.8
Cest la loi de composition des vitesses.
EMBED Word.Picture.8
EMBED Word.Picture.8 Centre instantané de rotation (C.I.R.)
Pour tout mouvement dun solide par rapport à un autre qui nest pas une translation rectiligne pure, il existe à tout instant un point où la vitesse est nulle, cest le C.I.R. (Centre instantané de rotation).
Tous les vecteurs vitesse de ce mouvement sont perpendiculaires à la droite joignant leur origine et le C.I.R.
EMBED Word.Picture.8 Equiprojectivité des vecteurs vitesse
Quel que soit le mouvement entre 2 solide, les projections orthogonales de 2 vecteurs vitesse quelconques de ce mouvement sur laxe joignant leurs origines sont identiques.
On dit quil y a équiprojectivité du champ des vecteurs vitesse.
EMBED Word.Picture.8
Torseur cinématique
Définition
Le torseur cinématique permet de définir complètement à un instant donné le mouvement dun solide (2) par rapport à un autre (1) :
EMBED Word.Picture.8
Changement de point de réduction
Lorsquon connaît le torseur cinématique du mouvement dun solide en un point, on peut le déterminer en nimporte quel point :
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3
Cas particuliers
Expression du torseur au C.I.R.
Au C.I.R. du mouvement de 2/1 quon appelle I2/1, la vitesse est nulle :
EMBED Equation.3 doù EMBED Equation.3
En réalité, dans lespace il y a une infinité de C.I.R. le long dun axe parallèle à EMBED Equation.3 . On parle daxe instantané de rotation.
Torseur dun mouvement de translation
Dans le cas dune translation de 2/1, le vecteur rotation est nul :
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3
Lexpression du torseur est la même en nimporte quel point (la vitesse est identique en chaque point du solide).
Energétique
Lénergie
Lénergie est une grandeur physique qui peut donner naissance à une action (déplacer chauffer, éclairer, casser,
)
Elle peut prendre plusieurs formes : thermique, mécanique, électrique, chimique, nucléaire,
Dans les systèmes que nous étudierons, on appellera « machine » tout organe qui transformera lénergie dune forme à une autre.
Exemple de chaîne de transformation dénergie :
locomotive diesel-électrique
EMBED Word.Picture.8
Lénergie se note W (de langlais Work = travail), son unité est le joule (J).
La puissance
La puissance exprime la variation dénergie par rapport au temps :
EMBED Equation.3
Elle sexprime en watt (W). 1 W = 1 J/s
Par convention, si on isole une machine, la puissance quelle reçoit est positive, celle quelle fournit est négative. Exemple du moteur électrique :
EMBED Word.Picture.8
Le principe de la conservation de lénergie
Lénergie peut se transformer mais ne peut jamais disparaître. Si on isole une machine qui ne stocke pas dénergie, elle doit donc en fournir autant quelle en reçoit. Dans lexemple précédent du moteur électrique on doit donc avoir :
EMBED Equation.3
Rendement dun système
Le rendement ( (« êta ») dune machine est le rapport entre la puissance utile fournie par celle-ci et la puissance absorbée :
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3
Aucun système nétant parfait, il y a toujours de lénergie perdue, généralement par effet joule (chaleur). On a donc toujours :
EMBED Equation.3
Dans une chaîne dénergie (voir exemple de la locomotive diesel-électrique) le rendement total de la chaîne est le produit des rendement de chacune des machines la constituant :
EMBED Equation.3
Travail et puissance dune action mécanique
Travail et puissance dune force
Travail dune force
Le travail dune force est lénergie développée par une force pour contribuer à un déplacement dans un repère.
Il sexprime en joules et il est égal au produit scalaire du vecteur force par le vecteur déplacement de son point dapplication.
Exemple : travail dune force EMBED Equation.3 pour un déplacement de A vers B :
EMBED Word.Picture.8 EMBED Equation.3
avec EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3
alors EMBED Equation.3
Lintensité et le signe du travail dépendent de lorientation de la force par rapport au déplacement :
EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 EMBED Equation.3
force et déplacement dans le même sens EMBED Equation.3
force et déplacement orthogonaux EMBED Equation.3
force et déplacement en sens opposés EMBED Equation.3
Travail moteur EMBED Equation.3
Travail nul EMBED Equation.3
Travail résistant
Travail élémentaire et puissance dune force
Le travail élémentaire dune force EMBED Equation.3 effectuant un déplacement élémentaire EMBED Equation.3 est : EMBED Equation.3
La puissance instantanée développée par la force est alors :
EMBED Equation.3
or EMBED Equation.3 est la vitesse instantanée du point dapplication de la force, doù :
EMBED Equation.3
Puissance dune A.M. quelconque sur un déplacement quelconque
De façon générale, si un solide S se déplace dans un référentiel R avec un champ de vitesses EMBED Equation.3 et quil est soumis à une A.M. extérieure EMBED Equation.3 , alors la puissance développée par cette action mécanique sera égale au comoment du torseur daction mécanique par le torseur cinématique :
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
Expression du travail et de la puissance dans les cas les plus simples
Action mécaniqueForce EMBED Equation.3 Couple EMBED Equation.3
MouvementDéplacement EMBED Equation.3 à vitesse EMBED Equation.3 colinéaire à la force Rotation dangle EMBED Equation.3 à vitesse angulaire EMBED Equation.3 autour du même axe que le couple Travail EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 Puissance EMBED Equation.3 EMBED Equation.3
Les différentes formes de lénergie mécanique
Energie potentielle de pesanteur
Un corps soumis à la pesanteur acquiert de lénergie potentielle (capacité à fournir de lénergie) lorsquil sélève en altitude. Il pourra par exemple restituer cette énergie en retombant au sol.
Lexpression de lénergie potentielle de pesanteur est alors :
EMBED Equation.3
avec EMBED Equation.3 : masse du solide considéré (en kg)
EMBED Equation.3 : accélération de la pesanteur ( EMBED Equation.3 =9.81 m.s-2)
EMBED Equation.3 : altitude du centre de gravité du solide (en m)
remarque : laltitude EMBED Equation.3 est choisie arbitrairement. EMBED Word.Picture.8
Energie potentielle élastique
Un ressort (ou autre corps élastique) quon comprime ou quon étire acquiert de lénergie potentielle quil pourra libérer en revenant a sa position initiale.
Pour un ressort hélicoïdal, lénergie potentielle élastique est :
EMBED Equation.3
avec EMBED Equation.3 : raideur du ressort en N/m
EMBED Equation.3 : longueur à vide du ressort en m
EMBED Equation.3 : longueur du ressort comprimé ou tendu en m
EMBED Word.Picture.8
Energie cinétique
Un solide en mouvement possède une énergie appelée énergie cinétique.
( Pour un solide de masse EMBED Equation.3 en mouvement de translation avec une vitesse EMBED Equation.3 , elle sexprime de la façon suivante :
EMBED Equation.3
( Pour un solide en mouvement de rotation autour dun axe EMBED Equation.3 avec une vitesse angulaire EMBED Equation.3 et dont le moment dinertie (voir chapitre sur la dynamique) autour de EMBED Equation.3 est EMBED Equation.3 , elle sexprime de la façon suivante :
EMBED Equation.3
( Pour un solide en mouvement quelconque, lénergie cinétique sera :
EMBED Equation.3
avec EMBED Equation.3 : masse du solide
EMBED Equation.3 : vitesse de son centre de gravité (ou centre dinertie)
EMBED Equation.3 : moment dinertie du solide autour de laxe parallèle au vecteur rotation passant par le centre de gravité EMBED Equation.3 .
EMBED Equation.3 : vitesse de rotation du solide (rad/s)
Conservation de lénergie mécanique
Si un système est isolé (pas déchange dénergie avec lextérieur) alors son énergie mécanique totale reste constante :
EMBED Equation.3
Théorème de lénergie cinétique
Dans un repère (R) galiléen, la variation dénergie cinétique dun solide entre les dates t1 et t2 est égale à la somme des travaux des A.M. extérieures appliquées sur (S) entre ces 2 dates :
EMBED Equation.3
En appliquant ce théorème sur un intervalle de temps élémentaire on a :
EMBED Equation.3
la puissance des A.M. extérieures est égale à la dérivée de lénergie cinétique.
Dynamique
Principe fondamental de la dynamique (P.F.D.)
Cest la deuxième loi de Newton (ou théorème du centre dinertie) :
P.F.D. appliqué à un point matériel
On appelle point matériel un point (sans volume) affecté dune masse.
On considère un système matériel élémentaire (S) constitué uniquement dun point matériel M de masse m.
(S) est soumis à des A.M. extérieures modélisées par le torseur EMBED Equation.3 et il subit une accélération EMBED Equation.3 par rapport à un repère galiléen R (voir chapitre sur le P.F.S.).
En un point quelconque A, le principe fondamental de la dynamique (P.F.D.) sexprime alors de la façon suivante :
EMBED Equation.3
P.F.D. appliqué à un système matériel
Un système matériel (S) quelconque de masse m peut être considéré comme une somme de points matériels de masses mi avec EMBED Equation.3
On appelle G le centre de gravité de (S).
Le P.F.D. appliqué à (S) sexprime alors de la façon suivante en un point A quelconque :
EMBED Equation.3
les accélérations étant comme précédemment par rapport à un référentiel galiléen.
P.F.D. appliqué à un solide en mouvement de translation (rectiligne ou curviligne)
Réduction en un point A quelconque EMBED Equation.3
Réduction en G centre de gravité de S EMBED Equation.3
P.F.D. appliqué à un solide en mouvement de rotation autour dun axe fixe de symétrie de (S)
Moment dinertie dun solide par rapport à un axe
définition
EMBED Word.Picture.8 Soit EMBED Equation.3 la masse dun point matériel élémentaire M appartenant à un solide (S)
On considère un axe EMBED Equation.3 . Soit EMBED Equation.3 la distance entre M et EMBED Equation.3 .
On appelle moment dinertie EMBED Equation.3 de (S) par rapport à laxe EMBED Equation.3 le scalaire suivant :
EMBED Equation.3 quelques valeurs particulières à connaître
Cylindre de révolution plein et homogène
EMBED Word.Picture.8 Enveloppe cylindrique homogène de faible épaisseur
EMBED Word.Picture.8
P.F.D. exprimé en un point O de laxe de rotation
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3 est laccélération angulaire de (S) autour de EMBED Equation.3 .
O est un point quelconque de laxe d rotation EMBED Equation.3 qui est aussi un axe de symétrie de (S).
Résistance des matériaux
Hypothèses de la R.D.M.
La résistance des matériaux (R.D.M.) se base sur un certain nombre dhypothèses simplificatrices :
( Le matériau est homogène (pareil partout) et isotrope (même propriétés dans toutes les direction, ce qui nest pas le cas des matériaux composites)
( Les pièces étudiées sont assimilables à des poutres cest à dire :
- grande longueur par rapport aux autres dimensions
- forme droite (ou très faiblement courbée)
- section constante (ou variant très progressivement)
- existence dun plan de symétrie dans le sens de la longueur.
EMBED Word.Picture.8
( Les actions mécaniques sont comprises dans le plan de symétrie de la poutre ou sont symétriques par rapport à celui-ci.
( Les déformations sont faibles donc on suppose que les points dapplication des A.M. ne bougent pas après déformation.
EMBED Word.Picture.8
Torseur de cohésion dune poutre
Le torseur de cohésion modélise laction mécanique dune partie de la poutre sur une autre partie de la poutre, de part et dautre dune coupure fictive.
Cest la somme de toutes les A.M. élémentaires quexercent les particules de matière (atomes, molécules) pour assurer la cohésion du matériau.
EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8
EMBED Equation.2
EMBED Equation.2
EMBED Equation.2
EMBED Word.Picture.8
Contraintes locales dans le matériau
LA.M. de cohésion se traduit en différents points de la section étudiée par des contraintes locales.
Ces contraintes peuvent être de 2 types :
- contraintes normales ( , perpendiculaires à la section.
- contraintes tangentielles ( , parallèles à la section.
EMBED Word.Picture.8
( et ( sexpriment en pascal (Pa) ou méga-pascal (Mpa)
1 Pa = 1 N/m2
1 MPa = 1 N/mm2
Caractéristiques mécaniques dun matériau
Suivant lintensité des contraintes quon lui applique le matériau à des comportements différents :
- déformations élastiques : le matériau se déforme sous la contrainte puis revient en position initiale lorsquon supprime les efforts.
- déformations plastiques : le matériau se déforme sous la contrainte et reste déformé lorsquon supprime les efforts.
- rupture : sous la contrainte, le matériau se rompt.
Pour caractériser chaque matériau on utilise alors les paramètres suivants :
E : module de Young (coefficient délasticité longitudinale)
G : module de Coulomb (coefficient délasticité transversale)
(e et (e : contraintes limites de comportement élastique
(r et (r : contraintes de rupture.
Exemples de valeurs (approximatives, varient en fonction des alliages et traitements) :
MatériauE (MPa)(e (MPa) (r (MPa)G (MPa)(e (MPa)(r (MPa)Acier dusage courant20000025040080000(e/2(r/2Acier spéciaux20000040075080000(e/2(r/2Fonte10000020030040000(rAluminium (Duralumin)7200024032000Bétoncomp. 15
trac. 1,5Polyamide183049
Traction Compression
Relation Sollicitation Contrainte
EMBED Equation.3 N : effort normal en N
S : surface de la section en m2 La contrainte normale engendrée est identique dans toute la section :
EMBED Word.Picture.8 EMBED Word.Picture.8 Loi de comportement élastique
EMBED Equation.3 E : module de Young en Pa
EMBED Equation.3 : allongement relatif (sans unité)
Cisaillement
Relation Sollicitation Contrainte
EMBED Equation.3 T : effort tranchant en N
S : surface de la section en m2 EMBED Word.Picture.8
La contrainte tangentielle engendrée est identique dans toute la section :
Loi de comportement élastique
EMBED Equation.3 G : module de Coulomb en Pa
EMBED Equation.3 : glissement transversal relatif (sans unité)
Torsion
Moment quadratique polaire
définition
EMBED MSDraw \* MERGEFORMAT
Le moment quadratique polaire de la surface (S) par rapport au point O est :
Io = EMBED Equation (2 . DðS
quelques expressions usuelles
EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 EMBED Equation.3
Relation Sollicitation Contrainte
EMBED Equation.3 Mt : moment de torsion en Nm
IG : moment quadratique polaire de la section en m4
( : distance au centre de la section en m EMBED Word.Picture.8
La contrainte tangentielle engendrée est nulle au centre de la section (fibre neutre) et est de plus en plus élevée lorsquon sen éloigne.Loi de comportement élastique
EMBED Equation.3 G : module de Coulomb en Pa
EMBED Equation.3 : angle de torsion unitaire en rad/m
IG : moment quadratique polaire de la section en m4 EMBED Word.Picture.8
Flexion
Moment quadratique par rapport à un axe
définition
EMBED MSDraw \* MERGEFORMAT
Le moment quadratique de la surface (S) par rapport à l axe (Ox) est :
IOx = EMBED Equation y2 . DðS
quelques expressions usuelles
EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 EMBED Equation.3 relation entre moment quadratique polaire et axial
EMBED MSDraw \* MERGEFORMAT
On a : rð2ð = x2 + y2
donc : IO = EMBED Equation rð2ð.DðS = EMBED Equation x2.DðS + EMBED Equation y2.DðS
d où : IO = IOx + IOy
Relation Sollicitation Contrainte
EMBED Equation.3 Mfz : moment de flexion en Nm
IGz : moment quadratique de la section par rapport à laxe (Gz) en m4
y : distance par rapport à laxe (Gz) en m EMBED Word.Picture.8
La contrainte normale engendrée est nulle le long de laxe (Gz) (fibre neutre) et est de plus en plus élevée lorsquon sen éloigne.Loi de comportement élastique
EMBED Equation.3 Mfz : moment de flexion en Nm
E : module de Young en Pa
IGz : moment quadratique par rapport à laxe z de la section en m4
f : flèche (écart verticale par rapport à la position sans sollicitation) en m
f : dérivée seconde de la flèche par rapport à labscisse x
Pour obtenir lexpression de la flèche, on intègre 2 fois la formule précédente. Les constantes qui apparaissent lors des intégrations sont déterminées grâce aux conditions aux limites.
Mécanique des fluides
Hypothèses
Tous les fluides que nous étudierons seront considérés comme incompressible, cest à dire que leur masse volumique reste constante :
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3 : masse en kg EMBED Equation.3 : volume en m3
EMBED Equation.3 : masse volumique en kg/m3 Les liquides comme leau ou lhuile pourront être considérés comme des fluides incompressibles. Les gaz comme lair ne pourront pas être considérés comme des fluides incompressibles.
Statique des fluides (hydrostatique)
Pression dun fluide
définition
La pression en un point quelconque dun fluide caractérise la force élémentaire exercée sur une surface élémentaire de fluide :
EMBED Word.Picture.8 EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3 force élémentaire en N
EMBED Equation.3 surface élémentaire en m2
EMBED Equation.3 pression en Pa (ou N/m2)unités usuelles
Lunité légale est le pascal : 1 Pa = 1 N/m2
mais on rencontre souvent :
- le mégapascal : 1 MPa = 1 N/mm2
- le bar : 1 bar ( 105 Pa ( 0,1 MPa ( 0,1 daN/cm2
1 bar équivaut à la pression atmosphérique terrestre au niveau de la mer.
pression relative (ou effective)
Cest la pression couramment indiquée par les appareils de mesure. Cest la différence entre la pression absolue (réelle) et la pression atmosphérique :
EMBED Equation.3
La pression dun pneumatique dautomobile sexprime par exemple en pression relative.
Pression dans un fluide soumis à lattraction terrestre
EMBED Word.Picture.8 Considérons 2 points A et B dans un fluide à des altitudes différentes EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3 . Les pressions EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3 respectivement au point A et B sont alors liées par la relation suivante :
EMBED Equation.3
ou EMBED Equation.3
avec EMBED Equation.3 : masse volumique du fluide en kg/m3
EMBED Equation.3 : accélération de la pesanteur
Théorème de Pascal
Toute variation de pression en un point dun fluide au repos entraîne la même variation de pression en tout point du fluide.
Ecoulement permanent
Débit dun fluide dans une conduite
débit volumique
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3 : section de la conduite en m2
EMBED Equation.3 : vitesse (ou célérité) du fluide dans la conduite en m/s
EMBED Equation.3 : débit volumique en m3/sdébit massique
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3 : masse volumique du fluide en kg/m3
EMBED Equation.3 : débit volumique en m3/s
EMBED Equation.3 : débit massique en kg/s
Caractéristiques dun écoulement nombre de Renolds
Le nombre de Renolds permet de caractériser un écoulement. Il sexprime de la façon suivante :
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3 : vitesse (ou célérité) du fluide dans la conduite en m/s
EMBED Equation.3 : diamètre de la conduite en m
EMBED Equation.3 : viscosité cinématique du fluide en m2/s
(unité courante : le stocke : 1 St = 10-3 m2/s ) ( EMBED Equation.3 ( écoulement laminaire
( EMBED Equation.3 ( écoulement turbulent lisse
( EMBED Equation.3 ( écoulement turbulent rugueux
Pertes de charge
On appelle pertes de charge EMBED Equation.3 lénergie perdue par unité de masse dun fluide. Elle sexprime en J/kg et son signe est toujours négatif (perte dénergie).
Pertes de charge régulières
Cest lénergie perdue par frottement entre les filets de fluide (viscosité) et contre les parois :
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3 : coefficient de pertes de charge (sans unité)
EMBED Equation.3 : longueur de la conduite considérée en m ( écoulement laminaire ( EMBED Equation.3 (Poiseuille)
( écoulement turbulent lisse ( EMBED Equation.3 (Blasius)
( écoulement turbulent rugueux ( EMBED Equation.3 (Blench)
Pertes de charge singulières
Cest lénergie perdue par les turbulences des filets de fluides dans les variations brusques de section, coudes, etc. :
EMBED Equation.3 avec EMBED Equation.3 23GHIJefghéÜÏÇòªÇÏÃÇÃÇobWHWjhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJ$mHnHu,jÊ.hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHujhJQ0J(UmHnHujÑhJQU!jë:F
hJQCJOJQJUVhJQjhJQUhJQ5B*CJ\phÿhJQ5B*CJ\ph3fÿ,jh³4h³45B*CJU\aJph3fÿ2¢ k Ë /
dÒ?¶)
÷
\Á>§nÚPúúúñëåååëåååååååååëååååååå
ÆÒ'
ÆÒ'
$
ÆÒ'
a$$a$OÞOüOýýý ¡¢£¤¿ÀÁÂãäåþÿ ! " ïàÕàŵŪ¡ªÅ}ràraàÕàÅRŪ¡ªhJQ:CJaJmHnHu j;0hJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jÀ/hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ5;CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHujhJQUmHnHu jE/hJQUmHnHu" # $ J K L e f g h i j k l m ª « ¬ Å Æ Ç È É Ê Ë Ì éÙÌÁ²Á¡²²ÙÙ|s|\ÙÌÁ²ÁK²²ÙÙ j'2hJQUmHnHu,j¬1hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu j11hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,j¶0hJQ>*B*UmHnHphÿuÌ Í è é ê ë
)
*
+
,
-
.
/
0
1
L
M
N
O
{
|
}
ôëôÔÄ·¬¬ÄqÄôëôZÄM¬¬hJQ0J(aJmHnHu,j3hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQ5;CJaJmHnHuh
mHnHu j3hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJ$mHnHujhJQ0J(UmHnHu,j¢2hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHu
¹
º
»
¼
à
á
â
û
ü
ý
þ
ÿ
!CïàÕàŶū¢«Å~sàsbàÕàŶū¢«KÅ~,j5hJQ>*B*UmHnHphÿu j 5hJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,j4hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHujhJQUmHnHu j4hJQUmHnHuCDE^_`abcdef±²³ÌÍÎÏÐÑÒÓÔïðõæõÕæÊæº«º ºsõæõbæÊ溫º jõ6hJQUmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jz6hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHu jÿ5hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuðñò89:<=>?@A\]^_¯°±³´µ¶·éÙÌÁ²Á¡²²ÙÙ|s|\ÙÌÁ²ÁK²²ÙÙ já8hJQUmHnHu,jf8hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu jë7hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,jp7hJQ>*B*UmHnHphÿu·¸ÓÔÕÖ
"
#
$
&
'
(
)
*
+
F
G
H
I
b
c
d
}
~
ôëôÔÄ·¬¬ÄrÄôëô[Ä·¬¬J jÍ:hJQUmHnHu,jR:hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu j×9hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,j\9hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHu
¡
¢
£
¤
Õ
Ö
×
ð
ñ
ò
ô
õ
ö
÷
ø
ù
:;*B*UmHnHphÿuh
mHnHu jÃ;hJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jH;hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHujhJQUmHnHuUVWYZ[\]^yz{| ¡º»¼¾¿ÀÁÂÃÞßïàÕàŵŪ¡ªÅ}ràraàÕàÅRŪ¡ªhJQ:CJaJmHnHu j¯=hJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,j4=hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ5;CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHujhJQUmHnHu j¹*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu j¥>hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,j*>hJQ>*B*UmHnHphÿu¨©ÄÅÆÇòóô
1234LMNghikôëôÔÄ·¬¬ÄrÄôëô[Ä·¬¬J jAhJQUmHnHu,jAhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu j@hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,j@hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuklmnop¸¹ºÓÔÕרÙÚÛÜ÷øùú./0IðàÑàÆ½Æ¦àð}ðrðàÑàÆ½Æ[àð,jøBhJQ>*B*UmHnHphÿuh
mHnHu j}BhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jBhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHujhJQUmHnHuIJKMNOPQRmnop{|}º»ïàÕàŶū¢«Å~sàsbàÕàÅRÅ«¢«hJQ5;CJaJmHnHu jiDhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJ$mHnHu,jîChJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHujhJQUmHnHu jsChJQUmHnHuP[´P¢oàS¼!lßwsÐ6 k½
W®þùóóóùóóóóóóóóùóóóùóóóóóóóóùó
ÆÒ'
ÆÒ'
»¼½ãäåþÿ"#$%9:;TUVXYZ[\éÙÌÁ²Á¡²²ÙÙ|s|\ÙÌÁ²ÁK²²ÙÙ jUFhJQUmHnHu,jÚEhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu j_EhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,jäDhJQ>*B*UmHnHphÿu\]xyz{®¯±²³´µ¶ÑÒÓÔßàáúôëôÔÄ·¬¬ÄrÄôëô[ÄN¬¬hJQ0J(aJ$mHnHu,jÆGhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu jKGhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,jÐFhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuúûüþÿ !./0IJKMNOPQRmnïàÕàŵŪ¡ªÅ}ràraàÕàÅRŪ¡ªhJQ:CJaJmHnHu j7IhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,j¼HhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ5;CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHujhJQUmHnHu jAHhJQUmHnHunop ¡¢£¤¿ÀÁÂñòó
éÙÌÁ²Á¡²²ÙÙ|s|\ÙÌÁ²ÁK²²ÙÙ j#KhJQUmHnHu,j¨JhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu j-JhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,j²IhJQ>*B*UmHnHphÿu0123MNOhijlmnopq¾¿ÀÙÚÛÝôëôÔÄ·¬¬ÄrÄôëô[Ä·¬¬J jMhJQUmHnHu,jLhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu jLhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,jKhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuÝÞßàáâýþÿ123LMNPQRSTUpqrsµðàÑàÆ½Æ¦àð}ðrðàÑàÆ½Æ[àð,jNhJQ>*B*UmHnHphÿuh
mHnHu jNhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jMhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHujhJQUmHnHuµ¶·¹º»¼½¾ÙÚÛÜÿ !"#>?@AïàÕàŶū¢«Å~sàsbàÕàŶū¢«KÅ,jlPhJQ>*B*UmHnHphÿu jñOhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jvOhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHujhJQUmHnHu jûNhJQUmHnHuAJKLefgijklmn½¾¿ØÙÚÜÝÞßòçØçÇØ¼Ø¬¬q¬dçØçSؼجDhJQ:CJaJmHnHu jÝQhJQUmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jbQhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ5;CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHu jçPhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJ$mHnHußàáüýþÿUVWpqrtuvwxy÷øùðåÜåÅð¸ðsðåÜå\ð¸K jÉShJQUmHnHu,jNShJQ>*B*UmHnHphÿuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu jÓRhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jXRhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHujhJQ0J(UmHnHu6789QRSlmnpqrstuðàÑàÆ½Æ¦àð}ðrðàbàÆ½ÆKà,j:UhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQ5;CJaJmHnHuh
mHnHu j¿ThJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJ$mHnHu,jDThJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHujhJQUmHnHu®¯°ÉÊËÍÎÏÐÑÒíîïð/01345678STòçØçÇØ¼Ø¬¬r¬òçØçaؼج¬ j«VhJQUmHnHu,j0VhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHu jµUhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHuTUV~ ¡¢½¾¿Àíîï
éÙÌÁ²Á¡²²ÙÙ|s|\ÙÌÁ²ÁK²²ÙÙ jXhJQUmHnHu,jXhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu j¡WhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,j&WhJQ>*B*UmHnHphÿu,-./IJKdefhijklm¶·¸ºôëôÔÄ·¬¬ÄrÄôëô[Ä·¬¬J jZhJQUmHnHu,jZhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu jYhJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,jYhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuº»¼½¾¿ÚÛÜÝèéê
'()*567PðàÑàÆ½Æ¦àð}ðrðàÑàÆ½Æ[àð,jô[hJQ>*B*UmHnHphÿuh
mHnHu jy[hJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHu,jþZhJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHujhJQUmHnHuPQRTUVWXYtuvw§¨©«¬®¯°ËÌïàÕàŶū¢«Å~sàsbàÕàÅRÅ«¢«hJQ5;CJaJmHnHu je]hJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJ$mHnHu,jê\hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHujhJQ0J(UmHnHuh
mHnHujhJQUmHnHu jo\hJQUmHnHuÌÍÎÜÝÞ÷øùûüýþÿFGHabcefghiéÙÌÁ²Á¡²²ÙÙ|s|\ÙÌÁ²ÁK²²ÙÙ jQ_hJQUmHnHu,jÖ^hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu j[^hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,jà]hJQ>*B*UmHnHphÿuþhÂÄÞücu
åæçàáùù÷õóíßÕÕÕÏí÷Ä`ÄEkdh$$IfFÖ0ºÿ+"(q÷öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö$If
h$If^hh2$If^h`2$If
ÆÒ'
ij
¡¢»¼½¿ÀÁÂÃüý>QôëôÔÄ·¬¬ÄrjfjfOGjfB hJQ5jÂ`hJQU,jîBZ?
hJQCJOJQJUVmHnHuhJQjhJQUhJQ:CJaJmHnHuh
mHnHu jG`hJQUmHnHujhJQUmHnHuhJQmHnHuhJQ0J(aJmHnHujhJQ0J(UmHnHu,jÌ_hJQ>*B*UmHnHphÿuhJQmHnHuhJQ0J(mHnHuQV`ftx£«»Ó ( ¤ ª
!!t!!ú!"&"^"a"f" "´"·"##G#U#V#m#n#o#p#q#r#######¥#¦#§#¨#½#¾#úõñõñõñõñõñõñúñêñêñõñõñõñåñõñõñõñõñÝñÌÂÝñÝñ±§ÝñññÝjÊihJQUj°îÉF
hJQCJUVjHhJQUjps®8
hJQU jps®8
hJQUVmHnHujjq®8
hJQU jjq®8
hJQUVmHnHujhJQU hJQ6hJQ5\hJQ hJQ5 hJQ\6ámn¬ö> ? î ï Ë!Ì!a"¶"·"ï"##F#ý÷÷õëëå÷÷÷õ÷÷ãÕÇÁÕ$If$$$¤,$Ifa$$$$¤È$Ifa$Ä`Ä ÄÄ^Ä`ÄÄ`ÄF#G#T#U#q##©#j\PPPP$$$$Ifa$$$$¤È$Ifa$kdÿh$$IfÖ0Ö\äÿâ ÔÞ'þ ò.ÜÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
aö©#ª#Ö#ò#)$E$j\PPP$$$$Ifa$$$$¤È$Ifa$kdl$$IfÖlÖ\äÿâ ÔÞ'þ ò.ÜÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
aö¾#Ñ#Ò#Ó#Ô#Ö#×#î#ï#ð#ñ#ò#ó#
$$$$%$&$'$($)$*$A$B$C$D$U$V$i$j$k$l$üñçßüßüÎÄßüßü±©ßüßüüyqüßü`Tßj^=®8
hJQEHüÿU j^=®8
hJQUVmHnHuj×vhJQUjæîÉF
hJQCJUVjHhJQUjrhJQU$jÞÙA
hJQCJUVmHnHuj[mhJQU$jÓØA
hJQCJUVmHnHuj®8
hJQU j®8
hJQUVmHnHujhJQUj B®8
hJQUj B®8
hJQUVhJQ E$F$n$$Ã$ß$j\PPP$$$$Ifa$$$$¤,$Ifa$kd«y$$IfÖmÖ\äÿâ ÔÞ'þ ò.ÜÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
aöl$n$o$$$$$$$¢$£$¤$¥$§$¨$¿$À$Á$Â$Ã$Ä$Û$Ü$Ý$Þ$ø$ù$%
%%%%%)%üôüãÙôüôüƾôüôü«£ôüüüôüuiôüôüjB®8
hJQEHüÿU jB®8
hJQUVmHnHujhJQUjôîÉF
hJQCJUVjHhJQUjhJQU$jÚA
hJQCJUVmHnHujvzhJQU$jøÚA
hJQCJUVmHnHujOu®8
hJQU jOu®8
hJQUVmHnHujhJQUhJQ!ß$à$%-%d%%j\PPP$$$$Ifa$$$$¤È$Ifa$kdç
$$IfÖmÖ\äÿâ ÔÞ'þ ò.ÜÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
aö)%*%+%,%-%.%E%F%G%I%`%a%b%c%d%e%|%}%~%%%%ª%«%¬%%¯%°%Ç%È%É%íåÝÙÝÙÆ¾ÝÙ«£ÝÙÙÙÝÙuiÝÙÝÙVNjRhJQU$jóâA
hJQCJUVmHnHujB®8
hJQEHüÿU jB®8
hJQUVmHnHuj¤hJQUjïÉF
hJQCJUVjHhJQUjbhJQU$jßA
hJQCJUVmHnHujõhJQU$jØA
hJQCJUVmHnHuhJQjhJQUj²hJQU$j£³A
hJQCJUVmHnHu%%¯%Ë%&&j\PPP$$$$Ifa$$$$¤,$Ifa$kd$$IfÖlÖ\äÿâ ÔÞ'þ ò.ÜÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
aöÉ%Ê%Ë%Ì%ã%ä%å%ç%þ%ÿ%&&&&&&&&2&3&J&K&L&M&N&O&f&g&h&i&j&k&&&&
&÷ó÷óæÞ÷óËÃ÷ó»ó®¦»ó÷ó÷ó÷óxp÷ó»óc[»j§·hJQUjïÉF
hJQCJUVj¦²hJQU$j9ÛA
hJQCJUVmHnHujª|®8
hJQU jª|®8
hJQUVmHnHuj׬hJQUjïÉF
hJQCJUVjHhJQUj2¨hJQU$jãA
hJQCJUVmHnHujj¡hJQUj¸OC
hJQCJUVhJQjhJQU#&&2&N&j&&j\PPP$$$$Ifa$$$$¤,$Ifa$kdÛ±$$IfÖmÖ\äÿâ ÔÞ'þ ò.ÜÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
aö&&Ë&ç& '*hJQ56 j·ðhJQ56jáhJQUj:ïÉF
hJQCJUVjHhJQUjÝÜhJQUj_¼OC
hJQCJUVhJQjhJQU())*)G)b)Õ)Ö)jhb\\$If$Ifkdä$$IfÖmÖ\äÿâ ÔÞ'þ ò.ÜÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
aöÖ)×)* ***0*¹·µ¬¬¬ $$Ifa$EkdMå$$IfFÖ0ºÿ/"(uóöÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö0*1*2*·*¸*+P+_+m++ypfffff] $$Ifa$
$If` $$Ifa$$Ifkdµå$$IfFÖÖFºÿ"(YôÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿ4Ö
Faö +++ò+ó+",¬,ð,-yyyooof $$Ifa$
$If` $IfkdVº$$IfFÖÖFºÿ"(YôÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿ4Ö
Faö1,:,Y,ª,¹,Û,ð,ñ,- -
---/-Î-ß-å-ð-ÿ-........//®/Å/Æ/Ç/È/Ê/Ë/â/ã/úöúöúöîö×Ïîöúöúöúöîö¾¶îö²«ö£ö£ö|öe,j=Î?
hJQCJOJQJUVmHnHuj°hJQUjÉhJQU,jèÎ?
hJQCJOJQJUVmHnHujXhJQUh
ÐhJQh
ÐjÛÀhJQU!j¹OC
hJQCJOJQJUVj»hJQU,jÆe?
hJQCJOJQJUVmHnHuj°
hJQUhJQ hJQ5$-
--u-v-w-£-ÿ-.ypyfff] $$Ifa$
$If` $$Ifa$$Ifkd*À$$IfFÖÖFºÿ"(YôÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿ4Ö
Faö...h.i..-/./ypff[[
Ƹp#$If
$If` $$Ifa$$Ifkd3È$$IfFÖÖFºÿ"(YôÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿ4Ö
Faö.///S/|/¬//É/Ê/æ/ç/0}{yppjppp$If $$Ifa$kdäÈ$$IfFÖÖFºÿ"(YôÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿ4Ö
Faö
ã/ä/å/ç/è/ÿ/0000(0,0700©00¶0H1[1÷122252728292:2* j·ðhJQj}6hJQU!jÏpC
hJQCJOJQJUVjhJQUh #hfuÔjÉhfuÔU h #5 hcB5 hJQ>* hJQ5jÝ hJQU,j¤Î?
hJQCJOJQJUVmHnHujèhJQUhJQj°hJQUj¾hJQU,0000G1H1^1Ù17292:2²2Ó2 trp$^`a$gdfuÔ ^`h^hÄ`Ä^kdC$$IfTF:ÖFºÿ¡ë"(çJ
7öÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿÖÿÿÿ4Ö
FaöTÓ2Þ2ß2F3G3c3d3u3v333æ3/4{4¢4ýóóóæýÖ*ÿ$If^Ö`*ÿ$IfGkdÅ=$$IfFÖ0ºÿî"(44ö6ÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö
$$If^a$
$If^ç3ì3õ3/404445494{4|444â4í4ñ4ù4(55555¬55®5¯5ä5å5ü5ý5þ5ÿ56666«6¬66®6¯6°6Ã6üõüîüéõüîüõüéäéüéüÜüËÁÜü¹ü¨ ¹üéÜüvÜüÜüjIhJQEHàÿU,jì®7@
hJQCJOJQJUVmHnHuhJQ5mHsHjÑ@hJQU!j¦pC
hJQCJOJQJUVj±¹
hJQUj>hJQEHôÿU!j$ÑOC
hJQCJOJQJUVjhJQU hJQ\ hJQ5 j·ðhJQhJQ5>*hJQ(¢4£4·4755°5ä5666¹·±±¨¨XS$$GkdDH$$IfFÖ0ºÿ"(Mö6ÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö $$$If $$Ifa$$IfEkd">$$IfFÖ0ºÿJ
"(
ØöÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö 66&666Y6`66666óóóóóóó`U
$$$Ifa$kd¯H$$IfFÖÖ\ºÿüô"(Bÿÿÿÿÿÿÿÿø Ö0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
Faö$$$$Ifa$ 6¯6Ç6ß6à6æ6þ67[7ôôôaôôôôkdMQ$$IfFÖÖ\ºÿüô"(Bø Ö0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
Faö
$$$Ifa$Ã6Ä6Å6Æ6Ç6È6Û6Ü6Ý6Þ6à6æ6ç6ú6û6ü6ý6þ6ÿ6777777*7+7,7-7C7D7W7îäÜØÜØÇ½ÜØ¸ÜØ¡ÜØÜØ|ÜØÜØkaÜØÜØj
WhJQEHìÿU!jbpC
hJQCJOJQJUVjNThJQEHÎÿU!j»ÕOC
hJQCJOJQJUVjRhJQEHÎÿU,j¯7@
hJQCJOJQJUVmHnHu hJQ5jUNhJQEHìÿU!jppC
hJQCJOJQJUVhJQjhJQUjKhJQEHàÿU!jÕOC
hJQCJOJQJUVW7X7Y7Z777£7·7[8`8888¦8¨8©8ª8¬8½8É8Ê8Ë8Ô8×8á8â8ã8ä8è8ë8÷8ø8ù8ú89999999,9-9@9îäÜØÓØÓØÓØÇØÂØ¹®¹®¹Ç¹£¹®¹Ç¹£¹Ó¹Ç¹£¹¹~n¹¹j!^hJQEHöÿUmHnHu,jÏ´7@
hJQCJOJQJUVmHnHujhJQUmHnHuhJQ>*mHnHuhJQ5mHnHuhJQmHnHu hJQ>* jàðhJQmHnHu hJQ5hJQjhJQUjZhJQEHôÿU!jpC
hJQCJOJQJUV+[7\7]7^7}77888©8ljjhfdd^U $$Ifa$Ä`Äkd"\$$IfFÖÖ\ºÿüô"(Bø Ö0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
Faö ©8È8É8×8á8â8ë8÷8ù³ªYªùEkdQ]$$IfFÖ0ºÿø "(>
*öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö
Ƹp#$If $$Ifa$Ekdé\$$IfFÖ0ºÿø "(>
*öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö$If÷8ø89,9\99ê9ë9ì9í9¹°ª ªZOO
Ƹp#$IfEkdÌg$$IfFÖ0ºÿø "(>
*öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö
$If`$If $$Ifa$Ekd¹]$$IfFÖ0ºÿø "(>
*öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
Faö @9A9B9C9\9]9p9q9r9s99999°9±9²9³9Ä9Å9Ø9Ù9Ú9Û9ë9éÙËÂË«ËÂÂËÂyiËÂËÂRBËÂj°ehJQEHöÿUmHnHu,j¹7@
hJQCJOJQJUVmHnHujchJQEHöÿUmHnHu,jÕ¸7@
hJQCJOJQJUVmHnHuhJQH*mHnHujÉahJQEHöÿUmHnHu,j(¸7@
hJQCJOJQJUVmHnHuhJQmHnHujhJQUmHnHuj
`hJQEHúÿUmHnHu,j¸7@
hJQCJOJQJUVmHnHuë9::::::%:*:7:8:9:P:Q:R:S:`;e;;;
;;;;;;°;Ù;Ú;Û;Ü;å;è;ï;*mHnHuhJQ\mHnHuhJQ5mHnHu hJQ>* jàðhJQmHnHuhJQ5\jjhJQU!j2pC
hJQCJOJQJUVjhJQUhJQ5>*mHnHuj4hhJQEHüÿUmHnHu,j¨¹7@
hJQCJOJQJUVmHnHuhJQmHnHujhJQUmHnHuhJQ"í97:8:T:U:l: ;;;;Ù;ôôæywqqqhb$If $$Ifa$
Ƹp#lkdús$$IfFÖÖ0ºÿî"(4ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ4ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
Faö
$
Ƹp#$Ifa$
Ƹp#$If
Ù;Ú;è;