2nde partie : Inégalités, conflits et cohésion sociale : la dynamique ...
Parler d'un sujet quelconque, cela peut simplement être transmettre une .....
Exemple : « Tout système totalitaire amène tôt ou tard ruines et destruction. On a
pu ...
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( Exercice du doc 1, p. 196 (
Égalités et justice sociale
Légalité est depuis longtemps au centre de la vie politique et sociale. Selon la déclaration des droits de lhomme et du citoyen, « tous les hommes naissent libres et égaux en droit » ; pourtant, ce principe na pas empêché la persistance dinégalités.
Légalité de quoi ?
Légalisation des conditions : lapproche de Tocqueville
( doc 3, p. 197, q. 1 et 2 (
Légalité des droits
Tous les hommes sont égaux devant la loi, qui est la même pour tous (indispensable en démocratie). Depuis la Révolution de 1789, les individus ont été progressivement reconnus égaux en droit (contracter, acheter, vendre, se marier, voter, s'éduquer etc.).
« légalité méritocratique des chances »
Définitions
Même si cela est surprenant, faire les questions dans lordre proposé
( doc 1, p. 168, q. 1 et 2 (
( doc 4, p. 198, q. 1 (( doc 2, p. 168, q. 1 à 3 (
( doc 5, p. 198, q. 2 et 3 (
Egalité des chances : la situation acquise par un individu ne dépend pas de celle de ses parents (idéal à atteindre) ; faire en sorte que personne ne soit entravé par ses origines dans le développement de ses talents
Limites
( doc 3, p. 169, q. 1 et 2 (( doc 4, p. 169, q. 2 et 3 (
légalité des situations
Les revendications dégalité vont s'étendre au domaine économique et social. Les inégalités sont alors considérées comme une menace pour la société, il sagit de se rapprocher de légalité des situations : suppression de toute forme dinégalité et donc répartition uniforme des ressources entre tous les membres de la société.
Cette idéologie est la cause majeure du développement de l'État-Providence qui cherche à étendre l'égalité au domaine économique et social (Sécurité Sociale par exemple). Dans la réalité, linégalité des situations prédomine.
( doc 6, p. 199, q. 1 et 2 (( lire le terrible doc 8, p. 200 (
Légalité réelle : un objectif souhaitable ?
Égalité réelle et liberté : deux objectifs antinomiques ?
Légalité réelle présenterait des risques datteinte aux libertés
Pour les auteurs libéraux, tels Freiderich von Hayek (1899-1992), cest bien la liberté qui doit être le principe fondamental de nos sociétés. Légalité des chances est un objectif mythique dont la poursuite serait dangereuse :
mythique, car la société est fondée sur une dynamique, lavenir est imprévisible et les chances individuelles dépendent des décisions des parents, sanctionnées par le marché, et ces sanctions créent inévitablement des différences ;
Dangereux, car il faudrait interdire l'héritage, le don, soustraire l'enfant à sa famille, ce qui suppose un pouvoir totalitaire, qui prive les individus de liberté.
mais des inégalités réelles excessives sont aussi des atteintes à la liberté
Pour Marx, légalité juridique et politique nest que « formelle » (théorique) :
la démocratie capitaliste confère des droits et des libertés que le peuple n'est pas en mesure d'exercer (ex. : droit de propriété)
la souveraineté du peuple est une fiction, en réalité ces démocraties organisent la domination des bourgeois, et lÉtat organise le maintien de cette domination
seule une révolution qui abolira le mode de production capitaliste et instaurera le socialisme qui autorisera une réelle égalité, ainsi pas de liberté possible sans légalité
Pour dautres auteurs, la pire injustice est que certains individus ne puissent être maîtres de leur destin, et seule légalité des chances peut rendre cette liberté de choix.
Légalité peut même être menacée par la liberté : en effet, rendre libres deux personnes inégales, cest conduire lune à abuser de sa supériorité. « Entre le fort et le faible, cest la liberté qui opprime et la loi qui libère ».
Linégalité doit être corrigée (par la loi, lEtat-Providence), pour que la liberté puisse sexercer sans oppression.
Égalité et efficacité économique : deux objectifs antinomiques ?
Linégalité comme aiguillon de leffort
Le problème du passager clandestin
( a) Recopier les définitions de :
paradoxe de laction collective (paradoxe dOlson),
passager clandestin.
b) exercice doc 14, p. 227,
c) Exposer le dilemme du prisonnier.
d) Compléter la phrase suivante avec les termes proposés (certains peuvent être plusieurs fois utilisés) :
Du fait dune
, une
peut ne pas avoir lieu, ce qui débouche sur une
. Ceci nest pas sans rappeler la thèse de R. Boudon à travers
; ainsi additionner la
de plusieurs agents ne débouche pas toujours sur une
».
leffet dagrégation, irrationalité collective, rationalité collective, rationalité individuelle, action collective (
Inégalités et incitations
( doc11, p. 202, q. 2 et 3 (
Inégalité et croissance
En cas dégalité des chances, linégalité des résultats, des positions sociales peut être justifiée par le principe méritocratique, qui permet lascension des meilleurs et des plus travailleurs, au bénéfice de tous. Ces inégalités de résultats peuvent être efficaces si elles sont un aiguillon, un facteur démulation, si elles sont des incitations à travailler plus et mieux.
A lopposé, légalisation des situations peut être jugée injuste et désincitative.
jusquà quel point ?
Les effets positifs de la redistribution
( doc 13) a), p. 203, q. 1 et 2 (
( doc 12, p. 202, q. 1 et 2 (
Les limites du mécanisme des trappes
Comment concilier inégalités et justice sociale ?
( exercice, doc 15, p. 204 (
Distinguer égalité et justice sociale
( lire le doc 16, p. 204 (
Prendre en compte le mérite individuel : une idée essentielle
La justice sociale peut se définir comme une répartition juste des ressources matérielles et symboliques de la société (pouvoir, prestige, reconnaissance). Répartition juste ne signifie pas forcément répartition égalitaire : chaque individu a droit à des possibilités égales de développer au mieux son potentiel ; mais chacun est libre de choisir la manière dont il exploitera ces possibilités et porte la responsabilité des résultats obtenus. Sil en résulte des inégalités, celles-ci ne seront pas injustes, elles seront dues à des mérites individuels différents
mais comment faire ?
Les difficultés de prises en compte du mérite individuel font quil ne peut être le critère absolu de la justice sociale.
( recopier le doc 16, b) sans la note bien sûr, p. 202 (
Définir une société juste : les apports de John Rawls
Quest-ce quune société juste ?
( lire les 2 textes du doc17, p. 205 / 206 et apprendre par cur la synthèse ci-dessous (
Dabord, une société qui offre à chaque individu les plus grandes libertés juridiques et politiques (sans attenter à celle d'un autre),
Ensuite, une société dans laquelle l'égalité des chances est réelle,
Enfin, c'est une société qui peut tolérer des inégalités économiques et sociales, car, contrairement aux inégalités de droit, certaines de ces inégalités bénéficient aux plus pauvres.
La fonction des justes inégalités sera de stimuler les plus productifs, donc la production, au bénéfice de tous (donc des plus pauvres). Pour que les pauvres le soient moins, il faut que les plus riches soient stimulés dans leur production. Autrement dit, il faut éliminer les inégalités qui ne profitent pas aux plus pauvres, mais il faut laisser les plus riches s'enrichir encore si cela profite aux plus pauvres.
b) Illustration
Supposons ces deux sociétés respectent les principes de liberté et dégalité des chances.
Quel est le 3ème principe de J. Rawls ?
Calculer les coefficients multiplicateurs des revenus entre la classe défavorisée et la classe populaire. A priori, quelle société vous semble-t-elle plus inégalitaire ?
En application des principes de J. Rawls, quelle est la société plus juste ?
En t1. les revenus de la classe défavorisée sont pour chaque société de 40 ; quelle est la société plus juste ?
Exemples de revenus par classe dans les sociétés A et B, en t0.
Société ASociété BClasse supérieure160110Classe moyenne10090Classe défavorisée4030
NB. Les risques de frustration ne sont pas éliminés
Parvenir à légalité par les inégalités : les politiques de discrimination positive
Définition
( doc 18, p. 206, q. 2 (
La discrimination positive (ou affirmative action en anglais) consiste, au nom de léquité, à moduler les droits afin de « donner plus à ceux qui ont moins » ou souffrent de handicaps (naturels ou socioculturels) ou de discriminations. Il sagit donc dune inégalité juridique compensatrice.
Illustrations en France
ZEP,
entrée dans les grandes écoles, ( photo p. 167 et doc 19, p. 207, q. 2 (
parité hommes/femmes, ( lire doc 10, p. 201 et le texte du doc 20, p. 207 (
taxe sur les entreprises nemployant pas de travailleurs handicapés etc.
Les limites de la discrimination positive
En termes de moyens mis en uvre
Sur le plan des principes
( doc 18, p. 206, q. 3 (
On ne cherche pas à diminuer les inégalités entre groupes sociaux, mais à faire émerger des individus particulièrement brillants en leur sein, qui peuvent servir de contre-exemples (dalibis ?)
Problème de la stigmatisation (surtout dans les cas des E. - U.). Attention, le concept d « affirmative action » est parfois utilisé sur des bases ethniques (comme aux Etats-Unis, avec des quotas de Noirs dans les universités), ou religieuses : cela signifierait que faire partie dune minorité ethnique ou religieuse est un handicap quil faudrait corriger, ce qui est beaucoup plus discutable. La « discrimination positive à la française » ne repose que sur des inégalités économiques et sociales.
La justice sociale en tableur
TD informatique si possible
Mais droit de vote reconnu seulement en 1944 pour les femmes, et pas reconnu pour les étrangers non originaires de lUE.
Économiste dans les 30's, un des principaux opposants à Keynes, autrichien exilé aux Etats-Unis, Prix Nobel d'économie en 1974, l'essentiel de son uvre consiste à montrer la supériorité de la société libérale sur toutes les autres formes d'organisation sociale.
« Tant que lon considère que la position des divers individus doit dépendre en quelque mesure des talents de chacun et des circonstances particulières où il se trouve, il est hors du pouvoir de quiconque de garantir que tous auront les mêmes chances »
« Il est incontestable que pour assurer une même position concrète à des individus extrêmement dissemblables par la vigueur, lintelligence, le talent, le savoir et la persévérance, tout autant que par leur milieu physique et social, le pouvoir devrait forcément les traiter de façon très dissemblable pour compenser les désavantages et les manques auxquels il ne peut rien changer directement. » F. v. Hayek
«
la revendication dune égalité matérielle des situations ne peut être satisfaite que par un système politique à pouvoirs totalitaires. » F. v. Hayek
« Des renards libres dans un poulailler libre »
Lacordaire
Philosophe politique et moral qui propose des principes de justice sociale permettant de concilier l'efficacité économique, la liberté de l'individu et la justice (Théories de la justice, 1971). Les inégalités ne sont pas forcément issues de différences d'aptitudes individuelles, certaines sont donc injustes et il faut les éliminer.
et depuis A. de Tocqueville, on sait que la frustration relative dans une société démocratique est plus forte que la frustration absolue dans une société aristocratique (plutôt en EDS).
Cette taxe est redistribuée aux entreprises qui en embauchent (coût de ladaptation des postes de travail)
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© L. Demry, P. Froissart. Page PAGE 1 sur NUMPAGES 5