Td corrigé question_1.2_-_democratie_participative_deliberative_-_corrige ... pdf

question_1.2_-_democratie_participative_deliberative_-_corrige ...

PSR73C : Informatique - TD N°4 ..... est toujours plus difficile d'obtenir des réponses concernant les finances personnelles ou la santé dans ce type de sondage, ...




part of the document



TD : démocratie participative, démocratie représentative - corrigé


Objectifs principaux du TD :
distinguez démocratie participative et démocratie délibérative,
illustrer les dispositifs de démocratie participative et délibérative,
mettre en évidence les limites de ces dispositifs.


Document 1 : participation ou délibération ?
Distinguer démocratie participative et démocratie délibérative.

Expliquez le passage souligné.
Avoir le droit de vote est une condition nécessaire de la citoyenneté mais ce droit n’est en aucun cas suffisant : en effet, être citoyen suppose d’être en mesure de se bâtir une opinion personnelle sur les principaux débats, ce qui implique d’avoir la possibilité de débattre pour échanger des arguments et connaître ceux de ses adversaires, quitte à infléchir sa position ; en bref, une démocratie authentique devrait, selon l’auteur, offrir aux citoyens des espaces et des temps de débats entre les citoyens.

Distinguez démocratie participative et démocratie délibérative.
La démocratie participative suppose la participation régulière des citoyens à la vie politique même en dehors des élections. Cela suppose donc de mettre en place des procédures garantissant l’implication effective des citoyens. La démocratie délibérative postule que les débats sont une condition indispensable au bon fonctionnement de la démocratie car en débattant, les citoyens sont amenés à enrichir leur point de vue et à modifier leur opinion, ce qui amène à des décisions plus consensuelles, donc plus légitimes.

Conclusion : l’intérêt croissant pour les dispositifs de démocratie participative et délibérative découle de la « crise de la représentation », principe en vertu duquel les citoyens désignent à intervalles réguliers des représentants qui se disputent l’accès à des postes de pouvoir. Mais pour fonctionner, ce principe doit s’appuyer sur la participation de tous les citoyens aux élections. Or, la progression régulière de l’abstention, le fait que certaines minorités ethniques, sexuelles ou sociales, soient tenues à l’écart du pouvoir politique, ont conduit à un essoufflement des démocraties représentatives. Dans ce contexte, le développement des dispositifs participatifs et délibératifs apparait comment une manière de renouveler et relancer la vie démocratique.

Document 2 : l’association Désir d’Avenir
Étudier un dispositif de démocratie participative.

Quel est l’objectif de l’association Désir d’Avenir ?
L’association Désir d’Avenir a été créée en vue de l’élection présidentielle de 2007. Son objectif est de recueillir les contributions de citoyens partageant certaines valeurs et une sensibilité de gauche afin de bâtir un programme politique qui ne soit pas seulement le résultat des réflexions de professionnels de la politique mais de la société civile toute entière Par ailleurs, cette association offre à ses adhérents la possibilité de développer des relations d’entraide à travers la participation à des réseaux d’entraide solidaire.

À partir des différentes rubriques du site accessibles à partir de la page d’accueil ( HYPERLINK "http://www.desirsdavenir.org/" http://www.desirsdavenir.org/), présentez trois dispositifs de démocratie participative mis en place par l’association Désir D’avenir.
On peut citer :
les réseaux d’entraide solidaire : ils fonctionnent non pas sur une logique marchande mais selon le principe qu’une heure consacrée à rendre service à quelqu’un donne droit à une heure de service dont on peut bénéficier ultérieurement.
Les débats participatifs : tous les membres de Désir d’Avenir peuvent débattre et proposer des mesures pour résoudre certains problèmes économiques, sociaux, écologiques, etc. (la préservation de la biodiversité, la souffrance au travail, les discriminations liées au genre, etc.).

La mise en place de tutorats : une femme ou un homme politique expérimenté transmet ses compétences et son carnet d’adresses avec une personne inexpérimentée voulant s’impliquer dans la vie politique. L’objectif du tutorat est de faciliter cette participation et de former la personne volontaire aux règles de la vie politique.

Conclusion : la démocratie participative, dont l’origine remonte aux années 1960, est une démocratie dans laquelle les citoyens participent avec les élus aux prises de décisions. Elle repose sur un présupposé fort, à savoir que tous les citoyens ont le goût et les aptitudes nécessaires pour participer à la vie politique. Elle consiste à accroître leur participation politique en créant des dispositifs spécifiques.
Il peut s’agir des budgets participatifs qui s’inspirent de l’expérience pionnière menée depuis 1989 par la ville de Porto Alegre au Brésil : les citoyens discutent et décident de l’affectation des dépenses publiques. En France, les budgets participatifs ont notamment été mis en place dans les lycées de la région Poitou-Charentes (dirigée par Ségolène Royal) : les personnels éducatifs et administratifs, ainsi que les parents d’élèves décident ensemble des projets à mettre en place. Lorsqu’un projet est voté, la région s’engage à le financer.
En France, la loi relative à la démocratie de proximité de 2002 rend obligatoire des conseils de quartiers dans les communes de plus de 80 000 habitants : composés des élus municipaux et de représentants des associations locales, ils sont consultés sur les domaines relevant de la politique de ville.

Document 3 : des jurys citoyens pour attribuer les HLM à Paris ?
Étudier un dispositif de démocratie délibérative.

Comment les logements sociaux sont-ils attribués à Paris ?
À paris, les logements sociaux sont attribués par une commission d’attribution qui examine les dossiers sélectionnés par les mairies d’arrondissement.

Que veut mettre en place Nathalie Kosciusko-Morizet si elle est élue maire de Paris ? Pourquoi ?
Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite qu’un jury composé de citoyens tirés au sort pour une durée d’un an effectuent la présélection des dossiers avant qu’ils soient transmis aux mairies d’arrondissement.

En quoi cette proposition revient-elle à mettre en place un dispositif de démocratie délibérative ?
La proposition de Nathalie Kosciusko-Morizet s’apparente à un dispositif de démocratie délibérative car dans si l’on suit sa logique, ce sont des citoyens, non pas des élus ou des personnes nommées par elles, qui débattent et décident des personnes susceptibles d’avoir accès à un logement social.

Conclusion : la notion de « démocratie délibérative » renvoie aux travaux de Jürgen Habermas. Selon cette conception, la légitimité démocratique ne peut pas découler uniquement du fait d’obtenir la majorité lors d’un vote : il faut que le vote soit précédé par un processus de délibération publique, fondé sur l’argumentation et l’échange ; elle suppose ainsi qu’un débat libre et argumenté entre des citoyens permet d’aboutir à des décisions plus consensuelles, donc plus légitimes, ce qui accroît l’efficacité de l’action publique. La procédure la plus connue de démocratie délibérative est celle du sondage délibératif : mise au point dans les années 1990 par James Fishkin, elle consiste à réunir un échantillon représentatif d’une population ou d’un pays, à l’interroger sur un certain nombre de thèmes puis à faire débattre en petits groupes des citoyens et des experts pour ensuite mesurer si leur opinion a été modifiée à la suite des débats. Les sondages délibératifs ont notamment été expérimentés par le Parlement européen en 2007 pour mesurer dans quelle mesure l’opinion des Européens sur des thèmes aussi variés que l’âge de départ en retraite ou l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne changeait après des débats animés par des spécialistes de ces questions. Il en est ressorti que les débats amenaient certains citoyens à modifier leur point de vue.

Document 4 : les limites de la démocratie participative
Mettre en évidence les limites des nouvelles formes de démocratie (participative, délibérative).

Présentez les différentes limites de la démocratie représentative selon Loïc Blondiaux.
Selon Loïc Blondiaux, les dispositifs de démocratie participative se heurtent à quatre limites :
Les dispositifs de démocratie participative ont généralement une échelle locale alors que les décisions les plus importantes se prennent souvent à un échelon national. Ils incitent ainsi les participants à se concentrer sur leurs propres intérêts sans forcément réfléchir à l’intérêt général (exemple de la couverture de la RN 13 à Neuilly-sur-Seine).
Les dispositifs de démocratie participative sont inégalitaires : seuls les citoyens qui estiment avoir les compétences prendre parti dans un débat et intervenir en public s’investissent dans ces dispositifs, les autres s’en tiennent à l’écart.
Ces dispositifs sont souvent instrumentalisés par les professionnels de la politique qui y voient l’occasion d’améliorer leur image même si la participation est de faible ampleur et peu efficace.
La participation à ces dispositifs n’est pas toujours suivie d’effet : les citoyens participent peu en réalité à la prise de la décision.

Quelles solutions Loïc Blondiaux propose-t-il pour résoudre ces difficultés ?
Loïc Blondiaux propose de former tous les citoyens afin qu’ils se sentent compétents pour intervenir dans les dispositifs de démocratie participative. De plus, il insiste sur l’idée que ces dispositifs doivent porter sur des enjeux qui correspondent aux préoccupations des citoyens.

Selon vous, ces limites s’appliquent-elles à la démocratie délibérative ?
Il est vraisemblable qu’une partie des critiques adressées à la démocratie participative concerne également la démocratie délibérative : en effet, s’ils permettent une meilleure prise en compte des préoccupations des citoyens et assurent des débats de qualité, ils favorisent les citoyens qui ont le temps de s’investir dans ces démarches et qui savent s’exprimer en public. Autrement dit, plutôt que de réduire les inégalités, ils les accentuent.

Conclusion : les mécanismes de démocratie participative et délibérative ont des objectifs différents. Tandis que la démocratie participative encourage une participation active et régulière des citoyens, la démocratie délibérative cherche à légitimer la décision publique par un processus d’argumentation rationnelle et contradictoire. Par ailleurs, les dispositifs participatifs et délibératifs enrichissent la démocratie représentative plus qu’ils ne la remplacent : ils permettent de mobiliser des citoyens peu actifs politiquement ou sous8BCE " O P   ‘ ° "
° ± ² ä ð ó ö   Ú ñ ü
ý
èÓ辩¾“©~¾~©h~¾~©~©~h~YIY~hRYh§JH5CJOJQJaJhRYh§JHCJOJQJaJ+hRYh§JH5CJOJPJQJaJnHtH(hRYh§JHCJOJPJQJaJnHtH+hRYhÌdÏ5CJOJPJQJaJnHtH(hRYhÌdÏCJOJPJQJaJnHtH(hRYhWCJOJPJQJaJnHtH(hÐß5CJOJPJQJ\aJnHtH.hRYhÌdÏ5CJOJPJQJ\aJnHtHCDEc¤ì ! " P  ‘ ° ± ² ó ü
ý
,ìÜÜÜÑÑÑÜÜÜÜÜÆ¶¶Æ¶ÜÜÜÜ„7„d^„7`„gdK~û
& FdgdK~û
& FdgdK~û„„d^„`„gdK~û$„„d^„`„a$gdK~ûý

Œ¦.0P`aÿ,7A`aéÔ¾©š‹š‹š‹Ôu\C\.(hRYh~©CJOJPJQJaJnHtH1hRYhYBŽB*CJOJPJQJaJnH phtH 1hRYhþLB*CJOJPJQJaJnH phtH +hRYhÌdÏ5CJOJPJQJaJnHtHhRYhÂ(9CJOJQJaJhRYhþLCJOJQJaJ(hRYhþLCJOJPJQJaJnHtH+hRYhþL5CJOJPJQJaJnHtH(hRYhWCJOJPJQJaJnHtH+hRYhW>*CJOJPJQJaJnHtH,`a˜µ¶ÂÓÀÛÜ%&ÇìïïäÔÔäÔ½½©½••~
& F
Æ„Éýd¤¤`„ÉýgdK~û
Æn„„d^„`„gdK~û
Æn„„d^„`„gdŠDV
& F
Æn„n„Éýd^„n`„ÉýgdK~û„7„d^„7`„gdK~û
& FdgdK~û„„d^„`„gdK~ûa˜½¾à´µ¶ 
89VWÂ×󮽿ÀÄëÖÁÖÁÖÁ¬Á뙊™y™ëÁcÁNÁ¬c(hRYh¢4æCJOJPJQJaJnHtH+hRYhÃD5CJOJPJQJaJnHtH hRYhÌdÏ0JCJOJQJaJhRYhÌdÏCJOJQJaJ%jhRYhÌdÏCJOJQJUaJ(hRYhþLCJOJPJQJaJnHtH(hRYhÃDCJOJPJQJaJnHtH(hRYh~©CJOJPJQJaJnHtH(hRYhÌdÏCJOJPJQJaJnHtHÄÊØÛìý,4ÚÛÜðøãæ&025éÓ¾©”©”©‚p¾Ó¾^¾H©3(hRYh{¼CJOJPJQJaJnHtH+hRYhYBŽ>*CJOJPJQJaJnHtH"hW'TCJOJPJQJaJnHtH"hŠDVCJOJPJQJaJnHtH"hYBŽCJOJPJQJaJnHtH(hRYh¢4æCJOJPJQJaJnHtH(hRYhYBŽCJOJPJQJaJnHtH(hRYhÃDCJOJPJQJaJnHtH+hRYhÃD5CJOJPJQJaJnHtH+hRYhYBŽ5CJOJPJQJaJnHtH5™
ÆÇÖïAV]hs‘ÍñÞñɼ®¼®¼™ƒjQj*CJOJPJQJaJnHtH.hlKB*CJOJPJQJ\aJnH phtH .hRYB*CJOJPJQJ\aJnH phtH "hRYCJOJPJQJaJnHtH4hRYhRYB*CJOJPJQJ\aJnH phtH 4hRYhÌdÏB*CJOJPJQJ\aJnH phtH (hRYhÌdÏCJOJPJQJaJnHtH(hRYh§JHCJOJPJQJaJnHtH(hRYhRYCJOJPJQJaJnHtH/!2!5!;#”#‚&ƒ&¼&'v'w'~'×'Ø'ëÖÇ·Ç¢‡nYG5G#"h§JHCJOJPJQJaJnHtH"h MÈCJOJPJQJaJnHtH"hŠDVCJOJPJQJaJnHtH(hRYhÌdÏCJOJPJQJaJnHtH1hRYh§JHB*CJOJPJQJaJnH phtH 4hRYhÌdÏ5B*CJOJPJQJaJnH phtH (hRYhŠDVCJOJPJQJaJnHtHhW'Th¢4æ5CJOJQJaJhW'Th¢4æCJOJQJaJ(hW'Th¢4æCJOJPJQJaJnHtH(hW'Th{¼CJOJPJQJaJnHtH
'v'Ø'8),*ñ*|+}+Ì+è,é,4-ô.õ.†NˆNìÜÅÅÅŹìÜÜ쩙‰™„„d^„`„gdk7„„d^„`„gdêX„7„d^„7`„gdêX
ÆndgdiI
& F
Æn„n„Éýd^„n`„ÉýgdŠDV„7„d^„7`„gdK~û
& F
Æó „7d^„7gdK~ûØ''(a(i(v(7)8)y),*^*a*€*ñ*7+|+}+Ì+¸,ç,è,é,3-4-é×Å×Åׯůœ¯Å¯Å‡rÅ`N‡r9(hRYhоCJOJPJQJaJnHtH"h§JHCJOJPJQJaJnHtH"hêXCJOJPJQJaJnHtH(hRYhÌdÏCJOJPJQJaJnHtH(hRYhiICJOJPJQJaJnHtH%hiI5CJOJPJQJaJnHtH+hiIhiI5CJOJPJQJaJnHtH"hiICJOJPJQJaJnHtH"hŠDVCJOJPJQJaJnHtH+hiIhŠDV5CJOJPJQJaJnHtH4-Ç-È-É-=.G.j.k.–.—.«.ó.ô.õ.ÿ.//A/[/\/îßÕßÉßÕßÕߺ®ÉžkUD!hk7CJOJQJ\aJnH tH *hk7hk75CJOJQJ\aJnH tH 'hk7hk75CJOJQJaJnH tH hk7hk75CJOJQJaJhk7hêXCJOJQJaJhk7hêX>*CJOJQJaJh§JHCJOJQJaJhêXhêXCJOJQJaJhêXCJOJQJaJhêXOJQJaJhÝSjhêXCJOJQJaJ"hêXCJOJPJQJaJnHtH\/R0€00¹0Æ02NN„N†NˆNŒNŽNN”N–NšNœN N¢N¦N°NíÙÃÙ²í°¡í‹ygRJFJFJFJF;h¼:Ehk7CJaJhÕs(jhÕs(U(hêXhk7CJOJPJQJaJnHtH"hk7CJOJPJQJaJnHtH"hêXCJOJPJQJaJnHtH+hk7hk7CJOJPJQJ\aJnHtHhk7hk7CJaJnH tH U!hk75CJOJQJaJnH tH *hk7hk75CJOJQJ\aJnH tH 'hk7hk75CJOJQJaJnH tH $hk7hk7CJOJQJaJnH tH  représentés mais ils ont un coût cognitif et financier important.












Page  PAGE 1 /  NUMPAGES 3