A/51/20 Prov.1 - WIPO
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FA/51/20 PROV.1 ORIGINAL : anglaisDATE : 2 octobre 2013
Assemblées des États membres de lOMPI
Cinquante et unième série de réunions
Genève, 23 septembre 2 octobre 2013
Projet de rapport général
établi par le Secrétariat
Introduction
Le présent projet de rapport général rend compte des délibérations et des décisions des 20 assemblées et autres organes ciaprès des États membres de lOMPI :
Assemblée générale de lOMPI, quarantetroisième session (21e session ordinaire)
Conférence de lOMPI, trentetroisième session (21e session ordinaire)
Comité de coordination de lOMPI, soixanteseptième session (44e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de Paris, quarantesixième session (21e session ordinaire)
Comité exécutif de lUnion de Paris, cinquantedeuxième session (49e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de Berne, quarantième session (21e session ordinaire)
Comité exécutif de lUnion de Berne, cinquantehuitième session (44e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de Madrid, quarantesixième session (20e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de La Haye, trentedeuxième session (19e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de Nice, trentedeuxième session (21e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de Lisbonne, vingtneuvième session (20e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de Locarno, trentedeuxième session (20e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de lIPC [classification internationale des brevets], trentetroisième session (19e session ordinaire)
Assemblée de lUnion du PCT [Traité de coopération en matière de brevets], quarantequatrième session (19e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de Budapest, vingtneuvième session (17e session ordinaire)
Assemblée de lUnion de Vienne, vingtcinquième session (17e session ordinaire)
Assemblée du WCT [Traité de lOMPI sur le droit dauteur], douzième session (6e session ordinaire)
Assemblée du WPPT [Traité de lOMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes], douzième session (6e session ordinaire)
Assemblée du PLT [Traité sur le droit des brevets], onzième session (5e session ordinaire)
Assemblée du Traité de Singapour [Traité de Singapour sur le droit des marques], cinquième session (3e session ordinaire)
réunis à Genève du 23 septembre au 2 octobre 2013, lorsque les délibérations ont eu lieu et lorsque les décisions ont été prises en séance commune de plusieurs de ces assemblées et autres organes (ciaprès dénommées respectivement séance(s) commune(s) et assemblées des États membres).
En plus du présent rapport général, des projets de rapports distincts ont été établis pour les sessions de lAssemblée générale (WO/GA/43/22 Prov.1), la Conférence de lOMPI (WO/CF/33/1 Prov.), le Comité de coordination de lOMPI (WO/CC/67/4 Prov.1), lAssemblée de lUnion de Paris (P/A/46/1 Prov.), le Comité exécutif de lUnion de Paris (P/EC/52/1 Prov.), lAssemblée de lUnion de Berne (B/A/40/1 Prov.), le Comité exécutif de lUnion de Berne (B/EC/58/1 Prov.), lAssemblée de lUnion de Madrid (MM/A/46/3 Prov.), lAssemblée de lUnion de La Haye (H/A/32/3 Prov.), lAssemblée de lUnion de Nice (N/A/32/1 Prov.), lAssemblée de lUnion de Lisbonne (LI/A/29/2 Prov.), lAssemblée de lUnion de Locarno (LO/A/32/1 Prov.), lAssemblée de lUnion de lIPC (IPC/A/33/1 Prov.), lAssemblée de lUnion du PCT (PCT/A/44/5 Prov.1), lAssemblée de lUnion de Budapest (BP/A/29/1 Prov.), lAssemblée de lUnion de Vienne (VA/A/25/1 Prov.), lAssemblée du Traité de lOMPI sur le droit dauteur (WCT/A/12/1 Prov.), lAssemblée du Traité de lOMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes (WPPT/A/12/1 Prov.), lAssemblée du Traité sur le droit des brevets (PLT/A/11/2 Prov.) et lAssemblée du Traité de Singapour (STLT/A/5/2 Prov.).
La liste des États membres des assemblées et autres organes intéressés et des observateurs admis à leurs sessions, établie à la date du 23 septembre 2013, figure dans le document A/51/INF/1 Rev.
Les réunions consacrées aux points ciaprès de lordre du jour (document A/51/1 Prov.3) ont été présidées par les personnes suivantes :
Points 1 et 2M. l Ambassadeur Ugljeaa Ugi Zveki (Serbie), président sortant de l Assemblée généralePoints 3, 4, 5, 6, 8, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 41, 42, 44 et 45 Mme lAmbassadrice Päivi Kairamo (Finlande), présidente de lAssemblée générale nouvellement élue, et, en son absence, les viceprésidents, M. lAmbassadeur Mikhail Khvostov (Bélarus) et M. Mokhtar Warida (Égypte)Points 7, 45 et 46M. lAmbassadeur Fodé Seck (Sénégal), président du Comité de coordinationPoint 37Mme Susanne Sivborg (Suède), présidente de lAssemblée de lUnion du PCT
Point 38Mme Grace Issahaque (Ghana), présidente de lAssemblée de lUnion de Madrid Point 39Mme Sarnai Ganbayar (Mongolie), viceprésidente de l Assemblée de l Union de La HayePoint 40M. Tiberio Schmidlin (Italie), président de l Assemblée de l Union de LisbonnePoint 43M. Emil }atkuliak (Slovaquie), président de l Assemblée du Traité sur le droit des brevetsPoint 44M. =uboa Knoth (Slovaquie), président de l Assemblée du Traité de Singapour
Un index des interventions des délégations d États et des représentants d organisations intergouvernementales et non gouvernementales dont il est rendu compte dans le présent rapport figure en annexe de la version finale du présent rapport. Lordre du jour tel quil a été adopté et la liste des participants feront respectivement lobjet des documents A/51/1 Prov.3 et A/51/INF/3.
Le rapport du Directeur général figure dans lannexe du présent rapport.
Point 1 de lordre du jour unifié
Ouverture des sessions
La cinquante et unième série de réunions des assemblées et autres organes des États membres de lOMPI était convoquée par le Directeur général de lOMPI, M. Francis Gurry (ciaprès dénommé Directeur général).
Les sessions des assemblées et autres organes des États membres de lOMPI ont été ouvertes lors dune séance commune de lensemble des 20 assemblées et autres organes par le président sortant de lAssemblée générale, M. lAmbassadeur Ugljeaa Ugi Zveki (Serbie), qui a fait la déclaration suivante :
Mesdames et Messieurs les Ministres, Excellences, Monsieur le Directeur général, Mesdames et Messieurs les délégués, Mesdames et Messieurs,
C est un grand honneur pour moi que de vous souhaiter de tout cur la bienvenue aujourdhui à loccasion de louverture de la cinquante et unième série de réunions des assemblées des États membres de lOrganisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). En ma qualité de président sortant, je présiderai lélection de mon successeur.
Avant de donner la parole au conseiller juridique au titre du point 2 de lordre du jour, Élection des membres des bureaux, je souhaiterais saisir cette opportunité pour faire quelques commentaires sur mon mandat en tant que président.
Je me considère très chanceux davoir pu exercer cette fonction à une période particulièrement mouvementée de lhistoire de lOrganisation. En effet, les changements auxquels jai assisté ces deux dernières années ont été tout à fait remarquables.
Jai eu le privilège et lhonneur de présider deux sessions de lAssemblée générale de lOMPI, dont une session extraordinaire (en décembre 2012), ainsi quun certain nombre de consultations informelles et de réunions ordinaires avec les coordonnateurs régionaux. Jai également eu la chance dassister à linauguration du nouveau bâtiment et à la pose de la première pierre de la nouvelle salle de conférence. Cette expérience aura été certes intense, mais ô combien gratifiante.
Le Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles de 2012, qui est le premier traité conclu sous légide lOMPI depuis un certain nombre dannées, a suscité un regain dintérêt pour les activités normatives de lOrganisation. Le Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, conclu cette année, a contribué à maintenir cet élan.
Ces traités offriront de nombreux avantages aux artistes interprètes ou exécutants, aux aveugles, aux déficients visuels et aux personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés. Ils sont à la fois le résultat dun travail collectif, et notre contribution pour lavenir. Lun des aspects les plus gratifiants de mon mandat en tant que président est sans doute davoir pu être le témoin de cet esprit de compromis et de cette volonté daller de lavant. Je remercie les délégations davoir contribué à la concrétisation de ces objectifs. Jespère sincèrement que le même esprit prévaudra dans les négociations des États membres concernant les autres processus actuellement en cours.
Je pense aussi quil ne faut pas perdre de vue le contexte dans lequel ces faits nouveaux se sont déroulés. Depuis 2011, nous subissons les effets de la plus grande crise financière jamais survenue depuis la crise des années 30. LOMPI a non seulement réussi à surmonter cette épreuve, mais elle y est parvenue tout en augmentant son revenu de base, ce qui est tout à fait remarquable.
À noter également que lOMPI, en tant quinstitution, continue dappliquer les réformes nécessaires pour faire face aux enjeux à venir. Le meilleur exemple de cet effort est sans doute le Programme de réorientation stratégique (PRS) lancé par le Directeur général en 2009. Jai pu constater personnellement, dans le cadre de mes nombreux échanges avec des membres du personnel à tous les niveaux, les changements apportés par le PRS dans les opérations et la culture de travail de lOrganisation. Cela est de bon augure.
Pour ce qui est de lavenir, je souhaiterais souligner que, pour moi, lOMPI est un véritable symbole de modernité de par sa volonté permanente de promouvoir de manière équilibrée et harmonieuse linnovation et la protection des droits de propriété intellectuelle, et de veiller à ce que les résultats des progrès accomplis au niveau mondial demeurent à la portée de tous et soient utilisés par tous de manière équitable. Cest ce qui, à mon sens, inscrit lOMPI aussi bien dans le présent que dans le futur.
Je pense également que les relations avec les États membres sont un défi constant pour toute organisation intergouvernementale. À cet égard, je suis convaincu que la clé réside dans la transparence. Aussi, je souhaiterais rendre hommage au Directeur général et au Secrétariat pour les relations étroites et durables quils ont su maintenir avec les États membres durant tout mon mandat en tant que président. Le Directeur général a su créer un climat dynamique et accessible, propice à louverture, qui a été à la source des progrès enregistrés dans de nombreux secteurs. En effet, lOMPI constitue un exemple à cet égard dans la Genève internationale. Jajouterais que, daprès mon expérience en tant que président, la transparence et la volonté de coopérer, tant du côté des États membres que du côté du Secrétariat, sont la clé dune Organisation responsable et dynamique.
Mais cette transparence passe nécessairement par la création de bases solides en ce qui concerne laudit, la supervision et les principes déontologiques pour le personnel. À mon sens, la structure de laudit et de la supervision de lOMPI est saine et lengagement du Directeur général et du Secrétariat à légard de celleci est réfléchi et constructif. Jai également été très heureux de constater que lOrganisation avait accompli des progrès considérables dans la mise en place dun système de déontologie, avec lélaboration dun Code de déontologie et dune politique de dénonciation dabus. Jencourage lOrganisation à continuer dans cette voie et à tirer parti de ces évolutions positives.
Pour terminer, je remercie lensemble du personnel, des directeurs et des membres de lÉquipe de haute direction de lOMPI pour leur coopération dynamique et efficace tout au long de ces deux années. Je remercie en particulier MM. Naresh Prasad et Sergio Balibrea.
Je naurai pas pu accomplir ma mission sans laide des représentants des États membres, et notamment des coordonnateurs régionaux. Nous avons travaillé de manière soutenue et efficace. Nous avons accompli de grandes choses, cest pourquoi je suis convaincu que certaines questions, notamment celles concernant les conditions délection des membres des bureaux ou le président de lAssemblée générale, seront rapidement résolues avec lassistance de mon successeur. Merci à tous. Bien entendu, je salue tout particulièrement mon groupe régional, à savoir le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes.
Jai également bénéficié de laide sans faille du premier viceprésident, S. E. M. lAmbassadeur Alfredo Suescum du Panama. Je remercie également le second viceprésident, le conseiller M. Makiese Kinkela de lAngola.
Monsieur le Directeur général, jai été très heureux de pouvoir collaborer étroitement et de manière fructueuse avec vous durant ces deux dernières années dans laccomplissement des responsabilités qui mont été confiées par lAssemblée générale. Ce travail déquipe a rendu mon travail beaucoup plus agréable et ma permis de mengager pleinement visàvis de lOrganisation. De façon plus générale, je salue votre action dynamique à la tête de lOrganisation, votre vision et votre engagement en tant que Directeur général de lOMPI. Je suis convaincu que ces qualités ont contribué non seulement à protéger notre Organisation dans les périodes difficiles, mais également à créer des bases solides sur lesquelles lOMPI continue dévoluer et de se développer. M. le Directeur général, je vous adresse tous mes vux de réussite dans vos futurs projets au sein de lOMPI.
Je vous remercie et vous souhaite à tous beaucoup de succès dans vos prochaines délibérations.
Point 2 de lordre du jour unifié
Élection des membres des bureaux
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document A/51/INF/1 Rev.
Sagissant du point 2 de lordre du jour concernant lélection des membres des bureaux, le conseiller juridique a précisé que des consultations informelles avaient été menées avec les coordonnateurs de groupe, et il sest dit heureux dannoncer quun accord avait été trouvé au sujet de lélection des membres du bureau de lAssemblée générale et du bureau du Comité de coordination. Il a indiqué quil était proposé, aux fins dapprobation par les États membres, que la présidente de lAssemblée générale soit Son Excellence Mme Paivi Kairamo, ambassadrice et représentante permanente de la Finlande auprès de lOffice des Nations Unies à Genève. Sagissant des viceprésidents de lAssemblée générale, le premier viceprésident proposé était Son Excellence M. Mikhail Khvostov, ambassadeur et représentant permanent du Bélarus auprès de lOffice des Nations Unies à Genève, et le deuxième viceprésident proposé M. Mokhtar Warida, conseiller, Mission permanente de la République arabe dÉgypte auprès de lOffice des Nations Unies à Genève. Sagissant du Comité de coordination, il était proposé délire Son Excellence M. Fodé Seck, ambassadeur et représentant permanent du Sénégal auprès de lOffice des Nations Unies à Genève, président; il était en outre proposé délire Son Excellence Mme Virág Krisztina Halgand, représentante permanente adjointe de la Hongrie auprès de lOffice des Nations Unies à Genève, première viceprésidente, et Mme Alexandra Grazioli, conseillère, Mission permanente de la Suisse auprès de lOffice des Nations Unies à Genève, deuxième viceprésidente.
Les assemblées des États membres ont élu Mme Päivi Kairamo (Finlande) présidente de lAssemblée générale, et MM. Mikhail Khvostov (Bélarus) et Mokhtar Warida (Égypte) viceprésidents. Elles ont également élu M. Fodé Seck président du Comité de coordination, et Mmes Virág Krisztina Halgand (Hongrie) et Alexandra Grazioli (Suisse) viceprésidentes, le 23 septembre 2013.
La nouvelle présidente a fait la déclaration suivante :
Permettezmoi de vous remercier chaleureusement, ainsi que lAssemblée générale, pour la confiance que vous me témoignez à moi et mon pays, la Finlande. Je tiens à vous assurer quen tant que présidente de lAssemblée générale, je me tiens à votre disposition et attends avec intérêt de collaborer avec toutes les délégations, afin dassurer le bon déroulement de ces assemblées au cours des prochains jours qui, je le suppose, seront très chargés. Je vous remercie encore une fois pour votre confiance et jespère travailler en étroite concertation avec vous tous.
À la suite de consultations informelles entre les coordonnateurs de groupe, les membres des assemblées et des autres organes dont le nom figure dans le document A/51/INF/4 ont été élus le 25 septembre 2013.
Point 3 de lordre du jour unifié
Adoption de lordre du jour
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document A/51/1 Prov.3.
Après un examen attentif, chacune des assemblées et chacun des autres organes intéressés ont adopté leur ordre du jour tel quil est proposé dans le document A/51/1 Prov.3 (ciaprès dénommé, ainsi que dans les documents dont la liste figure au paragraphe 2 du présent document, ordre du jour unifié).
Point 4 de lordre du jour unifié
Rapport du directeur général
La teneur du discours du Directeur général était la suivante :
Votre Excellence, Madame lAmbassadrice de la Finlande, présidente de lAssemblée générale de lOMPI,Mesdames et Messieurs les ministres,Mesdames et Messieurs les représentants permanents et ambassadeurs,Mesdames, Messieurs les délégués,
Jai le plaisir de vous souhaiter chaleureusement la bienvenue à cette série de réunions des assemblées des États membres de lOrganisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Je suis extrêmement reconnaissant aux États membres pour leur engagement envers lOrganisation, dont témoigne la présence ici dun très grand nombre de délégués, plus de 1000 si je ne mabuse.
Je voudrais tout dabord remercier le président sortant de lAssemblée générale, M. lAmbassadeur Ugljea Zveki, pour son dévouement et son travail. L Ambassadeur Zveki s est employé à faire en sorte que les membres parviennent à trouver des accords et s est montré très efficace à cet égard. Ses compétences dans le domaine de la diplomatie et son professionnalisme nous ont été précieux.
Je félicite la nouvelle présidente de lAssemblée générale, Mme lAmbassadrice Päivi Kairamo, pour son élection, et me réjouis de collaborer avec elle en vue de faire avancer le programme multilatéral de lOMPI pendant la période à venir.
LOrganisation a enregistré de nombreux résultats positifs au cours des 12 mois écoulés depuis les dernières assemblées. Jai présenté ces résultats en détail dans un rapport mis à disposition ce matin, cest pourquoi je ne mentionnerai ici que certains points précis.
Sur le plan financier, la situation de lOrganisation est très saine. Nous avons terminé lannée 2012 avec un excédent global de 15,7 millions de francs suisses. Par conséquent, nos réserves sélevaient à la fin de 2012 à 178,2 millions de francs suisses, soit environ 58 millions de francs suisses de plus que le montant fixé par les États membres comme garantie prudente contre des ralentissements de lactivité ou dautres événements pouvant avoir des incidences négatives sur nos recettes dexploitation.
Comme vous aurez pu le constater, les travaux de construction de la salle de conférence ont bien avancé et devraient être terminés en avril ou mai prochains, ce qui nous permettrait de tenir les assemblées de 2014 dans les nouveaux locaux. Nous pensons également achever le projet dans les limites du budget alloué.
Nos systèmes mondiaux de propriété intellectuelle, le Traité de coopération en matière de brevets, le système de Madrid concernant lenregistrement international des marques et le système de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels, continuent denregistrer des niveaux de croissance supérieurs à celui de léconomie mondiale. Nous assistons également à un élargissement important et constant de la portée géographique des systèmes, notamment des systèmes de Madrid et de La Haye. Les trois systèmes, qui comptent respectivement 148 membres (PCT), 91 membres (Madrid) et 60 membres (La Haye), sont en passe dacquérir une portée véritablement mondiale, bien quà des rythmes différents.
Des progrès importants ont été accomplis à plusieurs égards en ce qui concerne linfrastructure technique sur laquelle repose le fonctionnement du système mondial de la propriété intellectuelle. Cette infrastructure assure le lien entre les offices de propriété intellectuelle et les utilisateurs en ce quelle permet de relier les offices de propriété intellectuelle des États membres les uns aux autres et à nos système mondiaux de propriété intellectuelle, tout en offrant au public un accès aux riches collections de données qui sont générées par le système de la propriété intellectuelle et qui constituent des sources de plus en plus importantes de technologie passive et de veille commerciale et économique.
LOrganisation propose désormais un programme complet dactivités dans ce domaine, qui suscite un grand intérêt auprès des États membres, des utilisateurs du système de la propriété intellectuelle et du grand public. Cest notamment dans ce domaine que nous enregistrons la plus forte demande dactivités de coopération technique de la part des pays en développement et des pays les moins avancés. Le nombre doffices utilisant les systèmes informatiques proposés par lOMPI a augmenté, passant de 61 à 72, et la liste de demandes en suspens est longue. De même, la demande dassistance pour la création de centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI), qui offrent un moyen délargir laccès à la technologie à lensemble de la communauté, est forte. Trentesix projets ont été lancés dans ce domaine, couvrant 320 CATI dans le monde.
Cependant, le fait marquant de lannée est certainement la conclusion dun nouveau traité multilatéral, à savoir le Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. À cet égard, je tiens à remercier le Gouvernement du Royaume du Maroc pour les moyens mis en uvre pour la conférence diplomatique et pour laccueil chaleureux et lhospitalité généreuse réservés à tous les délégués tant par le gouvernement que par le peuple marocain. Je souhaiterais également féliciter le Gouvernement du Maroc et le président de la conférence, Son Excellence M. Mustapha Khalfi, Ministre de la communication, pour la réussite de cette conférence.
Le succès remporté à Marrakech aurait été impossible sans lengagement extraordinaire dont ont fait preuve les États membres. Cinq réunions, des consultations ouvertes et dinnombrables réunions informelles se sont tenues pendant les six mois qui ont précédé la Conférence diplomatique. Les négociateurs ont travaillé jour et nuit. Le résultat constitue une brillante victoire pour les déficients visuels, la propriété intellectuelle, notre Organisation et la capacité de la communauté internationale à se mettre daccord sur une solution efficace pour répondre à un besoin manifeste.
Le Traité de Marrakech a fait fond sur le succès du Traité de Beijing en 2012. Au Maroc, toutes les délégations ont exprimé lespoir que la coopération constructive à lorigine de ces deux réussites se traduise dans le futur programme de travail de lOMPI en matière de normes. À cet égard, deux sujets principaux sont inscrits à lordre du jour de la présente réunion.
Le premier est le projet de traité sur le droit des dessins et modèles, qui est en voie dachèvement. Ce projet vise à simplifier et à rendre plus accessibles les procédures dobtention dune protection pour les dessins et modèles. Le Gouvernement de la Fédération de Russie sest généreusement offert pour accueillir la conférence diplomatique. Il est grandement souhaitable que la décision soit prise de tirer parti des expériences de Beijing et de Marrakech pour mener à bien ces travaux.
Le deuxième sujet concerne la voie à suivre pour réaliser lobjectif commun consistant à protéger efficacement les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques. Il est de la plus haute importance de parvenir à une conclusion satisfaisante en la matière. Les travaux ont été longs et laborieux. Il est à espérer que les États membres parviendront à formuler le nouveau mandat du Comité intergouvernemental dune façon qui soit acceptable pour tous. Lune des principales priorités de lannée à venir sera de faire avancer ces travaux vers un résultat positif.
Audelà de notre actualité immédiate, il est clair que la tendance de la propriété intellectuelle à se déplacer de la périphérie au centre de léconomie se poursuit. La valeur accrue du capital intellectuel et des actifs immatériels, la reconnaissance du rôle économique et social fondamental de linnovation et lomniprésence de lInternet, des dispositifs permettant dy accéder et, par voie de conséquence, des uvres de divertissement et de création, tous ces éléments contribuent à cette évolution. Les années précédentes, jai évoqué ce mouvement sous langle de linnovation. Permettezmoi aujourdhui daborder brièvement le sujet sous langle de la créativité et du contenu créatif.
Les études que nous avons menées dans 40 pays auprès des économies en développement, des économies en transition et des économies développées indiquent que, en moyenne, les industries de la création représentent quelque 5,2% du PIB et 5,3% environ du total des emplois. Dans certains cas, ces chiffres atteignent 11%. Une importante valeur économique est générée par les industries de la création, en plus de leur contribution culturelle et sociale.
Au cours des 20 dernières années, nous avons observé la migration continue des uvres créatives des formats analogiques et de la diffusion physique à la technologie numérique et à la diffusion sur lInternet. Il sagit là dun processus classique de destruction créatrice. Le déplacement de la valeur est tout à fait normal dans un tel processus. Ce qui est toutefois préoccupant dans le passage de lanalogique au numérique, cest la perte apparemment évitable et inappropriée de valeur pour les créateurs, les artistes interprètes ou exécutants et le secteur de la création. Maintes études ont été menées pour mesurer ce phénomène et les débats, si ce nest les arguments, abondent en ce qui concerne la méthode à suivre et lampleur du phénomène. Ce qui est clair, cependant, cest limportance et lincidence négative du téléchargement illégal. Si la valeur des ventes numériques a augmenté, cette augmentation ne sest pas faite au même rythme que la baisse des ventes analogiques et lon constate une perte de valeur.
Cette perte est un énorme sujet de préoccupation pour les pouvoirs publics et les industries de la création du monde entier. La solution est difficile à trouver. Néanmoins, il est de plus en plus largement admis quelle passe par la création dun marché numérique mondial fluide. Par la force de la technologie, nous avons déjà un marché numérique mondial fluide, mais il sagit dun marché illégal. Lobjectif est détablir un marché numérique mondial fluide qui soit légal. Il devrait être aussi facile daccéder au contenu légalement quil est facile de le faire illégalement.
La création dun tel marché est un processus extrêmement délicat et complexe, notamment parce que la plupart des éléments doivent être mis en place par le secteur privé et non par le secteur public. Par rapport à la situation telle quelle était 10 ans en arrière, il y a toutefois des raisons de penser que ce processus est en cours, même sil progresse lentement.
Le fonctionnement de ce marché numérique mondial reposera sur des données, et plus précisément des métadonnées. Ce sont les données qui assureront la liaison entre les consommateurs et les uvres par lintermédiaire dune variété de platesformes mettant en uvre les mécanismes dattribution des droits dutilisation et de rémunération.
Cette évolution offre une opportunité sans précédent dassocier les pays en développement et les pays les moins avancés au marché numérique mondial. Les pays en développement ont toujours été riches en contenu et pauvres en moyens de diffusion. Ils abritent certains des plus grands créateurs et artistes au monde, mais ceuxci ne disposent que de moyens limités pour assurer la diffusion de leurs uvres et de leurs prestations sur les marchés mondiaux. LInternet est aujourdhui une scène mondiale. Ainsi, le record mondial du nombre de clics sur YouTube est détenu par le chanteur coréen Psy pour son titre Gangnam Style, avec 1,8 milliard de vues. On compte 2,7 milliards de personnes en ligne dans le monde entier. Dans les pays en développement, le taux de pénétration de lInternet atteindra 31% dici la fin de 2013. En outre, de plus en plus de contenu est diffusé sur les platesformes mobiles avec, selon lUnion internationale des télécommunications (UIT), 6,8 milliards dabonnements de téléphonie mobile, dont 5,2 milliards dans les pays en développement.
Afin de tirer parti de toutes les possibilités offertes dans le monde en développement, nous avons deux projets qui, nous le croyons, permettront de connecter les créateurs et artistes et interprètes des pays en développement au marché numérique émergent à léchelle mondiale. Ces projets ont tous les deux trait à la gestion de données au sens large, les données constituant le fondement du marché des uvres de création. Le premier projet consiste à mettre en place une nouvelle norme internationale non obligatoire dassurance qualité pour les organisations de gestion collective, qui sont les entités chargées de conserver les données sur les uvres de création aux fins de la gestion de ces uvres. Lobjectif est de donner des orientations aux organisations de gestion collective et de les aider à atteindre un niveau élevé de transparence et de responsabilité dans la gestion des intérêts des titulaires de droits quelles représentent. Le deuxième projet vise à renforcer le système informatique de gestion des données des organisations de gestion collective afin quelles soient en mesure dintégrer le marché mondial des uvres de création. Ces projets ouvrent des perspectives stimulantes au regard de la possibilité de participer à la mise en place dun marché des uvres de création qui soit à la fois dynamique et dune portée véritablement mondiale et daider les pays en développement à transformer leurs actifs dans les domaines de la culture et de la création en actifs commerciaux sur ce marché.
Pour pouvoir trouver sa place et jouer son rôle dans le monde de plus en plus complexe et perfectionné de la propriété intellectuelle, lOrganisation a besoin dun personnel hors pair. Je voudrais exprimer ma gratitude à toutes les femmes et tous les hommes du Bureau international qui ont tant contribué si précieuse aux succès de lOrganisation au cours des 12 derniers mois. Je voudrais également exprimer ma gratitude aux États membres pour leur engagement, leur mobilisation et leur appui permanents.
Point 5 de lordre du jour unifié
Déclarations générales
Les délégations ou représentants des 117 États, une organisation intergouvernementale et quatre organisations non gouvernementales ciaprès ont fait des déclarations concernant le point 5 de lordre du jour : Afghanistan, Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Angola, AntiguaetBarbuda, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Barbade, Bélarus, Belgique, Bénin, Bhoutan, Botswana, Brésil, Brunéi Darussalam, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Canada, Chili, Chine, Colombie, Comores, Congo, Costa Rica, Côte dIvoire, Croatie, Cuba, Danemark, Égypte, El Salvador, Équateur, Espagne, ÉtatsUnis dAmérique, Éthiopie, exRépublique yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Gambie, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, GuinéeBissau, Guinée équatoriale, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d), Islande, Israël, Italie, Jamaïque, Japon, Kenya, Lituanie, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maroc, Mauritanie, Mexique, Monaco, Monténégro, Mozambique, Myanmar, Namibie, Népal, Niger, Nigéria, Norvège, NouvelleZélande, Ouganda, Pakistan, Palestine, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, République arabe syrienne, République centrafricaine, République de Corée, République démocratique populaire lao, République de Moldova, République populaire démocratique de Corée, République tchèque, RépubliqueUnie de Tanzanie, Roumanie, RoyaumeUni, Rwanda, SaintSiège, Sénégal, Serbie, Sierra Leone, Singapour, Slovaquie, Soudan, Sri Lanka, Suède, Suisse, Swaziland, Thaïlande, Togo, TrinitéetTobago, Turquie, Ukraine, Uruguay, Viet Nam, Yémen, Zambie, Zimbabwe, Organisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO), Fédération des chambres indiennes de commerce et dindustrie (FICCI), Fédération internationale de la vidéo (IVF), Knowledge Ecology International (KEI) et Third World Network (TWN).
Tous les intervenants ont félicité la présidente pour son élection. Ils ont également remercié le Directeur général pour son travail et ses efforts inlassables au service de la propriété intellectuelle, ainsi que le Secrétariat pour les excellents documents établis en vue des réunions des assemblées.
La délégation de la TrinitéetTobago, parlant au nom du groupe des pays dAmérique latine et des Caraïbes (GRULAC), a déclaré quelle était consciente des avantages que présentait pour tous les pays le traité sur le droit des dessins et modèles proposé et quelle appuyait le processus de négociation en vue de son adoption. Afin que le traité ait des incidences positives pour les membres du GRULAC, il devait contenir un article consacré à lassistance technique. Dès lors, les utilisateurs de la région seraient en mesure de renforcer leurs capacités respectives et ainsi de tirer un grand bénéfice du nouveau système. La délégation a souligné limportance du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) pour les membres du GRULAC. À la session de juillet 2013 de lIGC, le GRULAC avait proposé une feuille de route pour les travaux futurs du comité. Le groupe souhaitait que le mandat de lIGC soit renouvelé et amélioré et invitait les participants à convoquer une conférence diplomatique durant lexercice biennal 20142015. À cet égard, la délégation a prié les assemblées dapprouver la convocation dune réunion au niveau des ambassadeurs la semaine précédant la vingtsixième session de lIGC en 2014, en vue de donner la tonalité politique des discussions futures au sein de lIGC et déviter la régurgitation didées qui avaient déjà été éprouvées. La délégation a annoncé que la procédure adoptée concernant létablissement de bureaux extérieurs de lOMPI avait retenu toute lattention du GRULAC, qui espérait quune conclusion positive sur cette question pourrait être trouvée pendant la session en cours des assemblées. La délégation a réaffirmé laspiration légitime de la région à être ajoutée à la liste des cinq nouveaux bureaux proposés pour lexercice biennal 20142015. Le dynamisme de la région de lAmérique latine et des Caraïbes en matière de propriété intellectuelle et dinnovation, qui représentait 30% de la demande portant sur le système mondial de propriété intellectuelle, ne méritait aucun retard supplémentaire en ce qui concerne la création dun bureau dans la région. LAssemblée générale était appelée à créer un groupe de travail ouvert à tous les États membres, qui serait chargé de proposer un cadre pour létablissement des futurs bureaux extérieurs de lOMPI. La délégation considérait que la contribution de lAcadémie de lOMPI aux efforts déployés pour façonner les stratégies de développement nationales des membres du GRULAC était cruciale. De fait, les membres du GRULAC devraient recevoir lassistance requise pour renforcer les programmes denseignement et de formation de lAcadémie sur les questions relatives aux droits de propriété intellectuelle. La délégation souhaitait voir lAcadémie poursuivre ses travaux en matière de diffusion des connaissances sur la propriété intellectuelle dans la région. Elle a salué laction de lOMPI pour mettre en uvre les 45 recommandations du Plan daction pour le développement et souligné lintérêt des projets du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP). Nonobstant les nombreuses demandes du GRULAC concernant la répartition géographique du personnel de lOMPI, le groupe estimait que la stratégie proposée par le Département de la gestion des ressources humaines (DGRH) ne résolvait pas la question et avait le sentiment que rien navait été fait pour changer la situation à cet égard. En conséquence, le GRULAC restait dans une position défavorisée peu enviable. Le GRULAC attachait également une importance élevée aux petites et moyennes entreprises (PME), voyant un lien manifeste entre cellesci et linnovation. Le groupe aimerait voir à lOMPI un programme standard sur les PME et la mise en uvre dun mécanisme effectif de suivi et de renforcement de ce programme au cours de lexercice biennal 20142015. Le GRULAC appuyait également lidée dun coordonnateur régional au sein du Bureau pour lAmérique latine et les Caraïbes. Des fonds suffisants devraient être alloués dans le budget de lOMPI pour couvrir ce poste. La délégation a exhorté tous les groupes à poursuivre les discussions sur les moyens daméliorer le fonctionnement et les mécanismes de travail de lOMPI, notamment en ce qui concerne lélection et le renouvellement des membres des bureaux des assemblées. Elle estimait également que la procédure de sélection du Directeur général était très importante et sest dite confiante quant à la transparence et à louverture du processus à venir. Sur la question des dépenses de développement, le GRULAC plaidait en faveur dun indice efficace pour évaluer les efforts déployés par lOMPI en vue de combler lécart entre les pays développés et les pays en développement en matière daccès au savoir et à la technologie. Sur la propriété intellectuelle et les défis mondiaux, la délégation estimait que, pour que le programme soit efficace, il convenait de rendre compte aux membres des activités correspondantes au sein du comité approprié, tel que le CDIP, afin dencourager les pays à participer. La délégation considérait par ailleurs que, compte tenu du volume de travail des assemblées, il ne fallait pas consacrer trop de temps au Forum OMPI 2013.
La délégation de la Pologne, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, sest félicitée du succès de la conférence diplomatique ayant abouti au Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Le groupe attachait une grande importance à léquilibre et à lefficacité du système international de la propriété intellectuelle et considérait que la propriété intellectuelle représentait un instrument important pour la croissance durable et la création de richesses. Lassistance fournie par lOMPI devait être adaptée aux besoins de pays ayant des niveaux de développement économique différents, ainsi que des besoins différents en matière de propriété intellectuelle. À la suite de la crise économique et financière, de nombreux pays de la région ont jugé que la propriété intellectuelle était essentielle à leur reprise, ce qui sest traduit par une approche plus systématique en matière de propriété intellectuelle et par le maintien de la demande en faveur de stratégies nationales de propriété intellectuelle. Les petites et moyennes entreprises (PME) de la région commençaient à fournir des produits et des services à des industries à forte intensité de propriété intellectuelle. Pour cette raison, les initiatives normatives menées au sein de lOMPI allaient faciliter les transactions et créer de nouvelles opportunités pour les PME. Les dessins et modèles industriels en particulier étaient une forme de protection accessible à tous les pays indépendamment de leur situation économique. Lélaboration de procédures harmonisées pour le droit des dessins et modèles industriels au sein du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) était particulièrement utile. Ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles profiterait aux pays quel que soit leur stade de développement économique. Le groupe a estimé que le projet de traité était parvenu à maturité et que la conférence diplomatique pouvait être organisée en 2014. La délégation a salué loffre faite par la Fédération de Russie daccueillir la conférence. Deux traités sur le droit dauteur avaient été conclus ces deux dernières années et le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR) devait se focaliser sur la formulation dune proposition de traité sur la protection des organismes de radiodiffusion, en vue de la convocation dune conférence diplomatique sur la question. Plusieurs pays de la région attachaient une grande importance à la protection des indications géographiques. La délégation a félicité le Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne (appellations dorigine) qui a approuvé la convocation en 2015 dune conférence diplomatique pour ladoption dun Arrangement de Lisbonne révisé. Il était nécessaire de promouvoir le respect de la propriété intellectuelle et la délégation a dit attendre avec intérêt les travaux du Comité consultatif sur lapplication des droits. Le groupe a reconnu limportance des travaux du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) et sest déclaré impatient dexaminer le programme et budget pour lexercice biennal 20142015.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a fait observer que les évolutions scientifiques et technologiques et les innovations quelles impliquaient avaient des répercussions positives sur lensemble de la communauté internationale. Fort de ce constat, le groupe tenait à réaffirmer son attachement à trois exigences découlant du mandat de lOMPI. La première était limportance toute particulière quil conférait à la promotion et à ladoption de politiques publiques en matière de propriété intellectuelle. La deuxième priorité pour le groupe dans la quête commune dun renforcement des capacités était la promotion de nouvelles normes propres à favoriser une coopération et un développement mutuellement avantageux et des progrès largement partagés. Sa troisième attente concernait lassistance technique pour que soient progressivement pris en charge dans un esprit de solidarité les effets négatifs des différents niveaux de développement des pays du groupe. Si cette triple exigence était satisfaite de manière engagée et sincère par chacun des membres, elle ne manquerait pas dinfluer positivement sur lensemble des négociations menées sous légide de lOMPI. Cétait dailleurs du fait dun tel esprit quil avait été possible à Marrakech de sentendre sur lessentiel des objectifs fixés en termes dexceptions et de limitations en faveur des malvoyants. Le groupe a salué la conclusion du Traité de Marrakech. Il a dit espérer que cette réussite de la Conférence de Marrakech inspire de manière positive les négociations futures, en particulier celles menées au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore de lOMPI (IGC) pour la protection de celuici ainsi que de ces ressources et de ces savoirs. Tout en se félicitant des progrès accomplis tout au long de lannée, le groupe a déclaré souhaiter que lOMPI soit en mesure de convoquer une conférence diplomatique visant à ladoption dun ou de plusieurs instruments juridiques internationaux sur ces questions revêtant un intérêt particulier pour le continent africain. Il était compréhensible que le groupe soit préoccupé par le manque de volonté politique de certains de ses partenaires à aller de lavant pour achever les travaux de lIGC. LAssemblée générale sapprêtant à renouveler le mandat de ce dernier pour lexercice biennal 20142015, le groupe a souligné la nécessité de parvenir, à lissue de ce mandat, à ladoption dun ou de plusieurs instruments juridiquement contraignants destinés à protéger efficacement les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles. Les trois textes issus des sessions thématiques de lIGC devaient servir de base à la poursuite et à la conclusion des négociations. Afin daccélérer et dachever ces travaux, le groupe recommandait ladoption dun mandat clairement défini assorti dune date butoir pour la convocation dune conférence diplomatique au cours de lexercice biennal 20142015. Sagissant du programme de travail relatif aux exceptions et limitations adopté à la vingtquatrième session du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes, le groupe sest félicité des efforts ayant abouti à létablissement dun programme de travail ambitieux concernant les exceptions et limitations en faveur des bibliothèques et services darchives ainsi que des institutions de lenseignement et de la recherche visant à la définition dun ou de plusieurs instruments juridiques internationaux. Se fondant sur ces évolutions notables, il a exhorté les États membres à faire preuve dun engagement constructif pour permettre à ces négociations daboutir. En ce qui concerne enfin le domaine des dessins et modèles industriels, le groupe a rappelé son engagement lors de la précédente session du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques à faire progresser les négociations sur un projet de traité concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels et ce, en présentant une proposition de texte visant à équilibrer ce projet. De lavis du groupe, cet équilibre serait atteint par larticulation des dispositions juridiques, dans le cadre de linstrument proposé, portant sur la fourniture dune assistance technique destinée à atténuer les coûts de mise en uvre du traité et à renforcer les capacités du continent africain dans le domaine des dessins et modèles industriels. Le groupe était disposé à travailler avec toutes les délégations pour parvenir à cet équilibre et à un consensus sur ladoption du projet de traité. Sagissant du programme et budget pour 20142015, il a appelé les États membres de lOMPI à adopter la proposition du Secrétariat douvrir deux bureaux extérieurs en Afrique au cours de lexercice biennal 20142015. LAfrique était le seul continent à ne disposer daucune représentation de lOMPI; il lui fallait au moins deux bureaux extérieurs pour promouvoir son innovation et sa créativité et répondre à ses besoins et aspirations en matière de propriété intellectuelle. Une fois louverture de ces deux bureaux approuvée, le groupe entamerait des consultations en interne pour déterminer leur emplacement. Il était davis que lOMPI devait poursuivre ses efforts en vue dintégrer le développement dans lensemble de ses programmes et activités tout en réformant et en augmentant lassistance technique et le renforcement des capacités pour les pays africains. Le groupe souhaitait également une meilleure affectation des ressources budgétaires en faveur des activités de développement, cette affectation pouvant être améliorée par lapplication dune nouvelle définition plus précise des dépenses de développement telle que proposée par le président du Comité du programme et budget (PBC). Les travaux visant à donner suite à la décision de lAssemblée générale de 2009 sur le mécanisme de coordination devaient se poursuivre en vue daccroître la qualité des rapports fournis et de veiller à ce que le PBC et le Comité des normes contribuent à la mise en uvre effective des recommandations du Plan daction pour le développement. Le groupe estimait quil importait dintensifier les consultations des États membres sur la question de la gouvernance. À cet égard, il a rappelé la proposition présentée lors de la dernière session du PBC concernant lamélioration de la gouvernance à lOMPI et a dit souhaiter que lAssemblée générale examine cette proposition en vue dengager un processus formel visant à débattre de toutes les propositions soumises par les États membres en matière de gouvernance et à présenter un rapport à lAssemblée générale en 2014. Il était en outre nécessaire délaborer une stratégie plus efficace dans le domaine des ressources humaines pour assurer une représentation régionale équilibrée et équitable. En conclusion, le groupe sest félicité des résultats obtenus par lOrganisation au cours de lannée écoulée, dus largement à lamélioration des canaux de communication entre les États membres. Les efforts déployés par le Directeur général de lOMPI allaient dans le même sens, à savoir linstauration dun dialogue particulièrement fructueux fondé sur le respect, la confiance et un esprit constructif.
La délégation de lInde, parlant au nom du groupe des pays asiatiques, a félicité toutes les parties concernées pour la conclusion, dans le prolongement heureux du Traité de Beijing, du Traité de Marrakech en juin 2013, et a dit espérer que sa mise en uvre ne tarde pas. Elle a expliqué que la région attachait une grande importance à la propriété intellectuelle en tant que facteur essentiel de croissance socioéconomique et de développement technologique. Les dépôts de demandes selon le Traité en matière de brevets (PCT) y étaient en hausse, et deux membres du groupe, lArabie saoudite et la République islamique dIran, avaient rejoint cette année le système du PCT tandis que lInde avait adhéré au Protocole de Madrid. La délégation a souscrit à lobjectif de tendre en matière de propriété intellectuelle vers un meilleur équilibre par la préservation aussi bien des droits des innovateurs que des besoins des utilisateurs. Elle a salué les mesures prises par lOMPI pour renforcer lorientation sur le développement de ses travaux et pour placer le Plan daction pour le développement au centre de ses préoccupations, soulignant limportance dinscrire les droits de propriété intellectuelle dans le cadre élargi du développement afin de garantir que les régimes de propriété intellectuelle dans les différents pays soient adéquatement adaptés pour favoriser le développement socioéconomique. La délégation a accueilli avec satisfaction la bonne situation financière de lOMPI à la fin de 2012 et a pris note des rapports de la Division de laudit et de la supervision internes, de lOrgane consultatif indépendant de surveillance et du vérificateur externe des comptes, escomptant des mesures visant à donner suite à leurs recommandations respectives. Elle a appelé à la mise au point rapide de la définition révisée de dépenses de développement et à une décision concernant les discussions sur les questions de gouvernance de lOMPI. La délégation a souligné limportance, pour les pays en développement, des travaux entrepris par lOrganisation dans le domaine des défis mondiaux au titre du programme 18 (propriété intellectuelle et défis mondiaux) axé sur la santé, la sécurité alimentaire et le changement climatique; elle a souhaité un véritable examen au sein dun comité de lOMPI pour que les États membres demeurent au fait de ces travaux, le but étant dorienter le programme selon que de besoin et de tirer parti des réalisations accomplies dans le cadre de celuici aux fins dune utilisation au niveau national, le cas échéant. Sur la question des bureaux extérieurs, la délégation a relevé lattention prêtée par le groupe au débat en cours et le fait que plusieurs États membres, dont le Bangladesh, lInde, la Jordanie, la République de Corée et la République islamique dIran, sétaient montrés intéressés. Concernant la proposition correspondante du Secrétariat pour le prochain exercice biennal, elle sest déclarée préoccupée par le manque de transparence dans le processus de sélection et a constaté que lissue des débats au sein du Comité du programme et budget attestait de la nécessité dun processus régi par les États membres visant à lélaboration de directives pour la création de nouveaux bureaux extérieurs. Dès lors, la délégation était disposée à uvrer de manière constructive avec lensemble des parties pour régler cette question. Évoquant le programme de travail en matière détablissement de normes, elle a salué les progrès considérables accomplis sagissant des trois textes relatifs aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et aux expressions culturelles traditionnelles tout en relevant quil y avait encore à faire et en appuyant le renouvellement du mandat du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore pour lexercice biennal 20142015 en vue dachever la mise au point du texte dun instrument juridique international de protection de ces ressources et savoirs et du folklore. Le Traité de Marrakech adopté, la délégation attendait avec intérêt les discussions sur les limitations et exceptions en faveur des personnes handicapées ainsi que des bibliothèques, des services darchives et des établissements denseignement et de recherche. Elle jugeait encourageants les progrès accomplis en ce quil sagissait du traité sur la radiodiffusion, espérant laboutissement des négociations dans le cadre du mandat conféré à lAssemblée générale de 2007 concernant la protection des organismes de radiodiffusion selon une approche fondée sur le signal. Tout en relevant en outre les progrès accomplis dans les négociations visant à lélaboration dun projet de traité sur le droit des dessins et modèles, la délégation a estimé que le travail devait encore se poursuivre pour régler la question de la rédaction des articles ainsi que de lassistance technique et du renforcement des capacités et sest dite disposée à uvrer de manière constructive sur cette question.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, sest félicitée des travaux de lOrganisation relatifs au Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, a salué les progrès réalisés dans le cadre du Programme de réorientation stratégique (PRS), et a dit apprécier que les États membres aient reçu des rapports réguliers dans ce domaine. LOMPI se distinguait de la plupart des autres organismes et institutions spécialisées des Nations Unies. Dès lors quenviron 93% des recettes de lOMPI provenaient des taxes versées par les entreprises désireuses de protéger leur propriété intellectuelle, cellesci devaient être davantage impliquées dans les activités de lOrganisation. La réunion organisée avec des innovateurs susceptibles de changer la donne durant les assemblées en cours devait être considérée comme une première étape dans la mise en uvre dune approche plus globale du secteur sinscrivant dans le cadre de lOMPI. Le groupe B sest félicité du rapport sur les ressources humaines et la stratégie. Les ressources humaines étaient importantes pour lOrganisation, non seulement en termes de coût mais aussi en tant que vecteur de nouvelles améliorations au titre des activités normatives et techniques de lOMPI. Il serait intéressant dentendre lavis des fonctionnaires sur ce point. Si le groupe B avait été déçu par le manque de consultations sur la proposition de lOMPI visant à créer de nouveaux bureaux extérieurs, il appuyait la mise sur pied dun groupe de travail et était prêt à sengager avec dautres États membres sur la base de principes clairs et dune analyse de rentabilité solide. La délégation sest dite satisfaite des programmes qui avaient été approuvés pour lexercice 20142015 au cours des deux dernières sessions du Comité du programme et budget et comptait sur la mise en uvre de nouvelles mesures de maîtrise des coûts, mais avait constaté avec inquiétude laugmentation importante du projet de budget. Le groupe B attachait une grande importance aux activités des organes de supervision de lOMPI et relevait la bonne coopération établie entre ces organes et le Secrétariat. La délégation se réjouissait de la convocation dune conférence diplomatique en vue de ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles, et saluait les progrès réalisés dans le cadre du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore.
La délégation de la Chine a brièvement rendu compte des progrès en matière de développement de la propriété intellectuelle accomplis par le pays pendant lannée écoulée. Elle a indiqué que cinq ans avaient passé depuis la promulgation et la mise en uvre de la stratégie nationale chinoise en matière de propriété intellectuelle et que, depuis lors, le pays navait cessé de renforcer sa capacité à créer, utiliser, protéger et gérer des actifs de propriété intellectuelle. La délégation a déclaré que la Chine faisait le bilan de lexpérience et des enseignements de ces dernières années afin de jeter des bases solides pour les travaux futurs. Dans le domaine de la législation relative à la propriété intellectuelle, les lois chinoises sur les brevets et sur le droit dauteur faisaient lobjet dune nouvelle série de modifications, tandis que la révision de la loi sur les marques venait dêtre achevée. Concernant les statistiques sur les demandes, la délégation a rapporté que, durant les huit premiers mois de 2013, plus de 449 000 demandes de brevet avaient été déposées, soit une augmentation de 23,3% par rapport à la même période en 2012; au total, 13 800 demandes selon le PCT avaient été reçues, ce qui représentait une hausse de 13,8%. Pendant les sept premiers mois de 2013, quelque 1 016 000 demandes denregistrement de marques avaient été déposées (augmentation de 7,1%). La délégation a ajouté que le nombre denregistrements de droits dauteur effectués en 2012 avait atteint 688 000, soit 49% de plus quen 2011. Elle a précisé quelle citait ces chiffres pour mettre en valeur le fait que la propriété intellectuelle traversait une période de croissance rapide dans le pays, ce qui expliquait limpatience avec laquelle la Chine attendait daccueillir un bureau extérieur de lOMPI. Le pays sest dit prêt à apporter tout lappui nécessaire à cette fin. En outre, il était disposé à ce que lOMPI examine la possibilité de créer des bureaux extérieurs dans des pays ayant manifesté leur intérêt, pour autant que les circonstances le permettent. La délégation a exprimé sa profonde gratitude au Directeur général pour son allocution, prenant acte des résultats remarquables obtenus par lOrganisation pendant lannée écoulée. Elle a ainsi félicité lOMPI pour ladoption du Traité de Marrakech en juin 2013, ainsi que pour les avancées majeures réalisées dans les négociations concernant le traité sur le droit des dessins et modèles et les instruments juridiques internationaux sur la protection des savoirs traditionnels, des ressources génétiques et du folklore. Dans le discours du Directeur général, la délégation a pris note de loffre présentée par la Fédération de Russie en vue daccueillir la conférence diplomatique pour ladoption du traité sur le droit des dessins et modèles, offre à laquelle elle a apporté son soutien. Elle a ensuite rendu compte du renforcement, durant lannée écoulée, de la coopération durable entre la Chine et lOMPI. En 2013, les efforts conjoints déployés par les deux parties avaient permis daccélérer le processus dadhésion du pays à lArrangement de La Haye. La délégation a aussi rappelé les manifestations importantes coorganisées par les deux partenaires, telles que le séminaire itinérant sur la protection des dessins et modèles industriels, le séminaire itinérant de perfectionnement sur le PCT et la table ronde de lOMPI sur le système de Madrid concernant lenregistrement international des marques. Elle a saisi cette occasion dexprimer sa reconnaissance à lOMPI pour le soutien amical et lassistance quelle a fournis à la Chine au fil des ans, et a réaffirmé sa volonté délargir et dapprofondir sa coopération avec lOrganisation à lavenir. La délégation a ensuite formulé des observations sur trois questions importantes dans le cadre de lOMPI. Premièrement, elle a insisté sur la nécessité de permettre au PCT de jouer pleinement son rôle décisif en tant que système international de dépôt de demandes de brevet, de développer ce rôle et daccroître lefficacité du système, tout en attachant suffisamment dattention aux besoins des micro, petites et moyennes entreprises. La délégation a en outre appelé à prêter la plus grande attention aux préoccupations des pays en développement concernant le Plan daction pour le développement, et elle a souligné combien il était important de consacrer, sur le long terme, des ressources humaines et financières suffisantes à la mise en uvre des recommandations du plan daction. Enfin, elle a mis en avant la nécessité de faire progresser les travaux de lIGC et a exprimé lespoir quun consensus puisse être trouvé pour adopter rapidement des instruments internationaux juridiquement contraignants. Avant de conclure, la délégation a assuré que la Chine, en tant que pays en développement responsable, continuerait de soutenir les travaux de lAssemblée générale et dautres comités de lOMPI, tout en renforçant sa coopération avec dautres pays et avec lOrganisation dans le but de contribuer à lamélioration et au développement du système international de la propriété intellectuelle. La délégation a annoncé que, dans loptique de promouvoir les échanges de droits de propriété intellectuelle, la Région administrative spéciale de Hong Kong (Chine) avait créé en mars 2013 un groupe de travail visant à élaborer les politiques et mesures correspondantes et à entamer des travaux sur la normalisation de ces échanges au niveau international. LOffice dÉtat de la propriété intellectuelle (SIPO) et le Département de la propriété intellectuelle de Hong Kong (Chine) avaient uni leurs efforts pour encourager les échanges de droits de propriété intellectuelle. Il a été fait mention de la tenue, à Hong Kong (Chine) en 2012, dun forum sur les tendances et lévolution mondiale de ce type déchanges, qui avait rassemblé plus
de 1400 professionnels et entrepreneurs de premier plan du monde entier. La délégation a conclu en lançant une invitation à participer au forum de 2013, qui se tiendrait les 5 et 6 décembre à Hong Kong (Chine).
La délégation du Bélarus, parlant au nom du groupe des pays dAsie centrale, du Caucase et dEurope orientale, a exprimé sa reconnaissance à lOMPI pour ses efforts inlassables visant à développer le système de protection des droits de propriété intellectuelle. Les activités de lOMPI favorisaient la mise en uvre de mécanismes modernes de renforcement des capacités et des compétences des offices de brevets nationaux. Le groupe coopérait activement avec lOMPI et avec les offices de brevets des membres des autres groupes régionaux. Il encourageait le Secrétariat de lOMPI à accorder une attention accrue aux programmes de renforcement des capacités en tant que partie intégrante du développement en général. Il soulignait en particulier que les activités de lOMPI en matière de développement et de renforcement des capacités devaient être équilibrées et être plus particulièrement axées sur la réponse aux besoins des pays en transition, sur la réduction des inégalités en matière daccès au savoir et à la technologie et sur la modernisation des infrastructures, et faciliter laccès aux bases de données spécialisées. Le groupe avait pris acte des divers projets dassistance techniques menés à bien ces dernières années par lOMPI à lintention de ses membres. Il sen félicitait au plus au point et comptait sur la poursuite de la coopération fructueuse dans ce domaine. Le groupe soulignait les progrès considérables accomplis par le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques dans ses travaux concernant le projet de traité sur le droit des dessins et modèles industriels, visant à simplifier les procédures denregistrement. Compte tenu de ces progrès, le groupe appuyait lidée de la convocation en 2014 dune conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles industriels. À cet égard, il rappelait que lun de ses États membres, la Fédération de Russie, avait proposé daccueillir la conférence diplomatique. Le groupe exprimait également sa satisfaction quant aux travaux du Comité consultatif sur lapplication des droits en tant quinstance déchange dinformations sur les questions relatives à la défense des droits de propriété intellectuelle entre pays de différentes régions. La coopération et la coordination des efforts déployés aux niveaux national, régional et international pour atteindre cet objectif mondial, notamment entre les services chargés de lapplication des lois, revêtaient une importance primordiale. Il convenait de poursuivre les travaux utiles dans ce domaine, notamment dans le cadre de missions dexperts, de voyages détudes, de séminaires et dateliers. Par ailleurs, le groupe accueillait avec satisfaction les travaux du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes. Il se félicitait de ladoption du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Le mécanisme déchange transfrontière duvres en format accessible prévu par le traité de Marrakech permettrait dharmoniser les limitations et exceptions et daccroître le nombre global duvres accessibles en évitant la répétition des efforts et en renforçant lefficacité des échanges. Le groupe se prononçait également en faveur de la poursuite des travaux relatifs au projet de traité sur la protection des droits des organismes de radiodiffusion pour permettre de prendre une décision dans un avenir proche sur la convocation dune conférence diplomatique en vue de son adoption. Le groupe se félicitait des travaux du Comité permanent du droit des brevets et espérait que le comité poursuivrait ses activités sur la base dun programme de travail équilibré en vue de promouvoir le développement du système international des brevets dans lintérêt de tous les États membres. Il félicitait également le Comité du développement et de la propriété intellectuelle pour ses travaux. Le groupe appuyait les travaux du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore. Il accueillait avec satisfaction les efforts déployés par le Secrétariat pour élaborer le texte des projets dinstruments internationaux dont le comité était saisi. En ce qui concerne les défis qui attendaient lOMPI dans un avenir proche, le groupe a souligné limportance que présentait pour lefficacité des travaux de lOrganisation louverture de nouveaux bureaux extérieurs, notamment à Moscou. Le groupe appuyait la candidature du Service dÉtat de la propriété intellectuelle de lUkraine à la nomination en qualité dadministration chargée de la recherche internationale et dadministration chargée de lexamen préliminaire international selon le PCT. En conclusion, le groupe exprimait ses sincères remerciements au Directeur général, M. Francis Gurry, ainsi quà tous ses collaborateurs au sein du Secrétariat de lOMPI, pour leur excellente collaboration, leur volonté inlassable dapporter lassistance nécessaire et leur dévouement général à la cause de la protection de la propriété intellectuelle. Le groupe comptait sur la poursuite de cette coopération active avec lOMPI dans les années à venir.
Le représentant de lANASE a déclaré que la propriété intellectuelle et linnovation faisaient partie intégrante des économies des États membres de lANASE, ceuxci sengageant davantage dans des activités à forte valeur ajoutée et continuant de réaliser des progrès dans le domaine de la créativité et de linnovation, comme en témoignait lindice mondial 2013 de linnovation. LANASE avait été lun des marchés ayant enregistré la croissance la plus rapide ces trois dernières années. Ces résultats nauraient pas été possibles sans laide de lOMPI pour élaborer un plan daction mondial équilibré en matière de propriété intellectuelle ainsi que les programmes de renforcement des capacités pour le Bureau de lOMPI à Singapour. LANASE reconnaissait limportance des traités administrés par lOMPI pour aider les entreprises et les détenteurs de droits à faire protéger leurs actifs de propriété intellectuelle tout en tenant compte des questions de développement et de la dimension sociale des droits de propriété intellectuelle. Suite à ladhésion du Brunéi Darussalam et des Philippines au PCT et au Protocole de Madrid, respectivement, lANASE comptait huit États contractants du PCT et trois États contractants du Protocole de Madrid. Les États membres de lANASE étaient résolus à adhérer aux traités administrés par lOMPI dans le cadre du plan daction de lANASE pour les droits de propriété intellectuelle. Le Brunéi Darussalam déposerait prochainement son instrument dadhésion à lArrangement de La Haye, devenant ainsi le deuxième État membre de lANASE après Singapour à faire cette démarche. La République démocratique populaire lao avait également adhéré à lAccord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (Accord sur les ADPIC) au moment de son adhésion à lOrganisation mondiale du commerce. Le Brunéi Darussalam, le Cambodge, lIndonésie, la République démocratique populaire lao, la Malaisie et la Thaïlande uvraient en faveur dune adhésion au Protocole de Madrid dici 2015. Les États membres de lANASE étaient fiers davoir participé à la Conférence diplomatique de Marrakech pour la conclusion du Traité visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Les États membres se félicitaient de ladoption du traité qui scellait leur engagement visàvis des personnes handicapées, et offrait un cadre pour fournir des informations aux citoyens du monde les plus marginalisés à lère numérique. Au sein de lANASE, les exceptions et les limitations prévues dans le domaine du droit dauteur pour les déficients visuels et les autres personnes souffrant dun handicap étaient une question essentielle pour le groupe de travail de lANASE sur la coopération en matière de propriété intellectuelle. LIndonésie signerait le traité durant les présentes assemblées de lOMPI. Les États membres de lANASE attendaient avec impatience la ratification du Traité de Marrakech. La première réunion du groupe de travail de lANASE sur la coopération en matière de propriété intellectuelle et de lOMPI avait eu lieu au moment des assemblées de 2012. Les domaines prioritaires au titre de lengagement de lOMPI auprès de lANASE et les activités prévues dans le cadre du plan daction de lANASE pour les droits de propriété intellectuelle pour 20112015 avaient été passés en revue. LOMPI avait collaboré avec le groupe de travail et accueilli conjointement avec la Thaïlande le Colloque mondial sur les indications géographiques. LOMPI travaillait avec le groupe de travail pour aider les États membres de lANASE à moderniser leur infrastructure informatique. LANASE a salué la coopération de lOMPI avec les Philippines dans le cadre du déploiement du système dautomatisation de la propriété industrielle (IPAS) pour les brevets et les marques. LOMPI avait également appuyé le programme de coopération dans lexamen en matière de brevets de lANASE (ASPEC), un accord régional de partage des tâches. Les États membres de lANASE avaient convenu dadhérer à la plateforme WIPO CASE (Accès centralisé aux résultats des recherches et des examens). Dans le domaine du renforcement des capacités, le Bureau de lOMPI à Singapour avait mis en place plus de 50 programmes pour former et équiper des spécialistes de la propriété intellectuelle provenant de plus de 23 pays dans le domaine de la gestion et de la protection de la propriété intellectuelle, notamment des programmes sur les exceptions et les limitations prévues par le droit dauteur pour les déficients visuels, ainsi que dans le domaine de ladministration des organismes de gestion collective. LANASE avait planifié dautres activités en collaboration avec le Bureau de lOMPI à Singapour et le Secteur des marques et des dessins et modèles. À la quarante et unième réunion du groupe de travail de lANASE sur la coopération en matière de propriété intellectuelle, lOMPI avait offert un ensemble de services dans des domaines comme le renforcement des capacités pour les examinateurs de marques et de brevets, les centres de commercialisation de la technologie, et la sensibilisation et léducation dans le domaine de la propriété intellectuelle. En plus de lappui au niveau régional, lANASE a noté que lOMPI avait mis en place dans la région des programmes bilatéraux adaptés à chaque pays. LOMPI avait également aidé les États membres de lANASE dans le cadre de leurs stratégies et politiques nationales en matière de propriété intellectuelle. Le Directeur général sétait rendu au Myanmar pour discuter de nouvelles possibilités de coopération dans le domaine de la propriété intellectuelle, et en Thaïlande pour assister aux assemblées générales de lUnion mondiale des aveugles et du Conseil international pour léducation des handicapés de la vue. LOMPI avait fourni une assistance à lIndonésie dans le cadre du déploiement du système dautomatisation de la propriété industrielle (IPAS). Le Directeur général sétait également rendu à Singapour pour assister au Forum mondial sur la propriété intellectuelle organisé durant la semaine de la propriété intellectuelle à Singapour. Des ateliers et un concours sur les technologies appropriées avaient en outre été organisés au Viet Nam. LOMPI et lANASE sétaient récemment réunis et lANASE était heureuse de poursuivre sa collaboration avec lOMPI dans le cadre déchanges annuels et des réunions du groupe de travail de lANASE sur la coopération en matière de propriété intellectuelle. Des progrès considérables avaient été accomplis depuis les dernières assemblées et lANASE réitérait son soutien aux travaux de lOMPI visant à améliorer les systèmes de propriété intellectuelle dans les pays en développement.
La délégation de la Lituanie, parlant au nom de lUnion européenne, a déclaré que les États membres de lUnion européenne représentaient plus dun tiers des recettes de lOMPI provenant des dépôts et quils attachaient une grande importance à la création, au maintien et au perfectionnement dun système international de propriété intellectuelle à la fois équilibré et efficace. Compte tenu de lincidence croissante de la propriété intellectuelle sur léconomie, linnovation, la créativité, le travail et la création dun environnement sûr pour linvestissement dans la recherche scientifique et industrielle, de même que la promotion de produits et de services innovants, devaient être envisagés sur le long terme et nécessitaient pour cela un cadre mondial de la propriété intellectuelle harmonieux. LUnion européenne réaffirmait donc son appui à lOMPI dans le cadre de sa mission globale qui consistait à promouvoir la créativité dans tous les pays. La délégation sest félicitée de la réunion avec les innovateurs artisans du changement qui se tiendrait durant les assemblées, car elle constituerait une nouvelle source de motivation. Le Secrétariat était encouragé à faciliter davantage les interactions avec les innovateurs et les créateurs dans le cadre des travaux de lOMPI, une démarche qui témoignerait de la nature unique et de la structure de financement de lOrganisation. La délégation a réaffirmé lappui de lUnion européenne et de ses États membres à la mise en uvre appropriée des recommandations relatives au Plan daction pour le développement et a noté que, pour assurer une valeur ajoutée optimale, les activités dassistance technique et de renforcement des capacités proposées par lOMPI dans le domaine de la coopération pour le développement devaient être axées sur la transparence, la bonne gouvernance et les pratiques recommandées. Les négociations concernant la protection des organismes de radiodiffusion revêtaient une grande importance pour lUnion européenne et, bien que beaucoup reste à faire pour quune conférence diplomatique soit convoquée, les progrès accomplis dans le cadre des discussions qui avaient eu lieu en avril 2013 étaient encourageants et des progrès supplémentaires étaient possibles au vu de la conclusion du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. LUnion européenne souhaitait que soient échangées des idées et des pratiques recommandées dont tous les États membres de lOMPI pourraient tirer parti dans la mise en uvre de limitations et dexceptions dans le cadre de leur législation nationale. La délégation a souligné la nécessité dentamer la réflexion sur le futur programme de travail du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), où lOMPI pouvait jouer un rôle de premier plan dans un certain nombre de questions. En ce qui concerne le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT), les travaux sur le projet de dispositions sur le droit et la pratique en matière de dessins et modèles industriels ont été salués par la délégation. Un traité sur les formalités prévues par le droit des dessins et modèles semblait être à portée de main, car suffisamment de temps avait été consacré aux discussions et des études des incidences avaient été réalisées. Il était reconnu quil fallait prévoir des activités dassistance technique et de renforcement des capacités dans les pays en développement et les pays les moins avancés pour garantir la réussite de la mise en uvre dun traité sur les formalités prévues par le droit des dessins et modèles, cest pourquoi lUnion européenne et ses États membres avaient décidé, en réponse à la demande, de mettre en avant un projet darticle à examiner et de retirer leur proposition de résolution sur la question. Mais il était clair que les quelques questions secondaires à régler ne pourraient lêtre que dans le cadre dun calendrier précis et que le moment était donc venu denvisager une date pour une conférence diplomatique en 2014 pour la conclusion dun traité sur les formalités prévues par le droit des dessins et modèles. LUnion européenne et ses États membres reconnaissaient limportance des travaux réalisés par le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) et restaient attachés à la poursuite des négociations sur les expressions culturelles traditionnelles, les savoirs traditionnels et les ressources génétiques. La délégation a indiqué quelle attendait avec intérêt lélaboration dun programme raisonnable et pragmatique, mais quil convenait de garder à lesprit les incidences financières liées à lorganisation de réunions supplémentaires et de veiller à ce que les réunions soient dirigées de manière efficace. Elle a réaffirmé quelle comprenait que tout instrument international créé devait être non contraignant, souple et suffisamment clair. Mais aucune décision navait été prise quant à la nature des instruments à adopter, et leur nature ne pourrait être déterminée quaprès que lIGC aura établi des textes de synthèse clairs. LUnion européenne saluait la décision prise par le Comité permanent du droit des brevets (SCP) à sa dixneuvième session en ce qui concerne ses travaux futurs, et se disait prête à faire avancer les travaux pour harmoniser davantage le droit international des brevets. En outre, lUnion européenne et ses États membres soutenaient fermement le travail important réalisé par le Groupe de travail du Traité de coopération en matière de brevets (PCT), qui bénéficierait à lensemble des utilisateurs, et se félicitaient des résultats de sa sixième session. Les procédures en vertu du système du PCT pourraient être davantage rationalisées, cest pourquoi la délégation a souligné que le groupe de travail devrait se concentrer sur la manière de rendre le système du PCT plus efficace pour que ce dernier produise des résultats en adéquation avec les besoins des déposants, des offices et des tiers dans lensemble des États contractants, et facilite ainsi linnovation. LUnion européenne et ses États membres appréciaient vivement les travaux réalisés par le Comité consultatif sur lapplication des droits (ACE) et attendaient avec intérêt la neuvième session du comité. Ce dernier, en redoublant defforts, parviendrait à une conception commune des effets et de lincidence des atteintes aux droits de propriété intellectuelle et permettrait ainsi aux États membres dadopter des stratégies efficaces de prévention et dapplication des droits. Compte tenu de la portée et de lampleur de la contrefaçon et du piratage à léchelle mondiale, il devrait être possible davoir des échanges fructueux dinformation et didées pour lutter contre ce phénomène. En conclusion, la délégation a indiqué que lUnion européenne et ses États membres ne doutaient pas que des résultats positifs et équilibrés puissent être obtenus sur toutes les questions traitées au cours des assemblées et a appelé lensemble des États membres de lOMPI à aborder la réunion dans un esprit tout aussi positif.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a déclaré que ses 19 pays membres considéraient la mise en uvre des 45 recommandations du Plan daction pour le développement comme étant une priorité. Après six ans détudes et de discussions, les États membres étaient toujours tenus, conformément à la recommandation n° 18 du Plan daction pour le développement, daccélérer les travaux du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). Une décision devait être prise pendant les assemblées en cours pour hâter la tenue dune conférence diplomatique. La délégation a indiqué que des débats sur la gouvernance de lOMPI avaient régulièrement été inscrits à lordre du jour du Comité du programme et budget (PBC), mais quils sétaient révélés improductifs. Lors de précédentes sessions du PBC, le groupe des pays africains avait soumis pour examen une proposition qui pourrait constituer la base dun processus formel de consultation à ce sujet, et la délégation a exhorté toutes les autres délégations à participer de manière constructive à un tel processus pour élaborer une politique qui rendrait les activités de lOrganisation plus efficaces, participatives et transparentes. La délégation a rappelé que lOMPI, en tant quinstitution spécialisée des Nations Unies, devait être placée sous le contrôle de ses membres. Pourtant, les déclarations générales de chaque État membre étaient limitées à trois minutes, alors quune manifestation parallèle bloquait les débats pendant deux heures. Selon la délégation, même si ces manifestations étaient importantes, elles ne devaient pas empiéter sur les débats de fond entre États membres sans quune décision ait été prise à ce propos. Les questions liées à la gouvernance étaient présentes non seulement dans lorganisation des assemblées de lOMPI, mais aussi dans dautres domaines tels que la mise en uvre du programme de réorientation stratégique, qui navait pas été lancé à linitiative des États membres. Il incombait à ces derniers de réaffirmer que la valeur orientation vers les services adoptée par lOMPI devait être axée sur la satisfaction de leurs demandes. Le Département de la gestion des ressources humaines (DGRH) devait reformuler sa stratégie pour promouvoir la diversité, étant donné que plus de 50% du personnel de lOMPI était originaire dune seule région et quaucune stratégie visant à combler lécart navait été mise en place. Concernant la décision sur le programme 18 intitulé Propriété intellectuelle et défis mondiaux, la délégation a prié instamment les États membres dapprouver un mécanisme de compte rendu au Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour informer les pays et leur permettre dorienter le programme et les activités qui sy rapportaient. Cela permettrait non seulement daccroître la transparence de linitiative, mais aussi dassocier les États membres à sa mise en uvre. La délégation a mentionné une nouvelle définition des dépenses de développement dans le cadre du programme et budget et a insisté sur limportance, pour les États membres, dutiliser un indice approprié pour recenser les dotations budgétaires consacrées à la réduction de linégalité des savoirs entre pays développés et pays en développement. En ce qui concerne la mise en uvre du mandat du CDIP, la délégation a regretté que le mécanisme de coordination et de suivi ne supervise ni le Comité des normes de lOMPI (CWS), ni le PBC. La dimension du développement faisait pourtant partie intégrante des délibérations sur les normes et le budget. Certaines délégations freinaient encore la pleine mise en uvre du mandat du CDIP dans le cadre du débat sur la propriété intellectuelle et le développement. Enfin, concernant les discussions sur un traité sur le droit des dessins et modèles, la délégation sest de nouveau dite convaincue que le renforcement des capacités et la coopération technique devaient être traités comme il se doit, dans un article faisant partie intégrante de linstrument.
La délégation du Bénin, parlant au nom du groupe des pays les moins avancés (PMA), a noté avec satisfaction que IOMPI avait entrepris dimportantes actions dans le cadre des nobles objectifs de son programme de réorientation stratégique, ce qui lui avait entre autres permis de réaliser les progrès significatifs ciaprès dans lexécution de celuici : lutilisation plus stratégique de la technologie de linformation; la modernisation du cadre réglementaire des ressources humaines et le renforcement des capacités et du partage des connaissances au sein du personnel; la mise en place de meilleurs systèmes; laccentuation de sa visibilité dans les réseaux sociaux; et la mobilisation des bureaux extérieurs pour assurer une meilleure fourniture de services. Le groupe a dit apprécier à sa juste valeur lincidence de ces actions sur le développement. Il sest notamment félicité des activités de coopération entre IOMPI et les PMA, qui avaient permis linstallation de Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) dans des PMA, le renforcement des compétences techniques des acteurs des secteurs public et privé, lassistance juridique pour lélaboration de politiques et stratégies dans le domaine de la propriété intellectuelle et de linnovation, la facilitation de laccès à la recherche pour le développement et à linformation spécialisée en matière de brevets, la création de marques et la commercialisation de produits dintérêt pour les PMA. Le groupe était favorable à ladoption du programme et budget pour lexercice biennal 20142015, budget dont les questions de développement représentaient 21% et qui permettrait la mise en uvre au profit des PMA dimportants projets relevant des principaux domaines daction de IOMPI en leur faveur, identifiés à loccasion de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA, tenue à Istanbul en 2011. Le groupe a félicité le Directeur général pour toutes les initiatives et pour les efforts entrepris à la tête de IOMPI et a salué le leadership dont il faisait montre. Il la engagé, dune part, à poursuivre et à intensifier les actions en faveur des PMA en vue daméliorer leur participation à léconomie internationale du savoir et, dautre part, à encourager les inventeurs, les chercheurs, les entrepreneurs et autres innovateurs de ces pays à obtenir des solutions appropriées aux problèmes scientifiques et techniques rencontrés au niveau national. Concernant le droit dauteur, le groupe a rappelé les résultats importants obtenus à lissue de la Conférence diplomatique de Marrakech sur le Traité visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Il a encouragé les États membres et le Secrétariat de IOMPI à ne ménager aucun effort pour accélérer lentrée en vigueur et la mise en uvre effective de ce traité. Le groupe a souligné limportance des travaux menés au sein du Comité du droit dauteur et des droits connexes relativement à la protection des organismes de radiodiffusion et aux limitations et exceptions en faveur de la promotion de lenseignement et de la recherche. Il a dit apprécier la démarche constructive adoptée par diverses délégations au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore de IOMPI (IGC), qui avait permis de réaliser des avancées notables. Ces consultations revêtaient une grande importance pour les PMA, qui encourageaient lAssemblée à donner à IIGC le mandat daccélérer ses travaux en vue de ladoption dun ou de plusieurs instruments juridiques internationaux qui assurent une protection efficace des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles et traditionnelles. Sagissant des dessins et modèles industriels, le groupe a estimé quun niveau élevé de consensus avait été atteint sur le projet darticles et a appuyé la convocation dune conférence diplomatique pour la conclusion dun traité. Le groupe était également favorable à louverture de bureaux extérieurs dont les activités permettraient de renforcer lutilisation de la propriété intellectuelle, dintensifier la coopération pour le développement et daccroître la visibilité des activités de IOMPI. En conclusion, il a souhaité en appeler à lesprit de compromis de toutes les délégations pour que les travaux des assemblées soient couronnés de succès.
La délégation du Ghana a appuyé la déclaration faite par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains. LOMPI devait être félicitée pour ses travaux dans le domaine du développement et de la création demploi et la délégation prenait note des efforts accomplis en vue de donner la priorité aux activités de développement en reconnaissance du rôle central de la science, de linnovation et de la technologie dans la promotion de la compétitivité et de la croissance économique. Le Ghana avait suivi avec un vif intérêt le débat sur le rôle du système de la propriété intellectuelle dans les économies des pays en développement et des pays les moins avancés (PMA) et se félicitait de lintérêt suscité par lidée de faire du développement le but ultime du système mondial de propriété intellectuelle. Sagissant du programme et budget de lOMPI pour lexercice biennal 20142015, il était également satisfait des mesures qui avaient été prises pour améliorer la transparence et renforcer la participation des États membres. Des efforts assidus avaient abouti à lissue fructueuse de la Conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées et à la signature du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Le Ghana attachait une grande importance aux travaux des différents comités permanents, en particulier ceux du Comité permanent du droit des brevets (SCP), et attendait avec impatience la poursuite de ses travaux, selon un ordre du jour qui prenne en compte les besoins de toutes les parties prenantes tout en soutenant les objectifs du Plan daction pour le développement. Il était essentiel que les travaux visant à améliorer le système prévu pour les marques et les dessins et modèles industriels se poursuivent et que le processus résolve les questions relatives à la protection des noms de pays et aux aspects connexes du système relevant du domaine international. Les progrès réalisés au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) avaient conduit à lélaboration dun projet de texte juridique et la délégation était convaincue que le mandat de lIGC serait prolongé et ses travaux menés à bien, dans lespoir daboutir à la convocation dune conférence diplomatique et à ladoption dun instrument juridique international. Résolu à établir un climat favorable à linnovation, le Ghana lancerait sa politique en matière de propriété intellectuelle en novembre 2014. Il avait également réexaminé sa loi sur les marques et sa loi sur les dessins et modèles industriels, en vue dy intégrer des dispositions précises sur la contrefaçon. Le pays avait bénéficié de plusieurs activités et programmes dassistance technique et sest dit encouragé par les retombées des activités de renforcement des capacités menées par lOMPI au niveau national, notamment les activités de coopération avec les partenaires du développement. À cet égard, le Ghana était impatient de renforcer les activités de coopération avec lInstitut fédéral suisse de la propriété intellectuelle (IPI), et a exprimé sa gratitude à dautres États membres, à savoir le Canada et la République de Corée, pour leur soutien et leur assistance.
La délégation du Japon a salué le succès historique du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées adopté en juin dernier, suite à ladoption du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles lannée dernière. Elle a déclaré quaujourdhui, la création, la protection et lutilisation de la propriété intellectuelle étaient autant de moteurs indispensables de léconomie et la société mondiales. Les systèmes de demandes et denregistrements mondiaux de lOMPI, tels que le système du Traité de coopération en matière de brevets (PCT), le système de Madrid concernant lenregistrement international des marques et le système de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels, étaient à la fois la base de lactivité de lOMPI et un outil important pour tous les innovateurs. Malgré une situation économique mondiale difficile, le nombre de demandes déposées au Japon dans le cadre du PCT et de lArrangement de Madrid, avait respectivement augmenté de 12,7% et de 37,5% par rapport à lannée précédente. Ce simple fait prouvait que, en plus de la mondialisation des activités des compagnies japonaises dans le domaine de la propriété intellectuelle, les activités promotionnelles du Bureau de lOMPI au Japon portaient leurs fruits. Dans le même temps, les activités normatives internationales de lOMPI, en particulier lamélioration des systèmes de propriété intellectuelle, étaient toujours très attendues par les citoyens, les industries et les académies dans le monde. Dans cette perspective, la délégation a salué les réels progrès réalisés par lOMPI en vue de la formulation dun traité sur le droit des dessins et des modèles industriels qui permettrait dharmoniser les procédures dans ce domaine. Elle sest dite fermement convaincue que le fait de créer une règle pour protéger les valeurs économiques des dessins et des modèles industriels profiterait non seulement aux grandes entreprises des pays développés, mais aussi aux PME et à tous les créateurs individuels et indépendants dans le monde. La délégation souhaitait saisir cette occasion pour faire part des activités de coopération du Japon avec lOMPI. En utilisant les fonds fiduciaires versés à lOMPI, le Japon avait contribué, et continuait de contribuer, à lamélioration du système de la propriété intellectuelle dans la région de lAsiePacifique, de lAfrique et dautres pays en développement. Citant la formation, la délégation a précisé que le nombre de stagiaires étrangers dexamen accueillis au Japon sétait élevé à 4000. En ce qui concerne le développement en Afrique, une conférence avait été organisée en RépubliqueUnie de Tanzanie en mars dernier, où les ministres africains avaient discuté de limportance des politiques de propriété intellectuelle pour le développement en Afrique. Cette année, le Gouvernement du Japon allait considérablement augmenter le montant de ses fonds fiduciaires, denviron 5,9 millions de francs suisses. Sagissant de lengagement de lOMPI dans le domaine de linformatique, la délégation a estimé que, puisque le nombre de demandes de brevet augmentait rapidement, il était devenu indispensable de trouver une solution au défi mondial commun et deffectuer des examens efficaces, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. Dans cette perspective, elle a salué les efforts déployés par lOMPI concernant la mise en place dune plateforme technologique appelée WIPOCASE, qui permettrait aux offices de propriété intellectuelle de petite ou moyenne taille dobtenir les résultats dans le cadre des recherches et des examens. LOffice des brevets du Japon avait créé le One Portal Dossier, qui permettait aux cinq plus grands offices mondiaux de propriété intellectuelle, appelés IP5, dobtenir des résultats dans ces domaines. À lheure actuelle, lOMPI et les IP5 coopéraient pour développer le Global Dossier, qui deviendrait la base informatique soutenant les systèmes internationaux de la propriété intellectuelle. En outre, le Japon avait également lintention de participer activement aux discussions sur la qualité des produits et des résultats relatifs au PCT, et souhaitait contribuer à cette amélioration. La délégation a conclu son intervention en évoquant la stratégie de croissance Abenomics du Japon. Lannée 2013 représentait un nouvel élan pour la politique japonaise en matière de propriété intellectuelle. En juin dernier, le gouvernement avait adopté lors de la réunion du Conseil des ministres la Stratégie de revitalisation du Japon Le Japon est de retour. Cest dans cette optique, en utilisant au mieux la souplesse et la créativité du peuple japonais, que le gouvernement avait décidé de faire un effort global visant à répondre aux quatre défis suivants : la mise en place dun système de propriété intellectuelle pour améliorer la compétitivité industrielle japonaise, le soutien aux PME et aux nouvelles entreprises pour mieux maîtriser la propriété intellectuelle, lamélioration de lenvironnement de la propriété intellectuelle pour sadapter au réseau numérique intelligent et le renforcement de la créativité. Pour relever ces quatre défis, le commissaire de lOffice des brevets du Japon sest déclaré déterminé à renforcer le système dexamen, particulièrement le système de gestion de la qualité, à améliorer lenvironnement de la recherche sur létat de la technique à létranger, ainsi quà définir un nouvel objectif de moins de 20 mois pour laction finale, le but étant de devenir loffice dont la qualité serait la plus élevée au monde et dont les examens seraient les plus rapides.
La délégation de lInde sest félicitée de la conclusion en 2013 du Traité de Marrakech, et a indiqué que ladhésion de lInde au Protocole de Madrid le 8 avril 2013 était entrée en vigueur en juillet 2013. Cette évolution positive témoignait de lengagement de lInde à créer un environnement favorable aux investisseurs en réduisant les coûts des transactions pour les personnes cherchant à faire protéger une marque en Inde. La délégation a indiqué que la recherche internationale et lexamen préliminaire en vertu du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) seraient possibles en Inde à compter du 15 octobre 2013 et a invité les États membres à utiliser les moyens mis à disposition par lOffice indien des brevets et des marques. La délégation a confirmé la volonté de lInde de signer le Traité de Marrakech dès que les formalités internes auraient été finalisées. Elle a fait observer que lInde disposait dun système législatif, administratif et judiciaire bien développé pour la sauvegarde des droits de propriété intellectuelle, satisfaisant à ses obligations internationales, et quelle pouvait tirer parti de la flexibilité du régime international pour sattaquer à ses problèmes de développement, et que par ailleurs le régime de propriété intellectuelle de lInde évoluait de manière constante pour répondre aux besoins dune économie dynamique. LInde avait déclaré que la décennie 20102020 serait la Décennie de linnovation, et un Conseil national de linnovation avait été mis en place pour élaborer et appliquer des mesures politiques appropriées pour stimuler linnovation, tandis que parallèlement lIndiaInclusive Innovation Fund créé avec le concours du gouvernement visait à stimuler linnovation. Afin dencourager la RD industrielle dans le cadre de la coopération internationale, la Global Innovation and Technology Alliance (GITA) avait été créée, tandis que lInternational Innovation Foundation avait été créée pour encadrer les innovations locales dans le but de faire de lInde une société innovante et créative. Notant que lobjectif de lAccord sur les ADPIC était de faire en sorte que la protection et lapplication des droits de propriété intellectuelle contribuent au transfert et la diffusion des technologies, la délégation a fait observer que bien que les États aient pour mission de protéger la propriété intellectuelle, le transfert de technologies au niveau de lindustrie était très peu réglementé. Il était donc souhaitable de disposer dun régime normatif sur le transfert de technologie pour créer une structure à cet effet et assurer une meilleure réglementation des transferts de technologie entre les parties. La délégation a recommandé que lOMPI, dans le cadre de sa mission qui consistait à promouvoir la propriété intellectuelle en tant que moyen de développement économique, inscrive cette question à son programme relatif à létablissement de normes. La délégation a déclaré que le secteur de la manufacture reposerait de plus en plus sur les innovations, cest pourquoi les brevets sur les hautes technologies devaient être encouragés et le système de brevets devrait se concentrer sur la recherchedéveloppement plutôt que sur les litiges et lacquisition de brevets à des fins défensives. La délégation a confirmé que lInde était favorable à la mise en place dun instrument juridique international pour la protection efficace des savoirs traditionnels, des expressions culturelles traditionnelles et des ressources génétiques, et à la convocation dune conférence diplomatique durant lexercice biennal 20142015. Elle a exhorté les États membres à sengager de manière constructive sur cette question et de sentendre sur un programme de travail qui tienne compte du mandat confié à lIGC par lAssemblée générale en 2009 et en 2011. La délégation a indiqué que lInde avait accueilli une conférence internationale dexperts impliqués dans le processus de lIGC en janvier 2013 et que, avec les initiatives similaires prises par dautres pays en développement, ce processus savérait particulièrement utile pour recenser les préoccupations des différentes parties et pour en débattre. La délégation a également noté les progrès accomplis au sein du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques en ce qui concerne le traité sur le droit des dessins et modèles et, convaincue que la flexibilité au niveau national était essentielle et quelle devrait être autorisée, a exprimé sa volonté daborder la question en faisant preuve douverture desprit. Sagissant de la question des bureaux extérieurs, la délégation a estimé que des directives claires régissant la création de tels bureaux permettraient dassurer la transparence de la procédure de sélection, et a rappelé que lInde souhaitait accueillir un bureau extérieur.
La délégation du Chili a affirmé que lannée écoulée depuis les dernières assemblées avait été très positive pour lOMPI et pour son pays. Le plus grand succès remporté par lOMPI et tous ses États membres a été la conclusion du Traité de Marrakech, un accord qui marque un avant et un après dans les négociations multilatérales sur la propriété intellectuelle, et constitue un tournant dans la relation équilibrée qui doit exister entre le système de la propriété intellectuelle et les droits fondamentaux des citoyens, dans le cas présent, laccès à linformation et à la culture. Elle a déclaré quil sagissait de lexemple le plus concret de la façon dont lOMPI a intégré la dimension du développement dans ses activités, et sest félicitée du rôle central que certaines délégations ont joué depuis le début de la négociation. Elle a exprimé sa satisfaction pour la contribution apportée par son pays qui avait formulé une proposition sur les limitations et exceptions en faveur des personnes handicapées, des bibliothèques et à des fins denseignement en 2004. Elle a ajouté que le fait que le traité ait été adopté à peine un an après le Traité de Beijing démontrait que, lorsquil y a une volonté, il est possible de parvenir à des accords au niveau multilatéral, y compris sur des sujets complexes comme la propriété intellectuelle. La délégation a félicité lOMPI pour ses efforts. Au niveau national, elle a dit que son pays avait déclaré 2013 comme étant lannée de linnovation et, dans ce contexte, dimportants efforts avaient continué dêtre menés dans le domaine de la propriété intellectuelle, tant sur le plan administratif que juridique et en faveur du renforcement des capacités. À titre dexemple, lInstituto Nacional de Propiedad Industrial (INAPI) a consolidé la plateforme de services en ligne en tant que canal de communication avec les utilisateurs et, seulement un an après avoir lancé la plateforme sur lInternet, plus de 60% des demandes et des documents relatifs aux marques et aux brevets sont adressés en ligne. Le pays a continué de renforcer la plateforme INAPI Proyecta, une initiative de diffusion et de transmission du savoir qui cherche à générer des opportunités dentreprendre, dinnover et de créer à travers lutilisation et la gestion de la propriété industrielle. Avec la collaboration de lOMPI, il est prévu de mettre en uvre ce projet également dans dautres pays latinoaméricains. Le pays travaille en outre sur un projet de loi qui remplacera la loi sur la propriété industrielle, et prévoira des procédures plus simples, moins chères et plus courtes, modernisant le système et améliorant également les aspects relatifs à lapplication des droits. À léchelle multilatérale, la délégation a signalé que, sans préjudice de tous les progrès accomplis ces dernières années, il y a actuellement un engouement pour la propriété intellectuelle qui nous confronte en cette période de sessions à de grands défis. En premier lieu, il faut parvenir à un accord sur le budget pour lexercice biennal 20142015. Une solution équitable en vue de la création de nouveaux bureaux extérieurs est essentielle pour atteindre cet objectif. En second lieu, il convient de confirmer la convocation, en 2014, dune conférence diplomatique sur les dessins et modèles industriels. Le futur traité ne cherche pas à modifier les questions de fond en matière de propriété intellectuelle, raison pour laquelle un consensus à ce sujet ne devrait pas prêter à controverse. Enfin, il faut avancer résolument vers la mise en place prochaine dun instrument juridique international qui assure la protection efficace des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles. Selon la délégation, les défis recensés doivent être abordés conformément aux recommandations du Plan daction pour le développement qui doit demeurer le phare qui guide les travaux sur toutes les questions de fond de lOMPI. Pour conclure, la délégation a évoqué la nomination de lINAPI, en 2012, en tant quadministration chargée de la recherche internationale et de lexamen préliminaire international selon le PCT, et sest félicitée une nouvelle fois de la confiance témoignée à son pays et à lINAPI. Dimportants progrès ont été réalisés en ce qui concerne la documentation minimale, les systèmes de contrôle de la qualité, ainsi que la compétence et le nombre dexaminateurs. LINAPI a pris ses engagements avec un grand sérieux et prendra ses fonctions dadministration chargée de la recherche internationale et de lexamen préliminaire international en octobre 2014.
La délégation de lÉthiopie a fait siennes les déclarations de lAlgérie, au nom du groupe des pays africains, et du Bénin au nom du groupe des pays les moins avancés (PMA). La délégation a noté que le Traité de Marrakech représentait un progrès important dans le cadre des travaux détablissement de normes internationales et a souhaité que lesprit de Marrakech se manifeste dans la suite du programme détablissement de normes de lOMPI, notamment en ce qui concerne la protection internationale des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore. Elle a fait savoir que le plan de croissance et de réformes de lÉthiopie visait à renforcer la compétitivité économique du pays, avec la coopération de lOMPI, et quil prévoyait des mesures relatives à la mise en place de systèmes dinnovation, au transfert de technologie et au développement et au renforcement du système national de propriété intellectuelle. La délégation sest félicitée des activités menées par lOMPI et de lassistance fournie à lÉthiopie ces dernières années pour créer une infrastructure relative à la propriété intellectuelle, renforcer ses capacités, élaborer une politique nationale en matière de propriété intellectuelle, créer un Centre dappui à la technologie et à linnovation (CATI) et automatiser le système national de propriété intellectuelle. LAcadémie de lOMPI et les activités de coopération pour le développement mises en uvre par la Division des PMA de lOMPI étaient également appréciées. LÉthiopie attendait avec intérêt détendre sa coopération avec lOMPI afin dinclure la mise en uvre de projets sur le transfert de technologies appropriées. La conclusion dun instrument international sur la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore était lune des principales priorités de lOMPI. La délégation a salué les efforts soutenus déployés par le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) pour parvenir à un consensus sur la question, et a exhorté les États membres à redoubler defforts pour assurer un engagement à tous les niveaux. En outre, une conférence diplomatique devrait être convoquée durant lexercice biennal 20142015 et le mandat de lIGC renouvelé.
La délégation de lIran (République islamique d) a souscrit aux déclarations faites au nom du groupe du Plan daction pour le développement et du groupe des pays dAsie et du Pacifique et sest dite convaincue que la créativité humaine et linnovation, compte tenu de leur rôle positif dans le développement économique, amélioraient la qualité de vie et méritaient donc dêtre protégées au titre de la propriété intellectuelle. Elle a fait observer que la question du partage juste et équitable des avantages découlant des droits de propriété intellectuelle et de leur utilisation pour combler le fossé technologique entre pays développés et pays en développement devait être examinée et a indiqué que la République islamique dIran était favorable à une approche du système de propriété intellectuelle orientée vers le développement, considérant que laccès équitable des pays aux inventions et aux résultats obtenus dans le domaine de la propriété intellectuelle pourrait favoriser lavènement dune société mondialisée créative. La délégation a mentionné le rôle actif joué par la République islamique dIran dans ladoption du Traité de Marrakech et a déclaré que linstrument, respectueux des politiques publiques des pays et des exceptions et limitations du système de propriété intellectuelle, était un exemple important de résultat normatif orienté vers le développement. Elle espérait que lesprit de coopération ressortirait dans les travaux de fond menés sur le droit dauteur et les droits connexes, qui portaient notamment sur les exceptions et limitations en faveur des bibliothèques, des services darchives et des instituts de recherche. La délégation soutenait les progrès réalisés mais elle était fermement convaincue quun degré élevé de priorité devrait être accordé aux programmes normatifs orientés vers le développement plutôt quaux activités du comité et quil était donc très important détablir un mécanisme de coordination. Concernant la révision de lArrangement de Lisbonne, elle appuyait les modifications de procédure quil était proposé dapporter à larrangement pour le rendre plus attrayant aux yeux des pays et se félicitait de ladoption dun seul instrument couvrant les appellations dorigine et les indications géographiques et prévoyant des niveaux de protection élevés et uniques dans les deux domaines. La République islamique dIran espérait quune conférence diplomatique se tiendrait très prochainement. Concernant lIGC, la délégation a estimé quaprès 13 années de négociations et de recherche, et des travaux ayant nécessité un temps, une énergie et des ressources considérables, le moment était venu de finaliser les instruments juridiquement contraignants et de convoquer une conférence diplomatique. Elle considérait que le Groupe de travail du PCT et le SCP devraient également accorder un degré élevé de priorité à la mise en uvre du Plan daction pour le développement sous tous ses aspects, précisant à ce sujet que la République islamique dIran était devenue partie au PCT et considérait que la pleine mise en uvre du traité renforcerait le système national des brevets tout en favorisant la création de mesures dincitation susceptibles daccroître le niveau qualitatif et quantitatif des brevets. Elle a souligné que lutilisation optimale du système dépendait bien sûr de lexistence de programmes de formation scientifique et technique au niveau national ainsi que des capacités et de linfrastructure disponibles aux fins de la mise en uvre du traité. À cet égard, la fourniture par lOMPI dune assistance dans le domaine technique et en matière de renforcement des capacités aux fins du transfert de données dexpérience par les États membres, comme le prévoyait le PCT, pourrait jouer un rôle important. Concernant le projet de traité sur le droit des dessins et modèles industriels, la délégation estimait quil serait prématuré de convoquer une conférence diplomatique avant davoir avancé dans la fourniture dune assistance technique et de moyens de renforcement des capacités, et résolu les questions en suspens. Elle a également indiqué que la République islamique dIran avait pris des mesures efficaces pour renforcer son système de propriété intellectuelle, notamment la révision des procédures denregistrement des titres de propriété industrielle; laccélération des services fournis aux déposants; lamélioration de linfrastructure relative au dépôt électronique et lutilisation de la voie électronique pour tous les enregistrements de titres de propriété industrielle; lorganisation de plusieurs séminaires et ateliers de formation au niveau national sur divers sujets; et lorganisation dateliers de formation sur les droits de propriété industrielle à lintention de plusieurs pays voisins, lun étant toujours attendu à la suite dune demande récente. La délégation a estimé que la création des bureaux extérieurs était une question politique importante qui devrait respecter les principes de nondiscrimination et de transparence; par conséquent, compte tenu des capacités de la République islamique dIran dans le domaine scientifique et de la propriété intellectuelle, elle a proposé la création dun bureau à Téhéran.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a appuyé la déclaration faite par la délégation de la Belgique au nom du groupe B. Ladoption du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées améliorerait laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres protégées par le droit dauteur dans le monde entier. En avril 2012, le président Obama avait fait part de lengagement des ÉtatsUnis dAmérique en faveur dun traité qui fasse en sorte que le droit dauteur ne soit pas un obstacle à laccès des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés, sur un pied dégalité, à linformation, à la culture et à léducation. Le succès de la Conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées avait marqué une étape majeure vers la réalisation de cet objectif. Les ÉtatsUnis dAmérique, qui étaient en train de mettre en uvre le traité, espéraient quil entrerait en vigueur le plus rapidement possible. Si les États membres avaient fait preuve dun véritable esprit de collaboration pour surmonter des divergences importantes, ouvrant ainsi la voie au Traité de Marrakech, on ne pouvait malheureusement pas en dire autant des discussions au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). La délégation a réaffirmé sa volonté de poursuivre les discussions mais a souligné quil convenait didentifier au préalable des principes et des objectifs autour desquels les États membres pouvaient se rassembler. En dépit des efforts diligents de lIGC, les États membres étaient loin dun accord, même sur les dispositions les plus fondamentales des différents textes. Ce nest quaprès sêtre entendus sur les objectifs, les principes et les dispositions fondamentales que les États membres seraient en mesure dexaminer dautres questions ardues, telles que ladministration des droits, les exceptions et limitations, lexercice des droits, les mesures transitoires et la compatibilité avec le cadre juridique général. Il était prématuré denvisager une conférence diplomatique et les ÉtatsUnis dAmérique étaient opposés à toute décision de lAssemblée générale fixant un calendrier ou une date précise pour la convocation dune conférence diplomatique sur aucun des trois projets de texte soumis à lexamen de lIGC. La délégation a encouragé le Secrétariat à faire du Forum de lOMPI une manifestation annuelle. La loi de 2012 relative à la mise en uvre des traités sur le droit des brevets, à savoir le Traité sur le droit des brevets (PLT) et lActe de Genève de lArrangement de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels, avait été signée par le président Obama le 18 décembre 2012. Linstrument de ratification du PLT avait été déposé le 18 septembre 2013. Le 18 décembre 2013, les dispositions relatives au PLT de la loi de 2013 portant mise en uvre des traités sur le droit des brevets entreraient en vigueur et les ÉtatsUnis dAmérique deviendraient partie au PLT, portant à 36 le nombre de parties contractantes. Le traité bénéficierait non seulement aux déposants et titulaires de brevets des ÉtatsUnis dAmérique, mais également à ceux de toutes les parties contractantes du PLT qui souhaitent protéger leurs inventions de manière efficace et économique. La délégation a souligné les progrès importants réalisés au sujet du processus de mise en uvre et du projet de règles de lOffice des brevets et des marques des ÉtatsUnis dAmérique (USPTO) concernant ladhésion des ÉtatsUnis dAmérique à lActe de Genève de lArrangement de La Haye. Les instruments de ratification devraient être déposés auprès du Directeur général au début de 2014. Les dispositions de la loi LeahySmith pour la promotion de linvention aux ÉtatsUnis dAmérique (America Invents Act) relatives au premier inventeur à déposer étaient entrées en vigueur le 16 mars 2013. Il sagissait de la dernière composante majeure des réformes successives prévues par la loi. La délégation a fait part de sa déception quant au fait que le Comité du programme et budget (PBC) à sa dernière session navait pas été en mesure de recommander ladoption du programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015. Plusieurs éléments avaient fait obstacle à la formulation dune telle recommandation, notamment le débat hautement politisé sur les nouveaux bureaux extérieurs et la proposition du Secrétariat visant à supprimer le programme 30 sur les petites et moyennes entreprises (PME) et linnovation. Ladite proposition avait malheureusement été présentée comme un fait accompli. Néanmoins, les ÉtatsUnis dAmérique restaient disposés à ne ménager aucun effort pour résoudre ces questions en suspens avec tous les membres afin de parvenir à un consensus sur le programme et budget.
La délégation de Sri Lanka a fait siennes les observations formulées par le groupe des pays asiatiques et au nom du groupe du Plan daction pour le développement. Sri Lanka était intéressée par la ratification des traités de Beijing et de Marrakech et souscrivait au Programme de réorientation stratégique. La délégation a constaté que lélaboration stratégique de politiques en matière de propriété intellectuelle contribuait grandement à la croissance socioéconomique des États membres et a convenu du rôle crucial que jouaient des mécanismes bien gérés de protection des droits de propriété intellectuelle pour ce qui était de favoriser le développement dune nation. Elle a estimé que le monde se projetait audelà de 2015 dans sa quête dun plan daction global pour le développement dans lequel la propriété intellectuelle serait pour beaucoup en ce quil sagirait daméliorer le quotidien des populations vulnérables et de créer de plus importantes possibilités de croissance et de prospérité. La délégation a ajouté que Sri Lanka semployait à réaliser son véritable potentiel économique et que la nécessité dun développement équitable et durable qui profite à tous se rappelait constamment à elle. Elle considérait quen tant quoutil propice à linnovation et à la créativité, la propriété intellectuelle constituait un puissant catalyseur pour lautonomisation économique et sociale dune large frange de la population. Sri Lanka était par conséquent très désireuse de bénéficier de politiques telles que WIPO Re:Search ou WIPO Green pour répondre à son besoin de développement équitable et durable. La délégation a souligné limportance des travaux du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore et de ses efforts visant à létablissement dinstruments juridiques internationaux pour fournir un système de protection des ressources humaines et naturelles susceptible de considérablement profiter à la population des pays en développement. Elle a appuyé lappel à la tenue dune conférence diplomatique pour conclure les négociations menées dans le cadre de lIGC et a exhorté les États membres à faire leur lurgente nécessité de parvenir à une issue fructueuse. La délégation a fait observer que les modifications récentes proposées en ce qui concernait la loi srilankaise sur la propriété intellectuelle favoriseraient un système de dépôt volontaire à lintention des titulaires de droits dauteur. Sri Lanka prenait en outre des mesures positives pour introduire dans la législation nationale au titre des indications géographiques de nouvelles dispositions visant à protéger des produits tels que le thé de Ceylan et la cannelle en complément des protections prévues au titre des marques de certification. La délégation a salué lassistance fournie par lOMPI dans lorganisation de séances dinformation ainsi que pour lenvoi de missions dexperts à Sri Lanka en 2012 et 2013, à la suite de quoi un groupe de travail avait été établi en vue de proposer de nouvelles mesures et dexaminer la possibilité dune adhésion à lArrangement de Lisbonne en 2014. Sagissant des dessins et modèles industriels, la délégation a indiqué que Sri Lanka appliquait la classification de Locarno et réfléchirait à lintroduction dans la législation nationale de nouvelles dispositions visant à lacceptation des demandes de modèle dutilité. Elle avait le plaisir dannoncer que le pays avait débuté la mise en uvre du projet relatif aux centres dappui à la technologie et à linnovation comme recommandé par le Plan daction de lOMPI pour le développement et actualisait sa législation pour protéger les indications géographiques dans le cadre juridique en matière propriété intellectuelle, le but étant daméliorer le système de protection des denrées dexportation.
La délégation du RoyaumeUni a dit souhaiter quune date soit fixée pour la tenue en 2014 dune conférence diplomatique sur le traité sur les formalités prévues par le droit des dessins et modèles, estimant que ce traité apporterait des avantages concrets aux entreprises des États membres désireuses dexercer une activité à létranger. Les coûts et la bureaucratie quengendre lexportation pourraient être sensiblement réduits en simplifiant et en harmonisant les procédures de dépôt des demandes, rendant ainsi le Système de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels plus efficace. La délégation a salué lengagement pris par le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR) de continuer à uvrer en vue de conclure un traité de portée générale sur les droits de radiodiffusion et attendait avec intérêt les progrès qui seraient réalisés dans le cadre du nouveau mandat du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). La délégation était résolument convaincue que, pour examiner un traité dans la perspective de la convocation dune conférence diplomatique, il fallait évaluer la maturité du projet de texte, et elle napprécierait pas que des liens artificiels soient établis entre les progrès réalisés dans des comités non concernés. Les régimes internationaux en vigueur ne pouvaient pas être négligés. La délégation était satisfaite des progrès accomplis en vue de lamélioration du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) car il sagissait dun domaine où les retombées importantes sur le système mondial des brevets pouvaient se faire sentir relativement vite. Laccord auquel on était récemment parvenu concernant la mise en uvre de plusieurs propositions damélioration du PCT était une bonne chose, tout comme le fait que les modifications connexes seraient soumises à lassemblée du PCT cette semaine. On pouvait espérer que de nouveaux progrès seraient réalisés durant lannée à venir dans dautres domaines prioritaires, notamment la recherche en collaboration. La délégation avait également été encouragée par laugmentation continue de la participation aux principaux systèmes de lOMPI au cours des 12 derniers mois et a annoncé que le RoyaumeUni entendait contribuer à cette croissance. Bien que le RoyaumeUni soit signataire de lArrangement de La Haye en tant que membre de lUnion européenne, il y avait une disposition dans le projet de loi sur la propriété intellectuelle actuellement examiné par le parlement qui permettrait au pays de devenir un membre à part entière. La délégation estimait que cette approche conférerait aux entreprises nationales une plus grande souplesse dans leur pays et à létranger pour définir le champ dapplication des droits relatifs aux dessins et modèles et élaborer les stratégies commerciales appropriées. En ce qui concerne les entreprises et linnovation, la délégation a salué lidée du Forum 2013 de lOMPI. Le temps était venu de faire valoir un autre point de vue à lOMPI celui des utilisateurs du système de la propriété intellectuelle. Il était à espérer que le Forum favoriserait la participation accrue dentreprises dans des pays à tous les stades de développement, afin que lOMPI puisse adapter son approche et optimiser son impact. Les délégués présents représentaient les utilisateurs et les consommateurs du système mondial de la propriété intellectuelle et lon pouvait espérer quune participation accrue de ces parties prenantes rappellerait aux délégués limportance des travaux menés par les comités concernant la création et la réforme des régimes et des accords internationaux dans le domaine de la propriété intellectuelle. Il était impératif que ces comités puissent travailler de manière constructive sur les questions de fond. La question des bureaux extérieurs avait suscité un débat approfondi ces derniers temps et constituait, selon la délégation, un sujet important. Il était primordial détablir des principes directeurs clairs et transparents pour ces bureaux. Un réseau de bureaux extérieurs stratégiquement planifié pourrait jouer un rôle clé en termes de renforcement des capacités et de sensibilisation aux services mondiaux de propriété intellectuelle fournis par lOMPI. La délégation avait bon espoir que dimportants progrès pourraient être accomplis à cet égard au sein dun groupe de travail durant cette semaine. La délégation a ensuite abordé le sujet des finances et sest dite encouragée par les solides résultats enregistrés. Les défis financiers futurs devaient être relevés, en particulier le financement à long terme de lassurancemaladie après cessation de service. Le Secrétariat était prié de continuer à explorer les moyens dévaluer et de gérer ces engagements tout en cherchant des stratégies dinvestissement pour améliorer le rendement des ressources disponibles. Le recours à une planification efficace, à des projections concernant les flux de trésorerie et à des bilans prévisionnels était essentiel pour gérer les engagements à long terme et assurer une gestion financière saine. La délégation a salué le plancadre déquipement comme étant une première étape et a exhorté le Secrétariat à envisager détablir le budget selon la méthode de comptabilité dexercice, améliorant ainsi la gouvernance financière en facilitant la comparaison avec les résultats effectifs. Le RoyaumeUni était disposé à apporter son soutien. Il convenait dexaminer les possibilités daméliorer la situation financière grâce à lefficience, aux économies et à lanalyse et ladoption des meilleures pratiques de gestion financière en vigueur dans le système des Nations Unies.
La délégation du Brésil a déclaré que lOrganisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) avait obtenu des résultats positifs et concrets au cours des dernières années, notamment la conclusion récente du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Le nouveau traité représentait un événement historique, non seulement pour lOMPI mais aussi pour toute la communauté internationale. Grâce au Traité de Marrakech, les États membres de lOMPI avaient réussi à créer un cadre commercial destiné à relever efficacement le défi de la pénurie de livres. Ils avaient aussi jeté des bases solides qui permettraient aux déficients visuels daccéder aux documents écrits dans des conditions égales et de jouir du droit à la culture, au travail, aux connaissances, à linformation et à léducation. Avec la conclusion du traité, une nouvelle phase, qui serait peutêtre plus difficile et certainement plus importante, sétait ouverte. Les États membres devaient désormais commencer à mettre en uvre le traité et à répondre aux attentes et aux exigences des bénéficiaires. Il fallait accomplir trois tâches essentielles en priorité : promouvoir, dès que possible, la mise en uvre de linstrument; affecter des ressources humaines et budgétaires suffisantes pour la mise en uvre du traité; et faciliter la coopération internationale pour permettre un échange transfrontière efficace des exemplaires en format accessible. La mise en uvre effective et intersectorielle du Plan daction pour le développement devait constituer un objectif commun pour lensemble des États membres de lOMPI. Lefficacité des efforts déployés pour renforcer le système international de protection de la propriété intellectuelle et le rendre plus légitime et plus performant était subordonnée à lintégration de la dimension du développement dans les activités de lOMPI. À ce sujet, la délégation a fait part de sa préoccupation quant aux difficultés actuelles rencontrées dans la mise en uvre du Plan daction pour le développement, notamment en ce qui concernait le fonctionnement du mécanisme de coordination approuvé par les assemblées en 2010. Les États membres devaient réaffirmer leur engagement à légard de ce processus, afin que les décisions sur lesquelles reposait la mise en uvre du Plan daction pour le développement ne soient pas reportées et que les mandats déjà approuvés soient respectés. La conformité avec les décisions prises par les États membres et lapplication adéquate de ces décisions jouaient un rôle central en vue du renforcement du climat de confiance nécessaire à lavancement des travaux de lOMPI, y compris dans dautres domaines que la mise en uvre du Plan daction pour le développement. Parmi les grandes questions à traiter figuraient le renouvellement du mandat du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) et ladoption du programme et budget pour lexercice biennal 20142015. LIGC examinait les questions relevant de son mandat depuis 2001. De toute évidence, il était urgent détablir des règles pour protéger les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles contre lappropriation illicite. Il fallait accélérer les travaux visant à mettre en uvre efficacement le mandat confié à lIGC par lAssemblée générale ainsi que la recommandation n° 18 du Plan daction pour le développement. Par conséquent, les États membres devaient sengager de manière constructive. Le renouvellement du mandat de lIGC pendant ces assemblées représentait un test important pour les États membres. Il était temps pour eux de confirmer leur engagement à légard des objectifs de lIGC et des exigences de ses principaux bénéficiaires, les peuples autochtones et les communautés locales et traditionnelles. Les délibérations des États membres devaient aboutir à un mandat fort, reflétant lintérêt accordé par lOMPI à la question préoccupante du vol et de lappropriation illicite des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles. Concernant le programme et budget pour lexercice biennal 20142015, une attention particulière devait être accordée aux questions restées en suspens dans le projet examiné durant les toutes dernières sessions du Comité du programme et budget (PBC). Il fallait trouver une solution équilibrée, qui prendrait en considération les préoccupations et les intérêts de toutes les parties prenantes tout en respectant les décisions déjà prises et les règles en vigueur. La délégation a évoqué en particulier les préoccupations relatives à la méthode de travail adoptée pour le programme 18, qui avaient déjà été exprimées par diverses délégations selon lesquelles létablissement de rapports à lintention des États membres nétait pas une solution satisfaisante et ne sinscrivait pas dans les mandats approuvés par les États membres.
La délégation de lAlgérie a déclaré que, dans un monde en pleine mutation, où les retombées de léconomie du savoir et des connaissances supplantaient celles de léconomie des biens tangibles, et où la propriété intellectuelle devenait un moteur de croissance et de développement, lOMPI simposait comme un carrefour incontournable du système économique mondial. La propriété intellectuelle demeurerait le vecteur de progrès et du développement socioéconomiques aussi longtemps que la dimension du développement serait la priorité stratégique de lOMPI. À ce titre, lAlgérie avait déployé de nombreux efforts pour affermir sa plateforme institutionnelle et renforcer le cadre juridique de la propriété intellectuelle de sorte que le développement, linnovation et la recherche soient le moteur de la croissance économique nationale. Ces efforts sétaient articulés autour des éléments suivants : lélaboration dune stratégie nationale de propriété intellectuelle fondée sur les priorités de lAlgérie en matière de propriété industrielle, denseignement supérieur, de santé publique et de protection du patrimoine culturel; la création de plusieurs centres dappui à la technologie et à linnovation et la mise en place prochainement dune académie nationale de la propriété intellectuelle; lorganisation de la deuxième réunion régionale de consultation sur la propriété intellectuelle et le transfert de technologie, dont les recommandations qui en émaneraient permettraient dorienter lOMPI dans ses décisions en ce qui concerne le transfert de technologie dans la région africaine; et enfin, la récente ratification du Traité de lOMPI sur le droit dauteur (WCT) et du Traité de lOMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes (WPPT), qui témoignait une fois de plus de lengagement de lAlgérie à uvrer pour la lutte contre la contrefaçon et le piratage sous toutes ses formes. La délégation sest félicitée de ladoption du Traité de Marrakech et de lesprit de compromis qui avait prévalu tout au long de la conférence. LAlgérie, en tant que coordonnateur du groupe des pays africains, avait joué un rôle central dans la réussite de cette conférence, ne ménageant aucun effort pour faire émerger le consensus autour de lélimination des obstacles à laccès dune frange importante de la population mondiale au savoir, à linformation et au développement économique et social. À ce titre, lattitude positive et constructive qui avait prévalu, conduisant à ladoption de ce traité, devrait guider les travaux de lOMPI pour assurer un traitement équitable de toutes les questions examinées, en particulier en ce qui concerne les exceptions et limitations pour les établissements denseignement et de recherche, les bibliothèques et les services darchives. Le même esprit devrait également prévaloir dans le cadre des travaux de lIGC pour assurer des avancées similaires en ce qui concerne les instruments relatifs aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore. La délégation algérienne a par ailleurs salué les progrès accomplis par le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques, et a souhaité que les travaux du comité aboutissent à un instrument international équilibré et équitable qui réponde aux attentes de tous les États membres et notamment des pays en développement. Elle a pris note des progrès réalisés dans la mise en uvre du Plan daction pour le développement, qui sétaient traduits par une adaptation des activités de lOMPI et avaient permis de prendre en considération les différents niveaux de développement des États membres de lOMPI. LOrganisation devait néanmoins faire preuve de plus dambition et dengagement en matière de développement, par exemple en incitant les organes de lOMPI à faire rapport sur leur contribution à la mise en uvre du Plan daction pour le développement, comme le prévoyait le mécanisme de coordination adopté par lAssemblée générale en 2010, ou en instaurant au sein des organes de lOMPI des procédures de travail plus inclusives et plus transparentes pour garantir une bonne gouvernance et sassurer que lOMPI demeure une institution spécialisée du système des Nations Unies dirigée par ses États membres. En conclusion, la délégation a rappelé que son pays accordait beaucoup dimportance à la question de louverture de nouveaux bureaux extérieurs de lOMPI en Afrique. Cest pourquoi elle appuyait la proposition tendant à créer deux bureaux extérieurs de lOMPI en Afrique, qui figurait dans le projet de programme et budget pour 20141015, étant entendu que lOMPI pourrait envisager ultérieurement de créer dautres bureaux dans cette région. À cet égard, lAlgérie réaffirmait sa volonté daccueillir un des deux bureaux pour aider les pays africains à combler le fossé technologique de toute une région et promouvoir la propriété intellectuelle.
La délégation des Philippines a déclaré que lOMPI avait été un solide partenaire depuis que le pays était devenu membre de lOrganisation en 1980. LOMPI avait apporté son soutien plus particulièrement dans les domaines du renforcement des capacités et de lassistance technique. Le temps était venu de renforcer ce partenariat compte tenu de la forte croissance de léconomie philippine, lune des deux plus rapides du continent asiatique. Le plus grand défi consistait à utiliser le système de la propriété intellectuelle pour renforcer et soutenir ces résultats économiques tout en favorisant le développement socioculturel. LOffice de la propriété intellectuelle des Philippines était le premier en Asie à utiliser la dernière version du système dautomatisation en matière de propriété intellectuelle (IPAS), lequel améliorait le traitement des demandes de brevet et denregistrement de marques. Le moment était opportun eu égard à la récente adhésion des Philippines au Protocole de Madrid. Le nombre détablissements denseignement et de recherche bénéficiant du soutien de bureaux dappui à linnovation et à la technologie, une version locale des Centres dappui à linnovation et à la technologie de lOMPI (CATI), était passé à 67, contribuant ainsi à rapprocher le système des brevets de ses utilisateurs. Les lois sur le droit dauteur figurant dans le Code de la propriété intellectuelle des Philippines avaient été amendées et mises à jour, et un Bureau du droit dauteur avait été créé au sein de lOffice de la propriété intellectuelle. Les modifications avaient trait aux dispositions sur la responsabilité indirecte, à la protection technologique et à la gestion des droits conformément au Traité de lOMPI sur le droit dauteur ainsi quau Traité de lOMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes (WPPT). LOffice de la propriété intellectuelle des Philippines jouait un rôle dans lapplication des droits, une première parmi les offices de propriété intellectuelle de lAsie du SudEst. Le recours à des mécanismes de règlement extrajudiciaire des différends était encouragé en lieu et place de procédures judiciaires longues et coûteuses. LOffice de la propriété intellectuelle des Philippines était le seul en Asie à offrir deux mécanismes de règlement extrajudiciaire des différends, la médiation et larbitrage. Au vu de son expérience en matière dexécution des droits de propriété intellectuelle, de mécanismes de règlement extrajudiciaire des différends et dadministration de la propriété intellectuelle, le pays était bien placé pour fournir une assistance à dautres États membres dans la région du SudEst asiatique. Les Philippines prenaient la mesure des biens et des services qui remplissaient les critères pour bénéficier dune protection dans le cadre des systèmes prévus pour les indications géographiques et les savoirs traditionnels, et avaient lintention douvrir un système denregistrement pour les indications géographiques. Le pays abritait une faune et une flore diversifiées ainsi que des traditions et des talents artistiques uniques, et avait un rôle à jouer dans ces domaines émergents.
La délégation du Pakistan a appuyé les déclarations faites au nom du groupe du Plan daction pour le développement et du groupe des pays dAsie et du Pacifique et sest félicitée des progrès accomplis par lOMPI en 2013, en sinspirant de lesprit de Beijing pour aboutir à la conclusion du Traité de Marrakech. La délégation a affirmé que le Pakistan portait un intérêt constant à la mise en place dun système international de propriété intellectuelle souple et équilibré, prenant en compte les besoins divers des États membres à différents niveaux de développement tout en favorisant linnovation et laccès au savoir. Le Pakistan continuait de renforcer son système national de propriété intellectuelle en apportant de nouvelles améliorations fonctionnelles aux offices de propriété intellectuelle et en protégeant mieux la propriété intellectuelle et accueillerait favorablement une assistance pertinente de lOMPI en vue dacquérir des compétences et de mettre au point un programme de cours en matière de propriété intellectuelle. La délégation a affirmé avec détermination limportance du Plan daction pour le développement et a encouragé lOMPI à solliciter en particulier la coopération des pays développés afin que le Plan daction conserve toute sa pertinence, estimant que cela était tout à fait possible compte tenu de lesprit de compromis et de coopération qui avait prévalu ces derniers temps. La délégation était par conséquent déçue que la conférence internationale sur la propriété intellectuelle et le développement ait été reportée. Elle a fait remarquer que, pour que tous les États membres bénéficient du système de la propriété intellectuelle, il était essentiel que lOrganisation soumette les questions de développement de la propriété intellectuelle au plus haut niveau afin de sassurer les services dexperts mondiaux et de trouver les moyens de renforcer le rôle de la propriété intellectuelle en tant quoutil efficace au service du développement. Elle a donc exhorté lOMPI à accélérer les travaux visant à recenser les éléments de flexibilité dans le cadre de laccord OMPIOMC et des recommandations pertinentes du Plan daction pour le développement, ajoutant que la fourniture de cette assistance aux pays en développement faisait partie du mandat de lOMPI. La délégation avait suivi le débat au sein du PBC sur la création de bureaux extérieurs et priait les États membres dexaminer les critères, le mandat et la rentabilité de ces bureaux dans le cadre dun processus transparent, ouvert à tous et régi par les États membres en vue de formuler une politique générale cohérente. Elle était davis que les bureaux extérieurs devraient continuer à fournir une assistance technique plutôt que de se contenter dassurer la promotion des services de lOMPI, indiquant que, si les services requis par le Pakistan étaient fournis de la meilleure façon par le siège de lOMPI à Genève, elle se réservait néanmoins le droit de solliciter ultérieurement la création dun bureau extérieur pour le Pakistan. Tout en remerciant le Secrétariat pour ses explications concernant la représentation géographique des fonctionnaires de lOMPI, la délégation a fait savoir quelle demanderait à lOrganisation dintensifier ses efforts pour améliorer léquilibre dans ce domaine, conformément aux principes des Nations Unies à cet égard, et quelle demanderait également à lOMPI de fournir une liste actualisée des améliorations apportées. La délégation appuyait fermement la conclusion rapide des délibérations de lIGC et la convocation dune conférence diplomatique car ce domaine revêtait une importance fondamentale pour les pays en développement. Lissue rapide dune conférence diplomatique générerait un élan positif et renforcerait la confiance des pays dans le système de propriété intellectuelle en cours délaboration. La délégation a affirmé que le Pakistan demeurait attaché à son engagement constructif avec lOMPI, qui lui semblait aller dans le bon sens, et a incité les États membres à conserver cet esprit de coopération.
La délégation de Monaco sest associée à la déclaration faite par la délégation de la Belgique au nom du groupe B et a indiqué que les 12 derniers mois avaient été intenses à lOMPI, marqués notamment par ladoption dun traité qui faciliterait laccès des personnes aveugles ou souffrant dun handicap de lecture aux uvres imprimées. Dautres sujets continueraient doccuper les États membres dans les prochaines semaines, notamment le projet de traité sur la protection des organismes de radiodiffusion, en discussion depuis plus dune décennie et pour lequel une issue rapide était souhaitable. De même, les projets relatifs aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore, ainsi que celui sur le droit et la pratique en matière de dessins et modèles industriels nécessiteraient lengagement constructif de chacun. Lannée à venir sannonçait donc tout aussi déterminante, avec comme point dorgue le processus de sélection dun nouveau Directeur général, moment toujours particulier et souvent décisif. Afin daborder sereinement toutes ces échéances, il incombait collectivement de ne ménager aucun effort pour faire des assemblées en cours un succès. À cet égard, la délégation de Monaco espérait notamment que les questions qui navaient pu être résolues lors de la dernière session du PBC trouveraient lors de ces assemblées une issue favorable, et que le programme et budget pour le prochain exercice pourrait être adopté. Sur le plan national, la Principauté de Monaco venait de finaliser la refonte de son système de gestion des titres de propriété industrielle. Ainsi, lOffice monégasque disposait dorénavant dun logiciel informatique performant capable de gérer simultanément les dessins et modèles industriels, les marques et les brevets. Pensé et élaboré dès lorigine pour tenir compte des contraintes liées à un office de petite taille, ce nouveau système simplifiait la collecte et le traitement des informations sur les titres de propriété industrielle, libérant ainsi du temps pour permettre aux agents daméliorer laccueil et le conseil auprès des utilisateurs. Propriétaire des codes sources, lÉtat monégasque disposait en outre de toute latitude quant à sa diffusion ou à son adaptation à de nouveaux besoins. Parallèlement à la refonte de son outil de gestion, le gouvernement avait lancé une vague de modernisation de ses instruments juridiques. Ainsi, un projet de loi sur les marques avait été déposé en décembre 2012 devant le Conseil national. Il visait, en grande partie, à saligner sur les standards internationaux en la matière. Les futurs textes dapplication étaient à létude et un groupe de travail serait très prochainement constitué pour engager des réflexions sur le droit des brevets. Enfin, dans le souci de promouvoir la propriété industrielle, de diffuser linformation et de simplifier les procédures de recherche, de dépôt ou dinscription, un site Internet dédié spécifiquement au monde de limmatériel était en cours délaboration et devrait voir le jour à la fin de lannée 2014.
La délégation de la République de Corée a déclaré quen raison du faible taux demploi et du coup de frein subi par la croissance économique, passer à une économie de la création était une priorité, afin daméliorer le contexte économique grâce à la créativité et à linnovation, de faciliter la création dentreprises et de créer de nouveaux marchés et de nouveaux emplois. La République de Corée voyait le système de la propriété intellectuelle comme un outil de politique permettant une telle évolution du paradigme économique. Ce système devait être renforcé afin daméliorer la chaîne de valeur, de lidée jusquà lactivité commerciale. LOffice coréen de la propriété intellectuelle (KIPO) avait modifié ses procédures dexamen afin daccroître la qualité des examens et de raccourcir les délais. Dans le but de faciliter le développement de droits de propriété intellectuelle de qualité, la République de Corée cherchait à améliorer globalement les procédures dadministration des droits de propriété intellectuelle à toutes les étapes, soit de la demande à lenregistrement, en passant par lexamen. Elle avait mis un système de recherche perfectionné à la disposition du KIPO, intensifié le dialogue avec les déposants de demandes et simplifié les procédures de correction. Un plan à moyen terme visant le raccourcissement des délais dexamen à 10 mois pour les brevets et à trois mois pour les marques dici à 2015 avait donné lieu au renforcement des capacités dexamen grâce au recrutement de nouveaux examinateurs, ainsi quà lamélioration de la formation en matière de propriété intellectuelle et du système de brevets. La participation à des projets collaboratifs tels que la procédure accélérée dexamen des demandes de brevet selon le PCT (PCTPPH) et le projet de recherche et dexamen en collaboration dans le cadre du PCT sétait également accrue. Pour renforcer la commercialisation des droits de propriété intellectuelle et faciliter le démarrage rapide dactivités, la République de Corée avait mis en place un système de soutien financier destiné à faciliter le financement des entreprises ayant des droits de propriété intellectuelle en suspens. La délégation a suggéré que les États membres devraient unir leurs efforts pour élaborer une méthode dévaluation de la propriété intellectuelle devant précéder louverture de tout financement. Elle a félicité lOMPI pour ses activités au titre du Programme de réorientation stratégique et a convenu que louverture de nouveaux bureaux extérieurs était importante pour tous les États membres. La délégation espérait que la question serait abordée de manière constructive pendant les assemblées et a fait part de sa volonté dapporter de nouvelles contributions dans ce domaine. Sagissant de létablissement de normes, elle espérait que lesprit de coopération démontré récemment en ce qui concernait les traités sur le droit dauteur perdurerait dans les discussions relatives au projet de traité sur le droit des dessins et modèles et au projet de traité sur le droit matériel des brevets (SPLT), dans limpasse malgré les avantages potentiels pour lindustrie. Les services mondiaux de propriété intellectuelle de lOMPI devraient être axés sur lutilisateur, et lOMPI devrait établir un mécanisme pour associer les groupes dutilisateurs à lélaboration des politiques y relatives. Afin de combler les importants écarts entre les États membres en matière de propriété intellectuelle, la République de Corée continuerait à soutenir la mise en uvre du Plan daction pour le développement, en particulier au travers de projets réalisés au titre de ses fonds fiduciaires.
La délégation de la Colombie a salué lengagement et le travail efficace du Directeur général, en particulier en faveur des politiques de protection et de promotion de la propriété intellectuelle. Elle a souligné le nouveau succès diplomatique que constitue pour lOrganisation et les États membres ladoption récente du Traité de Marrakech, qui répond à un besoin urgent dune importante partie de la population. Concernant les travaux de lIGC, la délégation a réitéré la demande du GRULAC en vue du renouvellement du mandat du comité. Celuici devait poursuivre les négociations visant ladoption dinstruments juridiques contraignants garantissant la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles. La délégation sest néanmoins dite préoccupée par le sentiment de frustration découlant des récentes négociations et délibérations, qui durent depuis plus de 10 ans, soit un temps largement suffisant pour léchange dopinions et de points de vue. De lavis de la Colombie, le moment était venu de faire preuve de la volonté politique nécessaire et de franchir le pas définitif permettant de concilier les divergences de vues et délaborer les mesures de protection adéquates. Il en allait de lobligation des États membres de poursuivre les discussions sur tous les thèmes dans lensemble des différents comités. Malgré les divergences dopinions, il était nécessaire de persévérer dans la recherche de solutions concertées, au travers dun dialogue constructif. Les questions de la coopération et de lassistance technique devaient toujours être prises en considération. Sagissant du Protocole relatif à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques, qui était entré en vigueur il y a un peu plus dun an pour la Colombie, la délégation a remercié lOMPI pour son accompagnement et sa coopération aux fins de la bonne mise en uvre du Protocole, et a souligné limpact positif des activités conjointes de diffusion. La délégation a également remercié lOMPI pour le précieux soutien apporté à lOffice de propriété industrielle en vue de lélaboration de stratégies pour renforcer ses services, aux niveaux de ses procédures, de la modernisation de ses technologies et de ladministration des traités. Dans ce contexte, la délégation a encouragé lOMPI à continuer daméliorer les services relatifs aux traités quelle administre, car leur bon fonctionnement est crucial pour stimuler leur utilisation dans les pays en développement. Elle jugeait utile de continuer à mettre en uvre des stratégies pour favoriser lutilisation des systèmes du PCT et de Madrid par les entreprises. Par ailleurs, la délégation a aussi déclaré que des questions en suspens ayant dimportantes implications figuraient à lordre du jour de la série de réunions des assemblées, comme lapprobation du budget pour les programmes du prochain exercice biennal, lequel avait à lévidence un effet transversal sur toutes les activités de lOMPI, ainsi quune incidence sur lélaboration du mandat des différents comités et groupes de travail. Tout en reconnaissant les efforts consentis par lOrganisation dans la planification du budget des programmes, la délégation a demandé instamment à ce que les différentes demandes formulées par le GRULAC soient prises en considération et dûment intégrées.
La délégation de Singapour, parlant au nom du groupe de travail de lAssociation des nations de lAsie du SudEst (ANASE) sur la coopération en matière de propriété intellectuelle, a salué la contribution du Bureau de lOMPI à Singapour et du Centre darbitrage et de médiation de lOMPI au développement dun système de propriété intellectuelle dynamique dans la région de lANASE et la région AsiePacifique, et a noté que lannée précédente, le Bureau de lOMPI à Singapour avait fourni une assistance à 23 pays dans le cadre dactivités dassistance technique, de séminaires et de travaux de consultation. Le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI à Singapour avait examiné des affaires importantes dans plusieurs juridictions et avait contribué à créer un environnement propice au règlement extrajudiciaire des litiges. En tant que membre à part entière de la communauté internationale de la propriété intellectuelle, Singapour jouait un rôle dintermédiaire dans ces efforts et, en 2013, avait invité la communauté internationale de la propriété intellectuelle à participer à la semaine de la propriété intellectuelle. Cet événement avait été organisé en collaboration avec des partenaires internationaux, tels que le Bureau de lOMPI à Singapour, lInstitut national de la propriété industrielle (INPI), lOffice des brevets et des marques des ÉtatsUnis dAmérique (USPTO), lOffice des brevets du Japon (JPO) et lOffice européen des brevets (OEB), et avait accueilli plus de 1000 délégués représentant 36 pays. Les différentes questions examinées témoignaient du rôle essentiel que jouait la propriété intellectuelle en tant que moteur de linnovation dans une économie fondée sur le savoir. En tant que petit pays disposant de ressources naturelles limitées, il était indispensable pour Singapour de reconnaître la valeur des idées, des actifs incorporels et de linnovation, tandis que le développement des activités dans le domaine de la propriété intellectuelle devait passer par le renforcement de linfrastructure et des capacités en matière de propriété intellectuelle. Trois faits nouveaux importants étaient intervenus à Singapour au cours de lannée écoulée : la coopération avec plus de 10 offices de propriété intellectuelle dans le monde et des organisations internationales telles que lAssociation internationale pour les marques (INTA), qui avait conduit à la conclusion de mémorandums daccord visant à renforcer linteropérabilité avec les offices internationaux et régionaux de propriété intellectuelle; le renforcement, en mai 2013, de lOffice chargé de lexamen des brevets de Singapour, parallèlement au passage dun système dautoévaluation à un système de délivrance positive qui devait améliorer la qualité des brevets délivrés à Singapour et réduire les coûts et les délais pour les entreprises déposant des brevets dans ce pays; et les initiatives visant à mettre en place des mécanismes de financement par la propriété intellectuelle qui permettent aux entreprises de déterminer la valeur de leurs actifs de propriété intellectuelle et de les monétiser, et à améliorer laccès au capital, car les entreprises devaient détenir des proportions plus élevées dactifs intangibles dans une économie du savoir. La délégation a noté que lOMPI était un partenaire précieux et a confirmé que Singapour sengageait à collaborer au plus haut niveau dans le débat sur la propriété intellectuelle et à contribuer à la création dun environnement de la propriété intellectuelle qui soit propice aux échanges commerciaux et axé sur la croissance.
La délégation de la Thaïlande sest associée aux déclarations faites par lInde, au nom du groupe des pays dAsie et du Pacifique, et par Singapour, au nom de lAssociation des Nations du SudEst (ANASE). Elle a déclaré que si la propriété intellectuelle était considérée depuis longtemps comme un outil utile pour promouvoir les intérêts économiques, elle pouvait également avoir un large impact sur le développement et des questions dintérêt général telles que la biodiversité, la santé publique et léducation. LOMPI devait donc trouver un équilibre entre ces différents intérêts, afin que tant les titulaires de droits que les utilisateurs puissent bénéficier des avantages de la créativité et de linnovation. La délégation a salué les efforts déployés par le Secrétariat en vue de traduire dans la pratique le Plan daction de lOMPI pour le développement. Il avait su transformer la manière dont lorganisation fonctionnait pour mieux laligner sur les objectifs plus vastes de développement du système des Nations Unies et lavait rendue plus ouverte, transparente et responsable, tout en renforçant le contrôle par les États membres. La délégation a déclaré quil fallait continuer dintégrer le Plan daction pour le développement dans toutes les activités de lOMPI, et quelle se réjouissait de lexamen, pendant les assemblées, des rapports établis par les organes de lOMPI concernant la mise en uvre du Plan daction. La conclusion des négociations relatives au Traité de Marrakech avait souligné le rôle joué par lOMPI en tant que forum de discussion et dans létablissement de normes en matière de propriété intellectuelle. La Thaïlande a relevé la nécessité dune ratification sans délai par les États membres, ainsi que de la mise à disposition dune assistance technique aux États membres et aux parties prenantes pour garantir lapplication du traité. Il était en outre évident que la dynamique positive observée à Marrakech permettrait de faire progresser dautres questions. La Thaïlande attachait une importance particulière aux travaux du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). Elle avait organisé une réunion informelle à Bangkok pour faciliter les négociations dans ce domaine, mais les États membres devaient participer aux travaux de lIGC dans un esprit de coopération, afin de parachever le texte et de convoquer une conférence diplomatique au cours du prochain exercice biennal. Sagissant de la gouvernance de lOMPI, la Thaïlande soutenait la révision en cours destinée à améliorer lefficacité des structures actuelles, à renforcer le suivi par les États membres et à accroître la transparence et léquité. La délégation soutenait la proposition faite par le groupe du Plan daction et le groupe des pays africains, et attendait avec impatience les discussions à venir sur ce sujet. Enfin, la délégation a remercié lOMPI pour le soutien apporté au développement du système de propriété intellectuelle en Thaïlande, notamment concernant la préparation de ladhésion au Protocole de Madrid et au système de La Haye, ainsi que pour lorganisation conjointe du Colloque mondial de 2013 sur les indications géographiques.
La délégation de lItalie a souscrit aux déclarations faites par la délégation de la Lituanie au nom de lUnion européenne et par la délégation de la Belgique au nom du groupe B. Elle sest félicitée du nombre de demandes déposées en 2012 auprès des offices nationaux de propriété intellectuelle dans le cadre du système de lOMPI. Cette tendance confirmait son idée que linnovation et la créativité constituaient lun des principaux facteurs de la compétitivité, de la croissance économique et du progrès social. En outre, la propriété intellectuelle demeurait au cur des politiques gouvernementales et des stratégies des entreprises. Cependant, linnovation ne pouvait pas prospérer si les droits de propriété intellectuelle nétaient pas protégés. Cest pourquoi lOMPI avait un rôle crucial à jouer en faisant mieux connaître les avantages découlant de la propriété intellectuelle, en renforçant les capacités des offices nationaux de propriété intellectuelle et en fournissant des services essentiels aux entreprises. LItalie souhaitait se joindre aux autres États membres et féliciter le Directeur général et le personnel de lOMPI pour les efforts déployés pour maintenir lOrganisation à la place dautorité mondiale en matière de propriété intellectuelle qui lui revient, et pour les succès notables de lOrganisation, comme la conclusion du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées et du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles, ainsi que ladoption de réformes internes importantes par lintermédiaire du PRS. La délégation a exprimé son intérêt pour une Organisation qui soit riche, dynamique et efficiente, ajoutant également quelle appuyait linitiative du Secrétariat en faveur dune gestion saine, transparente et rationnelle et de services orientés vers la clientèle. LItalie attachait également beaucoup dimportance aux réformes apportées dans le domaine de la gestion des ressources humaines et se disait confiante quant au rôle essentiel que jouerait la nouvelle stratégie en matière de ressources humaines pour 20142015 dans le cadre des efforts déployés par le Secrétariat pour garantir la disponibilité des compétences nécessaires dans un contexte de pressions sur les coûts et de réduction des dépenses de personnel. La délégation a salué à la fois lengagement du Secrétariat dadopter des mesures de maîtrise des coûts et la collaboration fructueuse entre les organes de supervision de lOMPI, le Secrétariat et les États membres. Pour lexercice biennal 20142015, lItalie réaffirmait son appui à légard des activités et des efforts de lOMPI pour renforcer lutilisation des droits de propriété intellectuelle par les petites et moyennes entreprises (PME) qui constituaient une source dinnovation et un moteur en termes de croissance économique et de création demploi. À ce sujet, elle se félicitait de la réintroduction, dans la proposition de programme et budget pour 20142015, du programme consacré aux PME et à linnovation. LItalie était favorable à ce que les délibérations sur la création de bureaux extérieurs de lOMPI aboutissent à un consensus et nétait pas opposée à ce que lOMPI maintienne un petit réseau, pour autant que ces bureaux contribuent efficacement à la réalisation des objectifs stratégiques de lOrganisation. Dans le cadre du processus décidé par le Secrétariat, les États membres avaient disposé de trop peu de temps pour donner des orientations sur cette question. Des efforts supplémentaires devaient être faits et la délégation appuyait lidée de créer un groupe de travail chargé de définir un cadre dorientation. La délégation a remercié le Directeur général davoir insisté sur le fait que la question de louverture de nouveaux bureaux extérieurs et la question de la capacité et de la redondance seraient traitées séparément. La conclusion des traités de Marrakech et de Beijing avait rétabli la confiance dans le processus multilatéral et avait démontré la capacité des membres de lOMPI de répondre aux questions en suspens dans le cadre normatif international de la propriété intellectuelle. LItalie espérait sincèrement quun accord pourrait être conclu sur lharmonisation et la simplification des formalités et des procédures denregistrement des dessins et modèles industriels, et sur la protection des organismes de radiodiffusion, et considérait que ladoption dun traité permettant de faciliter lenregistrement des dessins et modèles industriels et den réduire le coût serait dans lintérêt de tous les membres de lOMPI. Les dessins et modèles industriels étaient le moteur du progrès économique et du changement social, comme en témoignait lexposition de lItalie sur les dessins et modèles innovants, tenue dans le nouveau bâtiment de lOMPI. La délégation a remercié le Directeur général davoir soutenu cette initiative et a invité les délégations à assister à son inauguration. LItalie espérait que les discussions sur la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles seraient menées dans un esprit positif et constructif et quelles aboutiraient à un accord attendu de longue date. Elle jugeait que la révision du système de Lisbonne pour lenregistrement international des appellations dorigine était actuellement possible et attendait que lAssemblée de lUnion de Lisbonne approuve la convocation dune conférence diplomatique pour ladoption dun Arrangement de Lisbonne révisé durant le prochain exercice biennal. Ce processus de révision représentait une opportunité unique de permettre ladhésion dorganisations internationales à lUnion, et de rendre le système de Lisbonne plus attrayant pour les producteurs des pays développés et des pays en développement qui utilisent les indications géographiques pour être compétitifs et pour exploiter leurs savoirs traditionnels. Cest pourquoi lItalie était favorable à la recherche dune solution ambitieuse qui permette, non pas de réduire le niveau de protection accordé aux appellations dorigine, mais plutôt détendre cette protection à toutes les autres indications géographiques. Un accord devait être trouvé concernant lorganisation et la simplification des procédures relatives aux dessins et modèles industriels. Ladoption dun traité facilitant la mise en uvre de ces procédures et diminuant leur coût serait bénéfique pour lensemble des États membres de lOMPI. Les dessins et modèles industriels étaient importants pour le progrès social.
La délégation de lArgentine a souscrit à la déclaration faite par la délégation de la TrinitéetTobago au nom du groupe des pays dAmérique latine et des Caraïbes, tout comme à celle faite par la délégation du Brésil au nom du groupe du Plan daction pour le développement. Elle a salué la conclusion du Traité de Marrakech qui, ajouté au Traité de Beijing adopté en 2012, contribuait à maintenir la confiance dont jouissait lOMPI en tant quenceinte privilégiée sagissant des questions de propriété intellectuelle. La délégation a déclaré quelle continuerait de travailler au renforcement de lOrganisation et à la réalisation davancées sur le plan normatif pour permettre létablissement au niveau international dun système équilibré de propriété intellectuelle qui stimule linnovation, la créativité, les investissements et le transfert de technologies, contribuant ainsi au développement économique et à la sauvegarde de lintérêt public. Elle a ajouté que, pour ce faire, les besoins particuliers des pays en développement, ainsi que les défis auxquels ils faisaient face, devaient figurer au premier plan. Doù limportance attachée par lArgentine au Plan daction pour le développement qui, à travers 45 recommandations, intégrait la dimension du développement dans les activités de lOMPI. La délégation a dit reconnaître les efforts déployés dans la mise en uvre de ces recommandations, même si beaucoup restait encore à faire pour que le développement constitue un aspect transversal de lOrganisation. Elle a constaté avec satisfaction lexcellent travail accompli en matière de coopération et dassistance technique avec lAcadémie de lOMPI et le Bureau régional pour lAmérique latine et les Caraïbes, saluant en particulier lappui que ceuxci prêtaient à différentes initiatives dans la région. À ce propos, la délégation a souligné le lancement en avril 2013 de la première édition du programme régional de maîtrise en propriété intellectuelle, proposé conjointement par lUniversité australe, lOMPI et lInstitut national argentin de la propriété industrielle. Ce programme revêtait une grande importance dans la formation des ressources humaines en propriété intellectuelle, non seulement de lArgentine, mais aussi de lensemble de lAmérique latine, le système de bourses de lOMPI et de lInstitut permettant la participation de candidats latinoaméricains. La délégation a dit espérer que cette initiative se poursuive et se renforce dans les années à venir. En conclusion, elle a confirmé la volonté de lArgentine duvrer avec lOMPI et les États membres à surmonter les défis quavait à relever le système international de propriété intellectuelle.
La délégation de la Géorgie a indiqué être très sensible aux efforts continus déployés en vue de développer le régime des droits de propriété intellectuelle. La Géorgie collaborait activement avec lOMPI et les offices des brevets de plusieurs États membres. La délégation a relevé avec satisfaction les progrès accomplis dans le domaine du développement. Bon nombre de projets dassistance technique avaient été menés au cours des dernières années. La délégation souscrivait aux activités de développement entreprises par lOMPI dans loptique de réduire les inégalités en matière daccès au savoir et de faciliter le renforcement des capacités, la modernisation des infrastructures et laccès aux bases de données spécialisées. Le Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne (appellations dorigine) débattait du projet dArrangement de Lisbonne révisé et du projet de règlement dexécution y relatif, qui formaient un seul et même instrument prévoyant une protection égale des appellations dorigine et des indications géographiques. La délégation se réjouissait de la révision du système de Lisbonne visant à le rendre plus intéressant pour les utilisateurs et les éventuels nouveaux États membres. Elle adhérait à la convocation dune conférence diplomatique en 2015 en vue de ladoption dun Arrangement de Lisbonne révisé. La délégation a souligné le travail considérable effectué par le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques, en particulier ses activités dharmonisation et de simplification des procédures denregistrement de ces dessins et modèles et détablissement dun texte équilibré concernant ceuxci qui devrait contenir des dispositions relatives à lassistance technique. Elle a dit demeurer flexible quant à lemplacement de nouveaux bureaux extérieurs au titre du programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015, mais a constaté avec préoccupation le manque de clarté des documents établis par le Secrétariat au sujet du mandat et de la couverture territoriale de ces bureaux. La collaboration que la Géorgie entretenait avec lOMPI lui avait permis dorganiser plusieurs manifestations nationales et internationales sur la propriété intellectuelle.
La délégation de la NouvelleZélande a fait valoir la participation active du pays aux travaux de lOMPI et a reconnu limportance de linnovation en tant que moteur de la croissance économique. Dans le cadre du programme de croissance des entreprises lancé par le gouvernement, la NouvelleZélande devait exécuter un programme de travail consacré au développement de linnovation, qui visait à améliorer lécosystème de linnovation. La délégation a souligné le rôle essentiel joué par la propriété intellectuelle dans lécosystème de linnovation, car elle constituait une incitation pour les entreprises. Elle a expliqué que la NouvelleZélande mettait en place un cadre de propriété intellectuelle efficace afin de créer un environnement propice à la création, à la gestion, à lutilisation et à la commercialisation dactifs de propriété intellectuelle par les entreprises. La loi de 2013 sur les brevets moderniserait le régime de brevets en adoptant lexamen de lactivité inventive et le principe de la nouveauté absolue, et lharmoniserait avec les régimes des principaux partenaires commerciaux de la NouvelleZélande ainsi quavec les normes reconnues à léchelon mondial. Lamélioration des services dexamen apportait une contribution majeure au programme de croissance des entreprises et servirait de plateforme pour obtenir des droits sur les marchés étrangers en vertu de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle et du Traité de coopération en matière de brevets. Un règlement sur les brevets était en cours de rédaction pour sassurer que les inventions brevetables bénéficient dun régime réglementaire efficace. En décembre 2012, la NouvelleZélande avait mis en uvre le Protocole relatif à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques (Protocole de Madrid), qui contribuerait à stimuler les exportations conformément au programme de croissance des entreprises en facilitant la protection des marques sur les marchés étrangers, tout en réduisant les coûts pour les entreprises étrangères actives en NouvelleZélande. Le recours par les entreprises au système international denregistrement des marques faisait déjà clairement apparaître les avantages de ce système, et la délégation souhaitait remercier lOMPI pour lassistance technique et le soutien constant fournis. Le règlement sur les marques avait été actualisé pour mettre en uvre le Traité de Singapour sur le droit des marques et la classification internationale des produits et des services aux fins de lenregistrement des marques (classification de Nice). Cela avait permis daméliorer lenvironnement réglementaire et de réduire les coûts de mise en conformité pour les entreprises, en offrant aux déposants et aux titulaires de droits de propriété intellectuelle la possibilité de protéger leurs marques et dengager des procédures judiciaires par lintermédiaire de lOffice de la propriété intellectuelle de la NouvelleZélande (IPONZ). La délégation a remercié lOMPI pour lappui quelle avait apporté au programme de travail sur la propriété intellectuelle exécuté dans le cadre de laccord de libreéchange conclu entre lAssociation des nations dAsie du SudEst (ANASE), lAustralie et la NouvelleZélande. Il a été question de deux programmes de travail décisifs en 2013 : la réunion inaugurale et latelier de développement stratégique du réseau déchange sur léducation et la sensibilisation du public à la propriété intellectuelle, tenus en Thaïlande en mai, et la séance de réflexion sur le modèle idéal de formation à lexamen des brevets, tenue en Malaisie en août. Les organismes publics de la NouvelleZélande continueraient duvrer, avec lOMPI et les membres de lANASE, au renforcement de la coopération dans la région AsiePacifique. Enfin, la délégation a confirmé la volonté du pays de joindre ses efforts à ceux de lOMPI et des États membres pour relever les défis posés par le système international de la propriété intellectuelle, en exploiter les possibilités et promouvoir linnovation et le développement dans tous les pays.
La délégation du Panama a remercié le Bureau régional pour lAmérique latine et les Caraïbes de son appui constant et sest associée à la déclaration prononcée par la délégation de la TrinitéetTobago au nom du GRULAC. Elle a affirmé que la propriété intellectuelle était devenue un thème prioritaire dans tous les cercles au Panama, ce qui expliquait le grand intérêt nourri par le pays pour la mise en uvre, avec le soutien de lOMPI, de sa stratégie nationale en la matière. Celleci devrait permettre de coordonner lensemble des ressources et des efforts consacrés à la promotion de la protection des droits de propriété intellectuelle, en vue de monter des projets favorables à la création et à linnovation dans les établissements denseignement, les entreprises et les centres de recherchedéveloppement. Dans le domaine du droit dauteur, la délégation a salué ladoption du Traité de Marrakech car elle a permis de remplir des objectifs revêtant une importance cruciale pour son pays. De plus, elle a remercié lOMPI pour laide apportée à lorganisation du salon annuel du livre du Panama, qui remportait un franc succès auprès des lecteurs comme des auteurs nationaux et internationaux. Deux centres dappui à la technologie et à linnovation ouvriraient leurs portes à la fin de 2013, et les démarches nécessaires étaient en cours pour créer un autre centre dans des universités de lintérieur du pays. À la suite de lentrée en vigueur du PCT au Panama, on venait de recevoir les deux premières demandes déposées en vertu du PCT par des ressortissants nationaux. La délégation a ajouté que les modifications requises avaient été apportées dans la loi nationale sur la propriété intellectuelle et dans les dispositions relatives au Traité sur le droit des marques. Par ailleurs, lArrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations dorigine et leur enregistrement international avait été présenté aux producteurs nationaux, qui étudiaient lopportunité dune adhésion. Concernant le budget et les bureaux extérieurs, la délégation a souligné quelle était très déçue de la façon dont la création de ces bureaux était gérée et, à cet égard, elle a fait savoir que son pays avait envoyé en 2006 une demande officielle en vue de créer un bureau régional. Pourtant, cette demande navait toujours pas été traitée alors que dautres, plus récentes, avaient été prises en compte. La délégation a répété que son pays souhaitait accueillir un bureau extérieur de lOMPI au vu des avantages notables quil offrait en tant que centre daffaires, plateforme logistique et hôte dun centre régional de lONU, sans oublier sa situation géographique propice qui permettrait dassurer une coordination efficace dans la région. Le Panama était disposé à participer à un processus de consultation réel dans le cadre duquel sa demande serait traitée sur un pied dégalité avec les autres. Enfin, la délégation a renouvelé lengagement du Panama à encourager et à appuyer les initiatives stratégiques de lOMPI.
La délégation dIsraël sest associée aux déclarations faites par les membres du groupe B et a relevé quune attention particulière devrait être prêtée à leurs vues, puisquils comptaient parmi les principales parties prenantes de lOMPI et représentaient la majorité des utilisateurs de ses services. Elle a expliqué que, bien quIsraël soit relativement peu peuplé, il sétait classé en 2012 au 16e rang mondial en termes de nombre de demandes déposées par pays dorigine en vertu du PCT (Traité de coopération en matière de brevets), et au 19e rang en ce qui concernait lOffice européen des brevets (OEB). Les demandes émanant dIsraël déposées auprès de lOEB avaient donc augmenté de 4%. Un recours aussi fréquent au système du PCT montrait combien le marché était marqué par linnovation technologique. LIndice mondial de linnovation avait classé le pays premier de sa région et quatorzième au niveau mondial; Israël avait donc su conserver sa position favorable des années précédentes. LOffice des brevets dIsraël (IPO) sattribuait une part de cette réussite dans la mesure où il facilitait et élargissait lutilisation du système de la propriété intellectuelle. Par exemple, le 1er juin 2012, il avait pris avec succès ses fonctions en tant quadministration chargée de la recherche internationale et de lexamen préliminaire international selon le PCT. Daprès la délégation, la majorité des déposants israéliens avaient témoigné de leur confiance dans les compétences de lIPO en le privilégiant dans leur choix dune administration chargée de la recherche internationale ou de lexamen préliminaire international. La délégation a ajouté quun recours aussi massif au système de droits de propriété intellectuelle aurait été impossible sans lappui constant de lOrganisation et de ses États membres. Elle a réaffirmé limportance quelle attachait aux efforts de collaboration dirigés par lOMPI au sein des comités permanents ainsi quaux mesures prises pour améliorer, réformer et rationaliser linfrastructure et les normes, parallèlement à lactivité impressionnante de promotion des cadres normatifs quillustraient bien les traités de Beijing et de Marrakech. Pour conclure, Israël a confirmé sa volonté de coopérer avec lOMPI et les États membres et sest dit prêt à faire part de son expérience récente à dautres offices et administrations, que ce soit dans le cadre du Plan daction pour le développement ou dautres initiatives.
La délégation de lAustralie a fait savoir que le Gouvernement australien avait proposé la candidature du Directeur général pour un deuxième mandat, constatant quil affichait un excellent bilan en ce quil avait mené à bien des réformes institutionnelles, amélioré lexécution des systèmes mondiaux de lOMPI et remis sur les rails le programme de travail en matière détablissement de normes. Les traités de Beijing et de Marrakech respectivement adoptés en 2012 et en 2013 attestaient du fait que le système multilatéral était à même dapporter des solutions au niveau international, avec lappui des États membres et dune organisation fonctionnant bien. LAustralie accueillait avec satisfaction les améliorations réalisées à lOMPI dans les capacités internes. La réforme et les améliorations qui visaient la gouvernance portaient leurs fruits. Le Programme de réorientation stratégique avait appelé lattention sur la culture de lOrganisation et avait amélioré lefficacité et lorientation structurelle. La délégation attendait avec intérêt de nouveaux progrès en ce qui concernait le droit des dessins et modèles, la protection accrue des organismes de radiodiffusion et le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore. Linfrastructure des technologies de linformation et de la communication avait fait lobjet de développements tels que la plateforme WIPOCASE (Centralized Access to Search and Examination Accès centralisé aux résultats des recherches et des examens). La délégation a salué la croissance ininterrompue que connaissaient les systèmes denregistrement international de lOMPI malgré la fragilité de léconomie mondiale, ainsi que lexcédent budgétaire de 15,7 millions de francs suisses. Lassistance aux pays en développement et aux pays les moins avancés par des stratégies en matière de propriété intellectuelle fondées sur ces pays demeurait importante. Le Gouvernement australien, lOMPI et les États membres bénéficiaires avaient travaillé ensemble à travers les fonds fiduciaires australiens. LAustralie avait soutenu des initiatives telles que le projet WIPO Re:Search de recherche sur les maladies tropicales. Avec lappui de lAssociation des nations de lAsie du SudEst et de lOMPI, elle uvrait au programme pilote de formation concernant lexamen régional des brevets dans la région AsiePacifique et en Afrique. Au niveau national, la loi de 2012 portant modification de la législation relative à la propriété intellectuelle (accroître les exigences) constituait la plus importante révision du système australien de propriété intellectuelle de ces 20 dernières années.
La délégation du Paraguay a déclaré que la série de réunions en cours présentait une importance particulière pour son pays puisquen juillet 2013 les États membres de lOMPI avaient obtenu un résultat historique en concluant le Traité de Marrakech. Selon elle, le succès de ces négociations confirmait que lobjectif de lOMPI était de promouvoir linnovation et la créativité aux fins du développement économique, social et culturel de tous les pays au moyen dun système international de propriété intellectuelle équilibré et efficace. Avec lentrée en vigueur du Traité de Marrakech, 300 millions daveugles et de déficients visuels, vivant pour la plupart dans des pays en développement, auraient la possibilité daccéder plus facilement et plus efficacement aux livres et bénéficieraient donc de meilleures opportunités en matière déducation, de formation et de loisir. Lobjectif avait été atteint à Marrakech, mais il fallait rappeler le chemin qui avait été parcouru, les obstacles qui avaient été surmontés et la volonté dont avaient fait preuve tous les pays, développés et en développement, pour que ce succès serve dexemple à la communauté internationale. La Paraguay affirmait, une fois de plus, son ferme engagement à légard du Traité de Marrakech, de lUnion mondiale des aveugles et de lOMPI, pour que lon puisse constater dans un avenir proche les avantages concrets découlant de cette initiative quil avait présentée et soutenue depuis le début. Limpulsion donnée par Marrakech devait permettre de faire avancer les travaux dans les autres domaines dactivité de lOMPI, comme le Plan daction pour le développement ou les négociations sur les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et le folklore. Selon la délégation, il sagissait là de questions prioritaires et a salué les efforts déployés par toutes les délégations pour progresser dans les différents domaines. Elle a précisé que des résultats concrets pourraient être perçus et adaptés aux nécessités lorsque les négociations avanceraient sur le plan technique. Le travail efficace accompli par le Secrétariat de lOMPI venait compléter les négociations menées et les traités conclus, puisque les États membres pouvaient tirer parti des connaissances dun personnel qualifié pour donner suite aux projets de coopération et de renforcement technique mis en uvre par lOrganisation. La délégation a exprimé les remerciements du Paraguay pour laide reçue ces dernières années aux fins de la mise au point de la stratégie nationale de propriété intellectuelle et laccès au système informatique de lOMPI en vue de lautomatisation de la propriété intellectuelle, ainsi que pour lassistance fournie par lOMPI dans le domaine législatif concernant des projets spécifiques. La délégation a annoncé que son pays avait mis en place de nouvelles administrations en août dernier et quil disposait dune nouvelle Direction nationale de la propriété intellectuelle. Elle a ajouté que lélan politique constaté et la création dune institution spécialisée étaient révélateurs de limportance accordée par son pays à la propriété intellectuelle.
La délégation de la Grèce a déclaré, en ce qui concerne le Plan daction pour le développement, quelle attachait de limportance à la fourniture dune assistance technique et dune aide au renforcement des capacités selon des modalités égalitaires et transparentes et a indiqué que la bonne gouvernance et les pratiques recommandées permettraient de mettre en place un mécanisme de contrôle assurant la réalisation des objectifs déclarés. Elle a souligné que la nécessité de fournir cette assistance et cette aide ne devrait pas entraver les efforts damélioration du système de propriété intellectuelle et a considéré que le projet de traité sur les formalités relatives au droit des dessins et modèles était suffisamment développé pour être soumis à une conférence diplomatique en 2014. La délégation a ajouté que, malgré les progrès réalisés au sein de lIGC, certaines questions étaient en attente de solution et quun complément dexamen sur les textes élaborés simposait. À cet effet, la délégation a appuyé létablissement pour le prochain exercice biennal dun programme de travail réaliste, qui tienne compte du coût des réunions. Elle a également indiqué que la Grèce soutenait vivement lharmonisation internationale du droit des brevets et quelle attendait avec intérêt la poursuite des discussions au sein du SCP sur la base du programme de travail convenu. La délégation a appuyé les travaux du Groupe de travail du PCT étant donné que des améliorations permanentes étaient nécessaires pour répondre aux besoins en constante évolution de tous les utilisateurs. La délégation a indiqué que la Grèce avait suivi les dernières sessions du PBC avec un sentiment de préoccupation concernant les nombreuses questions non résolues. Elle attendait donc avec intérêt lexamen de ces points de lordre du jour, faisant part de la volonté de la Grèce duvrer dans un esprit de coopération à la recherche de solutions équitables dans lintérêt de tous.
La délégation de la TrinitéetTobago a fait sienne la déclaration quelle avait prononcée en qualité de coordonnateur du GRULAC. Avec les succès enregistrés les deux années précédentes dans le domaine de la propriété intellectuelle, la communauté internationale était entrée dans une nouvelle ère despoir. Les milieux de la propriété intellectuelle pouvaient parvenir à une convergence et on pouvait espérer que les prochaines négociations au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) et sur le projet de traité sur le droit matériel des brevets (SPLT) trouveraient une conclusion heureuse. En TrinitéetTobago, le renforcement des capacités en matière de propriété intellectuelle restait une préoccupation majeure, comme lavait confirmé une étude réalisée par lOMPI à lissue dun audit de propriété intellectuelle et de lélaboration dune stratégie nationale dans ce domaine. Le renforcement des activités de vulgarisation contribuerait à sensibiliser la population, mais la création de capacités et de systèmes dappui aux activités permettrait de renforcer lutilisation et la gestion stratégiques des actifs intangibles. La TrinitéetTobago était reconnaissante à lOMPI de son soutien dans lélaboration de sa stratégie en matière de propriété intellectuelle. Elle se félicitait également de lassistance et des conseils dispensés par lAcadémie de lOMPI en vue de la création dune académie nationale de propriété intellectuelle. Un projet relatif au respect de la propriété intellectuelle avait été intégré au programme dactivité de loffice de propriété intellectuelle. Le pays adhérerait au Protocole de Madrid et à lArrangement de La Haye en 2014. Pour faciliter ce processus, une nouvelle loi et un nouveau règlement dapplication sur les marques seraient soumis au Parlement dici peu. Létendue des initiatives et besoins nationaux dans la région des Caraïbes appelait un renforcement des ressources du Groupe des Caraïbes à lOMPI pour lui permettre de fournir des conseils stratégiques. Compte tenu du rôle crucial des bureaux extérieurs de lOMPI, la délégation a milité en faveur de la poursuite des discussions en vue de létablissement dun autre bureau régional pour lAmérique latine et les Caraïbes.
LIGC avait déjà réalisé des progrès considérables et, compte tenu de limportance de ses travaux pour les pays en développement, son mandat devrait être renouvelé afin douvrir la voie à une conférence diplomatique dici 2015.
La délégation de lAllemagne a fait siennes les déclarations faites par la délégation de la Belgique au nom du groupe B et par la délégation de la Lituanie au nom de lUnion européenne. LAllemagne était favorable à lidée dun réseau limité, stratégiquement réparti et représentatif sur le plan géographique de bureaux extérieurs de lOrganisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), qui apporterait une véritable valeur ajoutée aux activités de lOrganisation. Il aurait été préférable davoir une procédure plus transparente et ouverte sagissant de la mise en place de nouveaux bureaux. Néanmoins, les délibérations se poursuivraient au sujet de louverture de cinq nouveaux bureaux, comme prévu dans le programme et budget pour lexercice biennal 20142015. Il était dans lintérêt à la fois de lOrganisation et de ses États membres de définir un ensemble précis de critères et de normes de procédure concernant une éventuelle extension future de ce réseau. La délégation sest déclarée favorable à un processus de prise de décision transparent, ouvert et réglementé. Toute extension du réseau de bureaux extérieurs devrait être entreprise à la suite de consultations avec lensemble des groupes régionaux et dune décision des organes compétents de lOMPI concernant lemplacement de ces bureaux. Le Gouvernement allemand considérait les droits de propriété intellectuelle comme des actifs économiques essentiels pour les entreprises. Ces droits représentaient un enjeu complexe, qui faisait lobjet de débats passionnés dans le monde entier et dune large couverture médiatique. LOMPI devait relever le défi consistant à la fois à fournir une réponse adéquate à cet égard et, parallèlement, à remplir sa mission de promotion et de protection efficaces de la propriété intellectuelle en vue de favoriser un développement et une richesse durables. Lune de ses tâches les plus fondamentales et les plus délicates était de réfuter les allégations selon lesquelles lOMPI favorisait certains groupes, tout en continuant à démontrer quelle sétait toujours attachée à définir un équilibre optimal entre les intérêts des titulaires de droits et ceux des différents acteurs de la société, y compris en matière de santé et denvironnement. Le Gouvernement allemand appuyait la mise en place dun cadre international de la propriété intellectuelle solide et approprié, qui définissait un juste équilibre entre les différents intérêts et préoccupations, encourageait linnovation et favorisait le développement et le transfert de technologie. Les parties prenantes, y compris les offices de propriété intellectuelle, tireraient parti dun cadre international plus simple et harmonieux, y compris en ce qui concerne les dispositions de fond de la législation sur le droit dauteur, le droit des brevets et le droit des marques. En sa qualité dorganisation chargée de veiller à lapplication dune législation mondiale et de pratiques harmonisées, lOMPI devait accorder une grande attention à lharmonisation des concepts juridiques. Comme il ressortait des délibérations au sein du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), lharmonisation internationale des concepts juridiques dans le domaine en question était une tâche complexe, qui nécessitait du temps et lengagement de toutes les parties concernées. Toutefois, si les États membres uvraient de concert, dans un esprit de consensus et avec la ferme intention détablir un juste équilibre entre tous les intérêts en jeu, lOMPI continuerait doffrir un cadre permettant datteindre des résultats positifs. LAllemagne prenait note du succès de la Conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Sinspirant de ce succès, lOMPI devrait continuer de placer dautres domaines au premier rang de ses préoccupations au regard de lharmonisation internationale des concepts juridiques. LAllemagne était résolument en faveur de lamélioration de la protection des organismes de radiodiffusion et était soucieuse de voir un consensus être atteint sur la question dun traité international. La protection actuellement offerte devait être actualisée et les enjeux technologiques actuels et qui apparaissaient dans ce domaine devaient être pris en considération avec autant dattention que celle qui avait été accordée aux questions relatives aux auteurs et aux autres titulaires de droits déjà protégés par des traités internationaux. LAllemagne appuyait donc activement les activités du SCCR visant à faire progresser les travaux sur la base dun texte en vue de parvenir à un traité international sur la protection des organismes de radiodiffusion. Depuis le lancement de la coopération internationale dans le domaine de la propriété intellectuelle et linstitution de lOMPI comme organisation internationale chargée de la propriété intellectuelle, le droit des brevets revêtait une importance fondamentale tant sur le plan théorique, que dun point de vue pratique. Les utilisateurs du système des brevets dans le monde entier en appelaient au développement et à lamélioration du système des brevets, un appel qui devait être entendu aussi bien par lOMPI que par le Comité permanent du droit des brevets (SCP). LAllemagne prenait acte avec satisfaction des travaux permanents du SCP sur des questions essentielles. Toutefois, le comité devait rester fidèle au principe dun programme équilibré afin de prendre en considération de manière satisfaisante les diverses demandes concernant les questions à examiner. LAllemagne était particulièrement désireuse de poursuivre les travaux sur la qualité des brevets, y compris les systèmes dopposition et la confidentialité des communications. La poursuite des travaux dans ce domaine serait avantageuse pour tous les pays, indépendamment de leur niveau de développement, puisque cela renforcerait la crédibilité, la fiabilité et la stabilité du système international de la propriété intellectuelle. Dans le cadre du SCP, lAllemagne avait aussi axé son action sur la question des brevets et de la santé et elle continuerait de le faire. Toutefois, il convenait également de reconnaître les efforts déployés dans ce domaine par dautres comités de lOMPI et organisations internationales ayant leur siège à Genève. La question des exceptions et limitations relatives au droit des brevets revêtait aussi une importance fondamentale bien que, à cet égard, il soit nécessaire de maintenir un juste équilibre entre les intérêts des titulaires de droits et ceux du grand public. Enfin, le SCP devrait, à lavenir, éviter les débats prolongés sur les points à lordre du jour et les questions de procédure afin de se concentrer sur les questions de fond. Les tout derniers chiffres sur laugmentation du nombre de demandes au titre du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) témoignaient de limportance fondamentale du système du PCT au regard de linnovation et de la création de richesses. Le PCT restait un instrument essentiel dans le cadre des efforts déployés en vue de promouvoir un système des brevets opérationnel dans un contexte de mondialisation croissante. LAllemagne, qui enregistrait une activité élevée dans le domaine des brevets, tant au niveau national que sur le plan international, était satisfaite de pouvoir compter sur un système du PCT efficace. En 2012, lOffice allemand des brevets et des marques (DPMA) avait traité 4491 demandes internationales (ce qui représentait une augmentation de plus de 50% par rapport à 2011), dont 80% avaient été déposées par des déposants étrangers. Cest pourquoi, lAllemagne était déterminée à appuyer toute évolution nécessaire du système du PCT et encourageait tous les États membres de lOMPI à tirer parti de ce système. Le Groupe de travail du PCT récemment créé avait, de lavis de la délégation, accompli des progrès satisfaisants dans les modifications quil était nécessaire dapporter aux règles du PCT. LAllemagne se félicitait aussi de la recommandation relative au réexamen des critères et procédures de désignation dun office en tant quadministration chargée de la recherche internationale ou administration chargée de lexamen préliminaire international en vertu du PCT. Par ailleurs, la délégation a accueilli avec satisfaction les progrès accomplis au sein du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) au sujet de lélaboration darticles et de règles sur le droit et la pratique en matière de dessins et modèles industriels en vue dharmoniser et de simplifier les procédures et formalités denregistrement des dessins et modèles. Un accord multilatéral renforcerait la protection des dessins et modèles, stimulerait linnovation et la créativité et contribuerait à linstauration de lordre sur le marché dans le monde entier. Létude sur lincidence éventuelle des travaux du SCT sur les projets darticles et de règles dans le domaine du droit et de la pratique en matière de dessins et modèles industriels devrait être considérée comme suffisante et devrait être conclue. Par conséquent, la délégation était favorable à la convocation en 2014 dune conférence diplomatique relative à un traité sur les dessins et modèles. Dans léventualité où aucun accord ne serait trouvé à cet égard, la délégation serait favorable à un report des futures réunions du SCT. Préalablement aux futures délibérations, lAllemagne souhaiterait déjà souligner que les décisions à prendre ne devraient en aucun cas être liées. Plus précisément, les décisions concernant les futurs travaux du SCT et ceux du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) devaient être prises distinctement, tout lien entre elles pouvant mener à un ralentissement, voire à un report des délibérations et négociations. La protection des dessins et modèles revêtait un caractère de plus en plus essentiel pour les entreprises novatrices sur les marchés hautement concurrentiels. Il était fondamental pour les entreprises ayant des activités commerciales audelà des frontières à lère de la mondialisation, dobtenir une protection suffisante au titre de dessins ou modèles pour leurs produits grâce à lenregistrement facile et financièrement avantageux des dessins et modèles en vertu du système de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels. Le Groupe de travail sur le développement juridique du système de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels avait beaucoup contribué à simplifier le système. La délégation escomptait que davantage defforts seraient déployés en ce qui concernait la modernisation du système de La Haye, y compris lexamen des possibilités de se concentrer uniquement sur lActe de Genève de lArrangement de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels. La délégation a noté le large consensus parmi les États membres au sujet de la poursuite des travaux au sien de lIGC. LAllemagne appuyait donc le renouvellement du mandat de lIGC et la poursuite des travaux relatifs à des négociations sur la base dun texte en vue datteindre lobjectif tendant à parvenir à un consensus sur un instrument juridique sui generis, non contraignant, qui tiendrait compte des intérêts particuliers des dépositaires de savoirs traditionnels, de ressources génétiques et dexpressions culturelles traditionnelles. Un tel instrument ne devrait, toutefois, pas porter préjudice au fonctionnement du système international de la propriété intellectuelle et quelque chose pourrait être fait à cet égard. LAllemagne appelait les participants à sengager de manière efficace dans les futures sessions, de coopérer de manière constructive et transparente et dexploiter les résultats obtenus grâce au processus mis en place par les rapporteurs. Néanmoins, la qualité dun ou de plusieurs futurs instruments sui generis, non contraignants était de loin plus important que le rythme auquel ils étaient élaborés. Les enjeux dans le cadre de lIGC étaient trop importants pour quun résultat rapide soit privilégié au détriment dune solution bien conçue. Le moment nétait pas encore venu de penser aux prochaines étapes et le stade où il conviendrait denvisager sérieusement ladoption dun instrument juridique navait pas encore été atteint. LAllemagne restait totalement déterminée à appuyer tout progrès futur dans le domaine du développement et se félicitait de la mise en uvre des 45 recommandations du Plan daction de lOMPI pour le développement de manière équilibrée et consensuelle. Au cours de lannée écoulée, des progrès avaient été accomplis dans plusieurs projets mis en uvre dans le cadre du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP). Le DPMA poursuivait sa coopération fructueuse avec dautres offices de propriété intellectuelle et organismes actifs dans le domaine de la propriété intellectuelle et participait toujours aux programmes pilotes relatifs au Patent Prosecution Highway (PPH) dans le cadre du PCT en collaboration avec les six offices de propriété intellectuelle suivants : Office des brevets du Japon (JPO), Office des brevets et des marques des ÉtatsUnis dAmérique (USPTO), Office coréen de la propriété intellectuelle (KIPO), Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC), Office de la propriété intellectuelle du RoyaumeUni (UKIPO) et Office dÉtat de la propriété intellectuelle de la République populaire de Chine (SIPO). Le PPH a pour objectif de renforcer lefficacité de la procédure dexamen des brevets en mettant en commun les résultats des travaux. En 2013, deux des programmes pilotes du PPH avaient été prolongés pour deux années supplémentaires. En outre, le DPMA avait reçu dautres demandes émanant dautres offices de propriété intellectuelle tendant au lancement de nouveaux programmes pilotes du PPH. Le DPMA continuait de procéder à des échanges dexaminateurs de brevets avec ses offices partenaires du Japon, de la République de Corée, de la Chine, des ÉtatsUnis dAmérique, de la Russie, du Brésil, de lAustralie et du RoyaumeUni. Le DPMA et le SIPO avaient conclu un accord relatif à léchange de données en vue daméliorer et de renforcer les activités de recherche de leurs examinateurs de brevets respectifs et de faciliter laccès du public à linformation en matière de propriété intellectuelle diffusée par les deux offices. Des discussions étaient également en cours concernant la conclusion dun accord de coopération avec le Bureau de la propriété intellectuelle de Singapour. Par ailleurs, le DPMA prévoyait daccueillir un certain nombre de manifestations au cours de 2013, notamment un cours de formation de niveau avancé sur la recherche et lexamen en matière de brevets dans le domaine de la biotechnologie et une table ronde sur les certificats de protection supplémentaires. LAllemagne appuyait lapprobation des états financiers pour 2012, conformément à la recommandation du Comité du programme et budget (PBC). La vérification des états financiers confirmait la saine situation financière de lOMPI. La mise en uvre du programme et budget pour lexercice biennal 20122013 démontrait que les attentes élevées de lOrganisation au regard des recettes sétaient plus ou moins concrétisées, les perspectives étant positives pour le reste de lexercice biennal. La délégation sest félicitée de linteraction productive entre le Secrétariat de lOMPI, lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) et les États membres, ainsi que de la transparence des rapports daudit et dévaluation. LAllemagne était disposée à poursuivre les discussions sur les questions de gouvernance et la définition des dépenses de développement, lobjectif étant de parvenir à des solutions acceptables. LAllemagne se félicitait aussi du caractère exhaustif du rapport annuel sur les ressources humaines, qui renforçait la transparence à cet égard, et elle était convaincue que le Secrétariat prendrait des mesures appropriées en vue de répondre aux préoccupations soulevées par laugmentation des coûts de personnel et leur effet à long terme sur la viabilité financière de lOrganisation.
La délégation du Costa Rica a dit limmense privilège que constituait le fait pour le pays dêtre désigné hôte de la troisième Conférence ministérielle centraméricaine sur la gestion de la propriété intellectuelle, la créativité et linnovation, qui devait se tenir à San José en octobre prochain, et a exprimé sa gratitude à lOMPI pour sa collaboration. Les thèmes figurant à lordre du jour de la conférence étaient la mise en uvre de stratégies nationales de propriété intellectuelle, le développement des centres dappui à la technologie et à linnovation, létablissement dun programme centraméricain de formation de formateurs en matière de propriété intellectuelle et, enfin, linstauration de la collaboration nécessaire au niveau sousrégional pour stimuler le recours à la propriété intellectuelle par les petites et moyennes entreprises de la région. La délégation tenait à remercier le Directeur général de lOMPI de participer à cet événement si important, participation qui témoignait de lengagement de lOrganisation à collaborer activement au renforcement des mécanismes dapplication de la propriété intellectuelle et de sensibilisation à celleci en Amérique centrale. La troisième conférence ministérielle donnerait lieu à deux manifestations additionnelles : un séminaire sur la promotion du respect de la propriété intellectuelle dans la région, qui se pencherait sur la contrefaçon et le piratage, leur incidence socioéconomique et les mécanismes visant à les combattre et auquel, grâce au soutien de lOMPI, participeraient des experts en la matière; et un salon de linnovation et de lentreprenariat en Amérique centrale, qui réunirait inventeurs et entrepreneurs de la région venus montrer leurs produits innovants et débattre de limportance de la propriété intellectuelle en tant que vecteur de croissance des secteurs économiquement actifs. La délégation a souligné les efforts déployés par le Gouvernement costaricien en vue de létablissement dune coordination entre les institutions publiques et privées afin de parvenir à une mise en uvre effective de la stratégie en matière de propriété intellectuelle adoptée en 2012, qui avait donné lieu à la création de commissions chargées de thèmes concrets, dont entre autres lapplication des droits et les mesures conservatoires dans le domaine administratif. Le Gouvernement costaricien avait bénéficié à cet égard de laide dune experte de la Division de lapplication des droits de lOMPI, qui avait uvré avec des collaborateurs costariciens sur le plan de la diffusion pour assurer une communication efficace. La délégation a fait référence aux activités de lAcadémie costaricienne de la propriété intellectuelle, qui avait tenu des forums et séminaires de premier plan sur des thèmes dimportance en matière de propriété intellectuelle, confortant son statut dimportant centre de collecte et de diffusion dinformations dans ce domaine. Elle a fait part de lengagement du Gouvernement costaricien à continuer de faciliter laccès au savoir et à la culture, sans distinctions, ce pour quoi des efforts étaient déployés en vue de la ratification par le Costa Rica du Traité de Marrakech dans les meilleurs délais, ratification à laquelle la délégation exhortait les autres États membres de lOMPI. Elle souhaitait continuer de participer activement aux divers comités de lOrganisation, cette participation ayant profité à la gestion des différentes
institutions nationales liées à la propriété intellectuelle. La délégation a réaffirmé lengagement du Costa Rica à poursuivre avec lappui de lOMPI son développement dans les domaines de linnovation, de la créativité et de la protection des droits de propriété intellectuelle.
La délégation du Bélarus sest dite satisfaite des efforts déployés par lOMPI pour maintenir et renforcer la position de lOrganisation en tant quinstance mondiale dans le domaine de la propriété intellectuelle, et la remerciée pour sa coopération à la mise en place dun système efficace de la propriété intellectuelle au Bélarus. La délégation a déclaré que son pays avait fait du développement de linnovation une priorité et quil accordait une grande importance au rôle de la propriété intellectuelle en faveur du développement scientifique et technique, commercial et industriel et socioculturel. Durant la période considérée, le gouvernement du Bélarus avait déployé des efforts considérables pour améliorer le système national de la propriété intellectuelle. Ainsi, la loi sur le secret commercial avait été adoptée et était entrée en vigueur; les travaux relatifs au nouveau projet de loi sur les brevets concernant les obtentions végétales touchaient à leur fin; les travaux relatifs au nouveau projet de loi sur les marques de produits et les marques de services avaient débuté; et une proposition avait été élaborée pour améliorer la législation relative à la protection du droit dauteur et des droits connexes sur Internet. Dans un premier temps, le gouvernement avait entamé la mise en uvre de la stratégie nationale de la propriété intellectuelle jusquà 2020, élaborée en collaboration avec lOMPI, en vue de lintégration du système de la propriété intellectuelle dans léconomie nationale. Lobjectif de ces travaux était dassurer léquilibre entre les droits et les obligations des parties prenantes dans lutilisation des ressources de propriété intellectuelle. Afin de garantir une utilisation plus efficace du système international de la propriété intellectuelle et détablir des normes de protection plus élevées au Bélarus, ladhésion au Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles et à lArrangement de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels était envisagée. Pour témoigner du renforcement de la propriété intellectuelle au Bélarus, la délégation a souhaité présenter quelques données chiffrées : ces cinq dernières années, le nombre de demandes de protection dune invention déposées chaque année par des ressortissants nationaux avait augmenté de 50%; le nombre de marques déposées par des ressortissants nationaux et protégées au Bélarus avait doublé; le nombre de demandes de protection dune marque à létranger, déposées par des ressortissants nationaux selon la procédure internationale, avait été multiplié par huit; et le nombre de transactions enregistrées en rapport avec la propriété industrielle avait plus que doublé. La délégation sest félicitée de lassistance fournie par lOMPI pour le lancement et lexploitation du système automatisé de propriété industrielle (IPAS) pour les marques, qui a permis doptimiser le processus technique de traitement des demandes denregistrement des marques, de réduire leur délai dexamen et de simplifier le processus déchange des données avec lOMPI. Dans le cadre de la mise en uvre de la stratégie nationale de la propriété intellectuelle pour la période 20122020 et des efforts déployés pour simplifier lutilisation du système de la propriété intellectuelle, il est prévu de prendre des mesures au Bélarus ces prochaines années, conjointement avec lOMPI, notamment dans le domaine du transfert de technologie et de la formation en matière de propriété intellectuelle, et dorganiser des séminaires en faveur des PME ainsi que des séminaires sur la procédure de dépôt des demandes selon le !", dans le but de favoriser la croissance du nombre de demandes déposées par des ressortissants nationaux selon la procédure. En conclusion, la délégation s est dite convaincue que l examen des points à l ordre du jour permettrait de trouver une solution efficace aux défis auxquels sont confrontés les offices de la propriété intellectuelle.
La délégation du Guatemala a souscrit à la déclaration faite par la délégation de la TrinitéetTobago au nom du GRULAC et sest dite consciente du rôle important joué par la propriété intellectuelle dans le développement économique des pays. Il était en effet indispensable dassurer la continuité des processus engagés en matière délaboration et de mise en uvre des stratégies nationales qui permettent lutilisation des systèmes de propriété intellectuelle. La délégation saluait les activités normatives de lOMPI, qui établissait des instances de négociation au niveau multilatéral en vue de la création et de la mise en uvre dinstruments juridiques visant à répondre aux préoccupations et à satisfaire les besoins des États, portant sur de nouveaux thèmes comme le Traité de Marrakech conclu au mois de juin dernier. La délégation a remercié lOMPI par lintermédiaire de son Directeur général, pour lassistance et la coopération fournies par lOrganisation aux fins du renforcement des capacités techniques, de lélaboration de projets et de la mise en uvre de programmes de formation continue à lOffice national de la propriété intellectuelle, ainsi que dans les secteurs dactivité nationaux en rapport avec les différents domaines de la propriété intellectuelle. Elle a réaffirmé sa volonté de continuer duvrer vers les buts et objectifs fixés par lOMPI pour le prochain exercice biennal. La délégation attendait avec intérêt la poursuite des délibérations des États membres et pensait pouvoir apporter une contribution positive en vue de la conclusion daccords concrets bénéficiant aux millions de personnes qui créent la propriété intellectuelle et qui croient en elle.
La délégation dAntiguaetBarbuda a remercié lOMPI pour la coordination de plusieurs réunions et ateliers au cours de lannée écoulée et pour lexcellent appui administratif et technique quelle avait fourni et qui avait permis des succès à tous les niveaux. Elle espérait que lOMPI continuerait de soutenir AntiguaetBarbuda dans sa détermination à créer un service denregistrement des titres de propriété industrielle moderne et axé sur les parties prenantes, ainsi que les efforts déployés en ce sens. AntiguaetBarbuda était consciente quil était important de développer la propriété intellectuelle pour pouvoir atteindre les objectifs fixés et répondre aux aspirations et, au cours de lannée écoulée, lOffice de la propriété intellectuelle et du commerce dAntiguaetBarbuda (ABIPCO) avait enregistré une augmentation de ses activités et sétait développé. Plus précisément, le renforcement de lautomatisation de son service denregistrement révolutionnerait les méthodes de travail et ferait entrer les parties prenantes dans le monde du commerce et de ladministration électroniques. Daprès les prévisions, le service denregistrement devait être entièrement automatisé dici au deuxième trimestre de 2014. En tant que petit pays en développement, AntiguaetBarbuda était extrêmement fière de ce résultat et continuait despérer quavec lassistance de lOMPI, tous les modules nécessaires pourraient être installés. Les comités pluridisciplinaires nationaux poursuivaient leurs consultations avec les parties prenantes afin de faire mieux connaître et mieux comprendre la propriété intellectuelle dans tous les secteurs, notamment les questions relatives à lapplication des droits (cette démarche était particulièrement importante pour faire enregistrer lananas noir en tant que marque collective). Pour célébrer la Journée mondiale de la propriété intellectuelle en 2013, lABIPCO et le Ministère de léducation avaient organisé, avec la collaboration de la principale entreprise partenaire de loffice, Scotiabank, un concours littéraire dans les écoles primaires et secondaires qui avait rencontré un grand succès. La délégation a déclaré que, si lesprit créatif et artistique des peuples des Caraïbes était reconnu et attesté, dans le passé leurs droits de propriété intellectuelle navaient pas bénéficié de la protection quils méritaient, principalement en raison dune méconnaissance des possibilités de protection. Lampleur et la portée des initiatives nationales et du développement de la propriété intellectuelle dans la région des Caraïbes témoignaient de la grande importance accordée par la région aux questions de propriété intellectuelle. La délégation a remercié lOMPI pour la sensibilité et la compréhension dont elle avait fait preuve en reconnaissant les besoins de développement des peuples des Caraïbes, qui souhaitaient exploiter leurs actifs de propriété intellectuelle. Cependant, lappui de lOMPI aux activités menées dans la région était devenu essentiel et une augmentation des ressources techniques et humaines du Groupe des Caraïbes, au sein du Bureau régional pour lAmérique latine et les Caraïbes, était nécessaire pour permettre au groupe de continuer à répondre aux aspirations croissantes des États membres concernés. En outre, la délégation a souligné limportance de la participation des États des Caraïbes à des réunions régionales de plus haut niveau. Comme indiqué dans le Plan daction pour le développement, les activités de lOMPI devaient tenir compte des besoins du monde en développement pour que les paramètres généraux destinés à traiter les questions de propriété intellectuelle soient convenus et mis au point. La délégation a donc fortement insisté pour que des recommandations de mise en uvre soient adoptées très rapidement, en particulier dans le domaine de lassistance technique et du renforcement des capacités, du transfert de technologie et des activités normatives, secteurs dans lesquels les pays en développement avaient le plus besoin dassistance. La délégation a salué les travaux menés par le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), le Comité permanent du droit des brevets (SCP), le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) et le Groupe de travail sur le développement juridique du système de Madrid concernant lenregistrement international des marques.
La délégation du Népal sest associée aux déclarations faites par lInde au nom du groupe des pays asiatiques et par le Bénin au nom du groupe des pays les moins avancés (PMA). Elle sest félicitée de linitiative de lOMPI visant à mettre le système dinnovation et de propriété intellectuelle en adéquation avec les besoins de développement des pays et des populations qui avaient le plus besoin dassistance. Les pays les moins avancés comme le Népal devaient bénéficier dune mise en valeur des ressources humaines et dun renforcement des capacités institutionnelles ainsi que dune modernisation technologique pour tirer parti de leurs vastes richesses en matière de propriété intellectuelle. Les besoins et préoccupations de ces pays trouvaient un écho croissant dans les activités de lOMPI. Les initiatives récentes de lOMPI en matière détablissement de centres dappui à la technologie et à linnovation, de mise en valeur des ressources humaines axée sur le perfectionnement technique, de création et de modernisation dinstitutions nationales de propriété intellectuelle, de transformation du secteur informel et de développement des entreprises revêtaient une grande importance pour les PMA. Le Gouvernement népalais avait mis au point un projet de politique nationale de propriété intellectuelle visant à assurer la protection de tous les droits de propriété intellectuelle. Des efforts étaient également déployés en vue de moderniser les cadres infrastructurel et législatif de la propriété intellectuelle. Le gouvernement uvrait à la création dun Office national de la propriété intellectuelle (NIPPO). Avec lappui de lOMPI, le Népal allait établir des centres dappui à la technologie et à linnovation et comptait sur une assistance supplémentaire de lOMPI dans les domaines du renforcement des capacités productives, de la mise en valeur des ressources humaines et du développement social, de lagriculture et du commerce et de la technologie, en sattachant particulièrement à offrir des possibilités demploi à la jeunesse. Ces mesures dassistance devraient aller audelà dune simple approche fondée sur des projets et traiter les faiblesses structurelles plus profondes, notamment en facilitant la numérisation des ressources du Népal en matière de savoirs traditionnels, de ressources génétiques, de folklore et dautres formes dexpressions culturelles, ainsi que la commercialisation des produits des PME. Il existait des opportunités de collaboration entre lOMPI et les organisations régionales dont le Népal était membre. La délégation sest félicitée de ladoption dimportants instruments de propriété intellectuelle, dont le Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, et a plaidé en faveur dune conclusion rapide des négociations sur le texte relatif aux savoirs traditionnels, aux ressources génétiques et au folklore. La délégation espérait que lassemblée renouvellerait le mandat du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) en vue dintensifier les négociations et de faciliter la conclusion dun traité contraignant.
La délégation de lAfrique du Sud a souscrit aux déclarations faites par le groupe des pays africains et le groupe du Plan daction pour le développement, et a reconnu les progrès réalisés en vue de remédier au déséquilibre existant entre les intérêts publics et privés. Elle considérait que la propriété intellectuelle avait une grande incidence sur les pays en développement et le développement durable, et encourageait lOMPI à prendre des mesures plus ambitieuses afin dintégrer le Plan daction pour le développement, dans le but daccélérer le développement social, culturel et économique de certains pays. Ladoption du Plan daction avait constitué un tournant, et lAfrique du Sud appelait à intensifier les travaux dans ce domaine, estimant que plus de ressources devraient être allouées aux activités de développement pour permettre la participation des États membres aux programmes. LAfrique du Sud se réjouissait de ladoption du Traité de Marrakech et espérait voir cet esprit positif influencer lissue dautres négociations. Elle pensait notamment aux discussions engagées dans le cadre de lIGC et elle souhaitait que davantage de progrès soient enregistrés, afin que les discussions puissent être conclues et quune conférence diplomatique puisse être convoquée en 20142015. La délégation a fait observer que des progrès substantiels avaient été réalisés en vue de soutenir la tenue de négociations fondées sur un texte au cours dune telle conférence, comme le proposait le groupe des pays africains. La délégation a fait part de son grand intérêt pour le projet de traité sur la protection des organismes de radiodiffusion, tel quexaminé dans le cadre du SCCR, et a appelé les États membres à uvrer en vue de la convocation rapide dune conférence diplomatique. LAfrique du Sud soutenait pleinement les flexibilités du système de propriété intellectuelle, en particulier en ce qui concernait les exceptions et les limitations. La délégation a fait savoir que lAfrique du Sud appuyait fermement la création de bureaux extérieurs en Afrique et apportait son soutien à la proposition du Secrétariat. Dans la mesure où elle était la région du monde qui se développait le plus rapidement et où elle était la seule à ne pas posséder de bureau, lAfrique avait besoin dactivités de renforcement des capacités et dassistance technique, afin de pouvoir participer davantage au système mondial de la propriété intellectuelle. La délégation était convaincue du fait quune meilleure gouvernance de lOMPI permettrait daccroître lefficacité, la prévisibilité et la transparence. Attachée à une représentation géographique équilibrée et à la parité hommesfemmes au sein du personnel de lOMPI, lAfrique du Sud souhaitait que des efforts plus importants soient déployés en ce sens pour garantir une plus grande représentation des États membres.
La délégation dEl Salvador a appuyé la déclaration faite par la délégation de la TrinitéetTobago au nom du GRULAC et a fait part de son intérêt pour le maintien, lextension et lautonomie des programmes de développement qui ont été renforcés par linclusion de programmes qui bénéficient aux États membres et viennent compléter les plans nationaux visant à renforcer le système de la propriété intellectuelle, lesquels, dans le cas de son pays, se sont traduits par des projets et programmes élaborés de manière stratégique conformément au plan daction national. La délégation a salué lengagement du Directeur général de lOMPI en faveur des pays dAmérique centrale, dont attestait sa participation à la deuxième réunion ministérielle centraméricaine sur la propriété intellectuelle, linnovation et le développement économique des pays centraméricains et au forum du segment de haut niveau, organisé en 2012 à San Salvador, ainsi quà la troisième réunion ministérielle et au segment de haut niveau qui ont eu lieu à San José (Costa Rica) en octobre 2013. Ces événements ont constitué des cadres permettant aux ministres responsables de la propriété intellectuelle denvisager la création dun espace pour débattre des thèmes relatifs aux stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle, ainsi que la mise en uvre de nouveaux services de propriété intellectuelle favorisant linnovation et le développement économique. Elle a ajouté que son pays sefforçait dintégrer les avantages des systèmes de propriété intellectuelle administrés par lOMPI dans la dynamique des petites et moyennes entreprises salvadoriennes, un secteur qui sest vu imprimer un nouvel élan par les chaînes de valeur des secteurs productifs nationaux, un élan qui a permis daméliorer la qualité de loffre de produits et de services grâce à lutilisation efficace des instruments à la disposition des pouvoirs publics dans le domaine de la propriété intellectuelle. Elle a signalé que son pays continuait duvrer sans relâche à létablissement de liens entre toutes les institutions chargées de veiller à lapplication des droits de propriété intellectuelle, ainsi quau renforcement du bureau spécialisé dans la propriété intellectuelle du Centre national denregistrement. La délégation considère que lOMPI peut jouer un rôle important pour contrer les effets de la crise économique et financière mondiale, grâce à la création et au renforcement dune plateforme permettant le transfert de technologie et linnovation. Cest pourquoi son pays sest engagé dans le projet portant sur la mise en place dun réseau national de centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI), des centres répartis sur tout le territoire national qui offrent à leurs utilisateurs une assistance technique personnalisée pour la création, la protection, lexercice et la gestion de la titularité de leurs droits de propriété intellectuelle, et favorisent le renforcement et la promotion du transfert de technologie. La Direction de linnovation et de la qualité du Ministère de léconomie exerce la fonction de CATI coordonnant le réseau national, et sert de base pour la communication et la coopération entre les institutions participantes. Concernant lactivité normative de lOMPI, la délégation a félicité les États membres et le Directeur général, ainsi que son équipe remarquable, pour ladoption, en juin de cette année, du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Elle a estimé que ladoption de ce traité constituait un tournant historique qui avait permis de dégager un consensus au niveau international en vue daméliorer la qualité de vie des aveugles et des déficients visuels dans le monde entier, lesquels pourront désormais exercer leur droit à un meilleur accès au patrimoine culturel littéraire grâce à la mise à disposition des savoirs contenus dans les livres. En ce qui concerne lIGC, la délégation a dit que la majorité des États membres étaient daccord sur la nécessité de prendre, en cette période dassemblées, la décision de renouveler le mandat de lIGC pour lexercice biennal suivant. Selon elle, cette décision doit englober les éléments suivants : le contenu du mandat; le calendrier des futures réunions thématiques et la détermination du niveau technique ou politique approprié; lexamen du bienfondé de la tenue de réunions intersessions; les documents de travail et convenir de la convocation dune conférence diplomatique en temps réel. La délégation a indiqué que, dans la mesure où la présence et la participation active de ses experts était requise, elle demandait que des fonds suffisants soient alloués pour assurer la participation des experts de la capitale. En ce qui concerne le CDIP, elle a une nouvelle fois salué les progrès réalisés et a invité tous les groupes régionaux à continuer duvrer ensemble pour faire avancer le Plan daction de lOMPI pour le développement. Concernant les activités du Groupe de travail du PCT, elle a indiqué que, sagissant de lintégration des modifications du règlement du PCT dans les législations nationales, les États membres doivent examiner ce qui a été accompli à ce jour conformément aux lignes daction de la feuille de route pour lamélioration du PCT, et quil est utile, avant de passer à létape suivante, de tenir compte du niveau de développement de chaque État membre du PCT. Concernant les travaux menés dans le cadre du SCT en vue dun traité pour la protection des dessins et modèles industriels, la délégation a réitéré lengagement de son pays à cet égard, appuyant la recommandation visant à ce que lassemblée générale convoque une conférence diplomatique en vue dadopter le traité relatif à la protection des dessins et modèles industriels en 2014. En dépit de cela et du niveau de maturité du projet de traité sur le droit des dessins et modèles, elle a estimé que les travaux relatifs à lassistance technique et au renforcement des capacités navaient pas encore abouti, raison pour laquelle elle appelait à délivrer un mandat pour mener ces travaux à bien. Elle a exprimé sa reconnaissance aux présidents des comités et groupes de travail de lOMPI pour leur engagement et limpulsion donnée en vue de réaliser les objectifs concrets fixés par les États membres. Enfin, la délégation a remercié le Directeur général, le Secrétariat de lOMPI et les divisions concernées pour les efforts accomplis aux fins daccompagner, dappuyer et de coordonner les activités et les projets lancés par le gouvernement de son pays, et sest dite confiante dans les travaux entrepris par le Directeur général, qui a dirigé lOrganisation avec succès, lui permettant de jouer son rôle de prestataire de services dans le cadre de léconomie mondiale et dadministrateur de traités internationaux de propriété intellectuelle et confirmant son rôle en tant quinstitution spécialisée des Nations Unies pour les questions de développement liées à la propriété intellectuelle.
La délégation du Bénin sest associée à la déclaration faite au nom du groupe des pays africains et du groupe des pays les moins avancés (PMA). Elle a loué le Directeur général et le Secrétariat pour les résultats probants obtenus, notamment, en matière de coopération pour le développement. Cette coopération très fructueuse avait permis à son pays de bénéficier des activités organisées par lOMPI au titre de son assistance technique, financière et juridique, les plus récentes en date étant lAtelier national sur la propriété intellectuelle, la recherche scientifique et linnovation pour le développement technologique et lAtelier de formation sur le développement dun réseau national des centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI), qui sétaient tenus à Cotonou du 29 au 31 juillet 2013 en vue de faciliter lutilisation des outils de propriété intellectuelle à des fins de recherche, dinvention et dinnovation. La délégation sest réjouie de ce soutien et a vivement souhaité que la coopération entre son pays et lOrganisation soit renforcée, au regard du rôle très important de la propriété intellectuelle dans le développement socioéconomique du Bénin et de lAfrique en général. À ce propos, elle a souligné la nécessité de procéder à louverture de deux bureaux extérieurs en Afrique au cours de lexercice biennal 20142015. LAfrique disposait dimportants atouts naturels et comptait de nombreux chercheurs et innovateurs, qui avaient besoin de la proximité des informations pertinentes et dune technologie améliorée pour être à même de promouvoir les produits locaux, de créer de la richesse et de contribuer valablement à lessor économique du continent. Par ailleurs, la délégation sest félicitée du succès de la conférence diplomatique de Marrakech pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, et a exprimé le souhait que les délégations fassent preuve de la même souplesse lors des travaux en cours au sein du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes et du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore, afin que ceuxci progressent vers ladoption dinstruments juridiques internationaux. Pour finir, elle a réitéré sa gratitude au Directeur général pour sa disponibilité notoire à entreprendre et appuyer les actions concrètes en faveur du développement et la encouragé à persévérer afin dintégrer davantage la question du développement dans le programme de travail de lOrganisation.
La délégation du Maroc a fait sienne la déclaration faite par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains. Elle a fait observer que lannée 2013 marquait une étape importante dans lhistoire de lOMPI, caractérisée par la conclusion, à Marrakech, dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Ce traité historique permettrait sans doute à lOMPI de simposer de plus en plus comme une organisation normative et confirmerait son leadership dans le domaine de la propriété intellectuelle. Le Traité de Marrakech adressait un signal clair et fort de justice au monde entier, notamment aux déficients visuels, comme lavait souhaité dans un message Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour qui en outre ladoption de ce traité ferait date comme un jalon des plus rayonnants dans lhistoire de lOMPI, non seulement parce quelle représenterait une législation nouvelle civilisée, mais également en raison de sa noble portée humaine qui traduisait clairement notre volonté commune de faire prévaloir les valeurs authentiques dentraide et de solidarité humaine. Le traité constituait dans les annales de lOrganisation le premier document international à prévoir des exceptions et limitations exclusives au droit dauteur, permettant ainsi à la communauté des nonvoyants et des malvoyants de découvrir, dexplorer et dexploiter dans le monde entier les uvres écrites protégées par ce droit. La conférence diplomatique de Marrakech, ô combien importante pour la communauté internationale et la famille de lOMPI, naurait pu achever ses travaux sans la forte détermination et la contribution constructive de toutes les délégations, ni surtout sans leffort exemplaire du Directeur général, M. Francis Gurry, et de son équipe. Il fallait maintenant traduire cet engagement en faveur de la communauté des nonvoyants et des malvoyants en accélérant le processus nécessaire à lentrée en vigueur du Traité de Marrakech, afin que cette communauté puisse tirer parti de ses innombrables avantages. Comme lors des années précédentes, le Maroc avait été à même, en 2013, de poursuivre et de renforcer sa coopération avec lOrganisation dans plusieurs domaines grâce à la politique daccompagnement de lOMPI ainsi quau suivi actif et à lassistance technique de ses différents organes, dont le Bureau arabe, la Division du droit dauteur, le Secteur des marques et des dessins et modèles, le Secteur de linfrastructure mondiale et le Secteur de linnovation et de la technologie. Désireux daméliorer son système de propriété intellectuelle et de le hisser au niveau des plus hauts standards internationaux, le Maroc avait entrepris de réformer son cadre législatif en la matière. Il avait ainsi adopté le projet de loi relative au droit dauteur et aux droits connexes, qui prévoyait la préservation et la protection des intérêts des intervenants dans la création des uvres culturelles et artistiques et qui régissait le droit à rémunération pour copie privée. Le Maroc avait également adopté le projet de modification de la loi relative à la protection de la propriété industrielle, qui prévoyait la réforme du système national des marques et dessins et modèles industriels, ainsi que le projet de loi faisant du Bureau marocain de la propriété intellectuelle une institution autonome. Dans le cadre de ses engagements internationaux, le Maroc avait en outre adopté cette année un ensemble de traités internationaux, dont lActe de Genève de lArrangement de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels, lArrangement de Strasbourg concernant la classification internationale des brevets et le Traité de Singapour sur le droit des marques. Sur le plan opérationnel, il avait mené en étroite collaboration avec lOMPI plusieurs projets, à savoir le déploiement en préproduction du système IPAS pour la gestion des brevets dinvention, lautomatisation, la gestion des marques internationales, la promotion de linnovation et de linformation technologique et le renforcement des activités de formation et des centres dappui à la technologie et à linnovation. Le Maroc a réitéré son engagement et son appui concernant les travaux normatifs en cours au sein des différents organes de lOrganisation, en particulier ceux visant à la mise en place dun système de propriété industrielle équilibré qui favorise le développement économique, technologique et social. Cest dans cette optique que le pays soutenait la poursuite des négociations relatives au projet de traité sur les dessins et modèles industriels. Le Maroc sest réjoui des progrès accomplis par le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes en vue de la conclusion dun traité international sur la protection des organismes de radiodiffusion. Il a dit souhaiter voir les négociations engagées à propos des limitations et exceptions en faveur des bibliothèques, des services darchives et des établissements denseignement et de recherche aboutir à un résultat satisfaisant pour tous. Suivant avec un grand intérêt les négociations au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), le Maroc a réaffirmé son appui à linitiative du groupe des pays africains proposant le renouvellement du mandat de lIGC, la programmation de nouvelles sessions thématiques et la possibilité de convoquer une conférence diplomatique au cours de lexercice biennal 20142015. Il a noté avec satisfaction que lOMPI continuait de jouer un rôle majeur en contribuant à la mise en uvre des objectifs du Millénaire pour le développement et en aidant les pays en développement à tirer parti du système international de propriété intellectuelle. Le Maroc encourageait lOrganisation à poursuivre sa politique dassistance technique et de renforcement des capacités en faveur de ces pays, de sorte que les questions de développement fassent partie intégrante de ses activités. Enfin, le pays a tenu à saluer lengagement constructif de lOMPI en faveur de la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement dans le but dune meilleure intégration des objectifs du Millénaire pour le développement. Le Maroc a dit apprécier les moyens financiers alloués au développement dans le projet de budget pour lexercice biennal 20142015.
La délégation de la Zambie a demandé que les différents comités, conformément à leur mandat, veillent à suivre une approche équilibrée pour létablissement de normes, afin de garantir que les travaux de lOrganisation restent pertinents pour tous, en particulier les pays les moins avancés (PMA). Avec le soutien de lOMPI, la Zambie avait été en mesure de réviser sa législation en matière de propriété industrielle et avait mis en place une politique nationale relative à la propriété intellectuelle, qui était en cours de mise en uvre. La Zambie continuait de bénéficier de programmes dassistance technique, y compris pour former du personnel et automatiser son office des brevets. Grâce à la modernisation du système dautomatisation en matière de propriété industrielle (IPAS), loffice des brevets avait accru son efficacité sagissant de traiter les demandes denregistrement de marques et de répondre aux questions. Le déploiement du système de gestion électronique des documents allait accélérer encore les procédures. La création du premier Centre dappui à la technologie et à linnovation (CATI) au sein de loffice des brevets était également une étape clé. Doté déquipements électroniques de pointe, le CATI serait pleinement opérationnel dans un avenir proche. La délégation a remercié lOMPI pour la formation dispensée au personnel du Bureau denregistrement des brevets et des sociétés (PACRA) et a déclaré que la Zambie avait grandement bénéficié du programme de transfert de technologie, dans le cadre duquel deux projets avaient été lancés pour fournir de leau potable et mettre en place des systèmes dirrigation dans les régions du pays frappées par la sécheresse. La délégation a ajouté que la Zambie figurait parmi les pays sélectionnés pour accueillir le concours relatif à la technologie et à linnovation organisé conjointement par lOMPI et lOffice coréen de la propriété intellectuelle (KIPO). Le Bureau international avait organisé une session de formation sur les droits de reproduction, qui avait suscité un grand intérêt parmi les parties prenantes, éditeurs et auteurs notamment. La délégation a demandé au Secrétariat de poursuivre son travail de renforcement des capacités dans le domaine du droit dauteur, en particulier dans les PMA, afin quils puissent tirer parti de la protection et de lapplication du droit dauteur à des fins de développement. La délégation a annoncé que le gouvernement de la Zambie avait introduit divers instruments au niveau national. Lune des principales initiatives entreprises dans le domaine du droit dauteur avait été lintroduction dhologrammes pour protéger les uvres audiovisuelles contre le piratage. La délégation a souligné quil était important daccélérer les négociations engagées sur la base de textes par le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) aux fins de ladoption dun instrument juridiquement contraignant visant à protéger les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles. Elle sest félicitée de lattention permanente portée par lOMPI à la consolidation et au renforcement des programmes destinés à aider les pays en développement et les PMA à mieux tirer parti de la propriété intellectuelle en tant quoutil de développement. Plus particulièrement, la délégation sest réjouie de la transformation du modèle économique de lOMPI, qui met désormais davantage laccent sur la prestation de services au travers des technologies de linformation et de la communication, sur la consolidation de lAcadémie de lOMPI et sur la rationalisation des efforts visant à renforcer les capacités des micro, petites et moyennes entreprises. Elle a mentionné les efforts déployés par le Bureau international afin de mettre en uvre des mesures de contrôle des coûts, conformément à la volonté des assemblées, et a encouragé le Secrétariat à poursuivre sur cette voie sans compromettre la mise en uvre et la qualité des programmes essentiels de lOrganisation. La délégation a reconnu le travail du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) et a félicité le Secrétariat pour les progrès accomplis dans la mise en uvre des projets du Plan daction pour le développement à lappui des pays en développement et des PMA. Elle appelait de ses vux des efforts accrus dans ce domaine. Appuyant sans réserve la réalisation des objectifs du Plan daction, elle a déclaré attendre avec intérêt ladoption par les assemblées des recommandations du Comité du programme et budget (PBC) sur les travaux du CDIP. La délégation a en outre exhorté les États membres à maintenir léquilibre instauré dans les travaux du Comité permanent du droit des brevets (SCP) pour faire en sorte que des progrès tangibles puissent être faits dans le domaine des brevets et de la santé publique, du transfert de technologie et des exceptions et limitations.
La délégation du Mozambique a accueilli favorablement le rapport du Directeur général, qui témoignait de la détermination de lOMPI à promouvoir linnovation et la créativité dans le cadre dun système international de propriété intellectuelle équilibré et efficace. Le rapport décrivait clairement les activités menées par lOrganisation en vue de réaliser ses objectifs stratégiques. Laccent était notamment mis sur limportance de léquilibre dans lélaboration du cadre normatif international; lutilisation de la propriété intellectuelle à des fins de développement; une infrastructure mondiale de la propriété intellectuelle; une source internationale dinformations sur la propriété intellectuelle; et la protection des droits de propriété intellectuelle. La délégation a attiré lattention sur lissue positive de la conférence diplomatique de Marrakech, qui avait abouti à la conclusion du Traité visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. La conclusion dun tel instrument international revêtait une réelle importance aux yeux du Mozambique. Le pays avait signé le Traité de Marrakech et uvrait à sa ratification. Il avait par ailleurs déposé en août 2012 les instruments de ratification de la Convention de Berne pour la protection des uvres littéraires et artistiques. En coopération avec lOMPI, le système dautomatisation en matière de propriété industrielle (IPAS) avait été déployé au sein de loffice de la propriété intellectuelle du Mozambique, et une mission technique de lOrganisation visitait actuellement le pays. De plus, un nombre croissant duniversités et dautres établissements denseignement supérieur intégraient des cours sur la propriété intellectuelle dans leur programme détudes. Avec laide de lOMPI, le Mozambique comptait créer une académie nationale de la propriété intellectuelle. Sagissant des programmes conjoints de formation aux droits de propriété intellectuelle, le Mozambique avait accueilli en 2012 un colloque organisé sous légide de lOMPI et de lARIPO. Les activités de coopération de lOrganisation au Mozambique visaient à aider la société à atteindre un niveau acceptable de développement économique, social et culturel en libérant le potentiel de linnovation et de la propriété intellectuelle. La délégation attachait une importance particulière au Plan daction de lOMPI pour le développement, adopté en 2007 dans le but dintégrer la dimension du développement dans tous les domaines dactivité de lOrganisation. Elle a félicité lOMPI de sefforcer de faire en sorte que ses activités apportent une contribution utile aux initiatives de lONU en matière de développement, notamment les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). La délégation a fait ressortir limportance de la proposition conjointe du groupe du Plan daction pour le développement et du groupe des pays africains sur lassistance technique fournie par lOMPI dans le domaine de la coopération pour le développement. Enfin, la délégation sest félicitée des progrès réalisés jusqualors dans le domaine de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore, et elle sest dite convaincue de la nécessité de convoquer une conférence diplomatique pour promouvoir le développement communautaire et assurer la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore.
La délégation de la Côte dIvoire a rendu hommage au Directeur général pour sa clairvoyance et pour la dynamique nouvelle quil a impulsée à lOMPI, à travers la mise en uvre du programme de réorientation stratégique, ce dernier contribuant notamment à lélargissement du système de propriété intellectuelle, à la réduction de linégalité des savoirs, particulièrement au profit des pays en développement et des pays les moins avancés, en vue de leur permettre de tirer parti des avantages de linnovation et de léconomie du savoir. La délégation a appuyé la déclaration faite par lAlgérie au nom du groupe africain. Elle a indiqué que, malgré les défis urgents auxquels se trouve confrontée la propriété intellectuelle au XXIe siècle, le gouvernement ivoirien se félicitait du fait que lexercice 2013 était favorable pour lOMPI avec la conclusion de trois traités multilatéraux. De ces traités, la délégation était davis que la plus belle illustration était le traité de Marrakech conclu en juin 2013, visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Par cet événement majeur de portée historique, lOMPI avait démontré, avec une adresse remarquable, que le multilatéralisme était capable de donner un visage humain à la mondialisation en redonnant espoir à une frange importante de la société qui pourrait désormais jouir des droits et libertés reconnus à tous. La délégation a réitéré sa gratitude au Gouvernement du Royaume du Maroc pour sa généreuse hospitalité et son impeccable organisation. Elle a ensuite souligné que les assemblées des États membres de lOMPI lui donnaient une occasion renouvelée de réaffirmer ladhésion de la Côte dIvoire aux idéaux dégalité, de partage et déquité défendus par lOMPI aux fins du renforcement international de la propriété intellectuelle en stimulant linnovation et la créativité. À cette occasion, la délégation a exhorté toutes les délégations à faire preuve de détermination et dune grande volonté de coopération dans les négociations en cours relatives aux principales priorités de lOMPI afin daboutir à des résultats satisfaisants et denvisager la possibilité de convoquer dautres conférences diplomatiques en 2014, par exemple dans le domaine des modèles et dessins industriels. En ce qui concernait les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles dont la protection allait contribuer à lélargissement du champ dapplication de la propriété intellectuelle, il convenait de reconnaître quelques avancées significatives accomplies depuis les 13 années de négociations intenses, même si beaucoup de divergences restaient à aplanir avant darriver à un texte consensuel dans un délai raisonnable. La délégation a ajouté que son attention était aussi retenue par dautres préoccupations spécifiques aux pays en développement et aux pays les moins avancés pour les aider à renforcer leur capacité à participer au système de propriété intellectuelle et à lutiliser, telles que la réduction de la fracture numérique ainsi que la prise en compte des besoins des PME dans la définition des activités de coopération pour le développement. Il ne faisait aucun doute que le système de propriété intellectuelle permettait à un pays de se développer technologiquement. Pour ce faire, la Côte dIvoire avait entrepris depuis plusieurs années des réformes institutionnelles ambitieuses en vue de mieux tirer parti des énormes potentialités que le secteur pouvait offrir. Ainsi, au niveau du Ministère de lindustrie et des mines, un plan national de développement de la propriété industrielle comportant un certain nombre dactions à mener avait été adopté. Dans ce cadre, des projets novateurs étaient en cours de réalisation. Il sagissait entre autres de linstallation de Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) et de la création dun Comité national des indications géographiques et des marques collectives pour permettre à la Côte dIvoire dutiliser des outils modernes en vue daméliorer la commercialisation de ses produits, notamment le cacao dont il est le premier producteur mondial. En outre, dans la perspective de faire de la Côte dIvoire un pays émergent à lhorizon 2020, le gouvernement avait mis laccent sur un secteur industriel performant, notamment manufacturier, seul à même dinduire les changements structurels capables de créer la richesse et les emplois dont le pays avait besoin. Le Ministère de la culture et de la francophonie sétait engagé dans un processus de réglementation du secteur des arts et de la culture en vue de promouvoir une véritable industrie culturelle en Côte dIvoire. Dimportants projets avaient été réalisés et dautres étaient en cours afin de lutter contre la fraude et la piraterie des uvres culturelles et de promouvoir la créativité et créer la richesse (par exemple, le projet dinstallation de 2000 points de vente de produits et services culturels sur le territoire national). La délégation a par ailleurs souligné que le Bureau ivoirien des droits dauteur (BURIDA), en phase de restructuration, travaillait activement à lélaboration doutils de gestion, à la formation de son personnel et de ses membres aussi bien en droit dauteur quen droits voisins, grâce à lappui important et appréciable de lOMPI. La propriété intellectuelle était inscrite au centre des choix stratégiques de développement du Gouvernement ivoirien qui ne manquait aucune occasion de soutenir les actions de promotion de ce précieux outil de développement. Cependant, ces actions, aussi savantes quelles paraissent, ne pouvaient être efficaces sans lassistance et laccompagnement de lOMPI. La délégation a saisi loccasion de témoigner, au nom du Gouvernement ivoirien, toute la reconnaissance et les remerciements à la direction générale et au Secrétariat de lOMPI, pour la coopération exemplaire et le choix de la Côte dIvoire pour abriter à Abidjan, du 4 au 6 décembre 2013, la rencontre des ministres de la culture des États membres de la Communauté des États de lAfrique de lOuest (CEDEAO) et de la Mauritanie. Cette rencontre, sinscrivant dans le cadre de la promotion de la ratification des deux traités récemment adoptés par lOMPI, à savoir le Traité de Beijing et le Traité de Marrakech, sera une occasion heureuse de sensibiliser les responsables politiques de la CEDEAO sur le bienfondé de la propriété intellectuelle dans la stratégie de développement économique, culturel et social des États. La délégation a conclu en indiquant que la Côte dIvoire se félicitait de cette marque de confiance et sengageait à tout mettre en uvre pour assurer lorganisation parfaite de cet événement quelle souhaitait voir couronné de succès, et elle a réitéré sa ferme volonté de promouvoir, avec le concours de lOMPI et de la communauté internationale, la propriété intellectuelle dans toutes les actions de développement.
La délégation de la Hongrie a souscrit à la déclaration faite par la délégation de la Pologne parlant au nom du groupe régional des pays dEurope centrale et des États baltes, et à celle faite par la Lituanie, au nom de lUnion européenne et de ses États membres. La délégation a souligné limportance des efforts déployés par lOMPI pour encourager les offices et les gouvernements nationaux à élaborer des stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle et a annoncé quen août 2013, le gouvernement hongrois avait adopté une stratégie nationale concernant la protection des droits de propriété intellectuelle pour la période 20132016. Cétait la première fois que la Hongrie mettait en place une stratégie gouvernementale complète donnant la priorité à la propriété intellectuelle. La délégation escomptait que la solide coopération entre lOMPI et la Hongrie se renforcerait encore dans le cadre de la mise en uvre de cette stratégie. Elle a annoncé que la prochaine conférence régionale sur les dessins et modèles industriels, organisée par lOffice hongrois de la propriété intellectuelle (HIPO) en coopération avec lOMPI et lOffice de lharmonisation dans le marché intérieur (OHMI), se tiendrait à Budapest les 2 et 3 octobre 2013 et porterait sur la promotion de la protection des dessins et modèles en tant que facteur dinnovation. La conférence sintéresserait au système international du droit des dessins et modèles et à son évolution récente. La délégation a réaffirmé son ferme attachement aux travaux du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) et a indiqué quà son avis, les délibérations relatives au projet de traité sur le droit des dessins et modèles étaient parvenues à leur stade final et que les assemblées générales devraient se prononcer sur la convocation dune conférence diplomatique en 2014. Elle a salué le consensus auquel était parvenu le Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne (appellations dorigine) et sa recommandation à lAssemblée de lUnion de Lisbonne dapprouver la convocation, en 2015, dune conférence diplomatique pour ladoption de la révision de lArrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations dorigine et leur enregistrement international. La délégation a dit ne pas douter que lArrangement révisé rendrait le système de Lisbonne plus facile à utiliser, plus attrayant pour les pays non membres, et quil protégerait tant les intérêts économiques des pays développés que ceux des pays en développement, ce qui pourrait attirer de nombreux nouveaux membres. La délégation a également salué les travaux du Groupe de travail du Traité de coopération en matière de brevets (PCT), faisant remarquer que la qualité des travaux des administrations internationales était un élément important du système du PCT. La délégation comprenait la nécessité de revoir les critères de nomination existants et les procédures suivies par les administrations internationales, tout en estimant quune application plus efficace des critères de nomination existants devrait aussi être considérée comme une solution positive. La délégation était davis que, même si les États contractants sentendaient sur un examen positif des critères de nomination, la nomination de nouvelles administrations internationales devrait rester soumise aux exigences et procédures actuelles. La délégation a ajouté quen cas dadoption dun nouveau jeu de critères de nomination, afin déviter toute discrimination et dassurer un service de qualité, les nouveaux critères devront être appliqués aux administrations internationales existantes et futures.
La délégation du Burundi sest associée à la déclaration faite par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et à celle prononcée par le Bénin au nom des PMA. Elle sest félicitée de ladoption à Marrakech du traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, souhaitant quil en soit de même pour la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore. À cet égard, la délégation a encouragé le Comité permanent du droit des marques (SCT) à progresser dans les négociations relatives à lenregistrement international des dessins et modèles industriels et a souhaité que cette assemblée puisse approuver le budget relatif à la convocation dune conférence diplomatique sur cette question. Le Burundi, qui a bénéficié de lassistance technique et financière de lOMPI pour la modernisation de la loi sur la propriété intellectuelle afin de la rendre conforme à lAccord sur les ADPIC, pour lélaboration de textes juridiques et pour le renforcement des capacités de ses cadres, a signé un accord sur le niveau de services avec lOMPI dans le cadre du projet CATI. Il souhaiterait que cette coopération se renforce dans le cadre de lélaboration dune politique nationale de la propriété intellectuelle, de lassistance technique dans le recensement des produits agricoles susceptibles dêtre valorisés à lexportation grâce à lutilisation dune marque dorigine et dans dautres projets en cours. Pour parvenir à un niveau appréciable en matière de propriété intellectuelle, les pays les moins avancés doivent pouvoir bénéficier dune coopération renforcée, dune meilleure assistance technique et dun renforcement des capacités. Cest pourquoi il serait souhaitable quune décision concernant louverture de deux bureaux extérieurs en Afrique soit prise au cours de cette assemblée afin de promouvoir linnovation et la créativité en Afrique.
La délégation du Sénégal a fait siennes les déclarations prononcées par lAlgérie au nom du groupe des pays africains et par le Bénin au nom des PMA et a fait part de la satisfaction de son pays quant au bilan fort positif enregistré au cours de lexercice biennal 20122013, sagissant notamment de la saine situation financière de lOMPI et de la conclusion de deux nouveaux traités qui élargissent et renforcent la portée du système international de la propriété intellectuelle, à savoir les traités de Beijing en 2012 et de Marrakech en 2013. Il convient également de rappeler la tenue de plusieurs conférences, notamment à Dakar sur lutilisation stratégique de la propriété intellectuelle pour le développement de lindustrie sportive en Afrique. Lexercice biennal 20142015 devrait permettre de maintenir cette dynamique afin de réaliser un certain nombre dobjectifs, notamment la tenue dune conférence diplomatique pour la conclusion dun traité sur les dessins et modèles industriels qui tienne dûment compte des besoins des PMA en matière dassistance technique; la finalisation des négociations au sein de lIGC pour la conclusion dun ou de trois instruments juridiques sur les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles, pour adoption au cours de lexercice biennal 20142015; laccélération des travaux du SCCR concernant les organismes de radiodiffusion, et les limitations et exceptions en faveur des établissements denseignement et recherche ainsi que les bibliothèques et les services darchives; louverture de bureaux extérieurs supplémentaires, y compris sur le continent africain qui nen abrite aucun à ce jour; la redynamisation des Centres dappui à linnovation et à la technologie (CATI). Un programme et budget 20142015 intégrant tous ces éléments emporterait le soutien du Sénégal, surtout si lessentiel des 21% prévus dans le budget pour le développement sont effectivement consacrés aux activités opérationnelles. À cet égard, la délégation a mis laccent sur la nécessité dune définition concise des dépenses de développement, celle proposée par le président du PBC, lui semblant adéquate. Pour conclure, elle a souligné que le Sénégal, qui entretient une longue et riche tradition de coopération avec lOMPI, continuait daffiner sa stratégie dintégration effective de la propriété intellectuelle dans sa politique de développement. Il était, par exemple, envisagé dans le cadre de réformes législatives et institutionnelles, de conférer un statut aux artistes et de mettre en place une société privée de gestion collective. Ces mesures visaient à appuyer laction de lAgence sénégalaise pour la propriété industrielle et linnovation technologique (ASPIT), qui met fortement laccent sur lincitation à linnovation et à la création de technologies de base pour améliorer sensiblement la vie quotidienne des populations et sur la promotion dune plus grande participation du secteur privé au marché numérique mondial. Cest dans cet esprit que le Sénégal sest félicité de son élection à la présidence du Comité de coordination, organe stratégique de lOrganisation, et a remercié toutes les délégations pour la confiance ainsi placée en lui.
La délégation du Cambodge s est associée aux déclarations faites par Singapour, au nom de l Association des nations de l Asie du Sud Est (ANASE), et par le Bénin, au nom des pays les moins avancés (PMA). Elle sest prononcée en faveur dun mandat pour le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) pour 2014 et 2015, et de la tenue dune conférence diplomatique qui constituerait létape finale vers un instrument juridique international pour la protection efficace des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore. La délégation appréciait lappui constant fourni par lOMPI dans les domaines suivants : élaboration dune stratégie nationale en matière de propriété intellectuelle au Cambodge; création dun centre dinformation sur la propriété intellectuelle; fourniture dune assistance consultative au titre du système de Madrid; mise en place de programmes de gestion des actifs de propriété intellectuelle; organisation de voyages détudes pour les fonctionnaires cambodgiens à létranger; mission dexperts de lOMPI portant sur lexamen des marques; fourniture de services de traduction; établissement dun document bilingue khmer/anglais; et fourniture de conseils juridiques sur la propriété intellectuelle cambodgienne. La délégation a remercié lANASE pour son soutien et sa coopération concrète dans ces domaines. Elle a encouragé lOMPI à continuer dappuyer la stratégie nationale cambodgienne en matière de propriété intellectuelle en vue datteindre les objectifs de développement et de croissance économique. En conclusion, le Cambodge attendait avec intérêt lélaboration dun instrument juridique international pour la protection efficace des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore, ainsi que la mise en place dun système de renforcement des capacités en faveur du développement de linnovation, des connaissances et de la propriété intellectuelle qui constituerait un important instrument au service du développement technologique et économique à long terme. Le Cambodge demeurait résolu à travailler en étroite collaboration avec tous les États membres.
La délégation de lIndonésie sest associée aux déclarations faites au nom du groupe des pays asiatiques et du groupe du Plan daction pour le développement, et a souhaité partager son expérience de la coopération avec lOMPI. La croissance économique ne pouvait être obtenue que si les droits de propriété intellectuelle étaient inscrits au niveau local et le gouvernement indonésien se préparait par conséquent à adhérer en 2015 aux traités sur le droit dauteur et au Protocole relatif à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques. La délégation espérait que le système dautomatisation de la propriété industrielle (IPAS) ne se limiterait pas à la propriété industrielle mais sétendrait également au droit dauteur. Afin de mieux sensibiliser le public à la propriété intellectuelle, la première journée nationale de la propriété intellectuelle se tiendrait en Indonésie le 22 novembre 2013 et il était relevé que lOMPI pourrait donner un degré de priorité élevé à la sensibilisation du public en faisant traduire les différents documents techniques. La délégation a annoncé que lIndonésie signerait le Traité de Marrakech durant les assemblées. Alors que la précédente réunion du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), tenue en juillet 2013, nétait pas parvenue à un accord concernant les travaux futurs et le renouvellement de son mandat pour lexercice biennal 20142015, lIndonésie avait accueilli à Bali une réunion consultative sur le sujet qui avait abouti à la conclusion quune réunion de haut niveau devait être organisée afin de fournir des orientations de politique générale pour les travaux de lIGC. La délégation a souligné combien il était important que les assemblées sentendent sur les modalités relatives aux mandats individuels. LIndonésie continuait de soutenir lOMPI dans ses travaux dans le cadre du Plan daction pour le développement et estimait par ailleurs quil était nécessaire dinscrire un point permanent à lordre du jour sur la propriété intellectuelle et le développement au sein du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP).
La délégation de la Turquie a salué la conclusion du Traité de Marrakech, indiquant que la Turquie le signerait une fois les procédures internes effectuées, et a approuvé les nouveaux progrès récemment accomplis sagissant des textes du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore. La délégation a souligné lengagement politique constant du Gouvernement turc à inscrire un système de protection efficace des droits de propriété intellectuelle dans son plan daction, relevant lélaboration de deux nouveaux projets de loi sur les droits de propriété industrielle et le droit dauteur. Le Conseil turc de coordination de la propriété intellectuelle avait établi un document de stratégie nationale en matière de droits de propriété intellectuelle, dont la version définitive serait en principe arrêtée dici à la fin de lannée, tandis que le Conseil turc sur les dessins et modèles avait parachevé et déployé une stratégie nationale relative aux dessins et modèles. La délégation a fait observer que la Turquie saluait les efforts visant à la convocation dune conférence diplomatique en vue de ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles. En ce qui sagissait de faire respecter la loi, la police, les douanes et le pouvoir judiciaire semployaient à renforcer leurs capacités institutionnelles, comme montré lors du Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage organisé à Istanbul en collaboration avec lOMPI, Interpol et lOrganisation mondiale des douanes. Pour ce qui était de créer de la propriété intellectuelle, la délégation a fait savoir que la Turquie avait donné aux universités les moyens de jouer un rôle plus important dans linnovation, relevant le décret du Conseil suprême turc pour la science et la technologie relatif à la mise au point doutils de politique générale pour favoriser linnovation et lentreprenariat à luniversité et le projet de loi sur la propriété intellectuelle, qui prévoyait de nouveaux instruments pour la commercialisation des inventions. La délégation a signalé le lancement simultané dun projet de diffusion du savoir en matière de propriété intellectuelle au sein des universités et dune campagne de sensibilisation à la propriété intellectuelle. En termes de statistiques, elle a rapporté une augmentation constante du recours aux services denregistrement turcs, le nombre de demandes de brevet et denregistrement de dessins ou modèles demeurant supérieur à la moyenne mondiale et les marques en tête de liste. La charge de travail en rapport avait été gérée moyennant une réorganisation institutionnelle, une infrastructure informatique améliorée et de nouveaux modèles opérationnels. Les outils électroniques auxiliaires de lOMPI avaient joué un rôle déterminant et lintégration du Gestionnaire de produits et services avait été effectuée avec succès, tandis que celle de loutil TMview de lOffice de lharmonisation dans le marché intérieur avait permis détendre les services nationaux à lensemble de lUnion européenne, conformément aux objectifs daccès facilité et de diffusion des informations en matière de propriété intellectuelle du plan stratégique institutionnel de la Turquie. Le pays avait continué de conclure de nouveaux partenariats avec les offices nationaux de pays, dont la Chine, lEspagne, la France et la Suède, tout en menant des projets sur le plan international, comme avec lOrganisation de coopération islamique. La délégation a fait savoir que parmi les premières priorités futures de la Turquie figuraient la sensibilisation et la formation à la propriété intellectuelle, domaines dans lesquels la région dont relevait le pays avait grand besoin de la coopération internationale, ce pour quoi la Turquie avait entrepris deux programmes de collaboration avec lOMPI visant à la création dune académie nationale de la propriété intellectuelle et dun programme de troisième cycle au sein dune université turque. La délégation sest dite convaincue que la relance de ces initiatives permettrait une amélioration considérable de la connaissance et du respect de la propriété intellectuelle dans la région. La Turquie serait heureuse daccueillir un bureau extérieur et estimait quà des fins dutilisation optimale des ressources, il conviendrait que lOMPI et les États membres mettent en place un processus transparent assorti de directives précises pour déterminer lemplacement des nouveaux bureaux.
La délégation du Burkina Faso a adressé ses félicitations à la présidente pour son élection et pour la manière dont elle dirigeait les travaux. Elle a également exprimé ses remerciements au Directeur général, M. Francis Gurry, pour lintérêt particulier quil attachait à lutilisation de la propriété intellectuelle comme outil de développement socioéconomique et culturel et pour ses multiples efforts visant à faire profiter les États membres en général et les pays africains en particulier des avantages du système de la propriété intellectuelle. Enfin, elle a remercié le Secrétariat de IOMPI pour les efforts louables consentis dans la préparation des nombreux documents soumis à lAssemblée générale ainsi que les multiples efforts déployés tout au long de lannée. Le Burkina Faso se réjouissait par avance de la tenue de réunions constructives, efficaces et fécondes. La délégation a fait sienne la déclaration prononcée par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains. Les autorités du Burkina Faso avaient déjà consenti des efforts dans le domaine du développement de la propriété intellectuelle avec lappui des différents partenaires, mais de nombreux défis demeuraient. Cest pourquoi la délégation sollicitait lappui de IOMPI pour accompagner son pays dans lélaboration de sa stratégie de développement de la propriété intellectuelle et dans la mise en place dun Centre dappui à la technologie et à linnovation (CATI). Dans le contexte dune économie du savoir dominée par le recours massif aux technologies de linformation et de la communication, il était important et nécessaire que IOMPI intensifie ses programmes de modernisation des offices de propriété intellectuelle et damélioration de laccès à linformatique. Dans le souci de contribuer à la lutte contre la fracture numérique dans les États sousdéveloppés, le Burkina Faso émettait le vu de voir poursuivre la dotation déquipements informatiques aux États dans le cadre de la mise en place des CATI que le Directeur général de IOMPI avait bien initiée. Dans cette perspective, le Burkina Faso appréciait à sa juste valeur les efforts déployés par IOMPI pour intégrer, dans ses plans et activités la promotion du développement, laccès au savoir, lassistance technique et le transfert de technologie. La délégation a par ailleurs réitéré ses encouragements au Directeur général pour son soutien aux pays en développement et pour la poursuite des activités de coopération de IOMPI avec lAfrique et la invité à accélérer louverture de nouveaux bureaux extérieurs de lOrganisation. Le Burkina Faso se félicitait de ladoption du Traité de Marrakech et de lapproche constructive adoptée par les États membres, qui avait permis des avancées dans lélaboration de normes dans le domaine des savoirs traditionnels. Par ailleurs, conscient de la place de la créativité dans le monde globalisé, le Burkina Faso appuyait la tenue dune conférence diplomatique sur les dessins et modèles industriels. La délégation était convaincue de la possibilité de parvenir à des résultats positifs et équilibrés au cours des assemblées. Pour conclure, la délégation a réaffirmé sa détermination à contribuer positivement à une réflexion commune à même de générer des résultats tangibles. Pour ce faire, elle souhaitait pouvoir compter sur une approche participative et inclusive, condition indispensable pour mettre à profit la diversité des positions.
La délégation du SaintSiège a pris note des efforts déployés par le Directeur général et le Secrétariat afin de maintenir le rôle de lOMPI en tant quautorité mondiale en matière de propriété intellectuelle et a souligné limportance du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Le processus de négociation, ainsi que la volonté politique de sadresser aux déficients visuels, avaient indiqué que la voie à suivre, pour la communauté internationale, était de faire preuve de solidarité à légard des personnes handicapées et daccepter leur pleine participation à la vie de la société. Tandis que les priorités pour le développement après 2015 étaient examinées, il était souhaitable denvisager lhumanité comme une famille et daxer les plans et programmes sur les personnes en ayant le plus besoin. Les indicateurs économiques ont montré que ces 20 dernières années avaient connu un changement des principaux facteurs de productivité, et donc de richesse, dans les pays industrialisés, avec une transition de la terre et du capital en faveur de la technologie, des connaissances et des compétences. Dans sa lettre encyclique sur le centenaire de Rerum Novarum (Centesimus Annus), le Pape JeanPaul II avait indiqué quun trop grand nombre de personnes navaient la possibilité ni dacquérir les connaissances de base qui leur permettraient dexprimer leur créativité et de développer leurs capacités, ni dentrer dans le réseau de connaissances et dintercommunications qui leur permettraient de faire valoir et dutiliser leurs qualités. Si les connaissances et linnovation avaient été essentielles au développement dans lhistoire de lhomme, la révolution technologique de ces dernières décennies avait vu les connaissances devenir le principal moteur de la compétitivité, ce qui avait profondément modifié les caractéristiques de la croissance et de lactivité économiques au niveau mondial. Un système bien conçu de la propriété intellectuelle devait garantir léquilibre entre les droits privés des inventeurs et les besoins du grand public et de la société, ainsi que lindiquaient les objectifs de lAccord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), qui stipulait que la protection et le respect des droits de propriété intellectuelle devraient contribuer à la promotion de linnovation technologique et au transfert et à la diffusion de la technologie à lavantage mutuel de ceux qui génèrent et de ceux qui utilisent des connaissances techniques et dune manière propice au bienêtre social et économique. La délégation a souligné que le principal objet de la propriété intellectuelle nétait pas dassurer une répartition optimale des ressources économiques mais plutôt dappuyer la culture de la démocratie puisque, comme lavait indiqué Paul VI dans sa lettre encyclique sur le développement des peuples (Populorum Progressio), lhomme nest vraiment homme que dans la mesure où, maître de ses actions et juge de leur valeur, il est luimême auteur de son progrès.
La délégation du Zimbabwe a appuyé les déclarations faites par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et du Brésil au nom du groupe du Plan daction pour le développement. Elle a annoncé son intention de signer le Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées durant les assemblées. Si le Traité de Marrakech avait montré que les États membres pouvaient, grâce à leur volonté politique et leur courage, améliorer la vie des personnes, notamment des plus vulnérables, la délégation sinquiétait de la lenteur des progrès et du manque de volonté politique démontré par certaines parties à légard de la conclusion de traités qui présentent un intérêt pour les pays en développement dans des domaines tels que les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et le folklore. Elle a ajouté que depuis des années, le Zimbabwe demandait aux comités pertinents, notamment le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), daccélérer leurs travaux et elle a donc prié instamment les États membres de mobiliser la volonté politique nécessaire pour mettre un terme aux négociations et ouvrir la voie à une conférence diplomatique durant lexercice biennal 20142015. La délégation du Zimbabwe appuyait pleinement les méthodes novatrices, notamment la tenue de réunions intersectorielles de haut niveau, afin daccélérer les négociations dans ce domaine. Sagissant du programme et budget, la délégation a vivement appuyé la proposition de création de deux bureaux extérieurs de lOMPI en Afrique. Elle a réaffirmé le rôle déterminant joué par lOMPI pour sassurer que tous les pays puissent tirer parti de la propriété intellectuelle et lutiliser aux fins du développement économique, social et culturel et a noté que la création dau moins deux bureaux extérieurs en Afrique renforcerait lengagement du continent en matière de propriété intellectuelle. Elle attendait avec intérêt lapprobation de linitiative et la mise à disposition des ressources financières nécessaires. Elle a également souligné limportance dun renforcement des liens existants entre lOMPI, lOrganisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO) et lOrganisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) en faveur de lAfrique et a déclaré quelle ne cessait pas de valoriser lassistance technique fournie par lOMPI à divers instituts de la propriété intellectuelle dans le pays dans le cadre de programmes bilatéraux, exprimant en particulier sa reconnaissance à légard de lappui indéfectible de lOMPI pour le Master en propriété intellectuelle proposé par lUniversité dAfrique. Ce programme détudes supérieures continuait de susciter le respect au niveau international et était de plus en plus demandé sur le continent africain. La délégation comptait sur la poursuite de laide de lOMPI en faveur de ce programme, qui était essentiel à la promotion de la formation en propriété intellectuelle et à linnovation en Afrique. Elle a demandé que des ressources supplémentaires soient prévues pour que lAcadémie de lOMPI puisse remplir son mandat.
La délégation de lEspagne a déclaré quelle appuyait les déclarations faites par les délégations de la Lituanie, au nom de lUnion européenne, et de la Belgique au nom du groupe B. Elle a félicité le Secrétariat, le Directeur général ainsi que tous les États membres de lOMPI pour les progrès accomplis durant lannée écoulée et en particulier pour ladoption du Traité de Marrakech. La délégation a souhaité que lesprit de Beijing et lesprit de Marrakech continuent de guider les travaux durant les assemblées et permettent, notamment, de convoquer une conférence diplomatique sur les dessins et modèles industriels. Les trois thèmes traités dans la déclaration de lEspagne lannée dernière, à savoir le multilinguisme, lefficacité et la prudence budgétaire, demeuraient dactualité. La délégation sest référée à ces thèmes en détail, déclarant que le multilinguisme était un élément essentiel du système des Nations Unies. Elle a salué les efforts déployés par le Secrétariat pour garantir lapplication du multilinguisme et pour continuer de laméliorer, et a souhaité que les assemblées approuvent la révision de la politique linguistique qui prévoyait lextension progressive du multilinguisme au reste des groupes de travail. Lefficacité et la prudence budgétaire étaient deux notions étroitement liées et dune importance capitale, compte tenu notamment de la situation actuelle dincertitude économique mondiale. LOMPI, consciente de cette situation, ne ménageait pas ses efforts pour améliorer son efficacité et sa productivité, efforts qui devaient sétendre à toutes les sphères de lOMPI et inclure également une réflexion sur la manière de gérer les nombreuses et longues réunions de lOrganisation, mais également orienter le processus douverture de nouveaux bureaux extérieurs. Selon la délégation, la prudence budgétaire continuait dêtre un élément essentiel, malgré la récente augmentation des recettes dont on ne pouvait que se féliciter. En dépit de cette augmentation, la proposition de budget prévoyait une hausse très significative des dépenses de lOrganisation. Si lon tenait compte de la diminution des dépenses liée aux gains defficience réalisés durant lexercice biennal en cours, ainsi que de la proposition dutilisation des réserves, le niveau des dépenses durant le prochain exercice biennal correspondrait à une augmentation de plus de 6,7% par rapport à lexercice biennal précédent, soit un chiffre légèrement supérieur à laugmentation des recettes. La délégation a souhaité que le Secrétariat déploie les efforts nécessaires pour maîtriser les coûts, ce qui permettrait, par ailleurs, de limiter ou déviter lutilisation des réserves. Cette utilisation devait être limitée à des circonstances exceptionnelles ou tout au plus à une éventuelle diminution importante des recettes. En conclusion, la délégation a souhaité que lesprit de Beijing et de Marrakech continue de guider les réunions et permette de parvenir à des accords importants pour le bon fonctionnement de lOrganisation.
La délégation du Mexique a souscrit à la déclaration faite par le GRULAC et déclaré que le président mexicain était conscient de la grande importance de linnovation et du développement de la propriété intellectuelle en tant que moteur de la croissance économique. Cest la raison pour laquelle, dans le Plan national de développement pour 20132018, 1% du produit intérieur brut serait affecté à la science et à la technologie, soit le double du budget antérieur alloué à ce secteur, afin de promouvoir la délivrance de brevets. Comme lavait souligné le GRULAC, il était fondamental de créer un bureau de lOMPI dans la région Amérique latine et Caraïbes, laquelle présentait un grand potentiel sur le plan de linnovation et de lutilisation du système de la propriété intellectuelle quil fallait reconnaître et promouvoir. Ce nouveau bureau permettrait une meilleure intégration des services de lOMPI en faveur de linnovation et du dynamisme régional. La délégation était convaincue que les délibérations menées cette semaine seraient constructives et permettraient de jeter des ponts entre les États membres de manière à ce que les nouveaux bureaux extérieurs soient créés selon un processus transparent et intégré, dans des conditions dégalité pour toutes les régions représentées au sein de lOrganisation. Il était important que lOMPI intensifie la coopération avec les pays en développement et les PMA, et accorde une attention particulière à la modernisation de leurs systèmes de propriété intellectuelle tout en respectant leurs priorités. Le Gouvernement mexicain se félicitait de ladoption du Traité de Marrakech qui contribuerait également au respect de la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées. Ladoption de ce traité et du Traité de Beijing constituait clairement un exemple en matière de volonté politique. La délégation souhaitait que cet état desprit perdure. Elle espérait que lAssemblée générale convoquerait prochainement une conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur la protection des organismes de radiodiffusion contre le piratage des signaux. Le Mexique réaffirmait son engagement concernant les négociations sur la question des limitations et exceptions en faveur des bibliothèques, des services darchives, des établissements denseignement et de recherche et des personnes souffrant dautres handicaps. Elle espérait également que des progrès seraient accomplis en vue de la convocation dune conférence diplomatique sur les expressions culturelles traditionnelles au cours du prochain exercice biennal. Le Mexique appuyait fortement loctroi du statut dobservateur à lorganisation non gouvernementale mexicaine Asociación Nacional de Denominaciones de Origen (ANDO) ainsi que le Plan daction multilatéral de lOMPI, conscient que la propriété intellectuelle constituait un outil précieux de développement économique, social et culturel au niveau national. La délégation se félicitait quil vienne dêtre décidé que des consultations informelles seraient menées sur la question des bureaux extérieurs, puisque ce nétait un secret pour personne quil sagissait, pour le Mexique comme pour la région Amérique latine et Caraïbes, dune question prioritaire qui déterminait également la possibilité de parvenir à des accords sur dautres points. Elle a exprimé le souhait que ces consultations soient engagées dès que possible pour que cette question puisse être réglée dans la semaine.
La délégation de lOuganda a souscrit aux déclarations faites respectivement par la délégation de lAlgérie en sa qualité de coordonnateur du groupe des pays africains, et par la délégation du Bénin au nom des pays les moins avancés. Grâce à lassistance technique fournie par lOMPI, lOuganda était sur le point dadhérer au système de Madrid. La délégation sest félicitée de la conclusion du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, et a fait savoir que son pays avait signé à la fois lacte final et le traité. LOuganda avait besoin dune attention particulière dans ses efforts visant à améliorer les moyens de subsistance de sa population, et lOMPI lavait aidé à renforcer ses capacités en matière de propriété intellectuelle. LOuganda comptait passer dune société agricole à un pays moderne et prospère en lespace de 30 ans, et il ne pourrait jamais atteindre ce but sans le système mondial de la propriété intellectuelle. Le gouvernement avait pris des mesures pour honorer ses obligations aux niveaux régional et international, notamment en adoptant une nouvelle loi sur la propriété industrielle et deux autres sur les indications géographiques et les marques. La délégation a remercié lOrganisation et certains États pour avoir conseillé lOuganda pendant la réalisation des études comparatives. Parmi les activités de soutien menées par lOMPI, elle a mentionné le projet du Plan daction pour le développement intitulé Propriété intellectuelle et création de marques de produits, dont lOuganda avait été lun des pays pilotes; la création de Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI); la mise en valeur des ressources humaines et institutionnelles; et le déploiement du système dautomatisation en matière de propriété industrielle (IPAS) au Bureau des services denregistrement de lOuganda (URSB). LOMPI avait en outre fourni un appui technique et des orientations en vue délaborer une politique relative à la propriété intellectuelle. Enfin, la délégation a invité le Directeur général, les États membres de lARIPO (Organisation régionale africaine de la propriété intellectuelle), les observateurs et dautres parties prenantes à participer au Conseil des ministres et au Conseil dadministration de lARIPO, qui se tiendraient en Ouganda en novembre 2013.
La délégation du Togo a appuyé les déclarations prononcées par lAlgérie au nom du groupe des pays africains et par le Bénin au nom des pays les moins avancés. Elle a remercié le Directeur général pour la poursuite de la coopération de lOMPI avec le Togo en particulier et avec les PMA en général, ainsi que pour lorganisation de lAtelier de formation sur les stratégies et techniques de recherche et dinformation en matière de brevets qui sétait tenu à Lomé, du 16 au 18 août 2012, dans le cadre de létablissement du Centre dappui à la technologie et à linnovation. Le centre avait été effectivement mis en place à la fin de cet atelier. Lappui assuré par lOMPI avait également permis de mettre en uvre un plan de développement de la propriété intellectuelle pour le Togo. La délégation a encouragé le Directeur général à poursuivre ces activités de coopération technique avec tous les États membres et plus particulièrement avec les PMA, dont le Togo. Elle a félicité le Directeur général pour ladoption, en juin 2013, du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Ce traité sinscrivait dans le sillage du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles conclu en 2012. La délégation a appuyé la tenue de la conférence diplomatique sur les dessins et modèles industriels, qui sont des outils de progrès pour les États membres et surtout pour les PMA. Elle sest félicitée de lapproche qui avait été adoptée par les États membres, qui avait permis des avancées positives dans le domaine des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore, et souhaitait vivement que le mandat du comité intergouvernemental soit renouvelé. Enfin, la délégation a appuyé la création de deux bureaux extérieurs de lOMPI en Afrique et a invité les États membres à prendre une décision rapide à cet égard. Ces bureaux seraient très importants pour la promotion de la propriété intellectuelle, qui demeure un outil incontournable pour le développement économique et social du continent africain.
La délégation de lUruguay a fait sienne la déclaration des délégations de la TrinitéetTobago, au nom du GRULAC, et du Brésil au nom du groupe du Plan daction pour le développement. Elle a souligné lextraordinaire contribution que représentait pour la société civile et les objectifs de politique publique la conclusion du Traité de Marrakech, grâce aux limitations et exceptions relatives au droit dauteur. La délégation a déclaré que ce traité témoignait du travail constructif réalisé par les États membres et de leur flexibilité. Elle a ajouté que son pays accordait beaucoup dimportance aux débats qui avaient lieu au sein de lOMPI et quelle attendait que les États membres travaillent dans un esprit de collaboration et de pragmatisme pour parvenir à un consensus sur des questions essentielles concernant les pays en développement, questions dont la résolution équilibrée serait bénéfique pour tous et pour la gouvernance de lOrganisation. La délégation a salué les décisions adoptées par le PBC à sa vingt et unième session, et sest engagée à chercher des solutions aux questions qui avaient été reportées aux sessions en cours. Elle a espéré que lesprit qui sétait manifesté lors de la conclusion du Traité de Marrakech guiderait les États membres dans leur recherche de solutions. La délégation suivait de près lintégration de la dimension du développement, en particulier dans les activités dassistance technique et dans lavancement de projets spécifiques. À cet égard, il convenait de parvenir à une définition consensuelle de la notion de dépense de développement, compte tenu des apports des délégations et des examens indépendants relatifs à lassistance technique fournie par lOMPI. La délégation, qui appréciait vivement lassistance technique quelle recevait de lOMPI, a présenté les résultats de la mise en uvre du projet de création de CATI pour promouvoir linnovation et développer les services de propriété intellectuelle à valeur ajoutée au bénéfice du système national de linnovation et des PME. Elle a mentionné que son pays avait bénéficié dun appui important de la part de lAcadémie de lOMPI aux fins de la réalisation des objectifs stratégiques nationaux de constitution dune masse critique dans le domaine de la propriété intellectuelle. Compte tenu de son importance, la délégation sest dite inquiète quant à lavenir de lacadémie et a demandé que lui soit communiquée lintégralité de létude indépendante réalisée, rappelant quun des objectifs du Plan daction pour le développement était de garantir léquilibre et la transparence au sein de lOMPI. Sans préjudice de ce qui précède, la délégation a félicité les États membres pour la réintroduction du programme 30 consacré aux PME et à linnovation, une décision quelle saluait compte tenu du rôle essentiel que jouait ce secteur pour léconomie des pays en développement. Lorientation vers le développement, en tant que stratégie de lOrganisation, était essentielle pour que le système de la propriété intellectuelle contribue au développement et à la résolution de problèmes communs, cest pourquoi la délégation exhortait les États membres à maintenir le même niveau dengagement à légard de la mise en uvre du Plan daction pour le développement. Elle a également rappelé limportance de lapplication du mécanisme de coordination, de supervision, dévaluation et détablissement de rapports relatif au Plan daction pour le développement, adopté par lAssemblée générale, qui concernait tous les organes de lOMPI de manière transversale. Pour conclure, la délégation a souligné que la conférence diplomatique de Marrakech avait démontré quil nétait pas impossible de parvenir à des accords, cest pourquoi elle encourageait les États membres à faire preuve de la même détermination dans la recherche de solutions équilibrées, au bénéfice de tous.
La délégation du Viet Nam a fait observer que les activités de lOMPI avaient contribué non seulement à la promotion de linnovation, de la créativité et de la protection de la propriété intellectuelle dans lintérêt de lensemble des États membres, mais aussi à lexamen de questions nouvelles de dimension mondiale, confirmant ainsi le rôle important quavait à jouer lOrganisation au sein de la communauté internationale. Soulignant lappui du pays aux travaux de lOMPI visant à la réalisation des objectifs énoncés dans le Programme de réorientation stratégique, la délégation a pris note avec satisfaction de la conclusion du Traité de Marrakech sous légide du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes et des progrès accomplis par le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore dans la promotion de la protection dans ces domaines. À cet égard, le Viet Nam souscrivait à la proposition tendant à ce que la Fédération de Russie accueille lan prochain une conférence diplomatique sur le projet de traité sur le droit des dessins et modèles. Des résultats positifs avaient été constatés dans la mise en uvre, au bénéfice des États membres faisant partie des pays en développement et des pays les moins avancés, de projets au titre du Plan daction de lOMPI pour le développement. La délégation adhérait au concept de coopération sudsud entre États membres et encourageait lOMPI à élaborer des projets qui profiteraient aux États membres concernés, relevant que le Viet Nam était résolu à participer activement à ce processus dans lintérêt commun. La collaboration entre le pays et lOMPI avait évolué au fil du temps. Au cours de lannée écoulée, le Viet Nam avait profité de nombreux projets au titre du Plan daction pour le développement, parmi lesquels le programme denseignement à distance, les bases de données spécialisées et, surtout, la formulation dune stratégie nationale en matière de propriété intellectuelle. La délégation a remercié lOMPI de son appui continu et de lassistance prêtée au Viet Nam et sest félicitée de la perspective dun renforcement de sa collaboration avec lOrganisation. En conclusion, elle a réaffirmé son engagement à uvrer avec lOMPI au développement de la propriété intellectuelle dans lintérêt commun de tous.
La délégation de lÉquateur sest associée aux déclarations faites par la TrinitéetTobago au nom des pays du GRULAC. Concernant le droit des brevets, la délégation estimait que les activités visant à soutenir les États membres devaient être englobées dans les stratégies dinnovation et de transfert de technologie. À cet égard, la coopération était fondamentale pour que les pays en développement et les pays les moins avancés puissent élaborer des programmes damélioration interne et consolider leur infrastructure technique, tout en renforçant leur législation en matière de propriété intellectuelle. Autre élément déterminant, la délégation soutenait la mise en uvre des activités prévues aux fins de la réalisation du programme du Centre darbitrage et de médiation, dautant plus que lassistance technique que lOMPI pouvait apporter aux pays dans ce domaine serait extrêmement précieuse pour les aider à créer des centres nationaux darbitrage et de médiation. Par ailleurs, lÉquateur accordait une importance particulière à lAcadémie de lOMPI, quil considérait comme le principal prestataire de services de formation et denseignement en faveur du développement. Il fallait en outre tenir compte du fait que lAcadémie de lOMPI était lune des rares sources de formation technique dans le domaine de la propriété intellectuelle à laquelle les pays en développement et les pays les moins avancés pouvaient accéder, de sorte que, sil était décidé de mettre un terme au soutien que lAcadémie apportait à ces pays, ceuxci ne seraient alors pas en mesure de délivrer des diplômes en propriété intellectuelle. Dans la proposition de programme et budget, il était indiqué quau cours du prochain exercice biennal, lAcadémie exercerait un rôle de catalyseur en mettant en place un réseau virtuel de grandes universités dispensant une formation en propriété intellectuelle et questions connexes, en négociant des droits dinscription réduits avec les universités des pays développés pour les étudiants de pays en développement. La délégation estimait nécessaire de renforcer les capacités dans ces pays afin que leurs universités puissent décerner des diplômes en propriété intellectuelle, car en Amérique latine et dans les Caraïbes, il ny avait que peu duniversités qui proposaient des programmes de maîtrise en propriété intellectuelle. LInstitut équatorien de la propriété intellectuelle allait renouveler sa participation comme bénéficiaire du projet pilote de lOMPI visant la création dacadémies nationales de propriété intellectuelle. La délégation a confirmé son soutien aux solutions opérationnelles et aux travaux mis en uvre par lOMPI afin que les offices de propriété intellectuelle aient accès à des platesformes pour développer leurs technologies de linformation et de la communication. Conformément à la proposition de programme et budget, lun des objectifs était que les offices de propriété intellectuelle axent leurs activités autour de la prestation de services. LÉquateur allait donc réitérer la demande présentée à lOMPI en vue de la mise en uvre de la plateforme informatique IPAS au Pérou. Enfin, concernant les bureaux extérieurs, la délégation avait cru comprendre, sur la base de consultations informelles, que des bureaux extérieurs ne seraient créés que sils étaient financièrement viables pour lOMPI. LÉquateur soutenait pleinement la création dun bureau extérieur dans la région Amérique latine et Caraïbes au cours de lexercice biennal 20142015.
La délégation de la Fédération de Russie a formé lespoir que les efforts conjoints et lesprit de compromis permettraient aux participants de parvenir à des résultats positifs et mutuellement acceptables. Elle a souligné que, compte tenu de lintensification de la globalisation, de linterdépendance des économies, du développement et du rôle accru de linnovation, lactivité de tout office de brevets national, quelles que soient ses capacités et ses ressources, nétait pas suffisante pour assurer pleinement et efficacement une protection fiable de la propriété intellectuelle et répondre aux besoins de lensemble des déposants et des titulaires de droits. Institution internationale aux moyens uniques, lOMPI était seule à même dassurer la poursuite du développement du système international de protection de la propriété intellectuelle et den assurer ladministration. On ne saurait affaiblir le rôle de premier plan joué par cette institution dans la réglementation du système international de la propriété intellectuelle car, dans les conditions de léconomie actuelle fondée sur linnovation, cela conduirait inéluctablement à abaisser le niveau de protection de la propriété intellectuelle, ce qui aurait des répercussions négatives sur lefficacité de la protection des produits de lactivité intellectuelle et, en définitive, sur léconomie des États et du monde entier. Consciente de lintérêt crucial que représentent pour le renforcement de la compétitivité et la modernisation technologique de son économie la création dun système efficace dadministration de la propriété intellectuelle et le développement du marché des droits de propriété intellectuelle en Fédération de Russie dans le contexte de lintensification de la mondialisation, la Russie attachait une grande importance à la coopération avec lOMPI. Un projet fructueux de création de centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) était en cours de mise en uvre dans le cadre dun mémorandum daccord entre Rospatent et lOMPI. En un court laps de temps, 82 centres de ce type avaient été créés et étaient entrés en activité dans 56 régions de la Fédération de Russie, offrant aux entreprises innovantes et aux particuliers inventeurs un accès gratuit à des bases de données spécialisées et à dautres sources dinformation de qualité dans le domaine de la propriété intellectuelle. La Fédération de Russie attendait avec intérêt la poursuite de la mise en uvre de ce projet. La délégation sest associée à la position exprimée par le groupe des pays dAsie centrale, du Caucase et dEurope orientale concernant le développement du réseau de bureaux extérieurs de lOMPI. Elle a indiqué que la Fédération de Russie appuyait sans réserve laction du Secrétariat à cet égard. La création de nouveaux bureaux extérieurs (un en Chine, un aux ÉtatsUnis dAmérique, un en Russie et deux en Afrique) rapprocherait lOrganisation des utilisateurs des systèmes denregistrement international de lOMPI, favoriserait laccroissement des demandes et permettrait à lOMPI de remplir plus efficacement sa mission. Louverture dun Bureau de lOMPI en Russie revêtait une importance particulière dans le contexte du développement des processus dintégration dans la région, de la mise en uvre de lUnion douanière et de lEspace économique commun entre la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan et de lactivation des processus correspondants dharmonisation des systèmes nationaux et dapplication dune politique uniformisée entre les trois pays dans le domaine de la propriété intellectuelle. La délégation sest déclarée convaincue que louverture dun tel bureau renforcerait la coopération entre les pays de la région, favoriserait linnovation dans tous les pays russophones et stimulerait la création. Elle a souligné que des progrès considérables avaient été enregistrés au sein des principaux organes et comités de lOMPI ces deux dernières années. La conférence diplomatique tenue à Marrakech en 2013, qui avait débouché sur ladoption du Traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, était une brillante illustration de la coopération constructive entre les États membres. La délégation sest félicitée de ce succès du Secrétariat et de lensemble des États membres et sest dite convaincue que lesprit positif de Beijing et, désormais, de Marrakech, se perpétuerait au sein dautres comités qui étaient saisis de projets de nouveaux instruments internationaux de la plus haute importance, concernant notamment le droit dauteur ou encore les savoirs traditionnels, les ressources génétiques et le folklore. La délégation a souligné les progrès considérables accomplis par le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) dans ses travaux concernant le projet de traité sur le droit des dessins et modèles industriels visant à simplifier les procédures denregistrement. Compte tenu des progrès réalisés dernièrement par le comité et du degré de maturité du texte du projet dinstrument, la délégation a appuyé sans réserve la convocation en 2014 dune conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles industriels. Elle a exhorté tous les pays à soutenir cette initiative de la plus haute importance compte tenu du degré de maturité de la question et de lutilité dun traité pour les millions de personnes intéressées. Rappelant les déclarations précédentes indiquant que la Russie était disposée à accueillir la conférence diplomatique susmentionnée, la délégation a informé les participants du fait que la Fédération de Russie proposait que celleci se tienne dans la capitale, Moscou, et que la note correspondante avait déjà été envoyée du Directeur général de lOMPI. En cas dacceptation de cette invitation, le Gouvernement de la Fédération de Russie mettrait tout en uvre pour assurer la réussite de la conférence diplomatique. La délégation a souligné que lAssemblée générale avait à examiner à sa session en cours de nombreuses questions importantes pour les activités de lOMPI, telles que la nomination du Directeur général en 2014 et lapprobation du programme et budget pour lexercice biennal 20142015. Elle a indiqué quelle était ouverte à la discussion et quelle mettrait tout en uvre pour trouver des solutions tenant dûment compte des intérêts de tous les États membres de lOMPI.
La délégation du Pérou a déclaré quelle appuyait la déclaration faite par la délégation de la TrinitéetTobago au nom du GRULAC et a remercié le Directeur général pour lassistance technique et financière précieuse que lOMPI fournissait à son pays, qui souhaitait maintenir son rôle de premier plan dans la région dans le domaine de la propriété intellectuelle avec des projets tels que lobservatoire de la promotion, de la protection et de la diffusion des ressources génétiques et traditionnelles que le Pérou développait en étroite collaboration avec lOMPI. Le Pérou, qui était lun des pays connaissant la plus grande diversité dans le monde, se réjouissait des efforts considérables déployés dans le cadre de lIGC en vue délaborer des textes juridiques contraignants visant à garantir la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles. LIGC avait réalisé des progrès considérables, cest pourquoi il était nécessaire de poursuivre les discussions en vue de lélaboration dun instrument contraignant qui permette une protection appropriée des ressources et des savoirs essentiels non seulement pour son pays, mais également pour toute lhumanité. À cette fin, il convenait de renouveler le mandat du comité en y incluant un segment de haut niveau et la convocation, également demandée par dautres délégations, dune conférence diplomatique durant le prochain exercice biennal. La délégation a déclaré que son pays avait été lun des grands bénéficiaires du projet de création et de renforcement dune école pour la protection de la concurrence et de la propriété intellectuelle, qui lui avait permis de former des ressources humaines au bénéfice du pays et de la région. En témoignaient les séminaires proposés portant sur différents thèmes liés à la propriété intellectuelle. Cette école avait renforcé sa position au niveau national et avait permis de lancer des activités régionales contribuant à promouvoir la coopération SudSud. À cet égard, le rôle joué par lInstitut pour la défense de la concurrence et la protection de la propriété intellectuelle (INDECOPI) et par lOMPI avait été essentiel. La participation de la délégation aux travaux de lOMPI allait de pair avec le niveau de priorité élevé quelle accordait à la protection de la propriété intellectuelle en tant que vecteur du développement. Cest pourquoi la formulation de politiques publiques en matière de propriété intellectuelle était un élément clé du développement économique des populations. La délégation a indiqué que son pays se trouvait à létape finale du processus qui aboutirait à une stratégie nationale de propriété intellectuelle permettant davoir une image complète des priorités que son pays chercherait à renforcer à court, moyen et long termes. Cette stratégie contribuerait aux efforts déployés à léchelle nationale pour devenir membre de lOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Cest ainsi que, conformément à la politique nationale dinclusion sociale, son pays avait affirmé son soutien sans réserve à la conclusion du Traité de Marrakech, qui constituait une réussite en ce quil allait faciliter laccès de plus de 285 millions de personnes dans le monde aux publications écrites. Ce traité était né dune initiative du GRULAC qui avait été modelée durant les journées de négociations intensives au sein du SCCR. La délégation a salué la décision adoptée dans le cadre du Comité consultatif sur lapplication des droits de lOMPI en décembre 2012, dapprouver une proposition du Pérou prévoyant la réalisation détudes, fondées sur des paramètres objectifs et impartiaux, concernant limpact économique du piratage et de la contrefaçon au niveau national, afin que la société prenne conscience du préjudice qui résulte de ces activités. Cet effort témoignait de limportance du multilatéralisme et de lengagement de son pays en faveur du renforcement du programme de lOMPI par lintégration dinitiatives tangibles. Pour conclure, et comme la délégation lavait exprimé à la dernière session du PBC, la création dun nouveau bureau extérieur pour la région Amérique latine et Caraïbes était un objectif de la plus haute importance pour la région, cest pourquoi elle réitérait lappel dautres membres du GRULAC aux assemblées des États membres de lOMPI à prendre une décision favorable à cet égard.
La délégation de la Roumanie sest associée aux déclarations faites par la Lituanie, au nom de lUnion européenne, et par la Pologne au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, rappelant quelle attachait beaucoup importance aux questions prioritaires figurant à lordre du jour de lOMPI et que selon elle la conclusion dun traité sur les formalités prévues par le droit des dessins et modèles constituait la prochaine étape après la conclusion des traités de Beijing et de Marrakech. Elle a estimé que létat davancement du projet de dispositions sur le droit et la pratique en matière de dessins et modèles industriels était encourageant et a indiqué quil suffisait dune volonté politique et dune approche consensuelle pour convoquer une conférence. Lun des principaux objectifs de la Roumanie était la protection des organismes de radiodiffusion au moyen dun instrument international juridiquement contraignant. La délégation a insisté sur le fait que si lattention requise était accordée à cette question, des progrès importants pourraient être réalisés en 2014. Elle a rappelé lengagement pris par la Roumanie de poursuivre les discussions au sein de lIGC en vue de létablissement dun programme de travail pragmatique sur la base du nouveau mandat pour 20142015. La délégation a rappelé également que lapplication des droits de propriété intellectuelle continuait de figurer en tête des priorités de la Roumanie, au sein de lOMPI et au niveau national. LOffice dÉtat pour les inventions et les marques et lOffice roumain du droit dauteur avaient mis en uvre de nombreuses activités visant à renforcer la collaboration avec les agences nationales chargées de lapplication des lois. La délégation a indiqué que la diffusion de linformation et les activités de sensibilisation à la propriété intellectuelle continuaient de figurer en bonne place dans le programme national relatif à la propriété intellectuelle, et que lenseignement de la propriété intellectuelle dans les écoles publiques constituait un nouveau domaine daction. La Roumanie était davis que la créativité jouait un rôle prépondérant dans la croissance économique et le bienêtre de la société et, par conséquent, elle était favorable à un système international de propriété intellectuelle efficace auquel lOMPI et ses États membres contribueraient. La délégation a ajouté quun véritable esprit de coopération entre les États membres permettrait de réaliser des progrès sur toutes les questions inscrites à lordre du jour et a souligné quil était essentiel que lOMPI assure une gouvernance transparente dans tous les domaines.
La délégation de la Serbie a souscrit à la déclaration faite par la délégation de la Pologne au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes. Elle a pris acte des efforts déployés par lOMPI pour améliorer le système international de la propriété intellectuelle, généraliser la culture de la propriété intellectuelle et renforcer les capacités dans les États membres, et a salué le succès historique que représentait le Traité de Marrakech. La délégation appuyait la proposition visant à convoquer une conférence diplomatique en vue de ladoption, en 2014, dun traité sur le droit des dessins et modèles, et a fait part de son intérêt à rendre lArrangement de Lisbonne plus attrayant pour les futurs membres en élaborant un nouvel instrument pour cet arrangement. Les travaux du Comité consultatif sur lapplication des droits (ACE) ont contribué à la lutte contre le piratage et la contrefaçon au niveau national et mondial. La Serbie avait poursuivi ses efforts pour mettre en place un système de propriété intellectuelle efficace, en édictant une nouvelle loi sur la protection des topographies de semi conducteurs, en apportant des amendements à la loi sur les marques et à la loi sur le droit dauteur et les droits connexes, et en promouvant la protection des brevets dans le domaine de la recherche et du développement. Loffice de la propriété intellectuelle avait organisé plus de 100 séminaires et autres activités qui avaient contribué à générer une augmentation de 6% des demandes de brevet nationales et une augmentation de 50% des dépôts de brevets par des institutions et des facultés. Létude intitulée Contribution du secteur fondé sur les droits de propriété intellectuelle à léconomie serbe était en cours de finalisation et permettrait de mieux comprendre limportance des droits de propriété intellectuelle, favorisant ainsi un plus grand respect de la propriété intellectuelle en Serbie. Le projet pilote de lOMPI intitulé Intégration de la propriété intellectuelle dans la politique en matière dinnovation visait à découvrir comment la propriété intellectuelle avait stimulé linnovation en Serbie. La délégation a exprimé sa reconnaissance pour les efforts déployés par lOMPI en vue de fournir des services faciles à utiliser, à limage du Gestionnaire de produits et services du système de Madrid.
La délégation de lUkraine a félicité lOMPI pour les progrès considérables quelle avait accomplis en vue de mettre en place un système international de la propriété intellectuelle viable et accessible, de renforcer le système mondial de protection juridique de la propriété intellectuelle et de promouvoir une utilisation efficace de la propriété intellectuelle dans le monde, en garantissant une coopération stable et équilibrée entre les différents pays et régions. Les travaux menés par lOMPI pour encourager le perfectionnement professionnel de ses employés et améliorer le système existant représentaient une avancée cruciale. En outre, le nombre de publications de lOrganisation disponibles dans plusieurs langues continuait daugmenter. La délégation sest dite entièrement satisfaite des résultats des travaux fructueux de tous les comités de lOMPI. Elle a souscrit à la proposition présentée par le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR) concernant lexamen de questions importantes liées aux sujets suivants : la protection des droits des organismes de radiodiffusion et de distribution par câble; les limitations et exceptions en faveur des bibliothèques et des services darchives; et lexamen du texte du document portant sur lélaboration dun instrument juridique international approprié relatif aux limitations et exceptions en faveur des établissements denseignement et de recherchedéveloppement. La délégation a qualifié de grande réussite ladoption, en juin 2013, du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Ladoption de ce traité permettrait à de nombreuses personnes handicapées daccéder à linformation imprimée et de percevoir le monde à travers le corpus existant duvres imprimées. Par ailleurs, lOrganisation devrait élaborer des brochures, en formats papier et électronique, expliquant les avantages de ladhésion au Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles et au Traité de Marrakech. Le russe étant lune des langues officielles de lOMPI, ces brochures pourraient être traduites en russe afin dêtre distribuées dans le cadre du dialogue public sur lamélioration de la protection des droits des artistes interprètes et exécutants de laudiovisuel. La délégation a exprimé son soutien aux travaux du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). Comme les savoirs traditionnels étaient essentiels au développement économique dans plusieurs régions dEurope, il fallait poursuivre les activités visant à élaborer des instruments internationaux qui permettraient de faire de ces savoirs, ainsi que des ressources génétiques, des éléments importants des relations économiques. La délégation attendait avec impatience la poursuite des travaux féconds du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP), qui offrait une plateforme pour la tenue de débats mondiaux et la mise en uvre de mesures de fond concernant le développement équilibré du système de la propriété intellectuelle. Elle espérait que lOMPI appuierait le développement des instituts nationaux de la propriété intellectuelle dans les pays en développement et les pays en transition, afin détablir un partenariat sur un pied dégalité entre tous les États membres. Dans ce contexte, la délégation a exprimé la gratitude de lUkraine pour laide apportée à la mise en uvre des premières mesures en vue délaborer un projet de stratégie nationale en matière de propriété intellectuelle. Elle a aussi remercié lOMPI pour sa contribution à lorganisation de conférences et de séminaires conjoints, et a fait léloge en particulier de son cours dété sur la propriété intellectuelle. La délégation a indiqué que lUkraine sintéressait particulièrement aux questions liées à lamélioration de la qualité de lenseignement de la propriété intellectuelle, et elle a dit espérer quun soutien serait apporté aux efforts visant à lancer plusieurs programmes denseignement en la matière. Elle a ajouté que lUkraine attachait une grande importance à une nomination en tant quadministration chargée de la recherche internationale et administration chargée de lexamen préliminaire international, car cela confirmerait quelle était dotée de ressources humaines qualifiées, de solides capacités techniques et de services de recherche et dexamen de grande qualité. La délégation a appuyé la création de nouveaux bureaux extérieurs de lOMPI, notamment ceux prévus en Chine et dans la Fédération de Russie. En conclusion, elle a félicité lOMPI pour ses activités en vue détablir, au niveau mondial, un régime dapplication des droits de propriété intellectuelle stable et efficace, et de créer et maintenir une plateforme robuste de coopération multilatérale donnant de bons résultats.
La délégation de la Slovaquie, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a souscrit aux déclarations faites par la Pologne au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes et par la Lituanie au nom de lUnion européenne et de ses États membres. Son pays attachait une grande importance à la création, au maintien et à lamélioration dun système international de propriété intellectuelle équilibré et efficace, dans le cadre duquel lassistance technique de qualité fournie par lOMPI, ajoutée à des mécanismes de surveillance, lemportait largement sur les inconvénients liés aux différents niveaux de développement économique. Le droit des brevets avait toujours été une pierre angulaire de léconomie mondiale fondée sur linnovation. Les utilisateurs du système des brevets appelaient depuis longtemps le Comité permanent du droit des brevets (SCP) à améliorer encore ce système. Les travaux du SCP permettaient aux États membres de comparer les régimes juridiques et les procédures administratives et didentifier les meilleures pratiques. Le comité devait veiller à ce que son ordre du jour soit équilibré et reflète les diverses demandes de discussion exprimées par les pays développés et les pays en développement. En ce qui concerne la session précédente du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques, la délégation était convaincue que les divergences seraient surmontées et quun consensus serait trouvé en ce qui concerne lassistance technique et le renforcement des capacités. Un accord multilatéral consoliderait la protection des dessins et modèles et renforcerait linnovation et la créativité. La délégation sest déclarée favorable à la convocation dune conférence diplomatique. Les chiffres relatifs aux dépôts de demandes selon le Traité de coopération en matière de brevets (PCT) montraient que léconomie mondiale était en pleine reprise et que le système du PCT était vital pour le fonctionnement du système mondial des brevets. Le Groupe de travail du PCT avait fait des progrès significatifs en ce qui concerne les ajustements du règlement dexécution du PCT. La République slovaque était résolue à poursuivre les négociations sur les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles et se réjouissait de poursuivre les travaux du Comité du développement de la propriété intellectuelle (CDIP), ainsi que dautres projets convenus dans le cadre de divers comités. La République slovaque attachait une grande importance aux travaux du Groupe de travail sur le développement juridique du système de Lisbonne (appellations dorigine). Des progrès considérables avaient été accomplis, les résultats atteints au cours de lannée précédente étaient vivement appréciés et la République slovaque était favorable à la convocation dune conférence diplomatique pour ladoption dun Arrangement révisé de Lisbonne sur les appellations dorigine et les indications géographiques en 2015. La délégation attachait une grande importance à la coopération avec lOMPI et se félicitait de lassistance fournie à lOffice slovaque de propriété industrielle. La présence dun représentant de lOMPI avait été très appréciée lors de la célébration du vingtième anniversaire de loffice qui avait rassemblé de nombreux participants et bénéficié dune large couverture politique et médiatique. Loffice slovaque avait organisé de nombreuses activités en lien avec la propriété intellectuelle dans le domaine de léducation et de la sensibilisation, notamment un programme spécialement destiné aux écoles élémentaires, suivi par plus de 600 élèves à loccasion de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle. Il était également intervenu dans le programme de la Nuit des chercheurs, une grande manifestation organisée chaque année dans toute lEurope. Une exposition daffiches sur le thème du design avait eu lieu dans les locaux de loffice de la propriété intellectuelle, en coopération avec lUniversité technique de Zvolen. De nouveaux programmes de cours centrés sur lutilisation de la propriété intellectuelle avaient été lancés, et des experts avaient donné des conférences sur des questions de propriété intellectuelle à un public duniversitaires et de professionnels. Loffice de la propriété intellectuelle avait organisé une réunion bilatérale avec le ministre de léconomie et le ministre de léducation et une communauté de vues sétait dégagée en faveur dune coopération dans les domaines de linnovation, de lappui et du système denseignement. Un projet visant à sensibiliser le public à la propriété intellectuelle avait été mis sur pied et avait récemment donné lieu à une campagne médiatique sur la question.
La délégation de lAfghanistan a déclaré quauparavant le droit commercial afghan contenait très peu de dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et que le Département des marques au sein du Ministère du commerce et de lindustrie était chargé de lenregistrement des marques en collaboration avec les tribunaux de commerce. La mise en uvre dune véritable approche en matière de droits de propriété intellectuelle était une expérience nouvelle pour lAfghanistan et, avec la Constitution garantissant les droits des auteurs et inventeurs, lAfghanistan avait pu rejoindre lOMPI en 2005. Le Conseil afghan de la propriété intellectuelle avait été créé en 2007 au sein du Ministère du commerce et de lindustrie et réunissait des représentants de divers ministères et organismes. LOMPI avait organisé des activités telles que des ateliers, des séminaires et des visites détude pour des hauts fonctionnaires chargés des questions de propriété intellectuelle et des représentants du secteur privé, y compris une visite détude dans les offices de propriété intellectuelle de pays membres de lAssociation sudasiatique de coopération régionale (SAARC) et un séminaire national de sensibilisation à la propriété intellectuelle à Kaboul en 2013. LAfghanistan devait faire face à certaines difficultés liées notamment à lapplication des lois relatives à la propriété intellectuelle, au nombre insuffisant dexperts en propriété intellectuelle, au fait que la propriété intellectuelle était mal connue et à labsence denseignement de la propriété intellectuelle. LAfghanistan avait besoin de lassistance de lOMPI pour créer un Centre dappui à la technologie et à linnovation au sein de lUniversité de Kaboul. LAfghanistan figurait parmi les États ayant signé le Traité de Marrakech et était favorable à la convocation dune conférence diplomatique sur les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et le folklore durant le prochain exercice biennal. LAfghanistan saluait la proposition tendant à créer des bureaux extérieurs sur la base dune procédure transparente et dune série de critères.
La délégation du Myanmar sest associée à déclaration prononcée par Singapour au nom des pays membres de lANASE. Elle sest félicitée de ladoption du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Le Myanmar était entré dans une nouvelle ère depuis la formation du nouveau gouvernement 30 mois auparavant et avait mis en uvre de nombreuses réformes en un bref laps de temps. Avec laide et la coopération de la communauté internationale, les objectifs du Myanmar en matière de transformation démocratique, de création demplois et de revenus et de réduction de la pauvreté seraient rapidement atteints. Lapplication des droits de propriété intellectuelle encouragerait linvestissement étranger direct et stimulerait la créativité et linnovation. La loi du Myanmar sur linvestissement étranger direct avait été promulguée en 2012 et, depuis son entrée en vigueur, le pays redoublait defforts pour élaborer des lois sur les brevets, les dessins et modèles industriels, les marques de produits et de services et le droit dauteur. LOMPI prêtait son concours à ce processus de rédaction ainsi quà létablissement dun office de la propriété intellectuelle au Myanmar en envoyant des experts et en permettant aux fonctionnaires nationaux de participer aux activités relatives à la propriété intellectuelle, notamment dans le cadre de réunions et de cours de formation à létranger.
La délégation de lAlbanie a fait observer que son pays sintéressait à la propriété industrielle depuis une centaine dannées et que dimportants progrès avaient été réalisés dans ce domaine, un élément déterminant pour assurer une concurrence loyale, ainsi que pour le développement du pays. LAlbanie était certes un petit pays, mais elle possédait plus de 50 000 marques, la plupart enregistrées selon lArrangement de Madrid, et plus de 5000 brevets. LAlbanie disposait également dune stratégie quinquennale pour le développement de la propriété intellectuelle, qui couvrait la période 20102015, et qui devait permettre datteindre des niveaux demploi comparables à ceux des pays développés. La délégation a relevé lassistance que lOMPI avait fournie à lAlbanie, soulignant en particulier lappui technique reçu en vue de lintroduction dun système denregistrement automatisé de la propriété industrielle. Lannée précédente, le Directeur général avait également apporté son concours à lOffice albanais en vue du développement global de la propriété intellectuelle en Albanie. LAlbanie prenait les accords auxquels elle était partie très au sérieux et restait déterminée à soutenir tous les futurs projets de lOMPI.
La délégation de la Suisse a fait observer que lannée 2013 avait été placée sous le signe de la réussite pour lOMPI, que ce soit sur le plan institutionnel ou sur le plan normatif. Concernant le premier, elle a salué lachèvement du Programme de réorientation stratégique et sest félicitée de la restructuration du Secrétariat, qui permettrait à celuici de travailler de manière plus efficace. À cet égard, la délégation a tenu à remercier le Secrétariat pour les réunions dinformation et les rapports réguliers, qui avaient permis à la Suisse de suivre lavancement de ce projet important pour lOMPI et son fonctionnement. Concernant le plan normatif, la délégation sest félicitée de la conclusion du Traité de Marrakech, que la Suisse avait eu le plaisir de signer en juin lors de la Conférence diplomatique. Une année à peine après la conclusion du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles, le Traité de Marrakech unanimement salué constituait une nouvelle preuve de la capacité de lOrganisation à apporter des solutions consensuelles à des problèmes donnés. Un tel résultat nétait pourtant que difficilement imaginable au début de la conférence. Le Traité de Marrakech était bien le fruit dune collaboration réussie entre les délégations, qui navaient pas toujours les mêmes intérêts mais étaient désireuses daboutir à un texte qui apporterait des avantages concrets à ses bénéficiaires. La Suisse espérait que ce succès les inspirerait pour les autres travaux en cours, car dautres résultats positifs étaient possibles si elles faisaient preuve du même esprit. Parmi ces travaux et les défis qui attendaient les délégations cette semaine figurait la convocation dune conférence diplomatique sur la révision de lArrangement de Lisbonne. La délégation avait activement participé en qualité dobservateur aux travaux du groupe de travail et se réjouissait de la direction quavait enfin prise le projet de texte de révision en introduisant la notion dindication géographique en sus de celle dappellation, élargissant ainsi le champ dapplication de cet accord tout en continuant doffrir un système non seulement denregistrement international, mais aussi et surtout de protection efficace de ces titres de propriété intellectuelle. Ce développement serait très clairement dans lintérêt des titulaires dindications géographiques et dappellations dorigine, qui étaient bien souvent des producteurs produisant à petite échelle des produits de niche et cherchant à travers ce système à valoriser leurs produits locaux, souvent issus de savoirs traditionnels ancestraux. Cétait cet intérêt de fournir un système denregistrement et de protection à la fois simple et efficace qui devait être au cur des préoccupations du groupe de travail sur la révision de lactuel arrangement et motiver les membres de lUnion de Lisbonne à approuver la convocation dune conférence diplomatique en 2015 conformément à la recommandation du groupe de travail. La délégation restait pleinement engagée à voir cette semaine le renouvellement du mandat du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore, qui imprime un réel dynamisme dans les travaux à venir et favorise une interaction accrue entre les États membres pour permettre enfin laboutissement de ces travaux, que tant de membres de lOMPI appelaient de leurs vux et ce, dans les meilleurs délais. La délégation appuyait la convocation dune conférence diplomatique pour un traité sur le droit des dessins et modèles. Les travaux du Comité permanent du droit des marques avaient en effet bien progressé et se trouvaient à un point permettant la convocation dune telle conférence. Un tel instrument technique et procédural viendrait utilement compléter les instruments similaires préexistants dans le domaine des brevets et des marques. Cette semaine, les Assemblées étaient aussi saisies de la recommandation du Comité du programme et budget dapprouver le projet de programme et budget pour le prochain exercice biennal, recommandation à laquelle la Suisse souscrivait globalement. La délégation a relevé quen tant quorganisation orientée vers les services, il était primordial pour lOMPI que les unions denregistrement continuent de fonctionner de manière efficace et répondent aux besoins des utilisateurs pour contribuer à transformer linnovation et la création en un facteur de développement économique. La Suisse attachait donc une importance particulière à lallocation de ressources suffisantes au programme relatif aux unions denregistrement. Enfin, elle restait engagée en ce quil sagissait de trouver cette semaine une solution concernant louverture de nouveaux bureaux extérieurs et se réjouissait de participer aux travaux du groupe de travail visant à établir, dici à la fin de ces assemblées, les critères que devraient remplir ces bureaux pour permettre louverture de certains dentre eux dans le courant du prochain exercice biennal. Ces critères devraient concrétiser lidée de doter lOMPI dun réseau restreint de bureaux positionnés stratégiquement et géographiquement représentatifs à vocation régionale. La Suisse considérait ces lignes directrices comme cruciales pour atteindre lobjectif visé, à savoir apporter une valeur ajoutée en fournissant un appui politique et logistique pour la réalisation des objectifs stratégiques de lOMPI dune façon qui nétait pas faisable par des opérations au seul siège de lOrganisation. À cet égard, la délégation a remercié le Directeur général davoir clarifié le fait que la question de la création de nouveaux bureaux extérieurs était bien distincte de celle des centres à capacité de redondance. En conclusion, elle a tenu à réaffirmer lengagement de la Suisse à contribuer à la conclusion positive des assemblées.
La délégation du Bangladesh sest associée aux déclarations faites par lInde, au nom du groupe des pays dAsie et du Pacifique, et par le Bénin, au nom du groupe des pays les moins avancés (PMA). Le rapport du Directeur général aux assemblées 2013 de lOMPI avait montré que la propriété intellectuelle avait enregistré une importante croissance malgré les difficultés économiques dues à la crise financière de laprès2008. Toutefois, cette croissance navait pas été homogène dans toutes les régions du monde. Les pays en développement, en particulier les PMA, navaient pas pu en tirer parti autant quils lauraient dû. Pour que tous les États membres puissent véritablement bénéficier de la propriété intellectuelle, le système de la propriété intellectuelle devait assurer un équilibre entre les droits et les responsabilités et devait consacrer limportance de linnovation et de la créativité pour la transformation sociale, économique, culturelle et technologique dans les PMA. La délégation était heureuse de constater que les PMA et lOMPI unissaient leurs efforts pour surmonter les inégalités en matière daccès au savoir, autrement dit la fracture numérique, qui persistaient. La quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMAIV) avait conduit lOMPI à prendre plusieurs mesures pour constituer la base de connaissances des PMA et les aider étape par étape dans le processus de mise en uvre. Concernant les deux premiers éléments, lOMPI fournissait un appui aux PMA en vue de la formulation de stratégies et de politiques en matière de propriété intellectuelle et dinnovation. En outre, diverses activités nationales, régionales et interrégionales avaient été entreprises. Des progrès notables avaient été enregistrés en matière de commercialisation, de promotion et de mise à disposition des techniques appropriées. LOMPI avait introduit plusieurs plans visant à rendre linformation scientifique et technique pertinente accessible gratuitement aux PMA. LOrganisation aidait aussi ces pays à formuler des politiques et stratégies en matière dinnovation, à former leurs ressources humaines et à mettre en place des Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI). La commercialisation des marques locales était également très importante pour les PMA. LOMPI était extrêmement active dans les PMA en ce qui concernait la protection des ressources, des cultures, des savoirs et des traditions autochtones. Il était nécessaire de trouver un accord pour mettre en uvre le mécanisme de coordination en adoptant un instrument fonctionnel permanent, comme cela avait été approuvé au sein du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP). On pouvait espérer que la définition de lexpression dépenses de développement ferait lobjet dun consensus dans un avenir proche. La délégation a salué lengagement actif de lOMPI concernant divers projets lancés au titre des recommandations du Plan daction pour le développement. Elle se réjouissait de ladoption du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles et du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. La délégation était davis que le Secrétariat devrait engager des travaux préparatifs fondés sur un consensus en vue de la tenue dune conférence diplomatique relative au projet de traité sur le droit des dessins et modèles, une manifestation que la Russie était prête à organiser. Le mandat du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) devrait être étendu afin que la conférence diplomatique proposée sur les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et le folklore puisse être convoquée dans un avenir proche. La délégation sest félicitée de la décision qui avait été prise douvrir des bureaux extérieurs de lOMPI dans différentes régions du monde. Néanmoins, elle avait conscience du fait quil sagissait dun processus qui prendrait du temps et espérait que la promotion du développement et de linnovation et le renforcement du système de propriété intellectuelle seraient les principales préoccupations des nouveaux bureaux.
La délégation de lÉgypte sest félicitée des succès récents de lOrganisation, notamment en ce qui concerne ladoption du Traité de Marrakech, le développement des systèmes mondiaux de propriété intellectuelle et la situation financière saine de lOMPI. En tant que pays en développement, lÉgypte attendait avec intérêt la poursuite des mesures prises par lOrganisation pour assurer la diffusion et la promotion de la créativité et de linnovation et létablissement dun système mondial de propriété intellectuelle équilibré et axé sur le développement au moyen dinstruments et de politiques de propriété intellectuelle destinés à atteindre les grands objectifs en matière de développement économique et social. En qualité dinstitution spécialisée des Nations Unies, lOMPI avait la capacité, les ressources et les compétences nécessaires pour répondre aux aspirations et aux attentes des pays en développement en matière de progrès et de prospérité. Tout au long de lannée, et en coopération avec lOMPI, lÉgypte avait lancé différentes activités de modernisation et de perfectionnement dans les domaines de la recherche scientifique, de la promotion de linnovation, du transfert de technologie et de lutilisation des politiques de propriété intellectuelle au service des objectifs de développement. La délégation appréciait à sa juste valeur cette coopération qui commençait à porter ses fruits et a mentionné en particulier les éléments suivants : les programmes de promotion de la créativité et de linnovation déployés dans tous les secteurs de la société, notamment dans les établissements scolaires et universitaires et dans le secteur privé; et les projets relatifs à la propriété intellectuelle et à linnovation axés sur les besoins sociaux plus immédiats, notamment les technologies modernes en matière dénergie solaire, de désalinisation, dénergie propre, de sécurité alimentaire et de santé publique. Les demandes de brevet nationales progressaient à un rythme régulier qui, comme lespérait la délégation, doublerait à lavenir, compte tenu notamment de la nomination de lOffice égyptien des brevets en qualité dadministration chargée de la recherche internationale et de lexamen préliminaire international selon le PCT en avril 2013. Les enregistrements de marques selon le système de Madrid avaient connu une augmentation de 15%. Les programmes de sensibilisation avaient contribué à un accroissement de 10% des demandes denregistrement nationales. En outre, grâce à des programmes ciblés, les PME étaient davantage conscientes de lintérêt de faire enregistrer leurs marques. Faisant état dun mémorandum daccord avec lOMPI, la délégation a annoncé la prochaine publication des marques égyptiennes sur le site Internet de lOMPI. Elle espérait par ailleurs que le système de Madrid, et notamment la classification de Nice, serait mis à disposition en langue arabe par lOMPI. En passant en revue les résultats atteints pendant lannée écoulée, la délégation était optimiste quant à lavenir. LÉgypte attachait une grande importance au progrès de la science, de la technologie et de la recherche en ce qui avait trait à la propriété intellectuelle et industrielle. Cet intérêt sillustrait notamment dans la nomination du Conseiller spécial près la présidence pour la recherche scientifique, les brevets et linnovation. Des progrès étaient réalisés quant à lintégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans lensemble des activités et programmes de lOMPI. La poursuite des progrès à cet égard appelait un appui et une coopération accrus dans lintérêt de tous. La délégation observait activement et étroitement les négociations sur de nouveaux traités, qui avaient pris un élan notable. Elle espérait que ces négociations se concentreraient davantage sur la protection des savoirs traditionnels, des expressions culturelles traditionnelles et des ressources génétiques en vue de renouveler le mandat de lIGC et de convoquer une conférence diplomatique en 2015. La délégation a également évoqué les initiatives prises par lOMPI pour appuyer la coopération SudSud dans le domaine de la propriété intellectuelle et du développement et attendait avec intérêt le lancement dactivités supplémentaires dans ce même esprit. Consciente de limportance de ces activités pour lOrganisation, lÉgypte avait accueilli la deuxième réunion interrégionale sur la coopération SudSud relative aux brevets, aux marques, aux dessins et modèles industriels et à lapplication des droits du 6 au 8 mai 2013. La délégation espérait que la deuxième phase du projet serait approuvée et que les ressources nécessaires seraient allouées pour le développement de la coopération SudSud en tant quélément fondamental des activités de lOMPI. La délégation a pris note de la proposition de lOMPI en faveur de la création de cinq nouveaux bureaux extérieurs au cours du prochain exercice biennal, à savoir un en Chine, un aux ÉtatsUnis dAmérique, un en Russie et deux en Afrique. Elle a indiqué que lÉgypte était prête à accueillir lun de ces deux bureaux extérieurs et à en assurer le bon fonctionnement. La décision concernant la création de nouveaux bureaux extérieurs devait se fonder sur des critères objectifs, pratiques et appropriés. Des consultations étaient également nécessaires pour assurer lapprobation de la proposition dans le cadre du programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015. En conclusion, la délégation sest associée aux déclarations du groupe des pays africains et du groupe du Plan daction pour le développement.
La délégation de la République centrafricaine a salué les efforts fournis ces dernières années par la direction générale de lOMPI en vue de moderniser et de dynamiser les activités en faveur de la promotion de la propriété intellectuelle à travers le monde. Elle a tenu à exprimer toute sa gratitude au Directeur général pour son leadership et les orientations stratégiques promues au Bureau pour lAfrique et au Secrétariat ainsi quà lensemble du personnel de lOrganisation pour leur sens élevé du devoir. Le Gouvernement centrafricain se félicitait de lesprit de consensus qui avait prévalu chez les États membres et qui avait permis une réussite sans précédent à la conférence diplomatique de Marrakech, à savoir ladoption du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées; il souhaitait que ce dynamisme perdure pour les autres projets de traités et instruments juridiques en voie dadoption. Conscient de lintérêt de la propriété intellectuelle en tant que moteur du développement économique, le Gouvernement centrafricain avait pris au cours des années précédentes des mesures courageuses et ambitieuses visant à lintégration de la propriété intellectuelle dans ses différentes stratégies et politiques de développement. Ces mesures portaient entre autres sur la création du Conseil national de propriété intellectuelle chargé de coordonner différentes actions et de faire des propositions au gouvernement dans loptique dune utilisation optimale des actifs de propriété intellectuelle au niveau national. Parmi ces actions et propositions figuraient notamment la mise en place dun comité national des indications géographiques ayant pour mission didentifier et dengager la procédure de protection des produits du terroir en vue de leur valorisation et linstitution du salon national de linvention et de linnovation technologique, dont lobjectif essentiel était dencourager la créativité et de favoriser lessor de la culture technologique. En ce qui concernait le droit dauteur, un projet de loi intégrant les principales dispositions des traités internationaux en vigueur dans ce domaine et en cours dadoption avait pour vocation de faire de la propriété littéraire et artistique un facteur développement du pays. Très sensible à lattention que lui avait toujours accordée la direction générale de lOMPI, le Gouvernement centrafricain lui renouvelait sa gratitude pour lassistance constante et soutenue dont il bénéficiait non seulement dans le domaine du renforcement des capacités humaines par le biais des bourses que lOrganisation accordait dans le cadre de la formation en propriété intellectuelle, des séminaires interrégionaux et dateliers, mais aussi dans le domaine de linformation scientifique et technique par la création du Centre dappui à la technologie et à linnovation (CATI), par lassistance technique pour lélaboration dune nouvelle législation en matière de droit dauteur et par le Plan national de développement de la propriété intellectuelle. La République centrafricaine comptait sur lappui continu de lOMPI pour préserver ses acquis afin de faire de la propriété intellectuelle un outil essentiel de son développement économique en dépit des difficultés qui se posaient depuis quelques mois. En conclusion, la délégation a souscrit à la déclaration faite par le groupe des pays africains ainsi quà celle faite par le groupe des pays les moins avancés et a souhaité la pleine réussite des travaux des assemblées.
La délégation du Malawi a salué la conclusion du Traité de Marrakech et a dit espérer que le même esprit prévaudrait si une conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles était convoquée en 2014. Le Malawi a reconnu quil ne pourrait pas progresser ni réellement innover pour atteindre ses objectifs en matière de croissance et de développement en labsence dun système de propriété intellectuelle clair et complet. La délégation a noté avec satisfaction que lOMPI organiserait, en octobre 2013 au Malawi, une formation à lautomatisation en matière de propriété intellectuelle afin dévaluer le niveau existant dautomatisation, de former le personnel de loffice de la propriété intellectuelle et de procéder à des transferts de connaissances. Cette mission faisait suite à une demande dassistance technique et financière que le pays avait adressée à lOMPI en 2011 et, selon la délégation, une autre mission de lOrganisation était attendue mioctobre en vue de fournir un soutien financier et technique à la politique nationale en matière de propriété intellectuelle. Par ailleurs, avec laide de lOMPI, le Malawi prévoyait de créer en 2013 des centres dappui à la technologie et à linnovation qui confirmeraient sa volonté et son désir de devenir une économie à revenu intermédiaire axée sur la technologie, dans laquelle les techniques de linformation et les sciences pourraient sappuyer sur un régime de propriété intellectuelle solide. La délégation a expliqué que le Malawi avait toujours été convaincu que les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiques étaient indissociables. Elle a exprimé son soutien à la déclaration faite par lAlgérie au nom du groupe des pays africains, qui rappelait que la recommandation n° 18 prescrivait à lIGC daccélérer le processus visant à offrir une protection dans ces domaines. La délégation sest félicitée de loccasion offerte à lAssemblée dévaluer les progrès accomplis concernant le texte dun instrument international juridiquement contraignant relatif aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et aux expressions culturelles traditionnelles, texte qui lui avait été transmis par le comité en vue de décider de la suite à y donner, notamment sagissant de la convocation dune conférence diplomatique. La délégation a remercié lOMPI de laide constante fournie au Malawi pour renforcer ses ressources humaines et son infrastructure de la propriété intellectuelle en fonction de ses besoins et de ses priorités en matière de développement. Elle a renouvelé lappui du gouvernement à lOMPI et sattendait à ce que lOrganisation poursuive son soutien financier et technique pour permettre au pays de moderniser sa législation en matière de propriété intellectuelle, tout en menant à bien ses programmes de propriété intellectuelle en faveur de linnovation, de la croissance et du développement.
La délégation du Nigéria sest associée à la déclaration prononcée par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains, et a exprimé sa volonté de coopérer avec toutes les parties prenantes pour faire en sorte que cette série de réunions soit un succès. Elle a fait ressortir limportance des progrès accomplis dans les travaux normatifs de lOMPI et, en particulier, dans les négociations en cours du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), qui étaient cruciales pour mieux faire connaître ces ressources, les exploiter et les commercialiser. La délégation a exhorté les États membres à reconnaître quil était urgent de renouveler le mandat de lIGC et détablir un calendrier pour la convocation dune conférence diplomatique. Elle a salué la conclusion, en 2012, du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles et ladoption historique du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, événements qui avaient révélé la capacité des États membres à prendre des mesures audacieuses en faveur du progrès de lhumanité. Le Traité de Marrakech, en particulier, nétait pas seulement un traité sur le droit dauteur mais aussi un traité humanitaire, et il faudrait continuer à tenir compte, au sein de lOMPI, des valeurs quil véhiculait dans loptique des droits de lhomme. La délégation sest félicitée des négociations en cours du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) et sest dite favorable au projet de traité sur le droit des dessins et modèles, qui visait à simplifier les procédures et à réduire les coûts. Elle a toutefois insisté sur la nécessité de prendre en compte la mesure dans laquelle les systèmes nationaux étaient préparés à satisfaire aux exigences de linstrument, et sest dite toujours prête à participer à des consultations et à collaborer avec les autres États membres pour élaborer un plan daction réaliste pendant les assemblées. La délégation a accueilli favorablement lapprobation, en principe, de lélargissement des services de lOMPI à de nouveaux États membres et utilisateurs, y compris des services axés sur le développement. Vu le besoin urgent de semployer, en Afrique, à créer une culture de la propriété intellectuelle et à sensibiliser le public à ces questions, la délégation était favorable à la proposition tendant à ouvrir deux bureaux extérieurs sur le continent pendant lexercice biennal à venir. Elle a mis en relief le riche patrimoine de lAfrique et a appelé les États membres à encourager des investissements considérables dans le développement des systèmes de propriété intellectuelle, dans lintérêt de toutes les parties concernées. Enfin, la délégation a saisi cette occasion pour présenter la candidature de M. Geoffrey Onyeama, alors vicedirecteur général du Secteur du développement à lOMPI, au poste de Directeur général de lOrganisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle pour la période 20142020. De par ses qualifications, son aptitude à diriger et son expérience professionnelle de plus de 28 ans à lOMPI dans différentes fonctions exigeantes, M. Onyeama était idéalement placé pour stimuler la croissance de lOrganisation, améliorer sa compétitivité et fournir des services aux États membres. M. Onyeama ayant les qualités personnelles et professionnelles nécessaires pour accompagner les États membres dans leur volonté daller de lavant, la délégation souhaitait demander à ces derniers de soutenir sa candidature.
La délégation du Brunéi Darussalam a fait sienne la déclaration faite par la délégation de Singapour au nom de lAssociation des nations de lAsie du SudEst (ANASE). En matière de propriété intellectuelle, 2013 avait été une année fructueuse, et Singapour se rapprochait de son objectif détablir un office national de propriété intellectuelle avec la création de lOffice de la propriété intellectuelle du Brunéi Darussalam sous légide du Conseil de développement économique du Brunéi Darussalam et le soutien du Bureau du procureur général. Loffice avait récemment fusionné avec le Service denregistrement des marques et était chargé des brevets, marques et dessins et modèles industriels; il comptait administrer un système de protection des obtentions végétales dès le début de 2014 au plus tard. La délégation a dit espérer que la réorganisation de ladministration de la propriété intellectuelle conduirait à une meilleure coordination des politiques et à une efficacité accrue, permettant ainsi au pays de mettre à profit la propriété intellectuelle à des fins de croissance économique. Elle a indiqué quen collaboration avec lOffice de la propriété intellectuelle du Brunéi Darussalam, lOMPI avait organisé un atelier et un séminaire national de formation sur le thème du Traité de coopération en matière de brevets, de même quune formation en cours demploi à lintention des examinateurs de brevets à loffice. LOrganisation avait en outre dépêché une mission de suivi sur la gestion intégrée de ladministration de la propriété intellectuelle et une mission préliminaire sur lélaboration dune stratégie nationale en matière de propriété intellectuelle, tout en aidant le pays à mettre en place un système automatisé de propriété industrielle par lenvoi dune mission dévaluation technique sur le système dautomatisation en matière de propriété industrielle (IPAS). La délégation avait le plaisir dannoncer que lOffice de la propriété intellectuelle du Brunéi Darussalam avait automatisé ses processus opérationnels en ce qui concernait les brevets et les dessins et modèles industriels par le plein déploiement de lIPAS en septembre 2013. Loffice avait également collaboré avec lOMPI en vue de la réalisation dun programme de formation de formateurs à lutilisation efficace de la propriété intellectuelle par le secteur privé ce, pour aider à la création de petites et moyennes entreprises au Brunéi Darussalam en consolidant la connaissance de lutilisation de la propriété intellectuelle à des fins commerciales. Les missions susmentionnées avaient permis datteindre lobjectif de coordonner et de développer linfrastructure mondiale en matière de propriété intellectuelle. Les entités chargées de la propriété intellectuelle au Brunéi Darussalam avaient fait leur part du travail en satisfaisant à lobjectif stratégique voulant de renforcer le respect de la propriété intellectuelle. En marge de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle de 2013, lOffice de la propriété intellectuelle du Brunéi Darussalam avait lancé un programme national de sensibilisation dans les écoles visant à promouvoir la protection des droits de propriété intellectuelle. Il avait également organisé en collaboration avec Telekom Brunei et lambassade américaine un concours de vidéos fructueux, qui avait consisté pour les participants à réaliser une vidéo soulignant limportance des différentes formes de protection de la propriété intellectuelle. La délégation a fait savoir que le Brunéi Darussalam adhérerait très prochainement à lArrangement de La Haye et deviendrait ainsi, après Singapour, le deuxième État membre de lANASE à effectuer cette démarche.
La délégation du Bhoutan a déclaré que des questions techniques complexes, que les différents organes et comités permanents de lOMPI examinaient depuis plusieurs années, figuraient au programme des assemblées. Elle a salué les progrès réalisés par le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) dans lélaboration dun instrument international visant à fournir une protection contre lutilisation abusive et lappropriation illicite des savoirs traditionnels et du folklore, de même que les efforts déployés par les autres comités, les encourageant à poursuivre leurs travaux. Le Bhoutan avait bénéficié de programmes techniques et de renforcement des capacités mis en uvre par lOMPI au titre de son cadre bilatéral de coopération. La révision de la loi sur le droit dauteur et la propriété industrielle était en cours et serait terminée fin 2013. Les modifications apportées harmoniseraient la législation nationale avec les dispositions des conventions et traités internationaux. La délégation a confirmé que la politique nationale relative à la propriété intellectuelle serait parachevée dici à fin 2013 et a demandé instamment à lOMPI de continuer à élaborer des programmes visant à répondre aux besoins en développement, en particulier ceux des pays les moins avancés, afin quils puissent utiliser la propriété intellectuelle de manière efficace à des fins de création de richesses et de développement économique. La délégation a fait savoir que le Bhoutan avait récemment organisé ses deuxièmes élections législatives et quun nouveau gouvernement avait été formé. La démocratie avait été introduite en 2008 à la demande générale, selon lidée que le peuple devait avoir son mot à dire dans les affaires et la gouvernance du pays et que la démocratie était le meilleur moyen de servir ses intérêts. La délégation attachait une grande importance aux discussions relatives au plan daction pour le développement de laprès2015, quelle voyait comme une occasion pour les États déchanger leurs données dexpérience. À la suite de la Réunion de haut niveau sur le bonheur et le bienêtre organisée par le Bhoutan au siège des Nations Unies, quelque 60 spécialistes universitaires de différents pays sétaient penchés sur le contenu du plan daction pour le développement; leur rapport serait présenté à lAssemblée générale des Nations Unies. La délégation espérait que ce rapport et les recommandations formulées nourriraient les discussions en cours et lélaboration du plan daction pour le développement de laprès2015.
La délégation du Congo a loué la bonne gestion de lOrganisation et sest félicitée de lassistance que lOMPI ne cessait de fournir à son pays sous de multiples formes. Elle a fait sienne la déclaration prononcée par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains. Par ailleurs, elle a relevé avec satisfaction les efforts déployés par lOMPI en vue de faire de la propriété intellectuelle non seulement un outil de développement, mais aussi un moyen efficace de favoriser linnovation et la créativité. Elle a indiqué que son gouvernement avait mis en place un dispositif de promotion de la propriété industrielle et de linnovation comprenant la création du Fonds daide à linvention, linstitution du prix du Président de la République pour la meilleure invention et lorganisation du Salon national des inventions, des produits de lindustrie et de lartisanat, dont la deuxième édition sétait tenue en mai 2013. De même, il était en train de finaliser, en collaboration avec lOrganisation, un plan de développement de la propriété intellectuelle, qui se présentait comme une stratégie visant notamment à renforcer le cadre législatif et réglementaire ainsi que les capacités opérationnelles et à promouvoir et valoriser la créativité et linnovation. En outre, grâce à lappui de lOMPI, le Congo avait procédé à linstallation, le 10 mai 2013, du Centre dappui à la technologie et à linnovation (CATI), conçu pour répondre aux besoins de formation en matière de ressources humaines et dans le domaine de la recherchedéveloppement. La délégation a souhaité que la coopération entre lOrganisation et son pays soit poursuivie et renforcée aux fins de la validation du plan national de développement de la propriété intellectuelle. Elle sest déclarée satisfaite des avancées significatives observées au sein de certains comités, tels que le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore, dont les conclusions à lissue de ces assemblées nécessiteraient des travaux dapprofondissement sur certains aspects. Sagissant des propositions de modification des dispositions juridiques relatives aux dessins et modèles industriels, elle a appelé les autres délégations à un engagement constructif prenant en compte les problèmes politiques et techniques exposés par certaines dentre elles. À cet égard, les préoccupations du groupe des pays africains au sujet de lassistance technique et du renforcement des capacités méritaient une attention soutenue. Il convenait enfin de relever limportance attachée par le Congo, dune part, aux conclusions de la Conférence africaine sur limportance stratégique des politiques de propriété intellectuelle pour favoriser linnovation, la création de valeur et la compétitivité, qui sétait tenue à Dar esSalaam les 12 et 13 mars 2013, et dautre part, aux résultats de la Conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, qui avait eu lieu à Marrakech du 17 au 28 juin 2013. La signature dudit traité par le Congo prouvait amplement le vif intérêt porté par le pays au système du droit dauteur.
La délégation de la RépubliqueUnie de Tanzanie a fait siennes les déclarations faites par lAlgérie au nom du groupe des pays africains et par le Bénin au nom des pays les moins avancés (PMA). Elle a adressé ses sincères condoléances au Gouvernement et au peuple kenyans à la suite de lattaque terroriste menée dans lun des centres commerciaux de Nairobi et les a assurés de la solidarité de la RépubliqueUnie de Tanzanie. La délégation a salué la conclusion du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Cet événement a montré quil était également possible de parvenir à un accord au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), qui devrait bénéficier dun délai supplémentaire pour aboutir à une issue positive. La mise en uvre du Plan daction pour le développement avait largement contribué à lamélioration du système international de la propriété intellectuelle. La délégation sest félicitée de lappui apporté aux pays en développement, notamment les PMA, pour une utilisation de la propriété intellectuelle en faveur du développement. Science, innovation et technologie étaient essentielles pour améliorer la compétitivité et la croissance économique de lAfrique. La délégation a souscrit à la déclaration faite par le groupe des pays africains à cet égard et a reconnu le rôle joué par lOMPI pour promouvoir la compréhension et ladoption de politiques et législations en matière de propriété intellectuelle dans les États membres en fonction de leurs différents degrés de développement, de même que pour améliorer la flexibilité des politiques publiques dans le domaine de la propriété intellectuelle. La Conférence africaine sur limportance stratégique des politiques de propriété intellectuelle pour favoriser linnovation, la création de valeur et la compétitivité sétait tenue en RépubliqueUnie de Tanzanie avec le coparrainage du Gouvernement du Japon, de lOMPI et de la RépubliqueUnie de Tanzanie. Cette conférence avait permis de rassembler des ministres de pays africains, des décideurs, des chercheurs et déminents spécialistes de la propriété intellectuelle pour favoriser la compréhension du rôle de la propriété intellectuelle aux fins du développement des entreprises et de la création de richesses. Lappui fourni au moyen grâce à la mise en uvre du Plan daction pour le développement, en particulier dans le domaine de lassistance technique et du renforcement des capacités, avait reçu un accueil extrêmement favorable. LOMPI avait organisé une réunion sur le développement du projet Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) et sur lappui à linnovation par laccès aux savoirs technologiques, ainsi quun atelier à lintention des réalisateurs de films. Le programme de modernisation des offices sétait poursuivi avec deux missions de suivi du système dautomatisation de la propriété industrielle (IPAS). Lappui des organisations internationales, en particulier lOMPI, contribuerait aux efforts déployés au niveau national dans tous les domaines de la propriété intellectuelle et encouragerait plus avant la créativité et linnovation.
La délégation de Cuba a déclaré que, dans son pays, lélaboration de la stratégie nationale de propriété industrielle trouvait son expression dans les lignes daction de la politique économique et sociale, dont lobjectif était de renforcer la politique de protection de la propriété industrielle au niveau national et sur les principaux marchés extérieurs. À lélaboration de la politique nationale, qui serait approuvée par le Conseil des ministres, participaient les acteurs sociaux du système national de propriété industrielle parmi lesquels étaient bien représentés les secteurs de la santé publique et de lagriculture. Lobjectif fondamental de lélaboration dune stratégie était de renforcer lintégration de lactivité de la propriété industrielle et de ses activités consubstantielles dans les systèmes de science et dinnovation technologiques, dinvestissement national et étranger et de commerce extérieur, notamment lexportation de biens et de services. La délégation a affirmé que son pays attachait une grande importance au maintien dun équilibre entre la protection des titulaires de droits de propriété industrielle et lintérêt public. La politique nationale de propriété industrielle trouvait son expression dans la législation nationale, qui réaffirmait le respect des engagements internationaux pris en la matière, permettait de contrecarrer lexercice abusif des droits acquis et garantissait le droit de Cuba à adopter les mesures nécessaires pour protéger la santé publique et, en particulier, le droit à promouvoir laccès aux médicaments, à garantir la sécurité alimentaire et à faire face aux enjeux technologiques que supposaient le changement climatique et dautres objectifs fondamentaux de politique publique. La délégation a mis laccent sur le soutien apporté par lOMPI, notamment par le Bureau régional pour lAmérique latine et les Caraïbes, en matière de renforcement des capacités nationales des différents acteurs sociaux du système national de propriété industrielle ainsi quau secteur des infrastructures des techniques de linformation en ce qui concerne la mise en uvre du service automatisé de propriété industrielle (IPAS) pour les brevets et les marques, notamment pour la gestion des marques internationales désignant Cuba, ajoutant que, selon elle, il sagissait dun projet qui avait eu une incidence sur la mise au point de linfrastructure technologique des offices nationaux et quil convenait daméliorer les délais pour répondre aux besoins des pays de manière efficace en renforçant les capacités des administrateurs nationaux du système automatisé. Par ailleurs, la délégation a réitéré la volonté de son pays de participer au programme intitulé La propriété intellectuelle, les techniques de linformation et de la communication, relatif à la numérisation des documents de propriété industrielle. Le Plan daction de lOMPI pour le développement constituait un des piliers de lOrganisation et de ses États membres. Elle a indiqué quelle attachait beaucoup dimportance aux résultats obtenus dans la mise en uvre de certaines recommandations du Plan daction dans le cadre de projets. La délégation a souligné limportance de concrétiser la mise en uvre des mécanismes de coordination et modalités de suivi, dévaluation et détablissement de rapports pour la prise en considération de la dimension du développement dans toutes les activités de lOMPI. De même, elle a reconnu quil était nécessaire que les États membres entament un dialogue au sujet de la propriété intellectuelle et du développement dans le cadre du troisième volet du mandat du CDIP et quil était nécessaire de continuer à sappuyer sur le budget ordinaire de lOMPI pour la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement. La délégation a félicité les États membres pour ladoption du Traité de Marrakech et a indiqué que la communauté des nations avait la tâche et la responsabilité de le mettre en uvre. Il était à espérer quà lavenir des progrès analogues soient réalisés eu égard aux exceptions et limitations en faveur des bibliothèques et services darchives, des établissements denseignement et de recherche et des personnes ayant dautres handicaps. Le renouvellement du mandat de lIGC revêtait une importance capitale pour la mise au point dun instrument international compte tenu du lien existant avec la CDB et le Traité de Nagoya. Dans ce cas, laccès aux ressources génétiques et aux savoirs traditionnels associés aux ressources génétiques devait être conforme au consentement préalable donné en connaissance de cause et aux mécanismes daccès et de partage des avantages. De même, les travaux futurs du SCP devaient viser la poursuite des études sur les brevets et la santé, et sur les exceptions et limitations dans le domaine du transfert de technologie, en veillant à mentionner les obstacles au transfert de technologie que constituent les brevets. Les études portant sur les exceptions et limitations devaient traiter les questions relatives au développement et à leurs conditions de mise en uvre. Pour conclure, la délégation a appuyé les déclarations faites par les délégations de la TrinitéetTobago, au nom du GRULAC, et du Brésil au nom du groupe du Plan daction pour le développement.
La délégation du Botswana a souscrit à la déclaration faite par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et a souhaité ajouter quelques observations. La protection des droits de propriété intellectuelle avait été définie comme lune des conditions essentielles de la croissance socioéconomique, comme lavait montré de longue date la dynamique positive de la propriété intellectuelle au regard du développement dans les pays industrialisés. Les pays en développement étaient encore au stade préliminaire du développement du système de la propriété intellectuelle, et ils ne tiraient pas le meilleur parti du régime international en la matière. Bien que des progrès aient été enregistrés, beaucoup restait à faire pour développer et exploiter le potentiel de la propriété intellectuelle dans ces pays. Il était donc impératif que les politiques et législations en vigueur en matière de propriété intellectuelle, à tous les niveaux, garantissent la participation des pays en développement et veillent à ce que la propriété intellectuelle contribue utilement au développement socioéconomique. Selon la délégation, il était essentiel que les comités de lOMPI, notamment ceux chargés de lélaboration des normes, mettent en uvre les recommandations du Plan daction pour le développement. Les pays en développement prenaient de plus en plus de mesures pour renforcer leurs systèmes de propriété intellectuelle, mais il serait encourageant que les partenaires de développement reconnaissent le déficit en termes de développement accusé par ces pays. Les débats sur les chaînes de valeur mondiales et leur contribution au développement se poursuivaient dans diverses instances internationales. Il était admis que lintégration des pays en développement dans ces chaînes pourrait favoriser le développement économique et la création demplois dont ils avaient tant besoin, et plus particulièrement la croissance des PME. La délégation a souligné que la protection de la propriété intellectuelle était indispensable à lintégration des pays en développement, et quon ne saurait trop insister sur limportance du soutien fourni par lOMPI à cette fin. Cest pourquoi il était crucial de réintroduire le programme relatif aux PME et à linnovation dans le budget pour 20142015. Par ailleurs, la délégation a salué la création de bureaux extérieurs de lOMPI en Afrique, qui viendraient compléter les dispositifs existants, et elle a fait ressortir la nécessité de continuer à renforcer les offices existants au sein de lOrganisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO) et de lOrganisation africaine de la propriété intellectuelle (AIPO). Le succès de la conférence diplomatique de Marrakech devrait servir de modèle pour la conclusion dun traité sur les questions en suspens concernant les limitations et exceptions au droit dauteur. La délégation a appelé les différents acteurs à participer de manière plus constructive, pendant lexercice biennal 20142015, aux délibérations en cours du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) visant à adopter un instrument international juridiquement contraignant pour protéger les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles. Elle a en outre remercié lOMPI pour lassistance constante fournie en vue de développer le régime national de la propriété intellectuelle, qui a permis au pays dengager une modernisation de son office de la propriété industrielle, notamment en adoptant le système IPASJava (système dautomatisation en matière de propriété industrielle). LOrganisation avait aidé le Botswana à élaborer son plan de développement de la propriété intellectuelle, et le pays espérait recevoir un soutien également pour mettre au point une politique nationale en matière de propriété intellectuelle. Il rédigeait en outre un projet de loi anticontrefaçon avec laide de lOMPI. Grâce au soutien apporté par lOrganisation, le Botswana atteindrait son objectif, à savoir édifier une nation productive et innovante en axant les efforts institutionnels sur linnovation, ce afin dattirer des savoirs et des capitaux dorigine locale comme étrangère.
La délégation du Soudan a rappelé que son pays avait reconnu la propriété intellectuelle à un stade précoce avec un système juridique fondé sur lun des préceptes de la loi divine, à savoir ce que les hommes créent leur appartient. Légalité et la justice étaient à lorigine de cette règle qui reconnaissait la même valeur à leffort humain physique et intellectuel. Fort de cela, le Soudan a été lun des premiers à adhérer à la Convention instituant lOrganisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle en 1974 et il est actuellement partie à plusieurs traités internationaux sur la propriété intellectuelle, à savoir la Convention de Paris (10 avril 1984), le Traité de coopération en matière de brevets (6 avril 1984), le Protocole dHarare (25 avril 1984), lArrangement de Madrid (16 mai 1984), la Convention de Berne (28 décembre 2000), le Protocole de Madrid (16 février 2010), le Traité sur le droit des brevets (2000) et lActe de Genève de lArrangement de La Haye (1999). Par ailleurs, des négociations étaient en cours en vue de son adhésion à lOMC. Au Soudan, la protection de la propriété intellectuelle était assurée par plusieurs autorités, notamment le registraire général de la propriété intellectuelle dépendant du Ministère de la justice, le Conseil fédéral pour la protection des uvres littéraires et artistiques dépendant du Ministère de la culture, ladministration des douanes, le bureau du procureur chargé de la propriété intellectuelle (2004), le tribunal de la propriété intellectuelle (2002), les organismes daide dans le domaine des droits de propriété intellectuelle ainsi que les centres détudes en propriété intellectuelle. La délégation a expliqué que le registraire général de la propriété intellectuelle, qui dépendait du Ministère de la justice, était chargé de lenregistrement des marques, des brevets et des dessins et modèles industriels et regroupait trois sections. Premièrement, la Section des marques était chargée de lenregistrement des marques nationales en application de la loi sur les marques de 1969 et en avait enregistré 48 703 à ce jour. La délégation a rappelé que lenregistrement des marques remontait à 1899 en vertu dune déclaration publiée dans la gazette. Ensuite, la protection a été régie par la loi pénale du Soudan de 1898. La première loi sur les marques a été promulguée en 1931 et a été abrogée ultérieurement par la loi sur les marques de 1969 toujours en vigueur. Les marques faisaient lobjet dun examen quant au fond et à la forme. Les marques dont lenregistrement était accepté étaient publiées. La délégation a ensuite précisé que la Section des marques examinait aussi les demandes denregistrement international de marques selon lArrangement et le Protocole de Madrid, et quelle avait traité 7266 demandes internationales à ce jour. La délégation a indiqué quun nouveau projet de loi sur les marques avait été élaboré pour prendre en considération les derniers faits nouveaux intervenus au niveau international et quil entrait dans sa phase finale. Le département de la propriété intellectuelle achevait la numérisation des documents de toutes les sections. Deuxièmement, la Section des dessins et modèles industriels menait des activités régies par la loi sur les dessins et modèles industriels (de 1974). Les demandes faisaient lobjet dun examen quant à la forme et les dessins et modèles industriels étaient classifiés conformément à la classification internationale pour les dessins et modèles industriels en vertu de lArrangement de Locarno. Les demandes acceptées étaient publiées dans la gazette. Sagissant des besoins en matière de renforcement des capacités, la délégation a expliqué que la section espérait obtenir lorganisation dun plus grand nombre dactivités de formation à lenregistrement et à la classification des dessins et modèles à lintention du personnel. Troisièmement, la Section des brevets était chargée de lenregistrement des brevets selon la loi sur les brevets de 1971. Les brevets faisaient lobjet dun examen quant à la forme. Actuellement, 3390 brevets nationaux étaient protégés en vertu de cette loi. Cela étant, la loi actuelle sur les brevets devait être révisée pour être mise en conformité avec les traités internationaux. Par ailleurs, la Section des brevets recevait les demandes selon le PCT. On comptait actuellement 511 brevets selon le PCT au Soudan. Cependant, la délégation a souligné que le personnel de loffice avait besoin dassistance technique. Dans le domaine du droit dauteur et des droits connexes, les activités du Conseil fédéral des uvres littéraires et artistiques étaient initialement régies par la loi sur le dépôt des uvres (1966), ultérieurement remplacée par la loi sur le droit dauteur et les droits connexes (1974), ellemême abrogée par la loi sur le droit dauteur et les droits connexes de 1996 et la loi sur les uvres artistiques et littéraires de 2000. Le Conseil fédéral a été établi en vertu de la loi de 2000, qui contenait aussi des dispositions relatives au folklore et à la gestion collective des droits. Les compétences de lOMPI ont contribué à ces réalisations. Ladministration des douanes était chargée de combattre et de prévenir les atteintes aux droits de propriété intellectuelle, en coopération avec dautres autorités compétentes. En 2008, une unité spécialisée en propriété intellectuelle avait été créée au sein de ladministration des douanes. La délégation a ensuite évoqué le service des poursuites en cas datteintes à des fins commerciales, établi en vertu dune décision du ministre de la justice le 1er avril 2003. Le mandat de ce service a ultérieurement été revu pour quy soient incluses les atteintes aux droits de propriété intellectuelle. Le tribunal de la propriété intellectuelle, établi le 21 juillet 2002 en tant quinstance spécialisée dans la propriété intellectuelle unique en son genre dans la région des pays arabes, était compétent dans le domaine des affaires pénales et civiles en rapport avec les droits de propriété intellectuelle. Sagissant de la protection des obtentions végétales, la délégation a mentionné la loi sur la protection des obtentions végétales (2012) et la création dun conseil national pour les obtentions végétales composé dutilisateurs, de donateurs, dexperts et de spécialistes. En vertu de la loi de 2012, la protection était accordée aux obtentions végétales qui étaient nouvelles, distinctes, homogènes et stables, qui avaient une dénomination et qui répondaient à dautres exigences du conseil. La délégation a également fait mention du comité technique national sur la propriété intellectuelle, établi en 2011 et composé de divers services traitant de la propriété intellectuelle, dépendant notamment du Ministère de lagriculture, du Ministère de la culture, de la science, de la technologie et de lindustrie, de ladministration des douanes et des centres de recherche scientifique. En tant que coordonnateur au sein du comité, le registraire général de la propriété intellectuelle était chargé de coordonner les travaux des diverses parties concernées. Le travail initial du comité consistait à demander les rapports établis par toutes les parties sur la protection des droits de propriété intellectuelle et sur toute activité de planification stratégique menée dans leur secteur. La délégation espérait que lOMPI lui fournirait son aide pour élaborer une stratégie à cet égard. La société soudanaise comprenait mieux la propriété intellectuelle, qui avait notamment été intégrée dans certains cours des étudiants en droit, et des livres et publications sur la propriété intellectuelle étaient disponibles dans les bibliothèques. Par ailleurs, la bibliothèque de lenseignement supérieur de lUniversité de Khartoum regroupait divers travaux de recherche dans le domaine de la propriété intellectuelle. En plus du département de la propriété intellectuelle, la délégation a mentionné dautres instances chargées de la diffusion de la culture de la propriété intellectuelle, notamment lAcadémie de la propriété intellectuelle de Khartoum, lAssociation Azza pour la propriété intellectuelle et lAssociation soudanaise pour la protection et la promotion de la propriété intellectuelle. Attendant avec intérêt lannée 2014, la délégation a souligné limportance accordée par le Ministère de la justice au rôle joué par la propriété intellectuelle dans le développement économique, social et culturel. À cet égard, des préparatifs étaient en cours en vue de la construction du nouveau bâtiment du département de la propriété intellectuelle. La planification pour lannée 2014 portait également sur : lexamen et la modernisation de lensemble de la législation en matière de propriété intellectuelle, conformément aux traités internationaux correspondants; la création dune base de données sur les marques, brevets et dessins et modèles industriels enregistrés; la diffusion de la culture de la propriété intellectuelle dans les médias et dans le cadre dateliers et de séminaires; et la mise en valeur des
ressources humaines au moyen de réunions, dateliers et de campagnes de sensibilisation. En conclusion, la délégation a dit espérer vivement recevoir le soutien de lOMPI en faveur dun avenir meilleur pour la propriété intellectuelle au Soudan.
La délégation du Kenya a exprimé sa gratitude pour les nombreux messages de sympathie reçus à la suite de lattentat terroriste perpétré à Nairobi contre le centre commercial Westgate. Elle a fait sienne la déclaration faite par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains. La délégation a indiqué que le Kenya avait, par lintermédiaire de lInstitut kényen de la propriété industrielle, du Bureau kényen du droit dauteur et dautres institutions, pu résoudre cette année un certain nombre de questions de propriété intellectuelle avec lappui de lOMPI. Soucieux de promouvoir la créativité, le pays avait marqué la Journée mondiale de la propriété intellectuelle de 2013 par une remise de distinctions aux trois entreprises les plus innovantes de 2012 sur la base du critère de lutilisation du système des marques, et la délégation remerciait lOMPI davoir fourni certificats et trophées pour les gagnants. Elle la remerciait également davoir animé en mai 2013 un atelier de validation à lintention des parties prenantes, où avait été présenté le projet de loi kényenne sur les savoirs traditionnels, qui serait bientôt soumis au Parlement. La délégation a expliqué quà la suite du transfert en 2012 du système IPAS de Centaura vers Java avec laide de lOMPI, lInstitut kényen de la propriété industrielle avait à faire face à quelques problèmes de rodage, qui étaient traités en prévision de nouvelles mises à jour du système pour permettre la soumission de demandes en ligne. À cet égard, elle a exprimé sa gratitude pour les initiatives de renforcement des capacités menées par lOMPI, qui avaient permis daugmenter les moyens des spécialistes kényens des technologies de linformation et de la communication. Toujours en collaboration avec lOrganisation, le Bureau kényen du droit dauteur avait récemment adopté le système GDA denregistrement des uvres protégées par le droit dauteur et, partant, non seulement offrait lenregistrement des uvres, mais contribuait également à létablissement dune base de données des uvres protégées par le droit dauteur au Kenya. Évoquant un atelier de rédaction et dexamen des demandes de brevet organisé en collaboration avec lUniversité Strathmore en vue de renforcer les capacités locales dans ce domaine, la délégation a fait observer que lintérêt manifesté attestait de la nécessité dorganiser plus dévénements de ce genre. En ce qui concernait les projets portant sur les Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI), lon continuait à promouvoir le recours à ces centres, et lUniversité de Nairobi constituait la dernière institution en date à avoir signé avec lInstitut kényen de la propriété industrielle un protocole daccord visant à létablissement dun tel centre au sein de lUniversité. La délégation a indiqué que cinq fonctionnaires avaient bénéficié de formations dispensées par lAcadémie de lOMPI à travers le cours avancé sur le droit dauteur et les droits connexes dans léconomie mondiale offert conjointement à Stockholm par lOMPI et la Suède, le master en droit de la propriété intellectuelle proposé par lOrganisation à Mutare (Zimbabwe) et le cours de formation OMPI/BCC sur le droit dauteur et les droits connexes à Londres. LOMPI avait en outre facilité lorganisation pour plusieurs pays de la région de visites détudes au Kenya, permettant ainsi un renforcement de la coopération sudsud en matière de développement de la propriété intellectuelle, et la délégation remerciait lAustralie davoir intégré le Kenya dans le programme régional de formation aux brevets tout en se réjouissant à la perspective de développer cette collaboration. Félicitant lOMPI et les États membres pour ladoption du Traité de Marrakech et pour le grand pas en avant ainsi accompli vers un accès plus facile aux uvres protégées par le droit dauteur par les personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés, en particulier dans les pays en développement, la délégation a fait savoir que le Kenya uvrait à la ratification de ce traité et à lincorporation de ses dispositions dans le droit interne. Elle escomptait des résultats positifs tant en ce qui concernait la protection internationale des dessins et modèles industriels et des organismes de radiodiffusion quen ce qui concernait les limitations et exceptions en faveur des bibliothèques, des services darchives et des établissements denseignement. La délégation espérait que les États membres parviennent à un consensus au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) pour ainsi permettre la convocation dune conférence diplomatique visant à la conclusion dun traité prévoyant des protections dans ces domaines. Elle a exprimé la gratitude du Kenya pour lassistance que lui avaient fournie au cours de lannée écoulée sous la forme de formations et dautres activités collaboratives des pays tels que lAustralie, la Chine, les ÉtatsUnis dAmérique, Israël, le Japon, la Norvège et la République de Corée. La délégation a remercié lOMPI de son appui dans le développement de linfrastructure nationale et dans la fourniture au personnel de services de formation aux questions de propriété intellectuelle. Elle a dit se réjouir à la perspective de la création de deux bureaux extérieurs en Afrique au cours de lexercice biennal 20142015 pour consolider les résultats obtenus. En conclusion, la délégation sest engagée à continuer de prêter son appui à lOMPI tout en appelant le Secrétariat à veiller à ce que les États membres du continent africain reçoivent lattention quils méritent pour renforcer leur cadre de propriété intellectuelle.
La délégation de la République de Moldova a appuyé la déclaration faite par la Pologne au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes. Reconnaissant que les ressources de lOMPI étaient limitées en ce qui concerne lassistance technique et le renforcement des capacités, elle a souligné quil était essentiel de continuer à fournir une assistance adaptée aux besoins des différents pays et régions de manière transparente et efficace. En tant que petit pays disposant de ressources naturelles et humaines limitées, la République de Moldova reconnaissait pleinement la nécessité de fonder la croissance sur linnovation et la créativité par lélaboration dun système national de propriété intellectuelle, et avait le plaisir dannoncer quune stratégie nationale en matière de la propriété intellectuelle avait été adoptée en novembre 2012. Les 19 et 20 novembre 2013 se tiendrait une conférence sur linnovation, intitulée Innovation and Competitiveness, dans le cadre du salon international spécialisé INFOINVENT. Comme de nombreux autres offices de la région, lOffice de la propriété intellectuelle de la République de Moldova sétait efforcé de créer un climat favorable aux investissements dans linnovation en prévoyant des incitations juridiques appropriées et en améliorant la qualité de ses services. En 2013, loffice avait continué de renforcer ses capacités institutionnelles et, en juillet 2013, il avait obtenu la certification ISO 9001 pour sa gestion de la qualité. Afin daméliorer laccès pour les utilisateurs, le 1er janvier 2013, un système de dépôt électronique avait été mis en place pour tous les objets de propriété intellectuelle, de même quun large éventail de solutions pour permettre les paiements électroniques et améliorer laccès en ligne et laccès gratuit aux bases de données sur la propriété intellectuelle. Réduire la contrefaçon et le piratage était une des principales priorités, cest pourquoi, en 2012, une campagne de sensibilisation intitulée STOP Counterfeiting and Piracy! avait été lancée. En outre, le premier rapport national sur lapplication des droits de propriété intellectuelle dans la République de Moldova, rédigé par lAgence nationale de la propriété intellectuelle (AGEPI) et la mission de lUnion européenne dassistance à la frontière entre la Moldavie et lUkraine (EU BAM), avait été publié en mai 2013. Ce rapport donnait un aperçu de la situation actuelle en ce qui concerne la contrefaçon et le piratage dans le pays, et fournissait des informations statistiques et analytiques. Des campagnes nationales de sensibilisation aux droits de propriété intellectuelle avaient été lancées, visant différents segments de la population magistrats, hommes daffaires et étudiants. En outre, afin de faciliter le règlement des litiges en matière de droits de propriété intellectuelle, la médiation avait été promue comme un outil efficace et économique de règlement des litiges. Un atelier national pour les médiateurs serait bientôt organisé avec le précieux soutien du Centre darbitrage et de médiation de lOMPI. La consolidation du système du droit dauteur et des droits connexes était une priorité pour la République de Moldova, de même que les améliorations pouvant être apportées au système juridique et les travaux visant à créer un mécanisme qui permette de mettre en place un système efficace, transparent et équilibré pour les titulaires de droit dauteur et pour les utilisateurs duvres protégées. La délégation sest félicitée des travaux réalisés par le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), qui avait démontré quil pouvait trouver des solutions à des problèmes parfois complexes de droit dauteur. Conformément à la volonté de la République de Moldova dentrer progressivement dans lUnion européenne, la délégation a annoncé quun accord sur la validité des brevets européens sur le territoire de la République de Moldova avait été négocié entre le Gouvernement moldove et lOffice européen des brevets (OEB). Cet accord serait signé en octobre 2013 et marquait une étape importante vers ladhésion de la République de Moldova à lespace européen des brevets.
La délégation du Mali sest associée à la déclaration faite par lAlgérie au nom du groupe des pays africains et à celle du Bénin au nom du groupe des pays les moins avancés. Elle a félicité lOMPI pour le succès des conférences diplomatiques de Beijing et de Marrakech, qui représentait une grande victoire pour la propriété intellectuelle dans le monde entier, et a appuyé le principe de la convocation dune conférence diplomatique sur les dessins et modèles industriels en 2014. La délégation a remercié le Directeur général de lOMPI et toute son équipe pour leur soutien aux efforts déployés par le Mali pour développer la propriété intellectuelle malgré la crise sans précédent quil avait traversée. Les droits de propriété intellectuelle étaient aujourdhui au cur du développement socioéconomique du pays. Pour accompagner ces efforts, le Gouvernement malien avait posé plusieurs jalons qui contribueraient à faire des actifs de propriété intellectuelle une source de création de richesses et demplois, notamment : lélaboration dune stratégique nationale de développement de la propriété intellectuelle et le rehaussement du niveau dancrage du centre malien de promotion de la propriété intellectuelle, qui était devenu en mars 2012 une direction centrale dotée dune meilleure visibilité pour promouvoir la propriété intellectuelle dans tous les secteurs de léconomie; la création dun comité national de coordination et de développement de la propriété intellectuelle chargé de lélaboration de politiques sectorielles pour une utilisation efficiente des actifs de propriété intellectuelle; la signature de laccord établissant un Centre dappui à la technologie et à linnovation (CATI), qui marquait un nouveau progrès dans la coopération entre lOMPI et le Gouvernement malien; la création dun réseau national dexperts et de partenaires techniques pour linnovation technologique chargé de proposer à ladministration nationale un cadre adéquat et une stratégie nationale pour le renforcement de la politique nationale de coopération et de financement des entreprises innovantes; et la mise en place prochaine dun comité national des indications géographiques pour donner plus de valeur ajoutée aux produits locaux. Tous ces efforts étaient soutenus par la mise en valeur des ressources humaines, qui avaient bénéficié du programme de formation de lOMPI. La stratégie nationale de développement de la propriété intellectuelle était en parfaite cohérence avec le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, devenu cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté. Le Mali sétait doté dun ensemble cohérent de politiques et programmes à large spectre macroéconomique, structurel et social. Au nombre de ces politiques figuraient en bonne place la politique de développement industriel et la stratégie nationale de développement du secteur agroalimentaire, auxquelles la propriété intellectuelle pouvait apporter une contribution inestimable. Cela soulignait limportance de la stratégie nationale de développement de la propriété intellectuelle pour le Mali. La délégation a appuyé la création dun Bureau régional de lOMPI en Afrique et a invité la direction générale à prendre une décision rapide pour la création de ce bureau, qui marquerait assurément une grande avancée dans la promotion de la propriété intellectuelle en Afrique. En conclusion, la délégation a réitéré sa satisfaction concernant la qualité de la coopération avec lOMPI et a indiqué quelle uvrerait à son renforcement pour le rayonnement de la propriété intellectuelle dans son pays.
La délégation de la Malaisie a fait sienne la déclaration faite par la délégation de lInde au nom du groupe des pays dAsie et du Pacifique, tout comme celle faite par la délégation du Brésil au nom du groupe du Plan daction pour le développement. Elle avait pris note des nombreux plans et activités continuellement mis en uvre par lOMPI pour consolider les systèmes de propriété intellectuelle aussi bien dans les pays en développement que dans les pays les moins avancés. LOrganisation appuyait depuis toujours le régime malaisien de propriété intellectuelle, qui était à même grâce à cet appui et encadrement dopérer à un niveau plus élevé. La Malaisie accueillait avec satisfaction la conclusion en juin 2013 du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Ce traité constituait une formidable réalisation et une étape importante pour lOMPI. La Malaisie était convaincue que lOrganisation avancerait en ce qui concernait la conclusion du traité pour la protection des organismes de radiodiffusion, attendu de longue date. Elle saluait les réalisations de lOMPI sagissant des principaux résultats escomptés figurant dans le rapport sur lexécution du programme en 2012. Dans un contexte de conjoncture économique incertaine et dinstabilité financière, lOMPI avait bouclé 2012 sur un excédent de 15,7 millions de francs suisses, preuve de son aptitude à réussir envers et contre tout. La délégation se réjouissait dapprendre que lOrganisation était en outre parvenue à réduire ses dépenses totales de 1,3% par rapport à 2011, du fait ici aussi dune gestion financière prudente. Elle saluait les mesures de maîtrise des coûts appliquées à un large éventail dactivités sans pour autant avoir deffets négatifs majeurs sur les résultats escomptés. Partie contractante du Traité de coopération en matière de brevets depuis 2006, la Malaisie semployait à modifier sa législation sur les brevets pour être en mesure dadhérer au Traité de Budapest sur la reconnaissance internationale du dépôt des microorganismes aux fins de la procédure en matière de brevets ainsi quau Protocole portant amendement de lAccord sur les ADPIC en ce qui concernait la santé publique. Elle semployait également à modifier sa législation sur les marques pour pouvoir adhérer à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques, conformément à son engagement au titre du plan daction 20112015 pour les droits de propriété intellectuelle de lAssociation des nations de lAsie du SudEst (ANASE). La délégation a remercié lOMPI de son appui continu dans ces domaines en ce quil sagissait de garantir la mise en uvre efficace du système international de propriété intellectuelle dans la région de lANASE. En venant au programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015, elle a fait valoir que le développement devrait rester une priorité pour lOrganisation, comme établi dans le Plan stratégique à moyen terme. La délégation espérait voir se poursuivre lintégration des activités de lOMPI dans tous les objectifs stratégiques de fond, conformément aux recommandations du Plan daction pour le développement. Elle a salué le travail accompli par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle, encourageant ce dernier à poursuivre ses efforts, en particulier sagissant de la contribution de lOMPI à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies et de nouveaux travaux sur les éléments de flexibilité relatifs aux brevets dans le cadre multilatéral. La délégation a tenu à exprimer son adhésion à la tenue de la Conférence internationale sur la propriété intellectuelle et le développement et a dit espérer que cette conférence permette un débat équilibré entre États membres sur le développement de la propriété intellectuelle. La Malaisie avait fait cette année un important pas en avant avec le lancement en mars du module de formation à lévaluation des actifs de propriété intellectuelle, qui était complet, structuré et systématique. LOffice de propriété intellectuelle de Malaisie avait été chargé de créer avec lappui du gouvernement un pool de spécialistes locaux de cette évaluation, et la première série de programmes de formation avait eu lieu entre mars et mai 2013. Les participants qui avaient réussi leur formation sétaient vu remettre une attestation. La deuxième session de formation avait débuté le 2 septembre et sachèverait en octobre. La Malaisie tiendrait les 6 et 7 novembre une conférence mondiale sur lévaluation des actifs de propriété intellectuelle (Décrypter les mystères de lévaluation des actifs de propriété intellectuelle : mise en place dun écosystème de propriété intellectuelle durable).
La délégation de la Guinée a pris bonne note du rapport du Directeur général qui mettait en exergue les progrès accomplis par lOrganisation au cours des 12 derniers mois et sest réjouie de la bonne santé financière de lOrganisation dont le Directeur général a fait part à lassemblée et qui allait très certainement aider le Secrétariat à mettre en uvre les nombreuses ambitions des États membres. La Guinée se félicitait de sa participation aux travaux préparatoires et à la conférence diplomatique de Marrakech qui avait abouti à la conclusion dun instrument contraignant en faveur des aveugles et des déficients visuels. La Guinée avait également pris une part active aux préparatifs et à la conférence diplomatique ayant abouti à ladoption du Traité de Beijing qui prenait en compte, pour la première fois, les préoccupations des artistes interprètes dans le système international du droit dauteur. La conclusion du Traité de Marrakech et du Traité de Beijing constituait pour la Guinée des pistes importantes à explorer par les assemblées de lOMPI dans leur prise dune décision relative à lorganisation dune conférence diplomatique dans le domaine des dessins et modèles industriels. Sagissant de la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore, la délégation sest déclarée favorable au renouvellement du mandat de lIGC car elle était convaincue quun instrument contraignant dans ce sens pourrait aider les États membres de lOMPI à mieux profiter des avantages tirés de leurs ressources. Le monde enregistrait une évolution structurelle marquée par une nouvelle orientation basée sur la promotion de linnovation et la valorisation de la créativité intellectuelle. Cest pourquoi, la Guinée appuyait la création de nouveaux bureaux extérieurs en Afrique. Toutefois, la structure actuelle de lOrganisation lobligeait à disposer dun personnel plus diversifié afin de donner à lOMPI son caractère universel. Il nétait pas besoin de souligner limportance du Comité du développement et de la propriété intellectuelle, la priorité de ce comité devant être la promotion de la propriété intellectuelle au service du développement. Ainsi, le Secrétariat de lOMPI avait besoin de développer son système de coopération technique aux fins du renforcement de ses capacités au service de ses membres. De son côté, la Guinée avait compris que lintégration de la propriété intellectuelle dans les politiques et programmes de développement était essentielle. Cest ainsi que lincorporation de la formation en propriété intellectuelle aux programmes de cours à luniversité était imminente. Lorganisation dans le cadre de coopératives de tous les artisans du pays était déjà effective. Le repérage des produits susceptibles dêtre protégés au titre des indications géographiques se poursuivait. Tous les programmes dassistance de lOMPI étaient soutenus par le gouvernement et les résultats étaient probants. Les demandes denregistrement de titres de propriété intellectuelle, de marques de services et de produits, de brevets et de dessins et modèles saccroissaient de jour en jour. En outre, un comité national de la propriété intellectuelle comprenant des représentants du secteur public et du secteur privé avait été créé. Par ailleurs, il convenait de noter la mise en place dun Centre dappui à la technologie et à linnovation et lélaboration dun Plan national daction pour le développement de la propriété intellectuelle. En conclusion, la délégation appuyait les déclarations faites par lAlgérie au nom du groupe des pays africains et par le Bénin au nom des PMA.
La délégation de la Pologne a fait siennes les déclarations de la délégation de la Lituanie, au nom de lUnion européenne (UE) et de ses États membres. Elle a noté avec satisfaction les nombreuses réalisations présentées dans le Rapport sur lexécution du programme. La délégation a salué les progrès accomplis en ce qui concerne lefficacité des systèmes internationaux denregistrement et de dépôt administrés par le Bureau international, et a accueilli favorablement laugmentation du nombre de membres, facteur qui, selon elle, contribuerait à accroître loffre au niveau international de services denregistrement au bénéfice de tous les utilisateurs. La délégation a noté avec satisfaction les progrès accomplis dans le cadre des délibérations du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) concernant les mesures proposées, et a estimé que cellesci aboutiraient à des résultats concrets. Elle a néanmoins regretté les faits nouveaux concernant le Comité permanent du droit des brevets (SCP), car les activités de ce comité étaient essentielles pour lensemble des membres de lOMPI. Il était à espérer que des résultats substantiels pourraient être obtenus dans un avenir proche, sur la base dun programme de travail équilibré qui tienne compte de lharmonisation du droit des brevets au niveau international. La délégation a reconnu le travail important effectué par le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), déclarant que la Pologne restait résolue à poursuivre les discussions et quelle était convaincue que les instruments internationaux envisagés devaient être souples, suffisamment clairs et non contraignants. En ce qui concerne le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT), la délégation sest félicitée de lavancement des travaux sur le projet de dispositions sur le droit et la pratique en matière de dessins et modèles industriels. Compte tenu de létat davancement du projet de traité, la Pologne appuyait fermement la convocation dune conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles en 2014. La délégation a reconnu limportance des travaux techniques du Comité des normes de lOMPI (CWS), regrettant toutefois quaucun consensus nait pour lheure été atteint sur les questions dorganisation et le règlement intérieur particulier de cet organe. Les précédentes deux années de travail acharné au sein du Comité permanent des droits dauteur et des droits connexes (SCCR) avaient démontré que lOMPI était en mesure darriver à un résultat positif et quil était possible de parvenir à un niveau harmonisé de protection de la propriété intellectuelle au niveau international. Les conférences diplomatiques conduisant à la conclusion du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles et du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, étaient également la preuve que les travaux de lOrganisation sappuyaient sur une approche raisonnable et équilibrée qui assurait le respect continu du droit dauteur et de la créativité. La délégation était également davis que le SCCR devait désormais prendre une décision quant à la convocation dune conférence diplomatique sur la protection, à léchelle internationale, des organismes de radiodiffusion. Prévoir une protection adéquate pour les organismes de radiodiffusion était une priorité, et les révisions pour adapter cette protection au XXIe siècle étaient attendues depuis longtemps. La Pologne était prête à faire un effort pour établir une feuille de route et poursuivre les travaux à cet égard. La délégation attendait avec beaucoup dintérêt les nouvelles discussions sur les questions relatives aux activités des bibliothèques et des services darchives, ainsi que des établissements denseignement et de recherche. Les travaux du comité devaient conduire à lélaboration de recommandations ou de tout autre instrument souple sur le fonctionnement des exceptions et limitations dans lunivers analogique et dans lunivers numérique. La Pologne attachait beaucoup dimportance aux efforts déployés pour promouvoir le respect de la propriété intellectuelle et attendait avec intérêt lintensification des travaux à cet égard au sein de lOMPI et du Comité consultatif sur lapplication des droits (ACE). Lélaboration dune méthode permettant de mesurer lincidence sociale et économique des atteintes aux droits de propriété intellectuelle devait figurer en tête des objectifs de lOrganisation. Outre une législation et des structures de gestion adaptées, des mécanismes appropriés dapplication des droits étaient une condition pour tout système de propriété intellectuelle efficace. Il était urgent de renforcer lapplication des droits de propriété intellectuelle au moyen de mesures diverses, y compris de statistiques et dinformations plus complètes sur la portée, lampleur et lincidence de la contrefaçon et du piratage. Ces mesures devaient viser à améliorer la coopération par des échanges transfrontaliers dinformations plus efficaces, à améliorer les pratiques recommandées dans le domaine de lapplication des droits et à sensibiliser lopinion publique aux risques croissants liés à la contrefaçon et au piratage. Il fallait également mieux faire connaître la mission de lACE dans le cadre dactivités de sensibilisation, de campagnes médiatiques et dactivités denseignement. LOffice des brevets de la République de Pologne avait lancé deux projets pilotes relatifs à la procédure accélérée dexamen des demandes de brevet (PPH) fondée sur le Traité de coopération en matière de brevets(PCT), avec lOffice des brevets du Japon (JPO) (en janvier 2013) et lOffice dÉtat de la propriété intellectuelle de la République populaire de Chine (SIPO) (en juin 2013), respectivement. Lannée précédente, lOffice des brevets de la République de Pologne (UPRP) avait mis en uvre un certain nombre dactivités visant à faire mieux connaître la propriété intellectuelle, y compris un séminaire en collaboration avec lOMPI. En outre, lOffice des brevets de la République de Pologne mettait en uvre un projet systémique destiné à encourager lutilisation des droits de propriété intellectuelle dans le développement de léconomie polonaise, qui consistait à approfondir les connaissances dun large éventail de parties intéressées engagées dans la protection et lutilisation de la propriété intellectuelle, et à leur apprendre à mieux utiliser la protection quoffrait la propriété industrielle. Le programme 10, Coopération avec certains pays dEurope et dAsie, qui figurait au programme et budget pour lexercice biennal 20142015, présentait un grand intérêt pour la Pologne, car il lui offrait de nouvelles possibilités de renforcer ses relations avec lOMPI.
La délégation de la Barbade a félicité lOMPI pour la conclusion du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. LOMPI navait cessé daméliorer ses programmes afin denrichir les connaissances des États membres sur les questions de propriété intellectuelle. La délégation a remercié lOrganisation pour lassistance technique fournie à la Barbade, notamment en vue de sa participation aux assemblées des États membres. Elle demandait instamment à lOMPI détendre cette pratique pour permettre une participation plus large et plus fréquente aux réunions organisées à Genève. La délégation voyait un encouragement dans lattention croissante accordée par lOMPI à la mise en valeur des compétences des petites et moyennes entreprises (PME) en matière de propriété intellectuelle. Dans les petits pays, ces entreprises étaient souvent de très petite taille et avaient donc un réel besoin dassistance, en particulier pour tirer parti de leurs idées innovantes. La délégation estimait que les bureaux extérieurs étaient essentiels pour faire mieux connaître la propriété intellectuelle en général, ainsi que les opérations et les normes de propriété intellectuelle aux entreprises locales existantes et futures. Elle appuyait donc fermement la demande de création dautres bureaux extérieurs pour la région Amérique latine et Caraïbes, invitant instamment les États membres à approuver la proposition correspondante. Elle a aussi félicité lOMPI pour les travaux menés dans le domaine des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles, qui présentait une grande importance pour les pays en développement. Elle était convaincue que les États membres continueraient de déployer des efforts pour que les délibérations aboutissent à un résultat positif dans ce domaine. La mise en uvre de linfrastructure juridique visant à transposer les nouveaux traités et arrangements pouvait représenter une charge très lourde pour les petits États, par conséquent la Barbade continuait daccueillir avec satisfaction lassistance fournie par lOrganisation en vue de laccélération de ce processus. La délégation a invité lOMPI à organiser davantage de séminaires locaux sur la protection de la propriété intellectuelle afin de faire connaître la propriété intellectuelle à un public plus large. Les bénéficiaires potentiels étaient souvent dans lincapacité de participer aux séminaires organisés à Genève. LOMPI avait réussi à fournir un accès plus large aux collections nationales denregistrements de marques en 2013 et devait en être remerciée. En outre, les travaux menés par lOrganisation pour faciliter laccès des pays les moins avancés (PMA) et des pays en développement aux bases de données sur la recherchedéveloppement ainsi quaux périodiques scientifiques et techniques pourraient aussi bénéficier à la communauté locale. Il serait utile de multiplier les actions de sensibilisation afin de promouvoir lutilisation de ces services. La délégation a félicité lOMPI pour les travaux menés au cours de lannée écoulée et a déclaré que, même si plusieurs améliorations pouvaient être apportées dans ce domaine, les programmes et services mis en place par lOrganisation à lintention des États membres pouvaient être très bénéfiques sils étaient utilisés à bon escient, en particulier dans les pays en développement.
La délégation de la République démocratique populaire lao a fait siennes les déclarations faites par la délégation de lInde au nom du groupe des pays dAsie et du Pacifique, la délégation du Bénin, au nom des PMA et la délégation de Singapour au nom de lAssociation des nations de lAsie du SudEst (ANASE). Elle sest félicitée du rapport présenté par le Directeur général sur la mise en uvre du Plan daction pour le développement au cours de lannée écoulée et a appuyé sa vision concernant les principaux défis dans le domaine de la propriété intellectuelle, ainsi que les efforts déployés par lOMPI afin dencourager linnovation et la créativité dans le monde entier. Plus particulièrement, la délégation a salué la conclusion du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Le siècle actuel étant considéré comme celui de léconomie fondée sur le savoir, les pays en développement avaient besoin dune connaissance parfaite des systèmes de propriété intellectuelle afin quils puissent tirer parti au maximum de leurs propres capacités en matière dinnovation et de créativité. En tant que pays de la catégorie des moins avancés, la République démocratique populaire lao comptait sur les orientations et lexpertise de lOMPI en vue de promouvoir la propriété intellectuelle. Son gouvernement reconnaissait limportance de protéger les droits de propriété intellectuelle, de développer les activités novatrices au niveau local et de faciliter lacquisition et lexploitation de la propriété intellectuelle au service du développement économique. À cet égard, une stratégie nationale dintégration des politiques en matière de propriété intellectuelle et dinnovation dans la politique de développement du pays était en cours délaboration. En février 2013, la République démocratique populaire lao était devenue membre de lOrganisation mondiale du commerce (OMC) et sétait engagée à appliquer lAccord sur les droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (Accord sur les ADPIC). Elle envisageait également dadhérer, dici à 2015, à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques et à lArrangement de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels. La délégation sest félicitée de la contribution de lOMPI au renforcement des capacités et de linfrastructure et a indiqué que le Département de la propriété intellectuelle du Ministère des sciences et de la technologie avait, avec laide de lOMPI, procédé à la traduction du mandat de lOMPI en langue lao. Un certain nombre dactivités avaient été menées en 2013, y compris le lancement du système dautomatisation en matière de propriété intellectuelle (IPAS) et la formation en cours demploi destinée aux examinateurs des marques. LOMPI aiderait également le Département de la propriété intellectuelle à organiser, plus tard au cours de cette année, des séminaires sur le rôle de la propriété intellectuelle dans le développement économique et la formulation et la mise en uvre de stratégies nationales. En conclusion, la délégation a remercié lOMPI de son assistance en matière dorientations dans le domaine législatif, de valorisation des ressources humaines et damélioration de linfrastructure.
La délégation de lAngola a appuyé la déclaration faite par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains. Elle a salué les avancées réalisées par lOMPI au cours des derniers mois en ce qui concerne le cadre normatif, et notamment le succès de la conférence diplomatique de Marrakech sur les exceptions et limitations pour les personnes malvoyantes et les déficients visuels, qui avait ouvert un chapitre de la contribution de lOMPI aux causes humanitaires. La délégation a formé le vu que ce succès contribue positivement à lavancée des futures négociations sur des questions revêtant un intérêt particulier pour le continent africain qui étaient en suspens dans le cadre du mandat de lOMPI en matière délaboration de normes. LAngola appuyait les négociations au sein de lIGC en vue de convoquer une conférence diplomatique pour ladoption dun ou plusieurs instruments juridiques pour la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore. La délégation a invité lassemblée à adopter, dans le cadre du renouvellement du mandat de lIGC, un mandat clairement défini avec une date butoir pour la convocation dune conférence diplomatique au cours de lexercice biennal 20142015 afin daboutir à ladoption dun ou plusieurs instruments juridiquement contraignants pour la protection effective des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles sur la base des trois textes émanant des sessions thématiques de lIGC. Sagissant du programme de travail sur les limitations et exceptions adopté à la vingtquatrième session du SCCR, la délégation sest félicitée des efforts ayant abouti à la définition dun programme de travail ambitieux concernant les exceptions et limitations en faveur des bibliothèques, des services darchives, de lenseignement et de la recherche. Elle a exhorté les États membres à faire preuve dun engagement constructif pour aboutir à des négociations concrètes. Pour ce qui est des dessins et modèles industriels examinés au sein du Comité permanent du droit des marques (SCT), la délégation a noté de réels progrès dans les négociations sur le projet de traité concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels, avec la présentation dune proposition de texte visant à équilibrer le projet de traité. Elle sest déclarée disposée à travailler pour parvenir à un consensus sur ladoption dun projet de traité qui comprendrait des dispositions relatives au renforcement des capacités africaines dans le domaine des dessins et modèles industriels. En ce qui concerne le programme et budget pour lexercice biennal 20142015, la délégation a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI dadopter la proposition du Secrétariat tendant à ouvrir deux bureaux extérieurs en Afrique au cours de lexercice biennal 20142015 afin de promouvoir linnovation et la créativité africaines et de répondre aux besoins et aspirations du continent en matière de propriété intellectuelle. Elle a également milité en faveur dune meilleure affectation des ressources budgétaires pour les activités de développement. Cette affectation pourrait être améliorée en appliquant une nouvelle définition plus précise des dépenses de développement telle que proposée par le président du PBC. La délégation a par ailleurs souligné la nécessité délaborer une stratégie plus efficace en matière de ressources humaines pour assurer une représentation régionale équilibrée et équitable. Enfin, elle a insisté sur la nécessité et limportance dinstaurer un dialogue basé sur le respect, la confiance et un esprit constructif comme clé du succès dans les programmes détablissement de normes et les négociations futures au sein de lOMPI.
La délégation de la Sierra Leone sest alignée sur les déclarations faites par le coordonnateur du groupe des pays africains, en particulier sagissant des objectifs du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). LIGC avait établi cette année trois textes, et il conviendrait quil achève son mandat actuel en parvenant à un instrument juridiquement contraignant. La Sierra Leone constatait que lOMPI avait continué délaborer et de mettre en uvre de nouvelles stratégies en matière de gestion et dinnovation technologique dans le système de propriété intellectuelle. Le principal objectif de la coopération sudsud était de promouvoir la propriété intellectuelle par le partage de données dexpérience et le recensement auprès des États membres des pratiques recommandées, avec la création dun site Web permettant aux offices de propriété intellectuelle daccéder à des informations dont ils avaient grand besoin. La Sierra Leone avait adopté une loi sur le droit dauteur et les droits connexes, ainsi que plus récemment une loi sur les brevets et les dessins et modèles industriels; elle procéderait pour la première fois à lenregistrement original des brevets. La délégation comptait sur lappui fourni en vertu du Traité de coopération en matière de brevets pour létablissement doffices de propriété intellectuelle et sur un appui au renforcement des capacités administratives.
La délégation de lAutriche sest associée aux déclarations faites par la délégation de la Belgique au nom du groupe B et par la Lituanie au nom de lUnion européenne et de ses États membres. Elle a mis en avant le potentiel de la propriété intellectuelle et le rôle concret quelle joue en vue de stimuler la créativité et linnovation, contribuant ainsi au développement économique, culturel et social de tous les pays. La délégation a félicité le Directeur général, le Secrétariat et les États membres pour le dénouement positif de la Conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Dans le même esprit, elle a pris note avec satisfaction du compte rendu sur les activités et les réalisations de lOMPI présenté dans le rapport sur lexécution du programme pour 2012, dont lun des points saillants est la conclusion du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles. La délégation a réaffirmé son soutien sans faille aux efforts déployés par lOMPI pour offrir un cadre international déchanges approfondis sur toutes les questions liées à la propriété intellectuelle, et elle a dit se réjouir à lidée de progresser conjointement dans lélaboration du cadre juridique international correspondant. Elle a en outre relevé avec satisfaction lévolution positive, en termes defficacité, du fonctionnement des systèmes internationaux de dépôt et denregistrement en matière de propriété intellectuelle administrés par le Bureau international, en particulier le Traité de coopération en matière de brevets (PCT) et le système de Madrid concernant lenregistrement international des marques, qui sont les principales sources de revenus de lOMPI. La délégation a encouragé lOrganisation et son personnel à poursuivre, et même à intensifier, leurs efforts et leurs activités jusquà la fin de lexercice biennal en cours et pendant le prochain, en vue de conserver une organisation viable et efficace et de garantir un système international de la propriété intellectuelle équilibré et performant. Sagissant du programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015, la délégation était favorable à la réintroduction des petites et moyennes entreprises (PME) dans le programme 30 et elle restait convaincue que des solutions concrètes pouvaient être trouvées aux questions toujours en suspens, comme celles relatives aux bureaux extérieurs. La délégation attendait avec intérêt dexaminer et, à terme, dadopter le programme et budget pour lexercice biennal 20142015, afin de sassurer que lOMPI soit en mesure de relever avec succès les défis actuels et futurs et de parvenir aux résultats demandés par les États membres et les parties prenantes pour le prochain exercice biennal et audelà. Par ailleurs, la délégation a pris note des informations communiquées sur les travaux du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP). Il a notamment été question des débats sur la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement, du rapport actualisé du Directeur général et des rapports et documents respectifs examinés par le comité. Ces rapports et documents présentaient les nombreux résultats positifs obtenus et faits nouveaux favorables intervenus dans le cadre des efforts visant à mieux intégrer la dimension du développement au sein de lOMPI. La délégation a pris note des résultats des délibérations du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) et a rappelé limportance quelle attachait au thème de lharmonisation et de la simplification des formalités relatives à lenregistrement des dessins et modèles; de fait, une conférence diplomatique devrait être convoquée à cette fin. La délégation souscrivait pleinement à une décision tendant à convoquer une conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles en 2014. Elle a en outre pris note du rapport sur la dernière session du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR) et a exprimé un intérêt particulier pour lachèvement des travaux relatifs à la protection des organismes de radiodiffusion. En ce qui concerne les activités du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), la délégation a pris note des progrès accomplis aux trois sessions tenues en 2013, pendant lesquelles le comité avait examiné et élaboré des textes en vue de garantir une protection efficace des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles. Selon la délégation, des avancées importantes avaient été réalisées mais il restait des efforts à faire, notamment dans la mesure où le bilan final navait débouché sur aucune recommandation. Cest pourquoi elle recommandait dexaminer la possibilité de renouveler le mandat et de demander à lIGC de poursuivre ses débats. Sagissant du ou des instruments à élaborer, la délégation a réaffirmé sa position selon laquelle les États membres devraient avoir la possibilité de choisir une ou plusieurs formes de protection parmi différentes options pour répondre aux diverses demandes possibles; elle préconisait donc plusieurs instruments distincts, souples et non contraignants. Convaincue quun système de brevets viable et harmonisé serait dans lintérêt de toutes les parties prenantes, la délégation a pris note du rapport du Comité permanent du droit des brevets (SCP) et sest félicitée de laccord trouvé sur les travaux futurs pouvant être conduits. LAutriche avait pris une part active aux délibérations du Groupe de travail du PCT et appuyait pleinement les modifications du règlement dexécution du PCT proposées, telles quelles figuraient dans le document PCT/A/44/3, et les recommandations concernant les travaux futurs du Groupe de travail du PCT, telles quelles figuraient dans le document PCT/A/43/1. La délégation était aussi favorable à la recommandation du groupe de travail tendant à examiner les critères et procédures de nomination dun office en qualité dadministration chargée de la recherche internationale et dadministration chargée de lexamen préliminaire international selon le PCT. Elle était davis quun élargissement constant de la famille des administrations du PCT était profitable au système et à ses utilisateurs, et elle attendait avec impatience dexaminer la demande déposée par le Service dÉtat de la propriété intellectuelle de lUkraine (SIPS) en vue dêtre désigné comme administration chargée de la recherche internationale et de lexamen préliminaire international. Au sujet du système de Madrid, la délégation a pris note avec satisfaction des rapports sur létat davancement du programme de modernisation informatique et de la base de données sur les produits et services. Elle a déclaré que lutilisation de ce dernier instrument, combinée à la fonction de traduction, constituait un bon moyen de réduire le nombre de notifications dirrégularité concernant les produits et services dans le système de Madrid, tout en simplifiant les procédures au niveau national.
La délégation du Canada a déclaré que, au cours de la dernière année, le Canada avait activement participé aux réunions de lOMPI, en particulier aux groupes dexperts et de travail techniques et aux comités, tels le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP), le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT), le Comité permanent du droit des brevets (SCP) et le Traité de coopération en matière de brevets (PCT). La délégation a relevé lesprit de collaboration régnant entre les États membres qui avait mené à la signature, en juin 2013, du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, lequel faciliterait laccès de plus de 300 millions de déficients visuels aux uvres protégées par le droit dauteur. Dans le même esprit, la délégation se réjouissait de participer aux discussions qui mèneraient à la convocation dune conférence diplomatique sur lArrangement de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels. La délégation était résolue à continuer de moderniser le système de la propriété intellectuelle du Canada afin de soutenir linnovation, la compétitivité et la croissance économique. Dans cette optique, des mesures avaient été prises, au nombre desquelles la promulgation de la loi de modernisation du droit dauteur en mars 2012 et le dépôt dun projet de loi sur la lutte contre les produits de contrefaçon en mars 2013. Le projet de loi comportait des dispositions visant à limiter le commerce de produits contrefaits et piratés en fournissant de nouveaux instruments qui renforçaient de manière globale le régime dapplication des droits en vigueur. Une récente étude intitulée Le système de la propriété intellectuelle au Canada, menée par le Comité parlementaire permanent de lindustrie, des sciences et de la technologie, avait recensé un certain nombre de domaines où des progrès supplémentaires pouvaient être réalisés. Létude avait duré 10 mois et recueilli le témoignage de 50 experts. Suite à cette étude, le Gouvernement du Canada avait entrepris de consulter les parties prenantes sur un éventail de questions en vue de contribuer à la modernisation du système de propriété intellectuelle du pays et de son administration. À titre dexemple, afin dexaminer comment le Canada pourrait mieux aligner son cadre de propriété intellectuelle sur celui de ses principaux partenaires internationaux, le Gouvernement du Canada avait entamé des consultations sur les changements quil conviendrait dapporter au système des marques et des brevets pour mettre le Canada en conformité avec le Protocole relatif à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques, le Traité de Singapour sur le droit des marques, le Traité sur le droit des brevets et lArrangement de La Haye. Certaines recommandations du comité portaient sur les travaux que lOffice de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC) menait actuellement en faveur dune économie fondée sur linnovation, conformément à la stratégie commerciale sur cinq ans publiée en juin 2012 qui prévoyait loctroi de droits de propriété intellectuelle de qualité et en temps opportun, de manière à donner aux innovateurs les informations nécessaires à leur succès, ainsi que ladministration dun cadre de propriété intellectuelle qui favorisait linnovation, renforçait la sécurité et réduisait la bureaucratie. En outre, lOPIC avait fait des avancées majeures concernant la mise en uvre des recommandations du comité, notamment en termes de réduction des délais et des coûts de procédure, tout en maintenant la qualité. Plus que jamais, lOPIC était convaincue que les offices de propriété intellectuelle avaient un rôle essentiel à jouer pour soutenir la croissance et renforcer la compétitivité économique. Le leadership et lexpertise dans le domaine de la propriété intellectuelle permettaient de soutenir la créativité, favoriser linnovation et contribuer à lessor économique. Les activités des offices de propriété intellectuelle et, plus important encore, la façon dont cellesci étaient mises en uvre, favorisaient directement les innovateurs. La rapidité, la qualité, lefficacité et lefficience de ladministration dun système de propriété intellectuelle quel quil soit pouvait déterminer le succès ou léchec de la commercialisation ou de la mise sur le marché didées. À cet effet, lOPIC avait organisé plusieurs tables rondes pour rencontrer des innovateurs de tout le Canada afin de comprendre leurs besoins, leurs attentes et les obstacles quils rencontraient pour utiliser et exploiter efficacement la propriété intellectuelle en vue datteindre leurs objectifs commerciaux. Les priorités et les objectifs de résultats de lOPIC prenaient désormais appui sur ces informations concernant les conditions requises par les innovateurs et le cycle dinnovation dans lequel ils opéraient. LOPIC coopérait également avec dautres partenaires importants du cycle de linnovation universités, établissements denseignement secondaire, pépinières dentreprises et accélérateurs afin de mieux comprendre leurs besoins particuliers et le rôle que lOPIC pouvait jouer en favorisant la commercialisation didées et en renforçant limage de marque. Le Canada continuerait à favoriser une plus grande transparence et une plus grande efficacité en ce qui concernait la gouvernance et les activités de lOMPI en participant activement au Comité du programme et budget (PBC) et au Comité de coordination de lOMPI. La délégation a souligné limportance de la transparence financière, et a encouragé lOMPI à accroître son efficacité et à chercher des moyens de réaliser des économies. De lavis du Canada, la coopération était essentielle. En 2008, linitiative dite du groupe de Vancouver avait été lancée afin de faciliter la coopération entre les offices de propriété intellectuelle de lAustralie, du Canada et du RoyaumeUni. Des travaux considérables avaient été menés et se poursuivraient dans le cadre de cette initiative, notamment en matière déchange dinformations sur les pratiques recommandées pour éliminer la répétition des travaux, de recherche économique et de déclarations de résultats des entreprises. Le Canada contribuait depuis longtemps aux activités de coopération technique de lOMPI et le groupe de Vancouver avait travaillé en collaboration avec lOMPI pour la mise en place dune bibliothèque numérique de rapports de recherche et dexamen, appelée WIPO CASE (Centralized Access to Search and Examination System accès centralisé aux résultats de la recherche et de lexamen). Depuis juin 1997, lOPIC avait organisé et dispensé, en partenariat avec lOMPI, des cours de formation annuels à lintention de fonctionnaires de pays en développement. En 2013, lOPIC avait accueilli 12 hauts fonctionnaires travaillant dans des offices de propriété intellectuelle à loccasion dun atelier intensif sur lapplication des techniques de gestion à la prestation de services de propriété intellectuelle. Latelier avait permis aux participants de mieux connaître le système canadien, en vue daméliorer la capacité des offices de propriété intellectuelle dans les pays en développement et doffrir une tribune pour échanger des idées. LOPIC et lOMPI ont également dispensé une formation sur le PCT : des séminaires sousrégionaux avaient eu lieu pour les offices de propriété intellectuelle de la région des Caraïbes, à Kingstown (SaintVincentetlesGrenadines), et dautres séminaires seraient organisés pour TrinitéetTobago. La délégation du Canada sest dite fermement convaincue de limportance de la procédure accélérée dexamen de demandes de brevet (PPH), un mécanisme qui favorisait un partage des tâches efficace et permettait aux offices de propriété intellectuelle daccélérer sensiblement lexamen des demandes de brevet remplissant les critères. Dans ce contexte, la délégation était heureuse dannoncer quun nouveau projet pilote sur la procédure accélérée dexamen de demandes de brevet entre lOPIC et lOffice dÉtat de la propriété intellectuelle de la République populaire de Chine (SIPO) avait été lancé le 1er septembre 2013. La délégation a souligné que le Canada sengageait à construire un système international de la propriété intellectuelle efficace qui encouragerait linnovation et la créativité. Les entrepreneurs et les peuples du monde entier bénéficiaient dun système international de la propriété intellectuelle solide qui contribuait à la prospérité économique et culturelle en assurant une certaine sécurité aux entreprises et aux inventeurs. La délégation poursuivrait son engagement constructif dans les discussions qui auraient lieu durant la semaine à venir afin de trouver des solutions acceptables pour tous les États membres de lOMPI et faire fond sur les progrès réalisés lannée précédente.
La délégation des Comores a souscrit aux déclarations faites par lAlgérie, au nom du groupe des pays africains, et par le Bénin, au nom du groupe des PMA. Elle a ajouté que la société et léconomie comoriennes se situaient aujourdhui à une étape charnière de leur développement, caractérisée par des mutations importantes et par une volonté de développer une économie productive comme en attestait laccroissement de la part des petites entreprises de production et de service. Lavènement de la fibre optique était également source de nouvelles opportunités et de possibilités de développement dans le secteur des technologies de linformation et de la communication. La recherche de sources dénergie renouvelables et lintérêt croissant pour léconomie verte, les biotechnologies végétales, lexploitation des ressources halieutiques ou encore les sciences sociales nécessitaient la mise en place dun programme promotionnel de recherche et dinnovation au sein de luniversité et des centres de recherche du pays. Ils nécessitaient également lengagement et la détermination des autorités comoriennes, en vue de la mobilisation des ressources nécessaires avec le concours de leurs partenaires au développement, afin de valoriser la recherche et de la mettre au service des entreprises qui acceptaient de remettre en cause régulièrement leur savoirfaire et étaient capables de faire face à la concurrence, de devenir compétitives et de sortir de la crise mondiale. Les autorités comoriennes, à travers lagence nationale de promotion des investissements, encourageaient et incitaient les entreprises à se positionner sur les différents secteurs économiques porteurs tels que la production et la gestion de lénergie, la santé, les produits de rente, la vanille et lylangylang, les fruits et légumes et les écotechnologies, notamment la biomasse.
La délégation de la Croatie a salué les efforts déployés par lOMPI pour renforcer et étendre le système mondial de la propriété intellectuelle et sest félicitée de létroite collaboration et de la compréhension mutuelle entre les États membres qui avaient permis de réaliser des progrès au sein de nombreux comités de lOMPI. La Croatie se félicitait en particulier de lissue de la conférence diplomatique de Marrakech et soutenait fermement toute démarche similaire en matière dactivité normative. Soulignant limportance de la coopération dans les travaux en vue de ladoption dun traité sur les dessins et modèles industriels, la délégation a réaffirmé que la Croatie était favorable à la convocation dans un avenir proche dune conférence diplomatique à cette fin. Au niveau national, la Croatie sengageait à maintenir un système efficace et fiable de protection de la propriété intellectuelle et à créer une culture du respect des droits de propriété intellectuelle. Ladhésion de la Croatie à lUnion européenne le 1er juillet 2013, et ladaptation de son système de propriété intellectuelle afin quil soit conforme aux normes de lUnion européenne, contribueraient à renforcer et à accroître davantage la compétitivité de léconomie nationale. Laugmentation de la contrefaçon et du piratage avait cependant eu une incidence sur léconomie, et il était donc indispensable de sensibiliser le public à ce phénomène par la formation et lenseignement. À cet égard, la Croatie appréciait laide fournie par lOrganisation et sa coopération dans lorganisation du séminaire sousrégional sur le Traité de coopération en matière de brevets et de latelier sousrégional pour les bureaux de transfert de technologie en 2013. La délégation a également souligné le rôle joué par lAcadémie de lOMPI dans lorganisation de programmes de formation variés et a souhaité que le cours dété de lOMPI qui avait eu lieu de 2008 à 2012 en Croatie soit à nouveau proposé. Les programmes nationaux de formation destinés aux membres de la magistrature avaient été renforcés et la Croatie attendait avec intérêt de pouvoir coopérer avec lOMPI dans le domaine de la médiation et de larbitrage. La délégation sest félicitée de lapproche plus coordonnée pour promouvoir différents aspects des activités menées par lOMPI dans les pays développés et a appelé à une plus grande collaboration novatrice sur les questions plus complexes liées au développement du système de la propriété intellectuelle. La délégation a indiqué quelle attendait des résultats productifs dans le cadre des activités menées par lOMPI et a réaffirmé son engagement et son soutien à légard des discussions futures.
La délégation de la République tchèque a souscrit aux déclarations faites par la délégation de la Lituanie au nom de lUnion européenne et de ses États membres et par la Pologne au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes. Elle prévoyait des débats fructueux sur le programme et budget pour 20142015 et ladoption du document. Concernant la situation économique mondiale, la République tchèque poursuivait ses efforts pour inciter le Secrétariat à améliorer les mécanismes de contrôle financier et à adopter dautres mesures propres à donner des résultats efficaces à moindre coût. La délégation sest félicitée des résultats positifs obtenus dans le cadre du Programme de réorientation stratégique (PRS) et a souhaité la bienvenue aux nouveaux membres de lOrgane consultatif indépendant de surveillance de lOMPI (OCIS). Elle accordait une grande importance à lévolution du cadre normatif international de la propriété intellectuelle et au renforcement de son utilisation. La conclusion du Traité de Marrakech était un événement important qui servirait dexemple en vue daccélérer le processus de finalisation de la protection internationale des organismes de radiodiffusion, qui rendait compte des progrès technologiques enregistrés dans ce domaine. La délégation était disposée à examiner les exceptions et limitations déjà prévues par des traités internationaux et les législations nationales des États membres et elle a fait observer que, grâce au partage de données dexpérience, une marge de manuvre pourrait être ménagée aux fins dune application efficace et concrète des exceptions et limitations. Elle attendait également avec intérêt de participer à des débats constructifs sur les travaux futurs du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), qui devraient porter en priorité sur les questions les plus urgentes concernant le système international du droit dauteur. La délégation sest prononcée en faveur de la convocation dune conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles industriels en 2014 et sest félicitée des travaux menés par le Comité du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) dans le domaine des dessins et modèles industriels. Elle a également accueilli avec satisfaction les progrès réalisés par le Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne, dont elle a appuyé le programme de travail qui incluait la convocation dune conférence diplomatique pour ladoption du texte révisé de lArrangement de Lisbonne en 2015. Elle espérait que le Comité permanent du droit des brevets (SCP) serait bientôt en mesure dadopter un programme de travail équilibré pour lharmonisation du droit international des brevets. Une grande importance était accordée à la mise en uvre efficace des systèmes mondiaux denregistrement de lOMPI le PCT et les systèmes de Madrid, Lisbonne et La Haye et des progrès dans ce domaine seraient appréciés. La délégation a également accueilli avec satisfaction le plancadre déquipement pour 20142019. Concernant le Comité des normes de lOMPI (CWS), elle a déclaré quun consensus devrait être trouvé dès que possible sur les questions dorganisation et le règlement intérieur particulier du comité. Elle continuait de suivre les travaux du Comité consultatif sur lapplication des droits (ACE) et se félicitait des thèmes retenus pour sa neuvième session, en particulier les pratiques en matière de règlement extrajudiciaire des litiges et le fonctionnement des systèmes de règlement extrajudiciaire des litiges. La République tchèque appuyait le renouvellement du mandat du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), même sil était nécessaire de poursuivre les négociations quant au fond sur la protection efficace des savoirs traditionnels, des ressources génétiques et du folklore. La délégation a noté limportance des activités du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement et elle continuerait dappuyer ses travaux sur lamélioration de lefficacité du système de propriété intellectuelle. LOffice tchèque de la propriété intellectuelle (IPO CZ) sest félicité de lappui continu fourni par le Département des pays en transition et des pays développés. En avril 2013, un séminaire national sur le règlement extrajudiciaire des litiges avait été organisé à Prague avec la coopération de lOMPI et avait reçu un bon accueil. Ce séminaire avait largement contribué à faire mieux connaître les services proposés par le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI. En juin, lOMPI avait participé au premier salon international des inventions INVENTO 2013 organisé conjointement avec lIPO CZ à Prague, à loccasion duquel une médaille de lOMPI pour le meilleur inventeur avait été remise. Le salon avait pour objet de permettre à des instituts de recherchedéveloppement, des universités, dautres inventeurs et dautres parties prenantes de présenter les résultats de leurs travaux, et de soutenir la créativité et linnovation. La délégation a présenté un compte rendu des autres activités menées par lIPO CZ pour faire mieux connaître le système de protection de la propriété industrielle et renforcer la compétitivité des sociétés et des entreprises internationales, notamment la campagne Patentuj lancée par loffice pour la Journée mondiale de la propriété intellectuelle en 2013. Elle a indiqué que lIPO CZ avait engagé des discussions avec le Ministère tchèque de léducation, de la jeunesse et des sports, le Conseil des établissements denseignement supérieur de la République tchèque et un grand nombre duniversités et détablissements denseignement supérieur pour faire mieux connaître le système de propriété intellectuelle et proposer sa coopération aux fins de lintroduction et de lamélioration de lenseignement dans le domaine des droits de propriété intellectuelle.
La délégation du Danemark a fait savoir que lOffice danois des brevets et des marques (DPTO) avait connu des difficultés économiques et financières. Des analyses coûtsbénéfices avaient été effectuées régulièrement, et la délégation déplorait la médiocrité des résultats relatifs à la plupart des groupes de travail et comités permanents de lOMPI. Lapproche actuelle coûtait beaucoup trop cher, et le moment était venu de réexaminer les modalités de travail de lOMPI. La délégation sinterrogeait sur lefficacité des comités permanents et suggérait quil vaudrait mieux privilégier davantage des comités de travail ad hoc au niveau technique dans la mesure où il était important de séparer les questions politiques des questions techniques pour améliorer la qualité des réunions et les résultats. Lensemble des parties prenantes bénéficieraient dun tel changement. Le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) avait réalisé un travail de fond précieux, et la délégation espérait quil serait étendu rapidement afin denglober un projet de traité sur le droit des dessins et modèles. Létude menée en lien avec les négociations relatives à un tel traité avait démontré quil offrirait des avantages aux pays développés comme aux pays en développement, plus particulièrement aux petites et moyennes entreprises (PME). La délégation a relevé que le Traité de Marrakech garantissait un juste équilibre entre les besoins des déficients visuels et la nécessité de protéger efficacement les titulaires de droits. La délégation a salué les efforts déployés par le Secrétariat aux fins de la mise en uvre du Plan daction pour le développement, au travers de lappui fourni au Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) et de la formulation de projets spécifiques fondés sur les recommandations du Plan daction. LOMPI avait joué un rôle crucial en portant les questions relatives à la propriété intellectuelle à lattention des gouvernements, des institutions internationales et des autres donateurs et en reconnaissant que les pays se situaient à différents niveaux de développement et navaient donc pas tous les mêmes besoins. La délégation proposait quun catalogue soit constitué pour lélaboration de normes dans les différents domaines de la propriété intellectuelle, à partir duquel les pays pourraient choisir les éléments correspondant à leurs besoins. Le Danemark avait participé pendant plusieurs années à des projets internationaux de développement, principalement dans les pays voisins de lUnion européenne, mais aussi au MoyenOrient et en Asie. Lexpérience avait été utile, et le Danemark prévoyait détendre sa coopération avec le Secrétariat. Au Danemark, la lutte contre le piratage et la contrefaçon sétait fortement intensifiée ces cinq dernières années. Un réseau permanent de 11 offices compétents avait été créé pour renforcer la coopération en la matière, et plusieurs mesures avaient été mises en uvre, dont des sanctions pénales plus sévères en cas de violation de droits de propriété intellectuelle. En juillet 2013, il avait été annoncé que la police et le ministère public veilleraient au renforcement de lapplication des droits de propriété intellectuelle. En outre, lOffice danois de propriété industrielle avait créé une nouvelle unité qui travaillerait en étroite coopération avec la police et le ministère public afin daméliorer la gestion des cas de contrefaçon et de piratage. LInstitut nordique des brevets (NPI) une administration chargée de la recherche et de lexamen au titre du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) issue de la coopération entre le Danemark, la Norvège et lIslande avait continué en 2012 détablir des rapports de recherche dexcellente qualité. Pendant cinq ans, le NPI avait été lune des administrations clés du PCT en délivrant des rapports de recherche dans les meilleurs délais. En 2012, les États membres du NPI avaient effectué les modifications législatives nécessaires afin de permettre à lInstitut dagir en qualité dadministration du PCT pour les déposants suédois. Le NPI avait commencé à accepter des demandes émanant de Suède le 1er janvier 2013. Il avait aussi continué de participer activement à divers forums de lOMPI consacrés aux brevets, en particulier à la Réunion des administrations internationales du PCT et au Groupe de travail du PCT. Il espérait pouvoir jouer encore un rôle déterminant à lavenir dans le développement du PCT. La délégation a déclaré que le DPTO attendait avec intérêt de travailler avec lOMPI concernant laccord de coopération relatif à léchange de données de propriété intellectuelle et au transfert de données de PATENTSCOPE à la plateforme IP Market, une vitrine en ligne gérée par le DPTO pour les brevets à vendre.
La délégation de la République populaire démocratique de Corée a souligné limportance croissante que revêtait la protection de la propriété intellectuelle pour tous les pays, indiquant quune telle protection fournissait les garanties juridiques et institutionnelles nécessaires pour stimuler la créativité intellectuelle et contribuait, par conséquent, au développement socioéconomique et à la survie humaine. Le renforcement du système de la propriété intellectuelle constituait un impératif au regard du développement scientifique et technologique nécessaire pour relever les défis posés à léchelle mondiale tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et les crises financières et économiques. Laugmentation des actifs de propriété intellectuelle, malgré le ralentissement économique mondial, et la capacité de résistance des pays novateurs démontraient que la créativité et linnovation étaient essentielles pour relever les défis et préserver la vitalité économique. Sagissant des futures activités de lOMPI, la délégation a fait observer que la protection de la propriété intellectuelle afin de développer la science et la technologie au service de lhumanité nécessitait un environnement approprié en matière déthique, et elle a cité lexemple des vaccins et des médicaments mis au point pour le traitement du SIDA et dautres maladies mais qui, néanmoins, avaient peu de chances de sauver des millions de vies compte tenu de leur coût élevé résultant de labus de droits de brevet par les entreprises pharmaceutiques. Cette froide réalité mettait en évidence la nécessité de placer la justice et la moralité au cur du système de la propriété intellectuelle afin de faire en sorte que la science et la technologie restent au service de lhumanité, tout en protégeant les intérêts des scientifiques et des chercheurs. La délégation a appelé lOMPI à accorder toute lattention voulue à la nécessité détablir un juste équilibre dans le système de la propriété intellectuelle et de veiller à ce quil soit équitable, comme lavait démontré le Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, traité qui prévoyait des exceptions en faveur des personnes les plus vulnérables. La délégation a salué les discussions trilatérales menées à linitiative de lOMPI avec lOrganisation mondiale de la santé (OMS) et lOrganisation mondiale du commerce (OMC), ainsi que linitiative WIPO Re:Search. Concernant le Plan daction pour le développement, la délégation a instamment prié lOrganisation de continuer à aider les pays en développement à renforcer leur infrastructure en matière de propriété intellectuelle et leurs capacités de manière conforme à leurs réalités propres. Il était essentiel que les 45 recommandations du Plan daction pour le développement soient pleinement mises en uvre afin de combler lécart NordSud et de favoriser le développement fondé sur le savoir des pays en développement. La délégation a préconisé la prise en considération du Plan daction pour le développement dans lensemble des activités de lOMPI et soit doté dun financement suffisant, tout en faisant lobjet dun suivi attentif qui permettrait de sassurer de lefficacité de sa mise en uvre et du caractère mesurable des résultats obtenus. Saluant le rôle joué par le Maréchal Kim Jong Un dans la définition dobjectifs axés sur la science et la technologie au niveau national aux fins du développement dune économie fondée sur le savoir, la délégation sest également félicitée des succès enregistrés récemment par la République populaire démocratique de Corée dans les domaines de la technologie spatiale, la biotechnologie et les technologies de linformation. La consolidation dun système institutionnel dinnovation et de protection de la propriété intellectuelle dans lensemble de la société était en cours. À cet égard, la délégation a mis laccent sur la collaboration avec lOMPI en vue de renforcer le système national de propriété intellectuelle dans le respect des règles internationales. La délégation, indiquant que la République populaire démocratique de Corée avait signé le Traité de Marrakech et était en train de prendre des mesures en vue de sa ratification, a conclu en réitérant lengagement de son pays à prendre ses responsabilités en tant quÉtat membre de lOMPI uvrant à la mise en place dun système équitable de protection de la propriété intellectuelle au niveau mondial.
La délégation de lexRépublique yougoslave de Macédoine a souscrit à la déclaration faite par la délégation de la Lituanie au nom de lUnion européenne et de ses États membres. Elle a salué ladoption du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, et elle était convaincue que ce traité améliorerait laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres protégées par le droit dauteur dans le monde entier. La délégation a annoncé que lOffice dÉtat de la propriété industrielle (SOIP) fêterait son vingtième anniversaire en novembre 2013, étant parvenu depuis sa création en tant quoffice indépendant à établir un système solide de la propriété intellectuelle grâce à linvestissement du Gouvernement de lexRépublique yougoslave de Macédoine. Le Gouvernement sétait constamment efforcé de soutenir la propriété intellectuelle et de suivre ses tendances, et il avait mis en place une infrastructure robuste dappui aux mécanismes de mise en uvre. Il fallait en effet soutenir à tous les niveaux un train de politiques adaptées si lon voulait stimuler la croissance économique. La délégation a fait savoir quune nouvelle loi sur linnovation venait dentrer en vigueur, quun fonds pour linnovation avait été créé et quun ensemble de règles claires relatives à la titularité des droits de propriété intellectuelle avait été défini, en sappuyant sur les résultats des recherches conduites sous légide du Fonds pour linnovation. Ces mesures représentaient une avancée majeure vers la réalisation de lobjectif du gouvernement consistant à édifier une économie nationale fondée sur le savoir. La stratégie nationale en matière dinnovation avait été élaborée sur la base du programmecadre de lUnion européenne pour la recherche et linnovation, baptisé Horizon 2020, et de la loi sur linnovation. Le gouvernement escomptait que les efforts diligents fournis pour mettre à exécution cette stratégie, associés à une infrastructure solide et efficace, permettraient datteindre les objectifs dHorizon 2020. Dans le domaine de linformatique, la délégation a mis en avant certaines des activités menées conjointement par lOMPI et le SOIP afin de garantir lefficacité, la transparence, la certitude juridique sur le marché et la mise en application des droits de propriété intellectuelle. Le système dautomatisation en matière de propriété intellectuelle (IPAS) de lOMPI avait été lancé en Europe pour la première fois en 2003 et, depuis lors, lintérêt pour ce système navait cessé de croître. LexRépublique yougoslave de Macédoine continuait de bénéficier des outils informatiques mis au point par lOrganisation et était sur le point dachever la mise en uvre dun grand projet fondé sur le système de gestion électronique des documents (EDMS). En conclusion, la délégation a exprimé sa gratitude à lOMPI et la encouragée à poursuivre la mise au point doutils et de systèmes facilitant les procédures de travail et leur gestion. Elle a aussi remercié lexcellente équipe du Département des pays en transition et des pays développés pour son assistance.
La délégation de la Gambie a fait siennes les déclarations faites par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et par la délégation du Bénin au nom des pays les moins avancés (PMA). Félicitant lOMPI pour ladoption du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, elle a indiqué que la conclusion du traité témoignait de lengagement de lOrganisation en faveur dun système de propriété intellectuelle équilibré à visage humain à léchelle mondiale. Elle a déclaré espérer que, avec un tel engagement, des progrès significatifs pourraient être réalisés dans les négociations menées en vue de ladoption du traité, attendu de longue date, sur les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions du folklore. Sagissant des efforts déployés afin de développer une culture de la propriété intellectuelle en Gambie, la délégation a mis laccent sur les diverses procédures qui permettraient à son pays de rejoindre le nombre croissant de membres du système de Madrid concernant lenregistrement international des marques en adhérant au Protocole de Madrid. En outre, un séminaire sur le système de Madrid avait été organisé à lintention des parties prenantes, en collaboration avec lOMPI, et la ratification du Protocole de Madrid par le Parlement était escomptée au cours du premier trimestre de 2014. La Gambie collaborait étroitement avec le Secrétariat afin de faire en sorte que sa loi sur les marques soit compatible avec le régime juridique du système de Madrid. Elle bénéficiait également du projet relatif au Système dautomatisation de la propriété industrielle (IPAS), qui était en cours dexécution et visait à faciliter les recherches effectuées par les utilisateurs. Reconnaissant que pour élargir le paysage de la propriété intellectuelle, il était essentiel datteindre un nombre déterminant de spécialistes, la délégation a souligné lintégration de cours de droit de la propriété intellectuelle dans les plans détudes universitaires. À cet égard, elle sest félicitée de lappui apporté par lOMPI, en collaboration avec lOrganisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO), en vue de parrainer de jeunes diplômés gambiens désireux de suivre le programme de maîtrise en droit de la propriété intellectuelle. En conclusion, la délégation a remercié lOMPI pour avoir aidé la Gambie à élaborer une politique et une stratégie en matière de propriété intellectuelle, notant que, malgré le retard enregistré dans la composante droit dauteur de la mission dévaluation des besoins demandée par lOMPI, le processus était en bonne voie.
La délégation de la GuinéeBissau a déclaré soutenir pleinement les déclarations faites par lAlgérie, au nom du groupe des pays africains, et par le Bénin, au nom du groupe des pays les moins avancés (PMA). Elle souhaitait saisir cette occasion pour remercier le Directeur général de lOMPI et lOrganisation proprement dite pour les nouveaux efforts accomplis afin de stimuler la coopération entre lOMPI et les pays lusophones. Afin daméliorer lutilisation de la propriété intellectuelle en GuinéeBissau, lOMPI devait continuer de sensibiliser les autorités locales à limportance et à la valeur ajoutée de la propriété intellectuelle sur le plan du développement national. Cette sensibilisation pourrait être effectuée dans le cadre de la coopération bilatérale qui existait déjà entre lOMPI et la GuinéeBissau. La délégation a également remercié le Directeur général et lOMPI pour lassistance fournie concernant la réalisation dune étude sur la promotion des produits susceptibles dêtre protégés par des indications géographiques, même si cette étude restait à achever compte tenu de la situation politique actuelle en GuinéeBissau. La GuinéeBissau avait fait des progrès considérables en ce qui concerne la mise en uvre dun système national de propriété intellectuelle, notamment de propriété industrielle, à en juger par laugmentation du nombre de demandes denregistrements constatée ces deux dernières années, qui reflétait clairement la politique mise en uvre par lOMPI pour promouvoir le développement du système de propriété intellectuelle au niveau mondial. Afin daméliorer et dencourager lutilisation de la propriété intellectuelle, le Gouvernement de la GuinéeBissau, par lintermédiaire du Ministère responsable de la propriété industrielle, uvrait à la création dune Commission nationale de coordination et de développement de la propriété intellectuelle (CNCDPI). Lobjectif principal de la CNCDPI, serait, dune part, de coordonner la politique nationale en matière de propriété intellectuelle et, dautre part, de faciliter laccès aux nouvelles technologies pour les entreprises nationales, ce qui permettrait à ces dernières de mieux utiliser le système de propriété intellectuelle dans leurs opérations courantes. LOMPI travaillait étroitement avec la GuinéeBissau pour faire de ce projet une réalité. La délégation de la GuinéeBissau a formé le vu quun appui concret lui serait apporté en matière de renforcement des capacités, dassistance technique, etc., par le Brésil et le Portugal, deux pays qui avaient acquis une certaine expérience dans ce domaine. Ces efforts nécessiteraient manifestement lappui de lOMPI. La délégation a recommandé que lOMPI inscrive à son ordre du jour la tenue dune conférence diplomatique sur les dessins et modèles industriels. Cette question était particulièrement importante pour les pays en développement, et vitale pour les PMA, et de lavis de la délégation, le moment était venu dorganiser un tel événement.
La délégation de la Guinée équatoriale a déclaré que, avec le précieux soutien de lOrganisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), son pays avait accompli des efforts dans le domaine du développement de la propriété intellectuelle pour ouvrir une voie de coopération avec le Conseil de la recherche scientifique et technologique (CICTE), afin de mobiliser tous les acteurs du développement de la société. Dans un futur très proche, serait construit un centre national dinformation et de documentation qui servirait de référence en matière de recherche scientifique et dinnovation au service du développement. Dans une économie du savoir caractérisée par le recours généralisé aux technologies de linformation et de la communication, la délégation a souligné limportance et la nécessité de faire en sorte que lOMPI intensifie ses programmes de modernisation des centres de propriété intellectuelle afin daméliorer laccès à linformatique, la conservation des connaissances appropriées et la promotion des savoirs traditionnels liés à lhistoire même. À cet égard, elle a déclaré que son pays appréciait à leur juste valeur les multiples efforts déployés par lOMPI pour intégrer dans ses plans et activités la promotion du développement, laccès au savoir, lassistance technique et le transfert de technologie, entre autres choses. La délégation a renouvelé son soutien au Directeur général, lui demandant daccroître son appui aux pays en développement grâce au rétablissement de mécanismes qui favoriseraient la coopération active de lOMPI en Afrique, ce qui permettrait dinstaurer de nouveaux centres de coordination dans dautres zones de la région. Elle a souhaité féliciter une fois de plus le Directeur général pour sa gestion, qui a fait de lOMPI un cadre idéal de coopération SudSud et NordSud. La Guinée équatoriale sétait engagée, aux côtés des autres pays, à promouvoir linnovation, le transfert de technologies nouvelles et lactivité scientifique, en tant que moteurs de leur développement accéléré actuel. Cest la raison pour laquelle ils devaient tirer parti des possibilités multiples de coopération dune manière équilibrée et continue, pour soutenir des initiatives qui auraient des retombées positives sur ces pays. Dans cet ordre didées, la Guinée équatoriale sest déclarée totalement disponible pour accueillir, afin dinsuffler un dynamisme nouveau, une représentation sousrégionale de lOMPI qui garantirait la présence et la durabilité de ses activités dans une zone particulière de pays de langue lusophone ou ibérique. La Guinée équatoriale sest félicitée de ladoption du Traité de Marrakech et de lesprit constructif adopté par les États membres. Ce traité a permis de concevoir et délaborer des normes dans le domaine des savoirs traditionnels. La délégation sest dite consciente de la place quoccupent la créativité et limagination dans un monde globalisé. Cest pourquoi elle appuyait la tenue dune conférence diplomatique sur les dessins et modèles industriels. La délégation a également rappelé la détermination et lengagement de son pays à légard dune contribution positive dans le cadre de réflexion commun, afin de créer des conditions adéquates et de générer des idées aboutissant à des résultats tangibles en faveur de tous les pays.
La délégation de lIslande a confirmé limportance croissante des instruments relatifs aux systèmes denregistrement dans son pays et a fait état dun regain dintérêt pour le système de Madrid ces dernières années, avec un accroissement du nombre de déposants islandais et du nombre denregistrements selon le système de Madrid en Islande. La croissance avait été particulièrement importante en 2013 et les enregistrements selon le système de Madrid avaient représenté 65% du nombre total de demandes denregistrement de marques. Laugmentation du nombre de demandes et la capacité de traiter les enregistrements de manière électronique avaient décidé loffice de la propriété intellectuelle à actualiser son système de dépôt afin daméliorer les services à lintention des déposants et des propriétaires de marques dans un premier temps, puis ceux offerts à lensemble des clients de loffice. Le Traité de coopération en matière de brevets revêtait une grande importance pour les utilisateurs du système et, bien que le nombre de déposants ait légèrement diminué avec la crise économique, lIslande était optimiste quant à la progression du nombre de demandes avec la reprise progressive de léconomie nationale. La délégation a ajouté que, le système de La Haye fonctionnait bien et que son intérêt allait être renforcé avec ladhésion de la Chine à lActe de Genève de lArrangement mais que lIslande appuyait la tenue dune conférence diplomatique sur les formalités denregistrement des dessins et modèles pour rendre le système encore plus efficace. La délégation a fait état de la constitution en 2012 dun groupe de travail chargé détudier les possibilités dadoption dune législation sur la protection des indications géographiques, dont les travaux avaient débouché sur un projet de loi en cours dexamen par les parties prenantes. Indiquant que la diffusion de connaissances sur les droits de propriété intellectuelle et lapplication de ces droits étaient des préoccupations constantes pour loffice de propriété intellectuelle, la délégation a fait observer que les supports didactiques fournis par lOMPI étaient essentiels pour lenseignement dispensé aux étudiants de tous âges et au secteur industriel. Loffice de la propriété intellectuelle célébrait chaque année la Journée mondiale de la propriété intellectuelle et les activités organisées en 2013 sétaient concentrées sur la génération future lors dune manifestation dune journée ayant réuni dexcellents conférenciers qui avaient partagé leurs vues sur le rôle des droits de propriété intellectuelle à lavenir. La délégation a conclu en informant les participants du fait que le gouvernement avait entrepris de rédiger une stratégie nationale de propriété intellectuelle et que les informations diffusées par lOMPI, telles que la méthode et les outils pour lélaboration de stratégies nationales de propriété intellectuelle, avaient joué un rôle important dans la réalisation de cette tâche importante.
La délégation de la Jamaïque a déclaré que son pays avait reconnu il y a longtemps déjà le rôle déterminant de la propriété intellectuelle dans le développement, la créativité et linnovation étant les moteurs de la croissance dans léconomie moderne fondée sur le savoir. La Jamaïque considérait les efforts dans le domaine de la propriété intellectuelle comme un pilier de ses plans nationaux de développement, et reconnaissait sa part de responsabilité sagissant de faire progresser le plan daction mondial en matière de propriété intellectuelle. Elle avait par conséquent pris certaines mesures pratiques destinées à renforcer son système national de propriété intellectuelle et les liens de celuici avec les systèmes à léchelle mondiale. La délégation a expliqué que les modifications proposées à la loi de 1999 sur le droit dauteur engendreraient dimportants changements dans la gestion des droits dauteur et consacreraient des droits jusqualors non reconnus, tout en étant conformes aux traités de lOMPI et en permettant lextension des services offerts par lOffice de la propriété intellectuelle de la Jamaïque (JIPO). Ces modifications, qui devaient être soumises au parlement en 2013, prévoyaient également : ladaptation des uvres protégées dans des formats accessibles aux déficients visuels par des organismes désignés, tels que lassociation des aveugles de Jamaïque (Jamaica Society for the Blind), comme cela était prévu avant la signature du Traité de Marrakech par la Jamaïque; la reconnaissance du droit moral et des droits patrimoniaux inhérents aux contributions créatives des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, conformément aux obligations incombant à la Jamaïque en tant que signataire du Traité de Beijing; la mise en place du système denregistrement volontaire du droit dauteur, un système de gestion numérique pouvant supporter les fichiers de toutes tailles et délivrer des certificats de confirmation aux utilisateurs. Concernant les marques, la délégation a fait savoir que la Jamaïque restait convaincue de la nécessité daméliorer la protection des noms de pays et soutenait les efforts déployés par les États membres pour promouvoir et protéger les valeurs y relatives. La Jamaïque continuait de coopérer avec le SCT en vue de lélaboration de moyens de protection des noms dÉtats contre leur enregistrement et leur utilisation en tant que marques. La récente étude réalisée par le Secrétariat (SCT/29/5) en la matière avait en effet montré que même sil existait dautres moyens de protéger les noms de pays, la protection actuelle au niveau international se limitait à des circonstances particulières et était donc insuffisante. Si létude avait confirmé que le nom du pays était un élément essentiel de toute campagne de promotion de limage de marque nationale et constituait le lien le plus étroit tissé avec un pays, la Jamaïque estimait quelle nallait pas assez loin et navait pas suffisamment évalué limpact réel ou politique dune faible protection du nom de pays sur de telles campagnes. La délégation considérait que les noms de pays pourraient être protégés de façon adéquate par des lois et procédures au niveau national et quune telle protection pourrait être facilitée par une recommandation conjointe de lAssemblée générale, comme cela avait été fait concernant dautres domaines des marques dune importance commune. À la vingtneuvième session du SCT, le Secrétariat avait accepté la demande formulée par la Jamaïque dutiliser létude pour mettre à jour le document de référence original (SCT/25/4) en vue de le diffuser aux États membres avant la prochaine session du SCT. La Jamaïque était en train dexaminer létude en détail, dans lintention de présenter une proposition à la prochaine session du SCT. En 2012, le Gouvernement de la Jamaïque avait annoncé son intention dadhérer au Protocole de Madrid, mais des modifications devaient être préalablement apportées à la loi sur les marques. Un groupe de travail sur le Protocole de Madrid avait été créé pour accélérer le processus et réunissait des représentants des différentes branches du gouvernement. Concernant lIGC, la délégation a relevé la participation active de la Jamaïque aux réunions et a salué les progrès enregistrés, tout en appelant à la conclusion rapide des travaux et à la formulation dune recommandation en ce sens par lAssemblée générale. La Jamaïque espérait que, à la suite de la conclusion du Traité de Marrakech, une conférence diplomatique sur les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles pourrait également être convoquée. Pour finir, la délégation a réaffirmé la détermination de la Jamaïque à promouvoir et protéger efficacement les droits de propriété intellectuelle et à soutenir les travaux constructifs des différents organes intergouvernementaux au sein de lOMPI. La Jamaïque souhaitait également remercier officiellement lOMPI pour lappui au développement quelle lui apportait.
La délégation de Madagascar a loué les réalisations positives de lOrganisation, dont les activités ne cessent de se diversifier et de se développer, et a remercié le Bureau international de sa large contribution à cet égard. Elle sest réjouie de la coopération fructueuse qui continue dexister entre son pays et lOrganisation, saluant en ce sens les efforts du Bureau régional pour lAfrique et de la Division pour les pays les moins avancés de lOMPI. En effet, au cours de lannée précédente, Madagascar avait bénéficié de diverses activités visant au renforcement des capacités humaines et institutionnelles des deux offices nationaux de propriété intellectuelle, lOffice malgache de la propriété industrielle (OMAPI) et lOffice malagasy du droit dauteur (OMDA), dont la poursuite du déploiement du système dautomatisation en matière de propriété industrielle (IPAS), la prise en charge de la participation de délégations malgaches à des réunions ou séminaires organisés par lOMPI et le lancement officiel dun centre dappui à la technologie et à linnovation (CATI). Concernant lannée en cours, de multiples activités avaient eu lieu dans le pays en collaboration avec lOrganisation, à savoir : le tournage, en mai, de deux films publicitaires sur les marques dans le cadre du projet de sensibilisation à la mise en uvre du Protocole relatif à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques; la désignation de lOMAPI, de lOMDA et de lÉcole supérieure polytechnique dAntananarivo en qualité de bibliothèques dépositaires des ouvrages de lOMPI; la tenue, en juillet, de deux séminaires nationaux (animés par deux expertes de la Division de linformation et de la promotion du Service dEnregistrement Madrid de lOMPI) sur le système de Madrid concernant lenregistrement international des marques dans deux villes ayant des potentialités économiques, aux fins dune meilleure vulgarisation et utilisation de ce système; celle, en août, dune réunion de planification nationale sur le développement du réseau de CATI à Madagascar, à laquelle avaient participé plusieurs responsables et tous les utilisateurs potentiels; à la même période, laccomplissement par deux fonctionnaires de lOMPI dune mission de reconnaissance et de consultation dans le cadre de lélaboration de la politique et de la stratégie en matière dinnovation et de propriété intellectuelle à Madagascar, pour laquelle lOMPI avait également fourni lassistance de deux consultants, national et international. En ce qui concerne les marques, lOMAPI commençait à recevoir depuis juillet des dépôts électroniques et, malgré des difficultés matérielles, parvenait à satisfaire les usagers de régions éloignées, le soutien de lOrganisation dans ce domaine étant très apprécié. La délégation a par ailleurs applaudi à la conclusion, en juin dernier, du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Ce traité, qui serait signé par Madagascar dès quune occasion future se présenterait, touchait à un problème humanitaire et il était à souhaiter quil bénéficie aux quelque 170 000 malvoyants malgaches, dont quelquesuns seulement avaient accès à léducation et au travail. En outre, le pays travaillait depuis plusieurs années à lélaboration dun projet de refonte et de modernisation de sa législation en matière de propriété industrielle pour la rendre conforme aux normes et aux pratiques internationales, notamment aux dispositions de lAccord de lOrganisation mondiale du commerce sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (Accord sur les ADPIC). Étant donné la nature et la qualité des produits du terroir, il était prévu dintégrer dans la nouvelle législation des dispositions relatives aux indications géographiques, ce pour quoi lassistance de lOMPI était vivement souhaitée. Madagascar envisageait aussi dadhérer au Système de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels et sollicitait lassistance adéquate pour pouvoir maîtriser ce système, appuyant également la tenue dune conférence diplomatique sur la question. La délégation sest félicitée des avancées réalisées dans lélaboration de normes sur la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles, et a encouragé les États membres à aller de lavant pour la tenue dune conférence diplomatique aux fins de ladoption dun instrument international dans ce domaine. Par ailleurs, elle a déclaré suivre avec beaucoup dintérêt les discussions relatives à la création dun bureau extérieur en Afrique et a appelé les États membres à soutenir cette démarche pour quune décision soit prise au cours de ces assemblées. Pour conclure, elle sest pleinement associée aux déclarations faites par la délégation du Bénin au nom du groupe des pays les moins avancés (PMA) et par celle de lAlgérie au nom du groupe des pays africains.
La délégation de la Mauritanie a déclaré que son pays venait de se doter dune loi relative à la protection de la propriété littéraire et artistique, promulguée le 12 juillet 2012. Cette loi réglementait tous les domaines du droit dauteur, assurant la protection des uvres et des droits des auteurs, du droit moral et de son exercice, des droits patrimoniaux, des droits voisins, des uvres du domaine public, des uvres du patrimoine culturel traditionnel, etc. Par ailleurs, la Mauritanie uvrait actuellement à lélaboration des textes de base devant régir le fonctionnement de la cellule des droits dauteur et droits voisins, qui était la structure chargée de la gestion collective des droits dans le pays, à lélaboration des textes relatifs à la copie privée, aux redevances et à la perception, à lorganisation dun séminaire national dinformation et de sensibilisation sur le droit dauteur et les droits voisins et au renforcement des capacités du personnel de la cellule. Enfin, la délégation a appuyé les déclarations faites par lAlgérie au nom du groupe des pays africains et par le Bénin au nom des pays les moins avancés.
La délégation du Monténégro sest félicitée de ladoption du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. La réussite de la Conférence diplomatique pour la conclusion de ce traité permettrait léchange de copies en format accessible dans le respect du droit dauteur et de la créativité. En novembre 2012, le Monténégro avait fait lobjet dun examen analytique de lacquis de lUnion européenne en ce qui concerne le chapitre 7 Droits de propriété intellectuelle. La délégation du Monténégro avait présenté la législation du Monténégro en matière de propriété intellectuelle et son degré dharmonisation avec les normes européennes et internationales, ainsi que les mesures dapplication de la loi prises par les tribunaux et les autorités administratives. Le rapport de la Commission européenne ne contenait pas de recommandations relatives à déventuelles mesures supplémentaires et le Monténégro prévoyait dentamer prochainement des négociations sur les droits de propriété intellectuelle. Le plan de coopération bilatérale entre lOffice de la propriété intellectuelle du Monténégro (IPOM) et lOffice européen des brevets (OEB) pour 20122013, qui sera reconduit pour le prochain exercice biennal, comprenait des activités de renforcement des capacités proposées dans le cadre de séminaires et de formations en cours demploi, ainsi que des activités de modernisation du système dinformation en matière de brevets et dassistance en matière de législation sur les brevets. En 2012 et en 2013, lOMPI avait fourni un appui technique à lIPOM sous forme de visite détude de lOffice des brevets et des marques des ÉtatsUnis dAmérique (USPTO). Les représentants de lIPOM avaient pu prendre part aux événements et aux comités ciaprès : la Conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, à Marrakech; le Comité permanent du droit des brevets (SCP); la réunion intersessions sur la protection des organismes de radiodiffusion; et le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). Le Gouvernement du Monténégro et lIPOM se félicitaient de lappui technique fourni par lOMPI. Dans le cadre des activités de coopération entre lOMPI et le Monténégro, lIPOM avait participé à des conférences et séminaires interrégionaux. LIPOM envisageait délargir la coopération avec le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes par le biais dactivités conjointes au profit de lIPOM et dautres institutions du Monténégro chargées de lapplication des lois, et de contribuer au processus dadhésion à lUnion européenne conformément à lAccord de stabilisation et dassociation (ASA) entre le Monténégro et les Communautés européennes.
La délégation de la Namibie a souscrit aux déclarations prononcées par lAlgérie au nom du groupe des pays africains et le Brésil au nom du groupe du Plan daction pour le développement. Aucun système de propriété intellectuelle et denregistrement des entreprises ne pouvait contribuer au développement économique si ceux pour lesquels il avait été créé nen avaient pas connaissance et ne lutilisaient pas. Pour rester adapté, un tel système devait être réexaminé et mis en adéquation avec un environnement en perpétuelle évolution. Les utilisateurs et les organes de réglementation avaient besoin que des possibilités soffrent à eux pour améliorer leurs connaissances et leurs compétences. Il existait donc un besoin en matière de renforcement des capacités. La création dun système de la propriété intellectuelle visant à promouvoir les activités commerciales et industrielles était une priorité pour la Namibie. Les faits nouveaux dans le domaine de la technologie de linformation, de la diffusion de linformation électronique et des transactions électroniques avaient incité la Namibie à élaborer une loi sur linformation, la communication et la technologie qui encourageait linnovation dans les centres scientifiques et technologiques des institutions tertiaires du pays. La loi sur la propriété intellectuelle de 2012 était conforme à lAccord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (accord sur les ADPIC). La Namibie élaborait un cadre juridique dans lequel une instance autonome et indépendante était chargée de ladministration, de la promotion et de lenregistrement des entreprises et des droits de propriété intellectuelle. Le Botswana, au nom des États membres de lARIPO, avait soumis le Protocole de Swakopmund en tant que document de travail au Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). La Namibie a demandé quune conférence diplomatique soit organisée en 2014 en vue dadopter un instrument juridiquement contraignant sur la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore. LAfrique avait connu des taux de croissance économique plus élevés que la moyenne au niveau mondial et abritait de nombreuses ressources, mais elle ne comptait aucun bureau régional de lOMPI. La délégation a préconisé la création de ces offices et a exprimé sa gratitude à lOMPI pour lassistance technique apportée à son pays dans le domaine de lautomatisation de son office et des actions de renforcement des capacités.
La délégation du Niger a accueilli avec satisfaction la présentation du rapport du Directeur général, qui leur a permis de prendre la mesure de la situation de lOrganisation aussi bien sur le plan financier quen ce qui concerne les faits nouveaux intervenus dans certains domaines dont celui des questions normatives. Elle sest également félicitée des réformes engagées par le Directeur général en matière de culture du travail, de code déthique, daudit et de contrôle, qui ont permis à IOMPI de maintenir le cap et ce, malgré la persistance de la crise financière à léchelle internationale. La croissance constante des dépôts enregistrés en ce qui concerne certains titres et lextension géographique de certains instruments en sont la parfaite illustration. Dans le domaine normatif, la délégation a noté avec satisfaction les avancées importantes enregistrées avec notamment la convocation des conférences diplomatiques de Beijing et de Marrakech et sest déclarée favorable à laccélération des négociations en vue de la convocation dune conférence diplomatique sur les dessins et modèles industriels. Toutefois, si des avancées ont été enregistrées dans certains domaines normatifs, la délégation a déploré tout particulièrement le retard considérable enregistré au niveau des négociations au sein de IIGC dont les travaux ont démarré il y a plus dune décennie. À cet égard, il était plus que nécessaire que lensemble des États membres aient plus de volonté et dengagement pour accélérer et faire avancer les négociations afin de permettre la convocation dans les meilleurs délais dune conférence diplomatique. La délégation a, par ailleurs, appuyé lapproche intégrée adoptée par le Directeur général en matière dassistance technique et de renforcement des capacités dans le cadre des stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle. Tout particulièrement, elle a apporté son soutien à linitiative portant sur le renforcement du partage des connaissances à travers les centres dappui à la technologie et à linnovation. Sur le plan de la coopération, le Niger, qui avait ouvert plusieurs chantiers avec IOMPI, sollicitait son assistance en vue de leur parachèvement. Il sagissait, notamment, de lassistance pour lélaboration dun plan de développement de la propriété intellectuelle et de laccompagnement du Centre dappui à la technologie et à linnovation vers la phase de déploiement. À cet égard et tout en reconnaissant les motivations ayant conduit à la suspension de lassistance en équipement dans le cadre de ce projet, la délégation a demandé au Directeur général de bien vouloir examiner le cas précis des PMA afin de leur permettre dacquérir ces équipements nécessaires au développement de leur CATI. Enfin, la délégation a appuyé la déclaration du groupe des pays africains et celle des PMA, en particulier sur la question relative à louverture en Afrique de deux bureaux extérieurs, comme prévu dans le budget, et a soutenu les actions de coopérations pour le développement initiées et mises en uvre pour lAfrique en général, et son pays en particulier, en espérant que ces actions et initiatives se développeraient et se renforceraient davantage pour amener ces pays à mieux répondre aux défis multiples qui les assaillaient.
La délégation de la Norvège a souligné la nécessité de faciliter le contrôle des finances de lOMPI par les États membres. La Norvège se félicitait de ladoption du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Des progrès avaient été accomplis dans le cadre des travaux du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), qui devait conserver son approche qui consistait à concilier droits et exceptions et limitation. Laccent mis sur les droits des radiodiffuseurs devait être maintenu. Les discussions sur les exceptions et limitations en faveur des bibliothèques et du secteur de lenseignement couvraient de nombreux sujets complexes. Les trois textes issus des réunions de lIGC en 2013 étaient en phase délaboration et des travaux plus ciblés étaient nécessaires avant quune conférence diplomatique puisse être convoquée. La Norvège appuyait la proposition du groupe autochtone et du Pérou tendant à tenir une réunion, pour autant que son financement puisse être assuré, pour un échange de vues entre les États membres et les observateurs représentant des communautés autochtones et locales sur les questions relatives à ces textes. En ce qui concerne le Plan daction de lOMPI pour le développement, la délégation attendait avec intérêt la poursuite des travaux du Comité du développement et de la propriété intellectuelle et dautres projets. Il était important daller de lavant avec le programme de travail équilibré convenu par le Comité permanent du droit des brevets. Le chevauchement des travaux avec dautres comités de lOMPI et organisations internationales devait être évité. La délégation a salué les progrès accomplis en vue dun traité sur le droit des dessins et modèles au sein du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT). Les projets darticles et les propositions dassistance technique et de renforcement des capacités constituaient une base solide pour une conférence diplomatique, et lannonce faite par la Fédération de Russie daccueillir la conférence était la bienvenue. La délégation a remercié le Bureau international pour les services fournis dans le cadre des systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye, le félicitant notamment pour leur bon fonctionnement, les simplifications et les économies réalisées. Les groupes de travail de ces systèmes avaient amélioré les règlements, les principes directeurs et les pratiques. Les normes informatiques et linfrastructure technique demeuraient des questions essentielles dans les discussions des experts de lOMPI au sein du Comité de normes de lOMPI. La Norvège avait adopté une nouvelle loi réglementant le fonctionnement de loffice de la propriété industrielle et de la Chambre de recours. Cette loi consacrait la séparation de loffice et de la Chambre et soulignait lindépendance de ces deux organes par rapport au gouvernement. Elle prévoyait en outre le droit de demander le remboursement des dépens dans les affaires faisant lobjet dun réexamen administratif. Des amendements législatifs visant à renforcer lapplication des droits de propriété intellectuelle avaient été adoptés. Les amendements de la loi sur le droit dauteur comprenaient des mesures équilibrées contre le partage illégal de fichiers et en cas datteintes au droit dauteur sur lInternet, qui tenaient compte des intérêts contradictoires, de la vie privée, de la protection juridique et de la liberté dexpression. La Norvège avait également adopté des amendements législatifs visant à renforcer lapplication des droits de propriété industrielle, tendant à augmenter les dommages et intérêts et des sanctions pénales, à introduire un droit dinformation sur lorigine et les réseaux de diffusion et à permettre aux titulaires de droits de réclamer des dommages et intérêts, dont le montant était doublé si le contrevenant avait agi de manière intentionnelle ou en cas de négligence grave. Les règles relatives aux dommages couvraient les atteintes aux indications géographiques, aux dispositions relatives aux imitations, aux secrets daffaires et à laide technique. Les sanctions pénales en cas datteinte pouvaient aller jusquà trois ans demprisonnement, contre trois mois auparavant. Les dispositions relatives aux injonctions avaient été clarifiées et les tribunaux pouvaient ordonner aux auteurs dune atteinte dinformer le public des décisions prises à légard de latteinte. La Norvège était prête à partager son expérience avec le Comité consultatif sur lapplication des droits. De nombreuses entreprises norvégiennes, en particulier les PME, ne faisaient pas suffisamment valoir leurs droits en matière de propriété intellectuelle en raison dun manque de sensibilisation et de formation. Les principaux domaines daction énoncés dans un livre blanc récent sur la politique de propriété intellectuelle étaient les suivants : sensibilisation et compétence; renforcement des services dinformation destinés aux PME; développement des activités de lOffice norvégien de la propriété industrielle; et mise à jour de la législation.
La délégation du Rwanda a souscrit aux déclarations faites par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et par la délégation du Bénin au nom du groupe des pays les moins avancés (PMA). Parlant au nom du Gouvernement rwandais, elle a présenté ses plus sincères condoléances au Gouvernement et au peuple kényens. Le Rwanda condamnait avec la plus grande fermeté lacte de haine récemment commis au Kenya et assurait le Gouvernement et le peuple kényens de sa solidarité et de son soutien. La délégation était consciente du rôle essentiel joué par la propriété intellectuelle dans la croissance et le développement économiques de son pays ainsi que dans la mise en uvre de Vision 2020 (stratégie globale de développement du Rwanda). À cet égard, le Gouvernement rwandais avait pris un certain nombre dinitiatives sur le plan des politiques ou des programmes visant à garantir la protection de la propriété intellectuelle et lutilisation du régime de propriété intellectuelle au service du développement. Des campagnes dinformation et de sensibilisation avaient été menées dans les universités, les entreprises et les instituts de recherche pour faire plus largement et mieux connaître la propriété intellectuelle et faire en sorte que toutes les parties prenantes aient conscience du lien existant entre propriété intellectuelle, investissement et développement. En outre, le Gouvernement rwandais avait ouvert, avec lappui et la coopération de lOMPI, un Centre dappui à la technologie et à linnovation (CATI) et créé la Rwandan Society of Authors (RSAU). La délégation a ajouté que le Rwanda avait ratifié plusieurs arrangements, notamment le Protocole relatif à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques et le Traité de coopération en matière de brevets (PCT) qui étaient désormais tous les deux en vigueur. Parmi les autres faits à signaler figuraient lélaboration dune politique de propriété intellectuelle et la mise en uvre du système dautomatisation en matière de propriété industrielle (IPAS). La délégation a déclaré que le Gouvernement rwandais se félicitait du succès de la Conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées qui bénéficierait aux plus de 314 millions de déficients visuels et de personnes ayant des difficultés de lecture que compte la planète. En conclusion, elle a réaffirmé la détermination du Rwanda à faire en sorte que la propriété intellectuelle continue de jouer un rôle essentiel dans le développement et a dit attendre avec impatience de participer aux débats des assemblées.
La délégation du Swaziland a exprimé sa gratitude pour lassistance dont son pays avait bénéficié en 2013, en particulier pour ce qui était de la mission visant à faciliter la mise en uvre du Système dautomatisation de la propriété intellectuelle (IPAS). Le Swaziland avait examiné sa législation dépassée en matière de propriété intellectuelle, et la priorité allait être accordée au dépôt de projets de lois relatives à la propriété intellectuelle à la prochaine session du Parlement. La délégation sest associée à la position exprimée par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et sest dite convaincue que, dans le cadre de son nouveau mandat, le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) serait en mesure de progresser concrètement vers lélaboration dun instrument international contraignant. Le nouveau Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées allait faciliter laccès aux uvres publiées dans des formats tels que le braille ou les gros caractères et répondre au problème de la pénurie de livres pour les aveugles en encourageant les parties contractantes à accélérer la procédure de transposition au niveau national des dispositions relatives aux limitations et exceptions aux droits des titulaires dun droit dauteur. La délégation sest engagée à appuyer les initiatives de lOMPI pour faire en sorte que la propriété intellectuelle profite aux titulaires de droits et aux utilisateurs tout en contribuant au développement économique du Swaziland.
La délégation de la Suède a appuyé les déclarations faites par la délégation de la Belgique, au nom du groupe B, et par la délégation de lUnion européenne. La délégation a tenu à souligner quelle soutenait lOMPI dans sa mission qui consistait à promouvoir linnovation et la créativité aux fins du développement économique, social et culturel de tous les pays au moyen dun système international de propriété intellectuelle équilibré et efficace. Pour mener à bien sa mission, lOMPI devait être efficace dans toutes ses tâches. La Suède continuait de saluer et de soutenir les mesures visant à mettre en place des mécanismes qui soient réactifs, transparents et robustes et qui, à terme, permettent à lOrganisation de gagner en efficacité. La délégation a félicité le Directeur général de lOMPI et son équipe pour avoir mené à terme le Programme de réorientation stratégique (PRS). LOMPI avait fait de gros progrès, mais avait encore des défis à relever. En ce qui concerne les services proposés par lOMPI, il était important daméliorer lefficacité pour pouvoir mieux répondre aux besoins des clients en matière de protection internationale des droits de propriété intellectuelle. À cet égard, lOMPI devait mettre en place et renforcer, sur le plan international, un cadre et une infrastructure juridiques afin doptimiser lutilisation de la propriété intellectuelle en tant que moteur du développement économique. Par ailleurs, la délégation a tenu en particulier à souligner la réussite de la conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées qui sétait tenue à Marrakech. Elle a reconnu la grande importance et la valeur ajoutée de lharmonisation et de la simplification des formalités et procédures denregistrement des dessins et modèles industriels et a estimé que les travaux du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) avaient abouti à un résultat qui méritait désormais dêtre débattu dans le cadre dune conférence diplomatique. En ce qui concerne le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), la délégation a remercié le Secrétariat de lOMPI de ses efforts continus pour faire avancer les points de lordre du jour et a tenu à réaffirmer sa volonté de participer de façon constructive aux délibérations futures de ce comité. En ce qui concerne le Comité du développement de la propriété intellectuelle (CDIP) et le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), la délégation a tenu à souligner limportance du travail effectué par ces comités, et restait déterminée à participer de manière productive aux travaux de lIGC, attendant avec intérêt létablissement dun mandat réaliste pour ses travaux futurs. La délégation a réaffirmé que, à son sens, tout instrument international créé au sein de lIGC devait être non contraignant, flexible et clair. La Suède sengageait à promouvoir lharmonisation internationale du droit des brevets et se félicitait de la décision prise concernant le programme de travail du Comité permanent du droit des brevets (SCP). La délégation a également souligné limportance du système du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) et fait part de son engagement à légard du précieux travail réalisé par le Groupe de travail du PCT. Elle a tenu en outre à exprimer ses vifs remerciements pour lexcellente coopération entre le Bureau international et lOffice suédois des brevets et de lenregistrement dans lorganisation des trois programmes de formation portant sur divers aspects de la propriété intellectuelle en 2013, qui avaient été financés par lAgence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI).
La délégation de la République arabe syrienne a remercié le président, le Directeur général et lensemble du personnel de lOMPI pour le soutien quils ont apporté en matière de développement de la propriété intellectuelle dans la République arabe syrienne. Cet appui a contribué à moderniser linfrastructure juridique et administrative de la propriété intellectuelle au niveau national, avec la promulgation de la loi n° 8 de 2007 sur les marques, les dessins et modèles industriels, les indications géographiques et la concurrence déloyale, ainsi que la loi n° 18 de 2012 sur les brevets (qui englobait également les modèles dutilité) et la loi n° 62 de 2013 sur le droit dauteur et les droits connexes. La délégation a également mentionné les travaux entrepris, en coopération avec lOMPI, en vue délaborer une stratégie nationale en matière de propriété intellectuelle qui sattacherait à renforcer la créativité et linnovation dans le cadre du développement général du pays. En outre, un programme visant à diffuser la propriété intellectuelle au niveau national était actuellement mis en uvre et amélioré, au moyen notamment de campagnes en vue de sensibiliser les écoles et les universités à limportance de la propriété intellectuelle et de la promotion de la créativité. Le programme ciblait également les PME et les parties prenantes du secteur privé qui utilisaient les informations et les publications pertinentes de lOMPI dans une version personnalisée en arabe. Largement diffusés sur CD à tous les secteurs concernés, ces publications et documents renforçaient les services dinformation gratuits fournis par lOMPI en matière de services dans le domaine des brevets, de bases de données mondiales dinformation en matière de brevets et de programmes de sensibilisation du public. Au nombre des réalisations de la Direction de la protection de la propriété industrielle et commerciale syrienne figuraient la mise à jour de son site Web et la publication dun bulletin électronique mensuel sur la propriété intellectuelle, lequel faisait le point sur lévolution de la propriété intellectuelle et présentait des données relatives à lenregistrement des marques, des brevets et des dessins et modèles industriels en Syrie. La délégation attendait avec intérêt la conclusion dun mémorandum de lOMPI sur la création dune académie nationale de la propriété intellectuelle en Syrie. À cette fin, linfrastructure locale nécessaire au lancement du projet, qui serait profitable aux stagiaires, avait déjà été mise en place. Lappui de lOMPI était également précieux en vue de la création de Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) dans le pays. En conclusion, la délégation a félicité le Secrétariat de lOMPI pour lélaboration et la mise en uvre de programmes qui répondaient aux besoins des pays en développement en matière de développement. Elle a également remercié le Secrétariat pour la préparation et lorganisation des réunions, et le Bureau régional pour les pays arabes de lOMPI pour sa coopération.
La délégation du Yémen a évoqué les différents défis qui se profilaient à lhorizon et a tenu à remercier le Directeur général et le Bureau régional pour les pays arabes de lOMPI pour leur coopération, dont le point culminant avait été la conclusion dun mémorandum daccord en mai 2012 ainsi que lorganisation de séminaires de formation et dateliers techniques utiles, voire indispensables. La délégation a annoncé que des travaux étaient en cours en vue de lancer une campagne nationale de sensibilisation et déducation en 20132014 sur le droit dauteur, les droits connexes et le folklore national. Cette campagne novatrice sensibiliserait le public à limportance de la protection du droit dauteur et des droits connexes et aux effets néfastes du piratage sur les droits intellectuels et les droits de création. Les groupes ciblés seraient notamment les jeunes générations, les élèves des écoles et les étudiants universitaires, les auteurs, les détenteurs de droits connexes, les médias, les spécialistes de lapplication des lois et les experts juridiques. La délégation comptait sur lassistance technique fournie par lOMPI pour asseoir la réussite de la campagne pour la promotion de la culture de la propriété intellectuelle. Les progrès réguliers et confiants accomplis par le pays se traduisaient dans sa législation en matière de propriété intellectuelle, son adhésion aux conventions de Paris et de Berne et son accession en cours à lOMC. À cet égard, la délégation a déclaré que le groupe de travail de lOMC sur ladhésion du Yémen tiendrait sa dernière réunion le 23 septembre 2013, ce qui coïncidait avec le cinquante et unième anniversaire de la révolution au Yémen. Elle sest en outre félicitée que le Traité de Marrakech ait pu être conclu. Enfin, la délégation a salué les efforts que le président avait déployés pour que les réunions soient couronnées de succès.
La délégation de lÉtat de Palestine sest associée aux déclarations faites au nom du groupe des pays asiatiques. Tout en évoquant les difficultés auxquelles lÉtat de Palestine était confronté en raison de loccupation, la délégation a souhaité souligner les efforts quil déployait au fil des ans pour renforcer et développer la propriété industrielle au sein de la société par des campagnes de sensibilisation et par lélaboration de nouvelles lois. Parmi les travaux réalisés, la délégation a mentionné la préparation dune nouvelle loi sur le droit dauteur et les droits connexes, ainsi que la modernisation de lOffice de propriété intellectuelle et de ses statuts au titre dun protocole daccord conclu avec lOMPI. La délégation souhaitait aussi remercier lOMPI pour son assistance et se réjouissait de la poursuite du soutien à lÉtat de Palestine, en particulier en ce qui concernait lenregistrement des brevets nationaux.
Le représentant de la Fédération internationale de la vidéo (IVF) a indiqué que lIVF représentait les entreprises et les particuliers exerçant dans tous les domaines du secteur du cinéma et de laudiovisuel. En outre, parmi ses membres figuraient des entités spécialisées dans la publication de contenus audiovisuels sur support numérique ou sur les réseaux numériques, y compris lInternet. Le représentant a salué la conclusion du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Ce traité renforçait le système international du droit dauteur en consacrant notamment le triple critère en tant que règle internationale pour concilier droits et exceptions. Producteurs et éditeurs du secteur de laudiovisuel avaient largement soutenu la ratification et lapplication scrupuleuse du Traité de Marrakech pour assurer que le traité permette datteindre les objectifs visés et outre créer un cadre juridique approprié pour faire de léchange transfrontalier dexemplaires en format spécial une réalité contribue à promouvoir la coopération sur une base volontaire avec les éditeurs et entre les entités agréées. En ce qui concerne la poursuite des travaux relatifs aux autres limitations et exceptions, figurant à lordre du jour du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), le représentant nétait pas convaincu que des normes contraignantes supplémentaires au niveau international soient une solution. Il convenait plutôt dexaminer de manière générale les demandes légitimes des pays en développement concernant ladaptation de leurs lois sur le droit dauteur à lenvironnement mondial en ligne. La question de laccès au contenu numérique était légitime, mais celle de la protection du droit dauteur létait tout autant. Le représentant a estimé que lactuel système international du droit dauteur, notamment le Traité de lOMPI sur le droit dauteur (WCT), offrait tous les outils et les éléments de flexibilité nécessaires pour concilier les limitations et exceptions et les droits exclusifs correspondants. Si les travaux relatifs à lélaboration dun traité sur la protection des organismes de radiodiffusion se poursuivaient, le représentant serait favorable à un instrument axé sur le piratage des signaux qui protégerait efficacement les intérêts des organismes de radiodiffusion sans empiéter sur les droits sousjacents des titulaires de droit dauteur. Ce soutien serait apporté à la condition quil ny ait aucune incidence sur le système international du droit dauteur. Le représentant a salué les progrès accomplis par le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), y compris sur la protection des expressions culturelles traditionnelles, estimant quune compréhension commune des principes, des objectifs et des enjeux était nécessaire pour pouvoir envisager des solutions. Tout en reconnaissant que des résultats concrets étaient attendus depuis longtemps, le représentant a exhorté les États membres à ne pas prendre de décisions hâtives sans avoir pleinement évalué les conséquences dans le monde réel. Le représentant sest félicité de la proposition tendant à renouveler le mandat de lIGC afin de disposer de plus de temps pour examiner les options et les implications.
Le représentant de la Fédération des chambres indiennes de commerce et dindustrie (FICCI) a indiqué que celleci souscrivait en tous points à la déclaration faite par la délégation de lInde. La FICCI avait développé de longue date avec lOMPI, le Gouvernement indien et la communauté des utilisateurs un partenariat mutuellement profitable visant à la mise en place en Inde dun système de propriété intellectuelle efficace, équilibré et propice au commerce ainsi quau renforcement du recours stratégique à cette dernière à des fins de création et de commercialisation dactifs de propriété intellectuelle. La FICCI tenait à son partenariat avec lOMPI et souhaitait à lavenir intensifier et étendre sa collaboration avec celleci. Si lensemble des programmes de lOrganisation présentaient un intérêt pour elle, son représentant souhaitait appeler lattention sur cinq domaines concrets où faire progresser la collaboration entre la FICCI et lOMPI. En premier lieu, le développement, la gestion et lutilisation stratégiques de la propriété intellectuelle aux niveaux du pays, des entreprises et des institutions importaient en ce quil sagissait de mettre pleinement à profit les possibilités offertes par la propriété intellectuelle pour le développement économique et la compétitivité. La FICCI uvrait en matière délaboration de politiques et de stratégies en étroite collaboration avec le gouvernement et dautres parties prenantes, notamment les milieux industriels et commerciaux. Elle menait en coopération avec lOMPI divers programmes axés sur la politique en matière de propriété intellectuelle et les questions opérationnelles. La FICCI avait récemment organisé en partenariat avec lOrganisation et le gouvernement une série de séminaires itinérants sur la mise en uvre du Protocole relatif à lArrangement de Madrid concernant lenregistrement international des marques. Elle était prête à une plus ample collaboration en ce qui concernait lélaboration de politiques et de stratégies ainsi que les systèmes mondiaux de protection et les services de dimension mondiale proposés par lOMPI, afin dexploiter les possibilités offertes par la propriété intellectuelle sagissant du développement du pays et des entreprises. En deuxième lieu, la promotion de linnovation, de la créativité et de lentreprenariat constituait une partie importante des politiques et programmes de la FICCI visant à accroître la création, la protection et la commercialisation dactifs de propriété intellectuelle. Au titre des nombreuses initiatives quelle menait dans ce domaine, la FICCI avait formulé une proposition tendant à la création dune bourse de la propriété intellectuelle destinée à faciliter la commercialisation des actifs en la matière et le transfert de technologies. En troisième lieu, la FICCI souhaitait intensifier sa collaboration avec lOMPI dans le domaine du renforcement des capacités et de lassistance technique, en particulier au bénéfice du secteur privé, y compris des micro, petites et moyennes entreprises. Elle gérait un centre de facilitation qui conseillait et assistait les entreprises de ce genre en matière de connaissance et de développement de la propriété intellectuelle et souhaitait avec laide de lOMPI accroître les activités liées à ces entreprises. Enfin, des travaux avaient également lieu dans les domaines importants que constituaient la mise en valeur des ressources humaines, lenseignement de la propriété intellectuelle et la formation à lintention des entreprises, des milieux universitaires, des instituts de recherche et de développement et des professionnels de la propriété intellectuelle. La FICCI gérait un centre de formation à la propriété intellectuelle et avait noué avec le gouvernement et les institutions du secteur privé des liens importants visant au développement des connaissances et des compétences dans ce domaine. Un rapprochement récent avec lUniversité américaine George Washington permettrait de proposer un cours en ligne sur le droit des brevets. La FICCI souhaitait étudier la possibilité dun partenariat avec lAcadémie de lOMPI en matière denseignement de la propriété intellectuelle et de formation à celleci. Dernier point, mais non le moindre, elle sétait employée très activement avec le gouvernement, le pouvoir judiciaire, les forces de lordre et les entreprises à accroître lefficacité de lapplication des droits de propriété intellectuelle. En plus de divers programmes visant à combattre la contrefaçon et le piratage, la FICCI préparait un rapport de gestion sur la propriété intellectuelle et un rapport sur les mesures et logiciels de lutte contre le piratage. Son représentant a ajouté quelle souhaitait également étudier la possibilité que lOMPI la conseille et lassiste en ce quil sagissait de créer un respect de la propriété intellectuelle et de sensibiliser à limportance de lapplication des droits y relatifs. En tant que plus ancienne et plus grande association de représentation des milieux industriels et commerciaux en Inde, la FICCI était disposée et prête à renforcer son partenariat avec lOMPI dans lensemble des domaines de la propriété intellectuelle pertinents et mutuellement profitables.
Le représentant de Knowledge Ecology International (KEI) a déclaré convenir que le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR) souhaite passer en revue lassistance technique liée à la mise en uvre du Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, afin de sassurer que les renseignements dont disposent les États concernant les stratégies ne soient pas complexes ni fastidieux. Le Traité de Marrakech avait déclenché, au sujet du triple critère, un débat que les représentants espéraient voir se poursuivre et traiter plus en détail de la difficulté à déterminer quand ce triple critère sapplique, et comment lapprécier en tenant compte des objectifs sociaux et de développement. Un des défis que devrait relever lOMPI serait de mettre en place une stratégie réaliste et réfléchie pour faire face à lélaboration de normes en matière de droits de lutilisateur et de droit dauteur, y compris les exceptions pour les écoles et les bibliothèques qui fournissent un service aux utilisateurs. Il a également été demandé à lOMPI de résoudre la question en suspens dune nouvelle protection des organismes de radiodiffusion. Le représentant a dit espérer que lOMPI, peu importent les circonstances, puisse comprendre et résoudre les problèmes qui lui étaient soumis, et si besoin était, élabore des normes les concernant de manière à promouvoir lintérêt général et à étendre laccès licite au savoir. Sagissant de linnovation médicale, le représentant a relevé que le programme WIPO Re:Search visait à promouvoir différents accords de licence volontaires et à unir les efforts des chercheurs et des développeurs de produits et il a demandé quel était le rôle des États membres dans la supervision et lévaluation des projets et des activités du programme. Il a également exprimé sa préoccupation concernant laccès aux nouveaux traitements et outils diagnostics, notamment pour le cancer. LOMPI a récemment engagé un spécialiste du domaine, qui avait déclaré que les personnes vivant dans les pays en développement navaient pas besoin davoir accès à des médicaments anticancéreux brevetés. Le représentant estimait que cétait faire preuve dune profonde ignorance et se disait inquiet que des personnes de cet avis puissent conseiller les États en matière de brevets et de santé. Selon lOrganisation mondiale de la santé (OMS), en 2008, 7,6 millions de personnes dans le monde étaient décédées du cancer et environ 70% dentre elles vivaient dans des pays à revenu faible ou moyen, autrement dit, chaque année, plus de 5 millions de décès dus au cancer avaient lieu dans des pays en développement. Le représentant a noté que les efforts de lInde visant à étendre laccès aux médicaments anticancéreux brevetés avaient fait lobjet dattaques, et il a ajouté que les personnes ayant contribué à lapartheid médical en ce qui concerne le cancer et dautres maladies mortelles ne seraient pas vues dun bon il. Pour conclure, le représentant a également demandé à lOMPI de prendre note de discussions qui avaient lieu à lOMS sur la dissociation du coût de la recherchedéveloppement (RD) du prix des produits. Il a dit considérer que tant que le coût de la RD et du retour sur investissement nétaient pas dissociés du prix des produits, il serait impossible de concevoir laccès aux médicaments pour tous comme le prévoyait le mandat de la déclaration de Doha de 2001 sur lAccord sur les ADPIC et la santé publique.
Le représentant de Third World Network (TWN) a souhaité exprimer les sérieuses préoccupations de TWN quant à la manière dont le Forum 2013 de lOMPI avait été organisé. LOMPI était une organisation intergouvernementale et, selon larticle 8.3)ii) de la Convention instituant lOMPI, le Comité de coordination était chargé de préparer le projet dordre du jour de lAssemblée générale. Le fait que les travaux des assemblées aient été interrompus en raison dun forum dont la tenue navait pas été officiellement approuvée par les États membres de lOMPI était source de préoccupation. La convocation de cette manifestation à loccasion des assemblées avait transformé les assemblées, qui constituent un processus guidé par les États membres, en un forum pluripartite. Il semblait inopportun de suspendre les travaux des assemblées et de surcharger les assemblées en raison de la réunion du forum. Par ailleurs, le représentant de TWN a fermement invité le Secrétariat à mener les activités dassistance technique conformément aux principes du Plan daction pour le développement. À cet égard, il a prié instamment les États membres de mettre en uvre les recommandations du rapport DeereRoca et de prendre des mesures pour garantir la reddition de comptes et la transparence dans la mise en uvre des programmes dassistance technique.
Le représentant de lOrganisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO) a souligné limportance des activités menées par lARIPO et ses États membres avec la coopération et lappui de lOMPI et sest félicité des bonnes relations de travail entre les deux organisations. Il a pleinement souscrit aux déclarations faites par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains. Indiquant que lARIPO progressait vers une pleine mise en uvre de son mandat dans le domaine du droit dauteur et des droits connexes, le représentant a félicité lOMPI pour la conclusion des traités de Beijing et de Marrakech et a estimé que les deux instruments permettraient aux parties prenantes de tirer largement parti de la propriété intellectuelle aux fins du développement économique et social. LOMPI avait aidé lARIPO et ses États membres actuels et futurs à améliorer leur système dadministration et de gestion de la propriété intellectuelle grâce à la mise en place du système dautomatisation en matière de propriété industrielle (IPAS), dont lachèvement serait suivi de la mise au point dune interface entre IPAS et POLite, le logiciel de lARIPO, qui devait être amélioré grâce à laide fournie dans le cadre du projet KOICAOMPIZIPOARIPO du Gouvernement de la République de Corée. Le Secteur de linfrastructure mondiale de lOMPI avait fourni une assistance technique et financière en vue de la création du projet, qui serait officiellement lancé le 7 octobre 2013 lors de la rencontre du commissaire adjoint de lOffice coréen de la propriété intellectuelle (KIPO) et des experts techniques du KOICA et de lOMPI à Hararé. Une fois le projet achevé, toutes les procédures de traitement des demandes de titre de propriété intellectuelle seraient automatisées, y compris le dépôt en ligne auprès des offices de lARIPO et du ZIPO. Le représentant a réaffirmé limportance de linformation en matière de brevets dans le développement économique et technique des États membres de lARIPO, et a déclaré que lARIPO veillait, en coopération avec lOMPI, à ce que les besoins technologiques des États membres soient satisfaits au moyen du système gratuit de recherche dans les documents sur létat de la technique. Également avec la coopération de lARIPO, lOMPI continuait dorganiser des ateliers dans les pays africains pour faire mieux comprendre limportance de la propriété intellectuelle pour le développement économique. À la conférence ministérielle sur linnovation organisée à Dar esSalaam en février, lOMPI avait fortement appuyé la mise à disposition de linformation en matière de brevets pour les chercheurs, les établissements denseignement supérieur, les PME et le grand public, au moyen des Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) et de la mise en uvre du programme ARDI (Accès à la recherche pour le développement et linnovation). Les projets mis en uvre dans le cadre du Plan daction de lOMPI pour le développement (CDIP) contribuaient aussi au développement de la propriété intellectuelle dans les États membres de lARIPO et au niveau mondial. Dautres projets gérés par lOMPI, comme Knowledge Pyramid, DAS (Service daccès numérique), CASE (Accès centralisé aux résultats de la recherche et de lexamen), ASPI (Accès à linformation en matière de brevets), International Cooperation on the Examination of Patents (ICE) et PatentScope, continuaient de faire mieux connaître la propriété intellectuelle en Afrique et dans le reste du monde, et lARIPO appuyait la poursuite de leur mise en uvre. Afin de compléter les efforts déployés par lOMPI pour mettre en valeur les ressources humaines dans la région, lAcadémie de lARIPO avait multiplié ses opérations de renforcement des capacités en mettant en uvre des programmes locaux de formation sur toutes les questions de propriété intellectuelle. Avec la coopération de lAcadémie mondiale de lOMPI et de lUniversité Africa, lARIPO continuait de développer le programme de maîtrise pour la formation des formateurs en propriété intellectuelle, qui existait depuis six ans et aura permis, en 2014, de remettre un diplôme de maîtrise en propriété intellectuelle à 169 étudiants depuis sa création. Le représentant a félicité lOMPI pour les progrès accomplis dans le cadre de lIGC, il a dit attendre avec impatience ladoption prochaine dun instrument juridiquement contraignant qui bénéficierait aux titulaires dactifs dans le domaine des savoirs traditionnels et du folklore et a ajouté que lOMPI, tout en aidant lARIPO et ses États membres à mettre au point un instrument régional pour la protection des indications géographiques, avait participé à une équipe dexperts commune avec lARIPO ayant pour mission daméliorer le Protocole de Banjul et de le rattacher au système de Madrid. Le représentant a indiqué que le plan stratégique quinquennal pour 20112015, qui fixait les axes et les orientations des travaux menés par lorganisation dans lintérêt de ses États membres et établissait un ordre de priorité des activités en vue daccroître son efficacité, était strictement suivi. LOMPI organiserait, en coopération avec le Gouvernement japonais, un séminaire sur la gestion axée sur les résultats, en novembre 2013 à Kampala (Ouganda), à lintention des directeurs des offices de propriété intellectuelle des États membres de lARIPO, séminaire qui permettrait dapporter des éléments nouveaux aux fins de la gestion des offices de propriété intellectuelle et du secrétariat. Le représentant a exprimé sa gratitude pour lappui fourni par lOMPI et dautres partenaires daccords bilatéraux en vue de faire mieux connaître la propriété intellectuelle en Afrique et dans le monde entier.
Point 6 de lordre du jour unifié
Admission dobservateurs
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document A/51/2 Rev.
En présentant le point de lordre du jour, le conseiller juridique a appelé lattention des États membres sur le document A/51/2 Rev. relatif à ladmission dobservateurs. Il a déclaré que le Secrétariat avait reçu trois demandes dadmission en qualité dobservatrices dans la catégorie des organisations intergouvernementales : Clarin Eric, Union économique et monétaire ouestafricaine (UEMOA), et Regional Center for Book Development in Latin America and the Caribbean (CERLALC), comme indiqué au paragraphe 4 du document précité.
Il a fait savoir que le Secrétariat avait également reçu sept demandes de statut dobservateur de la part des organisations non gouvernementales internationales visées au paragraphe 9 du document : i) Association internationale pour le développement de la propriété intellectuelle (ADALPI); ii) Council on Health Research for Development (COHRED); iii) Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi); iv) International Ayurveda Foundation (IAF); v) International Human Rights & AntiCorruption Society (IHRAS); vi) International Institute for Intellectual Property Management (I3PM); et vii) le Parti pirate international (PPI). Il a rappelé que le PPI avait déposé une demande de statut dobservateur lannée précédente mais, comme le précisait la note de bas de page 1 du document de travail, les États membres nétaient pas parvenus au terme des consultations informelles à ce momentlà. La décision a donc été reportée et la demande du PPI était à nouveau soumise à lattention des États membres pour examen.
La troisième et dernière catégorie de déposants souhaitant obtenir le statut dobservateur était celle des organisations non gouvernementales nationales visées au paragraphe 13 du document : i) Asociación Argentina de Intérpretes (AADI); ii) Association marocaine des conseils en propriété industrielle (AMACPI); iii) Asociación Nacional de Denominaciones de
Origen (ANDO); iv) Emirates Intellectual Property Association (EIPA); v) Innovation Council of Kenya (ICK); vi) Institut de recherche en propriété intellectuelle (IRPI); et vii) Society of American Archivists (SAA).
Il a rappelé que, conformément à lun des principes applicables à loctroi du statut dobservateur aux organisations non gouvernementales nationales, le Secrétariat devait tenir des consultations informelles avec les États membres dans lesquels ces ONG avaient leur siège. Le Secrétariat avait reçu une approbation officielle pour six des sept déposants dans cette catégorie. Il a signalé que, dans le cas de lICK, le Gouvernement du Kenya était pour lheure dans lincapacité de répondre favorablement à la demande de statut dobservateur de lICK en qualité dorganisation non gouvernementale nationale.
À cet égard, le Secrétariat a proposé dexaminer les trois paragraphes de décision, figurant aux paragraphes 6, 11 et 15, dans lesquels les États membres étaient invités à se prononcer sur loctroi du statut dobservateur aux trois organisations intergouvernementales visées au paragraphe 4, aux sept organisations non gouvernementales internationales visées au paragraphe 9 et à six des sept organisations nationales, exception faite dICK, visées au paragraphe 13.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a déclaré quelle avait pris note du contenu du document A/51/2 Rev. relatif à ladmission dobservateurs, notamment de la demande déposée au nom du PPI. À cet égard, la délégation a demandé au Secrétariat de fournir des informations sur un éventuel précédent, dans le cadre de lOMPI ou dune autre organisation des Nations Unies, selon lequel une organisation faîtière dun parti politique aurait été admise en qualité dobservatrice.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a appuyé lintervention du groupe B, indiquant quelle souhaitait que soient précisés la nature des activités et les objectifs du PPI. Elle a relevé que le document énonçait de manière assez vague que le PPI a pour objectif dassurer, de soutenir, de promouvoir et de maintenir les activités de communication et de coopération entre les partis pirates du monde entier. Elle accueillerait donc favorablement tous renseignements supplémentaires concernant les activités et les objectifs du PPI, notamment en ce qui concernait le lien avec les activités et les objectifs visés par lOMPI et lappui quils pouvaient apporter dans ce domaine.
La délégation de la Pologne, citant le préambule de larticle 3 de la Convention instituant lOMPI, a déclaré quelle comprenait que la mission fondamentale de lOMPI consistait à promouvoir la propriété intellectuelle à travers le monde. Il était donc nécessaire de disposer de plus dinformations sur les objectifs visés par le PPI.
Répondant à la question de la délégation de la Belgique, le conseiller juridique a déclaré que lOMPI navait pas connaissance que lorganisme faîtier dun parti politique ait reçu le statut dobservateur dans une autre organisation du système des Nations Unies. Concernant la question posée par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, il a indiqué que les seules informations dont disposait le Secrétariat étaient celles qui figuraient dans le document soumis par le PPI, dans lequel il se présentait comme étant une organisation faîtière représentant les partis pirates dans le monde. Il a précisé que le PPI avait dit expressément ne pas être une entité politique. Le Secrétariat nayant aucune information sur ce point, le conseiller juridique a indiqué quil appartenait aux États membres de décider quelle décision ils devaient prendre, sur la base des informations fournies par le PPI.
Le représentant de Knowledge Ecology International (KEI) a attiré lattention des États membres sur le fait que lInternationale socialiste avait le statut dobservateur auprès de lOrganisation internationale du Travail, laquelle faisait partie du système des Nations Unies. Le représentant navait pas connaissance dune opposition réelle à ce sujet, sagissant surtout de questions liées au mouvement ouvrier. Il a fait observer que le PPI en avait surpris plus dun lorsquil avait commencé à être actif sur le plan politique en Europe, avant délire des députés au parlement européen. Selon lui, tout le monde saccordait à dire que le PPI contribuait de manière très constructive aux politiques en matière de propriété intellectuelle. Par conséquent, dès lors que lOMPI sefforçait de traiter les questions de liberté, de respect de la vie privée et daccès à linformation et de les concilier, dans le cadre du système de propriété intellectuelle, il était davis quil se dégagerait une image négative des membres du groupe B, à savoir les ÉtatsUnis dAmérique, la Belgique et la Pologne, si ceuxci prenaient des mesures visant à empêcher un groupe de participer, déchanger des points de vue, de suivre les règles édictées par lOMPI et de prendre ses préoccupations en compte. KEI a déclaré quun débat plus nourri contribuerait à renforcer lOMPI et quune image négative se dégagerait des États membres sils bloquaient la demande de statut dobservateur faite par le PPI.
Le représentant de la Civil Society Coalition a déclaré quil était également le coprésident du PPI. Il a rappelé que le PPI avait déposé sa demande il y a plus dun an et quil avait connu depuis lors un essor considérable, comme indiqué dans le rapport. Il souhaitait répondre à la préoccupation manifestée par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique au sujet des activités du PPI dans le domaine de la propriété intellectuelle. Il a expliqué que le PPI représentait aujourdhui les partis pirates de 43 pays dans le monde et comptait au total 85 000 membres. Tous les membres préconisaient des politiques visant à mettre en place une réforme des lois sur le droit dauteur et des lois sur les brevets ainsi quà réduire la durée de protection et, selon lui, cet élément du débat nétait pas suffisamment pris en compte pour lheure par les assemblées de lOMPI. Il sest donc dit très intéressé à contribuer au débat, en bénéficiant du point de vue du PPI.
La présidente a remercié toutes les délégations pour les observations formulées et a proposé la décision ciaprès pour ce point de lordre du jour :
Les assemblées des États membres de lOMPI ont décidé, chacune pour ce qui la concerne, daccorder le statut dobservateur aux trois organisations intergouvernementales, aux six organisations non gouvernementales internationales et aux six organisations non gouvernementales nationales, visées aux paragraphes 6, 11 et 15 du document A/51/2 Rev., aucune délégation ne sy étant opposées. Elle a précisé que, la proposition nayant pas rencontré dopposition de la part des délégations, cela signifiait que le PPI et ICK ne seraient pas inclus à ce stade dans la liste des organisations admises en qualité dobservatrices.
Admission dorganisations intergouvernementales en qualité dobservatrices
Les assemblées des États membres de lOMPI ont décidé, chacune pour ce qui la concerne, daccorder le statut dobservateur aux organisations intergouvernementales ciaprès : Clarin Eric; Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA); et Regional Center for Book Development in Latin America and the Caribbean (CERLALC).
Admission dorganisations non gouvernementales internationales en qualité dobservatrices
Les assemblées des États membres de lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont décidé daccorder le statut dobservateur aux six organisations non gouvernementales internationales ciaprès : Association internationale pour le développement de la propriété intellectuelle (ADALPI); Council on Health Research for Development (COHRED); Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi); International Ayurveda Foundation (IAF); International Human Rights & Anticorruption Society (IHRAS); et International Institute for Intellectual Property Management (I3PM).
Admission dorganisations non gouvernementales nationales en qualité dobservatrices
Les assemblées des États membres de lOMPI ont décidé, chacune pour ce qui la concerne, daccorder le statut dobservateur aux six organisations non gouvernementales nationales ciaprès : Asociación Argentina de Intérpretes (AADI); Association marocaine des conseils en propriété industrielle (AMACPI); Asociación Nacional de Denominaciones de Origen (ANDO); Emirates Intellectual Property Association (EIPA); Institut de recherche en propriété intellectuelle (IRPI); et Society of American Archivists (SAA).
Point 7 de lordre du jour unifié
Approbation daccords
Voir le rapport de la session du Comité de coordination de lOMPI (document WO/CC/67/4 Prov.1).
Point 8 de lordre du jour unifié
Nomination du Directeur général en 2014
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document A/51/3.
Présentant le point de lordre du jour, le conseiller juridique a appelé lattention des États membres sur le document A/51/3, intitulé Nomination du Directeur général en 2014. Ce document traitait des dispositions statutaires concernant la désignation et la nomination du Directeur général de lOMPI et des mesures prises pour mettre en uvre ces procédures. Il contenait en outre une proposition de calendrier pour la mise en uvre des mesures restant à prendre. Le conseiller juridique a informé les États membres du fait que le document suivait la pratique précédemment établie. Ainsi, en ce qui concerne la circulaire datée du 6 septembre 2013, celleci avait été envoyée avant davoir été examinée par les États membres pendant les assemblées en cours. La même procédure avait été suivie en 2002 pour la précédente élection du Directeur général en 2003. Le conseiller juridique a rappelé que la circulaire avait été envoyée le 9 septembre 2002 et que les assemblées sétaient réunies du 23 septembre au 1er octobre 2002. La circulaire avait donc dû être envoyée avant que les assemblées se réunissent pour lexaminer ainsi que le calendrier proposé, et il en allait de même du document actuel. Le conseiller juridique a déclaré que le paragraphe 9 du document invitait lAssemblée générale de lOMPI, le Comité de coordination et les assemblées des unions de Paris et de Berne à prendre note de la diffusion de la circulaire du 6 septembre 2013, à approuver la convocation de lAssemblée générale de lOMPI les 8 et 9 mai 2014 et à approuver le calendrier proposé pour les étapes de la procédure indiquées au paragraphe 8 du document.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a pris note du document A/51/3 intitulé Nomination du Directeur général en 2014. Elle a approuvé la convocation de lAssemblée générale de lOMPI les 8 et 9 mai 2014, avant la date prévue dans les procédures, et a approuvé les modalités des étapes prédéterminées indiquées au paragraphe 8 du document.
La délégation de la Chine a remercié le Secrétariat pour le document concret et détaillé qui exposait clairement les principes et procédures applicables à la nomination du Directeur général. La date fixée pour la convocation de lAssemblée générale, à savoir les 8 et 9 mai 2014, était pratique et opportune et permettrait dassurer la transition sans heurt de la haute direction. La délégation a déclaré quelle navait pas dobjection à formuler et quelle espérait que cette mesure faciliterait effectivement lélection et la nomination du Directeur général en 2014 ainsi que la constitution ultérieure de lÉquipe de haute direction. Par ailleurs, elle a approuvé les procédures exposées aux paragraphes 7 et 8 du document et espérait quelles seraient mises en uvre sans heurt et de manière progressive. Elle a fait part de sa volonté de participer de manière positive et constructive aux discussions à cet égard.
La présidente a remercié les délégations pour leurs déclarations et leurs observations sur cette question et a appelé lattention des assemblées sur le paragraphe de décision figurant dans le document de travail.
LAssemblée générale, le Comité de coordination et les assemblées des unions de Paris et de Berne i) ont pris note de la diffusion de la circulaire reproduite dans lannexe II du document A/51/3; ii) ont approuvé la convocation de lAssemblée générale de lOMPI les 8 et 9 mai 2014, avant la date prévue dans les procédures, et iii) ont approuvé le calendrier figurant au paragraphe 8 dudit document.
La délégation dEl Salvador a déclaré, que bien que lexamen de ce point de lordre du jour soit clos, elle souhaitait faire consigner dans le rapport quelle approuvait le calendrier proposé et les décisions indiquées dans le document A/51/3.
Point 9 de lordre du jour unifié
Composition du Comité de coordination de lOMPI; élection des membres des comités exécutifs des unions de Paris et de Berne et désignation des membres ad hoc du Comité de coordination de lOMPI
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document A/51/4.
Présentant ce point de lordre du jour, le conseiller juridique a informé les États membres que des consultations fructueuses avaient été menées avec les coordonnateurs de groupe. Il a indiqué que, ainsi que les États membres avaient pu le constater dans le document de travail, le nouveau Comité de coordination devait être composé de 84 membres. Toutefois, il sétait avéré impossible daboutir à une solution commune sur la meilleure façon de pourvoir le 84e siège au Comité de coordination. Dans ce contexte, les coordonnateurs de groupe étaient convenus, à titre exceptionnel, que le Comité de coordination resterait composé de 83 membres. Un document informel qui avait été remis aux États membres dressait la liste des 83 membres proposés pour le Comité de coordination. Il a précisé que la proposition prévoyait 41 pays au Comité exécutif de lUnion de Paris, 39 pays au Comité exécutif de lUnion de Berne, deux membres ad hoc et un membre ex officio, ce qui ramenait le nombre de membres à 83. Il a invité la Conférence de lOMPI, lAssemblée de lUnion de Paris et lAssemblée de lUnion de Berne à approuver la composition proposée pour le Comité exécutif de lUnion de Paris, le Comité exécutif de lUnion de Berne et le Comité de coordination entre la clôture des présentes sessions des assemblées et la clôture des prochaines sessions ordinaires.
lAssemblée de lUnion de Paris a élu à lunanimité les États ciaprès membres ordinaires du comité exécutif de lUnion de Paris : Algérie, Allemagne, Angola, Australie, Autriche, Barbade, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chine, Congo, Costa Rica, Côte dIvoire, El Salvador, Espagne, Estonie (20132014), Fédération de Russie, France, Gabon, Géorgie, Ghana, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d), Kenya, Malaisie, Mexique, NouvelleZélande, Norvège, Ouganda, Paraguay, PaysBas, Philippines, Pologne (20142015), Portugal, République populaire démocratique de Corée, Sénégal, TrinitéetTobago, Tunisie, Turquie, Uruguay (41);
lAssemblée de lUnion de Berne a élu à lunanimité les États ciaprès membres ordinaires du Comité exécutif de lUnion de Berne : Afrique du Sud, Arménie, Azerbaïdjan, Bangladesh, Burkina Faso, Cameroun, Chili, Colombie, Danemark, Égypte, Équateur, ÉtatsUnis dAmérique, Finlande, Guatemala, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Jamaïque, Japon, Luxembourg, Népal, Nigéria, Pakistan, Pérou, République de Corée, République dominicaine, République tchèque, RépubliqueUnie de Tanzanie, Roumanie, RoyaumeUni, Singapour, Slovénie, Sri Lanka, Suède, Thaïlande, Viet Nam, Zambie, Zimbabwe (39);
la Conférence de lOMPI a désigné à lunanimité les États ciaprès membres ad hoc du Comité de coordination de lOMPI : Afghanistan, Éthiopie (2);
la Conférence de lOMPI et les assemblées des unions de Paris et de Berne ont noté que la Suisse continuerait de siéger comme membre ordinaire ex officio du comité exécutif de lUnion de Paris et du comité exécutif de lUnion de Berne.
En conséquence, pour la période allant de septembre 2013 à septembre 2015, le Comité de coordination de lOMPI est composé des États ciaprès : Afghanistan (ad hoc), Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bangladesh, Barbade, Belgique, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Congo, CostaRica, Côte dIvoire, Danemark, Égypte, El Salvador, Équateur, Espagne, Estonie (20132014), ÉtatsUnis dAmérique, Éthiopie (ad hoc), Fédération de Russie, Finlande, France, Gabon, Géorgie, Ghana, Guatemala, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d), Irlande, Islande, Italie, Jamaïque, Japon, Kenya, Luxembourg, Malaisie, Mexique, Népal, Nigéria, Norvège, NouvelleZélande, Ouganda, Pakistan, Paraguay, PaysBas, Pérou, Philippines, Pologne (20142015), Portugal, République de Corée, République dominicaine, République populaire démocratique de Corée, République tchèque, RépubliqueUnie de Tanzanie, Roumanie, RoyaumeUni, Sénégal, Singapour, Slovénie, Sri Lanka, Suède, Suisse (ex officio), Thaïlande, TrinitéetTobago, Tunisie, Turquie, Uruguay, Viet Nam, Zambie, Zimbabwe (83).
Point 10 de lordre du jour unifié
Composition du Comité du programme et budget
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 11 de lordre du jour unifié
Rapport sur lexécution du programme
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document A/51/5 (qui contient le document WO/PBC/20/2 Rev. intitulé Rapport sur lexécution du programme en 2012), du document A/51/5 Add. et du document A/51/13 (intitulé Résumé des décisions et recommandations formulées par le Comité du programme et budget à sa vingtième session (8 12 juillet 2013)).
Le président a invité le Secrétariat à présenter ce point de lordre du jour.
Le Secrétariat a présenté les documents A/51/5 et A/51/15 Add., rappelant que le rapport sur lexécution du programme en 2012 avait fait lobjet de discussions approfondies par le Comité du programme et budget (PBC). Il a expliqué que le rapport sur lexécution du programme actuel était un rapport à miparcours qui faisait un bilan des progrès réalisés pour atteindre les résultats escomptés, sur la base des indicateurs dexécution et des ressources approuvées qui figurent dans le programme et budget pour lexercice biennal 20122013. Pour létablissement du rapport, il a été dûment tenu compte des recommandations faites par la Division de laudit et de la supervision internes dans le cadre de sa validation du rapport sur lexécution du programme pour lexercice biennal 20102011. Lappendice du rapport contenait une présentation complète de la mise en uvre du Fonds fiduciaire en 2012, qui faisait partie intégrante du rapport sur lexécution du programme. Lors de sa première année (2011), les États membres avaient favorablement accueilli cette présentation quils ont considérée comme une concrétisation positive des efforts de lOMPI pour intégrer toutes les activités dans le cadre de gestion axée sur les résultats de lOrganisation, quelle que soit lorigine des fonds. Conformément à la décision prise à la vingtième session du PBC, les observations, préoccupations et suggestions damélioration formulées par les États membres durant cette session ont été reproduites dans le document A/51/5 Add.
La délégation de lInde a remercié le Secrétariat davoir établi les documents au titre de ce point de lordre du jour, a noté que cétait la première fois que lOrganisation pouvait effectuer un rapport sur lexécution en se fondant sur une présentation axée sur les résultats du budget et a pris note des améliorations dans le processus détablissement des rapports. Le rapport sur lexécution du programme était un instrument essentiel quutilisaient les États membres pour suivre et évaluer les activités de lOrganisation. Il avait fait lobjet de discussions approfondies durant la session du PBC de juillet 2013 et avait été approuvé par les États membres en tant que rapport dautoévaluation du Secrétariat pour 2012. Lors de cette session, le Secrétariat avait également été prié dinsérer toutes les modifications et observations suggérées par les États membres au cours de leurs discussions. Par conséquent, la délégation appuyait la recommandation du PBC selon laquelle le rapport sur lexécution du programme devrait être approuvé sous réserve des observations, préoccupations et suggestions damélioration formulées par les États membres, et qui stipulait que cellesci devraient être reproduites dans une annexe au document. La délégation a également pris note des activités menées en 2012 au titre du programme 18 (Propriété intellectuelle et défis mondiaux), qui concernait directement les questions essentielles que constituent la santé, la sécurité alimentaire et le changement climatique. Elle a rappelé quelle avait exprimé ses préoccupations au sujet de ce programme, et sur le fait quaucun comité de lOMPI ni aucune autre plateforme ne menait de discussion sur la nature et le contenu de ce programme. Elle a ajouté que létablissement dun rapport sur les activités du programme ne semblait pas suffisant et souhaitait lancer un véritable débat à ce sujet au sein de lun des comités de lOMPI. Cela permettrait aux États membres dêtre tenus informés des travaux menés par lOMPI dans ce domaine et offrirait la possibilité dorienter le programme, selon que de besoin, et de tirer parti des réalisations accomplies dans le cadre de ce programme aux fins dune utilisation au niveau national, le cas échéant.
La délégation du Brésil sest associée à la déclaration faite par la délégation de lInde. Elle a dit comprendre que si le rapport sur lexécution du programme était un outil dautoévaluation créé par le Secrétariat, il devrait également tenir compte des observations et des préoccupations exprimées par les États membres. La délégation souhaitait que la décision des assemblées tienne compte de la décision prise par le PBC à sa vingtième session.
La délégation dEl Salvador a remercié le Secrétariat davoir établi le rapport et a félicité le Directeur général et toute son équipe pour les résultats financiers obtenus. Elle a ajouté que lOrganisation était exemplaire dans son utilisation et sa gestion des ressources ainsi que dans sa mise en uvre des politiques et programmes qui profitaient à des pays comme El Salvador. Ces politiques et programmes avaient été accueillis de façon très favorable et la délégation souhaitait donc exprimer ses remerciements et ses félicitations.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont approuvé la recommandation du Comité du programme et budget relative au rapport sur lexécution du programme pour 2012.
Point 12 de lordre du jour unifié
Questions financières
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents WO/GA/43/2 (Rapport financier annuel et états financiers pour 2012), WO/GA/43/3 (État de paiement des contributions au 30 juin 2013), A/51/19 (État de paiement des contributions au 10 septembre 2013), A/51/6 (Niveau dutilisation des réserves) et A/51/14 (Résumé des décisions et recommandations formulées par le Comité du programme et budget à sa vingt et unième session (9 13 septembre 2013)).
Le Secrétariat a présenté les trois documents à lexamen. Il a tout dabord expliqué que le document WO/GA/43/2, intitulé Rapport financier annuel et états financiers pour 2012, contenait le rapport financier annuel et les états financiers pour lannée sachevant le 31 décembre 2012, ajoutant que ces états financiers constituaient la troisième série détats financiers établis conformément aux normes comptables internationales du secteur public (normes IPSAS), et quils avaient fait lobjet dun rapport daudit favorable. Les pages 3 à 11 de la version française du rapport financier contenaient un examen et une analyse des résultats de lannée, ainsi que des explications détaillées sur les éléments constitutifs des états financiers proprement dits, figurant au chapitre intitulé Vue densemble des états financiers, à la page 4 de la version française. Le Secrétariat a indiqué que les trois tableaux qui nétaient pas nécessaires à des fins de mise en conformité avec les normes IPSAS figuraient comme complément dinformation après les états financiers. Les deux premiers tableaux détaillaient la situation financière et la performance financière de lOrganisation, par unité fonctionnelle, tandis que le troisième tableau présentait une synthèse des recettes et des dépenses liées aux comptes spéciaux (également connus sous le nom de fonds fiduciaires). Létat V, État de comparaison des montants budgétaires et des montants réels dépenses (page 17 de la version française), faisait apparaître un excédent de 50,984 millions de francs suisses par rapport au budget. Ce chiffre avait été réduit par les ajustements IPSAS et par les projets financés sur les réserves et augmenté par la consolidation des comptes spéciaux pour un résultat final correspondant à un excédent de 15,710 millions de francs suisses pour lannée.
Le Secrétariat a ensuite examiné les documents WO/GA/43/3, intitulé État de paiement des contributions au 30 juin 2013, et A/51/19, intitulé État de paiement des contributions au 10 septembre 2013. Le second document détaillait les contributions reçues jusquau 10 septembre 2013. Le Secrétariat a donné lecture des contributions supplémentaires qui avaient été reçues depuis le 10 septembre 2013. Parmi ces contributions figuraient celles de la France, qui avait payé le solde de sa contribution 2013, soit 839 475 francs suisses; de la Belgique, qui avait payé la totalité de sa contribution 2013, soit 683 685 francs suisses; et du Bangladesh, qui avait payé la totalité de ses contributions pour 2012 et 2013, soit 2848 francs suisses. Ces trois pays navaient donc pas darriérés de contributions. Lattention des États membres a été appelée sur le tableau figurant au paragraphe 7 (page 9 de la version française), dans lequel on pouvait observer que les arriérés de contributions avaient continué de diminuer en 2012.
Le Secrétariat a ensuite présenté le troisième document, le document A/51/16, intitulé Niveau dutilisation des réserves. Ce document indiquait, tout dabord, le niveau des réserves après la clôture de lexercice financier de 2012, puis le niveau des crédits alloués qui avaient été approuvés par les États membres ou proposés et soumis à leur approbation pour des projets financés au moyen des réserves, et enfin donnait un aperçu du niveau des réserves une fois ces crédits prélevés, et de la dotation proposée par union pour les sept projets relevant du plancadre déquipement quil était proposé de financer au moyen des réserves de lOrganisation. Le résultat opérationnel de lOrganisation pour 2012 calculé sur la base des normes IPSAS sélevait à 25,6 millions de francs suisses. Le résultat global pour 2012, compte tenu des dépenses prélevées sur les réserves et des ajustements correspondants requis par les normes IPSAS, était un excédent de 15,7 millions de francs suisses. À la fin de lannée 2012, les réserves de lOMPI sélevaient au total à 178,2 millions de francs suisses alors que le solde douverture des fonds de réserve et de roulement était de 162,5 millions de francs suisses. Les crédits alloués sur les réserves avaient été approuvés par les États membres jusquà présent, à lexclusion des projets de construction, pour un montant de 61 millions de francs suisses, dont environ 27 millions de francs suisses avaient été dépensés à la fin de 2012, ce qui laissait un solde de 37 millions de francs suisses. Compte tenu de ce qui précède, le solde des réserves après prélèvement des crédits approuvés sélevait à 141 millions de francs suisses par rapport à lobjectif fixé de 121 millions de francs suisses, ce qui laissait 21 millions de francs suisses disponibles en dessus de lobjectif fixé. Outre les projets relevant du plancadre déquipement, il avait été proposé de financer au moyen du solde disponible des réserves sept projets supplémentaires pour un montant de 11 millions de francs suisses, ce qui correspondait à un solde des réserves en dessus de lobjectif fixé de plus de 9 millions de francs suisses.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique sest félicitée des informations sommaires figurant dans le document A/51/6, intitulé Niveau dutilisation des réserves, qui fournissaient des explications sur les utilisations, précédemment approuvées et proposées, des fonds de réserve. La délégation a estimé que lOMPI détenait une quantité considérable de réserves accumulées, dont une grande partie était investie dans la modernisation des infrastructures comme les projets de nouvelle construction et de nouvelle salle de conférence. Elle a noté que ces projets constituaient des engagements extraordinaires pour une organisation internationale, quellemême et dautres États membres avaient appuyés. La délégation a réaffirmé sa politique selon laquelle lutilisation des fonds de réserve devait être limitée uniquement à des dépenses ponctuelles extraordinaires.
La présidente a donné lecture des paragraphes de décision figurant dans les documents examinés. En ce qui concerne les documents WO/GA/43/2, WO/GA/43/3, A/51/19 et A/51/6, les décisions prises ont été respectivement les suivantes :
LAssemblée générale de lOMPI a approuvé le rapport financier annuel et les états financiers pour 2012, compte tenu de toute recommandation formulée par le Comité du programme et budget à cet égard, telle quelle figure dans le document A/51/14.
LAssemblée générale de lOMPI a pris note du contenu de ce document, compte tenu de toute recommandation formulée par le Comité du programme et budget à cet égard, telle quelle figure dans le document A/51/14.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont pris note de létat de paiement des contributions et des fonds de roulement au 10 septembre 2013 (document A/51/19).
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont pris note du contenu du document WO/PBC/21/7, compte tenu de toute recommandation formulée par le Comité du programme et budget à cet égard, telle quelle figure dans le document A/51/14.
Point 13 de lordre du jour unifié
Rapport sur la mise en uvre des mesures de maîtrise des coûts
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document A/51/17 (qui contient le document WO/PBC/21/19 Rapport sur la mise en uvre des mesures de maîtrise des coûts) et du document A/51/14 (Résumé des décisions et recommandations formulées par le Comité du programme et budget à sa vingt et unième session (9 13 septembre 2013)).
Le Secrétariat a expliqué que le Rapport sur la mise en uvre des mesures de maîtrise des coûts avait fait lobjet de discussions approfondies à la vingt et unième session du Comité du programme et budget (PBC), ajoutant quil nen ferait donc quune brève présentation. Le Secrétariat a rappelé que les assemblées et les États membres de lOMPI avaient approuvé le programme et budget pour lexercice biennal 20122013 sous réserve de la poursuite des efforts par le Secrétariat pour réduire les dépenses au moyen de mesures de maîtrise des coûts de lordre de 10,2 millions de francs suisses. Le Secrétariat a précisé que le document faisait le point sur les mesures de maîtrise des coûts prises dans le domaine des locaux et des voyages, sur celles relatives à lorganisation des réunions et manifestations et sur dautres mesures relatives aux ressources en personnel et aux ressources autres que les ressources en personnel.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a félicité lOrganisation davoir commencé à mettre en uvre les mesures de maîtrise des coûts précédemment convenues et de faire des progrès significatifs dans ce domaine, et a encouragé lOMPI à continuer de chercher des moyens de réduire les dépenses de sorte que cellesci naugmentent dans lensemble pas de plus de 3% par rapport à lexercice biennal précédent.
La délégation de lAfrique du Sud, au nom du groupe des pays africains, a pris note du rapport et a réaffirmé ses préoccupations exprimées devant le PBC, à savoir que les mesures de maîtrise des coûts ne devraient pas avoir de répercussions négatives sur les dépenses en matière dassistance technique et de développement et quelles devraient être limitées aux dépenses de personnel et aux voyages.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont pris note du contenu du document WO/PBC/21/19, compte tenu de toute recommandation formulée à cet égard par le Comité du programme et budget, telle quelle figure dans le document A/51/14.
Point 14 de lordre du jour unifié
Programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015
La présidente a ouvert le débat sur le point 14 de lordre du jour, Programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015. Cinq documents étaient à lexamen sous ce point de lordre du jour : le document A51/7 Rev. : Programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015; le document A/51/INF/6 : Document dinformation sur les bureaux extérieurs, ainsi que les documents A/51/INF/6 Add., A/51/INF/6 Add.2 et A/51/INF/6 Add.3; le document A/51/13 : Résumé des décisions et recommandations formulées par le Comité du programme et budget à sa vingtième session (8 12 juillet 2013); et le document A/51/14 : Résumé des décisions et recommandations formulées par le Comité du programme et budget à sa vingt et unième session (9 13 septembre 2013). La présidente a rappelé que les questions en suspens au titre de ce point de lordre du jour avaient trait aux programmes suivants : i) le programme 2 les objectifs visés eu égard à la tenue dune conférence diplomatique; ii) le programme 4 les objectifs visés eu égard à la tenue dune conférence diplomatique; iii) le programme 18; et iv) le programme 20 en ce qui concerne les bureaux extérieurs. Elle a indiqué que les consultations informelles intensives et approfondies dans lesquelles se sont engagées les délégations au cours des 10 derniers jours avaient abouti à des progrès significatifs, un consensus ayant pu être dégagé sur les questions précitées. Elle a remercié le viceprésident de lAssemblée générale, lambassadeur du Bélarus, ainsi que les États membres pour leur engagement constructif dans le processus. Sur la base des résultats des consultations informelles, les délégations étaient à présent invitées à se prononcer sur le projet de décision relatif au point 14 et les annexes correspondantes (figurant dans lannexe II).
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a souhaité présenter une motion dordre. Tout comme un grand nombre dautres délégations, elle avait beaucoup à dire sur la manière dont les travaux de lassemblée avaient été conduits. La motion dordre concernait la question du quorum. Il était assez aisé de constater quil nétait pas atteint. Selon la délégation, il était intéressant et amusant de voir diffuser un questionnaire dans lequel il était demandé aux délégations dévaluer cette assemblée, plus particulièrement en ce qui concernait la première question qui portait sur lorganisation des sessions et les méthodes de travail. Même selon les critères des Nations Unies, qui étaient extrêmement bas, le niveau de la présente assemblée battait un record. Concernant le quorum, la délégation a indiqué que, pour prendre des décisions, larticle 6.3 de la Convention instituant lOMPI disposait clairement que la moitié des États membres de lAssemblée générale était nécessaire pour constituer un quorum. Il sagissait là dun quorum normal. Il existait une disposition particulière qui permettait de prendre des décisions lorsquun tiers des États était présent. Toutefois, selon la délégation, il était indispensable davoir un quorum normal. Elle a déclaré quelle souhaitait insister sur ce point, qui signifiait que la présence de 93 États membres était nécessaire. La délégation a demandé au Secrétariat de procéder à un décompte précis du nombre dÉtats membres présents à ce moment. Autrement, il nétait pas possible de prendre des décisions.
La présidente a invité le conseiller juridique à prendre la parole.
Le conseiller juridique a déclaré que, si tel était le souhait de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, le Secrétariat se ferait un plaisir de procéder à un appel nominal pour sassurer que le quorum était bien atteint. Si cette proposition était jugée acceptable, le Secrétariat pourrait la mettre en uvre.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a répondu par laffirmative.
Le conseiller juridique a rappelé quil sagissait dune session de lassemblée des États membres qui, à ce moment, se réunissaient dans le cadre de la Conférence de lOMPI. Cest pourquoi, il souhaitait rectifier légèrement la référence faite par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique. En fait, en ce moment, les États membres étaient réunis en session dans le cadre de la Conférence de lOMPI, qui comptait 186 États membres, et non pas de lAssemblée générale. À cet égard, le conseiller juridique a attiré lattention des délégations sur larticle 7.3.b), qui disposait que le tiers des États membres constituait le quorum. Par conséquent, ce quil fallait, cétait un tiers de 186. Le conseiller juridique a déclaré quil allait procéder à un appel nominal, dans lordre alphabétique, aux fins de la Conférence de lOMPI. Il a demandé aux délégations présentes de répondre simplement présent.
La présidente a donné la parole à la délégation des ÉtatsUnis dAmérique.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a demandé au conseiller juridique dexpliquer pourquoi il sagissait dune session de la Conférence de lOMPI plutôt que de lAssemblée générale, en particulier étant donné que les États membres étaient appelés à prendre des décisions concernant lAssemblée générale.
Le conseiller juridique a expliqué que, en fait, certaines décisions étaient prises par lAssemblée générale, par exemple la décision relative au programme et budget, mais il convenait de rappeler que le programme et budget concernait les États membres de lOMPI, y compris toutes les Unions. Par conséquent, certaines décisions étaient en fait prises par la Conférence et non pas seulement par lAssemblée générale, cestàdire par tous les États membres de lOMPI. Si ces décisions étaient prises uniquement par lAssemblée générale, cela exclurait les membres de la Conférence qui nétaient pas membres de lAssemblée générale. Cest pourquoi lappel nominal concernerait la Conférence plutôt que lAssemblée générale.
La République de Corée a demandé des précisions sagissant de savoir quel était le but de lappel nominal et si cétait pour un vote.
Le conseiller juridique a indiqué quil ne sagissait pas dun vote par appel nominal. Il sagissait de sassurer que le quorum était atteint pour la Conférence réunie en session. Le règlement intérieur disposait que le quorum était nécessaire et la délégation des ÉtatsUnis dAmérique avait indiqué quelle nétait pas sûre que le quorum était atteint. Par conséquent, il convenait de sassurer que le quorum était bien atteint avant que les États membres puissent prendre des décisions. Il ne sagissait pas dun vote.
La délégation du Bangladesh a posé la question de savoir si le Secrétariat pouvait attendre quelques minutes, sil devait procéder à un appel nominal, étant donné quelle avait limpression que si cet appel nominal devait avoir lieu, certaines délégations pouvaient encore y participer.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a souhaité faire une déclaration à lappui de celle faite par la délégation de la République de Corée, en vue de savoir ce qui motivait cette demande relative à un quorum, parce quelle avait attendu patiemment dans le couloir quun accord soit trouvé et que si lintention de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique avait été de demander si oui ou non le quorum était atteint, cette question aurait pu être posée avant que commencent les délibérations. La délégation souhaitait insister sur ce point parce quelle était sur place depuis 15 heures et quelle avait été informée que tout allait être réglé. Il était 22 h 30 et, au tout dernier moment, alors que la délégation pensait quun accord allait être trouvé, on lui disait quon allait procéder à un décompte. Elle a suggéré de demander à toutes les délégations de venir, puisquelles se trouvaient toutes à Genève. Il était assez évident que le quorum était atteint parce que le conseiller juridique venait juste de dire que le tiers des États était requis pour que le quorum soit atteint. La délégation sest, par conséquent, demandé pourquoi tout le monde avait attendu jusquà 22 h 30 si cétait pour quon se pose la question de savoir si le quorum était atteint ou non. En premier lieu, elle voulait savoir si un accord avait été trouvé sur les décisions soumises à lexamen. Elle voulait savoir ce qui avait été négocié et ce qui avait fait lobjet dun accord. Elle ne voulait pas entendre demander si le quorum était atteint ou non, parce que cette question aurait pu être posée à 15 heures.
La présidente a déclaré que, la question ayant été posée de savoir si oui ou non le quorum était atteint, le Secrétariat devait fournir une réponse.
La délégation de la France a indiqué quelle ne souhaitait pas soulever un débat, mais quelle voulait souligner que, comme lavaient fait observer des collègues, il existait un problème de gouvernance au sein de lOrganisation et que, dernièrement, la session du PBC sétait achevée à minuit. Elle ne savait pas combien de séances de nuit avaient été tenues. Quand elle était partie à 18 heures, un accord avait presque été trouvé sur les bureaux extérieurs et il ne restait plus quà le soumettre aux assemblées pour décision. Tout cela pour dire que, en tout état de cause la délégation demanderait une suspension pour analyser le texte et devrait tirer de son lit lambassadeur de son pays pour demander des instructions. Dans le cas contraire, elle ne serait pas en mesure dadopter une position qui ne correspondrait pas aux instructions quelle avait reçues. La nuit serait longue. Elle a déclaré que lambassadeur de son pays pourrait venir un peu plus tard, mais quil y avait un sérieux problème de gouvernance et quelle ne comprenait pas pourquoi à lOMPI, les travaux se terminaient à minuit alors que, dans les instances où étaient examinées des questions relatives aux droits de lhomme, dont les enjeux étaient beaucoup plus considérables, cela ne se produisait pas.
La délégation de la République de Corée a souhaité compléter la déclaration faite par la délégation de la France, indiquant quil y avait une crise de gouvernance. Elle sest excusée pour la répétition.
La délégation de lInde a indiqué quelle avait participé à plusieurs réunions à lONU et que lheure était à peine tardive. La dernière réunion à laquelle la délégation avait assisté, sétait prolongée jusquau dimanche matin, alors quelle était supposée se terminer le vendredi soir. Aussi, bien quun retard ait été accusé, ce retard découlait du fait que les États membres euxmêmes narrivaient pas à trouver un accord. Les discussions informelles sur le projet de traité sur le droit des dessins et modèles venaient juste de se conclure. Le Secrétariat ne pouvait être blâmé pour labsence daccord entre les États membres. Le fait que chacun ait patiemment attendu montrait quil y avait un problème, mais ni le Secrétariat, ni quiconque dautre nétait à blâmer. Les États membres ne devraient sen prendre quà euxmêmes et essayer daller de lavant avec tout accord auquel ils pourraient parvenir, afin de tenter de résoudre les questions qui les avaient fait attendre.
La délégation de lAngola a demandé au Secrétariat pourquoi un quorum était requis et a appelé lattention de certains de ses collègues qui sétaient exprimés sur le fait quà lONU, les réunions se prolongeaient parfois jusquà 5 heures et personne ne protestait. La délégation, prenant note de la position de ces délégations, a déclaré quon pouvait aussi se demander pourquoi, sagissant de ces réunions tardives, personne ne demandait si le quorum était atteint.
La délégation du Ghana a appuyé lobservation formulée par la délégation de lInde selon laquelle il nétait pas inhabituel au sein du système des Nations Unies davoir de longues réunions. Selon elle, il serait manifestement injuste de considérer quil existait un problème de gouvernance parce que les délégations se réunissaient encore à 22 heures. Elle avait participé au sein dune autre organisation internationale à des négociations qui sétaient prolongées jusquà 3 heures. Le fait que les délégations aient mené leurs travaux jusquà 3 heures ne découlait pas dun problème de gouvernance. Cela relevait de la manière dont les États membres menaient leurs travaux. La session du PBC sétait achevée tard parce que les États membres navaient pas été en mesure de faire comme des diplomates ce quils auraient dû faire. Si elles les consultations avaient été menées de façon plus active, plus intense, il était sûr que des progrès auraient été accomplis, mais tel navait pas été le cas. Les États membres avaient choisi de soumettre la question à lAssemblée générale et, maintenant, ils souhaitaient la refiler au Secrétariat. Cétait injuste et les États membres devaient faire porter à certains la responsabilité de ce qui sétait passé et se poser la question de savoir si les délégations avaient fait correctement leur travail avant de venir à lAssemblée générale.
La délégation du Botswana a appuyé le point de vue des délégations qui considéraient que si un retard avait été enregistré, cétait parce que les délégations nétaient pas parvenues à un accord en qualité dÉtats membres. La présidente avait tenu des consultations qui sétaient prolongées et, par conséquent, il convenait dadmettre que les États membres étaient en partie responsables du retard. La délégation a proposé que les délégations se prononcent sur les deux questions qui leur avaient été soumises. Premièrement, la délégation de la France avait demandé une brève suspension en vue danalyser un document et les délégations devaient prendre une décision à cet égard. Deuxièmement, la délégation des ÉtatsUnis dAmérique avait demandé quil soit procédé à un appel nominal. À moins quil existe une règle stipulant quil était possible de passer outre, la séance ne pouvait se poursuivre avant que des décisions soient prises sur les demandes formulées par la délégation de la France et la délégation des ÉtatsUnis dAmérique.
Le conseiller juridique a informé les États membres que le Secrétariat avait procédé à un décompte informel et que le quorum était atteint. Par conséquent, à son avis, la seule question sur laquelle il convenait de se prononcer était la demande formulée par la délégation de la France en faveur dune brève suspension, si la présidente en convenait. Selon ce qui serait décidé à cet égard, cette demande pourrait être satisfaite et les travaux pourraient se poursuivre sur les points de lordre du jour à examiner.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a déclaré quelle navait aucune objection à ce que la séance soit suspendue pendant une durée déterminée comme le souhaitait la délégation de la France. Toutefois, elle nacceptait pas le décompte informel du Secrétariat. Elle souhaitait quil soit procédé à un décompte formel. Si cela nétait pas fait, cela remettrait en cause la validité juridique de toute décision prise par cet organe. La délégation a déclaré quelle ne se satisfaisait pas de lexplication fournie par le conseiller juridique concernant la Conférence par opposition à lAssemblée. Une question soulevée avait été que la décision sur les points inscrits à lordre du jour du Comité du programme et budget serait prise par lAssemblée où le quorum requis était de 93 États membres. Pour la Conférence, cétait différent. Par conséquent, la délégation souhaitait savoir précisément sur quels points soumis aux États membres la Conférence devait se prononcer et sur quels points devait se prononcer lAssemblée. La délégation a réaffirmé quelle nacceptait pas le décompte informel qui venait dêtre mentionné, tout comme elle nacceptait pas lexplication concernant la Conférence par opposition à lAssemblée et elle a indiqué quelle navait pas reçu une liste précise des questions sur lesquelles la décision reviendrait à lAssemblée et des questions sur lesquelles ce serait à la Conférence de se prononcer.
La présidente a suspendu la séance pour 10 minutes.
La présidente a demandé aux coordonnateurs des groupes régionaux de sapprocher du podium afin quelle puisse les consulter.
La présidente a déclaré quun certain nombre de questions de procédure avaient été soulevées et que, à cet égard, elle donnait la parole au conseiller juridique.
Le conseiller juridique a répondu aux questions posées par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique. Concernant la première question, concernant le point de savoir sil sagissait dune session de la Conférence ou de lAssemblée générale, il a appelé lattention des délégations sur le document A/51/7 Rev., un document du Comité du programme et budget, actuellement soumis à lexamen au titre du point 14 de lordre du jour. Au paragraphe de décision 4, les assemblées des États membres de lOMPI et des unions, chacune pour ce qui la concerne, étaient invitées à prendre une décision. Cest pourquoi il sagissait dune session de la Conférence, plutôt que dune session de lAssemblée générale en tant que telle. Concernant la deuxième question, le conseiller juridique a fait référence à larticle 42 des Règles générales de procédure, qui indiquait en détail la procédure en cas de séance commune. Lors des séances communes, lordre de préséance sétablissait comme suit : le président de lAssemblée générale en premier, puis venait le président de la Conférence, en deuxième position, puis le président du Comité de coordination, en troisième position. Cest pour cette raison que la présidente de lAssemblée générale présidait cette séance commune des assemblées des États membres. Enfin, le conseiller juridique a confirmé, sur la question du quorum, quil serait constitué par le tiers des États membres dans la mesure où il sagissait dune séance réunissant tous les États membres de lOMPI et non pas uniquement les membres de lAssemblée générale.
La présidente a remercié le conseiller juridique pour les explications fournies.
Voir le point 48 de lordre du jour (Clôture des sessions).
Point 15 de lordre du jour unifié
Plancadre déquipement
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/16 (contenant le document WO/PBC/21/18) et A/51/14.
Le président a invité le Secrétariat à présenter le document A/51/16.
Le Secrétariat a rappelé que le plancadre déquipement (PCE) avait été examiné à la vingt et unième session du Comité du programme et budget (PBC) et a ajouté que le document A/51/16 donnait un premier aperçu dun plan détaillé et durable couvrant les trois exercices biennaux allant de 2014 à 2019. Le document présentait également les principes en vertu desquels le PCE avait été établi et continuerait dêtre mis à jour, ainsi que des propositions spécifiques relatives au financement de sept projets, pour un montant total de 11,2 millions de francs suisses à prélever sur les réserves de lOrganisation.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a accueilli avec satisfaction les détails et précisions supplémentaires qui figuraient dans les documents décrivant les projets proposés. Ainsi quil avait été indiqué précédemment, lOMPI se trouvait dans une position extraordinaire et remarquable par rapport aux autres organisations internationales, compte tenu de la disponibilité damples fonds de réserve permettant de financer des projets comme ceux décrits dans le document. La délégation a toutefois souligné que le lien avec les résultats escomptés au niveau de lOrganisation était une considération importante pour lapprobation de tels projets. Dans certains cas, tels que la rénovation des façades, le lien était plutôt difficile à établir. Dans dautres, tels que la mise en uvre dun système de gestion du contenu de lOrganisation (ECM), il était plus facile à démontrer. La délégation souhaitait voir, dans les futurs rapports sur létat davancement des travaux, de quelle manière lECM et le renforcement du cryptage des données et de la gestion des utilisateurs aidaient lOMPI à remplir sa mission plus efficacement et rationnellement.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont approuvé la recommandation du Comité du programme et budget relative au document WO/PBC/21/18, telle quelle figure dans le document A/51/14.
Point 16 de lordre du jour unifié
Procédure budgétaire appliquée aux projets proposés par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations relatives au Plan daction pour le développement
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/15 (dans lequel figure le document WO/PBC/20/4 intitulé Examen de la procédure budgétaire appliquée aux projets proposés par le comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations relatives au plan daction pour le développement) et A/51/13 (Résumé des décisions et recommandations formulées par le Comité du programme et budget à sa vingtième session (8 12 juillet 2013)).
Le Secrétariat a présenté le document A/51/15, qui avait trait à lexamen de la procédure dintégration dans le programme et budget ordinaire de lOrganisation des projets proposés par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations relatives au Plan daction pour le développement, procédure approuvée par les assemblées des États membres (document A/48/5 Rev.) en septembre 2010. Plus précisément, lexamen consistait à évaluer comment la solution pleinement intégrée décrite dans le document susmentionné avait été mise en uvre au cours de lexercice biennal 20122013 grâce à lincorporation, pour la première fois, dans le programme et budget pour 20122013 des crédits budgétaires par programme et par résultat escompté alloués à la mise en uvre des projets relevant du Plan daction pour le développement, ainsi que des phases ultérieures des projets une fois quils avaient été approuvés par les États membres.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a rappelé que le mécanisme de financement des projets du CDIP avait donné lieu à de longues discussions lors des dernières sessions du PBC. À cette occasion, les pays en développement avaient fait part de leurs préoccupations concernant le financement de ces projets. Tant au nom du groupe du Plan daction pour le développement quen son nom propre, la délégation avait exprimé ses préoccupations au sujet de la procédure. Malgré le fait quune procédure précise avait été approuvée par les États membres, certaines délégations avaient rencontré des difficultés à proposer et à faire approuver de nouvelles activités, pour des raisons budgétaires. Le principal objectif de lexamen de la procédure budgétaire proposé par ces délégations à la vingtième session du PBC, était de faire en sorte que les nouveaux projets et les phases ultérieures des projets approuvés par le CDIP pour lexercice biennal suivant soient pleinement financés et mis en uvre sans délai. Cest pourquoi le groupe du Plan daction pour le développement accueillait avec satisfaction et appuyait les nouveaux termes utilisés dans le document A/51/15, lesquels indiquaient clairement que le Secrétariat ferait en sorte que les projets mis en uvre au titre du Plan daction pour le développement, y compris les phases ultérieures des projets en cours approuvés par le CDIP, continuent dêtre intégralement financés conformément au mécanisme défini dans le document A/48/45 Rev., approuvé par les États membres en 2010. Il sagissait là dune étape fondamentale dans les travaux du CDIP.
La délégation de lÉgypte a tenu à ce que son appui à la déclaration faite par la délégation du Brésil soit dûment consigné.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont approuvé la recommandation du Comité du programme et budget relative au document WO/PBC/20/4, telle quelle figure dans le document A/51/13.
Point 17 de lordre du jour unifié
Financement des prestations à long terme dues au personnel à lOMPI
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/18 (contenant le document WO/PBC/20/6 intitulé Financement des prestations à long terme dues au personnel à lOMPI) et A/51/13 (Résumé des décisions et recommandations formulées par le Comité du programme et budget à sa vingtième session (8 12 juillet 2013)).
Le Secrétariat a rappelé que ce point avait été longuement débattu à la vingtième session du PBC. Il a ajouté que le document A/51/18 faisait le point sur la question du financement des prestations à long terme dues au personnel à lOMPI, comme lavaient demandé les États membres à la dixneuvième session du PBC en septembre 2012. Pendant le débat tenu ce même mois, plusieurs États membres avaient prié lOMPI de suivre la façon dont les autres institutions du système des Nations Unies, notamment lONU, traitaient la question du financement des prestations à long terme dues au personnel. Comme le document lindiquait clairement, lOMPI avait étudié durant lannée écoulée lévolution de la situation concernant les différents régimes dAMCS (assurancemaladie après cessation de service), ainsi que les solutions ou propositions visant à les financer, dans lensemble du système des Nations Unies. De nombreuses organisations avaient commencé à financer ces engagements à long terme. Le Secrétariat a précisé que, pour donner suite aux observations formulées par plusieurs États membres selon lesquelles les possibilités de financement suggérées par le Secrétariat en 2012 étaient trop complexes, lOMPI proposait désormais une mesure préliminaire simple pour financer ses engagements au titre des prestations à long terme dues au personnel. Il sagirait douvrir un compte bancaire distinct ayant le même statut que les autres comptes détenus par lOrganisation. Ce compte ferait partie de la comptabilité de lOMPI et son solde serait donc inclus dans le montant inscrit sous le poste Trésorerie et équivalents de trésorerie dans létat de la situation financière. Selon les explications du Secrétariat, lobjectif était de virer sur ce compte un dépôt correspondant à 50% du montant total des engagements au titre des prestations à long terme dues au personnel au 31 décembre 2013, total estimé à 163,7 millions de francs suisses. Le dépôt en espèces devrait donc être denviron 82 millions de francs suisses. Tous les intérêts perçus sur les dépôts seraient portés au crédit du compte. Par ailleurs, le solde du prélèvement de 6% de la masse salariale, tel que proposé dans le budget pour 20142015, serait viré sur le compte (une fois effectués les paiements en espèces au titre des engagements à long terme). Le Secrétariat a ajouté que, pendant lexamen du document en question à la réunion du PBC en juillet 2013, les États membres avaient demandé au Secrétariat détudier les moyens de maîtriser laugmentation du montant des engagements au titre des prestations à long terme dues au personnel dans le futur, en prenant en considération lévolution de cette question au sein du système des Nations Unies. Le paragraphe de décision avait donc été modifié pour tenir compte de cette demande.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont approuvé la recommandation du Comité du programme et budget relative au document A/51/18, telle quelle figure dans le document A/51/13.
Point 18 de lordre du jour unifié
Proposition de définition des dépenses de développement dans le cadre du programme et budget
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 19 de lordre du jour unifié
Rapport sur létat davancement de la mise en uvre dun système intégré et global de planification des ressources de lOrganisation (ERP)
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/8 intitulé Rapport sur létat davancement de la mise en uvre dun système intégré et global de planification des ressources de lOrganisation (ERP) et A/51/14 intitulé Résumé des décisions et recommandations formulées par le Comité du programme et budget à sa vingt et unième session (9 13 septembre 2013).
Le Secrétariat a indiqué que le portefeuille de projets ERP, approuvé en 2010, avait considérablement progressé. Des étapes clés avaient été franchies avec succès, notamment les suivantes :
déploiement dun système de gestion des performances, qui avait renforcé la planification et la budgétisation axées sur les résultats;
mise au point dun système de programmation annuelle devant permettre le renforcement du suivi, de lévaluation et du processus détablissement de rapports;
conception et mise en place dun outil en ligne de réservation pour la gestion des voyages conçu pour réduire le coût des billets et les frais de traitement;
planification et préparation des processus de veille stratégique afin de mettre des tableaux de bord à la disposition de la haute direction et de la direction des opérations.
Le Secrétariat a expliqué que le portefeuille de projets progressait globalement et conformément à ce qui était prévu; toutefois, du fait de la corrélation entre plusieurs de ces projets et de la nécessité de veiller à ce que les changements et les nouveaux outils soient correctement assimilés, il fallait se montrer réaliste lors de létablissement du calendrier des projets. Le portefeuille de projets serait achevé dans les limites du budget, des stratégies de contrôle des coûts ayant été adoptées avec succès. Ces stratégies comprenaient notamment le recours à des services de développement à létranger, une combinaison judicieuse des ressources internes et externes, la réduction des coûts par de meilleures négociations et la conclusion de marchés à prix fixe chaque fois que cela était possible.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a déclaré que, compte tenu des documents présentés et observations formulées par le Secrétariat, son pays accordait son soutien à la progression du système intégré et global de planification des ressources de lOrganisation qui était examiné et en approuvait le calendrier de mise en uvre. La délégation a exprimé sa satisfaction et sest dite heureuse de constater que les progrès réalisés en rapport avec le portefeuille ERP étaient constants et que la réalisation des projets dans les limites du budget approuvé par les États membres était toujours en bonne voie et respectait globalement les calendriers estimés.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont pris note du contenu du présent document, compte tenu de toute recommandation formulée à cet égard par le Comité du programme et budget, telle quelle figure dans le document A/51/14.
Point 20 de lordre du jour unifié
Rapport sur létat davancement du projet de nouvelle salle de conférence et du projet de nouvelle construction
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/9 et A/51/14.
Le Secrétariat a indiqué quen plus de contenir le rapport annuel sur létat davancement des projets de construction présenté aux assemblées, le document A/51/9 confirmait que le Secrétariat avait donné suite aux deux recommandations ciaprès formulées par le Comité du programme et budget (PBC) à sa dixneuvième session et ultérieurement approuvées par les Assemblées en septembre 2012 : létablissement de comptes rendus mensuels par écrit et lorganisation de réunions mensuelles dinformation avec les États membres concernant le projet de nouvelle salle de conférence; et la fourniture pour mémoire dune explication plus précise des événements à lorigine de la résiliation du contrat conclu avec lancien entrepreneur général.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a accueilli avec satisfaction le rapport sur le projet de nouvelle construction et le projet de nouvelle salle de conférence, ainsi que les comptes rendus mensuels que lOMPI publiait sur son site Web. Elle sest félicitée de constater que lOrganisation avait été à même de remédier aux contretemps subis par les deux projets et que lon semblait se diriger, en ce qui concernait les travaux de construction de la nouvelle salle de conférence, vers un achèvement au début de 2014. La délégation a dit souhaiter recevoir de nouvelles assurances que le projet pourrait être mené à bien dans les limites du budget approuvé. Elle a salué le fait que le Secrétariat était ouvert à lutilisation de la nouvelle salle de conférence par des entités et organisations autres que lOMPI et attendait avec intérêt de recevoir de plus amples informations sur les aspects financiers de cette utilisation et les autres possibilités quelle pourrait offrir.
Le Secrétariat a confirmé que le projet de nouvelle salle de conférence devait en principe pouvoir être mené à bien dans les limites du budget. Il a en outre redit que son intention était de réserver pendant un an lutilisation des nouvelles installations de conférence aux réunions des États membres de lOMPI et à son propre usage de façon à pouvoir acquérir une expérience suffisante de lexploitation de ces installations avant denvisager leur utilisation par
dautres organisations ou entités. Le Secrétariat informerait en temps utile les États membres des dispositions qui seraient prises en ce qui concerne lutilisation de la nouvelle salle de conférence par des tierces parties.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont pris note du contenu du document A/51/9, compte tenu de toute recommandation formulée par le Comité du programme et budget à cet égard, telle quelle figure dans le document A/51/14.
Point 21 de lordre du jour unifié
Rapport sur létat davancement du projet relatif au renforcement des normes de sûreté et de sécurité pour les bâtiments existants de lOMPI
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/10 et A/51/14.
Le Secrétariat a présenté succinctement des informations actualisées sur le sujet. Cette question avait été longuement débattue à la vingt et unième session du Comité du programme et budget de lOMPI. La phase II du projet était presque terminée, un seul élément restant à acquérir pour quelle soit achevée. Concernant la phase III, la mise en uvre des mesures de sécurisation du périmètre de lOMPI était toujours en cours, leur achèvement étant prévu au printemps 2014. En conclusion, lachèvement des travaux était prévu à la fin de 2014, dans les limites du budget.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a accueilli avec satisfaction le rapport indiquant que le renforcement des normes de sûreté et de sécurité pour les bâtiments de lOMPI était mis en uvre quasiment dans les délais prévus. Elle a déclaré attendre avec intérêt le rapport final indiquant que les travaux avaient été achevés dans les limites du budget approuvé.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont approuvé la recommandation du Comité du programme et budget relative au document WO/PBC/21/9, telle quelle figure dans le document A/51/14.
Point 22 de lordre du jour unifié
Rapport sur létat davancement du projet dinvestissement dans les technologies de linformation et de la communication
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/11 et A/51/14.
Le Secrétariat a présenté succinctement des informations actualisées sur ce sujet. Cette question avait été longuement débattue à la vingt et unième session du Comité du programme et budget. Le projet dinvestissement dans les technologies de linformation et de la communication a été approuvé par les États membres en 2011. Il concerne trois activités : installations dans le domaine des TIC pour la nouvelle salle de conférence; remplacement de lancienne centrale téléphonique Nortel Meridian; remplacement des ordinateurs de bureau. Selon les prévisions, le projet devrait être achevé à la fin de 2014 et dans les limites du budget global, même si les dépenses pour chaque activité individuelle ne correspondent parfois pas exactement aux dotations budgétaires.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a fait part de sa satisfaction en ce qui concernait le rapport sur létat davancement du projet et les travaux achevés dans les limites du budget approuvé. Elle se réjouissait à la perspective de recevoir des informations supplémentaires sur linstallation du matériel informatique dans la nouvelle salle de conférence et à dautres endroits.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont pris note du rapport, compte tenu de toute recommandation du Comité du programme et budget à cet égard telle quelle figure dans le document A/51/14.
Point 23 de lordre du jour unifié
Rapport sur létat davancement de la mise en uvre de la politique linguistique de lOMPI
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/12 et A/51/14.
Le Secrétariat a présenté le document à lexamen et indiqué quil avait été décidé en 2011 détendre la couverture linguistique de la documentation des réunions des organes principaux et des comités de lOMPI. Par ailleurs, il avait été décidé que le coût de la couverture linguistique de la documentation des groupes de travail serait évalué compte tenu de lexpérience acquise en 20122013 et dans le contexte du programme et budget pour lexercice biennal 20142015. Depuis lors, la couverture en six langues avait été étendue à tous les organes principaux et comités. Le volume de travail avait augmenté de 53% et la proportion de traduction soustraitée était passée à 56%. Des outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) avaient été installés pour préserver la qualité et améliorer lefficacité, et des mesures de rationalisation et de contrôle avaient été prises pour réduire la charge de travail. La traduction des rapports in extenso représentait une part importante du volume de travail. Étant donné que lextension de la couverture en six langues à la documentation des groupes de travail entraînerait un coût supplémentaire denviron 1,56 million de francs suisses, il avait été proposé de la reporter jusquà lexamen du programme et budget pour lexercice biennal 20162017. Lors de lexamen du rapport à la vingt et unième session du Comité du programme et budget (PBC), il avait été recommandé que le Secrétariat continue dappliquer les mesures de rationalisation et de contrôle afin de réduire le nombre et la longueur moyenne des documents de travail. Parallèlement, il avait été recommandé de commencer à étendre la couverture en six langues à la documentation des groupes de travail de manière progressive et économiquement rationnelle au cours de lexercice biennal 20142015, en tenant compte du coût supplémentaire de cette extension dans le programme et budget. Le Secrétariat rendrait compte à la prochaine session du PBC des progrès réalisés à cet égard.
La délégation de la Chine a remercié les Secrétariat pour les mesures prises afin détendre la couverture en six langues à tous les comités de lOMPI. À lheure actuelle, de nombreuses réunions bénéficiaient des services dinterprétation simultanée, et tous les documents étaient rapidement traduits en six langues, renforçant ainsi la visibilité des travaux menés par lOMPI. La délégation a ajouté que lOMPI devrait élargir lutilisation des six langues et prévoir également des services dinterprétation en six langues pour toutes les réunions afin de permettre aux délégués de participer pleinement aux discussions.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique était surprise dapprendre que le volume de traduction nécessaire avait été beaucoup plus élevé que prévu et était très préoccupée de voir que le coût de la traduction des documents atteignait près du double du montant inscrit au budget. La prestation de services linguistiques pouvait être un service coûteux qui entrait en concurrence pour lattribution des ressources avec dautres fonctions importantes exercées par lOMPI. Néanmoins, compte tenu des discussions qui avaient eu lieu à la session de septembre 2013 du PBC, la délégation avait accepté, à contrecur, dappuyer la proposition visant à étendre de manière progressive la couverture en six langues aux groupes de travail. Par ailleurs, compte tenu des contraintes financières qui pesaient sur lOrganisation et les États membres, la délégation estimait quil fallait prendre des mesures de réduction et de maîtrise des coûts parallèlement à cette expansion progressive. Dans de nombreuses organisations internationales, les services de conférence et services linguistiques sétaient développés au point de consommer une large part des ressources qui auraient pu être attribuées à des activités relevant de mission centrale de lorganisation, notamment la coopération et lassistance technique. Cest pourquoi la délégation était dune manière générale opposée à laccroissement de la taille des services linguistiques en raison de laugmentation des coûts quil pouvait entraîner pour lorganisation concernée, ainsi que des gaspillages qui pouvaient résulter dun renforcement de la bureaucratie. En 2011, les États membres avaient prévu une augmentation de 12% des coûts des services linguistiques qui, selon le Secrétariat, pouvait être absorbée par la dotation allouée au programme 27 (Services de conférence et services linguistiques). Le Secrétariat ne pouvait réaliser cette extension des services linguistiques sans financement supplémentaire quen dégageant des économies correspondantes dans dautres secteurs. À lépoque, la délégation avait mis en garde contre tout engagement pris sans connaître pleinement les coûts qui en découleraient. Il apparaissait à présent clairement que les attentes des États membres en 2011 étaient irréalistes. Cest pourquoi la délégation était encore plus réticente à approuver une nouvelle extension des services linguistiques sans réduction significative du volume de traduction requis. Les rapports in extenso recelaient un fort potentiel de rationalisation. Dautres organisations internationales remettaient en question la nécessité de traduire des documents aussi volumineux alors que des comptes rendus analytiques suffisaient dans la plupart des cas. Il importait que lOMPI poursuive ses efforts de rationalisation et defficacité afin de réduire laccroissement des coûts liés au volume de traduction supplémentaire.
La délégation de lÉgypte a remercié les Directeur général pour la recommandation soumise aux assemblées. En septembre, le PBC avait reconnu quil importait de mettre en uvre la décision de lAssemblée générale concernant lutilisation des six langues officielles de lOrganisation des Nations Unies (ONU) dans tous les organes principaux et les groupes de travail. Comme chacun ici le savait, il sagissait dune question importante en termes daccès à linformation. LOMPI était une organisation internationale, et tous les États membres devaient être traités sur un pied dégalité pour leur permettre de bénéficier des activités de lOrganisation et dy participer activement. La délégation pouvait imaginer la situation dune délégation assistant à une réunion sans être en mesure de suivre les délibérations en raison de labsence de documents traduits. Elle était consciente des incidences en termes de coût mais estimait que ces considérations ne devraient pas dicter la façon dont la décision était mise en uvre. Dans la mesure du possible, il conviendrait de réaliser des économies ailleurs afin de les allouer à la traduction.
La délégation de lOman a déclaré que la traduction en arabe lui avait permis de participer activement aux travaux du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). Elle souhaitait également prendre part aux réunions et manifestations connexes. Lutilisation de six langues à tous les niveaux des assemblées permettrait à chacun dinteragir plus efficacement. De nombreux experts et délégués arrivaient de leur capitale et laccès aux documents avant les réunions facilitait les discussions.
Le président a proposé dadopter le paragraphe de décision figurant dans le document concerné.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont approuvé la recommandation du Comité du programme et budget relative au document WO/PBC/21/15, telle quelle figure dans le document A/51/14.
Point 24 de lordre du jour unifié
Rapport final sur létat davancement de la mise en uvre du Programme de réorientation stratégique de lOMPI
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 25 de lordre du jour unifié
Rapport de lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) de lOMPI
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 26 de lordre du jour unifié
Rapport du jury de sélection en vue de la nomination des nouveaux membres de lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) de lOMPI
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 27 de lordre du jour unifié
Rapport de synthèse annuel du directeur de la Division de laudit et de la supervision internes
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 28 de lordre du jour unifié
Rapport du vérificateur externe des comptes
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 29 de lordre du jour unifié
Rapport sur la mise en uvre des recommandations présentées pour examen par le Corps commun dinspection aux instances délibérantes de lOMPI
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 30 de lordre du jour unifié
Gouvernance de lOMPI
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 31 de lordre du jour unifié
Rapport sur les résultats de la Conférence diplomatique de Marrakech pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 32 de lordre du jour unifié
Rapport du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) et examen de la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 33 de lordre du jour unifié
Examen de la convocation dune conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles industriels
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 34 de lordre du jour unifié
Questions concernant le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR)
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 35 de lordre du jour unifié
Questions concernant le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC)
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 36 de lordre du jour unifié
Rapports sur les autres comités de lOMPI
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 37 de lordre du jour unifié
Système du PCT
Voir le rapport de la session de lAssemblée de lUnion du PCT (document PCT/A/44/5 Prov.1).
Point 38 de lordre du jour unifié
Système de Madrid
Voir le rapport de la session de lAssemblée de lUnion de Madrid (document MM/A/46/3 Prov.).
Point 39 de lordre du jour unifié
Système de La Haye
Voir le rapport de la session de lAssemblée de lUnion de La Haye (document H/A/32/3 Prov.).
Point 40 de lordre du jour unifié
Système de Lisbonne
Voir le rapport de lAssemblée de lUnion de Lisbonne (document LI/A/29/2 Prov.).
Point 41 de lordre du jour unifié
Centre darbitrage et de médiation de lOMPI, y compris les noms de domaine
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 42 de lordre du jour unifié
Coopération dans le cadre des déclarations communes de la Conférence diplomatique pour ladoption du Traité sur le droit des brevets (PLT)
Voir le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI (document WO/GA/43/22 Prov.1).
Point 43 de lordre du jour unifié
Assemblée du Traité sur le droit des brevets (PLT)
Voir le rapport de la session de lAssemblée du Traité sur le droit des brevets (document PLT/A/11/2 Prov.).
Point 44 de lordre du jour unifié
Assemblée du Traité de Singapour (STLT)
Voir le rapport de la session de lAssemblée du Traité de Singapour (document STLT/A/5/1 Prov.).
Point 45 de lordre du jour unifié
Rapport annuel sur les ressources humaines
Voir le rapport de la session du Comité de coordination de lOMPI (document WO/CC/67/4 Prov.1).
Point 46 de lordre du jour
Révision du Statut et Règlement du personnel
Voir le rapport de la session du Comité de coordination de lOMPI (document WO/CC/67/4 Prov.1).
Point 47 de lordre du jour unifié
Adoption du rapport général et du rapport de chaque organe directeur
Voir le point 48 de lordre du jour (Clôture des sessions).
Point 48 de lordre du jour unifiÉ
Clôture des sessions
Voir le point 14 de lordre du jour (Programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015) en ce qui concerne les déclarations faites immédiatement avant.
La présidente a déclaré que, après plusieurs heures dune évolution incertaine, il apparaissait clairement à présent quil ne serait pas possible dachever les travaux de lassemblée à minuit. Compte tenu de la situation, elle avait tenu des consultations informelles avec les coordonnateurs des groupes régionaux et leur avait proposé de reconvoquer lassemblée dans le cadre dune session extraordinaire en décembre 2013, afin dadopter une décision précise et de mener à terme les travaux inachevés sur les points de lordre du jour. Elle avait reçu laval des coordonnateurs des groupes régionaux pour aller de lavant avec cette proposition et la soumettre aux délégations.
La délégation de lInde a indiqué quelle était un peu confuse parce que, en tant que coordonnatrice de groupe, elle sétait rendue sur le podium, mais navait pas été en mesure de prendre une décision au nom de son groupe si le groupe ne se réunissait pas. Elle a ajouté que le coordonnateur ne faisait que transmettre les vues des États membres aux autres États membres, ou au Secrétariat ou à tous ceux qui étaient disposés à les écouter. À moins que le coordonnateur de groupe puisse convoquer une réunion du groupe, lui communiquer des informations et recueillir lavis de ses membres, il nétait pas en mesure de transmettre une décision du groupe.
La présidente a remercié la délégation de lInde et a déclaré quelle avait reçu laval des coordonnateurs, raison pour laquelle elle soumettait cette proposition à lassemblée.
La délégation de la République de Corée, sassociant à la déclaration faite par la délégation de lInde, a demandé si la réunion pourrait être suspendue pendant cinq ou 10 minutes afin que les coordonnateurs des groupes régionaux puissent se réunir brièvement avec les membres de leurs groupes respectifs. Ensuite, la séance pourrait reprendre pour que lassemblée puisse conclure ses travaux.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a estimé que la présidente avait consulté les coordonnateurs pour connaître leur sentiment, mais étant donné que la proposition était soumise à la plénière, chaque État membre pouvait simplement dire si oui ou non il lapprouvait. Repousser cette décision après la tenue de consultations, alors que la question pouvait être tranchée dès à présent navait aucun sens. La délégation a ajouté quelle considérait quil sagissait là dune bonne décision, toutefois, décembre étant encore loin.
La présidente a approuvé la déclaration qui venait juste dêtre faite, ajoutant que, bien que la séance soit sur le point de sachever, il convenait de tirer des conclusions.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a souhaité avoir des précisions sur la déclaration antérieure de la présidente selon laquelle les États membres adopteraient des décisions déjà prises au cours des assemblées. Elle nétait pas sûre que cela se soit déjà
produit dans le passé, à savoir suspendre les réunions dautres organes. Si elle avait bien compris, rien ne se déciderait avant que le rapport soit approuvé par les États membres. Elle a demandé au conseiller juridique dapporter des précisions sur cette question.
La présidente, avant de donner la parole au conseiller juridique, a déclaré que, absolument, la réunion devait adopter le rapport sur les décisions prises par lassemblée, étant donné quil y avait toujours un rapport à adopter à la fin de lassemblée. La présidente sest néanmoins réjouie de donner la parole au conseiller juridique avant que le débat se poursuive.
Le conseiller juridique a déclaré quil espérait avoir bien compris la question de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique ayant trait à ladoption du rapport. Il a expliqué que ce que les assemblées des États membres faisaient le dernier jour cétait dadopter les rapports. Ces rapports étaient supposés rendre compte des délibérations et des décisions qui avaient été prises. Ensuite, en règle générale, les États membres disposaient dun délai de deux mois pour apporter à ces rapports les corrections souhaitées. Des décisions avaient déjà été adoptées tout au long de la session. À ce jour, par exemple, par exemple, un grand nombre de décisions avaient été adoptées, exception faite, notamment, du point 14 de lordre du jour, qui faisait à présent lobjet des débats. Dans la mesure où les États membres navaient pas délibéré ni pris de décision sur ce sujet, cela signifiait quaucune décision navait été prise sur le programme et budget. Toutefois, un point tel que la composition du Comité du programme et budget avait été examiné et une décision avait été prise sur cette question. Par conséquent, ladoption du rapport visait simplement à sassurer quil rendait compte fidèlement de la teneur des délibérations. À titre de comparaison, le conseiller juridique a rappelé que, dans certains comités, ce point de lordre du jour était dénommé adoption des décisions, alors que pour les assemblées, il était dénommé adoption du rapport.
La délégation de lIran (République islamique d) a déclaré que si une décision devait être prise sur la base de ce qui avait été mentionné par la délégation de lInde, elle souhaiterait avoir des précisions sur les programmes, points de lordre du jour et décisions qui navaient pas été finalisés et adoptés. Alors, les États membres seraient mieux à même de procéder à lexamen du processus. Cela permettrait aussi de préciser la voie à suivre par les États membres dici à décembre 2013.
La présidente a donné la parole au secrétariat des assemblées.
Le Secrétariat a donné lecture des points de lordre du jour qui avaient fait lobjet de délibérations et sur lesquels des décisions avaient été adoptées : points 1, 2, 3, 4, 5 (Déclarations générales), 6 (Admission dobservateurs), 8 (Nomination du Directeur général en 2014), 9 (Composition du Comité de coordination de lOMPI; élection des membres des comités exécutifs des unions de Paris et de Berne et désignation des membres ad hoc du Comité de coordination de lOMPI), 10 (Composition du Comité du programme et budget), 11 (Rapport sur lexécution du programme), 12 (Questions financières : États financiers pour 2012 et état de paiement des contributions; Niveau dutilisation des réserves), 13 (Rapport sur la mise en uvre des mesures de maîtrise des coûts), 15 (Plancadre déquipement), 16 (Procédure budgétaire appliquée aux projets proposés par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations relatives au plan daction pour le développement), 17 (Financement des prestations à long terme dues au personnel à lOMPI), 18 (Proposition de définition des dépenses de développement dans le cadre du programme et budget), 19 (Rapport sur létat davancement de la mise en uvre dun système intégré et global de planification des ressources de lOrganisation (ERP)), 20 (Rapport sur létat davancement du projet de nouvelle salle de conférence et du projet de nouvelle construction), 21 (Rapport sur létat davancement du projet relatif au renforcement des normes de sûreté et de sécurité pour les bâtiments existants de lOMPI), 22 (Rapport sur létat davancement du projet dinvestissement dans les technologies de linformation et de la communication), 23 (Rapport sur létat davancement de la mise en uvre de la politique linguistique de lOMPI), 24 (Rapport final sur létat davancement de la mise en uvre du Programme de réorientation stratégique de lOMPI), 25 (Rapport de lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) de lOMPI), 26 (Rapport du jury de sélection en vue de la nomination des nouveaux membres de lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) de lOMPI), 27 (Rapport de synthèse annuel du directeur de la Division de laudit et de la supervision internes), 28 (Rapport du vérificateur externe des comptes), 29 (Rapport sur la mise en uvre des recommandations présentées pour examen par le Corps commun dinspection aux instances délibérantes de lOMPI), 31 (Rapport sur les résultats de la Conférence diplomatique de Marrakech pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées), 32 (Rapport du Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) et examen de la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement), 35 (Questions concernant le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC)), 36 (Rapports sur les autres comités de lOMPI : 36.i) Comité permanent du droit des brevets; 36.ii) Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques et 36.iv) Comité consultatif sur lapplication des droits), 37 (Système du PCT), 38 (Système de Madrid), 39 (Système de La Haye), 40 (Système de Lisbonne), 41 (Centre darbitrage et de médiation de lOMPI, y compris les noms de domaine), 42 (Coopération dans le cadre des déclarations communes de la Conférence diplomatique pour ladoption du Traité sur le droit des brevets (PLT)), 43 (Assemblée du Traité sur le droit des brevets), 44 (Assemblée du Traité de Singapour), 45 (Rapport annuel sur les ressources humaines) et 46 (Révision du Statut et Règlement du personnel). Les décisions relatives aux points susmentionnés ont été adoptées. Les points nayant pas encore été examinés ou sur lesquels une décision na pas encore été adoptée sont les suivants : points 14 (Programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015), 30 (Gouvernance de lOMPI), 33 (Examen de la convocation dune conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles industriels), 34 (Questions concernant le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes), 36.iii) (Comité des normes de lOMPI) et, bien entendu, le point 47 (Adoption du rapport général et du rapport de chaque organe directeur). Ainsi se présentait la situation.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique sest félicitée de la lecture par le Secrétariat de la liste des points sur lesquels une décision avait été adoptée, mais là nétait pas la question. Personne ne remettait en cause ces points. La question de la délégation portait sur le point de savoir si quelque chose de plus pourrait être fait ce soir, et la délégation avait le sentiment que rien de plus ne pourrait être fait ce soir parce que les délégations ne disposaient pas du rapport. Théoriquement, lensemble des points inscrits à lordre du jour avaient été examinés et les décisions y relatives adoptées la semaine précédente. La délégation ne comprenait pas pourquoi un rapport navait pas été mis à disposition lundi. Le fait était que les États membres avaient besoin de pouvoir examiner le rapport afin de vérifier lexactitude du résumé des délibérations sous chaque point, puis, bien entendu, lexactitude de chaque décision. Probablement, ce serait fait si une session extraordinaire des assemblées était convoquée en décembre, après que toutes les délégations auraient eu loccasion dexaminer le rapport, quaucune délégation navait encore vu et, bien entendu, navait encore eu loccasion dexaminer. La délégation comprenait ce qui sétait produit dans le passé. Elle souhaitait seulement sassurer que rien de plus ne serait fait ce soir. Rien de plus en serait fait jusquà la tenue de la session extraordinaire de lassemblée.
La présidente a indiqué quelle croyait comprendre que telle était la situation. Avant de clore la session, la présidente a souhaité remercier les deux viceprésidents, M. lAmbassadeur du Bélarus, Mikhail Khvostov, et M. Mokhtar Warida (Égypte), pour le soutien sans faille quils lui avaient apporté tout au long de la session. La présidente a également remercié les facilitateurs, MM. Ian Goss et Marcelo Della Nina, qui, outre les viceprésidents, avaient uvré en tant que facilitateurs. Elle a en outre chaleureusement remercié les coordonnateurs des groupes régionaux, ainsi que les délégations pour leurs efforts tout au long de lassemblée.
Elle a remercié les ambassadeurs pour leur coopération et leur interaction directe avec elle et avec les autres collègues. Enfin, elle a remercié le Secrétariat, ainsi que les interprètes qui avaient contribué au bon déroulement de la session.
La délégation de lIran (République islamique d) a souhaité profiter des quelques minutes qui restaient pour prendre la parole, dans la mesure où elle pensait quen général, tout le monde avait compris la procédure à suivre par les États membres jusquen décembre sur la base de ce qui avait été mentionné. Toutefois, du point de vue juridique, subsistaient quelques ambiguïtés que la délégation souhaitait lever. Si aucun rapport nétait établi dici décembre, il ny avait pas de décision. La délégation a posé la question de savoir si la convocation dune session extraordinaire nécessitait une décision. Elle souhaitait que la procédure soit clairement indiquée : comment la session allait reprendre ou sur quelle base et quel serait lordre du jour de la session extraordinaire en décembre.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a déclaré que dans le sens de la déclaration que venait de faire la délégation de la République islamique dIran, la situation était une source de préoccupation pour la délégation. Elle se demandait, si rien ne se passait avant le 20 décembre, qui était presque la fin de lannée, lorsque lattention serait focalisée sur dautres questions, ce qui se passerait si, le 20 décembre, il était décidé de remettre toutes les questions sur la table et de tout recommencer. Si les États membres navaient pas été en mesure de prendre des décisions en 10 jours, ils ne seraient pas en mesure de prendre des décisions le 20 décembre, en particulier à lapproche de Noël.
Étant donné que les questions portaient sur des points de procédure, la présidente a demandé au conseiller juridique de bien vouloir répondre.
Le conseiller juridique a réitéré ce quil avait déjà dit, à savoir que des décisions avaient été adoptées concernant les points de lordre du jour dont le secrétariat avait donné lecture. Cest le rapport qui navait pas été adopté. Il était entendu que les États membres auraient loccasion de vérifier lexactitude du rapport et de sassurer quil rendait compte avec précision des délibérations et des décisions adoptées. Le conseiller juridique a souligné que les décisions avaient été prises, sauf sur les points de lordre du jour indiqués par le secrétariat des assemblées.
La présidente a donné la parole au Directeur général.
Le Directeur général a répondu à la délégation de la République bolivarienne du Venezuela en déclarant que la date du 20 décembre navait pas été mentionnée; cest le mois de décembre qui avait été indiqué. Le Secrétariat devrait vérifier les dates exactes. La conférence de Bali étant prévue la première semaine de décembre, il était peu probable que la session extraordinaire se tienne cette semaine, mais le Secrétariat essaierait de la prévoir la deuxième semaine de décembre. Quant à la durée de la session, le Directeur général pensait que cette question devrait faire lobjet de consultations avec les coordonnateurs des groupes régionaux pour quon puisse avoir une idée, par exemple, de ce quils estimaient nécessaire pour conclure les questions en suspens. Selon lui, la session durerait certainement plus dune journée. Il imaginait que plusieurs jours seraient nécessaires, au moins en ce qui concernait les réunions, mais toute décision à cet égard pourrait être prise après consultations.
La délégation de lAlgérie, après avoir écouté toutes les questions soulevées et, en sa qualité de coordonnateur de son groupe régional, sest posé la même question que les autres délégations, à savoir si les décisions qui avaient été prises jusquici étaient applicables ou non. La question était très simple. Elle ne portait pas sur le rapport, mais sur le point de savoir si, oui ou non, les décisions étaient juridiquement applicables. La deuxième question portait sur une précision concernant les points 32 et 18 de lordre du jour, traitant respectivement du CDIP et des dépenses de développement. La délégation ne se souvenait pas que lassemblée avait pris une décision formelle sur ces questions. Elle souhaitait clarifier ce point parce que ces questions figuraient sur la liste du Secrétariat indiquant les points de lordre du jour ayant fait lobjet dun accord, mais la délégation ne se souvenait pas quun accord avait été dégagé sur ces points. La troisième question, qui revêtait une grande importance pour la délégation, portait sur le financement des participants de la session. Elle a demandé si la participation des délégués des différents pays serait financée.
La délégation de lEspagne a fait part de sa préoccupation au sujet du budget, compte tenu en particulier du niveau des dépenses dici le mois de décembre, au moment de la convocation de la session extraordinaire de lassemblée.
Le Directeur général a répondu que puisque lOrganisation était encore dans lexercice en cours, le budget actuel couvrirait les dépenses jusquau 31 décembre 2013. En réponse à la question de la délégation de lAlgérie concernant le financement des participants, il a déclaré que les règlements dexécution du Traité de coopération en matière de brevets et de lArrangement de Madrid prévoyaient chacun le financement dun délégué par État membre. Cette règle sappliquerait à moins quune décision contraire soit prise.
La délégation de lIran (République islamique d) a souhaité formuler une proposition au regard de ce quelle avait déclaré et qui avait été répété par un certain nombre de délégations, y compris celle de lAlgérie. Elle a proposé que le Secrétariat diffuse le rapport et la liste des points de lordre du jour qui navaient pas été finalisés, ce qui garantirait à tout le monde que les points de lordre du jour déjà clos ne seraient pas remis sur la table et que seuls les points en suspens seraient examinés en décembre. Il sagissait dune procédure simple et le projet de décision pourrait aussi être distribué aux États membres avant quils quittent la salle, ce qui serait très utile aux délégations et à la présidente.
La délégation de lÉgypte a remercié le Secrétariat pour toutes les précisions apportées. Compte tenu de ces précisions, elle a estimé quil était clair que lordre du jour de la session extraordinaire prévue en décembre ne comporterait que les points sur lesquels aucune décision navait encore été prise, à savoir les questions relatives au budget, au traité sur le droit des dessins et modèles, au Comité permanent du droit dauteur et au Comité des normes de lOMPI. La délégation a demandé confirmation de son interprétation.
La présidente a confirmé quelle avait cru comprendre que lordre du jour serait fondé sur les questions nayant pas encore été conclues.
La délégation de lAngola a souhaité faire une proposition concernant la date de la session extraordinaire. À son avis, il serait très difficile de tenir la session extraordinaire en décembre en raison de la conférence de Bali. La plupart des délégations ne seraient de retour que durant la semaine du 15 décembre et la plupart dentre elles souhaiteraient alors prendre des congés. Elle a proposé de tenir la session au cours de la dernière semaine de novembre, qui serait une meilleure date.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a formulé des observations sur ce que le Directeur général avait déclaré concernant le financement des participants de la session extraordinaire. Étant donné que les décisions relatives au PCT et à lUnion de Madrid avaient déjà été adoptées, elle sest demandé si un financement serait disponible pour une session extraordinaire ou si elle était généralement prévue pour une session ordinaire de lAssemblée de lUnion du PCT ou de lAssemblée de lUnion de Madrid.
Le Directeur général a demandé sil serait possible de prendre note de la dernière question, étant donné quil navait pas sous la main les accords relatifs au PCT ou au système de Madrid. Par ailleurs, cette question ne concernait pas seulement les assemblées des unions du PCT et de Madrid, mais plutôt le programme et budget, qui englobait toutes les unions, y compris les assemblées des unions du PCT et de Madrid. De sorte que les assemblées des unions du PCT et de Madrid devraient aussi être convoquées au mois de décembre ou de novembre, selon le cas. Afin de répondre définitivement à la question, le Directeur général a proposé den prendre note et de tenir une consultation entre les États membres à ce sujet. Concernant la proposition de la délégation de lAngola, il a indiqué que, normalement, les Règles générales de procédure prévoyaient un délai de deux mois pour la notification des réunions, en loccurrence une session extraordinaire des assemblées. Cest pourquoi le Secrétariat avait envisagé de la tenir au mois de décembre. Toutefois, il y avait eu plusieurs occasions dans le passé où les assemblées ellesmêmes avaient décidé de passer outre ce délai. Par conséquent, il appartenait aux États membres de décider, en toute souveraineté, dun délai inférieur à deux mois, étant entendu, bien sûr, quun certain intervalle serait nécessaire pour la tenue de consultations et la préparation des décisions en suspens.
La délégation du Bangladesh a remercié le Directeur général pour les précisions apportées, plus particulièrement en ce qui concernait la session extraordinaire. La délégation était tout à fait disposée à ce quelle se tienne en décembre, après la conférence de Bali. Elle sétait mentalement préparée, comme elle lavait déjà indiqué, à passer la nuit entière à essayer de mener à terme les travaux de la présente session. Malheureusement, cela ne sétait pas produit. Étant donné quil y avait dautres réunions auxquelles il fallait participer dans dautres organisations le lendemain, la délégation demandait à la présidente de bien vouloir libérer les délégations dès que possible. Les délégations sauraient généralement gré à la présidente de bien vouloir leur distribuer, dès que possible, le texte des décisions, quelles soient ou non applicables. La délégation a conclu en appelant expressément la présidente à prononcer la clôture de la session.
La présidente a indiqué que cétait exactement ce quelle comptait faire. Elle a donné lecture du texte suivant : Les assemblées des États membres ont décidé de se réunir à nouveau en session extraordinaire en décembre 2013. Aucune objection nayant été soulevée, cette décision a été adoptée.
Les assemblées des États membres de lOMPI et des Unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne, ont décidé de convoquer une session extraordinaire en décembre 2013 afin de conclure leurs délibérations sur les points ciaprès de lordre du jour :
Point 14 de lordre du jour : Programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015
Point 30 de lordre du jour : Gouvernance de lOMPI
Point 33 de lordre du jour : Examen de la convocation dune conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles industriels
Point 34 de lordre du jour : Questions concernant le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR)
Point 36.iii) de lordre du jour : Comité des normes de lOMPI (CWS)
Point 47 de lordre du jour : Adoption du rapport général et du rapport de chaque organe directeur
[Les annexes suivent]Rapport du Directeur général à la session de 2013 des assemblées des états membres de lompi
Septembre 2013
Lannée écoulée depuis la session des assemblées des États membres en octobre 2012 sest révélée très favorable et fructueuse pour lOrganisation. Lévénement le plus marquant a été la conclusion, en juin 2013, dun nouveau traité multilatéral, à savoir le Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées (ciaprès dénommé Traité de Marrakech). Cette remarquable réussite des États membres est le fruit dun travail intensif et a été unanimement saluée. Je saisis cette occasion de remercier, dune part, le Gouvernement du Royaume du Maroc pour laccueil si chaleureux et généreux quil a réservé à toutes les délégations et, dautre part, lensemble des États membres pour leur participation active et constructive, qui a permis de trouver cette issue heureuse.
Si la conclusion du Traité de Marrakech a été un moment particulièrement fort de lannée, lOrganisation a bien avancé dans de nombreux autres domaines. Je présenterai ciaprès un résumé de nos progrès au regard des objectifs stratégiques de lOMPI mais, auparavant, je souhaiterais rappeler la situation financière de lOrganisation.
Résultats financiers
Une gestion financière saine a permis à lOrganisation de dégager un excédent en 2012, de porter ses réserves audelà du seuil recommandé, de se mettre en bonne posture pour financer ses engagements à long terme, dadopter un cadre de planification du capital et de conserver un effectif stable, tout en faisant face à une charge de travail accrue.
Nous avons poursuivi lintégration des normes comptables internationales du secteur public (normes IPSAS) de telle façon que, à présent, non seulement nos états financiers mais aussi notre budget et notre planification tiennent compte des ajustements requis par ces normes. En 2012, nous avons terminé lannée avec un excédent dexploitation de 25,6 millions de francs suisses, ajustements IPSAS pris en compte. Une fois déduites les dépenses prélevées sur les réserves, lexcédent global se montait à 15,7 millions de francs suisses.
Par conséquent, à la fin de 2012, nos réserves sélevaient à 178,2 millions de francs suisses, soit quelque 58 millions de plus que le niveau fixé par les États membres pour constituer une garantie prudente contre les ralentissements ou dautres effets néfastes qui pourraient peser sur nos recettes dexploitation. Conformément aux recommandations de nos vérificateurs externes des comptes, nous examinons des moyens de mieux communiquer et présenter les informations sur les réserves dans les états financiers, afin de rendre compte plus clairement des différentes affectations de ces réserves.
Les sept premiers mois de 2013 qui est la seconde année de lexercice biennal en cours suivent la même tendance que 2012, à lexception toutefois des gains de change dont nous avions bénéficié en 2012. À la fin de juillet, notre excédent dexploitation atteignait un niveau tout à fait satisfaisant, mais les dépenses tendent à augmenter en fin dexercice biennal. Quoi quil en soit, pour autant quaucune lame de fond inattendue ne vienne perturber léconomie mondiale, nous devrions à nouveau terminer lannée avec un excédent dexploitation confortable.
Systèmes mondiaux de propriété intellectuelle
Traité de coopération en matière de brevets (PCT). Le PCT étant la principale source de recettes de lOrganisation (environ 75% des recettes totales), il détermine sa capacité financière et sa capacité daction.
Le PCT continue de réaliser de meilleures performances que léconomie mondiale. En 2012, 194 400 demandes internationales ont été déposées, soit 6,6% de plus quen 2011. En 2013, la croissance devrait être un peu moindre et avoisiner les 4%. De manière générale, laugmentation en flèche des dépôts de demandes par la Chine observée ces dernières années retrouve un rythme plus durable, tandis que la demande des marchés mûrs, qui a pâti de la crise financière mondiale, se redresse. Lannée 2013 devrait être la première où plus de 200 000 demandes internationales sont déposées. Après la création du PCT, il avait fallu 24 ans pour atteindre le nombre annuel de 100 000 demandes internationales déposées; doubler ce chiffre aura pris 12 ans supplémentaires.
Figure 1 : Tendance des demandes selon le PCT
Le trio asiatique composé du Japon, de la Chine et de la République de Corée (classés dans lordre du nombre de demandes internationales déposées) a conforté en 2012 sa position de plus grand groupe de déposants : il a en effet déposé 38,1% du total des demandes internationales, contre 29,8% pour lEurope et 26,3% pour les ÉtatsUnis dAmérique. Les quatre principaux déposants ZTE Corporation, Panasonic, Sharp et Huawei avaient tous leur siège en Chine ou au Japon.
Figure 2 : Les 20 principaux déposants de demandes selon le PCT
Depuis les dernières assemblées, deux nouveaux États (lArabie saoudite et la République islamique dIran) ont adhéré au PCT, ce qui porte le nombre dÉtats contractants au total impressionnant de 148. Pendant la même période, lOffice égyptien des brevets a commencé ses activités en qualité dadministration chargée de la recherche internationale et de lexamen préliminaire international, avec prise deffet le 1er avril 2013. Il sagit de la première administration de ce type de langue arabe. Le Bureau international a par ailleurs été informé que lOffice indien des brevets commencerait à opérer en tant quadministration internationale le 15 octobre 2013.
Le succès confirmé du PCT et son statut de voie privilégiée pour le dépôt des demandes internationales de brevet reposent sur lamélioration constante du système. Le Groupe de travail du PCT, qui appuie les mesures de réforme juridique et des procédures, est lun des moteurs de cette amélioration. Le groupe de travail sest réuni en mai 2013 pour examiner diverses propositions aussi intéressantes quimportantes, dont beaucoup portaient sur les efforts en vue de renforcer le lien entre les phases nationale et internationale des procédures. Cest notamment le cas des propositions visant respectivement à imposer aux déposants de répondre, dès louverture de la phase nationale, aux observations négatives formulées dans les rapports dexamen préliminaire international, ou à obliger les administrations internationales à enregistrer les stratégies de recherche dans lintérêt des offices nationaux. Ces propositions et dautres sont cruciales pour le renouvellement constant du PCT, et nous sommes reconnaissants aux États membres de semployer activement à trouver des moyens daméliorer le fonctionnement du système du PCT.
Un autre vecteur damélioration du PCT est le système informatique baptisé ePCT. Cette technologie novatrice et prometteuse permet aux déposants de recourir au dépôt électronique et de gérer leurs fichiers en toute sécurité, en plus de faciliter les interactions entre les différents acteurs institutionnels du système du PCT : offices récepteurs, office désigné, administrations internationales et Bureau international. LePCT a de multiples avantages : il réduit la consommation de papier et les délais de transmission et de traitement, fait diminuer le nombre derreurs de traitement et améliore la productivité dans lensemble du système.
Système de Madrid concernant lenregistrement international des marques. Lexpansion du système de Madrid est un motif de satisfaction. En ce qui concerne la demande, 2012 a marqué un nouveau record avec le dépôt de 43 998 demandes internationales, soit 4,1% de plus quen 2011. Cette tendance sest poursuivie sur les sept premiers mois de 2013, avec une augmentation de 5,9% du nombre de demandes internationales par rapport à la même période en 2012.
Figure 3 : Évolution du nombre de demandes déposées dans le cadre du système de Madrid
On dénombre désormais plus de 560 000 enregistrements internationaux en vigueur inscrits au registre international.
Les parties contractantes dans lesquelles les déposants demandent la protection (parties contractantes désignées) donnent une bonne indication de lintérêt suscité par les différents marchés et de la volonté dy obtenir une protection. En 2012, la Chine a été la partie contractante la plus souvent désignée, suivie de lUnion européenne, de la Fédération de Russie et des ÉtatsUnis dAmérique.
Figure 4 : Les 10 principaux membres désignés dans le cadre du système de Madrid
Les 12 mois écoulés ont vu une augmentation régulière du nombre de parties au système de Madrid, avec ladhésion du Mexique, de lInde, du Rwanda et de la Tunisie. Le nombre de parties contractantes sétablit désormais à 92. Si lon en juge par les demandes dassistance pour la mise en conformité de législations nationales avec le système de Madrid et ladaptation des procédures en conséquence, nous avons toutes les raisons de penser que cette expansion se poursuivra.
Nous avons lancé un programme intensif destiné à renforcer lattractivité des services proposés dans le cadre du système de Madrid. Cest notamment le cas des services proposés dans le domaine informatique. Au cours de lannée écoulée, des améliorations fondées sur le retour dinformation des utilisateurs ont été apportées aux services Madrid Portfolio Manager (MPM), Madrid RealTime Status (MRS) et Madrid Electronic Alert (MEA). Le Gestionnaire de produits et services de Madrid est désormais disponible en 15 langues (français, anglais, allemand, arabe, chinois (traditionnel et simplifié), espagnol, hébreu, italien, japonais, néerlandais, norvégien, portugais, russe et turc). Une fonction supplémentaire permettant aux déposants de vérifier que les termes sont acceptés par la partie contractante désignée dans une demande internationale a été ajoutée au système. Bien que cette base de données ait été conçue pour les utilisateurs du système de Madrid, elle peut également être utilisée pour établir des listes de produits et de services lors du dépôt de demandes denregistrement nationales ou régionales. Le portail Madrid Office, outil en ligne offrant aux offices de propriété intellectuelle un accès électronique complet au registre international des marques et des moyens de communication électronique avec lOMPI, est en phase de test avec des pays pilotes et devrait être mis à la disposition de lensemble des offices des membres au début de lannée prochaine.
Système de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels. Le système de La Haye connaît une croissance lente mais régulière, avec un nombre de demandes internationales relativement faible. En 2012, le nombre de demandes internationales a progressé de 3,5%. Nous projetons un taux de croissance plus élevé en 2013, avec un nombre de demandes dépassant 3000.
Nous attendons une transformation majeure de la nature du système de La Haye au cours du prochain exercice biennal. Des manifestations dintérêt pour adhérer au système ont été reçues de la Chine, des ÉtatsUnis dAmérique, de la Fédération de Russie, du Japon, de la République de Corée et des pays membres de lAssociation des nations de lAsie du SudEst (ANASE). Le défi pour le Bureau international consistera à faire en sorte que cette expansion probable se déroule sans heurt et que le système de La Haye continue de fournir des services utiles, efficaces et de qualité. À cet égard, une nouvelle interface de dépôt électronique a été mise en uvre en juin, qui offre de nombreuses améliorations par rapport à la précédente et qui a reçu un accueil très positif de la part des utilisateurs.
Arrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations dorigine et leur enregistrement international. Les travaux de révision de lArrangement de Lisbonne au sein du Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne progressent bien. Le groupe de travail a recommandé à lAssemblée de lUnion de Lisbonne, à sa session de 2013, dapprouver la convocation en 2015 dune conférence diplomatique pour ladoption dun Arrangement de Lisbonne révisé sur les appellations dorigine et les indications géographiques. Cette conférence diplomatique devrait être précédée de deux ou trois sessions supplémentaires du groupe de travail.
La révision de lArrangement de Lisbonne offre une opportunité unique de relever un défi auquel la communauté internationale est confrontée depuis des décennies. Il sagit détablir un registre international des indications géographiques et des appellations dorigine de portée véritablement internationale. Après plus de 50 ans, lArrangement de Lisbonne na attiré que 28 États. Nous espérons quun Arrangement de Lisbonne révisé établira un système propre à susciter une large adhésion.
Centre darbitrage et de médiation de lOMPI. Le Centre reste le prestataire de services qui administre le plus grand nombre de litiges relatifs à des noms de domaine de lInternet; il instruit un nombre en progression lente mais constante de procédures générales darbitrage et de médiation dans le domaine de la propriété intellectuelle et se consacre de plus en plus à la fourniture davis et à létablissement de systèmes de règlement extrajudiciaire des litiges dans une série de domaines spécialisés.
En ce qui concerne les noms de domaines, le nombre record de 2884 plaintes pour cybersquattage, portant sur 5084 noms de domaine de lInternet, a été déposé en 2012 par des titulaires de marques auprès du Centre darbitrage et de médiation au titre des procédures fondées sur les Principes directeurs concernant le règlement uniforme des litiges relatifs aux noms de domaines (principes UDRP). Ce chiffre représente une augmentation de 4,5% par rapport à 2011. Cette tendance se poursuit, quoique à un rythme légèrement inférieur, en 2013. Afin de renforcer les services du Centre en matière dadministration de litiges, une version améliorée du système de communication électronique des dossiers dénommé DECAF (Domain Name Electronic Case File Access Facility) a été mise en uvre.
Dans le cadre de ladministration des litiges relatifs aux noms de domaine, le nombre de domaines de premier niveau qui sont des codes de pays (ccTLD) pour lesquels le Centre assure des services a été porté à 67 en 2012, avec ladjonction des domaines .PW (Palaos) et .TZ (RépubliqueUnie de Tanzanie), puis à 69 en 2013, avec ladjonction des domaines .FM (États fédérés de Micronésie) et .GD (Grenade).
Une évolution majeure à luvre dans le système des noms de domaine concerne lexpansion potentiellement illimitée de lespace des domaines génériques de premier niveau (gTLD). LInternet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) traite actuellement les demandes portant sur 1400 nouveaux gTLD (les caractères figurant à la droite du point, comme dans .com). Les incidences de cette expansion sur les marques sont inconnues, notamment en ce qui concerne lincidence du cybersquattage, la façon dont les propriétaires de marques pourront surveiller les atteintes à leurs marques, le risque de diminution de la valeur commerciale des gTLD, etc. Seuls le temps et lexpérience permettront dobtenir les réponses à ces questions. En attendant, lOMPI sefforce de montrer la voie à suivre pour établir des nouvelles solutions en matière de règlement extrajudiciaire des litiges. Le Centre a été désigné par lICANN comme institution de règlement des litiges dans le cadre dune procédure dobjections fondées sur des droits avant lattribution des nouveaux domaines. Cette procédure a été mise au point par lOMPI pour permettre aux propriétaires de marques de sopposer à la création de nouveaux gTLD au motif que ceuxci portent atteinte à une marque. Ladministration de ces litiges a débuté au premier trimestre de 2013. À ce jour, les commissions administratives du Centre ont rendu des décisions largement suivies sur la quasitotalité des 69 procédures dont elles ont été saisies.
Un nouveau domaine de travail intéressant pour le Centre concerne la laide apportée aux offices de propriété intellectuelle pour lélaboration et ladministration de procédures de règlement extrajudiciaire des litiges et dautres procédures intentées devant les offices. Le Centre administre ce type de procédures seul ou conjointement avec lOffice de la propriété intellectuelle de Singapour (IPOS) et lInstitut national de la propriété industrielle (INPI) du Brésil. Les premiers litiges instruits dans le cadre de la procédure conjointe OMPIIPOS de médiation des oppositions en matière de marques ont déjà été réglés.
Cadre normatif international
LOrganisation a eu la chance de voir la conclusion heureuse dun nouveau traité multilatéral en 2013, à savoir le Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. Le Traité de Marrakech pour les déficients visuels sinscrit dans le sillage du Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles conclu en 2012.
La conférence diplomatique qui a vu ladoption du Traité de Marrakech a été un grand événement. Elle répondait à la généreuse invitation du Gouvernement du Royaume du Maroc, qui a pris des dispositions exceptionnelles pour accueillir chaleureusement lensemble des délégations. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a gracieusement envoyé un message dencouragement à louverture de la conférence. Le ministre des communications du Royaume du Maroc, M. Mustapha Khalfi, a été élu président de la conférence et a conduit les délibérations avec grand talent. Stevie Wonder a honoré la promesse quil avait faite aux États membres lors des assemblées de 2010 et sest généreusement rendu à Marrakech pour célébrer la conclusion du traité en donnant aux participants, la dernière soirée, un magnifique concert qui restera dans les mémoires.
Le succès enregistré à Marrakech est le fruit de lengagement et du dévouement extraordinaires des États membres. En témoignent notamment les cinq réunions et consultations à composition non limitée tenues dans les six mois précédant immédiatement la conférence, ainsi que dinnombrables autres réunions de différents groupes dÉtats membres. Les négociateurs présents à la conférence diplomatique ont travaillé nuit et jour, sans répit. Le résultat a été un succès énorme pour les déficients visuels, pour la propriété intellectuelle, pour la capacité de la communauté internationale de parvenir à un consensus sur une réponse concrète à un besoin clairement identifié, ainsi que pour lOMPI.
Le Traité de Marrakech visait à remédier à la pénurie de livres, à savoir que, selon les estimations, 5% seulement des uvres publiées existent dans un format accessible aux déficients visuels dans un délai raisonnable, et que ce pourcentage est encore moindre dans les pays en développement, où vit lécrasante majorité des personnes atteintes de ce handicap. Le traité comble cette carence en prévoyant des limitations et exceptions obligatoires dans les législations nationales pour permettre létablissement de versions accessibles aux nonvoyants, aux déficients visuels ou aux personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés. Le traité prévoit également le transfert transfrontière de ces versions accessibles afin doptimiser lutilisation de ressources limitées en évitant davoir à créer un format accessible dune même uvre dans différents pays.
Conclure un nouveau traité est une chose; lui donner effet en est une autre. Les traités sont lexpression collective de lengagement des États membres. Le Secrétariat sattachera à promouvoir une adhésion aussi large que possible au Traité de Beijing et au Traité de Marrakech, afin quils puissent entrer en vigueur dans les meilleurs délais. Au moment où le Traité de Beijing a été fermé à la signature, 71 parties contractantes remplissant les conditions requises lavaient signé. À ce jour, 53 parties contractantes remplissant les conditions requises ont signé le Traité de Marrakech. Il sagit de signaux prometteurs pour une large ratification de ces deux traités. Audelà de ces deux traités, jai le plaisir dannoncer quil y a eu 26 nouvelles adhésions aux traités administrés par lOMPI pendant lannée écoulée depuis les dernières assemblées, confirmant ainsi la tendance observée au niveau mondial.
Dans le cas du Traité de Marrakech, outre la promotion des adhésions, nous nous efforcerons de mettre en uvre de manière professionnelle la Plateforme des parties prenantes qui a été établie par le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes pour assurer concrètement la diffusion des uvres dans des formats accessibles. Nous étudierons les moyens dobtenir des contributions volontaires pour financer cette nouvelle étape de létablissement de la plateforme et rendrons compte des progrès accomplis au comité permanent.
Parmi les nombreuses questions à lordre du jour dans le domaine de létablissement de normes, trois se distinguent particulièrement par leur degré de maturité. Lordre dans lequel je les aborderai ne préjuge en rien de leur importance ni de leur maturité relatives.
Les travaux en cours au sein du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques sur un projet de traité relatif au droit des dessins et modèles touchent à leur but. Le traité proposé vise à simplifier les formalités liées à lobtention de la protection pour les dessins et modèles. Il offrirait aux créateurs qui souhaitent protéger leurs dessins et modèles des procédures plus accessibles calquées sur celles mises en uvre respectivement pour les brevets et les marques dans le cadre du Traité sur le droit des brevets et du Traité de Singapour sur le droit des marques. Les assemblées seront invitées à se prononcer cette année sur la convocation dune conférence diplomatique pour la conclusion du traité, que la Fédération de Russie a généreusement proposé daccueillir. Nous espérons vivement que cette initiative progressera de manière à conserver lélan de Beijing et de Marrakech.
Le Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) a réalisé pendant lannée écoulée des progrès considérables dans ses travaux sur la protection internationale des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles ainsi que sur la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques. Il est de la plus haute importance que ces travaux trouvent une conclusion satisfaisante. La route a été longue et ardue. Les assemblées seront invitées à renouveler le mandat de lIGC et à exprimer ce mandat dune manière propre à associer tous les États membres. Lune des principales priorités de lannée à venir sera de tout mettre en uvre pour parvenir à un résultat positif.
La troisième question qui approche de la maturité concerne la protection de la radiodiffusion. Nous avons pris un peu de retard sur le calendrier fixé par les États membres (qui prévoyait une conclusion possible en 2014) au motif bien compréhensible que le Traité de Marrakech pour les déficients visuels a accaparé toute lattention des membres et quil na par conséquent pas été possible de traiter la radiodiffusion de manière suffisamment approfondie. Il est à espérer quun effort concerté pourra être déployé au cours des 12 prochains mois pour parvenir à un point où les États membres pourront envisager la convocation dune conférence diplomatique sur cette question importante. La radiodiffusion reste le principal domaine couvert par les conventions de Berne et de Rome qui na pas été actualisé par les traités conclus en 1996 (le Traité de lOMPI sur le droit dauteur et le Traité de lOMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes) et en 2012 (le Traité de Beijing).
Alors que les travaux dans ces trois domaines touchent au but, il me semble important dentamer un dialogue entre les membres sur le programme détablissement de normes pour les années à venir. Il ne sagit jamais dun processus aisé, mais la rapidité des changements à luvre dans le monde extérieur renforce la nécessité de planifier les priorités futures.
Développement
Lélaboration de stratégies nationales, à la demande des autorités nationales ou en collaboration avec cellesci, constitue le principal moyen détablir un lien entre lutilisation de la propriété intellectuelle et la réalisation des objectifs économiques et des programmes de développement nationaux. Tout au long de lannée écoulée, lOrganisation a poursuivi ses travaux relatifs à lélaboration de ces stratégies en faveur des pays les moins avancés (PMA), des pays en développement et des pays en transition. En 2012, des travaux, à des stades délaboration et de mise en uvre divers, ont été menés dans 32 pays (cinq en Afrique, cinq dans les pays arabes, neuf dans la région Asie et Pacifique et 13 dans la région Amérique latine et Caraïbes).
Afin de coordonner la mise en uvre de ces stratégies, et dans le cadre de notre programme de coopération pour le développement en général, nos efforts se sont concentrés sur laide à la création des cadres juridiques, institutionnels et réglementaires appropriés, sur la modernisation des offices, sur lélaboration et la mise en place dune infrastructure dappui technique et sur le renforcement des capacités humaines. À cette fin, en 2012, quelque 794 activités dassistance technique ont été menées dans 153 PMA, pays en développement et pays en transition, avec le concours de 1426 conférenciers et consultants spécialisés du monde entier.
En ce qui concerne le renforcement des capacités humaines, lOrganisation sefforce de couvrir tous les aspects liés à la demande en matière de propriété intellectuelle et à lutilisation effective de la propriété intellectuelle dans les domaines technique, administratif, juridique et commercial, ainsi quà ses incidences sur le développement. LAcadémie de lOMPI joue un rôle primordial dans la formation professionnelle. Les cours denseignement à distance quelle dispense ont permis de former quelque 49 000 personnes en 2012, contre 33 000 lannée précédente. En outre, en 2012, 904 personnes ont suivi les programmes de formation directe de lAcadémie.
Outre son programme de formation professionnelle, lAcadémie propose également des programmes de mastère en droit de la propriété intellectuelle en collaboration avec lUniversité Africa et lARIPO à Harare (Zimbabwe), lUniversité de technologie du Queensland à Brisbane (Australie), lUniversité de Turin (Italie), lUniversité de Yaoundé II et lOAPI (Cameroun), lUniversité de technologie dHaïfa (Israël) et lUniversité nationale de Séoul (République de Corée). En 2012, 72 étudiants ont été inscrits à ces programmes. En 2013, le tout premier programme de mastère en espagnol a été lancé en collaboration avec lUniversité australe de Buenos Aires.
Le Plan daction pour le développement quant à lui est entré dans une phase de plus grande maturité dans laquelle les projets achevés font lobjet dune évaluation, et les rapports dévaluation sont examinés par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP). Les projets qui sont terminés et qui ont fait lobjet dune évaluation font désormais partie intégrante du programme de lOrganisation et ont été intégrés dans le projet de programme et budget pour 20142015. La deuxième phase dun des projets (sur la création doutils destinés à faciliter laccès à linformation en matière de brevets) a été approuvée par le CDIP en novembre 2012. Une proposition de projet de la République de Corée sur la propriété intellectuelle et la création de dessins ou modèles aux fins du développement des entreprises dans les pays en développement et les PMA fait actuellement lobjet dun examen par le comité.
En ce qui concerne le domaine du droit dauteur et des industries de la création, nous cherchons des solutions pour aider les PMA et les pays en développement à tirer profit de leur patrimoine culturel et pour permettre aux créateurs, aux artistes interprètes et exécutants et aux artistes daccéder plus facilement aux marchés mondiaux. La solution pourrait venir en partie des organismes de gestion collective efficaces. Nous avons lancé un projet visant à établir une nouvelle norme internationale dassurance qualité pour les organismes de gestion collective (dénommée TAG of Excellence). Lobjectif est daider et de conseiller les organismes de gestion collective afin quils atteignent un niveau de performance élevé en matière de transparence, de responsabilité et de bonne gouvernance, au profit des titulaires de droits quils représentent. Nous sommes également en train de redynamiser un système de gestion informatique des données pour les organismes de gestion collective dans les pays en développement qui, nous en sommes persuadés, non seulement contribuera à renforcer la gestion et ladministration des droits, mais ouvrira de nouveaux débouchés à létranger pour les titulaires de droits.
Infrastructure mondiale
Le programme relatif à linfrastructure mondiale vise à adopter une démarche intégrée en ce qui concerne le renforcement des capacités des pays en développement à utiliser les technologies de linformation et de la communication aux fins de ladministration de la propriété intellectuelle et à tirer parti des bases de données et réseaux mondiaux du savoir; à mettre à disposition dans des bases de données mondiales gratuites les données technologiques, scientifiques et relatives à la commercialisation obtenues dans le monde entier grâce au système de la propriété intellectuelle; et à mettre en place, en collaboration avec les États membres, des platesformes et des outils permettant de renforcer la coopération et de favoriser la productivité en réduisant les chevauchements dactivités entre offices de propriété intellectuelle.
Modernisation des offices de propriété intellectuelle. Le Bureau international a continué daider les offices de propriété intellectuelle du monde entier à automatiser le traitement des demandes de titres de propriété intellectuelle et, par conséquent, à offrir des services améliorés aux parties prenantes. La demande en matière de fourniture dassistance par lOMPI continue de croître. Le nombre total doffices qui utilisent un ou plusieurs des services proposés par lOMPI a augmenté, passant de 61 à 72. Lutilisation actuelle des systèmes de lOMPI se répartit comme suit :
45 offices utilisent le système IPAS (système dautomatisation en matière de propriété industrielle);
10 offices utilisent le système AIPMS (système automatisé de gestion de la propriété industrielle destiné aux pays arabes);
17 offices utilisent WIPO Scan (un système de numérisation et de gestion du travail); et
6 offices utilisent le système EDMS (système de gestion électronique des documents).
La liste des demandes dassistance en suspens est longue et les demandes sont classées par ordre de priorité en fonction des ressources disponibles. Les données générées par lutilisation des systèmes de lOMPI sont, avec laimable collaboration des offices de propriété intellectuelle participants, non seulement utilisées au niveau local, mais aussi insérées dans les bases de données mondiales de propriété intellectuelle mises en place par lOMPI.
Bases de données mondiales et autres services daccès au savoir. Cette année a été particulièrement importante du point de vue du développement des bases de données mondiales et autres services daccès au savoir. Les bases de données mondiales continuent dêtre élaborées sur la base dune approche multilingue et doffrir aux utilisateurs à la fois un outil de traduction automatique et une fonction de recherche multilingue (CLIR) dans 12 langues, qui sont gratuits et efficaces. Le système de traduction automatique TAPTA, fondé sur un modèle statistique et conçu en interne, est actuellement appliqué à dautres couples de langues. En outre, une étude pilote sur lutilisation du système par les traducteurs externes pour réduire les coûts de traduction de lOMPI a été achevée en septembre 2013.
La base de données PATENTSCOPE permet désormais aux utilisateurs deffectuer des recherches dans plus de 32 millions de documents de brevet du monde entier, dont 2,2 millions de demandes internationales de brevet publiées en vertu du PCT. Cette très forte croissance, par rapport aux 14 millions de documents de lannée dernière et aux 8 millions de lannée précédente, vient principalement de ladjonction cette année des collections nationales de brevets des ÉtatsUnis dAmérique et de la Chine.
La Base de données mondiale sur les marques de lOMPI a également connu une année passionnante. Avec ladjonction de six nouvelles collections nationales denregistrements de marques (y compris lintégralité de la collection de lOffice des brevets et des marques des ÉtatUnis dAmérique (USPTO)), cette source dinformation publique permet désormais aux utilisateurs deffectuer gratuitement des recherches dans 11 millions denregistrements contenant des données relatives aux marques. Plusieurs nouvelles collections seront ajoutées prochainement à mesure que les offices nationaux accepteront linvitation de lOMPI à participer au projet.
Accès à linformation et aux savoirs. Les programmes ARDI (Accès à la recherche pour le développement et linnovation) et ASPI (Accès à linformation spécialisée en matière de brevets) sont des programmes de lOMPI destinés à améliorer laccès des particuliers et des institutions des PMA et des pays en développement aux revues scientifiques et techniques et aux bases de données commerciales. Le nombre dinstitutions bénéficiant de ces deux programmes continue daugmenter régulièrement. Lannée a été particulièrement fructueuse en ce qui concerne le programme ARDI, avec une augmentation spectaculaire du contenu disponible, passant de 250 revues lan dernier à plus de 10 000 revues spécialisées, livres et ouvrages de référence cette année. Le programme ARDI est membre du partenariat Research4Life, avec trois autres organismes des Nations Unies et de nombreux éditeurs de premier plan, depuis 2012. Le partenariat fournit actuellement à plus de 6000 institutions dans plus de 100 pays en développement un accès en ligne gratuit ou peu coûteux à des publications spécialisées émanant des principaux éditeurs de périodiques scientifiques, techniques et médicaux dans le monde. En juin 2013, le nombre de ressources spécialisées dépassait les 35 000, dont 13 000 revues et 22 000 ouvrages électroniques.
À ce jour, 36 projets détablissement de Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) ont été lancés par lOMPI en coopération avec ses États membres, pour un total de 320 centres dans le monde. Les CATI fournissent un appui aux innovateurs des pays en développement en leur donnant accès à des services informatiques et auxiliaires de qualité, disponibles localement. LOMPI soutient les CATI en mettant en uvre un programme structuré de formation sur place et denseignement à distance. Soixante cours avaient été dispensés dans les centres à la fin de 2012. Pour renforcer encore limpact et la viabilité à long terme des CATI, lOMPI a lancé la plateforme eTISC de gestion en ligne des savoirs en novembre 2012. Cette plateforme permet aux CATI déchanger des données dexpérience et de partager des pratiques recommandées au sein des réseaux nationaux et entre ces réseaux. Elle permet aussi daccéder aux nouveaux services de lOMPI visant à appuyer le développement des CATI dans le monde entier, notamment des didacticiels en ligne spécialisés, des discussions avec des experts et des séminaires sur le Web.
Platesformes mondiales. Des progrès ont été enregistrés tout au long de lannée écoulée concernant les deux principales platesformes administrées par lOMPI avec le concours dÉtats membres (exception faite du PCT). Les caractéristiques techniques de la plateforme WIPO CASE (Accès centralisé aux résultats de la recherche et de lexamen) ont été améliorées. Un projet pilote à caractère technique visant à relier les systèmes de dossiers des offices de lIP5 a été lancé en 2013. Dautres offices ont exprimé leur volonté dévaluer le système ou dy adhérer. Le service WIPO DAS (Service daccès numérique) a été amélioré en 2012 et une nouvelle procédure permettant une utilisation plus facile du système par les offices et les déposants a été mise en uvre.
LOMPI en tant que source de références mondiale pour linformation en matière de propriété intellectuelle
Dans un monde où les données et les informations sont sans doute trop nombreuses, nous nous efforçons daxer nos efforts sur la production dun nombre limité de références utiles et de qualité dans des domaines où nous pouvons affirmer à juste titre que nous occupons le premier rang mondial.
Laudience mondiale de la base de données électronique WIPO Lex, qui donne accès aux textes législatifs et aux traités de propriété intellectuelle des 195 membres de lOMPI, de lOMC et de lONU, continue daugmenter. En 2012, un million de personnes ont consulté la base WIPO Lex. En 2013, ce nombre a été atteint dès le mois de juillet. La base de données est désormais disponible en français, anglais, arabe, chinois et espagnol et la version russe de linterface fait lobjet dessais et daméliorations avant dêtre progressivement mise à la disposition du public. La nouvelle section de la base de données consacrée aux traités a été publiée en novembre 2012 et a déjà fait lobjet dune mise à jour. Elle contient 170 traités multilatéraux et 500 traités bilatéraux sur la propriété intellectuelle et 2000 traités bilatéraux supplémentaires ont été recensés en vue de leur inclusion future. Compte tenu de lévolution dynamique des systèmes nationaux de propriété intellectuelle et du nombre croissant de versions linguistiques de linterface, la base de données WIPO Lex doit être constamment réexaminée et actualisée. Cette tâche est effectuée avec la précieuse coopération des autorités, universités, cabinets juridiques et autres parties intéressées au niveau national. Nous avons lintention de cultiver et de diversifier ce réseau de partenaires.
LIndice mondial de linnovation 2013 (GII) a été publié en partenariat avec lUniversité Cornell et lINSEAD. Cette année, il a été lancé en présence du Secrétaire général de lOrganisation des Nations Unies, M. Ban KiMoon, dans le cadre du débat de haut niveau du Conseil économique et social de lONU qui sest tenu à Genève début juillet. Cette publication est devenue un instrument de référence et de comparaison de premier plan en matière dinnovation. Les classements et conclusions qui y figurent ont bénéficié dune large couverture dans la presse internationale.
Grâce au concours de nombreux offices nationaux, lOMPI a été en mesure daméliorer de manière significative la collecte et lutilisation des données statistiques sur lactivité en matière de propriété intellectuelle dans le monde depuis les dernières assemblées. Les rapports emblématiques ciaprès sont désormais produits chaque année :
les Indicateurs mondiaux relatifs à la propriété intellectuelle, dont lédition 2012 a été enrichie de statistiques sur lutilisation du Patent Prosecution Highway et la protection des obtentions végétales;
les Revues annuelles des systèmes du PCT, de Madrid (publiée pour la première fois en 2013) et de La Haye.
Un nouveau rapport sur la propriété intellectuelle dans le monde, qui fera suite au Rapport sur le nouveau visage de linnovation publié en 2011, sera consacré à la gestion des marques et paraîtra à la fin de 2013.
Engagement dans les grands défis mondiaux
Au cours des 12 mois écoulés, lOMPI a approfondi sa coopération trilatérale avec lOrganisation mondiale de la Santé (OMS) et lOrganisation mondiale du commerce (OMC) sur linterface entre la santé, linnovation et le commerce. Une étude réalisée par les secrétariats de ces trois organisations, intitulée Promouvoir laccès aux technologies et linnovation dans le domaine médical : convergences entre santé publique, propriété intellectuelle et commerce et publiée en février 2013, a reçu un accueil très favorable. Le troisième colloque organisé par les trois organisations, sur le thème de lévolution des modèles commerciaux en matière dinnovation médicale, sest tenu à lOMPI en juillet 2013.
Le consortium publicprivé WIPO Re:Search vise à promouvoir le partage dactifs de propriété intellectuelle, de résultats non divulgués et de connaissances spécialisées pour accélérer la mise au point de nouveaux médicaments, vaccins et diagnostics pour le traitement des maladies tropicales négligées, du paludisme et de la tuberculose. Le consortium WIPO Re:Search a tenu sa première réunion annuelle en octobre 2012, parallèlement à un atelier sur les licences de technologie destiné aux instituts de recherche médicale africains. Depuis sa création en octobre 2011, le consortium a vu ses membres doubler, passant à plus de 70 sur les cinq continents. On dénombre à ce jour 30 accords ou projets de collaboration entre les membres. Par ailleurs, cinq accords de placement de chercheurs de pays en développement dans les départements de recherche de sociétés et duniversités situées dans des pays développés et des pays en développement ont été établis grâce à des fonds fiduciaires de lAustralie.
Suite à un programme pilote fructueux, la plateforme virtuelle WIPO Green, qui met en relation les vendeurs et les acquéreurs de technologies respectueuses de lenvironnement, doit être lancée en novembre 2013. Le processus dadhésion à la Charte WIPO Green est en cours.
Communications
Au cours des 12 mois écoulés, nous avons utilisé de manière beaucoup plus intensive les médias sociaux afin de bénéficier de laccès à un public nouveau et plus large et de moyens de diffusion modernes et novateurs.
Les meilleurs exemples de réussite de notre stratégie en matière de communication au cours de lannée écoulée ont été enregistrés en lien avec les grandes manifestations mises en place par lOrganisation. Notre équipe chargée de la communication a créé et diffusé des produits riches et originaux pour la Journée mondiale de la propriété intellectuelle 2013 sur le thème Créativité la prochaine génération, notamment des illustrations, des articles, des photographies, des vidéos et des publications sur le Web et les médias sociaux. Quatrevingtneuf pays ont rendu compte des manifestations quils avaient organisées dans le cadre de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle (contre 76 en 2012), et laudience totale de la campagne Facebook a plus que doublé par rapport à 2012 (les jaime les plus nombreux provenant de lInde, des ÉtatsUnis dAmérique, du Mexique, du Brésil et du RoyaumeUni). Limpact de ces activités de promotion sest fait sentir immédiatement, le nombre de visites sur le site Web de lOMPI ayant plus que doublé ce jourlà par rapport au meilleur score enregistré au cours des 12 mois précédents. Tout au long de cette campagne, le site Web de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle a reçu près de 100 000 visites (soit 80% de plus quen 2012).
Toutes les publications de lOMPI peuvent désormais être téléchargées gratuitement. Lannée dernière, 28 000 publications ont été expédiées et lOrganisation dispose à présent de 90 bibliothèques dépositaires dans le monde entier, ce qui facilite laccès du grand public aux publications sur support matériel de lOMPI.
La présence de lOMPI sur les médias sociaux sest considérablement renforcée depuis que lOrganisation a commencé à communiquer sur Twitter et Flickr, en mars 2012, en particulier :
lindice de popularité Klout de lOMPI sest établi à un niveau record de 72 à la suite de la célébration de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle en avril (plus élevé que celui de lUIT, du BIT, de lONUDI, de lOMM, du FIDA ou de lONUG);
lOMPI a déclenché au total 22 millions de réactions potentielles sur Twitter;
les photos de lOMPI publiées sur Flickr ont été consultées environ 400 000 fois;
les publications de lOMPI sur Scribd ont été lues plus de 360 000 fois;
les vidéos de lOMPI sur YouTube ont été visionnées 3,3 millions de fois depuis la création du compte de lOrganisation.
En 2012, nous avons entamé une profonde restructuration du site Web. Cet exercice de grande ampleur sest traduit par la rationalisation et la réorganisation de la présentation des contenus, le réaménagement de la structure des données et ladoption dun schéma adapté à léventail de dispositifs utilisés pour se connecter à lInternet. Le résultat de ce travail considérable devrait être opérationnel au dernier trimestre de lannée.
Administration et gestion
Le Secteur administration et gestion pilote les activités concernant la planification et la gestion budgétaire et financière des programmes, ainsi que lexécution et lévaluation des résultats des programmes. Il supervise également linfrastructure en ce qui concerne les bâtiments et les technologies de linformation et de la communication (TIC), les services des conférences et les services linguistiques généraux, les services des achats et des voyages, ainsi que la sûreté et la sécurité du personnel et des actifs. Il sattache donc essentiellement à améliorer la manière dont lOrganisation fournit ses services et exécute ses programmes.
Le Programme de réorientation stratégique (PRS), le principal programme de changements entrepris au cours des cinq dernières années, a été mené à bien et sest conclu à la fin de 2012. Les 19 initiatives en matière de réforme lancées dans le cadre du programme ont été intégrées dans la culture, les méthodes de travail et les procédures de lOrganisation. Il reste encore du travail à faire en ce qui concerne deux des initiatives, à savoir celle portant sur les systèmes de contrôle internes et celle ayant trait au système de planification des ressources de lOrganisation, leur réalisation étant toutefois en bonne voie, conformément au programme de travail établi. Après les efforts intenses déployés en vue de la mise en uvre du PRS, nous sommes passés à une phase damélioration continue grâce à un suivi, un examen et une innovation permanents dans le cadre de lensemble de nos procédures dadministration et de gestion.
Le projet de nouvelle salle de conférence avance bien et nous arrivons au stade enthousiasmant où nous commençons à avoir une idée de laspect quaura le nouveau bâtiment lorsquil sera achevé. La décision, adoptée en 2012, dassumer directement la responsabilité du chantier sest traduite par un renforcement des responsabilités
en matière de gestion, auquel le personnel a réagi de manière remarquable. Selon nos prévisions, la nouvelle salle de conférence devrait être achevée et mise en service à temps pour la session de 2014 des assemblées.
Dans le domaine des services de conférences et des TIC, nous avons lancé des services de diffusion sur le Web et de vidéo à la demande pour les principales réunions de lOMPI. Cette initiative a permis de renforcer la transparence, de faciliter la participation passive dun plus large public et délargir léventail denregistrements de réunions disponibles sur notre site Web.
Une étape fondamentale a été franchie avec le lancement du processus visant à obtenir une certification ISO 27001. La certification ISO 27001 en matière de gestion de la sécurité des systèmes dinformation donnera aux parties prenantes de lOMPI un niveau de garantie élevé que les informations confidentielles sont traitées de manière satisfaisante et sont sécurisées dans toute la mesure possible.
Ladoption de la politique linguistique de lOMPI par les États membres a donné lieu à une augmentation de 53% du nombre de pages traduites par notre service linguistique. Afin de faire en sorte que ce volume de travail supplémentaire soit absorbé sans difficulté, nous avons mis laccent sur le renforcement de lutilisation de la traduction assistée par ordinateur et des outils terminologiques et avons eu plus largement recours à lexternalisation des services de traduction.
Cette année a constitué une année dintense activité pour le Département de la gestion des ressources humaines, qui a pratiquement achevé le processus de régularisation de nos agents temporaires de longue durée; mis en uvre la révision du Statut et Règlement du personnel approuvée par les États membres à la session de 2012 des assemblées; supervisé lélaboration dune version révisée des dispositions ayant trait à notre système de justice interne qui seront soumises pour examen aux assemblées en 2013; supprimé le retard accumulé en matière de recrutement et réduit lintervalle entre la décision de recruter et larrivée des fonctionnaires nouvellement recrutés dans lOrganisation; veillé à lamélioration continue, bien que lente, de la répartition géographique et de la parité hommes femmes au sein du personnel; et entrepris un exercice de grande ampleur de réorganisation de la structure organique afin de mieux faire correspondre les compétences du personnel aux exigences des différents postes.
Les résultats très positifs de lOrganisation au cours de lannée écoulée nont pu être obtenus que grâce à lengagement constructif, à la mobilisation et à lappui des États membres, et au professionnalisme et au dévouement des membres du personnel. Je voudrais, pour tout cela, exprimer ma profonde gratitude aux États membres, ainsi quaux femmes et aux hommes qui, en tant que fonctionnaires, apportent tant à lOMPI.
Francis Gurry
Directeur général
[Lannexe II suit]
POINT 14 DE LORDRE DU JOUR UNIFIÉ
PROGRAMME ET BUDGET PROPOSÉ POUR LEXERCICE BIENNAL 20142015
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents A/51/7 Rev., A/51/INF/6, A/51/INF/6 Add., A/51/INF/6 Add.2., A/51/INF/6 Add.3, A/51/13 et A/51/14.
Les interventions faites par les délégations figureront dans le rapport final (document A/51/20).
La présidente a donné lecture du projet de décision, qui a été adopté, comme suit :
Les assemblées des États membres de lOMPI et des unions administrées par lOMPI, chacune pour ce qui la concerne,
approuvent le programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015 contenu dans le document A/51/7 Rev. sous réserve des changements convenus ciaprès, concernant :
la formulation des objectifs dans le tableau des résultats du programme 2, comme indiqué à lannexe I;
la formulation des objectifs dans le tableau des résultats du programme 4, comme indiqué à lannexe II;
la formulation des paragraphes 20.8 et 20.21 du programme 20, comme indiqué à lannexe III, pour tenir compte de linclusion de deux bureaux supplémentaires (un dans la région Amérique latine et Caraïbes et lautre en Inde);
la dotation supplémentaire de ressources autres que des ressources en personnel au programme 20 depuis la rubrique non affecté.
adoptent les principes directeurs généraux concernant les bureaux extérieurs de lOMPI (annexe IV); et
prennent note des observations des États membres sur la demande dinformations supplémentaires concernant le programme sur la propriété intellectuelle et les défis mondiaux (programme 18) et prient le programme dinformer les États membres à la douzième session du CDIP des aspects de ses activités relatifs au développement et dinformer les États membres à la vingtième session du SCP des aspects de ses activités relatifs aux brevets.
[Les annexes suivent]
ANNEXE I
PROGRAMME 2 MARQUES, DESSINS ET MODÈLES INDUSTRIELS ET INDICATIONS GÉOGRAPHIQUES
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.1 Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne lélaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationauxConclusion dun accord sur le cadre normatif relatif aux procédures denregistrement et de mise à jour des dessins et modèles industrielsAbsence de cadres normatifs relatifs aux procédures denregistrement et de mise à jour des dessins et modèles industrielsAdoption dun Traité sur le droit des dessins et modèles par une éventuelle conférence diplomatiqueProgrès visant à parvenir à un accord sur les points en cours de lordre du jour du SCTProjet de document de référence sur la protection des noms de pays contre lenregistrement et lutilisation en tant que marquesRésultats convenus par le SCTNombre de ratifications du Traité de Singapour ou dadhésions à ce traité29 parties contractantes (fin 2012) Huit nouvelles ratifications/adhésionsI.2 Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelleNombre et pourcentage dÉtats membres et dorganisations régionales ayant donné un retour dinformation positif sur les conseils législatifs fournis dans le domaine des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques11 États membres et organisations régionales ont reçu des conseils législatifs dont trois ont donné un retour dinformation positif sur les conseils législatifs reçus en 2012Conseils législatifs fournis à 10 États membres et organisations régionales. 90% des personnes interrogées satisfaits des conseils fournisI.3 Protection renforcée des emblèmes dÉtats et des noms et emblèmes dorganisations internationales intergouvernementalesNombre de demandes de communication traitées selon larticle 6ter70 demandes de communication traitées selon larticle 6ter en 2012140 demandes de communication traitées selon larticle 6terNombre de signes publiés dans la base de données relative à larticle 6ter75 signes publiés dans la base de données relative à larticle 6ter en 2012150 signes publiés dans la base de données relative à larticle 6ter
[Lannexe II suit]
ANNEXE II
PROGRAMME 4 SAVOIRS TRADITIONNELS, EXPRESSIONS CULTURELLES TRADITIONNELLES ET RESSOURCES GÉNÉTIQUES
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.1 Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne lélaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationauxAccord dans les négociations de lIGC sur lélaboration dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux concernant les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiquesNégociations en cours en vertu du mandat de lIGC pour la période 20122013 et du programme de travail pour 2013Adoption dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux par une éventuelle conférence diplomatiqueIII.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transitionPourcentage de participants aux activités de lOMPI ayant fait part dun renforcement des capacités en ce qui concerne la compréhension des principes, des systèmes et des instruments de propriété intellectuelle et leur utilisation pour la protection des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles, et pour la gestion du lien qui existe entre propriété intellectuelle et ressources génétiquesPas encore disponible
80%
[Lannexe III suit]
ANNEXE III
PROGRAMME 20 RELATIONS EXTÉRIEURES, PARTENARIATS ET BUREAUX EXTÉRIEURS
BUREAUX EXTÉRIEURS
CONTEXTE DE PLANIFICATION
20.8 Les consultations informelles tenues avec les États membres en 2011 et 2012 ont permis de dégager les principes suivants : 1) Les bureaux extérieurs doivent apporter une valeur ajoutée et entreprendre des activités qui puissent être exécutées de façon plus efficiente ou plus efficace quau siège; 2) Les bureaux extérieurs pourraient avoir différentes combinaisons de fonctions selon les priorités et les particularités régionales; 3) un nouveau bureau extérieur ne doit être établi que si cela est financièrement viable pour lOrganisation; 4) La création de fonctions au sein des bureaux extérieurs et lallocation des ressources correspondantes doivent se faire de façon progressive et avec prudence. À lissue de consultations informelles tenues durant les assemblées de 2013 de lOMPI, les États membres ont adopté des principes directeurs généraux concernant les bureaux extérieurs de lOMPI.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Les nouveaux bureaux extérieurs
20.21 Au cours du prochain exercice biennal, de nouveaux bureaux extérieurs devraient être créés dans les régions suivantes : Chine, Fédération de Russie, ÉtatsUnis dAmérique, deux en Afrique, un dans la région Amérique latine et Caraïbes et un en Inde. Il est admis que la mise en place de bureaux extérieurs est un processus qui sétendra audelà de lexercice biennal 20142015. Les bureaux existants et les nouveaux bureaux doivent être surveillés, et les résultats quils permettent dobtenir doivent être évalués. Les demandes de création de nouveaux bureaux demeurent insatisfaites. À terme, les bureaux extérieurs doivent être pérennes et constituer idéalement un réseau mondial limité de bureaux stratégiquement placés.
[Lannexe IV suit]
ANNEXE IV
Principes directeurs généraux concernant les bureaux extérieurs de lOMPI
2 octobre 2013, 18 heures
Principes directeurs généraux
Il est décidé ce qui suit :
Les principes ciaprès guideront létablissement dun réseau restreint, efficace, stratégiquement situé et géographiquement représentatif (voir le paragraphe d) cidessous) de bureaux extérieurs de lOMPI, susceptible dapporter une valeur ajoutée en assurant un appui politique et logistique à la réalisation des objectifs stratégiques de lOrganisation qui ne pourrait être obtenu au moyen des opérations menées uniquement au siège de lOMPI.
a. Transparence de la procédure de création de bureaux extérieurs de lOMPI
1. Tout État membre qui souhaite accueillir un bureau extérieur en sa capacité nationale, ou au nom dun groupe de pays ou dun groupe régional, sil en est décidé ainsi par consensus, en informe le Directeur général par écrit. Le Directeur général avise les États membres sans délai de la réception dune telle notification. La présente disposition ne sapplique pas aux États membres qui, en leur capacité nationale, ou au nom dun groupe de pays ou dun groupe régional, sil en a été décidé ainsi par consensus, ont déjà déposé une communication ou notification écrite.
2. Tout État membre souhaitant accueillir un bureau extérieur soumet au Directeur général, avec laide du Secrétariat sil lui en fait la demande, une proposition écrite pour examen par le Comité du programme et budget (PBC). Le Secrétariat transmet au PBC la notification et la proposition reçues de lÉtat membre. Le Secrétariat insère la proposition reçue de lÉtat membre dans un rapport à lintention du PBC et formule des observations sur la faisabilité du bureau extérieur proposé et sur la mesure dans laquelle les présents principes sont observés. Le PBC examine la proposition en vue de faire toute recommandation à lAssemblée générale.]
3. Selon les résultats de lexamen effectué par le PBC, le Comité de coordination examine un avantprojet daccord conforme à larticle 12 de la Convention instituant lOMPI.
4. LAssemblée générale examine la recommandation du PBC et tout résultat découlant des discussions du Comité de coordination sur lavantprojet daccord en vue de prendre une décision finale sur la création du nouveau bureau extérieur.
b. Justification et objectifs de la création de nouveaux bureaux extérieurs
La proposition à présenter au PBC, visée au paragraphe a) cidessus, doit indiquer la raison dêtre, la nécessité, lobjectif et la valeur ajoutée de la création du nouveau bureau extérieur, ainsi quune évaluation de sa contribution aux programmes et objectifs de lOrganisation, compte tenu en particulier des éléments visés aux paragraphes c) et d) cidessous.
Le mandat du bureau extérieur dans un État membre peut comprendre les éléments suivants :
collaboration avec le système de propriété intellectuelle du pays ou de la région concerné;
renforcement de linnovation et de la créativité dans le pays bénéficiaire moyennant la promotion de lutilisation effective des services de propriété intellectuelle;
sensibilisation du public à la propriété intellectuelle, promotion de la compréhension et du respect de la propriété intellectuelle, modernisation des systèmes de propriété intellectuelle, rationalisation des processus et mise en valeur des ressources humaines;
si lÉtat bénéficiaire et les autres pays de la région le souhaitent et en conviennent ainsi, le bureau peut également fournir des services à lÉtat désigné dans la région, dans le cadre de projets clairement définis et approuvés par les organes compétents de lOMPI;
prestation de services clients aux utilisateurs des services mondiaux de propriété intellectuelle;
aide à lutilisation de la propriété intellectuelle au service la promotion de la mise au point et du transfert de technologie.
Il est entendu que les bureaux extérieurs de lOMPI nexercent aucune activité relative à linstruction (telle que la réception, la transmission, lexamen de forme, la recherche et lexamen quant au fond, le traitement, la publication, la cession ou le transfert de droits dans le cadre de licences, le renouvellement ou la conservation) des demandes internationales déposées dans le cadre des systèmes du PCT, de Madrid ou de La Haye, ni aucune transaction financière liée à ces demandes.
c. Viabilité financière/Incidence neutre sur le budget
Compte tenu des différences de niveau de développement des États membres et de la nécessité de préserver des ressources suffisantes pour les bureaux régionaux, selon les fonctions du bureau extérieur, la proposition doit traiter de la viabilité financière et de la neutralité budgétaire de la création du bureau extérieur.
d. Aspects géographiques/Situation
Dans lévaluation de la proposition, il convient de tenir dûment compte du principe de répartition géographique équitable et rationnelle des bureaux extérieurs. Tout bureau extérieur doit identifier et définir clairement la zone géographique quil dessert. Il convient de tenir dûment compte des aspects liés au développement, des régions où il nexiste aucun bureau extérieur ou de la répartition des utilisateurs des services mondiaux de premier plan de lOMPI. Pour autant, la présence dun bureau extérieur dans une région, voire dans un pays voisin, ne constitue pas en soi un motif de rejet dune demande présentée par un État membre de cette région pour examen et décision par lAssemblée générale.
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