Cours de Monsieur Mouline par Michaël Roch - Association des ...
Examen de la sélection qualitative des soumissionnaires; Vérification de la
situation personnelle et ...... Matrice Cadastrale ...... Une relance par mail à ce
sujet a été faite le 1er juin 2010 et suite à cet appel l'ADL a pu rencontrer le 09
juin 2010 ...
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Cours de Monsieur Mouline par Michaël Roch
CM de Stratégie et Qualité
Concept : « Il ny a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où aller ». Sénéque
- il faut également se donner les moyens
Objectif : - Clarification de la terminologie de la gestion et du management stratégique.
- Identification des principaux types de stratégie développés par lentreprise.
- Développement dune méthodologie et des réflexes de base en gestion et management des entreprises.
Si lon a pas une vision globale de lentreprise et des outils nécessaires on ne peut faire de stratégie.
I. La notion de stratégie
Quest-ce que la stratégie ?
Aspects : - Linguistique - Mathématique
- Militaire - Biologique
- Economiqe - Psychosociologie
La stratégie est une discipline aux origines et aux courants multiples.
Militaire : à lorigine de la stratégie et il évolue des principes philosophiques et diplomatiques de Sun Tzu (Traité de la stratégie militaire) aux principes de la stratégie militaire de Karl Von Clausewitz pour arriver à la stratégie de signe du général Poirier.
Pour Clausewitz la stratégie est « lart de positionner ses troupes avant la bataille, détablir des positions défendables et durables, donc choisir le terrain, le moment et les moyens à mettre en ouvre, et nengager des forces que sur des terrains où elle dispose datouts nécessaires pour gagner. »
Les expressions : guerre des prix, capitaine dindustrie, campagne promotionnelle, manuvres stratégiques.
Les analogies : il existe certaines analogies entre la conduite des affaires et celle des batailles/relations entre les forces, état du terrain et conditions dengagement, manuvres tactiques, coalition, alliances
La biologie : elle permet des explications en terme de « sélection naturelle », en passant par lécologie des populations pour arriver à lanalyse des écosystèmes et sa transposition dans lentreprise.
Léconomie : les emprunts à léconomie sont divers puisque lon peut en trouver aussi bien en économie industrielle quen économie des organisations ou en théorie financière.
Les mathématiques : ce sont principalement des emprunts à la théorie des jeux.
La psychosociologie : elle inspire le stratège pour mieux comprendre la nature du processus de décision stratégique, sa rationalité ou son irrationalité.
La linguistique : la stratégie est naturellement construite et véhiculée par le discours des membres de lorganisation et cette analyse du discours peut permettre de faire ressortir des thèmes stratégiques ou même de légitimer une stratégie.
Définitions de la stratégie
« La stratégie globale de lentreprise est le choix réfléchit des grandes options fondamentales prises par la direction et concernant linsertion optimum de lentreprise dans le milieu économique : ces options doivent assurer sa survie, son développement et sa prospérité. »
Tuboulet « La stratégie des entreprises » 1967 Analyse et prévision
« La stratégie est un ensemble ordonné méthodologiquement et à lavance de possibilités dactions que peut choisir lentreprise, soit de son plein gré, soit pour riposter à chaque mouvement possible de ses concurrents. Cest un plan de prévisions conditionnelles et alternatives qui impliquent pour la firme létude systématique du futur. »
M. Peyrul «Un modèle dynamique de stratégie de lentreprise » Revue économique 1967
« La stratégie est lensemble des décisions expresses ou non qui déterminent la cohérence des initiatives et des réactions de lentreprise vis-à-vis de son environnement :
- en répartissant ses interventions dans le temps, entre les différentes fonctions de lentreprise,
- en les ordonnant sur la base de critères qualifiant ses buts généraux. »
Talatoni « Analyse empirique des contraintes stratégiques de lentreprise » Economie et stratégie 1968
« La stratégie est le déterminant des buts et objectifs à long terme de lentreprise, ladoption de politique déterminées et allocation des ressources pour atteindre ses buts. »
Chandler « Stratégie et structure » 1972
« La stratégie vise lobtention dune position rentable et durable au milieu des forces qui définissent le cadre concurrentiel du secteur. »
M Porter « Avantage concurrentiel » 1986
« La stratégie consiste à planifier le changement dans le but dadapter les ressources de lorganisation aux exigences de lenvironnement concurrentiel pour réaliser les objectifs et buts fondamentaux »
Marchesnay « Management stratégique » 1993
Les éléments unificateurs
Malgré la diversité des définitions, il semble possible de faire ressortir quatre éléments communs et unificateurs : - le temps
- les objectifs
- les activités
- les décisions
Le concept de stratégie
Le temps : évoqué à la fois dans un sens de projection dans le futur et dans un sens procédural.
La réflexion stratégique projette lentreprise dans le temps.
La stratégie est une réflexion prévisionnelle, voire prospective.
Le temps apparaît également en terme procéduraux, quil sagisse de plans, procédure ou de calendrier.
Les objectifs : si le terme objectif revient souvent, certains auteurs préfèrent lui substituer celui de but, de fin ou doption. Peu dobjectifs stratégiques ou généraux sont cités mais lobjectif de position rentable apparaît cependant assez souvent. On trouve aussi cités les objectifs de survie, de développement ou de croissance.
Les activités : la combinaison des activités permet à lentreprise dassurer son développement et sa croissance. Le choix dune combinaison est effectué en relation directe avec lenvironnement concurrentiel de lentreprise. Laccent est mis sur le fait que ce choix doit créer un équilibre concurrentiel qui lui soit favorable. Laffectation des ressources à ces activités attire lattention sur une politique dinvestissement différenciée et subordonnée au choix stratégique.
Les décisions : la stratégie est toujours appréhendée comme un ensemble de décisions et daction. Elle sert plus particulièrement de guide ou de fil conducteur à une série de décision en les coordonnant. De ce point de vue, la stratégie implique toute lorganisation de lentreprise. Le processus décisionnel est politique et organisationnel.
Le concept de stratégie
Le concept de stratégie apparaît comme étant le lien entre lenvironnement concurrentiel de lentreprise, son efficacité via une position rentable, sa pérennité via sa survie, sa croissance et son organisation.
Le concept de stratégie
Coopération Cible
Compétition Positionnement
Coopétition
Triplet « produit+image+service »
Analyse Comportement
Exécution Position compétitive
Individuel Business system, chaîne de valeur
Collectif Stratégie
Plan
Modalités daction Anticipation
Règles de calculs et décision
Les composantes de la stratégie
Quel produit ?
Pour quel marché ? (product market focus)
Comment se placer dans Quel avantage concurrentiel ?
le « business system » ? (competitive premise)
« business system focus »
Fixer des objectifs cohérents dans les trois composantes
Efficacité Efficience
- faire la bonne chose - bien faire les choses
- allocation optimale des ressources - répondre aux contraintes
- raison dêtre de la planification - raison dêtre de contrôle
formulation stratégique mise en uvre stratégique
Objectifs : moyen
Gestion stratégique
La gestion stratégique nécessite la formulation dune stratégie et sa mise en uvre
Formulation Mise en uvre
Missions Buts (que se fixe lentreprise)
Stratégie directrice Objectifs
Stratégie daffaires (DAS) Plan stratégique
Stratégie fonctionnelle Programme / Budget
Fin Moyens
Ex : si le but est de devenir leader, il faut le traduire en objectifs
Gestion stratégique
La stratégie est un enchaînement de concepts
La stratégie est lensemble des objectifs et buts majeurs de lentreprise ainsi que des politiques majeures et des plans pour réaliser ces buts établis de façon telle quils définissent le domaine daction de lentreprise ou celui dans lequel elle devrait être et lespèce dentreprise quelle est ou quelle devrait être.
Andrew. 1971
II. La démarche danalyse stratégique
Les concepts traduisent des réponses aux questions : Pourquoi ? Quoi ? Comment ?
Schémas interprétatifs, valeurs, croyances
Buts
Missions Formulation de la stratégie Politiques
Vocation - Diagnostic
- Evocation des solutions
Objectifs - Evaluation et choix
Mise en uvre
POURQUOI ? QUOI ? COMMENT ?
Un impératif : une vision très ciblée résultat
Début Fin
Actions
Résultat concret
Moyens
Modèle du LCAG (SWOT)
Analyse interne Analyse externe
Forces, faiblesses Menaces et opportunités
Compétences distinctives Facteurs clés de succès
Responsabilité sociale Fixation des objectifs Valeurs managériales
Evaluation et choix de la stratégie
Mise en uvre de la stratégie
Identité de lorganisation
4) Ce que lentreprise 1 1) Ce quest lentreprise
est autorisée a faire
Environnement 4 STRATEGIE 2 Forces- Faiblesses
politico-légal
3) Ce que lentreprise 2) Ce que lentreprise
devrait faire 3 est capable de faire
Opportunités - Menaces
Processus dévaluation, danalyse, darbitrage, de négociation.
STRATEGIE
Planification stratégique
Programmation
Contrats de gestion déconcentrés
Périmètre de veille stratégique
Périmètre de diagnostic stratégique
Eléments de prospective
Informations dintelligence stratégique filtrés de lenvironnement
La position compétitive résulte de linteraction entre quatre séries de facteurs
- dynamique de lindustrie
- stabilité (ou instabilité de lentreprise) de lenvironnement
- la solidité financière
- force de lavantage compétitif
La résultante de ces forces détermine la position compétitive
1) Facteurs déterminants la stabilité de lenvironnement
1. Changement technologique Beaucoup 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Peu
2. Barrières à lentrée Beaucoup Peu
3. Taux dinflation Elevé Faible
4. Capital recquis Elevé Faible
5. Variation de la demande Forte Faible
6. Comportement dachat Instable Stable
7. Prix des produits Elastique Inélastique
8. Pression de la concurrence Forte Faible
9. Changements démographiques Beaucoup Peu
10. Contestation du produit Forte Faible
11. Autres
Moyenne 10 =
2) Facteurs déterminants les forces de lindustrie
1. Potentiel de croissance Faible 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Fort
2. Potentiel de profit Faible Fort
3. Stabilité financière Faible Fort
4. Savoir faire technologique Simple Complexe
5. Compétences des employés Peu Beaucoup
6. Utilisation des ressources Inefficace Efficace
7. Capital financier requis Elevé Faible
8. Facilitées dentrée Facile Difficile
9. Productivité Faible Forte
10. Flexibilité Peu Beaucoup
11. Autres
Moyenne =
3) Facteurs déterminants les avantages compétitifs
1. PDM Petite 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Grande
2. Qualité du produit Inférieure Supérieure
3. Cycle de vie du produit Déclin Introduction
4. Développement de produit Lent Rapide
5. Prix compétitif Supérieur Inférieur
6. Fidélisation des clients Faible Forte
7. Potentiel de la concurrence Fort Faible
8. Innovation Faible Elevée
9. Intégration verticale Faible Forte
10. Qualité du service Inférieure Supérieure
11. Autres
Moyenne 10 =
4) Facteurs déterminants les forces financières
1. Profit net réalisé Faible 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Elevée
2. Marge brute Petite Grande
3. Retour sur linvestissement Faible Elevé
4. Fond de roulement Faible Elevé
5. Liquidités Peu Beaucoup
6. Autofinancement de lactif Faible Elevé
7. Dette à Elevée Faible
8. Risques dans le secteur Beaucoup Peu
9. Roulement dinventaire Lent Rapide
10. Croissance du marché Faible Forte
11. Autres
Moyenne =
Modèle dévaluation de la position stratégique
Forces financières
de lentreprise
Conservatrice Agressive
Avantages compétitifs Forces de lindustrie
de lentreprise
Défensive Compétitive
Stabilité de lenvironnement
Position stratégique agressive : Peu dinstabilité. Nouveaux concurrents peuvent bouleverser la situation. Lentreprise doit maintenir sa position stratégique par toutes les occasions. Envisager des acquisitions dans le secteur, une expansion du marché, une augmentation des parts de marché pour les nouveaux produits
Position stratégique compétitive : Dominée par la force de lindustrie. Avantages compétitifs dans un environnement instable. Le principal facteur critique est sa situation financière moyenne. Il faut investir dans la productivité, réduire les coûts, protéger son avantage, se différencier des produits existants, renforcer léquipe de vente. Lentreprise doit être vigilante car elle ne peut capitaliser sur ses forces financières pour réussir sinon cela lui nuirait.
Position stratégique conservatrice : Très bonne situation dans un marché stable mais peu de croissance. Peu davantages compétitifs. Lentreprise se doit de profiter de sa force financière pour améliorer sa situation. Elargir sa gamme de produit, protéger ses produits rentables, élargir ses marchés actuels.
Position stratégique défensive : Absence davantages compétitifs et une faiblesse financière dans une industrie peu attrayante et un environnement très instable. Lentreprise se concentre sur quelques produits dont les marchés possèdent peu de potentiel. Il faut segmenter davantage le marché, éliminer les produits non rentables.
Prescription de lanalyse SPACE
Stratégie offensive (abaissement des coûts)
- Diversification concentrique
- Concentration Elargir lactivité
- Intégration verticale
Stratégie concurrentielle (différenciation)
- Fusion concentrique
- Fusion en conglomérat Restreindre le marché
- Réorientation
Stratégie conservatrice (focalisation)
- Statut quo
- Diversification pour acquérir habileté concurrentielle Elargir le marché
- Diversification pour utiliser les liquidités
Stratégie défensive (rationalisation)
- Liquidation
- Retranchement Restreindre les activités
- Désinvestissement
Le cycle stratégique
Définition stratégique
Orientations
Normes Contraintes
financières globales
Bilan Objectifs globaux
priorisés et hiérarchisés
Suivi et animation Répartition par domaines daction
de gestion
Autorisation dinvestissement
Mise en oeuvre du budget Proportion dinvestissement Identification leviers daction
Budget annuel dinvestissement Arbitrage investissement
Partition des plans daction
élaboration du budget annuel Enoncé des résultats escomptés
Plan dinvestissement
Formulation du plan
opérationnel Sélection des PA au regard Définition des actions à mener
Des résultats escomptés Fonctionnement
Investissement
III. Segmentation : à la base de lanalyse stratégique
Elle définit les contours et frontières des différentes activités de lentreprise dans le but de réaliser des diagnostics différenciés en prenant en compte leurs spécificités concurrentielles, technologiques et autres.
Principe : découper lentreprise en entité homogène aux domaines dactivité stratégique
Entreprise Vocation
Segmentation
Métier 1 Métier 2 stratégique
DAS 1 DAS2 DAS3 DAS 1 DAS2 DAS3
Produit marché Produit marché Segmentation
du marché
Vocation : missions de lentreprise, domaines privilégiés dans lesquels sexercent les activités de lentreprise
Métier : ensemble des compétences que maîtrise lentreprise et qui lui permet dêtre présente dans un ou plusieurs domaines dactivités.
DAS : ensemble homogène produit / marché pour lequel il est possible de formuler une stratégie cohérente. Lhomogénéité doit être dun point de vue :
- des fonctions remplies par lentreprise
- de la clientèle et des circuits de distribution
- de la technologie
- des concurrents
- des facteurs clés de succès
Couple produit / marché : ensemble de produits et services offerts par lentreprise et destinés à un marché spécifique
On peut mettre en avant différents niveaux de segmentation :
- micro segmentation : segmentation opérationnelle (marketing). Repérer différents segments de marché, à savoir des ensembles de clients présentant les mêmes comportements dachat. Canaux de distribution distincts. Lignes et gammes de produits similaires destinés à répondre à la diversité de la demande.
- meso segmentation : délimiter les frontières entre domaines dactivité, ensemble de lignes de produits sappuyant sur les mêmes ressources et confrontés aux mêmes concurrents.
- macro segmentation : notion de métiers exercés, ensemble de compétences quelle maîtrise et qui lui permette dêtre présente dans un ou plusieurs domaines dactivités principaux.
Groupe chimique
Métiers Fibres Peintures Colorants
Segmentation Bâtiment Industrie Grand public Réparation Marine
stratégique
Segmentation Lignes de produit Peinture en Peinture en Diluant
de marché phase aqueuse phase solvant
Circuit de distribution Grossistes Grandes surfaces Bricolage Droguerie
DAS ou Stratégie Business Unit (SBU) ou Unités Stratégiques Homogènes (USH) ou Centre dActivité Stratégique correspond à « un ensemble homogène de biens et / ou services destinés à un marché spécifique, ayant des concurrents déterminés et pour lequel il est possible de formuler une stratégie.
En théorie, entre deux DAS, les synergies sont nulles. En pratique, la segmentation doit sopérer en minimisant la synergie entre DAS.
Les trois niveaux de la stratégie dentreprise
Niveau global Entreprise
Niveau des activités DAS
Niveau opérationnel Fonction :
- production
- marketing
- R&D
- Finance
- RH
IV. Le système concurrentiel de lentreprise
Modèle de Porter : trouver un indicateur concernant lintensité concurrentielle, puis trouver le taux de concentration du secteur.
Rivalité intra sectorielle : Groupe Stratégique
Ensemble dentreprises dans un même système concurrentiel et ayant fait des choix stratégiques similaires (positionnement produit, canaux de distribution, choix technologiques, degré dintégration, image de marque)
Groupe 2 Groupe 1
Rivalité
Groupe 4 intergroupe
Groupe 3
Système concurrentiel et cycle de vie dun DA
Emergence Croissance Transition Maturité Déclin
EmergenceCroissanceTransition-MaturitéDéclinNombre de concurrentsTechnologieBarrières à lentréePosition concurrentielleFacteurs à maîtriserObjectifs stratégiques
La typologie des environnements concurrentiels, le BCG 2
Sources de différenciation concurrentielleMultiplesFragmentéSpécialisationLimitesImpasseVolumeFaibleElevéAvantage concurrentiel potentiel
Le coût marginal le plus faible entraîne la capacité de production la plus importante et donc une activité de volume.
Caractéristiques des systèmes concurrentiels
Fragmenté Spécialisation
Rentabilité
* * * * * * Coûts structure !
* * * * * * faibles
* * * * * *
PDM
Volume Impasse
!
Seulement pour une échelle
de production donnée
Fragmenté : filialiser l activité et la gérer comme une PME. Transformer l activité en une activité de volume ou de spécialiste
Spécialisation : défendre un avantage concurrentiel dans un certain nombre de DAS et renforcer les barrières à lentrée
Volume : gagner des PDM. Veiller au contournement par les concurrents de lavantage de volume. Veiller à la non rigidité de lentreprise
Impasse : se focaliser sur une zone géographique et/ou un DAS (niche). Sengager avec des concurrents.
Bilan de lanalyse dun système concurrentiel
Quatre conclusions
Quelles sont les règles du jeu concurrentiel ? Principales règles de fonctionnement régissant le fonctionnement de lenvironnement concurrentiel.
Quels sont les facteurs clés de succès ? Facteurs devant être maîtrisés pour pouvoir réussie dans lenvironnement concurrentiel.
Quelles sont les opportunités concurrentielles ? Opportunités de développement à moyen terme pour les entreprises évoluant dans lenvironnement concurrentiel.
Quelles sont les menaces concurrentielles ? Menaces potentielles à moyen terme pesant sur les entreprises évoluant dans lenvironnement concurrentiel.
V. Les avantages concurrentiels et stratégies génériques
Trois sources davantages concurrentiels
Temps
Valeur Coût
Les trois stratégies génériques
Il existe fondamentalement deux types davantages concurrentiels qui peuvent permettre à une entreprise de réaliser durablement des performances supérieures à la moyenne des performances du secteur dactivité.
Coûts inférieurs Facteur de différenciation
Les avantages proviennent de la capacité dune entreprise à maîtriser mieux que la concurrence le jeu des forces concurrentielles. Les avantages concurrentiels peuvent sappliquer sur des champs concurrentiels différents.
Lensemble de lactivité Un segment particulier
Avantage concurrentielCoût le plus basSpécificité perçue par le clientCible stratégiqueIndustrie entièreLeadership sur les coûtsDifférenciationSegment particulierNiche ou focalisation
La stratégie de coût
A la base des stratégies de coûts : leffet dexpérience
Coût unitaire
E : A
E : B E : C Volume cumulé
de production
Trois facteurs explicatifs
- Apprentissage : amélioration de la productivité
- Economies déchelle : effet de volume
- Innovations : process
A chaque doublement du volume de production, le coût de la dernière unité produite baisse dun taux constant. Il faut donc produire en masse.
Les stratégies de coûts ont pour conséquence fonctionnelle la recherche dune maîtrise des coûts à tous les niveaux possibles de lentreprise.
Fonctions Exemples de leviers pour la réduction des coûts
Achats Innovation Analyse de la valeur
Production Co-traitance Intégration Contrat à long terme
Stocks Rationalisation Automatisation Productivité
Commercial Animation de la force de vente
Distribution Localisation Transport Logistique
Personnel Politique de recrutement Evaluation Intéressement
Finances Choix des investissements Maîtrise du besoin en fonds de roulement Endettement
Risques et limites dune stratégie des coûts
- Contournement de leffet dexpérience
- Rigidité stratégique (standardisation ; secteur automobile)
- Guerre des prix
- Produits de substitution
- Effet de volume et avantage des coûts
La stratégie de différenciation
Activités de soutien
- Infrastructures
- Gestion du personnel
- Développement
technologique
- Gestion des
Réapprovisionnement
Activités Logistique Production Logistique Marketing Service Valeur
Principales fourniture client et vente
Chaîne de valeur : lensemble des activités de lentreprise
Activités principales et activités de soutien
Quelles sont les activités qui vont me permettre de dégager la marge la plus importante ?
On doit réaliser une analyse globale
Les sources davantages concurrentiels
Les avantages de différenciation à la demande
Le produit Quel besoin ce produit satisfait-il ? Identification des principaux attributs
Les consommateurs Quels sont leurs Identification des variables
Critères de choix de comportement
Quelles sont leurs motivations Identification des déterminations
Formulation dune stratégie de différenciation
- Choix du positionnement dun produit
- Choix des groupes de consommateurs
- Vérification de la cohérence entre produit et consommateurs
- Evaluation de la rentabilité potentielle de la stratégie de différenciation par rapport à une stratégie de domination par les coûts
Champ concurrentiel et positionnement concurrentiel
Comment un dirigeant peut-il mettre en exergue la différence pour que son produit soit différent des concurrents ?
Champs concurrentiels et intentions stratégiques
1) Toutes les analyses stratégiques saccordent à connaître limportance de la meilleure adéquation possible entre lentreprise et son environnement, notamment son environnement concurrentiel.
2) Cette interdépendance fondamentale soulève des thèmes de réflexion qui concernent donc aussi ces deux dimensions. Il sagit plus précisément dans une problématique stratégique de caractériser de manière pertinente lenvironnement concurrentiel et de savoir comment lentreprise peut sy adapter, voir le contrôler à son profit.
La référence classique est celle de Michael Porter avec le modèle de rivalité élargie au modèle des cinq forces. Partant de ce cadre, plusieurs types de mesures peuvent être proposées pour analyser la structure concurrentielle du secteur mais aussi lintensité du pouvoir des clients et de faire de cette dernière
Parmi les outils proposés, de nombreux indices sont utilisés pour mesurer le degré de concentration : celui-ci peut être apprécié en grandeur absolue ou relative.
Dans le premier cas, il sagit destimer le poids des leaders en terme de pouvoir de marché.
Dans le second, il sagit de comprendre lécart qui sépare les grandes entreprises du secteur des petites.
Concentration absolue
Pour mesurer la concentration absolue, on peut retenir trois types d indices :
- indice de concentration
- indice de Herfindhal et Hirschman
- Indice de Hall et Tideman
Indice de concentration
CRN = " n PMAi où
PMAi est la PDM absolue i = 1/
(CA entreprise / CA total des entreprises du secteur)
n est le nombre dentreprises leaders du secteur ou de lindustrie en terme de PDM. Généralement on retient les 4, 5 ou 10 premières entreprises.
Cet indice sera compris entre 0 et 1. Plus il est proche de 1, plus lindustrie est concentrée, plus les leaders détiennent une forte PDM. Cet indicateur ne permet pas de comparaisons inter-industrielles.
Indice de Herfindhal et Hirschman
HH = " n PMAi ² où
i = 1
PMAi est la PDM de l entreprise i, n est le nombre total d entreprises composant le secteur ou l industrie.
Cet indice sera compris entre 0 et 1. Plus il est proche de 1, plus la concentration est forte. Il permet surtout des comparaisons inter-industrielles mais il a tendance à sur pondérer les plus grandes entreprises du fait de l élévation au carré de la PDM.
Indice de Hall et Tideman
HT = 1 / [ 2 " n PMAi] 1 où
i = 1
La PDM de l entreprise est pondérée par son rang i.
Cette pondération est opposée à la précédente puisquun rang élevé correspond à une faible PDM : ceci modifie sensiblement le résultat de lindice HH.
Concentration relative
Pour mesurer la concentration relative, il est classique de tracer la courbe de Lorenz et de calculer le coefficient de Gini.
Rappel ; pour construire la courbe, on retient en abscisse le pourcentage du nombre dentreprises rangées en ordre croissant de PDM et en ordonnée le pourcentage de PDM correspondant. Le coefficient de Gini est égal à laire entre la courbe de Lorenz et la diagonale de graphique correspondant à une concentration relative nulle.
Il est possible dapprocher le pouvoir relatif des entreprises de lindustrie damont (fournisseur) sur les entreprises daval (client) à partir du rapport de leurs indice de concentration absolue HH ou HT.
Si par exemple, le rapport entre HH de lindustrie damont et HH de lindustrie daval est supérieur à 1, cela signifie que les entreprises de lamont exercent un effet de domination sur celles de laval.
On conçoit alors que pour les entreprises leurs stratégies
Les atouts de compétitivité utilisables par lentreprise sont multiples par les différentes combinaisons possibles mais se révèlent cependant en nombre limité lorsquon analyse leur contenu. Ainsi, il est possible didentifier trois atouts de compétitivité majeurs : les coûts, la valeur, le temps.
De laccent mis par lentreprise sur lun de ces atouts découle le choix dune stratégie et dun positionnement concurrentiel. Il convient alors de préciser les stratégies concurrentielles concernées par les coûts.
Stratégie de domination par les coûts
Le choix de ce type de stratégie suppose des conditions denvironnement industriel et dorganisation de lentreprise.
Du point de vue industriel, les coûts constituent le facteur clé de succès principal, voir le seul. Les consommateurs de lindustrie sont très sensibles au prix. Du point de vue de lentreprise, son système dinformation et ses systèmes de gestion sont focalisés sur la réduction des coûts. En effet, la stratégie de domination par les coûts suppose que les dirigeants analysent aussi bien les coûts de production que les dorganisation ou les coûts reliant lentreprise à son environnement.
Coûts de production
Le coût de production unitaire diminue lorsque le volume augmente (effet déconomie déchelle) jusquà un seuil de production efficient (taille minimum optimale). A ce seuil, le coût de production unitaire est minimum, la capacité de production donné.
Lorsque la structure de production, cest-à-dire le nombre de produit, est plus diversifié, il faut distinguer les coûts de production partagés et les coûts de production spécifiques.
Les premiers concernent les équipements et le personnel communs aux différents produits et les seconds le personnel et les équipements spécifiques. Ces deux types de coûts évoluent en sens inverse et lintersection de leur évolution détermine une structure (S * théoriquement optimale).
Stratégie de différenciation
1. Il sagit tout dabord de dresser la liste des attributs constitutifs dun produit donné et de noter chacun selon son degré dimportance perçu par le consommateur.
2. Le degré de différenciation dun attribut est mesuré par lécart type des degrés de présence par marque de lattribut considéré.
3. Le degré de déterminance est égal au produit du degré de différenciation par le degré dimportance.
Attribut du produitDegré dimportanceDegré de présenceDegré de différenciationDegré de déterminanceDI ( 0 10 )DP ( 0 10 )6 DP6 DP * DIA B C16 2 3 51,1872& & & & !
Ecart type DP
Le calcul en pourcentage de chaque degré de déterminance par attribut permet d identifier le ou les attributs sur le(s)quel(s) doit sappuyer lentreprise pour élaborer sa stratégie de différenciation
Cf. Modèle dAffuce.
VI. Les principes de lanalyse de portefeuilles
Matrice de portefeuille dactivité
Au plan des principes, chaque méthode passe par une segmentation des activités de lentreprise en DAS qui sont ensuite appréciés en terme dattributs et de position concurrentielle. Le positionnement des DAS sur une grille permet de représenter le portefeuille dactivité, dapprécier son équilibre et dénoncer des missions stratégiques spécifiques dans une perspective doptimisation de la performance de lentreprise à long terme.
Les principales méthodes :
- BCG : méthodes danalyse des portefeuilles dactivité
- ADL : méthodes danalyse des portefeuilles dactivité
- Mc Kinsey : méthodes danalyse des portefeuilles dactivité
- Clarke et Brennan : méthodes danalyse des portefeuilles dactivité, de ressources, de clients et de technologie mettant en avant les synergies possibles entre DAS.
- Matrice dorientation du développement international
La matrice BCG
FORTVedettes
Contribuent à la croissance et sautofinancentDilemmes
Contribuent à la croissance mais réclament des liquiditésFAIBLEVaches à lait
Contribuent peu à la croissance mais fournissent des liquiditésPoids morts
Contribuent ni à la croissance ni aux profitsFORTFAIBLE
Utilisation
des liquidités
Taux de
croissance du DAS
PDM dans le DAS
Génération de liquidités
Préconisations selon lanalyse
FORTVedettes
Maintien
RenforcementDilemmes
Renforcement
Segmentation
AbandonFAIBLEVaches à lait
MaintienPoids morts
Maintien sans effort
Abandon
SegmentationFORTFAIBLE
Taux de
croissance du DAS
PDM dans le DAS
Pour que le produit reste un produit vedette, il faut jouer sur la PDM et lavantage concurrentiel basé sur les coûts afin davoir le prix le plus faible. La production cumulée la plus importante possible permet davoir des effets dexpérience provoquant alors une activité de volume.
La matrice BCG nest utilisable que pour les activités de types volume
VedettesDilemmes
Vaches a lait
Poids morts
Scénario idéal
Scénario catastrophe
La matrice ADL : présentation
Maturité du secteur
Position compétitiveIntroductionCroissanceMaturitéDéclinDominanteDéveloppement naturelForteFavorableDéveloppement
séléctifDéfavorableMarginale
Réorientation
Abandon
On distingue cinq positions concurrentielles
Dominantes : ce sont celles qui possèdent une supériorité évidente en raison de leurs nombreux atouts. Lentreprise contrôle ses concurrents et dispose dune marge de manuvre considérable.
Fortes : ce sont celles qui disposent de possibilités daction importantes. Lentreprise bénéficie dune certaine indépendance daction et sa position à long terme ne dépend que très peu des actions des concurrents.
Favorables : tout en possédant certaines forces, elles sont malgré tout contraintes par les conditions créées par le leader du marché. Lentreprise possède des ressources et des compétences sur lesquelles elle peut sappuyer pour améliorer sa position.
Défavorables : ce sont celles qui font preuve de défaillance dans la maîtrise des facteurs clés de succès essentiels. Lentreprise dégage des résultats qui lui autorisent de se maintenir mais elle souffre de la concurrence et peut difficilement améliorer sa position.
Marginales : ce sont celles qui ne doivent leur survie quà la bienveillance des concurrents. Lentreprise enregistre des résultats insuffisants mais dispose néanmoins de quelques chances de sen sortir si elle réagit en conséquence.
Le degré de maturité du secteur
Phase de démarrage : période dinnovation où il sagit dimposer un nouveau produit ou une nouvelle technologie par substitution aux éléments existants.
Phase de croissance : le marché est crée et se développe rapidement ce qui exige, pour y jouer un rôle, des capacités à mobiliser un potentiel pour accroître sa production et assurer la logistique et la distribution.
Phase de maturité : les positions sont établies et les positions ne peuvent se faire quau dépend de concurrent immédiat.
Phase de déclin : le marché nest plus occupé que par quelques firmes puissantes qui ont peu à gagner à laffrontement. On assiste plutôt à des manuvres de dissuasion ou de guerre froide.
Position compétitive
Dominante
Forte
Favorable
Défavorable
Marginale
Forte rentabilité
+
Fort besoin dinvestissement
=
AutofinancementForte rentabilité
+
Fort besoin dinvestissement
=
Fort excédent de liquidité
Faible rentabilité
+
Fort besoin dinvestissement
=
Fort déficit de liquiditéForte rentabilité
+
Fort besoin dinvestissement
=
Autofinancement
Rentabilité
Risque
concurrence
Besoin financier
Risque sectoriel
Modalités de mise en uvre dun modèle daffaires
Business Model
QUI ? Gestion de la relation client COMMENT ? Gestion des infrastructures
Comment gérer la relation avec Comment organiser son infrastructure, ses ressources,
les clients, entraîner leur satisfaction, son savoir-faire et la structure de coût qui en résulte,
générer des revenus pour être gagnante ? gérer sa chaîne de valeur et ses processus, nouer les alliances adéquates pour être performantes.
QUOI ? Produit COMBIEN ? Aspect financier
Quelle est loffre de produits et de services Quel est le modèle de revenu ? de profit ? prévu pour
mise sur le marché ? Sa valeur (bénéfice) pour durer.
pour les clients, les aptitudes à la délivrer pour être innovante.
Business Model
Client valeur pour Produit ressources pour Infrastructures
Personnalisation Cible Ressources
Sentir
Distribution Proposition de valeur Activités/processus
Servir
- communauté - qualité - chaîne de valeur
- canaux - délais - processus décision
- intermédiaires - variété - marche
Communauté Aptitude Alliance réseau
Fidéliser
Revenus = Valeur ajoutée + Coûts
Prix Profits
Liens entre les composants dun business model
Valeur pour
Innovation produit Relation client
Ressources pour
Ressources pour
Ressources pour Revenu pour
Construit sur
Coût pour
Gestion infrastructures Aspect financier
Ressources pour
Matrice Mc Kinsey
Attrait de lindustrieElevéMoyenFaibleForce compétitiveElevée
Gagnants
GagnantsDilemmesMoyenne
Gagnants
Acceptables
Perdants
Faible
Profitables
Perdants
Perdants
FACTEURSATTRAIT DE L'INDUSTRIEFORCES DE L'ACTIVITEFACTEURS DE MARCHE
Taille du marché et des principaux segments
Taux de croissance annuelle du marché et des segments
Diversité du marché
Sensibilité au prix, au service, caractère cyclique
Clients captifs
Part sur le marché global et sur les différents segments
Croissance annuelle de l'entreprise et pour les différents segments
Capacité d'influence sur le marché
Part des clients captifs
FACTEURS CONCUR-
RENTIELS
Types de concurrents
Degré de concentration
entrées et sorties
changements des parts
degré et formes d'intégration
Changement de la part relative
degré de vulnérabilité
niveau d'intégration
FACTEURS FINANCIERS ET ECONOMIQUES
Rentabilité, marges
économies d'échelle
barrière à l'entrée et à la sortie
taux d'emploi des capacités
Performance financière
valeur ajoutée
tout avantage concurrentiel
problèmes pour l'entrée et la sortie
taux d'emploi des capacités
FACTEURS TECHNOLOGIQUES
Maturité ou instabilité de la technologie
complexité
différenciation
brevets
processus de fabrication
Capacité à faire face aux changements
types et étendue des compétences
patrimoine technologique
FACTEURS SOCIO-POLITIQUES
Tendances sociales environnement légal et réglementaire
influence des groupes de pression
influence des pouvoirs publics
syndicalisation
Flexibilité de l'entreprise
pouvoir de négociation
agressivité de l'entreprise
réseau de relations
d'après Rothschild, 1976
- Evaluation des facteurs externes
Lévaluation des facteurs se fait sur une échelle en 5 points. On peut classer les facteurs en 2 groupes selon qu'ils affectent ou non toutes les entreprises présentes de la même façon.
- Positionnement du DAS sur la matrice
Connaissant les coordonnées du DAS, on le positionnera au moyen de cercles dont la surface représente la taille de l'industrie considérée et la part de marché de l'entreprise est visualisée par une zone hachurée.
Formulation de stratégies pour chaque activité
Au positionnement d'un DAS sur la matrice peuvent être associées :
des priorités d'investissements
des orientations stratégiques
Si ces recommandations constituent des points de repères valides, ces stratégies ne doivent pas être suivies aveuglément.
Attrait de lindustrieElevéMoyenFaibleForce compétitiveElevéeMaintenir le leadership
Investissements de croissance Maintenir position
Suivre développement
Investissements de croissanceRentabiliser
Réallouer ailleurs Moyenne
Accroître leffort
(danger de marginalisation)
Investissements de croissance Rentabiliser prudemment
Récolter, désinvestir Retraite sélective
Sélectionner Faible
Doubler la mise ou abandonner
Récolter, désinvestir Retrait progressif et sélectif
Sélectionner Désinvestissement
Sélectionner
Clarke & Brennan : méthode et gestion des synergies entre activités
Cest une méthode d'analyse de portefeuille d'activités, de ressources, de clients et de technologies, mettant en avant les synergies possibles entre DAS
La méthodologie conçue pose explicitement le problème de la recherche des effets de synergie entre activités(Clarke & Brennan, 1990).
Les auteurs proposent l'utilisation conjointe de quatre portefeuilles : le portefeuille « produits/marchés », le portefeuille « ressources », le portefeuille « clients » et le portefeuille « technologies ».
Le développement international : la matrice dorientation
On considérera ici les dimensions suivantes :
lattrait des pays ou des zones;
la position concurrentielles sur ces pays ou ces zones des activités envisagées.
Le croisement des ces deux dimensions permet de mettre en avant les modalités souhaitables de développement international
La construction de cette matrice peut seffectuer en 4 étapes
- Procéder à une distinction des pays ou groupes de pays pertinents
- Apprécier lattractivité de chaque couple pays/prestations.
- Apprécier la capacité concurrentielle de lentreprise pour chaque couple pays/prestations.
- Porter les couples pays/prestations sur la matrice.
VII. Le diagnostic des compétences et des ressources
Distinctive competence [Selznick, 1957]
Resources & services [Penrose, 1959]
The resource-based view of the firm [Wernerflet, 1984]
Core competencies [Prahalad, 1990]
(connaissance + aptitude) * coordination
Firm resources [Barney, 1990]
Capabilities [Grant, 1991]
Dynamic capabilities [Teece, 1997]
THEORIE: Modèle des ressources et des compétences (MRC)
Une société est vue comme un portfolio de ressources :
- pour générer des avantages concurrentiels
- plutôt quun portfolio de produits
FacteursOrganisation industrielleResource-based viewAvantage concurrentielPositionnement dans le secteur industrielPossession de ressources et daptitudes uniquesDéterminant profitStructure du secteur et positionnementType, quantité et nature des ressourcesFocus danalyseExterneInterneIntérêt majeurCompétitionRessources et compétencesChoix stratégiquesChoisir un secteur attractif et une position attrayanteDévelopper des ressources et des aptitudes uniques
Définitions et approche RBV
Types de ressources
Création de valeur
Logique de transaction Vs logique de relation
Priorités du modèle dentreprise
Produit/marché Vs constellation de valeur
Capacités liées à lactivité
Capacités «managériales»
Capacités relationnelles et transformatrices
Capacités génératrices et intégratives
Capacité de définition dune culture (Culturing capability)
Capacité de modélisation (Business modeling capability)
Capacité de coordination (Coordination capability)
Ressource Vs Compétence (capability) (Wernerfelt, 1984)
Une ressource
- Conçue comme une force (ou une faiblesse) dune firme donnée,
actif, tangible ou intangible, associée de manière quasi-permanente à la firme
- Actifs disponibles et utilisables pour détecter et gérer les occasions favorables (opportunités) ou défavorables (menaces) de création de valeur pour les clients
- Elles comprennent les capacités et autres formes dactifs (physiques
)
- Elles peuvent appartenir à lentreprise ou être accessibles par elle
- Les sociétés utilisent leurs ressources grâce à un effort de coordination
Une ressource doit être unique [Barney, 1991]
- Valeur : pour exploiter des opportunités ou neutraliser une menace
- Rareté : pour éviter leur acquisition par les concurrents
- Non-imitation : pour empêcher les concurrents de répliquer la stratégie
- Longévité : garantir lavantage dans la durée
- Non-substitution : pour conserver sa valeur
- Appropriation : capacité dexploitation par lorganisation pour en tirer profit
Ressource Vs Compétence (capability) (Grant, 1991) FAIRE
Une compétence ou capacité (capability)
- aptitude dun ensemble de ressources à réaliser une tâche ou une activité
- Savoir-faire en action
- Coordination et intégration des savoir-faire
- Schémas reconductibles dactions destinées à exploiter les actifs pour créer, produire et fournir des offres (produits et services sur le marché)
- Possibilité dentretenir (faire perdurer) la mise en uvre coordonnée de ressources pour atteindre les objectifs de lentreprise
Types de ressources (Siripong, 2000)
Physiques
- Usines, localisation, accès aux matériaux, brevets
Humaines
- Formation, expérience, compétences, réseaux de relations,
Organisationnelles
- Structure de reporting, contrôle, planification, systèmes dinformation
- héritage politique et culturel, savoir-faire (connaissances accumulées)
Technologiques
- Sources dopportunités et davantages concurrentiels, surtout à lexportation
Financières
- Disponibilité du capital,
Réputation
- Confiance: honnêteté, intégrité, fiabilité
- Image
Formulation dune stratégie (Grant, 1991)
Identifier les ressources de la firme
Identifier les compétences (capabilities)
Apprécier le potentiel (davantage) de ces ressources et compétences
- Valeur
- Rareté
- Non-imitation
- Longévité
- Non-substitution
- Appropriation
Sélectionner la stratégie
Stratégie émergente ?
En créant le bon ensemble de pré-conditions pour provoquer cette émergence.
Donc en développant des compétences perçues comme facteurs critiques de succès
Développement de compétences
Une entreprise peut :
Exploiter ses compétences pour ses offres actuelles
Construire des compétences, changer ses actuelles compétences et en acquérir de nouvelles
Exploiter leffet de levier des compétences existantes pour créer de nouvelles offres (ou exploiter de nouvelles opportunités sur le marché)
Création de valeur DEFINITION
Wallin, 2000
- Création de valeur :
- Processus de co-production doffres (produits, services, information et relations) dans le cadre dun échange bénéficiant à la fois au vendeur et à lacheteur
- Cet échange peut faire intervenir dautres acteurs comme les sous-traitants et les clients de lacheteur
- Les parties prenantes agissent en synergie pour mener à bien les activités génératrices de valeurs positives pour chacune dentre elles
- Constellation de valeur :
- Lensemble des acteurs interactifs dans un processus de coproduction ou dinteraction où loffre de valeur (proposition de valeur ?) est lélément central
- Évolue sans cesse
-Harmoniser les capacités de lentreprise (et ses partenaires) et la création de valeur du client (et de ses clients)
Logique de transaction Vs logique de relation (Ramirez, 2000)
- La logique de transaction
- Part du principe que chaque transaction devrait couvrir ses propres coûts et dégager une marge bénéficiaire
- Dans une logique de relation
- Les relations avec le client se prolongent dans le temps et sont envisagées en terme de cycle de vie
- Elle prend en compte lensemble des transactions avec le client
- Ce type de rapport nécessite un investissement initial pour générer ultérieurement des bénéfices
Produit/marché Vs constellation de valeur (Ramirez, 2000)
- Personnalisation & ciblage
Cible
Proposition (
Compétence (
Customisation
Capacités
Produits
Marchés Clients
Offre DEFINITION (Wallin, 2000)
- Offre (proposition de valeur) :
- Ensemble limité dinteractions humaines concentrées, aptes et destinées à générer un échange positif et une valeur pour le client
3 dimensions:
- PHYSIQUE ou contenu matériel
Produit, emballage, qualité et fiabilité
- SERVICE ou contenu immatériel
Distribution, assistance technique, modification apportée au produit, formation, conseil en ligne, intervention en cas de problème, assurances, documentation, marque, traitement des réclamations, facturation, systèmes dinformation
- PERSONNE ou contenu humain
Relations inter-personnelles, réseaux, partenariats à long terme, confiance mutuelle, réputation,
Priorités du modèle dentreprise (Ramirez, 2000)
- Orientation client
- Comment conserver et développer sa clientèle existante?
- En reconsidérant ses capacités (supprimer, changer ou acquérir)
- Management au plus juste
- Comment conserver et exploiter des capacités existantes?
- Pour développer des offres inédites
- Et améliorer la création de valeur
- Recentrage sur les capacités
- Idem pour nouveaux clients
- Formation du marché
- Nouvelles capacités pour nouveaux clients
Capacités liées à lactivité
(Wallin, 2000)
Qui consiste à :
-Accéder aux ressources, les développer et les sauvegarder
- Concevoir et développer des offres
- Assurer la création proprement dit
- Production, montage, auto-sélection par le client
- Mettre loffre à disposition des clients
- Publicité, commercialisation, livraison
- Développer et cultiver les relations avec les clients
- Développer des relations avec les acteurs
- externes et internes de lentreprise
Capacités «managériales»
(Wallin, 2000)
qui commandent
- Le mode dorganisation, de développement dallocation des ressources
- La construction et la modification de la mission et des priorités
- La gestion du temps et la stratégie qui en découle
et comprennent notamment
- La définition de ce qui est réalisable, impossible, souhaitable ou non désirable, acceptable ou inacceptable,
- La définition, le suivi, la sanction et la récompense des performances
- Les décisions relatives aux tâches et à lallocation des ressources,
- y compris répartition des obligations et responsabilités
- Lamélioration de la qualité du dialogue
Capacités relationnelles et transformatrices (Wallin, 2000)
- Capacité relationnelle (Customer-interaction capability)
- Liée au développement et au maintien des relations avec les clients:
- Connaissance du client (Customer intelligence)
Collecte, interprétation et exploitation des informations relatives au marché
- Relation avec le client (Customer linking)
Établissement de rapports de collaboration durable avec les clients (fidélisation,
)
- Capacité transformatrice (Transformative capability)
- Liée à la conception et au développement doffres (Offering design)
avec ses 3 dimensions: physique, service & personne
- destinée à permettre au client de créer de la valeur
- à un coût inférieur au potentiel perçu de création de valeur
Capacités génératrices et intégratives (Wallin, 2000)
- Capacité génératrice (Generative capability)
- Repose sur laptitude à inventer des formes doffres inédites
- Capacité dinnovation
Création (brevet,
)
- Capacité dexécution
Processus dactivité performants
- Capacité intégrative (Resource-integration capability)
- Autorise le déploiement des ressources à lintérieur et à lextérieur des frontières de lentreprise
- Intégration interne
Extraire de la valeur de la gestion des interrelations
- Intégration externe
Intégration des ressources propres avec celles de ses partenaires
Capacité de définition dune culture (Culturing capability)
- CULTURE [Schein, 1996]
- Agrégat de principes fondamentaux, communs
-que le groupe a acquis en résolvant ses problèmes dadaptation externe et dintégration interne,
- considérés comme suffisamment pertinents pour être transmis aux nouveaux en tant que manière de percevoir, penser, ressentir ces problèmes
- Socialisation (Socialization capability)
- Se rapporte au processus denseignement et de partage des valeurs ou de leur transmission aux membres de lorganisation et de la constellation de valeur
- Construction des rôles (Role modeling capability)
- A trait à la manière dont les acteurs de référence (leaders) expriment les valeurs de lentreprise à travers leur comportement
Réaction aux crises, allocation des ressources, attribution des récompenses, sélection des talents
Capacité de modélisation (Business modeling capability)
- Capacité dabsorption (absorptive capacity)
- Aptitude à apprécier la valeur dune information nouvelle, souvent venue de lextérieur, et à lintégrer dans sa base de connaissance
- Similaire à la prévision [Hamel, 1994]
Aptitude à déceler des changements (des tendances) dans lenvironnement et à identifier le décalage entre les capacités existantes et les capacités futures
- Conceptualisation (Conceptualizing)
- Transformat,HIS£ÎÙP
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